Conclusion partielle
Les sols sur lesquels les stations de suivi de l'exploitation
des rejets de D. oliveri sont implantées, sont dans l'ensemble
dégradés. La richesse du sol n'a donc pas été un
facteur limitant pour le développement des rejets de D. oliveri
puisqu'en trois ou quatre ans il est possible d'exploiter sur toutes les
stations, les rejets de D. oliveri comme bois de feu. L'exploitation
traditionnelle des rejets de D. oliveri en bois de feu, peut
être améliorée avec des passages de désherbage
(entretien) des peuplements. Cette technique culturale peut en deux ans, faire
passer la densité moyenne de 8.400 rejets exploitables par ha sur les
placettes témoins à 17.650 rejets par ha sur les placettes
entretenues. Bien que l'utilisation des rejets de D. oliveri comme
bois de feu soit reconnue par la totalité des enquêtés des
localités voisines des stations, l'adoption des techniques de conduite
des rejets doit être posé. Mais, au moment oil le bois
énergie devient une grande préoccupation pour les populations et
les gouvernants, l'obtention à moindre coût du matériel
combustible peut constituer une solution adaptée pour les couches les
plus vulnérables du pays. En choisissant de faire de la jachère
cultivée, les producteurs du centre du Bénin, peuvent apporter
des soins de désherbage aux rejets de D. oliveri et les
conduire pendant quelques années. Les feux de végétation
constituant un véritable handicap pour les programmes de reboisement
villageois. Les rejets de D. oliveri peuvent mieux supporter l'action
des feux que les espèces exotiques à croissance rapide
ANALYSE DES IMPACTS ECOLOGIQUES ET SOCIOCULTURELS DE
L'EXPLOITATION DES PRODUITS DE DANIELLIA OLIVERI (ROLFE) HUTCH. &
DALZ. SUR LA VIABILITE DE SES PEUPLEMENTS AU BENIN
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