III. 1.3. Le pré-test
Muchelli
conseille que tout questionnaire subisse un test de sa valeur avant qu'il ne
soit répondu (R. Muchelli, 1979, p.42). Cet essai passe
sur les sujets devant avoir pour caractéristique de faire partie de la
population qui sera ultérieurement concernée par l'enquête,
selon une partie qui pourrait être de l'ordre de 1/50.
En effet, une pareille
procédure est souvent révélatrice quant à la
défaillance éventuelle.
Pour ce qui est de cette
étude, l'application de ce conseil à cinq femmes retenues au
hasard dans la ville de Kindu a relevé quelques retouches en
matière de vocabulaire.
III.1.4. Population et échantillon
La rigueur scientifique
qui devait caractériser notre démarche exigeait que
l'étude soit menée à défaut d'atteindre la
population toute entière sur une fraction qui garantisse la
représentativité et la généralisation des
résultats obtenus.
Dayhaw
ne dit-il pas que ce n'est qu'exceptionnellement que nous étudions un
échantillon sans vouloir le dépasser. Cependant pour certaine
raison (Temps, accessibilité, budget...), la recherche peut être
amenée à inclure dans le groupe à examiner tout individu
facilement disponible. C'est ce que Dayhaw appelle
échantillonnage accidentel (L.J. Dayhaw, 1979,
p.241).
Comme nous l'avions dit
plus haut, notre étude a visé les femmes de Kindu capables de
comprendre les questions posées et d'y répondre dans un langage
accessible aux recherches.
C'est donc pour toutes
ces raisons que nous avons choisi d'interroger les femmes de toute
l'étendue de la ville de Kindu qui portent les marques de pagnes faisant
l'objet de cette étude.
Cependant, pour des
raisons d'ordre temporel et budgétaire, nous avions pris un
échantillon de 50 femmes en musant surtout sur le critère de
représentativité.
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