Avant Propos
Dans l'optique de bien cerner cette mémoire qui
s'intitule : ` Les performances portuaires du terminal à conteneur
de Doraleh', s'inscrit dans l'ordre du jour du 21 siècle, afin de voir
en réalité le cours de réalisation du Terminal pour sa
première phase de démarrage.
Les finalités poursuivies et les enjeux à
prendre en compte dans cette étude d'analyse sont en première
vue. Pour bien clôturer ce dossier, qui est à l'actualité,
se résume en grande partie : « La productivité du
Terminal dans les opérations de manutentions et des temps
d'immobilisation des navires desservant. De cette ainsi, l'estimation est fort
probable que le DCT est un terminal qui n'a absolument rien à envier des
ports occidentaux et qu'il est plus que déterminée dans son
apparence.
Cette étude réalisée ne s'aurait put
être faisable sans l'engagement et le dynamisme Mr SAID ADEN Samatar, qui
par notre volonté et notre art de recherche, dont j'ai put finaliser et
montrer aux autorités portuaires que les cibles visés n'est point
encore sur la ligne de mire.
Avec la participation des cadres et personnels du terminal
à conteneur de Doraleh.
TABLES DE MATIERES
THEME : LES PERFORMANCES PORTUAIRES DU TERMINAL A
CONTENEUR DE DORALEH (DCT).
SOUS-THEME : LA PRODUCTIVITE DU TERMINAL, EN MATIERE
DES OPERATIONS DE MANUTENTIONS ET DES TEMPS D'IMMOBILISATION DES
NAVIRES.
PROBLEMATIQUE : LE DCT, UN TERMINAL QUI N'A REIN A
ENVIER DES PORTS OCCIDENTAUX, QU'EN EST-IL DE SA PERFORMANCE ?
REMERCIEMENT.
GENERALITE.
INTRODUCTION.
HISTORIQUE.
1er PARTIE : LA DESCRIPTION DU TERMINAL A
CONTENEUR DE DORALEH (DCT).
Intro.
A. Les enjeux de la création du
DCT.
1. Aspect politique et socio-économique
2. Aspect financière et juridique
B. Les caractéristiques propres du
DCT.
1. Sa capacité d'accueil et son espace d'entreposage ou
de stockage.
2. Ses infrastructures portuaires ultramodernes
3. Sa stratégie de domination à vocation
régionale.
C. Les services au sein du DCT.
1. Service planning.
2. Service opérationnel.
3. Service technique.
2ème PARTIE : LA PRODUCTIVITE EN
MATIERE DES OPERATIONS DE MANUTENTIONS ET DES TEMPS D'IMMOBILISATIONS DES
NAVIRES.
Intro.
Section 1 : La productivité : Qu'est-ce
que c'est ?
A. Définition.
1. La productivité : Facteur essentiel du
travail.
2. La productivité est-elle synonyme de
production ?
3. La productivité est-elle synonyme de la
compétitivité ?
4. La productivité est-elle synonyme de
rentabilité ?
5. Comment mesure-t-on cette productivité ?
6. A qui servent les gains de productivité ?
B. Les indicateurs essentiels de la
productivité.
1. Production par heure et par navires.
2. Production par heure et par équipes.
3. Production par équipes et par navires.
4. Trafic portuaire : mensuel
5. Conteneur au débit des postes à quai.
Section 2 : les différents temps
d'immobilisations du navire.
A. Les temps total passés au
port.
1. Le temps d'attente : Avant accostage et après
appareillage.
2. Le temps passé à quai.
3. Le temps d'opération à quai.
B. La productivité temporaire d'un
navire.
1. Nombre des conteneurs manutentionnés au temps
passé à quai.
2. Nombre des conteneurs manutentionnés au temps total
passé au port.
3. Nombre des conteneurs manutentionnés au temps
d'opérations à quai.
4. Nombres des conteneurs manutentionnés au temps
d'attente.
Section 3 : La mesure du rendement des
opérations de manutentions
A. La productivité par
équipe.
B. La productivité par
navire.
3ème PARTIE : LA PRODUCTIVITE
ACTUELLE : UNE SITUATION QUI DOIT ETRE REMISE EN QUESTION.
Intro.
A. Analyse par le diagramme
d'HISHIKAWA.
1. Les matières.
2. Les méthodes.
3. Les milieux.
4. Les mains d'oeuvres.
5. Les matérielles.
B. Analyse par la méthode de
SWOT.
1. Les faiblesses.
2. Les forces.
3. Les opportunités.
4. Les menaces.
4ème PARTIE : LA DISTINCTION DU DCT
PAR RAPPORT AU TC DU PAID ET DES TERMINAUX REGIONAUX.
Intro.
A. La différence du DCT par rapport au TC du
PAID.
1. Infrastructures
2. Equipements.
3. Organisation.
B. La différence du DCT par rapport au TC de
SOUDAN.
1. Infrastructures.
2. Equipements.
3. Politiques tarifaires.
C. La différence du DCT par rapport au TC de
SALAALAH.
1. Infrastructures.
2. Equipements.
3. Politiques tarifaires.
D. La différence du DCT par rapport au TC de
MOMBASSA.
1. Infrastructures.
2. Equipements.
3. Politiques tarifaires.
E. La différence du DCT par rapport au TC de
JEDDAH.
1. Politique tarifaire.
2. Équipements
F. La différence du DCT par rapport au TC de
ADEN
1. Politique tarifaire
2. Equipements.
5ème PARTIE : LES DEFIS A FAIRE
FACE.
Intro.
A. La piraterie.
B. La crise économique
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
Remerciements
Nous tenons d'abord à adresser nos plus sincères
remerciements à nos professeurs, Mr Yves Creysson et Mr Idriss Ali, pour
leur soutien et la qualité de leur enseignement fondamental qu'ils nous
ont fait comme fortune infinie.
Nous remercions tout particulièrement Mr Mohamed Olow,
et Mr Abdoulkader Sultan, pour leur aide et leur disponibilité tout au
long de la rédaction de ce mémoire.
Nous remercions également l'équipe du service
d'opération, de statistiques, pour nous avoir permis, lors de nos
séjour, de voir en réalité comment les choses se forgent
au terminal et nous ont fait part d'une considération bourgeoise.
Enfin, nous remercions l'équipe pédagogique de
l'université de Djibouti, pour leur soutien et leur aide inlassable dans
le domaine de réception d'information.
Qu'ils en soient tous reconnaissants !!!
Généralité.
Au lendemain de son indépendance en 1977, Djibouti a
opté pour une économie de services et a mis sur rail des projets
visant à développer progressivement sa chaîne de transport.
Le choix des autorités Djiboutiennes de faire du développement de
la logistique une priorité nationale vient du faite que le pays occupe
une position géostratégique dans la région du Corne
d'Afrique. Elle lui confère un rôle de plateforme avancée
pour servir un centre de transit et de redistribution à vocation
régionale et internationale. L'existence d'infrastructures portuaires
ultramodernes (Le Port de Doraleh), des infrastructures routières ainsi
que la position de Djibouti, carrefour des routes maritimes, justifient
à elles seules, le rôle fondamental que tient le secteur au sein
de l'économie nationale. Les ports constituent les points focaux
d'animation des activités de transport notamment le Port Autonome
Internationale de Djibouti et le Port de Doraleh.
Bénéficiant d'une position géographique
exceptionnelle, à la croisée des voies maritimes de l'Asie, de
l'Europe, de la péninsule arabique et de l'Afrique de l'Est. Son port
international voit transiter l'essentiel du commerce extérieur des pays
voisins. Elle représente l'un des points d'entrée au
Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA), un espace
économique de près de 400 millions de consommateurs.
Ce petit pays de 23 000 km carrés, peuplé de 850
000 habitants, se distingue aussi par un climat de sécurité
unique dans cette région tourmentée qu'est la Corne de l'Afrique.
Cette sécurité est renforcée par la présence
d'importantes bases militaires américaines et françaises. Elle a
créé un environnement favorable aux investissements directs
étrangers (IDE), qui ont fait doubler la croissance du PIB réel
en quatre ans, passant de 3% en 2004 à 5.9% en 2008. La croissance
devrait rester soutenue en 2009 et 2010, avec des taux respectifs de 6.5 et 6.8
%. Le port autonome international de Djibouti (PAID) reste le pilier du
développement, en raison de son activité commerciale et
d'importants investissements d'infrastructures. Les services ont
contribué à hauteur de 78.8% du PIB en 2008, contre 3.8% pour
l'agriculture et 17.4% pour l'industrie. (Voir figure suivante).
Les autorités décidèrent de recourir
à un partenariat public/privé pour la gestion des secteurs
portuaires et des zones franches. C'est dans ce contexte qu'intervient en 2000
le partenariat entre Ie gouvernement djiboutien et Dubaï Ports World (DP
World), troisième gestionnaire portuaire au monde. II s'agit d'une
concession de vingt ans pour la gestion du Port Autonome International de
Djibouti (PAID) qui bénéficiera de la renommée mondiale de
Dubaï en matière de techniques et de savoir-faire et la
privatisation de l'actuelle port de Doraleh avec une partition de coûts
de 40% du gouvernement et 60% d'une société
dénommée DCT (Doraleh container terminal).
Le port de Doraleh permettra à Djibouti de toucher une
nouvelle clientèle de très gros bateaux venant directement
d'Europe ou d'Asie, transportant 10 à 12.000 conteneurs. Avec
l'arrivée de matières brutes à Djibouti, les entreprises
de transformation pourront enfin prospérer et créer des
emplois.
Les autorités Djiboutiennes, en étroite
collaboration avec des investisseurs privés, sont en
développement du gigantesque complexe portuaire de Doraleh, à
moins de huit kilomètres de l'actuel port, avec une nouvelle phase de
démarrage. Les motivations qui ont poussé à la
construction de ce nouveau pôle économique reposent sur la
décision stratégique de construire un terminal moderne,
éloigné des agglomérations, qui dispose de
possibilités de développement tant en termes d'espace que de
capacité.
Le nouveau terminal à conteneurs de Doraleh, dont la
construction s'élève à la modique somme de 400 millions de
dollars (312 millions d'euros), est opérationnel depuis février
2009, lors de son inauguration et accueil 1,2 millions de conteneurs par an.
L'objectif d'un tel investissement est de permettre au Port de Doraleh de
détrôner celui de Mombasa (Kenya) mais aussi des ports
régionaux.
II s'agit d'un véritable complexe portuaire en eau
profonde avec les infrastructures suivantes :
Æ 2000 mètres linéaires de quai
Æ Un tirant d'eau de 18 à 20 mètres
Æ Une capacité d'accueil de 1.2 voir 3 millions
d'EVP
Æ Une capacité de réception des plus gros
navires porte conteneurs (10 000 à 12 000 TEU) de la dernière
génération
Æ Une zone de stockage des conteneurs de 700 000 m2
Ce nouveau terminal poursuit un double objectif qui est de
fidéliser la clientèle éthiopienne (activité de
transit) et augmenter l'activité de transbordement dans la
région.
Ce nouveau complexe portuaire constituera le véritable
moteur du développement économique et de l'intégration
régionale car il fera de Djibouti une porte ouverte sur le Marché
Commun de l'Afrique de l'Est et Australe (COMESA), soit plus de 350 millions
d'habitants. Les infrastructures en développement vont contribuer a
réduire de manière significative Ies coûts au départ
et vers les pays du COMESA avec la carte d'assurance (LA CARTE
JAUNE). Ceci aura pour conséquence directe de rendre les
produits plus compétitifs, au grand bénéfice des
population's des pays members.
Introduction
La croissance du commerce mondial nourrit les promesses d'un
développement toujours plus soutenu de la globalisation, suscitant ainsi
un fort mouvement de construction de nouveaux terminaux. Tous les grands ports
maritimes ont leur projet de terminal à conteneurs portuaire. Ces
nouveaux aménagements devront répondre à la croissance du
trafic conteneurisé et disposer d'infrastructures adaptées aux
navires porte-conteneurs de plus en plus gros et géant de taille :
« Les Super post-Panamax »
Le maître mot est à la réalisation
d'économies d'échelle et à la maîtrise du temps,
incitant les industries à se doter de navires et de terminaux de plus en
plus gros. Dans ce nouveau contexte maritime, l'objectif est d'optimiser et
maîtriser les mouvements et flux de conteneurs. L'avènement de la
logistique a permis d'y parvenir en adoptant une vue globale de la chaîne
de transport. De l'organisation de véritables réseaux logistiques
a résulté la concentration des investissements et des innovations
dans les plus grands ports maritimes, qui bénéficient seuls du
développement des trafics portuaires conteneurisés.
Depuis la fin de la période de construction des zones
industrial-portuaires dans les années 1990 en Europe, les constructions
des terminaux à conteneurs représentent les projets
d'aménagement les plus importants. Ils marquent une nouvelle
étape dans le développement des zones portuaires répondant
à une nouvelle problématique des flux mer/territoire. Les ports
doivent aujourd'hui répondre aux exigences des armateurs et des
méga manutentionnaires, alors que le budget public qui lui est
consacré diminue et que les critères environnementaux et sociaux
s'alourdissent.
La fiabilité et la qualité des services à
terre sont des facteurs décisifs du choix des armateurs pour tel port.
Les armateurs exigent une manutention sécurisée, capable de
mettre en oeuvre le plus grand nombre possible de portiques compte tenu de la
taille du navire et de son plan de chargement ainsi que des temps d'attente
à quai minimum. Le but est de rationaliser les transbordements et de
garantir au mieux les performances portuaires.
Autre facteur important, le coût de la manutention dans
un port. Quelques dizaines de dollars d'écart par conteneur feront
basculer le choix entre deux ports, par exemple entre Doraleh et Salaalah.
Dans ce contexte de développement soutenu du trafic
conteneurisé, l'exploitation de terminaux à conteneurs est
devenue une activité de premier plan. La concurrence s'effectue
aujourd'hui autant entre les opérateurs de terminaux qu'entre les ports.
Cette concurrence qui ne concernait que certaines régions asiatiques se
sont généralise à l'échelle du globe.
Mais les grands groupes maintiennent aussi leurs
investissements dans les ports déjà plaques tournantes des
trafics, situés sur les grandes routes maritimes, car ils
représentent une « valeur sûre ». Leur stratégie
peut également passer par l'acquisition de la gestion de nouveaux
terminaux à conteneur (exemple de Doraleh) par le rachat de groupes
concurrents qui jouissent déjà de l'exploitation de terminaux ou
encore par un partenariat avec un autre opérateur pour la gestion en
commun d'un terminal.
Notre projet mémoire se résume dans la mesure de
rendement portuaire de l'actuel terminal de Doraleh, en vue d'exposer une
nouvelle stratégie bien qualifié et dont les clientèles
sont en mesure d'être satisfaisantes.
Les grands points essentiels à prendre en
considération sont d'ordre d'actualité, à savoir :
Æ Quelle est la face réelle du Terminal à
conteneur de Doraleh ?
Æ Comment procéder à une redynamisation de
l'offre de service et rendre adéquat aux exigences ?
Æ Montrer les atouts fortin et les faiblesses d'un tel
terminal ?
Æ L'acte de piraterie : un phénomène
crucial.
Æ Les dilemmes de gestion en cas de crise
économique par les opérateurs.
Æ La concurrence régional quasiment ravageante
etc....
Historique.
Le 1er juin 2006 est une date à marquer d'une pierre
blanche : c'est, ce jour-là, en effet que le premier pétrolier a
accosté dans le nouveau complexe portuaire de Doraleh, situé
à une dizaine de kilomètres de la capitale et géré
par la société Horizon Terminal Ltd. Lancé avec le soutien
de Dubaï, cet investissement de 250 millions de dollars constitue l'un des
plus importants projets d'infrastructure jamais réalisé en
Afrique de l'Est. Plus sûr, car localisé à la
périphérie de la ville, loin des zones résidentielles, il
dispose d'une capacité de stockage de 240 000 m2, qui sera portée
à 360 000 m2 dans sa configuration finale. L'armée
américaine, qui dispose d'une base à Djibouti et
bénéficie de facilités de mouillage pour ses
bâtiments de guerre, a fait construire un site spécifique pour le
ravitaillement de ses navires à Doraleh. Il est opérationnel
depuis septembre 2005. Et c'est en juillet 2006, normalement, que la
construction du nouveau terminal à conteneurs, appelé à
remplacer celui du Port autonome de Djibouti (le PAD), le port historique de la
capitale, proche de la saturation, devrait commencer. Prévus pour durer
deux ans, ces travaux nécessiteront un investissement d'environ 300
millions de dollars. Enfin, dernier étage de la fusée, la zone
franche industrielle et commerciale, la Djibouti Free Zone, devrait voir le
jour à l'horizon 2010. Le projet visant à faire de Doraleh une
des plaques tournantes des échanges régionaux entre l'Asie, le
Moyen-Orient et l'Afrique de l'Est, et de Djibouti une sorte de Dubaï en
miniature, est donc bien avancé. Il doit transformer radicalement le
visage de l'économie du pays et de la sous région.
La
promotion du secteur portuaire constituait une des promesses du candidat
Ismaïl Omar Guelleh pendant la campagne en 1999. Doté d'un solide
réseau relationnel dans les pays du Golfe, et notamment à
Dubaï, le futur président djiboutien avait noué
amitié avec Sultan Ahmed Bin Sulayem, le tout-puissant patron de
l'autorité des ports de Dubaï. Et savait que les stratèges
de l'émirat souhaitaient déjà sortir de leurs bases,
où ils avaient connu une éclatante réussite, et se lancer
dans la gestion d'autres sites. Un homme d'affaires djiboutien, Abdourahman
Mohamed Boreh, bien introduit dans les deux pays, et propriétaire, entre
autres, d'une entreprise de travaux publics qui a décroché
l'essentiel des contrats de Doraleh, a servi d'intermédiaire. Djibouti
possédait quelques atouts, mais le pari pouvait sembler risqué.
La ville avait été construite par les Français à la
fin du XIXe siècle sur le site d'un mouillage très connu des
marins arabes. Son port avait connu un développement fulgurant et avait
longtemps été le troisième plus important de la
communauté française, après ceux du Havre et de Marseille,
mais devant Bordeaux ou Dunkerque. Marginalisé par la crise du
début des années 1990, ainsi que par un certain laisser-aller
dans la gestion de ses infrastructures et de son personnel, le Port autonome de
Djibouti (PAD) avait retrouvé son tonus après l'éclatement
du conflit armé entre l'Éthiopie et l'Érythrée, en
1997. En 2001, les autorités en ont délégué la
gestion à la Dubaï Port Authority, afin de la rationaliser, avant
de se lancer dans le chantier titanesque de Doraleh.
« Au sortir de la
crise des années 1990, nous voulions redynamiser notre économie,
explique Zeïnab Kamil Ali, directrice de l'Autorité des ports et
des zones franches. La priorité était le port, qui avait bien
redémarré. Le trafic de marchandises vers l'Éthiopie avait
été multiplié par trois, mais c'était conjoncturel.
Nous voulions pérenniser nos positions, en nous dotant d'un outil
compétitif. Nous avions tous les atouts pour devenir le port naturel de
l'Éthiopie. Ce grand pays frère de 77 millions d'habitants,
enclavé, a d'énormes besoins, notamment
énergétiques. La construction d'un terminal pétrolier de
stockage avait sa pertinence. En même temps, la tendance était
à l'accroissement du commerce maritime mondial. Il nous semblait
envisageable de capter une part significative du trafic entre l'Europe, le
Moyen-Orient, l'Asie et l'Afrique en créant un grand port de
transbordement, sur le modèle de Dubaï, destiné à la
réexportation de marchandises. Tout cela supposait néanmoins des
investissements massifs, car le contexte régional devenait de plus en
plus concurrentiel, avec les ports d'Aden (Yémen), de Djeddah (Arabie
Saoudite), de Salaalah (Oman), ainsi que celui de Berbera (Somalie). Le
partenariat avec Dubaï a rendu possible cette entreprise. »
Le
PAID étant proche de la saturation, la décision a
été prise de construire un terminal à conteneurs
entièrement nouveau et hypermoderne, afin de creuser l'écart avec
la concurrence. Le port actuel, qui sera reconverti en port vraquier (pour les
marchandises en vrac, les minerais ou les denrées alimentaires), tourne
à 85 % de ses capacités. Les quatre portiques qu'il
possède permettent de décharger 25 conteneurs par heure, mais la
longueur insuffisante de son quai (400 mètres) provoque ensuite un
engorgement. Et l'espace manque pour développer l'ensemble. Le port de
Doraleh offrira une longueur de quai de 2 000 mètres et un tirant d'eau
de 18 mètres (contre 12 pour le PAD). Il sera ainsi susceptible
d'accueillir les navires les plus imposants. Il sera géré par une
société d'économie mixte, Doraleh Container Terminal
(DCT), consortium formé par DP World (Dubaï Port World) et le Port
autonome de Djibouti, entreprise publique représentant l'État
djiboutien. Les détails du montage financier sont en cours de
finalisation, mais l'État djiboutien, dont l'apport en capital sera
matérialisé par les portiques de quai, des cessions de terrain et
une part en numéraire, devrait posséder entre 30 % et 40 % de la
structure. « Nous avons lancé l'idée de DCT en
février 2006, précise Zeïnab Kamil Ali, et elle a
?été acceptée par nos partenaires. Grâce à
cette formule juridique, l'État est à la fois concédant et
concessionnaire, et il garde donc une forme de contrôle régalien
sur ce projet de développement. »
La stratégie d'internationalisation de Dubaï,
dont le port approche lui aussi de la saturation, suscite cependant beaucoup
d'interrogations. DP World vient de prendre le contrôle du port d'Aden,
concurrent direct de celui de Djibouti, mais réputé « moins
sûr ». Que va-t-il en faire ? Un de ces deux sites deviendra le
principal port d'éclatement de la région. Reste à savoir
lequel. Une question encore sans réponse. La manne émirat est une
bénédiction pour Djibouti, dont les moyens limités
n'auraient jamais permis de financer les travaux de Doraleh. Mais des voix
dénoncent la mainmise croissante de Dubaï sur le pays. Outre les
ports, et le Kempinski Palace Hôtel, les Emirats ont également
hérité de la gestion de l'aéroport d'Ambouli. Le total de
leurs investissements équivaut désormais peu ou prou au PIB
djiboutien. Une véritable OPA aux dires de certains. Un partenariat
mutuellement bénéfique, rétorque-t-on du côté
de DP World.
1er PARTIE : LA DESCRIPTION DU TERMINAL A CONTENEUR
DE DORALEH (DCT)
A/ Les enjeux de la création du DCT
Ø Aspect socio-économique
Dans cette première partie du projet nous allons
essayés de mettre en lumière les aspects socio économiques
que pourrait provoquer, dans les jours à venir, ce nouveau
précurseur de l'essor du développement de notre pays :
« Le Terminal à Conteneur de
Doraleh ».
Dans l'optique du gouvernement djiboutien, ce nouveau complexe
portuaire s'inscrit dans le cadre de la stratégie économique du
pays qui se traduit, par la valorisation de notre positionnement
géostratégique de l'infrastructure portuaire et surtout
l'amélioration, la promotion des gestions des entreprises ainsi que
l'investissement privé ; ce qui provoquerait
énormément des débouchés pour nous « les
djiboutiens »
Mais après avoir établi des solides recherches
tant sur le terrain que sur la documentation, nous avons vu en face que le
D.C.T n'est pas en phase finale pour répondre aux créations
d'emplois envisagés par les citoyens.
De ce fait, qu'il en est dans sa première phase
d'élaboration (phase 1), ce nouveau port ne dispose pas encore d'une
direction générale bien indépendante et bien autonome.
Etant donné que le D.C.T est dans la première
phase, qui consiste le transfert des flux et des agents du terminal à
conteneur de Djibouti vers le nouveau terminal pour éviter les pertes de
temps et maintenir le même standard de service afin d'assuré
une meilleure productivité tant au niveau régional que
international.
Donc la situation actuelle du Port de D.C.T, ne nous permettra
pas d'assister éventuellement à une politique de recrutement des
nouveaux salariés avant la finalisation totale du projet du port de
Doraleh
A l'avenir et avec la mise en pointe, on espère bien
qu'il sera un moyen ou un issu pour abaisser le chômage et dans un autre
sens de renforcer la croissance et le développement de notre pays.
En effet, si on parle du futur et dans l'avenir, le D.C.T sera
le point phare de l'économie et de la croissance de notre pays.
Comme l'économie de notre pays dépend uniquement
des services liés au port, le D.C.T aura quasiment un impact
significatif sur le développement, car ce dernier générera
la construction des grandes infrastructures et constituera des catalyseurs ou
des déclencheurs de la croissance du secteur privé et du commerce
du pays.
Pendant la première phase de construction, il
était prévu qu'environ 350 à 500 travailleurs seraient
employés. En revanche à la fin de l'accomplissement de ce projet,
ce nouveau fleuron pourra accueillir plus de 670 employés qui
travailleront à temps plein. Et d'autre part comme le peuple djiboutien
à une longue tradition de commerçants, cela leurs permettra de
participer intensivement aux échanges internationaux.
Par exemple d'après les informations qu'on a recueilli
auprès du responsable de la zone franche, ce dernier nous a
affirmé que la future administration portuaire de Doraleh envisage
même de donner une chance à la junte féminine
analphabète afin qu'elles puissent participer à la croissance
économique en les confiant la confection des tenues vestimentaires par
exemple ainsi que les tenues sécuritaires moyennant évidemment
une rémunération.
De plus de ces emplois directs au port, il permettra la
création des autres services comme l'ingénierie, l'entreposage,
les pièces de rechanges, la technologie et les services informatiques,
la restauration et le nettoyage qui vont tous contribuer à
l'économie locale.
En plus d'améliorer les installations portuaires,
l'augmentation du trafic portuaire offrira des nouvelles opportunités de
croissance et d'investissement. Il aidera aussi à réduire la
dépendance du pays à l'égard du commerce de l'Ethiopie
(qui constitue prés de 85% du trafic portuaire).
Le complexe portuaire de Doraleh servira aussi sans aucun
doute un centre de transbordement pour de multiples destinations, ce qui rend
bénéfique pour notre pays et stimulera ainsi l'intégration
régionale des Etats africains voisins.
Au regard des flux commerciaux qui concernent cette
région géostratégique du monde, Doraleh aidera à
promouvoir l'intégration régionale par le développement du
commerce. Il permettra aux compagnies maritimes desservant Djibouti et
l'Ethiopie de réduire leurs coûts de transport de 30 millions de
dollars grâce à des cycles de rotation plus courts e plus
compétitif. Cela leur servira bien évidemment d'étendre
le champ et l'efficacité des services qu'elles offrent aux clients de
ces deux pays limitrophes.
En d'autres termes, on peut prévoir que ces
économies sur les différents coûts se traduiront
effectivement par une baisse des prix des biens importés pour les
consommateurs djiboutien et éthiopiens pour un gain estimé dans
les environs des 13 à 14 millions de dollars.
Ø Aspect financière et juridique.
C'est au cours du Conseil des Ministres qu'on a adopté
deux projets important de loi concernant le port de Doraleh.
Le premier projet de loi portant
création de la société d'économie mixte
« Doraleh Container Terminal » (voir journal officiel
en annexe).
Ce projet de loi définit la création d'une
société d'économie mixte dénommée Doraleh
Container Terminal dont le capital est détenu à 66,66% par
l'Etat, par le biais du Port autonome International de Djibouti et 33,34% par
Dubaï Port International FZE.
Cette société a pour mission le
développement, la conception, la construction, le financement, la
gestion, le fonctionnement et l'entretien du Terminal à conteneurs du
Port de Doraleh.
La création de cette société s'inscrit
dans le cadre de la stratégie économique du pays qui se traduit
par la valorisation du positionnement de l'infrastructure portuaire et surtout
l'amélioration de la gestion des entreprises publiques ainsi que la
promotion de l'investissement privé.
Elle s'inscrit également dans la poursuite du
partenariat stratégique conclu avec les autorités de Dubaï
déjà concessionnaire de la gestion du Port et de
l'Aéroport de Djibouti et aussi dans la volonté du gouvernement
de prendre part activement au développement de nos infrastructures
portuaires.
Le deuxième projet de loi porte sur la
ratification d'un Accord de concession entre la République de
Djibouti, la Société d'Économie mixte "Doraleh Container
Terminal" et la société Dubaï International (Djibouti)
FZE. (Voir annexe)
L'Accord de concession définit les conditions et les
modalités pour le développement, la construction, le financement,
la gestion, le fonctionnement et l'entretien du Terminal à containeur de
Doraleh. Il précise également les différentes obligations
des parties pour la mise en oeuvre de ce projet.
Après la construction du terminal pétrolier,
opérationnel depuis septembre 2005, le gouvernement s'engage dans le
cadre d'un partenariat public/privé avec cet accord de concession, dans
la réalisation de la seconde composante du projet de construction du
Port en eaux profondes de Doraleh et notamment le développement du
complexe du terminal à conteneur d'une longueur de quai de 2000
mètres capables d'accueillir des navires de la dernière
génération.
L'octroi de la concession du Terminal à une
société de droit djiboutien va permettre au gouvernement de
veiller ainsi à la préservation de la souveraineté de
l'État sur la structure portuaire.
Ce nouveau terminal indispensable au développement de
l'activité de transbordement du Port constitue un pilier essentiel pour
la croissance de l'économie nationale et les échanges commerciaux
de la sous région. Cela permettra également de concrétiser
l'objectif de faire de Djibouti un Port d'éclatement pour la
région. (HUB)
B/ Les caractéristiques propres du DCT
Ø Sa capacité d'accueil et son espace
d'entreposage.
Le terminal à conteneur de Doraleh a une longueur de
2000m, de quai pouvant offrir aux navires porte conteneur de la dernière
génération, des tirants d'eau de 18 à 20 m avec une zone
de manutention de conteneur de 70 hectares et disposant de 6 portiques à
quai avec une capacité de 65 à 80 tonnes et 16 RTG portiques
à parc. Le DCT dispose également d'une zone de stockage de
700 000m2 avec une capacité de 1.5 millions d'EVP/an. Le coût
de construction du port de Doraleh est à la hauteur de 400 millions de
dollars américains.
Ø Les infrastructures portuaires
ultramodernes
Comme le D.C.T dispose d'une position stratégique
maritime exceptionnelle, Djibouti occupe dans les grands courants
d'échanges entre l'Asie, l'Europe et la Péninsule Arabique, une
position renforcée par la nouvelle organisation des transports
internationaux laquelle, dans un contexte de concurrence exacerbée,
recherche la massification des flux pour réaliser les économies
d'échelle. L'objectif de la modernisation de ses infrastructures
portuaires est d'en faire un outil au service du Développement.
La stratégie de développement du Port de DORALEH
vise les trois objectifs essentiels définis comme ci-après :
Æ Faire du port de DORALEH, le débouché
naturel de la région sur la Mer Rouge.
Æ Faire du port de DORALEH, la station de service
d'amarrage ou de mouillage pour les navires naviguant dans cette
région.
Æ Et également, faire du port de DORALEH,
un Hub d'éclatement et de redistribution pour le trafic maritime de la
région.
Le nouveau port se situant à 11 Km à l'ouest du
Port actuel de Djibouti avec des installations qui peuvent accueillir les
navires de la dernière génération. Ces navires peuvent
transporter plus de 12.000 EVP avec un tirant d'eau de 18m et qui dispose d'un
quai de plus de 1050 m actuellement et qui atteindra les 2000 mètres
à terme. Le port de Doraleh constitue après Tanger, l'un des Port
du Continent capable d'accueillir ces géants de la mer.
Ø Les infrastructures du terminal à conteneur du
port de DORALEH actuellement dans la première phase sont:
- 1050m de quais ;
- 6 portiques à quais SUPER POST PANAMAX (TWIN LIFT)
bientôt 8 portiques ;
- 16 RUBBER TYRED GANTRY (RTG) ;
- 18 à 20m de tirant d'eau ;
- Une zone de stockage des conteneurs de 700 000 m² avec
une capacité annuelle de 1,2 millions TEU ;
De plus, avec l'ouverture de la deuxième et de la
troisième phase le terminal à conteneur disposera de :
- 2 000 m de quais ;
- 10 portiques à quais SUPER POST PANAMAX (TWIN
LIFT)
- Une capacité de stockage de 3 000 000 de TEU par
an.
Ø Sa stratégie de domination
à vocation régionale
Le Terminal à conteneur reprend l'ambition de Djibouti
pour devenir le principal centre d'expédition pour la région.
Notre port offre aux clientèles une multitude de gamme des services.
Pour attirer des nouveaux clients, DCT bénéficie
de :
- Sa Position
géo-stratégique :
Æ Djibouti est situé a quelques heures de
navigation du canal de suez et du détroit de Bâb el Mandeb
Æ Situé à l'entrée Sud de la
Mer Rouge et au Carrefour des routes maritimes les plus
fréquentées, le port de Djibouti reste le principal centre
logistique pour les échanges commerciaux entre l'Afrique, l'Asie et
l'Extrême-Orient.
Æ Port de transbordement, DCT propose des liaisons
régulières entre les trois continents et constitue le
débouché naturel de l'Ethiopie sur la Mer Rouge et l'Océan
indien.
Æ Djibouti est incontestablement la porte
d'entrée d'un vaste marché de près de 350 millions
d'habitants, allant de l'Egypte à la Namibie (Comesa).
- Connections d'Hinterland
:
Æ DCT représente le débouché
naturel de l'Ethiopie sur la Mer Rouge et l'Océan indien.
Æ Un réseau de chemin de fer connecte Djibouti
aux villes principales de l'hinterland éthiopien
Æ Un réseau de routes développé
peut aussi connecter Djibouti aux villes majeures de l'Ethiopien et de la
Somalie
C/ LES SERVICES AU SEIN DU TERMINAL
Ø Le service Planning
Le département planning est le centre de
planification et finalisation pour tous les mouvements et opérations
effectues par le TC. Il organise et coordonne tout le travail qui se
passe au parc de conteneur.Le service planning représente le coeur
de tout le fonctionnement du terminal à conteneurs.
Ce service est chargé de la planification de
toutes les activités du terminal à conteneurs à l'aide
d'un système américain connu sous le nom de NAVIS. Pour le
planning les rubriques ouvertes sont :
Æ Sparcs: figure des données enregistrées
dans Express.
Æ Express : c'est une banque de données.
Ce département est dirigé par un responsable
(planning manager) et sous son autorité il y a trois équipes
(shift) en roulement dirige aussi par un superviseur. Chaque équipe est
composé par :
Æ Un superviseur
Æ Deux agents ship planner
Æ Un agent Space planner
Æ Deux agents trafics dispatcher
Ø Le service
opération
Ces opérations se composent
de trois parties: les opérations au niveau du parc des conteneurs, les
opérations au quai 15(ou yard 15 en anglais) et le Dry Port. Les agents
du terrain disposent certains nombres des matérielles comme :
- 6 portiques
- 16 RTG (6 SPMC et 4 Kalmar)
- 30 élévateurs
- 60 tracteurs
v les opérations dans le parc des conteneurs
Il y a deux types d'opérations dans le parc des
conteneurs : les opérations de chargement et de déchargement
et le stockage des conteneurs.
-Le chargement et le déchargement des navires accostant
aux quais 1 et 2 se réalisent à l'aide des six grands portiques
du port de 50 tonnes.
Fonctionnant avec des grandes quantités d'essence, ces
derniers se déplacent sur des rails et ne peuvent pas quitter le long du
rail .Equipé de pièces modernes.
-Le stockage quant à lui se fait par 16 grues de parc
de 10 tonnes .Ces dernières ayant un poids lourds et ne pouvant pas se
déplacer sur rails ont donc leurs propres zones de circulations. Ainsi,
le port a construit des zones de grandes résistances pour ces engins.
v les opérations au quai 15/ou yard 15
Au quai 15 ; les opérations se déroulent
dans trois zones : l'import, l'export et la zone des produits
dangereuses.
- L'import
Dans cette zone ; il y a le dépotage des
conteneurs alors avant de faire ; il est nécessaire de
régler certains détails lors de la rentrée des voitures
éthiopiens au quai 15 .Le transitaire chargé de dépoter
le(s) conteneur(s) en question va présenter à la barrière
du quai un certains nombres des documents :
1-Sa facture si elle est valable c'est à dire si elle
n'a pas dépassé 3 jours y compris le jour même de la remise
de celle-ci
2-La déclaration d'embauche valable de ce jour.
3-La facture des conteneurs payés au service
commercial.
Les agents du terminal à conteneur font alors le bon
d'entrée pour les camions.
Lorsque les dockers terminent le dépotage du conteneur,
un agent du TC vérifie l'état du conteneur et fait ensuite un
inventaire de l'état du conteneur sur le logiciel NAVIS la rubrique
« strip » .enfin ; on établit l'interfrange,
c'est la fiche qui décrit l'état du conteneur et on donne ce
document aux transitaires.
- L'export
Le transitaire présente les mêmes
documents que pour l'import pour obtenir le bon d'entrée. Dans ce cas-ci
,il y a plus des documents à fournir le permis de conduire du conducteur
du camion à charger .L'export désigne l'empotage des conteneurs
pour les marchandises
Le service technique (Engineering department)
Le service technique a pour rôle de maintenir en
état de fonctionnement les outils de maintenance, les engins de
manutention du parc à conteneurs et les engins flottants.
Il est composé de deux ateliers :
Æ L'atelier de maintenance des engins de manutention du
parc à conteneurs.
Æ L'atelier de maintenance des engins navals du port.
Le premier atelier couvre :
Æ Le département des engins terrestre
Æ Le bureau planning & technique
Le deuxième atelier couvre :
Æ Le département de la maintenance des engins
flottants
Æ La subdivision statistique & contrôle
Æ La subdivision phare & balise
2ème PARTIE : LA PRODUCTIVITE EN MATIERE
DES OPERATIONS DE MANUTENTION ET DES TEMPS D'IMMOBILISATION DES NAVIRES.
La notion de productivité a toujours
intéressé les économistes. Son intérêt
récent témoigne de la prise de conscience du public de l'impact
de la productivité sur la croissance économique, le niveau de vie
et la compétitivité. C'est pourquoi en science économique,
la productivité est le rapport entre une production des biens ou
services et les moyens qui ont été nécessaires pour sa
réalisation (humains, énergie, machine, matière
première et capital etc....).
SECTION 1 : La productivité :
Qu'est-ce que c'est ?
Est-ce que la productivité se résume simplement
le fait d'être productif ?
A. Définition.
1. La productivité : Facteur essentiel du
travail.
D'une façon générale, on définit
la productivité comme le rapport entre la production et l'ensemble ou
une partie des ressources mises en oeuvre pour la réaliser. C'est une
notion qui ne prend en compte qu'un seul facteur de production, à savoir
le facteur de travail « la productivité du
travail, elle, est le rapport entre la quantité (ici le nombre des
conteneurs déchargés) de la production et les nombres d'heures de
travails nécessaires pour la réaliser. Elle dépend de la
capacité du personnel, à décharger un nombre de conteneur
dite standard selon les normes ou les règles
prédéfinies ».
2. La productivité est-elle synonyme de
production ?
La notion de la productivité et celle de la production
ne sont pas les mêmes. Bien que ces deux concepts soient liés,
elles recouvrent des idées différentes. Les gains de
productivité peuvent survenir sans augmenter la production. C'est
pourquoi la productivité s'améliore lorsque les ressources sont
utilisées plus efficacement en raison :
d La production s'accroît plus rapidement que les
intrants.
d Ou produire autant avec une utilisation moindre
d'intrant.
3. La productivité est-elle synonyme de la
compétitivité ?
Une performance améliorée de la
productivité permet à une entreprise de diminuer ces coûts
de production (coûts de manutentions), de vendre
(déchargés) davantage ses produits (ses conteneurs) à
meilleur prix et d'accroître relativement sa capacité
concurrentielle d'une entreprise (DCT), mais celle-ci ne repose pas uniquement
sur sa productivité car elle dépend aussi de la relation qui
existe entre la productivité et les coûts des ressources
utilisées (coûts de manutentions).
4. La productivité est-elle synonyme de
rentabilité ?
Le profit est un concept comptable, mesuré en prix
courants. Il est différent de la notion de productivité qui elle,
mesure l'efficacité des processus de production qui repose sur le prix
constant. D'où la productivité est un concept de performance qui
n'est pas affecté par l'illusion monétaire. Il est important de
ne pas confondre gains de productivité et rentabilité au sens
où elle est reflétée par les états financiers de
l'entreprise.
5. Comment mesure-t-on la productivité ?
Il existe deux façons usuelles de mesure la
productivité. La productivité peut-être
considérée sous l'angle de la combinaison de tous les facteurs de
production ou ressources utilisées ou encore sous l'angle d'un seul
facteur de production (ici le travail).
En d'autres termes, l'augmentation de la production
peut-être comparée à celle de tous les intrants ou juste
à celle d'un seul intrant. La mesure de la productivité la plus
populaire est la productivité du travail puisque cette mesure
peut-être exprimée en niveau ou sous forme d'indice lequel saisi
uniquement les chargements ou déchargement dans le temps. En
général, les mesures statistiques visent plus à mesurer
l'évolution de la productivité entre deux périodes.
6. A qui servent les gains de
productivité ?
Les gains de productivité sont importants car il se
traduit par :
d Des augmentations plus rapides des salaires réels
pour les travailleurs, ce qui peut entraîner une hausse de leur pouvoir
d'achat.
d Une hausse de profit pour l'entreprise (ports), ce qui peut
favoriser l'investissement ou le paiement de ces dettes.
d Et finalement, un accroissement des recettes fiscales pour
les gouvernements, ce qui peut favoriser les dépenses publiques et donc
le financement de ces projets ou l'aide à l'investissement.
B. Les indicateurs essentiels de la
productivité.
Ces indicateurs ne font que mesurer les divers aspects de
l'exploitation d'un port. C'est pourquoi, ils doivent être simples
à calculer et à comprendre. Ils doivent donner à la
direction du port, un aperçu de l'exploitation. C'est à
l'administration portuaire, qui a l'entière responsabilité du bon
fonctionnement du port, que revient normalement la tâche de calculer une
série d'indicateurs de rendement. On peut les utiliser :
Ñ Premièrement ; pour établir une
comparaison entre le rendement du port.
Ñ Deuxièmement ; pour observer la tendance
du rendement.
Par exemple : La productivité de la manutention
d'un conteneur (20' ou 40') au cours du premier mois peut être de 25
conteneur par heure et par équipe. Si les chiffres mensuels successifs
montrent une baisse de cette valeur, il convient de prendre des mesures
précises pour en déterminer les causes et y remédier.
Ces indicateurs sont en nombre de cinq (5) pour l'instant afin
de mesure le rendement d'une équipe sur un navire ainsi que celui du
navire, du temps opérationnels à quai. Ils s'agissent
évidemment de :
8 La productivité par heure et par
navire ;
8 La productivité par heure et par
équipe ;
8 La productivité par équipe et par
navire ;
8 Le trafic portuaire :
mensuel ;
8 Le conteneur au dépit du poste à
quai.
1. La production par heure et par navire.
Le nombre de conteneurs manutentionnés par heure
passé par le navire dans le port est un excellent indicateur de
rendement portuaire. Un chiffre élevé étant signe
d'efficacité. Pour calculer cet indicateur, il faut recueillir des infos
sur l'heure d'arrivée, l'heure de départ et le nombre de
conteneurs chargés ou déchargés pour chaque navire. Il
faut aussi noter l'heure d'accostage, la longueur du navire et l'emplacement du
poste d'accostage. Il faut définir avec précision et enregistrer
systématique les différents temps d'immobilisation des navires.
En plus des renseignements précités, il faut, pour mesurer
l'intensité du travail, rassembler des données sur le nombre
totales d'heures passés au poste d'accostage pendant lesquelles les
conteneurs ont été manutentionnés et sur le nombre total
brut d'heures par équipe. Les mesures du rendement par navires donne une
indication précise de la qualité des opérations de
manutentions des cargaisons (ici conteneurs).
2. La productivité par heure et par
équipe.
Une autre mesure de production très utilisée,
est la production par équipe, qui correspond à la quantité
moyenne (en nombre) de conteneur manutentionné par une équipe en
un certain laps de temps, normalement une heure. C'est par conséquent la
valeur la plus révélatrice du rendement de la main d'oeuvre, bien
qu'elles doivent elle aussi être complétée par des
données explicatives sur certains facteurs comme la composition de
l'équipe, la cargaison manutentionnée, la configuration du navire
et beaucoup d'autres éléments, avant que des conclusions valables
puissent être tirées. Certains analystes, par souci de
perfectionnisme, tendent en outre à exprimer le rendement en homme/heure
plutôt qu'en équipe/heure pour supprimer les facteurs de
distorsions que constitue la « composition de
l'équipe ». Peut-être serait-il bon de souligner aussi
que, dans un terminal à conteneur, le rendement se mesure aujourd'hui en
conteneur par heure de grue brut ou nette ? La notion d'équipe
n'étant dans ce cas plus réaliste. La productivité par
équipe est un des aspectes de l'exploitation portuaire que les
responsables de la gestion devraient surveiller avec soin et qui devraient
donne lieu à des mesures correctives lorsque des tendances
défavorables se manifestent. Un indicateur de production par heure et
par équipe fournira un moyen de contrôle de cette phase importante
de l'exploitation portuaire. On peut aussi comparer les chiffres effectifs avec
des normes déterminés par l'application de méthodes telles
que l'étude de travail. Si les valeurs obtenues sont extérieurs
à une fourchette fixée, il faudrait alors déterminer les
raisons de cet écarts et de prendre des mesures :
Ñ En premier lieu, la qualité des services
fournis par leurs installations portuaires.
Ñ Et en second lieu, la demande de ces services.
Le fait qu'un indicateur reste le même pendant toute la
période considérée ne signifie pas nécessairement
que le rendement mesuré par cet indicateur soit bon. Il apparaît
donc évident de fixer des normes.
3. La productivité par équipe et par
navire.
Bien que cet indicateur défini les nombres
d'équipes affectées sur un navire, pour déterminer leur
performance et le rendement d'une équipe sur un espace temporel. Le
nombre d'équipe par navire met en oeuvre la productivité et la
capacité de compétence du personnel opérant sur le navire
ainsi que, une évaluation de leur méthode de travail. La
productivité d'une équipe pendant un moment sur le quai,
mène une compétition acharnée entre les équipes et
engage le Terminal à Conteneur de Doraleh, dans une aventure de
challenge et une expansion économique foudroyante. Cet indicateur est
né de la fusion entre la productivité temporelle d'un navire et
celle d'une équipe. Pour l'évaluer, il faudra prendre en compte
les nombres de conteneurs manutentionnés (chargées ou
déchargées) par une équipe, sur un navire et les nombres
totaux des navires accostés dans une période donnée
(apparemment pour une journée, une semaine et un mois). Pour
déterminer, des données relatives à celles-ci doivent
être prise en compte pour mesurer une performance bien définie.
4. Le trafic portuaire maritime : Mensuel.
L'évolution du trafic maritime portuaire des terminaux
permet de mettre en évidence le développement du transport
maritime à l'échelle mondiale au cours d'une période
(précisément 1 année). C'est grâce à
l'augmentation du commerce mondiale qui entraîne un développement
du trafic portuaire maritime. On observe une croissance rapide des
échanges par la mer, ce qui favorise un fort développement des
compagnies maritimes et des terminaux. Par exemple : en 2007, on a
observé que le développement de la capacité de la flotte
mondiale était plus rapide que l'augmentation du volume de fret. Pour le
commerce conteneurisé, la flotte a augmenté de 1,4 millions de
TEU (Twenty Equivalent Units, unité de mesure de
chargement). On estime à 13,4% en 2008. Cet indicateur mesure
si on peut dire, l'évolution de la flotte maritime. Dans notre cas, nous
allons l'évaluer sur l'évolution du trafic portuaire du terminal
à conteneur de Doraleh, pour une période
déterminée : entre l'année où le terminal
était au P.A.I.D et actuellement qu'il est au Port de Doraleh
(précisément entre 2008 et 2009).
5. Le conteneur au débit des postes à
quai.
Avant l'arrivée du navire, les agents maritimes des
compagnies remettent au service de la capitainerie, la fiche d'arrivée
de leur navire pour des mesures de précaution, afin que le navire, une
fois entrée dans les eaux territoriales du pays, puisse avoir un quai
disponible pour décharger la cargaison. Pour cela, ce document permettra
à la capitainerie de connaître en avance les
caractéristiques du prochain navire, pour une réservation d'un
quai, capable de répondre à ses exigences. Mais
l'intérêt de tous ça, est de connaître une fois que
le navire accoste, la productivité de ce navire par rapport au nombre
des voyages qu'il a effectué au terminal, afin de savoir le nombre de
conteneur manutentionnés pendant le temps passé au quai et plus
précisément le temps totale passée par le navire au port
(dans les eaux territoriales). Les raisons de faire tous ces calculs sont,
juste pour évaluer le rendement du Terminal à Conteneurs de
Doraleh (DCT). Ce nouveau terminal possède ces propres
caractéristiques, mais demande un bon entretien des moyens avec l'esprit
d'une équipe compétente et dynamique, ayant l'envie et le courage
de se surpasser et de participer au défis qui se déroule de
l'autre côté du continent, c'est-à-dire dans le monde ou
plus précisément, dans nos pays voisins : Exemple le Port de
Salaalah, qui se modernise et exploite de plus en plus un personnel hautement
qualifiée et compétent ainsi qu'une infrastructure moderne, est
l'un des principaux ports régionales auquel notre port est en pleine
compétition. La quantité de conteneur déchargé ou
chargée pendant qu'ils sont en pleine opération sur le quai,
montre combien le port est productif. C'est à travers ce regard que les
performances d'un port émergent sans rechercher sa nature ou sa position
géographique
SECTION 2 : Les différents temps
d'immobilisations du navire.
Lorsqu'on parle de temps, souvent les humains ne le prennent
pas en compte parce que la négligence s'installe dans leur vie et ils se
mettent à en profiter du moment qu'ils sont libres, sauf pour ceux qui
sont objectifs et qui ont l'esprit d'aller de l'avant. Donc, quand il s'agit
d'engins comme le navire, le temps est très important parce que les
armateurs ont l'esprit de dire « The time is
money », qui veut dire « le
temps, c'est de l'argent ». Pour cela, il cherche le
meilleur endroit auquel ils peuvent décharger leurs cargaisons le plus
tôt possibles pour gagner du temps. Dans un autre angle, quand on parle
de temps, on a le sentiment d'être flexible et rapide et toutes choses se
réalisent comme si quelles choses vous quêtaient « le
temps ». Alors comment pourrait-on qualifier notre temps et le
maintenir contre toute confusion susceptible de mêler ?
Ce qui est sensible, est que les armateurs veulent rester un
temps limité et l'autorité portuaire a aussi ces propres
objectifs comme quoi ils veulent opérer un nombre maximal de navire pour
augmenter leur cadence. Cette convergence d'idée est surtout
« utopique », du fait que les autorités portuaires
ne tiennent pas souvent leur cible, en raison :
8 Soit par manque d'infrastructures nécessaires.
8 Soit par une congestion de navire.
Donc, ce quand doit savoir est comment gérer ces temps
qui sont :
8 Le temps d'attente : avant accostage et après
appareillage,
8 Le temps passé au quai,
8 Le temps d'opérations à quai.
Ces différents temps doivent être respecté
et prise en garde contre tout temps mort inacceptable.
A. Les temps totales passés au
port.
Le temps total passé par le navire au port est
composé de :
8 Le temps d'attente : avant accostage et après
appareillage.
8 Le temps passé au quai.
8 Le temps d'opération à quai.
« Un exemple très simplifié
montrera combien il est important de comparer ces trois mesures.
Supposons qu'un navire est arrivé au port à
2 heures, qu'il a accosté à 5 heures, que le travail a
commencé à 8 heures, que les opérations ont
été terminées à 18 heures, qu'il a quitté le
quai à 23 heures et le port à minuit et au cours du temps
passé au port, un total de 900 conteneurs ont été
manutentionnés ». Dans cet exemple, nous le
développerons dans les étapes qui suivent.
1. Le temps d'attente : Avant accostage et
Après appareillage.
Le temps d'attente est le temps compris entre l'arrivée
du navire au port ou l'entrée du navire dans les eaux territoriales du
pays avant qu'il accoste au quai et le départ de celui-ci une fois
terminée sa mission (charger ou décharger des conteneurs). Cette
période qui découle de ces moments, est considérable dans
la mesure où l'accessibilité des navires au port à travers
les channels, doit être stricte à révérer et la
capacité expérimentale du pilote doit être prise en compte
et surveiller de près. Dans l'exemple ci-dessus, le temps d'attente du
navire est de 4 heures (arrivé à 2 heures et accosté
à 5 heures + quitté le quai à 23 heures et le port
à minuit, soit à 24 heures). Donc, les nombres moyens de
conteneurs qui pourraient être déchargé à l'issue de
ces 4 heures seraient :
Nombres de conteneurs manutentionnés par heure
passé au temps d'attente = Nombres de conteneurs déchargés
/ Nombres d'heures.
= 900CTN / 4 H = 225 conteneurs /
Heures
Soit 225 conteneurs qui pourraient être
déchargé par heure. Alors, comment l'améliorer ?
Cette question nous montre, combien l'engagement pour répondre au
problème existant est important.
2. Le temps passé à quai.
Pour éclairer de plus près, ce temps comporte
entre l'accostage (l'arrimage et le remorquage) du navire au quai
jusqu'à l'appareillage (le désarrimage). Au cours de cette longue
durée, des activités se déroulent, à savoir :
le ravitaillement du navire, l'approvisionnement en vivres de l'équipage
et d'autres procédés que le navire a besoin. Pour calculer,
prenons l'exemple précité ultérieurement. Le navire a
accosté à 5 heures et quitté le quai à 23 heures.
Cela découle de 18 heures de travails. Calculons :
Les nombres de conteneurs manutentionnés par heures
passés au poste d'accostage = Nombres de conteneurs
déchargés / Nombres d'heures, soit : 900 conteneurs / 18
heures = 50 conteneurs qui pourraient être déchargé en une
heure. Cet instant est déterminé par les performances de
l'équipe de la Marine chargé de l'arrimage, du remorquage du
navire. Ce temps est aussi appelé : TEMPS DE
DESSERTE.
3. Le temps d'opération à quai.
Enfin pour clôturer, ce temps s'agit du temps auquel les
opérations de manutentionnés se déroulent au sous-palan.
Du début jusqu'à la fin, les équipes sont vigilants et
n'ont qu'un seul et unique objectif : Comment réaliser un maximum
de rendement de conteneur pendant les heures de travails par rapport aux autres
équipes, ou par rapport au record mondial. Ce temps est très
important pour les autorités portuaires, afin de qualifier leur
rendement parmi l'un des meilleurs ports régionaux ou mondiaux. Pour
calculer ce temps : Partant de l'exemple où les opérations
au poste d'accostage ont débuté à 8 heures et se sont
achevées à 18 heures, ce qui fait 10 heures de travails au poste
d'accostage opérationnel. Donc, on doit connaître les nombres
de conteneurs manutentionnés pendant ce temps. Alors, ces nombres
sont :
Nombres de conteneurs manutentionnés = Nombres de
conteneurs déchargés / Nombres d'heures, soit 900CTN / 10 H = 90
conteneurs/heure. Avec un tel record de 90 conteneurs par heures, c'est un
record dans les autorités portuaires y rêve souvent parce que dans
la réalité, ce chiffre est inexécutable. Résumons
ce temps d'une manière graphique afin de connaître la composition
physique de ces temps. Figure 1 : les différents temps
d'un navire dans un port.
Temps total passé au port
Temps d'attente
Temps à quai
Arrivée au port
Arrivée à quai
Début des opérations
Fin des opérations
Départ au quai
Départ au port
Temps d'attente
Temps d'opération
B. La productivité temporaire d'un
navire.
La première mesure, et aussi la plus importante, de la
« productivité temporaire d'un navire » dans un port
est fournie par le « temps total passé au
port » par un navire donné lors d'une escale
donnée (exprimé généralement en heure). Cependant,
cette valeur n'est pas absolument significative en soi et doit être
affinée. D'où l'utilisation d'une deuxième mesure
indiquant le temps d'immobilisation total au port calculé en fonction
des nombres de conteneurs manutentionnées pendant l'escale, et d'une
troisième indiquant le temps total passée au port en fonction de
la composition du navire. Dans une analyse économique, on peut
s'efforcer d'exprimer ces valeurs relatives à la productivité du
navire en termes monétaires, en tenant compte comme il se doit, du
coût journalier du navire au port (calculé en
général sur la base d valeurs moyennes par type et par
« classe d'âge », bien qu'il puisse y avoir des
écarts considérables d'un type de navire à l'autre selon
le pavillon, la gestion du navire et les conditions d'achat). Jusqu'à
présent, on a examiné le « temps total passé au
port » sans le décomposer en périodes comme il se doit
(figure 1). Il est possible d'améliorer la
« productivité globale du navire au
port » en réduisant certaines de ces périodes,
mais il faut mettre particulièrement l'accent sur deux d'entre elles au
moins : « le temps d'attente avant
accostage » et « le temps
passé à quai ». Ces deux mesures sont surtout
importantes dans les ports caractérisés par un encombrement
latent et aigu, c'est-à-dire ceux dans lesquels les navires doivent
régulièrement attendre avant d'accoster parce que tous les postes
de dessertes qui leur conviendraient sont déjà occupés.
Nous avons un exemple concret à vous présenter
afin de connaître en réalité l'importance de calculer ces
moments si opportun pour certains (armateurs et autorités portuaires).
Cet exemple s'agit :
8 D'un navire AFRICA STAR, qui a
accosté au quai 2 du Terminal à Conteneur de
Doraleh le 19 avril 2010. Appartenant à la ligne maritime de
ZIM qui a pour agent Inchcape Shipping, et effectuant son
septième voyage dans ce terminal. Ce navire transportait 500 conteneurs
dont 113 devraient être déchargé et 5 autres chargés
à bord. Ce qui fait un total de 118 conteneurs manutentionnés
pour ce navire. Pour cela, ce navire est entré à 2 heures du soir
dans les eaux territoriales du pays, accoste à 3 heures et 50 minuits.
Les opérations de manutentionnés ont débutés
à 4 H35 et se sont terminés à 8 heures. Celui-ci quitte le
quai à 9 heures et du port à 9 heures et demi (les nombres de
conteneurs manutentionnés étant connu
antérieurement).
1. Les nombres de conteneurs manutentionnés au temps
passé à quai.
Pour déterminer les nombres de conteneurs probables
pour décharger où charger pendant ce période sera :
Avant tout chose, il faut connaître le temps (en heures) passé par
ce navire au quai. Donc, on sait qu'il a accosté à 3h50mn, et
qu'il a quitté le poste à 9h.
Calculons : Temps à quai = 9 h - 3 h 50, ce qui
fait 5 h et 10mn au quai d'accostage. Pour cela, combien de conteneurs peuvent
être déchargé dans cette durée ?
Nombres de conteneurs manutentionnés au temps à
quai sont :
Formule : Nombres de conteneurs manutentionnés du
navire (charger et décharger) / Nombres d'heures au poste à
quai.
Résultat : 118CTN / 5, 17 (5H + 10/60) H =
22,82 soit environ 23 conteneur ont été manutentionnés
à l'heure au poste d'accostage.
2. Les nombres de conteneurs manutentionnés au temps
d'opérations à quai.
Toutes en poursuivant l'exemple, et de bien cerner les
différents moments de ce desserte, on doit calculer, les nombres de
conteneurs pouvant être manutentionnés pendant les
opérations à quai : D'abord, calculons la durée des
opérations. Le navire a commencé à 4h35mn et a
terminé à 8h du matin. Ce qui fait un temps d'opérations
de 3h et 25mn (8h - 4h35). Logiquement, ce dans cette laps de temps que les
conteneurs sont déchargés ou chargés à bord du
navire. Donc, quels sont les nombres de conteneurs manutentionnés en une
heure au sous-palan ?
Résultat = 118CTN / 3,417 H = 34,53 soit 35
conteneurs ont été manutentionnés à l'heure pendant
le temps d'opération passé par le navire au quai.
Rappelons que, ce temps mesure la productivité des
équipements portuaires exploités par les terminaux et met en
oeuvre la capacité d'une équipe à décharger un
nombre de conteneur dite standard dans les normes définis par les
autorités portuaires Djiboutiens.
3. Les nombres de conteneurs manutentionnés au temps
d'attente.
Les conteneurs probables qui peuvent être
manutentionnés au temps d'attente, c'est-à-dire le temps entre
l'entré au port et l'accostage au quai et entre le départ au quai
jusqu'au sortie du port. Pour cela, les calculs de ces nombres, montrent
combien les temps morts sont à être vigilants pour les
éradiquer et prendre des mesures correctives. Donc, calculons ces
nombres de conteneurs probables qui peuvent être
déchargé :
L'AFRICA STAR est rentré dans le port à 2heures
du matin, puis accoste au quai à 3h50mn, ce qui fait un temps de 1h50mn
auquel s'ajoute 30mn du temps entre le départ au quai jusqu'à la
sortie du port. Ce temps d'attente s'élevé à 2 h20mn
(1h50+30). Alors les nombres de conteneurs manutentionnés en heure au
temps d'attente s'élevé à :
Résultat : 118CTN / 2,33H = 50,64
conteneur/ heures, soit environ 51 conteneurs / heures pouvaient être
manutentionnés par heure d'attente.
4. Les nombres de conteneurs manutentionnés au temps
total passé au port.
Enfin pour clôturer, les nombres de conteneurs
manutentionnés au temps total passé par le navire au port sont
une mesure très efficace de la manière où celle-ci doit
être surveillé et contrôler de plus près. Ce
Pour cela, si on l'applique à l'exemple
précédent ou le temps total est le temps dans le navire a
séjourné au port depuis son arrivée jusqu'à son
départ. Ces heures de dessertes sont de 2h du matin jusqu'à 9h
30mn (7h30mn de séjour), on trouve :
Résultat : 118 CTN / 7,5 H = 15,73 CTN/H,
soit 16 conteneurs à l'heure pendant la durée de dessertes au
port.
REMARQUE : Les écarts entre les heures
dans les différents temps sont rationnels, en raison qu'ils peuvent
être source d'inactivité mais celle-ci revient au responsable du
trafic portuaire d'avoir à coeur de rechercher et de prendre les mesures
correctives nécessaires.
SECTION 3 : La mesure du rendement des
opérations de manutentions.
Les ports sont essentiellement des pourvoyeurs de services,
notamment pour les navires et les marchandises. Le degré de satisfaction
obtenu en fonction des normes préétablies, donne la mesure du
rendement d'un port. On peut déjà déduire de ce qui
précède que le rendement différé selon que les
services sont fournis pour des navires ou des marchandises. La grande
leçon à en tirer, est que le rendement des ports ne saurait
être évalué sur la base d'une valeur ou d'une mesure
unique. Pour procéder à une évaluation valable, il faut au
contraire, se fonder sur deux séries de mesure ayant traits :
8 Soit sur la mesure de la productivité par
équipe ;
8 Soit sur la mesure de la productivité par
navire ;
A. La productivité par équipe.
Les performances d'une équipe, se résument dans
leur force de travail et leur savoir-faire dans le métier. Une
équipe veut dire, un groupe de personne audacieux capable de faire le
meilleur d'eux même et dont la communication ainsi que le climat fait
beau temps. De ce fait, faire émerger la productivité d'une
équipe dans un domaine donné, tout comme, dans le domaine
portuaire demande une compréhension simple du travail ainsi que des
conditions de travails. Donc au terminal de Doraleh, une équipe est
composée au environ de 30 personnes, réparties à divers
fonction. Dans l'ex-terminal, une équipe formait un corps unique, ce qui
leur amenait à créer une compétition à la prime de
rendement ou de performance par équipe. Mais actuellement, les primes de
rendement sont calculées pour toutes les équipes avec les
mêmes augmentations, sans distinguer l'équipe la plus performante
par rapport à l'équipe la moins performante. C'est ce qui n'est
pas rationnel dans un monde où le développement ainsi que
l'innovation du savoir-faire des humains dans la main d'oeuvre, font chambouler
le cours du temps. Pour cela, faire comprendre aux autorités portuaires
que la mise en pointe d'une stratégie de participation au
développement durable, au maintien de l'économie mais aussi de se
préparer pour donner une réponse à la demande du trafic
maritime mondiale, serait si opportun à instaurer et cela par le biais
d'une offre de service adéquate et efficace pour les clientèles
même si qu'actuellement un service clientèle est disponible, mais
aussi par le biais d'instauration de conflit de réalisation de
performances entre les différents équipes au sein du terminal.
Pour démontrer la capacité de réalisation de performance
par une équipe, il est primordiale de voir de plus près la
différence qui existe entre le nouveau terminal de Doraleh et
l'ex-terminal (c'est-à-dire, celui du PAID). Ainsi, une équipe au
PAID, avec 2 portiques sur un seul navire, réalisait en moyenne 25 TEU
(Twenty equivalent units, unité de chargement de conteneurs) à
l'heure (source d'information d'un personnel de l'ex-terminal). Ce chiffre
étant déplaisant pour les autorités portuaires du faites
que les pays voisins avaient un chiffré ou un rendement plus meilleur
que celui-ci. Cela a amené au terminal de Doraleh de s'innover dans le
domaine des infrastructures portuaires, avec l'arrivée de 6 portiques
à quai de 60 conteneurs soit 75 conteneurs à l'heure (record
mondial). Mais ce qu'on n'a pas encore saisi, est que, par la grâce de
qui, ces chiffres peuvent être réalisables ou faisable ?
Le yard planer ou gestionnaire de parc
(planificateur de parc de conteneur) est une personne qui est à la
tête du service planning, chargé de mettre en place une technique
de planification du terminal pour rendre flexible les opérations se
déroulant à bord du navire et sur le terrain. La capacité
de compétence de cette personne est liée à la
productivité d'une équipe. Dans un autre sens, on peut dire que
c'est le cerveau de groupe opérant au terminal. C'est cette personne qui
par son intelligence et son savoir-faire, va créer une planification
bien déterminée du parc, et une combinaison du travail des
mêmes personnes d'une équipe. C'est par cette voie qu'en
réalité, la productivité d'une équipe peut se
réaliser et pourra conduire à ce terminal vers le chemin de la
réussite et de domination régionale apparemment ambiguë. Par
cela, des mesures statistiques vont vous montrer, combien il est essentiel de
fixer une fourchette pour une équipe et de faire comme base ou principe
à ne pas dépasse un nombre de chargement de conteneur en laps de
temps, précisément en une heure. Pour vous dire en
générale, la limite de chargement ou chargement d'un conteneur
pour une équipe au Terminal à conteneur de Doraleh, est de 40
TEU/heure. Dépasser cette fourchette, des explications précisent
doivent être prouvé pour justifier cette dysfonctionnement. Donc,
ces données ont été réalisé au début
d'ouverture du terminal à conteneur de Doraleh, c'est-à-dire du
mois de janvier jusqu'au mois de décembre. Ces rendements seront
calculés à la base en moyennant les nombres de conteneurs
manutentionnés par mois et par une équipe, étant
donné que le flambement de ce rendement au cours des mois, varient.
TABLEAU 1 : RENDEMENT DES EQUIPES POUR L'ANNEE
2009 EN HEURE.
|
RENDEMENT DES CONTENEURS POUR L'ANNEE 2009 EN
HEURE,
|
Nombre total de conteneur
|
Nombre de jours du mois
|
Nombre de CTN/jr
|
Nombre de CTN/heure
|
MOIS
|
JANVIER
|
42066
|
31
|
1357
|
57
|
FEVRIER
|
36753
|
28
|
1313
|
55
|
MARS
|
36355
|
31
|
1173
|
49
|
AVRIL
|
40595
|
30
|
1353
|
56
|
MAI
|
42752
|
31
|
1379
|
57
|
JUIN
|
45786
|
30
|
1526
|
64
|
JUILLET
|
42315
|
31
|
1365
|
57
|
AOUT
|
48464
|
31
|
1563
|
65
|
SEPTEMBRE
|
57740
|
30
|
1925
|
80
|
OCTOBRE
|
56844
|
31
|
1834
|
76
|
NOVEMBRE
|
36497
|
30
|
1217
|
51
|
DECEMBRE
|
33333
|
31
|
1075
|
45
|
TOTALE
|
519500
|
365
|
1423
|
59
|
Le rendement des équipes pour l'année 2009,
montre une forte participation à la concurrence régionale mais
surtout aux défis qui se déroule à l'échelle des
ports internationaux. Cela se constate par un rendement qui se défini
sur une fourchette minimale de 40 mouvements par heure, imposé par les
autorités portuaires pour imposer leur force de participation au trafic
portuaire maritimes conteneurisés. Mais dans nos calculs qui sont faites
dans les estimations, nous montre des engagements bien déterminée
des équipes au Terminal. Nous avons au moyen 59 mouvements par heure
dans cette année. Le mois le plus rentable en matière de
performance est le mois de septembre avec un rendement
utopique de « 80 mouvements par heure » suivit du mois
d'octobre avec 76 mouvements par heure. Après ceux-ci,
on assiste à une chute lente du rendement des équipes de 51, 45
voir jusqu'à 37 mouvements en 2010 dans les trois premiers mois. Ceci se
justifie avec une perte de plus grandes clientèles du Terminal
« CMA CGM », qui réalisait a elle seule, 70 % de son
trafic de transbordement au Terminal à Conteneurs de Doraleh.
Pour faire une distinction bien simplifiée de ce
rendement, on va essayer de le comparer avec le rendement de l'année
2008, comme quoi il sera plus pertinent de voir le changement qui s'est produit
au cours de ce période.
TABLEAU 2 : RENDEMENT DES EQUIPES POUR L'ANNEE
2008 EN HEURE.
|
RENDEMENT DES CONTENEURS POUR L'ANNEE 2008 EN
HEURE,
|
Nombre total de conteneur
|
Nombre de jours du mois
|
Nombre de CTN/jr
|
Nombre de CTN/heure
|
MOIS
|
JANVIER
|
29 402
|
31
|
948
|
40
|
FEVRIER
|
28 603
|
28
|
1022
|
43
|
MARS
|
30 230
|
31
|
975
|
41
|
AVRIL
|
29 981
|
30
|
999
|
42
|
MAI
|
32634
|
31
|
1053
|
44
|
JUIN
|
25228
|
30
|
841
|
35
|
JUILLET
|
31940
|
31
|
1030
|
43
|
AOUT
|
28534
|
31
|
920
|
38
|
SEPTEMBRE
|
29147
|
30
|
972
|
40
|
OCTOBRE
|
32145
|
31
|
1037
|
43
|
NOVEMBRE
|
31282
|
30
|
1043
|
43
|
DECEMBRE
|
22955
|
31
|
740
|
31
|
TOTALE
|
352081
|
365
|
965
|
40
|
Contrairement à l'année 2009, l'année
2008 est une année dont le Terminal se situait au Port Autonome
International de Djibouti. Durant cette année, les autorités
portuaires avaient pris comme engagement de limiter le rendement en moyenne 25
mouvements par heure. Ce qui est logique, est que, avec 2 portiques à
quai et une équipe moins compétente par rapport à ceux
d'aujourd'hui qui en possèdent la nouvelle technologie de
l'industrie.
Ce changement se traduit par la mise en oeuvre des
installations hyper sophistiqués, qui ont chamboulé les
décisions des autorités afin d'instaurer un nouvel ordre mondial.
Celui de bien répondre à la demande du trafic portuaire
conteneurisé pour en profiter en sa juste situation de croisée
des routes maritimes ou couloires maritimes du commerce mondiale. Donc, cette
année avait pour meilleur rendement le mois de mai avec 44 mouvements
par heure même si que la limite est respectée.
Evolution du trafic portuaire entre ces deux
années. (2008-2009)
L'évolution du commerce mondiale des flux
d'échange participe au développement des ports côtiers pour
en profiter de cette chance immense. Pour cela, les Etats vont s'engager
à faire part de contribuer à ce trafic. Le Terminal à
Conteneur de Doraleh, à lui prit part de ce trafic avec 519500 TEU dans
l'année 2009 contre 352081 TEU pour l'année 2008 pour
l'ex-terminal. C'est avec une évolution de 47 % du commerce du trafic
conteneurisé que se concrétise le Terminal à Conteneur au
cours de ces deux périodes.
Ces graphiques vont nous montrer le changement qui discerne
entre les deux années.
Graphique 1 : EVOLUTION DU TRAFIC POUR L'ANNEE
2009
Graphique 2 : EVOLUTION DU TRAFIC POUR L'ANNEE
2008.
L'évolution mensuelle du trafic conteneurisé
témoigne la réponse à la demande des flux
d'échanges du commerce mondiale et un engagement dans un perspectif
d'élargissement et d'extension du trafic sur le globe pour une
satisfaction basée sur le raisonnement des méthodes à
appliquer et les techniques de mise en oeuvre.
L'année 2009, fut être une année de
prospérité pour le Terminal et pour le pays en raison d'un trafic
bien entreprit et bien développer même si que les buts des
autorités portuaires n'est point encore sur le chemin de la
réussite.
Faire de ce nouveau complexe portuaire, un terminal plus que
déterminé fut les décisions prises par ces
autorités avec une capacité d'accueil de 1.5 millions de TEU
l'année.
C'est dans l'espoir de redynamiser ce Terminal, que les cibles
seront sur le champ de tire, et feront de celui-ci, le rêve que songeait
les Djiboutiens mais aussi le gouvernement en tant que telle.
Pourvue qu'il soit notre souhait se défouler sous nos
yeux et avec un charme splendide.
B. La productivité du
navire.
Parallèlement à la productivité d'une
équipe, celle-ci est une mesure de rendement destinée pour
clarifier en fonction du nombre de voyage qu'un navire réalise, comment
peut-on calculer sa productivité ? Etant donnée que cette
mesure est confuse, il est préférable et essentiel même de
montrer la productivité du navire au quai afin d'en savoir le rendement
que pourrait réaliser un quai tout en se penchant aux nombres de
grues qui seront opérationnelles à celui-ci, c'est à dire
sur le navire au quai. Pour cela, il est physionomiquement concrète de
mesure la productivité du navire pendent son voyage ou desserte au port.
Sachant que la productivité du navire est le meilleure indicateur qu'un
port puisse utiliser pour démontre ses performances et ses
capacités à répondre aux exigences des clientèles
dans la meilleure façon possible. Donc, si en suppose qu'un navire
décharge 2100 TEU et à sa disposition 3 portiques à quai.
Cela revient à dire que chaque portique a manutentionné en
moyenne 700TEU la journée. Ce qui fait en heure 700CTN/24H =
29 CTN /H. Cela serait différent, si en utilisait 2 portiques
à quai 2100TEU/2P = 1050CTN/P et en heure : 1050CTN/24H =
44 CTN/heure et par portique. Si on compare ces 2 situations :
Voir tableaux suivant.
RENDEMENT D'UN NAVIRE
|
Nombres de CTN manutentionnés
|
Nombre de TEU/P
|
Nombre de TEU/heure
|
Productivité par les 2 portiques
|
2100
|
1050
|
44
|
88
|
RENDEMENT D'UN NAVIRE
|
Nombres de CTN manutentionnés
|
Nombre de TEU/Portique
|
Nombre de TEU/heure
|
Productivité par les 3 portiques
|
2100
|
700
|
29
|
88
|
Dans ces deux tableaux, on voit très bien que la
productivité est identique que sa soit par 2 portiques ou 3 portiques.
Mais dans un autre angle, la différence parvient dans le cas où
on mesure le temps que ce navire va passer au quai si on utiliser 2 ou 3
portiques et dont définir lequel des deux situations seraient en
bénéfiques pour le yard planer et pour le capitaine du navire.
Prenons un exemple de 1000TEU. On sait très bien qu'en moyenne les
portiques peuvent faire 60CTN/H. Cela revient à expirer
que si on utilise 2 portiques, comment serait la situation :
RENDEMENT D'UN NAVIRE EN TEMPS PASSES AU
QUAI
|
Nombres de CTN manutentionnés
|
Nombre de TEU/Portiques
|
Nombre de TEU pour les 2 portiques
|
Tps passé au quai en heure
|
1000
|
60
|
120
|
8
|
1000TEU/120CTN (60CTN*2H) = 8.33 heure soit 8 heures
et 20minutes au quai :
Et si on utilisait 3 portiques :
100CTN/180CTN (60CTN*30H)= 5.5 heure soit 5 heure et
30 minutes.
RENDEMENT D'UN NAVIRE EN TEMPS PASSES AU
QUAI
|
Nombres de CTN manutentionnés
|
Nombre de TEU/Portiques
|
Nombre de TEU pour les 3 portiques
|
Tps passé au quai en heure
|
1000
|
60
|
180
|
6
|
Donc, on voit bien très bien que l'utilisation d'un
nombre maximal de portiques revienne à augmenter la productivité
des équipes, des équipements, du port et du quai. Cela montre que
la productivité réaliser ne peut se faire qu'en optimisant les
temps d'attentes d'opérations des navires à quai et en
évitant les temps morts dues à des problèmes de climats
(vents, forces majeurs, etc......)
Pour avoir une productivité de navire excellente, il
faut avant toute chose prendre :
Æ Garde du temps de dessertes de navires au port
Æ Vérifier les nombres de voyages qu'il effectue
pour le fidéliser.
Æ Et enfin lui offrir un service qui répond
à ces exigences.
3ème PARTIE : LA PRODUCTIVITE
ACTUELLE : UNE SITUATION QUI DOIT ETRE REMISE EN QUESTION.
A. DIAGRAMME CAUSES / EFFETS
Démarche et Outils
1- DEMARCHE
La démarche comprend 4 phases et utilise principalement
2 outils.
Æ Phase 1 : Identifier le problème ;
Æ Phase 2 : Poser le problème ;
Æ Phase 3 : Rechercher les causes ;
Æ Phase 4 : Analyser les causes et les
hiérarchiser.
2- LES OUTILS :
Ø Brainstorming
La traduction française pourrait être
remue-méninges ou tempête sous le cerveau. C'est une courte phase
de travail d'environ 20mn qui permet à chacune d'exprimer ses
idées sans restriction, sans contrainte et de rechercher des
idées originales et novatrices. Elle est pilotée par un animateur
qui ne participe pas à la production d'idée, mais sert le groupe
en motivant les participants et en inscrivant sur un tableau les
réponses formulées.
Méthode de travail
Il faut préciser le thème de travail et noter
toutes les idées le concernant sur un tableau.
Æ Faire respecter les règles
fondamentales :
Æ Etre imaginatif même les idées les plus
insensées sont acceptée ;
Æ Endurer le plus possible dans la phase de production
quantitative, la quantité prime la qualité ;
Æ Piller les idées des autres pour les enrichir,
les compléter en y associant d'autres idées ;
Æ Ne jamais discuter ou critiquer les idées
émises par les autres, ni les siennes ;
Æ Noter toutes les idées, les trié
s'effectuera à la fin de la phase de rechercher d'idées.
Æ Imposer un rythme soutenu dans la production
d'idées, pas de rupture de cadence pour favoriser les associations.
Æ Faire réfléchir le groupe sur chaque
idée, dés que la phase de Brainstorming est achevée.
Ø Diagramme causes - effet
C'est un outil graphique qui permet de mettre en
évidence les liens de causalité entre plusieurs
éléments d'un même effet.
Le Professeur KAORU ISHIKAWA (1915-1989) est
à la base de plusieurs outils de méthodologies de la
démarche qualité.
Connu pour avoir fait découvrir à l'Europe les
« Cercles de qualité », il est
également l'inventeur du diagramme de causes à effet encore
appelé « Arêtes de poisson »
(Fish bone).
Main d'oeuvre méthode
Milieu
Sous
famille
Effet
Causes
Matières premières
Matériel Sous famille
Causes
Afin de déterminer précisément un
effet ISHIKAWA, propose de tracer un diagramme sur lequel l'on
positionnera en les classant en 5 familles toutes
causes recensées lors d'une séance
d'effusion d'idées brainstorming.
Æ Milieu : L'environnement de la
situation étudiée, positionnement géographique,
écologique et risques afférents etc....
Æ Main d'oeuvre : La ressource
humaine de l'entreprise ou du projet, compétences effectif disponible de
mobilité du personnel etc.
Æ Méthode : Les modes
opératoires de possibilité de recherche et développement
puissante de l'entreprise.
Æ Matière
premières : Les ressources matérielles
disponibilité en termes de quantité, qualité, coût,
délais.
Æ Matériel : C'est les
machines et les technologies capabilité et capacité de
l'entreprise en termes de quantité, qualité, coût et
délais.
Après quoi le plus délicat reste à
faire : Evaluer l'importance et l'impact décisives de ces causes
pour déterminer le problème.
Conclusion
Le diagramme causes /effets
est un outil puissant d'analyse, particulièrement adapté au
travail de groupe et permettant de traiter tout les types de sujets.
Si les cercles de qualité ne sont plus guère
utilisés du fait de leur faible efficacité. En revanche,
« l'arête de poisson » est un outil performant que
l'on utilise non seulement pour analyser un effet présent, mais
également pour anticiper les ressources nécessaires à la
mise en place d'un projet.
Les différentes anomalies que nous avons
recueillies.
1. Identification du problème: la
résolution du problème au Terminal à Conteneur de
Doraleh.
Quoi ?
|
Æ Evaluer la performance du port de
Doraleh.
Æ Mettre en évidence ces atouts
Æ Faire émerger sa productivité en termes
de services.
|
Qui ?
|
Æ Les équipes opérant en SHIFT au port.
Æ Les nombres d'armateur fréquentant ce port.
Æ La réponse aux exigences de la
clientèle
|
Où ?
|
Æ Le port de Doraleh plus précisément le
terminal à Conteneur.
|
Quand ?
|
Æ Il existe actuellement une année, alors on
devra évaluer durant cette année son service offert.
|
Pourquoi ?
|
Æ Les Méthodes de mangement.
Æ Les indicateurs de performances.
Æ La prévention des risques éventuelle.
|
Comment ?
|
Æ Apport des Solutions qui pourront pallier ce navrant
problème détecté.
Æ Une mesure efficace de rendement portuaire
Æ Optimisation du temps de manutention portuaire.
Æ Réduire le coût de manutention
très cher.
|
2. Poser le problème.
Notre analyse sur le Doraleh Terminal Conteneur, nous a
révélé des problèmes au sein des services du
terminal à conteneur qui est « le manque d'efficacité
ou d'insuffisances au niveau du performances de ce port » sachant que
ces problèmes ne seront pas pardonné dans un monde ou la
concurrence fait ragé. Nous avons décidé de chercher les
causes de ces problèmes et enfin proposer des solutions pour
améliorer la performance et espérer que ce port n'aura rien
à envier des ports occidentaux.
Rechercher les causes en les classant en famille
de 5 M.
· Méthode :
Æ Trop lent au chargement et au déchargement,
quand il s'agit de hatch cover.
Æ Mauvais stockage des conteneurs dans le parc
(éparpillé).
· Milieu :
Æ Espace restreint,
Æ Manque d'hygiène dans l'ensemble du port,
Æ Non qualifie à la nature des marchandises
(empilage des containers dangereux sur des conteneurs normaux.).
· Matériel :
Æ De mauvaise qualité : panne chronique
Æ Insuffisant
· Main d'oeuvre :
Æ Manque de formation
Æ Sous effectifs
3. TRACER LE DIAGRAMME D'ISHIKAWA
MILIEU
MAIN D'OEUVRE
-Non Qualifier à la nature des Marchandises
-Non Qualifier
-Manque De Formation
-Manque D'hygiène
Le manque d'efficacité ou d'insuffisances au niveau des
performances de ce port.
-Manque De Motivation, De Sérieux et De Dynamisme
-Espace Restreint
-Sous Effectif
MATERIEL
METHODE
-Mauvais Stockage Des Conteneur
- méthode trop lente pour le chargement et le
déchargement
-mauvaise qualité : panne chronique
-Matériel Insuffisant
Les différentes solutions
proposées:
Nous avons proposé des solutions en fonction des
familles dont les causses sont principalement responsables du problème
de manque d'efficacité, comme :
1) Méthode :
- Pour éviter la temporisation, il faut de nouvelle
technologie c'est-à-dire une nouvelle méthode de gestion du parc
même si le système Navis est le plus performant.
- Acquérir de nouveau méthodes, les plus
moderne, car sa va aussi améliorer la gestion.
2) Main d'oeuvre :
- Former le personnel pour mieux répondre à la
qualité et à la compétence requise dans le service du
Terminal à Conteneur.
- Formation du personnel en anglais est obligatoire,
- Pour éviter le sous-effectif, il faut recruter de
nouveau personnel avec une qualification d'un niveau de Licence Logistique et
transport.
- Il faut accorder des primes performances pour
récompenser leur dynamisme, leur esprit créatif, leur
habilité, ceux qui travail avec ardeur,
- Prendre des mesures de sanction pour éviter
l'absentéisme et le retardateur,
- Pour toute personne qui fait un abondant de poste aura une
demande d'explication et un retenu sur salaire.
3) Milieu :
- Il faut bien stocker les marchandises pour facilité
la manutention et gagner du temps,
- Recruter du personnel qui s'occupe de la propreté de
l'entrepôt pour valoriser l'image du service offert.
- Il faut une rénovation du parc à conteneur
c'est-à-dire des nouvelles espaces pour stocker séparément
les marchandises et les marchandises dangereux, car ceci va diminuer les
risques éventuels qui pourraient arriver.
4) Matériel :
- Il faut commander de nouveau matériel de manutention
plus sophistiqués comme les portique du parc , des chariot
élévateur frontal palonnier, de nouveau tracteurs, et une balance
pour facilité la manutention et gagner du temps car ceci va
améliorer la qualité de service du DCT.
B. Bref explications de l'analyse SWOT
L'analyse SWOT ou matrice SWOT, de l'anglais Strengths,
Weaknesses, Opportunités, Threats est un outil de
stratégie
d'entreprise permettant de déterminer les options
stratégiques envisageables au niveau d'un
domaine
d'activité stratégique .
Les
expressions équivalentes en
langue
française sont « Menaces Opportunités Forces
Faiblesses » ou « Atouts, Faiblesses, Opportunités,
Menaces » ; on utilise d'ailleurs parfois le terme analyse MOFF
ou analyse AFOM.
Ce modèle a été développé
dans les années 1960 par Learned, Christensen, Andrews et Guth, quatre
professeurs de la Harvard Business School, ce qui fait qu'on l'appelle
également parfois « modèle de Harvard » ou
« modèle LCAG ».
Méthode
Conduire une analyse SWOT consiste à effectuer deux
diagnostics :
Un diagnostic externe, qui identifie les opportunités
et les menaces présentes dans l'environnement. Celles-ci peuvent
être déterminées à l'aide d'une série de
modèles d'analyse stratégique, tels que le modèle PESTEL,
le modèle des 5 forces de la concurrence de
Michael Porter ou
encore une analyse de scénarii. Il peut s'agir par exemple de
l'irruption de nouveaux concurrents, de l'apparition d'une nouvelle
technologie, de l'émergence d'une nouvelle réglementation, de
l'ouverture de nouveaux marchés, etc.
Un diagnostic interne, qui identifie les forces et les
faiblesses du domaine d'activité stratégique. Celles-ci peuvent
être déterminées à l'aide d'une série de
modèles d'analyse stratégique, tels que la
chaîne de
valeur, l'
étalonnage (
benchmarking) ou
l'analyse du tissu culturel. Il peut s'agir par exemple du portefeuille
technologique, du niveau de notoriété, de la présence
géographique, du réseau de partenaires, de la structure de
gouvernement d'entreprise, etc.
On peut comparer avec profit :
· La perception des forces et faiblesses de l'entreprise
par elle-même
· La perception des forces et faiblesses de l'entreprise
par ses clients, concurrents, fournisseurs, et autres acteurs externes
Forces, faiblesses et limites de la méthode
C'est la confrontation entre les résultats du
diagnostic externe et ceux du diagnostic interne qui permet de formuler des
options stratégiques. Cette formulation d'options stratégiques
constitue l'intérêt de l'analyse SWOT. La matrice SWOT n'apporte
cependant une aide pertinente que dans la mesure où les questions
initiales sont convenablement posées, que l'on puisse y répondre,
et que l'on a bien analyser chaque domaine en termes de performance mais aussi
d'importance. La justesse des résultats dépend de la justesse de
l'analyse sur le court, moyen et long terme, et de la conscience que
l'environnement interne ou externe peut rapidement changer, ce qui
nécessite de régulièrement mettre à jour
l'analyse.
Application de la méthode SWOT sur le port de
Terminal à Conteneur de Doraleh:
L'objective de ce diagnostique et de permettre à cet
organisme d'analyser leur opportunité et leur menace face à
l'environnement dont elle est située.
Ainsi leurs opportunités sont
§ Grâce à la notoriété et la
confiance international du 3ème opérateur de gestion
du monde dénommer DP World, Doraleh Conteneur Terminal accueillere une
certaine reconnaissance international et inspire même une confiance
équivalente à DP World.
§ Djibouti par sa position géostratégique
située à la jonction de plusieurs mondes, avec un accès
privilégié aux routes maritimes les plus
fréquentées du monde accapare a elle seul 25% du trafic de
marchandise effectuer par Mer.
§ De plus Djibouti doit desservir un hinterland des pays
enclavés de plus de 100 millions d'habitants. On effet tel que la
mentionner le président de l'APZFD, « nous sommes la tête de
pont d'un pays en pleine croissance : l'Éthiopie ». En effet, la
perte en 1998 par Addis-Abeba de son accès à la mer Rouge,
après sa guerre contre l'Érythrée, a renforcé le
rôle de Djibouti comme centre de transit pour le fret destiné aux
80 millions de consommateurs du voisin désormais enclavé. Ce
rôle de plaque tournante, aucun pays limitrophe ne peut le
concurrencé à Djibouti.
§ De même que Djibouti joue un rôle d'un Hub
maritime pour le pays enclave membre du Marché Commun d'Afrique
Orientale et australe (COMESA).
§ Une situation de stabilité favorable à la
sécurité des biens et des personnes. En effet, les relations
restent conflictuelles entre l'Éthiopie et l'Érythrée, et
la résurgence de la piraterie qui a accompagné la faillite de
l'État somalien n'incite guère les armateurs à accoster
sur les côtes du Puntland. Les puissances mondiales ont du coup
éprouvé davantage le besoin de pouvoir compter sur un territoire
d'ancrage politiquement stable pour leurs navires, à mi-chemin entre
l'Europe et l'Asie. Une stabilité que la présence historique de 2
900 soldats français contribue à assurer. « Depuis Djibouti,
nous pouvons mener des opérations contre la piraterie », ajoute
l'ambassadeur des États-Unis, James Swan, dont le pays a
détaché 1 800 hommes en 2002 dans le cadre de la lutte contre le
terrorisme.
§ La réhabilitation du trafic de rail Djibouti et
Addis-Abeba
§ La construction nouvelle d'un corridor qui va relie
Tadjourah à Assab
De même que les menaces sont :
§ La Crise économique qui touche DP World. En
effet pris dans la tempête internationale, les opérateurs
privés essuient déjà de sérieux revers financiers.
DP World, malgré un profit semestriel doublé en 2008, a vu son
titre sanctionné en Bourse. Un an après son introduction, le
groupe de Dubaï a perdu 75 % de sa valeur boursière. CMA-CGM
et AP Moller-Maersk, les principaux transporteurs maritimes desservant le
continent, devraient voir leurs bénéfices fondre en raison de
leurs implantations sur les grandes lignes du commerce mondial. Du coup, les
doutes se multiplient sur l'avenir de certains développements. Ce qui a
diminuer le recrutement qu'espérait le peuple djiboutien de même
ce qui à retarde la construction de la 2éme phase du projet
pharaonique du DCT.
§ La stratégie d'internationalisation de
Dubaï, dont le port approche lui aussi de la saturation, suscite cependant
beaucoup d'interrogations. DP World vient de prendre le contrôle du port
d'Aden, concurrent direct de celui de Djibouti, mais réputé
« moins sûr ». Que va-t-il en faire ? Un de ces deux sites
deviendra le principal port d'éclatement de la région. Reste
à savoir lequel. Une question encore sans réponse.
§ Concurrences du port de salala qui devient de plus en
plus modernise
§ Politique tarifaires un peu plus chère que les
ports régionaux
§ Politique de commercialisation ambiguë
Pour ce qui concerne les atouts internes du Port de
Doraleh, au Terminal à containeur sont :
§ Infrastructure Ultramoderne :
o Six Portique de dernière génération
(Container handlings crâne),
o 16 Portique de parc (travelift),
o Une dizaine de Chariot élévateur frontal
à palonnier (lift trucks with top spreader),
o 60 Camion appeler aussi Mafi (road châssis).
§ Flexibilité du travail, on effet on travail 24
heure sur 24 et l'heure de travail son répartie en fonction de trois
shift de 8 heure.
§ Le DCT dispose d'un ISO 28000 certifié en
2009
Enfin les faiblesses internes qui font face à
ces nouveaux sont :
§ Encombrement de la capacité de Stockage des
conteneurs
§ Manque de qualité de compétences du
personnel opérationnel sur le terrain (DLS).
§ Système de travail moins moderniser, on effet
tout les taches ne sont pas informatiser. Il existe des travaux qui sont faites
manuellement, ce qui rend quasi inexistant les échanges des
données informatiser.
§ Des services intégrants du nouveau port de
Doraleh container terminal travail avec quatrième équipe
c'est-à-dire 8heures chacune et cela ne seront pas pardonnés dans
un monde ou la concurrences fait rage.
§ Politiques tarifaires un peu plus chères par
rapport à ce concurrent dans la région.
4ème PARTIE : LA DISTINCTION DU TERMINAL A
CONTENEUR DE DORALEH PAR RAPPORT AU PAID ET AUX TC REGIONAUX.
A. La différence du DCT par rapport au TC du
PAID.
1. L'infrastructure du port de Doraleh Container
Terminal et port de Djibouti
Le port de Doraleh Terminal à conteneur a 2000
mètre linéaires pouvant offrir aux navires portes conteneurs de
la dernière génération, un tirant d'eau de 18 à 20
m le Doraleh Conteneur Terminal est doté d'un quai de 1050m de longueur
avec une profondeur de 18m et un quai supplémentaire de 950m de longueur
avec une capacité total de 3 millions EVP/an dans la seconde phase, une
capacité très large avec 1.5 Millions de EVP et une zone de
stockage des conteneurs de 700000m2.
Le port de Djibouti a été crée en 1985,
peut accueillir des navires post panamax de la 3éme
génération de 12m de profondeurs et transportant jusqu'à
3000 EVP. La productivité du terminal à conteneur a double
à 28 mouvements par heure avec 2 quais de 400md'une profondeur de -9.5
et -12m le terminal offre un parc de stockage des conteneurs de 220000 m 2 et
une capacité de 12000 EVP et une superficie de 22 Hectares et 8 quai
conventionnels, 3 poste vraquiers, 2 quais pour porte conteneurs, 2 poste RO/RO
Æ Infrastructures actuelles
infrastructure
|
conventionnel
|
RO/RO
|
Term.vraquier
|
Terminal conteneur
|
Boutres
|
Terminal
pétrolier
|
Longueur quai
|
1672m
|
-
|
607m
|
400m
|
150m
|
100m
|
Nombre de quai
|
8
|
2
|
3
|
2
|
1
|
2
|
Tirant d'eau
|
7-12m
|
11.5m
|
10.5-12m
|
12m
|
3.5m
|
20m
|
2. Equipement
Æ Portiques 6
Æ Type/ Manufacturer : ZPMC et
KALMAR
Æ Capacité de levage : 70
mt
Æ Porté avant 39.0m
Æ Porté arrière :
18.6m
Æ Hauteur au dessus de rails 31.0m
Æ Largeur entre les pieds de portiques :
20.0m
Æ Nombre de mouvement par heure :
35
3. Organisation
Le Terminal à Conteneur, clôturé et bien
sécurisé a bénéficié récemment de la
reconnaissance internationale pour l'efficacité de sa
sécurité a reçu la certification ISO 28000 en 2005 de la
part de Lloyds Registre. Le Terminal à Conteneur est desservi par des
accès routiers et ferroviaires.
Mise en service en 1985, ce dernier peut accueillir de
porte-conteneurs de type de 3éme génération
« POST PANAMAX ». Il comprend deux quais de 400m avec un
tirant d'eau de 12m.
Il offre un parc à Conteneur de 22 hectares avec une
capacité de stockage de 12000 EVP, des installations de nettoyage et de
réparation des conteneur, 64 prises de 220V pour les Conteneur
frigorifiques, un atelier de maintenance des «équipements et toutes
les installations indispensables pour un Terminal à Conteneur
moderne.
Le terminal à Conteneur est équipé du
Système informatique Navis, système d'opération
informatisé permettant de contrôler et de gère tous les
mouvements depuis l'arrivée jusqu'au départ des conteneurs, y
compris leurs réservations, leurs enregistrement et leurs facturations,
qui offre en outre une optimisation des toutes les opérations au niveau
des quais et du parc à Conteneurs.
Le port de Djibouti contient 18 places avec une longueur de
quai de 2829 m au total et la profondeur de 7 à 18 m. L'installation de
fret général contient 8 place de la profondeur aux coté de
7 à 12m. il y a deux poste à quai roulier avec la profondeur de
11.5m à cote de 10.5 à 12m. Le Terminal à Conteneur a deux
couchettes avec une profondeur de 9.5 à 12m.
B. La différence du DCT par rapport au TC de
SOUDAN.
1. Politique tarifaire.
|
Port Doraleh
|
Port Sudan
|
Variations
|
Chargement/Dechargement (Manutention
Terre)
|
|
|
|
Plein 20' -Local
|
133 USD
|
120 USD
|
3.50%
|
|
|
|
|
Full 40'- Local
|
166 USD
|
180 USD
|
25%
|
|
|
|
|
Full 20' - T/S
|
122 USD
|
80 USD
|
-34%
|
Full 40' - T/S
|
158 USD
|
130 USD
|
-18%
|
Empty 20' - Local
|
94 USD
|
90 USD
|
10%
|
Empty 40' - Local
|
121 USD
|
135 USD
|
28.50%
|
Empty 20' - T/S
|
102 USD
|
90 USD
|
-12%
|
Empty 40' - T/S
|
127 USD
|
135 USD
|
6%
|
|
|
|
|
Conteneurs à cargaison non spécifique
|
|
|
|
Full 20' - Local
|
174 USD
|
175 USD
|
1%
|
|
|
|
|
Full 40' - Local
|
216 USD
|
255 USD
|
18%
|
|
|
|
|
Full 20' - T/S
|
183
|
|
|
Full 40' - T/S
|
237
|
|
|
|
|
|
|
Repositionnement (pour toute taille de
conteneur.)
|
|
|
|
Hatch to hatch Operation à bord du
Navire
|
116 USD / 20'
|
|
|
|
184 USD / 40'
|
|
|
Via Quai
|
174 USD / 20'
|
|
|
|
276 USD / 40'
|
|
|
Mesure du Poids du conteneur (par
conteneur.)
|
13,55 USD
|
|
|
Emergency gear charge (per contr.)
|
None
|
|
|
|
|
|
|
Deplacement des conteneurs
|
|
|
|
Déplacement des conteneurs 20' au sein du
Terminal
|
37 USD
|
70 USD
|
89%
|
(Déplacement incluant
l'entreposage)
|
|
|
|
Déplacement des conteneurs 40' au sein du
Terminal à conteneurs
|
74 USD
|
90 USD
|
22%
|
(Déplacement incluant l
entreposage)
|
|
|
|
Déplacement du conteneur 20' du Terminal a
Conteneurs jusqu' à une destination à l extérieur du
Terminal
|
74 USD
|
|
|
( par aller)
|
|
|
|
Déplacement du Conteneur 40' du Terminal a
Conteneur jusqu' a une destination en dehors du Terminal
|
147 USD
|
|
|
(ce frais de port sera charge en)
|
|
|
|
Manutention des Conteneurs vides pour l export
|
|
|
|
collections -20'
|
17 USD
|
|
|
Manutention des conteneurs vides
|
|
|
|
|
34 USD
|
|
|
Equipments
|
Port de Doraleh
|
Port de Soudan
|
Portiques
|
6
|
3
|
RTG
|
16
|
7
|
RMG
|
Pas Disponible
|
Commentaire
D'après ce tableau ci-dessus on constate les
différentes qu'il y a entre le Doraleh Container Terminal et le port du
Soudan en matière de certaine facteur tel que :
Æ Au niveau du chargement/déchargement
(manutention Terre) : Dans les opérations de chargement et de
déchargement, on constate que les prix du port de Doraleh Container
Terminal sont plus cher que ceux du port du Soudan. Comme le tableau enregistre
un prix de 133 USD pour le port de Doraleh Container Terminal et 120 USD pour
le port de Soudan, lors du chargement et du déchargement du conteneur
plein local qui est de 166 USD contre 180 USD pour les conteneurs de 40'. Ce
qui donne une différence de chargement et déchargement (plein ou
full) local 4 à 26 USD et pour Empty ou vide 20' pour le port de
Doraleh Container Terminal alors quel le port du Soudan est de 90 USD. C'est
moins cher que DCT mais inversement le port de Doraleh Container Terminal est
plus compétitif au niveau de Empty 40' qui est de 127 USD et de 135 USD.
Une différence de variation de 6%.
Æ Au niveau des Manutentions des Cargaisons non
spécifiques pour le full 20'- local, le port de Doraleh est un peu
prés égal au port du Soudan avec une différence de 1% de
variation mais l'écart se renforce avec le chargement des conteneurs
qui est 216 USD pour DCT et pour Soudan 255USD avec une variation de 18% soit
41 USD.
Æ Au niveau des déplacement des conteneur
incluant l'entreposage des conteneur de 20' pour le DCT est de 37 USD et pour
Soudan est de 70 USD avec une différence de variation de 89% soit 33 USD
un peu prés le double et pour le déplacement des conteneur
incluant l'entreposage de conteneur de 40' le Port de DCT est 74 USD et du
Soudan 90 USD toujours le port de Doraleh est plus compétitive du Soudan
avec une différence de variation de 22% soit 16 USD ce qui est
également le port de Doraleh est plus avance au port du Soudan le
déplacement de conteneur jusqu'à une destination a l'
extérieur du terminal pour 20' est de 74 USD et pour 40' est de 147 USD
et puis le terminal a conteneur jusqu' à une destination en dehors du
terminal le frais est de 17 USD pour le manutention des conteneur vide pour
l'export est de 34 USD .
Æ Et enfin le port de Doraleh offre un meilleur prix
grâce à une plus grande infrastructure tel que les 6 portiques et
16 RTG pour le DCT mais le port du Soudan 3 portique et 7 RTG ce qui donne une
opération rapide et plus efficace par rapport au port du Soudan.
C. La différence du DCT par rapport au TC du
SALAALAH.
1. L'organisation du port de
Salaalah
Le port de Salaalah est l'un des ports dans le monde capable
de traiter des navires plus important au monde du conteneur et même
prêts à accueillir la génération d'un avenir de
navire porte-conteneurs. Le port de Salaalah est aussi l'un des terminaux les
plus rapides de croissance dans la région de l'Asie Occidentale et
Central en 2009 la capacité annuelle du Terminal à Conteneur a
augmenté à 4.5% d'EVP. Le port de Salaalah est le plus grand port
de l'Oman, géré par APM Terminal le port est composé avec
un terminal à conteneur avec 6 couchettes de profondeur et 18m et un
général Cargo Terminal de 12 postes à quai et 16 m de
profondeur.
Le port de Salaalah est un centre de transbordement de classe
mondial dans la région Asie Occidental et centrale situé à
une grande route maritime Est-Ouest. Le port de Salaalah
bénéficie d'un emplacement stratégique attractif au coeur
de l'Océan Indien et approvisionne à certaine des plus grands
Océan de la planète.
Le projet du port de Salaalah est le plus grand de
privatisation de l'Océan pour la réalisation de l'orientation
stratégique. Le port de Salaalah est un commun utilisateur d'un port
poly vante avec des installations pour la manutention en Vrac, Conteneur,
Marchandise générale et de Liquide et en plus offre une valeur
ajouté des services, une station de Fret de Conteneur, l'entreposage et
de réparation naval, la majorité de l'activité vient du
Terminal des Conteneur qui a fait environ 2,64 millions EVP et plus de 1500
navire en 2009.
2. Politique tarifaire.
|
Doraleh
|
Salaalah
|
Variations
|
Loading/Discharge (THC)
|
|
|
|
Full 20' -Local
|
133USD
|
109.58
|
-6%
|
|
|
|
|
Full 40'- Local
|
166 USD
|
166.02
|
15.30%
|
|
|
|
|
Full 20' - T/S
|
122 USD
|
141.09
|
16%
|
Full 40' - T/S
|
158 USD
|
201.36
|
27%
|
Empty 20' - Local
|
94USD
|
63.56
|
-22.50%
|
Empty 40' - Local
|
121 USD
|
85.47
|
-19%
|
Empty 20' - T/S
|
102 USD
|
98.63
|
-3.30%
|
Empty 40' - T/S
|
127 USD
|
140.82
|
11%
|
Hazardous Containers
|
|
|
|
Full 20' - Local
|
174 USD
|
164.38
|
-5.50%
|
|
|
|
|
Full 40' - Local
|
216 USD
|
249.04
|
15.30%
|
|
|
|
|
Full 20' - T/S
|
183
|
211.78
|
16%
|
Full 40' - T/S
|
237
|
302.19
|
28%
|
|
|
|
|
Restow (any size of contr.)
|
|
|
|
Hatch to hatch
|
116 USD / 20'
|
32.87
|
-72%
|
|
184 USD / 40'
|
|
-82%
|
Via Quay
|
174 USD / 20'
|
56.71
|
-67%
|
|
276 USD / 40'
|
|
-79.50%
|
Weighment of contrs (per contr.)
|
13,55 USD
|
43.28
|
22%
|
|
|
51.5
|
|
Emergency gear charge (per contr.)
|
None
|
55.34
|
|
|
|
|
|
Shifting of containers
|
|
|
|
Shifting of 20' within terminal
|
37 USD
|
21.36
|
-42%
|
(roundtrip incl.grounding)
|
|
|
|
Shifting of 40' within terminal
|
74 USD
|
28.76
|
-61%
|
(roundtrip incl.grounding)
|
|
|
|
Shifting of 20' fm terminal to outside area
|
74 USD
|
21.36
|
-71%
|
(each way)
|
|
|
|
Shifting of 40' fm terminal to outside area
|
147 USD
|
28.76
|
-80%
|
(each way)
|
|
|
|
Handling of empty contrs for export
|
|
|
|
collections -20'
|
17 USD
|
|
|
Handling of empty contrs for export
|
|
|
|
collections -40'
|
34 USD
|
|
|
Equipments
|
Port of Doraleh
|
Port of Salaalah
|
Gantry Cranes
|
6
|
11
|
RTG's
|
16
|
30
|
RMG
|
NA
|
NA
|
Commentaire
Æ Au niveau loading/Discharge(THC) :dans les
opérations de loading/Dis charge, on constate que les prix du port de
Doraleh Container Terminal sont plus abordable que ceux du port du Salaalah
comme le tableau enregistre un prix de 133 USD pour le port de Doraleh
Container Terminal et 109.58 USD pour le port de Salaalah avec une variation de
-6% lors du loading/Dis charge Full 20' local des conteneur EVP est de 166 USD
contre 166.02 USD pour les conteneur de 40' ce qui donne une différence
le chargement et déchargement plein et full local 22.02 USD avec une
variation de 15% et pour Empty 20'T/S pour le port de Doraleh Container
Terminal de 102 USD alors quel le port du Salaalah est de 98.63 USD une
différence de variation de -3.3% est moins cher que DCT mais inversement
le port de Doraleh Container Terminal est plus compétitive au niveau de
Empty 40'-T/S est de 127 USD et de 140.82 USD une différence de
variation de 11% soit de 13 USD.
Æ Au niveau de Hazardous Conteneur pour le port de
Doraleh Full 20'-local est de 174 USD et au port de Salaalah est de 164 USD
avec une variation de -5.5% est moins compétitive au port du Salaalah
mais au Full 40'- local le DCT est de 216 USD alors que le port de Salaalah est
249 USD mais le Full 20' et 40' le port de Doraleh est 183 à 237 USD
alors le port de Salaalah est de 211 à 302 USD avec une variation de 16%
à 28%.
Æ Au niveau de restow (any size of container) pour le
port de Doraleh est de 116 USD/ 20' es t plus cher que le port de Salaalah qui
est de 32 USD soit une variation de -72% et le 40 pied 184 USD le port de
Salaalah avec une constant du prix est de 32 USD une variation de -82%. Au
niveau de Via Quay le port de Doraleh avec le conteneur de 20' est de 174 USD
et le port de Salaalah qui de 56 USD avec une variation de -79%.
Æ Au niveau de weighment of conteneur (per contr) est
néant pour le port de Doraleh mais le port de Salaalah est de 55% est
très compétitive pour le weighment.
Æ Au niveau shifting of containers pour shifting of 20'
within terminal (roudtrip include grounding) pour le port de Doraleh est 37 USD
mais pour le port de Salaalah est de 21% avec une différence de -42%
soit de 16 USD, alors pour le conteneur de 40' within terminal (roudtrip
include grounding) pour le DCT est 74 USD mais pour le Salaalah est de 28 USD
avec une variation de -61%, le shifting of 20'fm terminal to outsider area pour
le DCT est de 74 USD, pour le port de Salaalah est de 21 USD avec une variation
de -71% de même pour le conteneur de 40' le port de Salaalah est plus
compétitive par rapport le port de Doraleh mais ce qui n'existe par pour
le port de Salaalah le Handling of Empty contrs for export collections 20'et
40' qui est de 17 USD à 34 USD.
Æ Et enfin le port de Doraleh est largement domine en
terme de compétitivité notamment par rapport au prise de
chargement et de déchargement des conteneurs par l'infrastructure,
Gantry Cranes pour le DCT est 4 USD alors que le port de Salaalah est 11 USD
un peu prés le triple. Pour le RTG le port de Doraleh à 10 mais
le port de Salaalah à 30 alors le Gantry Cranes et RTG est domine par le
port de Salaalah.
D. La différence du DCT par rapport au TC du
Mombasa.
1. Politique tarifaire.
|
Doraleh
|
Mombassa
|
Variations
|
Loading/Discharge (THC)
|
|
|
|
Full 20' -Local
|
133 USD
|
90
|
-22.40%
|
|
|
|
|
Full 40'- Local
|
166 USD
|
135
|
-6.25%
|
|
|
|
|
Full 20' - T/S
|
122 USD
|
80
|
-34%
|
Full 40' - T/S
|
158 USD
|
120
|
-24%
|
Empty 20' - Local
|
94 USD
|
54
|
-34%
|
Empty 40' - Local
|
121 USD
|
81
|
-23%
|
Empty 20' - T/S
|
102 USD
|
48
|
-53%
|
Empty 40' - T/S
|
127 USD
|
72
|
-43%
|
|
|
|
|
Hazardous Containers
|
|
|
|
Full 20' - Local
|
174 USD
|
99
|
-43%
|
|
|
|
|
Full 40' - Local
|
216 USD
|
148.5
|
-31.25%
|
|
|
|
|
Full 20' - T/S
|
183
|
88
|
-52%
|
Full 40' - T/S
|
237
|
132
|
-44%
|
Restow (any size of contr.)
|
|
|
|
Hatch to hatch
|
117 USD / 20'
|
110 USD / 20'
|
|
|
184 USD / 40'
|
165 USD / 40'
|
|
Via Quay
|
200 USD / 20'
|
|
|
|
317 USD / 40'
|
|
|
Weighment of contrs (per contr.)
|
13,55 USD
|
|
|
Emergency gear charge (per contr.)
|
None
|
|
|
|
|
|
|
Shifting of containers
|
|
|
|
Shifting of 20' within terminal
|
37 USD
|
35
|
-5%
|
(roundtrip incl.grounding)
|
|
|
|
Shifting of 40' within terminal
|
74 USD
|
45
|
-37%
|
(roundtrip incl.grounding)
|
|
|
|
Shifting of 20' fm terminal to outside area
|
74 USD
|
25
|
-66%
|
(each way)
|
|
|
|
Shifting of 40' fm terminal to outside area
|
147 USD
|
50
|
-66%
|
(each way)
|
|
|
|
Handling of empty contrs for export
|
|
|
|
Collections -20'
|
17 USD
|
100
|
488%
|
Handling of empty contrs for export
|
|
|
|
Collections -40'
|
34 USD
|
120
|
253%
|
|
|
|
|
Equipments
|
Port of Doraleh
|
Port of Mombassa
|
Gantry Cranes
|
6
|
12
|
RTG's
|
16
|
9
|
RMG
|
NA
|
2
|
Commentaire
Æ Au niveau Loading/Dis charge(THC) :dans les
opérations de Loading/Dis charge, on constate que les prix du port de
Doraleh Container Terminal sont plus abordable que ceux du port du Mombassa
comme le tableau enregistre un prix de 133 USD pour le port de Doraleh
Container Terminal et 90 USD pour le port de Mombassa avec une variation de
-22% lors du Loading/Dis charge Full 20' local des conteneur EVP est de 166
USD contre 135 USD pour les conteneur de 40' ce qui donne une différence
pour le chargement et déchargement plein et full local 11 USD avec une
variation de -6% et pour Empty 20'T/S pour le port de Doraleh Container
Terminal de 102 USD alors que le port du Mombassa est de 48 USD une
différence de variation de -53% est moins cher que DCT mais inversement
le port de Doraleh Container Terminal est plus compétitive au niveau de
Empty 40'-T/S est de 127 USD et de 72 USD une différence de variation de
43% soit de 49 USD l'ensemble des frais de Loading/Dis charge le port de
Mombassa est plus compétitive par rapport le port de Doraleh.
Æ Au niveau de Hazardous Conteneur pour le port de
Doraleh Full 20'-local est de 174 USD et au port de Mombassa est de 99 USD avec
une variation de -43% est moins compétitive au port du Mombassa mais au
Full 40'- local le DCT est de 216 USD alors que le port de Mombassa est 148 USD
avec une variation de -31% mais le Full 20' et 40'-local le port de Doraleh est
183 à 237 USD alors le port de Mombassa est de 88 à 132 USD avec
une variation de 52% à 44%.
Æ Au niveau de restow (any size of container) pour le
port de Doraleh est de 117 USD/ 20' es t plus cher que le port de Mombassa qui
est de 110 USD soit une variation de 6 USD et pour le 40 pied le DCT est de 184
USD alors que le port de Mombassa avec un prix de 165 USD une variation de 9
USD. Au niveau de Via Quay le port de Doraleh avec le conteneur de 20' est de
174 USD et le port de Salaalah qui de 56 USD avec une variation de -79%.
Æ Au niveau de weighment of conteneur (per contr) est
néant pour le port de Doraleh mais le port de Mombassa est de 13.55 USD
est très compétitive pour le weighment.
Æ Au niveau shifting of containers pour shifting of 20'
within terminal (roudtrip include grounding) pour le port de Doraleh est 37 USD
mais pour le port de Mombassa est de 35 USD avec une différence de -5%
soit de 2 USD, alors pour le conteneur de 40' within terminal (roudtrip include
grounding) pour le DCT est 74 USD mais pour le Salaalah est de 45 USD avec une
variation de -37%, le shifting of 20'fm terminal to outsider area pour le DCT
est de 74 USD, pour le port de Mombassa est de 25 USD avec une variation de
-66% de même pour le conteneur de 40' le port de Mombassa est plus
compétitive par rapport le port de Doraleh pour, le Handling of Empty
contrs for export collections 20'et 40' qui est de 17 USD à 34 USD par
contre le port de Mombassa est de 100 USD à 120 USD le port de
Doraleh est plus compétitive en terme d'export de collection de
conteneur.
Æ De ce cas bien précise on remarque que le port
de Mombassa est beaucoup plus compétitive au niveau des coûts ou
des frais de chargement t des déchargements par exemple le port de
Doraleh affiche un coût de 133 USD pour décharge ou charge un
conteneur complet de 20' par contre celui de Mombassa affiche un coût de
90 USD pour de décharge et charge un conteneur de 20', cela montre bien
la compétitivité du port de Mombassa. Dans un autre angle, si on
intéresse au niveau des équipements, le port Soudanais est un peu
développe en ayant sur son quai dans les environs de 12 Portique, mais
on affiche une légère avance sur les RTG en ayant 16 RTG par
rapport à 9 RTG à Mombassa.
E. La différence du DCT par rapport au TC du
Jeddah.
1. Politique tarifaire.
|
Doraleh
|
Jeddah
|
Variations
|
Loading/Discharge (THC)
|
|
|
|
Full 20' -Local
|
133 USD
|
79 USD
|
-32%
|
|
|
|
|
Full 40'- Local
|
166 USD
|
118 USD
|
-18%
|
|
|
|
|
Full 20' - T/S
|
122 USD
|
157 USD
|
29%
|
Full 40' - T/S
|
158 USD
|
236 USD
|
49%
|
Empty 20' - Local
|
94 USD
|
79 USD
|
-4.00%
|
Empty 40' - Local
|
121 USD
|
118 USD
|
12.00%
|
Empty 20' - T/S
|
102 USD
|
157 USD
|
54%
|
Empty 40' - T/S
|
127 USD
|
236 USD
|
86%
|
|
|
|
|
Hazardous Containers
|
|
|
|
Full 20' - Local
|
174 USD
|
|
|
|
|
|
|
Full 40' - Local
|
216 USD
|
|
|
|
|
|
|
Full 20' - T/S
|
183
|
|
|
Full 40' - T/S
|
237
|
|
|
Restow (any size of contr.)
|
|
|
|
Hatch to hatch
|
117 USD / 20'
|
20' : 79 USD
|
-32.00%
|
|
184 USD / 40'
|
40' : 112 USD
|
-39.00%
|
Via Quay
|
200 USD / 20'
|
20' : 76 USD
40' : 115 USD
|
56.30%
|
|
317 USD / 40'
|
|
|
Weighment of contrs (per contr.)
|
13,55 USD
|
Less than 10 tons: 2,74
|
|
|
|
Over 10 tons up to 50 tons: 5,5
|
|
|
|
Over 50 tons: 13,70
|
|
Emergency gear charge (per contr.)
|
None
|
N/A
|
|
|
|
|
|
Shifting of containers
|
|
|
|
Shifting of 20' within terminal
|
37 USD
|
16.44
|
-56%
|
(roundtrip incl.grounding)
|
|
|
|
Shifting of 40' within terminal
|
74 USD
|
|
|
(roundtrip incl.grounding)
|
|
|
|
Shifting of 20' fm terminal to outside area
|
74 USD
|
16.44
|
-78%
|
(each way)
|
|
|
|
Shifting of 40' fm terminal to outside area
|
147 USD
|
|
|
(each way)
|
|
|
|
Handling of empty contrs for export
|
|
|
|
collections -20'
|
17 USD
|
16.44
|
-3.30%
|
Handling of empty contrs for export
|
|
|
|
collections -40'
|
34 USD
|
|
|
Equipments
|
Port of Doraleh
|
Port of Jeddah
|
Gantry Cranes
|
6
|
19
|
RTG's
|
16
|
23
|
RMG
|
NA
|
6
|
Commentaire
Æ Au niveau Loading/Dis charge(THC) :dans les
opérations de Loading/Dis charge, on constate que les prix du port de
Doraleh Container Terminal sont plus abordable que ceux du port du Jeddah comme
le tableau enregistre un prix de 133 USD pour le port de Doraleh Container
Terminal et 79 USD pour le port de Jeddah avec une variation de -32% soit de 27
USD lors du Loading/Dis charge Full 20' local des conteneur EVP est de 166 USD
contre 118 USD pour les conteneur de 40' ce qui donne une différence le
chargement et déchargement plein et full local 26 USD avec une variation
de -18% et pour Empty 20'T/S pour le port de Doraleh Container Terminal de 102
USD alors quel le port du Jeddah est de 157 USD une différence de
variation de 54% est très cher que DCT mais le port de Doraleh
Container Terminal est plus compétitive au niveau de Empty 40'-T/S est
de 127 USD et de 236 USD une différence de variation de 86% soit de 109
USD l'ensemble des frais de Loading/Dis charge le port de Jeddah n'est pas plus
compétitive par rapport le port de Doraleh.
Æ Au niveau de Hazardous Conteneur pour le port de
Doraleh Full 20'-local est de 174 USD est moins compétitive au port du
Mombassa mais au Full 40'- local le DCT est de 216 USD alors que mais le Full
20' et 40'-local le port de Doraleh est 183 à 237 USD dans l'ensemble de
Hazardous containers est vide pour le port de Jeddah.
Æ Au niveau de restow (any size of container) pour le
port de Doraleh est de 116 USD/ 20' es t plus cher que le port de Jeddah qui
est de 79 USD soit une variation de 37 USD et pour le 40 pied le DCT est de 184
USD alors que le port de Jeddah avec un prix de 112 USD une variation de 72
USD. Au niveau de Via Quay le port de Doraleh avec le conteneur de 20' est de
174 USD et le port de Jeddah qui de 76 USD avec une variation de 56% pour
l'ensemble de restow le port de Jeddah est compétitive.
Æ Au niveau de weighment of conteneur (per contr) Hatch
to Hatch le port de Doraleh est de 13.55 USD mais le port de Jeddah qui est de
Less than 10 tons 2.74 USD et Over 10 tons up to 50 tons 5.5 and Over 50 tons
13.70 est très compétitive pour le weighment mais par contre
l'emergency gear charge est None pour le 2 ports.
Æ Au niveau shifting of containers pour shifting of 20'
within terminal (roudtrip include grounding) pour le port de Doraleh est 37 USD
mais pour le port de Jeddah est de 16 USD avec une différence de -56%
soit de 21 USD, alors pour le conteneur de 40' within terminal (roudtrip
include grounding) pour le DCT est 74 USD mais pour le Jeddah est de 16 USD
avec une variation de -78%, le shifting of 20'fm terminal to outsider area pour
le DCT est de 74 USD, pour le port de Jeddah est de 25 USD avec une variation
de -66% de même pour le conteneur de 40' le port de Jeddah est plus
compétitive par rapport le port de Doraleh pour, le Handling of Empty
contrs for export collections 20'et 40' qui est de 17 USD à 34 USD par
contre le port de Jeddah est de 16 USD le port de Doraleh est plus
compétitive en terme d'export de collection de conteneur de 20' soit une
variation de -3% et pour le conteneur de 40'est vide pour le port de Jeddah.
· Cela montre que le port de Doraleh offre un prix moins
compétitivité notamment par rapport au prise de chargement et de
déchargement des conteneurs par les infrastructure, Gantry Cranes pour
le DCT est 4 alors que le port de Jeddah est 19 un peu prés le qua
triple et RTG le port de Doraleh à 10 mais le port de Jeddah est 23
alors le Gantry Cranes et RTG est domine par le port de Jeddah mais ce qui
n'existe pas dans le port de Doraleh RMG alors que le port de Jeddah est de 6
RMG.
F. La différence du DCT par rapport au TC
d'Aden.
1. Politique tarifaire.
|
Doraleh
|
Aden
|
Variations
|
Loading/Discharge (THC)
|
|
|
|
Full 20' -Local
|
133 USD
|
135 USD
|
16.40%
|
|
|
|
|
Full 40'- Local
|
166 USD
|
215 USD
|
49.30%
|
|
|
|
|
Full 20' - T/S
|
122 USD
|
70 USD
|
-43%
|
Full 40' - T/S
|
158 USD
|
105 USD
|
-34%
|
Empty 20' - Local
|
94 USD
|
55 USD
|
-33%
|
Empty 40' - Local
|
121 USD
|
70 USD
|
-33%
|
Empty 20' - T/S
|
102 USD
|
40 USD
|
-61%
|
Empty 40' - T/S
|
127 USD
|
50 USD
|
-61%
|
Hazardous Containers
|
|
|
|
Full 20' - Local
|
174 USD
|
9 USD
|
-95%
|
|
|
|
|
Full 40' - Local
|
216 USD
|
9 USD
|
-96%
|
|
|
|
|
Full 20' - T/S
|
183
|
|
|
Full 40' - T/S
|
237
|
|
|
|
|
|
|
Restow (any size of contr.)
|
|
|
|
Hatch to hatch
|
117 USD / 20'
|
|
|
|
184 USD / 40'
|
|
|
Via Quay
|
200 USD / 20'
|
|
|
|
317 USD / 40'
|
|
|
Weighment of contrs (per contr.)
|
13,55 USD
|
12.6/MT
|
|
Emergency gear charge (per contr.)
|
None
|
|
|
Shifting of containers
|
|
|
|
Shifting of 20' within terminal
|
37 USD
|
40 USD
|
8.10%
|
(roundtrip incl.grounding)
|
|
|
8.10%
|
Shifting of 40' within terminal
|
74 USD
|
80 USD
|
|
(roundtrip incl.grounding)
|
|
|
|
Shifting of 20' fm terminal to outside area
|
74 USD
|
|
|
(each way)
|
|
|
|
Shifting of 40' fm terminal to outside area
|
147 USD
|
|
|
(each way)
|
|
|
|
Handling of empty contrs for export
|
|
|
|
collections -20'
|
17 USD
|
25 USD
|
47%
|
Handling of empty contrs for export
|
|
|
|
collections -40'
|
34 USD
|
|
|
Equipments
|
Port of Doraleh
|
Port of Aden
|
Gantry Cranes
|
6
|
4
|
RTG's
|
16
|
8
|
RMG
|
NA
|
NA
|
Commentaire
Æ Au niveau Loading/Discharge(THC) : Dans les
opérations de Loading/Discharge, on constate que les prix du port de
Doraleh Container Terminal sont plus compétitif que ceux du port du Aden
comme le tableau le montre avec un prix de 133 USD pour le port de Doraleh
Container Terminal et 135 USD pour le port de Aden avec une variation de 16%
soit de 19 USD lors du Loading/Dis charge Full 20' local des conteneur EVP et
de 166 USD contre 215 USD pour les conteneur de 40' ce qui donne une
différence le chargement et déchargement plein et full local 71
USD avec une variation de 49% et pour Empty 20'T/S pour le port de Doraleh
Container Terminal de 102 USD alors quel le port du Aden est de 40 USD une
différence de variation de 61% est très cher que DCT mais le
port de Doraleh Container Terminal est plus compétitive au niveau de
Empty 40'-T/S est de 127 USD et de 50 USD une différence de variation de
61% soit de 77 USD l'ensemble des frais de Loading/Dis charge le port de
Doraleh est plus compétitive par rapport le port de Aden.
Æ Au niveau de Hazardous Conteneur pour le port de
Doraleh Full 20'-local est de 174 USD alors que le port Aden est 9 USD est
moins compétitive au port du Doraleh mais au Full 40'- local le DCT est
de 216 USD alors que mais le Full 20' et 40'-local le port de Doraleh est 183
à 237 USD dans l'ensemble de Hazardous containers est vide pour le port
de Aden.
Æ Au niveau de restow (any size of container) pour le
port de Doraleh est de 116 USD/ 20' et pour le 40 pied le DCT est de 184 USD
alors que le port de Aden n a aucune prix pour le Hatch to Hatch. Au niveau de
Via Quay le port de Doraleh avec le conteneur de 20' est de 174 USD et pour
l'ensemble de restow le port de Doraleh est compétitive.
Æ Au niveau de weighment of conteneur (per contr) Hatch
to Hatch le port de Doraleh est de 13.55 USD mais le port de Aden qui est de
12.6 MT est très compétitive pour le weighment mais par contre
l'emergency gear charge est None pour le 2 ports.
Æ Au niveau shifting of containers pour shifting of 20'
within terminal (roudtrip include grounding) pour le port de Doraleh est 37 USD
mais pour le port de Aden est de 40 USD avec une différence de 8% soit
de 3 USD, alors pour le conteneur de 40' within terminal (roudtrip include
grounding) pour le DCT est 74 USD mais pour le Aden est de 80 USD avec une
variation de 8%, le shifting of 20'fm terminal to outsider area pour le DCT est
de 74 USD, pour le port de Aden est de 25 USD avec une variation de -66% de
même pour le conteneur de 40' le port de Aden est plus compétitive
par rapport le port de Doraleh pour, le Handling of Empty contrs for export
collections 20'et 40' qui est de 17 USD à 34 USD par contre le port de
Aden est de 25 USD pour Handling of Empty for export collection 40' le port de
Doraleh est plus compétitive en terme d'export de collection de
conteneur de 20' soit une variation de 47% et pour le conteneur de 40'est vide
pour le port de Aden.
Æ Cela montre que le port de Doraleh offre un prix
moins compétitivité notamment par rapport au prise de chargement
et de déchargement des conteneurs par les équipements, Gantry
Crânes pour le DCT est 6 alors que le port de Aden est 4 et RTG le port
de Doraleh à 16 mais le port de Aden est 8 alors le Gantry Crânes
et RTG est domine par le port de Doraleh.
Market share in 2009
Container Throughput (Teus)
|
Trafic Growth (2008-2009)
|
Market Share (2009)
|
|
2009
|
2008
|
DCT
|
519 500
|
352081
|
48%
|
6%
|
Salaalah
|
3 490 000
|
3 068 000
|
14%
|
43%
|
Jeddah
|
3 091 312
|
3 325 749
|
-7%
|
38%
|
Mombasa
|
618 816
|
615 733
|
1%
|
8%
|
Aden
|
322 118
|
416 229
|
-23%
|
4%
|
Port Soudan
|
NO DATA
|
391 138
|
|
|
Assab
|
NO DATA
|
NO DATA
|
|
|
TOTAL
|
8 041 746
|
7 816 849
|
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100%
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Graphique : La part de chaque port en
pourcentage du marché en 2009.
Le port de Doraleh en Market share in 2009 est de 6%. Ce qui
montre qu'il est plus compétitif que le port d'Aden qui
représente 4% mais le port de Salaalah est plus compétitif dans
l'ensemble des ports régionaux avec une part de marché de 43% et
le port de Jeddah qui se positionne en dixième avec 38%.
5ème PARTIE : LES DEFIS A FAIRE FACE.
Bien que le port de Doraleh à ses atouts, il soit aussi
confronte à des défis auxquelles il doit faire face. Que les
défis soient temporaires ou existant nous allons les éclaircir de
manière plus détailler.
A. LA PIRATERIE
Le point de départ de l'étude est l'analyse
d'une statistique parue dans la presse suisse, soulignant l'importance de la
piraterie maritime dans certaines régions du monde. Dans la presse, 146
actes de piraterie ont été recensés depuis le mois de
janvier 2009. A l'échelle mondiale ; 5 zones sont
considérées comme points névralgiques :
Æ Le droit de Malacca
Æ Le golfe d'Aden
Æ Le golfe de Guinée
Æ Le canal de Mozambique
Æ La Mer des Caraïbes
La piraterie maritime n'est pas un phénomène
constant. Elle resurgit de manière cyclique. Pour Ahmed Doualeh, sa
résurgence s'explique par le « miracle économique
asiatique » et l'augmentation des trafics maritime dans
l'océan indien. Celui-ci a doublé en 10 ans. Pourtant, bien qu'en
forte augmentation, les effets de la piraterie sur le commerce maritime dans
les zones concernées resteraient encore marginaux même s'il s'agit
d'une entrave incontestable à la liberté de circuler sur les
mers.
1. Quelles peuvent être les solutions pour
éradiquer la piraterie ?
Le tour de table porte sur l'efficacité d'une solution
militaire et des perspectives à long terme pour éradiquer la
piraterie maritime.
La France mène régulièrement des actions
navales et a une tradition de forte présence militaire dans la
région, du fait de la proximité des axes de passage
stratégiques comme Détroit d'Ormuz ou de Bab El Mandeb.
Le président de l'autorité portuaire souligne
toutefois les limites de l'intervention militaire. Les moyens mobilisés,
regard d'un espace aussi vaste, ne suffiront pas à éradiquer le
phénomène. Pour endiguer le phénomène puis
l'éliminer, la solution serait au contraire davantage terrestre que
maritime. En effet, de nombreux obstacles obstruent l'action des navires dans
le cadre du P.A.M. Les actions de piraterie se produisent dans un contexte
global de guérilla maritime et les pirates possèdent l'avantage
de la surprise. Cette lutte est rendue d'autant plus difficile que les Somalis
se sont familiarisés, depuis quelques années, avec la navigation
en haute mer ; leur forte mobilité et la configuration des
côtés (abris, criques, mangroves) jouent de surcroît en leur
faveur.
2. L'exemple du Puntland en somalie : un territoire
abandonne par l'état somalien et qui se réorganise autour de la
piraterie.
Le débat s'oriente ensuite sur un cas spécifique
le Puntland en somalie. Les différents intervenants proposent des
explications locales puis internationales aux phénomènes
Le Puntland correspond a un territoire failli dans lequel
l'état somalien n'exerce plus aucun contrôle ; le pillage de
zones de pêche pendant plusieurs décennies ; la desherance de
l'agriculture et de l'élevage ont achève de transforme ce
territoire en zone de non droit.
La piraterie sera donc la conséquence d'un abandon de
territoire et de ses populations aux profits des seigneurs des guerres. Les 3
intervenants montrent ainsi que les phénomènes de la piraterie
s'expliquent avant tout par des causes d'avantages terrestres que maritimes.
Pour appuyer ce constat ; on pressente
l'itinéraire qui a conduit un ancien éleveur a pratiquer la
piraterie maritime. Les disparitions progressives des activités
agricoles a l'intérieur des terres ; pour se réfugier dans
les zones plus clémentes du littoral. Alors que la situation politique
semblait relativement stabilise a la fin des années 90 ;
après des années de guerres civiles ; les pécheurs
vivait chichement mais relativement correctement de leur prises. Or ; ces
pécheurs ont du faire face a la concurrence illégales dans les
eaux territoriales somaliennes de pécheurs
yéménite ; venus suivre le poisson jusqu'au large du
Puntland. Cette concurrence illégale s'est ajoutée à une
pression déjà forte sur les ressources halieutiques ;
contribuant ainsi à leur épuisement.
La situation s'est aggraves par l'incapacité de
l'état somalien a faire respecter le droit internationale maritimes
relatif a la protection des eaux territoriales ; des licences des
pêches ont été vendue illégalement ; a des
flottes étrangères pratiquant une pêche industrielle
principalement yéménite ; indienne chinoise et
japonaise ; par des seigneurs de guerres somaliens qui profitant de la
décomposition de l'état ; se sont substitue a lui pour
réguler le trafic dans les eaux territoriales ; la
régulations et l'appropriation des ressources de la mer par des acteurs
prives ( les milices somaliennes ) ; au fur et a mesures de la
décomposition de l'état somalien ; ont donc joue un
rôle d'accélérateur dans l'épuisements des
ressources halieutiques.
3. Comment expliquer la montée en puissance de la
piraterie à partir de 2005 ?
Les intervenants orientent ensuite le débat sur la
recherche des causes immédiates de la piraterie
La piraterie a gagne en intensité a partir de 2005. On
passe en effet d'une piraterie d'opportunité à une piraterie
systématique. Le tsunami de 2004 a complètement détruit
les cotes somaliennes (phénomènes peu relaye par les medias
internationaux ; aide humanitaire très faible en
conséquence). Du jour au lendemain, plusieurs milliers de
pécheurs somalien se trouvent ainsi prives de leurs principales
ressources. Surtout, le tsunami de 2005 a remue les fonds marins et fait
resurgir plusieurs milliers de fûts contenant des déchets
toxiques, illégalement abandonnes, pendants des années par des
navires affrètes par des entreprises chimiques italiennes. La
surexploitation des ressources, les diverses forment de pollution et le tsunami
ont ainsi eu des conséquences catastrophiques sur des larges portions du
littoral somalien.
4. La piraterie en haute mer : une lecture
géo-historique du territoire somalien à plusieurs
échelles.
On avance l'idée que chaque mondialisation a
génère des phases de piraterie. Celle-ci prolifère la ou
l'autorité de l'état s'est desagregee. Jusque la fin de la guerre
froide, la somalie a connue une apparente stabilité. Avec la fin de la
guerre froide, la somalie s'est trouvée ensuite précipitée
dans le chaos politique provoqué par la guerre civil. L'étude du
phénomène de la piraterie, à une plus petite
échelle, montre qu'elle est un miroir des mutations du commerce maritime
et de la mondialisation. Les navires prit d'assaut, à proximité
cotes somaliennes, empruntent les grandes routes maritimes entre l'Asie
orientale et l'Europe occidentale. Ce sont très souvent des portes
conteneurs en provenance des grands ports asiatiques. Ces incidents sont ainsi
un témoin de la montée en puissance des flux maritimes dans
l'océan indien depuis une vingtaine d'années, dans le cadre d'une
mondialisation des échanges a laquelle la somalie ne prend pas part.
A une plus grande échelle, l'accroissement de la
piraterie en somalie est un miroir massives vers le littoral, on est passe
d'une société dominée par des éleveurs, il y'a une
vingtaine d'années, a une société de pécheurs. Au
total, la somalie est passée également d'une
société dominée par les anciens, tournée vers la
terre et l'élevage a une société ou les plus jeunes se
sont tournes vers le littoral et les activités liées à la
mer. L'organisation du territoire somalien a ainsi opère en une
vingtaine d'années un lent glissement vers le littoral.
Les populations les plus jeunes ont donc été
directement et lourdement affectées par le tarissement des
activités et des ressources de la mer.
5. Quelle exploitation peut-on envisager ?
Traitement d'un fait d'actualité comme fait
géographique. Cette intervention permet d'aborder un
phénomène à plusieurs échelles. A l'échelle
locale et régionale, c'est la désorganisation de l'état,
son appropriation et morcellement en faveur de milices et la desherance des
activités agricoles qui sont invoque. A l'échelle de
l'océan indien, c'est l'épuisement des ressources halieutiques,
consécutif à l'intervention d'acteurs exogènes (les
flottes étrangères) qui est invoque. D'autre part le
phénomène de la piraterie est constamment mis en perspectives par
rapport à la mondialisation du commerce et au fort accroissement des
flux sur les grandes routes maritimes.
On peut utiliser cette intervention dans le cadre d'une
étude de cas sur la géographie politique du monde ; en
variant les échelles, on pourra faire apparaître les
différentes causalites permettant d'expliquer la piraterie.
L'étude pourra faire démarrer par l'examen des causes
spécifiques aux territoires somalien (glissements du centre de gravite
de l'intérieur vers le littoral/ migrations forcées de
réfugies climatiques vers les littoraux/ abandon des activités
illégales comme élément accélérateur de la
piraterie. Cette étude de cas peut ensuite avoir des prolongements en
éducation civique dans le cadre du chapitre sur la coopération
internationale ou encore la défense (étude O.N.U) et des
institutions internationales pour venir en aide aux populations en
difficultés dans le monde ; l'étude de cas, en liaison avec
le chapitre de géographie, pourra également être
traitée dans le cadre du chapitre d'éducation civique sur la
défense nationale.
B.LA CRISE ECONOMIQUE
En face du vaste faubourg de Balbala, trône une
gigantesque ville flottante posée sur l'immensité liquide : le
nouveau port en eau profonde de Doraleh, une presqu'île artificielle de 1
050 mètres de long sur 400mètre de large. « Nous accueillons
déjà soixante-dix bateaux par mois, certains grands comme quatre
terrains de football », explique Anissa Ali Ahmed, chargée de
communication pour Djibouti du groupe DP World, l'opérateur portuaire,
troisième mondialement.
Fort d'un tirant d'eau de 18 mètres, Doraleh a
coûté 400 millions de dollars. Mais un an après son
inauguration, le 7 février 2009, il tourne déjà à
80 % de son potentiel. Il n'y a qu'à slalomer entre les piles de
conteneurs entassés comme des pièces de Lego pour comprendre que
cette infrastructure promet d'être rentable d'ici à une douzaine
d'années. « Aucun port d'Afrique de l'Est n'atteint une telle
capacité, affirme Aden Ahmed Douale, président de
l'Autorité des ports et des zones franches de Djibouti (APZFD). Nous
sommes déjà l'un des premiers terminaux à conteneurs du
continent. »
En 2009, Djibouti a accueilli 519 500 conteneurs, soit le
triple des volumes de 2004 qui était de 158400 TEU. La crise
financière mondiale, qui frappe durement les groupes Emirats,
pourrait-elle néanmoins ralentir cette forte croissance ? « Le
trafic mondial a chuté, mais cela n'a pas eu d'impact sur nos
activités, tempère Aden Ahmed Douale. Nous avons même
prévu l'achat d'équipements supplémentaires pour Doraleh.
» Car non seulement Djibouti demeure un axe de redistribution de
marchandises pour les autres ports régionaux, mais surtout, ajoute le
président de l'APZFD, « nous sommes la tête de pont d'un pays
en pleine croissance : l'Éthiopie ». En effet, la perte en 1998 par
Addis-Abeba de son accès à la mer Rouge, après sa guerre
contre l'Érythrée, a renforcé le rôle de Djibouti
comme centre de transit pour le fret destiné aux 80 millions de
consommateurs du voisin désormais enclavé. Ce rôle de
plaque tournante, qu'aucun autre pays limitrophe ne peut le disputer à
Djibouti : « Dans la région, l'inquiétude n'est pas
l'exception.
Conclusion
L'activité d'exploitation du terminal à
conteneur de Doraleh souffre d'un manque certain de reconnaissance de l'offre
de service à ces clientèles. Nous ne pouvons qu'espérer
une reconnaissance rapide, que par les autorités publiques, des
spécificités attachées à cette activité, qui
est considérée comme facteur de développement et de
croissance économique nationale.
Pour faire face à la concurrence régionale et
internationale, les politiques ne doivent plus se contenter de réformes
incomplètes. Les principes de participation de part d'investissement par
le gouvernement doivent impérativement être assouplis pour
autoriser plus de concurrence sur la zone portuaire. Il est également
primordiale de requalifié les stratégies appliquées par
les opérateurs et de prendre conscience des faits négatifs que
les opérateurs sont actuellement entraîne de réaliser.
Nous ne plaidons pas en faveur d'une privatisation des ports.
Les ports ont besoin d'une autorité publique de régulation mais
recentrée sur ses seules fonctions régaliennes. L'entrée
des acteurs et des financements prives ne doivent pas faire craindre une
privatisation mais au contraire permettre d'optimiser la productivité et
la compétitivité de l'activité d'opérateur de
terminaux. Les conflits sociaux incessants qui ne rendent attractive, ni
l'activité d'exploitation de terminal, ni les ports Djiboutiens,
témoignent de l'incapacité des autorités à faire
accepter les réformes portuaires dont nous sommes victimes depuis
quelques mois.
L'idée essentiel poursuivit est que le gouvernement
puisse mettre en place une reforme portuaire qui remet en question
l'activité de notre actuelle terminal et de voir la concordance
idéale qui pourrait redynamisée pour enfin atteindre nos
objectifs et de voir le boitement dont on était victime.
La récolte cueillit en tant qu'étudiant
témoigne de notre prise de conscience dans le domaine portuaire, dont
nos perspectives coïncides avec le temps. Afin de mieux cerner et de
préciser, que ce mémoire n'est point l'acte d'un autrui, mais une
réflexion mûre et fraîche d'un étudiant, ayant
l'audace et l'ambition de changer un mal en un bien tout comme disait OBAMA, le
président des Etats-Unis : « We can
change »