Sommaire
INTRODUCTION
1
I - PRESENTATION DU CARRE
N°3
2
II- LES TYPES DES ACTIVITES ECONOMIQUES DU
CARRE
5
II-1) Activité agricole
6
II- 2) Activité
pastorale
6
III - ETUDES DES FACTEURS DE
PRODUCTION
6
1 - Pluviométrie
6
IV-TYPES DE CULTURES
10
V-PRODUCTION ET UTILISATION
11
VI- ETUDE DES REVENUS
12
VII-BUDGET DE CONSOMMATION
13
Conclusion
15
INTRODUCTION
L'école nationale d'économie appliquée
(ENEA) est un établissement supérieur qui a deux(2) phases de
formation professionnelle : la phase théorique et la phase pratique
qui prend le nom de stage. Elle a pour vocation est de former des agents de
développement endogène et durable, c'est dans ce cadre que l'ENEA
envoie chaque année ses étudiants du tronc commun en stage
d'analyse dans le monde rural pour leur permettre l'application pratique et
concrète des enseignements dispensés en tronc commun, la
connaissance du milieu rural et l'analyse approfondie des
réalités de ce milieu.
Pour cette année 2008, les étudiants de la
37e promotion, la promotion du
« succès » ont effectué un stage d'analyse du
09 aout au 27Octobre 2008 dans la région et département de
Thiès repartit en 15 groupes. Notre groupe a effectué dans
l'arrondissement et communauté rurale de Thiénaba plus
précisément dans le village de Keur Yaaba Diop.
Ainsi nos travaux analyses reposent sur plusieurs volets
à savoir: le volet démographique, socio-économique,
espace, et structurel donc cette présente étude porte sur le
volet socio-économique mais sur le plan micro économique
c'est-à-dire au niveau du carré n°3.
Cette étude permettra t -elle de connaitre la classe
socio-économique du carré n°3 ?, qualifier comme
carré moyen par le critère de l'indice de sélection.
Cependant pour répondre à cette
problématique, nous essayerons par une étude approfondie qui
commencera tout d'abord par la présentation et les types des
activités économiques du carré, ensuite les études
des facteurs de production et l des revenus, pour finir avec le budget de
consommation et la conclusion
I - PRESENTATION DU CARRE
N°3
Le carré n°3 a été identifié
grâce aux données du recensement de la population qui est une
opération démographiques et a eu lieu le 15 Aout 2008 dans le
village de Keur Yaaba Diop.
Le carré n°3 est situé dans le site
principal, qui était le site du fondateur de ce village du nom YAABA
DIOP dans le passé. Possédé actuellement par N'DIAGA DIOP
qui est le petit fils du fondateur et l'actuel chef du village de Keur Yaaba
Diop.
Le carré n°3 est situé au nord du village
et sur une plaine, il est limité à l'Est par le carré
n°4 de MAMANE DIOP, à l'Ouest par le carré n°1 d'ABDOU
YAABA DIOP, au Sud par la grande place publique (terrain libre et
aménagé) et en fin au nord par les champs comme l' indique le
schéma du village(voir schéma du village page n°3) En fait
le carré n°3 du chef du village a une forme
géométrique rectangulaire de 43.50m de longueur et 20.80m de
largeur et une superficie (43.50m x20.80m) de 904.80m². Ainsi ce
carré n°3 est composé des éléments
suivants :
· Un bâtiment d'une superficie de 40.57m² est
composé d'une chambre qui a une forme géométrique
carré de 4.20m de coté avec une superficie (4.20mx4.20m) de
17.64m² , d'une cuisine de même forme et de même
dimension que celle de la chambre , d'un magasin de stockage qui a une
forme géométrique carré de 2.30m donc la superficie de ce
magasin de stockage est de (2.30mx2.30m) 5.29m² ;
· Une case de forme géométrique
rectangulaire de 3.50m de longueur et de 3.30m de largeur et avec une
superficie (3.50mx3.30m) de 11.55m² ;
· Un enclos qui a une forme rectangulaire de 6.50m de
longueur et 5.60m de largeur donc sa superficie (6.50mx5.60m) est de
36.40m² ;
· Une douchière de forme rectangulaire de 3.70m de
longueur et 3.20m de largeur avec une superficie (3.70mx3.20m) de
11.84m²
· Des espaces découverts tels que : les lieux
de repos, de jeu, de prière etc....
Le carré n°3 est composé d'une population
de six(6) personnes comme nous indique le tableau suivant :
TABLEAU DEMOGRAPHIQUE DU
CARRE
N°
|
Prénoms et noms
|
Ethnie
|
Sexe
|
Age
|
Lien de parenté
|
Situation matrimoniale
|
Religion
|
101
|
N'diaga Diop
|
Wolof
|
M
|
60ans
|
C.C
|
Marié
|
2
|
102
|
Dioté Sène
|
Wolof
|
F
|
55ans
|
Epouse de c.c
|
Marié
|
2
|
103
|
Serigne Diop
|
Wolof
|
M
|
29ans
|
Fils de
101x102
|
Célibataire
|
2
|
104
|
Thioro Diop
|
Wolof
|
F
|
20ans
|
Fille de
101x102
|
Célibataire
|
2
|
105
|
Aliou
|
Wolof
|
M
|
14ans
|
Fils de
101x102
|
-
|
2
|
106
|
Khady Dia
|
Wolof
|
F
|
7 ans
|
Nièce de
102
|
-
|
2
|
Source : Youssouf Abdoulaye, Enquête stage
d'analyse, ENEA, 2008
Commentaire et Analyse du
tableau :
Selon le tableau ci dessus le carré n°3 est
composé d'une population totale de six(6) personnes. C'est est une
famille musulmane à 100% ,d'une confrérie mourides et
d'une ethnie Wolof repartit d'une manière équitable
(égale) c'est-à-dire trois(3) personnes de sexe masculin soit un
taux 50% de la population du carré et trois(3) personnes de sexe
féminin, soit un taux 50% de la population. Mais notons également
que Cette population de six(6) personnes est trop petite par rapport à
la population totale du village qui est de l'ordre de 413 habitants soit un
pourcentage de1.45% de la population du village comme l'indique le diagramme ci
après :
Graphique1 : Diagramme du pourcentage des
populations du carré et du village
Graphique n°1
6; 1%
413; 99%
Population du
Carré
Population du
Village
Source : Youssouf
Abdoulaye, Enquête stage d'analyse, ENEA, 2008
Commentaire et Analyse du
diagramme :
Selon ce diagramme, nous remarquons que le pourcentage de la
population du carré est négligeable par rapport au pourcentage du
village ; En résumé nous pouvons dire que :
malgré sa petitesse, ce taux de la population du carré contribue
à l'économie générale du village.
En fin selon le tableau démographique ci-dessus nous
constatons que la population de ce carré est une population active car
les cinq(5) personnes de la population du carré ont l'âge compris
entre [14-60ans [soit un pourcentage 83.33%, comme nous montre le diagramme
suivant :
Graphique2 : Diagramme du pourcentage
de la population active et inactive
Graphique n°2
Population
Active 5
83%
Population
Inactive 1
17%
Population active
Population inactive
Source : Youssouf Abdoulaye, Enquête stage
d'analyse, ENEA, 2008
Commentaire et Analyse du
diagramme :
Le diagramme ci-dessus nous montre clairement que le taux de
la population active est plus grand que celui de la population inactive. Ce
taux élevé de l'ordre de 83% nous pousse à poser cette
problématique : Etant active, cette population peut-elle fournir de
JTH nécessaire pour améliorer les revenus socio-
économique du carré ?
II- LES TYPES DES ACTIVITES
ECONOMIQUES DU CARRE
La population du carré n°3 pratique deux types des
activités économiques : l'activité agricole qui
englobe l'activité agricole sous pluie et maraichère ; et
l'activité pastorale. Est ce que ces différentes
catégories d'activités économiques dans ce carré
occasionnent vraiment son épanouissement ? Notre
préoccupation dans l'étude économique commencera par
l'activité agricole, enfin l'activité pastorale.
II-1) Activité agricole
C'est un effort économique qui repose essentiellement
sur la pratique de l'agriculture. L'agriculture est un ensemble des
activités donc la fonction est produire un revenu financier à
partir de l'exploitation, c'est pour cette raison que cette activité est
indispensable pour l'homme et pour le développement. Dans le
passé, elle occupe 50%de la population sénégalaise et
contribue à 11% de la formation de PIB. Dans ce carré,
l'agriculture est matérialisée par la culture du mil, celle de
l'arachide, celle de niébé et de l'oignon ; elle occupe
50%de l'activité économique du carré et 100% du revenu du
carré.
II- 2) Activité
pastorale
Cette activité économique prend le
deuxième rang après l'agriculture dans ce carré. Cette
exploitation ne dispose que trois(3) moutons et cinq(5) chèvre (voir
fiche 17.1), mais cette activité économique n'est pas si
développé car c'est un carré agricole et le bétail
n'est pas destiné à la commercialisation ; la majeur partie
est destinée a l'autoconsommation et l'autre petite partie est
réservée aux imprévus. En effet le bétail ne
reçoit pas une bonne gestion durant toutes les périodes de
l'année (cf17.3)
III - ETUDES DES FACTEURS DE
PRODUCTION
Cette étude va nous permettre d'analyser tous les
facteurs intervenants dans la production (tels que le facteur terre, capital,
et le facteur travail).les facteurs de production sont les
éléments physiques, palpables qui permettent à
l'exploitation de reproduire. A ces facteurs s'ajoutent d'autres qui sont
très indispensables la pluviométrie, la température car la
production nécessite une photosynthèse de ces
éléments pour parvenir à un bon rendement. Tous ceux-ci
sont en interaction directe les uns des autres durant le cycle
végétatif du début jusqu'à la fin de
l'opération culturale.
1 - Pluviométrie
La pluviométrie est une donnée climatique,
universelle et joue un rôle important dans l'agriculture. Elle varie une
région varie d'une année à une autre, d'une région
à une autre, d'une zone à une autre et à
l'intérieur d'un même pays. C'est pourquoi une étude sur la
pluviométrie de cette année 2008 est nécessaire pour
approfondir nos analyses. Ainsi le tableau ci-dessus montre les données
pluviométries de cette année
Tableau des données
pluviométriques de l'année 2008
Mois
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
TOTAL
|
Nombre de jours
|
4
|
11
|
16
|
6
|
-
|
37
|
Hauteurs
(mm)
|
33.7
|
94.3
|
279.1
|
147.9
|
-
|
555
|
Source : Youssouf Abdoulaye, Enquête stage
d'analyse, ENEA, 2008
La courbe
pluviométrique de la campagne 2008
Source : Youssouf
Abdoulaye, Enquête stage d'analyse, ENEA ,2008
Commentaire et analyse du
graphique :
Dans ce graphique nous observons une progression de la
quantité d'eau et du nombre de jours du mois du juin en
août ; au mois d'août on constate que la quantité d'eau
est plus élevée, ça s'explique tout simplement le mois
d'août est le mois le plus pluvieux de l'année et en fin
d'août en octobre on remarque leur régression : cela veut
marquer la fin de la saison hivernale.
Comparativement aux dix(10) dernières années,
l'année 2008 est une année de bonne pluviométrie car
il a plu 555mm d'eau pendant 37 jours par rapport à la moyenne
d'années précédentes qui est de l'ordre de 454.43mm d'eau
et pendant 31 jours. Une différence de hauteur d'eau de 100.57mm et du
nombre de jours existe cependant, cette différence peut se ressentir
positivement sur le développement de culture afin d'augmenter le
rendement, qui lui-même entraine l'augmentation de la production et du
revenu à condition que les autres facteurs soient réunis car la
production a besoin de la combinaison de tous les facteurs (facteur terre,
facteur capital, facteur travail, pluviométrie etc....).
2- Terre
Dans le carré le mode de faire valoir est le faire
valoir direct c'est-à-dire le chef est le propriétaire foncier,
cette propriété lui permet d'exploiter ses terres comme li
voulait et quand li veut. Reposant sur une assise sablo-argileuse,
l'exploitation agricole possède une superficie de 14.179ha (voirf6) mais
repartie en plusieurs parcelles :
Ø Une superficie de 4.179ha cultivée dans
l'année (SCA)
Ø Une superficiede5ha mise en jachère
Ø Une superficie de 5ha prêtée.
Ainsi leur pourcentage est indiqué dans le graphique
pour mieux compléter nos analyses
Graphique n°4 :
diagramme de proportions des terres
Source : Youssouf Abdoulaye, Enquête, stage
d'analyse, ENEA, 2008
Commentaire et analyse du
graphique :
Il ressort de ce graphique que le pourcentage de la superficie
prêtée est très important. Cela dépend du chef du
carré qui est le chef de ce village, a le pouvoir de la détention
des terres et la taille de cette famille. Le pourcentage de la superficie mise
en jachère est de l'ordre de 36%, en effet pour augmenter le rendement
à l'hectare il faut que l'unité de l'exploitation agricole
intensifie le sol par la mise d'application des champs en jachère afin
d'augmenter sa fertilité.
S'agissant pour les spéculations cultivées cette
année, nous avons : le mil qui occupe une parcelle de 2ha de la
SCA ; l'arachide qui occupe une parcelle de 0.629ha de la superficie
cultivée dans l'année ; le niébé qui a une
parcelle de 0.5ha de la SCA et celle de l'oignon est de 0.05ha ainsi leurs
pourcentages sont indiqués dans le graphique ci après :
Graphique n°5 :
diagramme des proportions des terres cultivées
Source : Youssouf Abdoulaye, Enquête stage
d'analyse, ENEA, 2008
Commentaire et analyse du
graphique :
Selon ce graphique nous constatons que la part du mil et du
niébé sont plus importantes par rapport aux autres car ils
constituent des aliments de base pour la consommation et sollicités en
même temps par la famille afin d'assurer leur sécurité
alimentaire. Les autres cultures destinées à la
commercialisation pour faire face aux dépenses non alimentaires.
Cependant il est important de compléter l'analyse du
facteur terre par l'indicateur de distance.ces parcelles sont situées
à quelques km du carré (cf f7) ainsi pour une moyenne
pondérée, nous pouvons avoir une idée sur la distance
moyenne(DMH) de chaque parcelles par rapport au carré :
DMH = (1x0.5) + (1x2) + (0.5x1) + (0.629x1) +
(5x0.75)/9.179
DMH=0.8km
Par conséquent chaque parcelle est
éloignée en moyenne de 0.8km de cette exploitation, peu
éloignée, cela permet aux membres d'avoir un gain de temps afin
que chaque parcelle bénéficie une attention de travaux, vue leur
taille réduite. Pour avoir le bon rendement il faut que l'unité
de l'exploitation agricole investisse aussi suffisamment en apportant des
intrants agricoles matériels etc.
3 - Capital
C'est l'ensemble des biens et des moyens qui interviennent
dans la production agricole. Le carré a comme pour capital une houe
occidentale qui représente le 3.5%des houes totales du village (cf f13),
des petits matériels (4 hilaires, un coupe-coupe (cf f15), des animaux
de trait avec une UBT de 1.7et enfin la dépense global semencier.
En définitive nous pouvons dire que de cette
exploitation agricole qu'elle dispose un capital insuffisant pour la
production ; c'est pourquoi, malgré son statut il prête
certains matériels comme la souleveuse, le semoir etc. Ainsi cette
insuffisance du capital peut elle agir négativement sur la production
agricole ?
4- travail
L'exploitation agricole est composée d'une population
de six (6) personnes sur 413 habitants soit un pourcentage d'environ 1% comme
nous montre le graphique n°1.C'est une population active (voir le
graphique n°2et f 3), elle a pu fournir au total 586 JTH (cf f4) dans
l'année pour la production agricole mais presque la majorité de
JTH est fourni par 102, 103,105 car 101 souffre d'une maladie, 104 s'occupe des
travaux du ménage et 106 ne travaille pas. Ainsi ce nombre de JTH est
consacré pour les différentes parcelles en plusieurs
opérations.
IV-TYPES DE CULTURES
Dans cette exploitation, la population pratique deux sortes de
culture à savoir la culture de vivrière et la culture de rente
a) culture vivrière
En ce qui concerne la culture vivrière nous avons le
mil et le niébé cultivés dans les parcelles n°2, 3, 4
(voir f10).Pour le mil qui cultivé dans la parcelle n°2et3, le chef
a utilisé 4.75kg de semence d'une variété appelée
SOUNA, son coût s'élève à1275fcfa et le JTH
utilisé dans ces parcelles est de 191.25.C'est ainsi que l'exploitant a
pu trouver une production de 1800kg de mil avec un rendement de 700kg/ha. Ce
rendement est satisfaisant par rapport à l'année dernière,
c'est à cause de la pluviométrie mais aussi des autres facteurs
de production le niébé est cultivé dans la parcelle
n°4 la population a utilisé 1kg de variété MOUGNE,
variété très sollicitée par les paysans en
général et le prix est à 150fcfa. L'exploitant a fait une
dépense de 80.75 de JTH sur cette parcelle et sa production
s'élève à 693kg avec un bon rendement de 1540kg/ha
b) Culture de rente
S'agissant de la culture de rente, nous avons l'arachide, et
l'oignon (voir f10) ; tous ces produits sont destinés à la
commercialisation pour faire face à la dépense non
alimentaire.
L'arachide est cultivée dans la parcelle n°1 avec
40kg de semence d'un prix de 20000fcfa et un JTH de 64.25.la production
trouvée est de 594kg avec un rendement de 1049kg/ha.
L'oignon est cultivé sur la parcelle n°5 de
l'exploitation maraichère (mise en place par une organisation non
gouvernementale), avec 250g de semence d'une variété violet galmi
qui s'élève à 10000fcfa le coût global et 248.75de
JTH ; la récolte a été faite au mois d'avril mais la
production est de 480kg
V-PRODUCTION ET UTILISATION
La production annuelle de cette exploitation agricole est de
3567kg mais provenant de deux types de culture à savoir culture de
rente et vivrière, nous avons :
Production Totale
|
3567kg
|
Production Vivrière
|
2493kg
|
Production de Rente
|
1074kg
|
Ainsi le graphique ci après nous montre leur
pourcentage
Graphique n°6 :
Diagramme de la production
Source : Youssouf Abdoulaye, Enquête stage
d'analyse, ENEA ,2008
D'après ce graphique nous remarquons que le 70%de la
production totale provient de la culture vivrière, parce que cette
exploitation agricole veut assurer sa sécurité alimentaire
Ainsi la production totale est destinée aux
différentes fonctions économiques :
v 2394kg de la production sont destinés à la
commercialisation soit 67.11%de la production totale, la commercialisation de
celle-ci se fait sur le marché hebdomadaire soit par
l'intermédiaire d'une coopérative afin d'assurer la
dépense non alimentaire
v 1104Aucune entrée d'index n'a
été trouvée.
v kg de la production sont destinés à
l'autoconsommation soit 30.95%de la production totale.
v Et en fin 69kg de l production sont stockés pour la
semence de l'année prochaine soit 1.94 de la production totale
VI- ETUDE DES REVENUS
a) Revenu agricole
Etant donné que le village est
agricole, les membres du carré ont consacré tout leur temps
à l'agriculture qui est leur seule principale activité
économique. Ainsi l'exploitation agricole a un et un seul revenu de type
agricole, son revenu annuel est de 380625fcfa. D'après notre constat
nous pouvons analyser que cette exploitation court un grand risque avec un seul
type de revenu, en cas où l'agriculture ne marche pas, elle ne peut ni
satisfaire ses besoins alimentaire ni ses besoins non alimentaires. Mais ce
revenu annuel de 380625fcfa peut il couvrir les besoins alimentaire et non
alimentaire de cette population ? Dans le souci de mieux connaitre avec
confirmation nous essayerons de répondre dans la partie suivante.
VII-BUDGET DE CONSOMMATION
Chaque année cette exploitation fait face à une
dépense totale de la consommation qui s'élève à
434750fcfa mais cette dépense de la consommation est
répartie en deux catégories comme l'indique ce
tableau :
Dépense totale
|
434 750fcfa
|
Dépense alimentaire
|
382 000fcfa
|
Dépense non alimentaire
|
52750fcfa
|
Graphique n°7 :
Diagramme des dépenses
Source : Youssouf Abdoulaye, Enquête stage
d'analyse, ENEA ,2008
Commentaire et analyse du
graphique :
Selon ce graphique on constate que plus de la moitié,
soit 88% de la dépense totale est destinée à la
dépense alimentaire ; cela nous permet de dire que l'exploitation
agricole est en deçà de sa pauvreté car plus
l'exploitation est pauvre plus la dépense alimentaire est importante.
Le revenu annuel de cette de cette exploitation n'a pas pu
couvrir les besoins des membres c'est pourquoi nous nous retrouvons avec un
budget de consommation déficitaire (434750fcfa-380625fcfa) de
54125fcfa. Pour faire face à cette situation ,le chef du carré
est obligé d'endetter ou de faire de prêt en cas où le don
de l'extérieur n'existe pas.
Conclusion
D'après notre étude, nous pouvons dire que
l'exploitation agricole est une unité indispensable pour l'homme car
c'est dans ça qu'il tire son revenu pour survivre. Bien que la
pluviométrie est bonne mais le rendement reste affecté ;
cette affectation du rendement est dû à l'insuffisance de mains
d'oeuvre autrement à la petitesse de taille de la population et à
l'insuffisance du matériels agricoles. C'est pourquoi le revenu n'a pas
pu couvrir la satisfaction des besoins, nous nous retrouvons avec un budget
déficitaire de 54125fcfa.
Avec son budget de consommation déficitaire qui ne
peut pas assurer la satisfaction des besoins de la population du carré,
la part de la dépense alimentaire très important, le capital et
la taille de la population insatisfaisantes nous confirmons que le
carré n°3 est pauvre ,considéré au début comme
moyen par les critères e l'indice de sélection. Pour
régler le problème du déficit budgétaire tout en
évitant l'endettement, le prêt et l'attente de don
extérieur il faut que le carré amélioré la
situation de son activité agricole en utilisant de bonne quantité
de semence et en s'équipant des matériels agricoles et en
développant l'activité pastorale qui parait être
négliger ou le carré a-t-il besoin de l'assistance ?
|