VI) La lutte contre les maladies qui
hypothèquent la propauvreté de la croissance, un pari à
relever
Eu égard toujours à notre principe, nous pouvons
dire qu'un homme mal portant n'est certainement pas mobilisable pour une
participation active à la croissance afin d'en tirer profit.
Pour que le pauvres, naisse, grandisse et avoir un rôle
à jouer, il lui faut aussi un encadrement solide pour qu'il puisse
aboutir.
Le secteur productif au quel il aspire accéder est de
plus en plus contraint par la diminution du capitale humain notamment en
provenance des zones pauvres. L'exemple du secteur agricole, secteur essentiel
pour une croissance pro-pauvre de nombreux pays de la région est
significatif à égard. Selon un récent rapport de
l'organisation de nations unies pour l'alimentation et l'agriculture : FAO, le
secteur agricole est considérablement affecté en Afrique, au sud
du Sahara où les risques de pénurie alimentaire à grande
échelle sont réels du fait d'un certain nombre de causes, dont en
particulier le SIDA.
1) Le VIH-SIDA comme frein à une croissance
pro-pauvre
Depuis 1985, sept millions de travailleurs agricoles sont
morts de causes liées au SIDA et seize millions de plus pourraient
mourir dans les 20 prochaines années. Dans les régions les plus
touchées, les ménages se trouvent confrontés, du fait de
leur consommation alimentaire de l'ordre de 25% à 40% selon les pays.
Les capacités de production vivrière sont également
affectées de l'ordre de 10 à 25%, Ce traduit une diminution de la
participation des pauvres à la croissance dans les même
proportions, dans les pays ayant une prévalence du VIH-SIDA comprise
entre 5 et 15%.
Pour remédier à cet écueil
avéré d'une croissance plus profitable aux pauvres. Car, il n'est
plus à démontrer que les pauvres sont les plus touchés par
cette maladie. Ce pendant, la mise en oeuvre et un suivi des politiques de
lutte pour sauver ces vrais acteurs pauvres de croissance nécessite:
v' Une mobilisation politique de grande envergure
v' Elargissement des réponses tant sur le plan
intersectoriel qu'en direction des communautés, notamment rurale.
v' Une coordination renforcée et une mobilisation
effective des ressources humaines et financières disponible.
v' Accélération des programmes de prise en charge
des malades au niveau des pays oüleur mise en place si
nécessaire.
v' La poursuite et la rationalité des stratégies de
prévention à travers la proportion des meilleures pratiques,
identifiées ces dernières décennies.
De plus, il faut noter que, la solution n'est pas
nécessaire de distribuer à tout bout de champ des
préservatives. Cela peut même inciter les populations à la
fornication. Il y'a des individus qui n'aurait jamais forniqué, s'il
n'avait pas reçu de préservatifs. Et de là, n'aurait
jamais couru le risque d'être sidéens. Ce n'est pas pour rient que
qu'en t'on parle de SIDA, l'on pense directement à la transmission
sexuelle ; et pourtant il y'a d'autre voie de transmission. Il faut tenter le
contraire, en dés-incitant les populations à ne plus se livrer
à de telles pratiques.
Toutefois, il faut souligner que le VIH-SIDA, n'est pas la seule
maladie qui tue les pauvres. La santé publique est le plus claire du
temps mentionnée à cet effet.
Dans les pays africains, avant que n'agissent les
autorités, presque la situation devienne dramatique. Le Choléras
fait des ravages dans les régions de forte densité ou celles qui
constituent de fort pôle de convergence. Mais, le paludisme est plus
mortel, il tue plus que le choleras.
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