UNIVERSITE TUNIS EL MANAR INSTITUT SUPERIEUR DES
SCIENCES INFIRMIERES DE TUNIS ANNEE UNIVERSITAIRE 2010 /
2011
PROJET DE FIN D'ETUDES Pour l'obtention du
diplôme national
LICENCE APPLIQUÉE SCIENCES
INFIRMIÈRES
Présenté et soutenu le 21 / 09 / 2011
Par RIADH KHEDIMI
Née le 04/05/1988 MONASTIR
TITRE
|
Les conditions de travail nocturne aux urgences et son impact
sur
|
le personnel soignant et la qualité de soins
|
Mots-clés
|
-travail nocturne - condition du travail - soins infirmiers -
urgence - qualité des soins -
|
PRESIDENT DE JURY : LILIA MAKKI
MEMBRES DE JURY : JAMILA MOHSNI & DONIA
DONIA M'GANNEM
ENCADREUR PROFESSIONNEL : NOUR EL HOUDA CHABBOUH
«Je m'engage solennellement devant Dieu et en
présence de cette assemblée, à mener une vie
intègre et à remplir fidèlement les devoirs de ma
profession. Je m'abstiendrai de toute pratique délictueuse ou
malfaisante. Je ne prendrai ou n'administrerai volontairement aucun
remède dangereux. Je ferai tout pour élever le niveau de ma
profession et je garderai, avec totale discrétion, les choses
privées qui me seront confiées et tous les secrets de famille que
la pratique de mon service me ferait éventuellement connaître.
J'aiderai de mon mieux le médecin dans son travail, et je me
dévouerai au bien-être de ceux qui sont laissés à ma
garde.»
Instauré à la fin du XIX° siècle par
Florence Nightingale, une infirmière pionnière, une des
premières { organiser la profession, le serment de l'infirmier est un
pendant au serment d'Hippocrate, prêté par les
médecins.
Remerciement Dédicace
Introduction page -1-
Problématique page -3-
Cadre conceptuelle :
I. Le travail de nuit page -4-
A- Définition page -4-
B- Les circonstances page -4-
C- Les effets sur la santé du personnel page -4-
1- Sur l'individu page -5-
a. Effets biophysiologiques page -5-
b. Troubles de sommeil page -5-
c. Fatigue accrue page -5-
2- Effets sur la vie familiale et sociale page -6-
II. Les conditions de travail nocturne page -6-
A- Définition page -6-
B- L'organisation de travail nocturne page -6-
C- Les difficultés de travail nocturne page -6-
1- Contraintes physiques page -6-
2- Difficultés psychologiques page -7-
3- Les conditions sociales page -8-
D- Les conséquences de travail nocturne sur la
qualité de soins page -8-
III. Service d'urgence page -9-
A- Définition page -9-
B- L'organisation de locaux des urgences page -9-
1- La zone d'accueil page -9-
2- La zone d'examens et de soins page -9-
3- La zone de surveillance page -10-
C- Les personnels dans un service d'urgence page -10-
1- Le personnel médical page -10-
2- Le personnel paramédical page -10-
D- Le patient au service d'urgence page -11-
1- L'état du patient a l'arrivée page -11-
2- Les besoins de patients la nuit page -11-
E- L'infirmier au service d'urgence page -12 -
1- Spécificités du rôle de l'infirmier page
-12-
2- L'infirmier d'urgence et le stress page -13-
Méthodologie de la recherche
Protocole d'enquête page -14-
Analyse et interprétation des résultats
I- Analyse et présentation de résultat du
questionnaire pour les infirmiers page
-16-
29-
Discussion page -33-
Recommandations page -35-
Conclusion page -36
Références Bibliographiques
page -37
Annexe page -39
Résumé page -46
La nuit occupe une place particulière dans la
réalité de la société, c'est un temps de repos, de
sérénité et de calme.
C'est une source de pénibilité qui peut être
un choix volontaire ou imposé et qui varie selon le métier et les
tâches, mais aussi selon les individus, et les facteurs liés
à l'habitude de ce type de travail, et qui peut avoir des impacts
physique, psychologique et sociale sur les salariés
En effet, le travail de nuit n'apparait pas comme naturel dans le
domaine de la santé il constitue une partie structurale de
l'activité des infirmiers.
Le recours au travail nocturne doit être exceptionnel, en
prenant compte des moyens de protections, de la sécurité et de la
sante des infirmiers et être justifier par la nécessite d'assurer
la continuité des soins et répondre à un besoins de
sante.
Les conditions particulières du fonctionnement des
urgences durant la garde de nuit, ne donnent pas toujours à l'infirmier
les moyens d'assurer les soins corrects, ce qui influence négativement
sur la qualité des soins à cause de nombre restreint de personnel
et à la surcharge de travail.
En plus, la surcharge du travail, l'insuffisance et
l'inefficacité du matériel, la durée très longue de
la garde (de 19h 7h du matin), et l'insuffisance des mesures de protections et
de sécurité accentuent les responsabilités de
l'infirmier.
Ils ne lui permettent pas de dispenser des soins de
qualité pendant la garde de nuit et de se limiter à
l'exécution des prescriptions médicales, alors que l'infirmier
doit prendre en charge le malade dans sa globalité afin de satisfaire
ses besoins.
En conséquence, Les conditions du travail nocturne des
infirmiers peuvent avoir des répercussions importantes sur la
qualité des soins dans la mesure où elles peuvent augmenter le
séjour des patients, compliquer son état de santé, et
également favorisent l'insatisfaction des besoins des patients la
nuit.
Des études effectuées `Cécile Betout'
et d'autre chercheurs : « Effets sur les conditions de vie, les pratiques
professionnelles et la qualité des soins » dans ce sens ont
démontré que les conditions du travail de la nuit aux services
des urgences sont insatisfaisantes : les règles d'hygiène ne sont
pas respectées, les mesures de protection sont absentes, le surcharge et
la pénibilité de travail ce qui influencent directement sur la
sante du personnel et automatiquement sur la qualité de soins
donnée au patient
Lors de mes stage cliniques oü je me suis rendu aux services
des urgences, j'ai observé les infirmiers travaillant la nuit,
rencontrent plusieurs difficultés.
Souvent les infirmiers qui assurent la continuité des
soins la nuit, se trouvent incapables de réaliser la prise en charge des
malades tout en assurant une bonne qualité de soins.
A partir d'un simple constat, du déroulement du travail
nocturne des soignants, qui m'a orienté sur les difficultés du
travail nocturne, j'ai été interpellé à poser la
problématique suivante:
Quelles sont les conditions de travail nocturne au
service des urgences et son impact sur les personnels soignants et la
qualité de soins ?
0 ADRE coJIcEpTuEl
I - LE TRAVAIL DE NUIT
A - Définition :
Le travail de nuit est le travail effectué tout ou en
partie la nuit. C'est un travail source d'une pénibilité
particulière (variant selon le métier et les tâches, mais
aussi selon les individus). Il peut avoir des conséquences sur la
santé et la vie sociale des infirmiers. « Wikipédia
»
B - Les circonstances :
Le travail de nuit s'effectue dans des conditions
différentes de celles du jour pour ces raisons :
· Le nombre des personnels de nuit est beaucoup moins que
les personnels du jour.
· L'absence des personnels d'encadrements
paramédicaux (surveillant, infirmier chef...).
· Les services annexes (pharmacie, labo...) fonctionnent
avec des effectifs limités.
· Flux massifs des patients
C - les effets sur la santé du personnel :
Le travail de nuit n'est pas naturel chez l'individu, il a donc
une influence sur la santé du personnel et de sa vie familiale par le
dérèglement des rythmes physiologiques.
La pénibilité du travail de nuit
dérègle le rythme biologique de l'organisme ce qui engendre une
fatigue difficile à récupérer, des troubles du sommeil et
peut être source de maladies et d'accidents au travail ou au retour au
domicile
1- Sur l'individu :
Les principaux effets sur la santé de travail de nuit
sont
a. Effets biophysiologiques Les effets
biophysiologique se manifestent par :
- Risque de blessures et d'accidents { cause de baisse de la
vigilance et de la diminution du temps de réaction et des reflexes.
- Troubles nerveux et stress secondaires { la dette
d'insomnie et au sentiment .d'isolement qui s'explique par une
hypersécrétion des hormones de stress due au travail de nuit mais
aussi aux conditions de travail pénibles.
- Décalage progressif des variables biologiques(t°,
pouls, excrétion rénales...).
- Diminution des défenses immunitaires.
- Les risques cardiovasculaires sont accrus
- Déséquilibre nutritionnel et trouble digestifs
résultant à des facteurs chrono biologiques
- Probabilité de cancer (cancer du sein et cancer
colorectal).
b. Trouble de sommeil :
Le trouble de sommeil se manifeste par (insomnie -
apnée de sommeil - narcolepsiehypersomnie) liés à des
facteurs chrono biologiques, et une dette chronique de sommeil. Le
décalage de l'horloge biologique des infirmiers travaillant de nuit a un
effet néfaste sur la quantité et la qualité de leur
sommeil.
c. Fatigue accrue :
2- Effets sur la vie familiale et sociale :
Le travail de nuit, entrave quelques relations sociales et
familiales.
Il est difficile pour les infirmiers travaillant la nuit d'avoir
des activités en famille, de suivre l'éducation de ces enfants et
de diner en famille.
Ainsi que le décalage existant dans le couple quand le
conjoint travaille le jour, peuvent rendre la vie familiale
particulièrement compliquée et insupportable.
II - les conditions de travail nocturne
:
A - définition :
Les conditions de travail désignent d'une
manière générale l'environnement dans lequel les
employés vivent sur leur lieu de travail. Elles comprennent la
pénibilité et les risques du travail effectué ainsi que
l'environnement du travail (bruit, chaleur, exposition à des substances
toxiques...). « Wikipédia »
B - l'organisation de travail nocturne :
L'organisation du travail est une responsabilité
fondamentale pour réussir à mettre en place de bonnes conditions
de travail.
Les infirmiers de nuit sont confrontés à un
nombre importants d'activités et des tâches complexes à
cause des effectifs très insuffisants pendant la nuit. Les conditions de
travail de nuit sont marquées par :
- Une mauvaise répartition des tâches
- L'encombrement des services par les malades
- Difficultés dans la disponibilité du
matériel et le manque de certains
- Manque de communication avec l'administration ; les
infirmiers de nuit ne sont pas convoqués dans les réunions du
jour ou dans la prise des décisions pour le service, donc
l'équipe de nuit se trouve isolé des autres groupes
C - les difficultés du travail nocturne :
1- Contraintes physiques : Les contraintes
physiques se manifestent par :
Exigences physique : qui se traduisent par la station
debout prolongée, déplacement répétitif et postures
pénible et fatigantes .
Risque des blessures et accidents de travail : Les
accidents du travail sont plus fréquent la nuit, en effet la baisse de
la vigilance, la diminution du temps de réaction et les reflexes, peut
augmenter le risque de blessure surtout par les objets piquants et
tranchants.
Le manque de récupération de la fatigue
mentale ou physique amène à un état anxieux et une grande
irritabilité.
2- Difficultés psychologiques:
Les conditions psychologiques du travail nocturne des infirmiers
sont très difficile grâce a :
· l'épuisement qui peut mener à
l'asthénie ;
· le manque de récupération de la
fatigue mentale ou physique amène à un état anxieux et une
grande irritabilité ;
· trouble de l'équilibre psychologique
à cause de l'isolement des infirmiers de nuit et leur vécu
professionnel souvent solitaire ; stress et fatigue ;
· confrontation à la souffrance et à
la mort ; Le travail infirmier se caractérise par
une confrontation avec la souffrance, l'anxiété et
la mort, la mort du patient entraine un sentiment d'échec et de
culpabilité.
· exigence cognitive ; L'activité des
soins dans un service d'urgence comporte une grande charge cognitive
liée aux taux élevés d'informations et l'importance de
mémorisation nécessite des opérations intellectuelles
préparatrices
· démotivation ; Le personnel soignant se
sent démotiver par leur travail de nuit à
cause de :
- La charge élevée du travail,
- Le non reconnaissance des efforts déployés
- L'absence des mesures initiatives et d'encouragement.
· violence au travail :
De manière inquiétante, le secteur de la sante est
d'avantage soumis à la violence pratiqué par les patients ou par
leurs accompagnants quelque soit verbale ou physique. 3- les conditions
sociales :
Le travail de nuit retentie sur la vie sociale et familiale du
personnel par réduction du temps à passer en famille et à
la perturbation du rythme de vie et des habitudes et la non implication de
l'infirmier de nuit dans des activités sociales vu son état
épuisé et fatigué.
D - Les conséquences du travail nocturne sur la
qualité de soins :
Les conditions de travail de nuit semblent avoir des
répercussions importantes sur la qualité de soins qui peuvent
être des risques pour la santé du malade.
Les conditions matérielles, le stress, la
pénibilité de travail de nuit peuvent avoir des
conséquences néfastes sur la qualité des soins, ainsi la
disposition des locaux, les gènes liées à la disposition
des locaux, les gènes liées à la faiblesse de
l'éclairage, la discussion à voix haut, le manque des personnels,
la durée du travail nocturne influent directement sur la qualité
des soins
En effet les mauvaises conditions de travail pendant la nuit
peuvent entrainer: - absence de confort et de bien être de patient
- augmentation de séjour du patient
- retard de la réalisation de soin
- insatisfaction du patient
- complication de l'état de santé du patient
III - service d'urgence :
A - Définitions :
Le dictionnaire Larousse encyclopédique
définit l'urgence comme "la qualité de ce qui ne souffre
aucun retard".
Le dictionnaire Robert " c'est le caractère
de ce qui est urgent, c'est la nécessité d'agir vite, sans
délai, en haute hâte",
Alors qu'on trouve une autre définition du dictionnaire
Larousse, il précise que "c'est la qualité de ce qui ne
peut se différer c'est être traité sur le
champ".
Pour le grand public, l'urgence signifie simplement le recours
rapide à l'aide et aux soins d'un tiers, donc essentiellement pour
résoudre une situation que la personne malade ne peut solutionner
elle-même
B - L'organisation des locaux des urgences
1- la zone d'accueil
L'accueil est le premier soin assuré au patient. Il
permet de prendre connaissance de l'identité de la personne
auprès du patient lui-même ou d'un accompagnant ainsi que du motif
d'entrée. Il s'agit d'un premier contact avec le patient qui peut
conditionner la perception de la suite des événements, il est
à la base des échanges.
C'est aussi l'identification de l'urgence dans son sens
propre en tenant compte des besoins de la personne et des priorités,
afin d'offrir un accueil et une prise en charge personnalisée et de
l'orienter, par la suite, vers la structure de soins la mieux
adaptée.
2- La zone d'examens et de soins :
On y trouve les box où est assuré l'examen
clinique de la personne ainsi que les soins qui lui sont nécessaires.
Dans ce même cadre, une zone de déchoquage permet de prendre en
charge les patients en détresse vitale ou dont la gravité de
l'état nécessite une
intervention et une surveillance plus importante qu'en box. Une
zone appelée «petite traumatologie » permet également
la prise en charge des sutures, plâtres, etc.
3- La zone de surveillance :
C'est une zone de surveillance de très courte
durée ou « lits-porte », comportant 3 à 5 box
individuels. Ces locaux permettent une investigation approfondie ainsi qu'une
surveillance plus importante en «hébergeant» des patients pour
la nuit ou pendant la durée nécessaire afin d'écarter les
complications
C - les personnels dans un service d'urgence :
1- Le personnel médical :
La responsabilité médicale du service des urgences
doit être assurée par un médecin.
Il doit disposer d'une formation { la prise en charge des
urgences, par une qualification universitaire et par une expérience
professionnelle.
La composition de l'équipe médicale doit
permettre, 24 heures sur 24 et tous les jours de l'année, de garantir la
présence minimale d'un médecin qui assurera l'examen de tout
patient à son arrivée dans le service.
Le recours { des médecins de l'établissement
tels que médecins spécialistes (chirurgienorthopédiste,
cardiologue, pneumologue, anesthésiste-réanimateur...),
médecins généralistes, radiologues, psychiatres, internes
en médecine, doit être possible à tout moment.
2 - Le personnel paramédical :
L'encadrement de l'équipe paramédicale du
service des urgences est assuré par un cadre infirmier. En son absence,
l'encadrement pourra être assuré par l'un des cadres de permanence
dans l'établissement qui sera alors détaché au service des
urgences.
Le service devra disposer 24 heures sur 24 et tous les jours
de l'année, des infirmiers diplômés d'état
chargés de dispenser les soins aux patients. Le service peut comprend
également des aides soignants, des secrétaires... .
D - Le patient au service d'urgence :
1- L'état du patient a l'arrivée
:
Il est primordial de prendre en charge le patient dès son
arrivée aux Urgences, car ce type de service le rend vulnérable
pour de multiples raisons :
- Arrivée dans un milieu qui peut renvoyer des images
négatives (souffrance, maladie, mort, traitement de longue
durée... que ce soit par vécu personnel ou par l'image
véhiculée par l'hôpital Crainte du diagnostic et de ses
conséquences (traitement, dépendance, souffrance, perturbations
professionnelles, familiales et psychologiques, coût financier...).
- Peur de l'inconnu (service nouveau, prise en charge par une
personne inconnue...).
- Crainte des gestes invasifs et/ou douloureux.
- Rupture dans la vie quotidienne (accident imprévu qui
entraîne l'arrivée aux Urgences).
- Fragilité émotionnelle en lien direct avec
l'événement l'amenant aux Urgences (AVP impliquant des personnes
qui lui sont chères, agressions...) et la douleur aiguë.
2- Les besoins des patients la nuit : Les
besoins des patients la nuit sont plus importants que ceux du jour :
a- Le besoin de sécurité :
Naturellement, l'homme n'est pas adapté à la vie de
nuit, le fait qu'il ne voit pas dans l'obscurité renforce son sentiment
de peur et d'insécurité face à un monde qu'il ne
semble pas pouvoir domestiquer, ce sentiment est exacerbé
pour les patients hospitalisés, puisque immobilisés, ils se
sentent à la merci de tout. La nuit est un moment ou les troubles du
comportement des patients s'aggravent. Le travail de l'infirmier de nuit est
donc avant tout de rassurer les patients, de leur faire comprendre qu'il veille
sur leur sécurité.
b- Le besoin d'écoute et de disponibilité :
La nuit apparait comme une circonstance aggravante qui oblige
à une relation plus exigeante entre le malade et le soignant. Il est
important que le personnel soignant soit à l'écoute du patient et
répondre autant que possible à ses attentes de quelques natures
qu'elles soient.
c- La compétence du personnel :
La nuit, est un moment difficile pour les patients,
l'inquiétude, l'angoisse et le stress sont présents, ils ont
besoins de connaitre ceux qui les soignants, de connaitre la personne qui va
répondre à leurs besoins, leur faire confiance et de faire preuve
de ses compétences.
E - l'infirmier au service d'urgence :
1- Spécificités du rôle de
l'infirmier :
L'infirmier exerce un rôle très important pour
une meilleur prise en charge de patients pour soulager la souffrance physique
et psychologique de façon optimale et répondre au besoins
physique et psychologique de façon optimale.
Donc son rôle face au patient se manifeste par :
- Accueillir et prendre en charge les personnes se
présentant dans le service en identifiant le type d'urgence et en
discernant les priorités imposées par celle-ci. Se rendre
disponible, dans les plus brefs délais, en cas de
nécessité (urgence vitale...).
- Exercer sa profession dans un contexte d'activités
très fluctuantes sur 24 heures.
- L'infirmier doit avoir des aptitudes spécifiques pour
exercer sa profession au sein du service des Urgences. Il doit en particulier
:
- Savoir s'adapter { des situations diverses dans un délai
très court;
- Avoir une certaine dextérité gestuelle
(rapidité, efficacité, méthode et organisation)
- Savoir se maîtriser face aux différentes
situations (urgences vitales, agressivité et violence du patient...)
dans le but de maintenir ou rétablir un climat de sécurité
;
- Avoir une aptitude { travailler en équipe
c'est-à-dire savoir planifier, organiser les tâches, utiliser les
ressources de chacun, collaborer avec les membres de l'équipe soignante
et avoir le respect du travail d'autrui;
- Savoir utiliser ses connaissances théoriques,
techniques, son expérience personnelle pour prendre des initiatives tout
en respectant les limites de ses compétences;
- Savoir anticiper les situations graves ou à risque;
- Savoir discerner, évaluer et sélectionner les
priorités de soins;
- Savoir rester vigilant vis-à-vis des prescriptions et
de leurs applications
mais également au niveau de l'évolution clinique du
patient.
a- L'infirmier des urgences et le stress :
Le stress est le mécanisme humain d'adaptation aux
situations nouvelles ou jugées telles par l'individu. Dans la profession
de soignant,
Le travail dans un service des urgences, qui se fait souvent
dans l'urgence, nécessitant un effort de concentration et une
dextérité importante, est responsable d'une augmentation
importante de la charge mentale du travail et peut également être
source de stress : la confrontation avec les malades, la mort, la souffrance,
inadaptation de locaux, éclairage inadapté~.
D'autres situations peuvent être source de stress pour
le personnel comme le contact avec des usagers agités ou agressifs,
polyvalence nécessaire pour l'accomplissement des taches, interruption
fréquente des tâches, tension due aux risques d'erreur, horaires
alternants et horaires de nuit.
I. But de l'enquête :
Décrire les conditions du travail de nuit et ses
répercussions psychologiques, familiales et sociales sur les personnels
infirmiers aux urgences.
II. Méthodologie de l'enquête :
Il s'agit d'une étude quantitative descriptive,
mené au prés des infirmiers et des patient d'urgence.
Milieu d'étude:
Le milieu choisi pour cette étude est les services
d'urgences de :
1' L'hôpital Habib thameur
1' L'hôpital Charles-Nicolle
1' L'hôpital universitaire la rabta
Les raisons justifiant le choix d'un service d'urgence sont :
1' Taux élevés de patient consultant la nuit
1' La pénibilité de travail au niveau de service
d'urgence la nuit
v' Diversité de soins en urgence
- Population étudiés
Cette étude a ciblé comme population les infirmiers
exerçant la nuit au niveau du service des urgences et les patients
consultants ou hospitalisés dans le service des urgences
- Echantillon
v' 30 infirmiers des services des urgences travaillant la garde
de nuit d'une manière temporaire ou fixe.
1' 10 patients consultants ou hospitalisés aux services
des urgences pendant la nuit '7
- Collecte de données
Pour connaitre les difficultés rencontrées par les
personnels pendant la nuit et le niveau de satisfaction de patient sur la prise
en charge, j'ai réalisé un double questionnaire
1. Questionnaire posés aux infirmiers
Ce questionnaire est divisé en deux parties
(identification de la personne interrogée, Et des questions
(fermées « 11 >>, semi-ouvertes « 11 >> et
ouvertes « 2 >>)
2. Questionnaire posés aux patients
Ce questionnaire est divisé en deux parties
(identification de la personne interrogée, corps de questionnaire),
Et des questions (fermées « 2 >>, semi-ouvertes
« 6 >> et ouvert « 1 >>)
Déroulement de collecte de données
L'enquête est déroulé du 01 / 07 / 2011 au 18
/ 07 / 2011
· Pour le questionnaire destiné aux infirmiers, j'ai
été obligé de me présenter et d'expliquer
l'objectif de l'enquête aux infirmiers.
· Et pour le questionnaire adressé aux patients j'ai
été présenté pour assurer une meilleure
compréhension des questions.
Considérations éthiques
· Les règles éthiques et
déontologiques sont respectées, une autorisation administrative
portant sur le recueil de données (a partir de l'ISSIT), a
été accordée par le surveillant du service.
· L'objectif d'étude est bien expliqué aux
infirmiers et aux patients avant la collecte des données
Difficultés rencontrés :
Elles se rapportent au non disponibilité des infirmiers et
de souffrance des patients vu la nature des conditions de travail aux urgences
marquée par la surcharge de travail et le flux des patients surtout lors
de la passation entre les équipes de soins.
ANALYSE
ET
INTERPRÉTATIONS
DES
RESULTATS
I. Analyse et présentation de résultat du
questionnaire pour les
infirmiers
A. Identification des personnes interrogées
1. Selon l'âge
Tableau N° 1
|
: Répartition des interrogés selon la tranche
d'âge.
|
|
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Entre 20 et 30 ans
|
18
|
60 %
|
Entre 31 et 40 ans
|
11
|
37 %
|
40 ans <
|
1
|
3 %
|
Totale
|
30
|
100 %
|
|
- Plus que la moitié des infirmiers interrogés
sont a l'âge entre (20 et 30 ans) ans alors que 37% sont a l'âge
entre 31 et 40 ans.
2. Selon le sexe
Tableau N°2 : Répartition des interrogés
selon le sexe
|
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Masculin
|
20
|
67 %
|
Féminin
|
10
|
33 %
|
Totale
|
30
|
100 %
|
- 67% des infirmiers interrogés sont de sexe masculin
alors que 33% sont de sexe féminin
1' Une prédominance masculine.
3. Selon l'état matrimonial
Tableau N°3
|
: Répartition des interrogés selon l'état
civil.
|
|
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Célibataire
|
19
|
63 %
|
Marié (e)
|
10
|
30 %
|
Divorcé (e)
|
0
|
0 %
|
Veuf (Ve)
|
1
|
3 %
|
Totale
|
30
|
100
|
|
- 63% des infirmiers interrogés sont célibataires
(e) alors que 30% sont marié(e).
4. Selon le nombre d'année de travail pendant la
nuit
Tableau N°4 : Répartition des
interrogés selon le nombre d'année de travail pendant la
nuit
|
Durée
|
Effectif
|
Pourcentage
|
>1 ans
|
8
|
27 %
|
1 à 5 ans
|
12
|
40 %
|
5 à10 ans
|
9
|
30 %
|
>10 ans
|
1
|
3 %
|
Totale
|
30
|
100 %
|
40% des infirmiers travaillent pendant la nuit entre
1à5 ans ,30% des infirmiers travaillent pendant la nuit entre 6 à
10 ans, alors que 27% travaille moins qu'un an et un infirmier qui travaille
pendant la nuit plus que 10 ans
B. Généralité
Question N°5 : avez-vous
bénéficié d'une formation liée aux soins
d'urgences
Graphique N°5 : Bénéfication d'une
formation
en soins d'urgence
23%
77%
oui
non
La plupart des infirmiers enquêtés (77%) affirment
qu'ils ont bénéficié d'une formation en
Soins d'urgence.
Question N°6 : Nature de Votre travail de nuit
?
Graphique N° 2 : Nature de votre travail de
nuit
60%
57%
43%
40% 20% 0%
volontaire imposé
volontaire imposé
- 57% des interviewés ont choisi librement de travailler
la nuit alors que 43% des infirmiers considèrent que le travail de nuit
est imposé par la nécessité du service.
Question N°7 Que pensez-vous des conditions de
travail de nuit au niveau du service des urgences ?
Graphique N°3 : Appréciation des
conditions de travail des infirmiers pendant la nuit
80%
|
60%
|
|
|
|
40%
|
|
67%
|
20%
|
|
|
0%
|
0%
|
20%
|
|
|
13%
|
|
Bonne Acceptable Moyenne Mauvaise
|
Bonne Acceptable Moyenne Mauvaise
- La majorité des infirmiers (67%) pensent que les
conditions de travail de nuit sont mauvaises
Alors que (20%) des infirmiers pensent que les conditions de
travail de nuit sont acceptables
Et souvent (13%) pensent que les conditions de travail de nuit
sont moyennes, alors qu'aucun infirmier ne pense que les conditions de travail
la nuit sont bonnes.
Question N°8 : Pour vous, est ce que les conditions
de travail de nuit dans ce service sont :
Graphique N°4 : Comparaison entre les conditions
de trravail du jour à celle de la nuit
similaires de celles du jour Différentes
similaires de celles du jour Différentes
- La plupart (97 %) de la population disent que les conditions de
travail de nuit sont différentes de celle du jour.
1. condition organisationnel
Question N°9 : Comment appréciez-vous
l'organisation du travail dans votre service pendant la nuit ?
Graphique N°5 : Répartition des
réponses des infirmiers sur l'organisation de travail de
nuit
80%
|
60%
|
|
40%
|
|
|
20%
|
|
40%
|
|
60%
|
0%
|
|
|
|
|
Bonne Moyenne Mauvaise
|
Moyenne Mauvaise
(60 %) des infirmiers interrogés apprécient
l'organisation la nuit « mauvaise » alors que (40 %) pensent qu'elle
est « moyenne »
Question N°10 : Comment se fait la transmission de
l'information au sein de ce service ?
Tableau N°5 : Répartition
|
des réponses des infirmiers de nuit sur la transmission de
l'information
|
|
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Ecrites
|
6
|
20 %
|
Verbales
|
20
|
67 %
|
Absente
|
4
|
13 %
|
Totale
|
30
|
100 %
|
La majorité des infirmiers (67%) affirment que la
transmission de l'information au sein des services des urgences est faite d'une
façon verbale, 20% de façon écrite alors que 13 % des
infirmiers disent quelle est absente.
Question N°11 : Comment appréciez-vous la
collaboration de l'équipe soignante pendant les gardes de nuit ?
Tableau N°6 : Appréciation de la collaboration de
l'équipe soignant pendant la garde de nuit
|
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Bonne
|
10
|
33 %
|
Moyenne
|
15
|
50 %
|
Mauvaise
|
5
|
17 %
|
Totale
|
30
|
100 %
|
La moitié (50 %) des infirmiers pensent que la
collaboration de l'équipe de nuit est moyenne alors qu'elle apparait
bonne pour (33 %) et mauvaise pour (17 %).
Question N°12 : Que Pensez-vous de l'effectif du
personnel infirmier la nuit ?
Graphique N°6 : Répartition des
réponses des infirmiers sur leur effectif pendant la nuit
100%
|
|
|
50%
|
|
|
|
|
|
|
0%
|
0%
|
|
|
70%
|
|
30%
|
|
Suffisant
|
Moyennement suffisant
|
Insuffisant
|
Moyennement suffisant Insuffisant
L'effectif du personnel infirmier la nuit n'est pas suffisant
pour la majorité (70 %) de la population cible alors que (30%) des
infirmiers pensent que l'effectif est moyennement suffisant alors qu'aucun
infirmier ne pense que l'effectif est suffisant la nuit.
Question N° 13 Que pensez-vous des locaux ?
Graphique N°7 : Disposition des locaux au service
d'urgence
80%
63%
20%
17%
Disponibles
Non disponibles Non fonctionnels
60% 40% 20% 0%
Disponibles Non disponibles Non fonctionnels
63% du total de l'effectif des infirmiers affirment que les
locaux sont non disponibles, cette indisponibilité fait que les patients
est parfois installés sur des chariots ou dans les couloirs du service,
alors que 17% affirment que les locaux sont non fonctionnels et 20% que les
locaux sont disponible.
Question N°14 :
a- Peut-on parler d'un manque de matériel au niveau du
service la nuit ?
Tableau N°7 : Répartition des réponses des
infirmiers sur la disponibilité de matériel
|
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
30
|
100 %
|
Non
|
0
|
0 %
|
Totale
|
30
|
100 %
|
- Tout les infirmiers interrogés (100%) affirment qu'Il ya
un manque de matériels au niveau de service.
b- Si oui quel type de matériel :
Tableau N°8 : type de matériel manquant dans un
service d'urgence
|
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Chariot
|
3
|
10 %
|
Tensiomètres - D'extro
|
12
|
40 %
|
Monitorage cardiaque
|
6
|
20 %
|
Seringues électriques
|
4
|
13 %
|
Chaises roulantes
|
5
|
17 %
|
Totale
|
30
|
100 %
|
2. Les contraintes physiques
Question N°15 :
a- Le poste que vous occupez, exige-t-il un effort physique ?
Graphique N° 8: Répartition des
réponses des infirmiers sur les exigence physique
oui
non
13%
87%
87% des infirmiers interrogés disent que la poste qu'ils
occupent exige un effort physique alors que les 13% restante disent non.
Tableau N°9 : Appréciation des différents
types des exigences physiques par les infirmiers
|
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Posture
|
6
|
23 %
|
Déplacement répétitif
|
16
|
62 %
|
Maintenance
|
4
|
15 %
|
Totale
|
26
|
100 %
|
(62%) des infirmiers parmi qu'ils ont répondues que leurs
poste exige un effort physique pensent que la cause est le déplacement
répétitifs
(23%) : la posture alors que (4%) la maintenance.
Question N°16 :
a- Lors de l'exécution de votre rôle autant
qu'infirmier de nuit, êtes-vous victime d'un accident de travail ?
Graphique N°9 : Répartition des
réponses des infirmiers sur leur expositions aux accidents
de travail
100%
50%
0%
Oui Non
Oui Non
30%
70%
70% des infirmiers de nuit ont été victime d'un
accident de travail alors que les 30% non.
Tableau N°10 : Appréciation des différents
types des accidents de travail par les infirmiers
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Contamination
|
4
|
19 %
|
Piqure d'aiguille
|
12
|
57 %
|
Blessure
|
5
|
24 %
|
Totale
|
21
|
100 %
|
- Lors de leurs travaux pendant la nuit les infirmiers ont
été victimes par une piqure d'aiguille (57%) ou par une
blessure 24% ou contamination 19%.
3. Difficultés psychologiques
Question N°17 le travail de nuit peut-il constituer
une charge mentale?
Graphique N°10 : Charge mentale du travail de nuit
des infirmiers en urgence
100%
87%
50%
0%
oui
non
oui
Série1 87%
13%
13%
non
87% des infirmiers affirment que le travail de nuit constitue une
charge mentale alors que 13% restant affirment que non.
Question N°18:
a- Est ce que vous êtes confronté à certains
cas de décès au cours de votre garde
Graphique N° 11 : Répartition des
réponses des infirmiers s'ils sont confrontées à des
cas de décès
100%
63%
37%
50%
0%
oui non
oui
non
87% des infirmiers affirment que le travail de nuit constitue une
charge mentale alors que 13% restant affirment que non.
b- Si oui, quelle est votre sentiment ?
Tableau N°11 : Appréciation des sentiments
ressentir par les infirmiers après la mort de patient
|
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Sentiment d'échec
|
15
|
62.5 %
|
Sentiment de culpabilité
|
6
|
25 %
|
Indifférence
|
3
|
12.5 %
|
Totale
|
24
|
100 %
|
La plupart (80%) des infirmiers ont été
confronté à des cas de décès la nuit, 50% des cas
éprouvent un sentiment d'échec, alors que 30% n'ont aucun
sentiment.
Question N°19 :
Graphique N°12 : Répaartition des
réponses des infirmiers sur la motivation envers leurs
travail
100%
70%
30%
50%
0%
Oui Non
Oui Non
a- Est-ce que, vous sentez démotiver de votre travail ?
a. Si oui, quelles sont les causes
Tableau N°12 : Appréciation de différentes
causes de démotivation des infirmiers envers leur travail.
|
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Durée très longue de garde
|
7
|
33 %
|
Surcharge de travail
|
10
|
48 %
|
Motivation financière insuffisante
|
4
|
19 %
|
Totale
|
21
|
100 %
|
Les infirmiers se trouvent démotivés envers leur
travail, à cause de la surcharge de travail 48% des cas, durée
très longue de garde 33% des cas, alors que 19% a cause de motivation
financière insuffisante.
Question N°20 :
Graphique N°13 : Répartition des
réponses des infirmiers s'ils sont subis de la violence lors du
travail
100%
50%
0%
Oui Non
Oui Non
70%
30%
a- durant votre carrière de travail pendant la nuit, est
ce que vous êtes victime ou témoin d'une situation de violence
de la part d'un malade ou de sa famille
b- Si oui, de quel type ?
Tableau N°13 : Répartition des réponses des
infirmiers selon le type de violence subis pendant la nuit
|
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Violence verbale
|
14
|
67 %
|
Violence physique
|
7
|
33 %
|
Totale
|
21
|
100 %
|
La plupart (70%) des infirmiers ont été victimes ou
témoins d'une situation de violence, dont 57% des cas sont de type
verbal.
4. Les conditions sociales
Question N°21 :
A votre avis, le travail de nuit a-t-il un effet sur votre vie
familiale et sociale ?
Oui Non
77%
23%
Graphique N°14 : Répartition des
réponses des infirmiers sur les effets de travail de nuit sur leur
vie familiale et sociale
100%
50%
0%
Oui Non
a- Si oui, quelles sont les effets ?
Tableau N°14 : Appréciation de différents
effets de travail de nuit sur la vie familiale et sociale des infirmiers.
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Perturbation des habitudes de vie
|
10
|
43 %
|
Réduction de temps à passé en
famille
|
10
|
43 %
|
Manque des activités sociales
|
3
|
14 %
|
Totale
|
23
|
100 %
|
La majorité (77%) des infirmiers pense que le travail de
nuit a un effet négatif sur leur vie familiale et sociale, il peut
être la cause de réduction du temps à passer en famille
pour et une perturbation du rythme de vie pour 43 % des deux cas.
C. Qualité de soins
Question N°22 :
a- Remarquez vous que les conditions du travail ont des
répercussions néfastes sur la sante et la sécurité
des patients ?
Tableau N° : 15 Répartition des
réponses des infirmiers sur les répercussions des conditions
du travail sur la sante et la sécurité des patients.
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Oui
|
27
|
90 %
|
Non
|
3
|
17 %
|
Totale
|
30
|
100 %
|
|
- La majorité des infirmiers (90%) remarquent que les
conditions actuelles de travail de nuit ont des répercussions
néfastes sur la santé et la sécurité des
patients.
b- Si oui lesquelles
Tableau N° 16 Appréciation de différentes
répercussions néfastes des conditions du travail de nuit
et sur la sante et la sécurité des patients.
|
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Séjour prolongé
|
10
|
37 %
|
Absence de mesure de protection
|
8
|
30 %
|
Complication de l'état de santé des
patients
|
9
|
33 %
|
Totale
|
27
|
100 %
|
ou par une prolongation de séjour d'hospitalisation 37%
des cas et par absence de mesure de protection pour 3% des cas
Question N°23 : Etes vous satisfait de la
qualité des soins que vous dispensez dans les conditions actuelles de
travail de nuit ?
Graphique N°16 : Répartition des
rééponses des infirmiers s'ils sont satisfaits de la qualite
de soins qu'ils dispensent dans les conditions actuelles de tgravail de
nuit
0%
Oui Non
100%
La plupart des infirmiers (70%) ne sont pas satisfaits de la
qualité des soins qu'ils dispensent pendant la garde de nuit.
Question N°24 : Que pouvez-vous suggérer en
vue d'améliorer la qualité des soins infirmiers nocturne dans
votre service ?
Pour améliorer la qualité de soins infirmiers
nocturne dans les services les infirmiers - Augmenter l'effectif infirmier
pendant la nuit
- Réduire la durée de séjour de patient
- Assurer la continuité de soins et la
sécurité des personnels et des patients - Équiper le
service en matériels nécessaires
- Équilibrer les périodes de travail
II. Analyses et présentation des résultats
du questionnaire pour les patients A. Identification des
interrogés
1. Selon l'âge :
Répartition des interrogés selon la tranche
d'âge
|
Tranche d'âge
|
Effectif
|
Pourcentage
|
<25 ans
|
1
|
10 %
|
26-35 ans
|
6
|
60 %
|
36-45 ans
|
2
|
20 %
|
>45 ans
|
1
|
10 %
|
Totale
|
10
|
100 %
|
Plus que la moitié (60%) des patient consultant et
hospitalisés au service sont a l'âge entre 26 et 35 ans, 20% a
l'âge entre 36 et 46 ans alors que 10% sont <25 ans et 10% >45
ans.
2. Selon le sexe
Répartition des interrogés selon le sexe
|
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Masculin
|
8
|
80 %
|
Féminin
|
2
|
20 %
|
Totale
|
10
|
100 %
|
> La population cible est composée des patients 80%
sont de sexe masculin et 20% de sexe féminin.
La base de questionnaire
Question N°1 : Comment appréciez-vous la
qualité de soins qu'on vous donne pendant la garde de nuit ?
60%
30%
10%
bonne moyenne mauvaise
bonne moyenne mauvaise
80% 60% 40% 20% 0%
60% des patients affirment que la qualité de soins
donnée pendant la garde de nuit est insuffisante alors que (20%) Aucune
idée et (10%) pensent que c'est la même et mieux que la
journée
Question N°2 : Comment appréciez vous la
relation malade infirmier pendant la nuit
Appréciation de la relation malade-infirmier pendant la
garde de nuit par les patients
|
Réponse
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Adéquat
|
4
|
40%
|
Inadéquat
|
6
|
60%
|
Totale
|
10
|
100%
|
Plus que la moitié des patients (60%) pensent que la
relation malade-infirmier au cours de la garde de nuit est
inadéquate.
Question N°3 :
a- Les soins pendant la nuit sont-ils donnés dans le temps
prévu ?
Répartition des réponses des patients sur le
temps prévu de soins pendant la nuit
|
Réponse
|
Effectif
|
Totale
|
Oui
|
1
|
10 %
|
Non
|
6
|
60 %
|
Aucune idée
|
3
|
30 %
|
Totale
|
10
|
100 %
|
b- Si non, quelle sont les causes
80%
40%
60%
20%
0%
bonne moyenne mauvaise
bonne moyenne mauvaise
- (60%) des patients disent que les soins pendant la nuit ne sont
pas donnés dans le temps prévu et cela pour différentes
causes :
· 60 % insuffisance de personnel
· 30 % négligence des infirmiers
Question N°4 : Que pensez-vous des conditions du
travail de l'infirmier de nuit ?
40%
70%
60%
50%
30%
20%
10%
0%
bonne moyenne mauvaise
10%
30%
60%
bonne moyenne mauvaise
- 60 % patients pensent que les conditions du travail de
l'infirmier la nuit sont mauvaises, alors que 30% disent qu'elles sont moyennes
et 10% disent qu'elles sont bonnes.
Question N°5 : Remarquez-vous que les conditions du
travail ont des répercussions néfastes sur votre santé et
sécurité ?
répartition des patient sur les effets
des conditions de travail sur leur santé et
sécurité
non
25%
oui
75%
- La majorité (75%) des patients remarquent que les
conditions de travail ont des
Répercussions néfastes sur leur sante, et leur
sécurité, pendant la garde de nuit alors que non pour 25% des
cas.
Question N°6 comment évaluer vous l'accueil au
sein du service d'urgence ?
L'accueil au service d'urgence selon le
patient
|
80%
|
|
|
60%
|
|
|
|
|
|
40%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
60%
|
|
|
20%
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
30%
|
|
|
|
|
|
|
10%
|
0%
|
|
|
|
|
|
|
|
bonne moyenne mauvaise
|
bonne moyenne mauvaise
La majorité des patients (60%) pensent que l'accueil au
service d'urgence est mauvais et moyenne pour 30% des cas alors que 10% des cas
pense que l'accueil au service est bon
Question N°7 que pouvez suggérer en vue
d'améliorer la qualité de soins ?
Réponses
|
Effectif
|
Totale
|
Ecoute et disponibilité
|
4
|
40 %
|
Bonne qualité de soins
|
3
|
30 %
|
La sécurité
|
3
|
30 %
|
Totale
|
10
|
100 %
|
Pour améliorer la qualité de soins les patients on
proposés
- D'écoute et disponibilité des infirmiers et
d'équipe médicale dans 40% des cas - Bonne qualité de
soins pour 30% des cas
- La sécurité pour 30% des cas.
1- les conditions de travail de nuit des infirmiers dans
un service d'urgence :
Les résultats obtenus ont démontré que la
majorité des infirmiers 67% et des patients 60% pensent que les
conditions de travail de nuit aux urgences sont mauvaises et ne
répondent pas aux normes de travail confirmé aux études
faites par Chantal Rivaleau juin 2003.
Les conditions de travail de nuit sont affectées par
plusieurs entraves, les contraintes organisationnelles constituent la
première cause de mécontentement du personnel infirmier, de ce
fait 70% des infirmiers ont rapporté que l'effectif infirmier la nuit
n'est pas suffisant ce qui oblige les de travailler d'une façon continue
sans interruption, aussi 100% des infirmiers interrogées
déclarent un manque de matériel qui peut être : monitorage
cardiaque, seringues électriques, chariots, chaises roulants.
Nous avons relevé aussi d'autres éléments
favorisant ce dysfonctionnement à savoir 50% de notre échantillon
d'infirmier apprécient que la collaboration de l'équipe soignants
la nuit est moyenne, aussi la transmission de l'information au sein de service
est absente pour 13% des infirmiers, ce qui favorise les conflits
interpersonnels, l'augmentation de risque d'erreur et l'ambigüité
des rôles et fonctions ,ce qui confirmées résulta de «
Yves Lafargue » : `'la technique de communication peuvent être
source de pénibilité et engendre la fatigue mentale».
Les résultats mettent aussi en relief que les
contraintes physiques sont préjudiciables aux soignants, que 87% d'eux
confirment que le travail de nuit exige un effort physique pénible
(posture pénible et fatiguant, maintenance et port des charges lourdes,
déplacement répétitifs.), ceci est un source d'un certain
nombre des problèmes a savoir que 70% des infirmiers ont
été victime d'un accident de travail , soit par piqure d'aiguille
ou par une blessure, cette situation peut augmenter le risque des maladies
professionnels.
Malheureusement les accidents de travail ne sont pas le seul
menace auquel les infirmiers sont exposes à savoir, 87% des infirmiers
ont été victime ou témoin d'une situation de violence de
la part de malade ou de sa famille, le taux élevé de violence
reflète que les mesures de sécurité mises en place pour
protéger les soignants n'ont pas réussi à réduire
les cas des violences, ces mauvaises conditions constituent une charge mentale
pour les infirmiers qui 70% d'eux se sent démotiver vis a vis de leur
travail.
On a relevé aussi qui 77% des infirmiers indiquent que
leur travail impose plus de contraintes à sa vie familiale et sociale,
surtout par réduction de temps à passer en famille, sachant que
30% des infirmiers sont mariés.
2- les répercussions des conditions de travail de
nuit sur la qualité des soins :
Les résultats obtenus ont démontrés que
90% des infirmiers et 75% des patients voient que les conditions de travail de
nuit ont des répercussions néfastes sur la sante et la
sécurité des patients comme a montrer les médecins de
travail en particulier le Docteur « Estyn Brehar 1997» `'stress et
souffrances de soignant», soit par augmentation du séjour , par
absence de mesures de protection, par complication de l'état de
santé des patients ou par un retard lors de la réalisation de
soins, par ailleurs, 60% des patients affirment que les soins pendant la nuit
ne sont pas données dans le temps prévu.
Les résultats mettent aussi en relief que 60% des patients
trouvent que la qualité de soins la nuit est mauvaise.
De plus, 60% des patients interrogés déclarent
la relation malade-infirmier inadéquate, alors que les relations
infirmiers entretenues avec les patients dans le contexte particulier de la
nuit font partie intégrante de la notion de la qualité de
soins.
Au terme de cette discussion, cette étude confirme la
problématique de départ et renforce l'idée que le
personnel infirmier dans un service des urgences évolue dans des
conditions de travail pénibles qu'a un impacte négatif sur la
qualité de soins.
La discussion des résultats de cette étude nous a
permis de mettre en évidence certaines lacunes, ce qui nous a
amené { faire quelques recommandations qui n'ont nullement fait l'objet
de présentation pour vouloir donner une solution idéale, mais
seulement d'attirer l'attention des responsables sur certaines mesures qui
peuvent être { l'origine d'une éventuelle amélioration.
Il est souhaitable de :
* Assurer un encadrement de qualité en sensibilisant les
surveillants de nuit sur leur rôle dans la gestion des soins ;
*Revoir l'organisation du système de
sécurité mis en place pour réduire le taux de violence et
garantir la sécurité du personnel ;
* Assurer la communication de l'information au sein du service en
instaurant un système d'affichage adéquat ;
* Faire des réunions régulières sur le
fonctionnement du service avec la participation des infirmiers de nuit ;
Le travail de nuit impose une surcharge avec un effectif
réduit des personnels. Des contraintes organisationnelles, physiques aux
quelles sont exposés les infirmiers expliquent leur
mécontentement. Les conditions de nuisance et leurs conséquences
sont multiples. Les infirmiers enquêtés expriment des sentiments
d'insécurité, de non reconnaissance et d'isolement. En plus, le
travail de nuit leur impose plus de contraintes à leurs vies familiales
et sociales, surtout par la réduction du temps à passer en
famille.
Référence
bibliographique
I. Ouvrages : - P. CANONI ; A.
MAURANGES ; le syndrome d'épuisement professionnel des
soignants.
Edi. Masson ; Paris ; 1998 ; p.206.
- A.GUYON ; O. BURRUS ; Législation,
responsabilité, éthique, etdéontologie,
organisation du travail, sante public ; Edition.
Ellipses ; Paris ; 2001 ; p.224.
- JACQUERYE A, CHAGNON M, GRENIER R. La qualité de soins
infirmiers. Edition.
France : Maloine, 1999, 321p
II. Mémoires électroniques :
- NDAYISABA, J. SINGIRANKABO ; Impact de surcharge du travail
infirmier sur la qualité et le rendement de soins [en ligne].
Mémoire. Rwanda : KHI de Rwanda, 2007
- Disponible sur «
http://www.memoireonline.com/04/08/1021/m_impactsurcharge-travail-infirmier-qualite-rendement-soins2.html
(consulté le 5/8/2011 )
III. Sites internet
- Zeynep Or, Laure C. La qualité des soins en France :
comment la mesurer pour améliorer ? [en ligne].Disponible sur :
http://www.irdes.fr/EspaceRecherche/DocumentsDeTravail/DT19QualiteDesSoins
EnFrance.pdf consulté le (9/8/2011)
- CICILE B et al. Le travail de nuit des infirmiers : Effets sur
les conditions de vie, les
pratiques professionnelles et la qualité des soins [en
ligne].Disponible
sur :<
http://cdft.cnam.fr/servlet/com.univ.utils.LectureFichierJoint?CODE=120127
6256864&LANGUE=0 > consulté le (9/8/2011)
o
http://www.cadredesante.com/spip/spip.php?article132
consulté le (18/7/2011) o
http://fr.wikipedia.org/wiki/Travaildenuit
consulté le (18/7/2011)
o
http://www.infirmiers.com/ressources-infirmieres/documentation/le-
travail-de-nuit.html (consulté le 15/7/2011)
IV. les dictionnaires :
- Dictionnaire la rousse
- La rousse encyclopédique - Dictionnaire Robert
ANNEXES
- Ce questionnaire se déroule dans le cadre de mon
travail de fin d'études en sciences infirmières l'Institut
supérieur des sciences infirmières de Tunis
« ISSIT ».
- Ce questionnaire est anonyme et confidentiel.
- Le thème de notre recherche est « les conditions
de travail nocturne aux urgences et son impact sur les personnels soignants et
la qualité du soin ». Je vous remercie d'avoir accepté {
participer { ce travail.
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I. Identification de la personne
interrogée
1- Age :............... Ans
2- Sexe : - Masculin - Féminin
3- Etat matrimoniale :
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- Célibataire - Marie(é)
- Divorcé(é) - Veuf (vé)
4- Depuis combien de temps travaillez-vous pendant la
nuit ? - 1 mois- 5ans - 6-10 ans
- 10 ans et plus
II- questionnaire :
A- Généralité :
5- Avez-vous bénéficié d'une formation
liée aux soins d'urgence : Oui non
6 - Votre travail de nuit est un :
Choix volontaire Imposé
7 - Que pensez-vous des conditions de travail de nuit au niveau
du service des urgences ?
- Mauvaise
- Acceptables
- Moyenne
8 - Pour vous, est ce que les conditions de travail de
nuit dans ce service sont similaires de celles du jour ?
- Oui - Non
B- Organisation et de travail :
9 - Comment appréciez-vous l'organisation du travail dans
votre service pendant la nuit ?
- Bonne
- Moyenne - Mauvaise
10 - Comment se fait la transmission de l'information au sein de
ce service ? - Ecrite
- Verbale - Absente
11 - Comment appréciez-vous la collaboration de votre
équipe du travail pendant la garde ?
- bonne
- mauvaise - Médiocre
12 - Pensez vous que l'effectif du personnel infirmier la nuit
est : - Suffisant
- Moyennement suffisant - Insuffisant
13 - Que pensez-vous des locaux ?
- Non disponibles - Disponibles
- Non fonctionnels
14 - Peut-on parler d'un manque de matériel au
niveau du service des urgences ? - Oui - Non
- Si oui ; quel type de matériel ?
C- Contraintes physiques :
15 - Le poste que vous occupez, exige-t-il un effort physique
?
- Oui - Non
- Si oui de quel genre ?
- posture
- maintenance
- déplacements répétitifs
16- Lors de l'exécution de votre rôle autant
qu'infirmier de nuit, êtes-vous victime d'un accident de travail
- Oui - Non
- Si oui, de quel genre ?
D- Difficultés psychologique :
17- D'après vous, le travail de nuit peut-il constituer
une charge mentale? - OUI - NON
18 - Est ce que, vous êtes confrontés à
certains cas de décès au cours de votre garde ? - Oui - Non
- Si oui, quelle est votre sentiment ? - sentiment
d'échec
- sentiment de culpabilité
- Indifférence
19 - Est-ce que, vous sentez démotiver
vis-à-vis votre travail ? - Oui - Non
Si oui, quelles sont les causes ?
- motivation financière insuffisante - surcharge de
travail
- durée très longue de garde
20 - durant votre carrière de travail pendant la nuit, est
ce que vous êtes victime ou témoin d'une situation de violence de
la part d'un malade ou de sa famille ?
- Oui - Non
Si oui, de quel type ? - violence verbale
- violence physique
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E- Conditions sociales :
21 - A votre avis, le travail de nuit a-t-il un effet sur votre
vie familiale et sociale ? - Oui - Non
Si oui, quelles sont les causes ?
- réduction du temps a passé en famille
- perturbation du rythme de vie ou d'habitude - manques des
activités sociales
F- Qualité de soins :
22 - Remarquez vous que les conditions du travail ont des
répercussions néfastes sur la sante et la sécurité
des patients ?
- Oui - Non - Si oui lesquelles ?
- séjour prolongé
- absence de mesures de protection
- complication de l'état de santé de patient
23 - Etes vous satisfait de la qualité de soins que vous
dispensez dans les conditions actuelles de travail de nuit ?
- Oui - Non
24 - Que pouvez-vous suggérer en vue d'améliorer la
qualité des soins infirmiers nocturne dans votre service ?
Merci de
votre partici pation
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I- Identification de la personne interrogée :
Question N°1 Age :............ans.
Question N°2 Sexe : - Masculin - Féminin
II- Corps de questionnaire :
Question N°3 : Comment apprécies-vous la
qualité des soins qu'on vous donne pendant la nuit ?
- Meilleure que la journée - la Même
- Insuffisante
Question N°4 : Comment appréciez vous la
relation malade infirmier pendant la garde de nuit ?
- Adéquate
- Inadéquate
Question N°5 Les soins pendant la nuit
sont-ils donnés dans le temps prévu ? - Oui
- Non
- Aucune idée
. Si non quelle est la cause ?
- négligence des infirmiers
- insuffisance des personnels - insuffisance du
matériel
Question N°6 Que pensez-vous des conditions
du travail de l'infirmier de nuit ? - Bonnes
- Moyenne - Mauvaises
Question N°7 Remarquer vous que les conditions du
travail ont des répercussions néfastes sur votre santé ou
votre sécurité ?
Question N°8 comment évaluer vous l'accueil au
sein du service d'urgence ? - Bonne
- Moyenne - Mauvaise
Question N°9 que pouvez suggérer en vue
d'améliorer la qualité de soins ? - Ecoute et
disponibilité
- Bonne qualité de soins - La sécurité
Merci de votre participation.
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