2.3. Revue documentaire
Pour mener à bien la revue documentaire nous avons dans
un premier temps cherché à identifier les centres de
documentation des institutions ayant un lien avec notre thématique de
travail. Les principaux centres de documentation que nous avons
identifiés et fréquentés sont :
- les centres de documentation du Ministère de
l'Environnement et du Cadre de Vie (MECV), du Ministère de
l'Agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources Halieutiques (MAHRH) pour la
partie Institutionnelle ;
- les centres de documentation du CIFOR, de l'INERA, du
SP/CONNED ;
- la bibliothèque centrale de l'Université de
Ouagadougou,
- la bibliothèque de l'Institut International de
l'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement (2IE),
- le Centre d'Information et de Recherche pour le
Développement (CIRD).
Au niveau de ces différents centres, nous avons
recherché au niveau des bases de données les documents ayant un
lien avec notre thème.
Par ailleurs, nous avons énormément fait recours
à internet pour l'obtention de données sur la thématique.
Ainsi, nous avons eu à visiter des sites du GIEC, du PNUD, de la FAO, de
la banque mondiale, etc.
Des échanges avec des spécialistes du domaine
nous ont permis de collecter des informations pertinentes pour notre
thème.
2.3.1. Collecte des données
Les méthodes utilisées pour la collecte des
données sont la revue documentaire, les interviews semi
structurés, etc. Pour la revue documentaire, l'accent a
été mis sur quatre catégories de documents : la
littérature scientifique, la littérature grise, la
littérature administrative et la littérature « grand
public ». Nous avons au niveau de chaque catégorie fait
l'inventaire des documents qui répondaient aux préoccupations de
notre thème et procéder ensuite à leur lecture. Pour la
lecture proprement dite, nous jetons un coup d'oeil sur la table des
matières pour sélectionner les parties du document qui ont un
lien avec nos questions de recherche.
Nous avons élaboré une grille de recension pour
retenir les éléments les plus pertinents lors de la lecture.
2.3.2. Traitement et analyse des données
Les données collectées dans le cadre de la revue
documentaire ont fait l'objet d'un traitement manuel à partir d'une
grille de traitement et d'analyse. Cette grille a consisté
essentiellement en l'élaboration d'un tableau à cinq colonnes
comprenant :
- le nom de l'auteur ;
- le titre du document ;
- la problématique succincte traitée par
l'auteur ;
- la démarche suivie ;
- les résultats atteints
Cela nous a permis de mieux appréhender et comprendre
les stratégies et techniques développées par les
différents chercheurs.
De la revue de la littérature, il ressort que lorsque
l'on cherche à prévoir l'impact des changements du climat sur une
activité aussi complexe que l'agriculture, on est confronté
à deux séries de difficultés, liées à deux
niveaux d'incertitude.
Selon AMPHOUX M. et al (2003), les premières
incertitudes proviennent des modèles utilisés pour prévoir
le climat à venir. En effet, toute projection, aussi précise et
calibrée soit-elle, demeure toujours une approximation. La seconde
source d'erreurs consiste en l'interprétation, une fois les
prévisions climatiques établies, de l'impact proprement dit des
changements à venir sur l'activité agricole. La combinaison de
ces deux séries d'erreurs conduit donc à un panel très
large de prévisions.
Si des incertitudes existent dans les modèles
climatiques, elles ne sont malheureusement pas les seules. En effet, une fois
que les prévisions concernant l'évolution du climat sont
réalisées, il reste encore à déterminer quels
seront les effets de ce changement climatique sur le sujet central de cette
étude, à savoir les cultures maraîchères.
Après la phase de prévision climatique
proprement dite, une phase d'analyse doit donc être entreprise. Cette
seconde phase est d'autant plus délicate que le secteur de l'agriculture
est à l'interface entre plusieurs problématiques au sein
desquelles le changement climatique joue un rôle décisif (le
stress hydrique, la dégradation des sols, les économies
régionales, etc.). De nombreuses interactions sont donc à prendre
en compte.
C'est pourquoi malgré les différentes tendances
qui sont faites, de nombreuses incertitudes demeurent quant à l'impact
réel des changements climatiques sur les activités agricoles
à l'échelle locale. Le champ de la recherche reste largement
ouvert à ce niveau, car une meilleure connaissance du milieu physique et
humain d'une zone d'étude peut permettre d'affiner les résultats
d'une recherche.
Nous comptons donc tenir compte de cette connaissance que nous
avons du milieu pour collecter les données relatives à la
disponibilité de l'eau pour la pratique de l'activité
maraîchère au niveau du Sanguié dans le cadre de nos
travaux de recherche en thèse.
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