EPIGRAPHE
« Fais de l'Eternel tes délices, et il
te donnera ce que ton coeur désire. Recommande ton sort à
l'Eternel, mets en lui ta confiance, il agira ».
Psaumes 37 : 4 - 5.
QUELQUES ABREVIATIONS
Acc.
|
:
|
Accouchement
|
B.C.Z.
|
:
|
Bureau Central du Zone de Santé
|
C. Infir.
|
:
|
Consultation Infirmière
|
C. Méd
|
:
|
Consultation Médicales.
|
C.B.C.A.
|
:
|
Communauté Baptiste au Centre de l'Afrique
|
C.B.K.
|
:
|
Communauté Baptiste au Kivu
|
C.H.
|
:
|
Centre Hospitalier
|
C.N.
|
:
|
Carte de Naissance
|
C.P.N.
C / T
|
:
:
|
Consultation Prénatale
Court terme
|
F
|
:
|
Femme
|
F. Malade
|
:
|
Fiche Malade
|
F.amb
|
:
|
Fiche ambulatoire
|
F.C.P.N.
|
:
|
Fiche Consultation Prénatale
|
FASEG
|
:
|
Faculté des Sciences Economiques et Gestion
|
Fr. surv.
|
:
|
Frais de Surveillance
|
H
|
:
|
Homme
|
H.G.R.
|
:
|
Hôpital Général de
Référence
|
Interv. Maj.
|
:
|
Intervention Majeure
|
Interv. Min.
|
:
|
Intervention Mineure
|
Labo
|
:
|
Laboratoire
|
O.C.P.T.
|
:
|
Office Congolaise des Postes et
Télécommunication
|
R.D.C.
|
:
|
République Démocratique du Congo
|
S.C.
|
:
|
Salle Commune
|
REMERCIEMENTS
Nous témoignons nos remerciements à Dieu,
Tout Puissant Créateur du ciel et de la terre, de tout ce qu'Il
fait de nous.
Nous remercions également tout le corps
académique de l'Université Libre des Pays des Grands Lacs
« U.L.P.G.L » Campus de Butembo. Très
particulièrement l'Assistant Dominique IBENGE MANDUMBA qui,
malgré ses multiples occupations, a accepté de bien vouloir
assurer la direction de ce travail.
Nous adressons nos sincères gratitudes à
vous, chers parents MATHIEU NDIW'ELUBULA et SUZANE KYEYA
d'avoir supporté le coût de notre vie. Nous n'oublions pas
également nos petits frères et petites soeurs DODAVA, HELGE,
ELUZAI, DORICAS, SITRI et ELEASA.
Nous serions malhonnête et ingrat de passer sous
silence la contribution du comité de gestion du Centre
Hospitalier CBCA/Butembo pour sa serviabilité et sa bonne
volonté à la réalisation de ce travail.
Nous associons à ces remerciements tous les
membres de notre famille élargie, spécialement à nos
oncles et tantes KYEYA Salomon, KYEYA Etienne, KAVUSA Zawadi, KAYENGA
KAVUSA, JONAS KAVUSA sans ignorer tous nos grands parents.
Enfin, aux camarades étudiants, amis et
connaissances.
Que tous ceux qui ont fait de nous ce que nous sommes
aujourd'hui découvrent notre reconnaissance dans ce fruit de
notre première expérience.
Jean Paul PALUKU VUHINGE.
0. INTRODUCTION GENERALE
Pour fonctionner, l'entreprise se compose par un certain
nombre des fonctions notamment : la fonction d'approvisionnement, la
fonction de production, la fonction technique, la fonction administration,
la fonction financière... Le rôle principal reconnu à
cette dernière est la recherche des fonds nécessaires et
l'affectation optimale de ceux-ci, en vue d'une meilleure
rentabilité tant économique que sociale.
Ainsi, en recherchant ces fonds, l'entreprise peut
recourir à deux types des ressources, qui sont : les ressources
internes et les ressources externes. Dans la plupart de cas, les
responsables de l'entreprise optent pour les ressources internes,
d'autant plus que les ressources externes constituent en même temps
une charge pour l'entreprise de par leur rémunération.
0.1. PROBLEMATIQUE
Parmi les besoins fondamentaux de l'homme, il existe les
besoins physiologiques ; ici nous citons : les besoins de se
nourrir, de se loger, de se soigner, etc..
Quant à A. MASLOW, ces besoins sont classés
parmi les primaires, donc vitaux c'est-à-dire sans la satisfaction
desquels l'homme est condamné à la mort. Ils forment la base
même de la pyramide de la hiérarchisation des besoins
humains.
L'Etat, en tant que garant de la nation, doit garantir
à sa population, dans une certaine mesure la satisfaction de ces
besoins. Mais, puisque l'Etat est aussi limité dans ses moyens, il
encourage l'émergence des initiatives privées pour que
celles-ci l'aident à remplir certaines missions lui
dévolues. C'est le cas des secteurs de la santé, de
l'enseignement, qui sont aujourd'hui assurés aussi par les
privés.
Ceux-ci en aidant l'Etat devraient
bénéficier de certains avantages ; notamment les
exonérations, les subventions, les dons.. pour survivre et
prospérer.
En ce qui concerne particulièrement le secteur
de la santé en République Démocratique du Congo
(R.D.C) ; l'on observe un délaissement total qui provoque sa
dégradation, alors que, son rôle est non négligeable
pour le bien-être de tout être humain. Volant par leurs
propres ailes, pour se maintenir, ces privés mettent sur pied
certains mécanismes de survie.
Parmi ces mécanismes, il y a d'une part, la
constitution du financement interne « Autofinancement »
et d'autre part le recours à d'autres sources de financement
externe « emprunt, don,...». « Il existe parmi ces
sources l'une qui ne coûte pas chère pour l'entreprise,
celle de se financer soi-même ».1(*)
La politique de l'autofinancement est encouragée
en ce sens qu'elle rend l'entreprise autonome vis-à-vis de
l'extérieure et permet à l'organisation de jouir de tout
son profit ; par conséquent, d'en décider de
l'affectation avec toute liberté.
L'environnement général de la RDC
présente des menaces à l'égard des entreprises qui y
évoluent. Ces menaces se caractérisent, notamment par
l'instabilité politique, l'inflation monétaire, les guerres
ethniques, la faiblesse des pouvoirs d'achats, la quasi absence du
circuit bancaire,...
Ces réalités n'ont pas
épargné le Centre Hospitalier CBCA/Butembo qui fonctionne
à l'Est de la RD Congo. Ce Centre Hospitalier CBCA/Butembo se
souciant de la santé de la population fonctionne et se maintient
en dépit des mutations environnementales non favorables à
son épanouissement. Cette situation nous pousse à nous
poser les questions suivantes :
1. Quelles sont les sources de financement du Centre
Hospitalier CBCA/Butembo ?
2. Comment ces financements sont-ils
affectés ?
3. Sont-ils suffisants pour satisfaire ses
besoins immédiats?
0.2. HYPOTHESES
Conformément à notre travail, nous
suggérons ce qui suit :
1. Les sources de financement du Centre Hospitalier
CBCA/Butembo seraient de deux ordres : d'une part, interne
(autofinancement) et d'autre part, externe ( les dons, les subventions,
les aides, les emprunts...).
2. Nous pensons que, le financement du Centre Hospitalier
CBCA/Butembo serait affecté de telle manière que le
haut de bilan (valeurs immobilisées) représenterait 60% des
fonds et le bas du bilan (valeurs circulantes) 40%. Ces valeurs
immobilisées seraient composées des bâtiments
construits, des équipements (matériels sanitaires,
matériels roulants, équipement informatique...).
3. Compte tenu de certaines difficultés
liées à ses réalités environnementales ( non
accès aux crédits bancaires, l'insolvabilité des
débiteurs de l'entreprise due soit à la mauvaise
volonté, soit au faible pouvoir d'achat...) ; nous pensons
que le financement de ce Centre serait insuffisant pour faire face aux
besoins de l'organisation.
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
L'entreprise qui s'autofinance assure par elle-même
sa survie, par conséquent, son épanouissement et son
autonomie. Le choix de ce sujet a été motivé par
l'importance et la nécessité de l'autofinancement dont il
convient d'informer et de rappeler à l'endroit des responsables
gestionnaires de l'institution sanitaire.
Sur le plan scientifique, ce travail sert d'outil de
référence, donc contribue tant soit peu à la
constitution d'une banque de données aux chercheurs qui voudront
s'investir dans le domaine du financement des entreprises notamment sans
but lucratif
0.4. SUBDIVISION DU TRAVAIL
L'introduction et la conclusion mises à part,
notre travail est scindé à trois chapitres dont :
Le premier chapitre est consacré à des
généralités sur les concepts de base.
Dans le second, il est question de présenter
notre champ d'investigation qui est le Centre Hospitalier
CBCA/Butembo .
Enfin, dans le troisième chapitre, il s'agit
d'apporter une appréciation de l'autofinancement au sein de ce
Centre Hospitalier et présenter les résultats de nos
recherches.
0.5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Pour réaliser ce travail, nous avons, dans notre
approche méthodologie, fait recours, pour la collecte des
données essentiellement à la méthode historique et
nous nous sommes servi également de techniques documentaires,
complétée par l'interview sur terrain avec les responsables
de ce Centre. Pour le traitement et l'interprétation des
données, nous avons utilisé l'outil informatique.
0.6. DELIMITATION DU TRAVAIL
Pour se faire comprendre, la recherche scientifique,
recommande la délimitation d'un sujet dans le temps et dans
l'espace. Eu égard à ce qui précède, notre
analyse sur l'autofinancement au sein de l'institution sanitaire
CBCA/Butembo s'étale sur une période allant de janvier 2001
au décembre 2005 soit cinq ans.
0.7. DIFFICULTES
RENCONTREES
Signalons déjà que dans notre étude,
nous avons rencontré des difficultés énormes dans la
collecte des données. Celles que nous avons pu réunir ne
nous ont pas permis d'approfondir notre analyse. Il nous a
été par exemple difficile d'obtenir les informations
bilantaires pour les quatre premières années ( de 2001
à 2004). Néanmoins, le peu des données
récoltées nous ont permis quand même d'aborder le
travail.
Chapitre Premier
GENERALITES SUR LES
CONCEPTS DE BASE
L'économie est constituée de millions
d'agents, de toute nature : ménages d'actifs avec ou sans
enfants, ménages de retraités, entreprises ayant une
activité industrielle ou de service, artisans, commerçants,
membres de professions libérales, banques, compagnies d'assurance,
communes, associations, l'Etat...
Tous ces agents, chacun, à son niveau, prend
des décisions et réalise les opérations
économico-sociales qui les mettent en relation les uns avec les
autres : ils exercent une activité, perçoivent des
revenus, en disposent, accumulent le capital,...
Concernant les entreprises, surtout non
financières : celles-ci regroupent toutes les organisations
dont l'activité principale consiste à produire des biens ou
des services non financiers marchands.
« Les biens non financiers sont des produits
matériels (exemple : un paix, les médicaments, ...). Les
activités sont marchandes si les produits ou services issus de
celles-ci sont destinées à la vente sur le
marché »2(*).
I.1. L'ENTREPRISE
« Dès l'antiquité, les hommes ont
rassemblés leur savoir, leur travail, leurs capitaux, des moyens
techniques pour affréter quelques navires et affronter le risque
du transport maritime, en vue d'en retirer un bénéfice. Ils
ont créé les premières entreprises que l'on peut
même qualifier de «multinationales », puisqu'elles
dépassaient les frontières de premières
collectivités.
De nos jours, l'entreprise est une réalité
permanente de notre environnement : la presse rend compte des
créations et des disparitions. Nous sommes en contact avec elle en
tant que consommateurs (produits) et en tant que prestataires de
services : salariés, stagiaires....»3(*). Voyons-en, quelques
définitions.
I.1.1. Définition de
l'entreprise
Dans son ouvrage, Phillip LAURENT révèle que
l'avenir de tout pays dépend essentiellement de la capacité
de rajeunissement de ses entreprises et leur aptitude à mettre
des stratégies d'anticipation.
Dans le langage courant, l'entreprise peut
être définie comme « l'un de lieux du travail
quotidien des hommes »4(*).
« Elle est un centre étroit avec son
environnement ; lequel environnement est fait des
contraintes » dit, toujours Phillip LAURENT. D'où,
elle naît, croit, décline et meurt.
Pendant les différentes phases que l'entreprise
traverse, elle concilie différents éléments constituant
son environnement.
Ces éléments sont notamment, les
fournisseurs, le personnel, l'Etat, les associés etc.
A ce sens, elle peut être qualifiée d'un
carrefour de tous les hommes. Bref, l'entreprise est ici comme un bercail
des hommes ; le lieu où ils doivent chercher à
sauvegarder et promouvoir les intérêts des uns et des
autres.
La définition de ce concept
« entreprise » comporte différents termes selon
les auteurs. Mais au moins dans chaque définition, on peut
retenir un aspect caractérisant la typologie donnée.
En domaine du management par exemple, beaucoup
d'auteurs mettent l'accent sur l'aspect de l'organisation, entité
économique, activité et recherche du lucre.
C'est ainsi que, dans son dictionnaire de gestion
(1994) ; COHEN considère que l'entreprise « est une
organisation relativement autonome dotée des ressources
humaines, matérielles et financières en vue d'exercer
une activité économique de façon stable et
structurelle »5(*).
Quant à CHARRON et al., ils définissent
l'entreprise comme une organisation qui réunit et coordonne
les actions de plusieurs facteurs (homme, travail, capital) pour exercer
les activités de transformation afin de créer des
biens ou services destinés à la vente sur le marché.
Ici on attend tout d'abord la recherche des facteurs de production,
puis l'administration (direction) rationnelle des actions, dans le but
d'atteindre les objectifs de l'entreprise et obtenir les meilleures
résultats (profits) malgré la concurrence accrue sur
le marché.
Quatre caractéristiques essentielles soutiennent
l'existence d'une entreprise notamment :
1. La multiplicité d'individus, d'où
la production demande les concours de plusieurs personnes pour sa
réalisation ;
2. La production elle-même des biens ou
services ;
3. L'autonomie des décisions et
d'engagement, puis
4. L'échange entre produits ou souvent
moyennant une contre partie monétaire6(*).
A ce titre B. MARTORY, considère
« l'entreprise comme une organisation, autonomie produisant pour
le marché »7(*).
· Autonomie : car disposant d'une
indépendance de gestions, c'est-à-dire une large autonomie
(liberté) dans la prise de décision les plus importantes.
· Produire pour le marché : suppose que
l'entreprise ne produit pas pour l'autoconsommation, mais son produit est
lancé sur le marché pour faire l'objet des échanges.
Il existe une diversité des entreprises.
I.1.2. Catégories d'entreprises
« Toutes les entreprises obéissent
à la même logique économique, mais aucune n'est
identique à l'autre »8(*).
Plusieurs critères entrent en ligne de compte
dans la détermination de la catégorie à laquelle
appartient telle ou telle autre entreprise.
La logique de D. GUEYRAUD et All en retient trois
critères qu'ils considèrent comme principaux. Ces
critères sont les suivants :
- La forme juridique
- L'activité exercée par l'entreprise et
- L'importance en effectif et chiffre d'affaires.
Voyons-en les contenu un à un :
D'abord, le critère de la forme juridique
fait référence à l'origine ou la
provenance des capitaux et la manière de les relier au
travail.
Plus précisément, on peut s'imaginer que
des personnes mettent en commun leurs capitaux et leur travail dans le
but de produire ensemble tel bien ou tel service. On dira alors que la
provenance de capitaux est privée ; les capitaux et le
travail restent jumelés. En considérant ce critère
toujours, on peut encore parler d'une coopérative.
Mais celle-ci est la forme la moins répandue en
République Démocratique du Congo.
Sous la forme juridique, on retient aussi les
entreprises dites publiques. Elles sont dites publiques pour le fait
que leurs capitaux proviennent de l'Etat et leur gestion en
dépend. Par exemple : la Banque centrale, les postes (OCPT) la
GECAMINES,... pour la RD Congo.
L'autre forme et la plus répandue d'entreprises, se
caractérise par la propriété privée du capital
et la séparation du capital-travail. Cette dernière
caractéristique la différencie même des
coopératives où capitaux et travail vont ensemble.
« Ces entreprises adoptent des formes juridiques
différentes. Elles peuvent être individuelle : dans ce
cas, les capitaux sont apportés par une même et seule
personne ou une famille »9(*).
En RD Congo, surtout dans notre milieu, c'est la forme
la plus répandue et constitue la majorité des entreprises
par rapport à la minorité constituée des
sociétés « Entreprises
sociétaires ».
« Une société c'est un contrat par
lequel plusieurs personnes mettent en commun leurs capitaux pour exercer
une activité en vue d'en tirer un
bénéfice »10(*).
Ensuite, le critère de l'activité
exercée qui est fondé sur la notion de secteur. Il
peut être qualifié de traditionnel, car faisant
référence aux trois secteurs d'une économie.
L'économiste C. CLARK, a distingué trois
secteurs ; par conséquent aussi trois types d'entreprises dans
ces secteurs composant l'économie donnée. A la
lumière de cet auteur, nous retenons :
1. Le secteur primaire qui rassemble les unités
qui utilisent principalement les facteurs naturels : entreprises
agricoles bien sûr, mais aussi minières, forestières,
entreprises de pêche...
2. Le secteurs secondaire, quant à lui, regorge
toute les entreprises qui réalisent les activités de
transformation métallurgie, chimie, construction mécanique,
bâtiment,...
3. Enfin, le secteur tertiaire est celui des prestations
de services : entreprises financières, de distributions, de
transports, maisons de santé... Il est à noter
qu'actuellement c'est difficile de séparer le secteur secondaire
de celui du tertiaire lorsqu'il s'agit par exemple d'une entreprise
opérant dans les secteurs de pointe surtout en technologie.
L'exemple marquant, est celui d'un fabricant d'ordinateurs qui produit
des matériels (activités secondaires) mais rend aussi des
services (activités tertiaires) tels que formations des clients,
élaboration des logiciels...
Les exigences des besoins nouveaux font que, les
entreprises produisant des services soient de plus en plus
nombreuses.
Enfin, on peut opérer une classification en se
basant au critère de l'importance soit en effectif (surtout pour
les entreprises commerciales et industrielles) pour ainsi avoir les plus
peuplées, les moins peuplées ; soit en capitaux
naturels surtout en surface pour les entreprises agricoles (grandes,
moyennes et petites), soit encore en dépôt de clients pour
les banques... Quelle que soit la classe à laquelle une
entreprise appartient, elle nécessite un minimum de financement
possible pour fonctionner. Dans les points suivants nous allons ainsi
parler du financement au sein d'une entreprise, le Centre Hospitalier
CBCA/Butembo pour notre cas.
· Définition du
bilan
Le bilan est un tableau qui donne la situation
patrimoniale d'une entreprise à un moment donné et à une
situation donnée11(*).
I.1.2.1. Un Centre
Hospitalier
D'après le « tour du mot »,
zone signifie une partie spéciale caractérisée par
quelque chose »12(*).
« Géographiquement, on peut
définir une zone de santé comme une entité capable
de couvrir 50000 à 100000 habitants et donner les soins
appropriés »13(*).
Cette entité (rurale ou urbaine) est responsable de la
planification, de l'exécution, de la supervision des soins, donc
les activités pouvant s'exécuter dans des entreprises
sanitaires, notamment, l'Hôpital Général de
Référence, un Centre de Santé, un Centre Hospitalier,
ou des postes de santé ... et cela dans une aire de
santé bien précise.
L'hôpital en tant qu'une entreprise
médico-sanitaire peut être considéré comme
« une unité socio-éducative qui doit instaurer et
promouvoir un accueil et un séjour humain de plus en plus digne
aux malades et leurs familles qui la
fréquentent »14(*). Vis-à-vis de son personnel cette
unité doit assurer une formation permanente et veiller à
la promotion sociale, culturelle et professionnelle.
Par entreprise médico-sanitaire, l'hôpital ne
doit pas être considéré comme une entreprise
industrielle ou commerciale car elle doit assurer les soins
médicaux à la population avec un maximum
d'efficacité mais d'économie minimale possible.
C'est-à-dire que l'hôpital, dans la
poursuite de ses objectifs, doit assurer des soins de qualité
aux malades à un prix accessible à tous et sans
distinction de race, de religion, ni de classe sociale. Il doit de
même assurer à son personnel une formation continue pour
lui permettre de réaliser sa vocation avec efficience.
La réalisation des objectifs d'une institution
sanitaire tel le Centre Hospitalier suppose l'organisation.
Ainsi, il nécessite une direction de
manière générale. Le plus souvent cette direction est
assurée par deux comités : le comité de gestion
et celui de direction ; « tous deux ayant à la
tête le médecin directeur »15(*).
« Au sein de l'unité sanitaire,
différents services sont en principe fonctionnels ; le
service de consultation externe pour les ambulatoires ; le service
des urgences pour les patients gravement atteints, celui
d'hospitalisation pour les internés, la facturation, le
paiement... »16(*).
Un dispensaire, à la différence d'un
hôpital général de référence,
relève d'une initiative privée ne demandant pas la
participation communautaire. Ainsi, sa gestion revêt un
caractère commercial.
Quant au Centre Hospitalier, il est pris dans le
même sens que le dispensaire. Mais à la différence,
les activités réalisées au niveau d'un Centre
Hospitalier demandent une spécialisation plus que celle du
dispensaire.
Signalons que tous deux sont des personnes morales et
dotées des personnels compétents.
Qualifié aussi de mini-hôpital dans le
langage courant, le Centre Hospitalier finit plutard à devenir un
hôpital général.
« Les postes de santé pour leur part,
font partie de l'échelon reconnu légalement, jadis on les
appelait « dispensaire restructuré » avec le
désir de devenir des centres de santé dans une zone de
santé »17(*).
I.2. LE FINANCEMENT
D'ENTREPRISE
La création ou le développement d'une
entreprise exige la mise en oeuvre d'importants capitaux. Mais, la
réunion de fonds étant difficile, les entreprises font appel aux
différents moyens de financement : crédit bancaire, emprunts
obligatoires,... Le recours à ces moyens de financement est fait
dans le seul but de réaliser les bénéfices.
« Pour exercer son activité, l'entreprise
doit d'abord engager des dépenses avant de percevoir des
recettes : réalisation des investissements matériels,
installation, payement des matières premières et
fournitures, rémunération de la main d'oeuvre,
rétribution des prestataires de services. Ce n'est
ultérieurement, à l'issue du cycle de production et de
commercialisation que les recettes seront encaissées à la
suite des ventes. Il y a donc un décalage dans le temps entre les
payements et les encaissements »18(*).
Il existe plusieurs types de gestion dans une
entreprise, notamment : la gestion financière, la gestion du
personnel, la gestion commerciale...
De ce qui précède, les besoins de
financement relèvent de la gestion financière ainsi que
leur financement.
I.2.1. La gestion
financière
Faire la gestion financière consiste à
rechercher l'équilibre entre différentes masses
financières du bilan d'une entreprise ou d'une
société.
La gestion financière dans une entreprise
relève de la fonction financière. Du point de vue financier,
l'entreprise peut être définie comme un lieu où les
mouvements des fonds, convergent et provoquent des mouvements,
appelés encore flux de trésorerie19(*).
La structure de la gestion financière d'une
entreprise comporte au passif (haut du bilan) les capitaux permanents
c'est-à-dire fonds propres et les dettes ou emprunts à
long terme. Bref, les capitaux acycliques ; (en bas du bilan) les
ressources cycliques c'est-à-dire qui se renouvellent selon le
rythme d'exploitation.
A l'actif, cette structure comporte les emplois des
capitaux perçus soit en plus d'un exercice comptable (haut de
bilan) soit encore pour une période correspondante à celle
du cycle d'exploitation (bas du bilan).
La gestion financière repose sur la recherche de
l'équilibre entre ces quatre masses financières
décrites ci-haut et retenues par la règle de
l'équilibre minimum d'où la structure financière. Cet
équilibre peut être recherché d'un point de vue
dynamique. Dans ce cas, on apprécie la rentabilité
de l'entreprise et son évolution.
De façon statique, il est question
d'étudier la solvabilité de l'entreprise. Enfin, cet
équilibre peut être étudié pour une longue
période ; à ce sens elle suppose l'étude du
financement de l'entreprise.
Ce financement peut être d'origine externe et
interne.
Cette dernière est encore appelée
autofinancement proprement dit. Etudions- en un à un.
I.2.2. Le financement
externe
Toute entreprise qui désire s'épanouir et
s'adapter aux changements environnementaux, doit élaborer des
plans pour bien gérer ses actions. Notamment le plan
d'investissement, le plan de financement, etc. « L'objectif de
ces plans est de comparer et d'harmoniser :
- D'une part, les investissements indispensables à
la création, au maintien ou à l'épanouissement ou
encore l'expansion de l'entreprise.
- D'autre part, les ressources dont l'entreprise doit
disposer pour assurer le financement de ces investissements20(*) ».
Dans le plan d'investissement, l'étude des
différents projets permet de sélectionner ceux que
l'entreprise se propose de réaliser compte tenu de ses objectifs
et contraintes. Ensuite, tous les besoins de fonds pour les
années à venir sont regroupés dans le plan de
financement qui sert de cadre aux décisions de politique
financière.
Les besoins ainsi connus, la direction financière
va inscrire dans le premier temps les ressources internes
prévisionnelles pour assurer leur couverture.
Dans la plupart de cas, ces ressources internes ne
rassurent pas, une couverture totale des besoins de fonds, d'où
la nécessité de recourir aux ressources externes.
« Il convient alors de décider d'augmenter le capital et/
ou l'endettement dans une proportion qui déterminera la future
structure financière de l'entreprise »21(*).
Ces ressources externes supposent la sélection
des moyens de financement externe c'est-à-dire de mettre en
oeuvre la politique financière adaptée à
l'entreprise. Mais, signalons que le choix de cette politique est une
variable décisionnelle qui dépend des objectifs, de la
rentabilité de l'entreprise, du risque encouru et tant d'autres
éléments.
Nombreux auteurs, parmi lesquels J. LATREYTE22(*) retient la subdivision de
ce financement externe en deux catégorie qui sont : les
financements externes utilisés par l'entreprise et provenant des
agents économiques essentiellement les ménages. Ils sont
qualifiés de financements directs à ce sens qu'ils
se réalisent directement par émission de titres mis
à la disposition de ces agents.
L'autre catégorie est celui dit, des
financements indirects. Ainsi, qualifiés car, ils sont mis
à la disposition de l'entreprise par l'intermédiaire des
banques et autres organisations financières
spécialisées à travers le système d'octroi des
crédits à court, moyen ou long terme.
Comme dit, plus haut, ce type de financement restant
coûteux pour l'entreprise bénéficiaire, la plupart des
responsables financières et gestionnaires optent pour celui
interne.
I.2.3. Le financement
interne « L'autofinancement »
Le concept « Autofinancement » a
été défini de diverses manières par les auteurs.
« L'autofinancement correspond aux ressources
secrétées par l'entreprise, et que celle-ci conserve pour
assurer son financement interne »23(*). Cet autofinancement se réalise
régulièrement dans l'entreprise mais il suppose et
nécessite la mise en place d'une véritable politique de
financement. D'où, ne pas utiliser cet autofinancement à
des opérations dépourvues de rentabilité qui
équivalent à un gaspillage de ressources.
Quant à M. EMONO, l'autofinancement est donc
« un ensemble des moyens de financement puisés dans
l'entreprise elle-même »24(*).
Il ressort de cette définition que
l'autofinancement sert d'abord à maintenir le patrimoine de
l'entreprise par la constitution des fonds d'amortissement et de
diverses provisions qui sont même composantes de
l'autofinancement.
Pour P. VERNIMMEN, l'autofinancement représente le
potentiel de capitaux que l'entreprise peut réinvestir dans son
activité, à partir des excédents dégagés
par son exploitation et ses calculs. Donc, en déduisant de la
marge brute d'autofinancement les bénéficiaires mis en
distribution25(*). Dans
ses idées, P. VERNIMMEN montre ou présente
l'intérêt de cette capacité d'autofinancement qui
prend tout son sens pour les investissement qui ne doivent pas
être renouvelés immédiatement. Elle constitue alors pour
l'entreprise, un véritable volant des ressources qu'elle peut
librement utiliser. Le résultat des investissements passés
(capacité d'autofinancement) est ainsi une ressource qui permet
par ailleurs de financer les investissements actuels, ou tout autre
emploi des fonds.
La capacité de s'autofinancer joue ainsi un
rôle multiplicateur.
De toutes ces définitions, nous constatons que
l'autofinancement n'est pas pris du point de vue juridique ni
comptable, plutôt considéré sous l'angle
économique où l'on doit tenter d'en cerner le contenu.
Toute fois, signalons que cet autofinancement ne se
confond pas avec les réserves ou les provisions que
reconnaît le droit commercial.
D'une manière générale, il peut
être défini également comme la part non
distribuée des profits réalisés par une entreprises
au cours d'une période donnée.
L'autofinancement est une ressource facilement accessible
aux petites, moyennes unités qui ne sont pas toujours en mesure
d'emprunter. Il comporte à ce titre multiples avantages tels
que :
- permettre de pallier, dans certaines conjonctures,
à l'insuffisance des modes de financement externe, même si
l'on admettait que l'entreprise ait recours à un emprunt pour
répondre aux besoins de financement dans son exploitation. Ici,
ressort son caractère d'accessibilité facile car il ne
comporte pas des charges.
- Ces fonds d'autofinancement sont susceptible
d'être supérieurs au profit qu'on pourrait obtenir des
placements extérieurs et dont les résultats sont même
risqués.
Cependant, malgré ces avantages, l'autofinancement
comporte quelques inconvénients :
Tout d'abord, il peut ne pas être
suffisant : d'où le risque de retarder l'essor de
l'entreprise.
Ensuite il peut nuire à la rentabilité et
entraîner l'entreprise à recourir ultérieurement au
financement externe.
B. MARTORY et al.26(*) dans leur ouvrage, « Economie de
l'entreprise » retiennent la critique faite à
l'autofinancement à trois niveaux. Ce sont essentiellement :
1° Les consommateurs, qui lui reprochent son
caractère inflationniste : les entreprises ont tendance à
augmenter leur prix afin de dégager des ressources de financement
suffisantes ;
2° Les salariés et les actionnaires qui voient
dans l'autofinancement une procédure de réduction de leurs
revenus ; comme tout surplus, l'autofinancement ne peut être
augmenté qu'en comprimant les coûts de production à
l'instar du facteur humain.
3° Les pouvoirs publics qui lui reprochent son
caractère irrationnel, les entreprises riches continuent à
s'enrichir, elles disposent des ressources trop abondantes qu'elles
peuvent gaspiller tandis que les plus pauvres ou celles qui
démarrent ; conservent leurs difficultés de financement
d'où l'incapacité d'autofinancement.
A la lumière de ce même auteur,
appuyé par beaucoup d'autres comme M. DARBELET, l'autofinancement a
comme sources principale : l'amortissement, les provisions et les
réserves.
L'amortissement « peut être défini
comme une constatation comptable de la perte de valeur et de la
dépréciation des biens. Il convient d'ajouter la
désuétude, l'obsolescence ou le
vieillissement »27(*).
Alors que l'amortissement constate la
dépréciation nécessaire des biens surtout
immobilisés avec le temps, « les provisions pour
dépréciation d'actif constatent une perte de valeur pour
d'autres motifs de caractère exceptionnel ; par exemple :
une créance client douteux et impayée après
plusieurs rappels. D'où risque de ne jamais être
encaissé, un stock de marchandises invendues... »28(*).
Il ressort de ces deux définitions que
l'enregistrement comptable de la provision est identique à celui
de l'amortissement. A la fin de chaque exercice, il faut estimer le
montant global de la perte. Ce qui augmente des charges de l'exercice
par une dotation aux comptes de provision et diminue la valeur des
éléments d'actifs déprécié appartenant
à l'entreprise.
Enfin, on retient deux formes que revêt
l'autofinancement :
D'une part l'autofinancement brut, qui correspond
à « l'ensemble des ressources d'origine interne dont
dispose l'entreprise après avoir réaliser toutes les
opérations de gestion relatives à l'exercice y compris
l'affectation des résultats »29(*).
Il comprend à son tour, les ressources durables
(dites encore fonds d'amortissement) qui pourront être
réinvesties, et les provisions.
D'autre part, l'autofinancement net ; celui-ci
« est l'ensemble des bénéfices conservés
par l'entreprise ( sous formes des réserves, reports à
nouveau) afin d'augmenter ses ressources propres »30(*).
Il constitue et fournit à l'entreprise un moyen
nouveau de financement. Bref, un autofinancement d'expansion pouvant
permettre à l'entreprise de se maintenir et s'épanouir.
Conclusion partielle
L'entreprise en tant qu'une unité de production,
nécessite un moyen de financement pour accomplir sa mission,
quelle que soit sa forme, sa catégorie,... :
Ainsi en recherchant ce financement, elle doit
choisir, celle qui lui coûte le moins possible.
L'environnement économique présente
plusieurs moyens de financement, notamment, l'endettement, les
crédits-bail, le financement soit à court, moyen ou long
terme...
Quant à l'entreprise, elle-même à
travers ses diverses activités de production dégage
« un profit ».
Ce profit a pour rôle de financer le cycle de
production future, en rémunérant les facteurs de
production.
Pour une entreprise qui veut s'épanouir, elle
doit planifier ses activités à venir. Ainsi donc, mettre
en réserve une partie de son profit pour répondre
à ses besoins de financement. Il en ressort que la politique de
se financer par les ressources internes rend l'entreprise libre et
assure sa gestion et son autonomie vis-à-vis de
l'extérieur.
Comme toute entreprise, un Centre Hospitalier qui est
une entreprise sanitaire, doit de même bien choisir sa politique
de financement pour s'épanouir.
Chapitre
Deuxième
PRESENTATION DU CENTRE HOSPITALIER C.B.C.A /
BUTEMBO
« Le Centre Hospitalier CBCA/ BUTEMBO est une
entité de formation médicale. En tant que tel, il fait partie
intégrante d'une aire de santé incluse dans une zone de
santé31(*).
Ce Centre Hospitalier CBCA/BUTEMBO s'assigne comme
objectif :
- L'évangélisation de la bonne nouvelle de Dieu
à l'homme. Ceci explique le fait que de ce centre soit
évangélique dans sa forme.
- Par le principe mis en application en son sein
« guérir d'abord, l'argent après », il s'en
sort l'objectif principal. Celui de soigner les patients.
- L'autre objectif est celui d'appliquer les stratégies
« soins de santé primaires »
- L'élévation de la prestation (la performance)
de son personnel en formant des nouveaux cadres et en assurant la formation
continue des agents.
II.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET HISTORIQUE
En effet, ce Centre Hospitalier CBCA/BUTEMBO est une
institution sanitaire (médicale) privée agréée
par l'Etat, d'inspiration chrétienne de la confession protestante
« C.B.C.A.» qui en assure l'organisation et la gestion.
II.1.1. Situation
géographique
Du point de vue géographique, le Centre
Hospitalier CBCA/Butembo est situé au N°5, cellule Fatuma, rue
d'Ambiance, ville de Butembo, province du Nord-Kivu à l'Est de la
République Démocratique du Congo.
II.1.2. Historique du
Centre Hospitalier CBCA/BUTEMBO
Sur le plan historique, c'est depuis 1978, que la paroisse
CBCA/Butembo-Cité, qui se préoccupait de soigner les âmes
des fidèles avait aussi songé à ouvrir une entité
sanitaire pour soigner aussi les maladies physiques et administrer des soins
médicaux.
En Octobre 1978, la Paroisse débloqua un montant
équivalent à deux cents milles Zaïres comme fonds de
démarrage pour sa mise en place, la constitution d'un comité
chargé de l'implantation et de la gestion de cette entité.
Ce comité était composé de membres de
développement de l'Eglise y compris un pasteur. La même
année, la maison procède à l'ouverture d'un poste de
santé du nom de « Poste de Santé CBK (Communauté
Baptiste du Kivu)/ BUTEMBO ».
Grâce à une meilleure gestion, le capital
investi initialement fut fructifié au point d'atteindre un montant de
deux millions trois cents septante-quatre milles, trois cents et onze
(2.374.311) Zaïres plus ou moins. Par sa qualité de prise en charge
des patients, le poste exerçait son influence sur la population ou son
attrait à grand nombre.
Les paroisses de la section CBK/ BUTEMBO furent
sollicitées à verser chacune une contribution de cinq
tôles, car en 1981 ce poste de santé venait d'acquérir le
statut d'un centre de santé.
En 1982, la construction d'un bâtiment en
matériaux durables fut amorcés, les activités du centre de
santé commencèrent, hormis la maternité. En
considérant la conjoncture économique de cette époque et
le système d'autofinancement du centre, le service de maternité
qui manquait des matériels ne fut fonctionnel qu'à partir de
1996.
En mars 1999, toujours animé du souci de la bonne
prise en charge des patients, le centre de santé change de statut en
devenant Centre Hospitalier, avec le recrutement d'un personnel qualifié
(Infirmier A1, laborantins A1et médecin) et
l'ouverture de la salle de chirurgie, ainsi que les services de médecine
interne. La gynéco- maternité et pédiatrie viennent
s'ajouter à celui de chirurgie qui est fonctionnel depuis la date du
16/10/1989.
De par sa mission, le Centre Hospitalier CBCA/BUTEMBO a pour
objet, outre l'application de la médecine préventive, curative,
promotionnelle, la vulgarisation dans la masse populaire des notions de
santé. Comment résorber les problèmes de santé et
de l'hygiène.
Ainsi, dans le souci majeur de promouvoir une
médication intégrée répondant aux besoins de
l'homme, il organise en son sein divers services.
II.2. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
Comme le suggère l'économiste américain
du nom du TAYLOR, pour atteindre les objectifs escomptés, l'entreprise
doit subdiviser ses tâches entre différentes personnes. C'est dans
cette optique que le Centre Hospitalier CBCA/BUTEMBO s'organise et met en place
différents services.
Pour A. VERHULST, l'organigramme « c'est un tableau
hiérarchique qui, en donnant les services et subdivision montre la
répartition des responsabilités dans l'ensemble de l'entreprise
au squelette ».32(*)
A ceci correspondent différentes relations qui se font
vivre et que DC CLELAND & All, dans leur ouvrage « l'analyse des
systèmes techniques avancées de management » le
conçoivent essentiellement comme « un moyen de préciser
les relations d'autorités ».33(*)
Celui du Centre Hospitalier faisant l'objet de notre
étude se présente schématiquement comme suit :
Schéma I : L'organigramme du C.H. C.B.C.A
/ BUTEMBO34(*)
REPRESENTANT LEGAL
COMITE DE GESTION
DEPARTEMENT MEDICAL
MEDECIN DIRECTEUR
Conseil d'administration du département
médical
Conseil de direction
Staff médical
Administration
Direction de Nursing
- Médecine interne H
- Médecine interne F
- Pédiatrie
- Gynéco-maternité
- Consultation externe
- Chirurgie
Finance
Maintenance
Secrétariat
Aumônerie
Consultation
Laboratoire
Pharmacie
Gynéco
Médecine
-Comptabilité
- Caisse
- Facturation
-Buanderie
- Manoeuvre
II.2.1. Fonctionnement des services
a) La représentation légale
(R.Ll)
Elle est le cerveau fonctionnel comme pour la
communauté ecclésiastique et pour les autres grandes
activités qui sont supervisées directement par la
communauté. Dans cette optique, se retrouve le Centre Hospitalier CBCA/
BUTEMBO qui revêt un caractère sanitaire mais sous la supervision
des autorités ecclésiastiques.
La représentation légale fonctionne comme un
moteur qui actionne l'appareil de gestion et de commandement du Centre.
Elle coordonne toutes les grandes activités et décisions y
relatives.
b) Le conseil d'administration
(C.A)
Le conseil d'administration a comme préoccupation
majeure la gestion et la résolution de grands problèmes que le
Centre Hospitalier peut rencontrer dans l'exercice de ses fonctions
quotidiennes. Ce conseil d'administration est le staff dirigeant qui collabore
étroitement avec la représentation légale. Il peut prendre
une décision qui sera soumise à la haute hiérarchie
directe pour que cette décision soit amendée et
légalisée.
c) Département médical
(D.M)
Cette branche a une importance capitale dans le domaine
purement médical. C'est lui qui, par son habilité, peut prendre
des nouvelles politiques médicales. Il detient les informations sur
l'évolution de la médecine, ainsi que les stratégies pour
s'y adapter.
Il peut également détenir des statistiques sur
les différentes maladies les plus frappantes et
régulières. Il organise le service médical en
général et s'occupe de la sélection du personnel
médical en tenant compte de la qualification.
d) Comité de gestion
(CO.GE)
Notons que le Comité de gestion est comme un grand
ensemble, avec comme sous ensemble « le conseil ». Ce
comité de gestion (CO.GE) doit siéger en statuant sur les
problèmes de gestion dans son ensemble au niveau local.
C'est bien lui qui doit voir ce que seraient l'orientation et
la destinée du Centre. Il fonctionne comme un projecteur des
activités du Centre Hospitalier.
Ce comité de gestion est l'organe qui maîtrise
toute situation flagrante et qui essaie d'apporter une solution tout à
fait tangible. Il est dirigé par un Président
(PRESICOGE) ». Président du comité de
gestion ».
Celui-ci préside le comité en considérant
les opinions de ses collaborateurs et en donnant sa dernière position
qui sera, ou non démocratiquement approuvée.
e) Conseil de direction (C.D)
C'est la direction qui, associe en son sein un médecin
directeur et tous les chefs de différents services. Ce conseil
siège hebdomadairement, pour résoudre les problèmes les
plus couramment rencontrés en vue de l'organisation harmonieuse des
services. Elle chapeaute tous les services qu'ils soient d'ordre
médical, administratif, technique ou religieux (Aumônerie).
f) Le médecin directeur
(MD)
Il assure la direction du Centre, il s'occupe de la
supervision et du contrôle de tous les services de l'institution. Il a
l'autorité sur l'ensemble du personnel, il coordonne toutes les
activités au sein de la formation médicale.
Il a le droit de regard sur l'institution.
g) L'administration (AD)
C'est une nécessité sans laquelle, toute la
marche vers les objectifs précités risquerait d'être en
déroute. L'administration tient place dans les cinq infinitifs de
l'Américain H FAYOL. Il parla de : prévoir, organiser,
commander, coordonner et contrôler. C'est sur base de ces cinq infinitifs
que l'administration, assoit son front de pilotage et non de guidage :
Elle participe à tout niveau dans l'exercice des fonctions, à
savoir: la fonction administrative, la fonction commerciale, la fonction du
personnel, la fonction technique, la fonction comptables
(financière)...
h) La direction nursing (D.N)
Elle fonctionne comme un service directeur de
l'administration de soins. C'est cette direction qui doit constater les
irrégularités dans les techniques des soins, elle doit aussi
examiner les disponibilités en matériels et en médicaments
en vue d'apporter satisfaction aux règles et techniques de soins
appropriées. Cette direction de nursing s'occupe de toutes les
activités à caractère infirmier et leur engagement.
i) Les finances (FIN)
Ces services fonctionnent comme un moyen qui facilite le
déroulement des activités tant au niveau matériel
qu'humain. C'est ce service qui évalue les dépenses et les
recettes sur base desquelles le budget est voté. Il s'agit de la
prévision budgétaire qui se fait sur une échéance
annuelle.
Le service financier chapeaute celui de la
comptabilité, de la caisse ainsi que celui de la facturation tel qu'il
est indiqué sur l'organigramme. Les finances collaborent
étroitement et directement avec ces services.
j) La maintenance (MAINT)
Le service de maintenance est celui qui, quotidiennement,
s'occupe de la propreté du Centre ainsi que des travaux techniques comme
ceux de l'installation du courant, de la réception des visiteurs et,
malades, du balayage, du nettoyage d'équipement et matériels. Il
est en outre subdivisé en buanderie et en service des manoeuvres. Ce
service offre une salubrité et un assainissement au centre.
k) Le secrétariat (sec)
Il s'occupe de la saisie des différentes
correspondances et leurs classements, de l'expédition des courriers. Il
s'occupe aussi de la saisie des différentes autres fiches et
pièces dont les différents services ont besoin. En bref, il
gère l'entrée et la sortie des correspondances.
l) L'aumônerie
La santé n'est pas seulement dans le cadre physique,
intellectuel ou social, elle est aussi spirituelle. L'aumônerie encadre
les maladies et le personnel du point de vue spirituel.
m) Consultation externe (C.E)
Elle s'applique aux malades ambulatoires dont leurs plaintes
sont moins redoutables. Ces patients sont alors envoyés à la
consultation infirmière. Par contre, ils sont sous consultations
médicales, les malades qui nécessitent le médecin.
n) Le laboratoire
Un service technique qui sert de préalable pour les
soins et qui prélève des échantillons pour examen en vue
de détecter les agents pathogènes, des maladies. Pour tous les
cas qui nécessitent des examens de laboratoire, le laborantin est tenu
d'informer les soignants sur les états pathologiques des patients.
Le service de laboratoire est un service qui visualise et qui
éclaire les soignants sur les dispositions et les techniques de soins
à appliquer pour mener à bien son travail.
o) La pharmacie (Ph)
En d'autres termes, on peut dire que la pharmacie est un
dépôt des médicaments. Elle assure les approvisionnements,
le stockage et la distribution des médicaments et matériels
pharmaceutiques aux utilisateurs (les traitants et les soignants). Elle fait
l'état des besoins en médicaments, l'évaluation de stock,
constate, les produits qui ont atteint la date d'expiration. Elle
vérifie s'il y a eu vol et produits cassés.
p) Mater - gynéco (G.M)
C'est le service qui s'occupe spécialement des femmes
enceintes. Les gynéco - maternités font le suivi chez les femmes
qu'on doit surveiller à partir des premiers mois de la grossesse
jusqu'à l'accouchement, se renseigner sur l'évolution de la
grossesse voire s'il y a probabilité de dystocie ou pas.
q) La médecine générale
(M.G)
C'est dans cette médecine que nous retrouvons la
médecine préventive notamment la CPN, la CPS, la consultation
prénuptiale d'une part, et la médecine curative qui consiste
à l'application des techniques de soins pour guérir d'autre
part.
II.2.2. Tâches des différents services
Partant des idées de J. GIRODDET, l'organisation est
l'ensemble de personnes qui agissent en vue d'un but commun35(*).
Il ressort de cette définition qu'organiser revient
à déterminer les attributions escomptées. Le Centre
Hospitalier C.B.C.A/ BUTEMBO recourt à l'effort d'un personnel
médical qui se présente comme suit :
Tableau des effectifs du personnel 36(*)
Qualifications
|
Fonction
|
Effectifs
|
Médecins généralistes
|
1 Médecin directeur
1 Médecin traitant
|
2
|
Gradués
|
1 Comptable (étendant)
1 Secrétaire
|
2
|
Infirmiers et
Laborantins A1
|
1 Directeur de Nursing
1 Laborantin
5 Infirmiers
|
7
|
Diplômés
Infirmiers A2, et
Laborantins A2
|
1 Caissière
1 Facturière
2 Laborantins
7 Infirmiers
|
11
|
Infirmiers A3
|
2 Infirmiers
1 Préposé à la pharmacie
|
3
|
Assistant en théologique
|
1 Aumônier du Centre
|
1
|
Ouvriers
|
1 Gardien de poste
1 Trieuse des fiches
1 sentinelle
1 huissier
3 Jardiniers
3 filles de salles
|
10
|
|
Total des agents
|
36
|
Signalons en passant que ce tableau des effectifs du
personnel n'est pas cependant exhaustif, car il peut être modifié
au fur et à mesure qu'il peut y avoir engagement ou licenciement d'un
agent selon le cas.
* La représentation légale
- Elle est chargée de l'engagement et du licenciement
des médecins et infirmiers si la disponibilité et la
nécessité se fait sentir.
- Elle étudie et approuve la mise en place de toute
décision prise.
* Le conseil d'administration du département
médical s'occupe :
- D'approuver le plan proposé par le directeur du
département
- De voter le budget du service médical
- De suggérer à l'autorité
hiérarchique (représentant légal) l'engagement ou la
révocation du médecin ou de l'infirmier.
- D'étudier et approuver les rapports annuels du
directeur de département médical avant de les soumettre au
représentant légal.
- D'orienter la politique de la bonne marche du
département.
Notons que ce conseil se réunit ordinairement une fois
l'an et le fait, en session extraordinaire, en cas d'urgence :
- Coordonner les activités de suspension de
sites :
- Planifier le projet du domaine médical,
- Contrôler les fonctionnements des formations
médicales de la CBCA.
- Participer aux assises du conseil d'administration,
- Etudier les voies et moyens d'approvisionner les formations
médicales en produits pharmaceutiques et matériels
- Protéger des engagements, révocation et
promotions des agents de formations médicales dans les sites Nord, et
Sud de la C.B.C.A.
- Conseiller le représentant légal en
matière de santé publique.
* Le comité de gestion a pour tâches
de :
- Assurer la gestion des finances en tolérant les
droits de regard du responsable dans le suivi de la formation médicale,
- Assurer le suivi de la gestion des matériels,
des médicaments mis à la disposition du responsable de la
formation médicale,
- Construire et aménager les bâtiments.
- L'encadrement socio-politique des agents
- Sauvegarder les bonnes relations entre hôpital (centre
pour notre cas) et la population
- Informer la population sur la nouvelle orientation du
service médical
- Présenter le rapport une fois par mois au
collège des anciens de la paroisse
- Faire respecter les décisions des instances
supérieures.
- Tenir la réunion une fois par mois et en cas
d'urgence, convoquer une réunion extraordinaire.
* La direction de l'hôpital quant à elle
s'occupe :
- De la supervision et du contrôle de tous les services
de l'institution dont la responsabilité lui est confiée.
* Le médecin directeur a l'autorité sur
l'ensemble du personnel sur lequel il exerce le pouvoir
hiérarchique.
La coordination de toutes les activités au sein de la
formation médical lui incombe aussi.
* Le directeur de nursing pour sa part surveille
les soins des malades leurs besoins ainsi que ceux des infirmiers soignants
pratiquement de par ses tâches suivantes :
- Contrôler l'accomplissement de l'ordonnance du
médecin et infirmier
- Veiller à la discipline du personnel soignant,
- Proposer l'engagement selon les besoins présents,
- Répondre aux réclamations des ouvriers
- Autoriser le recyclage du personnel en cas de
nécessité
* Le staff médical et le
secrétariat :
- Contrôle les sous- services qui sont notamment, la
chirurgie, la gynécologie obstétrique, la consultation externe.
Le secrétariat s'occupe de la saisie des fiches dont les
différents services ont besoins.
* Le service de finances est composé de la
comptabilité, de la caisse et de la facturation :
- Son rôle est de faire le recouvrement des fonds,
encaisser les recettes, tenir différents documents comptables et
faciliter la sortie de fonds pour répondre aux besoins qui se font
sentir.
* Le service de maintenance englobe quant à lui
tous les services secondaires aux services infirmiers : cantine,
électricité, menuiserie, buanderie, maçonnerie,
mécanique, manoeuvre ...
* L'aumônerie anime les activités
spirituelles : non seulement du personnel de ce centre mais aussi
des malades internés.
* Le service de laboratoire, la radiologie:sont
chargés, respectivement de voir toutes les déformations internes
de l'organisme humain en proposant des solutions appropriées pour chaque
cas.
* La santé communautaire : s'occupe de la
consultation prénatale et préscolaire. Ci -dessus est la
description organisationnelle des tâches, selon le personnel de ce Centre
Hospitalier.
Pour une bonne harmonie (collaboration) entre ces services,
la communication s'avère indispensable.
Conclusion partielle
Ce chapitre portant sur la présentation du cadre
d'étude qui est le Centre Hospitalier CBCA/Butembo nous a fourni une
carte postale du Centre qui constitue notre champ d'investigation.
Il s'avère facile de constater que la gestion est
très complexe car elle n'est pas une mais plutôt s'exerce à
plusieurs niveaux et par divers responsables de services :
« chaque projet étant un cas d'espèce, sa gestion le
sera ainsi. En effet, comme un projet s'intègre dans un
environnement déterminé, sa gestion dépendra aussi
des cet environnement ».37(*)
Plusieurs auteurs qualifient la communication d'un des
éléments importants de la gestion de l'entreprise. Son importance
est plus grande que l'information. Elle est ainsi considérée
comme la matière première pour la prise des décisions et
le choix de la population d'une entreprise. En tant qu'une entité de
formation médicale, le Centre Hospitalier CBCA/Butembo appartient
à une aire de santé qui, à son tour, est incluse dans une
zone de santé, laquelle peut contenir une multitude d'entités
subsidiaires de santé.
Signalons encore que ce Centre Hospitalier, de par ses
devoirs d'organiser la formation permanente de son personnel en veillant
à la promotion professionnelle et sociale, ne doit pas être
considéré comme une entreprise industrielle ou commerciale de
plus de rendement en défaveur de la personne humaine.
D'ailleurs son fonctionnement dépend en grande partie
d'un corps social qui est son personnel, qui, à travers
différentes tâches en font tourner la machine dans une
architecture structurelle bien circonscrite et définie.
Associé au premier chapitre théorique, cette
vue d'ensemble sur le Centre Hospitalier CBCA/BUTEMBO constitue un
préalable nécessaire au dressage d'une analyse peu approfondie de
l'autofinancement au sein de cette institution à caractère
sanitaire. Ceci faisant l'objet du chapitre suivant de ce travail de fin de
cycle.
Chapitre Troisième
APPRECIATION DE
L'AUTOFINANCEMENT AU CENTRE HOSPITALIER
CBCA / BUTEMBO
L'objectif économique de toute entreprise est de
réaliser des bénéfices maxima dans son exploitation.
Les bénéfices ainsi dégagés sont
répartis entre les associés en rémunération de
leurs apports, l'Etat sous forme des prélèvements fiscaux et
l'entreprise elle-même (sous forme des réserves, résultats,
...).
C'est ainsi que toute entreprise doit définir au
préalable ses règles de partage et d'affectation de son
résultat.
Dans ce chapitre, il est question d'analyser la structure
financière du Centre Hospitalier CBCA/ Butembo,
précisément dans son aspect d'autofinancement.
III.1. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
Pour réaliser notre travail et atteindre nos
objectifs la méthode et les techniques suivantes nous ont servi de
guide :
III.1.1. Méthode
1° La méthode historique
Cette méthode nous a permis, à partir des
différentes données recueillies, d'effectuer des regroupements,
des classements, des tableaux des évolutions de recettes et
dépenses dans le temps, mais aussi de les confronter afin de tirer une
tendance générale de la santé financière de
l'institution cible.
III.1.2. Les techniques
1° La technique documentaire
Motivé par l'objectif de chercher à mieux
comprendre, appréhender la réalité de l'autofinancement et
surtout avoir des précisions sur son importance et sa
nécessité dans une entreprise, nous avons consulté
différents documents, rapports du Centre (tels que les cahiers de
ventilations, les synthèses des rapports annuels, les statuts...).
Notons également que c'est grâce à cette
technique que nous avons obtenus les données chiffrées pour notre
appréciation.
2° L'interview
Il s'agit d'un entretien, d'une concertation et des demandes
de renseignements pour éclaircir certains aspects de l'étude.
Effectué avec le responsable financier du Centre
Hospitalier CBCA/BUTEMBO, cette interview nous a été fort utile
dans la collecte des données sur la gestion du Centre Hospitalier et le
contrôle des ressources financières.
III.2. LES FINANCES AU SEIN DU CENTRE HOSPITALIER
CBCA/Butembo
Comme l'intitulé l'indique, ce chapitre constitue
l'essentiel même de notre travail. Toutes les théories
énoncées au premier et second chapitre, ont servi à
préparer celui-ci.
Nous allons en effet, analyser la politique de
l'autofinancement au Centre Hospitalier et cela à la lumière de
ses théories d'une part, et dégager la part de l'autofinancement
dans la croissance de cette institution d'autre part.
Mais avant d'en arriver, voici les structures des recettes et
des dépenses par service :
III.2.1. Evolution des recettes du Centre Hospitalier
CBCA/ BUTEMBO
Elle est présenté comme suit :
Tableau n°1 : Evolution des recettes
réalisées par service (en $)
|
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
TOTAUX
|
Montants
Services
|
en $
|
%
|
en $
|
%
|
en $
|
%
|
en $
|
%
|
en $
|
%
|
en $
|
%
|
Pharmacie
|
59633,55
|
72,61
|
34799,19
|
45,01
|
63048,33
|
59,34
|
36786,6
|
46,28
|
33392,9
|
44,46
|
227660,57
|
54,17
|
Fiches amb
|
562,03
|
0,68
|
350,12
|
0,45
|
410,08
|
0,38
|
350,12
|
0,44
|
410,1
|
0,53
|
2082,45
|
0,45
|
Fiches malades
|
1150,92
|
1,4
|
2888,56
|
3,74
|
2594,97
|
2,38
|
2848,5
|
3,58
|
2618
|
3,48
|
12030,95
|
2,86
|
Fiches CPN
|
48,07
|
0,06
|
81,62
|
0,11
|
94,92
|
0,09
|
80,8
|
0,2
|
67,9
|
0,09
|
373,31
|
0,09
|
Fiches CPS
|
22,93
|
0,03
|
49,73
|
0,06
|
45,46
|
0,04
|
51,19
|
0,06
|
45,5
|
0,06
|
214,81
|
0,05
|
Carte de Naiss
|
0
|
0
|
55,44
|
0,07
|
97
|
0,09
|
50,94
|
0,06
|
47,7
|
0,06
|
251,08
|
0,06
|
Salle comm
|
2648,55
|
3,23
|
3271,59
|
4,23
|
2630,33
|
2,47
|
3495,31
|
4,39
|
3626,8
|
4,83
|
15672,58
|
3,73
|
Salles privées
|
1872,71
|
2,28
|
1589,75
|
2,06
|
2462,64
|
2,32
|
1587,49
|
1,99
|
1231,6
|
1,64
|
8744,19
|
2,08
|
Consult. méd
|
5141,47
|
6,26
|
4986,76
|
6,45
|
6120,76
|
5,76
|
4986,76
|
6,27
|
6080,8
|
8,14
|
27316,55
|
6,55
|
Consul.infirm
|
169,99
|
0,21
|
220,77
|
0,28
|
225,63
|
0,21
|
220,8
|
0,23
|
239,6
|
0,32
|
1076,79
|
0,26
|
Consul.prénat
|
349,17
|
0,43
|
757,58
|
0,98
|
861,09
|
0,81
|
757,58
|
0,95
|
729,8
|
0,97
|
3455,22
|
0,82
|
Laboratoire
|
6963,71
|
8,48
|
13820,92
|
17,88
|
13628,93
|
12,83
|
13820,8
|
17,39
|
13585,8
|
18,09
|
61820,16
|
14,71
|
Accouchement
|
543,5
|
0,66
|
854,05
|
1,13
|
1016,15
|
0,96
|
854,05
|
1,07
|
1018,2
|
1,35
|
4285,95
|
1,02
|
Int. majeur
|
828
|
1,01
|
7061,9
|
9,13
|
4464,54
|
4,21
|
7067,9
|
8,89
|
6042,4
|
8,04
|
25464,74
|
6,06
|
Int. mineur
|
457
|
0,56
|
676,01
|
0,87
|
566,67
|
0,53
|
676,01
|
0,85
|
653
|
0,87
|
3028,69
|
0,72
|
Frais de surv
|
1675,13
|
2,04
|
5072,69
|
6,56
|
6346,58
|
5,97
|
5066,09
|
6,37
|
4492,8
|
5,98
|
22653,29
|
5,39
|
Autres
|
52,6
|
0,06
|
769,26
|
0,99
|
1709,22
|
1,61
|
776,71
|
0,98
|
821,7
|
1,09
|
4129,49
|
0,98
|
TOTAUX
|
82119,33
|
100
|
77305,94
|
100
|
106353,3
|
100
|
79477,65
|
100
|
75104,6
|
100
|
420260,82
|
100
|
Source : C.H. CBCA/BUTEMBO, Rapports annuels du Centre,
2001-2005.
Par simple observation de ce tableau, il ressort que la
Pharmacie contribue à plus forte proportion aux recettes
réalisées. Elle est suivie du service de Laboratoire.
Considérant notre période d'étude (de 2001à
2005), la contribution de ces services (Pharmacie et Laboratoire) a
été respectivement de 227660,57 et 61820,16 soit des taux
respectifs de 54,17 % et 14,71 %.
Mais alors comment ces recettes ont-elles
été affectées ?
III.2.2. Evolution des
dépenses du Centre Hospitalier CBCA/Butembo.
Tableau n° 2 : Proportion des dépenses
engagées (en $)
|
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
TOTAUX
|
Montants
Rubriques
|
en $
|
%
|
en $
|
%
|
en $
|
%
|
en $
|
%
|
en $
|
%
|
en $
|
%
|
Réserves Stat.
|
2800,8
|
3,96
|
3092,8
|
3,98
|
1593,6
|
2,35
|
4200,1
|
6,29
|
5870,79
|
8,75
|
17558,09
|
5,01
|
Amortissements
|
250
|
0,36
|
676
|
0,87
|
240
|
0,35
|
256,5
|
0,38
|
179
|
0,27
|
1601,5
|
0,46
|
Achat médic.
|
31953,28
|
45,22
|
33414,16
|
42,99
|
25169,28
|
36,98
|
25030,53
|
37,49
|
23656,74
|
35,27
|
139223,99
|
39,75
|
Mat & Fourn.
|
2584,03
|
3,66
|
4650,53
|
5,98
|
11787,43
|
17,32
|
8921,46
|
13,39
|
5616,77
|
8,37
|
33560,22
|
9,58
|
Transport cons.
|
593,6
|
0,84
|
616
|
0,79
|
629,2
|
0,92
|
694,8
|
1,04
|
1126,64
|
1,68
|
3660,24
|
1,05
|
Autres services
|
12564,17
|
17,78
|
13292,22
|
17,12
|
11489,75
|
16,88
|
8056,93
|
12,07
|
8012,16
|
11,95
|
53415,23
|
15,25
|
Charges & Pertes
|
730,45
|
1,03
|
1586,64
|
2,04
|
1136,11
|
1,67
|
1117,12
|
1,67
|
2472,24
|
3,69
|
7042,56
|
2,01
|
Charges du pers.
|
18082,22
|
25,59
|
20205,66
|
26,00
|
15352,1
|
22,56
|
17186,25
|
25,74
|
18334,47
|
27,34
|
89160,7
|
25,46
|
Contrib. & taxes
|
1100
|
1,56
|
177,5
|
0,23
|
662,5
|
0,97
|
1286
|
1,93
|
1800
|
2,68
|
5026
|
1,43
|
TOTAUX
|
70658,55
|
100
|
77711,51
|
100
|
68059,69
|
100
|
66749,97
|
100
|
67068,81
|
100
|
350248,53
|
100
|
Source : C.H. CBCA/BUTEMBO, Rapports annuels du Centre,
2001-2005.
Nous nous rendons compte à partir de ce tableau que la
plus grande part des recettes réalisées est affectées
à l'achat de médicaments, sinon aussi aux charges du
personnel.
Au courant de cinq années considérées,
les dépenses d'achats des médicaments se sont
évaluées à 139223,99 $ et celles des charges du personnel
89160,7 soit des taux respectifs de 39,75 et 25,46 %.
Par référence à notre deuxième
hypothèse nous pouvons opérer une catégorisation de ces
dépenses, afin de dégager la part des recettes qui est
absorbée par les valeurs immobilisées.
Tableau n° 3 : Dépenses par
catégories (en %)
DEPENSES
D'INVESTISSEMENT
|
RUBRIQUE
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
TOTAUX
|
Réserves statutaires
Amortissements
|
3,96
0,36
|
3,98
0,87
|
2,35
0,35
|
6,29
0,38
|
8,75
0,27
|
5,01
0,46
|
TOTAUX
|
4,32%
|
4,85%
|
2,7%
|
6,67%
|
9,02%
|
5,47%
|
DEPENSES
D'EXPLOITATION
|
RUBRIQUES
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
TOTAUX
|
Achat médicaments
Mat et Fournitures
Transports consom.
Autres services cons
Charges et pertes
Charge du personnel
Contributions et Taxes
|
45,22
3,66
0,84
17,78
1,03
25,59
1,56
|
42,99
5,98
0,79
17,12
2,04
26,00
0,23
|
36,98
17,32
0,92
16,88
1,67
22,56
0,97
|
37,49
13,32
1,04
12,07
1,67
25,74
1,93
|
35,27
8,37
1,68
11,95
3,69
27,34
2,68
|
39,75
9,58
1,05
15,25
2,01
25,46
1,43
|
TOTAUX
|
95,68%
|
95,15%
|
97,3%
|
93,33%
|
90,98%
|
94,53%
|
TOTAUX GENERAUX
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
100%
|
Source : Nos calculs sur base du tableau n°
2.
Graphiquement ces dépenses d'investissements peuvent
ainsi être représentées
Graphique I : Evolution du taux des dépenses des
investissements
Ce graphique met au Claire l'évolution des
dépenses d'investissement. D'où , nous nous rendons compte que
les taux d'investissement calculés sur base des recettes
réalisées ont été respectivement de :4,32 en
2001 ;4,85en 2002 ;2,7en 2003 ; 6,67 en 2004 et 9,02 en 2005 par
rapport aux dépenses totales.
III.3. UTILISATION PROPREMENT DITE DES RESERVES ET
DES AMORTISSEMENTS
La notion d'utilisation des ressources
financières est très importante pour les petites et moyennes
entreprises abandonnées à elles-mêmes pour faire face
à leur problème de financement. L'étude des mouvements
financiers leur permet de drainer leurs richesses vers l'autofinancement de
leur choix.
III
3.1. Les mouvements financiers du Centre Hospitalier CBCA/ Butembo
L'étude des mouvements financiers vise à
expliquer l'évolution du patrimoine de l'entreprise du début
à la fin d'une période donnée. Cette étude permet
ainsi d'évaluer l'importance des flux financiers, c'est-à-dire,
les augmentations du patrimoine (des éléments d'actif), durant
toute la période considérée.
Le plus souvent, « les états financiers
tels que le bilan, les comptes d'exploitation générale et le
compte de perte et de profits sont insuffisants pour permettre de
connaître, les flux caractéristiques relatifs à chaque
cycle de production »38(*).
Précisément, cette étude nous renseigne
sur les investissements et les emplois de l'exercice. Elle nous indique donc
les différentes sources de financements de l'entreprise, d'une part, et
sa part par rapport à chaque groupe d'emplois d'autre part.
L'étude des mouvements financiers exige l'analyse de
certains documents de base tels que : les annexes ordinaires du bilan, les
tableaux des amortissements des immobilisations,... Cette étude comprend
trois étapes à savoir :
- L'analyse du tableau des écarts : Encaissement
- décaissement.
- L'analyse des ressources et emplois des fonds.
- L'analyse du tableau de financement
A. L'analyse du tableau des
écarts
Il s'agit de présenter les variations des
différents postes du bilan. Ce tableau se présente comme
suit :
Tableau n° 4 : Tableau
des écarts : Encaissement - décaissement (en $)
ACTIF
|
|
Années
Rubriques
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
TOTAUX
|
Immobilisations brutes
|
4700,8
|
3268,8
|
486,6
|
4735,9
|
10666,83
|
23858,93
|
Autres valeurs Immobilisées
|
0
|
500
|
0
|
100
|
179
|
779
|
Valeurs réalisables
|
1204,3
|
777,04
|
-2651,87
|
135,5
|
953,9
|
418,24
|
Valeurs d'exploitations
|
-27680,27
|
-1385,03
|
-37879,05
|
-11756,07
|
-9736,16
|
-88436,58
|
Les disponibles
|
3243,41
|
-405,59
|
2151,25
|
1425,14
|
856,25
|
7271,14
|
TOTAUX
|
-18531,76
|
2755,22
|
-37893,07
|
-5338,85
|
2919,22
|
-56109,24
|
Capital social
|
2865,19
|
0
|
7048,33
|
0
|
0
|
9913,52
|
Réserves statutaires
|
874,4
|
1093,63
|
0
|
0
|
0
|
1968,03
|
Amortissements
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Dettes à court terme
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2807,3
|
2807,3
|
TOTAUX
|
3739,59
|
1093,63
|
7048,33
|
0
|
2807,3
|
14688,85
|
Source : Nos calculs sur base du tableau n° 2 et
rapport du centre.
Le tableau ci-haut reprend un certain nombre de comptes qui
peuvent nous aider à bien apprécier l'autofinancement au Centre
Hospitalier CBCA/ BUTEMBO ;
Du côté passif, deux comptes nécessitent
une attention particulière en ce sens qu'ils constituent les composantes
même de l'autofinancement. Ces comptes sont notamment, le compte des
réserves statutaires et les comptes des amortissements.
Signalons pour ce tableau, que toute variation
négative des éléments d'actif correspond à une
ressource et toute variation positive des éléments d'actif
correspond à un emploi.
Tandis que du côté passif, toute variation
positive correspond à une ressource et toute variation négative
correspond à un emploi des fonds.
Dans l'optique de notre étude, il est impérieux
de signaler que ces deux comptes (réserves statutaires et des
amortissements) nous intéressent le plus. Dans leur fonctionnement, ils
sont débutés en faveur des comptes des valeurs
immobilisées ou tout autre investissement.
Ceci nous amène, à établir un tableau qui
permettra de visualiser et de comparer les réserves constituées,
les amortissements constatés aux investissements de la
période.
Tableau 5 : Tableau de comparaison entre
Réserves, Amortissements et Investissements réalisées (en
$)
Années
Rubriques
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
TOTAUX
|
%
|
Réserves statutaires
|
1926,4
|
1999,17
|
1593,6
|
4200,1
|
5870,79
|
15590,06
|
59,5 %
|
Amortissements constatés
|
250
|
676
|
240
|
256,5
|
179
|
1601,5
|
6,1 %
|
TOTAUX
|
2176,4
|
2675,17
|
1833,6
|
4456,6
|
6049,79
|
17191,56
|
65,6 %
|
Investissements de la période
|
4700,8
|
3768,8
|
2033,6
|
4835,9
|
10845,83
|
26184,93
|
100 %
|
Différence observée
|
2524,4
|
1093,63
|
200
|
379,3
|
4796,04
|
8993,37
|
34,4%
|
Source : Tableaux précédents
Ce tableau permet d'apprécier l'évolution de
l'autofinancement par rapport aux totaux des investissements
réalisés.
Au regard de cette évolution, il ressort des
différences entre les investissements réalisées par le
centre et leurs propres sources de financement.
Cette situation nous permet d'apporter une confirmation
à notre première hypothèse, qui a consisté à
croire qu'il existe deux catégories des sources de financement dont ce
Centre Hospitalier bénéficie. D'une part, les sources internes
et d'autres part, les sources externes.
Signalons que ces montants de différence sont ceux qui
correspondent aux financements externes.
Le tableau n° 6 : Tableau de financement externe (en
$)
Années
Sources
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
TOTAUX
|
%
|
Subventions et dons reçus
|
2524,4
|
1093,63
|
200
|
379,3
|
3296,04
|
7493,37
|
83,3 %
|
Emprunt
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1500
|
1500
|
16,7 %
|
TOTAUX
|
2524,4
|
1093,63
|
200
|
379,3
|
4796,04
|
8993,37
|
100 %
|
Source : Rapports du Centre Hosp. 2001-2005.
Il ressort de ce tableau que, les subventions et dons dominent
dans le financement externe de ce Centre. D'où ils constituent en eux
seuls les 83,3 % soit 7493,37 $ sur 8993,37 $ du total de la période
considérée. En complément, les emprunts durant tous les
cinq ans, représentent 16,7 % soit 1500 $ du total trouvé.
B. Le tableau des emplois et des
ressources
Le tableau des emplois et des ressources est la suite
même de celui des écarts. D'où, il consiste à faire
une ventilation des variations en ressources et en emplois des fonds.39(*)
Il y a lieu de se fixer comme principes :
« Toute diminution d'un élément du passif et toute
augmentation d'un élément de l'actif équivalent à
un emploi des fonds ; tandis que toute diminution d'un
élément d'actif et toute augmentation d'un élément
du passif constituent une ressource des fonds ».40(*)
Pour la période étudiée et pour certains
postes qui nous concernent le plus, ce tableau se présente comme
suit :
Tableau n° 7 : Tableau des emplois et ressources
(en $).
Années
Ressources
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
TOTAUX
|
Diminutions des Immobilisations brutes
|
0
|
0
|
1547
|
0
|
0
|
1547
|
Diminutions des autres immobilisations
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Diminutions des valeurs réalisables
|
0
|
0
|
3000,07
|
1167
|
103,7
|
4270,77
|
Diminutions des valeurs d'exploitation
|
59633,55
|
34799,19
|
63048,33
|
36786,6
|
33392,9
|
227660,57
|
Diminutions
des disponibles
|
2782
|
5390,7
|
13159,8
|
10998,14
|
5077,15
|
37407,79
|
Augmentations du capital
|
2865,19
|
0
|
7048,33
|
0
|
0
|
9913,52
|
Augmentation des réserves statutaires
|
2800,8
|
3092,8
|
1593,6
|
4200,1
|
5870,79
|
17558,09
|
Augmentation des amortissements
|
250
|
676
|
240
|
256,5
|
179
|
1601,5
|
Augmentation des dettes à court terme
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2807,3
|
2807,3
|
TOTAUX RESSOURCES
|
68331,54
|
43958,69
|
89637,13
|
53408,34
|
47430,84
|
302766,54
|
Années
Emplois
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
TOTAUX
|
Augmentation des Immobilisations brutes
|
4700,8
|
3268,8
|
2033,6
|
4735,9
|
10666,83
|
25405,93
|
Augmentation des autres immobilisations
|
0
|
500
|
0
|
100
|
179
|
779
|
Augmentation des valeurs réalisables
|
1204,3
|
777,04
|
348,2
|
1302,5
|
1057
|
4689,04
|
Augmentation des valeurs d'exploitation
|
31953,28
|
33414,16
|
25169,28
|
25030,53
|
23656,74
|
139223,99
|
Augmentation des valeurs disponibles
|
6025,41
|
4985,11
|
15311,05
|
12423,96
|
5933,4
|
44678,93
|
Diminution du capital
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Diminution des réserves statutaires
|
1926,4
|
1999,17
|
1593,6
|
4200,1
|
5870,79
|
15590,06
|
Diminution des amortissements
|
250
|
676
|
240
|
256,5
|
179
|
1601,5
|
Diminution des dettes en courts termes
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
TOTAUX DES EMPLOIS
|
46060,19
|
45620,28
|
44695,73
|
48049,49
|
47542,76
|
231968,45
|
Source : nos calculs sur base des tableaux
précédents
Comme énoncé dans la littérature
précédente, ce tableau vient compléter celui des
variations de certains postes de l'actif et du passif en mettant au claire les
emplois des ressources financières par période.
C. Le tableau de financement
« Saisir les éléments ayant
affecté les postes du passif et de l'actif en patrimoine de l'agent
économique est le but du tableau de financement »41(*).
Autrement dit ce tableau sert à décrire comment
les ressources acquises par la société ou l'entreprise au cours
d'une période, ont permis à celle -ci de faire face à ses
besoins pendant cette même période. Ce tableau constitue donc une
source importante des informations synthétiques pour l'analyse
financière. Bref, il renseigne l'analyste sur :
- Les nouvelles acquisitions des immobilisations de
l'exercice
- Les cessions des immobilisations de la période,
- L'évolution du fonds de roulement de la
période,
- Les origines et volumes des capitaux apportés ou
remboursés, ...
Pour le Centre Hospitalier CBCA/BUTEMBO, ce tableau se
présente comme suit :
Tableau n° 8 : Tableau de financement Centre
Hospitalier CBCA/Butembo (en $)
Années
Ressources
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
TOTAUX
|
Augmentation des réserves stat. (A)
|
2800,8
|
3092,8
|
1593,6
|
4200,1
|
5870,79
|
17558,09
|
Augmentation des amortissemen(B)
|
250
|
676
|
240
|
256,5
|
179
|
1601,5
|
FINANCEMENT INTERNE(C) =A+B
|
3050,8
|
3768,8
|
1833,6
|
4456,6
|
6049,79
|
19159,59
|
Pourcentage
|
4,46 %
|
8,57 %
|
2,05 %
|
8,34 %
|
12,75 %
|
6,33%
|
Augmentation du capital (D)
|
2865,19
|
0
|
7048,33
|
0
|
0
|
9913,52
|
FINANCEMENT PROPRE (E) = C+D
|
5915,99
|
3768,8
|
8881,93
|
4456,6
|
6049,79
|
29073,11
|
Pourcentage
|
8,66 %
|
8,57 %
|
9,91 %
|
8,34 %
|
12,75 %
|
9,6%
|
Diminution des immobilisations (F)
|
0
|
0
|
1547
|
0
|
0
|
1547
|
Diminution des autres immob. (G)
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
FINANCEMENT PERMANENT
(H) = E +F + G
|
5915,99
|
3768,8
|
10428,93
|
4456,6
|
6049,79
|
30620,11
|
Pourcentage
|
8,66 %
|
8,57 %
|
11,63 %
|
8,34 %
|
12,75 %
|
10,11%
|
Augmentation des dettes à C/T (I)
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2807,3
|
2807,3
|
Diminution des réalisables (J)
|
0
|
0
|
3000,07
|
1167
|
103,7
|
4270,77
|
Diminution des valeurs d'exploi(K)
|
59633,55
|
34799,19
|
63048,33
|
36786,6
|
33392 ,9
|
227660,57
|
Diminution des disponibles (L)
|
2782
|
5390,7
|
13159,8
|
10998,14
|
5077,15
|
37407,79
|
FINANCEMENT A COURT TERME
(M) = I+J+K+L
|
62415,55
|
40189,89
|
79208,2
|
48951,74
|
41381,05
|
272146,43
|
Pourcentage
|
91,34 %
|
91,42 %
|
88,36 %
|
91,66 %
|
87,24 %
|
89,9 %
|
TOTAUX DES RESSOURCES
|
68331,54
|
43958,69
|
89637,13
|
53408,34
|
47430,84
|
302766,54
|
Pourcentage
|
100,00 %
|
100,00 %
|
100,00 %
|
100,00 %
|
100,00 %
|
100,00 %
|
|
|
|
|
|
|
|
Années
Emplois
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
TOTAUX
|
Augmentation des immobilisées brutes (A)
|
4700,8
|
3268,8
|
2033,6
|
4735,9
|
10666,83
|
25405,93
|
Augmentation des autres immobilisées (B)
|
0
|
500
|
0
|
100
|
179
|
779
|
Diminution du capital (C)
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Diminution des réserves stat. (D)
|
1926,4
|
1999,17
|
1593,6
|
4200,1
|
5870,79
|
15590,06
|
Diminution des amortissements (E)
|
250
|
676
|
240
|
256,5
|
179
|
1601,5
|
Diminution des dettes à long et moyen terme (F)
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
EMPLOIS A LONG TERME
(G) = A+B+C+D+E+F
|
6877,2
|
6443,97
|
3867,2
|
9292,5
|
16895,62
|
43376,49
|
Pourcentage
|
14,93 %
|
14,13 %
|
8,65 %
|
19,33 %
|
35,54 %
|
18,7 %
|
Augmentation des réalisables (H)
|
1204,3
|
777,04
|
348,2
|
1302,5
|
1057
|
4689,04
|
Augmentation des valeurs d'expl.(I)
|
31953,28
|
33414,16
|
25169,28
|
25030,53
|
23656,74
|
139223,99
|
Augmentation des disponibles (J)
|
6025,41
|
4985,11
|
15311,05
|
12423,96
|
5933,4
|
44678,93
|
EMPLOIS A COURT TERME
(K) = H + I + J
|
39182,99
|
39176,31
|
40828,53
|
38756,99
|
30647,14
|
188591,96
|
Pourcentage
|
85,07 %
|
85,8 %
|
91,35 %
|
80,66 %
|
64,46 %
|
81,3 %
|
TOTAUX DES EMPLOIS
|
46060,19
|
45620,28
|
44695,73
|
48049,49
|
47542,76
|
231968,45
|
Pourcentage
|
100 %
|
100 %
|
100 %
|
100 %
|
100 %
|
100 %
|
Source : Nos calculs sur base des tableaux
précédents
L'observation de ce tableau nous fait remarquer que, le
Centre Hospitalier CBCA/Butembo a quatre types de financements : le
financement interne, le financement propre, le financement permanent et le
financement à court terme. Notons en présent que les montants
se trouvant dans ce tableau constituent les écarts (variations) d'une
année à l'autre.
· Le financement interne :
Ce financement est composé des réserves statutaires et des
amortissements constatés. En considérant toute la période
d'étude ce financement représente 6,33 % du financement total ou
des ressources dans l'ensemble ;
· Le financement propre :
Celui-ci prend en compte le financement interne, majoré de
l'augmentation du capital. Il représente pour notre cas, 9,6 % des
ressources dans leur ensemble, et pour les cinq ans d'étude ;
· Le financement
permanent : Ce financement quant à lui
renferme le financement propre et tous les produits des immobilisations
vendues. Pour notre cas ce financement correspond au 10,11 % du financement
total ou des totaux des ressources ;
· Le financement à court
terme : Ce financement prend en compte non
seulement toute diminution des éléments d'actif circulant mais
aussi toute augmentation des dettes à court terme pour notre cas.
Il y a lieu de noter que ce financement en
général est le plus important du Centre Hospitalier. Il marque
des taux respectifs de 91,34 % en 2001, 91,42 % en 2002, 88,36 % en 2003,
91,66 % en 2004 et 87,24 % en 2005.
Avec le tableau de financement, nous venons de dégager
les différentes sources d'autofinancement du Centre Hospitalier
CBCA/Butembo. D'où la nécessité s'impose en présent
de dégager sa structure.
III.3.2 Etude de la structure de l'autofinancement du Centre
Hospitalier
CBCA/Butembo
Dans sa structure, l'autofinancement se compose d'un certain
nombre d'éléments : notamment les réserves, les
provisions, les amortissements, les reports à nouveau, ...
Pour notre cas, le tableau ci-après présente
la structure de l'autofinancement du Centre Hospitalier CBCA/BUTEMBO.
Tableau n° 9 : Tableau de la structure de
l'autofinancement (en $)
Années
Ressources
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
TOTAUX
|
%
|
Augmentation des réserves stat.
|
2800,8
|
3092,8
|
1593,6
|
4200,1
|
5870,79
|
17558,09
|
91,6 %
|
Augmentation des amortissements
|
250
|
676
|
240
|
256,5
|
179
|
1601,5
|
8,4 %
|
TOTAUX DE L'AUTOFINANCEMENT
|
3050,8
|
3768,8
|
1833,6
|
4456,6
|
6049,79
|
19159,59
|
100%
|
Source : Nos calculs sur base du tableau n° 8
Ce tableau nous permet de confirmer que la ressource la plus
importante de l'autofinancement du C.H.CBCA/BUTEMBO est essentiellement les
réserves statutaires. Elles représentent 91,6 % de
l'autofinancement total de 19159,59 $ réalisées durant toute la
période d'étude. Ensuite viennent les amortissements avec un taux
complémentaire de 8,4 %.
III.4. ETUDE DE L'UTILISATION DU FINANCEMENT
INTERNE
Cette étude nous permettra d'analyser la part de
l'autofinancement ou du financement interne dans l'ensemble de ressources du
Centre :
Tableau n° 10 : Tableau de ratios de financement
(en $)
Années
Rubriques
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
TOTAUX
|
Financement interne (A)
|
3050,8
|
3768,8
|
1833,6
|
4456,6
|
6049,79
|
19159,59
|
Financement propre (B)
|
5915,99
|
3768,8
|
8881,93
|
4456,6
|
6049,79
|
29073,11
|
Financement permanent (C)
|
5915,99
|
3768,8
|
10428,93
|
4456,6
|
6049,79
|
30620,11
|
Financement à court terme (D)
|
62415,55
|
40189,89
|
79208,2
|
48951,74
|
41381,05
|
272146,43
|
TOTAUX DE RESSOURCES (E)
|
68331,54
|
43958,69
|
89637,13
|
53408,34
|
47430,84
|
302766,54
|
Ratio =
|
0,52
|
1
|
0,21
|
1
|
1
|
0,66
|
Ratio =
|
0,52
|
1
|
0,18
|
1
|
1
|
0,63
|
Ratio =
|
0,04
|
0,09
|
0,02
|
0,08
|
0,13
|
0,06
|
Ratio =
|
0,91
|
0,91
|
0,88
|
0,92
|
0,89
|
0,89
|
Source : Nos calculs sur base du tableau n° 8.
Ces différents rapports nous montrent que, dans
l'ensemble le financement du Centre Hospitalier provient en gros du financement
à court terme. Ceci nous donne l'image d'une entreprise en
caractère commercial. Nous observons ainsi une contribution du
financement propre par rapport au financement total pour les cinq ans
considérés de 0,06 pour 1.
Néanmoins, il y a lieu d'apprécier l'autonomie
financière de ce Centre, car la part du financement externe n'est pas du
tout consistante. Il compte, plus sur son fonctionnement pour se
développer, que sur l'extérieur.
Ce tableau nous fournit plus des renseignements
là-dessus :
Tableau n°11 : Tableau d'appréciation de
l'autofinancement du Centre Hospitalier(en $)
Années
Rubriques
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
TOTAUX
|
Autofinancement de l'exercice(A)
|
3050,8
|
3768,8
|
1833,6
|
4456,6
|
6049,79
|
19159,59
|
Investissements réalisés (B)
|
4700,8
|
3768,8
|
2033,6
|
4835,6
|
10845,83
|
26184,93
|
Ratio =
|
0,65
|
1
|
0,9
|
0,9
|
0,56
|
0,7
|
Source : Nos calculs sur base des tableaux n° 5 et
n° 9.
Ce ratio : mesure la contribution de l'entreprise au financement de ses
investissements.
Ici deux cas peuvent se présenter. D'où
l'interprétation :
- Soit qu'il est supérieur ou égal à
l'unité : ceci traduit et confirme la totalité de
l'indépendance de l'entreprise étudiée vis-à-vis
des prêteurs.
- Soit qu'il est inférieur à
l'unité : c'est- à- dire que l'entreprise a fait recours
à d'autres sources externes (dons, emprunts, subventions, ...).
Au regard de ce tableau, les moyens de financement
puisés dans l'entreprise (Centre Hospitalier) couvrent presque à
satisfaction les augmentations des immobilisations durant toute la
période étudiée. Ce rapport nous donne en
différence 0,3 pour 1 comme financement externe. Spécialement
pour les années 2001 et 2005 ce rapport s'est dégradé.
Nous observons des rapports respectifs de 0,65 et 0,56 pour 1. Ces
années sont considérées comme celles qui ont
été plus soutenue en investissement par l'extérieur,
notamment par les dons et emprunt...
Nous pouvons donc conclure que l'autofinancement du Centre
Hospitalier CBCA/BUTEMBO est d'une grande importance car les apports externes
pour le financement des activités sont moins consistants.
III.5. ETUDE DU BILAN CONSTITUE
Il convient de signaler que le Centre Hospitalier
CBCA/Butembo n'établit pas le bilan, depuis son existence ;
néanmoins, celui-ci a été constitué en vue
de nous permettre de compléter notre analyse.
a)Bilan détaillé du Centre Hospitalier
CBCA/Butembo au 31 décembre 2005 (en $)
ACTIF
|
PASSIF
|
N° cpte
|
Désignation
|
Montants
|
N° cpte
|
Désignations
|
Montants
|
|
I.VALEURS IMMOBILISEES
|
|
|
I. FONDS PROPRES ET DETTES A LONG TERME
|
|
|
I.1. Valeurs immobilisées
Incorporelles
|
|
|
I.1. Capitaux propres
|
|
20.4
|
Droit d'exploitation
|
1700
|
10.4
|
Capital social
|
87753,3
|
21
|
Terrain
|
500
|
11
|
Réserves statutaires
|
2930,03
|
|
I.2. Valeurs immobilisées corporelles
|
|
12
13
|
Report à nouveau
Résultat après affectation
|
0
8035,79
|
22.2
|
Immeubles des rapports
|
50000
|
15
|
Subvention d'équipements
|
7000
|
22.5
|
Matériels roulants
|
575
|
|
Sous-total
|
105719,12
|
22.6
|
Matériels, machines et autres biens
d'équipement
|
4233
|
|
I.2. Exigibles à long terme
|
|
|
Sous-total
|
57008
|
16
|
Emprunts et dettes
|
0
|
|
II. VALEURS CIRCULANTES
|
|
|
|
|
|
II.1. Valeurs d'exploitation
|
|
|
II. DETTES A COURT TERME
|
|
30
|
Stocks des médicaments
|
5870,6
|
46.1
|
Créditeurs divers
|
1500
|
31
|
Matières et fournitures
|
58,5
|
42
|
Personnel médical et administratif
|
1307,3
|
|
II.2. Valeurs réalisables
|
|
|
Sous-total
|
2807,3
|
41,1
|
Clients ordinaires
|
28039,3
|
|
|
|
41,2
|
Clients garantis ou retenus
|
9835,8
|
|
|
|
46,1
|
Débiteurs divers
|
3212
|
|
|
|
|
II.3. Valeurs disponibles
|
|
|
|
|
56
|
Banque
|
1955
|
|
|
|
57
|
Caisse
|
2547,22
|
|
|
|
|
Sous-total
|
51518,42
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL ACTIF
|
108526,42
|
|
TOTAL PASSIF
|
108526,42
|
De ce bilan détaillé, nous pouvons faire
ressortir un bilan synthétique ou cristallisé suivant, pour
faciliter notre analyse :
b)Bilan cristallisé du Centre Hospitalier
CBCA/Butembo au 31 décembre 2005 (en $)
ACTIF
|
PASSIF
|
N° cpte
|
Désignation
|
Montant
|
N° cpte
|
Désignation
|
Montant
|
|
I.VALEURS IMMOBILISEES
|
|
|
I. FONDS PROPRES ET DETTES A LONG TERME
|
|
20
|
I.1. Valeurs immobilisées
Incorporelles
|
2200
|
10/11
13/15
|
I.1. Capitaux propres
|
105.719,12
|
22
|
I.2. Valeurs immobilisées corporelles
|
54808
|
16
|
I.2. Dettes à long terme
|
0
|
|
Sous-total immobilisation
|
57008
|
|
Sous-total capitaux
|
105719,12
|
|
II. VALEURSCIRCULANTES
|
|
|
II. DETTES A COURT TERME
|
|
30
|
II.1. Valeurs d'exploitation
|
5929,1
|
461/42
|
Exigibles à court terme
|
2807,3
|
41
|
II.2. Valeurs réalisables
|
41087,1
|
|
Sous-total dettes à C/T
|
2807,3
|
56/57
|
II.3. Valeurs disponibles
|
4502,22
|
|
|
|
|
Sous-total circulantes :
|
51518,42
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL ACTIF
|
108526,42
|
|
TOTAL PASSIF
|
108526,42
|
Source : Rapport financier du Centre Hospitalier
exercice 2005.
Notons que ce bilan ne reprend pas les amortissements
antérieurs. Les valeurs immobilisées sont
représentées donc en valeurs nettes. On peut signaler aussi
que les valeurs d'exploitation renferment la valeur du stock de
sécurité fixé à 5000$42(*).
III.5.1. Appréciation du fonds de roulement du
Centre Hospitalier
CBCA/Butembo
Pour l'appréciation du fonds de roulement de
toute entreprise, on doit faire appel à la notion de la
règle de la structure financière minimum qui veut
que :
« Les capitaux utilisés par une
entreprise pour financer une immobilisation, un stock ou une autre
valeur d'actif doivent pouvoir rester à la disposition de l'entreprise
pendant un temps qui correspond au moins à celui de la durée de
l'immobilisation, du stock ou de la valeur acquise avec ces
capitaux »43(*).
Ceci a comme sens que, les valeurs immobilisées
qui durent longtemps dans l'entreprise doivent être
financées par les ressources de longue durée (capitaux
permanents) et non par des dettes qui n'ont pas un caractère
permanent. Ce tableau nous fournit différents types du fonds de
roulement du Centre Hospitalier CBCA/Butembo.
Tableau n° 12 : Tableau de calcul de
différents fonds de roulement pour l'année 2005 (en $)
ELEMENTS DU BILAN 2005
|
DIFFERENTS FONDS DE ROULEMENTS44(*)
|
- Actif immobilisé : (A)
|
1. Fonds de roulement brut ou total
|
- Actif circulant : (B)
|
F.R.B. = Actif circulante (B) - valeur du stock de
sécurité (C)
|
- Niveau du stock de sécurité : (C)
|
F.R.B. = 51518,42-5000 = 46518,42
|
- Capitaux permanents : (D)
|
2. Fonds de roulement net ou permanent
|
- Dettes à court terme : (E)
|
FRN = capitaux permanents (D) - Actif immobilisé (A) -
valeur du stock de sécurité (C)
|
- Dettes à long terme : (F)
|
FRN = 105719,12 - 57008 - 5000 = 43711,12
|
|
3. Fonds de roulement propre
FRP = Fonds de roulement Net - Dettes à long
terme (F)
FRP = 43711,12 - 0 = 43711,12
|
|
4. Fonds de roulement étrangers ou
extérieur
FRE il n'existe pas
|
|
5. Fonds de roulement Net (bas du bilan)
FRN = Actif circulant (B) - valeur du stock de
sécurité (C) - dettes à court terme (E)
FRN = 51518,42 - 5000 - 2807,3
FRN = 43711,12
|
Source : Nos calculs sur base du bilan
constitué.
Par observation de ce tableau, nous constatons que les
fonds de roulement dans leur ensemble, particulièrement celui
permanent ou net est tellement excédentaire au point qu'il se
confond pratiquement à l'actif circulant. Cette situation nous
pousse à confirmer que le Centre Hospitalier a un taux d'emprunt
trop bas. D'où l'on peut réaffirmer son autonomie
financière.
III.5.2. Etude de l'affectation des fonds
Cette étude nous permettra d'analyser, comment les
fonds du Centre Hospitalier sont affectés pour financer les
éléments d'actif. Ce tableau nous en donne les
détails :
Tableau n° 13 : Tableau d'affectation des fonds (en
$)
RUBRIQUES
|
DIFFERENTS RAPPORTS
|
Total Passif(A)
Actif Immobilisé(B)
Actif circulant(C)
|
1. = = 57,14%
2. = = 42,86%
|
Valeur du stock de sécurité (D)
|
|
Ces rapports nous pousse à confirmer notre
deuxième hypothèse avec un moindre décalage en %. Cette
hypothèse consistait à croire que le haut du bilan (valeurs
immobilisées) du centre hospitalier CBCA/BUTE MBO représente
60%des fonds et le bas du bilan (valeur circulante) 40%
Nous nous rendons compte que, les immobilisations
renferment 57,14%du total des fonds, et les valeurs circulantes
représentent 42,86%
III.5.3 Etude de la trésorerie immédiate du
centre hospitalier CBCA/Butembo
La trésorerie immédiate du Centre Hospitalier
est conçue comme la part des fonds la plus immédiatement
disponible dans l'entreprise.
Elle est représentée par les valeurs disponibles
qui, en principe doivent correspondre au moins à l'exigible
immédiat pour assurer la solvabilité de l'entreprise à
court terme.
Celle -ci se calcule par la différence entre les
valeurs disponibles et les dettes à court terme.
C'est ainsi que, pour notre cas nous aurons le résultat
suivant (en$)
Trésorerie immédiate : 4502,22-2807,3 =
1694,92.
Au vu de ce résultat nous remarquons directement que la
trésorerie immédiate du Centre Hospitalier n'est pas du tout
serrée. D'où, leur disponibilité couvre en
totalité les dettes à court terme avec une marge de
1694,42. Dans l'hypothèse de la seule année 2005, cette
situation nous pousse à infirmer notre troisième
hypothèse qui consistait à croire que les ressources
internes du Centre Hospitalier seraient insuffisantes pour répondre
à leurs besoins immédiats de fonctionnement.
Il importe de calculer aussi la trésorerie
réduite pour compléter celle-ci :
Trésorerie générale = Valeurs
réalisables + valeurs disponibles - Dettes à court terme.
= 41087,1 + 4502,22 - 2807,3 = 42782,02
En terme de ratio, ces deux types de trésorerie se
présente comme suit :
Ratio de Trésorerie réduite =
= = 1623,9%
Ce qui veut dire que la trésorerie
réduite est de loin supérieure aux exigibles à court
terme.
Trésorerie immédiate = Valeurs disponibles -
Dettes à court terme.
= 4502,22 - 2807,3 = 1694,92
Ratio de Trésorerie immédiate =
= 4502,22 x 100 =
160,37%.
2807,3
On peut ainsi rejeter le risque d'insolvabilité pour
ce Centre. C'est par ces calculs que nous arrêtons notre analyse
portant sur l'autofinancement et sa nécessité.
CONCLUSION GENERALE
Ce travail qui s'achève a porté sur
« L'autofinancement et sa nécessité au
sein d'une institution sanitaire : Cas du Centre Hospitalier
CBCA/Butembo ».
Notre préoccupation à travers cette
étude était d'interpeller la conscience des petites et
moyennes entreprises, surtout en caractère sanitaire sur la
nécessité d'adopter une bonne politique d'autofinancement.
Bien entendu, celle-ci se réalise à travers certaines
opérations économiques, dont les plus importantes
sont : les amortissements, les provisions et les
réserves,...
Faisons remarquer que, « la non constatation
de la dépréciation, peut donner l'apparence des
bénéfices illusoires dans les comptes de l'entreprise. Ce
qui peut ainsi conduire les chefs d'entreprise à prendre des
décisions altérées qui pourraient plutard nuire
à leur position »45(*). Pour éviter des
dépréciations, il faut donc s'autofinancer.
Après avoir analysé, l'importance de
l'autofinancement et proposé quelques définitions des
concepts de base, nous avons présenté, le Centre
Hospitalier CBCA/Butembo, qui constitue notre champs d'investigations et
avons essayé d'appliquer ou mieux confronter, en observant et en
analysant toutes ces théories prises en considération par
rapport aux pratiques au sein du Centre Hospitalier.
Notre préoccupation à travers cette
confrontation, était d'analyser la politique et la structure de
l'autofinancement, son affectation et surtout apprécier sa part
dans les investissements réalisés. Concrètement, nous
nous sommes posé des questions suivantes :
1. Quelles sont les sources de financement du Centre
Hospitalier CBCA/Butembo ?
2. Comment ces financements sont-ils
affectés ?
3. Sont-ils suffisants pour satisfaire ses besoins
immédiats ?
Pour aborder ces questions, nous nous sommes
fixé comme hypothèses :
- Les sources de financement du Centre Hospitalier
CBCA/Butembo seraient de deux ordres : d'une part interne
(autofinancement) et d'autre part externe (les dons, les subventions,
les aides, les emprunts).
- Nous avons pensé que, le financement du Centre
Hospitalier CBCA/Butembo serait affecté de telle manière
que le haut du bilan (valeurs immobilisées) représenterait
60% des fonds et le bas du bilan (valeurs circulants) 40%.
- Compte tenu de certaines difficultés
liées à ses réalités environnementales, nous
avons pensé que le financement de ce Centre serait insuffisant
pour faire face aux besoins de l'organisation.
Pour atteindre nos objectifs, nous avons fait recours
à l'analyse historique de documents comptables,
complétée par l'entretien avec le responsable financier de
ce Centre.
Au terme de cette analyse, nous sommes parvenus aux
résultats ci-après :
· Les sources de financement du Centre Hospitalier
CBCA/Butembo sont de deux ordres, d'une part interne et de l'autre
externe
Notre première hypothèse est ainsi
confirmée. Considérant les investissements de toute la
période étudiée, ces financements représentent
respectivement des taux de 65,6% et 34,4% pour les sources des
financements internes et externes.
Nous constatons ainsi que, le financement interne
(autofinancement) occupe une place importante et facilite l'autonomie
financière observée dans ce Centre.
Faisons remarquer que les réserves statutaires
ont présenté un taux de 59,5% pour toute la période.
Elles sont suivies des amortissements, qui ont contribué en
concurrence de 6,1% dans les investissements réalisés.
D'où, dans l'ensemble, l'autofinancement pour les
cinq années étudiées intervient pour 17191,56$ sur
26184,93$ d'investissement total effectué.
· Considérant l'ensemble des ressources, en
ce qui concerne l'affection, nous constatons que le haut du bilan
(actif immobilisé) représente 57,14% du total des fonds et
le bas du bilan (actif circulant ) représente 42,86%.
Ce qui nous pousse à confirmer notre
deuxième hypothèse néanmoins avec des légers
décalages en pourcentages.
Ceci nous fait l'image d'une entreprise à cheval
(l'intermédiaire) entre les entreprises de production et les
entreprises commerciales.
· D'après les ratios calculés, nous avons
remarqué que la trésorerie du Centre Hospitalier
CBCA/Butembo, n'est pas du tout serrée.
D'où, sa trésorerie immédiate
dégagée s'élève à 1694,42 $ et
représente un ratio de 160,37%, ce qui couvre la totalité
des exigibles à court terme.
En considérant la trésorerie
générale qui est synonyme de la liquidité réduite
rien que pour le bilan 2005, celle-ci s'est montée à
42782,02$ représentant un ratio de 1623,9 %.
Notre troisième hypothèse est ainsi
infirmée, du fait que, les ratios dégagés montrent
que le financement du Centre Hospitalier CBCA/Butembo est quasi suffisant,
malgré le recours à une faible proportion aux emprunts
(financement externe).
Voilà en effet, l'importance de l'autofinancement. A
l'instar du Centre Hospitalier CBCA/Butembo, les petites et moyennes
entreprises sont ainsi, exhortées de mettre en place une bonne politique
de gestion dans ce domaine.
Au moment où la conjoncture est dure
(défavorable), cette politique permet de soulager la gestion
financière. Il convient que les petites et moyennes entreprises,
surtout du secteur sanitaire, prennent leur destinée en main en
mettant l'accent sur la partie de fonds provenant de
bénéfices mis en réserve, car les amortissements
dépendent des immobilisations.
Pour cela, nous proposons entre autres, les
mécanismes d'amortissement, des réserves et de provisions.
Ceux-ci sont particulièrement importants dans une entreprise du
fait que leurs fonds présentent une sorte d'autofinancement
invisible de nouvelles installations. En d'autres termes, il s'agit ici
des réemplois immédiats des fonds d'amortissements, de
réserves et de provisions pour acheter de nouveaux outillages
c'est-à-dire pour le renouvellement des immobilisations. Comme ces
outillages ou toute autre immobilisation, sont aussi amortissables, le
montant des amortissements cumulés croît d'année en
année. Ce qui permet d'augmenter la capacité de production
de l'entreprise, sans qu'il y ait changement au passif du bilan
(fixité du capital)
Vu cette importance, il convient donc aux responsables
financiers, soucieux du maintien du patrimoine de leurs institutions de
pouvoir mesurer avec certitude la dépréciation réelle
de leurs immobilisations, afin de constater les amortissements ou de
constituer des réserves et provisions nécessaires.
A ce niveau, nous pouvons aussi signaler que
l'application d'un seul mécanisme d'autofinancement, le cas
échéant soit seulement l'amortissement soit la réserve
ou provision ne peut suffire pour constituer des fonds
nécessaires dans l'entreprise. D'où ils sont
complémentaires.
François PERROUX, cité par A. COTTA, dit
« on ne conserve qu'en innovant ». Il n'y a de
véritable performance que dans un perpétuel renouvellement
dynamique.
On peut ainsi, dire que, les fonds d'amortissements,
des provisions et des réserves constituent une offre
intéressante de monnaie pour faciliter le maintien,
l'épanouissement ou l'accroissement, voir même l'autonomie
d'une entreprise.
Conscient des limites inhérentes à la
nature humaine, nous reconnaissons certaines insuffisances dans la
présente étude et promettons l'amélioration dans les
prochaines.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
CLELAND D. C. & WRKING, L'analyse des systèmes
techniques avancées de
management, éd. EME, Paris, 1979.
COHEN E., Dictionnaire de gestion, éd.
Economica, Paris, 1994.
DALSACE A., Le bilan, sa structure, ses
éléments, 2e éd., P.U.F., Paris, 1983.
DARBELET M. & LAUGINE J. M., Economie
d'entreprise, éd. Faucher, Paris, 1932.
DE ROSNAY, Le macroscope, éd. Points - Seuil,
Paris, s.d.
DEPALLES G., Gestion financière de
l'entreprise, 7e éd, SIREY, Paris, 1988.
GENEREUX J., Introduction à la politique
économie, éd. le Seuil, Paris, 1993.
GIRODDET J., Dictionnaire : le tour de mot,
éd. Bordas, Paris, 1985.
GUEYRAUD D. et al., Comprendre la vie
économique, éd. Foucher, Paris, 1976.
LATREYTE J., Finance d'entreprise, éd.
Economica, Paris, 1983.
LAURENT P., Pour l'entreprise : création et
responsabilité, éd. du centurium, Paris,
1985.
LE BOLLOCH P. et LE FIBLEC Y., Economie
1ère, éd. Bertrand - Lacoste, Paris,
1996.
MARTORY B. et PESQUEUX Y., Economie d'entreprise,
éd. Nathan, Paris, 1986.
MAZARS R., Le calcul et le contrôle du prix
réel, « Ce qu'il faut savoir »,
éd. Delmas, Paris, 1974.
RUDELLI J.P., Principe et pratique de gestion
financière, éd. Delmas, Paris, 1974.
VERHULST A.P, Cours d'économie de
l'entreprise, éd. CRP, Kinshasa, 1984.
VERNIMMEN P., Finance d'entreprises : Analyse et
gestion, éd. Dalloz, Paris, 1988.
II. MONOGRAPHIES
KARONDWA R., Rapport de stage effectué au Centre
Hospitalier CBCA/ Butembo,
inédit, 2004.
MUSUBAO L., Gestion des ressources humaines au Centre
Hospitalier CBCA/
Butembo, TFC inédit,
2004-2005.
SINDANI M., Application de la comptabilité
à l'Hôpital Général KITATUMBA, TFC
inédit, ISTM, 2002-2003.
III. NOTES DE COURS
EMONO M., Organisation des entreprises, Cours
inédit, G2 ISC - Kisangani, 1990-
1991.
MUKUTE A., Gestion financières à cours,
moyen et long terme, Cours inédit, G3
FASEG, ULPGL/Butembo, 2005-2006.
TIBAMWENDA A., Gestion des ressources humaines, Cours
inédit, G1 FASEG,
ULPGL / Butembo,
2005-2006.
SARATA P., Comptabilité
générale, Cours inédit, G3 FASEG, ULPGL / Butembo,
2003-2004.
TABLE DES
MATIERES
EPIGRAPHE
I
QUELQUES ABREVIATIONS
II
0. INTRODUCTION GENERALE
1
0.1. PROBLEMATIQUE
1
0.2. HYPOTHESES
2
0.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
3
0.4. SUBDIVISION DU TRAVAIL
3
0.5. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
4
0.6. DELIMITATION DU TRAVAIL
4
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES
4
Chapitre Premier
5
GENERALITES SUR LES CONCEPTS DE
BASE
5
I.1. L'ENTREPRISE
5
I.1.2. Catégories d'entreprises
7
I.1.2.1. Un Centre
Hospitalier
9
I.2. LE FINANCEMENT D'ENTREPRISE
11
I.2.1. La gestion financière
12
I.2.2. Le financement externe
13
I.2.3. Le financement interne «
L'autofinancement »
14
Conclusion partielle
17
II.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ET HISTORIQUE
18
II.1.1. Situation géographique
18
II.1.2. Historique du Centre Hospitalier
CBCA/BUTEMBO
18
II.2. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
20
II.2.1. Fonctionnement des
services
22
II.2.2. Tâches des différents
services
25
APPRECIATION DE L'AUTOFINANCEMENT AU
CENTRE HOSPITALIER
30
CBCA / BUTEMBO
30
III.1. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
30
III.1.1. Méthode
30
III.1.2. Les techniques
30
III.2. LES FINANCES AU SEIN DU CENTRE HOSPITALIER
CBCA/Butembo
31
III.2.1. Evolution des recettes du Centre
Hospitalier CBCA/ BUTEMBO
31
III.2.2. Evolution des dépenses du
Centre Hospitalier CBCA/Butembo.
33
III.3. UTILISATION PROPREMENT DITE DES RESERVES
ET DES AMORTISSEMENTS
35
III 3.1. Les mouvements financiers du
Centre Hospitalier CBCA/ Butembo
35
CBCA/Butembo
42
III.4. ETUDE DE L'UTILISATION DU FINANCEMENT
INTERNE
43
III.5. ETUDE DU BILAN CONSTITUE
45
III.5.1. Appréciation du fonds de
roulement du Centre Hospitalier
46
CBCA/Butembo
46
III.5.2. Etude de l'affectation des
fonds
47
III.5.3 Etude de la trésorerie
immédiate du centre hospitalier CBCA/Butembo
48
CONCLUSION GENERALE
50
BIBLIOGRAPHIE
54
Table des
matières................................................................................56
* 1 A. MUKUTE, Gestion
financière à court, moyen et long terme, Cours
inédit, G3 FASEG, ULPGL Butembo, 2005-2006
* 2 J. GENEREUX,
Introduction à la politique économique, éd.
Le Seuil, Paris, 1993, p. 181
* 3 B. MARTORY et al.,
Economie d'entreprise, éd. Nathan, Paris, 1986, p. 8
* 4 A. TIBAMWENDA, Gestion
de ressources humaines, Cours inédit, ULPGL/Butembo, 2005-2006
* 5 E. COHEN, Dictionnaire
de gestion, éd. Economica, Paris, 1994, p. 347
* 6 J. de ROSNAY, Le
macroscope, éd. Points -Seuils, Paris, s.d., p. 2
* 7 B. MARTORY et al., Op.
Cit., p. 14
* 8 P. LEBOLLOCH & Y.
CEFIBLEC, Economie 1ère, éd. Bertrand Lacoste, Paris,
1996, p. 28
* 9 D. GUEYRAUD et al.,
Comprendre la vie économique, éd. Foucher, Paris, 1976, p.
10
* 10 Idem, p. 11
* 11 P. SARATA,
Comptabilité générale, cours inédit, G1
FASEG, ULPGL/Butembo, 2003-2004
* 12 J. GIRODDET,
Dictionnaire : le tour du mot ; éd. Bordas, Paris,
1985, p. 178
* 13 L. MUSUBAO, Gestion
des ressources humaines au C.H. CBCA/Butembo, TFC inédit,
2004-2005, p. 19
* 14 Idem, p. 20
* 15 S. a., Conseil Urbain
de l'Ordre des médecins, mandat 1986-1989,
1ère partie Kinshasa, éd. Saint-Paul, pp. 7-11
* 16 L. MUSUBAO, Op.
Cit., p. 20
* 17 M. SINDANI,
Application de la comptabilité à l'hôpital
Général de Kitatumba, TFC, inédit, ISTM, 2002-2003,
p. 27
* 18 M. DARBELET et J.M.
LAUGINE, Economie d'entreprise, éd. Foucher, Paris, 1982, p.
273
* 19 A. MUKUTE, Op.
Cit., Cours inédit.
* 20 S.a., Lexique
pratique commerciale, éd. La découverte, Paris, 1978, p.
327
* 21 J. LATREYTE, Finance
d'entreprise, éd. Economica, Paris, 1983, p. 238
* 22 Idem, p. 268
* 23 S.a., Op. Cit.,
p. 85
* 24 M. EMONO, Organisation
des entreprises, Cours inédit, G2 ISC - Kisangani, 1990, pp.
38-39
* 25 P. VERNIMMEN, Finance
d'entreprise : Analyse et gestion, éd. Dalloz, Paris, 1988,
p. 672
* 26 B. MARTORY et al., Op.
Cit., p. 185
* 27 R. MAZARS, Le calcul
et le contrôle du prix réel « Ce qu'il faut
savoir », éd. Delmas, Paris, 1934, p. 604
* 28 S.a., Op. Cit.
* 29 Idem.
* 30 J. GIRODDET,
Op. Cit., p. 178
* 31 L. MUSUBAO, Op.
Cit, p. 19
* 32 A. VERHULST, Cours
d'économie de l'entreprise, éd. CRP, Kinshasa, 1984, p. 39
* 33 D. C. CLELAND &
WRKING, L'analyse des systèmes techniques avancées de management,
éd. EME, Paris, 1979, p. 217
* 34 CBCA/Butembo, Statuts
du centre, 1999, p. 6
* 35 J. GIRODDET, Op.
Cit., p. 27
* 36 K. KARONDWA, Rapport de
stage effectuée au C.H. CBCA / Butembo, 2004-2005, p. 7
* 37 L. MUSUBAO, Op.
Cit., p. 28
* 38 J.P. RUDELLI,
Principes et pratique de gestion financière, éd. Delmas,
Paris, 1974, p. 6
* 39 A. DALSACE, Le bilan,
sa structure, ses éléments, 2e éd. PUF,
Paris, 1983, p. 71
* 40 Idem
* 41 PCGZ, Plan comptable
général zaïrois, inédit, Kinshasa, 1976, p.
46
* 42 Entretien avec le
comptable du Centre Hospitalier CBCA/Butembo.
* 43 G. DEPALLES ;
Gestion financière de l'entreprise, 7e éd.
SIREY, Paris, 1988, p. 215
* 44 Idem, p. 217
* 45 A. COTTA, La
dépréciation du capital et le sujet économique,
5e éd. Sedes, Paris, s. d.
|
|