Etude comparative de l'exploitation de la zone 1 dans les niveaux
supérieurs a 475 par le CAF et par le SLC
Mine souterraine de Kamoto
epigraphe
Le plus grand fait de l'histoire de
l'humanité n'est pas que l'homme ait
marché sur la lune, mais
que Dieu ait marché sur la terre en la personne
de
Jésus-Christ.
James IRWIN
Etude comparative de l'exploitation de la zone 1 dans les
niveaux supérieurs a 475 par le CAF et par le SLC
Mine souterraine de Kamoto
Dédicaces
A mes parents Thomas KALALA et Charlotte NGOMBA
A
mon frère Luc KALALA
Et aussi à toi qui me lis
Je dédie ce travail.
Marc KALALA
Etude comparative de l'exploitation de la zone 1 dans les
niveaux supérieurs a 475 par le CAF et par le SLC
Mine souterraine de Kamoto
Remerciements
Je remercie Dieu, pour toutes ces personnes qu'il a
placé à coté de moi, qui ont cheminé avec moi
durant tout mon parcours universitaire, et qui m'ont chacun à sa
façon, aidé à surmonté les obstacles de mon
chemin.
mes besoins
Je remercie également mon frère Valery
KALALA, mes soeurs Jenny Bijou Nathalie et
Gloria mes cousins Popaul
KANYINDA et Papy MUTSHAIL, Maman Régine ainsi
que mes beaux frères Joël Franck et
Samson qui m'ont bien accueilli à Lubumbashi
Je pense aussi à mes oncles Melchior
et Mans Mamie mes cousins
Katy et Christel ainsi qu mon noyaux affectif
quotidien.
Mon mot de remerciement et surtout d'encouragement s'adresse
aussi à mes collègues de promotion : Messie NKASHAMA,
Dieudonné KABOMBO, Jean-Pierre KABAMBA, Joseph MUTOMBO et Enoch
TSHIMANGA avec qui nous avons souffert le
parcours
universitaire.
Je remercie aussi tous ceux qui, de loin ou de près, m'ont
soutenu dans le travail. Je pense ici
à la famille KABEYA la famille KALEMBA à Maman
Mireille MPOYO et à Pasteur Béatrice M.
NGANDU pour ses prières
Enfin, un mot pour dire ma joie d'avoir ces amis qui ont
toujours été proches de moi pour partager joies et peines
quotidiennes Je pense ici à Junior MILAMBO, Papy KALONJI, Didier
BUKASA, Christian KABEYA et Queren BASHIYA.
A tous je dis, la fin d'une chose vaut mieux que son
commencement, mais le chemin parcouru
pour atteindre cette fin est tout ce
qui lui donne un sens. Ce chemin, vous m'avez aidé à le
ieu pour
cette page d'histoire que nous avons écrit ensemble.
Marc KALALA
Etude comparative de l'exploitation de la zone 1 dans les
niveaux supérieurs a 475 par le CAF et par le SLC
Mine souterraine de Kamoto
AVANT-PROPOS
Ce mémoire a été préparé
dans le cadre d'études préliminaires visant à comparer
l'alternative de l'exploitation de la zone 1 en cut and fill à celle de
son exploitation en sublevel caving. Cette étude parrainée par le
service de planning de Kamoto fait partie de nombreuses études qui
constituent le Projet d'exploitation en mines souterraines.
Le sujet nous a été proposé lors de notre
stage de fin d'études, Janvier-Février 2011, à KCC. Il
fait partie de nombreux sujets visant déterminer l'influence des
méthodes d'exploitation sur les rendements techniques et
économiques de l'exploitation minière.
Les résultats trouvés sont pertinents autant sur
le plan de la modélisation numérique 3D que sur les plans
d'évaluations techniques et économiques. Ces résultats ne
résolvent pas complètement la question très complexe de
détermination de la méthode optimale pour exploiter la zone 1 de
Kamoto mais constituent un des éléments essentiels qui
décideront de la faisabilité du projet d'exploitation de cette
zone en SLC ou en CAF
.
L'aboutissement de ce travail combien tortueux, nous le devons
à plusieurs encadreurs dont les apports respectifs ont été
d'une importance décisive. Nous mentionnons donc notre gratitude en
remerciant tous ceux qui nous ont aidé durant l'élaboration de ce
travail. Citons ici tout le personnel du service Planning de Kamoto,
l'ingénieur Narcisse MUKEKWA, promoteur du sujet et
encadreur de stage, ainsi que les professeurs Freddy BOKWALA
et Bilez NGOY qui nous ont encadré à
Lubumbashi.
Notre gratitude s'adresse aussi et surtout à notre
directeur, le prof Maurice TSHISHIMBI, qui a dirigé ce
travail avec maestria, et à notre codirecteur, l'ingénieur
Corneille MBIKAYI, mentor dont l'apport à notre
formation dépasse le cadre du seul travail de fin d'étude qu'il a
accepté de codiriger.
Terminons ici, avant d'entamer notre travail, en saluant la
mémoire de l'ingénieur Gustave LUABEYA qui est
celui qui nous a donné gout aux mines souterraines et qui, fort
malheureusement, n'est plus, pour voir le fruit de ce qu'il a semé.
Marc KALALA
Etude comparative de l'exploitation de la zone 1 dans les
niveaux supérieurs a 475 par le CAF et par le SLC
Mine souterraine de Kamoto
RÉPERTOIRE DES ABREVIATIONS
RDC : République Démocratique du Congo
3D : 3 Dimensions ou tridimentionnelle. BOMZ: Black Ore
Mineralized Zone CAF: Cut And Fill
CTI: Chassage au toit inférieur
CTS: Chassage au toit supérieur
CMN : Calcaire à Minéraux Noirs Co : Cobalt
Cu: Cuivre
DCP: DRC Copper and cobalt Project D. Strat: Dolomite
Stratifiée
FOB: Free On Board
GMC ou Gécamines : Générale des
carrières et des mines
GSI: Geological Strength Index
IE: Indice d'Enrichissement
KCC: Kamoto Copper Company (SPRL) KOL: Kamoto Operating
Limeted
KOV: Kamoto Oliveira Virgule (mine à ciel ouvert du groupe
de l'Ouest)
KTC: Concentrateur de Kolwezi
KTO: Kamoto
Ma: Millions d'années
MMS UBC: Mine Method Selection UBC OBI: Ore Body
Inférieur
OBS: Ore Body Supérieur
RAP: Room And Pillar
RAT: Roche Argilo Talqueuse RGS : Roches Gréseuses
Siliceuses RMR: Rock Mass Rating
ROCE: Return On Capital Employed RQD: Rock Quality Desingation
RSC : Roches Siliceuses Cellulaires RSF : Roches Siliceuses Feuilletées
SD : Schistes Dolomitiques
SDB : Schistes Dolomitiques de Base SLC : Sublevel Caving
TA : Tonnage Annuel
TRI : Taux de Rentabilité Interne TS : Tonnes
Sèches
VAN : Valeur Actuelle Nette
Etude comparative de l'exploitation de la zone 1 dans les
niveaux supérieurs a 475 par le CAF et par le SLC
Mine souterraine de Kamoto
INTRODUCTION
A. INTERET ET PROBLEMATIQUE DU SUJET
La Zone 1 de KAMOTO principal est actuellement
exploitée par la méthode Cut And Fill
transversal à partir du niveau 535 jusqu'au niveau 475. Une
deuxième option est actuellement envisagée pour les niveaux
supérieurs, c'est celle d'appliquer le Sublevel Caving.
Une telle option ne saurait se concrétiser sans des études
technico économiques préalables. L'objectif de cette étape
d'élaboration du projet d'exploitation est alors de définir une
méthode d'exploitation optimale et de dimensionner le volume à
exploiter et l'infrastructure minière correspondante.
Pour ce faire, il est nécessaire de se défaire d'un
certain nombre de questions inhérentes à une telle
démarche. Ces questions sont principalement les suivantes :
· Quelles sont les méthodes d'exploitation
techniquement applicables à notre gisement ?
· Pourquoi comparer les alternatives Cut And Fill et
Sublevel Caving ?
· Quelles sont les performances du projet d'exploitation en
Cut And Fill et ceux du projet en Sublevel Caving?
· Cut And Fill et Sublevel Caving comparés, quelle
est la méthode qui se révèle être la plus
avantageuse ?
B. OBJECTIFS DU TRAVAIL
Le choix du volume à exploiter et infrastructure
correspondante revient tout simplement à sélectionner la
méthode d'exploitation adéquate. Ce choix dépend fortement
des contraintes technico économiques car il vise globalement la
maximisation de la rentabilité (Taux de Rentabilité Interne,
Valeur Actuelle Nette).
Les buts à atteindre dans ce travail seront donc :
· Appliquer et évaluer l'exploitation par Cut And
Fill des niveaux supérieurs à 475 de la zone 1.
· Appliquer et évaluer le Sublevel Caving dans les
niveaux supérieurs à 475 de la même zone.
· Faire une étude comparative des deux
méthodes d'exploitation.
C. LIMITATION DU SUJET
L'étude des méthodes d'exploitation ne sera
abordée que sous son aspect planning des travaux
d'extraction et ne
concernera pas les techniques d'exploitation (abattage, chargement et
transport ), les travaux préparatoires tels que le fonwage
de puits ou encore les travaux auxiliaires tels que l'aérage et
l'exhaure.
Il ne s'agit pas également d'étudier une
quelconque optimisation qui passerait par quelque sélection de blocs
à intégrer ou non dans l'étude de rentabilité des
méthodes que nous appliquons. En l'absence d'un bloc model, il est
impossible de choisir indépendamment les blocs à intégrer.
D'où nous considérons directement que le panneau est dans son
ensemble valorisable et nous confrontons ensuite les alternatives de son
exploitation par Sublevel Caving et Cut And Fill.
En pratique, on fera intervenir des critères de choix
plus complexes tenant compte de différences entre les coEts
d'exploitation de certains panneaux du gisement. Par exemple, on pourra pendre
en compte la variation des coûts de transport en fonction de la
profondeur ainsi que les différences de coEts d'extraction en fonction
de la compétence des roches. Nous ne tiendrons pas compte de telles
variabilités dans nos calculs économiques, nous
considérerons les coûts globaux basés sur les statistiques
des exploitations antérieures.
On se limitera donc, dans le présent travail, à
déduire la méthode d'exploitation la plus avantageuse en fonction
des performances techniques et économiques que révéleront
notre analyse.
D. CANEVAS DU TRAVAIL
Notre étude s'articule principalement autour des points
suivants :
Première Partie :
Généralités sur le gisement de Kamoto
· Géographie
· Géologie régionale
· Description du gisement de Kamoto
· Présentation de la Zone 1 de Kamoto
Deuxième Partie : Exploitation du gisement de
Kamoto.
· La sélection des méthodes d'exploitation
· Les méthodes d'exploitation de Kamoto
Troisième partie : Application des
méthodes CAF et SLC
Modélisation du gisement et estimation des ressources
· Configuration du panneau et évaluation de ses
réserves
· Evaluation du tonnage annuel
Performances techniques
· Evaluation technique de la méthode CAF
· Evaluation technique de la méthode SLC
Performances économiques
Evaluation du coût de production en CAF
· Evaluation du coût de production en SLC
· Prévision des prix pour le cuivre et pour le
cobalt
|
Quatrième Partie : Analyse comparative CAF
SLC
· Comparaison technique
· Comparaison économique
Conclusion
|
Notre travail n'est pas subdivisé en partie
théorique et partie pratique comme le veut la tradition. Pour des
raisons d'enchainement logique, certaines théories
précédent immédiatement la partie pratique correspondante.
Il est donc important de relever ici que notre apport personnel à
consisté à :
o Prouver que le SLC et le CAF sont les alternatives les plus
envisageables comme méthode d'exploitation, par la sélection de
méthodes à l'aide de MMS UBC.
o La modélisation du gisement et l'estimation de ses
ressources à l'aide de Surpac
o La conception des designs en CAF et en SLC ainsi que la
planification des travaux d'extraction par les deux méthodes à
l'aide de Surpac.
o L'analyse des performances en CAF et en SLC
o La comparaison technico économique du CAF et du SLC.
Mine souterraine de Kamoto
Première partie : GENERALITES SUR
KAMOTO ET SON GISEMENT
[14] [15] [23]
[9] [23]
[14] [15] [23] [24]
Chapitre 1. GEOGRAPHIE
1.1. LOCALISATION DU SITE
1.2. HISTORIQUE DE LA MINE
Chapitre 2. CADRE GEOLOGIQUE 2.1. LES FORMATIONS
PRECAMBRIENNES
2.1.1. Le katanguien
Le Groupe de Roan
2.2. LES FORMATIONS PHANEROZOÏQUES TABULAIRES
2.3. TECTONIQUE DU KATANGA
2.3.1. Généralités
2.3.2. Structures tectoniques régionales 2.3.3.
Structures tectoniques locales
2.4. MINERALISATION
Chapitre 3. DESCRIPTION DU GISEMENT DE KAMOTO
3.1. GEOLOGIE LOCALE
3.2. LES MINERAUX DE KAMOTO
3.3. HYDROGEOLOGIE
3.4. RESERVES GEOLOGIQUES DE KAMOTO
3.5. ELEMENTS GEOTECHNIQUES DE KAMOTO
3.6. APERÇU DE LA ZONE 1 DE KAMOTO
Chapitre 1. GEOGRAPHIE 1.1. LOCALISATION DU
SITE
La mine souterraine de KAMOTO est localisée au Sud-Est
de la République Démocratique du Congo (RDC), dans la province
minière du KATANGA, plus précisément dans le district
urbano-rural de Kolwezi, à une distance d'environ 300km de la ville de
Lubumbashi. Par rapport à Kolwezi la mine est située à
l'ouest du centre ville de Kolwezi et elle s'y trouve à une distance de
plus ou moins 8 kilomètres, ses coordonnées géographiques
sont :
· Latitude : 10°43' sud
· Longitude : 25°24' Est
· Altitude moyenne : 1450m au dessus de la mer
Toutefois, il existe un système de coordonnées
locales considérant le puits II comme le point zéro.
|
16°E 21°E 26°E 31°E
36°E
|
|
|
|
|
9°S 9°S
11°S 11°S
Légende
|
0 500 Km
|
Province du Katanga District de Lualaba
MU/39113C
36°E
|
16°E 21°E 26°E 31°E
|
|
IMAGE 1. Carte administrative de la province du Katanga en
RDC, encadré en blanc la ville de
Kolwezi et ses environs (BOKWALA,
2009, modifié)
1.2. HISTORIQUE DE LA MINE
La mine de Kamoto exploite une partie du gisement
cupro-coblatifère située à des
profondeurs
supérieures à 175 mI eQUIAoX\ de l'ancieW
TnMère de KAMOTO Principal(carrière
de MUSONOÏ).
0
L'exploitation de ce gisement avait commencé en 1954 par
les travaux de carrière. En 1959,
après avoir atteint la profondeur limite
d'exploitabilité en carrière, 165m, on entreprit le
fonçage des puits. Mais ce n'est qu'en 1972 que l'infrastructure de la
mine s'était achevée et qu'avait débuté
l'extraction du minerai avec la mise en service du puits V.
L'exploitation de la mine est actuellement fortement
mécanisée, ce qui a conduit au creusement des galeries de 6m de
largeur et de 5m de hauteur, réalisées au regard du gabarit
Le tableau suivant reprend les grandes dates de l'histoire de
KAMOTO
1942
|
Début découverture de KAMOTO Principal
|
1948
|
Début de l'exploitation à ciel ouvert
|
1959
|
|
|
1969
|
Début de l'exploitation minière en souterrain par
le SLC IFI (153000 Tonnes de minerai extraites)
|
1972
|
Mise en service de la chaine d'extraction
|
1974
|
La production se situe au dessus de 2500000 TS
|
1989
|
Production annuelle maximale de la mine 3290000 TS
|
1990
|
Production mensuelle maximale de la mine 341 540 TS
|
1990
|
Effondrement de la mine
|
1993
|
Troubles sociopolitiques : réduction des effectifs de
moitie
(2166 à 1063)
|
2003
|
Réduction des effectifs par l'opération de
départ volontaire
|
2003
|
Rdu du du II de lt
upture câble contrepoids puits au mois juile
|
|
2005
|
Remise en service puits II (mois d'aout)
|
2006
|
Partenariat KOL (1er Juillet)
|
2010
|
Partenariat KCC (KOL + DCP)
|
|
Tableau 1. Historique de KAMOTO
Mine souterraine de Kamoto
Chapitre 2. CADRE GEOLOGIQUE
L'étude bibliographique sur les formations
géologiques du Katanga montre que celles-ci sont reparties en :
· formations plissées et métamorphiques du
Précambrien à la base ;
· formations phanérozoïques tabulaires au
sommet.
2.1. LES FORMATIONS PRECAMBRIENNES
Les formations qui appartiennent au Précambrien,
comprennent de haut en bas :
· Le Katanguien ;
· Le Kibarien : ensemble de métasédiments
très épais (10 000 m), plus ou moins métamorphiques,
recoupés par des granites accompagnés de pegmatites
minéralisées en cassitérite, columbo-tantalite et
wolframite
· Le Complexe de base : socle granito-gneissique
métamorphique plissé et affecté par une activité de
type magmatique.
Les deux dernières formations ne feront pas l'objet d'un
développement.
2.1.1. Le katanguien
Le Katanguien consiste en une succession de sédiments
déposés durant la période ou une partie de la
période qui a séparé l'orogenèse kibarienne de
l'orogenèse lufilienne. Ces sédiments katanguiens se sont
déposés entre 880 et 500Ma. Ce sont des sédiments à
très grande extension car ils couvrent une grande partie de la Zambie et
du Katanga. Le Katanguien affleure au sud de la chaîne kibarienne, plus
précisément au sud, au centre et au Nord du Katanga.
On y distingue :
· Au Nord, le Katanguien tabulaire comprenant les plateaux
de Biano au Nord-Ouest et de Kundelungu au Nord-Est ;
· Au Sud, le Katanguien plissé communément
appelé « arc lufilien « qui part de la Zambie jusqu'à
Kolwezi et en Angola.
La subdivision du Katanguien se présente de haut en bas
comme suit :
· Le Groupe de Kundelungu ;
· Le Groupe de Nguba ;
Mine souterraine de Kamoto
· Le Groupe de Roan.
Le point ci-dessous est une brève description du Groupe de
Roan beaucoup plus concerné par cette étude.
Le Groupe de Roan
Le groupe de Roan est caractérisé par
l'existence en son sein de deux formations incompétentes qui enveloppent
un complexe compétent composé d'une succession de
dépôts des dolomies parfois construites par des algues et des
psammites dolomitiques souvent charbonneux, indiquant que les sédiments
qui les composent se sont déposés dans une mer peu profonde et
à circulation restreinte sous un climat chaud et humide. Ce groupe est
subdivisé en quatre sous-groupes se succédant de haut en bas
comme suit :
1. Le sous-groupe de Mwasha ou R4
Ce sous-groupe est composé de shales à nodules
gréseux, de shales rubanés, de quartzites feldspathiques dont
l'ensemble appelé R.4.2, fait 300m d'épaisseur ; de dolomies
siliceuses à oolithes et hématite, de cherts avec des roches
pyroclastiques et de shales. L'épaisseur de R4.1 varie entre 200 et
300m.
2. Le sous-groupe de Dipéta ou R3
Ce sous-groupe contenant des formations incompétentes
comporte les formations suivantes :
o R3.3. regroupant des dolomies talqueuses à nodules
siliceux, des shales talqueux et des grès ;
o R3.2. contenant des shales à nodules gréseux
(200m d'épaisseur) ;
o R3.1. comprenant des dolomies gréseuses et talqueuses
roses claires à oolithes et stromatolithes ainsi que des argiles gris
violets (épaisseur 150m).
3. Le sous-groupe des mines ou R2
C'est le Sous-groupe le mieux connu, il recèle les
principaux gisements cuprocobaltifères et uranifères de l'arc
lufilien au Katanga et, à ce titre, a été traversé
par plusieurs milliers de sondages. Il se nomme communément «
Série des Mines ». Sa litho-stratigraphie a fait
l'objet de plusieurs études dont la plus importante est celle de
François à laquelle tout le monde se réfère. Le
tableau 2 présente la subdivision de ce sous-groupe.
4. Le sous-groupe des RAT ou R.1
Ce sous-groupe, constitué des roches argilo-talqueuses
(RAT) est mal connu, pour les raisons suivantes :
o Formé de roches tendres, il affleure malaisément
et ne peut donc être reconstruit par un levé de surface
o Il se trouve normalement sous les corps
minéralisés, au-delà desquels on évite
généralement de poursuivre les sondages
o Il est toujours fortement tectonisé. De nombreuses
failles y interrompent la continuité des couches
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
o Sa base est inconnue, les anticlinaux du Katanga étant
trop pincés pour que le socle puisse parvenir à la surface du
sol.
Tableau 2. Lithostratigraphie du Katanguien d'apr~s
François 1973, Modifié par CAILTEUX et A
2005 (BOKWALA,
2009)
2.2. LES FORMATIONS PHANEROZOÏQUES
TABULAIRES
Les sédiments de formations phanérozoïques
se sont déposés au cours de la période
calme
orogénique qui a suivi le plissement Katanguien. De bas en
haut, ces sédiments forment le
système de Lukuga d'cge
paléo protérozoïque, le système du Kalahari d'lge
cénozoïque et les
alluvions récentes d'ge quaternaire.
2.3. TECTONIQUE DU KATANGA 2.3.1.
Généralités
La zone du Katanga méridional a été
affectée par trois cycles d'orogenèses successives. Un premier
cycle affectant le système antékibarien, un second cycle, le
système kibarien, qui s'est manifesté immédiatement en
bordure du système antékibarien et un troisième cycle
kundelunguien (ou lufilien).
L'orogenèse lufilienne est la plus jeune des trois. Les
terrains du Katanga ont subi les effets intenses de cette orogenèse qui
s'est déroulée en plusieurs épisodes
échelonnés entre 600 et 500Ma que François1
appelle phase kolwezienne, phase kundelunguienne et phase monwezienne.
Il est à noter que le Katanga a subi dans sa
moitié sud un plissement très fort, les dépôts ont
été faillés, divers volumes ont été
poussés et ont chevauché les autres. Ces structures ont la forme
d'un arc plissé de concavité tournée vers le sud
d'où est venue la poussée orogénique. Suite à cette
orogenèse, le Katanguien se trouve divisé en deux régions
bien distinctes :
· Le Nord Katanga qui a été plissé en
anticlinal,
· Le Sud Katanga qui a été le siège
d'une tectonique intense.
2.3.2. Structures tectoniques
régionales
Au Sud du Katanga, le Katanguien s'est plissé sous
forme d'un grand arc dont la concavité est tournée vers le Sud.
Le Roan est remonté de la profondeur et a été
extrudé sur le Kundelungu. Il a été plissé,
chevauché, voire charrié, puis disloqué en plusieurs
méga fragments de dimensions variables (écailles).
On distingue dans cette région trois secteurs aux effets
tectoniques inégaux :
· Le secteur Sud-Est : la tectonique y est simple et
caractérisée par des anticlinaux complets (anticlinaux de
Mokambo, de Ruashi, de Lupoto, de Kipushi, ).
1 Auteur de l'étude litho-stratigraphique du
R2 considérée comme étude référence.
· Le secteur centre : la tectonique y est chevauchante,
les anticlinaux sont faillés et les plis déversés vers le
sud. Il s'agit des régions de Likasi, de Shinkolobwe, de Kambove et de
Fungurume ;
· Le secteur Ouest : la tectonique y est chevauchante et
se termine par un charriage si bien que le Roan surmonte tectoniquement le
Kundelungu. C'est le secteur de Kolwezi qui présente une structure
complexe et faillée.
IMAGE 2. Allure des failles de l'arc lufilien autour de la
région de Kolwezi et le secteur de
Kolwezi, (b) orientation Nord-Sud
des mouvements tectoniques au niveau de Kolwezi
(KAMPUNZU et Al,
1999).
2.3.3. Structures tectoniques locales
A l'échelle de KAMOTO-Principal, l'architecture du
gisement permet de distinguer plusieurs phénomènes et
déformations simultanées :
· Le gisement est incurvé sous la forme d'une
vaste cuvette synclinale déversée vers le Nord et dont le flanc
Sud est conservé. La déformation arquée est
amplifiée au flanc Sud-Est, il en résulte mécaniquement,
des réseaux de fractures qui découpent le gisement en plusieurs
portions ;
· Les zones situées au coeur du synclinal sont
sollicitées par une tectonique cassante. Elle provoque des
décrochements métriques avec des ouvertures latérales.
Avec l'approfondissement ce gisement connaît des
variations successives de pendage, il plonge en direction Nord sous
forme d'un dressant et s'étend d'Est à l'Ouest en une plateure
d'environ 1300X1500 m. L'épaisseur moyenne du gisement est d'environ 43
m pour une profondeur estimée à plus ou moins 600 m (voir le
croquis du gisement en annexe).
Mine souterraine de Kamoto
IMAGE 3. Formation du lambeau de Kolwezi : extrusion du
Roan sur le Kundelungu plus jeune sous
forme d'une méga br4che.
Encadré en tirets l'emplacement des gisements de KAMOTO-Principal
et
Etang (François, 1973).
2.4. MINERALISATION
Au Katanga, il existe des gîtes aurifères,
stannifères, cobaltifères, uranifères et cuprifères
qui sont étroitement liés aux divers cycles
orogéniques.
La minéralisation aurifère se situe dans la
partie supérieure du système antékibarien, alors que la
minéralisation stannifère est liée à
l'orogenèse kibarienne affectant les couches inférieures du
système des Kibara. Elle se trouve surtout là oil les couches
kibariennes ont une grande épaisseur.
Pour les minéralisations cuprifères, il y a lieu
d'en distinguer deux sortes :
· les minéralisations cupro-zincifères
d'origine filonienne (post-lufilienne : type Kipushi)
· les minéralisations cupro-cobaltifères
stratiformes et diagénétiques, liées au système de
Roan (type Série des Mines).
La carte ci-après montre la ceinture cuprifère de
l'Afrique centrale.
IMAGE 4. Arc lufilien ou Roan-Group situé entre le
Sud-Quest de la RDC et le Nord-Est de la
ZAMBIE. À
l'extrémité Nord-Quest de l'arc, (1) encadré en blanc on
retrouve les grands gisements de
Kolwezi, (2) l'arc lufilien et ses
gisements, (3) les gisements de Kolwezi
Mine souterraine de Kamoto
Chapitre 3. DESCRIPTION DU GISEMENT DE KAMOTO 3.1.
GEOLOGIE LOCALE
Il existe à Kamoto deux ensembles de couches mineralisees
constituant les deux corps mineralises ou orebodies qui separent les deux
ecailles.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1 -2
|
|
|
|
KTO
|
|
Principal
|
|
|
|
|
|
|
|
|
KTO
|
Nord
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Niv
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
207
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
N
|
v
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3714.25
|
|
|
|
|
|
|
Plateure
RA
3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
369
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RA
|
A
|
|
|
BOUVEAU AA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RA
|
|
iv
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
465
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
!iv
|
535
|
|
|
OBS OBI
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
IMAGE 5. Coupe du gisement de Kamoto-Principal au niveau
du bouveau Nord. On reconnait sur la
figure, la présence des couches
minéralisées (OBS en rouge) et OBI (en noir). Les points P1 et
P2
représentent les puits dlextraction placés dans le mur du
gisement.
Les orebodies, bien distincts, un inferieur et un superieur,
sont separeWIT puissant massif algaire ou banc de stériles de 12
à 25m d'épaBMK D4RQLEppelle roche siliceuse cellulaire (RSC). Ce
massif algaire est parfaitement de bonne tenue. Chaque orebody
a une epaisseur moyenne de 12 à 15m. -2
v Le gisement Kamoto est de nature sedimentaire, sa
formation tient son origine dans des
07bassins de
sedimentation sous forme de boues deposees en couches plus ou
moins
horizontales ou sous forme de recifs algaires. Ces couches sont
grossièrement parallèles entres
Platre
elles, elles varient dans le sens vertical suivant les
conditions de depot et suivant la
O R
profondeur du bassin. Les variations de depôt ont
constitue des lits de roches de natures differentes avec entre eux des joints
de stratification ou de discontinuite. Les boues ont eteenfouies
dans le bassin de sédimentation et soumises à des pressions
d'où elles ont été solidifiees.
309900
En profondeur, ces terrains sont generalement dolomitiques, il
existe cependant des zones alterees le long des cassures et des failles.
Les elements constituant les roches dolomitiques sont
principalement le quartz, les phyllithes
(micas, chlorite etc.) qui sont
insolubles et la dolomite qui elle, reste soluble. Dans les zones
Mine souterraine de Kamoto
altérées, souvent proches de la surface, la
dolomite est dissoute, et les roches deviennent siliceuses et argileuse. La
dolomite, le quartz et les phyllithes forment la gangue du gisement. Certaines
couches en plus des éléments de la gangue peuvent contenir du
cuivre et du cobalt à des pourcentages sporadiquement spécifiques
et constants. En faciès dolomitiques, les minéraux qui se
présentent généralement sous forme de sulfures de Cu et
Co, peuvent se transformer en partie en oxydes de cuivre et de cobalt.
EPcmt" +gise-
|
Log stratigraphique
|
Forma tions
|
Composition
|
Cu Cu %
|
Co %
|
Epaisseur
|
Toit
|
|
SD 2b
|
Schistes dolomitiques a collénias
|
|
|
1,5 m
|
|
SD 2a
|
Schistes graphiteux finement stratifies et
diaclasés
|
|
|
4 m
|
|
|
|
SD lb
|
Dolomies massives diaclasées en gros blocs
|
|
|
2,5 m
|
|
|
|
BOMZ
|
Dolomies stratiformes en bancs diaclasés
|
|
|
3-4 m
|
|
|
|
|
|
SD la
|
Dolomies et schistes dolomitiques en bancs
|
2,3
|
0,67
|
4 m
|
|
|
|
SD 1
|
Schistes argilo- dolomitiques et schistes argilo
diaclasés
|
7,3
|
0,51
|
10 m
|
|
|
|
|
|
|
Comtion
Stériles dolomitiques siliceuses massives , Brechiformes
et
|
|
|
15 m
|
|
|
|
|
|
|
|
OBI
|
|
strat
|
n bancs
stratifiées
|
4
|
0,1
|
5 m
|
|
|
D.stat.
|
siliceuses en bancs
diaclasées omitiquesDolomies en
|
3,8
|
0,15
|
3 m
|
|
|
RAT lilbs
|
Gres dolomitiq2e3 diacla,6s
|
|
|
1,5 m
|
|
Tableau 3. Unités lithologiques, colonne
stratigraphique des formations du Roan à Kamoto, épaisseur
m
dia
des couches, teneur moyenne en cuivre et cobalt (Placet et
Johnson, 1984, modifié).
3.2. LES MINERAUX DE KAMOTO
La minéralisation cupro-cobaltifère de la mine
de Kamoto est strictement localisée dans les deux orebodies sous forme
sulfurée. Le cuivre et le cobalt sont finement disséminés
dans la roche, principalement sous forme de chalcosine et de carrolite.
La minéralisation s'appauvrit dans les horizons
dolomitiques où la teneur en dolomite est
Dom is b
élevée. C'est le cas pour les D.Strat, RSF
dolomitiques et les bomz~tres. Par contre les roches
D.stat. 3,8 0,15 3 m
diacasées
Mine souterraine de Kamoto
bien stratifiées oil existent de nombreuses alternances
de strates possèdent une bonne minéralisation, cette constatation
est bien nette dans les RSF siliceuses et les shales de base argilo
dolomitiques (voir en annexe la coupe transversale des orebodies).
Les principaux minéraux sulfurés rencontrés
dans les orebodies de la mine de Kamoto sont :
· La chalcosine : sulfure de cuivre
Cu2S (Cu 79.85%, S 20.15%, couleur gris
plomb, la pointe d'un couteau lui laisse une trace brillante)
· La bornite : double sulfure de cuivre et de fer
Cu5FeS4 (Cu 63.31%, Fe 11.13%, S 25.56%,
couleur rouge foncé en cassure fraîche, bleuté
lorsqu'elle est couverte d'un enduit). La bornite se rencontre
sporadiquement associée à la chalcosine.
· La carrolite : double sulfure de cobalt et cuivre
CuCo2S4 (Cu 0.52%, Co 38.06%, S 41.42%,
couleur blanc argenté)
· La chalcopyrite : double sulfure de cuivre et fer
CuFeS2 (Cu 34.60%, Fe 30.40%, S 35.00%,
couleur laiton). La chalcopyrite apparait sporadiquement dans les orebodies,
elle est surtout localisée dans le BOMZ et les shales graphiteux du
toit.
3.3. HYDROGEOLOGIE
Les études hydrogéologiques antérieures,
réalisées dans le cadre de l'exploitation du gisement montrent
que, celui-ci est entouré d'un écran imperméable
composé de couches CMN à grains fins, situé entre les
niveaux 100 et 150 m qui isole le gisement des nappes et des eaux
d'infiltration2. Mais, les structures tectoniques cassantes et les
réseaux de failles ouvertes favorisent la circulation des eaux en
profondeur. Sur le site de Kamoto, les forages géologiques
réalisés par la Gécamines3 ont mis en
évidence la présence des cinq nappes ; la nappe de KOV, la nappe
de Kamoto Sud-Est, la nappe de Kamoto-Etang à l'Ouest, la nappe de
KABULUNGU, l'aquifère au toit CMN.
Les études hydrogéologiques
réalisées par le service géologique de Kamoto en 1984 ont
montré que parmi ces cinq nappes, celle de KOV est la plus grande
pourvoyeuse en eau à l'exhaure de la mine, son débit
représente à peu près 45% de l'ensemble des venues d'eau
de la mine estimées à plus ou moins 2 000 00 m3 /an.
Les venues d'eau proviennent essentiellement du toit du gisement. Elles ont
doublé depuis 1990, ce qui porte à croire que l'écran
dolomitique a été percé par les effondrements de la
plateure.
2 Bartholomé et al. 1972.
3
Kamoto-Géo-exhaure, 1995
Mine souterraine de Kamoto
3.4. RESERVES GEOLOGIQUES DE KAMOTO
Classification
|
Zone
|
Mt
|
%T Cu
|
%T Co
|
Mesurées
|
1
|
7,0
|
4,63
|
0,61
|
|
0,9
|
4,32
|
0,31
|
|
3,0
|
4,91
|
0,46
|
|
0,5
|
5,02
|
0,24
|
|
3,3
|
5,14
|
0,39
|
|
1,8
|
5,74
|
0,36
|
|
0,1
|
5,65
|
0,16
|
|
1,1
|
5,44
|
0,44
|
|
1,1
|
5,85
|
0,31
|
|
0,1
|
4,84
|
0,66
|
|
2,6
|
2,85
|
0,61
|
|
11,5
|
4,05
|
0,76
|
|
33,0
|
4,50
|
0,58
|
Indiquées
|
1
|
3,9
|
5,35
|
0,82
|
|
1,9
|
4,79
|
0,59
|
|
2,4
|
5,62
|
0,5
|
|
1,6
|
5,27
|
0,35
|
|
1,8
|
6,03
|
0,45
|
|
2,1
|
6,02
|
0,27
|
|
7,2
|
5,65
|
0,31
|
|
0,5
|
4,16
|
0,39
|
|
0,5
|
5,64
|
0,3
|
|
0,8
|
5,14
|
0,69
|
|
4,4
|
3,21
|
0,7
|
|
8,7
|
3,28
|
0,89
|
|
35,7
|
4,69
|
0,60
|
Total mesurées et indiquées
|
1
|
10,9
|
4,89
|
0,69
|
|
2,8
|
4,64
|
0,5
|
|
5,4
|
5,22
|
0,48
|
|
2,1
|
5,21
|
0,32
|
|
5,1
|
5,45
|
0,41
|
|
4,0
|
5,89
|
0,31
|
|
7,2
|
5,65
|
0,31
|
|
1,6
|
5,05
|
0,42
|
|
1,6
|
5,78
|
0,31
|
|
0,9
|
5,11
|
0,69
|
|
7,0
|
3,08
|
0,67
|
|
20,2
|
3,72
|
0,82
|
|
68,7
|
4,60
|
0,59
|
Inférées
|
1
|
1,8
|
4,52
|
0,83
|
|
1,0
|
4,44
|
0,69
|
|
0,1
|
5,76
|
0,52
|
|
1,3
|
4,74
|
0,41
|
|
0,0
|
5,71
|
0,7
|
|
6,5
|
5,45
|
0,55
|
|
10,6
|
5,22
|
0,53
|
|
Tableau 4. Ressources minérales de KTO par zone
(SRK technical report 2006)
La subdivision de KTO Principal en zones
est IBXASI MM 0 $ * ( II, au point 3.5 du travail.
Mine souterraine de Kamoto
3.5. ELEMENTS GEOTECHNIQUES DE KAMOTO
Caractéristiques géotechniques et critères
de reconnaissance macroscopiques des roches.
Couche
|
formation
|
Puissance m
|
Caractéristiques
|
Teneur %
|
Résistances Kg/cm2
|
Densité T/m3
|
RQD
|
|
Co
|
Compr4
|
Trac5
|
|
Brèche RAT grise
|
0.5
|
Couleur gris vert Ecrasé, rubannage grossier
|
2.06
|
0.24
|
_
|
_
|
_
|
31 ~ 47
|
|
1.5 à 2
|
Microgrès, massive Couleur gris vert
|
4.43
|
0.63
|
_
|
_
|
_
|
|
4 à 4.5
|
Gris
noir Stratifiée grossièrement Présence de
niveau cherteux et nodules
|
3.82
|
0.45
|
2073
|
106
|
2.83
|
|
5
|
Mieux litées, structure feuilletée et
ondulée Couleur gris clair
|
4.30
|
0.11
|
1307
|
127
|
2.66
|
|
1
|
Massive, sans litage, présence de tâches
noires
|
6.58
|
0.14
|
_
|
_
|
_
|
|
SD1a argilo-dolo
|
5 à 6
|
Présence de petits nodules aplatis, couleur lit
gris bleuté
|
7.36
|
0.51
|
1360
|
114
|
2.87
|
39 ~ 56
|
|
1 à 2
|
Teinte gris clair, stratifié en grand banc
|
2.36
|
0.57
|
_
|
_
|
_
|
|
3 à 4
|
Couleur gris clair, stratifié en petit banc
|
2.36
|
0.73
|
1828
|
102
|
|
|
RAT lilas
|
|
Couleur rose ou violacée, massive
et fracturée, présence de l'oligiste
|
_
|
_
|
398
|
48
|
2.73
|
30 ~ 70
|
|
2 à 2.5
|
Massif, gris noir, présence de chalcopyrite
|
0.76
|
0.3
|
1815
|
77
|
2.87
|
39 ~ 56
|
|
4
|
Couleur noire finement litée, présence
de chalcopyrite, tachent les doigts, se débitent en dalles
|
0.5
|
_
|
13.31
|
89
|
2.85
|
|
6.5
|
Teinte gris clair, présence de colenia
|
_
|
_
|
1452
|
84
|
8.84
|
|
15 à 17
|
Massive, sans litage
|
_
|
_
|
863
|
54
|
2.54
|
41 ~ 78
|
|
Tableau 5. Caractéristiques
géomécaniques des roches de KTO (Kamoto et son Gisement)
4 Compression
5 Traction
Mine souterraine de Kamoto
3.6. APERÇU DE LA ZONE 1 DE KAMOTO
La Zone 1 de Kamoto fait partie de KAMOTO principale dont
elle est l'une des principales zones en exploitation. KAMOTO principal est un
synclinal au pendage tourné vers le Nord et limité :
· A l'Est par KTO Est
· A l'Ouest par KTO Etang
· Au Nord par KTO Nord
· Au Sud par KTO Sud et KABULUNGU
KAMOTO Principal est subdivisé en 9 zones qui sont
définies selon leur pendage et leurs situations géographiques.
Ces 9 zones sont essentiellement de 3 catégories ;
· Les plateures : presque horizontaux (0° à
12°)
· Les semi-dressants : entre 13° et 45° par
rapport à l'horizontale
· Les dressants : presque verticaux (pendage
supérieur à 45°)
0
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Z2
|
.
|
Z4 -- T
|
|
|
|
|
|
|
Z3
|
|
|
|
|
|
Na
|
Z5
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1
I
|
1
|
i.0.000s
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
El
|
s.
|
|
|
|
Zone
effondree ..0000s
|
|
|
Z8 ,0
0,000.r
|
|
|
.§ 1
'A
1
|
i
|
'A i
1
|
|
|
Z7
795000 T
|
|
|
|
Z9
|
'...°T
|
|
ti
r .!
|
|
|
Eepuile
|
|
|
D5
321.000 T
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ecailles dZ Ka53 000 T Principal et
Etang
Definition des zones et reserves geologiques au
01/01/2005. Ech : 1/ 10000
|
|
|
|
|
IMAGE 6. Subdivision du gisement de KAMOTO-Principal en
zones d'exploitation (Zone 1 encerclé
en traits discontinus)
Mine souterraine de Kamoto
Les 9 zones de KTO principal telles que
catégorisées ci-haut sont :
· Zone 1 : à l'extr~me Ouest, elle est actuellement
en exploitation, semi-dressant. C'est la zone concernée par notre
travail.
· Zone 2 : au Nord de la zone 1, cette dernière est
encore vierge ; semi-dressant.
· Zone 3 : au Nord, pas exploitée, c'est une
plateure.
· Zone 4 : au Nord de la zone 3, zone vierge,
semi-dressant.
· Zone 5 : à coté de la zone
effondrée, actuellement en exploitation, c'est une plateure.
· Zone 6 : au sud-ouest, actuellement en exploitation,
semi-dressant
· Zone 7 : à l'Est de la zone 6 et sud de la zone
effondrée, zone non exploitée, semidressant.
· Zone 8 : à l'Est, zone non exploitée et
souvent noyée, plateure.
· Zone 9 : à l'Est, zone souvent noyée,
dressant.
IMAGE 7. Aperçu de la zone 1, niveau 460, avec les
zones environnantes en exploitation.
Mine souterraine de Kamoto
Dsuxb'lms paoRb's s EK1711OIMUIDR DU
@ISEllEEIU DE lEallEDVCD
Chapitre 4. THEORIE SUR LE CHOIX DES METHODES
D'EXPLOITATION
4.1. PROPRIETES INFLUENÇANT LA METHODE D'EXTRACTION
37
4.2. PRINCIPE DE SELECTION D'UNE METHODE D'EXPLOITATION
RATIONNELLE 4.3. SELECTION DE METHODES TECHNIQUEMENT APPLICABLES
4.3.1. Sélection par la méthode MMS UBC ®
4.3.2. Thèses préconisant le CAF et le SLC
|
[1] [5] [11]
|
Chapitre 5. LES METHODES
|
[3][6]
|
[10][12]
|
[13]
|
D'EXPLOITATION DE KAMOTO
|
[21]
|
[22][23]
|
[26]
|
|
5.1. L'EXPLOITATION PAR CHAMBRES ET PILIERS
5.2. L'EXPLOITATION PAR FOUDROYAGE DE BLOCS (LE BLOC
CAVING)
5.3. L'EXPLOITATION PAR SOUS
NIVEAUX FOUDROYES (SLC)
5.4. L'EXPLOITATION PAR TRANCHES MONTANTES REMBLAYEES
(CAF)
5.4.1. CAF transversal
5.4.2. CAF longitudinal
Mine souterraine de Kamoto
Chapitre 4. THEORIE SUR LE CHOIX DES METHODES
D'EXPLOITATION
4.1. PROPRIETES INFLUENÇANT LA METHODE
D'EXTRACTION
Une méthode d'extraction consiste en une
séquence d'opérations de l'unité de production
exécutées répétitivement dans et autour d'un bloc
de production au sein duquel le gisement est subdivisé. Les
opérations d'ébranlement, d'extraction et de transport du minerai
sont communes à toutes les méthodes d'extraction, alors que
d'autres opérations peuvent être spécifiques à une
méthode particulière.
Les différentes techniques d'exploitation
utilisées dans les diverses méthodes sont le résultat des
différences géométriques, géomécaniques et
géologiques des gisements. D'autres facteurs tels que la technologie et
les questions sociales peuvent également être impliqués.
Dans le présent travail, seulement les propriétés
géométriques et physicomécaniques aisément
définissables sont considérées.
4.1.1. La configuration géométrique du
gisement
Cette propriété définit les dimensions
et la forme relatives d'un gisement. On la lie à l'origine
géologique du dépôt. Les gisements décrits comme des
filons, placers ou dépôts stratiformes sont d'origine
sédimentaire et toujours étendu dans deux dimensions. Les veines,
les lentilles et les lobes sont également généralement
étendus dans deux dimensions, et habituellement formés par mise
en place hydrothermale ou processus métamorphiques. Dans les
dépôts massifs, la forme du gisement est plus
régulière. Les gisements de cuivre porphyriques sont typiquement
de cette catégorie.
La configuration du gisement et son origine géologique
influencent la réponse de la masse rocheuse au minage, le plus
évidemment par des effets géométriques directs. D'autres
effets, tels qu'une altération locale de la lithologie peuvent imposer
des modes particuliers du comportement du massif rocheux.
4.1.2. La disposition et orientation du
gisement
Il s'agit ici de propriétés purement
géométriques d'un gisement, telles que la surface qu'elle occupe
en profondeur, son inclinaison et l'agencement de ses fragments. La
conformation décrit la forme et la continuité de la
minéralisation, déterminées par l'histoire de la mise en
place du dépôt, telle que des épisodes de glissement et
plissement. Par exemple, les méthodes destinées à un
environnement fortement faillé exigeront une méthode flexible et
sélective dans l'abattage, de manière à s'adapter à
des changements brusques de la distribution spatiale du minerai.
Mine souterraine de Kamoto
4.1.3. Taille
Les dimensions d'un gisement de minerai sont importantes en
déterminant une méthode d'extraction appropriée. Pour un
large dépôt géométriquement régulier on peut
utiliser une méthode mécanisée d'extraction, telle que le
bloc caving. Un petit dépôt du même type de minerai peut
exiger une exploitation sélective pour que l'opération soit
profitable.
Il y a également une interdépendance entre la
taille du gisement et les autres propriétés
géométriques de la configuration et de la disposition, dans leur
effet sur la méthode d'extraction.
4.1.4. Structure géomécanique
La réponse d'un massif rocheux à une
méthode d'extraction dépend de la constitution
géomécanique et structurale des roches des orebodies et celle des
roches encaissantes. Les propriétés physiques des roches incluent
la dureté, les caractéristiques de déformation (telles que
l'élasticité, la plasticité, les propriétés
de fluage) et les caractéristiques d'altération. Le comportement
du massif rocheux est déterminé par les propriétés
géométriques et mécaniques de l'ensemble des joints,
défauts, zones de cisaillement et autres discontinuités
pénétratives. L'état de contrainte avant abattage est
également un paramètre important.
En plus des variables géomécaniques
conventionnelles, un certain nombre d'autres propriétés peuvent
influencer l'extraction des roches. Les propriétés chimiques
défavorables d'un minerai peuvent exclure les méthodes d'abatage
en bloc, qui exigent généralement l'inertie chimique. Par
exemple, une tendance à recimenter, par une certaine action chimique,
peut réduire la mobilité de minerai et défavoriser les
méthodes moins sélectives.
De même, puisque l'air imprègne le milieu
d'extraction, un minerai de sulfure sujet à l'oxydation rapide peut
créer des conditions difficiles de ventilation sur le lieu de travail,
en plus d'être soumis lui-même à une dégradation des
propriétés mécaniques.
D'autres propriétés plus subtiles de minerai
à noter sont les propriétés abrasives et comminutives du
matériel. Celles-ci déterminent le comportement de la roche
durant le forage pour l'abattage, son aptitude à se dégrader et
fragmenter en dimension particulaire pendant l'extraction, due aux processus de
meulage autogène. Un potentiel élevé de morcellement, avec
génération excessive de particules fines, peut influencer la
conception de l'infrastructure minière dans une opération
d'extraction ainsi que la disposition et la gestion des moyens de transport
dans une opération d'abattage.
Mine souterraine de Kamoto
4.1.5. Valeur de la minéralisation et distribution
spatiale de teneurs
La valeur monétaire d'un gisement de minerai et la
variation de teneurs à travers ce gisement déterminent la
stratégie d'extraction et son mode opératoire. Les
paramètres critiques sont la teneur moyenne, les diverses teneurs de
coupure, et distribution spatiale de teneurs.
Le premier paramètre définit la taille et la
valeur monétaire du dépôt pendant que les cours fluctuent.
Il indique également le degré de flexibilité exigé
dans la méthode choisie pour exploiter le gisement, puisqu'il est
nécessaire de couvrir le coût de production avec une marge de
sécurité, en réponse aux états changeants du
marché. L'importance de la dilution due aux injections, à cause
par exemple des failles locales dans le mur du gisement, qui s'incorporent dans
le minerai extrait, est lié à la valeur par poids
spécifique de minerai. En particulier, quelques méthodes
d'extraction sont enclines à la dilution, et le minerai marginal peut
devenir non rentable si extrait par ces méthodes.
La distribution de teneur dans un gisement peut être
uniforme, changeant uniformément, ou irrégulière. Le souci
ici avec l'applicabilité des méthodes d'extraction, telles que le
caving ou le sublevel stoping, est le besoin de récupération
complète et fortement sélective des domaines à haute
teneur dans une zone minéralisée. Là oil la teneur varie
d'une certaine manière régulière dans un gisement de
minerai, la condition évidente est de concevoir une stratégie
d'extraction qui assure la récupération des domaines de haute
teneur, mais permet l'exploitation flexible des domaines de basse teneur.
4.1.6. Impact de la technologie minière sur son
environnement
L'interaction des mines avec l'environnement externe implique
des effets sur l'écoulement local d'eaux souterraines, les changements
dans la composition chimique des eaux souterraines, et les changements
possibles de la topographie extérieure par affaissement. Les
différentes méthodes d'extraction agissent différemment
sur l'environnement externe. En général, les méthodes
à foudroyage ont un impact plus prononcé sur l'environnement
externe des mines, par des effets d'affaissement, que des méthodes
à soutènement. Dans le dernier cas, il est fréquemment
possible de ne causer aucune perturbation ou rupture évidente en surface
et d'atténuer le problème extérieur de disposition de
rebut par mise en place de remblais dans les vides crées par
l'exploitation.
4.2. PRINCIPE DE SELECTION D'UNE METHODE D'EXPLOITATION
RATIONNELLE
Chaque mine constitue un cas particulier. Les installations et
les méthodes d'exploitation sont
dictées par la nature et les
caractéristiques du gisement, la situation géographique, les
Mine souterraine de Kamoto
conditions géologiques ainsi que par des
considérations d'ordre économique telles que les marchés
existants et les possibilités de financement.
Les principales conditions qui dictent le choix d'une
méthode d'exploitation en mines souterraines sont
généralement :
· La forme du gîte : filon, couche, lentille, amas
· Dimensions du gîte : puissance, étendue,
profondeur
· L'angle de pendage ou l'inclinaison
· Les propriétés physico mécanique et
chimiques du minerai et de
(dureté, tenue, structure du massif,
composition minéralogique)
· Répartition des teneurs à travers le volume
du gisement.
L'efficacité d'une exploitation souterraine est fonction
de la méthode de dépilage que l'on utilise dans la partie
principale de la zone minéralisée. De son choix dépend la
sécurité des
travaux ainsi que le prix de revient d'une tonne
de minerai et ses pertes. De ce fait, une méthode d'exploitation
rationnelle doit satisfaire aux exigences suivantes :
· Sécurité des travaux
· Extraction maximum de minerai
· Volume minimum des travaux préparatoires
· Prix de revient minimal ou maximal des produits
· Pertes minimales de minerai en qualité et
quantité
Dans le cas où plusieurs méthodes semblent
techniquement possibles d'après les conditions naturelles, c'est
principalement l'étude comparative de ces méthodes qui
amènera à un choix valable.
Le choix d'une méthode d'exploitation se fait
généralement en deux étapes
Première étape : Elle consiste
à établir pratiquement un groupe de méthodes
d'exploitations applicables aux conditions dont on dispose. On prend d'abord en
considération quatre facteurs déterminants à savoir la
tenue du terrain, l'angle de pendage, la puissance du gîte et la
dureté de la roche
a. Le caractère de la tenue du
terrain
Il détermine le procédé du
soutènement artificiel et du traitement définitif des vides
crées par l'exploitation, il détermine aussi la
sécurité des travaux.
b. angle de pendage
Cet angle détermine son mode d'évacuation des
minerais abattu à l'intérieur d'un panneau (par gravité ou
par des moyens mécanique).
c.
Mine souterraine de Kamoto
La puissance du gisement
Elle exerce une influence considérable sur l'ordre de
prise de minerai ; en un seul lot ou par plusieurs passes d'abattages, par
l'exploitation globale ou sélective.
d. La dureté des roches
Elle détermine l'efficacité des travaux d'abattage
(usure des taillants, nombre des trous de mine, quantité
d'explosifs~).
Le choix des méthodes d'exploitation d'après la
nature du gisement étant fait, on procède à l'étude
et à la comparaison des méthodes dans leurs variantes en vue de
trouver la plus rationnelle compte tenu des impératifs cotés ci
#177; haut.
Pratiquement le choix se fait par mode d'exclusion
(élimination). Ce mode consiste d'abord à envisager la
possibilité d'emploi de toutes les méthodes d'exploitation
connues avant d'éliminer progressivement les méthodes ou le
groupe des méthodes ne respectant pas les impératifs des quatre
facteurs déterminants. Il ne reste habituellement qu'une méthode
ou bien plus rarement deux ou trois méthodes, pour les études
bien détaillées.
Deuxième étape : Elle consiste
à choisir entre les méthodes d'exploitation techniquement
possibles, une méthode plus rationnelle. Ce choix se fonde sur les
indices principaux d'exploitation obtenus après analyse des
différentes alternatives. Ces indices peuvent être :
· Le rendement du chantier.
· Le prix de revient de la tonne de minerai.
· Le volume d'ouvrages préparatoires par rapport aux
tonnes de minerai recouvrables.
· Les frais d'exploitation supplémentaires dus au
transport et traitement de minerai.
4.3. SELECTION DE METHODES TECHNIQUEMENT APPLICABLES
4.3.1. Sélection par la méthode MMS UBC
Le logiciel Mine Method Selection UBC6 permet de
trouver les méthodes potentiellement utilisables pour exploiter un
gisement donné sur base des descriptions géomécanique et
géométrique de l'encaissant ainsi que du gisement.
L'approche UBC Mine method selection est une version
modifiée de l'algorithme de Nicholas. Son objectif est de permettre
l'évaluation préliminaire des méthodes potentielles
basées sur un nombre fini de paramètres physiques qui peuvent
être raisonnablement bien définis. L'algorithme affecte alors une
cote à chaque paramètre selon qu'il est
préféré ou non pour chaque méthode d'exploitation.
Les méthodes les mieux cotées sont celles que l'algorithme
proposera comme méthodes potentiellement adaptées.
6 University of British Columbia
Mine souterraine de Kamoto
Avec des données moyennes prises dans les plages
proposées par le logiciel mais de manière à respecter la
caractérisation de la Zone 1 donnée dans la documentation
disponible, la sélection de méthodes par MMS pour la zone 1 de
Kamoto nous donne le résultat suivant :
IMAGE 8. Interface montrant les données introduites
et le résultat de la sélection des méthodes par
MMS
UBC
4.3.2. Thèses préconisant le CAF et le
SLC
Le sublevel stoping bien que mieux coté que le sublevel
caving, est estimé moins potentiellement applicable pour les raisons
suivantes :
o La lourdeur des investissements requis dans l'industrie
minière et son caractère risqué IP SCEINXt INil est d'une
extrême importance de prendre le moins de risques possibles dans les
études de préfaisabilité. On procède au
départ par analogie avec les exploitations existantes de même
nature dans les mêmes conditions. Ce qui se révèle
être un avantage pour le SLC car déjà appliqué non
seulement dans la même mine, mais aussi dans plusieurs autres mines
célèbres et presque dans les mêmes conditions (. iruXI 0
iXE IGIT . $ W H11P SEXy, 16111E1110 iXI KK1 &2 H11P SIXy, DR).
o Outre cela, le sublevel stoping requiert un
développement assez cher, lent et compliqué avec un coût
élevé associé au développement, il exige un
alignement soigneux de forages (déviation inferieure à 2% !) et
peut engendrer des vibrations excessives pouvant conduire à des dommages
structuraux ou environnementaux.
Mine souterraine de Kamoto
Il est toutefois à noter que pour appliquer le SLC dans
la zone 1, il faudra étudier minutieusement le fait que la zone 1 de
Kamoto n'a pas de contact avec la surface ou une quelconque carrière. Ce
qui enlève au SLC son avantage d'être remblayé avec le
stérile des carrières. La solution dans ce cas serait d'ouvrir
par foudroyage au dessus de la zone si la hauteur et la tenue des roches
surplombantes le permettent, ou soit apporter le stérile de remblayage,
ce qui augmenterait considérablement le coût de transport
stérile.
Mine souterraine de Kamoto
Chapitre 5. LES METHODES D'EXPLOITATION DE KAMOTO
Ce chapitre reprend toutes les méthodes que Kamoto a
utilisé jusqu'à ce jour. Ces méthodes sont le RAP et le
Bloc Caving que nous expliquons succinctement ainsi que le SLC et le CAF qui
seront exposés un peu plus en détails car faisant l'objet de
notre études.
Mine de Kamoto
IMAGE 9. Croquis des méthodes d'exploitation de
Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
5.1. L'EXPLOITATION PAR CHAMBRES ET PILIERS
Cette méthode s'applique aux formations dont le
pendage, nul à modéré, ne dépasse pas 20°.
L'abattage du minerai se fait par tir de mines horizontales, en avançant
sur plusieurs fronts et en formant des vides (chambres) separes par des piliers
de minerai laisses en place pour emprcher le toit de s'effondrer. On obtient
ainsi d'ordinaire un quadrillage régulier de chambres et de piliers dont
les dimensions relatives representent un compromis entre deux imperatifs :
assurer la stabilite du massif rocheux et recuperer la plus grande part
possible du minerai. Cela implique une etude approfondie de la resistance des
piliers, de la portee de la couche superieure et d'autres facteurs encore. Les
chambres servent de voies de roulage pour le transport par camions du minerai
vers le silo de stockage.
Les gisements puissants sont exploites en partant du haut,
pour que les travaux de stabilisation du toit puissent être executes
à une hauteur commode pour les mineurs. Le reste est abattu par tranches
horizontales, au moyen de tirs de mines horizontaux parallèles à
la surface libre. Les materiaux abattus sont charges dans des camions sur le
chantier. Habituellement, on utilise pour cette operation des chargeuses et des
camions à benne basculante ordinaires. Pour les galeries de faible
hauteur, il existe des chargeuses et des camions speciaux.
A Kamoto particulièrement, un reseau de galeries dites
« pilotes » est trace au toit de chaque couche et élargie de
part et d'autres de la direction de 7,5m. Ces galeries ont une hauteur normale
de 5m. Ensuite une galerie défoncée jusqu'au mur de la couche
donne accès à l'entrée des chambres ouvertes alors par un
minage en gradin communement appele « Relevage ».
Etapes du RAP
Etape 1 : Etape 2 :
Traçage de galeries pilotes Elargissement des drifts
à 15m et soutènement
des parements.
Mine souterraine de Kamoto
Etape 3 :
Exploitation, avec minage en gradins progressif de drifts
à largeur de 15 m (relevage)
|
|
Mine souterraine de Kamoto
IMAGE 10. Etapes du RAP
5.2. L'EXPLOITATION PAR FOUDROYAGE DE BLOCS (LE BLOC
CAVING)
C'est une méthode de foudroyage en masse. Elle a
débuté en juillet 1992 au niveau 265/ Incliné 11. Elle a
également été expérimentée en couche
supérieure de la zone altérée de l'étang.
Actuellement elle n'est pas utilisée.
Le foudroyage de blocs est une méthode d'exploitation
à grande échelle, qui convient aux massifs de grandes dimensions
dans chaque direction, d'un volume de l'ordre de 100 millions de tonnes et
aptes à la désagrégation. On peut extraire, d'une mine
exploitée par cette méthode, de 10 à 30 millions de tonnes
de minerai par année. Les conditions d'application de la méthode
en limitent l'utilisation à quelques gisements dans le monde.
Le foudroyage est provoqué en pratiquant une
saignée horizontale à la base du bloc. Des forces tectoniques
naturelles considérables créent dans le massif des tensions qui
provoquent la dislocation des blocs en fragments de taille permettant leur
passage vers les points de soutirage. Souvent cependant, les mineurs doivent
intervenir pour morceler les fragments trop gros.
L'exploitation par foudroyage de blocs nécessite une
planification à long terme et des travaux préparatoires
importants, comprenant le traçage d'un réseau complexe de voies
sous le bloc à extraire. Les travaux varient d'une mine à une
autre, mais comprennent généralement le souscavage du bloc, le
découpage de la base en entonnoirs, le creusement de cheminées
pour la descente du minerai aux points de soutirage, l'installation de cribles
pour retenir les fragments trop gros et permettre le chargement dans les
berlines.
Exécuté correctement, le foudroyage de blocs est
une méthode peu coûteuse et productive. La difficulté
réside dans la prédiction du comportement du massif. De plus,
l'envergure des travaux préparatoires crée des délais
importants avant le début de la production, délais qui peuvent
avoir un effet négatif sur les projections financières des
investisseurs.
5.3. L'EXPLOITATION PAR SOUS NIVEAUX FOUDROYES
(SLC)
L'exploitation par sous-niveaux foudroyés s'applique
aux gisements moyennement à fortement pentus de grande profondeur. Le
minerai doit être de nature à pouvoir être fragmenté
à l'explosif en blocs maniables. La méthode entraîne
l'éboulement du toit et l'affaissement des terrains de couverture.
Dans cette méthode, la foration est
immédiatement suivie de la fragmentation du massif rocheux aux
explosifs. Le minerai et le stérile tombent par gravité au fond
de la chambre et sont évacués par des galeries situées
sous le niveau exploité. L'exploitation consiste donc à abattre
les stots entre niveaux. La progression de cette méthode est
descendante.
"r IMAGE 11. Disposition d'extraction pour le
SLC
transversal (Hamrin, 2001)
sL1MAGE 12. Schéma typique du SLC visualisé
sur une
section transversale simplifiée 1-1 `et une
section
longitudinale 2-2 `(brochure de l'information de
LKAB,
1989).
Les travaux préparatoires sont importants. Des galeries
d'accè doivent être tracées dans le gisement à
intervalles verticaux assez rapprochés (de 10 à 20 m) et suivant
une disposition déterminée. Celle-ci est la même à
tous les sous-niveaux, sauf qu'elle est légèrement
décalée d'un sous-niveau à l'autre, de sorte que les
galeries d'un sous-niveau donné se trouvent entre celles du sous-niveau
supérieur. Une coupe verticale montrerait une disposition en losanges,
avec un espacement régulier dans le sens horizontal et dans le sens
vertical. Bien que les travaux de creusement soient ici importants, il s'agit
d'une opération simple qui se prête bien à la
mécanisation. Le creusement simultané de plusieurs galeries
à différents sous-niveaux implique une utilisation optimale du
matériel.
Mine souterraine de Kamoto
Lorsque la préparation d'un sous-niveau est
terminée, de longs trous de mine verticaux sont forés en
éventail au plafond des galeries. La foration une fois terminée
à ce sous-niveau, l'engin de foration est amené au sous-niveau
inférieur.
Le tir de mines fragmente la roche, qui se disloque du toit et
tombe verticalement sur le mur du sous-niveau inférieur, en laissant un
front droit. Une coupe verticale telle que la section 1- 1' ci-haut montrera
des chantiers en escalier, oil les travaux à chaque sous-niveau sont en
avance d'une opération sur ceux du sous-niveau inférieur.
Les matériaux foudroyés renferment un
mélange de minerai et de stériles. Les premiers matériaux
évacués par la chargeuse sont constitués exclusivement de
minerai. Au fur et à mesure que le déblocage progresse, la
proportion de stériles augmente. Lorsque l'opérateur juge qu'elle
est trop élevée, il passe au chantier suivant. Pendant ce temps,
les boutefeux prépareront la prochaine volée.
Le foudroyage par sous-niveaux est caractérisé
par un schéma régulier et des opérations
répétitives (creusement de galeries, foration, chargement et
bourrage de trous, tir de mines, chargement et transport du minerai)
réalisées de façons indépendantes. L'exploitation
se déroule en continu d'un sous-niveau à l'autre, de sorte que
les équipes et le matériel travaillent avec le maximum
d'efficacité. La méthode est toutefois moins sélective que
les autres et le taux d'extraction du minerai n'est pas des plus
élevés. Les matériaux foudroyés contiennent quelque
20 à 40% de stériles, et la perte de minerai peut varier entre 10
et 25%.
Cette méthode n'est plus d'actualité à
Kamoto. Au premier niveau exploité (niveau 175), le dépilage
avait permis d'abattre le minerai compris entre le toit des recoupes et le fond
de la carrière.
Le dépilage commençait normalement de
l'extrémité du gisement dans la couche supérieure en se
déplaçant à un angle de 45° par rapport au chassage
au mur (voir IMAGE 12). Il était effectué de recoupe en recoupe,
en rabattant du toit vers le chassage au mur.
Mine souterraine de Kamoto
OBS
Chassage au toit
RSC
4.5m
5.5m
OBI
45
RAT
Chassage au mur
Accès au gisement
IMAGE 13. SLC ; Traçage Chantiers avec anciennes
dimensions (KTO et son gisement)
A. Avantage de la méthode
Voici ci-dessous, les points particulièrement favorables
au choix du sublevel caving :
o Bonne concentration des travaux
o Nombreux points de chargement o * EIQIGI-sTSRMIEKiApVIGPUP
I-QATAIRQ IGI-ISIRIGuction
o Bonnes salubrité et sécurité
o Approprié à la pleine mécanisation ; la
bonne tenue générale des terrains permît le creusement des
galeries assez larges pour les engins miniers encombrants.
B. Inconvénients de la
méthode
Les inconvénients majeurs de la méthode SLC
transversal sont les suivants :
o Forte dilution lors du chargement (mélange
stérile et minerai), provoquant une baisse \I-Qs1RI- IIGI-I AI-QI-ELI
IG'EOP I-QA/AiRQ.
o Evacuation de stérile provenant de creusement des
inclinés, des chassages au mur et des recoupes (RAT+RSC).
o Ebranlement des terrains environnants et création des
contraintes induites qui déstabilisent le terrain (affaissements en
surface).
o Coût de développement élevé.
8rI-VOrIBRQs RQA aP I-Qp61 iQAIRIGuILI-RI- 8rA) CI-QTEEEE,
MIGRQA l'iQApr~A I-sAtIGI-LSroduire du minerai de très bonne teneur et
de consommer le stérile des chantiers en traçage.
5.4. L'EXPLOITATION PAR TRANCHES MONTANTES REMBLAYEES
(CAF)
/ DIP pAKRIGI-ESEI AIDQFKI-sEP RQAaQAI-sEII-P FLE pI-NEFRQviI-QA
DOI-xSlRiAaAIRQ IGI- UIII-P I-QAK fortement pentus inclus dans
un massif rocheux dont la stabilité est bonne à moyenne. Le
minerai est abattu et déblayé par tranches horizontales prises en
montant, le remblai étant mis
Mine souterraine de Kamoto
en place au fur et à mesure. Cette méthode
permet de modifier les limites du chantier en cours de progression, afin
d'extraire les minéralisations les plus intéressantes, laissant
en place celles qui le sont moins.
L'application du CAF à la mine de Kamoto Principal est
schématisé par l'IMAGE 13. Les ouvrages sont tracés
à partir du mur vers le toit, les travaux d'abattage évoluent
dans le sens contraire.
IMAGE 14. 115FIcoPE1lfSliFEtif1ISI1lIESSliFEtiRn1ISA1C1$)
1à 10 EPRVR. 11$ 1e11B1rIilSIFtBIPent, 1lE1illFtiR1
verticale (2-1
1It1hRUIRntEle1:1-T 1ISA1Iiil1P11t1qAi1PRVEV1leil1RATrages
préparatoires, les
chantiers en production et en remblayage.
Les travaux préparatoires à l'exploitation par
tranches montantes remblayées dans une mine exploitée sans rails
comprennent le creusement au niveau principal d'une galerie de roulage en
direction, la pratique d'une saignée à la base du gisement et la
mise en place de drains en vue du remblayage hydraulique, le creusement d'un
plan en spirale avec accès aux chantiers ainsi que le creusement d'une
cheminée à remblai et d'aérage entre le niveau en
exploitation et le niveau supérieur.
Deux variantes de cette méthode sont utilisées
à Kamoto, à savoir le CAF transversal (CAFT) et le CAF
longitudinal (CAFL).
Mine souterraine de Kamoto
5.4.1. CAF transversal
Kamoto a utilise deux versions pour cette variante du CAF :
o Le CAF transversal classique o Le CAF transversal retro
5.4.1.1. CAF transversal classique
Dans cette version, les recoupes de 6m x 5m partent du
chassage au mur, traversent les 2 couches minéralisées et
s'arr~tent au contact du bomzltre et BOMZ. Elles sont espacées entre 20
et 23m.
Les recoupes etant superposees avec celles du niveau
superieur, elles sont systematiquement elargies sur les 2 niveaux à la
hauteur des couches mineralisees. Pour faciliter les manoeuvres Gs engins etNT
éliorer l'aérarge des chantiers, unerufente 5 S&
1.st tracee. 4
Sur un mme niveau, la chambre inférieure ne pourra ~tre
prise qu'après avoir exploité la
chambre adjacente de la
couche superieure. Quant à celle qui est consecutive, elle ne sera
blé
prise qu'après remblayage de la chambre voisine.
1
onAprès
minage de toute la chambre, le toit du niveau
superieur est traite avec soin. Il est purge, boulonne et même gunite
pour une securite optimale lors du chargement des produits.
éralisée
5.4.1.2. CAF Transversal Retro
Interclaire stérile Re
Cette méthode a vu le jour à KTO après
l'écroulement de la mine en 1990. Lors de cet eboulement, la plupart des
engins etaient emprisonnes dans les decombres, ce qui a occasionne le manque
des machines pour creuser des ouvrage en steriles. En plus le creusement des
chassages au mur dans la RAT, un terrain à predominance d'oligistes,
exigeait un soutènement spécial et plus couteux. C'est ainsi que
la méthode CAF retro a été
on horizontale 1-1'
adoptée. Elle consiste à ne tracer les
chassages que dans du minerai. Deux chassages dont l'un est tracé au
toit de l'OBS (CTS) et le second au toit de l'OBI (CTI) permettent d'attaquer
directement les deux couches mineralisees.
Limite de la minéralisation
23m 23m 23m 23m 92m
?CTS et CTI
10m -- 12m
10m -- 15m
RSC
OBS
OBI
12m -- 15m
Mine souterraine de Kamoto
IMAGE 15. Schéma du CAF retro
5.4.2. CAF longitudinal
Dans ce type de CAF, les recoupes sont toujours de section
normale (6m x5m) mais espacées de 50m d'axe en axe. Cette méthode
s'applique sur les dressants (#177; 90°). Les recoupes traversent les deux
orebodies de part en part pour s'arr~ter au contact supérieur des
bomzatres et du bomz. On trace des refentes, « galerie pilote a»,
dans l'axe des orebodies reliant les recoupes les unes aux autres.
Les refentes sont élargies sur toute la puissance
(épaisseur) des orebodies. Et cela, sur toute la longueur de la couche.
Cet élargissement est valable aussi bien sur le niveau inférieur
que sur le niveau supérieur.
L'exploitation commence par le percement d'une
cheminée forée au Simba. C'est elle qui sert de bouchon. Les
trous forés à proximité de cette cheminée pour
l'agrandir s'appellent « Slot ». Le reste des rings
sont minés en plusieurs étapes pour ne pas ébranler le
terrain.
IMAGE 16. Schema du CAF longitudinal
Le chargement commence au niveau inférieur par la
refente. L'exploitation se termine par le remblayage qui est mis à
niveau pour permettre la foration vers la chambre du niveau suivant.
A. Avantage de la méthode
Les points ci-dessous sont les principaux avantages de
l'exploitation par CAF :
o
Mine souterraine de Kamoto
Peu de dilution ou de salissage du minerai, d'où des
teneurs d'alimentation élevées.
o Bonne tenue des ouvrages
o Développement peu cofiteux (d'où les capitaux
d'investissement sont modérés)
o C'est une méthode flexible et très
mécanisable.
B. Inconvénient de la
méthode
L'application de la méthode présente les
inconvénients ci-après :
o Soutènement couteux.
o Coût élevé de la tonne minerai suite au
transport de stérile pour le remblayage.
o grand consommateur de main-d'oeuvre, en exigeant des mineurs
habiles.
Mine souterraine de Kamoto
Troisième partie : APPLICATION DU
CUT AND FILL & SUBLEVEL CAVING
[9][27][28][29]
Chapitre 6. PRESENTATION DU LOGICIEL SURPAC MINEX
®
6.1. MODELISATION DE GISEMENT ET ESTIMATION DE
RESSOURCES
[9][16][27][28][29]
6.2. DESIGN DE MINE SOUTERRAINE ET PLANIFICATION DE LA
PRODUCTION Chapitre 7. MODELISATION DU PANNEAU 460_415
7.1. PLANS DES NIVEAUX 460, 445, 430 & 415
7.2. CONFIGURATION DU GISEMENT 7.3. Evaluation des
réserves du panneau 460_415
[2][8][13] [20] [24]
[22][25][19][18]
7.4. EVALUATION DU TONNAGE ANNUEL Chapitre 8. PERFORMANCES
TECHNIQUES DES METHODES CAF ET SLC 8.1. EVALUATION TECHNIQUE DU CAF 8.2.
EVALUATION TECHNIQUE DU SLC Chapitre 9. PERFORMANCES ECONOMIQUES DU CAF &
SLC
[14][15][20][24]
9.1. EVALUATION DU COUT DE PRODUCTION EN CAF
9.2. EVALUATION DU COUT DE PRODUCTION EN SLC
9.3. COURS DU CUIVRE ET DU COBALT
Mine souterraine de Kamoto
Chapitre 6. PRESENTATION DU LOGICIEL SURPAC MINEX
Surpac Minex est le produit vedette de Gemcom
Software International.
C'est un programme en trois dimensions de conception
minière et géologique utilisé dans l'industrie
minière pour des tches telles que l'expertise en évaluation, la
conception des mines (mines à ciel ouvert et mines
souterraines), l'exploration et les simulations d'exploitations.
Surpac offre une vaste gamme de services à l'industrie
minière. Détentrice d'une bonne expérience dans le domaine
de l'industrie minière assistée de programmes
informatisés, la firme Surpac est experte dans l'estimation de
ressources de minerai et la modélisation de gisement.
Le logiciel Surpac est consulté par les
différentes disciplines de la géologie, de la statistique et du
génie minier. Reconnu partout dans le monde, il fournit des informations
de qualité lors du développement des ressources et des services
de production dans un délai raisonnable. Ses experts combinent leurs
vastes expériences pratiques afin de fournir l'assistance
nécessaire dans les domaines suivants :
o Modélisation de gisement et estimation de ressources
o Optimisation de mines à ciel ouvert et planification de
la production
o Solutions logicielles et consultation
o Rapports techniques
o Vérification diligente et audit des ressources et des
réserves
6.1. MODELISATION DE GISEMENT ET ESTIMATION DE
RESSOURCES
La modélisation et l'estimation des réserves
à l'aide de Surpac passent par la construction d'un modèle
géologique et de ressources à partir de données de
diverses provenances. Selon la nature des informations papier ou informatiques,
les principales étapes d'une modélisation assistée par
ordinateur sont :
o Création, standardisation et validation de la base de
données
o Modélisation d'un modèle géologique par
sections
o Analyse géostatistique
o Estimation d'un modèle de blocs
6.1.1. Modélisation
Un modèle de gisement géologique sert de point
de départ à toute planification minière et plan
de
production. Gemcom a développé des programmes sous forme de
logiciel spécialisés dans
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
la modélisation, ainsi que diverses techniques de
planification minières. Ses clients sont des
compagnies de
prospection et d'exploitation minière.
Un projet de modélisation de gisement commence par un
examen critique des données de sondage, d'échantillons de
surface et /ou souterraine, ainsi que des cartes et des plans
géologiques. Les sondages et / ou échantillons fournissent toutes
les informations quantitatives et qualitatives nécessaires à la
construction d'un modèle de ressources et une base de données. A
partir de là on peut passer aux étapes suivantes :
o Modélisation 3D de gisements assistée par
ordinateurs
o Modélisation 3D en sections et en coupes longitudinales
de gisements multicouches
o Analyse géostatistique et estimation de ressources par
des méthodes telles que l'inverse des distances, le krigeage et la
simulation conditionnelle.
6.1.2. Estimation géostatistique des
ressources
Surpac propose des services de géostatistique afin
d'aider à l'estimation des ressources et le contrôle de la
qualité. Cela passe par une analyse géostatistique des
données d'analyses informatisées existantes. Des problèmes
spécifiques qui pouvant être résolus par ce type d'analyse
sont la détermination de teneure de coupure, la précision des
estimations de ressources, le partage des différentes données
dans l'interpolation des blocs «~
Il est à noter ici que ce genre de problèmes n'est
pas abordé dans le présent travail.
6.2. DESIGN DE MINE SOUTERRAINE ET PLANIFICATION DE LA
PRODUCTION
La prédiction de la teneur et du tonnage est
essentielle lors de la planification et des opérations minières.
Gemcom offre des services de planification minière informatisée.
Les domaines spécifiques d'expertise sont l'optimisation et la
planification de production de mines à ciel ouvert. Ses services
d'optimisation de gisement peuvent être utilisés tout au
début du projet, lors de l'étude de préfaisabilité
ou lors des différentes phases de productions. Ces mêmes outils et
expertises sont utilisés lors de la préparation de Design des
mines souterraines et la planification informatisée de la production
minière.
Les ingénieurs et techniciens utilisateurs de Surpac
peuvent fournir un modèle informatique à partir de données
sur papier ou de données informatisées préexistantes. Ils
peuvent également mettre à jour sur une base
régulière tout modèle géologique existant avec les
informations fournies par de nouvelles campagnes d'échantillonnages ou
d'interprétation géologique.
L'objectif ultime de l'utilisation de Surpac est d'optimiser les
opérations et de maximiser les
profits. Les connaissances dans la planification minière
permettent d'y arriver en passant essentiellement par :
o Estimation des réserves minérales
o Optimisation du gisement et du design o Planification
minière
o Optimisation de l'échantillonnage
· Etapes de conception de design avec Surpac
6.1.2
Les étapes de la conception de mine souterraine peuvent
suivre différentes approches. Il n'y a aucun cheminement obligatoire
à utiliser dans ce processus. Il est possible de commencer le design
à partir du dessus et descendre, du fond vers le haut, ou commencer au
milieu du dépôt et développer vers le haut et vers le bas
en même temps. Le déroulement des opérations que vous
adopterez sera généralement celui que vous trouvez mieux pour
votre scénario.
Dans le présent travail, nous avons suivi le schéma
classique suivant :
Créer les
contours des
routes
Identifier les
largeurs des
routes
Identifier les
points de début
et les
points
finaux
Créer les lignes
centrales
Créer le solide
Créer les profils
pilotes
Corriger le solide
Non
Valider le solide
Vérifier la
validité
Oui
Classer le solide
Sauvegarder le DTM
Calculer le volume
Surpac Underground Design
Workflow
(Schéma d'élaboration de design de mine
souterraine)
Mine souterraine de Kamoto
Chapitre 7. MODELISATION DU PANNEAU 460_415 7.1. PLANS
DES NIVEAUX 460, 445, 430 & 415
Les coupes géologiques (plans de niveaux et coupes
transversales) constituent les données de base pour la planification en
souterrain.
Dans le présent travail, les plans des niveaux 460, 445,
430 et 415 sont les principales données à partir desquelles nous
avons modélisé le panneau que nous étudions.
Les différents types de roches des orebodies, du toit
ou du mur sont séparés par des strings de couleurs
différentes. Ces couleurs ne sont pas définies dans une
légende mais se référent aux couleurs définies sur
la coupe transversale des orebodies jointe en annexe.
Sur le CD qui accompagne le travail, les fichiers de ces 4 plans
sont, selon leur type, nommés comme suit :
o Fichiers Autocad : niv460_zone1, niv415i_zone1, niv430_zone1,
niv415_zone1
o Fichiers Surpac7 : niveau 460 zone 1.str, niveau 445
zone 1.str, niveau 430 zone 1.str, niveau 415 zone 1.str
Le CD contient également des coupes transversales en
surpac string files8 permettant de voir l'allure de la
minéralisation en 3D.
7 .str indique l'extension string
8 Ensemble de fichiers string surpac
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
7.2. CONFIGURATION DU GISEMENT
La compréhension d'un phénomène quel
qu'il soit passe par sa description explicite. Le modèle
géologique est une représentation plus ou moins
schématique de la réalité et qui permet de répondre
à diverses questions comme par exemple : oil est telle interface en
profondeur ? Quelle formation trouve-t-on à tel endroit ? Quelle est
l'allure des couches ? Dans l'exploitation minière, le modèle
géologique facilite la réalisation de plusieurs tAches et
opérations, notamment : l'estimation des réserves, l'implantation
rationnelle des ouvrages miniers, la planification, la conception des
schémas de tir,~ Il offre aussi une visibilité
géométrique du gisement et sert ainsi de référence
pour d'autres études.
7.2.1. Contours des orebodies par niveau
Pour modéliser le gisement, on commence par
délimiter les orebodies. Cette circonscription se fait en créant
des contours des roches minéralisées (orebodies) telles que
délimitées sur les plans de niveau déjà
donnés.
Notre modélisation se fait donc par approche
surfacique, c'est-à-dire la reconstruction de l'objet géologique
ou solide se fait à partir des surfaces. L'objectif de la méthode
par approche surfacique est de créer des volumes en fermant des
surfaces. Ces dernières sont alors les limites des couches
géologiques.
Les contours qui suivent sont de ce fait les courbes qui vont
générer les surfaces dont nous avons besoin pour créer
notre solide ou dtm. Ces surfaces sont générées par
triangulation.
IMAGE 17. ,Interface Surpac, option permettant de
sélectionner l'élément à trianguler
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
7.2.2. Modélisation tridimensionnelle du
gisement
Il convient de signaler ici que la géologie de la Zone
1 de Kamoto n'est connue qu'avec très peu de précision, la maille
de forage s'étant limité à 50x50. Ce qui rend la tche de
modélisation du gisement particulièrement ardue. Il est donc
difficile de construire un modèle assez précis de la
minéralisation en reliant directement les contours des orebodies tels
que délimités par niveau, cela donnerait plusieurs strings
(lignes) sécants et par conséquent une configuration du gisement
irréaliste et des erreurs de triangulation. Pour pallier à cette
difficulté, il est d'usage de considérer que le gisement a la
mrme configuration au radier et au sommet de l'étage. On reconduira donc
la configuration du contour de l'orebody du radier à la limite
supérieure de l'étage tout en suivant le pendage et l'orientation
du corps minéralisé. Ce qui va avec les transformations de
coordonnées suivantes :
·
Z
Y'
â
X
A
A
A'
Y
A'
X'
X
(3: angle de pendage moyen de la couche
minéralisée
· a : direction des axes
topographiques de KTO par rapport a l'axe des X
cartésien (~14°)
??? = ??0 - 15(tan??)-1 cos ??
??? =
??0 + 15 (tan ??)-1 sin ??
??? = ??0 + 15
15 m étant la hauteur d'un étage.
· OBI (avec â = 60°)
On aura donc
· OBS (avec â = 45°)
??
=
|
??0
|
- 14.5
|
|
??
|
=
|
??0
|
+ 3.5
|
??
|
=
|
??0
|
+ 8.5
|
?? = ??0 + 2
Les considérations ci-hauts nous permettent de
modéliser le gisement à l'aide de Surpac Minex.
Etude comparative de l'exploitation de la zone 1 dans les niveaux
supérieurs a 475 par le CAF et par le SLC
Mine souterraine de Kamoto
60
IMAGE 18. Exemple d'interface où l'on paramqtre un
déplacement de string suivant x, y et z
La modélisation du panneau, en suivant les
considérations ci-haut, nous amène à la configuration sur
base de laquelle sont évaluées les réserves recouvrables.
Voici ci-dessous des vues en 3D de l'OBI et OBS tels que
modélisés avec Surpac.
IMAGE 19. OBI (à gauche) et OBS (à droite) en
3D [Surpac Gemcom Software ®]
Mine souterraine de Kamoto
7.3. Evaluation des réserves du panneau
460_415
A ce stade, l'estimation des réserves n'est que
grossièrement vraisemblable. Si un travail d'estimation est entrepris on
remplacera bien entendu ces évaluations initiales par des valeurs de
mieux en mieux fondées Ce qui impliquera nécessairement des
sondages et des travaux miniers plus coûteux
Rapport de volumes (SOLID MODELLING OBJECT
REPORT)
|
Niveau
|
OBI
|
OBS
|
460_445
|
Surface area : 28121 Volume : 89476
|
Surface area : 53618 Volume : 241697
|
445_430
|
Surface area : 18370 Volume : 41659
|
Surface area : 90945 Volume : 395724
|
430_415
|
Surface area : 535 Volume : 453
|
Surface area: 43005 Volume : 169078
|
415_410
|
-
|
Surface area : 17729 Volume : 33566
|
Total
|
Surface area : 47027 Volume : 131588 Tonnage :
342128,8
|
Surface area : 205297 Volume : 840065 Tonnage :
2184169
|
Tableau 6. Réserves évaluées avec
Surpac
7.4. EVALUATION DU TONNAGE ANNUEL
· Evaluation empirique
Le tonnage journalier réalisable en mines souterraines
peut être calculé avec la loi de Taylo
Tonnage journalier TJ = 0,014(RM)0,75
RM représentant les réserves minières.
D'où on peut évaluer, pour 6 jours de travail sur les 7 de la
semaine comme rythme d'exploitation, le tonnage annuel suivant :
Tonnage annuel TA = 0,014
·
(2526297,8)0,75
· (67 )
·
365 = 277 547,62
· Tonnage annuel planifié
Mine souterraine de Kamoto
DV =
TA
· Taux de
récupération
Tonnage OBI + Tonnage OBS
Le tonnage planifie ou objectif 2011 tire de KAMOTO MINE
PRODUCTION BUDGET 2011 est de 469726 tonnes pour la zone 1 (avec le cut
and fill transversal comme methode 0:4I-1%UMn).
· Duree de vie du projet
En prenant les deux tonnages ci-haut calcules comme
realisation minimale et realisation maximale et en considerant le fait que le
taux de recuperation du CAF transversal à Kamoto est de #177; 65%
(theoriquement), la duree de vie DV du projet en CAF calculee par la formule
DV = RM / TA varie entre 3,5 ans et 6 ans.
Avec les mêmes considerations pour le tonnage annuel de
minerais mais en considerant cette fois le taux de recuperation du SLC qui est
#177; de 100% (theoriquement), la duree de vie du projet en SLC variera entre
5,3 ans et 9 ans.
Il est cependant à noter qu4I-n tenant
compte de la dilution en SLC qui est beaucoup plus JIM0:I- iu4I-n Z6
), le volume à extraire en SLC est plus important que le volume à
extraire en CAF.
Formule
DV = RMITA
Mine souterraine de Kamoto
Chapitre 8. PERFORMANCES TECHNIQUES DES METHODES CAF ET
SLC
8.1. EVALUATION TECHNIQUE DU CAF 8.1.1. Design du projet
en CAF
Profil en long des chambres (coupe 2-2')
Coupe en travers 1-1'
IMAGE 20. Dimensionnement actuel du CAF
Dimensions
Le CAF de Kamoto est actuellement dimensionné comme suit
:
o
|
Largeur de galerie B : 6m
|
o
|
Largeur pilier P : 8m
|
o
|
Hauteur de galerie H : 5m
|
o
|
HTT : 35m
|
o
|
Largeur de chambre R : 15m
|
o
|
HT' : 20m
|
Les pages qui suivantes montrent quelques vues du design de notre
projet en CAF.
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
Traçage au niveau 460, avec recoupes dans le minerais et
dans le stérile d'abord séparés,
puis
combinés.
Vues en 3D du Design
Mine souterraine de Kamoto
8.1.2. Volumes de travaux en CAF
. Traçage
Rapport de volumes (SOLID MODELLING OBJECT
REPORT)
|
Niveau
|
OBI
|
OBS
|
Stérile
|
460
|
Volume : 7195
|
Volume : 23779
|
Volume : 53222
|
445
|
Volume : 3991
|
Volume : 34051
|
Volume : 80897
|
430
|
Volume : 110
|
Volume : 14715
|
Volume : 27261
|
415
|
-
|
Volume : 8764
|
Volume : 26617
|
Cumul
|
Volume : 11296 Tonnage : 29369 ,6
|
Volume : 81309 Tonnage : 211403,4
|
Volume : 187997 Tonnage : 413593,4
|
Tableau 7. Volumes des travaux en traçage
. Rampes
Rapport de volumes (SOLID MODELLING OBJECT
REPORT)
|
Niveau :
|
X Minimum :
|
-782.600
|
X Maximum : -692.461
|
415_430
|
Y Minimum :
|
1206.958
|
Y Maximum : 1290.777
|
|
Z Minimum :
|
-430.000
|
Z Maximum : -411.000
|
|
|
Volume : 4533
|
Niveau :
|
X Minimum :
|
-768.149
|
X Maximum : -684.939
|
430_445
|
Y Minimum :
|
1249.808
|
Y Maximum : 1334.416
|
|
Z Minimum :
|
-445.000
|
Z Maximum : -425.000
|
|
|
Volume : 5575
|
Niveau :
|
X Minimum :
|
-779.759
|
X Maximum : -676.729
|
445_460
|
Y Minimum :
|
1230.368
|
Y Maximum : 1313.493
|
|
Z Minimum :
|
-460.000
|
Z Maximum : -440.000
|
|
|
Volume : 6028
|
Cumul
|
|
Volume : 16136
|
|
|
Tonnage : 35499,2
|
Tableau 8. Volume et localisation des rampes en CAF
. Elargissage
Rapport de volumes (SOLID MODELLING OBJECT
REPORT)
|
Niveau
|
OBI
|
OBS
|
Stérile
|
460
|
Volume : 10957
|
Volume : 29184
|
-
|
445
|
Volume : 6079
|
Volume : 51858
|
-
|
430
|
Volume : 41
|
Volume : 22411
|
-
|
415
|
-
|
Volume : 12878
|
-
|
Cumul
|
Volume : 17077 Tonnage : 44400,2
|
Volume : 116331 Tonnage : 302460,6
|
-
|
Tableau 9. Volumes des travaux en elargissage
. Dépilage
Rapport de volumes (SOLID MODELLING OBJECT
REPORT)
|
Niveau
|
OBI
|
OBS
|
Stérile
|
460_445
|
Volume : 40201
|
Volume : 104665
|
-
|
445_430
|
Volume : 17099
|
Volume : 172171
|
-
|
430_415
|
Volume : 302
|
Volume : 73142
|
-
|
Cumul
|
Volume : 57602 Tonnage : 149765,2
|
Volume : 349978 Tonnage : 909942,8
|
|
Tableau 10. Volumes des travaux en dépilage
Mine souterraine de Kamoto
8.2. EVALUATION TECHNIQUE DU SLC 8.2.1. Design du projet
en SLC
Le dimensionnement et le positionnement des galeries en SLC a
évolué dans le temps. Actuellement, la forte mécanisation
des mines permet d'exploiter en SLC avec des galeries d'assez grandes
dimensions. A titre illustratif, voici comment le dimensionnement du SLC a
évolué dans le temps à Kiruna Mine :
IMAGE 21. The sublevel caving geometry at the Kiruna Mine
at three different points in time
(Marklund and Hustrulid, 1995)
De la sorte, notre design est dimensionné comme le
montre la figure ci-dessous, avec mêmes largeur de tranche et dimensions
de galerie qu'en CAF mais décalés d'un niveau à l'autre de
manière à avoir la configuration en quinconce.
|
Dimensions
o A = largeur de la tranche (23m)
o H = hauteur de la galerie (5m)
o B = largeur de la galerie (6m)
o P = largeur des piliers entre galeries (17m)
o S = Différences entre 2 niveaux (15m)
<-- IMAGE 22. Dimensions du SLC
|
Ainsi dimensionné, les pages qui suivent présentent
quelques vues du design de notre projet en SLC.
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
Coupe (en tirets)
Vue en ZY de la coupe en tirets ci-haut.
Vue en 3D du projet en SLC
8.2.2. Volumes des travaux en SLC
? Traçage
Rapport de volumes (SOLID MODELLING OBJECT
REPORT)
|
Niveau
|
OBI
|
OBS
|
Stérile
|
460
|
Volume : 7195
|
Volume : 39497
|
Volume : 62215
|
445
|
Volume : 3777
|
Volume : 57730
|
Volume : 79203
|
430
|
Volume : 110
|
Volume : 27183
|
Volume : 27261
|
415
|
-
|
Volume : 21424
|
Volume : 24866
|
Total
|
Volume : 11082 Tonnage : 28813,2
|
Volume : 145834 Tonnage : 379168,4
|
Volume : 193545 Tonnage : 425799
|
Tableau 11. Volumes des travaux en traçage SLC
? Rampes
Rapport de volumes (SOLID MODELLING OBJECT
REPORT)
|
Niveau : 415_430
|
X Minimum : -779.607
Y Minimum : 1205.672
Z Minimum : -430.000
|
X Maximum : -695.096
Y Maximum : 1298.880
Z Maximum : -410.000
|
Volume : 5731
|
Niveau : 430_445
|
X Minimum : -787.459
Y Minimum : 1219.038
Z Minimum : -445.248
|
X Maximum : -687.947
Y Maximum : 1311.382
Z Maximum : -425.000
|
Volume : 6133
|
Niveau : 445_460
|
X Minimum : -768.123
Y Minimum : 1248.871
Z Minimum : -460.000
|
X Maximum : -680.218
Y Maximum : 1342.484
Z Maximum : -440.000
|
Volume : 5931
|
Cumul
|
Volume : 17795 Tonnage : 39149
|
Tableau 12. Volumes et localisation des rampes en SLC
Mine souterraine de Kamoto
? Dépilage
Rapport de volumes (SOLID MODELLING OBJECT
REPORT)
|
Niveau
|
OBI
|
OBS
|
Stérile
|
460
|
Volume : 82281
|
Volume : 202200
|
24%
|
445
|
Volume : 37882
|
Volume : 337994
|
24%
|
430
|
Volume : 343
|
Volume : 141895
|
24%
|
415
|
-
|
Volume : 12142
|
24%
|
Total
|
Volume : 120506 Tonnage : 313315,6
|
Volume : 694231 Tonnage : 18050000,6
|
|
Tableau 13. Volumes des travaux en dépilage
SLC
Mine souterraine de Kamoto
Chapitre 9. PERFORMANCES ECONOMIQUES DU CAF & SLC
9.1. EVALUATION DU COUT DE PRODUCTION EN CAF
Les statistiques de 2009 on donné pour le Cut and Fill les
coûts de production suivant :
Cumul 2009 jusque Décembre9
|
Unité
|
ACTUEL
|
BUDGET
|
Variance
|
Total Minerai
|
Tonnes
|
1094088
|
1105000
|
(10912)
|
Coût par tonne de
Minerai
|
$/t
|
37,78
|
35,87
|
(1,92)
|
Tableau 14. Coûts extraits de KTO Underground
Mining
e l'extraction de la tonne minerais à la tonne
métal, les autres coûts sont tels que :
· Coûts de Concentrateur Kamoto :
ceci inclut des coûts d'usine pour des réactifs, des
consommables et l'énergie et est basé sur des coûts fixes
de 4 millions (USD) par an et un coût variable d'alimentation de minerai
de 3.03$/t pour le circuit d'oxyde et de 7.88$/t pour le circuit de sulfure.
· Usine Métallurgique De Luilu :
ceci inclut des coûts d'usine pour des réactifs, des
consommables et la puissance et est basé sur des coûts fixes de 9
millions USD par an et un coût variable de 0.46$/lb de 2009 à 2016
et de 0.41$/lb à compter de 2016 pour le cuivre.
· Coûts de fret, d'assurance et de ventes
: Tous les produits finis (cuivre, cobalt) sont transportés par
Durban (le point FOB) l'Europe ou vers l'Extrême-Orient. Coûts du
produit fini appliqués pour le Cu : 675$/t et Co : 828$/t.
9.2. EVALUATION DU COUT DE PRODUCTION EN SLC
Le SLC est une méthode que KAMOTO n'utilise plus depuis
les années 80. Il n'existe donc pas une documentation récente qui
puisse permettre d'évaluer le cot de production du minerai et du
métal par cette méthode. Pour contourner cette difficulté,
nous avons procédé par analogie avec des cots de production en
SLC comparés au CAF tiré d'un exposé de l'ingénieur
SAMBUKA, directeur de KTO à l'époque, sur le CAF et le SLC.
9
Cfr Annexe 2 ; KTO Underground Mining
Mine souterraine de Kamoto
COUTS OPERATOIRES EN Z POUR UN NIVEAU
842000T EN
PLACE
|
|
|
Frais généraux siège
Frais commun d'exploitation Et amortissement non compris
|
|
SLC
|
CAF PILIERS CAF+PIL
|
Traçage dépenses 103 Z
|
11742,5
|
7700,0 4543,0 12243,0
|
Dépilage dépenses 103 Z
|
17766,0
|
8712,0 8557,0 17269,9
|
Total dépenses 103 Z
|
29508,5
|
16412,0 13100,9 29512,9
|
COUTS Z/TS
|
32,4
|
37,6 34,0 35,9
|
Z/TQ
|
|
|
Z/T Cu
|
930,1
|
798,1 1064,0 897,6
|
Tableau 15. Cots opératoires (Tiré de
l'exposé de M. SAMBUKA, Février 1983)
Le coût de la tonne minerai alimentée au
concentrateur est légèrement supérieur pour le CAF par
rapport au SLC tandis que le coût de la tonne métal est
supérieur pour le SLC par rapport au CAF.
En gardant ces coûts comparés comme ordre de
grandeur en termes de proportion, nous pouvons actualiser le coût de la
tonne minerai pour le SLC comme suit :
Le coût de la tonne minerai en SLC est de 13,8%
inférieur par rapport à son prix en CAF. En gardant la même
différence sur le coût actuel du CAF, le coût de la tonne
minerais en SLC correspondrait actuellement à :
37,78 - 37,78 13,8% = 32, 55$
En faisant la même opération pour le coût
de la tonne métal, nous obtenons le coût de la tonne cuivre en SLC
est de 14,2% supérieur à celui de la tonne Cu en CAF. Le
coût actuel de la tonne Cu en SLC serait donc :
675 + 675 14,2% = 770, 85$
Et proportionnellement à la mrme ventilation qu'en CAF, le
prix de la tonne cobalt serait en SLC :
828
|
54,16%
|
= 978, 28$
|
45,84
|
9.3. COURS DU CUIVRE ET DU COBALT 9.3.1. Prix
actuel
Moyenne juillet pour 1 tonne de cuivre :
6600 € (9478 $)
Le prix du cuivre en euros pour une tonne (1000 KG) sur 1
mois
Le même site donne pour le cobalt au mois de juillet le
prix de 17,25$/lb ou 38 029,74 (prix du lundi 25 Juillet 2011).
9.3.2. Projection
Les prévisions des prix du cuivre et du cobalt
tirés du rapport technique 2009 de SRK sont tels que
|
Prévisions 2009 de LME pour Glencore
|
|
Année
|
|
2012
|
2013
|
2014
|
2015
|
Cuivre
|
$/lb
|
1,31
|
1,36
|
1,65
|
2,05
|
|
$/t
|
2 888,05
|
2 998,28
|
3 637,62
|
4 519,47
|
Cobalt
|
$/lb
|
13
|
9
|
9
|
8
|
|
$/t
|
28 660,09
|
19 841,60
|
19 841,603
|
17 636,98
|
Tableau 16. Prévisions des cours par LME (SRK
Technical report 2009)
Les prix moyen projetés sur 5 ans sont donc de 11,2$/lb
(24 691,77$/t) pour le cobalt et 2,13$/lb (4 704,28$/t) pour le cuivre.
Mine souterraine de Kamoto
Quatrième partie : ETUDE
COMPARATIVE DU CAF ET DU SLC
Chapitre 10. ANALYSE TECHNICO-
ECONOMIQUE DU CAF ET SLC [2] [5] [7] [8] [14]
10.1. COMPARAISON TECHNIQUE [15] [20] [24]
10.2. COMPARAISON ECONOMIQUE
Mine souterraine de Kamoto
Chapitre 10. ANALYSE TECHNICO-ECONOMIQUE DU CAF ET
SLC
10.1. COMPARAISON TECHNIQUE
Le rapport de volumes compilés reprend les sommes des
résultats par étape obtenus précédemment en
détails dans les rapports de volume surpac. Il contient les informations
suivantes :
o Le minerai en place : quantité de minerai contenue dans
tout le panneau. D'une étape à l'autre (du traçage
à l'elargissage par exemple), cette quantité est diminuée
de la quantité exploitée à l'étape
précédente.
o Le minerai réalisable : quantité extraite
à l'étape concernée. Elle est représentée en
brun sur les designs.
o Le stérile : quantité de stérile par
étape, extraite ou de dilution.
o Taux de récupération : rapport de la
quantité de minerai extraite à la quantité de minerai
contenue en place.
o Le cumul minerai est la somme du minerai de l'étape
précédente et le minerai de l'étape courante.
Dans un premier temps, nous considérons le SLC sans
perte afin de voir la quantité de minerai réalisable
théoriquement. Dans les autres tableaux qui suivront, nous allons
considérer une perte de 10%. Cette perte est un compromis entre la perte
théorique et celle déclarée par les ingénieurs de
Kamoto. Le bilan matières du panneau reprend les sommes de
stérile et minerai des toutes les étapes cumulées. Il
contient en plus des éléments déjà
évoqué pour le tableau précédent, les informations
suivantes :
o Les pertes : quantité de minerai laissée en
place. Cette perte peut être planifiée (piliers résiduels,
cas du CAF) ou accidentelle (due à une impossibilité
circonstancielle de récupérer tout le minerai en place, cas du
SLC).
o La dilution : rapport du poids de stérile
ajouté au poids de minerai non sali.
o Le volume de stérile de dilution : volume qui
correspond au poids de stérile ajouté au minerai. Ce volume est
tiré de :
Poids stérile ajouté
Dilution =
Poids stérile ajouté + Poids
minerai extrait
Dilution
· Volume minerai
·
densité minerai
Volume stérile =
|
|
Densité stérile · (1
-- Dilution)
|
Les teneurs sont celles de la zone 1 tirées du tableau
des réserves géologique tandis que la récupération
globale est le produit des récupérations au concentrateur et
à la raffinerie tirées rapport technique 2009 de SRK (voir
références).
Métal recouvrable (tonnage) =
volume minerai
· densité minerai
· rendement global
· teneur minerai
Mine souterraine de Kamoto
Rapport de volumes compilés
|
|
CAF transversal
|
SLC transversal
|
Traçage
· Minerai en place
· Minerai réalisable
· Stérile
· Taux de Récupération
|
Volume : 971653 m3 Tonnage : 2526297,8 t
Volume : 92605 m3 Volume : 204133 m3
9,53%
|
Volume : 971653 m3 Tonnage : 2526297,8 t
Volume : 156916 m3 Volume : 211340 m3
16,15%
|
Elargissage
· Minerai en place
· Minerai réalisable
· Stérile
· Cumul minerai
· Récupération
|
Volume : 879048 m3
Volume : 133408 m3 -
Volume : 226013 m3 15,17%
|
|
Dépilage
· Minerai en place
· Minerai réalisable
· Stérile
· Cumul minerai
· Taux de récupération
|
Volume : 745640 m3 Volume : 407580
m3
-
Volume : 633593 m3
54,66%
|
Volume : 814737 m3 Volume : 814737 m3
-
Volume : 971653 m3
100%
|
|
Tableau 17. Sommes des volumes par étape
d'exploitation
Mine souterraine de Kamoto
Bilan matières du panneau
· Minerai en place
· Minerai réalisable
· Stérile
· Taux de Récupération
· Pertes
· Dilution
· Volume stérile de dilution
|
CAF
Volume : 971653 m3 Volume : 633593
m3
Volume : 204133 m3
65,21% 34,79% 5%
39 410,09 m3
|
SLC
Volume : 971653 m3 Volume : 874 487,7 m3
Volume : 211340 m3
90%
10%
5% en Traçage 24% en Dépilage
277 562,20 m3
|
|
Volume total minerai+stérile
|
897 136,09 m3
|
1192753,32 m3
|
Rapport Stérile Minerai10
|
0,3843
|
0,5590
|
Rendement (Rapport volume minerai sur volume total de
travaux)
|
70,62%
|
64,14%
|
Cuivre recouvrable
|
Teneur moyenne : 4,63% Récupération globale
: 80%
|
Tonnage :
o 61 017,54 t
|
Tonnage :
o 84 216,66 t
|
Cobalt recouvrable
|
Teneur moyenne : 0,61% Récupération globale
: 68,4%
|
Tonnage :
o 6 873,37 t
|
Tonnage :
o 9 486,65 t
|
Tableau 18. Bilan du panneau
10 Rapport en volumes
Mine souterraine de Kamoto
10.2. COMPARAISON ECONOMIQUE
Pour estimer les cash flows annuels, on fera la
différence entre les recettes et les dépenses
prévisionnelles, en y ajoutant quelques considérations d'analyse
financière (remboursement des emprunts et intérêt.
Impôts et taxes ). Ce qui permettra de construire ce tableau
appelé « échéancier des cash flows ».
Ce tableau contient les informations suivantes :
o Les coûts de production (donnés pour le CAF et
estimés pour le SLC).
o La durée de vie des deux projets ; cette
durée de vie est calculée sur base de la production
planifiée pour 2011 en Zone 1. Cette production11 est la
contrainte commune dans les deux projets. Elle sert donc de dénominateur
permettant de comparer les deux projets.
o Les couts de production annuels sont fonction de la
production annuelle planifiée de minerais tandis que les coûts
totaux sont fonction de la quantité de minerai réalisable pour
chaque méthode.
Coat annuel = coût par tonne
· TA
planifié
Coût total = coat par tonne
· minerai
réalisable
o Le cash flow est la différence entre la valeur
recouvrable sur la vente du minerai et le
coût de production ToiECIns
nRtIFBNCIaiOI TItM Oeol cRItMIWItiWP 11t ERQUf13l13.
o Le cash flow net est le cash flow réduit des taxes.
o / I15 2 &( MIHRoUor cISIIMEIP SlR 13 IHMIIdIFIKETPlEIlit13
I13fKELSEr :
Moyenne des profits après taxation ROCS =
· 100
Moyenne des capitaus investis
o La VAN ; somme des cash flows actualisés réduite
des investissements :
n
VAN = 1 CFn
· (1 + i)--n -- I
n=0
o Le TRI ;DEox NARt13UINRrsToIETY9 $ 1 IMSnollEIeAN tir13Ee :
n
CFn
· (1 + i)--n -- I = 0
n=0
Avec :
· CFn HDIRAKKRZ EF RIEQZ13Hn
· I : somme des emprunts et investissements
· i : Iox a'utocataiRn, an13gat
rrEli Touminoaox SRouSrRmsarn cRors.
o Les teneurs de coupure (cut off grade) calculés comme
suit :
coat total production métal
Teneur de coupure =
Tonnes minerai
· rendement global
· Prix
métal
La production du minerai est imputée au cuivre qui est le
principal métal exploité.
11 Voir 4.4. Evaluation du tonnage
annuel
Mine souterraine de Kamoto
Coûts à investir
CAF transversal SLC transversal
|
Coût de la tonne minerai
|
37,78 $/t
|
32,55 $/t
|
Coût de la tonne métal
· Cuivre
|
675 $/t
|
Cuivre : 770,84 $/t
|
· Cobalt
|
828 $/t
|
Cobalt : 978,28 $/t
|
|
Durée de vie du Projet
|
3,507 ans
|
4,840 ans
|
Coût annuel de production minerai
|
17 746 248,28 $
|
15 289 581,30 $
|
Coût annuel de
|
Cu : 11 744 089,45 $
|
Cu : 13 411 576,17 $
|
production métal
|
Co : 1 622 784,583 $
|
Co : 1 917 316,07 $
|
Coût total Production
|
62 236 573,20 $
|
74 007 894,05 $
|
Minerai
|
|
|
Coût total Production
|
Cu : 41 186 839,50 $
|
Cu : 64 917 570,19 $
|
Métal
|
Co : 5 691 150,36 $
|
Co : 9 280 599,96 $
|
Valeur recouvrable
|
|
CAF transversal SLC transversal
|
Prix moyen projeté sur 5
|
Cuivre : 4 704,28 $/t
|
ans
|
Cobalt : 24 691,77 $/t
|
Cash flow annuel
|
99 127 905,10 $
|
99 622 553,86 $
|
Cash flow total
|
347 627 616,26 $
|
482 214 864,97 $
|
Impôts et paramètres RDC royalties 2% Total:
37%
|
d'emploi principaux GCM royalties 2% o CAF:
|
d'affaires RDC taxes 30% 128 622 218 $
|
Taxes sur Import 3% o SLC:
|
|
178 419 500 $
|
Cash flow net
|
219 005 398,25 $
|
303 795 364,93 $
|
|
Cu : 1,66 %
|
Cu : 1,62 %
|
Teneur de Coupure
|
Co : 0,020 %
|
Co : 0,024 %
|
ROCE
|
200,7%
|
204,9%
|
VAN
|
51572249,94 $
|
57815645,8 $
|
TRI
|
38,91%
|
30,90%
|
Indice d'JErichissJP JE.
|
0,4726
|
0,3901
|
IE
|
|
|
Tableau 19. Evaluation économique
Le tableau ci-dessous montre en détails le calcul de la
valeur actuelle nette ainsi le taux de
rentabilité interne. Le TRI
est calculé par itération sur Excel.
Mine souterraine de Kamoto
|
CAF
|
CFn 1
|
CFn 2
|
CFn 3 CFn 4
|
CFn/an
|
62450580,21
|
62450580,21
|
62450580,21
|
62450580,21
|
31653657,62
|
Taux d'act
|
0,15
|
0,15
|
0,15
|
0,15
|
0,15
|
Facteur d'act
|
1,15
|
1,15
|
1,3225
|
1,520875
|
1,74900625
|
CFA
|
|
54304852
|
47221610
|
41062270
|
18098081
|
Cap Valeur
|
160686813
|
|
|
|
|
I
|
109114563,1
|
|
|
|
|
VAN
|
51572249,94
|
|
TRI E
|
[0,389151 ; 0,389152]
|
|
|
SLC
|
CFn 1
|
IE
CFn 2
|
0,472643 CFn 3 CFn 4
|
CFn 5
|
CFn/an
|
62672208,93
|
63672208,93
|
62672208,93
|
62672208,93
|
62672208,93
|
52746529,2
|
Taux d'act
|
0,15
|
0,15
|
0,15
|
0,15
|
0,15
|
0,15
|
Fact d'act
|
1,15
|
1,15
|
1,3225
|
1,520875
|
1,74900625
|
2,011357188
|
CFA
|
|
55367138
|
47389193
|
41207994
|
35833038
|
26224347
|
Cap Valeur
|
206021710
|
|
|
|
|
|
I
|
148206064,2
|
|
|
|
|
|
VAN
|
57815645,8
|
|
TRI E
|
[0,309087 ; 0,309088]
|
|
|
|
|
|
IE
|
0,390103
|
|
|
Tableau 20. Feuille de calcul de VAN & TRI
o I : Investissement
o Cap valeur : capital valeur
o Act. : actualisation
o CFn : Cash flows de l'an n
o IE: Indice d'enrichissement (IE =
VAN/I)
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
CONCLUSION & SUGGESTION
La comparaison de deux méthodes d'exploitation pour
dégager la méthode la plus favorable dans un domaine aussi
complexe que celui de projets en mines souterraines est d'une importance
primordiale.
Cette comparaison comporte principalement deux volets : la
comparaison technique et la comparaison économique.
D'un point de vue technique, nos analyses ont relevé de
part et d'autres les avantages
o Le CAF a l'avantage d'avoir un volume total de travaux moins
important que le SLC,
une bonne sélectivité révélée
par son rapport stérile minerais nettement inférieure à
celui en SLC (0,38:0,56). Le volume de stérile
étant par conséquent moindre, les
teneurs d'alimentation seront meilleures et il en
résulte un rendement global de 70,62%. Le seul inconvénient
est ici les pertes dues aux piliers restants, d'où le
faible taux d'extraction de 65,21%.
o Le SLC quant à lui, bien que déploré pour
son volume de travaux colossal et sa
dilution très importante, offre
l'avantage d'un meilleur taux d'extraction (jusqu'à 90%) et par
conséquent, un tonnage de cuivre et de cobalt plus important à la
fin du projet. Cependant tout compte fait, les pertes qualitatives (dilution)
de cette méthode pèsent sur son rendement global qui descend
à 64,1%.
Vu les avantages et inconvénients techniques
évoqués ci haut et en rappelant que jadis le SLC à Kamoto
dépendait essentiellement de la présence des zones
altérées qui diminuent progressivement avec l'approfondissement
du gisement, empêchant ainsi le foudroyage de bien fonctionner, nous
trouvons que l'application de la méthode des tranches remblayées
ou CAF se trouve justifiée.
D'un point de vue économique, les analyses faites ci-haut
ont montré les avantages et inconvénients suivants :
o Le CAF offre l'avantage de demander un investissement
modérément inférieur à celui du SLC dû
à son volume de travaux moindre à celui du SLC ainsi qu'un taux
de rentabilité interne supérieure à celui du SLC. Les
points faibles du CAF par rapport au
SLC sont sa VAN (51572249,94 pour
le CAF contre 57815645,8 pour le SLC), la
SLC.
o Le SLC quant à lui offre l'avantage d'avoir des cash
flows annuels légèrement supérieurs à ceux en CAF,
générant par conséquent une VAN supérieure et un
ROCE légèrement supérieure à ceux du CAF. Le cash
flow net final est de ce fait meilleure en SLC par rapport au CAF, cela est
dû à son taux d'extraction et donc sa durée de vie
supérieurs à ceux en CAF.
Si l'analyse technique a démontré le CAF nettement
favorable par rapport au SLC, l'analyse économique montre, au regard du
TRI et de la VAN, des performances mitigées.
C'est ainsi que pour comparer ces projets exigeant des
investissements d'ampleurs différents, on établit la relation
entre la VAN et le total des investissements actualisés que
nécessite chaque projet. On obtient l'indice d'enrichissement IE qui
indique quelle est la valeur actualisée nette du projet engendrée
par une unité d'investissement total actualisé. On choisira alors
de mettre en oeuvre le projet pour lequel cet indice est le plus
élevé. Cet indice nous permet d'établir que le CAF est une
méthode économiquement plus rentable (0,47 pour le CAF par
rapport à 0,39 pour le SLC).
Au regard de cette étude technico économique, nous
suggérons de conti
Cut and Fill pour les raisons que nous reprenons succinctement ci
après :
o Les avantages du SLC sont essentiellement liés
à son taux d'extraction, par conséquent à la taille de son
investissement et sa durée de vie. Mais l'avantage qu'on en tire
(environ 10% de VAN en plus par rapport au CAF), face aux préalables
technico-économiques qu'il se doit de remplir pour effectivement
être applicable (réhabilitation de l'affaissement qui se
créera, apport du stérile de remblayage ou foudroyage du massif
qui surplombe la zone1), laissent entrevoir une probabilité quasi
certaine de gagner beaucoup moins que ce qui est planifié dans cette
étude.
o L'investissement minier étant toujours à haut
risque, les indices de rentabilité du CAF (TRI et IE) combinés
à sa durée de vie courte, en font un projet rapide et plus
rentable que le SLC.
Mine souterraine de Kamoto
BIBLIOGRAPHIE
COURS
1. Bilez NGOY BIYUKALEZA. Projet Minier.
Université de Lubumbashi. 2009-2010.
2. Dominique NGOIE SENGA. Projet Mines
Souterraines. Université de Lubumbashi. 2008-2009.
3. Freddy BOKWALA BONKEKA. Méthodes
d'exploitation. Université de Lubumbashi. 2008.
4. Gustave LUABAYA TSHITALA. Economie
Minière. Université de MbujiMayi. 2009-2010.
5. Jean-Pierre TSHIBANGU KATSHIDIKAYA. Projet
Minier. Faculté Polytechnique de Mons. 2008.
6. Maurice TSHISHIMBI BUASHI. Exploitation des Mines
Souterraines 2. Université de MbujiMayi. 2007-2008.
7. Pierre KAMULETE MUDIANGA NSESU. Economie
Minière. Université de Lubumbashi. Novembre 2004.
THESES
8. Aziz GAMAR. Evaluation économique des
séquences d'exploitation. Faculté de Sciences et
Génies, Université Laval, Québec. Octobre 2010
9. Bilez NGOY BIYUKALEZA. Modélisation
géologique tridimensionnelle et Evaluations des méga-fragments du
Polygone de RUASHI en R.D.Congo. Faculté Polytechnique de Mons.
2008.
LIVRES
10. B. BOKY. Exploitation des Mines. Editions
MIR. Moscou 1968.
11. B. H. G. Brady & E. T. Brown. Rock Mechanics for
underground mining. Third edition 2004. Springer. 2006.
12. Rudolf KVAPIL. SUBLEVEL CAVING, Mining Engineering
Handbook. Ed. New York. SME.
13. William A. HUSTRULID et Richard L. BULLOCK (2001).
UNDERGROUND MINING METHODS, Engineering Fundamentals and International
Case Studies. Inc. SME. Littleton, Colorado, USA. 2001.
ARTICLES, DOCUMENTS & RAPPORTS
TECHNIQUES
14. An Independent Technical Report on the Material
Assets of Katanga Mining Limited, Katanga Province, DRC. SRK
Consulting KML #177; Independent Technical Report (NI 43-101). 17 March 2009
15. Amended technical report for Kamoto copper
company, Kolwezi, Katanga province, Democratic Republic of the Congo, prepared
for Katanga mining limited. Compiled by McIntosh RSV LLC. June 23,
2006.
16. Calculation of Volumes (Cut And Fill).
www.geodis-ale.com
17.
Mine souterraine de Kamoto
Choix des méthodes de calcul en
élaboration de projet minier et en conduite d'exploitation. Par
J.F. Bushind'Homme - P. Jacquin #177; P. Sayed. Sciences de la terre,
série Informatique géologique. N°18. Ecole des Mines #177;
Fontenebleau. Juin 1983.
18. Just-in-time development model for a sublevel
caving underground mine in Zimbabwe. By C. Musingwini, R.C.A. Minnitt,
D. Phuti, and F. Makwara. The Journal of The South African Institute of Mining
and Metallurgy. April 2003.
19. Kamoto Mine Underground Standards Book.
First edition. July 2009.
20. 2011 DEVELOPMENT & PRODUCTION BUDGET.
Planning Underground Department. Kamoto Underground Mine. January
2011.
21. Les méthodes d'exploitation
souterraine. Hans Hamrin.
www.ilo.org/safework
bookshelf/french
22. Kamoto Detail Mine Design Report. Prepared
for Katanga Operating Limited. Project No #177; 170001. Revision 2. February
2009.
23. Kamoto et son gisement. Par Philippe
MAVUNGU. Prospectus et Module de formation KCC. 2010.
24. Récupération des piliers chambres Cut
And Fill par la méthode Sublevel Caving. Exposé de
KABONGO NSAMBUKA, directeur de Kamoto. 08 Février 1983.
25. Rock Mechanics Design and Practice for Squeezing
Ground and High Stress Conditions at Perseverance Mine. By M A
Struthers, M H Turner, K McNabb and P A
Jenkins.
www.amcconsultants.com.au
26. Sublevel caving - past and future. By
William Hustrulid, University of Utah; and the Colorado School of Mines, USA,
and Rudolph Kvapil, USA. Australian Centre for Geomechanics
· December
2009 Newsletter.
27. Introduction to Surpac v6.1. July
2008.
www.gemcomsoftware.com
28. Underground Mine Design in Surpac
v6.1.
2008. www.gemcomsoftware.com
29. Solids Modeling in Surpac v6.1. October
2008.
www.gemcomsoftware.com
LOGICIELS UTILISES
o Surpac 6.1.2 ® ; Modélisation,
calcul des réserves et Design des projets. o MMS UBC
® ; Sélection de méthodes.
Mine souterraine de Kamoto
LISTE DES TABLEAUX
Page Tableau 1. Historique de KAMOTO 11
Tableau 2. Lithostratigraphie du Katanguien d'après
François 1973, Modifie par CAILTEUX et Al., 2005 (BOKWALA, 2009) 14
Tableau 3. Unites lithologiques, colonne stratigraphique des
formations du Roan à Kamoto, epaisseur des couches, teneur moyenne en
cuivre et cobalt (Placet et Johnson, 1984, modifie). 20
Tableau 4. Ressources minerales de KTO par zone (SRK technical
report 2006) 22
Tableau 5. Caracteristiques geomecaniques des roches de KTO
(Kamoto et son Gisement) 23
Tableau 6. Reserves evaluees avec Surpac 64
Tableau 7. Volumes des travaux en traçage 69
Tableau 8. Volume et localisation des rampes en CAF 69
Tableau 9. Volumes des travaux en elargissage 70
Tableau 11. Volumes des travaux en depilage 70
Tableau 12. Volumes des travaux en traçage SLC 77
Tableau 13. Volumes et localisation des rampes en SLC 77
Tableau 14. Volumes des travaux en depilage SLC 78
Tableau 15. Coûts extraits de KTO Underground Mining 79
Tableau 16. CoEts opératoires (Tiré de
l'exposé de M SAMBUKA, Fevrier 1983) 80
Tableau 17. Previsions des cours par LME (SRK Technical report
2009) 81
Tableau 18. Sommes des volumes par étape d'exploitation
81
Tableau 19. Bilan du panneau 85
Tableau 20. Evaluation economiques 87
Tableau 21. Feuille de calcul de VAN & TRI 88
Mine souterraine de Kamoto
LISTE DES ILLUSTRATIONS
IMAGE 1. Carte administrative de la province du Katanga en
RDC, encadré en blanc la ville de Kolwezi et ses environs (BOKWALA,
2009, modifié)
IMAGE 2. Allure des failles de l'arc lufilien autour de la
région de Kolwezi et le secteur de Kolwezi, (b) orientation Nord-Sud des
mouvements tectoniques au niveau de Kolwezi (KAMPUNZU et Al, 1999).
IMAGE 3. Formation du lambeau de Kolwezi : extrusion du
Roan sur le Kundelungu plus jeune sous forme d'une méga br4che.
Encadré en rouge l'emplacement des gisements de KAMOTO-Principal et
Etang (François, 1973).
IMAGE 4. Arc lufilien ou Roan-Group situé entre le
Sud-Ouest de la RDC et le Nord-Est de la ZAMBIE. À
l'extrémité Nord-Ouest de l'arc, (1) encadré en blanc on
retrouve les grands gisements de Kolwezi, (2) l'arc lufilien et ses gisements,
(3) les gisements de Kolwezi
IMAGE 5. Coupe du gisement de KamotoPrincipal au niveau du
bouveau Nord. On reconnait sur la figure, la présence des couches
minéralisées (OBS en rouge) et OBI (en noir). Les points P1 et P2
représentent les puits d'extraction placés dans le mur du
gisement.
IMAGE 6. Subdivision du gisement de KAMOTO-Principal en
zones d'exploitation (Zone 1 encerclée en traits discontinus)
IMAGE 7. Aperçu de la zone 1, niveau 460, avec les
zones environnantes en exploitation.
IMAGE 8. Interface montrant les données introduites
et le résultat de la sélection des méthodes par MMS
UBC
IMAGE 9. Croquis des méthodes d'exploitation de
Kamoto
IMAGE 10. Etapes du RAP
IMAGE 11. Disposition d'extraction pour le SLC transversal
(Hamrin, 2001)
1MAGE 12. Schéma typique du SLC visualisé
sur une section transversale simplifiée 1-1 `et une section
longitudinale 2-2 (brochure de l'information de LKAB, 1989).
IMAGE 13. SLC ; Traçage Chantiers avec anciennes
dimensions (KTO et son gisement)
IMAGE 14. Schéma explicatif de l'application du CAF
à Kamoto. A et B respectivement, la section verticale (2-2') et
horizontale (1-1') du gisement qui montrent les ouvrages préparatoires,
les chantiers en production et en remblayage.
IMAGE 15. Schéma du CAF retro IMAGE 16. Schéma
du CAF longitudinal
IMAGE 17. Interface Surpac, option permettant de
sélectionner l'élément à trianguler
IMAGE 18. Exemple d'interface où l'on
paramètre un déplacement de string suivant x, y et z
IMAGE 19. OBI (à gauche) et OBS (à droite) en
3D [Surpac Gemcom Software ®]
IMAGE 20. Dimensionnement actuel du CAF
IMAGE 21. The sublevel caving geometry at the Kiruna Mine
at three different points in time (Marklund and Hustrulid, 1995)
IMAGE 22. Dimensions du SLC
Mine souterraine de Kamoto
TABLE DE MATIERES
Epigraphe 1
Dédicaces - 2
Remerciements 3
AVANT-PROPOS 4
RÉPERTOIRE DES ABREVIATIONS 5
INTRODUCTION 6
A. INTERET ET PROBLEMATIQUE DU SUJET 6
B. OBJECTIFS DU TRAVAIL 6
C. LIMITATION DU SUJET 6
D. CANEVAS DU TRAVAIL 7
Première partie : GENERALITES SUR KAMOTO ET SON GISEMENT
9
Chapitre 1. GEOGRAPHIE 10
1.1. LOCALISATION DU SITE 10
1.2. HISTORIQUE DE LA MINE 10
Chapitre 2. CADRE GEOLOGIQUE 12
2.1. LES FORMATIONS PRECAMBRIENNES 12
2.1.1. Le katanguien 12
Le Groupe de Roan 13
2.2. LES FORMATIONS PHANEROZOÏQUES TABULAIRES 15
2.3. TECTONIQUE DU KATANGA 15
2.3.1. Généralités 15
2.3.2. Structures tectoniques régionales 15
2.3.3. Structures tectoniques locales 16
2.4. MINERALISATION 17
Chapitre 3. DESCRIPTION DU GISEMENT DE KAMOTO 19
3.1. GEOLOGIE LOCALE 19
3.2. LES MINERAUX DE KAMOTO 20
3.3. HYDROGEOLOGIE 21
3.4. RESERVES GEOLOGIQUES DE KAMOTO 22
3.5. ELEMENTS GEOTECHNIQUES DE KAMOTO 23
3.6. APERÇU DE LA ZONE 1 DE KAMOTO 24
Deuxième partie : EXPLOITATION DU GISEMENT DE KAMOTO 26
Chapitre 4. THEORIE SUR LE CHOIX DES METHODES D'EXPLOITATION
27
Mine souterraine de Kamoto
4.1. PROPRIETES INFLUENÇANT LA METHODE D'EXTRACTION 27
4.1.1. La configuration géométrique du gisement
27
4.1.2. La disposition et orientation du gisement 27
4.1.3. Taille 28
4.1.4. Structure géomécanique 28
4.1.5. Valeur de la minéralisation et distribution
spatiale de teneurs 29
4.1.6. Impact de la technologie minière sur son
environnement 29
4.2. PRINCIPE DE SELECTION D'UNE METHODE D'EXPLOITATION
RATIONNELLE 29
4.3. SELECTION DE METHODES TECHNIQUEMENT APPLICABLES 31
4.3.1. Sélection par la méthode MMS UBC 31
4.3.2. Thèses préconisant le CAF et le SLC 32
Chapitre 5. LES METHODES D'EXPLOITATION DE KAMOTO 34
5.1. L'EXPLOITATION PAR CHAMBRES ET PILIERS 35
5.2. L'EXPLOITATION PAR FOUDROYAGE DE BLOCS (LE BLOC CAVING)
36
5.3. L'EXPLOITATION PAR SOUS NIVEAUX FOUDROYES (SLC) - 37
A. Avantage de la méthode 39
B. Inconvénients de la méthode 39
5.4. L'EXPLOITATION PAR TRANCHES MONTANTES REMBLAYEES (CAF) 39
5.4.1. CAF transversal 41
5.4.1.1. CAF transversal classique 41
5.4.1.2. CAF Transversal Retro 41
5.4.2. CAF longitudinal 42
A. Avantage de la méthode 42
B. Inconvénient de la méthode
43
Troisième partie : APPLICATION DU CUT AND FILL & SUBLEVEL
CAVING 44
Chapitre 6. PRESENTATION DU LOGICIEL SURPAC MINEX 45
6.1. MODELISATION DE GISEMENT ET ESTIMATION DE RESSOURCES 45
6.1.1. Modélisation 45
6.1.2. Estimation géostatistique des ressources 46
6.2. DESIGN DE MINE SOUTERRAINE ET PLANIFICATION DE LA PRODUCTION
46
· Etapes de conception de design avec Surpac 6.1.2
47
Chapitre 7. MODELISATION DU PANNEAU 460_415 49
7.1. PLANS DES NIVEAUX 460, 445, 430 & 415 49
7.2. CONFIGURATION DU GISEMENT 54
Mine souterraine de Kamoto
7.2.1. Contours des orebodies par niveau 54
7.2.2. Modélisation tridimensionnelle du gisement 59
7.3. Evaluation des réserves du panneau 460_415 61
7.4. EVALUATION DU TONNAGE ANNUEL 61
Chapitre 8. PERFORMANCES TECHNIQUES DES METHODES CAF ET SLC 63
8.1. EVALUATION TECHNIQUE DU CAF 63
8.1.1. Design du projet en CAF 63
8.1.2. Volumes de travaux en CAF 69
· Traçage 69
· Rampes 69
· Elargissage 70
· Dépilage 70
8.2. EVALUATION TECHNIQUE DU SLC 71
8.2.1. Design du projet en SLC 71
8.2.2. Volumes des travaux en SLC 77
· Traçage 77
· Rampes 77
· Dépilage 78
Chapitre 9. PERFORMANCES ECONOMIQUES DU CAF & SLC 79
9.1. EVALUATION DU COUT DE PRODUCTION EN CAF 79
9.2. EVALUATION DU COUT DE PRODUCTION EN SLC 79
9.3. COURS DU CUIVRE ET DU COBALT 81
9.3.1. Prix actuel 81
9.3.2. Projection 81
Quatrième partie : ETUDE COMPARATIVE DU CAF ET DU SLC
82
Chapitre 10. ANALYSE TECHNICO-ECONOMIQUE DU CAF ET SLC 83
10.1. COMPARAISON TECHNIQUE 83
10.2. COMPARAISON ECONOMIQUE 86
CONCLUSION & SUGGESTION 89
BIBLIOGRAPHIE 91
LISTE DES TABLEAUX 93
LISTE DES ILLUSTRATIONS 94
TABLE DE MATIERES 95
ANNEXES 98
Mine souterraine de Kamoto
ANNEXES
KTO Underground Mining
Mine souterraine de Kamoto
105339
|
120000
|
(14661)
|
2118
|
487
|
(1631)
|
911
|
309
|
(602)
|
28
|
28
|
-
|
21
|
100
|
79
|
702
|
587
|
(115)
|
3176
|
1768
|
(1378)
|
573
|
367
|
(206)
|
47
|
100
|
53
|
178
|
200
|
22
|
7724
|
3947
|
(3778)
|
665
|
1150
|
485
|
5848
|
2286
|
(3563)
|
950
|
220
|
(730)
|
250
|
250
|
-
|
11
|
41
|
30
|
7724
|
3947
|
(3778)
|
Total Minerai Tonnes
Activité
Forage & Minage $'000
Chargement et transport $'000
Tramming $'000
Remblayage $'000
Auxiliaires $'000
Maintenance $'000
Infrastructure $'000
Services techniques $'000
Administration directe $'000
Coût total $'000
Type de dépense
Labour $'000
Approvisionnement $'000
Services $'000
Energie $'000
Frais généraux $'000
Coat total $'000
1094088
|
1105000
|
(10912)
|
7920
|
4732
|
(3188)
|
2915
|
2836
|
(79)
|
688
|
338
|
(330)
|
550
|
1130
|
580
|
5125
|
6170
|
1045
|
16226
|
16409
|
183
|
4396
|
4409
|
13
|
611
|
1197
|
586
|
2927
|
2410
|
(517)
|
41338
|
39631
|
(1707)
|
9092
|
13535
|
4442
|
23663
|
20463
|
(3200)
|
5561
|
2430
|
(3131)
|
2874
|
2700
|
(174)
|
148
|
504
|
356
|
41338
|
39631
|
(1707)
|
73
-
73
Augmentation/Diminution
dans l'inventaire
$'000
7724
|
4020
|
(3705)
|
7333
|
32,89
|
(40,44)
|
9
|
6
|
(3)
|
574
|
637
|
63
|
218
|
-
|
(218)
|
801
|
643
|
(158)
|
Coats totaux $'000
Coat par tonne de Minerai $/T
Ressources
humaines
Expatriés
Locaux
Sous-traitance
Total
46193
|
38150
|
(8043)
|
37,78
|
35,87
|
(1,92)
|
9
|
6
|
6
|
574
|
637
|
63
|
218
|
-
|
(218)
|
801
|
643
|
(158)
|
Mois de Décembre
|
|
Cumul 2009 jusque Décembre
|
|
|
ACTUEL BUDGET Variance DESCRIPTION Unité ACTUEL BUDGET
Variance
Etude comparative de l'exploitation de la zone 1 dans les niveaux
supérieurs a 475 par le CAF et par le SLC
Mine souterraine de Kamoto
Etude comparative de l'exploitation de la zone 1 dans les niveaux
supérieurs a 475 par le CAF et par le SLC
Mine souterraine de Kamoto
102
Coupe transversale dans les orebodies sulfurés,
Division III
Mine souterraine de Kamoto
Mine souterraine de Kamoto
Affaissement crée par une exploitation en SLC (The
Captain's pit in Malmberget. Photo courtesy of
LKAB) [26]
Puits de translation du personnel & matériel
(Puits II) de KTO. [22]
Vos suggestions pour améliorer ce travail seront les
bienvenues
Contacts .
·
Téléphone .
· 00243998596930,
00243815516066, 00243856106855
Emails .
·
kalalamarck@hotmail.com,
marckalala@gmail.com
Marc KALALA