2.2.2.2- Khaouar:
ÑÇæÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÎ
Localisation géographique: Ce type se trouvant
reparti dans tous les élevages camelins dans les régions du Sud
tunisien, mais il est de nombre très réduit (2 à 4) par
troupeau.
Utilisation et aptitudes : C'est le type laitier par
excellence (Photo 11), il est connu par une production laitière de
quantité intéressante dépassant les 5 litres par jour dans
les conditions extensives. Cet animal n'a encore jamais
bénéficié d'une sélection rationnelle.
L'utilisation des mâles reproducteurs de hautes valeurs
génétiques de production laitière pourra augmenter
significativement le rendement laitier de ce type. Il est
caractérisé par une finesse extraordinaire de ses poils.
Photo 11: Mâle et Nega Khaouar (Photo
Quld Ahmed 2005)
La reconnaissance d'un type peut être compliquée
à cause du phénomène de métissage très
fréquent dans les zones de l'étude, surtout dans la région
de Kebili là où cohabitent plusieurs types. Il découle de
cette constatation que la population cameline tunisienne est le résultat
de plusieurs types génétiques principalement d'origine tunisienne
( ????? æ
ÉíÈÑÜÜÛã ) ,
libyenne (
ÉíæÇÞÑÜÜÔ
) , algérienne (
íÑÇÜåã æ
íÞÑÇÜÊ ) , et soudanaise (
ÉíäÇÏæÜÜÓ
) et d'autres. Les résultats de l'enquête montre que 85 %
des géniteurs sont issus du troupeau, ce qui par conséquent
expose la population au risque de la consanguinité. S'ajoute à
l'origine du géniteur, l'utilisation des mâles dans les troupeaux
pendant plusieurs campagnes consécutives (cette durée varie de 2
à 12 ans avec une moyenne de 7 ans) ce qui augmente les liens de
parentés au sein des troupeaux. Ces résultats concordent avec
ceux de (Moslah et Meghdiche, 1989) qui ont mentionné qu'en Tunisie, la
pression la plus importante que subissent les ressources
génétiques camelines est le mélange du sang entre les
différents types conduisant à la formation de populations plus ou
moins consanguines avec les défauts et les affectations qui en
découlent. Cependant, (Faye, 1997) a signalé qu'un
géniteur provenant de l'extérieur garantit l'introduction d'une
certaine variabilité génétique dans le troupeau. Alors
qu'un mâle issu du troupeau risque de féconder des femelles qui
lui sont apparentées, cette consanguinité
pouvant être cause de stérilité ou de
malformations. Par ailleurs, (Audiot, 1995) a signalé que l'objectif,
pour la gestion des populations surtout à taille limitée, est
d'éviter une élévation trop rapide de la
consanguinité et la réduction concomitante de la
variabilité génétique qui sont des conséquences
aujourd'hui bien connues de la limitation des effectifs sur la structure
génétique d'une population.
|