REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU
CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE
COMMERCE
De
Lubumbashi
« I.S.C »
B.P. 387
Lubumbashi - République
Démocratique du Congo
LA RELANCE DU SYSTEME BANCAIRE CONGOLAIS ET
LA MAXIMISATION DES RECETTES D'EXPLOITATION DES PETITES ET
MOYENNES
ENTREPRISES AU CONGO
(Cas de la ville de
Lubumbashi)
Par : MBAMBU LUBILANJI John
Travail présenté et défendu en vue de
l'obtention
Du
Grade de licencié en Sciences Commerciales.
Option : Comptabilité
DEDICACE
A toi
Tshoba Mireille, mon épouse,
A Toi
Mazaba alliance et enfin à toute ma progéniture,
Je
dédie ce travail.
AVANT PROPOS
L'homme étant le produit de son
environnement, nous pensons que notre parcours universitaire a contribue
positivement à notre façonnement sur le plan
intellectuel.
Il est de notre devoir de remercier ceux qui par
leurs efforts ont contribué à la réalisation de ce
mémoire.
Il s'agit notamment des autorités
académiques de l'institut supérieur de commerce, tous les
professeurs et assistants pour la formation reçue.
Notre gratitude s'exprime
particulièrement à Monsieur le professeur KITABA - KYA - GHOANYNS
et à Monsieur YASHISO NGONGO qui ont bien voulu diriger et co - diriger
ce travail de mémoire.
A travers cette oeuvre, nous voudrions penser
à la famille MBAMBU LUBILANJI à qui nous recommandons de faire
plus que ceci.
Nous ne pouvons taire les noms des personnes
qui nous ont aidé à avoir les quelques données pour que ce
travail soit possible.
Il s'agit de Monsieur Pierre TSHISWAKA K. de la BCDC, de
Monsieur Roger NYAMABU de la BCC, de Messieurs Jeff et Hugues agents
commerciaux de la BIAC, de Monsieur Jacques MUYA de la RAW BANK de Monsieur
René de L'IPMEA, de Monsieur Noel BENDA de MBP et de Jean Luc SALIKI de
ETS NAZEM.
Que tous mes collègues et amis trouvent
ici l'expression de notre gratitude pour l'échange culturel que nous
avions eu à partager.
INTRODUCTION
1. Présentation du sujet
A l'heure actuelle,
l'économie congolaise est constituée en majorité de
petites entreprises et moyennes entreprises.
Pour se développer, ces
petites et moyennes entreprises ont besoin du financement extérieur
étant donné qu'elles sont naturellement les entreprises à
faibles capitaux. Dans la plupart des pays, se sont d'ordinaire les banques
commerciales qui viennent au secours des petites et moyennes entreprises en
fournissant à ces dernières les crédits du genre bien
déterminé en vue de répondre à leur besoin de
financement.
En République Démocratique du Congo, le
financement des petites et moyennes entreprises se pose avec une acuité
exceptionnelle à cause du déclin du système bancaire.
En effet, depuis les
années quatre- vingt dix jusque vers l'an 2000, le système
bancaire congolais était presque à l'arrêt complet de
fonctionnement. Les guères civiles ainsi que le
phénomène de pillage sont parmi les causes fondamentales
auxquelles l'on attribue le déclin du système bancaire.
Cependant, depuis l'an 2002, l'on
observe une relance des activités bancaires sur l'étendue de la
République Démocratique du Congo, relance soutenue par une paix
relative instaurée grâce à la fin des guères
à l'Est du Pays et les efforts de la reconstruction nationale
conjugués par le gouvernement de transition.
Face à ce phénomène,
notre préoccupation a été celle d'appréhender
l'impact que présente la relance des banques commerciales sur les
petites et moyennes entreprises congolaises et plus particulièrement
celles qui évoluent dans la Province du Katanga, d'où,
l'intitulé du présent travail qui est « La
relance du système bancaire et son impact sur la maximisation de
recettes d'exploitation des petites et moyennes entreprises
Congolaises ». La ville de Lubumbashi a
été choisie comme espace de recherche.
Intérêt et choix du
sujet
L'intérêt et choix du
présent sujet sont justifiés par plusieurs raisons.
L'une de règles scientifiques recommande
qu'à la fin des études supérieures ou universitaires un
mémoire soit rédigé par l'étudiant finaliste. Ce
mémoire doit généralement traiter d'un sujet qui cadre
avec la formation de l'étudiant.
Nous avons choisi le sujet présent pour la
raison qu'il traite de la question qui est en rapport avec les banques et le
financement des petites et moyennes entreprises. Or la notion des banques et
le financement des entreprises constituent l'essentiel de notre formation en
tant que commercialiste et gestionnaire financier.
Aussi, le présent sujet a
suscité en nous de l'intérêt du fait que la
problématique du développement des petites et moyennes
entreprises est à la une de l'actualité économique en
République Démocratique du Congo. Ainsi, les questions que nous
nous sommes posées tout au long de la recherche ainsi que la
réponse que nous avons apportée à l'hypothèse de
travail pourra servir non seulement à enrichir les travaux
déjà effectués sur les petites et moyennes entreprises
mais, elles constitueront également la base de réflexions pour
d'autres travaux plus élaborés que le notre.
1.3 Problématique et
Hypothèses
La problématique est définie
comme étant l'ensemble de questions que le chercheur se pose autour d'un
phénomène ou réalité qui fait l'objet de la
recherche.
Selon ANEYNOLA WELO, la problématique est ce qui permet
une appréhension systématique des aspects de la
réalité, mais en relation avec la question qui leur est
posée((*)1)
A l'heure actuelle, il a été
démontré par plusieurs études que la plupart des
économies des pays du monde en général et des pays en
développement en particulier sont constituées de façon
formelle ou non formelle des petites et moyennes entreprises.
Les petites et moyennes entreprises forment
l'armature de toutes les économies et sont source essentielle de
croissance économique, de dynamisme et de flexibilité aussi bien
dans les pays industrialisés avancés que dans les
économies émergentes et en développement.
Elles constituent la forme dominante d'organisation de
l'entreprise, et représentent entre 95% et 99%, selon le pays, de la
population des entreprises((*)1).
Malgré l'importance et la place que prennent
les PME dans les économies des pays dans le monde, ces dernières
connaissent plusieurs problèmes qui freinent leur développement.
Parmi ces problèmes nous citons la faiblesse de capitaux mis en
exploitation, le manque de cadre juridique et institutionnel qui puissent
garantir leur développement, l'accès difficile aux marché
financier du fait de manque des moyens solides pouvant garantir les
prêteurs, la concurrence des grandes entreprises multinationales à
laquelle les PME ne peuvent faire face.
Les petites et moyennes entreprises congolaises en
général et celles qui évoluent dans la province du Katanga
n'échappent pas à cette réalité.
Face à la problématique de
développement des PME, les différents gouvernements au monde
tentent aujourd'hui à mettre en place des mesures d'encadrement tant
d'ordre juridique et financier pouvant aider à résoudre le
problème de financement des PME. Ces mesures sont notamment la
création de fonds de garantie de financement, la création des
institutions à caractère public qui fournissent l'assistance
technique et managériale, le protectionnisme économique...
En vue de résoudre le problème de
financement, les PME ont besoin de recourir à des emprunts auprès
de différents bailleurs de fonds et plus principalement auprès
des banques commerciales qui leur octroient les crédits.
En effet les banques commerciales jouent un grand rôle
dans le développement des PME dans la mesure où elles soutiennent
ces dernières dans l'octroi des crédits bancaires pouvant aider
celles-ci à renforcer leurs besoins en fond de roulement.
Depuis le début de la décennie
quatre- vingt dix, le système bancaire congolais connaît de
sérieuses difficultés. Plusieurs banques commerciales et
institutions financières ont connu une chute d'activité et, la
plupart ont même fermé leurs guichets et ont déposé
les bilans.
Cependant depuis le début de l'an 2000, nous
assistons à une relance timide des activités bancaires en
République Démocratique du Congo en général et dans
la Province du Katanga en particulier.
Parmi les raisons qui justifient la
reprise des activités bancaires nous citons la fin quasi-totale des
guerres civiles qui ont déchiré le Pays pendant presque une
décennie et surtout grâce aux actions amorcées par le
gouvernement de la troisième République, efforts qui visent
l'instauration de la paix, l'unité nationale ainsi que le désir
exprimer par tous pour la création d'un Etat de droit.
Au vu de ce qui précède, la
problématique de notre sujet est constituée d'un question. Cette
question consiste à savoir quel impact pourrait présenter la
relance du système bancaire sur les recettes d'exploitation des PME de
la République Démocratique du Congo en général, et
celles évoluant dans la ville de Lubumbashi en particulier.
Pour répondre à cette question,
nous avons été poussé à formuler une
hypothèse de travail. Cette hypothèse consiste à affirmer
que la relance du système bancaire présente un impact positif sur
la vie des PME dans la mesure où les crédits que les banques
octroient aux PME ont pour effet l'accroissement des recettes d'exploitation et
partant le développement de ces dernières.
Méthodes et techniques
Il est toujours souhaitable qu'un
chercheur définisse d'abord la méthode qu'il entend utiliser pour
étudier un phénomène ou mener une analyse.
CHEVALIER et LOSCHAK définissent la méthode
comme étant « les différents procédés
d'analyse susceptibles de conduire à une explication des
phénomènes observés((*)1)
Quant à la technique, elle est définie,
selon Raphaël BUSHABU, comme étant une application de la
connaissance théorique. Elle est à la disposition de la
recherche et organisée par la méthode dans un but
prédéfini((*)1)
Pour atteindre
les objectifs recherchés dans notre étude, nous avons recouru
à trois méthodes à savoir la méthode historique, la
méthode comparative et la méthode fonctionnaliste. Concernant les
techniques, nous avons opté pour la documentation, l'interview et
questionnement.
La présentation de la situation
des PME Katangaises avant la relance du système bancaire
c'est-à-dire depuis l'année 1990 à l'année 2002 et
la situation de ces dernières après 2002, période qui
introduit la relance des activités bancaires nous a exigé de
recourir à la fois à la méthode historique.
La relance du système bancaire et
l'incidence que créent les crédits sur les recettes des PME qui
en bénéficient nous a conduit à recourir à la
méthode fonctionnaliste.
La comparaison du niveau de recettes des
PME avant la relance du système bancaire et après ce dernier
implique l'utilisation de la méthode comparative.
En ce qui concerne les techniques, nous avons tout
au long de notre recherche recouru à deux techniques à savoir la
technique documentaire et l'interview.
En effet, la lecture des rapports
publiés par la Banque Centrale du Congo sur les activités
bancaires au Congo de 1990 à 2007 ainsi que l'étude des
états financiers de certaines PME de la Province du Katanga
établis pour la même période justifie le recours à
la technique documentaire.
La technique d'interview a
été utilisée à travers les différents
entretiens que nous avons eus avec les différents responsables des
banques commerciales de Lubumbashi et chefs d'entreprises que nous avons
visitées durant la période de recherche.
SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre travail comprend trois chapitres
subdivisés en différentes sections.
Le premier chapitre est consacré
aux généralités.
A travers ce chapitre, nous analysons
d'abord les termes clés du travail qui sont les concepts de base. Nous
présentons également et cela de manière succincte la
notion de PME. Nous terminons le chapitre en présentant les
généralités sur les banques et les institutions
financières telle qu'elle se présente à l'heure
actuelle.
Le deuxième chapitre traite du
système bancaire au Katanga. Nous présentons tout au long dudit
chapitre respectivement l'histoire des banques au Katanga, le panorama de
l'économie Katangaise avant et après l'indépendance,
c'est-à-dire de 1885 à 1990. Ensuite, nous présentons la
situation du système bancaire des années 90 à nos jours en
mettant en évidence les événements qui
caractérisent cette période et qui ont justifié la
déstabilisation, le déclin et la relance du système
bancaire au Congo est plus particulièrement dans la Province du
Katanga.
Le troisième chapitre quant
à lui, traite de l'impact de la relance du système bancaire sur
les recettes d'exploitation des PME au Katanga.
Nous terminons ce travail par une
conclusion générale.
CHAPITRE I :
GENERALITES
Section I : Définition de concepts de
base
La compréhension de concepts de base d'un sujet qui
fait l'objet d'un débat scientifique demeure d'une
nécessité fondamentale.
La raison en est que les termes qui composent le sujet
à l'étude constituent en eux-mêmes sa structure et, ils
aident, lorsqu'ils sont réunis à exprimer de façon claire
la problématique suscitée par le sujet lui-même dans son
ensemble.
Le sujet qui est à l'étude s'intitule
« la relance du système bancaire et son impact sur la
maximisation de recettes d'exploitation de petites et moyennes
entreprises au Congo », la province du Katanga ayant
été choisi comme espace de notre investigation.
Dans les lignes qui suivent, nous dégagerons les
définitions de ces concepts et le contexte dans lequel ils sont
utilisés dans le présent travail.
1.1 Relance
Le mot « relance » est un mot
français qui traduit l'action de mettre un enjeu
supérieur.((*)1) Il
signifie également l'action de donner un nouvel élan, un nouvel
essor à un phénomène ou réalité
quelconque.
En effet, le concept relance prend une signification
précise lorsqu'il est mis en relation avec le phénomène ou
réalité auxquels il se rapporte. C'est ainsi que l'on parle par
exemple de la relance économique, relance culturelle, relance des
affaires, relance de la négociation...
Il convient de noter que le terme relance ne signifie pas
fondamentalement la reconduction du passé ni non plus une
réédition.
Comme la définition donnée ci haut l'indique,
une relance signifie l'action de donner un nouvel essor ce que l'on faisait
avant. En d'autres termes, il est question dans le terme relance d'imprimer un
changement dans l'ancienne manière de faire les choses, dans les
méthodes bref, de donner une nouvelle dimension, une nouvelle image
à une réalité par rapport à son image ancienne.
Toutefois, il est à noter que l'objet, le phénomène ou
réalité qui subit une relance ne change pas sa nature, mais du
moins, ils changent l'aspect sous lequel ils sont présentés.
La relance peut également signifier la reprise d'une
activité qui avait cessé d'exister il y a longtemps. La relance
économique par exemple correspond à la phase bien définie
des activités économiques sur une période
déterminée. L'on situe cette phase entre la dépression
et l'essor économique. Il s'agit dans cette phase de la reprise de la
production, l'emploi et la consommation.
Lorsque l'on dit d'un entrepreneur qu'il a relancer ses
activités, l'on voudrait dire simplement que ce dernier avait d'abord
arrêter les activités pour diverses raisons et qu'il ré
ouvre les mêmes activités ou les activités similaires cette
fois ci en adoptant une nouvelle politique, des nouvelles stratégies et
ou les nouvelles méthodes de travail.
1.2 Système bancaire
Dans l'expression « système
bancaire », il existe deux mots à savoir le mot système
et le mot bancaire.
A. Système
Selon le dictionnaire de la langue française, un
système est définit comme étant l'ensemble de choses qui
se tiennent ou encore un composé des parties coordonnées entre
elles((*)1).
Le terme système prend sa signification
complète que lorsqu'il se rapporte à un objet ou
réalité quelconque. L'on parle souvent du système
métrique, système solaire, système osseux, système
politique, système économique...
Vu des gestionnaires, le terme système est
défini comme étant un assemblage d'éléments, aux
interactions dynamiques, et mobilisés dans des structures par rapport
à des buts((*)2).
De deux définitions données ci-dessus, nous
retenons qu'un système et une réunion d'éléments de
nature homogène ou hétérogène qui oeuvrent pour un
objectif commun et dans une harmonie telle que la perturbation
enregistrée au niveau de l'un des éléments entraîne
le dysfonctionnement du système tout entier.
Une entreprise, quelle que soit la nature de ses
activités est aussi considérée comme un système
puisqu'elle est composée de différents éléments
notamment les hommes, les capitaux, les équipements, les informations...
Ces éléments agissent ensemble dans une harmonie en vue des
objectifs bien définis.
B. Système bancaire
Nous avons signalé plus haut que le terme
système est un terme auxiliaire et que pour en saisir le sens, il
faudrait qu'il soit en relation avec l'objet ou réalité auxquels
il se rapporte.
Nous avons cité différents
systèmes à savoir les systèmes solaire, métrique,
politique, économique, osseux ... Le système bancaire quant
à lui est l'ensemble composé de la banque centrale, les banques
commerciales et institutions bancaires évoluant dans un espace
économique donné.((*)3)
Pour que l'on parle d'un système bancaire, il faudrait
que l'on soit en présence de toutes les institutions
énumérées ci-dessus.
1.3 Maximisation
Le terme maximisation provient du verbe maximiser qui
dérive du mot latin maximum qui signifie ce qui se place au plus haut
point((*)2).
Le terme maximisation est un néologisme utilisé
par les économiste au 19è siècle pour designer le
phénomène d'augmentation de ressources utilisées pour la
production et la recherche obstinée du profit par les partisans du
système capitaliste de l'époque.
Dès lors, le terme a franchi les limites du
monde de l'économie et a pénétré le monde de
financiers et gestionnaires pour signifier soit l'action d'augmenter les
capitaux par leur utilisation efficiente et efficace ou l'augmentation du
profit que l'on peut tirer de l'utilisation des différents facteurs de
production ou encore l'augmentation du profit par l'augmentation du taux
d'intérêt lorsqu'il s'agit d'un prêt.
A l'heure actuelle, l'on préfère
utiliser le terme optimisation en lieu du terme maximisation, ce dernier ayant
été jugé comme renfermant les aspects trop
capitalistiques.
La maximisation est considéré comme traduisant
une pensée idéale tandis que optimisation exprime ce qui est
concret et le meilleur possible.
Il existe aussi un terme antonyme au terme
maximum, c'est le terme minimum.
Ce dernier terme signifie le degré le moindre ou ce qui
a de moindre dans une chose.
1.4 Recette d'exploitation
Avant de donner la définition de
l'expression « recette d'exploitation » il convient de
définir d'abord le terme recette.
a) recette
Le terme recette est un terme qui signifie ce
qui est reçu en argent, en billet ou autrement((*)1). Le terme recette peut
également signifier autre chose que l'argent qui est perçu.
Certains procédés dont on se sert dans les arts et dans
l'économie domestique sont également désignés par
le terme « recette ». On parle par exemple de la recette
de potage.
b) recette d'exploitation
La recette d'exploitation est une expression qui
tire son origine du domaine de la finance. Elle représente tout l'argent
encaissé à la suite d'une opération de vente d'un bien ou
d'un service et qui est en relation directe avec l'activité principale
de l'entreprise((*)2).
Une recette est appelée recette
d'exploitation par opposition à une recette hors exploitation.
En effet, les recettes hors exploitation sont
définit selon le plan comptable congolais comme étant toutes les
recettes encaissées par l'entreprises lesquelles sont
générées par les autres activités autre que
l'activité principale de l'entreprise((*)3).
Le plan comptable français de 1957
établit une distinction entre recette d'exploitation et recette
exceptionnelles. Les recettes exceptionnelles sont celles qui correspondent aux
recette hors exploitation selon le sens leur conféré par le plan
comptable Général Congolais.
Section 2 : Notion de Petite et Moyenne
entreprise
Les entreprises commerciales, industrielles et celles
évoluant dans le secteur de service sont classées selon le
critère taille en quatre catégories : les plus grandes
entreprises, les grandes entreprises, les petites et moyennes entreprises, les
petites entreprises et les plus petites entreprises((*)1).
Dans le présent travail, nous allons centrer notre
réflexion sur les petites et moyennes entreprises du fait que nos
recherches portent sur une entreprises qui fait partie de la catégorie
de petites et moyennes entreprises.
2.1 Concept de petite et moyenne
entreprise
La catégorie de « petites et
moyennes entreprises » comme l'on peut le remarquer englobe à
la fois les petites entreprises et celles qui dépassent
légèrement le niveau de petites entreprises, c'est-à-dire,
les moyennes entreprises.
En effet, les petites et moyennes entreprises ont
été mises dans la même catégorie parce que presque
partout, ces entreprises présentent les mêmes
caractéristiques et, elles connaissent les mêmes
difficultés en matière de gestion.
Nous donnons dans les lignes qui suivent les
caractéristiques des petites et moyennes entreprises, le rôle
qu'elles jouent actuellement dans les économies des pays et les
difficultés qu'elles rencontrent pour leur développement.
2.2Les caractéristiques des petites et moyennes
entreprises
Il existe beaucoup de caractéristiques des
petites et moyennes entreprises. Les plus remarquables sont les
suivantes :
- les petites et moyennes entreprises sont souvent l'oeuvre
d'un seul individu ;
- dans les petites et moyennes entreprises, le
propriétaire décide de tout ;
- les petites et moyennes entreprises sont les entreprises
à petits capitaux ;
- les dirigeant des petites et moyennes entreprises ne sont
pas souvent les hommes avertis en matière de gestion ;
- à cause de la faiblesse de moyens financiers, les
petites et moyennes entreprises se développent difficilement ;
- elles accèdent difficilement aux crédits
financiers.
2.3Le rôle joué par les petites et moyennes
entreprises dans les économies des pays dans le monde.
Les petites et moyennes entreprises jouent à
l'heure actuelle un rôle très déterminant dans les
économies de tous les pays du monde en général et dans les
pays en développement en particulier.
En effet, les petites et moyennes entreprises (PME)
forment l'armature de toutes les économies et sont une source
essentielle de croissance économique, de dynamisme et de
flexibilité aussi bien dans les pays industrialisés
avancés que dans les économies émergentes et en
développement. Elles constituent la forme dominante d'organisation de
l'entreprise, et représentent entre 95% et 99%, selon le pays, de la
population des entreprises((*)1) .
Pour les pays de l'OCDE (l'organisation de coopération
et de développement économique), les petites et moyennes
entreprises assurent entre 60% et 70% de la création nette d'emplois et,
elles jouent un rôle particulièrement important dans la mise sur
le marché de techniques ou de produits innovants.
Dans les pays en développement les PME jouent un
rôle très décisif dans le cadre de relance
économique de ces derniers.
En effet, les économies des pays en
développement sont généralement les économies mono
productrices et elles sont pour la plupart dominées par la
présence des la grande industrie. Celle-ci, de par son caractère
extraverti travaille beaucoup plus au profit de l'extérieur que pour les
pays en développement. A ce sujet, un auteur écrit ce que
suit :
« L'intérêt porté par les PME
dans les pays en développement s'explique notamment
Par des résultats forts modestes des
politiques de développement basées essentielle-
Ment sur la grande industrie. Ces politiques
n'ont pas suffisamment répondu aux
Espoirs et, elles n'ont pas suffisamment
assuré la réalisation des objectifs de
Développement tant par la production que
par la création des emplois.
Elles n'ont pas non plus recherché
l'introversion de nos économies. Ces politiques n'ont pas
facilité la maîtrise de la technologie par les nationaux, ni
assuré le
transfert attendu de l'expertise de gestion. Elles n'ont pas
non plus résolu les problèmes fondamentaux de
développement économique((*)2).
A l'inverse, les PME sont plus aptes à utiliser les
ressources locales. Elles contribuent en effet, à la mobilisation de
l'épargne nationale et sont relativement plus créatrices
d'emplois et, constituent enfin un facteur de décentralisation de
l'économie
2.4 Les difficultés rencontrées par
les PME
L'une de plus grandes caractéristiques des
PME est qu'elles sont souvent l'oeuvre d'un seul individu. Cette
caractéristique cache beaucoup de faiblesses qui sont à la fois
d'ordre managérial, politique et financier.
La difficulté sur le plan managérial
tient au fait que les entrepreneurs qui sont les patrons des PME sont les
personnes moins averties en matière de gestion. Du point de vu
financier, les PME n'accèdent pas facilement au marché financier,
ce qui rend leur développement très difficile.
Les difficultés rencontrées par les
PME sont presque les mêmes tant dans les pays industrialisés que
dans les pays en développement.
En Afrique par exemple, les PME connaissent de
difficultés qui sont de différents ordres.
Sur le plan économique, les PME en Afrique sont
majoritairement constituées de micros entreprises informelles qui
coexistent avec de grandes entreprises faisant partie de grandes
sociétés multinationales. Ces dernières exercent une
influence négative dans le développement des PME dans la mesure
où les efforts consentis par les PME sont étouffés
particulièrement dans le domaine de la concurrence et de part de
marchés.
Au Congo, le développement des PME se heurte à
plusieurs obstacles dont les plus importantes sont d'ordre psychosocial,
juridique, institutionnel et économiques.
Sur le plan psychosocial, il s'agit donc de l'influence de la
famille étendue, attitude de mépris à l'égard du
travail manuel, effet de démonstration, oisiveté liée au
souci de bien vivre, préférence du présent, des avantages
immédiats à l'avenir, état d'esprit orienté vers
les activités spéculatives.
Sur le plan juridique, l'on enregistre une absence
quasi-totale du cadre juridique, la présence de la coutume en
matière de succession qui entraîne la disparition de la firme par
la mort de son entrepreneur.
Quant aux contraintes d'ordre institutionnel, il sied de
souligner la faiblesse du cadre institutionnel chargé de la promotion
des PME, le manque de coordination entre les différentes organisations
pouvant concourir à la promotion des MPE, la carence d'assistance.
Concernant les contraintes d'ordre économique, les
faibles capitaux que les PME détiennent rendent le développement
de celles-ci difficile. Les PME n'accèdent souvent pas à des
crédits bancaires par manque des moyens pouvant garantir les
prêteurs ou les banquiers.
Section 3 : Notions des Banques et institutions
financières
3.1 : Définition et
genèse de banque
Une banque est une société
financière qui gère les dépôts et collecte
l'épargne des clients , accorde des prêts et offre des services
financières.(((*)1)
Le mot banque apparaît dans la
langue française au milieu du XVè siècle.
Au Moyen âge, l'activité de
changeur de monnaie s'était développée face à la
prolifération des devises. Les banquiers lombards apportent alors deux
innovations fondamentales, à la base de l'essor du capitalisme
occidental : le compte à vue, rendu possible par l'invention
concomitante de la comptabilité en partie double et la lettre de
crédit. Désormais, les marchands peuvent circuler et commercer
plus sereinement, sans avoir à transporter des sommes importantes sur
les routes encore peu sûres d'Europe.
Les premières banques sont
familiales, citons les Médicis en Italie, les Fugger en Allemagne qui
ouvrent des établissements bancaires dans les grandes villes.
Comme le précise Jean Favier, « la banque est
née du commerce, de ses besoins comme de ses
opportunités ».
Le développement du prêt
s'ensuit rapidement et les banquiers deviennent les financiers des monarques
européens (les Fugger sont banquiers du Saint Empire, les Médicis
ceux du roi de France). Les princes d'Europe dont besoin de financer les
conflits incessants qui les opposent. Le dogme chrétien qui
considérait l'usure comme un péché n'est plus
respecté. La communauté juive perd le
« monopole » du crédit portant
intérêts. Même l'Eglise catholique romaine s'y met et
ouvre, en 1462 le Mont de Piété permettant aux miséreux de
convertir leurs biens en monnaie sonnante et trébuchante.
Quelques faillites retentissantes, comme celle du
système de Law au XVIIIè siècle impose des principes
prudentiels essentiels au bon fonctionnement de cette activité
fondée sur la confiance. C'est ainsi que les banquiers de la Haute
Banque du XIXè siècle sont convaincus qu leur force réside
dans de solides fonds propres, qui mettent leur clientèle en confiance
et leur permettent d'obtenir des dépôts. Ils les accumulent et
les investissent dans le développement du commerce et de l'industrie.
En période d'expansion, ils
réalisent, en cédant leurs investissements, de substantielles
plus-values et accroissent encore leurs fonds propres.
La perte de confiance des déposants peut survenir et
l'impossibilité de liquider raisonnablement les actifs provoque alors la
faillite du banquier incapable de restituer les dépôts de ses
clients.
3.2 Création et fonctionnement des banques
et institutions financières
A l'exception des banques centrales
qui ont un statut juridique différent, les conditions qui
régentent la création des banques commerciales et les
institutions financières sont les mêmes que celles auxquelles sont
soumises toutes les entreprises commerciales.
Etant elles mêmes des
« commerçants » d'argent, les banques et
institutions financières doivent respecter à leur création
les conditions édictés par le code de commerce en vigueur au pays
où elles installent leurs activités. C'est dire que les
associés fondateurs des banques commerciales et des institutions
financières doivent avoir qualité de commerçant ; la
banque doit être enregistrée au registre de commerce. Au Congo,
en dehors des deux premières conditions, les commerçants, qu'il
s'agisse des personnes physiques ou morales doivent avoir le numéro de
l'identification nationale. En dehors des formalités
énumérées ci-dessus, les banques commerciales et les
institutions financières doivent observer avec scrupule la
réglementation en matière du droit financier du pays où
elles évoluent. Il s'agit ici des conditions d'ordre juridique.
En dehors des conditions juridiques, les banques et
institutions financières doivent remplir certaines exigences qui sont
d'ordre financier.
En effet, les banques et institutions
financières doivent avoir un capital propre dont le seuil est
déterminé par le code de commerce. Elles doivent déposer
auprès des banques commerciales un fonds qui constitue une garantie. Ce
fonds sert de garantie de remboursement aux clients des banques en cas de
faillite des ces dernières.
Les banques et institutions financières sont
également tenues à respecter les règlements établis
en matière d'octroi de crédits et la pratique des
intérêts. Ce règlement est établi par les banques
centrales qui sont d'ordinaire les banques d'Etat.
3.3 Rôle des banques et institutions
financières
Le rôle joué par les
banques et institutions financières est essentiellement un rôle
économico financière.
Dans son aspect économique, les
banques et institutions financières jouent le rôle d'agent de
développement dans la mesure où elles collectent des fonds et
les redistribuent soit pour financer la consommation (crédits à
la consommation) ou pour financer la production (crédits à la
production) en tenant compte de la politique économique du pays. Elles
ont un grand rôle dans la sélection des projets en fonction de
leurs perspectives économiques.
L'octroi des crédits à
l'exportation ou à l'importation par les banques aux entreprises
présente les effets positifs on ne peut plus décisifs non
seulement sur la balance commerciale mais aussi sur le PIB et la balance de
paiement des nations.
L'aspect financier du rôle des
banques et institutions financières réside en ce qu'elles sont
une source de secours financier pour les entreprises et pour l'Etat.
Lorsque les entreprises éprouvent le besoin en fonds de
roulement et que l'Etat est en situation d'impasse budgétaire, les
banques et institutions financières leur fournissent les fonds dont ils
ont besoin pour leur fonctionnement.
En dehors du rôle économico
financier, les banques jouent également un triple rôle pour les
entreprises lors de l'augmentation de capital, essentiellement pour les
opérations faisant appel public à l'épargne. Il s'agit du
rôle de conseil, rôle de placement et rôle de garantie.
Le rôle de conseil est joué
par les banques lorsqu'elles font bénéficier aux entreprises de
leur expérience dans les opérations d'augmentation du capital qui
sont très complexes pour ces dernières.
Lorsque les entreprises lancent les
actions sur le marché financier, ces dernières sont offertes aux
investisseurs par l'intermédiaire des guichets bancaires. Dans ce cas
précis, les banques jouent le rôle d'agent de placement.
Dans le cas d'un crédit
documentaire ouvert par une banque pour son client, elle joue le rôle
d'intermédiaire entre le client et son fournisseur étranger.
Elles jouent en même temps le rôle de garantie lorsque la banque du
client et celle du fournisseur contractent un crédit documentaire
irrévocable.
Tout au long de ce chapitre qui a porté
successivement sur les généralités, la notion des petites
et moyennes entreprises et la notion des banques et institutions
financières, nous avons tenter d'abord la définition des concepts
de base du sujet étudié. Nous avons ensuite
présenté la définition de la petite et moyenne entreprises
telle qu'elle est perçue par le législateur congolais, les
caractéristiques des petites et moyennes entreprises, les
difficultés rencontrées et le rôle joué par ces
dernières dans les économies modernes. Nous avons enfin
parlé de la notion de banques, de la création, du fonctionnement
et du rôle joué par ces dernières dans les économies
moderne.
Comme on peut bien le constater, les éléments
ci hauts énumérés nous ont permis de rédiger le
deuxième chapitre du travail qui porte sur l'étude du
système bancaire et les PME qui évoluent dans la ville de
Lubumbashi.
CHAPITRE II : LE SYSTEME BANCAIRE ET LES
PME DANS LA VILLE DE
LUBUMBASHI
Section 1 : Le système bancaire au Congo et son
évolution.
Le système bancaire congolais tel qu'il se
présente à l'heure actuelle est de formation récente. Il
est en évolution et se complète au fur et à mesure
qu'apparaissent de nouvelles exigences du développement du pays. C'est
pourquoi il faut suivre les étapes de son évolution pour mieux
cerner ses particularités.
1.1 Historique des banques au Congo
La première banque à
avoir vu le jour au Congo est la Banque du Congo, filiale de la Banque de la
Société Générale de Belgique, créée
en 1909. ((*)1)
Elle remplissait à la fois son rôle originel de
banque de dépôts et celui de banque d'émission,
privilège dont elle fut investie le 7 juillet 1911.((*)1)
Le 10 août 1911, naissait la Banque Commerciale du
Congo ; elle devait vivre en satellite de la Banque du Congo Belge et
limiter conventionnellement ses opérations à celles que la Banque
du Congo Belge se vit interdire par les dispositions la régissant en
tant qu'Institut d'émission.
En 1919, la Banque du Congo Belge disposait de 24 agences au
Congo :
Deux dans le Tanganika territory, un siège à
Londres ouvert pendant la guerre et un siège à Bruxelles et un
bureau à Anvers. Avec le changement du nom du pays, cette banque
s'appelle à l'heure actuelle la Banque Commerciale du Congo, BCDC en
sigle.
En 1911, la Standard Bank of Saouth Africa établit une
agence à Lubumbashi. Cette banque se retira du Congo en 1936.
En 1920, le Crédit Général du Congo ouvre
ses portes en tant que société à portefeuille. Il reprend
n 1924 les quatre agences de la Banque de Bruxelles à Kinshasa,
Lubumbashi, Matadi et Kisangani. Ces agences avaient été
ouvertes en 1923.
En 1919, la Banco National Utramarino avait ouvert une agence
à Kinshasa.
Cette agence fut reprise en 1926 par la Banco de Angola et
transférée à Boma en 1934.
Cette banque se retira du Congo en 1947.
L'Union du Crédit d'Elisabethville (Lubumbashi
actuellement) vit le jour en 1928 mais n'eut qu'une existence brève.
Elle devait disparaître au cours de la grave dépression de
1930-1935.((*)2)
La Société Congolaise de Banque,
émanation de la Banque de Reports, avait été
constituée le 24 décembre 1947. Pendant l'époque
où le Congo devenait la République du Zaïre, elle avait pris
le nom de « Banque du Peuple ».
Sous l'impulsion de la Banque Belge pour l'Industrie,
naissait en octobre 1950, la Banque Congolaise pour l'Industrie, le Commerce et
l'Agriculture.
La Banque Nationale pour le Commerce et l'Industrie (Paris)
installait à Kinshasa une agence en mars 1951. Cette banque cessa ses
opérations au Congo fin 1957.
Ses activités furent reprises par la Société
Congolaise de Banque, devenue après Banque du Peuple.
Le 28 septembre 1951, le Crédit Congolais ouvrait ses
portes sou le patronage de la Société Belge de Banque et de la
Banque de Commerce.
Pour coiffer la structure financière du Pays, l'Etat
créait le 29 septembre 1951 la Banque Centrale du Congo Belge et du
Rwanda-Urundi qui devait entrer en fonction le 1er juillet 1952.
L.C Ameye justifiait ainsi la création d'un Institut
d'émission du Congo.
Une organisation s'imposait du fait
le l'augmentation constante du nombre des Banques.
Les banques installées au Congo n'étaient que
partiellement et, dans certains cas, de leur plein gré, soumises
à la réglementation édictée par la Commission
Bancaire Belge.
Cette situation ne pouvait qu'être provisoire car la
réalité économique et financière est souvent fort
différente au Congo de ce qu'elle est en Belgique.
Le pouvoir de direction et de réglementation ne pouvait
être confié à une banque privée qui, pour l'exercice
de ses activités commerciales, se trouvait sur le même plan que
les autres banques.
L'existence d'un contrôle des changes institué au
début de la seconde guerre mondiale soulevait objection du fait que ce
contrôle revint à une banque privée, à laquelle les
autres banques se trouvaient obligées de communiquer des dossiers
révélant les détails précis des opérations
traitées par elles et l'étranger.
Et enfin, le développement économique du pays
exigeait un Institut d'émission.
Les établissements de crédit continuaient leur
implantation. Le 25 septembre 1952, le Kredietbank s'installait au Congo.
Elle devait reprendre au cours de l'année 1954 l'activité de la
Banque Congolaise pour l'Industrie, le Commerce et l'Agriculture,
installée à Bukavu, dont une assemblée
générale tenue le 28 avril de cette même année
modifiait sa dénomination en Kredietbank-Congo. Cette banque prit pour
finir le nom de Crédit Commercial Africain après 1960 et fut
absorbée par la Banque du Peuple en 1967.
La dissolution de la Banque Commerciale du Congo était
décidée le 19 novembre 1952 étant donné qu'elle
n'avait plus de raison d'être avec la création de la Banque
Centrale et la reprise par la Banque du Congo (actuellement Banque Commerciale
du Congo) de ses activités normales.((*)1)
En juillet 1954, la Banque de Paris et des Pays-Bas
(Société française) ouvrait ses guichets à
Kinshasa. Cette Banque fut la dernière à s'installer au Congo
avant 1960, année de l'accession du pays à
l'indépendance.
Il a fallu attendre dix ans après
l'indépendance pour enregistrer l'implantation de nouvelles banques,
plus exactement en décembre 1969 avec la création de la Banque de
Kinshasa qui est d'initiative de nationaux. Ce fait mérite d'être
mentionné.
En effet, il marque la concrétisation de la
volonté nationale de voir les entrepreneurs nationaux s'insérer
d'une manière dynamique et irréversible dans le processus du
développement national.
En avril 1970, la Banque Internationale pour l'Afrique au
Zaîre (BIAZ) voit le jour. Elle est en fait une filiale de la Banque
Internationale pour l'Afrique Occidentale, une banque au capital
français à l'origine, qui s'est ensuite transformée en
banque internationale avec la participation à son capital de la First
National City Bank en 1965.
Le 1er juin 1971, la First City Bank ouvre ses
portes à Kinshasa et deux ans plus tard c'est le tour de la Grindlay
Bank (mars 1973).
L'apparition presque simultanée de quatre nouvelles
banques coïncide avec l'époque où les dirigeants congolais
avaient, après une période de raffermissements des institutions
et de l'autorité de l'Etat, ébranlées par
l'instabilité politique d'après l'indépendance, pris la
résolution d'engager le pays dans le processus du développement
économique.
En effet, l'année 1969 marque la promulgation d'un
nouveau code des investissements dont l'objectif est d'aménager les
conditions favorables aux investissements nouveaux et à l'entrée
des capitaux étrangers dans le pays.
1.2 organisation bancaire
Dans cette partie du travail,
nous présentons de manière brève la structure bancaire
congolaise. Nous distinguerons d'une part les institutions monétaires
et d'autre part, les institutions financières
spécialisées.
1.2.1 Les institutions monétaires
Les institutions monétaires dans le système
bancaire congolais sont constituées principalement de la Banque
centrale, des banques de dépôt et des sociétés
financières et institutions financières
spécialisées.
1.2.1.1 La banque centrale
Elle a été créée par le
décret-loi du 23 février 1961((*)1).
Avant le 22 juin 1964, date de son entrée en
activité, le Conseil Monétaire, créé par le
décret-loi du 3 octobre 1960 après la liquidation de la Banque
Centrale du Congo Belge et du Rwanda - Urundi, a exercé en fait tous les
pouvoirs d'une banque Centrale en matière d'émission, de
crédit et de change.
En plus de son rôle d'Institut d'émission, c'est
à la Banque Centrale du Congo que revient le contrôle des
institutions bancaires et financières ainsi que la conception et la mise
en pratique de la politique monétaire.
Son capital est entièrement souscrit par l'Etat alors
que le capital de la Banque Centrale du Congo et du Rwanda-Urundi se
répartissait 60% pour les pouvoirs publiques, 20% pour la Banque
Nationale de Belgique et 20% pour le public.
1.2.1.2 Les banques de dépôts
Les banques de dépôts sont également
appelées « banques commerciales ».
A l'heure actuelle, les plus connues sont notamment la Banque
Commerciale du Congo (BCDC), la Banque Internationale d'Afrique au Congo
(BIAC), l'Union des Banques Congolaise (UBC).
Certaines autres sont en train d'ouvrir leurs portes il y a
quelque temps. C'est l'exemple de la Banque Internationale au Congo (BIC).
1.2.1.3 Les institutions financières
spécialisées
Les institutions financières spécialisées au
Congo sont constituées principalement de la Société
financière de développement (SOFIDE) qui actuellement a
diminué momentanément ses activités, la caisse congolaise
d'épargne et de crédit CADECO en sigle, qui fonctionne au
ralenti, la caisse nationale d'épargne et de crédit Immobilier
(CNCI) qui a fermé depuis plus de deux décennies ses guichets, la
Société Nationale d'Assurances (SONAS) qui fonctionne encore, la
Société Mobilière et Immobilière (MOBIMO), la
Compagnie Financière de Kinshasa (COFIKI),
Le système financier congolais ayant connu les
problèmes de fonctionnement depuis les années 1990, la plupart
des institutions citées ci haut ont cessé leurs
activités.
Section 2 : Le système bancaire au
Katanga
2.1 Le système bancaire au Katanga (de 1960 à
1990)
Ainsi que l'on peut le remarquer à travers la section
précédente, le système bancaire au Congo, depuis
l'époque coloniale jusqu'à l'indépendance était un
système hautement actif, avec la création des banques
commerciales partout au pays.
Les activités des la plupart desdites banques
étaient principalement installées à Kinshasa, la capitale
du Congo, et à Lubumbashi.
Ceci revient à dire, que le Katanga a depuis les
années 1960 jusqu'en 1990 connu une période d'activité
bancaire très intense et hautement animée.
Une raison est à l'origine de cette situation : le
Katanga a constitué et continue encore à être une province
du pays qui exerce un grand attrait aussi bien pour les nationaux que pour les
étrangers à cause de ses richesses minières très
variées ainsi que le volume des investissements productifs qui y sont
implantées notamment les sociétés manufacturières
et les usines d'extraction minières (GECAMINES à
l'époque).
Ainsi, pendant toute la période allant de 1960
jusqu'à 1990, les agences ou succursales de plus de dix banques
commerciales, en dehors de la Banque Centrale, étaient installées
à Lubumbashi. Parmi ces banques commerciales nous citons la BANQUE
COMMERCIALE DU ZAIRE devenue BANQUE COMMERCIALE DU CONGO (BCDC), LA
BANQUE DU PEUPLE, devenue après LA BANQUE ZAIROISE DU COMMERCE
EXTERIEURE (BZCE), LA BANQUE INTERNATIONALE D'AFRIQUE AU CONGO (BIAC), LA
BANQUE DU CREDIT AGRICOLE (BCA), LA BARCLAYSBANK...
Ces banques commerciales qui fonctionnaient grâce aux
dépôts des sociétés d'Etat (LA GECAMINES, LA SNCC,
L' AFRIDEX) des sociétés privées (ASCO, PASCO, ABC,
BRASIMBA, HUILERIE DU ZAIRE...), des travailleurs ont joué à
l'époque un rôle très déterminant dans
l'économie du Katanga.
En effet, ces banques ont durant toute la période de
1960 à 1990 octroyé les crédits de caisse à
plusieurs entreprises aussi publiques que privées, le crédit de
consommation aux ménages qui sollicitaient ce genre de crédit.
2.2 Le système bancaire au Katanga de 1990 à
2000
Il sied de faire remarquer que pendant la décennie 90,
le système bancaire à Lubumbashi n'a pas tourné comme dans
le temps d'avant.
L'on a assisté, vers le temps qui a marqué le
multipartisme politique annoncé par feu Président Mobutu,
à un désordre généralisé sur tout le
territoire de la République Démocratique du Congo. Le mouvement
qualifié de « pillage » perpétré par
les éléments de force d'armée zaïroise (FAZ) de
l'époque suite au mécontentement de ces derniers est un facteur
des plus majeurs qui à causé le déclin du système
bancaire au Congo en général, en dans la Province du Katanga en
particulier. Ce phénomène de pillage a été
à l'origine de la fermeture des entreprises des plusieurs agents
économiques lesquels constitués l'essentiel de la
clientèle des banques commerciales.
Face à cette situation, plusieurs banques
à Lubumbashi avaient fermé leurs guiches, ce qui avait
plongé la Province dans une crise sans précédent
historique.
Deux autres phénomènes non les moindres
qui justifient le déclin du système bancaire au Congo en
général et au Katanga en particulier sont notamment la guerre de
libération conduite par feu Président Laurent
Désiré Kabila ainsi que les guerres civiles entretenues à
l'Est pendant la période précitée. Ces deux guerres ont
été à l'origine d'une grande insécurité
aussi bien pour les personnes que pour leurs biens.
Il faut dire qu'il n'y a pas eu sur l'étendue de la
République, pendant cette période, une activité
économique pouvant justifier de la création ni la relance des
activités bancaires.
Parmi les banques de dépôts qui
évoluaient dans la Province du Katanga à l'époque, une
seule d'entre elle a subsisté à ce courant de destruction, c'est
la BANQUE COMMERCIALE DU CONGO (BCDC) qui, elle, avait continué
à entretenir un service minimum (dépôt et transfert de
fonds à l'étranger).
2.2 Le système bancaire au Katanga (de 2000 à nos
jours)
La fin de la guerre de
libération intervenue vers la fin de l'année 1997, les efforts de
restauration de la paix entretenus par le gouvernement de transition entre l'an
2001 et 2006 sont les facteurs majeurs qui ont marqué la vie au Pays
après la décennie 90.
Les facteurs énumérés
ci-dessus ont conduit à la restauration de la paix au pays et partant
la relance des activités économiques sur toute l'étendue
de la République.
Cette situation a aussi favorisé l'implantation des
agences par les nouvelles banques commerciales ou à la reprise des
activités au Katanga par certaines banques qui avaient
arrêté leurs activités pour les raisons
évoquées plus loin.
Parmi les banques qui sont
actives au Katanga et plus précisément à Lubumbashi, nous
citons la RAW BANK, la BANQUE COMMERCIALE DU CONGO (BDCD), la TRUST
MERCHANT BANK (TMB), la BANQUE INTERNATIONALE D'AFRIQUE AU CONGO (BIAC), la
BANQUE INTERNATIONALE AU CONGO (BIC en sigles). De toutes les banques
seules la Banque Commerciale du Congo, la Banque Internationale d'Afrique au
Congo sont les anciennes banques, les autres sont les banques qui ont
nouvellement ouvert leurs agences au Katanga, plus précisément
à Lubumbashi.
Section 3 LES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES A
LUBUMBASHI
3.1 Structure actuelle de l'économie Katangaise
Depuis le temps coloniale
jusqu'avant l'année 1990, le Katanga demeurait une province
industrielle. La majeure partie de la population active était
composé des travailleurs des usines et les commis de bureau. Les
activités commerciales et de service qui font partie du secteur
tertiaire étaient exercées par un petit nombre de personnes. Les
activités agricoles, quant à elles, étaient
exercées tant bien que mal par les autochtones à
l'intérieur de la Province. C'est surtout les entreprises industrielles
en l'occurrence la Gécamines et la Sodimico qui, en dehors de leurs
activités principales d'extraction de minerais, entretenaient des champs
de maïs à Musoshi et à Kando. Ainsi la structure de
l'économie à l'époque pouvait être exprimée
en valeur relative à
60% des activités minières, 30% pour les
activités du secteur tertiaire et 10% pour les activités
agricoles.
Pendant la période
sombre de 1990 à 2000, cette structure avait complètement
changé.
En effet, l'on a assisté
pendant cette période à un changement on ne peut plus important
de la structure de l'économie au Katanga.
Avec l'arrêt des
activités par la plupart de sociétés minières, la
population active à déménagé vers le secteur des
services et travaux libéraux et une autre partie vers le secteur
agricole. Ce qui a donné des lors une nouvelle structure de
l'économie qui est représentée en valeur relative de 10%
des activités minières, 60% des activités commerciales et
10% des activités agricoles, presque l'inverse de la structure de
l'économie de la décennie 80.
Nous concluons ce chapitre en
disant que le système bancaire congolais tel qu'il est
présenté au niveau du présent chapitre a connu de
sérieuses difficultés pendant presque toute la décennie
90. Vers l'an 2002, une relance des activités des banques à
été observée dans quelques contrées du pays,
principalement dans la ville de Kinshasa et Lubumbashi.
CHAPITRE III. IMPACT DES
CREDITS BANCAIRES SUR LES RECETTES D'EXPLOITATION
DES PME DANS LA VILLE DE LUBUMBASHI
Ainsi qu'on peut bien le remarquer, le chapitre présent
constitue l'essentiel du sujet qui est à l'étude.
A travers ledit chapitre, nous cherchons à
démontrer l'incidence des prêts octroyés par les banques
katangaises sur les recettes d'exploitation des quelques PME implantées
dans la ville de Lubumbashi.
Pour ce faire, nous parlerons d'abord des
institutions bancaires qui évoluent dans la ville de Lubumbashi
Nous présenterons ensuite la conditionnalité
établie par les banques en matière d'octroi de crédits.
Nous présenterons pour terminer l'étude de cas de certaines PME
pour lesquelles nous présenterons le comportement des recettes avant,
pendant et après l'obtention par elles des crédits auprès
des banques.
3.1 Les institutions bancaires évoluant dans la ville de
Lubumbashi
Nous rappelons que le système bancaire est composé
généralement de la banque centrale, des banques commerciales, des
coopératives d'épargne et crédit, des caisse
d'épargne, des institutions financières
spécialisées et des sociétés financières.
Selon la nouvelle loi bancaire congolaise, toutes les
institutions énumérées ci-dessus sont regroupées
sous les nom d'Etablissements de crédit.((*)1)
A Lubumbashi, le système bancaire est constitué
des institutions suivantes :
- la banque centrale (succursale de Lubumbashi) ;
- les banques commerciales, notamment la TMB, BIAC, BCDC, BIC,
RAW BANK et L'UBC et la Caisse d'épargne du Congo
3.1.1 La Banque Centrale (succursale de Lubumbashi)
La succursale de la Banque Centrale du Congo de Lubumbashi est
située sur l'avenue Laurent désiré Kabila au
numéro....dans la commune de Lubumbashi.
3.1.1.1 Mission
La succursale de la Banque Centrale du Congo à Lubumbashi
représente l'Administration centrale de la Banque Centrale
installée à Kinshasa.
Sa mission en tant que représentation n'est pas
différente de celle de l'administration centrale de Kinshasa. A la
seule différence que le siège de Kinshasa a seule la
prérogative d'émettre la monnaie.
En effet, la mission de la Succursale de la banque centrale de
Lubumbashi est celle de contrôler tous les établissements de
crédit qui évoluent dans la Province du Katanga.
Le contrôle effectué par la succursale de la
banque centrale de Lubumbashi est un contrôle de conformité. En
d'autres termes, la succursale de Lubumbashi surveille les activités des
établissements de crédit pour en vue de se rendre compte si ces
établissements se conforment à la loi bancaire en vigueur en
République Démocratique du Congo. Cette loi régente
principalement la création, le fonctionnement, et la dissolution des
établissements de crédit dans la Province du Katanga. La
succursale de la Banque Centrale de Lubumbashi a aussi pour mission de servir
de cadre pour la compensation des titres entre les différents
établissements de crédit. A part les deux missions citées
ci-dessus, la succursale de la banque centrale de Lubumbashi a également
pour mission de réescompter les titres lui présentés par
les établissements de crédit.
3.1.2 Les banques commerciales et leur mission
Les banques commerciales, rappelons le, ont pour
mission la collecte et la garde des fonds ainsi que l'octroi et crédit
à court terme à l'Etat, aux entreprises et aux ménages.
Le fonctionnement de ces banques et l'octroi de crédit
des banques commerciales sont soumis à une conditionnalité
édictée par la nouvelle loi bancaire du Congo.
3.2 FONCTIONNEMENT DES BANQUES ET CONDITIONS D'OCTROI
DE CREDITS
Le fonctionnement des établissements
de crédit au Congo est régie par une loi bancaire qui
édicte que ces établissements, pour exercer leurs
activités doivent se soumettre à une loi qui traite de
l'agrément, la protection et le retrait d'agrément.
3.2.1 L'AGRÉMENT
Les institutions du système bancaire au Congo tenues,
avant d'exercer leur activité sur le territoire national, de souscrire
l'agrément auprès de la Banque centrale du Congo((*)1)
L'obtention de l'agrément est subordonnée à
certaines conditions de fonds dont l'existence et la réunion sont
contrôlées par la Banque Centrale lors de l'instruction de la
demande d'agrément. Ces conditions sont d'ordre juridique et
économique.
A) Conditions d'ordre juridique
Il existe, selon la nouvelle loi bancaire congolaise, trois
conditions d'ordre juridique.
La première condition consiste en ce que tout
établissement de crédit doit être une personne morale sauf
pour les banques qui doivent être, en principe, constituées sous
la forme de société par actions à responsabilité
limitée.
Le législateur ne prescrit aucune forme sociale. Il
laisse aux autorités de contrôle le soin d'apprécier
l'adéquation de la forme juridique de l'entreprise à
l'activité.
La deuxième condition est que tout établissement
de crédit doit justifier d'un capital minimum libéré et
déterminer par la banque centrale. (au moins 1.500.000 USD).
La troisième condition édicte que les
dirigeants des établissements de crédit ne doivent pas être
frappés d'interdiction professionnelle prévue à l'article
15 de la loi bancaire.
b) Conditions d'ordre économique
Pendant l'instruction du dossier d'agrément, la banque
centrale vérifie si l'implantation de l'Etablissement de crédit
répond à un besoin économique évident.
Elle s'assure de la sécurité de la
clientèle en contrôlant l'adéquation des moyens techniques
et financiers de l'Etablissement de crédit à son programme
d'activité.
Lorsqu'un établissement de crédit
agréé dans un pays étranger souhaite implanter une filiale
en République Démocratique du Congo, le Banque centrale consulte
les autorités de supervision du pays d'origine de cet
établissement de crédit en vue de s'assurer de la
crédibilité des promoteurs pour éviter notamment
l'introduction dans le circuit financier des capitaux d'origine
criminelle((*)1)
3.2.2 PROTECTION
Le législateur réserve le
monopôle de la réalisation des opérations de banque aux
seuls établissements de crédit de même qu'il instaure une
protection contre l'usage abusif des termes banque, coopérative
d'épargne et crédit, caisse d'épargne,
société financière, institutions financières
spécialisées.
Les articles 20 et 21 de la loi bancaire
délimitent toutefois l'étendue des activités ainsi
réservées aux Etablissements de crédit.
3.2.3 RETRAIT D'AGRÉMENT
Le retrait d'agrément est prononcé
par la Banque Centrale en vertu des pouvoirs administratifs et disciplinaires
qu'elle exerce sur les Etablissements de crédit.(cfr article 22 de la
loi bancaire).
Le retrait d'agrément entraîne la
radiation de la liste des établissements de crédit. La radiation
emporte de plein droit dissolution de l'Etablissement de crédit.
3.3 Le niveau de recette d'exploitation des PME avant et
après l'obtention des crédits Bancaires.
Dans les sous point présents
nous allons présenter les informations sur quelques PME évoluant
dans la ville de Lubumbashi qui reçoivent les crédits
bancaires.
Nous allons précisément analyser l'impact qu'ont
eu lesdits crédits sur le niveau de leurs recettes d'exploitation
durant une période d'une année.
Tout au long de notre recherche, nous n'avons pas pu
obtenir auprès des banques et des entreprises toutes les informations
voulues pour enrichir cette Section.
Ce qui explique que notre analyse a été
effectuée sur trois entreprises qui ont constitué notre
échantillon sur une population de vingt petites et moyennes entreprises
qui obtiennent les crédits auprès des banques. Pour quelques
entreprises visitées il s'est agit d'un problème de
discrétion au sujet des informations leur demandées. Pour les
autres, la non obtention des informations a été due au manque de
documents comptables fiables pouvant nous permettre d'extraction des
informations sur les recettes et leur évolution dans le temps.
Nous présentons dans les lignes qui suivent les
informations recueillies sur trois PME de la ville de Lubumbashi notamment, les
Ets NAZEM, LES ETS MBP et les Etablissements MUKAL SERVICES
3.3.1 L'Entreprise MUKAL SERVICE
3.3.1.1 Présentation de l'Entreprise
L'Entreprise MUKAL SERVICE est
une entreprise commerciale qui a comme activité principale l'importation
et la vente des produits d'habillement et divers .
Elle est située sur l'avenue Kasaï au numéro
32 dans la ville de Lubumbashi, non loin du marché MZé Laurent
Désiré Kabila. Elle entretien un compte à la Trust
Merchant Banque dont l'agence est situé sur l'avenue Mwero au
numéro 1352 dans la commune de Lubumbashi.
L'Entreprise MUKAL SERVICE est assez organisée
concernant le système de vente et la trésorerie.
Les données concernant le mouvement de Banque ont
été relevées à partir des extraits bancaires qu'ils
gardent dans un classeur au niveau de leur bureau de vente. Les informations
au sujet des ventes ont été recueillies à partir des
relevés de ventes journaliers de ladite Entreprise.
3.3.1.1 Présentation des informations
Sur la page qui suit, nous présentons le tableau
synoptique des recettes et crédits bancaires obtenus durant les
années 2006 et 2007, années où l'Entreprise a eu des
crédits auprès de sont banquier la Trust Merchant Bank.
MUKAL SERVICES
(Les chiffres sont exprimés en dollars
américains)
Année 2005
Rubrique
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mais
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
Recette d'exploitation
|
45.800
|
42.750
|
49.420
|
64300
|
63.120
|
58.420
|
61.100
|
93.000
|
94.500
|
92.760
|
88.000
|
112.450
|
Autres recettes
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Crédit obtenus
|
|
30.000
|
|
|
|
|
30.000
|
|
|
30.000
|
|
|
N.B le crédit obtenu est un crédit de caisse
(découvert de 30 jours)
|
Année 2006
Rubrique
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mais
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
Recette d'exploitation
|
78.200
|
65.900
|
82.000
|
110.800
|
103.650
|
100.200
|
132.400
|
|
132.400
|
162.742
|
143.500
|
182.450
|
Autres recettes
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Crédit obtenus
|
|
50.00
|
|
|
|
|
50.000
|
|
|
75.000
|
|
|
N.B : le crédit obtenu est un crédit de
caisse (découvert bancaire de 25 jours)
|
Année 2007
Rubrique
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mais
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
Recette d'exploitation
|
153.200
|
150.200
|
123.400
|
168.880
|
156.230
|
176.354
|
146.800
|
178.123
|
185.000
|
174.785
|
168.420
|
192.321
|
Autres recettes
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Crédit obtenus
|
|
75.000
|
|
|
|
|
50.000
|
|
|
50.00
|
|
|
2006
2007
110
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
J
F
M
A
M
J
J
A
S
2005
O
N
D
120
130
140
150
160
170
180
190
3.3.2 LES ETABLISSEMENT NAZEM
3.3.2.1 Présentation de l'Entreprise
Les Etablissements NAZEM sont une entreprise de panification
qui s'occupe principalement de la boulangerie et pâtisserie ainsi que les
services de cafétéria.
Leur direction est située au croisement de l'avenue
Lumumba et Kimbangu au numéro 1282 dans la commune de Lubumbashi.
Les Etablissements entretiennent deux comptoirs de vente de
pains et deux cafétérias, l'un situé sur l'adresse
mentionnée ci-dessus, c'est-à-dire, au numéro 1282 au
croisement de l'avenue Lumumba et Kimbangu et l'autre au croisement de l'avenue
Maniema et Laurent Désiré Kabila au numéro 4, dans la
commune de Lubumbashi.
3.3.2.1 Présentation des informations
L'organisation comptable des Etablissements NAZEM est
acceptable dans la mesure où il y a une comptabilité de
trésorerie, une gestion des magasin et une organisation du service de
ventes basée sur l'utilisation des documents.
Selon les informations recueillies à partir des livres
de caisse et le classements des extraits bancaires, les informations au sujet
de recettes et leur évolution dans le temps ainsi que les crédits
obtenus et leur impact sur les recettes sont présentées au moyen
du tableau qui est présenté sur la page suivante.
Ets NAZEM
(Les chiffres sont exprimés en dollars
américains)
Année 2005
Rubrique
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mais
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
Recette d'exploitation
|
95.000
|
78.400
|
120.300
|
160.120
|
155.452
|
138.520
|
125.425
|
182.458
|
175.478
|
155.550
|
163.630
|
198.741
|
Autres recettes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Crédit obtenues
|
|
|
40.000
|
40.000
|
40.000
|
50.000
|
50.000
|
75.000
|
|
75.000
|
|
|
Année 2006
Rubrique
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mais
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
Recette d'exploitation
|
168.685
|
162.452
|
185.450
|
195.369
|
202.500
|
198.456
|
210.452
|
220.230
|
210.102
|
200.010
|
205 300
|
230.789
|
Autres recettes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Crédits obtenus
|
|
|
|
75.000
|
|
75.000
|
|
50.000
|
|
|
75.000
|
|
Année 2007
Rubrique
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mais
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
Recette d'exploitation
|
195.320
|
210.452
|
233.222
|
215.150
|
245.450
|
260.660
|
257.451
|
250.523
|
261.621
|
320.450
|
298.450
|
282.523
|
Autres recettes
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Crédit obtenues
|
50.000
|
|
40.000
|
|
45.000
|
|
|
50.000
|
|
100.000
|
|
|
3.3.3 LES ETABLISSEMENTS MBP (Mbambu
Paulin)
3.3.3.1 Présentation des Etablissements
Les Etablissements MBP sont l'une des maisons commerciales de
la ville de Lubumbashi qui s'occupe de l'importation et commercialisation des
produits alimentaires de première nécessité notamment la
farine de froment, le sucre, le sel et l'huile végétale.
La direction des Etablissements est située sur
l'avenue Sendwe au numéro 2, dans la commune de Lubumbashi et plus
précisément à derrière le bâtiment
loué par SOFICOM.
3.3.1.2 Présentation des informations
A partir des extraits bancaires ainsi que les livres de
caisse tenus par les Etablissements, nous sommes arrivés à
recueillir les informations que nous présentons dans le tableau qui est
à la page suivante.
ETS MBP
(Les chiffres sont exprimés en dollars
américains)
Annexe 2005
RUBRIQUE
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Sept
|
Octobre
|
Nov
|
Décembre
|
Recette d'exploitation
|
350.800
|
420.400
|
386.450
|
542.120
|
625.220
|
845.450
|
742.860
|
820.852
|
951.753
|
845.632
|
789.456
|
987.654
|
Autres recettes
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Crédits obtenus
|
|
100.000
|
|
100.000
|
|
|
100.000
|
|
|
100.000
|
|
|
N.B. : Le crédit obtenu est un
découvert bancaire de trente jours
|
Année 2006
RUBRIQUE
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Sept
|
Octobre
|
Nov
|
Décembre
|
Recette d'exploitation
|
952.250
|
798.523
|
846.285
|
899.988
|
1.020.120
|
1.002.120
|
986.754
|
1.045.450
|
1.118.154
|
1.006.432
|
1.100.100
|
1.120.130
|
Autres recettes
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Crédits obtenus
|
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
100.000
|
|
150.000
|
|
|
150.000
|
|
|
N.B. : Le crédit obtenu est un
découvert bancaire de trente jours
|
Année 2007
RUBRIQUE
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Sept
|
Octobre
|
Nov
|
Décembre
|
Recette d'exploitation
|
1.118.118
|
1.150.152
|
1.452.369
|
1.462.742
|
1.384.245
|
1.245.658
|
1.458.745
|
1.542.368
|
1.520.741
|
1.485.452
|
1.521.764
|
1.602.603
|
Autres recettes
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Crédits obtenus
|
|
250.000
|
|
|
|
|
200.000
|
|
|
|
250.000
|
|
N.B. : Le crédit obtenu est un crédit
à l'exploration de soixante jours
|
3.2 ANALYSE DES TABLEAUX
Dans le présent sous
point, nous allons analyser les informations présentées a travers
les différents tableaux repris ci-dessous.
En effet, nous observerons la tendance de l'évolution
des recettes dans le temps par rapport au crédit obtenu par chacune des
trois entreprises « échantillon » retenues dans
notre travail à savoir les Etablissements MUKAL SERVICES, les
Etablissements MBP et les Etablissements NAZEM.
3.2.1 Situation de MUKAL SERVICES
Lorsque nous observons le tableau qui reprend les recettes
ainsi que le graphique y afférent, nous remarquons pour l'année
2005 ce qui suit :
- au premier semestre de l'année 2005, les recettes de
l'Entreprise passent de 45 800 à 58 420
soit une augmentation de 28% de recettes ceci après
l'obtention d'une ligne de crédit bancaire de 30 000 en terme de
découvert bancaire à 30 jours.
- au deuxième semestre, les recettes passent de 58 420
à 112 450 à la fin de l'année soit une
augmentation de 92%.
Pour l'année 2006, la courbe des recettes
se présente de la manière suivante :
- au premier semestre, le recette de l'Entreprise passent de 78
200 à 100 200 en fin juin, soit une augmentation de 28%.
- Au deuxième semestre, les recettes passent de 100 200
à 182 450 en fin décembre après l'augmentation de la ligne
de crédit qui est passée de 30 000 en l'année 2005
à 50 000 pour l'année 2006.
Pour l'année 2007, la position de la courbe de recette
se présente comme suit :
- au début du premier semestre de l'année, les
recettes passent de 153 200 à 176 354 en fin juin soit une
augmentation en valeur relative de 15%.
- Au deuxième semestre les recettes passent de 176 354
à 192 321 sous l'effet de crédit bancaire introduit dans
l'exploitation de l'Entreprise, soit un accroissement de 9%
3.2.1 Situation des Etablissements MBP
Lorsque nous analysons le tableau de
recettes des Etablissements MBP repris à la page..., nous relevons pour
l'année 2005 ce qui suit :
- au premier semestre, les recettes de l'Entreprise qui en
début de l'année étaient de 350 800
sont de l'ordre de 845 450 en fin juin sous l'effet d'un
découvert de 100 000 de 30 jours,
crédit destiné à couvrir les frais de
dédouanement du ciment venant de la Zambie.
- au deuxième semestre, les recettes passent de 845 450
à 987 654 soit un accroissement de
Pour l'année 2006, la courbe des recettes se
présente de la manière suivante :
- au premier semestre, les recettes passent de 952 250 à 1
002 120 en fin juin de la même année soit un accroissement de
....
- Au deuxième semestre, les recettes passent de 1 002 120
à 1 120 130 soit un accroissement de ..., la ligne de crédit est
passée de 100 000 au premier trimestre à 150 000 au courant du
deuxième semestre.
Pour l'année 2007, nous relevons la situation
suivante :
- au premier semestre de l'année 2007, les recettes
d'exploitation de l'Entreprise passent de
1 118 118 à 1245 658 en fin juin soit un augmentation de
...
- au deuxième semestre, les recettes passent de 1
245 658 à 1 602 603 en fin décembre de
l'année soit un accroissement de....
3.2.2 Situation des Etablissements NAZEM
L'analyse faite sur les tableaux de recettes d'exploitation
des Etablissements NAZEM pour les années 2005, 2006 et 2007 fait
ressortir les observations suivantes :
Pour l'année 2005, nous avons la situation
suivante :
- au premier semestre de l'année, les recettes passent de
96 000 à 138 520 en fin juin 2005
soit un accroissement de ....
- au deuxième semestre de la même année, les
recettes passent de 138 520 à 198 741 après
une ligne régulière de 40 000 dollars au
début de l'année et de 75 000 dollars à la fin de
l'année.
Pour l'année 2006, la courbe de recette se
présente de la manière suivante :
- au premier semestre de l'année 2006, les recettes de
l'Entreprise sont passées de 168 685 en
janvier à 198 456 en fin juin de la même
année soit un accroissement de....
- au deuxième semestre, les recettes d'exploitation de
l'Entreprise sont passées de 198 456 à
230 789 en fin décembre de la même année.
Pour l'année 2007, l'évolution des recettes
d'exploitation de l'Entreprise se présente de la manière
suivante :
- au premier semestre de l'année, les recettes de
l'Entreprise sont passées de 195 320 à
260 660 en fin juin de la même année.
- au deuxième semestre de la même année, les
recettes passent de 260 660 à 282 523 soit un
accroissement de 8.385%
En analysant les tableaux ci-dessus ainsi que les
commentaires y relatifs, nous concluons que les crédits obtenus par les
entreprises qui ont fait l'objet de notre étude à savoir
l'Entreprise Mukal services, les Etablissements Nazem et les Etablissements MBP
ont assurément un impact positif sur les recettes d'exploitation de
toutes ces entreprises, c'est-à-dire, ils ont participé à
l'accroissement des recettes générées par les
activités entretenues par ces dernières
CONCLUSION GENERALE
Le présent travail est intitulé
« la relance du système bancaire et son impact sur les
recettes d'exploitation des Petites et moyennes entreprises du Congo. Il a eu
comme champs d'application des entreprises qui évoluent dans la ville de
Lubumbashi.
Le travail comprend trois chapitres.
Le premier chapitre a été consacré aux
généralités.
Le deuxième chapitre a porté sur
l'études du système bancaire et le Petites et moyennes
entreprises de la ville de Lubumbashi.
Le troisième chapitre, quant à lui, a
traité de l'impact des crédits bancaires sur les recettes
d'exploitation des PME évoluant dans la ville de Lubumbashi.
La problématique du travail, rappelons le, a
consisté en une question, celle de savoir quel impact que pourrait
présenter les crédits octroyés par les banques aux PME sur
les recettes d'exploitation de ces dernières.
Comme hypothèse de travail, nous avons affirmé
que les crédits octroyés par les banques aux PME avaient pour
effet d'augmenter les recettes d'exploitation des ces dernières sous la
contrainte que ces crédits soient uniquement utilisés pour
financer le cycle d'exploitation desdites PME.
Pour atteindre les objectifs recherchés, nous avons
jugé indiqué d'utiliser deux méthodes scientifiques. Il
s'agit de la méthode descriptive et la méthode comparative.
En ce qui concerne les techniques, nous avons utilisé
la technique documentaire et l'interview.
Nous n'avons pas eu la possibilité d'étendre
notre étude sur un grand nombre d'entreprises choisies comme
cibles ; la plupart des responsables des entreprises et des plusieurs
banques ayant justifié d'une réticence quant à la cession
des données sur leurs entités.
Cependant, nous avons eu et cela avec peine quelques
données sur trois entreprises locales à savoir les Etablissements
MUKAL Services, les Etablissements MBP et l'Entreprise NAZEM.
Quant aux banques qui nous ont fourni leurs données,
nous citons la BCDC, la BIAC et la Banque Centrale du Congo.
L'étude des informations tirées des
données pour les trois entreprises s'est étendue sur une
période de trois ans allant de 2005 à 2007.
Nous avons en effet élaboré les tableaux qui
contiennent les informations des trois entreprises précitées,
tableaux auxquels nous avons adjoint la représentation graphique de
l'évolution des leurs recettes dans le temps.
Après analyse des tableaux, nous avons abouti
à une conclusion qui confirme a satisfaction notre hypothèse.
En effet, nous avons observé que les crédits
obtenus des banques par les trois entreprises précitées ont
favorisé considérablement l'accroissement de leurs recettes
d'exploitation.
Partant de ce qui précède, il est d'une
évidence incontestée que la relance du système bancaire au
Congo est un phénomène qui présente beaucoup
d'intérêts aussi bien pour l'économie du Congo en
général que pour les entreprises. La raison est que les
crédits que les banques accordent aux entreprises qui les sollicitent
favorise l'accroissement des recettes d'exploitation de ces dernières
et partant leur développement.
Somme toute, nous recommandons que des plus amples efforts
soient déployés par le gouvernement congolais pour favoriser la
relance et la promotion du système bancaire au Congo.
Vue l'étendue et la complexité de la question
sur la problématique des banques dans notre pays, nous ne pensons pas,
à partir du présent travail, avoir épuisé le sujet.
Nous pensons, à notre humble avis, avoir posé
les fondements de la recherche.
Nous espérons qu'après sa lecture, d'autres
travaux beaucoup plus riches et élaborés seront effectués
par les chercheurs et hommes de sciences passionnés par la question.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
M. MULUMBA : « Les banques commerciales
face aux mutations structurelles de
L'économie zaïroise » I.R.E.S, Kinshasa,
année 1984.
.
R w.TTERWUGHE : « La Pme, une Entreprise
humaine », édition Deboek université,
paris,2003.
P. Kneipe : « Gestion de la
trésorerie de l'entreprise », édition Entreprise,
Bruxelles, 1991.
F. D'ABOVILE : « Mécanisme comptable
et financier », édition Fernand nattant, paris,
1981.
Pierre CONSO : «
Gestion financière de l'Entreprise », édition DUNOD,
paris, 1994.
Georges DEPELLENS : «
Gestion financière de l'Entreprise », Edition DUNOD, paris,
1996.
R. Peterson : « Petites et Moyennes
Entreprises », pour une économie équilibrée,
édition le cercle du livre de France, Montréal
,1978
REVUES
P.BENO LUTZ : « Politique
financière de l'Entreprise », Banque populaire suisse, 1999
L'ENTREPRENEUR : ANEZA, Kinshasa,
1979.
COURS
BUSHABU R. Cours de méthode de recherche
scientifique, L1 ISC, 2006-2007.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
AVANT PROPOS
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : Généralités
Section 1 : Définition des
concepts de base
1.1 : Restructuration
1.2 : Système bancaire
1.3 : Impact
1.4 : Maximisation
1.5 : Recettes d'exploitation
1.6 : Les PME
Section 2 : Notions des PME
2.1 : Les caractéristiques des PME
2.2 : Les difficultés
rencontrées par les PME
2.3 : Le rôle joué par les PME
dans les économies modernes
Section 3 : Notions des Banques et
institutions financières
3.1 : Définition et genèse des
Banques et Institutions financières
3.2 : Création et fonctionnement des
banques et institutions financières
3.3 : Le rôle joué par les
banques et institutions financières
3.4 : Les banques et institutions
financières au Congo
CHAPITRE 2 : Les systèmes bancaires et le
PME dans la ville de Lubumbashi
Section 1 : Les banques au Katanga
Section 2 : L'économie
katangaise
2.1 : Avant et Apres l'indépendance
(de 1885 à 1960 et de 1960 à 1990)
2.2 : Le système bancaire à
Lubumbashi de 1990 à 2000 et de
2000 à nos jours)
2.3 : La relance du système bancaire
dans la ville de Lubumbashi
Section 3 : Les PME à
Lubumbashi
CHAPITRE 3 : l'impact des crédits
bancaires sur les recettes
d'exploitation des PME de la ville de
Lubumbashi
3.1 : les institutions bancaires
évoluant à Lubumbashi
3.2 : les fonctionnement et condition
d'octroie des prêts bancaires aux PME
3.3 : les niveaux des recettes
d'exploitation avant, pendant et après l'obtention des prêts
bancaires
CONCLUSION
* (1) ANEYNOLA, cité par
SALIKI KAHOZI, dans la démotivation du personnel comme facteur de
disfonctionnement des entreprises, TFC, ISC Lubumbashi, 2003, page 8.
* (1) site web
sales@ocde.org page 4
* (1) CHEVALIER et LOSCHAK,
Introduction à la science administrative, éd DALLOZ, 1972, page
31.
* (1) BUSHABAU R., cous des
méthodes de recherche scientifique, L1, ISC Lubumbashi, 2005-2006
* (1) Dictionnaire de la langue
française, Emile Littré, page 1059
* (1) Dictionnaire de la langue
française, page .....
* (2) Chantal Bussenault et
Martine Prétet, Economie et gestion de l'entreprise, Educapole,
Paris, 2002, page 39
* (3) Site web www Wikipedia
banque page 42..............
* (2) Idem, page 741.
* (1) Dictionnaire de la langue
française page 1039
* (2) F.D'Abovile,
mécanismes comptables et financiers , DUNOD, Paris, 1979,
page 85
* (3) Plan Comptable
Générale Congolais, Edition de 1976
* (1) site web www
marie-florence.estime@oecd.org
* (2) La relance de la PME
au Congo , cité par Benda Kadyebu dans l'analyse financière
d'une PME, cas des Etablissements les Petits Aigles, TFC, ISC Lubumbashi,
1999, page 8.
* (1)
www.wikipedia.Banque page
2/3
* (1) MABI MULUMBA,
« Les banques commerciales face aux mutations structurelles de
l'économie Zaïroise », édition I.R.E.S ,
Kinshasa, 1984 page 15
* (1) MABI MULUMBA,
op.cit, page 16 et 17
* (2) Idem, page 17
* (1) MABI MULUMBA,
op.cit, page 19
* (1) Moniteur congolais
n° 12 du 24 avril 1961
* (1) Journal officiel,
numéro spécial, mai 2002, page 31
* (1) Nouvelle loi bancaire,
article 10
* (1) Loi bancaire, article
13