Formation TIC des agronomes dans la plaine de la Ruzizi( Télécharger le fichier original )par Jean-Bosco MUGALU SADIKI Université Paris X Nanterre - Master 2 en Sciences de l' Information et de la Communication-Spécialité: CGPNT 2006 |
2.18 . SUBDIVISION DU TRAVAILA part l'introduction qui pose le problème et examine le cadre méthodologique de l'étude et la conclusion, la structure de notre travail s'articule en 4 Chapitres. Le premier Chapitre est consacré, en plus de la présentation du cadre général de la zone du projet, du milieu naturel et du milieu humain ; à l'évaluation des dispositifs existants relatifs aux TIC. Le 2ème Chapitre, nous introduit dans la zone du projet. Il cible, à ce propos, les acteurs, les publics cibles ; dégage leurs besoins et les traduit en objectifs du projet. Le 3ème Chapitre aborde le problème de l'environnement. Dans le diagnostic comme dans le pronostic du projet, ce Chapitre met en exergue les opportunités, les contraintes, les forces, les faiblesses et les menaces relatives à la réussite du projet. Le 4ème Chapitre esquisse les activités du projet et établit un plan d'action. Il dégage les moyens disponibles et présente le coût du projet et enfin, il élabore les règles de suivi et d'évaluation du projet. Voilà donc, comment se présente globalement l'étude et nous espérons que cette présentation succincte sera utile au lecteur et pourra lui servir de fil conducteur. CHAPITRE I : LE CONTEXTE DE L'ETUDE I.1. CADRE GENERAL Une expérience humaine, surtout si elle dure tant soit peu, est malaisée à synthétiser... Un effort pédagogique portant sur un Territoire un peu vaste et une population quelque peu diversifiée n'est pas facile à évaluer car, si l'on en perçoit intuitivement les fruits, cette perception est souvent vague, plutôt qualitative, se manifestant fugitivement à l'occasion d'une rencontre ou d'un entretien20(*). Cependant, c'est là une démarche que nous envisageons adopter. Considérer la Plaine de la Ruzizi comme un système dont les éléments sont en interaction. Avec une lente montée de la réflexion et une progressive prise de conscience du problème de la pauvreté chronique, il est possible de réduire progressivement l'émergence du problème par l'établissement d'un état de besoins du personnel agricole. I.1.1. Identité géographique de la Plaine de la Ruzizi ((*)*) I.1.1.1. Localisation de la Plaine de la Ruzizi La Plaine de la Ruzizi s'étend de 2° 42' et 3° 24' de latitude Sud et 29° et 29° 22' de longitude Est. Elle couvre une superficie totale de 180 ha dont 80 ha pour la R.D.Congo, 87 ha pour le Burundi et 13 ha pour le Rwanda. Son altitude varie entre 773 m au niveau du Lac Tanganyika et 1.000 m au niveau du piedmont. Située dans son ensemble dans la zone de basse altitude, la Plaine de la Ruzizi est délimitée : - au Nord, par la Plaine de Bugarama au Rwanda et la Rivière Luvimvi en Territoire de Walungu au Sud Kivu ; - au Sud, par le Lac Tanganyika ; - à l'Est, par les hautes montagnes de la Crête Congo Nil ; - à l'Ouest, par la chaîne des monts Mitumba en Territoire d'Uvira et de Walungu. CARTE DE LA PLAINE DE RUZIZI I.1.1.2. Situation administrative de la Plaine La Plaine de la Ruzizi est administrativement gérée par trois Pays, à savoir : - Le Rwanda pour la partie Nord ; - Le Burundi gère toute la partie Est de la Plaine ; - La R.D.Congo s'accapare de toute la partie Ouest de la Plaine du Nord au Sud. I.1.1.3. Régime foncière et vocation des Terres La Terre est une propriété de l'Etat. Ce dernier tolère que la gestion des Terres soit en partie réalisée par les autorités coutumières. Le droit coutumier régit l'attribution et l'utilisation des Terres. Pour la mise en valeur de la Plaine de la Ruzizi, il convient de définir les règles d'exploitation et de gestion avec les bénéficiaires. Ceci est important dans la mesure où il permet : - L'identification des attributaires de parcelles ; - La définition des droits, obligations et responsabilités des attributaires ; - La détermination des modalités générales de location des Terres. I.1.1.4. Relief et structure géologique de la Plaine de la Ruzizi La Plaine de la Ruzizi est une étroite bande de Terre d'une altitude moyenne de 800 m. Elle existe après la fracture de l'écorce terrestre qui a fait apparaître le graben de l'Afrique Orientale. Le Graben a été aménagé par la Ruzizi qui draine les eaux du Lac Kivu vers le Lac Tanganyika. La Plaine de la Ruzizi est un secteur alluvial où les sédiments se sont superposés sur les couches rocheuses du plissement cambrien de l'ère primaire, constituées des roches métamorphiques dominées par les schistes et les quartzites. Les monts Tshamate à Sange et les monts de Runingu sont des massifs de faible altitude qui émergent dans la Plaine. I.1.1.5. Climat et végétation La Plaine de la Ruzizi connaît un seul climat semi-aride caractérisé par une température moyenne annuelle de 24° C, avec des amplitudes thermiques très prononcées par endroit au cours de l'année. Les températures moyennes minimales et maximales varient entre 17° C et 30° C ; soit une amplitude thermique de 13° C. Les précipitations annuelles varient entre 600 mm et 1.100 mm et se repartissent sur 120 à 140 jours par an. Elles sont irrégulières dans le temps et dans l'espace. La Plaine connaît aussi quatre saisons économétriques : - la grande saison des pluies : elle s'étend du 1er Septembre au 31 Janvier ; - la petite saison des pluies : elle va du 15 Mars au 15 Mai ; - la grande saison sèche : elle s'étend du 15 Mai au 31 Août. La végétation de la Plaine de la Ruzizi est dominée par la savane herbeuse, constituée d'herbages de densité moyenne. Cette savane alterne avec la steppe d'arbustes et d'épineux. La forêt galerie émerge tout au long de la Ruzizi. I.1.1.6. Les données pédologiques Dans la Plaine de la Ruzizi, on trouve deux types de sols : - Les sols arigilo-sablonneux : le type de sols couvre toute la partie de Kiliba à Gatumba jusqu'au Lac Tanganyika ; - Les sols sablo-argileux : ils couvrent le reste de la partie de la Plaine. Ces deux types de sols sont d'origine alluvionnaire. Les alluvions ont été apportées dans la Plaine par la Ruzizi et les cours d'eaux en provenance des hautes montagnes de la Crête Congo Nil et de monts Mitumba. I.1.1.7. L'Hydrographie et l'Hydrologie La Rivière Ruzizi, par son volume et son espace, constitue une importante artère hydrographique de la Plaine. Elle est affluée par 13 autres Rivières dont sept descendant du versant oriental de la Chaîne des monts Mitumba, à savoir : la Luvimvi, la Luvubu, la Luberizi, la Sange, la Runingu, la Kiliba et la Kawizi et six descendant du versant occidental de la Crête Congo Nil, à savoir : la Mpanda, la Kajeke, la Kagunuzi, la Kaburantwa, la Nyamagana et la Nyakagunda. La Rivière Ruzizi, ses affluents et le Lac Dogodogo en Commune Rugombo constituent l'hydrographie de la Plaine de la Ruzizi et le potentiel d'irrigation des périmètres de cultures. I.1.1.8. Le milieu humain
Les populations autochtones de la Plaine sont les Congolais, les Burundais et les Rwandais qui ont été surtout attirées par la création des unités agro-industrielles et par la savane favorable à l'élevage.
La population de notre zone d'intervention est de 422.144, repartie comme suit : Tableau 1 : Répartition de la population par sexe et par site au 31/12/2006.
Source : - Territoire d'Uvira - Bureau d'Etat Civil = Recensement de la population au 4ème Trimestre 2006. - Province de Cibitoke - Bureau d'Etat Civil = Annuaires Statistiques de la population au 4ème Trimestre 2006. Commentaire : Le Tableau vient de nos enquêtes. Les données sur la répartition par sexe et par classe d'âge récoltées au Bureau d'Etat Civil du Territoire d'Uvira et celles récoltées au Bureau d'Etat Civil de la Province de Cibitoke, nous ont permis de présenter sur ce Tableau la population cible de notre zone d'intervention. Néanmoins, la Province de Cibitoke et Territoire d'Uvira comportent d'autres Collectivités et ou Communes qui ne sont pas concernées par notre étude parce que, n'étant pas dans la Plaine, elles présentent des caractéristiques différentes à celles des Collectivités ou communes de notre zone d'intervention. Toutefois, ces Collectivités ou Communes des montagnes sont indirectement concernées par notre projet par leur qualité des bénéficiaires indirects. I.2. EVALUATION DES DISPOSITIFS EXISTANTS La planification du développement d'un Pays en général et de celui d'une Région comme la Plaine de la Ruzizi en particulier passe d'abord par l'identification et l'évaluation de ses atouts (dispositif existant) et de leur mise en valeur. A titre introductif, notre projet d'étude cible la formation des Agronomes dans la Plaine de la Ruzizi par le biais des TIC. Ainsi, est-il indispensable, voire même nécessaire de dégager respectivement les dispositifs existants relatifs au Volet TIC. Au cours de cette même évaluation, il sera question de mettre en évidence l'importance des TIC dans la formation des Agronomes et le développement de l'agriculture dans notre zone d'intervention. I.2.1. Le Dispositif existant Au cours de nos descentes sur terrain, nous avons constaté que la Plaine de la Ruzizi est vierge en infrastructure informatique. Dans la Province de CIBITOKE, nous avons identifié le support informatique ci-après : - 2 Ordinateurs pour l'Administration provinciale ; - 2 Ordinateurs pour la Direction provinciale de l'Agriculture et de l'Elevage ; - 1 Ordinateur pour le Centre de Chèques Postaux ; - 5 Ordinateurs connectés à l'Intranet pour l'Agence de la Banque Commerciale du Burundi (BANCOBU) et une Photocopieuse ; - 2 Ordinateurs pour le Lycée Technique de CIBITOKE ; - 2 Ordinateurs pour le Centre de Formation Rural ; - 1 Ordinateur pour le Parquet de CIBITOKE ; - 2 Ordinateurs pour le Secrétariat Public de CIBITOKE. Quant à la Plaine de la Ruzizi, du côté de la R.D.Congo, la situation est également catastrophique. Le reste d'Ordinateurs trouvés éparpillés ici et là dans la salle informatique de la Sucrerie de KILIBA ne peut plus servir à quelque chose. Dans cette salle, 20 Ordinateurs, une Photocopieuse et d'autres accessoires ont été pillés pendant la guerre ; seuls les tables, les chaises et les armoires sont en bon état. Cependant, toute la Plaine de la Ruzizi est traversée par la ligne électrique haute tension. La couverture téléphonique est assurée par l'ONATEL, TELECEL, AFRICELL, CELTEL, VODACOM, RWANDACELL, MTN, etc. Quant aux autres Médias de masse, toutes les populations de notre zone d'intervention ont accès aux émissions radiodiffusées et télévisées et aussi à la presse écrite. Une seule Ecole Technique Agricole se situe à KILIBA. Elle forme les Agronomes de niveau A2, qui, au sortir de la formation, entrent dans le chômage. Il y avait, dans cette vaste étendue, un seul Cyber Internet qui a suspendu ses activités à cause du coût de la connexion à l'Internet très élevé. Il n'y a aucun Laboratoire technique, aucun Secrétariat Public et aucune bibliothèque. La connexion à l'Internet est facilitée par Cybernet et MAPATRO qui sont tous installés à Bujumbura.. Sur 126 personnes interrogées à propos de l'Informatique, 5 ont des notions d'Informatique et d'Internet, 4 ont suivi le module Excel et Access. Par ailleurs, il a été constaté que : - 33 sur 100 personnes interrogées ont un téléphone mobile ; - .37 sur 100 personnes interrogées ont un poste radio ; - 11 sur 100 personnes interrogées ont un poste de télévision ; - 5 sur 126 personnes interrogées ont une adresse électronique. I.2.2. L'importance des TIC dans le développement des communautés à la base Au cours de nos récentes recherches, il a été démontré qu'un développement durable ne peut être envisagé en l'absence des TIC. Or, le développement des communautés de la Plaine de la Ruzizi à la base dépend en grande partie du secteur primaire (agriculture et élevage). Ce secteur comprend beaucoup d'informations scientifiques, des techniques qui se repèrent facilement par le biais de l'Ordinateur connecté à l'Internet. Chemin faisant, on comprendra que sans l'accès aux TIC, la fracture numérique restera profonde dans la Plaine de la Ruzizi par rapport aux autres Provinces ou Régions où l'accessibilité à l'Internet et aux autres usages des TIC sont d'usage courant. Tels sont les cas des Villes de Bujumbura, Bukavu, etc. I.3. UNE NECESSAIRE SOLUTION TIC DANS LA PLAINE DE LA RUZIZI Dans les pages qui précèdent, il a été démontré que les dispositifs TIC dans la Plaine de la Ruzizi sont encore au niveau embryonnaire. Cependant, pour améliorer les conditions de travail et faciliter l'éclosion d'une bonne productivité, les TIC doivent être considérées comme un instrument capable de provoquer un développement économique spectaculaire. Mieux, elles sont en passe de devenir une stratégie contemporaine de développement économique dans la mesure où elles sont susceptibles de charrier de progrès toujours inattendus dans d'autres secteurs. Les secteurs industriel et technologique (sucrerie de KILIBA, la COGERCO, l'ESTAGRICO, Régie des Postes,...), commercial et financier (marchés, commerce, les affaires, etc.) ; Bancaire (BANCOBU, Coopératives, etc.), et les secteur des investissements (les micro finances, l'Administration, etc.) pour ne citer que ceux-là à titre d'exemple, sont des secteurs de prime à bord à être frappés en aval par les effets bénéfiques de l'avènement des TIC dans la Plaine de la Ruzizi. Ainsi, pour une bonne gestion des TIC, certaines conditions technologiques paraissent indispensables, à savoir : - la possession d'une culture technologique des TIC par la création des Cybers Internet, des Centres de formation Informatiques, la Radio rurale, l'Informatique à l'école, etc. ; - la possession des moyens financiers suffisants pour ventiler la maintenance et l'entretien du matériel très exigeant utilisé dans les TIC ; (Achat d'Antenne VSAT et son installation, des Ordinateurs connectés à l'Internet, des Animateurs formés aux TIC, etc.) ; - la possession d'une main-d'oeuvre locale qualifiée pour juguler la dépendance à une main-d'oeuvre coûteuse ; - Une gestion responsable et prospère des réseaux dans la Plaine répondrait, à notre sens, à certaines exigences dont voici : a) Privilégier la gestion privée des réseaux. En d'autres termes, créer des organismes privés de gestion des réseaux, car ces derniers travaillent avant tout pour le gain. Ce qui permettrait de baliser contre la faillite ou la banqueroute ; b) Privilégier la gestion décentralisée des organismes pour leur permettre de décider à temps opportun21(*). c) La maîtrise de l'information dans la Plaine nécessite de remplir certaines conditions à savoir :
Présentement, les acteurs qui sont directement concernés sont les Agronomes. Ces derniers, après être formés par les Animateurs formateurs, pourront accompagner les agriculteurs à l'appropriation des outils TIC pour la relance de leurs microréalisations dans la Plaine de la Ruzizi. Ainsi, les paysans pourront bénéficier à leur tour de l'encadrement des agriculteurs. CHAPITRE II : IDENTIFICATION DES BESOINS, DES PROBLEMES ET DES CONTRAINTES DES PUBLICS CIBLES La Formation TIC des Agronomes exige les supports informatiques, les formateurs en TIC, le choix des modules spécifiques à l'agriculture, les matériels didactiques, les infrastructures d'accueil, les fournisseurs d'accès à Internet et le fonds de roulement pour toutes les activités. II.1. IDENTIFICATION DES BESOINS DES AGRONOMES Selon les résultats de nos enquêtes, les Agronomes ont exprimé les besoins suivants : 1° La Formation adéquate en TIC La plupart des sujets de notre échantillon viennent de passer plus d'une vingtaine d'années après leurs études sans être recyclés. Raison pour laquelle, ils ont proposé avant toute autre initiative en rapport avec la promotion des pôles de développement, la formation adéquate en TIC des encadreurs agricoles (Agronomes). Non seulement que cette formation permettra d'acquérir les aspects des technologies liées à la production vivrière, mais aussi par le logiciel SOFTWARE, ils acquérront les fonctions, les tâches, les profils, les attitudes nécessaires pour la compréhension et la promotion du développement rural24(*). 2° Les Matériels et logiciels plus performants Il est à signaler que garantir l'intégrité des systèmes informatiques relève aussi de la sécurité informatique. Les matériels et les logiciels doivent être étudiés de manière à ne pas empêcher les utilisateurs de développer les usages qui leur sont nécessaires et de faire en sorte qu'ils puissent utiliser le système d'information à toute confiance. Ainsi, pour la sécurité des matériels et logiciels, il est préférable qu'on puisse définir une politique de sécurité de la manière suivante : - élaborer des règles et des procédures ; - installer des outils techniques dans les différents services du parc Informatique ; - définir les actions à entreprendre dans la formation des Agronomes et les personnes à contacter en cas d'un quelconque problème ; - sensibiliser les utilisateurs aux problèmes liés à la sécurité d'information ; - mettre en place un système d'authentification et de protection de l'intégrité de l'information (mot de passe, cryptage) ; - Anti Spam ; - Anti virus. 3° Accès à l'outil informatique Les publics cibles ont proposé la réduction des coûts d'utilisation de l'outil informatique (Internet, Modules de formation...) pour donner l'accès à tous. 4° Réduction des écarts salariaux entre l'Agronome Communal et l'Agronome des ONGs Si les Agronomes ont abandonné leurs tâches d'encadrement technique des agriculteurs, c'est parce que, d'une part, ils ont été longtemps marginalisés par l'Etat et, d'autre part, la pauvreté les a rendu ignorants (= manque de formation continue). 5° Le Partenariat entre ONG internationale et la Direction Provinciale de l'Agriculture et de l'Elevage Pour faciliter une bonne coordination des activités, il a été souhaité que les partenaires étrangers soient branchés sous la tutelle des organes de la Direction Provinciale de l'Agriculture et de l'Elevage. 6° Une organisation des paysans en groupements Les Agronomes ont souhaité un accompagnement par l'Etat en micro crédits pour leur permettre de promouvoir des paysannats agricoles (Création des activités génératrices des revenus...). 7° Stage de perfectionnement Dans le cadre d'échange d'expérience, après formation, nos sujets ont proposé qu'ils puissent effectuer un stage dans une des entreprises de la Plaine de la Ruzizi où la formation TIC des agents de développement serait très avancée. Eu égard à ce qui précède, il convient de dire que les réponses fournies par les Agronomes ciblés par notre enquête, mentionnent combien ils ont besoin d'une formation sur les nouvelles techniques de l'information et de la communication orientées sur les activités agricoles. II.2. ANALYSE DES PROBLEMES DES PUBLICS CIBLES Les sujets ciblés par notre enquête sont pour la plupart en chômage technique, d'autres opèrent dans d'autres secteurs publics peu rémunérés et le reste est dans le chômage. Les résultats de l'enquête nous ont en outre révélé que la Plaine de la Ruzizi ne dispose ni des ressources humaines qualifiées en TIC pour assurer la formation des utilisateurs, ni de Cyber Internet pouvant permettre aux Agronomes de se perfectionner en techniques agricoles. II.3. ANALYSE DES CONTRAINTES DES PUBLICS CIBLES D'après les publics cibles interrogés, la contrainte principale qui a fait qu'ils ne puissent pas bénéficier d'une formation en TIC, c'est la guerre. Cette dernière a retardé le déploiement des dispositifs informatiques dans la Plaine de la Ruzizi par les fournisseurs d'accès à Internet basés à Bujumbura et à Bukavu. L'analphabétisme de la population de la Plaine de la Ruzizi, constitue aussi l'un des problèmes auxquels les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) restent réticents pour le déploiement des TIC. II.4. PERTINENCE DU PROJET PAR RAPPORT AUX BESOINS, AUX PROBLEMES ET AUX CONTRAINTES DE LA PLAINE DE LA RUZIZI II.4.1. Pertinence du projet par rapport aux besoins L'analyse des situations de formation joue un rôle important dans la préparation d'une action de formation. Elle permet de définir avec précision la « situation - problème » que l'on pense résoudre par la formation après en avoir identifié et analysé les causes. Le formateur saura ainsi quels intérêts il sert en privilégiant tel ou tel type de besoins. S' il ne parvient pas à se dévoiler, toute l'analyse risque de demeurer confuse. Ainsi, donc, la réalisation de ce projet permet : - d'identifier les compétences et les capacités que les bénéficiaires de la formation devront maîtriser pour accomplir des tâches précises (Accompagnement des agriculteurs dans leurs activités agricoles,...) ; - De rendre la formation plus efficace en identifiant les autres actions à mener parallèlement : Changement des structures, des méthodes de prévention des pathologies phytosanitaires, etc... ; - De donner les conseils et d'intervenir auprès des organisations des paysans ; - De choisir les principes qui serviront à élaborer une stratégie pédagogique, des méthodes et outils appropriés tenant compte du contexte général de l'agriculture dans la Plaine de la Ruzizi, ainsi que des contraintes et ressources identifiées ; - De refuser ou de transformer une demande d'information qui ne viserait qu'une récompense, une mode de l'époque, un besoin de prestige, un alibi politique, etc. II.4.2. Pertinence du projet par rapport aux problèmes Le caractère hétérogène et disparate de la formation de base en TIC des publics cibles constitue le premier problème au niveau de la formation TIC. Cependant, les exercices d'enrichissement théoriques et pratiques par des expériences similaires sur les techniques agricoles modernes permettront la mutualisation des connaissances. Le deuxième problème que le projet devra résoudre est celui de l'accompagnement des agriculteurs par les Agronomes. Le problème se pose en terme d'octroi des micro crédits agricoles. Car, pour que les Agronomes jouent pleinement leur rôle avec efficacité, il faut pouvoir faciliter des microréalisations participatives par l'octroi des micro crédits Coopératifs25(*). Plus les microréalisations prennent de l'étendue dans la Plaine, moins les Agronomes formés ne manqueront point à leur tâche. Le troisième problème, difficile à résoudre est celui de savoir qui décide quoi et pour qui. En fait, il se dégage une contradiction entre le discours des responsables, la réalité sur terrain et le discours de ceux qu'on prétend développer, à savoir les populations à la base. Le manque d'outils et moyens d'accompagnement des agriculteurs dans les Microréalisations participatives ne peut-il pas constituer un handicap pour la réalisation des objectifs du projet ? II.4.3. Pertinence du projet par rapport aux contraintes L'étude des contraintes permet au projet de : - Dégager les contraintes auxquelles les publics cibles directs et les populations à la base doivent faire face. Il s'agit là d'identifier les contraintes comme le coût élevé de la connexion à l'Internet, le coût de l'Antenne VSAT et ou de la Fibre optique,... ; - Analyser les contraintes et les systèmes mis en place pour entrevoir l'avenir avec sérénité ; - Restituer à la population le résultat de la formation TIC pour lui permettre de confronter les perceptions des Formateurs et Agronomes avec celles des agriculteurs qu'on prétend accompagner dans leurs projets agricoles ; - Rechercher les voies et les moyens pour rendre opérationnels les acquis de cette formation TIC. II.4.4. Pertinence du projet par rapport à l'identification adéquate des problèmes et des contraintes vécus La grande contrainte que connaissent les populations de la Plaine de la Ruzizi est constituée par l'inaccessibilité à l'Internet et aux Multimédias. Cette dernière a créé une profonde fracture numérique en rendant les populations plus analphabètes en matière des TIC26(*). Ainsi, ces populations ressentent-elles les besoins d'une formation TIC pour pallier à cette insuffisance. La Plaine de la Ruzizi est traversée par la ligne électrique haute tension du Barrage de la Ruzizi en R.D.Congo. Les fournisseurs d'accès à Internet sont favorables à toutes les fournitures nécessaires pour le lancement du projet. Le manque des Bibliothèques, des Cybers Internet, des Centres de formation en Informatique ou de toute autre Centre de documentation, etc. sont autant des problèmes et contraintes inventoriés. Le problème n'est donc sans doute pas seulement de créer des Cybers Internet, des Centres de formation ou de documentation, mais d'inclure dans le cahier des charges des utilisateurs des modules spécifiques à la formation TIC au profit des acteurs (Agronomes, Vétérinaires, Enseignants, Personnel de santé, etc.) de développement. Présentement, les acteurs qui sont concernés sont les Agronomes. Ces derniers pourront accompagner la population à l'appropriation des outils TIC pour la relance de leurs microréalisations dans la Plaine de la Ruzizi. II.4.5. Pertinence du choix des intervenants du point de vue stratégique et leur description II.4.5.1. Les Bénéficiaires finaux Les bénéficiaires finaux sont toutes les populations à la base, à savoir : les agriculteurs, les paysans, les religieux, les enseignants, le personnel de santé, les élèves, les ONGs, les commerçants qui pourront bénéficier des services du Centre. II.4.5.2. Les Groupes cibles Les publics cibles sont constitués de 126 Agronomes que nous avons recensés au cours de nos enquêtes, du personnel du Centre et des animateurs formateurs. II.4.5.3. Les intermédiaires susceptibles de jouer un rôle crucial pour la viabilité du projet Certaines Associations des paysans, l'Administration locale, les Banques, la Sucrerie de KILIBA, la COGERCO, la B.T.C, peuvent participer à l'exécution du projet notamment en sollicitant l'encadrement de leur personnel en Formation TIC. II.5. OBJECTIFS DU PROJET Compte tenu de la situation problématique vécue dans la Plaine de la Ruzizi et pour atteindre une situation satisfaisante voulue, notre étude dégage 2 types d'objectifs, à savoir : II.5.1. Objectif global L'objectif global du projet est de former des Agronomes aux nouvelles pratiques d'encadrement des paysans au déploiement des dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite, ils restent dans leurs milieux et y développent l'usage des technologies de l'information et de la communication dans le domaine agricole. II.5.2. Objectifs spécifiques Les objectifs spécifiques de ce projet se dégagent comme suit : 1) former des Agronomes aux TIC qui assurent un suivi régulier afin de répondre à un défi majeur, celui de l'accessibilité à l'Internet et aux Multimédias, des emplois futurs, de la sécurité alimentaire et de la cohésion sociale ; 2) Doter l'Agronome des compétences nécessaires sur l'organisation et la conception des projets de développement 27(*); 3) Doter l'Agronome des méthodes et moyens qui lui permettront d'appréhender les réalités de son environnement professionnel ; 4) Moderniser le système de production agricole par les TIC afin de fournir aux paysans des moyens pratiques visant la réduction progressive de la pauvreté et de la fracture numérique ; 5) Développer auprès des paysans une partie des logiciels libres sur les cultures dominantes (le manioc, la banane, la canne à sucre, le riz, le café robusta, le coton, le café, le palmier à huile...). II.6. CADRE LOGIQUE D'ANALYSE PROJET : FORMATION TIC DES AGRONOMES DANS LA PLAINE DE LA RUZIZI · PRVINCE SUD KIVU (Commune Uvira en R.D.Congo) · PROVINCE CIBITOKE au Burundi
II.7. RESULTATS ATTENDUS Les consultations avec les responsables des projets et les populations à la base sur l'utilité de l'Agronome ayant bénéficié la formation TIC, nous ont permis d'envisager les résultats suivants : 1° Dans le domaine de l'Etre, l'Agronome devra : - Etre apte à travailler ; écouter, observer, analyser objectivement les situations et y repérer les valeurs essentielles et fondamentales ; - Etre ouvert, souple dans les décisions, capable de s'autocritiquer, sachant exercer l'autorité dans la participation ; - Etre un accompagnateur bien apprécié jouissant de la confiance de la population à la base ; - Etre un technicien compétent, mais capable de reconnaître ses limites, donc, d'estimer, d'accepter, de mettre en valeur l'expérience et la compétence des autres. 2° Dans le domaine du Savoir : - L'Agronome aura acquis une motivation plus grande et surtout un moyen d'échapper à la fracture numérique qui l'empêche de jouer le rôle dynamisant, nécessaire à une amélioration du système agricole dans la Plaine de la Ruzizi ; - L'Agronome aura maîtriser les outils informatiques permanents de communication avec les paysans (supports audio-visuels, les mass médias, etc.) ; - L'Agronome aura appris à utiliser l'Internet et le moteur de recherche, les logiciels de base et les autres outils informatiques pour identifier les besoins et les attentes des populations à la base ; - L'Agronome aura appris les techniques agricoles d'encadrement et d'accompagnement des paysans dans leurs Microréalisations agricoles ; - L'Agronome devra connaître les problèmes majeurs que pose la participation de la masse paysanne aux activités de développement dans la Plaine de la Ruzizi. 3° Dans le domaine du Savoir-faire : - L'Agronome pourra provoquer au sein de la population à la base, la pratique du commerce équitable ; - L'Agronome devra jouer un rôle d'interprète auprès des organismes et des projets qui veulent oeuvrer dans la Plaine de la Ruzizi ; - L'Agronome devra tenir un rôle charnière entre les paysans et l'administration, entre les diverses institutions gouvernementales et non-gouvernementales ; - L'Agronome devra coordonner les projets agricoles pour qu'ils coopèrent à une promotion des pôles de développement dans la Plaine de la Ruzizi ; - L'Agriculteur à son tour assurera l'encadrement des paysans dans l'optimisation de leurs productions et ainsi la sécurité alimentaire sera atteinte. II.8. LA CONTRIBUTION DU CENTRE NUMERIQUE AUX PUBLICS CIBLES II.8.1. Mission du Centre Numérique La création d'un Centre numérique dans la Plaine de la Ruzizi est une matérialisation des besoins exprimés de nos publics cibles. L'objectif de ce Centre est de servir de formation des Agronomes par le biais des TIC et de donner accès à toutes les populations de la Plaine à l'Internet et aux Multimédias. Les Agronomes qui seront formés accompagneront les agriculteurs dans leurs Microréalisations agricoles à travers les échanges d'expériences et de savoirs en ligne. La formation TIC dans le Centre numérique est utile pour des raisons suivantes : - C'est un moyen pour accéder au progrès social et économique ; - Elle est une assurance contre le chômage et contre l'inadaptation de l'individu à son travail ; - Elle consiste à améliorer la quantité et la qualité du travail ; - Elle permet de corriger les insuffisances des acquis des Agronomes et de les rendre plus aptes à utiliser pleinement leurs compétences dans l'accompagnement des paysans dans les Microréalisations. II.8.2. Identification des besoins du Centre de Formation TIC II.8.2.1. Personnel du Centre de Formation TIC Le Centre de formation TIC sera doté d'un personnel technique et administratif ci-après : - Un Directeur du Centre ; - Un Gestionnaire Comptable ; - Une Animatrice documentaliste ; - Un Animateur multimédia ; - Un Animateur de réseaux ; - Deux Veilleurs ; - Cinq Formateurs dont :
II.8.2.2. Equipement du Centre de Formation TIC Pour la réalisation des objectifs du projet, le « CE.FO. TIC » devra disposer des équipements ci-après : - 1 Immeuble à 4 pièces dont 1 de 6 m sur 6 m et annexes ; - 10 Tablettes pour les 10 PC ; - 3 Tables de Bureau ; - 20 Chaises simples ; - 1 Armoire ; - 4 Etagères ; - 15 Ordinateurs ; - 15 Onduleurs ; - 1 Photocopieuse ; - 1 Imprimante ; - 1 Scanner ; - 1 Antenne VSAT Complet (FOB USA) ; - 1 Connexion à l'Internet ; - 1 Appareil Téléviseur ; - 1 DVD ou Magnétophone ; - 1 Tableau noir ; - Des supports Audio-visuels (Diapositives, films fixes) ; - 1 Poste Radio ; - 1 Agrafeuse ; - 1 Suitch ; - 4 Rallonges électriques ; - 1 Ligne Téléphonique ; - 1 Panneau publicitaire ; - 1 Caméra ; - 40 Rames de papier duplicateur ; - 10 Vernis correcteur. II.8.2.3. Coût des besoins Le coût estimé nécessaire pour mener à bien les activités du projet se présente comme suit : 1) Ressources humaines : 7.368,9 € 2) Mobilier, Matériel de Bureau : 42.717,3 € 3) Fournitures de Bureau : 189,0 € 4) Autres services à consommer : 1.142,0 € 5) Imprévus de 2 % : 1.028,4 € Cependant, l'apport des partenaires impliqués dans le projet se dégage comme suit :
II.8.3. Organisation du Centre de Formation TIC II.8.3.1. Modules de formation a) Utilité de la formation La conception d'un dispositif de formation dépend du public qu'on est sensé former. Selon qu'il s'agisse des Agronomes expérimentés que l'on veut initier à la profession d'animateur, les types de modules de formation sont aussi relatifs à la situation de travail et de l'emploi. Concernant la situation du travail, la formation a pour point d'ancrage privilégié, une analyse des besoins auprès des Agronomes qui ont déjà une expérience professionnelle afin de produire des référentiels d'activités et de compétences. Il s'agit de définir un métier à partir de l'identification des activités effectives et prévisibles. Le but est alors de reconstruire un nouveau professionnalisme à base des TIC pour les Agronomes qu'il s'agit de requalifier. S'agissant de l'emploi, la logique de la conception des logiciels pour la présente formation se caractérise par un usage de la situation de travail à des fins d'activation et d'accompagnement des paysans dans leurs Microprojets agricoles. La formation aura donc pour ancrage privilégié les pratiques d'insertion professionnelle et dont on vise l'employabilité28(*). b) Analyse des besoins de formation en TIC Les Agronomes de la Plaine de la Ruzizi sont conscients de la recrudescence de la pauvreté et même de la fracture numérique dans leur environnement socio-économique. Ils s'imaginent que l'inaccessibilité aux TIC constitue un réel handicap au développement des communautés à la base. Ainsi, pour répondre aux exigences du développement durable, ont-ils émis les souhaits d'une formation aux NTIC29(*). c) Méthodologie de la formation La formation se dispensera sous forme modulaire, des démonstrations, des débats et consistera à placer les apprenants devant des cas concrets et à juger leurs connaissances. Elle se déroulera à travers trois phases : 1ère Phase : Initiation à l'outil informatique Cette phase consiste à initier les participants à l'outil Informatique, à l'Internet et au Moteur de recherche. 2ème Phase : Phase théorique Elle consiste à donner aux Agronomes les logiciels de base relatifs aux nouvelles techniques agricoles, afin de leur permettre d'affronter la réalité sur terrain. 3ème Phase : Phase pratique Il s'agit ici d'une spécialisation qui s'acquiert sur terrain. Les stagiaires descendent sur terrain pour une saison culturale afin d'identifier les besoins des populations à la base, leurs attentes et élaborer avec elles des Microréalisations agricoles. d) Contenu du programme de formation Le programme de formation se dégage comme suit : 1° Les logiciels d'accessibilité à l'Informatique Les participants apprendront dans cette rubrique, le logiciels ci-après : - Initiation à l'Informatique ; - Microsoft Word ; - Microsoft Excel ; - Internet et Moteur de recherche ; - Création et Gestion des Sites Web (HTML &NVU) ; - Maintenance et Réseau. 2° Modules de nouvelles techniques agricoles Les modules qui seront mis à la disposition des participants sont : - Augmentation de la productivité du milieu agricole et la maximisation de la production rurale ; - Optimisation du rendement du travail agricole (ORTA) ; - Maximisation du revenu du travail agricole (MRTA) ; - Gestion des compétences du producteur rural (G.C.P.R.) ; - Perfectionnement des Agronomes aux NTIC et gestion de l'Information (PAGI) ; - Gestion du budget familial (GBF) ; - Prévention et gestion des litiges en matière agricole (PGLMA) ; - Gestion d'une équipe, méthode et outil de travail agricole (G.E.M.O.A.) ; - Usage des TIC dans les services d'information agricole (USIA) ; - Gestion de la formation agricole (GFA) ; - Elaboration, suivi et évaluation des projets agricoles (E.S.E.). Les activités à mener dans cette rubrique sont celles relatives à : - Identification des besoins et attentes des agriculteurs ; - Conception et élaboration des Microprojets agricoles ; - Rédaction d'un rapport de stage ; - Présentation du projet par le stagiaire. II.8.3.2. Cadre organisationnel de la formation Les interventions seront assurées par des professionnels des domaines concernés : - Ingénieur Agronome maîtrisant les TIC ; - Informaticiens ; - Experts en Communication ; - Economistes et Juriste ; - Experts en Conception et Gestion des projets numériques territoriaux. Concrètement, la mise en place de ce dispositif de formation exige : - Un directeur du Centre ; - Un Gestionnaire Comptable ; - Une Animatrice Documentaliste ; - Un Animateur Multimédia ; - Un Animateur de Réseau ; - Des Formateurs (Agronomes, Informaticien ou équivalent) ; - Des infrastructures d'accueil, matériels didactiques et équipements ; - Les publics cibles qui sont les Agronomes qui ont adhéré à notre projet, soit 126 Agronomes répartis en cinq groupes de 25 apprenants. La durée modulaire est fonction du volume horaire. Quant aux conditions générales, les droits de participation à la formation sont fixés à 20 U$ par module, soit 21.000 FBu dont : - 15 U$ pour les travaux pratiques, les visites des sites et des centres d'expérimentation agricole, la documentation technique ; - 5 U$ pour la connexion à l'Internet. A la fin de la formation, une Attestation de formation TIC sera délivrée par le CEFOTIC à l'issue de la session. Les deux premiers lauréats de chaque groupe qui auront obtenu une note supérieure ou égale à 75 % bénéficieront chacun d'un téléphone mobile et d'une carte d'accès à l'Internet au CEFOTIC pour trente jours. II.8.3.3. Déroulement de la formation a) Les supports de cours Un document de synthèse de chaque intervention sera remis à chaque participant. Par ailleurs, un calendrier de navigation sur Internet sera remis à chaque groupe pendant la durée de la formation. Outre le document de synthèse, le CEFOTIC devra mettre à la disposition des apprenants 12 Ordinateurs connectés à l'Internet ainsi que d'autres supports d'usage susceptibles à l'accessibilité aux TIC. b) La durée modulaire La durée modulaire est établie comme suit :
c) Attributions des Modules de formation
II.8.3.4. Mode de Formation La formation des agronomes à l'Internet et aux nouvelles techniques agricoles apparaît aujourd'hui comme une priorité dans la plaine de la Ruzizi. Cependant, la diffusion rapide du mode de formation focalise les discussions sur les méthodes d'apprentissage. Mais comment les agronomes pourront-ils acquérir des expériences relatives à leurs domaines d'intervention ? Le mode de formation des agronomes se réalise à trois niveaux : 1° Mode de formation des agronomes Comment les agronomes s'approprient-ils les TIC et les nouvelles techniques agricoles ? Quelles transformations cette appropriation engendre-t-elle ? Il n'est évidemment pas possible de répondre à cette question pour tous les agronomes indépendamment de leurs âges, de leurs caractéristiques et de toutes les dimensions des dispositifs de formation dans lesquelles ils apprennent. Les agronomes ciblés par notre étude ont apprécié particulièrement l'utilisation de toutes les potentialités des TIC (logiciels, courrier électronique, chat, forum), le travail de groupe et l'autonomie. Leur choix sur le mode de formation a porté sur le mode synchrone classique intégrant le chat. Les tuteurs en ligne interviennent ponctuellement pour les échanges des expériences. Les agronomes se forment à travers le courrier électronique, le forum (mode asynchrone), le chat (mode synchrone) et les logiciels agricoles. Ainsi, les agronomes apprennent à devenir des vulgarisateurs, à interagir avec les autres. Ils construisent des attitudes, des comportements, des valeurs. Ce sont les apprentissages tantôt seul, tantôt avec l'animateur formateur que nous qualifions d'implicites. 2° Les animateurs formateurs et la formation Comme pour les apprenants, il n'est évidemment pas possible d'envisager la question du mode d'appropriation de l'usage des TIC et de nouvelles techniques agricoles dans leurs pratiques pour tous les animateurs formateurs. La formation est rendue possible par :
Les animateurs - formateurs utilisent le tableau noir, la craie, les champs de démonstration agricoles, les ordinateurs, les logiciels et les modules. Ce niveau est appelé « Scénario intermédiaire ». L'animateur développe quotidiennement des matériels d'appoint pour sa classe et y consacre tout son temps.
Le mode de formation à envisager peut être : - Le chat : Il permet aux apprenants qui se donnent rendez-vous de discourir librement de façon synchrone, et de sauvegarder leurs échanges. Il faut obligatoirement une personne connectée en même temps que l'autre.
La procédure à suivre est la suivante :
- Le forum : Il s'agit d'un outil d'échange asynchrone, essentiellement pour échanger sur des thèmes d'intérêt commun avec l'ensemble du groupe.
Les procédures d'accès à ce mode sont : § Cliquez sur « forum » dans la page d'accueil et choissez le thème qui vous intéresse ; § Lancez un nouveau sujet en lui donnant un titre et en détaillant dans l'encadré proposé votre message ; § Joignez un document ressource ; § Indiquez si vous voulez être prévenu par mail des réponses à votre message ; § Cliquez sur « poster ». - Le partage des fichiers : Cet espace permet d'envoyer des fichiers à un membre faisant partie du groupe d'utilisateur ; On procédera comme suit :
- Annonces : Cet espace est utilisé pour envoyer un message ciblé, succint sans joindre de fichier. Il suffit de cliquer sur « annonces », de sélectionner le ou les destinataires et d'écrire votre message.
3° CEFOTIC et formation Pour atteindre une réelle autonomie correspondant à une plus grande motivation, un sens de l'initiative et une capacité d'autorégulation par rapport aux autres centres d'Internet tout comme une capacité de collaborer, c'est-à-dire de définir avec d'autres un projet, d'exprimer ses compétences tout en reconnaissant celles des autres, il faut que le centre crée un cadre de formation favorable qui puisse permettre aux apprenants de développer leurs compétences. L'ordinateur et les logiciels qui les accompagnent font alors partie d'environnements d'apprentissage au sein desquels les apprenants peuvent construire des compétences et des connaissances et se développer. Pour vivre l'innovation au quotidien, de nombreux modes d'apprentissages doivent être envisagés tant au niveau des apprenants et des animateurs qu'au niveau du CEFOTIC. Nous espérons avoir réussi à en décrire quelques-uns dans cette section. CHAPITRE III : PROCESSUS DE PLANIFICATION STRATEGIQUE Le processus de planification stratégique passe toujours par l'analyse de l'environnement, du diagnostic du projet et de son pronostic. L'analyse de l'environnement dégage les opportunités et les contraintes ; le diagnostic quant à lui nous signalera les forces et les faiblesses et enfin le pronostic du projet mesure les chances de réussite du projet. III.1. ANALYSE DE L'ENVIRONNEMENT Au cours de nos descentes dans la Plaine, que ce soit dans la Province de CIBITOKE et de l'autre côté en R.D.Congo, les Agronomes ont manifesté l'engouement du savoir. Ils avaient perdu l'espoir, car aucune chance de perfectionnement ou de recyclage n'était prévisible à court et à long terme. Or, ils n'étaient plus à la hauteur de leur tâche, raison pour laquelle la formation TIC des Agronomes donne accès à ces derniers aux nouvelles technologies de l'information et de la communication en général et aux nouvelles techniques agro-sylvo-zootechniques. III.1.1. Les Opportunités La zone d'intervention présente des opportunités suivantes : - La sécurité règne dans toute la Plaine de la Ruzizi, ce qui est un atout majeur pour la réussite du projet ; - La présence des partenaires FAI ; - L'absence d'un Cyber Internet ; - Les Agronomes manifestent le désir d'être formé en TIC ; - La présence des Formateurs en TIC ; - La présence de la ligne haute tension ; - La présence des populations parlant les mêmes langues (Swahili, Kirundi, Français et Kifuleru) ; - Les Autorités locales sont favorables à l'implantation du projet ; - La présence des infrastructures d'accueil pour la formation des Agronomes. III.1.2. Les Contraintes Eu égard aux opportunités ci-haut dégagées, le projet présente des contraintes suivantes : - La dévaluation répétitive des monnaies locales due à la régression du PIB influe sur les coûts des équipements et des fournitures des TIC ; - Le manque d'accompagnement en Micro-Crédits des publics cibles en vue d'organiser les Microréalisations agricoles des paysans. III.1.3. Les Faiblesses Dans l'exécution de ce projet certaines faiblesses peuvent handicaper le bon déroulement des activités, à savoir : - Le retard des versements des tranches de subvention par le Bailleur au compte du G.S.B.B. ; - Le non respect du planning d'activités. CHAPITRE IV : PLAN D'ACTION ET OPERATIONNALISATION PROPREEMENT DITE DU PROJET Le plan d'action du projet fait état de l'inventaire des activités, du tableau des activités et du calendrier de ces dernières par le biais du diagramme de GANTT. IV.1. INVENTAIRE DES ACTIVITES La durée du projet est de 18 mois. Les activités se dérouleront en 3 phases de la manière suivante : La 1ère phase couvrira une période de 22 jours et les activités suivantes seront à accomplir :
La 2ème phase couvrira une période de 7 mois et comprendra des activités ci-après :
agricole et la maximisation de la production rurale : 25 h
et Gestion de l'information (PAGI) : 30 h
(P.G.L.M.A.) : 15 h
agricole (G.E.M.O.A.) : 20 h
Total = 345 h La 3ème phase couvrira une période de 11 mois et comprendra des activités ci-après :
IV.2. TABLEAU N° 9 : DES ACTIVITES
IV.4. INVENTAIRE DES MOYENS*(*) IV.4.1. Moyens Humains Le Centre de formation TIC devra disposer d'un personnel répondant aux critères ci-après :
Moyens Humains (Suite)
Moyens Humains (Suite)
IV.4.2. Moyens Matériels Le Centre de formation devra également mettre à sa disposition l'équipement ci-après : - 1 Immeuble comprenant une grande salle de 6 m sur 6 m et trois autres pièces et annexes ; - 10 Tablettes pour les 10 PC ; - 3 Tables de Bureau ; - 20 Chaises simples ; - 1 Armoire ; - 4 Etagères ; - 15 Ordinateurs ; - 15 Onduleurs ; - 1 Photocopieuse ; - 1 Imprimante ; - 1 Scanner ; - Equipement complet VSAT Complet (FOB USA) ; - Connexion à Internet ; - 1 Appareil Téléviseur ; - 1 Appareil Vidéo ; - 1 Tableau noir ; - supports Audio-Visuels (Diapositives, Films forces) ; - 1 Poste Radio ; - Agrafeuses ; - Switch ; - Rallonges électriques ; - Ligne Téléphonique ; - Panneau publicitaire ; - Une Caméra ; - Rames de papier ; - Vernis Correcteurs IV.4.3. Moyens Financiers IV.4.3.1. Coûts des Ressources Humaines
IV.4.3.2. Coût de l'Equipement et Infrastructure
IV.5. BUDGETISATION
* Ce sont des Agents du projet qui interviennent dans la formation.
IV.6. : MECANISMES DE SUIVI ET EVALUATION DU PROJET IV.6.1. LE SUIVI Le suivi des activités du projet sera réalisé à travers 4 étapes : 1. L'Equipe de Pilotage constitué de l'Université Catholique de Bukavu, le RENUGLA et l'Administration locale interviendront pour savoir si les Animateurs formateurs ont bien accompli leur tâche et que les Agronomes aient réellement bénéficié des services du Centre, notamment la Formation TIC dans l'accompagnement des agriculteurs dans leurs microréalisations. 2. Les Animateurs Formateurs, lors de leurs séances de suivi des stagiaires devront se rassurer de la mise en pratique des nouvelles techniques agricoles acquises par les Agronomes et de l'accessibilité de ces derniers à l'Internet. 3. Les Agronomes, quant à eux, chercheront à savoir si les agriculteurs pratiquent des nouvelles techniques culturales. 4. Cette étape est vraiment cruciale. Les agriculteurs s'auto-évaluent et évaluent les paysans sur la mise en pratique des conseils techniques relatifs à l'amélioration des systèmes de production agricole actuels. Tout compte fait, le but du suivi sera de savoir si les populations à la base pratiquent des nouvelles techniques culturales. Quant aux TIC, le constat sera fait sur la maîtrise des Logiciels de base qui seront dispensés sous forme de Modules et sur l'accessibilité à l'Internet. IV.6.2. L'EVALUATION Durant toute la période d'exécution du projet, l'évaluation de toutes les activités se fera en deux volets : IV.6.2.1. Critères d'évaluation Dans cette section, nous tiendrons compte des critères ci-après : - L'évaluation de l'apprenant ; - L'évaluation modulaire ; - L'évaluation des groupes de travail ; - L'appréciation générale de l'évaluation. Dans cette section, les critères qui nous permettront d'évaluer la formation sont les suivants : - Le suivi des apprenants et des animateurs - formateurs (registre des présences, fiche de prestation) ; - La quantité des connaissances acquises (fiche d'évaluation) ; - La méthodologie de l'animateur (climat dans la salle, la transmission du contenu modulaire....) ; - La cohérence et la conformité des modules ; - La qualité de l'organisation matérielle du Centre (condition matérielle...) ; - Le mode de formation (Chat, mode synchrone et asynchrone classiques...). IV.6.2.2. Interprétation de l'évaluation A la fin du projet, lorsque nous aurons saisi l'état des présences des apprenants à la formation, les résultats obtenus nous permettront de dire que les attentes des apprenants sont largement comblées ou non. Ce qui est une réussite ou un échec pour les objectifs de la formation. Le contenu modulaire a été intégralement présenté. Les apprenants ont maîtrisé les différents logiciels et peuvent s'en servir sur terrain. Quant à l'organisation de la formation, il faut noter que les horaires ont été réaménagés pour tenir compte des contraintes et souhaits des apprenants. IV.6.2.3. Observations A la fin du projet, toutes les parties impliquées dans l'exécution du présent projet, devront donner leurs points de vue sur les réalisations du projet. C'est à partir de ces points de vue qu'il faut juger l'opportunité de continuer avec ce projet dans la même zone d'intervention ou dans d'autres Régions où la nécessité se ferait sentir. CONCLUSION GENERALE Bien qu'au coeur du débat, et pour une fois le point à la « Une » de l'actualité, la situation socio-économique de la Plaine de la Ruzizi n'avait jamais fait l'objet de débat par les pouvoirs des collectivités territoriales. Que ce soit d'un point de vue démographique ou économique, la Plaine de la Ruzizi regorge d'énormes potentialités non négligeables, mais, à en croire, elle ne s'en réjouit pas et n'a pratiquement pas voix au chapitre. Quel paradoxe lorsque, bien que riche en potentialités de tout genre, les populations croupissent dans une pauvreté sans précédent et ne savent pas défendre leurs intérêts avec force sur la scène économique et politique. L'histoire nous convainc que c'est plus souvent lorsque les populations rurales commencent à prendre en main leurs propres affaires qu'il y a décollage du développement en milieu rural. Si tel est le cas dans la Plaine de la Ruzizi, comme le laissent augurer les dispositifs audités et bien d'autres expériences au cours de nos consultations communautaires, comment parvenir à cette situation de façon plus massive et préparer les populations de la Plaine à tous les défis auxquels elles ont à faire face dans ce début du 21ème Siècle ? Quelles sont les voies de sortie de cette crise ? Tels ont été les points qu'il fallait démontrer. Jamais en effet, au cours de l'histoire, la Plaine de la Ruzizi n'a été confrontée aux défis posés aujourd'hui aux populations. Défi technologique d'abord : D'une agriculture traditionnelle, il leur faut passer à des systèmes de production plus intensifs faisant de plus en plus appel à la recherche et à l'adaptation de ses résultats à leurs exploitations. L'introduction de nouvelles technologies de l'information et de la communication (les logiciels de base) amène de nouveaux problèmes ; ils doivent donc guider les Animateurs et les vulgarisateurs pour que ces dernières trouvent des solutions à leurs propres problèmes. L'ouverture d'un Centre de Formation TIC dans notre zone d'intervention revêt un avantage non de moindre. Les TIC peuvent permettre aux populations de la Plaine, chacun en ce qui le concerne, en tout point de la Plaine, d'accéder quasi instantanément à l'information dont il a besoin pour mener à bien ses activités30(*). Défi de l'Entreprise : Hier en auto substance, les agriculteurs doivent se transformer aujourd'hui en entrepreneurs faisant face aux contraintes du marché. Cette transformation est envisageable lorsque l'Agronome et les communautés à la base recourent aux nouvelles techniques de l'information et de la communication (NTIC). Ces dernières constituent une condition sine qua none pour que nos Agronomes, nos agriculteurs accèdent aux nouvelles techniques culturales qui permettront de maximiser et d'optimiser la production. La mise en pratique des nouvelles techniques culturales aura pour conséquence : - Abondance des produits agricoles sur le marché ; - Baisse des prix des produits agricoles ; - Possibilité d'écouler l'excédent de la production vers l'extérieur ; - Augmentation du pouvoir d'achat du public cible ; - Assurance de la sécurité alimentaire ; - Compétitivité des produits locaux sur le marché international. Les conséquences ci-haut citées sont prévisibles car le public cible de notre zone d'intervention sera informé par le biais des TIC, du niveau de production des Pays de la Sous-Région et des autres Pays lointains, de la qualité de leurs produits et des prix pratiqués par les producteurs de ces Pays. Défi de l'Environnement naturel : La démographie galopante et la gestion anarchique du dispositif forestier existant ont occasionné des clivages climatiques et la dégradation des terres cultivables qui ont abouti à la situation de famine. C'est pourquoi, l'on assiste actuellement à des mouvements migratoires des populations des villages vers les centres urbains. Les populations actives qui devraient mettre en valeur des espaces cultivables ne vivent plus dans leurs collines d'origine. Cette situation explique le pourquoi de la rareté des produits agricoles et la flambée de prix des produits vivriers sur le marché. Notre zone d'intervention a été la cible des mouvements rebelles et de l'armée régulière de nos Pays respectifs. Ces éléments armés n'ont aucune notion de gestion ou de sauvegarde du patrimoine foncier et forestier. Raison pour laquelle, nous avons assisté à la destruction systématique du patrimoine forestier pour le simple but de recherche d'abri, de bois de chauffage et des animaux à abattre pour des fins de consommation. Il faut donc introduire un nouveau mode de gestion foncière permettant de préserver le milieu et particulièrement de maintenir sinon d'améliorer la fertilité des sols, ce que ne savent plus garantir les techniques traditionnelles. A l'état actuel des connaissances, l'acquisition d'un mode de gestion le plus prometteur du patrimoine foncier et forestier, suppose avoir accès à l'Ordinateur connecté à l'Internet. Les méthodes traditionnelles de gestion ne peuvent pas vous permettre de faire face aux contraintes environnementales actuelles. Seules les NTIC, peuvent permettre au public cible d'accéder aux nouvelles techniques capables d'anéantir définitivement les menaces issues de la gestion anarchique du patrimoine foncier et forestier. Défi Politique enfin : Le public aura acquis à partir de l'Ordinateur connecté à l'Internet des NTIC, par lesquelles il pourra vivre l'expérience des acteurs des milieux ruraux les plus développés du point de vue politique. Il aura également constaté par le biais des TIC la part des communautés rurales dans le processus de prise de décision. Ainsi, le public cible de la Plaine de la Ruzizi participera activement au processus de prise des décisions et deviendra progressivement responsable de ses propres affaires. Les trois premiers défis justifient l'utilisation de la méthode systémique dans ce travail, tandis que le dernier défi, quant à lui, rappelle une approche participative. L'expérience nous montre que la maximisation et l'optimisation de la production dans la Plaine de la Ruzizi revient à renoncer aux méthodes culturales traditionnelles afin que ces dernières cèdent la place aux NTIC qui donnent accès aux techniques modernes de production à grande échelle. ANNEXES I. QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE ADRESSÉ AUX AGRONOMES DE LA PLAINE DE LA RUZIZI EN BESOIN DE FORMATION TIC
- Congolaise ; Burundaise ; Rwandaise - Autres
- Masculin Féminin
- Célibataire Veuf ou Veuve
.................................................................................................. ..................................................................................................
Oui Non
Oui Non
Oui Non b) De la part de votre propre initiative
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
.................................................................................................. ..................................................................................................
.................................................................................................. ..................................................................................................
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non
Oui Non b) Après la formation TIC - Accompagnement des Agronomes par l'Etat :
Oui Non
Oui Non
Oui Non - Vis-à-vis des paysans
Oui Non
Oui Non
Oui Non
0 = sans importance ; 1 = peu important ; 2 = Très important ; 3 = Indispensable
0 = sans importance ; 1 = peu important ; 2 = Très important ; 3 = Indispensable
.................................................................................................. .................................................................................................. II. QUESTIONNAIRE D'EVALUATION a) Evaluation de l'apprenant
Le Jour Le Soir N.B. : Ce Questionnaire est destiné à nous aider à améliorer le choix des Animateurs (Formateurs) et le contenu des Modules dispensés. Les résultats permettront d'adapter les enseignements aux besoins réellement ressentis par nos publics cibles. Les publics cibles y répondront sans complaisance pour le bien de toutes les parties concernées. 1. Avez-vous été satisfait de la quantité de connaissances acquises dans ce Module ? Très peu satisfait Peu satisfait Assez satisfait Très satisfait 4 3 2 1 2. Avez-vous été satisfait de la méthodologie de l'Animateur dans ce Module ? Très peu satisfait Peu satisfait Assez satisfait Très satisfait 4 3 2 1 3. Le Module a-t-il été présenté d'une façon cohérente et ordonnée ? Très peu Peu Assez Beaucoup 4 3 2 1 4. L'Animateur a-t-il pu expliquer d'une façon claire les notions abordées ? Très peu Peu Assez Beaucoup 4 3 2 1 5. L'Animateur a-t-il maintenu dans la salle un climat favorable à l'apprentissage ? Très peu Peu Assez Beaucoup 4 3 2 1 6. Le Module a-t-il stimulé votre réflexion ? Très peu Peu Assez Beaucoup 4 3 2 1 7. Est-il facile de poser des questions dans la salle et l'Animateur y répond-t-il de façon satisfaisante ? Fortement en désaccord En désaccord D'accord Fortement d'accord 4 3 2 1 8. Importance du Module par rapport à votre activité professionnelle ou votre vie privée. Très peu Peu Assez Beaucoup 4 3 2 1 9. A votre avis de quelle façon l'Animateur a-t-il rempli ses fonctions ? Médiocre Passable Très bonne Excellence 4 3 2 1 10. Quelle recommandation donneriez-vous à un autre participant à propos de cet Animateur ? Très négative Négative Positive Très positive 4 3 2 1 Commentaires Personnels - Commentaires sur le Module : .............................................................................................................................................................................................................. .............................................................................................................................................................................................................. - Commentaires sur l'Animateur : .............................................................................................................................................................................................................. .............................................................................................................................................................................................................. - Autres commentaires : .............................................................................................................................................................................................................. .............................................................................................................................................................................................................. b) Appréciation générale de la formation
Très bonne Moyenne Médiocre 3 2 1
Oui Non
Oui En partie Non
.............................................................................................................................................................................................................. ..............................................................................................................................................................................................................
Durée : Non adaptée Adaptée
Très bonnes Moyennes Mauvaise 3 2 1
Oui Non
.............................................................................................................................................................................................................. ..............................................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................................. .............................................................................................................................................................................................................. c) Evaluation modulaire
d) Liste des groupes de travail
e) Synthèse de la formation par les apprenants
.............................................................................................................................................................................................................. ..............................................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................................. ..............................................................................................................................................................................................................
.............................................................................................................................................................................................................. .............................................................................................................................................................................................................. III. FICHE DE PROJET 1. INTRODUCTION
La formation TIC des Agronomes dans la Plaine de la Ruzizi.
Les collectivités visées sont localisées dans la Plaine de la Ruzizi. Il s'agit de :
Le pilotage des activités du projet sera assuré par l'Université Catholique de Bukavu (U.C.B.) et le Groupe Bon Berger Asbl de Bujumbura.
La réalisation des activités du projet fait appel aux partenaires financiers dont les noms ci-après : FAO, CTB, OCHA, OXFAM-NOVIB, UNESCO, BANQUE MONDIALE, UNION EUROPEENNE, CAISSE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT, PNUD, USAID, ACTION AID, CHRISTIAN AID. 2. DEFINITION DU PROJET 2.1. Objectifs 2.1.1. Objectif Global L'objectif global du projet est de : Former des Agronomes aux nouvelles pratiques d'encadrement des paysans au déploiement des dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite, les professionnels restent dans leurs milieux et y développent l'usage des technologies de l'information et de la communication dans le domaine de l'agriculture. 2.1.2. Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques de ce projet se dégagent comme suit : 2.1.2.1. Former des Agronomes aux TIC qui assureront un suivi régulier afin de répondre à un défi majeur celui des emplois futurs, de la sécurité alimentaire et de la cohésion sociale. 2.1.2.2. Doter l'Agronome des compétences nécessaires sur l'organisation et la conception des projets de développement. 2.1.2.3. Doter l'Agronome des méthodes et moyens qui lui permettront d'appréhender les réalités de son environnement professionnel. 2.1.2.4. Moderniser le système de production agricole par les TIC afin de fournir aux paysans des moyens pratiques visant la réduction progressive de la pauvreté et de la fracture numérique. 2.1.2.5. Développer auprès des paysans une partie des logiciels libres sur les cultures dominantes (le manioc, la banane, le riz, le maïs, le coton, le café robusta, la canne à sucre). 2.2. Public ciblé Le public ciblé par notre projet est de 126 Agronomes recensés dans notre zone d'intervention. Ces derniers, après la formation, joueront le rôle d'intermédiaire (lien) entre le CEFOTIC et les agriculteurs. 2.3. Le cadre structurel 2.3.1. L'existant Dans la Plaine de la Ruzizi, on compte un effectif important d'Agronomes, soit 126 dont certains oeuvrent dans le secteur public et d'autres n'ont aucun engagement contractuel. Parmi eux, nous avons les agents d'exécution et des cadres qui viennent de passer plus d'une vingtaine d'année dans leur métier sans avoir bénéficié d'une quelconque formation continue. Dans notre zone d'intervention, nous avons retenu en termes d'existant ce qui suit :
2.3.2. Partenaires / Prestataires 2.3.2.1. Partenaires FAI Notre fournisseur d'accès à l'Internet sollicité est Cybernet. 2.3.2.2. Partenaires techniques Dans le cas présent, nous envisageons intéresser les partenaires techniques ci-après : - Le Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage ; - Le Ministère de la Communication et Porte Parole du Gouvernement ; - Le Ministère des Transport, Postes et Télécommunications. 2.3.2.3. Prestataires Pour atteindre ses objectifs, le projet devra solliciter les services du Centre de Perfectionnement et de Formation en Cours d'Emploi (CPF). 2.3.2.4. Prestataires financiers Les prestataires financiers du projet sont : - Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ; - La FAO , - L'ACTION AID, - La Banque Mondiale, - OCHA, - La Coopération Technique Belge, - La Caisse Française de Développement, - OXFAM - NOVIB, - UNESCO, - UNION EUROPEENNE, - CHRISTIAN AID et - USAID. 2.3.2.5. Interlocuteurs sociaux pour mobiliser les publics cibles Les interlocuteurs sociaux sont les autorités de l'Administration locale qui doivent sensibiliser et animer les populations cibles à bénéficier des acquis de la Formation TIC des Agronomes organisée par le projet. 2.4. Environnement du projet 2.4.1. Politique Numérique Nationale / Régionale et locale La politique numérique nationale de la R.D.Congo et du Burundi encourage la politique de lutte contre la fracture numérique et favorise la formation et le perfectionnement des agents et cadres du secteur public et privé. 2.4.2. Contexte économique local La Plaine de la Ruzizi présente les potentialités suivantes : - Très riche en cours d'eau, elle est traversée du Nord au Sud par la Rivière Ruzizi, embrassée de part et d'autre par 13 affluents, très riches en poissons. La Rivière Ruzizi héberge des crocodiles, des hippopotames, des tortues et des boas. Dans le Parc de Rukoko, on trouve bien d'autres animaux ; - Les sols de la Plaine de la Ruzizi d'origine alluvionnaires sont très fertiles et favorables à plusieurs cultures vivrières, industrielles et maraîchères ; - La présence de la savane favorise l'élevage du cheftel ; - La main-d'oeuvre est abondante et moins coûteuse ; - La présence des routes offre un accès facile à travers les différentes agglomérations de notre zone d'intervention ; - L'accès est facile au moyen des télécommunications ; - La Plaine de la Ruzizi est couverte d'une ligne de haute tension du Barrage de la Ruzizi II. Ce qui est un atout pour le déploiement des TIC en général et du Centre de Formation TIC en particulier ; - Les études géologiques menées par Burundi Mining Company (BUMINCO)((*)*) révèlent la présence des gisements du pétrole dans la Plaine de la Ruzizi. 2.4.3. Contexte social et environnemental concurrentiel 2.4.3.1. Contexte social La population de notre zone d'intervention est de 422.144 habitants, parmi laquelle on compte les Agriculteurs, les Eleveurs, les Commerçants, les Elèves, les Médecins, les Enseignants, les Pêcheurs, les Agronomes, les Religieux. Elle est regroupée en villages. 2.4.3.2. Environnement concurrentiel La Plaine de la Ruzizi offre le monopole d'exploitation au projet car aucun projet dans le sens de la Formation TIC n'a jamais existé. 2.4.4. L'environnement technologique local
3. CONSTRUCTION DE L'OFFRE 3.1. L'ancrage institutionnel : Objectif global et approche de la structure de formation
3.2. Identification des domaines pour des offres susceptibles de répondre aux objectifs 3.2.1. Description des contenus Le projet mettra à la disposition des agronomes les modules (Logiciels) suivants :
3.2.2. Autres services d'utilité publique générateurs de revenus à offrir Outre la formation que nous envisageons offrir aux Agronomes pour l'encadrement des paysans, le projet entrevoit la mise en place des Cybers agriculture. 4. INFRASTRUCTURE TECHNIQUE ET SOLUTIONS LOGICIELLES 4.1. Infrastructure technique Compte tenu des besoins déjà exprimés pour la formation de 126 Agronomes devant servir de liens pour l'accompagnement des agriculteurs dans leurs Microréalisations agricoles et dans la Gestion des Cybers agriculture, nous envisageons obtenir 12 Ordinateurs avec connexion à Internet, un Immeuble devant abriter le Centre de Formation TIC, un appareil Téléviseur avec magnétophone, un Poste Radio, une Caméra, une Photocopieuse, un Scanner et d'autres supports d'aide et outils indispensables. 4.2. Solutions logicielles Le projet compte disponibiliser les logiciels libres à télécharger gratuitement pour un usage privé. 5. COMPETENCES A MOBILISER 5.1. Compétences au niveau Pédagogique / Animation Les compétences pédagogiques porteront sur : - Initiation des Agronomes aux différents outils des TICA, l'assistance et l'encadrement des utilisateurs ; - Utilisation de la pédagogie du projet pour atteindre les utilisateurs ; - Animation pédagogique par des échanges ; - Connaissance des Sites et portails offrant des ressources diverses sur le Web ; - Identification des besoins et centre d'intérêt culturel ; - Autoformation en matière de cultures scientifiques et techniques. 5.2. Compétences techniques Ce sont celles ayant trait : - A la maîtrise des TIC dans un centre d'accès à Internet ; - A la veille technologique pour que les outils des TIC ne viennent pas causer des modifications non souhaitables par le projet ; - A la maîtrise des techniques de numérisation du son et de l'image en vue de soutenir des agronomes dans le domaine des TIC ; - Organisation de la maintenance du matériel pour détecter les anomalies et les pannes. 5.3. Compétences au niveau administratif Ce type de compétence concerne : - La gestion administrative, financière et du secrétariat ; - La gestion du parc informatique et du planning des salles informatiques ; - Le développement sur l'évolution individuelle et collective des compétences, sur l'évaluation de la satisfaction du public et capacité à proposer, ce qui intéresse le public cible ; - La coordination, c'est-à-dire la régulation de l'activité et l'interface avec le comité de pilotage et le comité exécutif ; - Les relations avec les prescripteurs, les financeurs, les partenaires permanents et ponctuels. 6. AUTRES BESOINS Nos multiples rencontres d'identification avec les publics cibles de la plaine de la Ruzizi nous ont révélé d'autres besoins suivants : - Mécanisme d'accompagnement des agriculteurs dans leurs microréalisations par l'implantation des cybers Communaux ; - Nécessité des animateurs TIC Communaux ; - Octroi des micro-crédits coopératifs aux agriculteurs, pour leur permettre de s'organiser en paysannats. 7. PROCEDURES D'EVALUATION A METTRE EN PLACE((*)*) Les procédures d'évaluation à mettre en place devront comprendre les documents suivants : 7.1. LES INDICATEURS DE SUIVI a) Les Fiches des présences Pour le suivi des apprenants, il sera constitué une fiche de présence. Celle-ci reprendra tous les noms des apprenants et fera apparaître les rubriques ci-après : Nom et prénom de l'apprenant, date, heure de l'arrivée et de sortie, activités réalisées et signatures. Par contre, la fiche de prestation des formateurs sera établie comme suit : Nom et prénom du formateur, Module à animer, nombre d'heures du module, heure du début et de la fin d'animation du module, nombre d'apprenants présents, nombre d'absence et signataire. b) La Fiche de notation Chaque Animateur disposera d'une fiche de notation. Celle-ci reprend le nom du module, le nom des apprenants, les maxima, les points obtenus et la nature de l'activité. c) Le Rapport de terrain des élus locaux et le Cahier de charge. Les élus locaux feront leur état de satisfaction sur les activités des stagiaires sur terrain qu'ils adresseront au comité de pilotage du projet. Il en est de même du cahier de charge qui enregistre toutes les activités accomplies par le stagiaire. 7.2. LES INDICATEURS DE REUSSITE Sur ce point, l'on devra disposer des fiches des résultats obtenus, des bulletins des apprenants, des questionnaires d'évaluation de la formation par l'apprenant et par le formateur. Ces derniers montreront le degré de satisfaction des apprenants, des formateurs et de l'équipe de pilotage du projet. 8. CAHIER DE CHARGE SPECIFIQUE A L'EQUIPE DE PILOTAGE 8.1. L'EQUIPE DE PILOTAGE
8.1.1. Composition La Formation TIC des Agronomes dans la plaine de la Ruzizi est réalisable dans la mesure où les fonds nécessaires pour le démarrage des activités seraient disponibilisés. Les Partenaires impliqués pour la réalisation du présent projet sont : 1. Partenaires Financiers
2. Organe d'Exécution :
L'université Catholique de Bukavu et le Groupe bon Berger. 3. Le Public cible :
Les Agronomes. 4. Les Bénéficiaires finaux :
L'Administration locale et la population à la base. 9. PLANIFICATION DU PROJET 9.1. SEQUENCAGE EN TACHES 9.1.1. Inventaire des activités La durée du projet est de 18 mois ; dont les activités se dérouleront en 3 Phases ci-après : La 1ère Phase couvrira une période de 22 jours et les activités suivantes seront à accomplir : A. Pré-enquête et contact avec les autorités locales de la Plaine de la Ruzizi. B. Sensibilisation des publics cibles et identification de leurs besoins en Formation TIC. C. Elaboration du Questionnaire d'enquête. D. Déroulement de l'enquête proprement dite. E. Dépouillement du Questionnaire. La 2ème Phase couvrira une période de 7 mois et comprendra des activités ci-après : F. Rédaction de l'évaluation ex ante et du cahier des charges du projet. G. Choix des Modules (Logiciels) de formation. H. Constitution des équipes de formation. I. Recrutement de l'équipe du projet. J. Acquisition et installation des équipements du Centre de Formation TIC. K. Identification du FAI. L. Connexion et installation Internet. M. Début de la formation proprement dite. La 3ème Phase couvrira une période de 11 mois et comprendra des activités ci-après : N. Stages - Travaux pratiques sur terrain. O. Présentation d'un projet d'encadrement des paysans par l'apprenant (Agronome). P. Remise des Certificats aux Lauréats. Q. Evaluation post ante. R. Présentation des perspectives d'avenir et des cérémonies de clôture des travaux de la formation TIC des agronomes. S. Elaboration du projet Formation TIC des vétérinaires dans la Plaine de la Ruzizi. 9.1.2. Tableau des activités Conformément au Plan d'Action du Projet. 9.1.3. Calendrier des activités. Conformément au Plan d'Action du Projet. LA FORMATION TIC DES AGRONOMES DANS LA PLAINE DE LA RUZIZI IV - CAHIER DES CHARGES I. PRESENTATION La Plaine de la Ruzizi, s'étend sur une superficie de 180.000 ha. Les guerres qui ont éclaté au Burundi, au Rwanda et en R.D.Congo l'ont sérieusement dépouillée de toute son infrastructure économique et sociale. Les populations vivent du jour au jour, le chemin du désespoir. Les aides ponctuelles des organismes internationaux n'ont pas pu améliorer la sécurité alimentaire de la population, ces besoins deviennent très nombreux. Cette situation a poussé RENUGLA à les approcher et, avec eux de trouver ensemble les voies de sortie de cette pauvreté. Mais comment peut-on réaliser leur rêve ? II. OBJECTIFS DU PROJET La conception de ce projet, nous amène à dégager deux types d'objectifs à savoir : II.1. Objectif global Former des Agronomes aux nouvelles pratiques d'encadrement des paysans au déploiement des dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite les professionnels restent dans leurs milieux et y développent l'usage des technologies de l'information et de la communication dans le domaine agricole. II.2. Objectifs spécifiques Les objectifs spécifiques de ce projet se dégagent comme suit :
III. PARTENAIRES III.1. Partenaires FAI Dans le cadre des TIC et pour donner accès aux populations de la zone d'intervention à accéder à l'Internet et aux Multimédias, le Centre Burundais d'Internet a été sollicité pour nous fournir cet accès. Il offrira une connexion Internet sans fil au haut débit et fera la configuration serveur Mail. III.2. Partenaires Techniques Dans le cas présent, nous envisageons intéresser les partenaires techniques ci-après :
III.3. Prestataires Pour atteindre ses objectifs, le projet devra solliciter les services du Centre de Perfectionnement et de Formation en Cours d'Emploi (CPF). III.3.1. Prestataires FAI Les prestataires financiers que le projet devra intéresser sont : Le Programme des Nations Unies pour le Développement, la FAO, l'Action Aid, la Banque Mondiale, OCHA, la Coopération Technique Belge, la Caisse Française de Développement et l'OXFAM - NOVIB. III.3.2. Les interlocuteurs sociaux pour mobiliser les publics cibles Les interlocuteurs sociaux sont les autorités de l'Administration locale qui doivent sensibiliser et animer les populations cibles à bénéficier des acquis de la Formation TIC des Agronomes organisée par le projet. IV. PARTENAIRES La population de notre zone d'intervention est à majorité paysanne. Elle se chiffre à 422.144 habitants. Mais dans le cadre du projet, le public ciblé concerne les Agronomes compte tenu des besoins exprimés portant sur la formation des vulgarisateurs agricoles pouvant assurer l'accompagnement technique de la population. IV.1. Public cible direct Le public cible direct regroupe le personnel du Centre de Formation TIC et les 126 Agronomes retenus au cours de notre enquête. IV.2. Public cible indirect Le public cible indirect est composé de tous les agriculteurs et le reste de la population à la base qui peuvent bénéficier des services offerts par le Centre. V. FONCTIONS
VI. CONDITIONS DE REALISATION La réalisation du projet « Formation TIC des Agronomes exige des moyens suivant : VI.1. Moyens Humains - Un Directeur du Centre ; - Un Gestionnaire Comptable ; - Une Animatrice Documentaliste ; - Un Animateur Multimédias ; - Un Animateur de Réseaux ; - Un Formateur Agronome ; - Un Formateur Economiste Rural ; - Un formateur Economiste Gestionnaire ; - Un Expert en TIC ; - Un Juriste ; - 2 Veilleurs. VI.2. Moyens Matériels VI.2.1. Mobilier, Matériel de Bureau Dix tablettes, 3 tables de bureau, 20 chaises simples, une armoire, 4 étagères, 15 Ordinateurs, 15 ondulaires, 1 photocopieuse, 1 scanner, 1 imprimante, 1 antenne VUSAT complet et installation, des supports audio-visuels, 1 poste radio, 1 panneau publicitaire, 1 tableau noir, 1 caméra, 1 switch, 4 rallonges électriques, 1 DVD ou magnétophone. VI.2.2. Fourniture de Bureau - 40 rames de papiers ; - 10 vernis correcteurs ; - 3 agrafeuses VI.3. Moyens Financiers La Formation TIC des Agronomes devra mettre à sa disposition un budget de fonctionnement et celui d'investissement. Le budget de fonctionnement correspondra à un nominal de 8.699,9 €, celui d'investissement à un nominal de 96.124,9 €. VI.4. Calendrier La durée du projet est de 18 mois dont les activités se dérouleront en 3 phases ci-après : - La 1ère Phase couvrira une période de 22 jours ; - La 2ème Phase s'étend sur une période de 7 mois ; - La 3ème Phase sera réalisée pendant 11 mois. LA FORMATION TIC DES AGRONOMES DANS LA PLAINE DE LA RUZIZI V - ETUDE DE FAISABILITE 0. INTRODUCTION Dans le cadre du projet « Formation TIC des Agronomes dans la Plaine de la Ruzizi », l'objectif global est de former des Agronomes aux nouvelles pratiques d'encadrement des paysans au déploiement des dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite, les professionnels restent dans leurs milieux et y développement l'usage des technologies de l'information et de la communication dans le domaine agricole. Pour y parvenir, tous les objectifs spécifiques ont concouru à la mise en place d'un Centre de Formation TIC. En effet, si les Agronomes doivent être organisés, formés et encadrés pour faciliter l'accompagnement des agriculteurs dans la Plaine de la Ruzizi, le projet doit alors identifier l'état de faisabilité pouvant servir de guide pour atteindre les objectifs escomptés. C'est ainsi, pour bien mener ce projet et contourner certaines contraintes liées à la formation, qu'une étude de faisabilité s'avère indispensable. A. ETAT DES LIEUX A.1. Inventaire des forces et des faiblesses du projet
B. DEFINITION DES OBJECTIFS La Formation TIC des Agronomes dans la Plaine de la Ruzizi nous amène à dégager les objectifs ci-après : B.1. Objectif global L'objectif global du projet est de : « Former des Agronomes aux nouvelles pratiques d'encadrement des paysans au déploiement des dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite les professionnels restent dans leurs milieux et y développent l'usage des technologies de l'information et de la communication dans le domaine agricole. B.2. Objectifs spécifiques Les objectifs spécifiques de ce projet se dégagent comme suit : 1° Former des Agronomes aux TIC qui assureront un suivi régulier afin de répondre à un défi majeur, celui des emplois futurs, de la sécurité alimentaire et de la cohésion sociale ; 2° Doter l'Agronome des compétences nécessaires sur l'organisation et la conception des projets de développement ; 3° Doter l'Agronome des méthodes et moyens qui lui permettront d'appréhender les réalités de son environnement professionnel ; 4° Moderniser le système de production agricole par les TIC afin de fournir aux paysans des moyens pratiques visant la réduction progressive de la pauvreté et la fracture numérique ; 5° Développer auprès des paysans une partie des logiciels libres sur les cultures dominantes (le manioc, la banane, le riz, le maïs, le coton, le café robusta, la canne à sucre, le palmier à huile...). B.3. Les bénéfices attendues Les objectifs spécifiques découlent des résultats anticipés suivants :
C. LES INDICATEURS Eu égard les bénéfices attendus, les indicateurs dégagés sont articulés dans le Tableau ci-après :
D. EVALUATION DU PROJET D.1. Appréciation L'évaluation du projet passera par l'analyse des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces issus des indicateurs ci-haut dégagés dans le tableau suivant :
D.2. Evaluation Ex-Ante 1° Quels sont les publics ciblés à former dans le projet ? .................................................................................................. .................................................................................................. 2° Quel niveau d'étude pourra-t-on exiger aux bénéficiaires de cette formation TIC ? .................................................................................................. .................................................................................................. 3° Les publics cibles sont-ils satisfaits de leurs niveaux actuels ? Oui Non 4° Quels sont leurs besoins et leurs attentes pour ce projet ? .................................................................................................. .................................................................................................. 5° Les modules proposés : a) Sont-ils pertinents ? Oui Non b) Correspondent-ils à leurs besoins ? Oui Non 6° Faudra-t-il prévoir aussi une formation pratique (stages et pratique sur Ordinateurs) ? Oui Non 7° Les moyens techniques, organisationnels et humains à mettre à leur disposition sont-ils adaptés ? Oui Non 8° La durée prévue pour chaque Atelier de formation soit de 2 mois à raison de 8 heures /jour et par groupe de 25 Agronomes vous paraît-elle suffisante ? Oui Non 9° Les activités à mener sont-elles bien planifiées ? Oui Non 10° Les résultats escomptés correspondent-ils aux objectifs du projet ? Oui Non 11° Comment se fera le transfert des connaissances acquises des Agronomes aux agriculteurs ? .................................................................................................. .................................................................................................. 12° Le budget est-il suffisant pour mener à bien le projet ? Oui Non 13° L'équipe de pilotage est-elle compétente à conduire les activités du projet ? Oui Non 14° L'ouverture du Centre de Formation TIC, intéresse-t-elle les bénéficiaires directs et indirects ? Oui Non 15° Quel intérêt auront les Agronomes à suivre ce Module ? .................................................................................................. .................................................................................................. 16° Quels logiciels souhaiteriez-vous apprendre ? .................................................................................................. .................................................................................................. 17° Le Centre pourra-t-il contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire ? .................................................................................................. .................................................................................................. Commentaires : .................................................................................................. .................................................................................................. .................................................................................................. .................................................................................................. .................................................................................................. .................................................................................................. .................................................................................................. .................................................................................................. .................................................................................................. .................................................................................................. E. METHODOLOGIE DU PROJET La méthodologie suivie dans ce projet dégage les différentes phases suivantes : 1° Visite sur terrain dans le but de s'enquérir des attentes et des besoins de la population à la base ; 2° Cerner le public cible et identifier ses besoins sur base d'un Questionnaire d'enquête ; 3° Cerner l'organisme requérant et les partenaires ; 4° Dégager les objectifs, les résultats attendus et les indicateurs ; 5° Faire un inventaire de l'existant, rédiger une étude de faisabilité et un cahier des charges du projet. G. COUT DU PROJET Le coût global du projet est de 52.445,6 € dont les détails se présentent comme suit :
- Salaire du personnel : 7.368,9 € - Matériels et Fournitures à consommer : 189 € - Autres services à consommer & imprévus : 2.170,4 €
- Location d'un Immeuble du Centre : 962 € - Acquisition des équipements du Parc Informatique : 42.717,3 € I. CALENDRIER DES ACTIVITES Les activités du projet sont programmées comme suit : 1°. La 1ère phase couvrira 22 jours ; c'est la phase de la sensibilisation et de l'identification des besoins du public cible ; 2°. La 2ème phase s'étendra en 7 mois ; 3°. La dernière phase couvrira une période de 11 mois. Jean Bosco M. Sadiki VI - PHOTOS
Photo1 : Rencontre avec les Représentants des Agronomes sur l'Etude des besoins en Formation TIC. Jean Bosco M. Sadiki Photo2 : Séance de travail avec les Agronomes de la Plaine de la Ruzizi à Kiliba : Visite de l'Usine de la Sucrerie de Kiliba Jean Bosco M. Sadiki Photo3 : Visite de la salle Informatique de la Sucrerie de Kiliba : Jean Bosco, Mugalu Sadiki, montre les Ordinateurs déjà déclassés. LA FORMATION TIC DES AGRONOMES DANS LA PLAINE DE LA RUZIZI * 20 DEFOUR, G., Pour une pédagogie du milieu rural, Ed. Bandhari, Bukavu (Zaïre), 1987. * (*) MAHANO GEMAHANO, « L'évolution administrative de la Zone d'Uvira (1885 - 1960), in Revue Buguma, Vol. n° 003/89, 1er Trimestre. * 21 NEUVILLE, Y. et ARNAUD, M., Pouvoirs des collectivités territoriales - Règles de gestion d'un projet de développement numérique, Cours de M2CGPNT, UPX. Nanterre, Paris, 2006 - 2007. * 22 PERRIAULT, J. et KIYOUNDOU, A, Politiques publique et Gouvernementale, Cours de M2CGPNT, UPX, Nanterre, Paris, 2006 - 2007. * 23 PERRIDULT, J. et KIYOUNDOU, A, Politiques publique et Gouvernementale, Cours de M2CGPNT, UPX, Nanterre, Paris, 2006 - 2007. * 24 A.C. MONDJANAGNI, La participation populaire au développement en Afrique Noire, Ed. Karthala, Paris, 1984, pp.355 - 384. * 25 Arnaud, M., « Les facteurs à l'oeuvre pour un développement durable », in Economie solidaire et développement durable, M2 C GPNT, UPX, Nanterre, Paris, 2006 - 2007. * 26 ARNAUD, M., Politique des Espaces Publiques d'accès à Internet, M2CGPNT, U.PX, Nanterre, Paris, 2006 - 2007. * 27 DESCENDRE, D., Idem, P.57. * 28 Neuvilles, Y., et alii, Politique de l'emploi - Conduite du changement et knowledge management, M2CGPNT, UPX, Nanterre, Paris, 2006 - 2007. * 29 Michel BOUMAL, idem, p. 179. * * Arnaud, M., Espaces Multimédia et les nouveaux métiers de la médiation, Ed. CRIS-SERIES, Cours de M2CGPNT, Paris, 2007. * 30 ARNAUD, M., Apprendre autrement : Le renouvellement des politiques de formation, cours de M2CGPN, UPX, Paris, Nanterre, 2006 - 2007. * (*) TICA - Technologies de l'Information et de Communication dans le domaine agricole. * (*) Source : Rapport de BUMINCO de 1986. Ministère de l'Energie et des Mines * (*) ARNAUD, M. et Boulafrond, B, Analyse stratégique - Evaluation des dispositifs, Cours de M2CGPNT, UPX NATERRE, Paris, 2006 - 2007. |
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