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Formation TIC des agronomes dans la plaine de la Ruzizi

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par Jean-Bosco MUGALU SADIKI
Université Paris X Nanterre -  Master 2 en Sciences de l' Information et de la Communication-Spécialité: CGPNT 2006
  

Disponible en mode multipage

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1 Département des Sciences de l'Information et de la Communication

UFR LL Phi

FORMATION TIC DES AGRONOMES DANS LA PLAINE DE LA RUZIZI

Jean-Bosco MUGALU SADIKI

Licencié Agrégé en Sociologie

Site web : www.renugla.org

Email : sadibosco@yahoo.fr

1.1 No étudiant : 26009791

2 Mémoire présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de Master professionnel, Mention : « Sciences de l'Information et de la Communication ».

Spécialité : « Conception et Gestion de Projets Numériques Territoriaux »  (M2CGPNT)

Directeur du Mémoire :

Prof. Dr. Michel ARNAUD.

Date de soutenance : le 20 Juin 2007.

i

DEDICACE

A l'Eternel Dieu Tout Puissant ;

A Toi notre chère épouse Rose SADIKI et à nos bien- aimés Enfants : Olga Keren, Cynthia Ketsia, Henri Yan, Pierre David, Jaëlle Jemima,....

Aux populations de la Plaine de la Ruzizi en général et aux Agronomes en particulier, victimes de la fracture numérique ;

A vous tous qui luttez pour le déploiement des TIC et un avenir meilleur dans la Plaine de la Ruzizi ;

Nous dédions ce Travail !

ii

AVANT PROPOS

Il est vrai que les TIC constituent un environnement technologique protéiforme. Cependant, l'Expert en Sciences de l'Information et de la Communication doit savoir exhumer ce que les TIC ont de plus bénéfique et significatif pour l'épanouissement total de l'homme. Nous voulons dire que la population de la Plaine de la Ruzizi vit dans une société qui importune même son sort : Tel est notre but en abordant cette étude.

Que soit alors broyée toute pensée qui découragerait le déploiement des TIC en général et de l'Internet en particulier dans la Plaine de la Ruzizi.

Convaincu que seule la vérité et l'esprit de responsabilité sont révolutionnaires, nous remercions le Professeur Michel Arnaud, Responsable du Master M2CGPNT à l'Université Paris X pour son incomparable talent de penseur libre, et surtout pour avoir guidé et encouragé la fibre de nos efforts dans l'élaboration de ce travail.

Mais comme la vie se lutte, nous souhaitons à notre Directeur le Professeur Michel Arnaud et à tous nos Professeurs du Master : Maty Diallo, Jacques Perriault, Gilles Monteil, Sylvestre Ouédraogo, Jean-Louis Fullsack, Djilali Benamrane, Yves Neuville, Michel Elie, Mehdi Serdidi, Rémi Dhesse, Claudio Del don, Monique Comandré, Dominique Dardel le dépassement et la transcendance des obstacles qu'ils auront à rencontrer dans leur vie en général.

Nos sentiments de reconnaissance iront à pas sûr vers les Professeurs Simon LUSALUSA de l'Université Libre de Bruxelles, Malabi Kyubi wa Kyubi de l'Université Espoir d'Afrique à Bujumbura et Sindano wa Kitwanga de l'Université Catholique de Bukavu pour des conseils féconds qu'ils nous ont prodigués, au point de nous imprimer un souvenir ineffaçable.

Que notre grand frère Jean Firmin KIZOZO, notre cousin Pyana Saleh, notre neveu Pyana wa Mutelo Guillaume, notre petit frère Pierre Mugalu, nos frères Kayamba Dieudonné, Kadjimunda Venant et bien d'autres soeurs et frères, nos étudiants de 2ème Licence à l' ISTCE et de 1ère Licence en Service Social et Développement Communautaire à l'université Espoir d'Afrique s'approchent à la barre de notre gratitude et trouvent ici le fruit de nos espoirs, de ces espoirs sculpteurs d'avenir.

iii

Nous n'avons pas oublié d'immortaliser tous les sacrifices consentis par nos frères et soeurs du Ministère du Combat Spirituel. C'est dans le même fil d'idées que nous nous voyons obligé de louer les énergies gaspillées abondamment par nos amis MALIA KINKOFI et Edouard NTIBISHIMIRWA, dans leur noble souci de contribuer à l'avancement de ce travail.

Avec une joie qui défie la nostalgie, nous saluons les efforts et surtout la ferme détermination de nos condisciples de promotion Carine Clovis - Aline, Carine Laure Koudjou Talla, Charles Lovis Bakyono, Cheick Oumar Sagara, Lionnelle Samnick, Julnar Deaibess, Amessinou Kossi...Qu'ils chassent toute amertume et retrouvent le véritable sourire, celui qui émerge des abîmes du coeur, surtout après une année de dur labeur et d'âpre lutte.

L'Université Paris X, en particulier le Département des Sciences de l'Information et de la Communication, socle à travers lequel notre voix s'élève en tant que Master s'abreuvera à la source de nos efforts.

Néanmoins, cette étude n'échappe pas à la sphère de la critique, mais si nous avons ciblé en premier lieu les Agronomes, c'est parce qu'ils sont les premiers visés compte tenu des spécificités de la Plaine de la Ruzizi à servir d'accompagnateurs des producteurs agricoles. Ils doivent subir une formation de brasage en TICA.

Nous ne voulons pas diffamer les autres acteurs de développement prometteurs d'initiatives TIC, mais la force des choses oblige que les Agronomes soient formés aux TIC pour ouvrir la porte à l'Outil Informatique et aux Multimédias.

Enfin, nous vous convions à une participation à ce projet, gâteau de toute une calebasse de sueur.

iv

LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET SYMBOLES

BANCOBU : Banque Commerciale du Burundi

BJM : Bujumbura

BTC : Burundi TOBACCO Company

CEFOTIC : Centre de Formation des Technologies de l'Information et de la

Communication

COGERCO : Comité de Gérance du Coton

COH : Cohérence

CON : Conformité

CPF : Centre de Perfectionnement et de Formation en Cours d'Emploi

: Euro

EFF : Efficience

ISTCE : Institut Supérieur Technique, Commercial et Economique

NTIC : Nouvelles Technologies de l'Information et

de la Communication

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PER : Pertinence

SAT : Satisfaction

TFC : Travail de Fin de Cycle

TIC : Technologies de l'Information et de la Communication

TICA : Technologies de l'Information et de la Communication dans le

domaine agricole

VH : Volume Horaire

UPX : Université Paris X

M2CGPNT : Master 2 en Conception et Gestion de Projets

Numériques Territoriaux

ONATEL : Office National des Télécommunications.

v

TABLE DES MATIERES

DEDICACE--------------------------------------------------------------------------------------------- i

AVANT PROPOS------------------------------------------------------------------------------------- ii

LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET SYMBOLES---------------------------------- iv

TABLE DES MATIERES--------------------------------------------------------------------------- v

O. INTRODUCTION ---------------------------------------------------------------------------------- 1

2.1 . ProblEmatique------------------------------------------------------------------------- 1

2.2 . Choix et intErEt du sujet-------------------------------------------------------- 2

2.3 . HypothEses de travail------------------------------------------------------------ 3

2.4 . Etat de la question------------------------------------------------------------------ 3

2.5 . DElimitation du sujet-------------------------------------------------------------- 6

2.6 . MEthode et Techniques de Recherche---------------------------------- 6

0-6-1. Méthode ------------------------------------------------------------------------------- 6

0-6-2. Techniques---------------------------------------------------------------------------- 7

2.7 . DIFFICULTES RENCONTREES------------------------------------------------------- 16

2.8 . clarification des concepts-------------------------------------------------- 17

0-8-1. Formation---------------------------------------------------------------------------- 17

0-8-2. Technologie-------------------------------------------------------------------------- 17

0-8-3. Information-------------------------------------------------------------------------- 18

0-8-4. Communication--------------------------------------------------------------------- 19

2.9 . SUBDIVISION DU TRAVAIL----------------------------------------------------------- 21

vi

CHAPITRE I : LE CONTEXTE DE L'ETUDE------------------------------------------------ 22

I.1. CADRE GENERAL------------------------------------------------------------------------------ 22

I.1.1. Identité géographique de la Plaine de la Ruzizi ------------------------------------ 22

I.1.1.1. Localisation de la Plaine de la Ruzizi----------------------------------- 22

I.1.1.2. Situation administrative de la Plaine----------------------------------- 24

I.1.1.3. Régime foncier et vocation des Terres--------------------------------- 24

I.1.1.4. Relief et structure géologique de la Plaine de la Ruzizi------------- 24

I.1.1.5. Climat et végétation-------------------------------------------------------- 25

I.1.1.6. Les données pédologiques------------------------------------------------- 25

I.1.1.7. L'Hydrographie et l'Hydrologie----------------------------------------- 26

I.1.1.8. Le milieu humain----------------------------------------------------------- 26

I.2. EVALUATION DES DISPOSITIFS EXISTANTS---------------------------------------- 28

I.2.1. Le Dispositif existant------------------------------------------------------------------ 28

I.2.2. L'importance des TIC dans le développement des communautés

à la base---------------------------------------------------------------------------------- 29

I.3. UNE NECESSAIRE SOLUTION TIC DANS LA PLAINE DE LA RUZIZI-------- 30

CHAPITRE II : IDENTIFICATION DES BESOINS, DES PROBLEMES

ET DES CONTRAINTES DES PUBLICS CIBLES---------------------- 32

II.1. IDENTIFICATION DES BESOINS DES AGRONOMES------------------------------ 32

II.2. ANALYSE DES PROBLEMES DES PUBLICS CIBLES------------------------------ 34

II.3. ANALYSE DES CONTRAINTES DES PUBLICS CIBLES--------------------------- 34

vii

II. 4. PERTINENCE DU PROJET PAR RAPPORT AUX BESOINS, AUX

PROBLEMES ET AUX CONTRAINTES DE LA PLAINE DE LA RUZIZI------ 35

II.4.1. Pertinence du projet par rapport aux besoins---------------------------------- 35

II.4.2. Pertinence du projet par rapport aux problèmes------------------------------ 36

II.4.3. Pertinence du projet par rapport aux contraintes----------------------------- 36

II.4.4. Pertinence du projet par rapport à l'identification adéquate

des problèmes et des contraintes vécus------------------------------------------- 37

II.4. 5. Pertinence du choix des intervenants du point de vue stratégique

et leur description-------------------------------------------------------------------- 38

II.4.5.1. Les Bénéficiaires finaux-------------------------------------------------- 38

II.4.5.2. Les Groupes cibles--------------------------------------------------------- 38

II.4.5.3. Les intermédiaires susceptibles de jouer un rôle crucial pour

la viabilité du projet------------------------------------------------------ 38

II.5. OBJECTIFS DU PROJET--------------------------------------------------------------------- 38

II.5.1. Objectif global------------------------------------------------------------------------- 38

II.5.2. Objectifs spécifiques------------------------------------------------------------------ 39

II.6. CADRE LOGIQUE D'ANALYSE----------------------------------------------------------- 40

II.7. RESULTATS ATTENDUS-------------------------------------------------------------------- 43

II.8. LA CONTRIBUTION DU CENTRE NUMERIQUE AUX PUBLICS CIBLES--- 44

II.8.1. Mission du Centre Numérique----------------------------------------------------- 44

II.8.2. Identification des besoins du Centre de Formation TIC---------------------- 45

II.8.2.1. Personnel du Centre de Formation TIC------------------------------ 45

II.8.2.2. Equipement du Centre de Formation TIC--------------------------- 45

II.8.2.3. Coût des besoins------------------------------------------------------------ 46

II.8.3. Organisation du Centre de Formation TIC------------------------------------- 47

II.8.3.1. Modules de formation----------------------------------------------------- 47

II.8.3.2. Cadre organisationnel de la formation-------------------------------- 50

II.8.3.3. Déroulement de la formation-------------------------------------------- 51

II.8.3.4. Mode de formation-------------------------------------------------------- 53

viii

CHAPITRE III : PROCESSUS DE PLANIFICATION STRATEGIQUE---------------- 57

III.1. ANALYSE DE L'ENVIRONNEMENT---------------------------------------------------- 57

III.1.1. Les Opportunités-------------------------------------------------------------------- 57

III.1.2. Les Contraintes---------------------------------------------------------------------- 58

III.1.3. Les Faiblesses------------------------------------------------------------------------- 58

CHAPITRE IV : PLAN D'ACTION ET OPERATIONNALISATION

PROPREMENT DITE DU PROJET---------------------------------------- 59

IV.1. INVENTAIRE DES ACTIVITES----------------------------------------------------------- 59

IV.2. TABLEAU DES ACTIVITES---------------------------------------------------------------- 61

IV.3. CALENDRIER DES ACTIVITES : DIAGRAMME DE GANTT------------------- 62

IV.4. INVENTAIRE DES MOYENS-------------------------------------------------------------- 63

IV.4.1. Moyens Humains--------------------------------------------------------------------- 63

IV.4.2. Moyens Matériels-------------------------------------------------------------------- 66

IV.4.3. Moyens Financiers------------------------------------------------------------------- 67

IV.4.3.1. Coûts des Ressources Humaines--------------------------------------- 67

IV.4.3.2. Coût de l'Equipement et Infrastructure----------------------------- 68

IV.5. BUDGETISATION----------------------------------------------------------------------------- 69

ix

IV.6. : MECANISMES DE SUIVI ET EVALUATION DU PROJET-----------------------72

IV.6.1. LE SUIVI----------------------------------------------------------------------------------------72

IV.6.2. L'EVALUATION-----------------------------------------------------------------------------73

IV.6.2.1. Critères d'évaluation--------------------------------------------------------------73

IV.6.2.2. Interprétation de l'évaluation--------------------------------------------------- 74

IV.6.2.3. Observations------------------------------------------------------------------------ 74

CONCLUSION GENERALE----------------------------------------------------------------------- 75

ANNEXES----------------------------------------------------------------------------------------------- 79

I - QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE ADRESSÉ AUX AGRONOMES DE

LA PLAINE DE LA RUZIZI EN BESOIN DE FORMATION TIC

II - QUESTIONNAIRE D'EVALUATION

III - FICHE DE PROJET

IV - CAHIER DES CHARGES

V - ETUDE DE FAISABILITE

VI - PHOTOS

BIBLIOGRAPHIE----------------------------------------------------------------------------------- 129

O. INTRODUCTION

2.10 . ProblEmatique

Les débats sur les NTIC sont à la « une » des préoccupations de différents acteurs du monde agricole et agroalimentaire. A titre d'exemple, la qualité de la production agricole, la sécurité alimentaire, la protection de l'environnement, l'organisation du commerce illustrent, à leur façon, l'importance on ne peut plus croissante des dimensions informationnelles de ces préoccupations, issues en partie du concept catalyseur de « Société de l'Information ».

Dans la Plaine de la Ruzizi, la dynamique contemporaine du secteur agricole, ses effets sur l'économie globale et les multiples formes que prennent les activités agricoles impliquent une approche politique, stratégique et opérationnelle qui mêle les dimensions de marché, d'organisation des systèmes de production agrosylvozootechnique, de compréhension et de maîtrise de l'environnement humain, social, économique et culturel. Considéré comme l'une des préoccupations majeures de notre temps, le développement du secteur agricole dont le caractère transversal met en jeu les territoires, est contraint de prendre en considération certains principes régissant son propre développement.

Cependant, le développement des TIC prend une part importante dans les mutations qui marquent le monde agricole et agroalimentaire aujourd'hui. L'insertion des TIC dans le secteur agricole favorise de nombreuses initiatives dans les domaines de l'information et de la communication professionnelle, modifie les pratiques individuelles et collectives, provoque des changements qui affectent les stratégies des organisations ou qui en génèrent de nouvelles.

Mais le secteur agricole souffre d'une crise profonde. Les facteurs à l'origine sont l'insuffisance d'un personnel agricole qualifié et formé aux NTIC, absence d'implication de l'administration dans la dynamique du développement du secteur agricole, la démotivation des agriculteurs, etc..

En effet, le rôle de l'agronome dans l'accompagnement de nouvelles techniques agricoles à offrir aux agriculteurs demeure indispensable. Pour autant, les scénarios et les perspectives véhiculés par les TIC ne trouvent pas toujours de réalisations à la hauteur des espoirs fondés sur les innovations technologiques dans la Plaine de la Ruzizi.

Toutes les Associations paysannes et les entreprises qui assuraient l'encadrement agricole des agriculteurs et leur accompagnement aux techniques de production agricoles ont suspendu leurs activités. La population est dans l'embarras de choix : vendre ses terres et aller en Ville ? Or, en Ville, le chômage n'a pas encore été vaincu... Telle est notre préoccupation en recourant à la formation TIC des agronomes pour assurer l'accompagnement des agriculteurs dans leurs activités agricoles.

En quoi alors la Formation TIC des agronomes peut-elle être l'une des réponses au développement des organisations agricoles et agroalimentaires dans la Plaine de la Ruzizi ? Comment préparer les agriculteurs aux défis auxquels ils ont à faire face dans le début du 21ème Siècle ? Il est pour nous une excellente opportunité de s'interroger sur les effets des TIC comme l'un des modèles de fonctionnement du monde agricole. Cette étude se veut avant tout une séquence d'initiation à la compréhension des enjeux de l'information et de la communication dans la vulgarisation des nouvelles pratiques de production agricoles et d'accompagnement des agriculteurs dans la Plaine de la Ruzizi.

2.11 . Choix et intErEt du sujet

La primauté que nous accordons à la formation des agronomes découle de notre ferme engagement de doter les paysans de la Plaine de la Ruzizi des animateurs agricoles pouvant, grâce aux TIC, assurer leur encadrement et leur accompagnement dans le développement des organisations agricoles et agroalimentaires. Car les guerres intestines, intempestives et multiples, imposées par les politiciens en mal de positionnement ont arrêté tout le processus de développement et ont favorisé le démantèlement des missions d'assistance techniques et de toutes les activités génératrices de revenus qui y étaient initiées, à savoir : la mission antiérosive, la mission chinoise, la sucrerie de Kiliba, le projet FAIECOOP - RUZIZI, le projet Mparambo et Tobaco Company, etc.

2.12 . HypothEses de travail

A partir de l'analyse qui a fait l'objet de la problématique, l'hypothèse de ce travail revient à proposer des solutions aux problèmes posés, à savoir :

- La formation des Encadreurs agricoles à l'Internet et aux nouvelles techniques agricoles constitue l'une des alternatives pouvant leur permettre d'acquérir des connaissances et des capacités indispensables à porter des solutions aux problèmes du chômage et de la faim dont sont victimes les populations de la Plaine ;

- A travers les TIC, les Encadreurs agricoles prendront collectivement conscience de leurs propres problèmes et, en conséquence, s'organiseront pour accompagner les paysans dans la réalisation de leurs Microprojets agricoles ;

- L'analyse des besoins en formation des Agronomes a pour fonction d'identifier la réponse la plus adéquate des agriculteurs aux écarts observés au niveau de leurs techniques agricoles.

2.13 . Etat de la question

L'état de la question sert à dégager l'originalité ou la spécificité du chercheur par rapport aux travaux antérieurs. C'est aussi un fait qui consiste à examiner les résultats antérieurs et toutes les connaissances accumulées par d'autres chercheurs sur un phénomène donné. Après avoir consulté plusieurs ouvrages, nous avons recensé quelques travaux dont les auteurs ont touché quelques aspects qui cadrent avec notre sujet de recherche.

J.P. Chrétien dans « Histoire rurale de l'Afrique des Grands Lacs »1(*) affirme que les réflexions sur le passé de l'Afrique des Grands Lacs peuvent déboucher sur une approche à la fois plus réaliste et plus imaginative des problèmes du « développement rural » et sur une vision globale qui déborde le schéma caricatural des « transferts de technologies ». Dans le livre « Histoire générale de l'Afrique - VI. L'Afrique au XIXème siècle jusque vers les années 1880 », publié par le comité scientifique international pour la rédaction d'une Histoire générale (UNESCO)2(*), il se dégage un constat réel sur l'organisation des Etats des Grands Lacs africains depuis le XVIIIème siècle. Les Etats se sont constitués des bases économiques solides d'approvisionnement et de contrôle de leur production alimentaire et de leur commerce dans la région.

Daniel Descendre dans « l'Autodétermination paysanne en Afrique : Solidarité ou Tutelle des ONG partenaires ? »3(*) Préconise aux Etats des Grands Lacs africains une fédération régionale des coopératives paysannes pour défendre le paysan face aux pouvoirs publics et aux commerçants.

Jean Marie SINDAYIGAYA dans son ouvrage intitulé : « Mondialisation - le nouvel esclavage de l'Afrique »4(*), centre son analyse sur l'Afrique des Grands Lacs en proie à la Tourmente ethno-politique qui se pérennise avec la bénédiction, voire même le soutien politique et militaire des USA. La coalition des forces anti-mondialisation est nécessaire pour assurer un avenir durable à ces Etats.

C.E.P.G.L., « Réalisations et Perspectives », rapport de la réunion du comité intergouvernemental d'experts tenue à Kigali, du 07 au 09 Octobre 2001, les membres de ces trois Etats ont souligné que dans les domaines de la coopération et de l'intégration, le trois pays se sont orientés vers les trois directions suivantes :

- Mettre en place des conditions favorables aux échanges commerciaux ;

- Favoriser la libre circulation des facteurs de production ;

- Co-investir dans les infrastructures socio-économiques de base.

Mais l'absence d'une région pacifiée et de la faible participation des Etats membres dans la conduite du processus d'intégration ont constitué un échec aux performances de la communauté.

MFI, l'Institut Panos Paris et alii dans leur livret intitulé « Afrique des Grands Lacs : Comprendre la crise », les auteurs pensent aux solutions durables aux problèmes de la crise dans la région.

Dans son article « Surmonter les contraintes spatiales et politiques du déploiement et de l'appropriation de l'Internet en R.D.C. ? »5(*), Raphaël NTAMBUE, T. soutient que la Téléphonie mobile et l'Internet sans fil constituent deux innovations actuelles de la Technologie de la Communication susceptibles de transformer les obstacles géographiques et politiques de la R.D.C. en opportunités de développement économique.

La Ligue des Droits de la Personne dans la région des Grands Lacs (L.D.G.L.) trouve que sans la liberté de la presse, toutes les actions susceptibles au changement ne seront qu'un échec.

Pyana wa Mutelo, G., dans son mémoire de Licence intitulé : « Faisabilité du projet de mise en valeur des paysannats agricoles pour la relance de la riziculture dans la basse plaine de la Ruzizi »6(*), préconise l'amélioration du sort des paysans cultivateurs, aujourd'hui à la dérive dans la Plaine de la Ruzizi par la mise en place d'un dispositif de stabilisation et de rentabilisation de la riziculture irriguée.

Mateso BOMORA, dans son Travail de fin du Cycle intitulé « Le Schéma directeur pour la mise en valeur des périmètres agricoles dans la Plaine de la Ruzizi »7(*), recommande l'encadrement des paysans pour la mise en valeur de leurs terres afin d'augmenter les rendements de la production agropastorale.

Le rapport de l'étude sur l'aménagement hydro agricole de la Plaine de la Ruzizi menée par l'ingénieur Conseil du Groupement TRACTEBEL - SOPEX - ZTE 8(*) en 1995 préconise la réhabilitation des ouvrages d'irrigation des terres dans tous les périmètres de la Plaine de la Ruzizi pour la relance de la riziculture irriguée et d'autres cultures associées.

Guy BELLONDE, dans son ouvrage intitulé : « Le Chemin des villages », montre que l'Afrique doit compter sur ces propres forces, c'est-à-dire ses propres hommes. Mais pour cela, il faut dans tous les domaines de l'éducation et de la formation prendre le contre-pied des pratiques actuelles et retrouver le chemin des villages.

J. Morize, J.P. Dutilleul et A. Beaulier constatent dans leur ouvrage intitulé : « Guide de l'Agent du Développement Rural », que l'agent de développement exerce le métier le plus difficile qui soit. C'est pour cela, ils tiennent à fournir des moyens pratiques pour résoudre quelques-unes des mille et une difficultés qui sont celles des « Hommes de terrain ».9(*)

Pour ce qui nous concerne, nous pensons que les Agronomes qui seront formés aux nouvelles techniques de production agricole pourront participer activement dans l'accompagnement des paysans aux nouvelles techniques d'organisation paysannes et aux NTIC. Notre souci est que, grâce aux TIC et à la formation des Agronomes, la Plaine de la Ruzizi sera désenclavée et pourra acquérir des opportunités pour une véritable réduction progressive de la pauvreté.

2.14 . DElimitation du sujet

On ne peut jamais étudier tout à la fois depuis le début des temps jusqu'aujourd'hui ou d'ici jusqu'aux confins de l'univers. Limiter le sujet selon les moyens dont on dispose, c'est maîtriser les fonctions qui agissent sur le phénomène étudié et ceux de sa structure, de son fonctionnement et de son évolution.

C'est pourquoi, après multiples observations sur terrain et consultation des documents relatifs à l'objet de notre étude, nous avons jugé bon d'attribuer à notre travail une borne inférieure à l'année 1993 pendant laquelle le Burundi entre en guerre, suivi du Rwanda et de la RDCongo et une borne supérieure à 2006, c'est-à-dire que notre travail couvre la période chaude des régimes dictatoriaux caractérisés par les crises socio-économico-politiques de tout genre.

Sur le plan spatial, notre étude concerne plus particulièrement le Burundi et la R.D.Congo. Quant au type des faits, l'étude cherche à montrer que l'accès des populations de la Plaine aux usages d'Internet, et du multimédia peut faciliter les échanges d'expériences dans le système d'intégration agrosylvozootechnique et contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire des populations de la Plaine.

2.15 . MEthode et Techniques de Recherche

0-6-1. Méthode (10)

La pauvreté extrême dans laquelle se trouve aujourd'hui la Plaine de la Ruzizi nous convainc que la situation qu'elle traverse aujourd'hui depuis 14 ans est déplorable à cause des crises socio-politiques répétées et de l'inaccessibilité à l'Internet et aux nouvelles techniques agricoles.

C'est pourquoi, nous avons choisi la méthode systémique comme notre cheval de bataille pour maîtriser les différents domaines d'intervention à savoir : l'agriculture, l'élevage et l'environnement.

Nous pensons, de ce fait, que la Plaine de la Ruzizi, en tant que système, doit se définir comme un ensemble où l'environnement, l'agriculture et l'élevage interagissent et appellent de nouvelles qualités intégratives que ne possédaient pas ces domaines pris isolément. Ainsi le rôle des Agronomes sera d'une grande importance.

Notre tâche n'est pas de construire des modèles de la pensée pour les imposer à la population de la Plaine, mais de dégager la systémicité de la Plaine même et de la refléter correctement dans la prise de conscience des populations à travers les Agronomes.

0-6-2. Techniques

Pour la récolte des données, nous avons fait surtout usage des techniques suivantes :

0-6-2.1. L'Observation participante

Cette technique nous a permis de nous intégrer à la population de la Plaine par notre étude, plus particulièrement la Formation TIC des Agronomes dans la Plaine de la Ruzizi.

Nous avons dégagé avec elle les contraintes, les potentialités de la Plaine en matière de lutte contre la pauvreté et avons consenti au rôle prépondérant que doit jouer l'Agronome dans la gestion du développement par les paysans eux-mêmes.

0-6-2.2. L'Enquête par sondage

1. Instrument de sondage

En ce qui concerne les besoins dans le champ de l'amélioration de la sécurité alimentaire dans la Plaine de la Ruzizi, il s'agira de tenter un recensement de ceux-ci en allant interroger divers acteurs. C'est aussi une manière d'analyser leurs pratiques.

L'instrument utilisé est un questionnaire d'enquête construit spécifiquement à cet effet. Il explore globalement, outre les caractéristiques propres du répondant, les dimensions suivantes :

- La pratique des TIC par les Agronomes, notamment l'accessibilité au matériel, la maîtrise des logiciels agricoles et de l'outil de recherche.

- Les besoins exprimés en vue d'une meilleure intégration dans les activités agricoles et les attentes sur les Sites Web dédiées à l'Agriculture.

Ces dimensions ont été couvertes par 2 Sites (Kiliba et Rugombo). Celles-ci vont de l'identification des Sites ciblés à leurs besoins et attentes en TIC en passant par leurs pratiques agricoles intégrant ou non les TIC. (Le questionnaire est repris intégralement en annexe).

D'un point de vue structurel, les questions étaient bipolaires en ce sens qu'il s'agissait surtout d'identification : oui ou non, etc. Les autres questionnaires se prêtaient davantage à des réponses plus nuancées.

Sur le plan théorique, les Modules de Formation (Logiciels) pris en compte dans le cadre de cette formation (partage des techniques agricoles, apprentissage de l'outil informatique, etc.) retrouvent leur place dans les typologies courantes des usages de nouvelles technologies, notamment celle de Desjardins et Bélair 10(*). En effet, les auteurs notent que de nos jours, ce que l'on appelle les nouvelles technologies sont essentiellement exploitées pour quatre types de tâches :

(i) la Communication (Courrier électronique pour échanger des messages et des documents, discussion en temps réel ou chat, visioconférence) ;

(ii) l'Accès à l'information (Logiciels libres, marchand en ligne, transaction bancaire, etc.) ;

(iii) la Production de l'information (Traitement de texte, présentations multi médiatiques, Sites Web), et

(iv) le Traitement de l'information (Chiffriers, bases de données, etc.).

2. Description de l'échantillon

Pour des raisons pratiques évidentes dans le timing attribué à cette étude, la proximité et l'accessibilité, nous avons travaillé avec les localités de la Plaine, regroupées en 7 sites. Le choix des Agronomes a été réalisé à travers le problème de la pauvreté que connaît notre zone d'intervention. Les Agronomes, d'une façon générale, sont nichés dans leurs sites respectifs.

Les sites étaient choisis au hasard sur une liste globale des communes et localités de la Plaine. Le procédé utilisé consiste à tirer 7 localités au hasard dont 4 en Province de Cibitoke et 3 en R.D.Congo. Nous avons ainsi retenu sept sites faisant partie de notre échantillon et 126 Agronomes de ces sites ont volontairement accepté de répondre à notre enquête.

Notre échantillon se compose donc de 126 Agronomes, dont 5 de sexe féminin (4 %) et 121 de sexe masculin (96 %).

Les 126 Agronomes de l'échantillon sont majoritairement du niveau de baccalauréat, soit 96,1 % (n =121) contre 3,9 % (n = 5) du niveau universitaire.

Notons que les 5 Agronomes du niveau universitaire se répartissent comme suit :

- 0 % (n = 0) des Agronomes indépendants ;

- 3,1 % (n = 4) des Agronomes de l'Etat ;

- 0,8 % (n = 1) des Agronomes employés dans les entreprises.

L'âge moyen de l'ensemble de l'échantillon est de 35 ans avec une amplitude allant du 31 à 57 ans.

3. Résultats de l'enquête

Ces résultats que nous révèlent l'enquête fait parti de notre échantillon. Les pourcentages retenus sont valides, c'est-à-dire ils proviennent de l'effectif de l'échantillon.

3.1. Equipement et utilisation de l'Ordinateur

a) Accessibilité à l'Ordinateur

Tableau n° 1 : Accessibilité à l'ordinateur

Accessibilité à un Ordinateur

Domicile

Service

Dans un Cyber de la Cité

Oui, avec Internet

0 % (n = o)

0 % (n = o)

0 % (n = o)

Oui, sans Internet

0 % (n = o)

4 % (n = 5)

0 % (n = o)

Non

0 % (n = o)

0 % (n = o)

0 % (n = o)

TOTAL

0 % (n = o)

4 % (n = 5)

0 % (n = o)

Les résultats ci-dessus montrent que 100 % sont sans connexion à l'Internet à domicile, au service et même dans leurs cités ; 4 % utilisent des Ordinateurs du service et le reste n'a ni accès à l'Internet ni à l'Ordinateur.

b) N'avoir jamais utilisé un Ordinateur et les raisons évoquées

Tableau n° 2 : Avoir ou non utilisé un Ordinateur

Absence de pratique

Pourcentage

N'ont jamais utilisé un Ordinateur

96 % (n = 121)

Ont déjà utilisé un Ordinateur

4 % (n = 5)

TOTAL

100 % (n = 126)

Sur 126 Agronomes, seuls 5 (4 %) ont déjà utilisé l'Ordinateur. Les raisons évoquées portaient sur l'absence de l'outil informatique dans leurs services et dans leurs milieux respectifs.

3.2. Intégration des TIC dans les activités agricoles

a) Type d'activité agricole et fréquence de recours aux TIC

Le Tableau ci-dessous présente le pourcentage des Agronomes intégrant les TIC dans les activités spécifiques, ainsi que la fréquence de ce recours.

Tableau n° 3 : Type d'activités agricoles et fréquence de recours aux TIC

Fréquence d'utilisation

Type d'activité

Très souvent

Souvent

Parfois

Jamais

TOTAL

Recherche d'informations relatives aux techniques culturales

0 %

0 %

0 %

100 %

100 %

(n = 126)

Apprentissage autonome

0 %

0 %

4 %

96 %

100 %

(n = 126)

Séminaire de formation agricole

 
 
 
 
 

Création des Sites Web pour des Associations agricoles avec les paysans

0 %

0 %

0 %

100 %

100 %

(n = 126)

Communication interpersonnelle

0 %

0 %

0 %

100 %

100 %

(n = 126)

Cinq Agronomes interrogés nous ont avoué qu'ils pratiquent l'apprentissage autonome de l'outil informatique pour leur propre intérêt. D'autres activités agricoles pouvant nécessiter la maîtrise des TIC n'ont jamais été appuyées.

b) Participation à une Association avec les paysans

L'intérêt de plus en plus croissant de l'organisation des activités agricoles confère à ce paragraphe plus d'importance. Il se fait qu'aucun Agronome sur 126 n'a de projet agricole intégrant les TIC. Cette situation mérite d'être améliorée.

Tableau n° 4 : Projets initiés par les Agronomes avec les paysans

Projets initiés

Pourcentage

TOTAL

Projets individuels

21,4 % (n = 27 %)

100 % (n = 126)

Projets collectifs

0 % (n = o)

100 % (n = 126)

Absence de projets

100 % (n = 126)

100 % (n = 126)

3.3. Connaissance de l'outil Informatique

Nous voulons saisir dans cette section le niveau de maîtrise par les Agronomes des différents modules agricoles faisant appel aux TIC. L'auto-estimation de l'Agronome lui permet de porter un jugement objectif sur lui-même. De ce fait, ses compétences en sont essentielles pour stimuler les agriculteurs dans un contexte multi médiatique. Ceci nous amène à dire que l'apprentissage des TIC par les Agronomes permet aux agriculteurs d'acquérir des nouvelles techniques culturales.

Tableau n° 5 : Pourcentages d'Agronomes selon le degré de maîtrise par types d'activité.

Niveau de maîtrise

Activités ou domaines

Très bien

Bien

Assez bien

Médiocre

TOTAL

a. Augmentation de la productivité du milieu agricole et la maximisation de la production rurale ;

b. Optimisation du rendement du travail agricole ;

c. Maximisation du revenu du travail agricole ;

d. Gestion des compétences du producteur rural ;

e. Maîtrise de l'outil informatique pour améliorer les connaissances sur l'agriculture ;

f. Formation en techniques agricoles modernes par les TIC ;

g. Notions d'Informatique ;

h. Navigation sur Internet ;

i. Recherche d'information ;

j. Production de Pages Web.

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

4 %

4 %

4 %

4 %

0 %

0 %

4 %

4 %

4 %

0 %

96 %

0 %

96 %

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

0 %

96 %

0 %

96 %

100 %

100 %

96 %

96 %

96 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

Ce Tableau montre à suffisance l'inaccessibilité des Agronomes aux TIC. Seuls les Cadres Universitaires ont des notions élémentaires sur l'Outil Informatique et quelques modules de formation (Logiciels agricoles). Les Agronomes de terrain maîtrisent seulement des logiciels ayant trait à la maximisation de la production agricole.

3.4. Besoins exprimés en vue d'une meilleure intégration des TIC dans les activités agricoles

Le besoin le plus en vogue est celui de bénéficier d'une formation technique adéquate ; il est exprimé par tous les Agronomes que nous avons rencontrés, soit 7/10. Il est suivi par la nécessité de disposer d'outils (matériels et logiciels) plus performants.

Tableau n° 6 : Besoins des Agronomes par ordre d'importance

Besoins exprimés par les Agronomes

Fréquence

Pourcentage

1° Bénéficier d'une formation technique adéquate

126 (n = 126)

100 %

2° Mise à disposition d'outils (matériels et logiciels) plus performants

126 (n = 126)

100 %

3° Accroître l'accessibilité à l'outil informatique

126 (n = 126)

100 %

4° Formation en TIC

126 (n = 126)

100 %

5° Maîtrise de Logiciels agricoles et des Sites Web

126 (n = 126)

100 %

6° Accessibilité aux Micro Crédits agricoles

126 (n = 126)

100 %

7° Réduction des écarts salariaux entre Agronome Communal et Agronome d'une ONG

126 (n = 126)

100 %

8° Partenariat entre ONG internationale et la Direction Provinciale de l'Agriculture et de l'Elevage

126 (n = 126)

100 %

9° Groupement des paysans en paysannats agricoles

26 (n = 100)

20,6 %

10° Stages de Perfectionnement

126 (n = 126)

100 %

Les réponses fournies par les Agronomes ciblés par notre enquête mentionnent combien, ils ont besoin d'une formation sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication orientées vers les activités agricoles.

3.5. Attentes des Agronomes par rapport à la mise en ligne de contenus modulaires

Tableau n° 7 : Attentes des Agronomes

Attentes exprimées par les Agronomes

Fréquence

Pourcentage

1° Documentation en ligne

90 (n = 36)

71,4 %

2° Liens vers les Bibliothèques virtuelles

87 (n = 39)

69 %

3° Productions agricoles des autres

110 (n = 16)

87,3 %

4° Aide technique agricole en ligne

120 (n = 6)

95,2 %

5° Formation agricole en ligne

119 (n = 7)

94,4 %

Il s'agit des attentes relatives aux activités de consultation des références ci-dessus, à savoir la documentation en ligne ; les liens vers les Bibliothèques virtuelles ; Productions agricoles des autres ; Aide technique agricole en ligne et formation agricole. Les besoins de la formation se manifestent ici avec acuité, soit 8,4/10.

3.6. Attentes des Agronomes par rapport au Mode de Formation.

Tableau n° 8 : Attentes des Agronomes par rapport au Mode de Formation

Attentes exprimées par les Agronomes

Fréquences

Pourcentage

1.

Mode synchrone par le Chat

(Tout se fait sur la plate-forme)

84

(n = 126)

67 %

2.

Mode synchrone classique

(Tableau noir, craie, syllabus...)

106

(n = 126)

84,1 %

3.

Mode synchrone classique intégrant le Chat pour échange d'expériences

121

(n = 126)

96,03 %

4.

Présence physique de l'Animateur formateur

126

(n = 126)

100 %

Les résultats obtenus ci-dessus montrent que 100 % désirent une formation où l'Animateur formateur est physiquement présent dans la salle de formation ; 96,03 % désirent combiner le Chat et le Mode classique ; 84,1 % veulent qu'on utilise le Tableau noir, la craie, les syllabus et les Ordinateurs pour la formation ; tandis que 67 % sont d'accord pour l'utilisation du Chat.

0-6-2.3. L'Interview libre

Grâce à cette technique, nous avons pu interviewer les Agronomes et inventorier leurs besoins en formation par les TIC.

0-6-2.4. L'Analyse

Tout au long de notre étude, nous nous sommes intéressé aux données présentant des situations brutes des faits, qui furent analysées scientifiquement pour déboucher aux besoins concrets des Agronomes.

0-6-2.5. La Technique documentaire

Cette technique nous a permis de fouiller les publications diverses en vue d'accéder aux données qui nous échappaient. Nous n'avons pas également négligé les travaux de nos collègues des promotions antérieures que nous lisions en ligne.

0-6-2.6. La Statistique

Pour quantifier les données de notre échantillon, nous avons recouru à la technique statistique. Grâce à elle, nous sommes parvenu à chiffrer l'état des besoins en formation TIC des Agronomes de la Plaine de la Ruzizi.

2.16 . DIFFICULTES RENCONTREES

Dans la Plaine de la Ruzizi, l'accès a été facile à cause des infrastructures routières et de communication qui sont bonnes. Toutefois, nous nous sommes buté à certaines difficultés telles que :

- Quand bien même l'objet de notre étude serait clair, nos informateurs ont développé une culture de l'écran. Celle-ci consistait à dissimuler la véritable réalité des choses, c'est-à-dire les besoins réels pour que la relance des activités agricoles soit effective.

- Les problèmes financiers ont aussi limité notre rayon d'enquête.

2.17 . clarification des concepts

Souvent, les mots sont plus que des mots. Reconnus dans la diversité et la mobilité de leur sens, ils offrent une voie privilégiée d'accès à un domaine de recherche, un courant d'idées, un milieu de vie et d'action. Car, le mot clé acquiert promptement, la vertu d'un mot de passe. C'est lui qui, au sens juteusement argotique, nous affranchit, nous permettant à la fois de comprendre et d'être compris. C'est ainsi que nous passerons en revue les concepts ci-après : formation, information, communication, technologie.

0-8-1. Formation

Raymond VIATIER, définit la formation comme un ensemble d'actions capables de mettre les individus et les groupes en état d'assurer avec compétences leurs fonctions actuelles ou celles qui leurs seront confiées pour la bonne marche de l'organisation11(*).

L'Institut Canadien d'Education des Adultes (ICEA) souligne que la formation englobe toutes les activités éducatives auxquelles pourrait s'adonner l'adulte, qu'il s'agisse d'études générales ou professionnelles, de recyclage ou de perfectionnement, de manière pertinentes à son travail comme à sa vie de citoyen12(*).

Pour ce qui nous concerne, la formation TIC des Agronomes peut sous entendre un ensemble d'actions, de moyens, de méthodes et de supports des NTIC à l'aide desquels les Agronomes sont incités à améliorer leurs connaissances, leurs comportements, leurs attitudes et leurs capacités mentales nécessaires à la fois pour atteindre les objectifs de la réduction progressive de la pauvreté dans la Plaine de la Ruzizi et ceux qui leur sont personnels ou sociaux sans oublier l'accomplissement adéquat de leurs fonctions actuelles et futures.

0-8-2. Technologie

Selon Larousse, la Technologie est l'ensemble des moyens matériels et organisations structurelles qui mettent en oeuvre les découvertes et les applications scientifiques les plus récentes13(*).

En effet, les nouvelles technologies sont essentiellement celles qui sont exploitées pour quatre types de tâches :

1) La communication (Courrier électronique pour s'échanger des messages et des documents, discussion en temps réel ou chat, vision conférence) ;

2) L'accès à l'information (marchand en ligne, transactions bancaires,....) ;

3) La production de l'information (traitement de texte, présentations multi médiatiques, Sites Web) ;

4) Le traitement de l'information (chiffriers, bases de données,....)14(*).

Dans la Plaine de la Ruzizi, les dispositifs informatiques seront d'une grande nécessité dans l'accroissement rapide du volume de production.

0-8-3. Information

Larousse définit l'information comme l'élément de la connaissance susceptible d'être codé pour être conservé, traité ou communiqué15(*). Il ressort de cette définition que la théorie de l'information qui la sous-tend se définit comme une science du processus de communication fondée sur la mesure quantitative de l'information, de l'étude mathématique des divers facteurs qui régissent la transmission et la réception des signaux.

L'information se définit généralement comme un renseignement, élément nouveau de connaissance qu'un agent émetteur (E) transmet à un agent récepteur (R) à travers un canal selon le processus de la communication. A ce stade et en ce sens, l'information vise à combattre l'ignorance, à dissiper l'obscurité dans laquelle peuvent se trouver les membres du groupe et qui de ce fait, peut empêcher non seulement de comprendre leur milieu mais aussi de participer pleinement et efficacement à la vie de la collectivité. Ainsi, l'information apparaît à la fois comme un besoin social indispensable, un droit humain inaliénable et un système de formation des individus.

Si l'homme a besoin de s'informer comme il a besoin de se nourrir, de se vêtir, de se soigner, de s'éduquer pour être à même de participer à la vie collective, la société se doit à son tour de s'organiser pour satisfaire ce besoin incompressible en mettant sur pied un système propre à assurer valablement cette information. Mieux informés, les citoyens seraient ainsi mieux armés pour assurer une des dimensions du développement qui est d'ordre compétitif.

En définitive, l'information doit concourir à l'amélioration des connaissances, à l'éducation des citoyens, à la distraction du public et à la diffusion de la culture nationale. Elle est donc un besoin vital et une priorité pour un développement durable.

0-8-4. Communication

La communication se définit comme un processus reposant sur un échange entre deux ou plusieurs personnes utilisant un même code formé de gestes, de mots ou d'expression en rendant compréhensible une information transmise d'un émetteur à un récepteur16(*). Dans la communication, on peut identifier souvent sept variables :

L'Emission

Un émetteur est celui qui a une information et qui désire la communiquer. Cependant, l'émetteur est tenu à recenser les obstacles organisationnels qu'il peut rencontrer, c'est-à-dire ceux liés au codage et qui peuvent faire perdre à l'idée d'origine, une partie de sa vigueur17(*).

Le Message

Le message est une idée ou une information enrôlée dans un Code grâce auquel l'émetteur communique avec un récepteur. Après l'étape de la codification, l'idée se présente sous la forme d'un langage compréhensible pour le récepteur. Le message est donc le contenu (idée) enveloppé dans son contenant (Code)18(*).

La Transmission

Il s'agit de choisir le canal qui soit le plus favorable pour transmettre le message au récepteur. On peut le faire par la conversation (canaux naturels directs) ou au moyen de techniques adaptées à chaque situation telles que : les terminaux d'informatique, le téléphone, les lettres,...

La Réception

C'est le symétrique de l'émission. Elle obéit aux mêmes facteurs psychologiques et sociologiques qu'on trouve au niveau de l'émission.

La Rétroaction

C'est l'outil par lequel l'émetteur vérifie s'il y a eu compréhension de la part du récepteur et si le message a eu l'impact souhaité.

L'Objet de la communication

Il dépend du type d'information qu'on envisage de transmettre ou de celle qu'on désire obtenir.

L'Environnement

La communication de l'information est fonction du milieu (humain ou physique). Il peut favoriser ou non la communication, car toute communication implique à la fois une relation humaine et un respect des normes établies dans l'organisation.

En effet, par Nouvelles Technologies de l'Information et la Communication, on peut entendre l'ensemble des médias développés dans la rencontre de l'audiovisuel, de l'informatique et des télécommunications19(*).

Les NTIC résument une technique permettant la restitution, sur un même écran, de documents ou d'informations, que l'on peut choisir ou superposer tout à loisir : des textes, des graphiques, des sons ; des images (fixes et/ou animés).

2.18 . SUBDIVISION DU TRAVAIL

A part l'introduction qui pose le problème et examine le cadre méthodologique de l'étude et la conclusion, la structure de notre travail s'articule en 4 Chapitres.

Le premier Chapitre est consacré, en plus de la présentation du cadre général de la zone du projet, du milieu naturel et du milieu humain ; à l'évaluation des dispositifs existants relatifs aux TIC.

Le 2ème Chapitre, nous introduit dans la zone du projet. Il cible, à ce propos, les acteurs, les publics cibles ; dégage leurs besoins et les traduit en objectifs du projet.

Le 3ème Chapitre aborde le problème de l'environnement. Dans le diagnostic comme dans le pronostic du projet, ce Chapitre met en exergue les opportunités, les contraintes, les forces, les faiblesses et les menaces relatives à la réussite du projet.

Le 4ème Chapitre esquisse les activités du projet et établit un plan d'action. Il dégage les moyens disponibles et présente le coût du projet et enfin, il élabore les règles de suivi et d'évaluation du projet.

Voilà donc, comment se présente globalement l'étude et nous espérons que cette présentation succincte sera utile au lecteur et pourra lui servir de fil conducteur.

CHAPITRE I : LE CONTEXTE DE L'ETUDE

I.1. CADRE GENERAL

Une expérience humaine, surtout si elle dure tant soit peu, est malaisée à synthétiser... Un effort pédagogique portant sur un Territoire un peu vaste et une population quelque peu diversifiée n'est pas facile à évaluer car, si l'on en perçoit intuitivement les fruits, cette perception est souvent vague, plutôt qualitative, se manifestant fugitivement à l'occasion d'une rencontre ou d'un entretien20(*).

Cependant, c'est là une démarche que nous envisageons adopter. Considérer la Plaine de la Ruzizi comme un système dont les éléments sont en interaction. Avec une lente montée de la réflexion et une progressive prise de conscience du problème de la pauvreté chronique, il est possible de réduire progressivement l'émergence du problème par l'établissement d'un état de besoins du personnel agricole.

I.1.1. Identité géographique de la Plaine de la Ruzizi ((*)*)

I.1.1.1. Localisation de la Plaine de la Ruzizi

La Plaine de la Ruzizi s'étend de 2° 42' et 3° 24' de latitude Sud et 29° et 29° 22' de longitude Est. Elle couvre une superficie totale de 180 ha dont 80 ha pour la R.D.Congo, 87 ha pour le Burundi et 13 ha pour le Rwanda. Son altitude varie entre 773 m au niveau du Lac Tanganyika et 1.000 m au niveau du piedmont.

Située dans son ensemble dans la zone de basse altitude, la Plaine de la Ruzizi est délimitée :

- au Nord, par la Plaine de Bugarama au Rwanda et la Rivière Luvimvi en Territoire de Walungu au Sud Kivu ;

- au Sud, par le Lac Tanganyika ;

- à l'Est, par les hautes montagnes de la Crête Congo Nil ;

- à l'Ouest, par la chaîne des monts Mitumba en Territoire d'Uvira et de Walungu.

CARTE DE LA PLAINE DE RUZIZI

I.1.1.2. Situation administrative de la Plaine

La Plaine de la Ruzizi est administrativement gérée par trois Pays, à savoir :

- Le Rwanda pour la partie Nord ;

- Le Burundi gère toute la partie Est de la Plaine ;

- La R.D.Congo s'accapare de toute la partie Ouest de la Plaine du Nord au Sud.

I.1.1.3. Régime foncière et vocation des Terres

La Terre est une propriété de l'Etat. Ce dernier tolère que la gestion des Terres soit en partie réalisée par les autorités coutumières. Le droit coutumier régit l'attribution et l'utilisation des Terres. Pour la mise en valeur de la Plaine de la Ruzizi, il convient de définir les règles d'exploitation et de gestion avec les bénéficiaires. Ceci est important dans la mesure où il permet :

- L'identification des attributaires de parcelles ;

- La définition des droits, obligations et responsabilités des attributaires ;

- La détermination des modalités générales de location des Terres.

I.1.1.4. Relief et structure géologique de la Plaine de la Ruzizi

La Plaine de la Ruzizi est une étroite bande de Terre d'une altitude moyenne de 800 m. Elle existe après la fracture de l'écorce terrestre qui a fait apparaître le graben de l'Afrique Orientale. Le Graben a été aménagé par la Ruzizi qui draine les eaux du Lac Kivu vers le Lac Tanganyika.

La Plaine de la Ruzizi est un secteur alluvial où les sédiments se sont superposés sur les couches rocheuses du plissement cambrien de l'ère primaire, constituées des roches métamorphiques dominées par les schistes et les quartzites. Les monts Tshamate à Sange et les monts de Runingu sont des massifs de faible altitude qui émergent dans la Plaine.

I.1.1.5. Climat et végétation

La Plaine de la Ruzizi connaît un seul climat semi-aride caractérisé par une température moyenne annuelle de 24° C, avec des amplitudes thermiques très prononcées par endroit au cours de l'année. Les températures moyennes minimales et maximales varient entre 17° C et 30° C ; soit une amplitude thermique de 13° C. Les précipitations annuelles varient entre 600 mm et 1.100 mm et se repartissent sur 120 à 140 jours par an. Elles sont irrégulières dans le temps et dans l'espace.

La Plaine connaît aussi quatre saisons économétriques :

- la grande saison des pluies : elle s'étend du 1er Septembre au 31 Janvier ;

- la petite saison des pluies : elle va du 15 Mars au 15 Mai ;

- la grande saison sèche : elle s'étend du 15 Mai au 31 Août.

La végétation de la Plaine de la Ruzizi est dominée par la savane herbeuse, constituée d'herbages de densité moyenne. Cette savane alterne avec la steppe d'arbustes et d'épineux. La forêt galerie émerge tout au long de la Ruzizi.

I.1.1.6. Les données pédologiques

Dans la Plaine de la Ruzizi, on trouve deux types de sols :

- Les sols arigilo-sablonneux : le type de sols couvre toute la partie de Kiliba à Gatumba jusqu'au Lac Tanganyika ;

- Les sols sablo-argileux : ils couvrent le reste de la partie de la Plaine.

Ces deux types de sols sont d'origine alluvionnaire. Les alluvions ont été apportées dans la Plaine par la Ruzizi et les cours d'eaux en provenance des hautes montagnes de la Crête Congo Nil et de monts Mitumba.

I.1.1.7. L'Hydrographie et l'Hydrologie

La Rivière Ruzizi, par son volume et son espace, constitue une importante artère hydrographique de la Plaine. Elle est affluée par 13 autres Rivières dont sept descendant du versant oriental de la Chaîne des monts Mitumba, à savoir : la Luvimvi, la Luvubu, la Luberizi, la Sange, la Runingu, la Kiliba et la Kawizi et six descendant du versant occidental de la Crête Congo Nil, à savoir : la Mpanda, la Kajeke, la Kagunuzi, la Kaburantwa, la Nyamagana et la Nyakagunda.

La Rivière Ruzizi, ses affluents et le Lac Dogodogo en Commune Rugombo constituent l'hydrographie de la Plaine de la Ruzizi et le potentiel d'irrigation des périmètres de cultures.

I.1.1.8. Le milieu humain

a. Origine

Les populations autochtones de la Plaine sont les Congolais, les Burundais et les Rwandais qui ont été surtout attirées par la création des unités agro-industrielles et par la savane favorable à l'élevage.

b. Les données démographiques

La population de notre zone d'intervention est de 422.144, repartie comme suit :

Tableau 1 : Répartition de la population par sexe et par site au 31/12/2006.

N° d'ordre

SITES

SEXES

TOTAL

Pourcentage

M

F

1.

- LUBERIZI

- SANGE

- KILIBA

28.175

11.368

13.608

29.909

13.563

14.405

58.084

24.931

28.013

 
 

S/TOTAL

53.151

57.877

111.028

26,3 %

2.

- RUGOMBO

- MURWI

- MUGINA

- BUGANDA

31.867

44.713

41.667

35.789

30.875

45.492

42.021

38.692

62.085

90.2005

83.684

72.192

 
 

S/TOTAL

154.036

157.080

311.116

73,7 %

 
 
 
 
 
 
 

TOTAL GENERAL

207.187

214.957

422.144

100 %

Source :

- Territoire d'Uvira - Bureau d'Etat Civil = Recensement de la population au 4ème Trimestre 2006.

- Province de Cibitoke - Bureau d'Etat Civil = Annuaires Statistiques de la population au 4ème Trimestre 2006.

Commentaire :

Le Tableau vient de nos enquêtes. Les données sur la répartition par sexe et par classe d'âge récoltées au Bureau d'Etat Civil du Territoire d'Uvira et celles récoltées au Bureau d'Etat Civil de la Province de Cibitoke, nous ont permis de présenter sur ce Tableau la population cible de notre zone d'intervention. Néanmoins, la Province de Cibitoke et Territoire d'Uvira comportent d'autres Collectivités et ou Communes qui ne sont pas concernées par notre étude parce que, n'étant pas dans la Plaine, elles présentent des caractéristiques différentes à celles des Collectivités ou communes de notre zone d'intervention.

Toutefois, ces Collectivités ou Communes des montagnes sont indirectement concernées par notre projet par leur qualité des bénéficiaires indirects.

I.2. EVALUATION DES DISPOSITIFS EXISTANTS

La planification du développement d'un Pays en général et de celui d'une Région comme la Plaine de la Ruzizi en particulier passe d'abord par l'identification et l'évaluation de ses atouts (dispositif existant) et de leur mise en valeur.

A titre introductif, notre projet d'étude cible la formation des Agronomes dans la Plaine de la Ruzizi par le biais des TIC. Ainsi, est-il indispensable, voire même nécessaire de dégager respectivement les dispositifs existants relatifs au Volet TIC.

Au cours de cette même évaluation, il sera question de mettre en évidence l'importance des TIC dans la formation des Agronomes et le développement de l'agriculture dans notre zone d'intervention.

I.2.1. Le Dispositif existant

Au cours de nos descentes sur terrain, nous avons constaté que la Plaine de la Ruzizi est vierge en infrastructure informatique.

Dans la Province de CIBITOKE, nous avons identifié le support informatique ci-après :

- 2 Ordinateurs pour l'Administration provinciale ;

- 2 Ordinateurs pour la Direction provinciale de l'Agriculture et de l'Elevage ;

- 1 Ordinateur pour le Centre de Chèques Postaux ;

- 5 Ordinateurs connectés à l'Intranet pour l'Agence de la Banque Commerciale du Burundi (BANCOBU) et une Photocopieuse ;

- 2 Ordinateurs pour le Lycée Technique de CIBITOKE ;

- 2 Ordinateurs pour le Centre de Formation Rural ;

- 1 Ordinateur pour le Parquet de CIBITOKE ;

- 2 Ordinateurs pour le Secrétariat Public de CIBITOKE.

Quant à la Plaine de la Ruzizi, du côté de la R.D.Congo, la situation est également catastrophique. Le reste d'Ordinateurs trouvés éparpillés ici et là dans la salle informatique de la Sucrerie de KILIBA ne peut plus servir à quelque chose. Dans cette salle, 20 Ordinateurs, une Photocopieuse et d'autres accessoires ont été pillés pendant la guerre ; seuls les tables, les chaises et les armoires sont en bon état.

Cependant, toute la Plaine de la Ruzizi est traversée par la ligne électrique haute tension. La couverture téléphonique est assurée par l'ONATEL, TELECEL, AFRICELL, CELTEL, VODACOM, RWANDACELL, MTN, etc. Quant aux autres Médias de masse, toutes les populations de notre zone d'intervention ont accès aux émissions radiodiffusées et télévisées et aussi à la presse écrite.

Une seule Ecole Technique Agricole se situe à KILIBA. Elle forme les Agronomes de niveau A2, qui, au sortir de la formation, entrent dans le chômage. Il y avait, dans cette vaste étendue, un seul Cyber Internet qui a suspendu ses activités à cause du coût de la connexion à l'Internet très élevé. Il n'y a aucun Laboratoire technique, aucun Secrétariat Public et aucune bibliothèque. La connexion à l'Internet est facilitée par Cybernet et MAPATRO qui sont tous installés à Bujumbura..

Sur 126 personnes interrogées à propos de l'Informatique, 5 ont des notions d'Informatique et d'Internet, 4 ont suivi le module Excel et Access. Par ailleurs, il a été constaté que :

- 33 sur 100 personnes interrogées ont un téléphone mobile ;

- .37 sur 100 personnes interrogées ont un poste radio ;

- 11 sur 100 personnes interrogées ont un poste de télévision ;

- 5 sur 126 personnes interrogées ont une adresse électronique.

I.2.2. L'importance des TIC dans le développement des communautés à la base

Au cours de nos récentes recherches, il a été démontré qu'un développement durable ne peut être envisagé en l'absence des TIC. Or, le développement des communautés de la Plaine de la Ruzizi à la base dépend en grande partie du secteur primaire (agriculture et élevage).

Ce secteur comprend beaucoup d'informations scientifiques, des techniques qui se repèrent facilement par le biais de l'Ordinateur connecté à l'Internet. Chemin faisant, on comprendra que sans l'accès aux TIC, la fracture numérique restera profonde dans la Plaine de la Ruzizi par rapport aux autres Provinces ou Régions où l'accessibilité à l'Internet et aux autres usages des TIC sont d'usage courant. Tels sont les cas des Villes de Bujumbura, Bukavu, etc.

I.3. UNE NECESSAIRE SOLUTION TIC DANS LA PLAINE DE LA RUZIZI

Dans les pages qui précèdent, il a été démontré que les dispositifs TIC dans la Plaine de la Ruzizi sont encore au niveau embryonnaire. Cependant, pour améliorer les conditions de travail et faciliter l'éclosion d'une bonne productivité, les TIC doivent être considérées comme un instrument capable de provoquer un développement économique spectaculaire. Mieux, elles sont en passe de devenir une stratégie contemporaine de développement économique dans la mesure où elles sont susceptibles de charrier de progrès toujours inattendus dans d'autres secteurs.

Les secteurs industriel et technologique (sucrerie de KILIBA, la COGERCO, l'ESTAGRICO, Régie des Postes,...), commercial et financier (marchés, commerce, les affaires, etc.) ; Bancaire (BANCOBU, Coopératives, etc.), et les secteur des investissements (les micro finances, l'Administration, etc.) pour ne citer que ceux-là à titre d'exemple, sont des secteurs de prime à bord à être frappés en aval par les effets bénéfiques de l'avènement des TIC dans la Plaine de la Ruzizi.

Ainsi, pour une bonne gestion des TIC, certaines conditions technologiques paraissent indispensables, à savoir :

- la possession d'une culture technologique des TIC par la création des Cybers Internet, des Centres de formation Informatiques, la Radio rurale, l'Informatique à l'école, etc. ;

- la possession des moyens financiers suffisants pour ventiler la maintenance et l'entretien du matériel très exigeant utilisé dans les TIC ; (Achat d'Antenne VSAT et son installation, des Ordinateurs connectés à l'Internet, des Animateurs formés aux TIC, etc.) ;

- la possession d'une main-d'oeuvre locale qualifiée pour juguler la dépendance à une main-d'oeuvre coûteuse ;

- Une gestion responsable et prospère des réseaux dans la Plaine répondrait, à notre sens, à certaines exigences dont voici :

a) Privilégier la gestion privée des réseaux. En d'autres termes, créer des organismes privés de gestion des réseaux, car ces derniers travaillent avant tout pour le gain. Ce qui permettrait de baliser contre la faillite ou la banqueroute ;

b) Privilégier la gestion décentralisée des organismes pour leur permettre de décider à temps opportun21(*).

c) La maîtrise de l'information dans la Plaine nécessite de remplir certaines conditions à savoir :

o disposer des Sites Web pour traiter et donner l'accès à l'information22(*) ;

o former des animateurs qui accompagneront la population à la base dans l'appropriation des TIC ;

o promouvoir des Cybers Internet dans la Plaine pour donner accès à tous au savoir en ligne ;

o promouvoir une politique de réduction des coûts des outils informatiques et d'accessibilité à l'Internet et aux Multimédias23(*). (Animateurs formateurs, Agronomes, Agriculteurs et les Paysans).

Présentement, les acteurs qui sont directement concernés sont les Agronomes. Ces derniers, après être formés par les Animateurs formateurs, pourront accompagner les agriculteurs à l'appropriation des outils TIC pour la relance de leurs microréalisations dans la Plaine de la Ruzizi.

Ainsi, les paysans pourront bénéficier à leur tour de l'encadrement des agriculteurs.

CHAPITRE II : IDENTIFICATION DES BESOINS, DES PROBLEMES

ET DES CONTRAINTES DES PUBLICS CIBLES

La Formation TIC des Agronomes exige les supports informatiques, les formateurs en TIC, le choix des modules spécifiques à l'agriculture, les matériels didactiques, les infrastructures d'accueil, les fournisseurs d'accès à Internet et le fonds de roulement pour toutes les activités.

II.1. IDENTIFICATION DES BESOINS DES AGRONOMES

Selon les résultats de nos enquêtes, les Agronomes ont exprimé les besoins suivants :

La Formation adéquate en TIC

La plupart des sujets de notre échantillon viennent de passer plus d'une vingtaine d'années après leurs études sans être recyclés.

Raison pour laquelle, ils ont proposé avant toute autre initiative en rapport avec la promotion des pôles de développement, la formation adéquate en TIC des encadreurs agricoles (Agronomes).

Non seulement que cette formation permettra d'acquérir les aspects des technologies liées à la production vivrière, mais aussi par le logiciel SOFTWARE, ils acquérront les fonctions, les tâches, les profils, les attitudes nécessaires pour la compréhension et la promotion du développement rural24(*).

Les Matériels et logiciels plus performants

Il est à signaler que garantir l'intégrité des systèmes informatiques relève aussi de la sécurité informatique. Les matériels et les logiciels doivent être étudiés de manière à ne pas empêcher les utilisateurs de développer les usages qui leur sont nécessaires et de faire en sorte qu'ils puissent utiliser le système d'information à toute confiance.

Ainsi, pour la sécurité des matériels et logiciels, il est préférable qu'on puisse définir une politique de sécurité de la manière suivante :

- élaborer des règles et des procédures ;

- installer des outils techniques dans les différents services du parc Informatique ;

- définir les actions à entreprendre dans la formation des Agronomes et les personnes à contacter en cas d'un quelconque problème ;

- sensibiliser les utilisateurs aux problèmes liés à la sécurité d'information ;

- mettre en place un système d'authentification et de protection de l'intégrité de l'information (mot de passe, cryptage) ;

- Anti Spam ;

- Anti virus.

Accès à l'outil informatique

Les publics cibles ont proposé la réduction des coûts d'utilisation de l'outil informatique (Internet, Modules de formation...) pour donner l'accès à tous.

Réduction des écarts salariaux entre l'Agronome Communal et l'Agronome

des ONGs

Si les Agronomes ont abandonné leurs tâches d'encadrement technique des agriculteurs, c'est parce que, d'une part, ils ont été longtemps marginalisés par l'Etat et, d'autre part, la pauvreté les a rendu ignorants (= manque de formation continue).

Le Partenariat entre ONG internationale et la Direction Provinciale de

l'Agriculture et de l'Elevage

Pour faciliter une bonne coordination des activités, il a été souhaité que les partenaires étrangers soient branchés sous la tutelle des organes de la Direction Provinciale de l'Agriculture et de l'Elevage.

Une organisation des paysans en groupements

Les Agronomes ont souhaité un accompagnement par l'Etat en micro crédits pour leur permettre de promouvoir des paysannats agricoles (Création des activités génératrices des revenus...).

Stage de perfectionnement

Dans le cadre d'échange d'expérience, après formation, nos sujets ont proposé qu'ils puissent effectuer un stage dans une des entreprises de la Plaine de la Ruzizi où la formation TIC des agents de développement serait très avancée.

Eu égard à ce qui précède, il convient de dire que les réponses fournies par les Agronomes ciblés par notre enquête, mentionnent combien ils ont besoin d'une formation sur les nouvelles techniques de l'information et de la communication orientées sur les activités agricoles.

II.2. ANALYSE DES PROBLEMES DES PUBLICS CIBLES

Les sujets ciblés par notre enquête sont pour la plupart en chômage technique, d'autres opèrent dans d'autres secteurs publics peu rémunérés et le reste est dans le chômage. Les résultats de l'enquête nous ont en outre révélé que la Plaine de la Ruzizi ne dispose ni des ressources humaines qualifiées en TIC pour assurer la formation des utilisateurs, ni de Cyber Internet pouvant permettre aux Agronomes de se perfectionner en techniques agricoles.

II.3. ANALYSE DES CONTRAINTES DES PUBLICS CIBLES

D'après les publics cibles interrogés, la contrainte principale qui a fait qu'ils ne puissent pas bénéficier d'une formation en TIC, c'est la guerre. Cette dernière a retardé le déploiement des dispositifs informatiques dans la Plaine de la Ruzizi par les fournisseurs d'accès à Internet basés à Bujumbura et à Bukavu.

L'analphabétisme de la population de la Plaine de la Ruzizi, constitue aussi l'un des problèmes auxquels les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) restent réticents pour le déploiement des TIC.

II.4. PERTINENCE DU PROJET PAR RAPPORT AUX BESOINS, AUX

PROBLEMES ET AUX CONTRAINTES DE LA PLAINE DE LA RUZIZI

II.4.1. Pertinence du projet par rapport aux besoins

L'analyse des situations de formation joue un rôle important dans la préparation d'une action de formation. Elle permet de définir avec précision la « situation - problème » que l'on pense résoudre par la formation après en avoir identifié et analysé les causes.

Le formateur saura ainsi quels intérêts il sert en privilégiant tel ou tel type de besoins. S' il ne parvient pas à se dévoiler, toute l'analyse risque de demeurer confuse. Ainsi, donc, la réalisation de ce projet permet :

- d'identifier les compétences et les capacités que les bénéficiaires de la formation devront maîtriser pour accomplir des tâches précises (Accompagnement des agriculteurs dans leurs activités agricoles,...) ;

- De rendre la formation plus efficace en identifiant les autres actions à mener parallèlement : Changement des structures, des méthodes de prévention des pathologies phytosanitaires, etc... ;

- De donner les conseils et d'intervenir auprès des organisations des paysans ;

- De choisir les principes qui serviront à élaborer une stratégie pédagogique, des méthodes et outils appropriés tenant compte du contexte général de l'agriculture dans la Plaine de la Ruzizi, ainsi que des contraintes et ressources identifiées ;

- De refuser ou de transformer une demande d'information qui ne viserait qu'une récompense, une mode de l'époque, un besoin de prestige, un alibi politique, etc.

II.4.2. Pertinence du projet par rapport aux problèmes

Le caractère hétérogène et disparate de la formation de base en TIC des publics cibles constitue le premier problème au niveau de la formation TIC. Cependant, les exercices d'enrichissement théoriques et pratiques par des expériences similaires sur les techniques agricoles modernes permettront la mutualisation des connaissances.

Le deuxième problème que le projet devra résoudre est celui de l'accompagnement des agriculteurs par les Agronomes. Le problème se pose en terme d'octroi des micro crédits agricoles. Car, pour que les Agronomes jouent pleinement leur rôle avec efficacité, il faut pouvoir faciliter des microréalisations participatives par l'octroi des micro crédits Coopératifs25(*). Plus les microréalisations prennent de l'étendue dans la Plaine, moins les Agronomes formés ne manqueront point à leur tâche.

Le troisième problème, difficile à résoudre est celui de savoir qui décide quoi et pour qui. En fait, il se dégage une contradiction entre le discours des responsables, la réalité sur terrain et le discours de ceux qu'on prétend développer, à savoir les populations à la base.

Le manque d'outils et moyens d'accompagnement des agriculteurs dans les Microréalisations participatives ne peut-il pas constituer un handicap pour la réalisation des objectifs du projet ?

II.4.3. Pertinence du projet par rapport aux contraintes

L'étude des contraintes permet au projet de :

- Dégager les contraintes auxquelles les publics cibles directs et les populations à la base doivent faire face. Il s'agit là d'identifier les contraintes comme le coût élevé de la connexion à l'Internet, le coût de l'Antenne VSAT et ou de la Fibre optique,... ;

- Analyser les contraintes et les systèmes mis en place pour entrevoir l'avenir avec sérénité ;

- Restituer à la population le résultat de la formation TIC pour lui permettre de confronter les perceptions des Formateurs et Agronomes avec celles des agriculteurs qu'on prétend accompagner dans leurs projets agricoles ;

- Rechercher les voies et les moyens pour rendre opérationnels les acquis de cette formation TIC.

II.4.4. Pertinence du projet par rapport à l'identification adéquate des problèmes

et des contraintes vécus

La grande contrainte que connaissent les populations de la Plaine de la Ruzizi est constituée par l'inaccessibilité à l'Internet et aux Multimédias. Cette dernière a créé une profonde fracture numérique en rendant les populations plus analphabètes en matière des TIC26(*).

Ainsi, ces populations ressentent-elles les besoins d'une formation TIC pour pallier à cette insuffisance. La Plaine de la Ruzizi est traversée par la ligne électrique haute tension du Barrage de la Ruzizi en R.D.Congo. Les fournisseurs d'accès à Internet sont favorables à toutes les fournitures nécessaires pour le lancement du projet. Le manque des Bibliothèques, des Cybers Internet, des Centres de formation en Informatique ou de toute autre Centre de documentation, etc. sont autant des problèmes et contraintes inventoriés.

Le problème n'est donc sans doute pas seulement de créer des Cybers Internet, des Centres de formation ou de documentation, mais d'inclure dans le cahier des charges des utilisateurs des modules spécifiques à la formation TIC au profit des acteurs (Agronomes, Vétérinaires, Enseignants, Personnel de santé, etc.) de développement.

Présentement, les acteurs qui sont concernés sont les Agronomes. Ces derniers pourront accompagner la population à l'appropriation des outils TIC pour la relance de leurs microréalisations dans la Plaine de la Ruzizi.

II.4.5. Pertinence du choix des intervenants du point de vue stratégique

et leur description

II.4.5.1. Les Bénéficiaires finaux

Les bénéficiaires finaux sont toutes les populations à la base, à savoir : les agriculteurs, les paysans, les religieux, les enseignants, le personnel de santé, les élèves, les ONGs, les commerçants qui pourront bénéficier des services du Centre.

II.4.5.2. Les Groupes cibles

Les publics cibles sont constitués de 126 Agronomes que nous avons recensés au cours de nos enquêtes, du personnel du Centre et des animateurs formateurs.

II.4.5.3. Les intermédiaires susceptibles de jouer un rôle crucial pour

la viabilité du projet

Certaines Associations des paysans, l'Administration locale, les Banques, la Sucrerie de KILIBA, la COGERCO, la B.T.C, peuvent participer à l'exécution du projet notamment en sollicitant l'encadrement de leur personnel en Formation TIC.

II.5. OBJECTIFS DU PROJET

Compte tenu de la situation problématique vécue dans la Plaine de la Ruzizi et pour atteindre une situation satisfaisante voulue, notre étude dégage 2 types d'objectifs, à savoir :

II.5.1. Objectif global

L'objectif global du projet est de former des Agronomes aux nouvelles pratiques d'encadrement des paysans au déploiement des dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite, ils restent dans leurs milieux et y développent l'usage des technologies de l'information et de la communication dans le domaine agricole.

II.5.2. Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques de ce projet se dégagent comme suit :

1) former des Agronomes aux TIC qui assurent un suivi régulier afin de répondre à un défi majeur, celui de l'accessibilité à l'Internet et aux Multimédias, des emplois futurs, de la sécurité alimentaire et de la cohésion sociale ;

2) Doter l'Agronome des compétences nécessaires sur l'organisation et la conception des projets de développement 27(*);

3) Doter l'Agronome des méthodes et moyens qui lui permettront d'appréhender les réalités de son environnement professionnel ;

4) Moderniser le système de production agricole par les TIC afin de fournir aux paysans des moyens pratiques visant la réduction progressive de la pauvreté et de la fracture numérique ;

5) Développer auprès des paysans une partie des logiciels libres sur les cultures dominantes (le manioc, la banane, la canne à sucre, le riz, le café robusta, le coton, le café, le palmier à huile...).

II.6. CADRE LOGIQUE D'ANALYSE

PROJET :

FORMATION TIC DES AGRONOMES DANS LA PLAINE DE LA RUZIZI

· PRVINCE SUD KIVU (Commune Uvira en R.D.Congo)

· PROVINCE CIBITOKE au Burundi

Sommaire du projet

Résultats escomptés

Indicateurs des résultats

Moyens de vérification

Hypothèses et risques

Objectif global du projet

Impact

Indicateurs vérifiables

Sources et moyens de vérification

Hypothèse

Former des Agronomes aux nouvelles pratiques d'encadrement des

paysans au déploiement des dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite, les professionnels restent dans leurs milieux et y développent l'usage des technologies de

l'information et de la communication dans le domaine de l'agriculture.

- Entretien à la découverte ;

- Recueil des besoins des paysans ;

- Analyse des besoins ;

- Etablissement d'un plan de sensibilisation et de

vulgarisation aux nouvelles

techniques agricoles ;

- Circulation de

l'information ;

- Techniques d'animation, de vulgarisation et de recherche sur Internet ;

- Elaboration des produits (logiciels) ; amélioration des résultats et l'épanouissement de l'homme.

- Disponibilité des

données ; 

- Inventaire des besoins ;

- Solutions proposées ;

- Disponibilité du Plan ;

- Paysans informés ;

- Maîtrise des

techniques d'animation

et de vulgarisation par

Internet ;

- Disponibilité des

modules (logiciels)

agricoles

- Sites Internet agriculture ;

- Département de la

Planification agricole ;

- Directions respectives de l'Agriculture & Elevage ;

- Les rapports de formation des Agronomes ;

- Le rapport de formation ;

- La Direction Provinciale de l'Agriculture et de

l'Elevage ;

- Enquête auprès des bénéficiaires ;

- Rapport des formateurs ;

- Rapport des formateurs.

- Analyse des données

acquises ;

- Proposition des solutions ;

- Mise en pratique des

nouvelles techniques

agricoles ;

- Existence de modules de

formation ;

- Mise en pratique des

nouvelles techniques

agricoles ;

- Mise en place d'un Cyber agriculture ;

- Accompagnement des

paysans par les Agronomes.

Objectifs spécifiques du projet

Effet (à la fin du projet)

Indicateurs

Pour les indicateurs d'effets

Hypothèses et risques

1. Former des Agronomes aux TIC qui assureront un suivi régulier afin de répondre à un défi majeur, celui des emplois futurs, de la sécurité alimentaire et de la cohésion sociale ;

2. Doter l'Agronome des compétences nécessaires sur l'organisation et conception des projets de développement.

3. Doter l'Agronome des méthodes et des moyens qui lui permettront d'appréhender les réalités de son environnement professionnel.

Objectifs spécifiques du projet

__________________________________

4. Moderniser le système de production agricole par les TIC afin de fournir aux paysans des moyens pratiques visant la réduction progressive de la pauvreté et de la fracture numérique.

5. Développer auprès des paysans une partie des logiciels libres sur les cultures dominantes (le manioc, la banane, le riz, le maïs, le coton, le café robusta, la canne à sucre).

- Les Agronomes formés sont aptes de travailler en équipe, d'écouter, d'observer et d'analyser objectivement les situations afin d'y référer les valeurs essentielles et fondamentales.

- Les Agronomes ont acquis des compétences sur les nouvelles techniques agricoles. Ils sont capables de sachant exercer l'autorité dans la participation.

- L'Agronome maîtrise les logiciels libres de la formation pouvant lui permettre d'assurer son rôle d'accompagnateur jouissant de la confiance de la population à la base.

Effet (à la fin du projet)

____________________

- Existence des Associations des paysans. L'Agronome est compétent et est capable de reconnaître ses limites, d'estimer, d'accepter, de mettre en valeur l'expérience et la compétence des autres.

- Intégration des cultures dominantes. L'Agronome a appris à utiliser l'Internet et le Moteur de recherche, les logiciels de base et les autres outils Informatiques pour identifier les besoins et les attentes des populations à la base.

- Disponibilité de 126 Agronomes formés qui accompagnent les agriculteurs dans leurs projets agricoles.

- Les Agronomes ont initié avec la population à la base certains microprojets agricoles qui provoquent la pratique du commerce équitable.

- Les logiciels libres deviennent une pratique courante et permettent aux Agronomes de réaliser avec les populations à la base certaines microréalisations agricoles.

Indicateurs

__________________

- Ces micro-Crédits octroyés aux associations des agriculteurs favorisent la promotion des pôles de développement dans la Plaine de la Ruzizi.

- La sécurité alimentaire est assurée :

- Baisse des prix des

produits agricoles ;

- Augmentation du

pouvoir d'achat de

la population de la

Plaine de la Ruzizi.

- Rapport de formation.

- Le rapport des Agronomes et enquête auprès des bénéficiaires.

- Rapport des Agronomes et enquête auprès des bénéficiaires.

Pour les indicateurs d'effets

___________________

- Enquête auprès des bénéficiaires.

- P.V. des réunions des associations.

- Statistiques des prix au Département des Finances Communales.

- Enquête auprès des consommateurs.

- Accompagnement des paysans par les Agronomes.

- La participation des paysans.

- Mise en pratique des logiciels libres et des techniques agricoles.

Hypothèses et risques

____________________

- Maîtrise du bien-fondé du regroupement associatif.

- Les paysans sont en mesure d'assurer leur sécurité alimentaire.

II.7. RESULTATS ATTENDUS

Les consultations avec les responsables des projets et les populations à la base sur l'utilité de l'Agronome ayant bénéficié la formation TIC, nous ont permis d'envisager les résultats suivants :

1° Dans le domaine de l'Etre, l'Agronome devra :

- Etre apte à travailler ; écouter, observer, analyser objectivement les situations et y repérer les valeurs essentielles et fondamentales ;

- Etre ouvert, souple dans les décisions, capable de s'autocritiquer, sachant exercer l'autorité dans la participation ;

- Etre un accompagnateur bien apprécié jouissant de la confiance de la population à la base ;

- Etre un technicien compétent, mais capable de reconnaître ses limites, donc, d'estimer, d'accepter, de mettre en valeur l'expérience et la compétence des autres.

2° Dans le domaine du Savoir :

- L'Agronome aura acquis une motivation plus grande et surtout un moyen d'échapper à la fracture numérique qui l'empêche de jouer le rôle dynamisant, nécessaire à une amélioration du système agricole dans la Plaine de la Ruzizi ;

- L'Agronome aura maîtriser les outils informatiques permanents de communication avec les paysans (supports audio-visuels, les mass médias, etc.) ;

- L'Agronome aura appris à utiliser l'Internet et le moteur de recherche, les logiciels de base et les autres outils informatiques pour identifier les besoins et les attentes des populations à la base ;

- L'Agronome aura appris les techniques agricoles d'encadrement et d'accompagnement des paysans dans leurs Microréalisations agricoles ;

- L'Agronome devra connaître les problèmes majeurs que pose la participation de la masse paysanne aux activités de développement dans la Plaine de la Ruzizi.

3° Dans le domaine du Savoir-faire :

- L'Agronome pourra provoquer au sein de la population à la base, la pratique du commerce équitable ;

- L'Agronome devra jouer un rôle d'interprète auprès des organismes et des projets qui veulent oeuvrer dans la Plaine de la Ruzizi ;

- L'Agronome devra tenir un rôle charnière entre les paysans et l'administration, entre les diverses institutions gouvernementales et non-gouvernementales ;

- L'Agronome devra coordonner les projets agricoles pour qu'ils coopèrent à une promotion des pôles de développement dans la Plaine de la Ruzizi ;

- L'Agriculteur à son tour assurera l'encadrement des paysans dans l'optimisation de leurs productions et ainsi la sécurité alimentaire sera atteinte.

II.8. LA CONTRIBUTION DU CENTRE NUMERIQUE AUX PUBLICS CIBLES

II.8.1. Mission du Centre Numérique

La création d'un Centre numérique dans la Plaine de la Ruzizi est une matérialisation des besoins exprimés de nos publics cibles. L'objectif de ce Centre est de servir de formation des Agronomes par le biais des TIC et de donner accès à toutes les populations de la Plaine à l'Internet et aux Multimédias. Les Agronomes qui seront formés accompagneront les agriculteurs dans leurs Microréalisations agricoles à travers les échanges d'expériences et de savoirs en ligne.

La formation TIC dans le Centre numérique est utile pour des raisons suivantes :

- C'est un moyen pour accéder au progrès social et économique ;

- Elle est une assurance contre le chômage et contre l'inadaptation de l'individu à son travail ;

- Elle consiste à améliorer la quantité et la qualité du travail ;

- Elle permet de corriger les insuffisances des acquis des Agronomes et de les rendre plus aptes à utiliser pleinement leurs compétences dans l'accompagnement des paysans dans les Microréalisations.

II.8.2. Identification des besoins du Centre de Formation TIC

II.8.2.1. Personnel du Centre de Formation TIC

Le Centre de formation TIC sera doté d'un personnel technique et administratif ci-après :

- Un Directeur du Centre ;

- Un Gestionnaire Comptable ;

- Une Animatrice documentaliste ;

- Un Animateur multimédia ;

- Un Animateur de réseaux ;

- Deux Veilleurs ;

- Cinq Formateurs dont :

o 1 Agronome de niveau Ao maîtrisant les Outils Informatiques ;

o 1 Informaticien de niveau A1 ou 1 Technicien supérieur en communication de niveau A1 ;

o 1 Licencié en Droit maîtrisant l'Ordinateur ;

o 1 Expert en TIC et

o 1 Economiste rural.

II.8.2.2. Equipement du Centre de Formation TIC

Pour la réalisation des objectifs du projet, le « CE.FO. TIC » devra disposer des équipements ci-après :

- 1 Immeuble à 4 pièces dont 1 de 6 m sur 6 m et annexes ;

- 10 Tablettes pour les 10 PC ;

- 3 Tables de Bureau ;

- 20 Chaises simples ;

- 1 Armoire ;

- 4 Etagères ;

- 15 Ordinateurs ;

- 15 Onduleurs ;

- 1 Photocopieuse ;

- 1 Imprimante ;

- 1 Scanner ;

- 1 Antenne VSAT Complet (FOB USA) ;

- 1 Connexion à l'Internet ;

- 1 Appareil Téléviseur ;

- 1 DVD ou Magnétophone ;

- 1 Tableau noir ;

- Des supports Audio-visuels (Diapositives, films fixes) ;

- 1 Poste Radio ;

- 1 Agrafeuse ;

- 1 Suitch ;

- 4 Rallonges électriques ;

- 1 Ligne Téléphonique ;

- 1 Panneau publicitaire ;

- 1 Caméra ;

- 40 Rames de papier duplicateur ;

- 10 Vernis correcteur.

II.8.2.3. Coût des besoins

Le coût estimé nécessaire pour mener à bien les activités du projet se présente comme suit :

1) Ressources humaines  : 7.368,9 €

2) Mobilier, Matériel de Bureau  : 42.717,3 €

3) Fournitures de Bureau  : 189,0 €

4) Autres services à consommer  : 1.142,0 €

5) Imprévus de 2 %  : 1.028,4 €

Cependant, l'apport des partenaires impliqués dans le projet se dégage comme suit :

- L'Université Catholique de Bukavu et le Renouveau Numérique Grands Lacs prendront en charge le coût de Fournitures de Bureau, soit 189 €, les autres services à consommer, soit 1.142 € et l'achat de 3 ordinateurs et 2 Imprimantes, soit 3.223 € ;

- La participation des Agronomes à former se chiffre à 2.520 €, soit 20 € par Agronome ;

- L'appui sollicité aux partenaires financiers est de 45.371,6 €.

II.8.3. Organisation du Centre de Formation TIC

II.8.3.1. Modules de formation

a) Utilité de la formation

La conception d'un dispositif de formation dépend du public qu'on est sensé former. Selon qu'il s'agisse des Agronomes expérimentés que l'on veut initier à la profession d'animateur, les types de modules de formation sont aussi relatifs à la situation de travail et de l'emploi.

Concernant la situation du travail, la formation a pour point d'ancrage privilégié, une analyse des besoins auprès des Agronomes qui ont déjà une expérience professionnelle afin de produire des référentiels d'activités et de compétences. Il s'agit de définir un métier à partir de l'identification des activités effectives et prévisibles. Le but est alors de reconstruire un nouveau professionnalisme à base des TIC pour les Agronomes qu'il s'agit de requalifier.

S'agissant de l'emploi, la logique de la conception des logiciels pour la présente formation se caractérise par un usage de la situation de travail à des fins d'activation et d'accompagnement des paysans dans leurs Microprojets agricoles. La formation aura donc pour ancrage privilégié les pratiques d'insertion professionnelle et dont on vise l'employabilité28(*).

b) Analyse des besoins de formation en TIC

Les Agronomes de la Plaine de la Ruzizi sont conscients de la recrudescence de la pauvreté et même de la fracture numérique dans leur environnement socio-économique.

Ils s'imaginent que l'inaccessibilité aux TIC constitue un réel handicap au développement des communautés à la base. Ainsi, pour répondre aux exigences du développement durable, ont-ils émis les souhaits d'une formation aux NTIC29(*).

c) Méthodologie de la formation

La formation se dispensera sous forme modulaire, des démonstrations, des débats et consistera à placer les apprenants devant des cas concrets et à juger leurs connaissances. Elle se déroulera à travers trois phases :

1ère Phase : Initiation à l'outil informatique

Cette phase consiste à initier les participants à l'outil Informatique, à l'Internet et au Moteur de recherche.

2ème Phase : Phase théorique

Elle consiste à donner aux Agronomes les logiciels de base relatifs aux nouvelles techniques agricoles, afin de leur permettre d'affronter la réalité sur terrain.

3ème Phase : Phase pratique

Il s'agit ici d'une spécialisation qui s'acquiert sur terrain. Les stagiaires descendent sur terrain pour une saison culturale afin d'identifier les besoins des populations à la base, leurs attentes et élaborer avec elles des Microréalisations agricoles.

d) Contenu du programme de formation

Le programme de formation se dégage comme suit :

Les logiciels d'accessibilité à l'Informatique

Les participants apprendront dans cette rubrique, le logiciels ci-après :

- Initiation à l'Informatique ;

- Microsoft Word ;

- Microsoft Excel ;

- Internet et Moteur de recherche ;

- Création et Gestion des Sites Web (HTML &NVU) ;

- Maintenance et Réseau.

Modules de nouvelles techniques agricoles

Les modules qui seront mis à la disposition des participants sont :

- Augmentation de la productivité du milieu agricole et la maximisation de la production rurale ;

- Optimisation du rendement du travail agricole (ORTA) ;

- Maximisation du revenu du travail agricole (MRTA) ;

- Gestion des compétences du producteur rural (G.C.P.R.) ;

- Perfectionnement des Agronomes aux NTIC et gestion de l'Information (PAGI) ;

- Gestion du budget familial (GBF) ;

- Prévention et gestion des litiges en matière agricole (PGLMA) ;

- Gestion d'une équipe, méthode et outil de travail agricole (G.E.M.O.A.) ;

- Usage des TIC dans les services d'information agricole (USIA) ;

- Gestion de la formation agricole (GFA) ;

- Elaboration, suivi et évaluation des projets agricoles (E.S.E.).

Les activités à mener dans cette rubrique sont celles relatives à :

- Identification des besoins et attentes des agriculteurs ;

- Conception et élaboration des Microprojets agricoles ;

- Rédaction d'un rapport de stage ;

- Présentation du projet par le stagiaire.

II.8.3.2. Cadre organisationnel de la formation

Les interventions seront assurées par des professionnels des domaines concernés :

- Ingénieur Agronome maîtrisant les TIC ;

- Informaticiens ;

- Experts en Communication ;

- Economistes et Juriste ;

- Experts en Conception et Gestion des projets numériques territoriaux.

Concrètement, la mise en place de ce dispositif de formation exige :

- Un directeur du Centre ;

- Un Gestionnaire Comptable ;

- Une Animatrice Documentaliste ;

- Un Animateur Multimédia ;

- Un Animateur de Réseau ;

- Des Formateurs (Agronomes, Informaticien ou équivalent) ;

- Des infrastructures d'accueil, matériels didactiques et équipements ;

- Les publics cibles qui sont les Agronomes qui ont adhéré à notre projet, soit 126 Agronomes répartis en cinq groupes de 25 apprenants.

La durée modulaire est fonction du volume horaire.

Quant aux conditions générales, les droits de participation à la formation sont fixés à 20 U$ par module, soit 21.000 FBu dont :

- 15 U$ pour les travaux pratiques, les visites des sites et des centres d'expérimentation agricole, la documentation technique ;

- 5 U$ pour la connexion à l'Internet.

A la fin de la formation, une Attestation de formation TIC sera délivrée par le CEFOTIC à l'issue de la session. Les deux premiers lauréats de chaque groupe qui auront obtenu une note supérieure ou égale à 75 % bénéficieront chacun d'un téléphone mobile et d'une carte d'accès à l'Internet au CEFOTIC pour trente jours.

II.8.3.3. Déroulement de la formation

a) Les supports de cours

Un document de synthèse de chaque intervention sera remis à chaque participant. Par ailleurs, un calendrier de navigation sur Internet sera remis à chaque groupe pendant la durée de la formation.

Outre le document de synthèse, le CEFOTIC devra mettre à la disposition des apprenants 12 Ordinateurs connectés à l'Internet ainsi que d'autres supports d'usage susceptibles à l'accessibilité aux TIC.

b) La durée modulaire

La durée modulaire est établie comme suit :

Modules

V.H.

Durée

(en jours)

1.

Mise à niveau des Animateurs du Centre

10

1

2.

Initiation à l'Informatique

10

1

3.

Microsoft Word

20

2

4.

Microsoft Excel

20

2

5.

Internet et Moteur de recherche

10

1

6.

Création et Gestion des Sites Web (HTML & NVU)

25

3

7.

Maintenance et Réseau

30

3

8.

Augmentation de la productivité du milieu agricole et la maximisation de la production rurale

25

3

9.

Optimisation du rendement du travail agricole

20

2

10.

Maximisation du revenu du travail agricole 

15

2

11.

Gestion des compétences du producteur agricole

20

2

12.

Perfectionnement des Agronomes aux NTIC et Gestion de l'information

30

3

13.

Gestion du budget familial

10

1

14.

Prévention et Gestion des litiges en matière agricole

15

2

15.

Gestion d'une équipe, méthode et outil de travail agricole

20

2

16.

Usage des TIC dans les services d'informations agricoles

20

2

17.

Gestion de la formation agricole

15

2

18.

Elaboration, Suivi et évaluation des projets

30

3

 

TOTAL HEURES / MOIS

345

37 Jours

c) Attributions des Modules de formation

Formateurs

Modules

V.H.

Durée

(Jours)

1.

Directeur du Centre (Economiste, Gestionnaire)

- Augmentation de la productivité du milieu agricole et maximisation de la production rurale ;

- Gestion du budget familial.

25

10

3

1

2.

Expert en Information et Communication

- Mise à niveau des Animateurs du Centre ;

- Usage des TIC dans les services d'information agricole ;

- Elaboration, Suivi et évaluation des projets.

10

20

30

1

2

3

3.

Ingénieur Agronome Ao

- Perfectionnement des Agronomes aux TIC et Gestion de l'information ;

- Gestion d'une équipe, méthode et outil de travail agricole ;

- Gestion de la formation agricole.

30

20

15

3

2

2

4.

Economiste Rural

- Optimisation du rendement du travail agricole ;

- Maximisation du revenu de travail agricole ;

- Gestion des compétences du producteur rural.

20

15

20

2

2

2

5.

Informaticien Ao

- Microsoft Word ;

- Microsoft Excel ;

- Internet et Moteur de recherche ;

- Création et Gestion des Sites Web.

20

20

10

25

2

2

1

3

6.

Animateur de Réseau A1

- Maintenance et Réseau.

30

3

II.8.3.4. Mode de Formation

La formation des agronomes à l'Internet et aux nouvelles techniques agricoles apparaît aujourd'hui comme une priorité dans la plaine de la Ruzizi. Cependant, la diffusion rapide du mode de formation focalise les discussions sur les méthodes d'apprentissage.

Mais comment les agronomes pourront-ils acquérir des expériences relatives à leurs domaines d'intervention ?

Le mode de formation des agronomes se réalise à trois niveaux :

Mode de formation des agronomes

Comment les agronomes s'approprient-ils les TIC et les nouvelles techniques agricoles ?

Quelles transformations cette appropriation engendre-t-elle ?

Il n'est évidemment pas possible de répondre à cette question pour tous les agronomes indépendamment de leurs âges, de leurs caractéristiques et de toutes les dimensions des dispositifs de formation dans lesquelles ils apprennent.

Les agronomes ciblés par notre étude ont apprécié particulièrement l'utilisation de toutes les potentialités des TIC (logiciels, courrier électronique, chat, forum), le travail de groupe et l'autonomie. Leur choix sur le mode de formation a porté sur le mode synchrone classique intégrant le chat.

Les tuteurs en ligne interviennent ponctuellement pour les échanges des expériences. Les agronomes se forment à travers le courrier électronique, le forum (mode asynchrone), le chat (mode synchrone) et les logiciels agricoles.

Ainsi, les agronomes apprennent à devenir des vulgarisateurs, à interagir avec les autres. Ils construisent des attitudes, des comportements, des valeurs. Ce sont les apprentissages tantôt seul, tantôt avec l'animateur formateur que nous qualifions d'implicites.

Les animateurs formateurs et la formation

Comme pour les apprenants, il n'est évidemment pas possible d'envisager la question du mode d'appropriation de l'usage des TIC et de nouvelles techniques agricoles dans leurs pratiques pour tous les animateurs formateurs.

La formation est rendue possible par :

a) Les supports locaux

Les animateurs - formateurs utilisent le tableau noir, la craie, les champs de démonstration agricoles, les ordinateurs, les logiciels et les modules. Ce niveau est appelé « Scénario intermédiaire ». L'animateur développe quotidiennement des matériels d'appoint pour sa classe et y consacre tout son temps.

b) Le scénario haute technologie

Le mode de formation à envisager peut être :

- Le chat : Il permet aux apprenants qui se donnent rendez-vous de discourir librement de façon synchrone, et de sauvegarder leurs échanges. Il faut obligatoirement une personne connectée en même temps que l'autre.

La procédure à suivre est la suivante :

§ Cliquez sur « discuter » dans la page d'accueil ;

§ Ecrivez le message en bas ;

§ Validez par « Ok » ;

§ Et ainsi de suite.

- Le forum : Il s'agit d'un outil d'échange asynchrone, essentiellement pour échanger sur des thèmes d'intérêt commun avec l'ensemble du groupe.

Les procédures d'accès à ce mode sont :

§ Cliquez sur « forum » dans la page d'accueil et choissez le thème qui vous intéresse ;

§ Lancez un nouveau sujet en lui donnant un titre et en détaillant dans l'encadré proposé votre message ;

§ Joignez un document ressource ;

§ Indiquez si vous voulez être prévenu par mail des réponses à votre message ;

§ Cliquez sur « poster ».

- Le partage des fichiers :

Cet espace permet d'envoyer des fichiers à un membre faisant partie du groupe d'utilisateur ;

On procédera comme suit :

§ Cliquez sur « partage de fichier » dans la page d'accueil ;

§ Cliquez sur « parcourir » pour choisir le fichier sur votre disque dur ou clé USB ;

§ Inscrivez dans « description » l'objet du fichier ou du message envoyé ;

§ Dans « envoyez à », cliquez sur le ou les destinataires souhaités et appuyez sur la touche contrôle pour en sélectionner plusieurs ;

§ Validez ;

§ Les messages reçus et envoyés peuvent être classés par date, auteur, expéditeur....

- Annonces : Cet espace est utilisé pour envoyer un message ciblé, succint sans joindre de fichier. Il suffit de cliquer sur « annonces », de sélectionner le ou les destinataires et d'écrire votre message.

CEFOTIC et formation

Pour atteindre une réelle autonomie correspondant à une plus grande motivation, un sens de l'initiative et une capacité d'autorégulation par rapport aux autres centres d'Internet tout comme une capacité de collaborer, c'est-à-dire de définir avec d'autres un projet, d'exprimer ses compétences tout en reconnaissant celles des autres, il faut que le centre crée un cadre de formation favorable qui puisse permettre aux apprenants de développer leurs compétences.

L'ordinateur et les logiciels qui les accompagnent font alors partie d'environnements d'apprentissage au sein desquels les apprenants peuvent construire des compétences et des connaissances et se développer.

Pour vivre l'innovation au quotidien, de nombreux modes d'apprentissages doivent être envisagés tant au niveau des apprenants et des animateurs qu'au niveau du CEFOTIC. Nous espérons avoir réussi à en décrire quelques-uns dans cette section.

CHAPITRE III : PROCESSUS DE PLANIFICATION STRATEGIQUE

Le processus de planification stratégique passe toujours par l'analyse de l'environnement, du diagnostic du projet et de son pronostic.

L'analyse de l'environnement dégage les opportunités et les contraintes ; le diagnostic quant à lui nous signalera les forces et les faiblesses et enfin le pronostic du projet mesure les chances de réussite du projet.

III.1. ANALYSE DE L'ENVIRONNEMENT

Au cours de nos descentes dans la Plaine, que ce soit dans la Province de CIBITOKE et de l'autre côté en R.D.Congo, les Agronomes ont manifesté l'engouement du savoir. Ils avaient perdu l'espoir, car aucune chance de perfectionnement ou de recyclage n'était prévisible à court et à long terme. Or, ils n'étaient plus à la hauteur de leur tâche, raison pour laquelle la formation TIC des Agronomes donne accès à ces derniers aux nouvelles technologies de l'information et de la communication en général et aux nouvelles techniques agro-sylvo-zootechniques.

III.1.1. Les Opportunités

La zone d'intervention présente des opportunités suivantes :

- La sécurité règne dans toute la Plaine de la Ruzizi, ce qui est un atout majeur pour la réussite du projet ;

- La présence des partenaires FAI ;

- L'absence d'un Cyber Internet ;

- Les Agronomes manifestent le désir d'être formé en TIC ;

- La présence des Formateurs en TIC ;

- La présence de la ligne haute tension ;

- La présence des populations parlant les mêmes langues (Swahili, Kirundi, Français et Kifuleru) ;

- Les Autorités locales sont favorables à l'implantation du projet ;

- La présence des infrastructures d'accueil pour la formation des Agronomes.

III.1.2. Les Contraintes

Eu égard aux opportunités ci-haut dégagées, le projet présente des contraintes suivantes :

- La dévaluation répétitive des monnaies locales due à la régression du PIB influe sur les coûts des équipements et des fournitures des TIC ;

- Le manque d'accompagnement en Micro-Crédits des publics cibles en vue d'organiser les Microréalisations agricoles des paysans.

III.1.3. Les Faiblesses

Dans l'exécution de ce projet certaines faiblesses peuvent handicaper le bon déroulement des activités, à savoir :

- Le retard des versements des tranches de subvention par le Bailleur au compte du G.S.B.B. ;

- Le non respect du planning d'activités.

CHAPITRE IV : PLAN D'ACTION ET OPERATIONNALISATION

PROPREEMENT DITE DU PROJET

Le plan d'action du projet fait état de l'inventaire des activités, du tableau des activités et du calendrier de ces dernières par le biais du diagramme de GANTT.

IV.1. INVENTAIRE DES ACTIVITES

La durée du projet est de 18 mois. Les activités se dérouleront en 3 phases de la manière suivante :

La 1ère phase couvrira une période de 22 jours et les activités suivantes seront à accomplir :

B. Pré-enquête et contact avec les autorités locales de la Plaine de la Ruzizi (5 jours) ;

C. Sensibilisation des publics cibles et identification de leurs besoins en formation TIC (5 jours) ;

D. Elaboration du questionnaire d'enquête (2 jours) ;

E. Déroulement de l'enquête proprement dite (5 jours) ;

F. Dépouillement du questionnaire (5 jours) ;

La 2ème phase couvrira une période de 7 mois et comprendra des activités ci-après :

G. Rédaction de l'évaluation en ante et du cahier des charges du projet (10 jours) ;

H. Choix des modules (logiciels) de formation (15 jours) ;

I. Constitution des équipes de formation (5 jours) ;

J. Recrutement de l'équipe du projet (20 jours) ;

K. Acquisition et installation des équipements du Centre de formation TIC ;

L. Identification du fournisseur d'accès à l'Internet (FAI) ;

M. Connexion et installation Internet ;

N. Début de la formation proprement dite :

- Mise à niveau des Animateurs du Centre  : 10 h

- Initiation à l'Informatique  : 10 h

- Microsoft Word  : 20 h

- Microsoft Excel  : 20 h

- Internet et Moteur de recherche  : 10 h

- Création et Gestion des Sites Web (HTML & NVU)  : 25 h

- Maintenance et Réseau : 30 h

- Augmentation de la productivité du milieu

agricole et la maximisation de la production rurale  : 25 h

- Optimisation de rendement du travail agricole (ORTA)  : 20 h

- Maximisation du revenu du travail agricole (MRTA)  : 15 h

- Gestion des compétences du producteur rural (G.C.P.R.) : 20 h

- Perfectionnement des Agronomes aux NTIC

et Gestion de l'information (PAGI)  : 30 h

- Gestion du budget familial (G.B.F.)  : 10 h

- Prévention et Gestion des litiges en matière agricole

(P.G.L.M.A.)  : 15 h

- Gestion d'une équipe, méthode et outil de travail

agricole (G.E.M.O.A.)  : 20 h

- Usage des TIC dans les services d'information agricole (USIA): 20 h

- Gestion de la formation agricole (GFA)  : 15 h

- Elaboration, Suivi et évaluation de projets  : 30 h

Total = 345 h

La 3ème phase couvrira une période de 11 mois et comprendra des activités ci-après :

O. Stages de 4 mois : Travaux pratiques sur terrain ;

P. Présentation d'un projet d'encadrement des paysans par l'apprenant « Agronome » - (1 mois) ;

Q. Remise des Certificats aux lauréats (1 jour) ;

R. Evaluation post ante (20 jours) ;

S. Présentation des perspectives d'avenir et des cérémonies de clôture des travaux de la formation TIC des Agronomes (20 jours) ;

T. Elaboration du projet formation TIC des Vétérinaires dans la Plaine de la Ruzizi.

IV.2. TABLEAU N° 9 : DES ACTIVITES

Activités

Durée (jours)

Activités précédentes

Activités suivantes

A

5

_

B

B

5

A

C

C

2

B

D

D

5

C

E

E

5

D

F

F

10

E

G

G

15

F

H

H

5

G

I

I

20

H

J

J

30

I

K

K

2

J

L

L

5

K

M

M

43

L

N

N

80

M

O

O

20

N

P

P

1

O

Q

Q

20

P

R

R

20

Q

S

S

20

R

T

T

60

S

_

 

345 Jours

 
 

IV.4. INVENTAIRE DES MOYENS*(*)

IV.4.1. Moyens Humains

Le Centre de formation TIC devra disposer d'un personnel répondant aux critères ci-après :

Poste

Qualification

Expérience

Attributions des tâches

1.

Directeur du Centre (1)

Licence en S.E.A., ou équivalent ayant une formation en Informatique avancée ;

2 ans

Le Directeur gère le Centre, coordonne les activités, évalue la satisfaction du public et la capacité à faire de propositions visant à mieux répondre aux besoins de ce dernier. Il rend compte au Représentant Légal du RENUGLA.

2.

Gestionnaire Comptable (1)

Niveau Bac en Gestion ou équivalent.

5 ans

Il s'occupe de la gestion financière et du Secrétariat. Il est également chargé de la tenue régulière des livres comptables et de l'inventaire des outils du Centre.

3.

Animatrice documentaliste (1)

Niveau BAC en Bibliothéconomie ou équivalent.

2 ans

Elle est chargée d'initier le public cible aux différents outils Informatiques et assure l'animation pédagogique en faisant connaître aux utilisateurs les sites et portails offrant des ressources d'informations utiles à leur métier. En outre, elle assure les tâches de reproduction des documents et des supports d'autoformation.

Moyens Humains (Suite)

Poste

Qualification

Expérience

Attributions des tâches

4.

Animatrice Multimédia (1)

Niveau BAC en TIC

2 ans

Elle est chargée de l'accueil du public et de l'animation des réunions d'information sur les formations organisées. Elle assure la régulation des comportements et la gestion des relations humaines. Elle est chargée en outre :

- d'identifier la demande du public et l'orienter vers une formule adaptée ;

- initier le public à l'Internet ;

- Organiser des réponses individuelles ou collectives aux besoins de formation à l'utilisation des TIC ;

- Analyser les anomalies et proposer des formations adaptées aux utilisateurs.

5.

Animateur de Réseau

Niveau A1 en TIC ou équivalent.

5 ans

Il est chargé :

- d'assurer le bon fonctionnement du dispositif Informatique ;

- d'organiser la maintenance du matériel en détectant les anomalies et les pannes ;

- d'entretenir des relations avec les fournisseurs d'accès aux Réseaux et de matériels.

6.

Veilleurs (2)

Niveau 6ème Primaire

2 ans

Ils sont responsables de leurs postes de surveillance et feront chaque matin un rapport à l'Animateur des Réseaux.

Moyens Humains (Suite)

Poste

Qualification

Expérience

Attributions des tâches

7.

Formateurs :

- Agronome (1)

- Informaticien (1) ou Communication

- Economiste Rural (1)

- Economiste Gestionnaire (1)

- Juriste (1)

Niveau Ao

Niveau Ao

Niveau Lic. ECORU

Niveau Lic. en Gestion.

Lic. en Droit

2 ans

2 ans

2 ans

5 ans

2 ans

Il sera chargé à temps partiel de dispenser les modules spécifiques à l'Agriculture.

Il sera chargé à temps partiel de dispenser les modules spécifiques à l'Informatique et aux TIC ;

Il Sera chargé à temps partiel des modules ayant trait au développement du monde rural.

Il sera chargé à temps plein des modules et de la direction du centre.

Il interviendra avec le module de gestion des litiges.

IV.4.2. Moyens Matériels

Le Centre de formation devra également mettre à sa disposition l'équipement ci-après :

- 1 Immeuble comprenant une grande salle de 6 m sur 6 m et trois autres pièces et annexes ;

- 10 Tablettes pour les 10 PC ;

- 3 Tables de Bureau ;

- 20 Chaises simples ;

- 1 Armoire ;

- 4 Etagères ;

- 15 Ordinateurs ;

- 15 Onduleurs ;

- 1 Photocopieuse ;

- 1 Imprimante ;

- 1 Scanner ;

- Equipement complet VSAT Complet (FOB USA) ;

- Connexion à Internet ;

- 1 Appareil Téléviseur ;

- 1 Appareil Vidéo ;

- 1 Tableau noir ;

- supports Audio-Visuels (Diapositives, Films forces) ;

- 1 Poste Radio ;

- Agrafeuses ;

- Switch ;

- Rallonges électriques ;

- Ligne Téléphonique ;

- Panneau publicitaire ;

- Une Caméra ;

- Rames de papier ;

- Vernis Correcteurs

IV.4.3. Moyens Financiers

IV.4.3.1. Coûts des Ressources Humaines

Désignation

Salaire Mensuel

(en FBu)

Salaire Annuel

(en FBu)

1.

Directeur du Centre (1)

250.000

3.250.000

2.

Gestionnaire Comptable (1)

120.000

1.560.000

3.

Animatrice Documentaliste (1)

80.000

1.040.000

4.

Animateur Multimédia (1)

80.000

1.040.000

5.

Animateur de Réseau

100.000

1.300.000

6.

Veilleurs (2)

50.000

650.000

7.

Formateurs :

- Agronome

- Economiste Rural

- Economiste Gestionnaire et Directeur du Centre

- Expert en TIC

- Juriste

- Animateur des Réseaux

- Informaticien

400.000

275.000

-

-

50.000

-

375.000

400.000

275.000

- *

- *

50.000

- *

375.000

IV.4.3.2. Coût de l'Equipement et Infrastructure

Désignation

Quantité

P.U. (en FBu)

P.T. (en FBu)

1.

Immeuble de travail

1

100.000 / Mois

1.200.000 / An

2.

Tablettes

10

30.000

300.000

3.

Tables de Bureaux

3

50.000

150.000

4.

Chaises simples

20

15.000

300.000

5.

Armoire

1

100.000

100.000

6.

Etagères

4

80.000

320.000

7.

Ordinateurs

15

1.200.000

18.000.000

8.

Onduleurs

15

250.000

3.750.000

9.

Photocopieuse

1

4.500.000

4.500.000

10.

Imprimante

1

400.000

400.000

11.

Scanner

1

206.000

206.000

12.

Antenne VSAT Complet

et Installation

1

13.046.250

13.046.250

13.

Appareil Téléviseur

1

300.000

300.000

14.

Appareil Vidéo & Accessoires

1

70.000

70.000

15.

Tableau noir

1

30.000

 

IV.5. BUDGETISATION

Désignation

Qté

P.U. (en €)

P.T. (en €)

 

A. RESSOURCES HUMAINES

 
 
 
 

Salaires

 
 
 

1.

Directeur du Centre

1

185

2.405

2.

Gestionnaire Comptable

1

90

1.170

3.

Animatrice documentaliste

1

59

767

4.

Animateur Multimédias

1

59

767

5.

Animateur des Réseaux

1

73

949

6.

Formateurs :

- Agronome

- Economiste Rural

- Economiste Gestionnaire

- Expert en TIC

- Juriste

- Animateur des Réseaux

- Informaticien

80 H

55 H

35 H

60 H

15 H

30 H

75 H

3,7

3,7

-

-

3,7

-

3,7

296

203,5

- *

- *

55,5

- *

277,5

7.

Veilleurs

2

18,4

478,4

 

S/TOTAL (A)

_

_

7.368,9

* Ce sont des Agents du projet qui interviennent dans la formation.

Désignation

Qté

P.U. (en €)

P.T. (en €)

 

B. MOBILIER, MATERIEL DE BUREAU

 
 
 

1.

Tablettes

10

22

220

2.

Tables de Bureau

3

37

111

3.

Chaises simples

20

11

220

4.

Armoire

1

73,3

73,3

5.

Etagères

4

59

13.924

6.

Ordinateurs

12

879

10.548

7.

Onduleurs

12

183

2.196

8.

Photocopieuse

1

880

880

9.

Scanner

1

151

151

10.

Imprimante

1

293

293

11.

Antenne USAT Complet & Installation

- Equipement Complet USAT (FOB USA)

o Antenne de 2,4 m de diamètre

o LNB

o BUC Skystar 1.000

o 2 Câbles coaxiaux

o Connecteurs

- Transport USA - Bujumbura

- Frais d'installation

o Socle en béton + support

o Main-d'oeuvre

o Activation chez le provider

1

1

1

1

1

9.558

2.887

468

390

429

9.558

2.887

468

390

429

12.

Supports Audio-Visuels

Forfait

Forfait

40

13.

Poste Radio

1

37

37

14.

Panneau publicitaire

1

37

37

15.

Tableau noir

1

11

11

16.

Caméra

1

320

320

17.

Switch

1

220

220

18.

Rallonges électriques

4

13

52

19.

Ligne Téléphonique

1

44

44

20.

Appareil Téléviseur

1

220

220

21.

DVD ou Magnétophone

1

88

88

 

S/TOTAL (B)

-

-

42.717,3

Désignation

Qté

P.U. (en €)

P.T. (en €)

 

C. FOURNITURES DE BUREAU

 
 
 

1.

Rames de papier

40

4

160

2.

Vernis Correcteur

10

2

20

3.

Agrafeuse

3

3

9

 

S/TOTAL (C)

-

-

189

 
 
 
 
 
 

D. LOCATION BUREAU & SALLE

DE FORMATION

 
 
 
 

Immeuble de Formation et de Bureau

1

74

962

 

S/TOTAL (D)

-

-

962

 
 
 
 
 
 

E. AUTRES SERVICES A CONSOMMER

 
 
 

1.

Téléphone

Forfait

Forfait

52

2.

Poste

Forfait

Forfait

30

3.

Eau & Electricité

Forfait

Forfait

650

4.

Installations diverses

Forfait

Forfait

140

 

S/TOTAL (E)

-

-

1.142

 

S/TOTAL (A + B + C + D + E)

-

-

51.417,2

 

IMPREVUS 2 %

-

-

1.028,4

 

TOTAL GENERAL

-

-

52.445,6

IV.6. : MECANISMES DE SUIVI ET EVALUATION DU PROJET

IV.6.1. LE SUIVI

Le suivi des activités du projet sera réalisé à travers 4 étapes :

1. L'Equipe de Pilotage constitué de l'Université Catholique de Bukavu, le RENUGLA et l'Administration locale interviendront pour savoir si les Animateurs formateurs ont bien accompli leur tâche et que les Agronomes aient réellement bénéficié des services du Centre, notamment la Formation TIC dans l'accompagnement des agriculteurs dans leurs microréalisations.

2. Les Animateurs Formateurs, lors de leurs séances de suivi des stagiaires devront se rassurer de la mise en pratique des nouvelles techniques agricoles acquises par les Agronomes et de l'accessibilité de ces derniers à l'Internet.

3. Les Agronomes, quant à eux, chercheront à savoir si les agriculteurs pratiquent des nouvelles techniques culturales.

4. Cette étape est vraiment cruciale. Les agriculteurs s'auto-évaluent et évaluent les paysans sur la mise en pratique des conseils techniques relatifs à l'amélioration des systèmes de production agricole actuels.

Tout compte fait, le but du suivi sera de savoir si les populations à la base pratiquent des nouvelles techniques culturales.

Quant aux TIC, le constat sera fait sur la maîtrise des Logiciels de base qui seront dispensés sous forme de Modules et sur l'accessibilité à l'Internet.

IV.6.2. L'EVALUATION

Durant toute la période d'exécution du projet, l'évaluation de toutes les activités se fera en deux volets :

IV.6.2.1. Critères d'évaluation

Dans cette section, nous tiendrons compte des critères ci-après :

- L'évaluation de l'apprenant ;

- L'évaluation modulaire ;

- L'évaluation des groupes de travail ;

- L'appréciation générale de l'évaluation.

Dans cette section, les critères qui nous permettront d'évaluer la formation sont les suivants :

- Le suivi des apprenants et des animateurs - formateurs (registre des présences, fiche de prestation) ;

- La quantité des connaissances acquises (fiche d'évaluation) ;

- La méthodologie de l'animateur (climat dans la salle, la transmission du contenu modulaire....) ;

- La cohérence et la conformité des modules ;

- La qualité de l'organisation matérielle du Centre (condition matérielle...) ;

- Le mode de formation (Chat, mode synchrone et asynchrone classiques...).

IV.6.2.2. Interprétation de l'évaluation

A la fin du projet, lorsque nous aurons saisi l'état des présences des apprenants à la formation, les résultats obtenus nous permettront de dire que les attentes des apprenants sont largement comblées ou non. Ce qui est une réussite ou un échec pour les objectifs de la formation.

Le contenu modulaire a été intégralement présenté. Les apprenants ont maîtrisé les différents logiciels et peuvent s'en servir sur terrain.

Quant à l'organisation de la formation, il faut noter que les horaires ont été réaménagés pour tenir compte des contraintes et souhaits des apprenants.

IV.6.2.3. Observations

A la fin du projet, toutes les parties impliquées dans l'exécution du présent projet, devront donner leurs points de vue sur les réalisations du projet. C'est à partir de ces points de vue qu'il faut juger l'opportunité de continuer avec ce projet dans la même zone d'intervention ou dans d'autres Régions où la nécessité se ferait sentir.

CONCLUSION GENERALE

Bien qu'au coeur du débat, et pour une fois le point à la « Une » de l'actualité, la situation socio-économique de la Plaine de la Ruzizi n'avait jamais fait l'objet de débat par les pouvoirs des collectivités territoriales.

Que ce soit d'un point de vue démographique ou économique, la Plaine de la Ruzizi regorge d'énormes potentialités non négligeables, mais, à en croire, elle ne s'en réjouit pas et n'a pratiquement pas voix au chapitre. Quel paradoxe lorsque, bien que riche en potentialités de tout genre, les populations croupissent dans une pauvreté sans précédent et ne savent pas défendre leurs intérêts avec force sur la scène économique et politique.

L'histoire nous convainc que c'est plus souvent lorsque les populations rurales commencent à prendre en main leurs propres affaires qu'il y a décollage du développement en milieu rural. Si tel est le cas dans la Plaine de la Ruzizi, comme le laissent augurer les dispositifs audités et bien d'autres expériences au cours de nos consultations communautaires, comment parvenir à cette situation de façon plus massive et préparer les populations de la Plaine à tous les défis auxquels elles ont à faire face dans ce début du 21ème Siècle ? Quelles sont les voies de sortie de cette crise ? Tels ont été les points qu'il fallait démontrer.

Jamais en effet, au cours de l'histoire, la Plaine de la Ruzizi n'a été confrontée aux défis posés aujourd'hui aux populations.

Défi technologique d'abord :

D'une agriculture traditionnelle, il leur faut passer à des systèmes de production plus intensifs faisant de plus en plus appel à la recherche et à l'adaptation de ses résultats à leurs exploitations. L'introduction de nouvelles technologies de l'information et de la communication (les logiciels de base) amène de nouveaux problèmes ; ils doivent donc guider les Animateurs et les vulgarisateurs pour que ces dernières trouvent des solutions à leurs propres problèmes.

L'ouverture d'un Centre de Formation TIC dans notre zone d'intervention revêt un avantage non de moindre. Les TIC peuvent permettre aux populations de la Plaine, chacun en ce qui le concerne, en tout point de la Plaine, d'accéder quasi instantanément à l'information dont il a besoin pour mener à bien ses activités30(*).

Défi de l'Entreprise :

Hier en auto substance, les agriculteurs doivent se transformer aujourd'hui en entrepreneurs faisant face aux contraintes du marché. Cette transformation est envisageable lorsque l'Agronome et les communautés à la base recourent aux nouvelles techniques de l'information et de la communication (NTIC). Ces dernières constituent une condition sine qua none pour que nos Agronomes, nos agriculteurs accèdent aux nouvelles techniques culturales qui permettront de maximiser et d'optimiser la production.

La mise en pratique des nouvelles techniques culturales aura pour conséquence :

- Abondance des produits agricoles sur le marché ;

- Baisse des prix des produits agricoles ;

- Possibilité d'écouler l'excédent de la production vers l'extérieur ;

- Augmentation du pouvoir d'achat du public cible ;

- Assurance de la sécurité alimentaire ;

- Compétitivité des produits locaux sur le marché international.

Les conséquences ci-haut citées sont prévisibles car le public cible de notre zone d'intervention sera informé par le biais des TIC, du niveau de production des Pays de la Sous-Région et des autres Pays lointains, de la qualité de leurs produits et des prix pratiqués par les producteurs de ces Pays.

Défi de l'Environnement naturel :

La démographie galopante et la gestion anarchique du dispositif forestier existant ont occasionné des clivages climatiques et la dégradation des terres cultivables qui ont abouti à la situation de famine.

C'est pourquoi, l'on assiste actuellement à des mouvements migratoires des populations des villages vers les centres urbains. Les populations actives qui devraient mettre en valeur des espaces cultivables ne vivent plus dans leurs collines d'origine. Cette situation explique le pourquoi de la rareté des produits agricoles et la flambée de prix des produits vivriers sur le marché.

Notre zone d'intervention a été la cible des mouvements rebelles et de l'armée régulière de nos Pays respectifs. Ces éléments armés n'ont aucune notion de gestion ou de sauvegarde du patrimoine foncier et forestier. Raison pour laquelle, nous avons assisté à la destruction systématique du patrimoine forestier pour le simple but de recherche d'abri, de bois de chauffage et des animaux à abattre pour des fins de consommation.

Il faut donc introduire un nouveau mode de gestion foncière permettant de préserver le milieu et particulièrement de maintenir sinon d'améliorer la fertilité des sols, ce que ne savent plus garantir les techniques traditionnelles.

A l'état actuel des connaissances, l'acquisition d'un mode de gestion le plus prometteur du patrimoine foncier et forestier, suppose avoir accès à l'Ordinateur connecté à l'Internet. Les méthodes traditionnelles de gestion ne peuvent pas vous permettre de faire face aux contraintes environnementales actuelles. Seules les NTIC, peuvent permettre au public cible d'accéder aux nouvelles techniques capables d'anéantir définitivement les menaces issues de la gestion anarchique du patrimoine foncier et forestier.

Défi Politique enfin :

Le public aura acquis à partir de l'Ordinateur connecté à l'Internet des NTIC, par lesquelles il pourra vivre l'expérience des acteurs des milieux ruraux les plus développés du point de vue politique. Il aura également constaté par le biais des TIC la part des communautés rurales dans le processus de prise de décision.

Ainsi, le public cible de la Plaine de la Ruzizi participera activement au processus de prise des décisions et deviendra progressivement responsable de ses propres affaires.

Les trois premiers défis justifient l'utilisation de la méthode systémique dans ce travail, tandis que le dernier défi, quant à lui, rappelle une approche participative.

L'expérience nous montre que la maximisation et l'optimisation de la production dans la Plaine de la Ruzizi revient à renoncer aux méthodes culturales traditionnelles afin que ces dernières cèdent la place aux NTIC qui donnent accès aux techniques modernes de production à grande échelle.

ANNEXES

I. QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE ADRESSÉ AUX AGRONOMES DE LA PLAINE DE LA RUZIZI EN BESOIN DE FORMATION TIC

1. Quelle est votre nationalité ?

- Congolaise ; Burundaise ; Rwandaise

- Autres

2. Quel est votre sexe ?

- Masculin Féminin

3. Quel est votre état - civil ?

- Marié Divorcé

- Célibataire Veuf ou Veuve

4. Quelle est votre catégorie professionnelle ?

- Opérateur économique Etudiant

- Fonctionnaire de l'Etat Religieux

- Autres Sans emploi

5. Dans quelle classe d'âge vous trouvez-vous actuellement ?

- Moins de 20 ans De 40 à 59 ans

- De 21 à 39 ans De plus de 60 ans

6. Depuis quand exercez-vous les fonctions d'Agronomes ?

..................................................................................................

..................................................................................................

7. Quelles sont vos réalisations à titre individuel depuis que vous exercez vos fonctions d'Agronomes ?

· De la part de l'Etat

- Accompagnement en Micro-Crédits agricoles :

Oui Non

- Accompagnement en produits phytosanitaires :

Oui Non

- Un stage de formation :

Oui Non

b) De la part de votre propre initiative

- Un Micro-Financement agricole :

Oui Non

- Création d'une Association agricole avec les paysans :

Oui Non

- Apprentissage de l'outil Informatique :

Oui Non

- Apprentissage de l'Internet :

Oui Non

8. Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans l'exercice de votre métier ?

..................................................................................................

..................................................................................................

9. Quelles sont les contraintes que présente le milieu dans l'exercice de votre métier d'Agronomes ?

..................................................................................................

..................................................................................................

10. Quels sont vos besoins ?

a) En formation

- Maîtrise de l'outil Informatique pour améliorer les connaissances sur l'agriculture :

Oui Non

- Formation en techniques agricoles modernes par les TIC :

Oui Non

- Modules de formation ou Logiciels :

· Augmentation de la productivité du milieu agricole et la maximisation de la production rurale :

Oui Non

· Optimisation du rendement du travail agricole :

Oui Non

· Maximisation du revenu du travail agricole :

Oui Non

· Gestion des compétences du producteur rural :

Oui Non

- Autres Logiciels :

· Notions d'Informatique :

Oui Non

· Bureautique :

Oui Non

· Internet :

Oui Non

· Logiciels libres :

Oui Non

· Interconnexion Systèmes / Réseaux :

Oui Non

· Création et Gestion des Sites dynamiques :

Oui Non

· Création des Réseaux Régionaux / Systèmes d'interconnexion :

Oui Non

b) Après la formation TIC

- Accompagnement des Agronomes par l'Etat :

· Des Micro-Crédits agricoles :

Oui Non

· Partenariat entre ONG Internationale et les services de l'Agriculture et de l'Elevage de la Province ou Commune :

Oui Non

· Réduction des écarts salariaux entre l'Agronome communal et l'Agronome d'une ONG Internationale :

Oui Non

- Vis-à-vis des paysans

· Groupement des paysans en paysannats agricoles :

Oui Non

· Mise en pratique des techniques agricoles modernes :

Oui Non

11. Quel est votre niveau de connaissance en Informatique ? (cochez la case correspondante)

 

Assez bon

Bon

Excellent

Initiation en Informatique

 
 
 

Bureautique : Usages avancés

 
 
 

Internet : Usages avancés

 
 
 

Introduction à Linus et aux Logiciels libres

 
 
 

Interconnexion Systèmes / Réseaux :

Administration sous Linux

 
 
 

Création et Gestion des Sites dynamiques

 
 
 

Usage de Caméra

 
 
 

Photographie

 
 
 

12. Disposez-vous d'un Ordinateur ?

Oui Non

13. Avez-vous accès au moins d'un Ordinateur dans votre milieu ?

- Oui, avec connexion Internet

- Oui, sans connexion Internet

- Non

14. Cochez les raisons les plus importantes (3 au maximum) pour lesquelles vous n'utilisez pas les TIC.

0 = sans importance ; 1 = peu important ; 2 = Très important ; 3 = Indispensable

Raisons

Nombre d'Ordinateurs

0

1

2

3

a. Absence d'appareil mis à ma disposition

 
 
 
 

b. Absence de Cybers dans notre Commune

 
 
 
 

c. Absence des Bibliothèques ou Centre de

Documentation.

 
 
 
 

d. Ignorance en matière des TIC

 
 
 
 

e. Coûts exorbitants des équipements et supports

Internet

 
 
 
 

f. Manque des projets agricoles intégrant les TIC

dans votre pratique professionnelle ;

 
 
 
 

g. Autres (précisez)

 
 
 
 

15. Combien des maisons utilisent l'Ordinateur dans votre Commune ?

Raisons

Nombre d'Ordinateurs

 

1

2

3

4

5

6

7

1. Administration Provinciale

 
 
 
 
 
 
 

2. Direction Provinciale de l'Agriculture

et de l'Elevage

 
 
 
 
 
 
 

3. Direction Provinciale de l'Education

 
 
 
 
 
 
 

4. Régie Nationale des Postes

 
 
 
 
 
 
 

5. Banque Commerciale du Burundi - Agence

 
 
 
 
 
 
 

6. Lycée Technique

 
 
 
 
 
 
 

7. Autres Lycées

 
 
 
 
 
 
 

8. Hôpital de CIBITOKE

 
 
 
 
 
 
 

9. Sucrerie de KILIBA

 
 
 
 
 
 
 

10. Autres (précisez)

 
 
 
 
 
 
 

16. Vos principales activités agricoles sur les TIC que vous souhaitez réaliser avec les paysans sont les suivants :

0 = sans importance ; 1 = peu important ; 2 = Très important ; 3 = Indispensable

Raisons

Fréquence

0

1

2

3

a. Les activités de communication interpersonnelle sur TICA((*)*)

 
 
 
 

b. La recherche et le partage d'information

 
 
 
 

c. La réalisation des projets communs

 
 
 
 

d. Exposition des produits dans le Site Web :

www.bonberger.com

 
 
 
 

e. L'utilisation autonome des ressources technologiques, par les Agronomes et la population à la base, pour apprendre ;

 
 
 
 

17. Vos attentes vis-à-vis d'un Site Web dédiés aux Agronomes sont les suivantes :

Attentes

Importance

0

1

2

3

a. De la documentation en ligne (banques des données, banques d'images, guides méthodologiques,....)

 
 
 
 

b. Des informations pratiques (administratives,

organisationnelles, agricoles, .....)

 
 
 
 

c. Des contenus de formation en ligne ;

 
 
 
 

d. Des liens vers des Bibliothèques virtuelles ;

 
 
 
 

e. Un service d'aide technique et agricole en ligne ;

 
 
 
 

f. Des Micro-Projets initiés par les Agriculteurs

 
 
 
 

g. Autres (précisez)

 
 
 
 

18. Quel mode de formation préférez-vous ?

..................................................................................................

..................................................................................................

II. QUESTIONNAIRE D'EVALUATION

a) Evaluation de l'apprenant

- Titre du module :

- Nom et Prénom de l'apprenant :

- Nom et Prénom du Formateur :

- Date du début et de la fin du module :

- Module suivi  :

Le Jour Le Soir

N.B. : Ce Questionnaire est destiné à nous aider à améliorer le choix des Animateurs (Formateurs) et le contenu des Modules dispensés. Les résultats permettront d'adapter les enseignements aux besoins réellement ressentis par nos publics cibles. Les publics cibles y répondront sans complaisance pour le bien de toutes les parties concernées.

1. Avez-vous été satisfait de la quantité de connaissances acquises dans ce Module ?

Très peu satisfait Peu satisfait Assez satisfait Très satisfait

4

3

2

1

2. Avez-vous été satisfait de la méthodologie de l'Animateur dans ce Module ?

Très peu satisfait Peu satisfait Assez satisfait Très satisfait

4

3

2

1

3. Le Module a-t-il été présenté d'une façon cohérente et ordonnée ?

Très peu Peu Assez Beaucoup

4

3

2

1

4. L'Animateur a-t-il pu expliquer d'une façon claire les notions abordées ?

Très peu Peu Assez Beaucoup

4

3

2

1

5. L'Animateur a-t-il maintenu dans la salle un climat favorable à l'apprentissage ?

Très peu Peu Assez Beaucoup

4

3

2

1

6. Le Module a-t-il stimulé votre réflexion ?

Très peu Peu Assez Beaucoup

4

3

2

1

7. Est-il facile de poser des questions dans la salle et l'Animateur y répond-t-il de façon satisfaisante ?

Fortement en désaccord En désaccord D'accord Fortement d'accord

4

3

2

1

8. Importance du Module par rapport à votre activité professionnelle ou votre vie privée.

Très peu Peu Assez Beaucoup

4

3

2

1

9. A votre avis de quelle façon l'Animateur a-t-il rempli ses fonctions ?

Médiocre Passable Très bonne Excellence

4

3

2

1

10. Quelle recommandation donneriez-vous à un autre participant à propos de cet Animateur ?

Très négative Négative Positive Très positive

4

3

2

1

Commentaires Personnels

- Commentaires sur le Module :

..............................................................................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................................................................

- Commentaires sur l'Animateur :

..............................................................................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................................................................

- Autres commentaires :

..............................................................................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................................................................

b) Appréciation générale de la formation

1. Votre opinion sur la valeur formative de la formation en générale ?

Très bonne Moyenne Médiocre

3

2

1

2. Croyez-vous que cette formation pourra contribuer à l'amélioration de votre travail sur terrain ?

Oui Non

3. Les objectifs fixés par l'équipe de pilotage de la formation correspondaient-ils à vos besoins ?

Oui En partie Non

4. Quels sont les avantages que vous espérez obtenir en participant à cette formation ?

..............................................................................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................................................................

5. Qualité de l'organisation matérielle du Centre ?

Durée :

Non adaptée Adaptée

6. Conditions matérielles ?

Très bonnes Moyennes Mauvaise

3

2

1

7. Souhaiteriez-vous participer à d'autres formations similaires ?

Oui Non

8. Enumérez des sujets en relation avec votre travail qui vous intéresseraient pour des formations futures ?

..............................................................................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................................................................

9. Autres commentaires et suggestions :

..............................................................................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................................................................

c) Evaluation modulaire

Modules (Logiciels)

NOTES OBTENUES

 
 

MAXIMA

G1

G2

G3

G4

G5

Durée Module

1.

Initiation à l'Informatique

 
 
 
 
 
 
 

2.

Microsoft Word

 
 
 
 
 
 
 

3.

Microsoft Excel

 
 
 
 
 
 
 

4.

Internet et Moteur de recherche

 
 
 
 
 
 
 

5.

Création et Gestion des Sites Web (HTML & NVU)

 
 
 
 
 
 
 

6.

Maintenance et Réseaux

 
 
 
 
 
 
 

7.

Augmentation de la productivité du milieu agricole et la maximisation de la production rurale

 
 
 
 
 
 
 

8.

Optimisation du rendement du travail agricole

 
 
 
 
 
 
 

9.

Maximisation du revenu du travail agricole

 
 
 
 
 
 
 

10.

Gestion des compétences du producteur agricole

 
 
 
 
 
 
 

Modules (Logiciels)

NOTES OBTENUES

 
 

MAXIMA

G1

G2

G3

G4

G5

Durée Module

11.

Perfectionnement des Agronomes au NTIC et Gestion de l'information

 
 
 
 
 
 
 

12.

Gestion du budget familial

 
 
 
 
 
 
 

13.

Prévention et Gestion des litiges en matière agricole

 
 
 
 
 
 
 

14.

Gestion d'une équipe, méthodes et outils de travail agricole

 
 
 
 
 
 
 

15.

Usage des TIC dans les services d'information agricole

 
 
 
 
 
 
 

16.

Gestion de la formation agricole

 
 
 
 
 
 
 

17.

Elaboration, Suivi et évaluation du projet

 
 
 
 
 
 
 
 

MAXIMA

 
 
 
 
 
 
 
 

POURCENTAGE

 
 
 
 
 
 
 
 

PLACE

 
 
 
 
 
 
 

d) Liste des groupes de travail

Groupes

Noms des apprenants du Groupe

Note

Rang

1er Groupe

 
 
 

2ème Groupe

 
 
 

3ème Groupe

 
 
 

4ème Groupe

 
 
 

5ème Groupe

 
 
 

e) Synthèse de la formation par les apprenants

1. Que pouvez-vous proposer pour rendre cette formation plus attrayante, pratique et utile ? (Contenu, Animation, Logistique, Temps.....)

..............................................................................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................................................................

2. Qu'est-ce qui vous a particulièrement marqué au cours de cette formation ?

..............................................................................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................................................................

3. Appréciation générale de la formation :

..............................................................................................................................................................................................................

..............................................................................................................................................................................................................

III. FICHE DE PROJET

1. INTRODUCTION

1. Titre du projet

La formation TIC des Agronomes dans la Plaine de la Ruzizi.

2. Zone d'intervention

Les collectivités visées sont localisées dans la Plaine de la Ruzizi. Il s'agit de :

1.2.1. RUGOMBO, MUGINA, MURWI et BUGANDA en Province de CIBITOKE.

1.2.2. KILIBA, RUNINGO, KAMANYOLA, SANGE, LUVUNGI au Sud Kivu en R.D.Congo.

3. Institution requérante

Le pilotage des activités du projet sera assuré par l'Université Catholique de Bukavu (U.C.B.) et le Groupe Bon Berger Asbl de Bujumbura.

4. Organisme de financement

La réalisation des activités du projet fait appel aux partenaires financiers dont les noms ci-après : FAO, CTB, OCHA, OXFAM-NOVIB, UNESCO, BANQUE MONDIALE, UNION EUROPEENNE, CAISSE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT, PNUD, USAID, ACTION AID, CHRISTIAN AID.

2. DEFINITION DU PROJET

2.1. Objectifs

2.1.1. Objectif Global

L'objectif global du projet est de : Former des Agronomes aux nouvelles pratiques d'encadrement des paysans au déploiement des dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite, les professionnels restent dans leurs milieux et y développent l'usage des technologies de l'information et de la communication dans le domaine de l'agriculture.

2.1.2. Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques de ce projet se dégagent comme suit :

2.1.2.1. Former des Agronomes aux TIC qui assureront un suivi régulier afin de répondre à un défi majeur celui des emplois futurs, de la sécurité alimentaire et de la cohésion sociale.

2.1.2.2. Doter l'Agronome des compétences nécessaires sur l'organisation et la conception des projets de développement.

2.1.2.3. Doter l'Agronome des méthodes et moyens qui lui permettront d'appréhender les réalités de son environnement professionnel.

2.1.2.4. Moderniser le système de production agricole par les TIC afin de fournir aux paysans des moyens pratiques visant la réduction progressive de la pauvreté et de la fracture numérique.

2.1.2.5. Développer auprès des paysans une partie des logiciels libres sur les cultures dominantes (le manioc, la banane, le riz, le maïs, le coton, le café robusta, la canne à sucre).

2.2. Public ciblé

Le public ciblé par notre projet est de 126 Agronomes recensés dans notre zone d'intervention. Ces derniers, après la formation, joueront le rôle d'intermédiaire (lien) entre le CEFOTIC et les agriculteurs.

2.3. Le cadre structurel

2.3.1. L'existant

Dans la Plaine de la Ruzizi, on compte un effectif important d'Agronomes, soit 126 dont certains oeuvrent dans le secteur public et d'autres n'ont aucun engagement contractuel.

Parmi eux, nous avons les agents d'exécution et des cadres qui viennent de passer plus d'une vingtaine d'année dans leur métier sans avoir bénéficié d'une quelconque formation continue.

Dans notre zone d'intervention, nous avons retenu en termes d'existant ce qui suit :

1. Un Secrétariat public de CIBITOKE avec un seul Ordinateur non connecté ;

2. Une seule Ecole d'Agronomie à KILIBA sans support Informatique ;

3. Un Lycée Technique avec 2 Ordinateurs non connectés à l'Internet ;

4. Un Cyber Internet de CIBITOKE qui a suspendu ses activités ;

5. La BANCOBU dispose de cinq Ordinateurs connectés à l'Intranet ;

6. Des Ordinateurs non connectés utilisés dans les autres services tel que la Régie Nationale des Postes, la DPAE, l'Administration Provinciale et le Centre de Formation Rurale, le Parquet ;

7. A la Sucrerie de KILIBA, nous avons trouvé une salle Informatique avec 20 tablettes et 5 Ordinateurs hors usage ;

8. Une ligne haute tension qui alimente toute la Plaine ;

9. Une infrastructure routière en bon état reliant toutes les grandes Villes des Pays de la CEPGL ;

10. Existence des infrastructures d'accueil du Centre de Formation TIC.

2.3.2. Partenaires / Prestataires

2.3.2.1. Partenaires FAI

Notre fournisseur d'accès à l'Internet sollicité est Cybernet.

2.3.2.2. Partenaires techniques

Dans le cas présent, nous envisageons intéresser les partenaires techniques ci-après :

- Le Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage ;

- Le Ministère de la Communication et Porte Parole du Gouvernement ;

- Le Ministère des Transport, Postes et Télécommunications.

2.3.2.3. Prestataires

Pour atteindre ses objectifs, le projet devra solliciter les services du Centre de Perfectionnement et de Formation en Cours d'Emploi (CPF).

2.3.2.4. Prestataires financiers

Les prestataires financiers du projet sont :

- Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ;

- La FAO ,

- L'ACTION AID,

- La Banque Mondiale,

- OCHA,

- La Coopération Technique Belge,

- La Caisse Française de Développement,

- OXFAM - NOVIB,

- UNESCO,

- UNION EUROPEENNE,

- CHRISTIAN AID et

- USAID.

2.3.2.5. Interlocuteurs sociaux pour mobiliser les publics cibles

Les interlocuteurs sociaux sont les autorités de l'Administration locale qui doivent sensibiliser et animer les populations cibles à bénéficier des acquis de la Formation TIC des Agronomes organisée par le projet.

2.4. Environnement du projet

2.4.1. Politique Numérique Nationale / Régionale et locale

La politique numérique nationale de la R.D.Congo et du Burundi encourage la politique de lutte contre la fracture numérique et favorise la formation et le perfectionnement des agents et cadres du secteur public et privé.

2.4.2. Contexte économique local

La Plaine de la Ruzizi présente les potentialités suivantes :

- Très riche en cours d'eau, elle est traversée du Nord au Sud par la Rivière Ruzizi, embrassée de part et d'autre par 13 affluents, très riches en poissons. La Rivière Ruzizi héberge des crocodiles, des hippopotames, des tortues et des boas. Dans le Parc de Rukoko, on trouve bien d'autres animaux ;

- Les sols de la Plaine de la Ruzizi d'origine alluvionnaires sont très fertiles et favorables à plusieurs cultures vivrières, industrielles et maraîchères ;

- La présence de la savane favorise l'élevage du cheftel ;

- La main-d'oeuvre est abondante et moins coûteuse ;

- La présence des routes offre un accès facile à travers les différentes agglomérations de notre zone d'intervention ;

- L'accès est facile au moyen des télécommunications ;

- La Plaine de la Ruzizi est couverte d'une ligne de haute tension du Barrage de la Ruzizi II. Ce qui est un atout pour le déploiement des TIC en général et du Centre de Formation TIC en particulier ;

- Les études géologiques menées par Burundi Mining Company (BUMINCO)((*)*) révèlent la présence des gisements du pétrole dans la Plaine de la Ruzizi.

2.4.3. Contexte social et environnemental concurrentiel

2.4.3.1. Contexte social

La population de notre zone d'intervention est de 422.144 habitants, parmi laquelle on compte les Agriculteurs, les Eleveurs, les Commerçants, les Elèves, les Médecins, les Enseignants, les Pêcheurs, les Agronomes, les Religieux. Elle est regroupée en villages.

2.4.3.2. Environnement concurrentiel

La Plaine de la Ruzizi offre le monopole d'exploitation au projet car aucun projet dans le sens de la Formation TIC n'a jamais existé.

2.4.4. L'environnement technologique local

 

FORCES

FAIBLESSES

1. FACTEURS STRATEGIQUES

 
 

- Absence des Cybers Internet dans la Plaine de la Ruzizi ;

- Absence des Centres Informatiques ;

- Les populations parlent les mêmes langues

- Projets de développement agricole sans financement ;

- Présence des marchés d'écoulement des produits agricoles ;

- Présence d'une main-d'oeuvre abondante et à bon marché ;

- Présence des Agronomes et d'une Ecole Technique Agricole ;

- Présence d'une Direction Provinciale de l'Agriculture et de l'Elevage ;

- Pratique des cultures vivrières et industrielles dans la Plaine de la Ruzizi ;

- Présence d'une infrastructure routière adéquate.

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2. FACTEURS PEDAGOGIQUES

 
 

- Présence des formateurs

- Absence des outils informatiques et autres supports audio-visuels ;

- Présence des logiciels libres et propriétaires.

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3. FACTEURS TECHNIQUES

 
 

- Présence des FAI ;

- Présence d'une Ligne Electrique Haute Tension ;

- Présence des Logiciels de formation agricole ;

- Manque d'ordinateurs et ses périphériques ;

- Manque d'une Antenne USAT.

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X

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4. FACTEURS MANAGERIAUX

 
 

- Représentant Légal : Maîtrise en TIC ;

- Doyen de la Faculté des Sciences Economiques à l'Université Catholique de BUKAVU : Docteur en Physique Nucléaire et Diplômé en Informatique ;

- Directeur du Centre de Formation TIC : Licence en Gestion et Certifié en Informatique.

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1. FACTEURS STRATEGIQUES

OPPORTUNITES

MENACES

- Les Gouvernements encouragent la lutte contre l'ignorance et la promotion des TIC ;

- Forte participation des populations à la base.

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2. FACTEURS ECONOMIQUES

OPPORTUNITES

MENACES

- Financement quasi inexistant ;

- Taxes douanières exorbitantes ;

- Dévaluation continue de la monnaie.

 

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3. FACTEURS PEDAGOGIQUES

OPPORTUNITES

MENACES

- Présence des formateurs et des modules de formation ;

- Présence des professionnels agricoles en besoin de formation TIC ;

- Absence de matériels didactiques (Ordinateurs).

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4. FACTEURS TECHNIQUES

OPPORTUNITES

MENACES

- Présence des Informaticiens pour la maintenance des équipements et la formation TIC ;

- Présence des Experts en agriculture ;

- Présence d'outils informatiques dans les maisons de représentation de la ville - Bujumbura.

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X

 

5. FACTEURS MANAGERIAUX

OPPORTUNITES

MENACES

- Toutes les compétences relatives à la formation TIC et à l'organisation du Centre sont disponibles.

X

 

3. CONSTRUCTION DE L'OFFRE

3.1. L'ancrage institutionnel : Objectif global et approche de la structure

de formation

· L'objectif global de l'offre retient la Formation par les TIC des agronomes.

· L'approche de la structure de formation est participative entre les formateurs et les agronomes d'une part et d'autre par entre les agronomes formés et les paysans.

3.2. Identification des domaines pour des offres susceptibles de répondre

aux objectifs

3.2.1. Description des contenus

Le projet mettra à la disposition des agronomes les modules (Logiciels) suivants :

1. Perfectionnement des agronomes aux NTIC et Gestion de l'information ;

2. Gestion d'une équipe, méthode et outils de travail agricole ;

3. Gestion de la sécurité informatique ;

4. NTIC, outil d'efficacité managériale ;

5. Usage des TIC dans la vulgarisation des techniques agricoles ;

6. Gestion de la Formation TIC dans le secteur agricole ;

7. Gestion du budget familial et de l'endettement du paysan ;

8. Initiation en Informatique ;

9. Microsoft Word ;

10. Microsoft Excel ;

11. Internet et Moteur de recherche ;

12. Création et Gestion des Sites Web (HTMC et NVU) ;

13. Maintenance et Réseaux ;

14. Elaboration, suivi et évaluation des projets.

3.2.2. Autres services d'utilité publique générateurs de revenus à offrir

Outre la formation que nous envisageons offrir aux Agronomes pour l'encadrement des paysans, le projet entrevoit la mise en place des Cybers agriculture.

4. INFRASTRUCTURE TECHNIQUE ET SOLUTIONS LOGICIELLES

4.1. Infrastructure technique

Compte tenu des besoins déjà exprimés pour la formation de 126 Agronomes devant servir de liens pour l'accompagnement des agriculteurs dans leurs Microréalisations agricoles et dans la Gestion des Cybers agriculture, nous envisageons obtenir 12 Ordinateurs avec connexion à Internet, un Immeuble devant abriter le Centre de Formation TIC, un appareil Téléviseur avec magnétophone, un Poste Radio, une Caméra, une Photocopieuse, un Scanner et d'autres supports d'aide et outils indispensables.

4.2. Solutions logicielles

Le projet compte disponibiliser les logiciels libres à télécharger gratuitement pour un usage privé.

5. COMPETENCES A MOBILISER

5.1. Compétences au niveau Pédagogique / Animation

Les compétences pédagogiques porteront sur :

- Initiation des Agronomes aux différents outils des TICA, l'assistance et

l'encadrement des utilisateurs ;

- Utilisation de la pédagogie du projet pour atteindre les utilisateurs ;

- Animation pédagogique par des échanges ;

- Connaissance des Sites et portails offrant des ressources diverses sur le Web ;

- Identification des besoins et centre d'intérêt culturel ;

- Autoformation en matière de cultures scientifiques et techniques.

5.2. Compétences techniques

Ce sont celles ayant trait :

- A la maîtrise des TIC dans un centre d'accès à Internet ;

- A la veille technologique pour que les outils des TIC ne viennent pas causer des modifications non souhaitables par le projet ;

- A la maîtrise des techniques de numérisation du son et de l'image en vue de soutenir des agronomes dans le domaine des TIC ;

- Organisation de la maintenance du matériel pour détecter les anomalies et les pannes.

5.3. Compétences au niveau administratif

Ce type de compétence concerne :

- La gestion administrative, financière et du secrétariat ;

- La gestion du parc informatique et du planning des salles informatiques ;

- Le développement sur l'évolution individuelle et collective des compétences, sur l'évaluation de la satisfaction du public et capacité à proposer, ce qui intéresse le public cible ;

- La coordination, c'est-à-dire la régulation de l'activité et l'interface avec le comité de pilotage et le comité exécutif ;

- Les relations avec les prescripteurs, les financeurs, les partenaires permanents et ponctuels.

6. AUTRES BESOINS

Nos multiples rencontres d'identification avec les publics cibles de la plaine de la Ruzizi nous ont révélé d'autres besoins suivants :

- Mécanisme d'accompagnement des agriculteurs dans leurs microréalisations par l'implantation des cybers Communaux ;

- Nécessité des animateurs TIC Communaux ;

- Octroi des micro-crédits coopératifs aux agriculteurs, pour leur permettre de s'organiser en paysannats.

7. PROCEDURES D'EVALUATION A METTRE EN PLACE((*)*)

Les procédures d'évaluation à mettre en place devront comprendre les documents suivants :

7.1. LES INDICATEURS DE SUIVI

a) Les Fiches des présences

Pour le suivi des apprenants, il sera constitué une fiche de présence. Celle-ci reprendra tous les noms des apprenants et fera apparaître les rubriques ci-après : Nom et prénom de l'apprenant, date, heure de l'arrivée et de sortie, activités réalisées et signatures.

Par contre, la fiche de prestation des formateurs sera établie comme suit : Nom et prénom du formateur, Module à animer, nombre d'heures du module, heure du début et de la fin d'animation du module, nombre d'apprenants présents, nombre d'absence et signataire.

b) La Fiche de notation

Chaque Animateur disposera d'une fiche de notation. Celle-ci reprend le nom du module, le nom des apprenants, les maxima, les points obtenus et la nature de l'activité.

c) Le Rapport de terrain des élus locaux et le Cahier de charge.

Les élus locaux feront leur état de satisfaction sur les activités des stagiaires sur terrain qu'ils adresseront au comité de pilotage du projet. Il en est de même du cahier de charge qui enregistre toutes les activités accomplies par le stagiaire.

7.2. LES INDICATEURS DE REUSSITE

Sur ce point, l'on devra disposer des fiches des résultats obtenus, des bulletins des apprenants, des questionnaires d'évaluation de la formation par l'apprenant et par le formateur. Ces derniers montreront le degré de satisfaction des apprenants, des formateurs et de l'équipe de pilotage du projet.

8. CAHIER DE CHARGE SPECIFIQUE A L'EQUIPE DE PILOTAGE

8.1. L'EQUIPE DE PILOTAGE

Ordre

Compétences identifiées

Personnes porteuses des compétences

Observations

1.

Licencié en Gestion et Certifié en Informatique (1)

Directeur du Centre

A recruter

2.

Niveau A2 en Gestion ou équivalent

Gestionnaire Comptable (1)

A recruter

3.

Niveau A2 en Bibliothéconomie ou équivalent

Animatrice Documentaliste (1)

A recruter

4.

Niveau A2 en Communication ou équivalent

Animateur de Réseaux (1)

A recruter

5.

Niveau A1 en TIC ou équivalent

Informaticien (1)

A recruter

6.

6ème Primaire

Veilleurs (2)

A recruter

7.

Niveau Ao en Agronomie

Formateur (1)

A recruter

8.

Niveau Ao en Informatique ou équivalent

Formateur (1)

A recruter

9.

Licencié en Economie Rurale ou Sociologie

Formateur (1)

A recruter

10.

Licencié en Gestion

Formateur (1)

A recruter

11.

Licencié en Droit

Formateur (1)

A recruter

12.

Maîtrise en TIC

Formateur (1)

Disponible

 

Effectif en Ressources

Humaines

12

 

8.1.1. Composition

La Formation TIC des Agronomes dans la plaine de la Ruzizi est réalisable dans la mesure où les fonds nécessaires pour le démarrage des activités seraient disponibilisés.

Les Partenaires impliqués pour la réalisation du présent projet sont :

1. Partenaires Financiers

- FAO

- PNUD

- OXFAM - NOVIB

- UNESCO

- BANQUE MONDIALE

- UNION EUROPEENNE

- OCHA

- CAISSE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT

- ACTION AID

- USAID

- CHRISTIAN AID.

2. Organe d'Exécution :

L'université Catholique de Bukavu et le Groupe bon Berger.

3. Le Public cible :

Les Agronomes.

4. Les Bénéficiaires finaux :

L'Administration locale et la population à la base.

9. PLANIFICATION DU PROJET

9.1. SEQUENCAGE EN TACHES

9.1.1. Inventaire des activités

La durée du projet est de 18 mois ; dont les activités se dérouleront en 3 Phases ci-après :

La 1ère Phase couvrira une période de 22 jours et les activités suivantes seront à accomplir :

A. Pré-enquête et contact avec les autorités locales de la Plaine de la Ruzizi.

B. Sensibilisation des publics cibles et identification de leurs besoins en Formation TIC.

C. Elaboration du Questionnaire d'enquête.

D. Déroulement de l'enquête proprement dite.

E. Dépouillement du Questionnaire.

La 2ème Phase couvrira une période de 7 mois et comprendra des activités ci-après :

F. Rédaction de l'évaluation ex ante et du cahier des charges du projet.

G. Choix des Modules (Logiciels) de formation.

H. Constitution des équipes de formation.

I. Recrutement de l'équipe du projet.

J. Acquisition et installation des équipements du Centre de Formation TIC.

K. Identification du FAI.

L. Connexion et installation Internet.

M. Début de la formation proprement dite.

La 3ème Phase couvrira une période de 11 mois et comprendra des activités ci-après :

N. Stages - Travaux pratiques sur terrain.

O. Présentation d'un projet d'encadrement des paysans par l'apprenant (Agronome).

P. Remise des Certificats aux Lauréats.

Q. Evaluation post ante.

R. Présentation des perspectives d'avenir et des cérémonies de clôture des travaux de la formation TIC des agronomes.

S. Elaboration du projet Formation TIC des vétérinaires dans la Plaine de la Ruzizi.

9.1.2. Tableau des activités

Conformément au Plan d'Action du Projet.

9.1.3. Calendrier des activités.

Conformément au Plan d'Action du Projet.

LA FORMATION TIC DES AGRONOMES DANS LA PLAINE DE LA RUZIZI

IV - CAHIER DES CHARGES

I. PRESENTATION

La Plaine de la Ruzizi, s'étend sur une superficie de 180.000 ha. Les guerres qui ont éclaté au Burundi, au Rwanda et en R.D.Congo l'ont sérieusement dépouillée de toute son infrastructure économique et sociale.

Les populations vivent du jour au jour, le chemin du désespoir. Les aides ponctuelles des organismes internationaux n'ont pas pu améliorer la sécurité alimentaire de la population, ces besoins deviennent très nombreux.

Cette situation a poussé RENUGLA à les approcher et, avec eux de trouver ensemble les voies de sortie de cette pauvreté. Mais comment peut-on réaliser leur rêve ?

II. OBJECTIFS DU PROJET

La conception de ce projet, nous amène à dégager deux types d'objectifs à savoir :

II.1. Objectif global

Former des Agronomes aux nouvelles pratiques d'encadrement des paysans au déploiement des dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite les professionnels restent dans leurs milieux et y développent l'usage des technologies de l'information et de la communication dans le domaine agricole.

II.2. Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques de ce projet se dégagent comme suit :

1. Former des Agronomes aux TIC qui assureront un suivi régulier afin de répondre à un défi majeur, celui des emplois futurs, de la sécurité alimentaire et de la cohésion sociale ;

2. Doter l'Agronome des compétences nécessaires sur l'organisation et la conception des projets de développement ;

3. Doter l'Agronome des méthodes et moyens qui lui permettront d'appréhender les réalités de son environnement professionnel ;

4. Moderniser le système de production agricole par les TIC afin de fournir aux paysans des moyens pratiques visant la réduction progressive de la pauvreté et la facture numérique ;

5. Développer auprès des paysans une partie des logiciels libres sur les cultures dominantes (le manioc, la banane, le riz, le maïs, le coton, le café robusta, la canne à sucre, le palmier à huile...).

III. PARTENAIRES

III.1. Partenaires FAI

Dans le cadre des TIC et pour donner accès aux populations de la zone d'intervention à accéder à l'Internet et aux Multimédias, le Centre Burundais d'Internet a été sollicité pour nous fournir cet accès. Il offrira une connexion Internet sans fil au haut débit et fera la configuration serveur Mail.

III.2. Partenaires Techniques

Dans le cas présent, nous envisageons intéresser les partenaires techniques ci-après :

- Les Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage ;

- Le Ministère de la Communication et Porte Parole du Gouvernement ;

- Le Ministère des Transports, Postes et Télécommunications.

III.3. Prestataires

Pour atteindre ses objectifs, le projet devra solliciter les services du Centre de Perfectionnement et de Formation en Cours d'Emploi (CPF).

III.3.1. Prestataires FAI

Les prestataires financiers que le projet devra intéresser sont : Le Programme des Nations Unies pour le Développement, la FAO, l'Action Aid, la Banque Mondiale, OCHA, la Coopération Technique Belge, la Caisse Française de Développement et l'OXFAM - NOVIB.

III.3.2. Les interlocuteurs sociaux pour mobiliser les publics cibles

Les interlocuteurs sociaux sont les autorités de l'Administration locale qui doivent sensibiliser et animer les populations cibles à bénéficier des acquis de la Formation TIC des Agronomes organisée par le projet.

IV. PARTENAIRES

La population de notre zone d'intervention est à majorité paysanne. Elle se chiffre à 422.144 habitants. Mais dans le cadre du projet, le public ciblé concerne les Agronomes compte tenu des besoins exprimés portant sur la formation des vulgarisateurs agricoles pouvant assurer l'accompagnement technique de la population.

IV.1. Public cible direct

Le public cible direct regroupe le personnel du Centre de Formation TIC et les 126 Agronomes retenus au cours de notre enquête.

IV.2. Public cible indirect

Le public cible indirect est composé de tous les agriculteurs et le reste de la population à la base qui peuvent bénéficier des services offerts par le Centre.

V. FONCTIONS

Ordre

Poste

Qualifications

Expérience

Les tâches à accomplir

1.

Directeur du Centre

Licence S.E.A. ou équivalent ayant une formation en Informatique avancée

3 ans

Le Directeur gère le Centre, coordonne les activités, évalue la satisfaction du public et la capacité, à faire des propositions visant à mieux répondre aux besoins de ce dernier. Il rend compte au Représentant Légal du Groupe bon Berger.

2.

Gestionnaire Comptable

Niveau Bacc en Gestion ou équivalent

5 ans

Il s'occupe de la Gestion financière et du Secrétariat. Il est également chargé de la tenue régulière des livres comptables et de l'inventaire des outils du Centre.

Ordre

Poste

Qualifications

Expérience

Les tâches à accomplir

3.

Animatrice Documentaliste

Niveau Bacc en Bibliothéconomie ou équivalent

2 ans

Elle est chargée d'initier le public cible aux différents outils Informatiques et assure l'animation pédagogique en faisant connaître aux utilisateurs les Sites et Portails offrant des ressources d'informations utiles à leur métier. En outre, elle assure les tâches de reproduction des documents et des supports d'autoformation.

4.

Animateur Multimédia

Niveau Bacc en TIC

2 ans

Elle est chargée de l'accueil du public et de l'animation des réunions d'information sur les formations organisées.

Elle assure la régulation des comportements et la gestion des relations humaines.

Elle est chargée en outre :

- D'identifier la demande du public et l'orienter vers une formule adaptée ;

- Initier le public à Internet ;

- Organiser des réponses individuelles ou collectives aux besoins de formation à l'utilisation des TIC ;

- Analyser les anomalies et proposer des formations adaptées aux utilisateurs.

Ordre

Poste

Qualifications

Expérience

Les tâches à accomplir

5.

Animateur de Réseau

Niveau A1 en TIC ou équivalent

5 ans

Il est chargé :

- D'assurer le bon fonctionnement du dispositif Informatique ;

- D'organiser la maintenance du matériel en détectant les anomalies et les pannes ;

- D'entretenir des relations avec les fournisseurs d'accès aux réseaux et de matériels.

6.

Veilleurs (2)

6ème Primaire

2 ans

Ils sont responsables de leurs postes de surveillance et feront chaque matin un rapport à l'Animateur de Réseaux.

7.

Formateurs :

 
 
 
 

- Agronome (1)

Niveau Ao

2 ans

Il sera chargé à temps partiel à dispenser les modules spécifiques à l'agriculture.

 

- Informaticien ou Diplômé en communication

Niveau A1

2 ans

Il sera chargé à temps partiel à dispenser les modules spécifiques à l'Informatique et aux TIC.

 

- Economiste Rural (1)

Licence ne Economie Rurale

2 ans

Il sera chargé à temps partiel à dispenser les modules ayant trait au développement du monde rural.

 

- Economiste Gestionnaire

Licence en Gestion

5 ans

Il sera chargé à temps plein des modules et de la Direction du Centre

 

- Juriste

Licence en Droit ou Sociologie

2 ans

Il interviendra avec le module de gestion des litiges fonciers.

VI. CONDITIONS DE REALISATION

La réalisation du projet « Formation TIC des Agronomes exige des moyens suivant :

VI.1. Moyens Humains

- Un Directeur du Centre ;

- Un Gestionnaire Comptable ;

- Une Animatrice Documentaliste ;

- Un Animateur Multimédias ;

- Un Animateur de Réseaux ;

- Un Formateur Agronome ;

- Un Formateur Economiste Rural ;

- Un formateur Economiste Gestionnaire ;

- Un Expert en TIC ;

- Un Juriste ;

- 2 Veilleurs.

VI.2. Moyens Matériels

VI.2.1. Mobilier, Matériel de Bureau

Dix tablettes, 3 tables de bureau, 20 chaises simples, une armoire, 4 étagères, 15 Ordinateurs, 15 ondulaires, 1 photocopieuse, 1 scanner, 1 imprimante, 1 antenne VUSAT complet et installation, des supports audio-visuels, 1 poste radio, 1 panneau publicitaire, 1 tableau noir, 1 caméra, 1 switch, 4 rallonges électriques, 1 DVD ou magnétophone.

VI.2.2. Fourniture de Bureau

- 40 rames de papiers ;

- 10 vernis correcteurs ;

- 3 agrafeuses

VI.3. Moyens Financiers

La Formation TIC des Agronomes devra mettre à sa disposition un budget de fonctionnement et celui d'investissement.

Le budget de fonctionnement correspondra à un nominal de 8.699,9 €, celui d'investissement à un nominal de 96.124,9 €.

VI.4. Calendrier

La durée du projet est de 18 mois dont les activités se dérouleront en 3 phases ci-après :

- La 1ère Phase couvrira une période de 22 jours ;

- La 2ème Phase s'étend sur une période de 7 mois ;

- La 3ème Phase sera réalisée pendant 11 mois.

LA FORMATION TIC DES AGRONOMES DANS LA PLAINE DE LA RUZIZI

V - ETUDE DE FAISABILITE

0. INTRODUCTION

Dans le cadre du projet « Formation TIC des Agronomes dans la Plaine de la Ruzizi », l'objectif global est de former des Agronomes aux nouvelles pratiques d'encadrement des paysans au déploiement des dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite, les professionnels restent dans leurs milieux et y développement l'usage des technologies de l'information et de la communication dans le domaine agricole.

Pour y parvenir, tous les objectifs spécifiques ont concouru à la mise en place d'un Centre de Formation TIC.

En effet, si les Agronomes doivent être organisés, formés et encadrés pour faciliter l'accompagnement des agriculteurs dans la Plaine de la Ruzizi, le projet doit alors identifier l'état de faisabilité pouvant servir de guide pour atteindre les objectifs escomptés.

C'est ainsi, pour bien mener ce projet et contourner certaines contraintes liées à la formation, qu'une étude de faisabilité s'avère indispensable.

A. ETAT DES LIEUX

A.1. Inventaire des forces et des faiblesses du projet

 

FORCES

FAIBLESSES

1. FACTEURS STRATEGIQUES

 
 

- Absence des Cybers Internet dans la Plaine de la Ruzizi ;

- Absence des Centres Informatiques ;

- Projet de développement agricole initié par les agriculteurs sans financement ;

- Présence d'une main-d'oeuvre abondante et à bon marché ;

- Présence des Agronomes et d'une Ecole Technique Agricole ;

- Présence d'un Direction Provinciale de l'Agriculture et de l'Elevage ;

- Présence d'une infrastructure routière adéquate ;

- Existence des infrastructures du Centre de Formation TIC ;

- Présence des marchés d'écoulement des produits agricoles ;

- Pratique des cultures industrielles et vivrières.

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

 

FORCES

FAIBLESSES

2. FACTEURS PEDAGOGIQUES

 
 

- Présence des formateurs

- Absence des outils informatiques et autres supports audio-visuels ;

- Présence des Logiciels libres et propriétaires

X

X

X

 

FORCES

FAIBLESSES

3. FACTEURS TECHNIQUES

 
 

- Présence des FAI ;

- Présence d'une Ligne Electrique haute tension ;

- Présence des modules de formation agricole ;

- Manque d'outil Informatique ;

- Manque d'une Antenne VSAT

X

X

X

X

X

 

FORCES

FAIBLESSES

4. FACTEURS MANAGERIAUX

 
 

- Représentant Légal : Maîtrise en TIC ;

- Doyen de la Faculté des Sciences Economiques à l'Université Catholique de Bukavu : Docteur en Physique Nucléaire et Diplômé en Informatique ;

- Directeur du Centre de Formation TIC : Licence en Gestion et Certifié en Informatique

X

X

X

 

B. DEFINITION DES OBJECTIFS

La Formation TIC des Agronomes dans la Plaine de la Ruzizi nous amène à dégager les objectifs ci-après :

B.1. Objectif global

L'objectif global du projet est de : « Former des Agronomes aux nouvelles pratiques d'encadrement des paysans au déploiement des dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite les professionnels restent dans leurs milieux et y développent l'usage des technologies de l'information et de la communication dans le domaine agricole.

B.2. Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques de ce projet se dégagent comme suit :

1° Former des Agronomes aux TIC qui assureront un suivi régulier afin de répondre à un défi majeur, celui des emplois futurs, de la sécurité alimentaire et de la cohésion sociale ;

2° Doter l'Agronome des compétences nécessaires sur l'organisation et la conception des projets de développement ;

3° Doter l'Agronome des méthodes et moyens qui lui permettront d'appréhender les réalités de son environnement professionnel ;

4° Moderniser le système de production agricole par les TIC afin de fournir aux paysans des moyens pratiques visant la réduction progressive de la pauvreté et la fracture numérique ;

5° Développer auprès des paysans une partie des logiciels libres sur les cultures dominantes (le manioc, la banane, le riz, le maïs, le coton, le café robusta, la canne à sucre, le palmier à huile...).

B.3. Les bénéfices attendues

Les objectifs spécifiques découlent des résultats anticipés suivants :

Objectifs spécifiques

Bénéfices attendus

1.

Objectif 1°

1° Les Agronomes formés sont aptes à travailler en équipe, écouter observer et analyser objectivement les situations afin d'y repérer les valeurs essentielles et fondamentales.

2.

Objectif 2°

2° Les Agronomes ont acquis des compétences sur les nouvelles techniques agricoles. Ils sont capables de s'autocritiquer sachant exercer l'autorité dans la participation.

3.

Objectif 3°

3° L'Agronome maîtrise les logiciels libres de la formation pouvant lui permettre d'assurer son rôle d'accompagnateur jouissant de la confiance de la population à la base.

4.

Objectif 4°

4° Existence des associations des paysans. L'Agronome est compétent et est capable de reconnaître ses limites, d'estimer, d'accepter, de mettre en valeur l'expérience et la compétence des autres.

5.

Objectif 5°

5° intégration des cultures dominantes. L'agronome a appris à utiliser l'Internet et le moteur de recherche, les logiciels de base et les autres outils informatiques pour identifier les besoins et les attentes des populations à la base.

C. LES INDICATEURS

Eu égard les bénéfices attendus, les indicateurs dégagés sont articulés dans le Tableau ci-après :

Bénéfices attendus

Indicateurs

Appréciation

SAT

CON

COH

PER

EFF

1.

1

A. Disponibilité de 126 Agronomes qui accompagnent les agriculteurs dans leurs projets agricoles.

X

X

X

X

X

X

X

X

X

X

2.

2

B. Les Agronomes ont initié avec la population à la base certains micro-projets agricoles qui provoquent la pratique du commerce équitable.

X

X

X

X

X

3.

3

C. Les logiciels libres deviennent une pratique courante et permettent aux Agronomes de réaliser avec les populations à la base certaines microréalisations agricoles

X

X

X

X

X

4.

4

D. Les micro-crédits octroyés aux Associations des agriculteurs favorisent la promotion des pôles de développement dans la Plaine de la Ruzizi.

X

X

X

X

X

5.

5

E. La sécurité alimentaire est assurée :

- Baisse des prix des produits agricoles ;

- Augmentation du pouvoir d'achat de la population de la Plaine de la Ruzizi.

X

X

X

X

X

D. EVALUATION DU PROJET

D.1. Appréciation

L'évaluation du projet passera par l'analyse des forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces issus des indicateurs ci-haut dégagés dans le tableau suivant :

Indicateurs

Appréciation

Forces

Faiblesses

Opportunités

Menaces

A

X

 
 
 

B

X

 

X

 

C

X

 

X

 

D

X

 

X

 

E

X

 
 
 

D.2. Evaluation Ex-Ante

1° Quels sont les publics ciblés à former dans le projet ?

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2° Quel niveau d'étude pourra-t-on exiger aux bénéficiaires de cette formation TIC ?

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..................................................................................................

3° Les publics cibles sont-ils satisfaits de leurs niveaux actuels ?

Oui Non

4° Quels sont leurs besoins et leurs attentes pour ce projet ?

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..................................................................................................

5° Les modules proposés :

a) Sont-ils pertinents ?

Oui Non

b) Correspondent-ils à leurs besoins ?

Oui Non

6° Faudra-t-il prévoir aussi une formation pratique (stages et pratique sur Ordinateurs) ?

Oui Non

7° Les moyens techniques, organisationnels et humains à mettre à leur disposition sont-ils adaptés ?

Oui Non

8° La durée prévue pour chaque Atelier de formation soit de 2 mois à raison de 8 heures /jour et par groupe de 25 Agronomes vous paraît-elle suffisante ?

Oui Non

9° Les activités à mener sont-elles bien planifiées ?

Oui Non

10° Les résultats escomptés correspondent-ils aux objectifs du projet ?

Oui Non

11° Comment se fera le transfert des connaissances acquises des Agronomes aux agriculteurs ?

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..................................................................................................

12° Le budget est-il suffisant pour mener à bien le projet ?

Oui Non

13° L'équipe de pilotage est-elle compétente à conduire les activités du projet ?

Oui Non

14° L'ouverture du Centre de Formation TIC, intéresse-t-elle les bénéficiaires directs et indirects ?

Oui Non

15° Quel intérêt auront les Agronomes à suivre ce Module ?

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..................................................................................................

16° Quels logiciels souhaiteriez-vous apprendre ?

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17° Le Centre pourra-t-il contribuer à l'amélioration de la sécurité alimentaire ?

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Commentaires :

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..................................................................................................

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E. METHODOLOGIE DU PROJET

La méthodologie suivie dans ce projet dégage les différentes phases suivantes :

1° Visite sur terrain dans le but de s'enquérir des attentes et des besoins de la population à la base ;

2° Cerner le public cible et identifier ses besoins sur base d'un Questionnaire d'enquête ;

3° Cerner l'organisme requérant et les partenaires ;

4° Dégager les objectifs, les résultats attendus et les indicateurs ;

5° Faire un inventaire de l'existant, rédiger une étude de faisabilité et un cahier des charges du projet.

G. COUT DU PROJET

Le coût global du projet est de 52.445,6 € dont les détails se présentent comme suit :

a) Coût de fonctionnement

- Salaire du personnel  : 7.368,9 €

- Matériels et Fournitures à consommer : 189 €

- Autres services à consommer & imprévus : 2.170,4 €

b) Coût d'investissement

- Location d'un Immeuble du Centre : 962 €

- Acquisition des équipements du Parc Informatique : 42.717,3 €

I. CALENDRIER DES ACTIVITES

Les activités du projet sont programmées comme suit :

1°. La 1ère phase couvrira 22 jours ; c'est la phase de la sensibilisation et de l'identification des besoins du public cible ;

2°. La 2ème phase s'étendra en 7 mois ;

3°. La dernière phase couvrira une période de 11 mois.

Jean Bosco M. Sadiki

VI - PHOTOS

Photo1 : Rencontre avec les Représentants des Agronomes sur l'Etude des besoins en Formation TIC.

Jean Bosco M. Sadiki

Photo2 : Séance de travail avec les Agronomes de la Plaine de la Ruzizi à

Kiliba : Visite de l'Usine de la Sucrerie de Kiliba

Jean Bosco M. Sadiki

Photo3 : Visite de la salle Informatique de la Sucrerie de Kiliba :

Jean Bosco, Mugalu Sadiki, montre les Ordinateurs déjà déclassés.

LA FORMATION TIC DES AGRONOMES DANS LA PLAINE DE LA RUZIZI

2.19 BIBLIOGRAPHIE

1. ARNAUD, M., Espaces multimédias et les nouveaux métiers de la médiation , Ed. CRIS SERIES, M2C-G.P.N.T., UPX - Nanterre, Paris, 2006 - 2007.

2. ARNAUD, M. et LEROUX, P., Apprendre autrement : le renouvellement des politiques de formation, Cours du M2C-G.P.N.T., UPX - Nanterre, Paris, 2006 - 2007.

3. ARNAUD,M., « Les facteurs à l'oeuvre pour un développement durable », in Economie solidaire et développement durable, Cours du M2C-G.P.N.T., UPX - Nanterre, Paris, 2006 - 2007.

4. ARNAUD, M. et LAJOUS, F., Politique des espaces publics d'accès à Internet, Cours de M2C-G.P.N.T., UPX - Nanterre, Paris, 2006 - 2007.

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12. DEFOUR, G., Pour une pédagogie du milieu rural, Ed. Bandhari, Bukavu (Zaïre), 1987.

13. FULLSACK, J/L., La synergie inter-réseau : un concept nouveau dans la problématique du développement des télécommunications dans les PED, Cours de M2C-G.P.N.T., UPX - Nanterre, Paris, 2006 - 2007.

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23. PERRIAULT, J. et KIYOUNDOU, A, Politiques publique et gouvernementale, Cours de M2C-G.P.N.T., UPX - Nanterre, Paris, 2006 - 2007.

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28. UNESCO et alii, Histoire générale de l'Afrique, Ed. Présence Africaine, Paris, 1997.

* 1 J.P. Chrétien, Histoire rurale de l'Afrique des Grands Lacs, Ed. AFERA, Karthala, Paris, 1983.

* 2 UNESCO et Coll.., Histoire Générale de l'Afrique, Ed. Présence Africaine, Paris, 1997.

* 3 Descendre, D., L'autodétermination paysanne en Afrique : Solidarité ou Tutelle des ONG partenaires ?, Ed. l'Harmattan, Paris, 1991.

* 4 SINDAYIGAYA, J.M., Mondialisation - le nouvel esclavagisme de l'Afrique, Ed. l'Harmattan, Paris, 2000.

* 5 Raphaël NTAMBUE, T., `'Surmonter les contraintes spatiales et politiques du déploiement et de l'appropriation de l'Internet en R.D.Congo'', in Technologies de la Communication et Mondialisation en Afrique ; Ed. MSHA KARTHALA, Paris, Août 2004.

* 6 Pyana wa Mutelo, G., Faisabilité du projet de mise en valeur des paysannats agricoles pour la relance de la riziculture dans la basse plaine de la Ruzizi, Mémoire, IIème Licence Développement Communautaire et Rural, I-S-T-C-E-, Uvira, 2001.

* 7 Mateso, B., le Schéma directeur pour la mise en valeur des périmètres agricoles dans la Plaine de la Ruzizi, T-F-C-, I-B-T- G.E., Uvira, 2000.

* 8 TRACTEBEL - SOPEX - ZTE, Rapport d'étude, Sucrerie, Kiliba, 1995.

* 9 J.Morize, J.P. Dutilleul et A. Beaulier : Guide de l'Agent du Développement Rural, P.U.F., Paris, 1983.

* 10 Lusalusa, S- et Guy Fox, « Pratiques et besoins des Enseignants vis-à-vis des Technologies de l'Information et de la Communication », in les Technologies de l'Information et de la Communication à l'Ecole : où, quand, comment ? ; Ed. P.U.B, Coll. Education, Bruxelles, 2002, n°6.

* 11 Raymond VIATIER, Développement de l'Entreprise et promotion des hommes , éd. Entreprise moderne, Paris, 1960, p. 50.

* 12 LAKDHAR SEKIOU, Gestion du personnel , Ed. d'Organisation, Paris, 1986, p. 353

* 13 Larousse. P, Dictionnaire Encyclopédique, Se, Paris, 1991, p. 1039.

* 14 Desjardins F., & Bélair L., Les niveaux de compétences technologiques dans la formation professionnelle en éducation, 5ème Brénnale, Education - Formation - ARPIEF, Paris ,12-15 Avril 2000,p. 100.

* 15 Larousse, P., Idem, p.581

* 16 Lakdhar S., Idem, Ed. d'Organiation, Paris, 1986, p.356.

* 17 Michael Buhler, « Définitions et modèles de la communication », in introduction à la communication », Ed. Terna, Paris, 1974, p.17.

* 18 LAKHDAR, S., Ibidem, p.359.

* 19 Michel, D., « Communiquer par les TIC », in Les TIC à l'Ecole : où, quand, comment ? », Ed. P-V-, Bruxelles, Bruxelles, 2002.

* 20 DEFOUR, G., Pour une pédagogie du milieu rural, Ed. Bandhari, Bukavu (Zaïre), 1987.

* (*) MAHANO GEMAHANO, « L'évolution administrative de la Zone d'Uvira (1885 - 1960), in Revue Buguma, Vol. n° 003/89, 1er Trimestre.

* 21 NEUVILLE, Y. et ARNAUD, M., Pouvoirs des collectivités territoriales - Règles de gestion d'un projet de développement numérique, Cours de M2CGPNT, UPX. Nanterre, Paris, 2006 - 2007.

* 22 PERRIAULT, J. et KIYOUNDOU, A, Politiques publique et Gouvernementale, Cours de M2CGPNT, UPX, Nanterre, Paris, 2006 - 2007.

* 23 PERRIDULT, J. et KIYOUNDOU, A, Politiques publique et Gouvernementale, Cours de M2CGPNT, UPX, Nanterre, Paris, 2006 - 2007.

* 24 A.C. MONDJANAGNI, La participation populaire au développement en Afrique Noire, Ed. Karthala, Paris, 1984, pp.355 - 384.

* 25 Arnaud, M., « Les facteurs à l'oeuvre pour un développement durable », in Economie solidaire et développement durable, M2 C GPNT, UPX, Nanterre, Paris, 2006 - 2007.

* 26 ARNAUD, M., Politique des Espaces Publiques d'accès à Internet, M2CGPNT, U.PX, Nanterre, Paris, 2006 - 2007.

* 27 DESCENDRE, D., Idem, P.57.

* 28 Neuvilles, Y., et alii, Politique de l'emploi - Conduite du changement et knowledge management, M2CGPNT, UPX, Nanterre, Paris, 2006 - 2007.

* 29 Michel BOUMAL, idem, p. 179.

* * Arnaud, M., Espaces Multimédia et les nouveaux métiers de la médiation, Ed. CRIS-SERIES, Cours de M2CGPNT, Paris, 2007.

* 30 ARNAUD, M., Apprendre autrement : Le renouvellement des politiques de formation, cours de M2CGPN, UPX, Paris, Nanterre, 2006 - 2007.

* (*) TICA - Technologies de l'Information et de Communication dans le domaine agricole.

* (*) Source : Rapport de BUMINCO de 1986. Ministère de l'Energie et des Mines

* (*) ARNAUD, M. et Boulafrond, B, Analyse stratégique - Evaluation des dispositifs, Cours de M2CGPNT, UPX NATERRE, Paris, 2006 - 2007.






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