REPUBLIQUE DU BENIN -*-*-*-*-*-*-*-
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)
-*-*-*-*-*-*-*-
UNIVERSITE D'ABOMEY-CALAVI (UAC)
-*-*-*-*-*-*-*-
ECOLE NATIONALE D'ADMINISTRATION ET DE MAGISTRATURE
(ENAM)
-*-*-*-*-*-*-*-
MEMOIRE DE FIN DE FORMATION AU CYCLE I POUR L'OBTENTION DU
DIPLOME DE TECHNICIEN SUPERIEUR -*-*-*-*-*-*-*-
Option : Filière :
SECRETARIAT SECRETARIAT DE DIRECTION
Année Académique 2007-2008
CONTRIBUTION A L'ERADICATION DE LA LENTEUR DES
PROCESSUS DE MISE A DISPOSITION ET DE REPARATION DES MATERIELS DE BUREAU
DANS LES SERVICES PUBLICS : cas de la DGTCP
Réalisé et Soutenu par :
Daniel S. SENOU
Sous la direction de :
Maître de stage : Directeur de
mémoire :
M. Kouéssan KINVI M. Bertrand B. ADJAHOUINOU
Chef Division Matériels et Immeubles Professeur à
l'ENAM
Janvier 2009
IDENTIFICATION DU JURY
i
- Président du jury :
- Vice-président : Membre du jury :
L'ECOLE NATIONALE D'ADMINISTRATION ET DE
MAGISTRATURE N'ENTEND DONNER AUCUNE APPROBATION NI IMPROBATION
AUX OPINIONS EMISES DANS CE MEMOIRE. CES OPINIONS DOIVENT ETRE
CONSIDEREES COMME PROPRES A LEUR AUTEUR
iii
DEDICACES
Je dédie ce mémoire à :
9 l'Eternel Dieu Tout Puissant pour sa protection et son
amour.
9 vous ma maman Honorine AHOUANSOU, et mon papa
Grégoire
SENOU : je sais que je vous ai rendu
l'existence difficile à travers mes
exigences, mes caprices ; malgré ceci, vous n'avez pas
failli à votre
rôle de géniteur. Que ce modeste travail vous soit
non seulement une
récompense mais aussi un symbole de fierté.
9 vous mes frères Hospice, Nestor, Hubert,
Maurice et mes soeurs Blandine, Charlotte, Asielle
et Patricia : recevez ici la marque de tout mon amour
pour vous.
9 mon feu frère Martial G. SENOU : voici
réalisée une partie de nos rêves. Repose en paix.
9 vous mes tantes et mes oncles
: recevez à travers ce travail toute ma reconnaissance.
9 vous mes cousines et mes
cousins : pour votre soutien sans faille, retrouvez ici votre
part de considération.
9 vous mes amis Sylvain, Rigobert, Ruben, Patrice,
Nadège, Faridath, pour votre soutien aussi
bien dans les moments difficiles que dans les bons moments, recevez ceci comme
un symbole de toute ma reconnaissance.
9 vous mes neveux Salem Béni
Jéhovany et Ange Amen SENOU qui me portent
toujours la joie au coeur ; que Dieu vous bénisse.
9 toi Armelle MAMLANKOU, trouve cette oeuvre le
fruit de ton soutien.
REMERCIEMENTS
« Une seule hirondelle ne fait pas le printemps
», je m'en voudrais donc de ne pas remercier des personnes qui m'ont
aidé durant mon cursus scolaire. Il s'agit de :
9 mon directeur de mémoire, Monsieur Bertrand
B. ADHAHOUINOU qui a suivi avec abnégation et esprit de suite
ce travail. C'est le moment de vous dire merci pour tout ce que vous avez fait
pour moi.
9 mon maître de stage, Monsieur Kouéssan
KINVI qui, malgré ses nombreuses occupations a accepté
de prendre le peu de temps dont il dispose pour suivre ce modeste travail.
9 Madame Françoise A. ASSOGBA,
Directrice Générale Adjointe du Trésor pour
nous avoir accordé un stage dans la structure qu'elle dirige.
9 tous les agents de la DGR en l'occurrence ceux du
secrétariat dont notamment Madame Aïssatou TANKO,
Monsieur Toussaint AZILINON et le doyen Emile
GODONOU pour leur hospitalité et leur franche collaboration.
9 Monsieur et Madame VIDOGNONLONHOUE pour leur
hospitalité. 9 mon oncle Pascal AHOUANSOU
pour ses prières.
9 Monsieur Grégoire KOUAKANOU pour son
soutien et son affection. 9 Monsieur Pascal KOUKOUI pour sa
rigueur qui m'a été d'une grande aide.
9 mon frère Nestor SENOU dont le souci
majeur est de me voir réussir. Que Dieu le protège et lui accorde
sa sagesse de même qu'à sa petite famille.
9 tous mes camarades de promotion.
9 tous ceux qui de près ou de loin ont contribué
à la réalisation de ce modeste travail.
LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS
CFPT : Centre de Formation Professionnelle du
Trésor
DGDDI : Direction Générale des
Douanes et Droits Indirects
DGID : Direction Générale des
Impôts et des Domaines
DGR : Direction de la Gestion des Ressources
M.E.F : Ministère de l'Economie et des
Finances
DGTCP : Direction Générale du
Trésor et de la Comptabilité Publique
vi
LISTE DES TABLEAUX
NUMERO D'ORDRE
|
TITRES
|
PAGES
|
1
|
Regroupement des problèmes par centre
d'intérêt
|
24
|
2
|
Synthèse des approches théoriques par
problème
|
29
|
3
|
Tableau de bord de l'étude
|
33
|
4
|
Demande de matériels
|
45
|
5
|
Demande de réparation de matériels
|
45
|
6
|
Connaissance des processus de traitement des demandes
|
46
|
7
|
Lenteur des processus
|
48
|
8
|
Nombre de responsables
|
48
|
9
|
Données relatives à l'identification de la cause
réelle du problème spécifique n°1
|
50
|
10
|
Délai de traitement des demandes
|
50
|
11
|
Données relatives à l'identification de la cause
réelle du problème spécifique n°2
|
51
|
12
|
Retard dans le service du matériel
|
51
|
13
|
Données relatives à l'identification de la cause
réelle du problème spécifique n°3
|
52
|
14
|
Actions proposées pour l'amélioration du
processus
|
54
|
14.1
|
Réduction ou simplification des processus
|
54
|
14.2
|
Fixation d'un délai pour le traitement
|
55
|
14.3
|
Mise en place d'un système de gestion
prévisionnelle du stock
|
56
|
LISTE DES GRAPHIQUES
NUMERO D'ORDRE
|
TITRES
|
PAGES
|
1
|
Réponses des enquêtés au sujet de la demande
de réparation de matériels de travail
|
45
|
2
|
Connaissance des processus par les agents
|
47
|
3
|
Avis des agents sur la lenteur des processus
|
49
|
4
|
Avis des agents sur la cause du retard dans le service de
matériels par les magasiniers
|
52
|
5
|
Identification de la cause réelle du PS n°3
|
53
|
6
|
Avis des agents sur la fixation d'un délai de traitement
par responsable
|
55
|
RESUME
L'Administration publique est un instrument aux mains de
l'Etat pour la conduite de la politique générale ayant pour but
la satisfaction des administrés. Elle est un ensemble de services
publics fournissant des prestations à la population. S'il est
évident que la satisfaction des administrés dépend de la
qualité de ces prestations, force est également de constater que
les structures qui composent cette administration sont en proie à un
certain nombre de dysfonctionnements. Ainsi, durant notre stage que nous avons
effectué à la DGTCP, nous avons pu relever de par nos
observations des dysfonctionnements au nombre desquels nous avons la lenteur
des processus de mise à disposition et de réparation des
matériels de bureau. Ce problème général se
manifeste à travers les problèmes spécifiques ci
après :
- Cycle de traitement des demandes long ;
- Durée des processus de traitement illimitée ; -
Rupture fréquente du stock.
Dans le souci de participer à la résolution des
problèmes spécifiques liés à cette
problématique, nous avons décidé de
réfléchir sur le thème : « Contribution
à l'éradication de la lenteur des processus de mise à
disposition et de réparation des matériels de bureau dans les
services publics : cas de la DGTCP ».
Sur la base des problèmes spécifiques
précités, nos objectifs spécifiques se présentent
comme suit :
- Définir des moyens de réduction et de
simplification des processus ; - Déterminer un délai pour la
durée des processus ;
- Suggérer des stratégies pour une gestion
prévisionnelle du stock.
Une fois les problèmes identifiés, nous nous
sommes intéressé à la cause de chacun d'eux. Ainsi, nos
hypothèses de recherche sont formulées de la manière
suivante :
- Le cycle de traitement des demandes est long du fait de
l'intervention de plusieurs responsables.
- L'absence d'un délai fixe justifie la durée
illimitée des processus.
- L'insuffisance du stock est à la base de la rupture
fréquente du stock.
Notre méthodologie de recherche a porté sur les
techniques (recherche documentaire, échantillonnage et observation) et
les outils (questionnaire) de collecte des données. Ensuite, nous avons
procédé aux choix des personnes interrogées et
expliqué les fondements de ces choix de populations. Enfin, nos analyses
ont été faites à partir des réponses fournies par
ces personnes.
Il est à noter que quelques insuffisances sont
constatées au niveau des réponses obtenues lorsqu'on a
procédé au rapprochement de ces dernières avec les
observations faites sur place. Nous estimons néanmoins que les
résultats sont très proches de la réalité.
Quelles seront alors les mesures à prendre pour rendre
moins lents les
processus de mise à disposition et de réparation
des matériels de bureau : - Réduire le nombre de responsables
intervenant dans les processus ; - Fixer un délai de traitement des
demandes au niveau de chaque
responsable ;
- Mettre en place un système de gestion
prévisionnelle du stock.
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
Chapitre préliminaire : DE
LA PRESENTATION DU CADRE INSTITUTIONNEL AUX OBERVATIONS DE STAGE
Section1 : Présentation de la Direction
Générale du Trésor et de la Comptabilité
Publique
§1 : Historique, missions et attributions de la DGTCP
§2 : Organisation de la DGTCP
Section 2 : Restitution des observations de stage
§1 : Etat des lieux
§2 : Ciblage et spécification de la
problématique
Chapitre 1er : DES OBJECTIFS DE L'ETUDE
A L'APPROCHE EMPIRIQUE RETENUE
Section 1 : Objectifs de l'étude et revue de la
littérature
§1 : Objectifs et hypothèses de travail
§2 : Revue de la littérature
Section 2 : Approches théorique et empirique de la
méthodologie de l'étude
§1 : Approche théorique de la méthodologie.
§2 : Approche empirique de la méthodologie
Chapitre 2ème : DE LA
COLLECTE ET DE L'ANALYSE DES DONNEES AUX APPROCHES DE SOLUTIONS
Section 1 : Collecte et analyse des données
§1 : Préparation et réalisation de la
collecte des données
§2 : Présentation, analyse des résultats de
l'enquête et vérification des hypothèses
Section2 : Approches de solutions et conditions de leur
mise en oeuvre
§1 : Approches de solutions
§2 : Conditions de mise en oeuvre des solutions
CONCLUSION GENERALE BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE
Tout est processus dans l'entreprise selon les termes de H.
James Harrington. Il ressort de cette assertion que le bon fonctionnement de
toute organisation dépend des processus qu'elle-même met en place.
Toute entreprise soucieuse de sa performance doit donc se doter des processus
administratifs rationnels capables de s'adapter aux diverses situations
d'entreprises. Ces processus doivent principalement et surtout s'orienter dans
le sens de la satisfaction des clients ou des usagers selon qu'il s'agisse
d'une organisation publique ou privée.
Dans le contexte actuel où la quête de
l'efficience, de l'efficacité et de la qualité devient une des
préoccupations majeures des organisations publiques, et, où les
clients ou usagers deviennent de plus en plus exigeants, la remise en cause des
techniques et méthodes de travail s'avère indispensable pour
atteindre ces objectifs. Cela passe également par une prise de
conscience professionnelle et de responsabilité sociale des dirigeants
et animateurs de ces organisations. Enfin elle suppose la mise en oeuvre d'un
ensemble de méthodes et de règles pratiques dans le but de
structurer et de planifier les activités individuelles ou de groupes en
vue d'atteindre le plus rapidement possible des objectifs. Toute organisation
devra en principe être rationnelle, réaliste, prospective.
C'est dans cette logique que s'inscrit les recherches que nous
avons eues à faire lors du stage effectué à la DGTCP du 08
Septembre au 05 Décembre 2008, lequel stage nous a permis de
déceler un certain nombre de dysfonctionnements dont la lenteur dans la
mise à disposition et la réparation
des matériels de bureau qui se manifeste à travers
les problèmes spécifiques suivants :
- Cycle de traitement des demandes long ;
- Durée de traitement des demandes illimitée ;
- Rupture fréquente du stock.
Pour mieux cerner ces préoccupations, nous avons choisi
d'orienter nos réflexions sur comment rendre moins lents ces processus.
Ainsi le thème de notre étude a porté sur : «
Contribution à l'éradication de la lenteur des processus de mise
à disposition et de réparation des matériels de bureau
dans les services publics : cas de la DGTCP »
Pour ce faire, à travers les trois chapitres que
comporte notre travail, nous avons présenté le cadre de notre
stage, exposé les observations faites sur ce lieu tout en ayant soin de
cibler la problématique dans le chapitre préliminaire.
Les problèmes identifiés nous ont permis de
déterminer les objectifs de l'étude et de présenter les
techniques et méthodes utilisées pour vérifier les causes
que nous avons supposées être à la base de ces
problèmes.
Enfin, dans le chapitre deuxième, nous avons
collecté des données nécessaires, les avons
analysées pour la confirmation ou l'infirmation de nos hypothèses
d'une part, et, d'autre part, nous avons proposé non seulement quelques
approches de solutions mais aussi les conditions de leur mise en oeuvre.
CHAPITRE PRELIMINAIRE
DE LA PRESENTATION DU CADRE
INSTITUTIONNEL AUX
OBSERVATIONS DE STAGE
|
Dans ce chapitre, après une présentation
générale de la Direction Générale du Trésor
et de la Comptabilité Publique (DGTCP), nous avons abordé les
observations de stage afin de faire l'inventaire des forces et faiblesses de
cette Direction.
Section 1 : Présentation de la Direction
Générale du Trésor et de la Comptabilité
Publique
Elle est faite à travers l'historique, les missions et les
attributions (Paragraphe 1) puis l'organisation de la DGTCP (Paragraphe 2).
Paragraphe 1 : Historique, missions et
attributions de la DGTCP
A- Aperçu historique
La France, dans le cadre de l'administration des colonies,
avait organisé les services du Trésor dans les territoires
d'Outre Mer en général et en Afrique Occidentale Française
(AOF) en particulier, par différents textes législatifs et
réglementaires notamment le décret n° 50 - 1257 du 04
Octobre 1950.
Aussi, existait-il à l'intérieur de chaque
territoire de l'Afrique Occidentale Française un trésorier payeur
qui dépendait hiérarchiquement du trésorier payeur
général qui résidait à Dakar. Il avait sous ses
ordres et sa surveillance des trésoriers dans les arrondissements, puis
des percepteurs chargés principalement de la perception des impôts
directs et enfin des agents spéciaux dont la mission dans les
localités éloignées de la résidence du comptable du
trésor, est le recouvrement des impôts, revenus et produits locaux
et du paiement des dépenses locales.
Après la proclamation de la République du Dahomey,
dans la perspective de l'indépendance et de l'organisation du futur
Etat, les nouveaux
responsables du pays se sont préoccupés de la
question de la trésorerie. La loin° 61-35 du
14 Août 1961 portant création d'un
Trésor National de la République du
Dahomey est venue concrétiser ce souci.
Une nouvelle étape sera franchie avec le
Décret n° 63-23/PR/MEF du 26 janvier 1963 portant
Election des Agences Spéciales en Perceptions
et le Décret n° 69-47/PR/MEF du 17
février 1969 portant Organisation des Services
du Trésor National de la République du Dahomey. Le
dernier texte a institué une trésorerie générale
à l'échelle nationale, une Recette des Finances au Chef lieu de
chaque département, une Recette Municipale dans chaque commune autre que
celle du chef lieu du département, et une Perception dans chaque
Sous-Préfecture à l'exception des Sous-Préfectures
centrales ou Chefs Lieux des départements.
Le Trésor National du Dahomey est devenu la Direction
du Trésor et de la Comptabilité Publique avant de prendre
l'appellation Direction Générale du Trésor et de la
Comptabilité Publique (DGTCP) suite à l'arrêté
n° 213/MF/DC/CC du 09 juillet 1993 portant Attributions, organisation et
fonctionnement de la DGTCP.
Une des quatre directions techniques du Ministère de
l'Economie et des Finances, la DGTCP a connu plusieurs réformes
matérialisées à travers des textes réglementaires
dont le plus récent est l'arrêté n° 1188/MF/DC/SGM/DA
du 14 décembre 1998 portant Attributions,
Organisation et Fonctionnement de la Direction
Générale du Trésor et de la Comptabilité.
B- Missions et attributions
Conformément à l'article 1er du
décret n° 1188/MF/DC/SGM/DA portant attributions
et fonctionnement du Ministère des Finances, deux missions sont
assignées à la DGTCP à savoir :
- la mission « Trésor » et,
- la mission « Comptabilité Publique ».
Au titre de la Mission Trésor, elle est
chargée de :
9 gérer la trésorerie de l'Etat ;
9 proposer et mettre en oeuvre la politique financière de
l'Etat ;
9 réaliser l'équilibre des ressources et des
charges publiques dans l'espace et dans le temps ;
9 émettre et négocier les effets publics ;
9 gérer le portefeuille de titres de l'Etat ;
9 exécuter en collaboration avec l'institution
d'émission la politique monétaire de l'Etat.
Au titre de la Mission Comptable, la DGTCP est
chargée de :
9 animer ses services extérieurs dont la fonction
essentielle est l'exécution des opérations budgétaires de
l'Etat et des Collectivités Locales ;
9 initier ou étudier tous les dossiers relatifs
à la réglementation, à l'organisation et au fonctionnement
de tous les services comptables de l'Etat ou des autres collectivités
publiques ;
9 centraliser les comptes de tous les comptables publics ;
9 élaborer le compte de gestion de l'Administration
centrale ;
9 mettre en état d'examen les comptes des comptables
principaux de l'Etat et des Collectivités Locales, et d'en assurer la
transmission à la chambre des comptes de la Cour Suprême.
Paragraphe 2 : Organisation de la DGTCP
Aux termes de l'article 2 du décret supra cité, la
DGTCP comprend :
9 les services centraux,
9 les directions techniques, 9 les services extérieurs.
A- Les services centraux
Les services centraux, directement rattachés à la
Direction Générale sont au nombre de deux (2) :
1- L'Inspection Générale des Services
(IGS)
Placée sous l'autorité du Directeur
Général, elle a pour mission d'exercer un contrôle
général de l'exacte application des règles de la
comptabilité publique et des dispositions des lois et règlement
en vigueur relatifs aux opérations financières de l'Etat et
à celle des autres organismes. Elle est chargée :
9 des contrôles sur pièces et sur place de tous
les services extérieurs du Trésor, des caisses
intermédiaires de recettes, d'avances et de menues dépenses ;
9 du contrôle du fonctionnement de tous les services
centraux du point de vue de l'application de la réglementation ;
v' de la vérification des comptes de
disponibilités, de mouvements de fonds, des états de
rapprochement des comptes bancaires et postaux.
Elle peut également être requise par le Ministre
de l'Economie et des Finances pour contrôler tout organisme public soumis
aux règles de la comptabilité publique ainsi que toute
organisation ayant bénéficié de financements publics.
2- La Direction du Centre de Formation Professionnelle
du
Trésor DCFPT)
Elle est chargée, en liaison avec la Direction de la
Gestion des Ressources (DGR), d'assurer la formation professionnelle, le
perfectionnement et le recyclage des agents de la DGTCP.
B- Les Directions Techniques
Au nombre de cinq (5), elles sont les suivantes :
1- La Direction des Etudes et de la
réglementation Comptable (DERC)
Elle est chargée, en rapport avec les autres directions
:
v' des études de toutes les questions relatives à
l'organisation et au fonctionnement des services ;
v' de l'élaboration de tous les projets de textes
réglementant le fonctionnement des services centraux et des services
extérieurs ainsi que de leur mise à jour permanente ;
v' de l'élaboration de tous les projets de textes se
rapportant à la comptabilité publique ;
9 de la participation à diverses missions d'études
et de recherches en matière de finances publiques ;
9 de l'assistance à l'organisation et à la
modernisation des méthodes de travail ;
9 des analyses financières et comptables des documents
économiques et financiers.
Elle est organisée en trois bureaux :
- le Bureau de la Réglementation et de
l'Organisation Comptable (BROC)
- le Bureau de l'Organisation et de la
Réglementation en matière des dépenses et de Recettes
(BORDR)
- le Bureau de la Modernisation des Méthodes de
Travail (BMMT)
2- La Direction des Affaires Monétaires et
Financières
(DAMF)
Elle assure :
9 la gestion de la trésorerie de l'Etat ;
9 l'analyse et les synthèses financières de la
Direction Générale des Affaires Economiques ;
9 la recherche de financements publics ;
9 l'émission et la négociation des effets publics ;
9 la prise et la gestion des participations ;
9 le suivi des problèmes liés à la
balance des paiements ; 9 la détermination et le suivi de la politique
des changes ; 9 le suivi des entreprises du secteur public et parapublic ; 9
les relations avec les banques ;
9 le suivi de l'amortissement de la dette publique ;
9 l'étude des agrégats macro-économiques, en
liaison avec la Direction de la Prévision.
Elle est subdivisée en quatre bureaux :
o le Bureau de la Trésorerie et des Affaires
Budgétaires (BTAB). o le Bureau de la Dette et du
Financement (BDF)
o le Bureau de la Monnaie et du Crédit (BMC)
;
o le Bureau des Relations Financières
Internationales (BRFI).
3- La Direction de la Centralisation des Comptes de
l'Etat (DCCE)
Elle élabore le compte général de
l'Administration Centrale. A cette fin, elle centralise l'ensemble des comptes
de tous les comptables publics.
La DCCE est en outre chargée de :
9 procéder à l'analyse comptable des
résultats ;
9 confectionner les agrégats des finances publiques ;
9 centraliser l'ensemble des informations comptables et toutes
situations statistiques de l'Etat et des organismes publics ;
9 mettre en état d'examen le compte de gestion de l'Etat
;
9 mettre en état d'examen les comptes de gestion des
collectivités territoriales.
Pour pouvoir assurer sa mission, la DCCE est subdivisée en
deux bureaux :
o le Bureau de la Centralisation des Comptes de l'Etat
(BCCE) ;
o le Bureau de la mise en état d'examen des
Comptes (BMEEC).
4- la Recette Générale des Finances (RGF)
Elle est dirigée par le Receveur Général
des Finances, Comptable Principal de l'Etat. Il est nommé par
décret pris en conseil des Ministres sur proposition du ministre de
l'Economie et des Finances. Il est actuellement assisté de trois
fondés de pouvoir, nommés par arrêté du Ministre de
l'Economie et des Finances sur proposition du DGTCP. Le supérieur
hiérarchique directe du RGF est le DGTCP. Le RGF est également le
comptable supérieur des comptables des services extérieurs du
Trésor. Il est chargé à ces titres de :
9 l'exécution des opérations budgétaires
de l'Etat dont notamment la liquidation et le paiement sans ordonnancement
préalable des soldes et accessoires courants des agents permanents de
l'Etat ;
9 l'exécution des opérations hors budget ou
opérations de trésorerie ; 9 la tenue de la comptabilité
de l'Etat ;
9 la reddition du compte de gestion de l'Etat ;
9 la coordination du réseau du Trésor ;
9 la mise en état d'examen des comptes de gestion des
Collectivités Locales et de leur transmission à la DCCE.
Le Receveur Général des Finances,
conformément aux textes en vigueur, centralise et intègre dans sa
comptabilité les opérations réalisées par la DGID
et la DGDDI.
Ces différentes tâches de la RGF sont
réparties entre les huit (8) services qui la composent dont sept (7)
sont fonctionnels à savoir :
> le Service de la Recette (SR)
Il est chargé du recouvrement de diverses recettes et de
la centralisation de l'ensemble des recettes de l'Etat.
> le Service de la Dépense (SD)
Il exécute toutes les dépenses de l'Etat. A ce
titre, il est chargé : 9 du contrôle de la
régularité des dépenses ;
9 de l'application des cessions, des transports et des
oppositions ; 9 de l'exécution des dépenses sans ordonnancement
;
9 de la centralisation des opérations de dépenses
;
9 des rapprochements avec l'ordonnateur.
> le Service de la Trésorerie (ST)
Il assure le suivi des comptes de disponibilités. A ce
titre, il est chargé :
9 de la tenue du compte courant du Trésor à la
BCEAO ;
9 de la tenue du compte courant postal du Trésor ;
9 des opérations par l'intermédiaire de la Chambre
de Compensation ; 9 de la surveillance des opérations
exécutées par la RGF ;
9 du suivi et de la surveillance des mouvements de fonds entre
comptables ;
9 de la centralisation des versements des autres administrations
Financières (Impôts et Douanes).
> le Service de la Comptabilité
(SC)
Il est chargé de la constatation dans les écritures
de la RGF, des opérations effectuées ou centralisées par
les différents services de la RGF. Il
est chargé en outre de la reddition du compte de gestion
de l'Etat et de sa transmission à la DCCE pour sa mise en état
d'examen.
> le Service de la Solde (SS)
Il est chargé de toutes les opérations de
liquidation et de paiement sans ordonnancement préalable des salaires
courants des Agents permanents de l'Etat et des arriérés, de la
tenue de la comptabilité auxiliaire de la solde, du contentieux relatif
aux paiements, des études et statistiques diverses et des liaisons avec
la Direction Générale du Budget et du Matériel.
> le Service des Collectivités Locales
(SCL)
Le Service des Collectivités Locales est chargé
:
9 de suivre l'exécution des budgets locaux ;
9 d'assister la DCCE dans la mise en état d'examen des
comptes de gestion des Collectivités Territoriales ;
9 de rédiger les notes de conjonctures ;
9 de procéder aux analyses financières des
Collectivités Territoriales ;
9 de jouer le rôle de conseil auprès des comptables
des Collectivités Territoriales.
> Le Service Epargne (SE)
Il est chargé :
9 des opérations de collecte de l'épargne et de
gestion de valeurs pour le compte des correspondants du Trésor ;
9 de la tenue des comptes de dépôts des obligations
et des actions ; 9 de la tenue des comptes de dépôts de fonds du
Trésor ;
9 des opérations pour le compte de la caisse de
Dépôts et Consignations.
En dehors de ces sept (7) services sus cités, on retrouve
également sous la RGF les services extérieurs de la DGTCP.
5- La Direction de la Gestion des Ressources (DGR)
Elle est chargée de la gestion des ressources
matérielles, financières et humaines de la DGTCP.
En liaison avec le Directeur de l'Administration, elle s'occupe
de :
9 l'application du Statut Général des
Fonctionnaires et des Statuts Particuliers du Personnel du Trésor ;
9 la construction des commissions d'avancement
d'échelons et de grade, de promotions et des avantages particuliers
du personnel du Trésor ;
9 la détermination des positions statutaires (mise en
disponibilité, détachement, congé administratif ou de
maladie, admissibilité à la retraite, ...), d'une manière
générale la gestion des carrières du personnel ;
9 l'affectation du personnel et sa nomination annuelle ;
9 l'instruction des affaires disciplinaires ;
9 l'organisation des concours l ;
9 toute autre action ayant trait à l'administration du
personnel ;
9 l'affectation du matériel de bureau de toute nature en
fonction des
besoins exprimés par l'Administration Centrale et les
Services
extérieurs ;
9 l'entretien et la réfection du parc immobilier ;
9 la gestion des véhicules administratifs
(réparations, répartition, utilisation, réforme, ...) ;
9 la gestion des moyens de communication ;
9 l'entretien des équipements informatiques ;
V' la préparation du budget de la DGTCP.
La DGR est organisée en trois bureaux à savoir :
o le Bureau du Personnel (BP) qui comprend deux divisions :
la Division du Secrétariat Général (DSG)
et la Division Suivi des Carrières (DSC) ;
o le bureau du Matériel et des Archives (BMA) qui est
organisé en deux divisions : la Division des Matériels et
Immeubles (DMI) et la Division des Archives et de la
Documentation (DAD).
o le Bureau des Moyens Financiers (BMF) qui est composé
de trois (3) divisions : la Division des Prévisions
Budgétaires (DPB), la Division de la Régie
d'Avance (DRA) et la Division du Contrôle de la Gestion
(DCG).
C- Les services extérieurs
Les services extérieurs sont :
1- La Recette des Finances et de la Dette
(RFD)
Elle est chargée :
V' d'assurer le service de la dette publique ;
V' d'exécuter les dépenses relatives aux projets
financés sur ressources extérieurs ;
V' d'élaborer le compte de gestion de la Caisse Autonome
d'Amortissement (CAA).
2- La Recette des Finances des Postes Diplomatiques
et Consulats Généraux (RFPDCG)
Elle est chargée de :
" de centraliser toutes opérations
comptables et financières des postes diplomatiques et des consulats
généraux en vue de leur insertion dans la comptabilité de
l'Etat ;
" d'apurer la comptabilité des postes
diplomatiques et des consulats généraux et suggérer des
propositions d'instructions comptables spécifiques.
3- Les Recettes des Finances (RF)
Elles sont des unités comptables à
l'échelon départemental. Le Receveur des Finances est un
comptable secondaire de l'Etat. Il réalise des opérations se
rapportant au Budget de l'Etat pour le compte du Comptable Principal qui est le
RGF. Il est un comptable subordonné, son supérieur
hiérarchique direct est le RGF. Le Receveur des Finances centralise,
pour le compte du RGF, les opérations comptables de l'Etat
constatées dans les Recettes Perceptions de son arrondissement financier
; il centralise les fonds provenant de l'ensemble des autres réseaux
comptables situés dans son arrondissement financier. Il est le comptable
principal de la ou des collectivités locales dont il a la gestion en
charge. A ce titre, il rend compte de sa gestion au juge des Comptes. Il est le
conseiller financier de l'ordonnateur du budget des collectivités
locales qu'il gère.
4- Les Recettes-Perceptions (RP)
Ce sont les unités comptables de base. Le
supérieur hiérarchique direct du Receveur-Percepteur est le
Receveur des Finances implanté dans le même arrondissement
financier. Elles sont situées au niveau de chaque commune et ont pour
fonction d'exécuter les opérations du budget
général au niveau local, d'exécuter les opérations
du budget de la commune et tenir une comptabilité desdites
opérations. Les receveurs-percepteurs sont des comptables secondaires de
l'Etat, ils réalisent des opérations se rapportant au Budget de
l'Etat pour le compte du comptable principal qui est le Receveur
Général des Finances.
Section 2 : Restitution des observations de stage
Dans cette partie, nous avons procédé à
la description des problèmes et atouts observés, puis à
leur inventaire avant d'aboutir au regroupement des problèmes par centre
d'intérêt en vue de la détermination de la
problématique.
Paragraphe 1 : Etat des lieux
A- Description des forces et faiblesses
Le secrétariat de la DGR gère une masse
d'informations comprenant d'une part, des courriers envoyés par les
fournisseurs, les services extérieurs, les particuliers et d'autre part,
les notes à l'attention du directeur, les notes de services
établies par la DGTCP ou la DGR elle-même, les fiches, les
bordereaux etc.
A l'arrivée du courrier, le secrétariat est
chargé de les traiter. La description du processus est la suivante :
Ce traitement passe par la réception, l'enregistrement
dans le registre « courrier arrivée » oü le
secrétaire attribue un numéro tiré du registre à
chaque courrier. Après cette étape, le courrier est transmis par
l'agent de liaison à la DGR. Elle y inscrit des instructions et des
observations selon l'objet. Elle inscrit également le service auquel le
courrier doit être affecté. Le courrier est enfin retourné
au secrétariat qui reporte les annotations dans le registre. Il en fait
copie avant de les envoyer à qui de droit. Ces copies sont
destinées au biblorhapte.
En ce qui concerne le « courrier départ »,
l'enregistrement se fait dans le registre « courrier départ ».
Le secrétaire fait la photocopie afin de garder une copie pour le
classement puis le remet à l'agent de liaison qui, avec le cahier de
transmission interne, fait la distribution suivant les consignes données
par le chef, s'il s'agit d'un courrier interne. Dans le cas contraire, le
même agent de liaison se charge de son acheminent vers les services
concernés tout en gardant sur lui le cahier de transmission externe dans
lequel les récepteurs déchargent pour mesure de
sécurité. Les courriers destinés aux postes comptables
sont acheminés au secrétariat général oü ils
sont expédiés. Conclusion séquentielle n°
1 : Nous notons ainsi une gestion manuelle du
courrier (faiblesse).
Les copies des documents, destinées au classement, sont
perforées et le classement est fait chronologiquement suivant la date
d'arrivée ou de départ sans distinction de la nature du document.
Ce qui rend la recherche des documents très difficile et occasionne des
pertes de temps.
Conclusion séquentielle n° 2
: Il ressort que l'ordre de classement est non adapté
(faiblesse).
Par ailleurs, après classement de ces documents dans
les biblorhaptes, on procède à leur rangement dans les meubles de
classement. Le secrétariat dispose en son sein de trois armoires
à clapet dans lesquelles sont rangés les chronos, l'un sur
l'autre, chaque compartiment ne pouvant en garder que deux (02). Aucune
indication n'est faite sur les clapets. Ce qui rend très difficile la
recherche des documents.
Conclusion séquentielle n° 3 : Nous
constatons un mauvais système de classement (faiblesse).
Aussi, les trois armoires disposées à cet effet
sont-elles largement insuffisantes pour le classement des chronos. Par
conséquent, le reste des chronos est rangé au dessus de ces
meubles ainsi qu'à d'autres endroits très inadaptés du
bureau. De même, les correspondances des particuliers sont mises dans des
chemises dossiers entassées les unes sur les autres sur deux tables et
aussi à même le sol et pouvant atteindre la hauteur de la table.
Ce qui pose le problème d'espace devenu trop exigu.
Conclusion séquentielle n° 4
: Nous en déduisons l'encombrement du
secrétariat (faiblesse).
Aucun des agents travaillant au secrétariat n'a
reçu une formation initiale en secrétariat.
Conclusion séquentielle n° 5
: Il se pose alors le problème d'inadéquation du
personnel (faiblesse).
Pour les communications, tous les services de la DGR et donc
le secrétariat dispose de l'interphone. Ce qui réduit les
va-et-vient réguliers et fait gagner du temps.
Conclusion séquentielle n° 6 : Les
services de la DGTCP dispose de l'interphone
(force).
Dans tous les services, il est placé des sorties pour
Internet dans lesquelles peuvent être branchés des câbles
permettant l'accès à l'Internet Conclusion
séquentielle n° 7 : La DGTCP est
connectée à l'Internet (force).
Durant notre séjour, nous avons pu relever l'harmonie qui
règne entre les agents de la DGR.
Conclusion séquentielle n° 8 : Bonne
ambiance au travail (force).
Etant au secrétariat de la DGR, nous avons reçu
maintes fois des agents d'autres services qui viennent vérifier si la
demande de mise à disposition ou de réparation de
matériels qu'ils ont introduite (très souvent depuis plus de deux
semaines) est déjà au niveau du secrétariat. Dans la
plupart des cas, la demande n'est pas encore à ce niveau. Dans le cas
contraire, elle est en cours de traitement chez les responsables de la DGR
habilités à intervenir dans ces processus. Cette situation
très fréquente crée beaucoup de difficultés et
empêche le fonctionnement régulier des services. Elle a pour
conséquence la non satisfaction à temps des usagers.
Conclusion séquentielle n° 9 : Il ressort que
le cycle de traitement des demandes est long
(faiblesse).
Il n'est pas rare de constater qu'à la fin du processus de
traitement le chef magasin ne sert pas le matériel pour raison
d'indisponibilité.
Conclusion séquentielle n° 10 : La rupture
du stock est fréquente. (Faiblesse).
Il n'existe pas un manuel qui énumère les
actions de chaque responsable dans le processus ni fixe un délai pour la
durée de traitement au niveau de chacun d'eux. Ce qui fait que les
demandes sont gardées au niveau des responsables pour une durée
de leur choix.
Conclusion séquentielle n° 11
: Durée de traitement des demandes illimitée
(faiblesse).
Des contrats sont signés avec des entreprises en ce qui
concerne l'entretien de certains matériels tels que les climatiseurs,
les photocopieurs... et le suivi des interventions de ces prestataires se fait
par le chef du service dans lequel l'entretien a été
réalisé.
Conclusion séquentielle n°12 :
Notons qu'il existe une politique d'entretien de certains
matériels (force).
Le suivi des stocks se fait à l'aide d'un registre dans
lequel tous les renseignements relatifs aux matériels ou fournitures
sont inscrits.
Conclusion séquentielle n° 13 : Existence
d'un registre de suivi de stock (force).
Pour leur recherche, les agents en formation au CFPT peuvent
consulter des documents dans le centre de documentation de la DGTCP.
Conclusion séquentielle n° 14 : La DGTCP
dispose d'une bibliothèque (force).
Notre passage à la DGTCP nous a permis de constater que
les agents de cette direction sont surchargés par le travail.
Conclusion séquentielle n° 15 : Notons une
pénurie du personnel (faiblesse).
Par ailleurs, le personnel de la DGTCP notamment celui des
postes comptables est vieillissant et des demandes de mise à la retraite
sont très fréquentes.
Conclusion séquentielle n° 16
: Constatons un départ massif à la retraite
(faiblesse).
B- Inventaire des forces et faiblesses
Comme toute organisation, la DGTCP dispose des forces comme de
faiblesses. Notre stage, d'une durée de trois (03) mois, ne nous a
certainement pas permis de déceler ces dernières de façon
exhaustive.
> Les forces (atouts ou
opportunités)
9 Utilisation de l'interphone ;
9 Connexion à l'Internet ;
9 Bonne ambiance au travail ;
9 Existence de contrats d'entretien de certains matériels
; 9 Existence d'un registre de suivi du stock ;
9 Existence d'une bibliothèque ;
> Les faiblesses (menaces)
9 Gestion manuelle du courrier ;
9 Ordre de classement non adapté ; 9 Mauvais
système de classement ; 9 Encombrement du secrétariat ;
9 Inadéquation du personnel du secrétariat ;
9 Cycle de traitement des demandes de matériels long ;
'( Rupture fréquente du stock ;
'( Durée de traitement des demandes non limitée ;
'( comptables ;
'( Pénurie du personnel ;
'( Départ massif à la retraite ;
Paragraphe 2 : Ciblage, spécification et
vision globale de résolution de la problématique
spécifiée
Il s'agira ici de regrouper les différentes faiblesses
(problèmes) cidessus énumérées par centre
d'intérêt, et d'en dégager les problématiques
possibles.
A- Regroupement des problèmes et
détermination des problématiques possibles
Ce regroupement est fait dans le tableau suivant :
Tableau n°1 : Regroupement des
problèmes spécifiques par centre d'intérêt et
détermination de la problématique
CENTRES D'INTERET
|
PROBLEMES SPECIFIQUES
|
PROBLEMES GENERAUX
|
PROBLEMATIQUES
|
ORGANISATION DU TRAVAIL AU
SECRETARIAT DE LA DGR
|
- Gestion
manuelle du courrier
- Encombrement du secrétariat -Inadéquation du
personnel du secrétariat
- mauvais système de classement
- Ordre de classement non adapté
|
Mauvaise organisation du travail au secrétariat de la
DGR
|
Problématique d'une organisation efficiente du travail au
secrétariat de la DGR
|
PROCESSUS DE MISE A
DISPOSITION ET DE
REPARATION DES
MATERIELS DE BUREAU
|
- Cycle de traitement des demandes long. - Durée de
traitement des demandes
illimitée.
- Rupture
fréquente du stock
|
Lenteur dans les processus
d'acquisition, de
mise à
disposition et de réparation des matériels.
|
Problématique de l'éradication de la
lenteur des processus de mise à disposition et de
réparation des matériels de bureau.
|
GESTION DU PERSONNEL
|
- Pénurie du personnel
- Départ massif à la retraite
|
Difficultés dans la mise en place d'un système
de gestion
prévisionnelle du personnel
|
Problématique de la mise en place d'un système de
gestion prévisionnelle du personnel.
|
Source : Conception propre
B- Ciblage, spécification et vision globale de
résolution de la problématique
Il s'agira ici d'une part, de choisir la problématique
sur laquelle portera l'étude et d'autre part, de procéder
à sa spécification et de déterminer les séquences
de sa résolution.
1- Choix de la problématique de l'étude
Du regroupement des problèmes par centre
d'intérêt, il ressort trois (3) problématiques. Il s'agit
de la :
v' Problématique d'une organisation efficiente du travail
au secrétariat de la DGR ;
v' Problématique de l'éradication de la lenteur des
processus de mise à disposition et de réparation des
matériels de bureau ;
v' Problématique de la mise en place d'un système
de gestion prévisionnelle du personnel.
Chacune des problématiques ci-dessus
énumérées présente un intérêt pour la
DGTCP et leur résolution permettra à cette dernière
d'améliorer ces prestations. Malheureusement, avec l'obligation qui nous
est faite de ne réfléchir que sur une problématique, nous
nous trouvons obligé de retenir une de celles
énumérées plus haut.
Au regard de la formation reçue en Secrétariat
de Direction (SD) notamment en Organisation et Méthode Administrative,
de l'importance que revêt le matériel dans le fonctionnement d'une
entreprise ou d'une direction et du contexte de développement
économique actuel qui exige une gestion
efficiente et rationnelle des ressources basée sur une
définition des procédures et processus orientés dans le
but de la satisfaction dans de meilleur délai des usagers, nous nous
proposons de baser la suite de nos recherches sur la problématique
n° 3. Intitulée <<problématique de
l'éradication de la lenteur des processus de mise à disposition
et de réparation des matériels de bureau>>, cette
problématique est issue d'un problème général (PG)
qui est <<la lenteur des processus de mise à disposition
et de réparation des matériels de bureau>> et qui
se manifeste par les problèmes spécifiques ciaprès :
v' Cycle de traitement des demandes long ;
v' Durée de traitement des demandes non limitée
;
v' Rupture fréquente du stock.
2- Spécification de la problématique
L'entreprise est le lieu de combinaison des ressources
humaines, financières et matérielles. En absence d'une de ces
ressources, la vie de l'entreprise est en danger. Aussi ces ressources
doivent-elles être bien gérées pour l'atteinte des
objectifs prédéfinis. Il ne suffit pas que ces ressources soient
réunies pour parler de la performance d'une entreprise ou d'une
direction. Il faut, en dehors de leur présence, une gestion efficiente
de ces dernières.
De nos jours, il n'est pas rare de constater que les chefs
d'entreprise misent beaucoup plus sur les ressources humaines en optant pour
des formations pouvant leur permettre d'acquérir plus de
compétences. Mais les compétences acquises par ces agents ne
peuvent pas être mises en oeuvre en absence de moyens matériels
appropriés. Nous pouvons alors dire que la compétence sans les
moyens matériels adéquats pour sa mise en oeuvre est
inutile. De même, les moyens matériels sans la
compétence ne permettent pas d'atteindre les objectifs fixés.
La performance d'une entreprise, d'une direction se mesure par
rapport à l'atteinte des objectifs à elle fixés. Pour
aboutir à une Administration plus performante comme le souhaitent les
dirigeants au plus haut niveau de notre pays, il faudra mettre en place des
stratégies plus efficaces de gestion des ressources. L'objectif
principal de l'Administration étant de satisfaire au mieux les
administrés c'est-à-dire les usagers des services administratifs,
ces stratégies doivent s'orienter dans le sens de la satisfaction des
usagers et non dans une vision technocratique ou bureaucratique. Ainsi la mise
en place des procédures et processus doivent permettre la
rapidité dans les actions.
Notons aussi que la satisfaction des usagers doit se faire
dans un bon délai de temps pour vraiment les avantager. Une satisfaction
tardive n'a plus son sens surtout dans le contexte actuel où le temps
est la chose que chacun dispose de moins en moins. Compte tenu de l'importance
que revêt le matériel dans le fonctionnement d'une entreprise ou
d'une direction, sa disponibilité à tout instant garantirait le
fonctionnement normal et régulier des services et par conséquent
la satisfaction à temps des usagers.
3- Vision globale de résolution
Une fois les problèmes spécifiques à
résoudre choisis, notre sujet formulé et la problématique
spécifiée, il importe de préciser la vision globale
pouvant nous permettre de résoudre les problèmes
spécifiques retenus et par voie de conséquence, le
problème général identifié.
Le problème général est la
lenteur des processus de mise à disposition et de réparation des
matériels de bureau. Il sera présenté par rapport
aux problèmes spécifiques identifiés plus haut.
Pour ce qui est du problème
spécifique n°1, nous pouvons dire que la
réduction du nombre des responsables et du nombre d'interventions par
responsable dans le processus de traitement des demandes de matériels
nous permettra d'obtenir un cycle de traitement moins long et une suppression
des gestes répétitifs entraînant ainsi un gain de temps.
Pour cela, la résolution du problème spécifique n°1
se fera en tenant compte d'une approche basée sur la définition
des moyens de réduction et de simplification des processus.
En ce qui concerne le problème
spécifique n°2, nous retenons qu'il urge de fixer un
délai pour la durée du traitement des demandes au niveau de
chaque responsable et de veiller à son strict respect afin
d'éviter les longues attentes des demandes. La résolution de ce
problème tiendra donc compte d'une approche fondée sur la
détermination d'un délai pour la durée de traitement.
Quant au problème spécifique
n°3 relatif à la rupture fréquente du stock,
nous pouvons dire que l'approvisionnement régulier des magasins aidera
à servir aussitôt que la demande finit son circuit administratif.
Ce qui fait éviter des pertes de temps. L'approche pour la
résolution de ce problème aura pour base la détermination
des stratégies pour une gestion prévisionnelle du stock.
Tableau n°2 : SYNTHESE DES APPROCHES
THEORIQUES
Niveaux Spécifiques
|
Problèmes spécifiques
|
Approches théoriques retenues
|
1
|
Cycle de traitement
des demandes long.
|
Approche basée sur la définition des moyens de
réduction et de simplification du cycle de traitement des demandes.
|
2
|
Durée de traitement des demandes illimitée
|
Approche basée sur la détermination d'un
délaipour la durée de traitement des demandes.
|
3
|
Rupture fréquente du stock
|
Approche basée sur la détermination des
stratégies pour une gestion prévisionnelle du stock.
|
DES OBJECTIFS DE L'ETUDE A
L'APPROCHE EMPIRIQUE RETENUE
CHAPITRE PREMIER
Dans ce chapitre, nous avons exposé les objectifs de
l'étude et la revue de littérature d'une part, puis nous avons
fait ressortir l'approche empirique d'autre part.
Section 1 : Des objectifs de l'étude
à la revue de la littérature
Cette section est consacrée aux objectifs de
l'étude et aux hypothèses de travail dans le paragraphe premier,
et dans le second paragraphe la revue de la littérature qui prend en
compte la clarification des concepts et l'approche empirique retenue.
Paragraphe 1 : Objectifs, hypothèses de
travail et tableau de bord de l'étude
A- Objectifs
Les objectifs sont faits en termes d'objectif
général et d'objectifs spécifiques.
1- Objectif général
L'objectif général de l'étude est de
contribuer à l'éradication de la lenteur de la procédure
d'acquisition et des processus de mise à disposition et de
réparation des matériels.
2- Objectifs spécifiques
Il s'agit de :
- Objectif Spécifique n°1 : Définir
les moyens de réduction et de
simplification des processus de traitement des demandes ;
- Objectif Spécifique n°2 : Déterminer
un délai pour la durée e
traitement des demandes ;
- Objectif Spécifique n°3 : Suggérer
des stratégies pour une gestion prévisionnelle du stock.
B- Hypothèses
spécifiques
Dans le but de résoudre les problèmes
spécifiques énumérés plus haut, nous avons
essayé, avant nos enquêtes, d'apporter quelques réponses
provisoires et anticipées à nos préoccupations. Ainsi,
nous avons les hypothèses qui sont formulées de la manière
suivante :
v' Le cycle de traitement des demandes est long du fait de
l'intervention de plusieurs responsables.
v' L'absence d'un délai fixe justifie la durée
illimitée de traitement des demandes.
v' La rupture fréquente du stock s'explique par
l'insuffisance du stock..
C- Tableau de bord de l'étude
En vue de réaliser notre étude de façon
ordonnée et d'établir une cohérence dans notre travail,
nous avons réalisé le tableau de bord de l'étude. Ce
tableau présente la synthèse des préoccupations de notre
étude et se présente comme suit :
Tableau n°3 : TABLEAU DE BORD DE
L'ETUDE
NIVEAUX D'ANALYSE
|
PROBLEMES
|
OBJECTIFS
|
CAUSES SUPPOSEES
|
HYPOTHESES
|
NIVEAU GENERAL
|
Lenteur des processus de mise à
disposition et de réparation des matériels de
bureau
|
Contribuer à l'éradication de la lenteur des
processus de mise à disposition et de réparation des
matériels de bureau.
|
-
|
-
|
NIVEAUX SPECIFIQUES
|
1
|
Le cycle de traitement des demandes est long.
|
Définir des moyens de réduction et de
simplification des processus
|
L'intervention de plusieurs responsables
|
Le cycle de traitement des demandes est long du fait de
l'intervention de plusieurs responsables.
|
2
|
La durée de traitement des demandes est
illimitée.
|
Déterminer un délai pour la durée des
processus de traitement des demandes
|
Absence d'un délai pour la durée de traitement des
demandes.
|
L'absence d'un délai fixe justifie la durée
illimitée du traitement des demandes.
|
3
|
La rupture du stock est fréquente.
|
Suggérer les
stratégies d'une gestion prévisionnelle du stock
|
Insuffisance du stock
|
La rupture fréquente du stock s'explique par
l'insuffisance du stock.
|
Source : Conception propre
Paragraphe 2 : Revue de la littérature
La revue de la littérature permet dans toute recherche
de présenter l'état des connaissances acquises sur les
problèmes identifiés en vue de leur résolution. En premier
lieu, nous avons procédé à la clarification des concepts
constitutifs de notre thème. En second lieu nous avons
présenté les méthodes d'amélioration des processus
administratifs.
A- Clarification des concepts
Nous ne saurions définir le mot <<
éradication >> sans nous référer au verbe <<
éradiquer >>. Ainsi, qu'entendons-nous par <<
éradiquer >> ? Eradiquer, c'est supprimer totalement, faire
disparaître (une maladie, un fléau). Donc l'éradication est
l'action de supprimer, c'est le fait de retrancher un élément
d'un ensemble.
Quant au mot << lenteur >>, c'est la nonchalance,
le manque de promptitude, de rapidité. C'est ainsi qu'on peut parler de
lenteur de l'Administration ou de l'esprit.
Il nous paraît opportun de préciser ici que la
lenteur dont il s'agit se rattache aux deux chaînes de réalisation
des tâches dans tous types d'administrations. Il s'agit :
- des chaînes de traitements
opérationnels dont l'objet est matériel et qui s'articule
autour de la chaîne logistique et de la chaîne de distribution. A
ce niveau on parle de lenteur opérationnelle.
- des chaînes de traitements informationnels qui
constituent le système de commande et de contrôle des
chaînes opérationnelles.
Nous pouvons donc distinguer la lenteur administrative (qui
est propre aux circuits informationnels) de la lenteur opérationnelle
(relative à l'exécution même de la commande)
En ce qui concerne le mot « processus », il est
l'ensemble des étapes à suivre dans la réalisation d'une
activité. C'est aussi le développement temporel des
phénomènes marquant chacun une étape.
La mise à disposition de matériels est l'action
d'affecter des fournitures à un agent ou à un service.
Enfin nous entendons par matériels de bureau l'ensemble
des fournitures nécessaires pour le fonctionnement d'un bureau.
B- Méthodes et outils d'amélioration des
processus administratifs
Les auteurs proposent différents outils et méthodes
permettant d'améliorer les processus administratifs.
Dans son ouvrage « La réingénierie
des processus administratifs. Le pouvoir de réinventer son organisation
», H. James Harrington propose cinq phases pour la
réingénierie des processus administratifs (RPA). Pour lui, la
première phase est la phase de préparation de
l'amélioration des processus dont l'objectif est de s'assurer
de la réussite en favorisant le leadership, les relations et
l'engagement. Elle comporte neuf opérations. La deuxième qui
s'intitule compréhension du processus a pour objectif
de comprendre tous les aspects des processus en cours. Il passe par
l'établissement d'une vue d'ensemble du processus, la définition
de ce que l'on attend de ce dernier, l'établissement du diagramme de
fonctionnement et
la collecte des données relatives aux coûts,
temps d'exécution et valeurs des produits.
Dénommée Rationalisation, la troisième
phase dont l'objectif est d'améliorer le rendement, l'efficacité
et l'adaptabilité du processus administratif se réalise en
identifiant les possibilités d'amélioration des erreurs, des
coûts, des retards importants. Elle passe également par
l'élimination de la bureaucratie et des activités sans valeur
ajoutée. Enfin, la simplification et la réduction du temps
d'exécution, la modernisation des équipements, l'automatisation
sont entre autres les résultats qui doivent découler de cette
phase. En ce qui concerne la quatrième phase qui est la phase des
mesures et contrôles et dont l'objectif est d'implanter
un système de mesure pour le suivi de la réingénierie,
elle s'effectue par la mise en place d'un système de rétroaction
permettant de vérifier le processus à intervalles
réguliers afin d'ajuster ou de l'adapter aux situations d'entreprise.
Enfin la cinquième phase est la phase est la phase de
réingénierie continue et a pour objectif
d'implanter un processus de réingénierie continu permettant de
vérifier à intervalles réguliers le processus
administratif en vue d'identifier et d'éliminer les problèmes.
C'est à cette étape que se mesure également l'impact des
améliorations sur le client ou l'usager.
GIRAULT, O. et CHAUVOIS, B. proposent dans leur ouvrage «
Organisation et Méthodes Administratives » une
autre méthode et un autre outil. Pour eux, l'amélioration d'un
processus passe d'abord et premièrement par sa représentation
graphique. Et l'outil utilisé à cet effet est le diagramme SCOM
(service Central d'Organisation et Méthode). Tout comme le
précédent, ce graphique permet d'avoir une vision claire et nette
du processus en cours et représente un outil performant d'analyse des
processus. La méthode d'analyse passe par l'utilisation des cinq
questions clés auxquelles s'ajoute la question pourquoi.
Les différentes réponses obtenues
de ces interrogations sont analysées et les actions
correctives sont proposées. Il peut s'agir d'une suppression de postes,
d'une suppression d'opérations et d'autres actions selon le cas.
Le diagramme postes-documents permet d'avoir une vue
claire des différents postes et des différents documents
intervenant dans un processus en vue d'analyser leur pertinence.
Une approche pour l'amélioration des processus est
proposée par HYMMANS et utilise le diagramme dénommé
diagramme de HYMMANS.
Notons que les auteurs proposent divers outils et
méthodes pour l'amélioration d'un processus. Mais ils s'accordent
tous sur la première étape qui est la représentation du
processus en cours sous forme d'un diagramme. Pour certains c'est le diagramme
de circulation, pour d'autres c'est le diagramme de fonctionnement et pour
d'autres encore, c'est le diagramme postes-documents. Ce qui est à
retenir est ce à quoi servent ces différents outils. Ils servent
simplement à l'analyse du processus en cours.
La synthèse de littérature faite, abordons dans le
paragraphe suivant la méthodologie de recherche.
Section 2 : De l'approche théorique
à l'approche empirique de la méthodologie
Dans cette partie est présentée la
méthodologie de l'étude. Elle part de l'approche théorique
(paragraphe 1) pour aboutir à la dimension empirique de l'étude
(paragraphe 2).
Paragraphe 1 : Approche théorique de la
méthodologie
A ce niveau, sont abordées les méthodes de collecte
(A) et les techniques de collecte (B).
A- Les méthodes et outils de collecte des
données
Pour la collecte des informations, nous avons utilisé
trois méthodes à savoir :
1- L'observation directe
Elle peut être définie comme l'action de regarder
les êtres, les choses, les événements, les
phénomènes afin les étudier, les analyser, les surveiller,
et en tirer des conclusions. Elle se confond avec le déroulement de
notre stage et constitue dans le cadre de notre étude le socle de tout
le travail.
2- La recherche documentaire
Elle a été déterminante dans la conduite
de notre travail de recherche. Elle nous a permis de faire la synthèse
des divers documents disponibles sur le thème (voir bibliographie).
Cette recherche documentaire a été faite dans les
bibliothèques du campus numérique, de l'ENAM, de la chaire
UNESCO, du Centre Culturel Français (CCF) de l'Observatoire des Fonction
Publique Africaine (OFPA) et dans la salle de documentation de la DGTCP. Par
ailleurs, les recherches sur Internet nous ont été d'une grande
utilité. Certains
3- L'Enquête
L'enquête a été réalisée
auprès des agents de la DGTCP toutes catégories confondues. Ceci
parce qu'à n'importe quel niveau de la hiérarchie, l'agent a
besoin du matériel pour pouvoir accomplir les tâches à lui
assignées.
A chaque méthode correspond une technique
donnée.
B - Les techniques ou instruments de
collecte
1- La grille d'observation
C'est un support en papier sur lequel nous notions les
observations de stage pendant notre passage dans les différents services
de la DGR.
2- La fiche de lecture
Instrument utilisé pendant la recherche documentaire,
la fiche de lecture est un support en papier sur lequel nous notions les
références et la substance des documents sur notre thème
de recherche.
3- Le questionnaire et le guide d'entretien
Ce sont les instruments utilisés pour l'enquête.
Un seul type de questionnaire a été conçu. Il a
été adressé aux agents de la DGTCP. Quant au guide
d'entretien, il a été utilisé pendant les entretiens. Il
est intervenu à l'étape exploratoire de notre recherche et nous a
permis de nous imprégner des réalités des pratiques
d'affectation de matériels et de leur réparation.
Paragraphe 2 : Approche empirique de la
méthodologie
A- Identification de la population mère et
échantillonnage
La population concernée par l'enquête est l'ensemble
du personnel de la DGTCP.
1- Identification de la population mère
La population mère est l'ensemble des agents de la
DGTCP.
2- Echantillonnage de la population
L'enquête par sondage repose sur la détermination
d'un
échantillonnage susceptible de représenter la
population cible. Ainsi, pour la
crédibilité de notre étude nous avons choisi
deux catégories de personnes :
- La population A : elle est composée
des autorités de la DGTCP. Il s'agit du Directeur Général,
de la Directrice Générale Adjointe, des directeurs techniques et
du Receveur Général des Finances. Nous les avons choisis parce
que nous estimons que le traitement des demandes de matériels ne peut
pas être fait sans l'intervention de l'une ou de l'autre de ces
autorités selon l'origine de la demande. Notons que ces demandes doivent
prendre par la direction générale dans tous les cas.
- La population B : elle est
constituée des agents et des chefs de service ou de division, car ils
constituent les demandeurs et les bénéficiaires potentiels de ces
matériels.
B- Objectifs de l'enquête et techniques de
dépouillement
1- Objectifs de l'enquête
L'enquête vise la collecte de données pouvant
servir à la vérification de nos hypothèses. Les questions
posées lors de l'enquête se réfèrent aux
problèmes spécifiques décrits plus haut.
2- Techniques et outils statistiques de
dépouillement
C'est la phase la plus importante de notre recherche. Elle a
consisté à mettre sous forme exploitable les données
recueillies auprès des échantillons. Les résultats de nos
enquêtes sont analysés en fonction des hypothèses et des
objectifs de l'étude. Tous les résultats sont
présentés sous forme de tableau et sous forme de graphique.
Signalons que le dépouillement a été manuel. Notons par
ailleurs que l'analyse des données recueillies grâce à
l'enquête est faite à partir des fréquences relatives. De
cette analyse, nous avons retenu pour chacun des problèmes en
résolution, les réponses majoritaires obtenues. Autrement dit, la
cause réelle retenue est celle qui a la fréquence relative la
plus élevée.
CHAPITRE DEUXIEME
DE LA COLLECTE ET DE
L'ANALYSE DES DONNEES AUX
APPROCHES DE SOLUTIONS
Dans ce chapitre sont présentées la collecte et
l'analyse des données (section 1) puis les approches de solutions aux
problèmes identifiés (section 2).
Section 1 : Collecte et analyse des données
Cette section comprend la préparation et la
réalisation de la collecte des données (paragraphe 1) puis, la
présentation et l'analyse des données (paragraphe 2).
Paragraphe 1 : Préparation
et réalisation de la collecte des données
Collecter des informations, c'est recueillir des propos, des
données dans le but de les utiliser ultérieurement.
A- Préparation de la collecte des données
Pour la préparation, nous avons d'abord recensé
les différentes préoccupations qui pourraient nous permettre
d'atteindre nos objectifs. Par la suite, nous avons consulté des
ouvrages et notre cours de méthodologie de recherche. Enfin nous avons
produit un questionnaire que nous avons soumis à l'appréciation
du maître de stage et du directeur de mémoire pour validation.
B- Réalisation de la collecte des données et
difficultés
rencontrées
1- Réalisation de la collecte des
données
A cette étape du processus d'enquête, nous avons
distribué les questionnaires aux personnes concernées tout en
leur expliquant les mobiles de notre enquête. Par ailleurs, nous les
avons rassurés sur la confidentialité des informations qu'ils
auront fournies.
2- Difficultés rencontrées
Il s'agit surtout de la réticence et de la
réserve des agents à fournir l'information dont ils disposent de
peur de compromettre leur emploi ou leurs relations avec les supérieurs
hiérarchiques.
Paragraphe 2 : Présentation, analyse des
résultats de l'enquête et vérification des
hypothèses A- Présentation et analyse des
données
A ce niveau, nous avons d'abord présenté les
données recueillies des différentes personnes interrogées
sous forme de tableaux. Ensuite nous avons passé à la
représentation graphique de ces données. Enfin, nous avons
procédé à l'analyse de ces données par
l'interprétation des graphiques. Par ailleurs un accent a
été mis sur les limites de nos recherches.
Signalons au passage que des soixante (60)
questionnaires distribués, nous avons pu récupérer
cinquante-deux (52) soit un taux de
86,66%.
1- Résultats du questionnaire Tableau
n°4 : Demande de matériels
Question posée
|
Réponses possibles
|
Effectifs
|
Fréquences relatives (%)
|
Avez-vous une fois demandé de matériels pour
l'exercice de vos fonctions ?
|
Oui Non
|
52 0
|
100 0
|
|
Total
|
52
|
100
|
Source : Résultats de l'enquête
+ Analyse des résultats
De la mobilisation des données relatives à la
demande de matériels, il ressort que tous les enquêtés ont
demandé au moins une fois de matériels pour l'exercice de leur
fonction. En conclusion, les matériels de bureau sont donc
indispensables pour le fonctionnement d'un service.
Tableau n°5 : Demande de réparation de
matériels
Question posée
|
Réponses possibles
|
Effectifs
|
Fréquences relatives (%)
|
Avez-vous une fois
demandé la réparation d'un de vos matériels
de travail tombé en panne ?
|
Oui
|
38
|
73,08
|
|
Non
|
14
|
26.92
|
|
Total
|
52
|
100
|
Oui Non
Source : Résultat de
l'enquête
Figure n°1 : Réponses des
enquêtés au sujet de la demande de réparation de
matériels de travail
+ Analyse des résultats
De la mobilisation des données relatives à la
demande de réparation de matériels, nous avons les
résultats suivants :
> 73,08% des enquêtés ont
demandé au moins une fois la réparation de leurs matériels
de travail ;
> 26,92% de ceux-ci n'ont jamais
demandé la réparation d'un matériel.
Nous pouvons retenir qu'il y a un grand nombre d'agents
travaillant avec des matériels susceptibles de tomber en panne et par
conséquent susceptibles d'être réparés. En ce qui
concerne les agents qui n'ont jamais introduit une demande de réparation
de matériels nous pouvons dire qu'ils ne travaillent pas avec des
matériels pouvant tomber en panne ou que leurs matériels de
travail ne sont pas encore tombés en panne depuis qu'ils les
utilisent.
Tableau n°6 : Connaissance des processus de
traitement des demandes
Question posée
|
Réponses possibles
|
Effectifs
|
Fréquences relatives (%)
|
Avez-vous une idée des processus de traitement des
demandes de mise à disposition et de réparation de
matériels de
bureau ?
|
Oui
|
40
|
76,92
|
|
Non
|
12
|
23,08
|
|
Total
|
52
|
100
|
Source : Résultat de
l'enquête
Oui Non
Figure n°2 : Connaissance des processus par
les agents
+ Analyse des résultats
Des données recueillies, nous avons :
- 76,92% des enquêtés qui ont une
connaissance plus ou moins parfaite des processus en question ;
- 23,08% de ceux-ci n'ont aucune idée sur
les processus.
Retenons simplement que les processus en question sont connus de
manière plus ou moins parfaite par la majorité des
enquêtés.
NB : Les 40 agents qui ont affirmé
avoir une connaissance (plus ou moins parfaite) des processus en étude
pour cette question représentent pour les questions suivantes les 100%
des enquêtés. Ce qui réduit donc la taille de notre
échantillon de 52 à 40 agents. Nous avons procédé
à une considération du genre parce qu'il serait vraiment absurde
de considérer ceux qui n'ont aucune connaissance des processus, et qui
d'ailleurs n'ont pas fourni de réponses pour les questions qui ont suivi
comme faisant partie de cette population.
Tableau n°7 : Lenteur des
processus
Question posée
|
Réponses possibles
|
Effectifs
|
Fréquences relatives (%)
|
Les processus sont-ils lents ou rapides ?
|
Lents Rapides
|
40 0
|
100 0
|
|
Total
|
40
|
100
|
Source : Résultats de
l'enquête
+ Analyse des résultats
De la mobilisation des données, tous les agents qui ont
affirmé avoir une connaissance des processus estiment que ces processus
sont lents.
Constatons donc la lenteur des processus de mise à
disposition et de réparation des matériels de bureau.
Tableau n°8 : Nombre de
responsables
Question posée
|
Réponses possibles
|
Effectifs
|
Fréquences relatives (%)
|
Comment trouvez- vous le nombre de responsables intervenant dans
les processus de mise à disposition et de réparation des
matériels de
bureau ?
|
Elevé Insuffisant Approprié
|
35 0 5
|
87,5 0 12.5
|
|
Total
|
40
|
100
|
Source : Résultats de
l'enquête
Elevé Insuffisant Approprié
Figure n°3 : Avis des agents sur le nombre
des responsables intervenant dans les processus
+ Analyse des résultats
A la question de savoir, comment les agents trouvent le nombre
de responsables qui interviennent dans les processus de mise à
disposition et de réparation des matériels de bureau, il faut
noter que :
> 87,5% des enquêtés affirment
que le nombre de responsables est élevé ;
> 12,5% de ceux-ci estiment que ce nombre est
approprié ;
> aucun des enquêtés ne
reconnaît ce nombre insuffisant.
Il ressort de ces données que le nombre de responsables
intervenant dans ces processus est élevé. C'est-à-dire que
plusieurs responsables interviennent dans les processus.
Tableau n°9 : Données relatives
à l'identification de la cause réelle du problème
spécifique n°1
Question posée
|
Réponses possibles
|
Effectifs
|
Fréquences relatives (%)
|
Si le nombre est élevé, pensez-vous que c'est cela
qui allonge le cycle de traitement des demandes ?
|
Oui Non
|
35 0
|
100 0
|
|
Total
|
35
|
100
|
Source : Résultats de
l'enquête
+ Analyse des résultats
Des données mobilisées, nous pouvons affirmer
que tous les enquêtés qui ont estimé que le nombre de
responsables est élevé lient le problème de cycle de
traitement des demandes long au nombre élevé de responsables ;
c'est-à-dire à l'intervention de plusieurs responsables.
Tableau n°10 : Délai de traitement des
demandes
Question posée
|
Réponses possibles
|
Effectifs
|
Fréquences relatives (%)
|
Y a-t-il un délai de traitement au
niveau de chaque responsable ?
|
Oui Non
|
0 40
|
0 100
|
|
Total
|
40
|
100
|
Source : Résultats de
l'enquête
+ Analyse des résultats
De la mobilisation des données, il ressort qu'aucun
délai de traitement n'existe au niveau des responsables.
Tableau n°11 : Données relatives
à l'identification de la cause réelle du problème
spécifique n°2
Question posée
|
Réponses possibles
|
Effectifs
|
Fréquences relatives (%)
|
L'absence de délai est-elle à la base de la
durée de traitement illimitée au niveau des responsables ?
|
Oui Non
|
40 0
|
100 0
|
|
Total
|
40
|
100
|
Source : Résultats de
l'enquête
+ Analyse des résultats
Tous les 40 agents ayant une connaissance des
processus estiment que la cause réelle du problème
spécifique n°2 libellé comme suit : Durée de
traitement des demandes illimitée est l'absence d'un
délai pour la durée de traitement des demandes.
Tableau n°12 : Retard dans le service du
matériel
Question posée
|
Réponses possibles
|
Effectifs
|
Fréquences relatives (%)
|
Il est souvent constaté qu'après le circuit
administratif, les demandes de mise à disposition de
matériels de bureau sont retardées au niveau des gestionnaires de
stocks. Qu'est-ce qui est selon vous à la base de cette situation ?
|
Insuffisance du stock
Lenteur du traitement à leur niveau
Autres
|
38
2 0
|
95
5 0
|
|
Total
|
40
|
100
|
Source : Résultats de
l'enquête
Insuffisance du stock
lenteur du traitement à leur niveau
Autres
Figure n°4 : Avis des agents sur la cause du
retard dans le service des matériels de matériels par les
magasiniers
+ Analyse des résultats
De la mobilisation des données il ressort que :
> 95% des enquêtés estiment que
le stock de matériels de
bureaux est insuffisant dans les magasins de la
DGTCP. > 5% des enquêtés
relient le retard observé dans le service
des matériels à la lenteur du traitement au niveau
des
magasiniers.
En conclusion, retenons qu'il y a insuffisance du stock de
matériels de bureau au niveau des magasins de la DGTCP.
Tableau n°13 : Données relatives
à l'identification de la cause réelle du problème
spécifique n°3
Question posée
|
Réponses possibles
|
Effectifs
|
Fréquences relatives (%)
|
Selon vous, l'insuffisance du stock justifie-t-elle la rupture
fréquente du stock ?
|
Oui Non
|
38 2
|
95 5
|
|
Total
|
40
|
100
|
Source : Résultats de
l'enquête
Oui Non
Figure n°5 : Identification de la cause
réelle du PS n°3
+ Analyse des résultats Des
données recueillies, il ressort que :
> 95% des agents ayant fourni une
réponse à la question affirment que l'insuffisance du stock est
à la base de la rupture fréquente du stock ;
> 5% de ceux-ci lient ce problème
à une autre cause.
En nous basant sur le seuil de décision que nous avons
fixé plus haut, nous retenons que l'insuffisance du stock est la cause
réelle du problème spécifique n°3.
Tableau n°14 : Actions proposées pour
l'amélioration des processus
Question posée
|
Réponses possibles
|
Effectifs
|
Fréquences relatives (%)
|
S'il vous était demandé de faire des
propositions pour l'amélioration des processus, des actions suivantes
lesquelles allez- vous proposer ?
|
Réduire ou simplifier le processus
|
-
|
-
|
Fixer un délai au niveau de chaque responsable
|
-
|
-
|
Mettre en place un système de gestion
prévisionnelle du stock
|
-
|
-
|
|
Total
|
-
|
-
|
Source : Conception propre
En vue d'avoir une vision plus claire du nombre d'agents ayant
proposé telle ou telle autre action, les réponses possibles de ce
tableau sont présentées sous forme de questions leur permettant
de faire un choix précis facilitant ainsi l'analyse des données.
Ce qui nous conduit aux tableaux suivants :
NB : Il n'y a donc ni graphique, ni analyse des
résultats pour le tableau n°14.
Tableau n°14.1 : Réduction ou
simplification des processus
Question posée
|
Réponses possibles
|
Effectifs
|
Fréquences relatives (%)
|
Proposeriez-vous la réduction ou la simplification des
processus ?
|
Oui Non
|
35 5
|
95 5
|
|
Total
|
40
|
100
|
Source : Résultats de
l'enquête
Oui Non
Figure n°6 : Avis des agents sur la
réduction et la simplification des processus
+ Analyse des résultats
De la mobilisation des données, nous pouvons retenir que
:
> 95% de ceux qui ont une connaissance des
processus, c'est-à-dire tous les enquêtés qui estiment que
le nombre de responsables est élevé proposent la réduction
des processus ;
> 5% de ceux-ci n'ont pas proposé
l'action en question.
En conclusion, retenons que la réduction ou la
simplification des processus s'avère nécessaire.
Tableau n°14.2 : Fixation d'un délai
pour le traitement
Question posée
|
Réponses possibles
|
Effectifs
|
Fréquences relatives (%)
|
Proposeriez-vous
de fixer un délai par responsable pour le traitement
?
|
Oui Non
|
40 0
|
100 0
|
|
Total
|
40
|
100
|
Source : Résultats de
l'enquête
+ Analyse des résultats
Les 100% des personnes interrogées et
ayant une connaissance des
processus affirment qu'il urge de fixer un délai de
traitement au niveau de chaque responsable.
Tableau n°14.3 : Mise en place d'un
système de gestion prévisionnelle du stock
Question posée
|
Réponses possibles
|
Effectifs
|
Fréquences relatives (%)
|
Proposeriez-vous la mise en place d'un système de gestion
prévisionnelle du stock ?
|
Oui
|
40
|
100
|
|
Non
|
0
|
0
|
|
Total
|
40
|
100
|
Source : Résultats de
l'enquête
Analyse des résultats
Les 100% des personnes proposent la mise en
place d'un système de gestion prévisionnelle du stock.
2- Limites des données recueillies
Les limites des données énumérées
ci-dessus sont inhérentes à la marge d'erreurs due à la
négligence éventuelle de certains agents devant remplir le
questionnaire. Car, ils n'en auraient pas fait une priorité. Il en est
ainsi de leur méfiance face à certaines questions. De même,
certaines questions sont parfois non comprises d'une catégorie d'agents
en raison de leur niveau de formation, et cela a une influence probable sur la
qualité des réponses obtenues de leur part.
En dépit de tout ce qui précède, nous
estimons néanmoins que les résultats que nous avons obtenus
restent très proches de la réalité.
Les données recueillies confirment-elles nos
hypothèses ?
B- Vérification des hypothèses et
établissement du diagnostic
1- Vérification des hypothèses
Nous avons formulé dans le chapitre premier des
hypothèses. Les vérifier, c'est les confronter avec les
résultats auxquels nous avons abouti.
+ Validation de l'hypothèse n°1
L'analyse des données recueillies lors de nos
enquêtes a révélé que l'effectif des responsables
qui interviennent dans le cycle de traitement des demandes en question est
élevé. Le nombre de responsables intervenant dans le processus
est estimé à huit (8). Dans notre hypothèse de
départ, nous avons dit que le cycle de traitement des demandes est long
du fait de l'intervention de plusieurs responsables. Or 87,5 %
des enquêtés estiment que ce nombre est
élevé. Ces personnes affirment par ailleurs que c'est cela qui
allonge le cycle de traitement des demandes.
En conclusion, notre hypothèse de départ est
confirmée.
+ Validation de l'hypothèse n°2
A ce niveau, les données recueillies des
enquêtés ont montré qu'aucun délai n'est fixé
au niveau de chaque responsable ni en ce qui concerne le traitement des
demandes de mise à disposition de matériels de bureau, ni celui
de leur réparation. Dans notre hypothèse de départ, nous
avons estimé que l'absence d'un délai fixe justifie la
durée illimitée des processus de traitement des demandes. Ainsi
pour une seconde fois, notre hypothèse est confirmée.
+ Validation de l'hypothèse n°3
En ce qui concerne la troisième et dernière
hypothèse, nous avons estimé a priori que la rupture
fréquente du stock s'explique par l'insuffisance du stock. En effet, les
informations recueillies au niveau des agents montrent effectivement que la
cause réelle de la rupture fréquente du stock est l'insuffisance
du stock. Par conséquent, notre hypothèse n°3 se trouve
être confirmée.
Aussi convient-il d'établir à présent le
diagnostic ?
2- Etablissement du diagnostic
Le diagnostic est un acte par lequel le médecin, en
regroupant les symptômes et les données de l'examen clinique et
des divers autres examens, les rattache à une maladie bien
identifiée. Diagnostiquer un mal, c'est donc identifier les causes
réelles se trouvant à la base pour y remédier.
Poser le diagnostic revient à prouver ici l'existence
du mal que constitue chaque problème spécifique et de rattacher
à chacun de ces problèmes, les différentes formes sous
lesquelles ils se manifestent dans l'administration.
Il est fait ici pour chaque problème spécifique.
+ Diagnostic du problème spécifique
n°1
Si le nombre de responsable intervenant dans les processus est
élevé, on comprend aisément pourquoi le cycle de
traitement des demandes de mise à disposition et de réparation
des matériels de bureau est long.
+ Diagnostic du problème spécifique
n°2
L'absence d'un délai pour la durée de traitement
des demandes au niveau de chaque responsable se trouve être la cause
réelle de la durée illimitée de traitement des
demandes.
+ Diagnostic du problème spécifique
n°3
L'insuffisance du stock s'avère être la cause
réelle de la rupture fréquente du stock.
A présent, quel est l'impact qu'engendrent ces
problèmes dans la vie de l'administration et de ces usagers ?
En ce qui concerne le problème spécifique
n°1 relatif au cycle de traitement des demandes long, s'il est vrai qu'en
faisant intervenir plusieurs responsables dans les processus l'on
évitera les erreurs et même les abus de la part des agents
(demandeurs de matériels surtout), il est aussi évident que cette
manière de procéder fera perdre du temps et empêchera le
fonctionnement régulier des services. Car sans les matériels de
travail, les agents ne pourront pas satisfaire les usagers. Ce qui conduit
inévitablement à la lenteur des processus.
S'agissant du problème spécifique n°2 qui a
rapport à la non limitation de la durée du traitement des
demandes, notons que ce dernier a le même impact que celui du
problème spécifique n°1 mais il favorise par ailleurs un
excès de zèle au niveau des responsables.
Quant au problème spécifique n°3 qui est
l'insuffisance du stock, nous pouvons dire que les services risquent
d'être servis des semaines après les
demandes de mise à disposition ou de réparation
de matériels de bureau. Leur fonctionnement est donc bloqué
pendant le temps que couvrira l'approvisionnement du stock. Ce problème
a donc pour conséquence la lenteur des processus.
De façon générale, les problèmes
évoqués ont en commun les pertes de temps et
l'inefficacité dans les processus.
Une fois les causes réelles se trouvant à la
base des problèmes spécifiques connus et le diagnostic
établi, il ne nous reste qu'à proposer les conditions
d'éradication de ces causes afin d'aboutir à notre objectif
général.
Section 2 : Approches de solutions et conditions de
leur
mise en oeuvre
Cette section comporte les approches de solutions (paragraphe 1)
puis les recommandations (paragraphe 2).
Paragraphe 1 : Approches de solutions
A- Approches de solutions au problème
spécifique n°1
Il a été établi que le nombre de
responsables intervenant dans les processus est élevé.
Cette configuration présente des risques de
dysfonctionnement dans la mesure où, si les demandes en instance de
traitement doivent passer par tous ces responsables qui sont investis, on
convient aisément que ces demandes resteront non traités pendant
un bon nombre de jours compte tenu de l'instabilité de ces responsables.
Du coup, les demandes s'accumuleront et auront des suites tardives. Ainsi les
services resteront en attente de matériels
ou en attente de réparation de matériels pour
pouvoir fonctionner, et par conséquent pour pouvoir satisfaire les
usagers. Ce qui va créer des mécontentements au niveau de ces
derniers.
Eu égard à tout ce qui vient d'être dit,
la nécessité s'impose d'une part de réduire le nombre de
responsables qui doivent intervenir dans les processus de traitement des
demandes et, d'autre part, de revoir leur façon d'intervenir de
manière à ce qu'il n'y ait plus de répétitions.
B- Approches de solutions au problème
spécifique n°2
Le délai, c'est le temps accordé pour
l'exécution ou l'accomplissement de quelque chose.
La détermination d'un délai est un
élément très important pour la réalisation d'un
objet, d'un procédé. Ainsi, dans un processus, la fixation d'un
délai pour chaque étape et par conséquent pour tout le
processus est indispensable pour que celui-ci soit efficace. Envisager un
processus notamment de mise à disposition de matériels de bureau
ou de réparation de matériels de bureau en dehors d'un
délai fixe donne une certaine latitude aux agents intervenant dans ce
processus d'agir sans contrainte.
Il urge donc que les autorités de la
DGTCP pensent à la fixation d'un délai au niveau
de chaque responsable intervenant dans les processus et de mettre sur place un
moyen de suivi de ce dernier. Ceci pourra permettre de lutter efficacement
contre la latitude que les responsables ont de traiter les demandes dans un
délai qui les enchante. Pour fixer ce délai de manière
plus efficace, il faut énumérer les opérations à
effectuer par chaque responsable dans leur ordre impeccable et attribuer
à chaque opération une durée bien
déterminée. La somme de ces durées donne
une durée totale qui n'est rien d'autre que la durée de
traitement d'une demande au niveau de ce responsable. Cette durée peut
donc varier d'un responsable à un autre compte tenu de l'importance des
opérations à effectuer. Il s'agit donc de réaliser une
sorte de liste de contrôle faisant ressortir les dates de début et
de fin de chaque opération.
C- Approches de solutions au problème n°3
Il est clair qu'une saine gestion des stocks n'est pas le
fruit d'un hasard mais bien le résultat de la mise en oeuvre d'un
certain nombre de techniques. Les outils et les méthodes permettant de
structurer une gestion des stocks autour de la recherche de la performance sont
multiples. Par ailleurs, il existe toute une démarche d'analyse
permettant d'aboutir à la mise en place d'un système de gestion
prévisionnelle du stock. Un tel système peut être mis en
place en cinq étapes. La première est le choix des
articles à stocker (il se base sur certains critères
comme le délai d'obtention de l'article, ...). La deuxième est la
détermination des catégories ABC (qui consiste
à ventiler les articles en tenant compte de leur valeur). Elle est
capitale dans la mise en place d'un système de gestion
prévisionnelle du stock Ensuite nous passons au choix de la
méthode de renouvellement qui est une décision qui se
prend de manière formelle par le paramétrage de la politique de
gestion du stock. Aussi est-il exigé de faire le calcul des
paramètres clés du renouvellement car tout est
basé sur la pertinence de ces paramètres (augmentation du
délai, variation de la consommation...). Enfin, il faut
effectuer un suivi de rotation de ce stock pour s'assurer
d'avoir le bon stock au bon moment.
Paragraphe 2 : Conditions de mise en oeuvre des
solutions
A ce niveau, nous allons faire des suggestions à l'endroit
des autorités et des agents.
A- Suggestions à l'endroit des autorités de
la DGTCP
Pour chaque responsable, la répartition des missions en
fonctions et sous fonctions permettra de décomposer chaque sous fonction
en des ensembles de tâche à accomplir. Cet exercice est essentiel
et va permettre d'obtenir les résultats suivants :
- une description précise des postes et des
compétences qui y sont attachées pour la mise en oeuvre d'une
politique de formation et d'affectation du personnel visant une meilleure
adéquation entre les profils et les postes ;
- une meilleure circulation de l'information, de meilleurs
procédures de suivi et de contrôle, un raccourcissement des
délais de traitement des demandes qui peuvent être inscrits dans
les circuits normalisés et rationalisés.
Par ailleurs, cette approche doit être
complétée par l'élaboration des manuels de
procédures. Ceux-ci raccourcissant les délais au bout desquels
les agents ou responsables nouvellement nommés puissent en faire
connaissance, évitant du coup les aléas de gestion. Tout ceci
devrait passer par :
- une redynamisation des services en leur dotant de
matériels adéquats tels que les micro-ordinateurs commodes qui
sont plus performant et moins encombrants, les imprimantes, les appareils
photocopieurs, de fax ;
- une mise à disposition des locaux adéquats et de
fournitures de bureau aux agents dès la demande formulée de
même que la réparation dans de meilleurs
délais des appareils de travail en panne dès que
l'information est reçue.
- l'organisation des formations à l'intention des agents
en vue d'améliorer leur réceptivité et favoriser leur
adhésion aux changements à proposer.
B- Suggestions à l'endroit des agents
Aux agents nous recommandons, s'il nous est permis de faire,
l'utilisation rationnelle des matériels mis à leur disposition,
un changement de mentalité qui passe nécessairement par une
volonté de s'adapter aux nouvelles méthodes de travail.
CONCLUSION GENERALE
L'état des lieux a révélé une
situation générale qui est la conséquence des conditions
de travail. Les contraintes sont d'ordre humain et d'ordre matériel.
L'idéal de l'efficacité qu'exprime l'objectif de notre
étude ne peut être un objectif solidaire à rechercher. Cet
idéal est solidaire des questions fondamentales que sont la performance,
l'efficacité voire même l'efficience dans les administrations
publiques en l'occurrence à la DGTCP.
Si nous trouvons les processus de mise à disposition et
de réparation de matériels de bureau sont lents, c'est parce que
les méthodes et conditions de travail impliquent un énorme
gaspillage de l'énergie et du temps par des mouvements inutiles. Une
organisation dans laquelle les fonctions et les tâches de chacun sont
mieux définies, concentrées et mises en oeuvre, aboutira
nécessairement à une amélioration de la gestion et un
accroissement sensible des performances.
D'après H. James Harrington, « Tout est processus
dans l'entreprise ». Pour réussir donc, les organisations publiques
d'aujourd'hui doivent axer leurs efforts à l'amélioration
continue de leurs façons de faire afin de répondre aux besoins de
plus en plus exigeants des usagers dans un délai encore plus restreint.
Pour ce faire, la réingénierie des processus administratifs
réduit considérablement le temps de non-valeur ajoutée.
Contribution à l'éradication de la
lenteur des processus de mise à disposition et de réparation des
matériels de bureau dans les services publics : cas de la
DGTCP
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6
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Pour faire de l'administration du Trésor une
administration de développement, les dirigeants de cette entité
doivent se lancer dans une course d'amélioration continue. C'est une
course de longue haleine, sans ligne d'arrivée et avec un but lointain.
N'en voyant pas la fin, certains ne s'y engageront jamais. D'autres vont s'y
lancer, se fatigueront vite en chemin et abandonneront. D'autres encore vont
persévérer et, de jour en jour, feront de progrès. Ils y
gagneront tout comme leur famille, leur organisation et leur pays.
Nous souhaitons vivement voir les autorités de la DGTCP
se lancer avec persévérance dans cette course, car l'objectif
final n'est pas seulement l'éradication de la lenteur des processus de
mise à disposition et de réparation des matériels de
bureau mais l'éradication de la lenteur de tous les processus
administratifs.
Notons au passage qu'il n'y a pas d'organisation idéale.
Mais les écarts entre le prescrit et le réel doivent être
le plus réduit que possible.
Ainsi, les autorités de la DGTCP ont autant pour
mission d'analyser et d'optimiser les processus que d'animer les agents de la
Direction pour faciliter une efficacité collective et partagée de
solutions. Il importe donc tout autant de choisir la solution technique idoine
que d'identifier les facteurs de la réussite qui garantiront
l'efficacité dans les méthodes de travail. Quant aux agents, ils
ont pour mission d'articuler les écarts, de les analyser, de les
réduire, avec la conscience qu'une organisation est elle-même un
processus évolutif, continu, un dialogue entre les objectifs et les
contraintes, la stratégie, les acteurs.
Contribution à l'éradication de la
lenteur des processus de mise à disposition et de réparation des
matériels de bureau dans les services publics : cas de la
DGTCP
|
5
67
|
BIBLIOGRAPHIE
> DICTIONNAIRE
- DICTIONNAIRE UNIVERSEL, Editons HACHETTE,
3ème édition > OUVRAGES
- BRESSI, G. (1995) <<
Organisation et gestion de l'entreprise », Editions Foucher.
- HARRINGTON, H. J., (2005) : <<La
réingénierie des processus administratifs. Le pouvoir de
réinventer son organisation », Editions Dunod
- LEMAITRE, P., et B.J.F. DEMAUX (1982) <<
Pratique d'organisation des services administratifs »,
Editions d'organisation.
- PETIT-ETIENNE, M., Y. PEYRAUD (1996) <<
Reegineering mode d'emploi : principes, méthodes, outils
», Editions d'Organisation.
- HARRINGTON, H.J., (1992) : << Un processus
d'amélioration continu » ZERMATTI, P., MOCELLIN, F. (1993) <<
Pratique de la gestion des stocks », Editions
TRANSCONTINENTALES
> MEMOIRE
BEREPA, C. A. (2007) << Contribution à la
simplification de la procédure de traitement du courrier dans les
services publics à caractère administratif : cas du MRAI »,
mimographe, bibliothèque de l'ENAM
> SITE DE RECHERCHES
-www.google.fr
ANNEXES
69
ANNEXE 1
ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION GENERALE DU TRESOR ET DE LA
COMPTABILITE PUBLIQUE
DIRECTION GENERALE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
INSPECTION GENERALE DES SERVICES
|
|
|
|
DIRECTION GENERALE ADJ.
|
|
|
|
DIRECTION DU CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE DU
TRESOR
|
|
|
|
|
|
|
DIRECTION 1 Etude et
Réglementation Comptable
DIRECTION 2 Gestion des Ressources
Bureau Personnel
Bureau Moyens Financiers
Bureau Matériels et Archives
DIRECTION 3 Direction de la
Centralisation des Comptes de l'Etat
Bureau Centralisation des Comptes de l'Etat
Bureau Mise en état d'examen des Comptes
Bureau Réglementation
et Organisation Comptable
Bureau Organisation Et Réglementation Recette
Dépense
|
|
RECEVEUR GENERAL DES FINANCES
|
Bureau Modernisation Méthodes de Travail
|
|
|
|
FONDES DE POUVOIRS
|
|
|
|
DIRECTION 4 Direction des
Affaires Monétaires et Financières
Bureau Trésorerie et Affaires budgétaires
Bureau Dette et Financement
|
Bureau de la Monnaie et du Crédit
|
Bureau des
Relations Financières Internationales
SERVICE RECETTE
SERVICE DEPENSE
SERVICE COMPTABILITE PUBLIQUE
SERVICE TRESORERIE
SERVICE GESTION DES MOYENS
SERVICE COL. LOCALES
SERVICE SOLDE
SERVICE EPARGNE
RECETTES DES FINANCES
RECETTES DES FINANCES
ANNEXE N°2
POINT DES MATERIELS FONGIBLES
NUMERO D'ORDRE
|
DESIGNATIONS
|
NUMERO D'ORDRE
|
DESIGNATIONS
|
01
|
Encre photocopie SHARP 2030
|
32
|
Gommes/Taille crayons
|
02
|
Encre HP inkjet 23 tri- colour
|
33
|
Multiprises
|
03
|
Encre HP inkjet 58 photos
|
34
|
Chemises à SANGLE
|
04
|
Encre photocopie Toshiba
|
35
|
Classeurs
|
05
|
Encre EP - 52 LBP 1760
|
36
|
Vernis correcteurs Blanco
|
06
|
Encre Laserjet
|
37
|
Punaises
|
07
|
Encre DELL BLACK
|
38
|
Panier à ordure
|
08
|
Encre DELL couleur
|
39
|
Perforateurs
|
09
|
Encre DELL
|
40
|
Serpillière
|
10
|
Clé USB
|
41
|
Règles métalliques
|
11
|
Toner DELL 1600N
|
42
|
Savoir MIR
|
12
|
Scotch GF/PM
|
43
|
TROMBONES
|
13
|
Coupe papier
|
44
|
Papier repro/ quadrillé
|
14
|
Sous chemises
|
45
|
Bics bleus/ rouge/ noir
|
15
|
Cartons reliure
|
46
|
Intercalaire
|
16
|
Anneaux
|
47
|
Mouilleurs
|
17
|
Agrafeuses/Agrafes
|
48
|
Insecticides
|
18
|
Carbones à main
|
49
|
Dictionnaire GF
|
19
|
Enveloppe PF
|
50
|
Rallonges parapheurs
|
20
|
Ruban machine à écrire
|
51
|
Dégrafeurs
|
21
|
Attache géantes
|
52
|
Encre cachet « VU BON A PAYER »
|
22
|
Désodorisant
|
53
|
Craie
|
23
|
Crayons à papier
|
54
|
Mémoire DDRAM
|
24
|
Portes cachets
|
55
|
Encreurs
|
25
|
Cahier
|
56
|
Cébilles
|
26
|
Couvres nez
|
57
|
Papier hygiénique
|
27
|
CD-R/ CD-RW
|
58
|
Papier autocollant
|
28
|
Disquettes
|
59
|
Chemises à rabat en carton
|
29
|
Piles à calculatrice
|
60
|
Ruban à fax
|
30
|
Rouleaux de ficelles
|
61
|
Pot de colle liquide
|
31
|
|
62
|
|
Contribution à l'éradication de la
lenteur des processus de mise à disposition et de réparation des
matériels de bureau dans les services publics : cas de la
DGTCP
|
0
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|
ANNEXE N°3 POINT DES MATERIELS
DURABLES
NUMERO D'ORDRE
|
DESIGNATIONS
|
NUMERO D'ORDRE
|
DESIGNATIONS
|
01
|
Accessoires Split 1.5 CV
|
32
|
Fiches onduleur
|
02
|
Accessoires Bureau agent
|
33
|
Haut parleur DELL
|
03
|
Armoire à clapette
|
34
|
Haut parleur Tech XX
|
04
|
Armoire métallique
|
35
|
Imprimante DELL
|
05
|
Armoire de rangement
|
36
|
Imprimante Matriciel
|
06
|
Armoire métallique à battants
|
37
|
Machine à calculer sur secteur
|
07
|
Banquettes
|
38
|
Machine à Ecrire Mécanique
|
08
|
Bureau agent
|
39
|
Micro-ordinateur HP
|
09
|
Bureau cadre
|
40
|
Micro-ordinateur DELL
|
10
|
Cantine en bois
|
41
|
Pied Bureau agent
|
11
|
Chaise ordinaire en bois
|
42
|
Régulateurs 5KVA
|
12
|
Chapelet ancien modèles
|
43
|
R2gulateurs 2KVA
|
13
|
Check point
|
44
|
Serveur
|
14
|
Chéquier sur le Trésor
|
45
|
Table d'ordinateur
|
15
|
Climatiseurs WINDOW
|
46
|
Table Démontable Importé
|
16
|
Climatiseurs Split 1.5 Chevaux avec accessoires
|
47
|
Table à manger
|
17
|
Coffre fort
|
48
|
Ventilateur sur pied
|
18
|
Conteuse de billet
|
49
|
Chaise dessinateur
|
19
|
Détecteur de faux billet
|
50
|
YAMAHA 125 YBR
|
20
|
Ecran
|
51
|
YAMAHA 80 CC
|
21
|
Fauteuil Directeur
|
52
|
TOYOTA CORONA
|
22
|
Fauteuil visiteur
|
53
|
NISSAN TERRANO2
|
23
|
Fax
|
54
|
RENAULT MEGANE
|
24
|
Fiches à branchement
|
55
|
|
ANNEXE N°4
Daniel S. SENOU
97 398 079/95 083 109/90 144 679.
QUESTIONNAIRE
Dans le cadre de la réalisation de mon mémoire
consacrant la fin de ma formation au cycle I de l'Ecole Nationale
d'Administration et de Magistrature (ENAM), je vous prie de bien
vouloir remplir le questionnaire ci-après afin de me permettre
d'étudier les réalités auxquelles sont confrontés
les processus de mise à disposition et de réparation des
matériels de bureau au sein de votre structure oü je fais
mon stage.
Je vous remercie.
1- Avez-vous une fois demandé de matériels pour
l'exercice de vos fonctions ?
Oui Non
2- Avez-vous demandé une fois la réparation d'un
de vos matériels de travail tombé en panne ?
Oui Non
3- Avez-vous une idée des processus de traitement des
demandes de mise à disposition et de réparation des
matériels de bureau ?
Oui Non
4- Si oui, sont-ils lents ou rapides ?
Lents Rapides
5- Comment trouvez-vous le nombre de responsables intervenant
dans ces processus ?
Elevé Insuffisant Approprié
6- Si le nombre est élevé, pensez-vous que c'est
cela qui allonge le cycle de traitement des demandes ?
Oui Non
7-
Y a-t-il un délai de traitement au niveau de chaque
responsable ? Oui Non
8-
L'absence de délai est-elle à la base de la
durée de traitement illimitée au niveau des responsables ?
Oui Non
9- Il est souvent constaté qu'après le circuit
administratif, les demandes de mise à disposition de matériels de
bureau sont retardées au niveau des gestionnaires de stocks. Qu'est-ce
qui est selon vous à la base de cette situation ?
Insuffisance du stock Lenteur du traitement à leur
niveau
10- Selon vous, l'insuffisance du stock justifie-t-elle la
rupture fréquente du stock ?
Oui Non
11- S'il vous était demandé de faire des
propositions pour l'amélioration des processus, des actions suivantes
lesquelles allez-vous proposer ?
a-
Proposeriez-vous la réduction ou la simplification des
processus ? Oui Non
b- Proposeriez-vous de fixer un délai de traitement au
niveau de chaque responsable ?
Oui Non
c- Proposeriez-vous la mise en place d'un système de
gestion prévisionnelle du stock ?
Oui Non
Merci une fois encore pour votre franche
collaboration.
Contribution à l'éradication de la
lenteur des processus de mise à disposition et de réparation des
matériels de bureau dans les services publics : cas de la
DGTCP
|
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|
TABLE DES MATIERES
IDENTIFICATION DU JURY ..i
DECLARATION D'ENGAGEMENT DE L'AUTEUR ..ii
DEDICACES iii
REMERCIEMENTS iv
LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS v
LISTE DES TABLEAUX vi
LISTE DES GRAPHIQUES vii
RESUME viii
SOMMAIRE x
INTRODUCTION GENERALE 1
CHAPITRE PRELIMINAIRE : DE LA PRESENTATION DU CADRE
INSTITUTIONNEL AUX OBSERVATIONS DE STAGE 3
Section 1 : Présentation de la Direction
Générale du Trésor et de la Comptabilité
Publique 4
Paragraphe 1 : Historique, mission et attributions de la DGTCP
4
A- Aperçu historique 4
B- Missions et attributions 6
Paragraphe 2 : Organisation de la DGTCP 7
A- Les services centraux 7
1- L'Inspection Générale des Services (IGS) 7
2- La Direction du Centre de Formation Professionnelle du
Trésor DCFPT) 8
B- Les Directions Techniques 8
1- La Direction des Etudes et de la réglementation
Comptable (DERC) 8
2- La Direction des Affaires Monétaires et
Financières (DAMF) 9
3- La Direction de la Centralisation des Comptes de l'Etat
(DCCE) 10
4- la Recette Générale des Finances (RGF) 11
5- La Direction de la Gestion des Ressources (DGR) 14
C- Les services extérieurs 15
1- La Recette des Finances et de la Dette (RFD) 15
2- La Recette des Finances des Postes Diplomatiques et Consulats
Généraux
(RFPDCG) 16
3- Les Recettes des Finances (RF) 16
4- Les Recettes-Perceptions (RP) 17
Section 2 : Restitution des observations de stage 17
Paragraphe 1 : Etat des lieux 17
A- Description des forces et faiblesses 17
B- Inventaire des forces et faiblesses 22 Paragraphe 2 :
Ciblage, spécification et vision globale de résolution de la
problématique spécifiée 23
A- Regroupement des problèmes et détermination des
problématiques possibles 23
B- Ciblage, spécification et vision globale de
résolution de la problématique 25
1- Choix de la problématique de l'étude 25
2- Spécification de la problématique 26
3- Vision globale de résolution 27 CHAPITRE PREMIER :
DES OBJECTIFS DE L'ETUDE A L'APPROCHE
EMPIRIQUE RETENUE 30
Section 1 : Des objectifs de l'étude à la revue de
la littérature 31
Paragraphe 1 : Objectifs, hypothèses de travail et tableau
de bord de l'étude 31
A- Objectifs 31
1- Objectif général 31
2- Objectifs spécifiques 32
B- Hypothèses spécifiques 32
C- Tableau de bord de l'étude 32
Paragraphe 2 : Revue de la littérature 34
A- Clarification des concepts 34
B- Méthodes et outils d'amélioration des processus
administratifs 35
Section 2 : De l'approche théorique à l'approche
empirique de la méthodologie 37 B
Paragraphe 1 : Approche théorique de la
méthodologie ..37 B
A- Les méthodes et outils de collecte des données
..37 B
1- L'observation directe 37 B
2- La recherche documentaire 38
3- L'Enquête 38
Contribution à l'éradication de la lenteur
des processus de mise à disposition et de réparation des
matériels de 76 75 bureau dans les services publics :
cas de la DGTCP
B - Les techniques ou instruments de collecte 38
1- La grille d'observation 38
2- La fiche de lecture 39
3- Le questionnaire et le guide d'entretien 39
Paragraphe 2 : Approche empirique de la méthodologie 39
A- Identification de la population mère et
échantillonnage 39
1- Identification de la population mère 39
2- Echantillonnage de la population 40
B- Objectifs de l'enquête et techniques de
dépouillement 40
1- Objectifs de l'enquête 40
2- Techniques et outils statistiques de dépouillement
41 CHAPITRE DEUXIEME : DE LA COLLECTE ET DE L'ANALYSE DES DONNEES
AUX APPROCHES DE SOLUTIONS 42
Section 1 : Collecte et analyse des données 43
Paragraphe 1 : Préparation et réalisation de la
collecte des données 43
A- Préparation de la collecte des données 43
B- Réalisation de la collecte des données et
difficultés rencontrées 44
1- Réalisation de la collecte des données 44
2- Difficultés rencontrées 44 Paragraphe 2 :
Présentation, analyse des résultats de l'enquête et
vérification des
hypothèses 44
A- Présentation et analyse des données 44
1- Résultats du questionnaire 45
2- Limites des données recueillies 56
B- Vérification des hypothèses et
établissement du diagnostic 57
1- Vérification des hypothèses 57
2- Etablissement du diagnostic 58
Section 2 : Approches de solutions et conditions de leur mise en
oeuvre 60
Paragraphe 1 : Approches de solutions 60
A- Approches de solutions au problème spécifique
n°1 60
B- Approches de solutions au problème spécifique
n°2 61
C- Approches de solutions au problème n°3 62
Paragraphe 2 : Conditions de mise en oeuvre des solutions 63
A- Suggestions à l'endroit des autorités de la
DGTCP
|
63
|
B- Suggestions à l'endroit des agents
|
64
|
|
CONCLUSION GENERALE
|
.65
|
BIBLIOGRAPHIE
|
..67
|
ANNEXES
|
..68
|
TABLE DES MATIERES
|
..74
|
|