WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude comparative de l'exploitation de la zone 1 dans les niveaux supérieur à  475 par cut and fill et par sublevel caving. Mine souterraine de Kamoto.

( Télécharger le fichier original )
par Marc KALALA KATAMBAYI
Université de MBUJIMAYI - Ingénieur civil des Mines 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Mine souterraine de Kamoto

Chapitre 2. CADRE GEOLOGIQUE

L'étude bibliographique sur les formations géologiques du Katanga montre que celles-ci sont reparties en :

· formations plissées et métamorphiques du Précambrien à la base ;

· formations phanérozoïques tabulaires au sommet.

2.1. LES FORMATIONS PRECAMBRIENNES

Les formations qui appartiennent au Précambrien, comprennent de haut en bas :

· Le Katanguien ;

· Le Kibarien : ensemble de métasédiments très épais (10 000 m), plus ou moins métamorphiques, recoupés par des granites accompagnés de pegmatites minéralisées en cassitérite, columbo-tantalite et wolframite

· Le Complexe de base : socle granito-gneissique métamorphique plissé et affecté par une activité de type magmatique.

Les deux dernières formations ne feront pas l'objet d'un développement.

2.1.1. Le katanguien

Le Katanguien consiste en une succession de sédiments déposés durant la période ou une partie de la période qui a séparé l'orogenèse kibarienne de l'orogenèse lufilienne. Ces sédiments katanguiens se sont déposés entre 880 et 500Ma. Ce sont des sédiments à très grande extension car ils couvrent une grande partie de la Zambie et du Katanga. Le Katanguien affleure au sud de la chaîne kibarienne, plus précisément au sud, au centre et au Nord du Katanga.

On y distingue :

· Au Nord, le Katanguien tabulaire comprenant les plateaux de Biano au Nord-Ouest et de Kundelungu au Nord-Est ;

· Au Sud, le Katanguien plissé communément appelé « arc lufilien « qui part de la Zambie jusqu'à Kolwezi et en Angola.

La subdivision du Katanguien se présente de haut en bas comme suit :

· Le Groupe de Kundelungu ;

· Le Groupe de Nguba ;

Mine souterraine de Kamoto


· Le Groupe de Roan.

Le point ci-dessous est une brève description du Groupe de Roan beaucoup plus concerné par cette étude.

Le Groupe de Roan

Le groupe de Roan est caractérisé par l'existence en son sein de deux formations incompétentes qui enveloppent un complexe compétent composé d'une succession de dépôts des dolomies parfois construites par des algues et des psammites dolomitiques souvent charbonneux, indiquant que les sédiments qui les composent se sont déposés dans une mer peu profonde et à circulation restreinte sous un climat chaud et humide. Ce groupe est subdivisé en quatre sous-groupes se succédant de haut en bas comme suit :

1. Le sous-groupe de Mwasha ou R4

Ce sous-groupe est composé de shales à nodules gréseux, de shales rubanés, de quartzites feldspathiques dont l'ensemble appelé R.4.2, fait 300m d'épaisseur ; de dolomies siliceuses à oolithes et hématite, de cherts avec des roches pyroclastiques et de shales. L'épaisseur de R4.1 varie entre 200 et 300m.

2. Le sous-groupe de Dipéta ou R3

Ce sous-groupe contenant des formations incompétentes comporte les formations suivantes :

o R3.3. regroupant des dolomies talqueuses à nodules siliceux, des shales talqueux et des grès ;

o R3.2. contenant des shales à nodules gréseux (200m d'épaisseur) ;

o R3.1. comprenant des dolomies gréseuses et talqueuses roses claires à oolithes et stromatolithes ainsi que des argiles gris violets (épaisseur 150m).

3. Le sous-groupe des mines ou R2

C'est le Sous-groupe le mieux connu, il recèle les principaux gisements cuprocobaltifères et uranifères de l'arc lufilien au Katanga et, à ce titre, a été traversé par plusieurs milliers de sondages. Il se nomme communément « Série des Mines ». Sa litho-stratigraphie a fait l'objet de plusieurs études dont la plus importante est celle de François à laquelle tout le monde se réfère. Le tableau 2 présente la subdivision de ce sous-groupe.

4. Le sous-groupe des RAT ou R.1

Ce sous-groupe, constitué des roches argilo-talqueuses (RAT) est mal connu, pour les raisons suivantes :

o Formé de roches tendres, il affleure malaisément et ne peut donc être reconstruit par un levé de surface

o Il se trouve normalement sous les corps minéralisés, au-delà desquels on évite généralement de poursuivre les sondages

o Il est toujours fortement tectonisé. De nombreuses failles y interrompent la continuité des couches

Mine souterraine de Kamoto

Mine souterraine de Kamoto

Mine souterraine de Kamoto

o Sa base est inconnue, les anticlinaux du Katanga étant trop pincés pour que le socle puisse parvenir à la surface du sol.

Tableau 2. Lithostratigraphie du Katanguien d'apr~s François 1973, Modifié par CAILTEUX et A
2005 (BOKWALA, 2009)

2.2. LES FORMATIONS PHANEROZOÏQUES TABULAIRES

Les sédiments de formations phanérozoïques se sont déposés au cours de la période calme
orogénique qui a suivi le plissement Katanguien. De bas en haut, ces sédiments forment le
système de Lukuga d'cge paléo protérozoïque, le système du Kalahari d'lge cénozoïque et les

alluvions récentes d'ge quaternaire.

2.3. TECTONIQUE DU KATANGA 2.3.1. Généralités

La zone du Katanga méridional a été affectée par trois cycles d'orogenèses successives. Un premier cycle affectant le système antékibarien, un second cycle, le système kibarien, qui s'est manifesté immédiatement en bordure du système antékibarien et un troisième cycle kundelunguien (ou lufilien).

L'orogenèse lufilienne est la plus jeune des trois. Les terrains du Katanga ont subi les effets intenses de cette orogenèse qui s'est déroulée en plusieurs épisodes échelonnés entre 600 et 500Ma que François1 appelle phase kolwezienne, phase kundelunguienne et phase monwezienne.

Il est à noter que le Katanga a subi dans sa moitié sud un plissement très fort, les dépôts ont été faillés, divers volumes ont été poussés et ont chevauché les autres. Ces structures ont la forme d'un arc plissé de concavité tournée vers le sud d'où est venue la poussée orogénique. Suite à cette orogenèse, le Katanguien se trouve divisé en deux régions bien distinctes :

· Le Nord Katanga qui a été plissé en anticlinal,

· Le Sud Katanga qui a été le siège d'une tectonique intense.

2.3.2. Structures tectoniques régionales

Au Sud du Katanga, le Katanguien s'est plissé sous forme d'un grand arc dont la concavité est tournée vers le Sud. Le Roan est remonté de la profondeur et a été extrudé sur le Kundelungu. Il a été plissé, chevauché, voire charrié, puis disloqué en plusieurs méga fragments de dimensions variables (écailles).

On distingue dans cette région trois secteurs aux effets tectoniques inégaux :

· Le secteur Sud-Est : la tectonique y est simple et caractérisée par des anticlinaux complets (anticlinaux de Mokambo, de Ruashi, de Lupoto, de Kipushi, ).

1 Auteur de l'étude litho-stratigraphique du R2 considérée comme étude référence.

· Le secteur centre : la tectonique y est chevauchante, les anticlinaux sont faillés et les plis déversés vers le sud. Il s'agit des régions de Likasi, de Shinkolobwe, de Kambove et de Fungurume ;

· Le secteur Ouest : la tectonique y est chevauchante et se termine par un charriage si bien que le Roan surmonte tectoniquement le Kundelungu. C'est le secteur de Kolwezi qui présente une structure complexe et faillée.

IMAGE 2. Allure des failles de l'arc lufilien autour de la région de Kolwezi et le secteur de
Kolwezi, (b) orientation Nord-Sud des mouvements tectoniques au niveau de Kolwezi
(KAMPUNZU et Al, 1999).

2.3.3. Structures tectoniques locales

A l'échelle de KAMOTO-Principal, l'architecture du gisement permet de distinguer plusieurs phénomènes et déformations simultanées :

· Le gisement est incurvé sous la forme d'une vaste cuvette synclinale déversée vers le Nord et dont le flanc Sud est conservé. La déformation arquée est amplifiée au flanc Sud-Est, il en résulte mécaniquement, des réseaux de fractures qui découpent le gisement en plusieurs portions ;

· Les zones situées au coeur du synclinal sont sollicitées par une tectonique cassante. Elle provoque des décrochements métriques avec des ouvertures latérales.

Avec l'approfondissement ce gisement connaît des variations successives de pendage, il plonge en direction Nord sous forme d'un dressant et s'étend d'Est à l'Ouest en une plateure d'environ 1300X1500 m. L'épaisseur moyenne du gisement est d'environ 43 m pour une profondeur estimée à plus ou moins 600 m (voir le croquis du gisement en annexe).

Mine souterraine de Kamoto

IMAGE 3. Formation du lambeau de Kolwezi : extrusion du Roan sur le Kundelungu plus jeune sous
forme d'une méga br4che. Encadré en tirets l'emplacement des gisements de KAMOTO-Principal et
Etang (François, 1973).

2.4. MINERALISATION

Au Katanga, il existe des gîtes aurifères, stannifères, cobaltifères, uranifères et cuprifères qui sont étroitement liés aux divers cycles orogéniques.

La minéralisation aurifère se situe dans la partie supérieure du système antékibarien, alors que la minéralisation stannifère est liée à l'orogenèse kibarienne affectant les couches inférieures du système des Kibara. Elle se trouve surtout là oil les couches kibariennes ont une grande épaisseur.

Pour les minéralisations cuprifères, il y a lieu d'en distinguer deux sortes :

· les minéralisations cupro-zincifères d'origine filonienne (post-lufilienne : type Kipushi)

· les minéralisations cupro-cobaltifères stratiformes et diagénétiques, liées au système de Roan (type Série des Mines).

La carte ci-après montre la ceinture cuprifère de l'Afrique centrale.

IMAGE 4. Arc lufilien ou Roan-Group situé entre le Sud-Quest de la RDC et le Nord-Est de la
ZAMBIE. À l'extrémité Nord-Quest de l'arc, (1) encadré en blanc on retrouve les grands gisements de
Kolwezi, (2) l'arc lufilien et ses gisements, (3) les gisements de Kolwezi

Mine souterraine de Kamoto

Chapitre 3. DESCRIPTION DU GISEMENT DE KAMOTO 3.1. GEOLOGIE LOCALE

Il existe à Kamoto deux ensembles de couches mineralisees constituant les deux corps mineralises ou orebodies qui separent les deux ecailles.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1 -2

 
 
 

KTO

 

Principal

 
 
 
 
 
 
 
 

KTO

Nord

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Niv

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

207

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

N

v

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3714.25

 
 
 
 
 
 

Plateure

RA

3

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

369

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

RA

A

 
 

BOUVEAU
AA

 
 
 
 
 
 
 
 
 

RA

 

iv

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

465

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

!iv

535

 
 

OBS
OBI

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

IMAGE 5. Coupe du gisement de Kamoto-Principal au niveau du bouveau Nord. On reconnait sur la
figure, la présence des couches minéralisées (OBS en rouge) et OBI (en noir). Les points P1 et P2
représentent les puits dlextraction placés dans le mur du gisement.

Les orebodies, bien distincts, un inferieur et un superieur, sont separeWIT puissant massif algaire ou banc de stériles de 12 à 25m d'épaBMK D4RQLEppelle roche siliceuse cellulaire (RSC). Ce massif algaire est parfaitement de bonne tenue. Chaque orebody

a une epaisseur moyenne de 12 à 15m. -2

v Le gisement Kamoto est de nature sedimentaire, sa formation tient son origine dans des
07bassins de sedimentation sous forme de boues deposees en couches plus ou moins
horizontales ou sous forme de recifs algaires. Ces couches sont grossièrement parallèles entres

Platre

elles, elles varient dans le sens vertical suivant les conditions de depot et suivant la

O R

profondeur du bassin. Les variations de depôt ont constitue des lits de roches de natures differentes avec entre eux des joints de stratification ou de discontinuite. Les boues ont eteenfouies dans le bassin de sédimentation et soumises à des pressions d'où elles ont été solidifiees.

309900

En profondeur, ces terrains sont generalement dolomitiques, il existe cependant des zones alterees le long des cassures et des failles.

Les elements constituant les roches dolomitiques sont principalement le quartz, les phyllithes
(micas, chlorite etc.) qui sont insolubles et la dolomite qui elle, reste soluble. Dans les zones

Mine souterraine de Kamoto

altérées, souvent proches de la surface, la dolomite est dissoute, et les roches deviennent siliceuses et argileuse. La dolomite, le quartz et les phyllithes forment la gangue du gisement. Certaines couches en plus des éléments de la gangue peuvent contenir du cuivre et du cobalt à des pourcentages sporadiquement spécifiques et constants. En faciès dolomitiques, les minéraux qui se présentent généralement sous forme de sulfures de Cu et Co, peuvent se transformer en partie en oxydes de cuivre et de cobalt.

EPcmt" +gise-

Log stratigraphique

Forma tions

Composition

Cu
Cu
%

Co
%

Epaisseur

Toit

 

SD 2b

Schistes dolomitiques a collénias

 
 

1,5 m

 

SD 2a

Schistes graphiteux finement stratifies
et diaclasés

 
 

4 m

 
 
 

SD lb

Dolomies massives diaclasées en
gros blocs

 
 

2,5 m

 
 
 

BOMZ

Dolomies stratiformes en bancs
diaclasés

 
 

3-4 m

 
 
 
 
 

SD la

Dolomies et schistes dolomitiques en
bancs

2,3

0,67

4 m

 
 
 

SD 1

Schistes argilo- dolomitiques et
schistes argilo diaclasés

7,3

0,51

10 m

 
 
 
 
 
 

Comtion

Stériles dolomitiques siliceuses massives , Brechiformes et

 
 

15 m

 
 
 
 
 
 
 

OBI

 

strat

n bancs

stratifiées

4

0,1

5 m

 
 

D.stat.

siliceuses en bancs

diaclasées omitiquesDolomies en

3,8

0,15

3 m

 
 

RAT lilbs

Gres dolomitiq2e3 diacla,6s

 
 

1,5 m

 

Tableau 3. Unités lithologiques, colonne stratigraphique des formations du Roan à Kamoto, épaisseur m

dia

des couches, teneur moyenne en cuivre et cobalt (Placet et Johnson, 1984, modifié).

3.2. LES MINERAUX DE KAMOTO

La minéralisation cupro-cobaltifère de la mine de Kamoto est strictement localisée dans les deux orebodies sous forme sulfurée. Le cuivre et le cobalt sont finement disséminés dans la roche, principalement sous forme de chalcosine et de carrolite.

La minéralisation s'appauvrit dans les horizons dolomitiques où la teneur en dolomite est

Dom is b

élevée. C'est le cas pour les D.Strat, RSF dolomitiques et les bomz~tres. Par contre les roches

D.stat. 3,8 0,15 3 m

diacasées

Mine souterraine de Kamoto

bien stratifiées oil existent de nombreuses alternances de strates possèdent une bonne minéralisation, cette constatation est bien nette dans les RSF siliceuses et les shales de base argilo dolomitiques (voir en annexe la coupe transversale des orebodies).

Les principaux minéraux sulfurés rencontrés dans les orebodies de la mine de Kamoto sont :

· La chalcosine : sulfure de cuivre Cu2S (Cu 79.85%, S 20.15%, couleur gris plomb, la pointe d'un couteau lui laisse une trace brillante)

· La bornite : double sulfure de cuivre et de fer Cu5FeS4 (Cu 63.31%, Fe 11.13%, S 25.56%, couleur rouge foncé en cassure fraîche, bleuté lorsqu'elle est couverte d'un enduit). La bornite se rencontre sporadiquement associée à la chalcosine.

· La carrolite : double sulfure de cobalt et cuivre CuCo2S4 (Cu 0.52%, Co 38.06%, S 41.42%, couleur blanc argenté)

· La chalcopyrite : double sulfure de cuivre et fer CuFeS2 (Cu 34.60%, Fe 30.40%, S 35.00%, couleur laiton). La chalcopyrite apparait sporadiquement dans les orebodies, elle est surtout localisée dans le BOMZ et les shales graphiteux du toit.

3.3. HYDROGEOLOGIE

Les études hydrogéologiques antérieures, réalisées dans le cadre de l'exploitation du gisement montrent que, celui-ci est entouré d'un écran imperméable composé de couches CMN à grains fins, situé entre les niveaux 100 et 150 m qui isole le gisement des nappes et des eaux d'infiltration2. Mais, les structures tectoniques cassantes et les réseaux de failles ouvertes favorisent la circulation des eaux en profondeur. Sur le site de Kamoto, les forages géologiques réalisés par la Gécamines3 ont mis en évidence la présence des cinq nappes ; la nappe de KOV, la nappe de Kamoto Sud-Est, la nappe de Kamoto-Etang à l'Ouest, la nappe de KABULUNGU, l'aquifère au toit CMN.

Les études hydrogéologiques réalisées par le service géologique de Kamoto en 1984 ont montré que parmi ces cinq nappes, celle de KOV est la plus grande pourvoyeuse en eau à l'exhaure de la mine, son débit représente à peu près 45% de l'ensemble des venues d'eau de la mine estimées à plus ou moins 2 000 00 m3 /an. Les venues d'eau proviennent essentiellement du toit du gisement. Elles ont doublé depuis 1990, ce qui porte à croire que l'écran dolomitique a été percé par les effondrements de la plateure.

2 Bartholomé et al. 1972.

3

Kamoto-Géo-exhaure, 1995

Mine souterraine de Kamoto

3.4. RESERVES GEOLOGIQUES DE KAMOTO

Classification

Zone

Mt

%T Cu

%T Co

Mesurées

1

7,0

4,63

0,61

 

0,9

4,32

0,31

 

3,0

4,91

0,46

 

0,5

5,02

0,24

 

3,3

5,14

0,39

 

1,8

5,74

0,36

 

0,1

5,65

0,16

 

1,1

5,44

0,44

 

1,1

5,85

0,31

 

0,1

4,84

0,66

 

2,6

2,85

0,61

 

11,5

4,05

0,76

 

33,0

4,50

0,58

Indiquées

1

3,9

5,35

0,82

 

1,9

4,79

0,59

 

2,4

5,62

0,5

 

1,6

5,27

0,35

 

1,8

6,03

0,45

 

2,1

6,02

0,27

 

7,2

5,65

0,31

 

0,5

4,16

0,39

 

0,5

5,64

0,3

 

0,8

5,14

0,69

 

4,4

3,21

0,7

 

8,7

3,28

0,89

 

35,7

4,69

0,60

Total mesurées et indiquées

1

10,9

4,89

0,69

 

2,8

4,64

0,5

 

5,4

5,22

0,48

 

2,1

5,21

0,32

 

5,1

5,45

0,41

 

4,0

5,89

0,31

 

7,2

5,65

0,31

 

1,6

5,05

0,42

 

1,6

5,78

0,31

 

0,9

5,11

0,69

 

7,0

3,08

0,67

 

20,2

3,72

0,82

 

68,7

4,60

0,59

Inférées

1

1,8

4,52

0,83

 

1,0

4,44

0,69

 

0,1

5,76

0,52

 

1,3

4,74

0,41

 

0,0

5,71

0,7

 

6,5

5,45

0,55

 

10,6

5,22

0,53

 

Tableau 4. Ressources minérales de KTO par zone (SRK technical report 2006)
La subdivision de KTO Principal en zones est IBXASI MM 0 $ * ( II, au point 3.5 du travail.

Mine souterraine de Kamoto

3.5. ELEMENTS GEOTECHNIQUES DE KAMOTO

Caractéristiques géotechniques et critères de reconnaissance macroscopiques des roches.

Couche

formation

Puissance
m

Caractéristiques

Teneur %

Résistances
Kg/cm2

Densité
T/m3

RQD

 

Co

Compr4

Trac5

 

Brèche RAT
grise

0.5

Couleur gris vert
Ecrasé, rubannage
grossier

2.06

0.24

_

_

_

31 ~
47

 

1.5 à 2

Microgrès, massive
Couleur gris vert

4.43

0.63

_

_

_

 

4 à 4.5

Gris noir
Stratifiée
grossièrement
Présence de niveau
cherteux et nodules

3.82

0.45

2073

106

2.83

 

5

Mieux litées,
structure feuilletée
et ondulée
Couleur gris clair

4.30

0.11

1307

127

2.66

 

1

Massive, sans
litage, présence de
tâches noires

6.58

0.14

_

_

_

 

SD1a
argilo-dolo

5 à 6

Présence de petits
nodules aplatis,
couleur lit gris
bleuté

7.36

0.51

1360

114

2.87

39 ~
56

 

1 à 2

Teinte gris clair,
stratifié en grand
banc

2.36

0.57

_

_

_

 

3 à 4

Couleur gris clair,
stratifié en petit
banc

2.36

0.73

1828

102

 
 

RAT lilas

 

Couleur rose ou
violacée, massive et
fracturée, présence
de l'oligiste

_

_

398

48

2.73

30 ~
70

 

2 à 2.5

Massif, gris noir,
présence de
chalcopyrite

0.76

0.3

1815

77

2.87

39 ~
56

 

4

Couleur noire
finement litée,
présence de
chalcopyrite,
tachent les doigts,
se débitent en dalles

0.5

_

13.31

89

2.85

 

6.5

Teinte gris clair,
présence de colenia

_

_

1452

84

8.84

 

15 à 17

Massive, sans litage

_

_

863

54

2.54

41 ~
78

 

Tableau 5. Caractéristiques géomécaniques des roches de KTO (Kamoto et son Gisement)

4 Compression

5 Traction

Mine souterraine de Kamoto

3.6. APERÇU DE LA ZONE 1 DE KAMOTO

La Zone 1 de Kamoto fait partie de KAMOTO principale dont elle est l'une des principales zones en exploitation. KAMOTO principal est un synclinal au pendage tourné vers le Nord et limité :

· A l'Est par KTO Est

· A l'Ouest par KTO Etang

· Au Nord par KTO Nord

· Au Sud par KTO Sud et KABULUNGU

KAMOTO Principal est subdivisé en 9 zones qui sont définies selon leur pendage et leurs situations géographiques. Ces 9 zones sont essentiellement de 3 catégories ;

· Les plateures : presque horizontaux (0° à 12°)

· Les semi-dressants : entre 13° et 45° par rapport à l'horizontale

· Les dressants : presque verticaux (pendage supérieur à 45°)

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Z2

.

Z4 -- T

 
 
 
 
 
 

Z3

 
 
 
 
 

Na

Z5

 
 
 
 
 
 
 
 
 

1

I

1

i.0.000s

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

El

s.

 
 
 

Zone

effondree ..0000s

 
 

Z8 ,0 0,000.r

 
 


1

'A

1

i

'A i

1

 
 

Z7

795000 T

 
 
 

Z9

'...°T

 

ti

r .!

 
 

Eepuile

 
 

D5

321.000 T

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Ecailles dZ Ka53 000 T Principal et Etang

Definition des zones et reserves geologiques au 01/01/2005.
Ech : 1/ 10000

 
 
 
 

IMAGE 6. Subdivision du gisement de KAMOTO-Principal en zones d'exploitation (Zone 1 encerclé

en traits discontinus)

Mine souterraine de Kamoto

Les 9 zones de KTO principal telles que catégorisées ci-haut sont :

· Zone 1 : à l'extr~me Ouest, elle est actuellement en exploitation, semi-dressant. C'est la zone concernée par notre travail.

· Zone 2 : au Nord de la zone 1, cette dernière est encore vierge ; semi-dressant.

· Zone 3 : au Nord, pas exploitée, c'est une plateure.

· Zone 4 : au Nord de la zone 3, zone vierge, semi-dressant.

· Zone 5 : à coté de la zone effondrée, actuellement en exploitation, c'est une plateure.

· Zone 6 : au sud-ouest, actuellement en exploitation, semi-dressant

· Zone 7 : à l'Est de la zone 6 et sud de la zone effondrée, zone non exploitée, semidressant.

· Zone 8 : à l'Est, zone non exploitée et souvent noyée, plateure.

· Zone 9 : à l'Est, zone souvent noyée, dressant.

IMAGE 7. Aperçu de la zone 1, niveau 460, avec les zones environnantes en exploitation.

Mine souterraine de Kamoto

Dsuxb'lms paoRb's s EK1711OIMUIDR DU

@ISEllEEIU DE lEallEDVCD

Sommaire

Références

 

Chapitre 4. THEORIE SUR LE CHOIX DES METHODES D'EXPLOITATION

4.1. PROPRIETES INFLUENÇANT LA METHODE D'EXTRACTION 37

4.2. PRINCIPE DE SELECTION D'UNE METHODE D'EXPLOITATION RATIONNELLE 4.3. SELECTION DE METHODES TECHNIQUEMENT APPLICABLES

4.3.1. Sélection par la méthode MMS UBC ® 4.3.2. Thèses préconisant le CAF et le SLC

[1] [5] [11]

Chapitre 5. LES METHODES

[3][6]

[10][12]

[13]

D'EXPLOITATION DE KAMOTO

[21]

[22][23]

[26]

 

5.1. L'EXPLOITATION PAR CHAMBRES ET PILIERS

5.2. L'EXPLOITATION PAR FOUDROYAGE DE BLOCS (LE BLOC CAVING)

5.3. L'EXPLOITATION PAR SOUS

NIVEAUX FOUDROYES (SLC)

5.4. L'EXPLOITATION PAR TRANCHES MONTANTES REMBLAYEES (CAF)

5.4.1. CAF transversal

5.4.2. CAF longitudinal

Mine souterraine de Kamoto

Chapitre 4. THEORIE SUR LE CHOIX DES METHODES D'EXPLOITATION

4.1. PROPRIETES INFLUENÇANT LA METHODE D'EXTRACTION

Une méthode d'extraction consiste en une séquence d'opérations de l'unité de production exécutées répétitivement dans et autour d'un bloc de production au sein duquel le gisement est subdivisé. Les opérations d'ébranlement, d'extraction et de transport du minerai sont communes à toutes les méthodes d'extraction, alors que d'autres opérations peuvent être spécifiques à une méthode particulière.

Les différentes techniques d'exploitation utilisées dans les diverses méthodes sont le résultat des différences géométriques, géomécaniques et géologiques des gisements. D'autres facteurs tels que la technologie et les questions sociales peuvent également être impliqués. Dans le présent travail, seulement les propriétés géométriques et physicomécaniques aisément définissables sont considérées.

4.1.1. La configuration géométrique du gisement

Cette propriété définit les dimensions et la forme relatives d'un gisement. On la lie à l'origine géologique du dépôt. Les gisements décrits comme des filons, placers ou dépôts stratiformes sont d'origine sédimentaire et toujours étendu dans deux dimensions. Les veines, les lentilles et les lobes sont également généralement étendus dans deux dimensions, et habituellement formés par mise en place hydrothermale ou processus métamorphiques. Dans les dépôts massifs, la forme du gisement est plus régulière. Les gisements de cuivre porphyriques sont typiquement de cette catégorie.

La configuration du gisement et son origine géologique influencent la réponse de la masse rocheuse au minage, le plus évidemment par des effets géométriques directs. D'autres effets, tels qu'une altération locale de la lithologie peuvent imposer des modes particuliers du comportement du massif rocheux.

4.1.2. La disposition et orientation du gisement

Il s'agit ici de propriétés purement géométriques d'un gisement, telles que la surface qu'elle occupe en profondeur, son inclinaison et l'agencement de ses fragments. La conformation décrit la forme et la continuité de la minéralisation, déterminées par l'histoire de la mise en place du dépôt, telle que des épisodes de glissement et plissement. Par exemple, les méthodes destinées à un environnement fortement faillé exigeront une méthode flexible et sélective dans l'abattage, de manière à s'adapter à des changements brusques de la distribution spatiale du minerai.

Mine souterraine de Kamoto

4.1.3. Taille

Les dimensions d'un gisement de minerai sont importantes en déterminant une méthode d'extraction appropriée. Pour un large dépôt géométriquement régulier on peut utiliser une méthode mécanisée d'extraction, telle que le bloc caving. Un petit dépôt du même type de minerai peut exiger une exploitation sélective pour que l'opération soit profitable.

Il y a également une interdépendance entre la taille du gisement et les autres propriétés géométriques de la configuration et de la disposition, dans leur effet sur la méthode d'extraction.

4.1.4. Structure géomécanique

La réponse d'un massif rocheux à une méthode d'extraction dépend de la constitution géomécanique et structurale des roches des orebodies et celle des roches encaissantes. Les propriétés physiques des roches incluent la dureté, les caractéristiques de déformation (telles que l'élasticité, la plasticité, les propriétés de fluage) et les caractéristiques d'altération. Le comportement du massif rocheux est déterminé par les propriétés géométriques et mécaniques de l'ensemble des joints, défauts, zones de cisaillement et autres discontinuités pénétratives. L'état de contrainte avant abattage est également un paramètre important.

En plus des variables géomécaniques conventionnelles, un certain nombre d'autres propriétés peuvent influencer l'extraction des roches. Les propriétés chimiques défavorables d'un minerai peuvent exclure les méthodes d'abatage en bloc, qui exigent généralement l'inertie chimique. Par exemple, une tendance à recimenter, par une certaine action chimique, peut réduire la mobilité de minerai et défavoriser les méthodes moins sélectives.

De même, puisque l'air imprègne le milieu d'extraction, un minerai de sulfure sujet à l'oxydation rapide peut créer des conditions difficiles de ventilation sur le lieu de travail, en plus d'être soumis lui-même à une dégradation des propriétés mécaniques.

D'autres propriétés plus subtiles de minerai à noter sont les propriétés abrasives et comminutives du matériel. Celles-ci déterminent le comportement de la roche durant le forage pour l'abattage, son aptitude à se dégrader et fragmenter en dimension particulaire pendant l'extraction, due aux processus de meulage autogène. Un potentiel élevé de morcellement, avec génération excessive de particules fines, peut influencer la conception de l'infrastructure minière dans une opération d'extraction ainsi que la disposition et la gestion des moyens de transport dans une opération d'abattage.

Mine souterraine de Kamoto

4.1.5. Valeur de la minéralisation et distribution spatiale de teneurs

La valeur monétaire d'un gisement de minerai et la variation de teneurs à travers ce gisement déterminent la stratégie d'extraction et son mode opératoire. Les paramètres critiques sont la teneur moyenne, les diverses teneurs de coupure, et distribution spatiale de teneurs.

Le premier paramètre définit la taille et la valeur monétaire du dépôt pendant que les cours fluctuent. Il indique également le degré de flexibilité exigé dans la méthode choisie pour exploiter le gisement, puisqu'il est nécessaire de couvrir le coût de production avec une marge de sécurité, en réponse aux états changeants du marché. L'importance de la dilution due aux injections, à cause par exemple des failles locales dans le mur du gisement, qui s'incorporent dans le minerai extrait, est lié à la valeur par poids spécifique de minerai. En particulier, quelques méthodes d'extraction sont enclines à la dilution, et le minerai marginal peut devenir non rentable si extrait par ces méthodes.

La distribution de teneur dans un gisement peut être uniforme, changeant uniformément, ou irrégulière. Le souci ici avec l'applicabilité des méthodes d'extraction, telles que le caving ou le sublevel stoping, est le besoin de récupération complète et fortement sélective des domaines à haute teneur dans une zone minéralisée. Là oil la teneur varie d'une certaine manière régulière dans un gisement de minerai, la condition évidente est de concevoir une stratégie d'extraction qui assure la récupération des domaines de haute teneur, mais permet l'exploitation flexible des domaines de basse teneur.

4.1.6. Impact de la technologie minière sur son environnement

L'interaction des mines avec l'environnement externe implique des effets sur l'écoulement local d'eaux souterraines, les changements dans la composition chimique des eaux souterraines, et les changements possibles de la topographie extérieure par affaissement. Les différentes méthodes d'extraction agissent différemment sur l'environnement externe. En général, les méthodes à foudroyage ont un impact plus prononcé sur l'environnement externe des mines, par des effets d'affaissement, que des méthodes à soutènement. Dans le dernier cas, il est fréquemment possible de ne causer aucune perturbation ou rupture évidente en surface et d'atténuer le problème extérieur de disposition de rebut par mise en place de remblais dans les vides crées par l'exploitation.

4.2. PRINCIPE DE SELECTION D'UNE METHODE D'EXPLOITATION RATIONNELLE

Chaque mine constitue un cas particulier. Les installations et les méthodes d'exploitation sont
dictées par la nature et les caractéristiques du gisement, la situation géographique, les

Mine souterraine de Kamoto

conditions géologiques ainsi que par des considérations d'ordre économique telles que les marchés existants et les possibilités de financement.

Les principales conditions qui dictent le choix d'une méthode d'exploitation en mines souterraines sont généralement :

· La forme du gîte : filon, couche, lentille, amas

· Dimensions du gîte : puissance, étendue, profondeur

· L'angle de pendage ou l'inclinaison

· Les propriétés physico mécanique et chimiques du minerai et de
(dureté, tenue, structure du massif, composition minéralogique)

· Répartition des teneurs à travers le volume du gisement.

L'efficacité d'une exploitation souterraine est fonction de la méthode de dépilage que l'on utilise dans la partie principale de la zone minéralisée. De son choix dépend la sécurité des
travaux ainsi que le prix de revient d'une tonne de minerai et ses pertes. De ce fait, une méthode d'exploitation rationnelle doit satisfaire aux exigences suivantes :

· Sécurité des travaux

· Extraction maximum de minerai

· Volume minimum des travaux préparatoires

· Prix de revient minimal ou maximal des produits

· Pertes minimales de minerai en qualité et quantité

Dans le cas où plusieurs méthodes semblent techniquement possibles d'après les conditions naturelles, c'est principalement l'étude comparative de ces méthodes qui amènera à un choix valable.

Le choix d'une méthode d'exploitation se fait généralement en deux étapes

Première étape : Elle consiste à établir pratiquement un groupe de méthodes d'exploitations applicables aux conditions dont on dispose. On prend d'abord en considération quatre facteurs déterminants à savoir la tenue du terrain, l'angle de pendage, la puissance du gîte et la dureté de la roche

a. Le caractère de la tenue du terrain

Il détermine le procédé du soutènement artificiel et du traitement définitif des vides crées par l'exploitation, il détermine aussi la sécurité des travaux.

b. angle de pendage

Cet angle détermine son mode d'évacuation des minerais abattu à l'intérieur d'un panneau (par gravité ou par des moyens mécanique).

c.

Mine souterraine de Kamoto

La puissance du gisement

Elle exerce une influence considérable sur l'ordre de prise de minerai ; en un seul lot ou par plusieurs passes d'abattages, par l'exploitation globale ou sélective.

d. La dureté des roches

Elle détermine l'efficacité des travaux d'abattage (usure des taillants, nombre des trous de mine, quantité d'explosifs~).

Le choix des méthodes d'exploitation d'après la nature du gisement étant fait, on procède à l'étude et à la comparaison des méthodes dans leurs variantes en vue de trouver la plus rationnelle compte tenu des impératifs cotés ci #177; haut.

Pratiquement le choix se fait par mode d'exclusion (élimination). Ce mode consiste d'abord à envisager la possibilité d'emploi de toutes les méthodes d'exploitation connues avant d'éliminer progressivement les méthodes ou le groupe des méthodes ne respectant pas les impératifs des quatre facteurs déterminants. Il ne reste habituellement qu'une méthode ou bien plus rarement deux ou trois méthodes, pour les études bien détaillées.

Deuxième étape : Elle consiste à choisir entre les méthodes d'exploitation techniquement possibles, une méthode plus rationnelle. Ce choix se fonde sur les indices principaux d'exploitation obtenus après analyse des différentes alternatives. Ces indices peuvent être :

· Le rendement du chantier.

· Le prix de revient de la tonne de minerai.

· Le volume d'ouvrages préparatoires par rapport aux tonnes de minerai recouvrables.

· Les frais d'exploitation supplémentaires dus au transport et traitement de minerai.

4.3. SELECTION DE METHODES TECHNIQUEMENT APPLICABLES 4.3.1. Sélection par la méthode MMS UBC

Le logiciel Mine Method Selection UBC6 permet de trouver les méthodes potentiellement utilisables pour exploiter un gisement donné sur base des descriptions géomécanique et géométrique de l'encaissant ainsi que du gisement.

L'approche UBC Mine method selection est une version modifiée de l'algorithme de Nicholas. Son objectif est de permettre l'évaluation préliminaire des méthodes potentielles basées sur un nombre fini de paramètres physiques qui peuvent être raisonnablement bien définis. L'algorithme affecte alors une cote à chaque paramètre selon qu'il est préféré ou non pour chaque méthode d'exploitation. Les méthodes les mieux cotées sont celles que l'algorithme proposera comme méthodes potentiellement adaptées.

6 University of British Columbia

Mine souterraine de Kamoto

Avec des données moyennes prises dans les plages proposées par le logiciel mais de manière à respecter la caractérisation de la Zone 1 donnée dans la documentation disponible, la sélection de méthodes par MMS pour la zone 1 de Kamoto nous donne le résultat suivant :

IMAGE 8. Interface montrant les données introduites et le résultat de la sélection des méthodes par
MMS UBC

4.3.2. Thèses préconisant le CAF et le SLC

Le sublevel stoping bien que mieux coté que le sublevel caving, est estimé moins potentiellement applicable pour les raisons suivantes :

o La lourdeur des investissements requis dans l'industrie minière et son caractère risqué IP SCEINXt INil est d'une extrême importance de prendre le moins de risques possibles dans les études de préfaisabilité. On procède au départ par analogie avec les exploitations existantes de même nature dans les mêmes conditions. Ce qui se révèle être un avantage pour le SLC car déjà appliqué non seulement dans la même mine, mais aussi dans plusieurs autres mines célèbres et presque dans les mêmes conditions (. iruXI 0 iXE IGIT . $ W H11P SEXy, 16111E1110 iXI KK1 &2 H11P SIXy, DR).

o Outre cela, le sublevel stoping requiert un développement assez cher, lent et compliqué avec un coût élevé associé au développement, il exige un alignement soigneux de forages (déviation inferieure à 2% !) et peut engendrer des vibrations excessives pouvant conduire à des dommages structuraux ou environnementaux.

Mine souterraine de Kamoto

Il est toutefois à noter que pour appliquer le SLC dans la zone 1, il faudra étudier minutieusement le fait que la zone 1 de Kamoto n'a pas de contact avec la surface ou une quelconque carrière. Ce qui enlève au SLC son avantage d'être remblayé avec le stérile des carrières. La solution dans ce cas serait d'ouvrir par foudroyage au dessus de la zone si la hauteur et la tenue des roches surplombantes le permettent, ou soit apporter le stérile de remblayage, ce qui augmenterait considérablement le coût de transport stérile.

Mine souterraine de Kamoto

précédent sommaire suivant










Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy



"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire