1
Département des Sciences de l'Information et de la
Communication
UFR LL Phi
FORMATION TIC DES AGRONOMES DANS LA PLAINE DE LA
RUZIZI
Jean-Bosco MUGALU SADIKI
Licencié Agrégé en
Sociologie
Site web : www.renugla.org
Email :
sadibosco@yahoo.fr
1.1 No
étudiant : 26009791
2 Mémoire
présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de
Master professionnel, Mention : « Sciences de l'Information et
de la Communication ».
Spécialité :
« Conception et Gestion de Projets Numériques
Territoriaux » (M2CGPNT)
Directeur du Mémoire :
Prof. Dr. Michel ARNAUD.
Date de soutenance : le 20 Juin 2007.
i
DEDICACE
A l'Eternel Dieu Tout Puissant ;
A Toi notre chère épouse Rose SADIKI et à
nos bien- aimés Enfants : Olga Keren, Cynthia Ketsia, Henri Yan,
Pierre David, Jaëlle Jemima,....
Aux populations de la Plaine de la Ruzizi en
général et aux Agronomes en particulier, victimes de la fracture
numérique ;
A vous tous qui luttez pour le déploiement des TIC et
un avenir meilleur dans la Plaine de la Ruzizi ;
Nous dédions ce Travail !
ii
AVANT PROPOS
Il est vrai que les TIC constituent un environnement
technologique protéiforme. Cependant, l'Expert en Sciences de
l'Information et de la Communication doit savoir exhumer ce que les TIC ont de
plus bénéfique et significatif pour l'épanouissement total
de l'homme. Nous voulons dire que la population de la Plaine de la Ruzizi vit
dans une société qui importune même son sort : Tel est
notre but en abordant cette étude.
Que soit alors broyée toute pensée qui
découragerait le déploiement des TIC en général et
de l'Internet en particulier dans la Plaine de la Ruzizi.
Convaincu que seule la vérité et l'esprit de
responsabilité sont révolutionnaires, nous remercions le
Professeur Michel Arnaud, Responsable du Master M2CGPNT à
l'Université Paris X pour son incomparable talent de penseur libre, et
surtout pour avoir guidé et encouragé la fibre de nos efforts
dans l'élaboration de ce travail.
Mais comme la vie se lutte, nous souhaitons à notre
Directeur le Professeur Michel Arnaud et à tous nos Professeurs du
Master : Maty Diallo, Jacques Perriault, Gilles Monteil, Sylvestre
Ouédraogo, Jean-Louis Fullsack, Djilali Benamrane, Yves Neuville, Michel
Elie, Mehdi Serdidi, Rémi Dhesse, Claudio Del don, Monique
Comandré, Dominique Dardel le dépassement et la transcendance
des obstacles qu'ils auront à rencontrer dans leur vie en
général.
Nos sentiments de reconnaissance iront à pas sûr
vers les Professeurs Simon LUSALUSA de l'Université Libre de Bruxelles,
Malabi Kyubi wa Kyubi de l'Université Espoir d'Afrique à
Bujumbura et Sindano wa Kitwanga de l'Université Catholique de Bukavu
pour des conseils féconds qu'ils nous ont prodigués, au point de
nous imprimer un souvenir ineffaçable.
Que notre grand frère Jean Firmin KIZOZO, notre cousin
Pyana Saleh, notre neveu Pyana wa Mutelo Guillaume, notre petit frère
Pierre Mugalu, nos frères Kayamba Dieudonné, Kadjimunda Venant et
bien d'autres soeurs et frères, nos étudiants de
2ème Licence à l' ISTCE et de 1ère
Licence en Service Social et Développement Communautaire à
l'université Espoir d'Afrique s'approchent à la barre de notre
gratitude et trouvent ici le fruit de nos espoirs, de ces espoirs sculpteurs
d'avenir.
iii
Nous n'avons pas oublié d'immortaliser tous les
sacrifices consentis par nos frères et soeurs du Ministère du
Combat Spirituel. C'est dans le même fil d'idées que nous nous
voyons obligé de louer les énergies gaspillées abondamment
par nos amis MALIA KINKOFI et Edouard NTIBISHIMIRWA, dans leur noble souci de
contribuer à l'avancement de ce travail.
Avec une joie qui défie la nostalgie, nous saluons les
efforts et surtout la ferme détermination de nos condisciples de
promotion Carine Clovis - Aline, Carine Laure Koudjou Talla, Charles Lovis
Bakyono, Cheick Oumar Sagara, Lionnelle Samnick, Julnar Deaibess, Amessinou
Kossi...Qu'ils chassent toute amertume et retrouvent le véritable
sourire, celui qui émerge des abîmes du coeur, surtout
après une année de dur labeur et d'âpre lutte.
L'Université Paris X, en particulier le
Département des Sciences de l'Information et de la Communication, socle
à travers lequel notre voix s'élève en tant que Master
s'abreuvera à la source de nos efforts.
Néanmoins, cette étude n'échappe pas
à la sphère de la critique, mais si nous avons ciblé en
premier lieu les Agronomes, c'est parce qu'ils sont les premiers visés
compte tenu des spécificités de la Plaine de la Ruzizi à
servir d'accompagnateurs des producteurs agricoles. Ils doivent subir une
formation de brasage en TICA.
Nous ne voulons pas diffamer les autres acteurs de
développement prometteurs d'initiatives TIC, mais la force des choses
oblige que les Agronomes soient formés aux TIC pour ouvrir la porte
à l'Outil Informatique et aux Multimédias.
Enfin, nous vous convions à une participation à
ce projet, gâteau de toute une calebasse de sueur.
iv
LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET
SYMBOLES
BANCOBU : Banque Commerciale du Burundi
BJM : Bujumbura
BTC : Burundi TOBACCO Company
CEFOTIC : Centre de Formation des
Technologies de l'Information et de la
Communication
COGERCO : Comité de Gérance du
Coton
COH : Cohérence
CON : Conformité
CPF : Centre de Perfectionnement et de
Formation en Cours d'Emploi
€ : Euro
EFF : Efficience
ISTCE : Institut Supérieur Technique,
Commercial et Economique
NTIC : Nouvelles Technologies de
l'Information et
de la Communication
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PER : Pertinence
SAT : Satisfaction
TFC : Travail de Fin de Cycle
TIC : Technologies de l'Information et de
la Communication
TICA : Technologies de l'Information et de
la Communication dans le
domaine
agricole
VH : Volume Horaire
UPX : Université Paris X
M2CGPNT : Master 2 en Conception et Gestion
de Projets
Numériques Territoriaux
ONATEL : Office
National des Télécommunications.
v
TABLE DES MATIERES
DEDICACE---------------------------------------------------------------------------------------------
i
AVANT
PROPOS-------------------------------------------------------------------------------------
ii
LISTE DES SIGLES, ABREVIATIONS ET
SYMBOLES---------------------------------- iv
TABLE DES
MATIERES---------------------------------------------------------------------------
v
O. INTRODUCTION
----------------------------------------------------------------------------------
1
2.1 .
ProblEmatique-------------------------------------------------------------------------
1
2.2 . Choix et intErEt du
sujet-------------------------------------------------------- 2
2.3 . HypothEses de
travail------------------------------------------------------------ 3
2.4 . Etat de la
question------------------------------------------------------------------
3
2.5 . DElimitation du
sujet-------------------------------------------------------------- 6
2.6 . MEthode et Techniques de
Recherche---------------------------------- 6
0-6-1. Méthode
-------------------------------------------------------------------------------
6
0-6-2.
Techniques----------------------------------------------------------------------------
7
2.7 . DIFFICULTES
RENCONTREES------------------------------------------------------- 16
2.8 . clarification des
concepts-------------------------------------------------- 17
0-8-1.
Formation----------------------------------------------------------------------------
17
0-8-2.
Technologie--------------------------------------------------------------------------
17
0-8-3.
Information--------------------------------------------------------------------------
18
0-8-4.
Communication---------------------------------------------------------------------
19
2.9 . SUBDIVISION DU
TRAVAIL----------------------------------------------------------- 21
vi
CHAPITRE I : LE CONTEXTE DE
L'ETUDE------------------------------------------------ 22
I.1. CADRE
GENERAL------------------------------------------------------------------------------
22
I.1.1. Identité géographique de
la Plaine de la Ruzizi ------------------------------------ 22
I.1.1.1. Localisation de la Plaine
de la Ruzizi----------------------------------- 22
I.1.1.2. Situation administrative de
la Plaine----------------------------------- 24
I.1.1.3. Régime foncier et
vocation des Terres--------------------------------- 24
I.1.1.4. Relief et structure
géologique de la Plaine de la Ruzizi------------- 24
I.1.1.5. Climat et
végétation--------------------------------------------------------
25
I.1.1.6. Les données
pédologiques-------------------------------------------------
25
I.1.1.7. L'Hydrographie et
l'Hydrologie----------------------------------------- 26
I.1.1.8. Le milieu
humain-----------------------------------------------------------
26
I.2. EVALUATION DES DISPOSITIFS
EXISTANTS---------------------------------------- 28
I.2.1. Le Dispositif
existant------------------------------------------------------------------
28
I.2.2. L'importance des TIC dans le
développement des communautés
à la
base----------------------------------------------------------------------------------
29
I.3. UNE NECESSAIRE SOLUTION TIC DANS LA PLAINE DE LA
RUZIZI-------- 30
CHAPITRE II : IDENTIFICATION DES BESOINS, DES
PROBLEMES
ET DES CONTRAINTES DES
PUBLICS CIBLES---------------------- 32
II.1. IDENTIFICATION DES BESOINS DES
AGRONOMES------------------------------ 32
II.2. ANALYSE DES PROBLEMES DES PUBLICS
CIBLES------------------------------ 34
II.3. ANALYSE DES CONTRAINTES DES PUBLICS
CIBLES--------------------------- 34
vii
II. 4. PERTINENCE DU PROJET PAR RAPPORT AUX BESOINS,
AUX
PROBLEMES ET AUX CONTRAINTES DE LA PLAINE DE
LA RUZIZI------ 35
II.4.1. Pertinence du projet par rapport aux
besoins---------------------------------- 35
II.4.2. Pertinence du projet par rapport aux
problèmes------------------------------ 36
II.4.3. Pertinence du projet par rapport aux
contraintes----------------------------- 36
II.4.4. Pertinence du projet par rapport à
l'identification adéquate
des problèmes et des
contraintes vécus-------------------------------------------
37
II.4. 5. Pertinence du choix des intervenants du
point de vue stratégique
et leur
description--------------------------------------------------------------------
38
II.4.5.1. Les Bénéficiaires
finaux-------------------------------------------------- 38
II.4.5.2. Les Groupes
cibles--------------------------------------------------------- 38
II.4.5.3. Les intermédiaires susceptibles de
jouer un rôle crucial pour
la viabilité du
projet------------------------------------------------------ 38
II.5. OBJECTIFS DU
PROJET---------------------------------------------------------------------
38
II.5.1. Objectif
global-------------------------------------------------------------------------
38
II.5.2. Objectifs
spécifiques------------------------------------------------------------------
39
II.6. CADRE LOGIQUE
D'ANALYSE-----------------------------------------------------------
40
II.7. RESULTATS
ATTENDUS--------------------------------------------------------------------
43
II.8. LA CONTRIBUTION DU CENTRE NUMERIQUE AUX PUBLICS
CIBLES--- 44
II.8.1. Mission du Centre
Numérique-----------------------------------------------------
44
II.8.2. Identification des besoins du Centre de
Formation TIC---------------------- 45
II.8.2.1. Personnel du Centre de Formation
TIC------------------------------ 45
II.8.2.2. Equipement du Centre de Formation
TIC--------------------------- 45
II.8.2.3. Coût des
besoins------------------------------------------------------------
46
II.8.3. Organisation du Centre de Formation
TIC------------------------------------- 47
II.8.3.1. Modules de
formation----------------------------------------------------- 47
II.8.3.2. Cadre organisationnel de la
formation-------------------------------- 50
II.8.3.3. Déroulement de la
formation-------------------------------------------- 51
II.8.3.4. Mode de
formation--------------------------------------------------------
53
viii
CHAPITRE III : PROCESSUS DE PLANIFICATION
STRATEGIQUE---------------- 57
III.1. ANALYSE DE
L'ENVIRONNEMENT----------------------------------------------------
57
III.1.1. Les
Opportunités--------------------------------------------------------------------
57
III.1.2. Les
Contraintes----------------------------------------------------------------------
58
III.1.3. Les
Faiblesses-------------------------------------------------------------------------
58
CHAPITRE IV : PLAN D'ACTION ET
OPERATIONNALISATION
PROPREMENT DITE DU
PROJET---------------------------------------- 59
IV.1. INVENTAIRE DES
ACTIVITES-----------------------------------------------------------
59
IV.2. TABLEAU DES
ACTIVITES----------------------------------------------------------------
61
IV.3. CALENDRIER DES ACTIVITES : DIAGRAMME DE
GANTT------------------- 62
IV.4. INVENTAIRE DES
MOYENS--------------------------------------------------------------
63
IV.4.1. Moyens
Humains---------------------------------------------------------------------
63
IV.4.2. Moyens
Matériels--------------------------------------------------------------------
66
IV.4.3. Moyens
Financiers-------------------------------------------------------------------
67
IV.4.3.1. Coûts des Ressources
Humaines--------------------------------------- 67
IV.4.3.2. Coût de l'Equipement et
Infrastructure----------------------------- 68
IV.5.
BUDGETISATION-----------------------------------------------------------------------------
69
ix
IV.6. : MECANISMES DE SUIVI ET EVALUATION DU
PROJET-----------------------72
IV.6.1. LE
SUIVI----------------------------------------------------------------------------------------72
IV.6.2.
L'EVALUATION-----------------------------------------------------------------------------73
IV.6.2.1. Critères
d'évaluation--------------------------------------------------------------73
IV.6.2.2. Interprétation de
l'évaluation---------------------------------------------------
74
IV.6.2.3.
Observations------------------------------------------------------------------------
74
CONCLUSION
GENERALE-----------------------------------------------------------------------
75
ANNEXES-----------------------------------------------------------------------------------------------
79
I - QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE ADRESSÉ AUX
AGRONOMES DE
LA PLAINE DE LA RUZIZI EN BESOIN DE FORMATION
TIC
II - QUESTIONNAIRE D'EVALUATION
III - FICHE DE PROJET
IV - CAHIER DES CHARGES
V - ETUDE DE FAISABILITE
VI - PHOTOS
BIBLIOGRAPHIE-----------------------------------------------------------------------------------
129
O. INTRODUCTION
2.10 .
ProblEmatique
Les débats sur les NTIC sont à la
« une » des préoccupations de différents
acteurs du monde agricole et agroalimentaire. A titre d'exemple, la
qualité de la production agricole, la sécurité
alimentaire, la protection de l'environnement, l'organisation du commerce
illustrent, à leur façon, l'importance on ne peut plus croissante
des dimensions informationnelles de ces préoccupations, issues en partie
du concept catalyseur de « Société de
l'Information ».
Dans la Plaine de la Ruzizi, la dynamique contemporaine du
secteur agricole, ses effets sur l'économie globale et les multiples
formes que prennent les activités agricoles impliquent une approche
politique, stratégique et opérationnelle qui mêle les
dimensions de marché, d'organisation des systèmes de production
agrosylvozootechnique, de compréhension et de maîtrise de
l'environnement humain, social, économique et culturel.
Considéré comme l'une des préoccupations majeures de notre
temps, le développement du secteur agricole dont le caractère
transversal met en jeu les territoires, est contraint de prendre en
considération certains principes régissant son propre
développement.
Cependant, le développement des TIC prend une part
importante dans les mutations qui marquent le monde agricole et agroalimentaire
aujourd'hui. L'insertion des TIC dans le secteur agricole favorise de
nombreuses initiatives dans les domaines de l'information et de la
communication professionnelle, modifie les pratiques individuelles et
collectives, provoque des changements qui affectent les stratégies des
organisations ou qui en génèrent de nouvelles.
Mais le secteur agricole souffre d'une crise profonde. Les
facteurs à l'origine sont l'insuffisance d'un personnel agricole
qualifié et formé aux NTIC, absence d'implication de
l'administration dans la dynamique du développement du secteur agricole,
la démotivation des agriculteurs, etc..
En effet, le rôle de l'agronome dans l'accompagnement de
nouvelles techniques agricoles à offrir aux agriculteurs demeure
indispensable. Pour autant, les scénarios et les perspectives
véhiculés par les TIC ne trouvent pas toujours de
réalisations à la hauteur des espoirs fondés sur les
innovations technologiques dans la Plaine de la Ruzizi.
Toutes les Associations paysannes et les entreprises qui
assuraient l'encadrement agricole des agriculteurs et leur accompagnement aux
techniques de production agricoles ont suspendu leurs activités. La
population est dans l'embarras de choix : vendre ses terres et aller en
Ville ? Or, en Ville, le chômage n'a pas encore été
vaincu... Telle est notre préoccupation en recourant à la
formation TIC des agronomes pour assurer l'accompagnement des agriculteurs dans
leurs activités agricoles.
En quoi alors la Formation TIC des agronomes peut-elle
être l'une des réponses au développement des organisations
agricoles et agroalimentaires dans la Plaine de la Ruzizi ? Comment
préparer les agriculteurs aux défis auxquels ils ont à
faire face dans le début du 21ème Siècle ?
Il est pour nous une excellente opportunité de s'interroger sur les
effets des TIC comme l'un des modèles de fonctionnement du monde
agricole. Cette étude se veut avant tout une séquence
d'initiation à la compréhension des enjeux de l'information et de
la communication dans la vulgarisation des nouvelles pratiques de production
agricoles et d'accompagnement des agriculteurs dans la Plaine de la Ruzizi.
2.11 . Choix et
intErEt du sujet
La primauté que nous accordons à la formation
des agronomes découle de notre ferme engagement de doter les paysans de
la Plaine de la Ruzizi des animateurs agricoles pouvant, grâce aux TIC,
assurer leur encadrement et leur accompagnement dans le développement
des organisations agricoles et agroalimentaires. Car les guerres intestines,
intempestives et multiples, imposées par les politiciens en mal de
positionnement ont arrêté tout le processus de
développement et ont favorisé le démantèlement des
missions d'assistance techniques et de toutes les activités
génératrices de revenus qui y étaient initiées,
à savoir : la mission antiérosive, la mission chinoise, la
sucrerie de Kiliba, le projet FAIECOOP - RUZIZI, le projet Mparambo et Tobaco
Company, etc.
2.12 . HypothEses de
travail
A partir de l'analyse qui a fait l'objet de la
problématique, l'hypothèse de ce travail revient à
proposer des solutions aux problèmes posés, à
savoir :
- La formation des Encadreurs agricoles à l'Internet et
aux nouvelles techniques agricoles constitue l'une des alternatives pouvant
leur permettre d'acquérir des connaissances et des capacités
indispensables à porter des solutions aux problèmes du
chômage et de la faim dont sont victimes les populations de la
Plaine ;
- A travers les TIC, les Encadreurs agricoles prendront
collectivement conscience de leurs propres problèmes et, en
conséquence, s'organiseront pour accompagner les paysans dans la
réalisation de leurs Microprojets agricoles ;
- L'analyse des besoins en formation des Agronomes a pour
fonction d'identifier la réponse la plus adéquate des
agriculteurs aux écarts observés au niveau de leurs techniques
agricoles.
2.13 . Etat de la
question
L'état de la question sert à dégager
l'originalité ou la spécificité du chercheur par rapport
aux travaux antérieurs. C'est aussi un fait qui consiste à
examiner les résultats antérieurs et toutes les connaissances
accumulées par d'autres chercheurs sur un phénomène
donné. Après avoir consulté plusieurs ouvrages, nous avons
recensé quelques travaux dont les auteurs ont touché quelques
aspects qui cadrent avec notre sujet de recherche.
J.P. Chrétien dans « Histoire rurale de
l'Afrique des Grands Lacs »1(*) affirme que les réflexions sur le passé
de l'Afrique des Grands Lacs peuvent déboucher sur une approche à
la fois plus réaliste et plus imaginative des problèmes du
« développement rural » et sur une vision globale
qui déborde le schéma caricatural des « transferts de
technologies ». Dans le livre « Histoire
générale de l'Afrique - VI. L'Afrique au XIXème
siècle jusque vers les années 1880 », publié par
le comité scientifique international pour la rédaction d'une
Histoire générale (UNESCO)2(*), il se dégage un constat réel sur
l'organisation des Etats des Grands Lacs africains depuis le
XVIIIème siècle. Les Etats se sont constitués
des bases économiques solides d'approvisionnement et de contrôle
de leur production alimentaire et de leur commerce dans la région.
Daniel Descendre dans « l'Autodétermination
paysanne en Afrique : Solidarité ou Tutelle des ONG
partenaires ? »3(*) Préconise aux Etats des Grands Lacs africains
une fédération régionale des coopératives paysannes
pour défendre le paysan face aux pouvoirs publics et aux
commerçants.
Jean Marie SINDAYIGAYA dans son ouvrage intitulé :
« Mondialisation - le nouvel esclavage de
l'Afrique »4(*),
centre son analyse sur l'Afrique des Grands Lacs en proie à la Tourmente
ethno-politique qui se pérennise avec la bénédiction,
voire même le soutien politique et militaire des USA. La coalition des
forces anti-mondialisation est nécessaire pour assurer un avenir durable
à ces Etats.
C.E.P.G.L., « Réalisations et
Perspectives », rapport de la réunion du comité
intergouvernemental d'experts tenue à Kigali, du 07 au 09 Octobre 2001,
les membres de ces trois Etats ont souligné que dans les domaines de la
coopération et de l'intégration, le trois pays se sont
orientés vers les trois directions suivantes :
- Mettre en place des conditions favorables aux
échanges commerciaux ;
- Favoriser la libre circulation des facteurs de
production ;
- Co-investir dans les infrastructures
socio-économiques de base.
Mais l'absence d'une région pacifiée et de la
faible participation des Etats membres dans la conduite du processus
d'intégration ont constitué un échec aux performances de
la communauté.
MFI, l'Institut Panos Paris et alii dans leur livret
intitulé « Afrique des Grands Lacs : Comprendre la
crise », les auteurs pensent aux solutions durables aux
problèmes de la crise dans la région.
Dans son article « Surmonter les contraintes
spatiales et politiques du déploiement et de l'appropriation de
l'Internet en R.D.C. ? »5(*), Raphaël NTAMBUE, T. soutient que la
Téléphonie mobile et l'Internet sans fil constituent deux
innovations actuelles de la Technologie de la Communication susceptibles de
transformer les obstacles géographiques et politiques de la R.D.C. en
opportunités de développement économique.
La Ligue des Droits de la Personne dans la région des
Grands Lacs (L.D.G.L.) trouve que sans la liberté de la presse, toutes
les actions susceptibles au changement ne seront qu'un échec.
Pyana wa Mutelo, G., dans son mémoire de Licence
intitulé : « Faisabilité du projet de mise en
valeur des paysannats agricoles pour la relance de la riziculture dans la basse
plaine de la Ruzizi »6(*), préconise l'amélioration du sort des
paysans cultivateurs, aujourd'hui à la dérive dans la Plaine de
la Ruzizi par la mise en place d'un dispositif de stabilisation et de
rentabilisation de la riziculture irriguée.
Mateso BOMORA, dans son Travail de fin du Cycle
intitulé « Le Schéma directeur pour la mise en valeur
des périmètres agricoles dans la Plaine de la
Ruzizi »7(*),
recommande l'encadrement des paysans pour la mise en valeur de leurs terres
afin d'augmenter les rendements de la production agropastorale.
Le rapport de l'étude sur l'aménagement hydro
agricole de la Plaine de la Ruzizi menée par l'ingénieur Conseil
du Groupement TRACTEBEL - SOPEX - ZTE 8(*) en 1995 préconise la réhabilitation des
ouvrages d'irrigation des terres dans tous les périmètres de la
Plaine de la Ruzizi pour la relance de la riziculture irriguée et
d'autres cultures associées.
Guy BELLONDE, dans son ouvrage intitulé :
« Le Chemin des villages », montre que l'Afrique doit
compter sur ces propres forces, c'est-à-dire ses propres hommes. Mais
pour cela, il faut dans tous les domaines de l'éducation et de la
formation prendre le contre-pied des pratiques actuelles et retrouver le chemin
des villages.
J. Morize, J.P. Dutilleul et A. Beaulier constatent dans leur
ouvrage intitulé : « Guide de l'Agent du
Développement Rural », que l'agent de développement
exerce le métier le plus difficile qui soit. C'est pour cela, ils
tiennent à fournir des moyens pratiques pour résoudre
quelques-unes des mille et une difficultés qui sont celles des
« Hommes de terrain ».9(*)
Pour ce qui nous concerne, nous pensons que les Agronomes qui
seront formés aux nouvelles techniques de production agricole pourront
participer activement dans l'accompagnement des paysans aux nouvelles
techniques d'organisation paysannes et aux NTIC. Notre souci est que,
grâce aux TIC et à la formation des Agronomes, la Plaine de la
Ruzizi sera désenclavée et pourra acquérir des
opportunités pour une véritable réduction progressive de
la pauvreté.
2.14 . DElimitation du
sujet
On ne peut jamais étudier tout à la fois depuis
le début des temps jusqu'aujourd'hui ou d'ici jusqu'aux confins de
l'univers. Limiter le sujet selon les moyens dont on dispose, c'est
maîtriser les fonctions qui agissent sur le phénomène
étudié et ceux de sa structure, de son fonctionnement et de son
évolution.
C'est pourquoi, après multiples observations sur
terrain et consultation des documents relatifs à l'objet de notre
étude, nous avons jugé bon d'attribuer à notre travail une
borne inférieure à l'année 1993 pendant laquelle le
Burundi entre en guerre, suivi du Rwanda et de la RDCongo et une borne
supérieure à 2006, c'est-à-dire que notre travail couvre
la période chaude des régimes dictatoriaux
caractérisés par les crises socio-économico-politiques de
tout genre.
Sur le plan spatial, notre étude concerne plus
particulièrement le Burundi et la R.D.Congo. Quant au type des faits,
l'étude cherche à montrer que l'accès des populations de
la Plaine aux usages d'Internet, et du multimédia peut faciliter les
échanges d'expériences dans le système
d'intégration agrosylvozootechnique et contribuer à
l'amélioration de la sécurité alimentaire des populations
de la Plaine.
2.15 . MEthode et
Techniques de Recherche
0-6-1. Méthode (10)
La pauvreté extrême dans laquelle se trouve
aujourd'hui la Plaine de la Ruzizi nous convainc que la situation qu'elle
traverse aujourd'hui depuis 14 ans est déplorable à cause des
crises socio-politiques répétées et de
l'inaccessibilité à l'Internet et aux nouvelles techniques
agricoles.
C'est pourquoi, nous avons choisi la méthode
systémique comme notre cheval de bataille pour maîtriser les
différents domaines d'intervention à savoir : l'agriculture,
l'élevage et l'environnement.
Nous pensons, de ce fait, que la Plaine de la Ruzizi, en tant
que système, doit se définir comme un ensemble où
l'environnement, l'agriculture et l'élevage interagissent et appellent
de nouvelles qualités intégratives que ne possédaient pas
ces domaines pris isolément. Ainsi le rôle des Agronomes sera
d'une grande importance.
Notre tâche n'est pas de construire des modèles
de la pensée pour les imposer à la population de la Plaine, mais
de dégager la systémicité de la Plaine même et de la
refléter correctement dans la prise de conscience des populations
à travers les Agronomes.
0-6-2. Techniques
Pour la récolte des données, nous avons fait
surtout usage des techniques suivantes :
0-6-2.1. L'Observation
participante
Cette technique nous a permis de nous intégrer à
la population de la Plaine par notre étude, plus particulièrement
la Formation TIC des Agronomes dans la Plaine de la Ruzizi.
Nous avons dégagé avec elle les contraintes, les
potentialités de la Plaine en matière de lutte contre la
pauvreté et avons consenti au rôle prépondérant que
doit jouer l'Agronome dans la gestion du développement par les paysans
eux-mêmes.
0-6-2.2. L'Enquête par
sondage
1. Instrument de sondage
En ce qui concerne les besoins dans le champ de
l'amélioration de la sécurité alimentaire dans la Plaine
de la Ruzizi, il s'agira de tenter un recensement de ceux-ci en allant
interroger divers acteurs. C'est aussi une manière d'analyser leurs
pratiques.
L'instrument utilisé est un questionnaire
d'enquête construit spécifiquement à cet effet. Il explore
globalement, outre les caractéristiques propres du répondant, les
dimensions suivantes :
- La pratique des TIC par les Agronomes, notamment
l'accessibilité au matériel, la maîtrise des logiciels
agricoles et de l'outil de recherche.
- Les besoins exprimés en vue d'une meilleure
intégration dans les activités agricoles et les attentes sur les
Sites Web dédiées à l'Agriculture.
Ces dimensions ont été couvertes par 2 Sites
(Kiliba et Rugombo). Celles-ci vont de l'identification des Sites ciblés
à leurs besoins et attentes en TIC en passant par leurs pratiques
agricoles intégrant ou non les TIC. (Le questionnaire est repris
intégralement en annexe).
D'un point de vue structurel, les questions étaient
bipolaires en ce sens qu'il s'agissait surtout d'identification : oui ou
non, etc. Les autres questionnaires se prêtaient davantage à des
réponses plus nuancées.
Sur le plan théorique, les Modules de Formation
(Logiciels) pris en compte dans le cadre de cette formation (partage des
techniques agricoles, apprentissage de l'outil informatique, etc.) retrouvent
leur place dans les typologies courantes des usages de nouvelles technologies,
notamment celle de Desjardins et Bélair 10(*). En effet, les auteurs notent que de nos jours, ce
que l'on appelle les nouvelles technologies sont essentiellement
exploitées pour quatre types de tâches :
(i) la Communication (Courrier électronique pour
échanger des messages et des documents, discussion en temps réel
ou chat, visioconférence) ;
(ii) l'Accès à l'information (Logiciels libres,
marchand en ligne, transaction bancaire, etc.) ;
(iii) la Production de l'information (Traitement de texte,
présentations multi médiatiques, Sites Web), et
(iv) le Traitement de l'information (Chiffriers, bases de
données, etc.).
2. Description de
l'échantillon
Pour des raisons pratiques évidentes dans le timing
attribué à cette étude, la proximité et
l'accessibilité, nous avons travaillé avec les localités
de la Plaine, regroupées en 7 sites. Le choix des Agronomes a
été réalisé à travers le problème de
la pauvreté que connaît notre zone d'intervention. Les Agronomes,
d'une façon générale, sont nichés dans leurs sites
respectifs.
Les sites étaient choisis au hasard sur une liste
globale des communes et localités de la Plaine. Le procédé
utilisé consiste à tirer 7 localités au hasard dont 4 en
Province de Cibitoke et 3 en R.D.Congo. Nous avons ainsi retenu sept sites
faisant partie de notre échantillon et 126 Agronomes de ces sites ont
volontairement accepté de répondre à notre
enquête.
Notre échantillon se compose donc de 126 Agronomes,
dont 5 de sexe féminin (4 %) et 121 de sexe masculin (96 %).
Les 126 Agronomes de l'échantillon sont majoritairement
du niveau de baccalauréat, soit 96,1 % (n =121) contre 3,9 % (n = 5) du
niveau universitaire.
Notons que les 5 Agronomes du niveau universitaire se
répartissent comme suit :
- 0 % (n = 0) des Agronomes indépendants ;
- 3,1 % (n = 4) des Agronomes de l'Etat ;
- 0,8 % (n = 1) des Agronomes employés dans les
entreprises.
L'âge moyen de l'ensemble de l'échantillon est de
35 ans avec une amplitude allant du 31 à 57 ans.
3. Résultats de
l'enquête
Ces résultats que nous révèlent
l'enquête fait parti de notre échantillon. Les
pourcentages retenus sont valides, c'est-à-dire ils proviennent de
l'effectif de l'échantillon.
3.1. Equipement et utilisation de
l'Ordinateur
a) Accessibilité à
l'Ordinateur
Tableau n° 1 : Accessibilité
à l'ordinateur
Accessibilité à un
Ordinateur
|
Domicile
|
Service
|
Dans un Cyber de la Cité
|
Oui, avec Internet
|
0 % (n = o)
|
0 % (n = o)
|
0 % (n = o)
|
Oui, sans Internet
|
0 % (n = o)
|
4 % (n = 5)
|
0 % (n = o)
|
Non
|
0 % (n = o)
|
0 % (n = o)
|
0 % (n = o)
|
TOTAL
|
0 % (n = o)
|
4 % (n = 5)
|
0 % (n = o)
|
Les résultats ci-dessus montrent que 100 % sont sans
connexion à l'Internet à domicile, au service et
même dans leurs cités ; 4 % utilisent des Ordinateurs du
service et le reste n'a ni accès à l'Internet ni à
l'Ordinateur.
b) N'avoir jamais utilisé un Ordinateur
et les raisons évoquées
Tableau n° 2 : Avoir ou non
utilisé un Ordinateur
Absence de pratique
|
Pourcentage
|
N'ont jamais utilisé un Ordinateur
|
96 % (n = 121)
|
Ont déjà utilisé un Ordinateur
|
4 % (n = 5)
|
TOTAL
|
100 % (n = 126)
|
Sur 126 Agronomes, seuls 5 (4 %) ont déjà
utilisé l'Ordinateur. Les raisons évoquées portaient sur
l'absence de l'outil informatique dans leurs services et dans leurs milieux
respectifs.
3.2. Intégration des TIC dans les
activités agricoles
a) Type d'activité agricole et
fréquence de recours aux TIC
Le Tableau ci-dessous présente le pourcentage des
Agronomes intégrant les TIC dans les activités
spécifiques, ainsi que la fréquence de ce recours.
Tableau n° 3 : Type
d'activités agricoles et fréquence de recours aux TIC
Fréquence d'utilisation
Type d'activité
|
Très souvent
|
Souvent
|
Parfois
|
Jamais
|
TOTAL
|
Recherche d'informations relatives aux techniques
culturales
|
0 %
|
0 %
|
0 %
|
100 %
|
100 %
(n = 126)
|
Apprentissage autonome
|
0 %
|
0 %
|
4 %
|
96 %
|
100 %
(n = 126)
|
Séminaire de formation agricole
|
|
|
|
|
|
Création des Sites Web pour des Associations agricoles
avec les paysans
|
0 %
|
0 %
|
0 %
|
100 %
|
100 %
(n = 126)
|
Communication interpersonnelle
|
0 %
|
0 %
|
0 %
|
100 %
|
100 %
(n = 126)
|
Cinq Agronomes interrogés nous ont avoué qu'ils
pratiquent l'apprentissage autonome de l'outil informatique pour leur propre
intérêt. D'autres activités agricoles pouvant
nécessiter la maîtrise des TIC n'ont jamais été
appuyées.
b) Participation à une Association avec les
paysans
L'intérêt de plus en plus croissant de
l'organisation des activités agricoles confère à ce
paragraphe plus d'importance. Il se fait qu'aucun Agronome sur 126 n'a de
projet agricole intégrant les TIC. Cette situation mérite
d'être améliorée.
Tableau n° 4 : Projets initiés
par les Agronomes avec les paysans
Projets initiés
|
Pourcentage
|
TOTAL
|
Projets individuels
|
21,4 % (n = 27 %)
|
100 % (n = 126)
|
Projets collectifs
|
0 % (n = o)
|
100 % (n = 126)
|
Absence de projets
|
100 % (n = 126)
|
100 % (n = 126)
|
3.3. Connaissance de l'outil
Informatique
Nous voulons saisir dans cette section le niveau de
maîtrise par les Agronomes des différents modules agricoles
faisant appel aux TIC. L'auto-estimation de l'Agronome lui permet de porter un
jugement objectif sur lui-même. De ce fait, ses compétences en
sont essentielles pour stimuler les agriculteurs dans un contexte multi
médiatique. Ceci nous amène à dire
que l'apprentissage des TIC par les Agronomes permet aux agriculteurs
d'acquérir des nouvelles techniques culturales.
Tableau n° 5 : Pourcentages d'Agronomes
selon le degré de maîtrise par types
d'activité.
Niveau de
maîtrise
Activités ou domaines
|
Très bien
|
Bien
|
Assez bien
|
Médiocre
|
TOTAL
|
a. Augmentation de la productivité du milieu agricole
et la maximisation de la production rurale ;
b. Optimisation du rendement du travail agricole ;
c. Maximisation du revenu du travail agricole ;
d. Gestion des compétences du producteur
rural ;
e. Maîtrise de l'outil informatique pour
améliorer les connaissances sur l'agriculture ;
f. Formation en techniques agricoles modernes par les
TIC ;
g. Notions d'Informatique ;
h. Navigation sur Internet ;
i. Recherche d'information ;
j. Production de Pages Web.
|
0 %
0 %
0 %
0 %
0 %
0 %
0 %
0 %
0 %
0 %
|
4 %
4 %
4 %
4 %
0 %
0 %
4 %
4 %
4 %
0 %
|
96 %
0 %
96 %
0 %
0 %
0 %
0 %
0 %
0 %
0 %
|
0 %
96 %
0 %
96 %
100 %
100 %
96 %
96 %
96 %
100 %
|
100 %
100 %
100 %
100 %
100 %
100 %
100 %
100 %
100 %
100 %
|
Ce Tableau montre à suffisance l'inaccessibilité
des Agronomes aux TIC. Seuls les Cadres Universitaires ont des notions
élémentaires sur l'Outil Informatique et quelques modules de
formation (Logiciels agricoles). Les Agronomes de terrain maîtrisent
seulement des logiciels ayant trait à la maximisation de la production
agricole.
3.4. Besoins exprimés en vue d'une
meilleure intégration des TIC dans les activités
agricoles
Le besoin le plus en vogue est celui de
bénéficier d'une formation technique adéquate ; il
est exprimé par tous les Agronomes que nous avons rencontrés,
soit 7/10. Il est suivi par la nécessité de disposer d'outils
(matériels et logiciels) plus performants.
Tableau n° 6 : Besoins des Agronomes
par ordre d'importance
Besoins exprimés par les Agronomes
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1° Bénéficier d'une formation technique
adéquate
|
126 (n = 126)
|
100 %
|
2° Mise à disposition d'outils (matériels
et logiciels) plus performants
|
126 (n = 126)
|
100 %
|
3° Accroître l'accessibilité à
l'outil informatique
|
126 (n = 126)
|
100 %
|
4° Formation en TIC
|
126 (n = 126)
|
100 %
|
5° Maîtrise de Logiciels agricoles et des Sites
Web
|
126 (n = 126)
|
100 %
|
6° Accessibilité aux Micro Crédits
agricoles
|
126 (n = 126)
|
100 %
|
7° Réduction des écarts salariaux entre
Agronome Communal et Agronome d'une ONG
|
126 (n = 126)
|
100 %
|
8° Partenariat entre ONG internationale et la Direction
Provinciale de l'Agriculture et de l'Elevage
|
126 (n = 126)
|
100 %
|
9° Groupement des paysans en paysannats agricoles
|
26 (n = 100)
|
20,6 %
|
10° Stages de Perfectionnement
|
126 (n = 126)
|
100 %
|
Les réponses fournies par les Agronomes ciblés
par notre enquête mentionnent combien, ils ont besoin d'une formation sur
les nouvelles technologies de l'information et de la communication
orientées vers les activités agricoles.
3.5. Attentes des Agronomes par rapport
à la mise en ligne de contenus modulaires
Tableau n° 7 : Attentes des
Agronomes
Attentes exprimées par les
Agronomes
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
1° Documentation en ligne
|
90 (n = 36)
|
71,4 %
|
2° Liens vers les Bibliothèques virtuelles
|
87 (n = 39)
|
69 %
|
3° Productions agricoles des autres
|
110 (n = 16)
|
87,3 %
|
4° Aide technique agricole en ligne
|
120 (n = 6)
|
95,2 %
|
5° Formation agricole en ligne
|
119 (n = 7)
|
94,4 %
|
Il s'agit des attentes relatives aux activités de
consultation des références ci-dessus, à
savoir la documentation en ligne ; les liens vers les Bibliothèques
virtuelles ; Productions agricoles des autres ; Aide technique
agricole en ligne et formation agricole. Les besoins de la formation se
manifestent ici avec acuité, soit 8,4/10.
3.6. Attentes des Agronomes par rapport au Mode
de Formation.
Tableau n° 8 : Attentes des Agronomes
par rapport au Mode de Formation
N°
|
Attentes exprimées par les
Agronomes
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
1.
|
Mode synchrone par le Chat
(Tout se fait sur la plate-forme)
|
84
(n = 126)
|
67 %
|
2.
|
Mode synchrone classique
(Tableau noir, craie, syllabus...)
|
106
(n = 126)
|
84,1 %
|
3.
|
Mode synchrone classique intégrant le Chat pour
échange d'expériences
|
121
(n = 126)
|
96,03 %
|
4.
|
Présence physique de l'Animateur formateur
|
126
(n = 126)
|
100 %
|
Les résultats obtenus ci-dessus montrent que 100 %
désirent une formation où l'Animateur formateur est physiquement
présent dans la salle de formation ; 96,03 % désirent
combiner le Chat et le Mode classique ; 84,1 % veulent qu'on utilise le
Tableau noir, la craie, les syllabus et les Ordinateurs pour la
formation ; tandis que 67 % sont d'accord pour l'utilisation du Chat.
0-6-2.3. L'Interview libre
Grâce à cette technique, nous avons pu
interviewer les Agronomes et inventorier leurs besoins en formation par les
TIC.
0-6-2.4. L'Analyse
Tout au long de notre étude, nous nous sommes
intéressé aux données présentant des situations
brutes des faits, qui furent analysées scientifiquement pour
déboucher aux besoins concrets des Agronomes.
0-6-2.5. La Technique documentaire
Cette technique nous a permis de fouiller les publications
diverses en vue d'accéder aux données qui nous
échappaient. Nous n'avons pas également négligé les
travaux de nos collègues des promotions antérieures que nous
lisions en ligne.
0-6-2.6. La Statistique
Pour quantifier les données de notre
échantillon, nous avons recouru à la technique statistique.
Grâce à elle, nous sommes parvenu à chiffrer l'état
des besoins en formation TIC des Agronomes de la Plaine de la Ruzizi.
2.16 . DIFFICULTES
RENCONTREES
Dans la Plaine de la Ruzizi, l'accès a
été facile à cause des infrastructures routières et
de communication qui sont bonnes. Toutefois, nous nous sommes buté
à certaines difficultés telles que :
- Quand bien même l'objet de notre étude serait
clair, nos informateurs ont développé une culture de
l'écran. Celle-ci consistait à dissimuler la véritable
réalité des choses, c'est-à-dire les besoins réels
pour que la relance des activités agricoles soit effective.
- Les problèmes financiers ont aussi limité
notre rayon d'enquête.
2.17 .
clarification des concepts
Souvent, les mots sont plus que des mots. Reconnus dans la
diversité et la mobilité de leur sens, ils offrent une voie
privilégiée d'accès à un domaine de recherche, un
courant d'idées, un milieu de vie et d'action. Car, le mot clé
acquiert promptement, la vertu d'un mot de passe. C'est lui qui, au sens
juteusement argotique, nous affranchit, nous permettant à la fois de
comprendre et d'être compris. C'est ainsi que nous passerons en revue les
concepts ci-après : formation, information, communication,
technologie.
0-8-1. Formation
Raymond VIATIER, définit la formation comme un ensemble
d'actions capables de mettre les individus et les groupes en état
d'assurer avec compétences leurs fonctions actuelles ou celles qui leurs
seront confiées pour la bonne marche de l'organisation11(*).
L'Institut Canadien d'Education des Adultes (ICEA) souligne
que la formation englobe toutes les activités éducatives
auxquelles pourrait s'adonner l'adulte, qu'il s'agisse d'études
générales ou professionnelles, de recyclage ou de
perfectionnement, de manière pertinentes à son travail comme
à sa vie de citoyen12(*).
Pour ce qui nous concerne, la formation TIC des Agronomes peut
sous entendre un ensemble d'actions, de moyens, de méthodes et de
supports des NTIC à l'aide desquels les Agronomes sont incités
à améliorer leurs connaissances, leurs comportements, leurs
attitudes et leurs capacités mentales nécessaires à la
fois pour atteindre les objectifs de la réduction progressive de la
pauvreté dans la Plaine de la Ruzizi et ceux qui leur sont personnels ou
sociaux sans oublier l'accomplissement adéquat de leurs fonctions
actuelles et futures.
0-8-2. Technologie
Selon Larousse, la Technologie est l'ensemble des moyens
matériels et organisations structurelles qui mettent en oeuvre les
découvertes et les applications scientifiques les plus
récentes13(*).
En effet, les nouvelles technologies sont essentiellement
celles qui sont exploitées pour quatre types de tâches :
1) La communication (Courrier électronique pour
s'échanger des messages et des documents, discussion en temps
réel ou chat, vision conférence) ;
2) L'accès à l'information (marchand en ligne,
transactions bancaires,....) ;
3) La production de l'information (traitement de texte,
présentations multi médiatiques, Sites Web) ;
4) Le traitement de l'information (chiffriers, bases de
données,....)14(*).
Dans la Plaine de la Ruzizi, les dispositifs informatiques
seront d'une grande nécessité dans l'accroissement rapide du
volume de production.
0-8-3. Information
Larousse définit l'information comme
l'élément de la connaissance susceptible d'être codé
pour être conservé, traité ou communiqué15(*). Il ressort de cette
définition que la théorie de l'information qui la sous-tend se
définit comme une science du processus de communication fondée
sur la mesure quantitative de l'information, de l'étude
mathématique des divers facteurs qui régissent la transmission et
la réception des signaux.
L'information se définit généralement
comme un renseignement, élément nouveau de connaissance qu'un
agent émetteur (E) transmet à un agent récepteur (R)
à travers un canal selon le processus de la communication. A ce stade et
en ce sens, l'information vise à combattre l'ignorance, à
dissiper l'obscurité dans laquelle peuvent se trouver les membres du
groupe et qui de ce fait, peut empêcher non seulement de comprendre leur
milieu mais aussi de participer pleinement et efficacement à la vie de
la collectivité. Ainsi, l'information apparaît à la fois
comme un besoin social indispensable, un droit humain inaliénable et un
système de formation des individus.
Si l'homme a besoin de s'informer comme il a besoin de se
nourrir, de se vêtir, de se soigner, de s'éduquer pour être
à même de participer à la vie collective, la
société se doit à son tour de s'organiser pour satisfaire
ce besoin incompressible en mettant sur pied un système propre à
assurer valablement cette information. Mieux informés, les citoyens
seraient ainsi mieux armés pour assurer une des dimensions du
développement qui est d'ordre compétitif.
En définitive, l'information doit concourir à
l'amélioration des connaissances, à l'éducation des
citoyens, à la distraction du public et à la diffusion de la
culture nationale. Elle est donc un besoin vital et une priorité pour un
développement durable.
0-8-4. Communication
La communication se définit comme un processus reposant
sur un échange entre deux ou plusieurs personnes utilisant un même
code formé de gestes, de mots ou d'expression en rendant
compréhensible une information transmise d'un émetteur à
un récepteur16(*).
Dans la communication, on peut identifier souvent sept variables :
1° L'Emission
Un émetteur est celui qui a une information et qui
désire la communiquer. Cependant, l'émetteur est tenu à
recenser les obstacles organisationnels qu'il peut rencontrer,
c'est-à-dire ceux liés au codage et qui peuvent faire perdre
à l'idée d'origine, une partie de sa vigueur17(*).
2° Le Message
Le message est une idée ou une information
enrôlée dans un Code grâce auquel l'émetteur
communique avec un récepteur. Après l'étape de la
codification, l'idée se présente sous la forme d'un langage
compréhensible pour le récepteur. Le message est donc le contenu
(idée) enveloppé dans son contenant (Code)18(*).
3° La Transmission
Il s'agit de choisir le canal qui soit le plus favorable pour
transmettre le message au récepteur. On peut le faire par la
conversation (canaux naturels directs) ou au moyen de techniques
adaptées à chaque situation telles que : les terminaux
d'informatique, le téléphone, les lettres,...
4° La Réception
C'est le symétrique de l'émission. Elle
obéit aux mêmes facteurs psychologiques et sociologiques qu'on
trouve au niveau de l'émission.
5° La Rétroaction
C'est l'outil par lequel l'émetteur vérifie s'il
y a eu compréhension de la part du récepteur et si le message a
eu l'impact souhaité.
6° L'Objet de la
communication
Il dépend du type d'information qu'on envisage de
transmettre ou de celle qu'on désire obtenir.
7° L'Environnement
La communication de l'information est fonction du milieu
(humain ou physique). Il peut favoriser ou non la communication, car toute
communication implique à la fois une relation humaine et un respect des
normes établies dans l'organisation.
En effet, par Nouvelles Technologies de l'Information et la
Communication, on peut entendre l'ensemble des médias
développés dans la rencontre de l'audiovisuel, de l'informatique
et des télécommunications19(*).
Les NTIC résument une technique permettant la
restitution, sur un même écran, de documents ou d'informations,
que l'on peut choisir ou superposer tout à loisir : des textes, des
graphiques, des sons ; des images (fixes et/ou animés).
2.18 . SUBDIVISION
DU TRAVAIL
A part l'introduction qui pose le problème et examine
le cadre méthodologique de l'étude et la conclusion, la structure
de notre travail s'articule en 4 Chapitres.
Le premier Chapitre est consacré, en plus de la
présentation du cadre général de la zone du projet, du
milieu naturel et du milieu humain ; à l'évaluation des
dispositifs existants relatifs aux TIC.
Le 2ème Chapitre, nous introduit dans la
zone du projet. Il cible, à ce propos, les acteurs, les publics
cibles ; dégage leurs besoins et les traduit en objectifs du
projet.
Le 3ème Chapitre aborde le problème
de l'environnement. Dans le diagnostic comme dans le pronostic du projet, ce
Chapitre met en exergue les opportunités, les contraintes, les forces,
les faiblesses et les menaces relatives à la réussite du
projet.
Le 4ème Chapitre esquisse les
activités du projet et établit un plan d'action. Il
dégage les moyens disponibles et présente le coût du projet
et enfin, il élabore les règles de suivi et d'évaluation
du projet.
Voilà donc, comment se présente globalement
l'étude et nous espérons que cette présentation succincte
sera utile au lecteur et pourra lui servir de fil conducteur.
CHAPITRE I : LE CONTEXTE DE
L'ETUDE
I.1. CADRE GENERAL
Une expérience humaine, surtout si elle dure tant soit
peu, est malaisée à synthétiser... Un effort
pédagogique portant sur un Territoire un peu vaste et une population
quelque peu diversifiée n'est pas facile à évaluer car, si
l'on en perçoit intuitivement les fruits, cette perception est souvent
vague, plutôt qualitative, se manifestant fugitivement à
l'occasion d'une rencontre ou d'un entretien20(*).
Cependant, c'est là une démarche que nous
envisageons adopter. Considérer la Plaine de la Ruzizi comme un
système dont les éléments sont en interaction. Avec une
lente montée de la réflexion et une progressive prise de
conscience du problème de la pauvreté chronique, il est possible
de réduire progressivement l'émergence du problème par
l'établissement d'un état de besoins du personnel agricole.
I.1.1. Identité géographique de la
Plaine de la Ruzizi ((*)*)
I.1.1.1. Localisation de la Plaine de la
Ruzizi
La Plaine de la Ruzizi s'étend de 2° 42' et
3° 24' de latitude Sud et 29° et 29° 22' de longitude Est. Elle
couvre une superficie totale de 180 ha dont 80 ha pour la R.D.Congo, 87 ha pour
le Burundi et 13 ha pour le Rwanda. Son altitude varie entre 773 m au niveau du
Lac Tanganyika et 1.000 m au niveau du piedmont.
Située dans son ensemble dans la zone de basse
altitude, la Plaine de la Ruzizi est délimitée :
- au Nord, par la Plaine de Bugarama au Rwanda et la
Rivière Luvimvi en Territoire de Walungu au Sud Kivu ;
- au Sud, par le Lac Tanganyika ;
- à l'Est, par les hautes montagnes de la Crête
Congo Nil ;
- à l'Ouest, par la chaîne des monts Mitumba en
Territoire d'Uvira et de Walungu.
CARTE DE LA PLAINE DE RUZIZI
I.1.1.2. Situation administrative de la
Plaine
La Plaine de la Ruzizi est administrativement
gérée par trois Pays, à savoir :
- Le Rwanda pour la partie Nord ;
- Le Burundi gère toute la partie Est de la
Plaine ;
- La R.D.Congo s'accapare de toute la partie Ouest de la
Plaine du Nord au Sud.
I.1.1.3. Régime foncière et vocation
des Terres
La Terre est une propriété de l'Etat. Ce dernier
tolère que la gestion des Terres soit en partie réalisée
par les autorités coutumières. Le droit coutumier régit
l'attribution et l'utilisation des Terres. Pour la mise en valeur de la Plaine
de la Ruzizi, il convient de définir les règles d'exploitation et
de gestion avec les bénéficiaires. Ceci est important dans la
mesure où il permet :
- L'identification des attributaires de parcelles ;
- La définition des droits, obligations et
responsabilités des attributaires ;
- La détermination des modalités
générales de location des Terres.
I.1.1.4. Relief et structure géologique de
la Plaine de la Ruzizi
La Plaine de la Ruzizi est une étroite bande de Terre
d'une altitude moyenne de 800 m. Elle existe après la fracture de
l'écorce terrestre qui a fait apparaître le graben de l'Afrique
Orientale. Le Graben a été aménagé par la Ruzizi
qui draine les eaux du Lac Kivu vers le Lac Tanganyika.
La Plaine de la Ruzizi est un secteur alluvial où les
sédiments se sont superposés sur les couches rocheuses du
plissement cambrien de l'ère primaire, constituées des roches
métamorphiques dominées par les schistes et les quartzites. Les
monts Tshamate à Sange et les monts de Runingu sont des massifs de
faible altitude qui émergent dans la Plaine.
I.1.1.5. Climat et
végétation
La Plaine de la Ruzizi connaît un seul climat semi-aride
caractérisé par une température moyenne annuelle de
24° C, avec des amplitudes thermiques très prononcées par
endroit au cours de l'année. Les températures moyennes minimales
et maximales varient entre 17° C et 30° C ; soit une amplitude
thermique de 13° C. Les précipitations annuelles varient entre 600
mm et 1.100 mm et se repartissent sur 120 à 140 jours par an. Elles sont
irrégulières dans le temps et dans l'espace.
La Plaine connaît aussi quatre saisons
économétriques :
- la grande saison des pluies : elle s'étend du
1er Septembre au 31 Janvier ;
- la petite saison des pluies : elle va du 15 Mars au 15
Mai ;
- la grande saison sèche : elle s'étend du
15 Mai au 31 Août.
La végétation de la Plaine de la Ruzizi est
dominée par la savane herbeuse, constituée d'herbages de
densité moyenne. Cette savane alterne avec la steppe d'arbustes et
d'épineux. La forêt galerie émerge tout au long de la
Ruzizi.
I.1.1.6. Les données
pédologiques
Dans la Plaine de la Ruzizi, on trouve deux types de
sols :
- Les sols arigilo-sablonneux : le type
de sols couvre toute la partie de Kiliba à Gatumba jusqu'au Lac
Tanganyika ;
- Les sols sablo-argileux : ils couvrent
le reste de la partie de la Plaine.
Ces deux types de sols sont d'origine alluvionnaire. Les
alluvions ont été apportées dans la Plaine par la Ruzizi
et les cours d'eaux en provenance des hautes montagnes de la Crête Congo
Nil et de monts Mitumba.
I.1.1.7. L'Hydrographie et
l'Hydrologie
La Rivière Ruzizi, par son volume et son espace,
constitue une importante artère hydrographique de la Plaine. Elle est
affluée par 13 autres Rivières dont sept descendant du versant
oriental de la Chaîne des monts Mitumba, à savoir : la
Luvimvi, la Luvubu, la Luberizi, la Sange, la Runingu, la Kiliba et la Kawizi
et six descendant du versant occidental de la Crête Congo Nil, à
savoir : la Mpanda, la Kajeke, la Kagunuzi, la Kaburantwa, la Nyamagana et
la Nyakagunda.
La Rivière Ruzizi, ses affluents et le Lac Dogodogo en
Commune Rugombo constituent l'hydrographie de la Plaine de la Ruzizi et le
potentiel d'irrigation des périmètres de cultures.
I.1.1.8. Le milieu humain
a. Origine
Les populations autochtones de la Plaine sont les Congolais,
les Burundais et les Rwandais qui ont été surtout attirées
par la création des unités agro-industrielles et par la savane
favorable à l'élevage.
b. Les données
démographiques
La population de notre zone d'intervention est de 422.144,
repartie comme suit :
Tableau 1 : Répartition de la
population par sexe et par site au 31/12/2006.
N° d'ordre
|
SITES
|
SEXES
|
TOTAL
|
Pourcentage
|
M
|
F
|
1.
|
- LUBERIZI
- SANGE
- KILIBA
|
28.175
11.368
13.608
|
29.909
13.563
14.405
|
58.084
24.931
28.013
|
|
|
S/TOTAL
|
53.151
|
57.877
|
111.028
|
26,3 %
|
2.
|
- RUGOMBO
- MURWI
- MUGINA
- BUGANDA
|
31.867
44.713
41.667
35.789
|
30.875
45.492
42.021
38.692
|
62.085
90.2005
83.684
72.192
|
|
|
S/TOTAL
|
154.036
|
157.080
|
311.116
|
73,7 %
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL GENERAL
|
207.187
|
214.957
|
422.144
|
100 %
|
Source :
- Territoire d'Uvira - Bureau d'Etat Civil = Recensement de la
population au 4ème Trimestre 2006.
- Province de Cibitoke - Bureau d'Etat Civil = Annuaires
Statistiques de la population au 4ème Trimestre 2006.
Commentaire :
Le Tableau vient de nos enquêtes. Les données sur
la répartition par sexe et par classe d'âge
récoltées au Bureau d'Etat Civil du Territoire d'Uvira et celles
récoltées au Bureau d'Etat Civil de la Province de Cibitoke, nous
ont permis de présenter sur ce Tableau la population cible de notre zone
d'intervention. Néanmoins, la Province de Cibitoke et Territoire d'Uvira
comportent d'autres Collectivités et ou Communes qui ne sont pas
concernées par notre étude parce que, n'étant pas dans la
Plaine, elles présentent des caractéristiques différentes
à celles des Collectivités ou communes de notre zone
d'intervention.
Toutefois, ces Collectivités ou Communes des montagnes
sont indirectement concernées par notre projet par leur qualité
des bénéficiaires indirects.
I.2. EVALUATION DES DISPOSITIFS
EXISTANTS
La planification du développement d'un Pays en
général et de celui d'une Région comme la Plaine de la
Ruzizi en particulier passe d'abord par l'identification et l'évaluation
de ses atouts (dispositif existant) et de leur mise en valeur.
A titre introductif, notre projet d'étude cible la
formation des Agronomes dans la Plaine de la Ruzizi par le biais des TIC.
Ainsi, est-il indispensable, voire même nécessaire de
dégager respectivement les dispositifs existants relatifs au Volet
TIC.
Au cours de cette même évaluation, il sera
question de mettre en évidence l'importance des TIC dans la formation
des Agronomes et le développement de l'agriculture dans notre zone
d'intervention.
I.2.1. Le Dispositif existant
Au cours de nos descentes sur terrain, nous avons
constaté que la Plaine de la Ruzizi est vierge en infrastructure
informatique.
Dans la Province de CIBITOKE, nous avons identifié le
support informatique ci-après :
- 2 Ordinateurs pour l'Administration provinciale ;
- 2 Ordinateurs pour la Direction provinciale de l'Agriculture
et de l'Elevage ;
- 1 Ordinateur pour le Centre de Chèques
Postaux ;
- 5 Ordinateurs connectés à l'Intranet pour
l'Agence de la Banque Commerciale du Burundi (BANCOBU) et une
Photocopieuse ;
- 2 Ordinateurs pour le Lycée Technique de
CIBITOKE ;
- 2 Ordinateurs pour le Centre de Formation Rural ;
- 1 Ordinateur pour le Parquet de CIBITOKE ;
- 2 Ordinateurs pour le Secrétariat Public de
CIBITOKE.
Quant à la Plaine de la Ruzizi, du côté de
la R.D.Congo, la situation est également catastrophique. Le reste
d'Ordinateurs trouvés éparpillés ici et là dans la
salle informatique de la Sucrerie de KILIBA ne peut plus servir à
quelque chose. Dans cette salle, 20 Ordinateurs, une Photocopieuse et d'autres
accessoires ont été pillés pendant la guerre ; seuls
les tables, les chaises et les armoires sont en bon état.
Cependant, toute la Plaine de la Ruzizi est traversée
par la ligne électrique haute tension. La couverture
téléphonique est assurée par l'ONATEL, TELECEL, AFRICELL,
CELTEL, VODACOM, RWANDACELL, MTN, etc. Quant aux autres Médias de masse,
toutes les populations de notre zone d'intervention ont accès aux
émissions radiodiffusées et télévisées et
aussi à la presse écrite.
Une seule Ecole Technique Agricole se situe à KILIBA.
Elle forme les Agronomes de niveau A2, qui, au sortir de la formation, entrent
dans le chômage. Il y avait, dans cette vaste étendue, un seul
Cyber Internet qui a suspendu ses activités à cause du coût
de la connexion à l'Internet très élevé. Il n'y a
aucun Laboratoire technique, aucun Secrétariat Public et aucune
bibliothèque. La connexion à l'Internet est facilitée par
Cybernet et MAPATRO qui sont tous installés à Bujumbura..
Sur 126 personnes interrogées à propos de
l'Informatique, 5 ont des notions d'Informatique et d'Internet, 4 ont suivi le
module Excel et Access. Par ailleurs, il a été constaté
que :
- 33 sur 100 personnes interrogées ont un
téléphone mobile ;
- .37 sur 100 personnes interrogées ont un poste
radio ;
- 11 sur 100 personnes interrogées ont un poste de
télévision ;
- 5 sur 126 personnes interrogées ont une adresse
électronique.
I.2.2. L'importance des TIC dans le
développement des communautés à la base
Au cours de nos récentes recherches, il a
été démontré qu'un développement durable ne
peut être envisagé en l'absence des TIC. Or, le
développement des communautés de la Plaine de la Ruzizi à
la base dépend en grande partie du secteur primaire (agriculture et
élevage).
Ce secteur comprend beaucoup d'informations scientifiques, des
techniques qui se repèrent facilement par le biais de l'Ordinateur
connecté à l'Internet. Chemin faisant, on comprendra que sans
l'accès aux TIC, la fracture numérique restera profonde dans la
Plaine de la Ruzizi par rapport aux autres Provinces ou Régions
où l'accessibilité à l'Internet et aux autres usages des
TIC sont d'usage courant. Tels sont les cas des Villes de Bujumbura, Bukavu,
etc.
I.3. UNE NECESSAIRE SOLUTION TIC DANS LA PLAINE DE
LA RUZIZI
Dans les pages qui précèdent, il a
été démontré que les dispositifs TIC dans la Plaine
de la Ruzizi sont encore au niveau embryonnaire. Cependant, pour
améliorer les conditions de travail et faciliter l'éclosion d'une
bonne productivité, les TIC doivent être considérées
comme un instrument capable de provoquer un développement
économique spectaculaire. Mieux, elles sont en passe de devenir une
stratégie contemporaine de développement économique dans
la mesure où elles sont susceptibles de charrier de progrès
toujours inattendus dans d'autres secteurs.
Les secteurs industriel et technologique (sucrerie de KILIBA,
la COGERCO, l'ESTAGRICO, Régie des Postes,...), commercial et financier
(marchés, commerce, les affaires, etc.) ; Bancaire (BANCOBU,
Coopératives, etc.), et les secteur des investissements (les micro
finances, l'Administration, etc.) pour ne citer que ceux-là à
titre d'exemple, sont des secteurs de prime à bord à être
frappés en aval par les effets bénéfiques de
l'avènement des TIC dans la Plaine de la Ruzizi.
Ainsi, pour une bonne gestion des TIC, certaines conditions
technologiques paraissent indispensables, à savoir :
- la possession d'une culture technologique des TIC par la
création des Cybers Internet, des Centres de formation Informatiques, la
Radio rurale, l'Informatique à l'école, etc. ;
- la possession des moyens financiers suffisants pour ventiler
la maintenance et l'entretien du matériel très exigeant
utilisé dans les TIC ; (Achat d'Antenne VSAT et son installation,
des Ordinateurs connectés à l'Internet, des Animateurs
formés aux TIC, etc.) ;
- la possession d'une main-d'oeuvre locale qualifiée
pour juguler la dépendance à une main-d'oeuvre
coûteuse ;
- Une gestion responsable et prospère des
réseaux dans la Plaine répondrait, à notre sens, à
certaines exigences dont voici :
a) Privilégier la gestion privée des
réseaux. En d'autres termes, créer des organismes privés
de gestion des réseaux, car ces derniers travaillent avant tout pour le
gain. Ce qui permettrait de baliser contre la faillite ou la banqueroute ;
b) Privilégier la gestion décentralisée
des organismes pour leur permettre de décider à temps
opportun21(*).
c) La maîtrise de l'information dans la Plaine
nécessite de remplir certaines conditions à savoir :
o disposer des Sites Web pour traiter et donner l'accès
à l'information22(*) ;
o former des animateurs qui accompagneront la population
à la base dans l'appropriation des TIC ;
o promouvoir des Cybers Internet dans la Plaine pour donner
accès à tous au savoir en ligne ;
o promouvoir une politique de réduction des coûts
des outils informatiques et d'accessibilité à l'Internet et aux
Multimédias23(*).
(Animateurs formateurs, Agronomes, Agriculteurs et les Paysans).
Présentement, les acteurs qui sont directement
concernés sont les Agronomes. Ces derniers, après être
formés par les Animateurs formateurs, pourront accompagner les
agriculteurs à l'appropriation des outils TIC pour la relance de leurs
microréalisations dans la Plaine de la Ruzizi.
Ainsi, les paysans pourront bénéficier à
leur tour de l'encadrement des agriculteurs.
CHAPITRE II : IDENTIFICATION DES
BESOINS, DES PROBLEMES
ET DES CONTRAINTES DES
PUBLICS CIBLES
La Formation TIC des Agronomes exige les supports
informatiques, les formateurs en TIC, le choix des modules spécifiques
à l'agriculture, les matériels didactiques, les infrastructures
d'accueil, les fournisseurs d'accès à Internet et le fonds de
roulement pour toutes les activités.
II.1. IDENTIFICATION DES BESOINS DES
AGRONOMES
Selon les résultats de nos enquêtes, les
Agronomes ont exprimé les besoins suivants :
1° La Formation adéquate en
TIC
La plupart des sujets de notre échantillon viennent de
passer plus d'une vingtaine d'années après leurs études
sans être recyclés.
Raison pour laquelle, ils ont proposé avant toute autre
initiative en rapport avec la promotion des pôles de
développement, la formation adéquate en TIC des encadreurs
agricoles (Agronomes).
Non seulement que cette formation permettra d'acquérir
les aspects des technologies liées à la
production vivrière, mais aussi par le logiciel SOFTWARE, ils
acquérront les fonctions, les tâches, les profils, les attitudes
nécessaires pour la compréhension et la promotion du
développement rural24(*).
2° Les Matériels et logiciels plus
performants
Il est à signaler que garantir
l'intégrité des systèmes informatiques relève aussi
de la sécurité informatique. Les matériels et les
logiciels doivent être étudiés de manière à
ne pas empêcher les utilisateurs de développer les usages qui leur
sont nécessaires et de faire en sorte qu'ils puissent utiliser le
système d'information à toute confiance.
Ainsi, pour la sécurité des matériels et
logiciels, il est préférable qu'on puisse définir une
politique de sécurité de la manière suivante :
- élaborer des règles et des
procédures ;
- installer des outils techniques dans les différents
services du parc Informatique ;
- définir les actions à entreprendre dans la
formation des Agronomes et les personnes à contacter en cas d'un
quelconque problème ;
- sensibiliser les utilisateurs aux problèmes
liés à la sécurité d'information ;
- mettre en place un système d'authentification et de
protection de l'intégrité de l'information (mot de passe,
cryptage) ;
- Anti Spam ;
- Anti virus.
3° Accès à l'outil
informatique
Les publics cibles ont proposé la réduction des
coûts d'utilisation de l'outil informatique (Internet, Modules de
formation...) pour donner l'accès à tous.
4° Réduction des écarts
salariaux entre l'Agronome Communal et l'Agronome
des ONGs
Si les Agronomes ont abandonné leurs tâches
d'encadrement technique des agriculteurs, c'est parce que, d'une part, ils ont
été longtemps marginalisés par l'Etat et, d'autre part, la
pauvreté les a rendu ignorants (= manque de formation continue).
5° Le Partenariat entre ONG internationale
et la Direction Provinciale de
l'Agriculture et de
l'Elevage
Pour faciliter une bonne coordination des activités, il
a été souhaité que les partenaires étrangers soient
branchés sous la tutelle des organes de la Direction Provinciale de
l'Agriculture et de l'Elevage.
6° Une organisation des paysans en
groupements
Les Agronomes ont souhaité un accompagnement par l'Etat
en micro crédits pour leur permettre de promouvoir des paysannats
agricoles (Création des activités génératrices des
revenus...).
7° Stage de
perfectionnement
Dans le cadre d'échange d'expérience,
après formation, nos sujets ont proposé qu'ils puissent effectuer
un stage dans une des entreprises de la Plaine de la Ruzizi où la
formation TIC des agents de développement serait très
avancée.
Eu égard à ce qui précède, il
convient de dire que les réponses fournies par les Agronomes
ciblés par notre enquête, mentionnent combien ils ont besoin d'une
formation sur les nouvelles techniques de l'information et de la communication
orientées sur les activités agricoles.
II.2. ANALYSE DES PROBLEMES DES PUBLICS
CIBLES
Les sujets ciblés par notre enquête sont pour la
plupart en chômage technique, d'autres opèrent dans d'autres
secteurs publics peu rémunérés et le reste est dans le
chômage. Les résultats de l'enquête nous ont en outre
révélé que la Plaine de la Ruzizi ne dispose ni des
ressources humaines qualifiées en TIC pour assurer la formation des
utilisateurs, ni de Cyber Internet pouvant permettre aux Agronomes de se
perfectionner en techniques agricoles.
II.3. ANALYSE DES CONTRAINTES DES PUBLICS
CIBLES
D'après les publics cibles interrogés, la
contrainte principale qui a fait qu'ils ne puissent pas
bénéficier d'une formation en TIC, c'est la guerre. Cette
dernière a retardé le déploiement des dispositifs
informatiques dans la Plaine de la Ruzizi par les fournisseurs d'accès
à Internet basés à Bujumbura et à Bukavu.
L'analphabétisme de la population de la Plaine de la
Ruzizi, constitue aussi l'un des problèmes auxquels les fournisseurs
d'accès à Internet (FAI) restent réticents pour le
déploiement des TIC.
II.4. PERTINENCE DU PROJET PAR RAPPORT AUX BESOINS,
AUX
PROBLEMES ET AUX CONTRAINTES DE LA PLAINE
DE LA RUZIZI
II.4.1. Pertinence du projet par rapport aux
besoins
L'analyse des situations de formation joue un rôle
important dans la préparation d'une action de formation. Elle permet de
définir avec précision la « situation -
problème » que l'on pense résoudre par la formation
après en avoir identifié et analysé les causes.
Le formateur saura ainsi quels intérêts il sert
en privilégiant tel ou tel type de besoins. S' il ne parvient pas
à se dévoiler, toute l'analyse risque de demeurer confuse. Ainsi,
donc, la réalisation de ce projet permet :
- d'identifier les compétences et les capacités
que les bénéficiaires de la formation devront maîtriser
pour accomplir des tâches précises (Accompagnement des
agriculteurs dans leurs activités agricoles,...) ;
- De rendre la formation plus efficace en identifiant les
autres actions à mener parallèlement : Changement des
structures, des méthodes de prévention des pathologies
phytosanitaires, etc... ;
- De donner les conseils et d'intervenir auprès des
organisations des paysans ;
- De choisir les principes qui serviront à
élaborer une stratégie pédagogique, des méthodes et
outils appropriés tenant compte du contexte général de
l'agriculture dans la Plaine de la Ruzizi, ainsi que des contraintes et
ressources identifiées ;
- De refuser ou de transformer une demande d'information qui
ne viserait qu'une récompense, une mode de l'époque, un besoin de
prestige, un alibi politique, etc.
II.4.2. Pertinence du projet par rapport aux
problèmes
Le caractère hétérogène et
disparate de la formation de base en TIC des publics cibles constitue le
premier problème au niveau de la formation TIC. Cependant, les exercices
d'enrichissement théoriques et pratiques par des expériences
similaires sur les techniques agricoles modernes permettront la mutualisation
des connaissances.
Le deuxième problème que le projet devra
résoudre est celui de l'accompagnement des agriculteurs par les
Agronomes. Le problème se pose en terme d'octroi des micro
crédits agricoles. Car, pour que les Agronomes jouent pleinement leur
rôle avec efficacité, il faut pouvoir faciliter des
microréalisations participatives par l'octroi des micro crédits
Coopératifs25(*).
Plus les microréalisations prennent de l'étendue dans la Plaine,
moins les Agronomes formés ne manqueront point à leur
tâche.
Le troisième problème, difficile à
résoudre est celui de savoir qui décide quoi et pour qui. En
fait, il se dégage une contradiction entre le discours des responsables,
la réalité sur terrain et le discours de ceux qu'on
prétend développer, à savoir les populations à la
base.
Le manque d'outils et moyens d'accompagnement des agriculteurs
dans les Microréalisations participatives ne peut-il pas constituer un
handicap pour la réalisation des objectifs du projet ?
II.4.3. Pertinence du projet par rapport aux
contraintes
L'étude des contraintes permet au projet de :
- Dégager les contraintes auxquelles les publics cibles
directs et les populations à la base doivent faire face. Il s'agit
là d'identifier les contraintes comme le coût élevé
de la connexion à l'Internet, le coût de l'Antenne VSAT et ou de
la Fibre optique,... ;
- Analyser les contraintes et les systèmes mis en place
pour entrevoir l'avenir avec sérénité ;
- Restituer à la population le résultat de la
formation TIC pour lui permettre de confronter les perceptions des Formateurs
et Agronomes avec celles des agriculteurs qu'on prétend accompagner dans
leurs projets agricoles ;
- Rechercher les voies et les moyens pour rendre
opérationnels les acquis de cette formation TIC.
II.4.4. Pertinence du projet par rapport à
l'identification adéquate des problèmes
et des contraintes
vécus
La grande contrainte que connaissent les populations de la
Plaine de la Ruzizi est constituée par l'inaccessibilité à
l'Internet et aux Multimédias. Cette dernière a
créé une profonde fracture numérique en rendant les
populations plus analphabètes en matière des TIC26(*).
Ainsi, ces populations ressentent-elles les besoins d'une
formation TIC pour pallier à cette insuffisance. La Plaine de la Ruzizi
est traversée par la ligne électrique haute tension du Barrage de
la Ruzizi en R.D.Congo. Les fournisseurs d'accès à Internet sont
favorables à toutes les fournitures nécessaires pour le lancement
du projet. Le manque des Bibliothèques, des Cybers Internet, des Centres
de formation en Informatique ou de toute autre Centre de documentation, etc.
sont autant des problèmes et contraintes inventoriés.
Le problème n'est donc sans doute pas seulement de
créer des Cybers Internet, des Centres de formation ou de documentation,
mais d'inclure dans le cahier des charges des utilisateurs des modules
spécifiques à la formation TIC au profit des acteurs (Agronomes,
Vétérinaires, Enseignants, Personnel de santé, etc.) de
développement.
Présentement, les acteurs qui sont concernés
sont les Agronomes. Ces derniers pourront accompagner la population à
l'appropriation des outils TIC pour la relance de leurs
microréalisations dans la Plaine de la Ruzizi.
II.4.5. Pertinence du choix des intervenants du
point de vue stratégique
et leur description
II.4.5.1. Les Bénéficiaires
finaux
Les bénéficiaires finaux sont toutes les
populations à la base, à savoir : les
agriculteurs, les paysans, les religieux, les enseignants, le personnel de
santé, les élèves, les ONGs, les commerçants qui
pourront bénéficier des services du Centre.
II.4.5.2. Les Groupes cibles
Les publics cibles sont constitués de 126 Agronomes que
nous avons recensés au cours de nos enquêtes, du personnel du
Centre et des animateurs formateurs.
II.4.5.3. Les intermédiaires susceptibles de
jouer un rôle crucial pour
la viabilité du
projet
Certaines Associations des paysans, l'Administration locale,
les Banques, la Sucrerie de KILIBA, la COGERCO, la B.T.C, peuvent participer
à l'exécution du projet notamment en sollicitant l'encadrement de
leur personnel en Formation TIC.
II.5. OBJECTIFS DU PROJET
Compte tenu de la situation problématique vécue
dans la Plaine de la Ruzizi et pour atteindre une situation satisfaisante
voulue, notre étude dégage 2 types d'objectifs, à
savoir :
II.5.1. Objectif global
L'objectif global du projet est de former des Agronomes aux
nouvelles pratiques d'encadrement des paysans au déploiement des
dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite, ils restent dans leurs milieux et
y développent l'usage des technologies de l'information et de la
communication dans le domaine agricole.
II.5.2. Objectifs
spécifiques
Les objectifs spécifiques de ce projet se
dégagent comme suit :
1) former des Agronomes aux TIC qui assurent un suivi
régulier afin de répondre à un défi majeur, celui
de l'accessibilité à l'Internet et aux Multimédias, des
emplois futurs, de la sécurité alimentaire et de la
cohésion sociale ;
2) Doter l'Agronome des compétences nécessaires
sur l'organisation et la conception des projets de
développement 27(*);
3) Doter l'Agronome des méthodes et moyens qui lui
permettront d'appréhender les réalités de son
environnement professionnel ;
4) Moderniser le système de production agricole par les
TIC afin de fournir aux paysans des moyens pratiques visant la réduction
progressive de la pauvreté et de la fracture numérique ;
5) Développer auprès des paysans une partie des
logiciels libres sur les cultures dominantes (le manioc, la banane, la canne
à sucre, le riz, le café robusta, le coton, le café, le
palmier à huile...).
II.6. CADRE LOGIQUE D'ANALYSE
PROJET :
FORMATION TIC DES AGRONOMES DANS LA PLAINE DE LA
RUZIZI
· PRVINCE SUD KIVU (Commune Uvira en
R.D.Congo)
· PROVINCE CIBITOKE au Burundi
Sommaire du projet
|
Résultats escomptés
|
Indicateurs des résultats
|
Moyens de vérification
|
Hypothèses et risques
|
Objectif global du projet
|
Impact
|
Indicateurs vérifiables
|
Sources et moyens de vérification
|
Hypothèse
|
Former des Agronomes aux nouvelles pratiques
d'encadrement des
paysans au déploiement des dispositifs d'usage
des TIC pour qu'ensuite, les professionnels restent dans leurs milieux et y
développent l'usage des technologies de
l'information et de la communication dans le domaine
de l'agriculture.
|
- Entretien à la découverte ;
- Recueil des besoins des paysans ;
- Analyse des besoins ;
- Etablissement d'un plan de sensibilisation et de
vulgarisation aux nouvelles
techniques agricoles ;
- Circulation de
l'information ;
- Techniques d'animation, de vulgarisation et de recherche sur
Internet ;
- Elaboration des produits (logiciels) ;
amélioration des résultats et l'épanouissement de
l'homme.
|
- Disponibilité des
données ;
- Inventaire des besoins ;
- Solutions proposées ;
- Disponibilité du Plan ;
- Paysans informés ;
- Maîtrise des
techniques d'animation
et de vulgarisation par
Internet ;
- Disponibilité des
modules (logiciels)
agricoles
|
- Sites Internet agriculture ;
- Département de la
Planification agricole ;
- Directions respectives de l'Agriculture &
Elevage ;
- Les rapports de formation des Agronomes ;
- Le rapport de formation ;
- La Direction Provinciale de l'Agriculture et de
l'Elevage ;
- Enquête auprès des
bénéficiaires ;
- Rapport des formateurs ;
- Rapport des formateurs.
|
- Analyse des données
acquises ;
- Proposition des solutions ;
- Mise en pratique des
nouvelles techniques
agricoles ;
- Existence de modules de
formation ;
- Mise en pratique des
nouvelles techniques
agricoles ;
- Mise en place d'un Cyber agriculture ;
- Accompagnement des
paysans par les Agronomes.
|
Objectifs spécifiques du projet
|
Effet (à la fin du projet)
|
Indicateurs
|
Pour les indicateurs d'effets
|
Hypothèses et risques
|
1. Former des Agronomes aux TIC qui assureront un suivi
régulier afin de répondre à un défi majeur, celui
des emplois futurs, de la sécurité alimentaire et de la
cohésion sociale ;
2. Doter l'Agronome des compétences
nécessaires sur l'organisation et conception des projets de
développement.
3. Doter l'Agronome des méthodes et des moyens qui
lui permettront d'appréhender les réalités de son
environnement professionnel.
Objectifs spécifiques du projet
__________________________________
4. Moderniser le système de production agricole
par les TIC afin de fournir aux paysans des moyens pratiques visant la
réduction progressive de la pauvreté et de la fracture
numérique.
5. Développer auprès des paysans une partie
des logiciels libres sur les cultures dominantes (le manioc, la banane, le riz,
le maïs, le coton, le café robusta, la canne à
sucre).
|
- Les Agronomes formés sont aptes de travailler en
équipe, d'écouter, d'observer et d'analyser objectivement les
situations afin d'y référer les valeurs essentielles et
fondamentales.
- Les Agronomes ont acquis des compétences sur les
nouvelles techniques agricoles. Ils sont capables de sachant exercer
l'autorité dans la participation.
- L'Agronome maîtrise les logiciels libres de la formation
pouvant lui permettre d'assurer son rôle d'accompagnateur jouissant de la
confiance de la population à la base.
Effet (à la fin du projet)
____________________
- Existence des Associations des paysans. L'Agronome est
compétent et est capable de reconnaître ses limites, d'estimer,
d'accepter, de mettre en valeur l'expérience et la compétence des
autres.
- Intégration des cultures dominantes. L'Agronome a appris
à utiliser l'Internet et le Moteur de recherche, les logiciels de base
et les autres outils Informatiques pour identifier les besoins et les attentes
des populations à la base.
|
- Disponibilité de 126 Agronomes formés qui
accompagnent les agriculteurs dans leurs projets agricoles.
- Les Agronomes ont initié avec la population à la
base certains microprojets agricoles qui provoquent la pratique du commerce
équitable.
- Les logiciels libres deviennent une pratique courante et
permettent aux Agronomes de réaliser avec les populations à la
base certaines microréalisations agricoles.
Indicateurs
__________________
- Ces micro-Crédits octroyés aux associations des
agriculteurs favorisent la promotion des pôles de développement
dans la Plaine de la Ruzizi.
- La sécurité alimentaire est
assurée :
- Baisse des prix des
produits agricoles ;
- Augmentation du
pouvoir d'achat de
la population de la
Plaine de la Ruzizi.
|
- Rapport de formation.
- Le rapport des Agronomes et enquête auprès des
bénéficiaires.
- Rapport des Agronomes et enquête auprès des
bénéficiaires.
Pour les indicateurs d'effets
___________________
- Enquête auprès des bénéficiaires.
- P.V. des réunions des associations.
- Statistiques des prix au Département des Finances
Communales.
- Enquête auprès des consommateurs.
|
- Accompagnement des paysans par les Agronomes.
- La participation des paysans.
- Mise en pratique des logiciels libres et des techniques
agricoles.
Hypothèses et risques
____________________
- Maîtrise du bien-fondé du regroupement
associatif.
- Les paysans sont en mesure d'assurer leur
sécurité alimentaire.
|
II.7. RESULTATS ATTENDUS
Les consultations avec les responsables des projets et les
populations à la base sur l'utilité de l'Agronome ayant
bénéficié la formation TIC, nous ont permis d'envisager
les résultats suivants :
1° Dans le domaine de l'Etre,
l'Agronome devra :
- Etre apte à travailler ; écouter,
observer, analyser objectivement les situations et y repérer les valeurs
essentielles et fondamentales ;
- Etre ouvert, souple dans les décisions, capable de
s'autocritiquer, sachant exercer l'autorité dans la
participation ;
- Etre un accompagnateur bien apprécié jouissant
de la confiance de la population à la base ;
- Etre un technicien compétent, mais capable de
reconnaître ses limites, donc, d'estimer, d'accepter, de mettre en valeur
l'expérience et la compétence des autres.
2° Dans le domaine du
Savoir :
- L'Agronome aura acquis une motivation plus grande et surtout
un moyen d'échapper à la fracture numérique qui
l'empêche de jouer le rôle dynamisant, nécessaire à
une amélioration du système agricole dans la Plaine de la
Ruzizi ;
- L'Agronome aura maîtriser les outils informatiques
permanents de communication avec les paysans (supports audio-visuels, les mass
médias, etc.) ;
- L'Agronome aura appris à utiliser l'Internet et le
moteur de recherche, les logiciels de base et les autres outils informatiques
pour identifier les besoins et les attentes des populations à la
base ;
- L'Agronome aura appris les techniques agricoles
d'encadrement et d'accompagnement des paysans dans leurs
Microréalisations agricoles ;
- L'Agronome devra connaître les problèmes
majeurs que pose la participation de la masse paysanne aux activités de
développement dans la Plaine de la Ruzizi.
3° Dans le domaine du
Savoir-faire :
- L'Agronome pourra provoquer au sein de la population
à la base, la pratique du commerce équitable ;
- L'Agronome devra jouer un rôle d'interprète
auprès des organismes et des projets qui veulent oeuvrer dans la Plaine
de la Ruzizi ;
- L'Agronome devra tenir un rôle charnière entre
les paysans et l'administration, entre les diverses institutions
gouvernementales et non-gouvernementales ;
- L'Agronome devra coordonner les projets agricoles pour
qu'ils coopèrent à une promotion des pôles de
développement dans la Plaine de la Ruzizi ;
- L'Agriculteur à son tour assurera l'encadrement des
paysans dans l'optimisation de leurs productions et ainsi la
sécurité alimentaire sera atteinte.
II.8. LA CONTRIBUTION DU CENTRE NUMERIQUE AUX
PUBLICS CIBLES
II.8.1. Mission du Centre
Numérique
La création d'un Centre numérique dans la Plaine
de la Ruzizi est une matérialisation des besoins exprimés de nos
publics cibles. L'objectif de ce Centre est de servir de formation des
Agronomes par le biais des TIC et de donner accès à toutes les
populations de la Plaine à l'Internet et aux Multimédias. Les
Agronomes qui seront formés accompagneront les agriculteurs dans leurs
Microréalisations agricoles à travers les échanges
d'expériences et de savoirs en ligne.
La formation TIC dans le Centre numérique est utile
pour des raisons suivantes :
- C'est un moyen pour accéder au progrès social
et économique ;
- Elle est une assurance contre le chômage et contre
l'inadaptation de l'individu à son travail ;
- Elle consiste à améliorer la quantité
et la qualité du travail ;
- Elle permet de corriger les insuffisances des acquis des
Agronomes et de les rendre plus aptes à utiliser pleinement leurs
compétences dans l'accompagnement des paysans dans les
Microréalisations.
II.8.2. Identification des besoins du Centre de
Formation TIC
II.8.2.1. Personnel du Centre de Formation
TIC
Le Centre de formation TIC sera doté d'un personnel
technique et administratif ci-après :
- Un Directeur du Centre ;
- Un Gestionnaire Comptable ;
- Une Animatrice documentaliste ;
- Un Animateur multimédia ;
- Un Animateur de réseaux ;
- Deux Veilleurs ;
- Cinq Formateurs dont :
o 1 Agronome de niveau Ao maîtrisant les Outils
Informatiques ;
o 1 Informaticien de niveau A1 ou 1 Technicien
supérieur en communication de niveau A1 ;
o 1 Licencié en Droit maîtrisant
l'Ordinateur ;
o 1 Expert en TIC et
o 1 Economiste rural.
II.8.2.2. Equipement du Centre de Formation
TIC
Pour la réalisation des objectifs du projet, le
« CE.FO. TIC » devra disposer des équipements
ci-après :
- 1 Immeuble à 4 pièces dont 1 de 6 m sur 6 m et
annexes ;
- 10 Tablettes pour les 10 PC ;
- 3 Tables de Bureau ;
- 20 Chaises simples ;
- 1 Armoire ;
- 4 Etagères ;
- 15 Ordinateurs ;
- 15 Onduleurs ;
- 1 Photocopieuse ;
- 1 Imprimante ;
- 1 Scanner ;
- 1 Antenne VSAT Complet (FOB USA) ;
- 1 Connexion à l'Internet ;
- 1 Appareil Téléviseur ;
- 1 DVD ou Magnétophone ;
- 1 Tableau noir ;
- Des supports Audio-visuels (Diapositives, films
fixes) ;
- 1 Poste Radio ;
- 1 Agrafeuse ;
- 1 Suitch ;
- 4 Rallonges électriques ;
- 1 Ligne Téléphonique ;
- 1 Panneau publicitaire ;
- 1 Caméra ;
- 40 Rames de papier duplicateur ;
- 10 Vernis correcteur.
II.8.2.3. Coût des besoins
Le coût estimé nécessaire pour mener
à bien les activités du projet se présente comme
suit :
1) Ressources humaines : 7.368,9 €
2) Mobilier, Matériel de Bureau : 42.717,3
€
3) Fournitures de Bureau : 189,0 €
4) Autres services à consommer : 1.142,0
€
5) Imprévus de 2 % : 1.028,4 €
Cependant, l'apport des partenaires impliqués dans le
projet se dégage comme suit :
- L'Université Catholique de Bukavu et le Renouveau
Numérique Grands Lacs prendront en charge le coût de Fournitures
de Bureau, soit 189 €, les autres services à consommer, soit 1.142
€ et l'achat de 3 ordinateurs et 2 Imprimantes, soit 3.223
€ ;
- La participation des Agronomes à former se chiffre
à 2.520 €, soit 20 € par Agronome ;
- L'appui sollicité aux partenaires financiers est de
45.371,6 €.
II.8.3. Organisation du Centre de Formation
TIC
II.8.3.1. Modules de formation
a) Utilité de la
formation
La conception d'un dispositif de formation dépend du
public qu'on est sensé former. Selon qu'il s'agisse des Agronomes
expérimentés que l'on veut initier à la profession
d'animateur, les types de modules de formation sont aussi relatifs à la
situation de travail et de l'emploi.
Concernant la situation du travail, la formation a pour point
d'ancrage privilégié, une analyse des besoins auprès des
Agronomes qui ont déjà une expérience professionnelle afin
de produire des référentiels d'activités et de
compétences. Il s'agit de définir un métier à
partir de l'identification des activités effectives et
prévisibles. Le but est alors de reconstruire un nouveau
professionnalisme à base des TIC pour les Agronomes qu'il s'agit de
requalifier.
S'agissant de l'emploi, la logique de la conception des
logiciels pour la présente formation se caractérise par un usage
de la situation de travail à des fins d'activation et d'accompagnement
des paysans dans leurs Microprojets agricoles. La formation aura donc pour
ancrage privilégié les pratiques d'insertion professionnelle et
dont on vise l'employabilité28(*).
b) Analyse des besoins de formation en
TIC
Les Agronomes de la Plaine de la Ruzizi sont conscients de la
recrudescence de la pauvreté et même de la fracture
numérique dans leur environnement socio-économique.
Ils s'imaginent que l'inaccessibilité aux TIC constitue
un réel handicap au développement des communautés à
la base. Ainsi, pour répondre aux exigences du développement
durable, ont-ils émis les souhaits d'une formation aux NTIC29(*).
c) Méthodologie de la
formation
La formation se dispensera sous forme modulaire, des
démonstrations, des débats et consistera à placer les
apprenants devant des cas concrets et à juger leurs connaissances. Elle
se déroulera à travers trois phases :
1ère Phase : Initiation
à l'outil informatique
Cette phase consiste à initier les participants
à l'outil Informatique, à l'Internet et au Moteur de
recherche.
2ème Phase : Phase
théorique
Elle consiste à donner aux Agronomes les logiciels de
base relatifs aux nouvelles techniques agricoles, afin de leur permettre
d'affronter la réalité sur terrain.
3ème Phase : Phase
pratique
Il s'agit ici d'une spécialisation qui s'acquiert sur
terrain. Les stagiaires descendent sur terrain pour une saison culturale afin
d'identifier les besoins des populations à la base, leurs attentes et
élaborer avec elles des Microréalisations agricoles.
d) Contenu du programme de
formation
Le programme de formation se dégage comme
suit :
1° Les logiciels d'accessibilité
à l'Informatique
Les participants apprendront dans cette rubrique, le logiciels
ci-après :
- Initiation à l'Informatique ;
- Microsoft Word ;
- Microsoft Excel ;
- Internet et Moteur de recherche ;
- Création et Gestion des Sites Web (HTML
&NVU) ;
- Maintenance et Réseau.
2° Modules de nouvelles techniques
agricoles
Les modules qui seront mis à la disposition des
participants sont :
- Augmentation de la productivité du milieu agricole et
la maximisation de la production rurale ;
- Optimisation du rendement du travail agricole
(ORTA) ;
- Maximisation du revenu du travail agricole (MRTA) ;
- Gestion des compétences du producteur rural
(G.C.P.R.) ;
- Perfectionnement des Agronomes aux NTIC et gestion de
l'Information (PAGI) ;
- Gestion du budget familial (GBF) ;
- Prévention et gestion des litiges en matière
agricole (PGLMA) ;
- Gestion d'une équipe, méthode et outil de
travail agricole (G.E.M.O.A.) ;
- Usage des TIC dans les services d'information agricole
(USIA) ;
- Gestion de la formation agricole (GFA) ;
- Elaboration, suivi et évaluation des projets
agricoles (E.S.E.).
Les activités à mener dans cette rubrique sont
celles relatives à :
- Identification des besoins et attentes des
agriculteurs ;
- Conception et élaboration des Microprojets
agricoles ;
- Rédaction d'un rapport de stage ;
- Présentation du projet par le stagiaire.
II.8.3.2. Cadre organisationnel de la
formation
Les interventions seront assurées par des
professionnels des domaines concernés :
- Ingénieur Agronome maîtrisant les TIC ;
- Informaticiens ;
- Experts en Communication ;
- Economistes et Juriste ;
- Experts en Conception et Gestion des projets
numériques territoriaux.
Concrètement, la mise en place de ce dispositif de
formation exige :
- Un directeur du Centre ;
- Un Gestionnaire Comptable ;
- Une Animatrice Documentaliste ;
- Un Animateur Multimédia ;
- Un Animateur de Réseau ;
- Des Formateurs (Agronomes, Informaticien ou
équivalent) ;
- Des infrastructures d'accueil, matériels didactiques
et équipements ;
- Les publics cibles qui sont les Agronomes qui ont
adhéré à notre projet, soit 126 Agronomes répartis
en cinq groupes de 25 apprenants.
La durée modulaire est fonction du volume horaire.
Quant aux conditions générales, les droits de
participation à la formation sont fixés à 20 U$ par
module, soit 21.000 FBu dont :
- 15 U$ pour les travaux pratiques, les visites des sites et
des centres d'expérimentation agricole, la documentation
technique ;
- 5 U$ pour la connexion à l'Internet.
A la fin de la formation, une Attestation de formation TIC
sera délivrée par le CEFOTIC à l'issue de la session. Les
deux premiers lauréats de chaque groupe qui auront obtenu une note
supérieure ou égale à 75 % bénéficieront
chacun d'un téléphone mobile et d'une carte d'accès
à l'Internet au CEFOTIC pour trente jours.
II.8.3.3. Déroulement de la
formation
a) Les supports de cours
Un document de synthèse de chaque intervention sera
remis à chaque participant. Par ailleurs, un calendrier de navigation
sur Internet sera remis à chaque groupe pendant la durée de la
formation.
Outre le document de synthèse, le CEFOTIC devra mettre
à la disposition des apprenants 12 Ordinateurs connectés à
l'Internet ainsi que d'autres supports d'usage susceptibles à
l'accessibilité aux TIC.
b) La durée
modulaire
La durée modulaire est établie comme
suit :
N°
|
Modules
|
V.H.
|
Durée
(en jours)
|
1.
|
Mise à niveau des Animateurs du Centre
|
10
|
1
|
2.
|
Initiation à l'Informatique
|
10
|
1
|
3.
|
Microsoft Word
|
20
|
2
|
4.
|
Microsoft Excel
|
20
|
2
|
5.
|
Internet et Moteur de recherche
|
10
|
1
|
6.
|
Création et Gestion des Sites Web (HTML & NVU)
|
25
|
3
|
7.
|
Maintenance et Réseau
|
30
|
3
|
8.
|
Augmentation de la productivité du milieu agricole et
la maximisation de la production rurale
|
25
|
3
|
9.
|
Optimisation du rendement du travail agricole
|
20
|
2
|
10.
|
Maximisation du revenu du travail agricole
|
15
|
2
|
11.
|
Gestion des compétences du producteur agricole
|
20
|
2
|
12.
|
Perfectionnement des Agronomes aux NTIC et Gestion de
l'information
|
30
|
3
|
13.
|
Gestion du budget familial
|
10
|
1
|
14.
|
Prévention et Gestion des litiges en matière
agricole
|
15
|
2
|
15.
|
Gestion d'une équipe, méthode et outil de
travail agricole
|
20
|
2
|
16.
|
Usage des TIC dans les services d'informations agricoles
|
20
|
2
|
17.
|
Gestion de la formation agricole
|
15
|
2
|
18.
|
Elaboration, Suivi et évaluation des projets
|
30
|
3
|
|
TOTAL HEURES / MOIS
|
345
|
37 Jours
|
c) Attributions des Modules de
formation
N°
|
Formateurs
|
Modules
|
V.H.
|
Durée
(Jours)
|
1.
|
Directeur du Centre (Economiste, Gestionnaire)
|
- Augmentation de la productivité du milieu agricole et
maximisation de la production rurale ;
- Gestion du budget familial.
|
25
10
|
3
1
|
2.
|
Expert en Information et Communication
|
- Mise à niveau des Animateurs du Centre ;
- Usage des TIC dans les services d'information
agricole ;
- Elaboration, Suivi et évaluation des projets.
|
10
20
30
|
1
2
3
|
3.
|
Ingénieur Agronome Ao
|
- Perfectionnement des Agronomes aux TIC et Gestion de
l'information ;
- Gestion d'une équipe, méthode et outil de
travail agricole ;
- Gestion de la formation agricole.
|
30
20
15
|
3
2
2
|
4.
|
Economiste Rural
|
- Optimisation du rendement du travail agricole ;
- Maximisation du revenu de travail agricole ;
- Gestion des compétences du producteur rural.
|
20
15
20
|
2
2
2
|
5.
|
Informaticien Ao
|
- Microsoft Word ;
- Microsoft Excel ;
- Internet et Moteur de recherche ;
- Création et Gestion des Sites Web.
|
20
20
10
25
|
2
2
1
3
|
6.
|
Animateur de Réseau A1
|
- Maintenance et Réseau.
|
30
|
3
|
II.8.3.4. Mode de Formation
La formation des agronomes à l'Internet et aux
nouvelles techniques agricoles apparaît aujourd'hui comme une
priorité dans la plaine de la Ruzizi. Cependant, la diffusion rapide du
mode de formation focalise les discussions sur les méthodes
d'apprentissage.
Mais comment les agronomes pourront-ils acquérir des
expériences relatives à leurs domaines d'intervention ?
Le mode de formation des agronomes se réalise à
trois niveaux :
1° Mode de formation des
agronomes
Comment les agronomes s'approprient-ils les TIC et les
nouvelles techniques agricoles ?
Quelles transformations cette appropriation
engendre-t-elle ?
Il n'est évidemment pas possible de répondre
à cette question pour tous les agronomes indépendamment de leurs
âges, de leurs caractéristiques et de toutes les dimensions des
dispositifs de formation dans lesquelles ils apprennent.
Les agronomes ciblés par notre étude ont
apprécié particulièrement l'utilisation de toutes les
potentialités des TIC (logiciels, courrier électronique, chat,
forum), le travail de groupe et l'autonomie. Leur choix sur le mode de
formation a porté sur le mode synchrone classique intégrant le
chat.
Les tuteurs en ligne interviennent ponctuellement pour les
échanges des expériences. Les agronomes se forment à
travers le courrier électronique, le forum (mode asynchrone), le chat
(mode synchrone) et les logiciels agricoles.
Ainsi, les agronomes apprennent à devenir des
vulgarisateurs, à interagir avec les autres. Ils construisent des
attitudes, des comportements, des valeurs. Ce sont les apprentissages
tantôt seul, tantôt avec l'animateur formateur que nous qualifions
d'implicites.
2° Les animateurs formateurs et la
formation
Comme pour les apprenants, il n'est évidemment pas
possible d'envisager la question du mode d'appropriation de l'usage des TIC et
de nouvelles techniques agricoles dans leurs pratiques pour tous les animateurs
formateurs.
La formation est rendue possible par :
a) Les supports locaux
Les animateurs - formateurs utilisent le tableau noir, la
craie, les champs de démonstration agricoles, les ordinateurs, les
logiciels et les modules. Ce niveau est appelé
« Scénario intermédiaire ». L'animateur
développe quotidiennement des matériels d'appoint pour sa classe
et y consacre tout son temps.
b) Le scénario haute
technologie
Le mode de formation à envisager peut
être :
- Le chat : Il permet aux
apprenants qui se donnent rendez-vous de discourir librement de façon
synchrone, et de sauvegarder leurs échanges. Il faut obligatoirement une
personne connectée en même temps que l'autre.
La procédure à suivre est la suivante :
§ Cliquez sur « discuter » dans la
page d'accueil ;
§ Ecrivez le message en bas ;
§ Validez par « Ok » ;
§ Et ainsi de suite.
- Le forum : Il s'agit d'un outil
d'échange asynchrone, essentiellement pour échanger sur des
thèmes d'intérêt commun avec l'ensemble du groupe.
Les procédures d'accès à ce mode
sont :
§ Cliquez sur « forum » dans la page
d'accueil et choissez le thème qui vous intéresse ;
§ Lancez un nouveau sujet en lui donnant un titre et en
détaillant dans l'encadré proposé votre message ;
§ Joignez un document ressource ;
§ Indiquez si vous voulez être prévenu par
mail des réponses à votre message ;
§ Cliquez sur « poster ».
- Le partage des fichiers :
Cet espace permet d'envoyer des fichiers à un membre
faisant partie du groupe d'utilisateur ;
On procédera comme suit :
§ Cliquez sur « partage de fichier »
dans la page d'accueil ;
§ Cliquez sur « parcourir » pour
choisir le fichier sur votre disque dur ou clé USB ;
§ Inscrivez dans « description »
l'objet du fichier ou du message envoyé ;
§ Dans « envoyez à », cliquez
sur le ou les destinataires souhaités et appuyez sur la touche
contrôle pour en sélectionner plusieurs ;
§ Validez ;
§ Les messages reçus et envoyés peuvent
être classés par date, auteur, expéditeur....
- Annonces : Cet espace est
utilisé pour envoyer un message ciblé, succint sans joindre de
fichier. Il suffit de cliquer sur « annonces », de
sélectionner le ou les destinataires et d'écrire votre
message.
3° CEFOTIC et formation
Pour atteindre une réelle autonomie correspondant
à une plus grande motivation, un sens de l'initiative et une
capacité d'autorégulation par rapport aux autres centres
d'Internet tout comme une capacité de collaborer, c'est-à-dire de
définir avec d'autres un projet, d'exprimer ses compétences tout
en reconnaissant celles des autres, il faut que le centre crée un cadre
de formation favorable qui puisse permettre aux apprenants de développer
leurs compétences.
L'ordinateur et les logiciels qui les accompagnent font alors
partie d'environnements d'apprentissage au sein desquels les apprenants peuvent
construire des compétences et des connaissances et se
développer.
Pour vivre l'innovation au quotidien, de nombreux modes
d'apprentissages doivent être envisagés tant au niveau des
apprenants et des animateurs qu'au niveau du CEFOTIC. Nous espérons
avoir réussi à en décrire quelques-uns dans cette
section.
CHAPITRE III : PROCESSUS DE
PLANIFICATION STRATEGIQUE
Le processus de planification stratégique passe
toujours par l'analyse de l'environnement, du diagnostic du projet et de son
pronostic.
L'analyse de l'environnement dégage les
opportunités et les contraintes ; le diagnostic quant à lui
nous signalera les forces et les faiblesses et enfin le pronostic du projet
mesure les chances de réussite du projet.
III.1. ANALYSE DE L'ENVIRONNEMENT
Au cours de nos descentes dans la Plaine, que ce soit dans la
Province de CIBITOKE et de l'autre côté en R.D.Congo, les
Agronomes ont manifesté l'engouement du savoir. Ils avaient perdu
l'espoir, car aucune chance de perfectionnement ou de recyclage n'était
prévisible à court et à long terme. Or, ils
n'étaient plus à la hauteur de leur tâche, raison pour
laquelle la formation TIC des Agronomes donne accès à ces
derniers aux nouvelles technologies de l'information et de la communication en
général et aux nouvelles techniques agro-sylvo-zootechniques.
III.1.1. Les Opportunités
La zone d'intervention présente des opportunités
suivantes :
- La sécurité règne dans toute la Plaine
de la Ruzizi, ce qui est un atout majeur pour la réussite du
projet ;
- La présence des partenaires FAI ;
- L'absence d'un Cyber Internet ;
- Les Agronomes manifestent le désir d'être
formé en TIC ;
- La présence des Formateurs en TIC ;
- La présence de la ligne haute tension ;
- La présence des populations parlant les mêmes
langues (Swahili, Kirundi, Français et Kifuleru) ;
- Les Autorités locales sont favorables à
l'implantation du projet ;
- La présence des infrastructures d'accueil pour la
formation des Agronomes.
III.1.2. Les Contraintes
Eu égard aux opportunités ci-haut
dégagées, le projet présente des contraintes
suivantes :
- La dévaluation répétitive des monnaies
locales due à la régression du PIB influe sur les coûts des
équipements et des fournitures des TIC ;
- Le manque d'accompagnement en Micro-Crédits des
publics cibles en vue d'organiser les Microréalisations agricoles des
paysans.
III.1.3. Les Faiblesses
Dans l'exécution de ce projet certaines faiblesses
peuvent handicaper le bon déroulement des activités, à
savoir :
- Le retard des versements des tranches de subvention par le
Bailleur au compte du G.S.B.B. ;
- Le non respect du planning d'activités.
CHAPITRE IV : PLAN D'ACTION ET
OPERATIONNALISATION
PROPREEMENT DITE DU
PROJET
Le plan d'action du projet fait état de l'inventaire
des activités, du tableau des activités et du calendrier de ces
dernières par le biais du diagramme de GANTT.
IV.1. INVENTAIRE DES ACTIVITES
La durée du projet est de 18 mois. Les activités
se dérouleront en 3 phases de la manière suivante :
La 1ère phase couvrira une
période de 22 jours et les activités suivantes seront à
accomplir :
B. Pré-enquête et contact avec les
autorités locales de la Plaine de la Ruzizi (5 jours) ;
C. Sensibilisation des publics cibles et identification de
leurs besoins en formation TIC (5 jours) ;
D. Elaboration du questionnaire d'enquête (2
jours) ;
E. Déroulement de l'enquête proprement dite (5
jours) ;
F. Dépouillement du questionnaire (5 jours) ;
La 2ème phase couvrira une
période de 7 mois et comprendra des activités
ci-après :
G. Rédaction de l'évaluation en ante et du
cahier des charges du projet (10 jours) ;
H. Choix des modules (logiciels) de formation (15
jours) ;
I. Constitution des équipes de formation (5
jours) ;
J. Recrutement de l'équipe du projet (20
jours) ;
K. Acquisition et installation des équipements du
Centre de formation TIC ;
L. Identification du fournisseur d'accès à
l'Internet (FAI) ;
M. Connexion et installation Internet ;
N. Début de la formation proprement dite :
- Mise à niveau des Animateurs du Centre : 10
h
- Initiation à l'Informatique : 10 h
- Microsoft Word : 20 h
- Microsoft Excel : 20 h
- Internet et Moteur de recherche : 10 h
- Création et Gestion des Sites Web (HTML &
NVU) : 25 h
- Maintenance et Réseau : 30 h
- Augmentation de la productivité du milieu
agricole et la maximisation de la production rurale
: 25 h
- Optimisation de rendement du travail agricole (ORTA) :
20 h
- Maximisation du revenu du travail agricole (MRTA) :
15 h
- Gestion des compétences du producteur rural
(G.C.P.R.) : 20 h
- Perfectionnement des Agronomes aux NTIC
et Gestion de l'information (PAGI) : 30 h
- Gestion du budget familial (G.B.F.) : 10 h
- Prévention et Gestion des litiges en matière
agricole
(P.G.L.M.A.) : 15 h
- Gestion d'une équipe, méthode et outil de
travail
agricole (G.E.M.O.A.) : 20 h
- Usage des TIC dans les services d'information agricole
(USIA): 20 h
- Gestion de la formation agricole (GFA) : 15 h
- Elaboration, Suivi et évaluation de projets :
30 h
Total = 345 h
La 3ème phase couvrira une
période de 11 mois et comprendra des activités
ci-après :
O. Stages de 4 mois : Travaux pratiques sur
terrain ;
P. Présentation d'un projet d'encadrement des paysans
par l'apprenant « Agronome » - (1 mois) ;
Q. Remise des Certificats aux lauréats (1
jour) ;
R. Evaluation post ante (20 jours) ;
S. Présentation des perspectives d'avenir et des
cérémonies de clôture des travaux de la formation TIC des
Agronomes (20 jours) ;
T. Elaboration du projet formation TIC des
Vétérinaires dans la Plaine de la Ruzizi.
IV.2. TABLEAU N° 9 : DES
ACTIVITES
Activités
|
Durée (jours)
|
Activités précédentes
|
Activités suivantes
|
A
|
5
|
_
|
B
|
B
|
5
|
A
|
C
|
C
|
2
|
B
|
D
|
D
|
5
|
C
|
E
|
E
|
5
|
D
|
F
|
F
|
10
|
E
|
G
|
G
|
15
|
F
|
H
|
H
|
5
|
G
|
I
|
I
|
20
|
H
|
J
|
J
|
30
|
I
|
K
|
K
|
2
|
J
|
L
|
L
|
5
|
K
|
M
|
M
|
43
|
L
|
N
|
N
|
80
|
M
|
O
|
O
|
20
|
N
|
P
|
P
|
1
|
O
|
Q
|
Q
|
20
|
P
|
R
|
R
|
20
|
Q
|
S
|
S
|
20
|
R
|
T
|
T
|
60
|
S
|
_
|
|
345 Jours
|
|
|
IV.4. INVENTAIRE DES MOYENS*(*)
IV.4.1. Moyens Humains
Le Centre de formation TIC devra disposer d'un personnel
répondant aux critères ci-après :
N°
|
Poste
|
Qualification
|
Expérience
|
Attributions des tâches
|
1.
|
Directeur du Centre (1)
|
Licence en S.E.A., ou équivalent ayant une formation en
Informatique avancée ;
|
2 ans
|
Le Directeur gère le Centre, coordonne les
activités, évalue la satisfaction du public et la capacité
à faire de propositions visant à mieux répondre aux
besoins de ce dernier. Il rend compte au Représentant Légal du
RENUGLA.
|
2.
|
Gestionnaire Comptable (1)
|
Niveau Bac en Gestion ou équivalent.
|
5 ans
|
Il s'occupe de la gestion financière et du
Secrétariat. Il est également chargé de la tenue
régulière des livres comptables et de l'inventaire des outils du
Centre.
|
3.
|
Animatrice documentaliste (1)
|
Niveau BAC en Bibliothéconomie ou équivalent.
|
2 ans
|
Elle est chargée d'initier le public cible aux
différents outils Informatiques et assure l'animation pédagogique
en faisant connaître aux utilisateurs les sites et portails offrant des
ressources d'informations utiles à leur métier. En outre, elle
assure les tâches de reproduction des documents et des supports
d'autoformation.
|
Moyens Humains (Suite)
N°
|
Poste
|
Qualification
|
Expérience
|
Attributions des tâches
|
4.
|
Animatrice Multimédia (1)
|
Niveau BAC en TIC
|
2 ans
|
Elle est chargée de l'accueil du public et de
l'animation des réunions d'information sur les formations
organisées. Elle assure la régulation des comportements et la
gestion des relations humaines. Elle est chargée en outre :
- d'identifier la demande du public et l'orienter vers une
formule adaptée ;
- initier le public à l'Internet ;
- Organiser des réponses individuelles ou collectives
aux besoins de formation à l'utilisation des TIC ;
- Analyser les anomalies et proposer des formations
adaptées aux utilisateurs.
|
5.
|
Animateur de Réseau
|
Niveau A1 en TIC ou équivalent.
|
5 ans
|
Il est chargé :
- d'assurer le bon fonctionnement du dispositif
Informatique ;
- d'organiser la maintenance du matériel en
détectant les anomalies et les pannes ;
- d'entretenir des relations avec les fournisseurs
d'accès aux Réseaux et de matériels.
|
6.
|
Veilleurs (2)
|
Niveau 6ème Primaire
|
2 ans
|
Ils sont responsables de leurs postes de surveillance et
feront chaque matin un rapport à l'Animateur des Réseaux.
|
Moyens Humains (Suite)
N°
|
Poste
|
Qualification
|
Expérience
|
Attributions des tâches
|
7.
|
Formateurs :
- Agronome (1)
- Informaticien (1) ou Communication
- Economiste Rural (1)
- Economiste Gestionnaire (1)
- Juriste (1)
|
Niveau Ao
Niveau Ao
Niveau Lic. ECORU
Niveau Lic. en Gestion.
Lic. en Droit
|
2 ans
2 ans
2 ans
5 ans
2 ans
|
Il sera chargé à temps partiel de dispenser les
modules spécifiques à l'Agriculture.
Il sera chargé à temps partiel de dispenser les
modules spécifiques à l'Informatique et aux TIC ;
Il Sera chargé à temps partiel des modules
ayant trait au développement du monde rural.
Il sera chargé à temps plein des modules et de
la direction du centre.
Il interviendra avec le module de gestion des litiges.
|
IV.4.2. Moyens Matériels
Le Centre de formation devra également mettre à
sa disposition l'équipement ci-après :
- 1 Immeuble comprenant une grande salle de 6 m sur 6 m et
trois autres pièces et annexes ;
- 10 Tablettes pour les 10 PC ;
- 3 Tables de Bureau ;
- 20 Chaises simples ;
- 1 Armoire ;
- 4 Etagères ;
- 15 Ordinateurs ;
- 15 Onduleurs ;
- 1 Photocopieuse ;
- 1 Imprimante ;
- 1 Scanner ;
- Equipement complet VSAT Complet (FOB USA) ;
- Connexion à Internet ;
- 1 Appareil Téléviseur ;
- 1 Appareil Vidéo ;
- 1 Tableau noir ;
- supports Audio-Visuels (Diapositives, Films
forces) ;
- 1 Poste Radio ;
- Agrafeuses ;
- Switch ;
- Rallonges électriques ;
- Ligne Téléphonique ;
- Panneau publicitaire ;
- Une Caméra ;
- Rames de papier ;
- Vernis Correcteurs
IV.4.3. Moyens Financiers
IV.4.3.1. Coûts des Ressources
Humaines
N°
|
Désignation
|
Salaire Mensuel
(en FBu)
|
Salaire Annuel
(en FBu)
|
1.
|
Directeur du Centre (1)
|
250.000
|
3.250.000
|
2.
|
Gestionnaire Comptable (1)
|
120.000
|
1.560.000
|
3.
|
Animatrice Documentaliste (1)
|
80.000
|
1.040.000
|
4.
|
Animateur Multimédia (1)
|
80.000
|
1.040.000
|
5.
|
Animateur de Réseau
|
100.000
|
1.300.000
|
6.
|
Veilleurs (2)
|
50.000
|
650.000
|
7.
|
Formateurs :
- Agronome
- Economiste Rural
- Economiste Gestionnaire et Directeur du Centre
- Expert en TIC
- Juriste
- Animateur des Réseaux
- Informaticien
|
400.000
275.000
-
-
50.000
-
375.000
|
400.000
275.000
- *
- *
50.000
- *
375.000
|
IV.4.3.2. Coût de l'Equipement et
Infrastructure
N°
|
Désignation
|
Quantité
|
P.U. (en FBu)
|
P.T. (en FBu)
|
1.
|
Immeuble de travail
|
1
|
100.000 / Mois
|
1.200.000 / An
|
2.
|
Tablettes
|
10
|
30.000
|
300.000
|
3.
|
Tables de Bureaux
|
3
|
50.000
|
150.000
|
4.
|
Chaises simples
|
20
|
15.000
|
300.000
|
5.
|
Armoire
|
1
|
100.000
|
100.000
|
6.
|
Etagères
|
4
|
80.000
|
320.000
|
7.
|
Ordinateurs
|
15
|
1.200.000
|
18.000.000
|
8.
|
Onduleurs
|
15
|
250.000
|
3.750.000
|
9.
|
Photocopieuse
|
1
|
4.500.000
|
4.500.000
|
10.
|
Imprimante
|
1
|
400.000
|
400.000
|
11.
|
Scanner
|
1
|
206.000
|
206.000
|
12.
|
Antenne VSAT Complet
et Installation
|
1
|
13.046.250
|
13.046.250
|
13.
|
Appareil Téléviseur
|
1
|
300.000
|
300.000
|
14.
|
Appareil Vidéo & Accessoires
|
1
|
70.000
|
70.000
|
15.
|
Tableau noir
|
1
|
30.000
|
|
IV.5. BUDGETISATION
N°
|
Désignation
|
Qté
|
P.U. (en €)
|
P.T. (en €)
|
|
A. RESSOURCES HUMAINES
|
|
|
|
|
Salaires
|
|
|
|
1.
|
Directeur du Centre
|
1
|
185
|
2.405
|
2.
|
Gestionnaire Comptable
|
1
|
90
|
1.170
|
3.
|
Animatrice documentaliste
|
1
|
59
|
767
|
4.
|
Animateur Multimédias
|
1
|
59
|
767
|
5.
|
Animateur des Réseaux
|
1
|
73
|
949
|
6.
|
Formateurs :
- Agronome
- Economiste Rural
- Economiste Gestionnaire
- Expert en TIC
- Juriste
- Animateur des Réseaux
- Informaticien
|
80 H
55 H
35 H
60 H
15 H
30 H
75 H
|
3,7
3,7
-
-
3,7
-
3,7
|
296
203,5
- *
- *
55,5
- *
277,5
|
7.
|
Veilleurs
|
2
|
18,4
|
478,4
|
|
S/TOTAL (A)
|
_
|
_
|
7.368,9
|
* Ce sont des Agents du projet qui interviennent dans la
formation.
N°
|
Désignation
|
Qté
|
P.U. (en €)
|
P.T. (en €)
|
|
B. MOBILIER, MATERIEL DE BUREAU
|
|
|
|
1.
|
Tablettes
|
10
|
22
|
220
|
2.
|
Tables de Bureau
|
3
|
37
|
111
|
3.
|
Chaises simples
|
20
|
11
|
220
|
4.
|
Armoire
|
1
|
73,3
|
73,3
|
5.
|
Etagères
|
4
|
59
|
13.924
|
6.
|
Ordinateurs
|
12
|
879
|
10.548
|
7.
|
Onduleurs
|
12
|
183
|
2.196
|
8.
|
Photocopieuse
|
1
|
880
|
880
|
9.
|
Scanner
|
1
|
151
|
151
|
10.
|
Imprimante
|
1
|
293
|
293
|
11.
|
Antenne USAT Complet & Installation
- Equipement Complet USAT (FOB USA)
o Antenne de 2,4 m de diamètre
o LNB
o BUC Skystar 1.000
o 2 Câbles coaxiaux
o Connecteurs
- Transport USA - Bujumbura
- Frais d'installation
o Socle en béton + support
o Main-d'oeuvre
o Activation chez le provider
|
1
1
1
1
1
|
9.558
2.887
468
390
429
|
9.558
2.887
468
390
429
|
12.
|
Supports Audio-Visuels
|
Forfait
|
Forfait
|
40
|
13.
|
Poste Radio
|
1
|
37
|
37
|
14.
|
Panneau publicitaire
|
1
|
37
|
37
|
15.
|
Tableau noir
|
1
|
11
|
11
|
16.
|
Caméra
|
1
|
320
|
320
|
17.
|
Switch
|
1
|
220
|
220
|
18.
|
Rallonges électriques
|
4
|
13
|
52
|
19.
|
Ligne Téléphonique
|
1
|
44
|
44
|
20.
|
Appareil Téléviseur
|
1
|
220
|
220
|
21.
|
DVD ou Magnétophone
|
1
|
88
|
88
|
|
S/TOTAL (B)
|
-
|
-
|
42.717,3
|
N°
|
Désignation
|
Qté
|
P.U. (en €)
|
P.T. (en €)
|
|
C. FOURNITURES DE BUREAU
|
|
|
|
1.
|
Rames de papier
|
40
|
4
|
160
|
2.
|
Vernis Correcteur
|
10
|
2
|
20
|
3.
|
Agrafeuse
|
3
|
3
|
9
|
|
S/TOTAL (C)
|
-
|
-
|
189
|
|
|
|
|
|
|
D. LOCATION BUREAU & SALLE
DE FORMATION
|
|
|
|
|
Immeuble de Formation et de Bureau
|
1
|
74
|
962
|
|
S/TOTAL (D)
|
-
|
-
|
962
|
|
|
|
|
|
|
E. AUTRES SERVICES A CONSOMMER
|
|
|
|
1.
|
Téléphone
|
Forfait
|
Forfait
|
52
|
2.
|
Poste
|
Forfait
|
Forfait
|
30
|
3.
|
Eau & Electricité
|
Forfait
|
Forfait
|
650
|
4.
|
Installations diverses
|
Forfait
|
Forfait
|
140
|
|
S/TOTAL (E)
|
-
|
-
|
1.142
|
|
S/TOTAL (A + B + C + D + E)
|
-
|
-
|
51.417,2
|
|
IMPREVUS 2 %
|
-
|
-
|
1.028,4
|
|
TOTAL GENERAL
|
-
|
-
|
52.445,6
|
IV.6. : MECANISMES DE SUIVI ET EVALUATION DU
PROJET
IV.6.1. LE SUIVI
Le suivi des activités du projet sera
réalisé à travers 4 étapes :
1. L'Equipe de Pilotage constitué de
l'Université Catholique de Bukavu, le RENUGLA et l'Administration locale
interviendront pour savoir si les Animateurs formateurs ont bien accompli leur
tâche et que les Agronomes aient réellement
bénéficié des services du Centre, notamment la Formation
TIC dans l'accompagnement des agriculteurs dans leurs
microréalisations.
2. Les Animateurs Formateurs, lors de leurs séances de
suivi des stagiaires devront se rassurer de la mise en pratique des nouvelles
techniques agricoles acquises par les Agronomes et de l'accessibilité de
ces derniers à l'Internet.
3. Les Agronomes, quant à eux, chercheront à
savoir si les agriculteurs pratiquent des nouvelles techniques culturales.
4. Cette étape est vraiment cruciale. Les agriculteurs
s'auto-évaluent et évaluent les paysans sur la mise en pratique
des conseils techniques relatifs à l'amélioration des
systèmes de production agricole actuels.
Tout compte fait, le but du suivi sera de savoir si les
populations à la base pratiquent des nouvelles techniques culturales.
Quant aux TIC, le constat sera fait sur la maîtrise des
Logiciels de base qui seront dispensés sous forme de Modules et sur
l'accessibilité à l'Internet.
IV.6.2. L'EVALUATION
Durant toute la période d'exécution du projet,
l'évaluation de toutes les activités se fera en deux
volets :
IV.6.2.1. Critères
d'évaluation
Dans cette section, nous tiendrons compte des critères
ci-après :
- L'évaluation de l'apprenant ;
- L'évaluation modulaire ;
- L'évaluation des groupes de travail ;
- L'appréciation générale de
l'évaluation.
Dans cette section, les critères qui nous permettront
d'évaluer la formation sont les suivants :
- Le suivi des apprenants et des animateurs - formateurs
(registre des présences, fiche de prestation) ;
- La quantité des connaissances acquises (fiche
d'évaluation) ;
- La méthodologie de l'animateur (climat dans la salle,
la transmission du contenu modulaire....) ;
- La cohérence et la conformité des
modules ;
- La qualité de l'organisation matérielle du
Centre (condition matérielle...) ;
- Le mode de formation (Chat, mode synchrone et asynchrone
classiques...).
IV.6.2.2. Interprétation de
l'évaluation
A la fin du projet, lorsque nous aurons saisi l'état
des présences des apprenants à la formation, les résultats
obtenus nous permettront de dire que les attentes des apprenants sont largement
comblées ou non. Ce qui est une réussite ou un échec pour
les objectifs de la formation.
Le contenu modulaire a été intégralement
présenté. Les apprenants ont maîtrisé les
différents logiciels et peuvent s'en servir sur terrain.
Quant à l'organisation de la formation, il faut noter
que les horaires ont été réaménagés pour
tenir compte des contraintes et souhaits des apprenants.
IV.6.2.3. Observations
A la fin du projet, toutes les parties impliquées dans
l'exécution du présent projet, devront donner leurs points de vue
sur les réalisations du projet. C'est à partir de ces points de
vue qu'il faut juger l'opportunité de continuer avec ce projet dans la
même zone d'intervention ou dans d'autres Régions où la
nécessité se ferait sentir.
CONCLUSION GENERALE
Bien qu'au coeur du débat, et pour une fois le point
à la « Une » de l'actualité, la situation
socio-économique de la Plaine de la Ruzizi n'avait jamais fait l'objet
de débat par les pouvoirs des collectivités territoriales.
Que ce soit d'un point de vue démographique ou
économique, la Plaine de la Ruzizi regorge d'énormes
potentialités non négligeables, mais, à en croire, elle ne
s'en réjouit pas et n'a pratiquement pas voix au chapitre. Quel paradoxe
lorsque, bien que riche en potentialités de tout genre, les populations
croupissent dans une pauvreté sans précédent et ne savent
pas défendre leurs intérêts avec force sur la scène
économique et politique.
L'histoire nous convainc que c'est plus souvent lorsque les
populations rurales commencent à prendre en main leurs propres affaires
qu'il y a décollage du développement en milieu rural. Si tel est
le cas dans la Plaine de la Ruzizi, comme le laissent augurer les dispositifs
audités et bien d'autres expériences au cours de nos
consultations communautaires, comment parvenir à cette situation de
façon plus massive et préparer les populations de la Plaine
à tous les défis auxquels elles ont à faire face dans ce
début du 21ème Siècle ? Quelles sont les
voies de sortie de cette crise ? Tels ont été les points
qu'il fallait démontrer.
Jamais en effet, au cours de l'histoire, la Plaine de la
Ruzizi n'a été confrontée aux défis posés
aujourd'hui aux populations.
Défi technologique
d'abord :
D'une agriculture traditionnelle, il leur faut passer à
des systèmes de production plus intensifs faisant de plus en plus appel
à la recherche et à l'adaptation de ses résultats à
leurs exploitations. L'introduction de nouvelles technologies de l'information
et de la communication (les logiciels de base) amène de nouveaux
problèmes ; ils doivent donc guider les Animateurs et les
vulgarisateurs pour que ces dernières trouvent des solutions à
leurs propres problèmes.
L'ouverture d'un Centre de Formation TIC dans notre zone
d'intervention revêt un avantage non de moindre. Les TIC peuvent
permettre aux populations de la Plaine, chacun en ce qui le concerne, en tout
point de la Plaine, d'accéder quasi instantanément à
l'information dont il a besoin pour mener à bien ses
activités30(*).
Défi de l'Entreprise :
Hier en auto substance, les agriculteurs doivent se
transformer aujourd'hui en entrepreneurs faisant face aux contraintes du
marché. Cette transformation est envisageable lorsque l'Agronome et les
communautés à la base recourent aux nouvelles techniques de
l'information et de la communication (NTIC). Ces dernières constituent
une condition sine qua none pour que nos Agronomes, nos agriculteurs
accèdent aux nouvelles techniques culturales qui permettront de
maximiser et d'optimiser la production.
La mise en pratique des nouvelles techniques culturales aura
pour conséquence :
- Abondance des produits agricoles sur le
marché ;
- Baisse des prix des produits agricoles ;
- Possibilité d'écouler l'excédent de la
production vers l'extérieur ;
- Augmentation du pouvoir d'achat du public cible ;
- Assurance de la sécurité alimentaire ;
- Compétitivité des produits locaux sur le
marché international.
Les conséquences ci-haut citées sont
prévisibles car le public cible de notre zone d'intervention sera
informé par le biais des TIC, du niveau de production des Pays de la
Sous-Région et des autres Pays lointains, de la qualité de leurs
produits et des prix pratiqués par les producteurs de ces Pays.
Défi de l'Environnement
naturel :
La démographie galopante et la gestion anarchique du
dispositif forestier existant ont occasionné des clivages climatiques et
la dégradation des terres cultivables qui ont abouti à la
situation de famine.
C'est pourquoi, l'on assiste actuellement à des
mouvements migratoires des populations des villages vers les centres urbains.
Les populations actives qui devraient mettre en valeur des espaces cultivables
ne vivent plus dans leurs collines d'origine. Cette situation explique le
pourquoi de la rareté des produits agricoles et la flambée de
prix des produits vivriers sur le marché.
Notre zone d'intervention a été la cible des
mouvements rebelles et de l'armée régulière de nos Pays
respectifs. Ces éléments armés n'ont aucune notion de
gestion ou de sauvegarde du patrimoine foncier et forestier. Raison pour
laquelle, nous avons assisté à la destruction systématique
du patrimoine forestier pour le simple but de recherche d'abri, de bois de
chauffage et des animaux à abattre pour des fins de consommation.
Il faut donc introduire un nouveau mode de gestion
foncière permettant de préserver le milieu et
particulièrement de maintenir sinon d'améliorer la
fertilité des sols, ce que ne savent plus garantir les techniques
traditionnelles.
A l'état actuel des connaissances, l'acquisition d'un
mode de gestion le plus prometteur du patrimoine foncier et forestier, suppose
avoir accès à l'Ordinateur connecté à l'Internet.
Les méthodes traditionnelles de gestion ne peuvent pas vous permettre de
faire face aux contraintes environnementales actuelles. Seules les NTIC,
peuvent permettre au public cible d'accéder aux nouvelles techniques
capables d'anéantir définitivement les menaces issues de la
gestion anarchique du patrimoine foncier et forestier.
Défi Politique enfin :
Le public aura acquis à partir de l'Ordinateur
connecté à l'Internet des NTIC, par lesquelles il pourra vivre
l'expérience des acteurs des milieux ruraux les plus
développés du point de vue politique. Il aura également
constaté par le biais des TIC la part des communautés rurales
dans le processus de prise de décision.
Ainsi, le public cible de la Plaine de la Ruzizi participera
activement au processus de prise des décisions et deviendra
progressivement responsable de ses propres affaires.
Les trois premiers défis justifient l'utilisation de la
méthode systémique dans ce travail, tandis que le dernier
défi, quant à lui, rappelle une approche participative.
L'expérience nous montre que la maximisation et
l'optimisation de la production dans la Plaine de la Ruzizi revient à
renoncer aux méthodes culturales traditionnelles afin que ces
dernières cèdent la place aux NTIC qui donnent accès aux
techniques modernes de production à grande échelle.
ANNEXES
I. QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE ADRESSÉ AUX
AGRONOMES DE LA PLAINE DE LA RUZIZI EN BESOIN DE FORMATION TIC
1. Quelle est votre
nationalité ?
- Congolaise ; Burundaise
; Rwandaise
- Autres
2. Quel est votre
sexe ?
- Masculin
Féminin
3. Quel est votre état -
civil ?
- Marié
Divorcé
- Célibataire Veuf ou
Veuve
4. Quelle est votre catégorie
professionnelle ?
- Opérateur économique
Etudiant
- Fonctionnaire de l'Etat
Religieux
- Autres
Sans emploi
5. Dans quelle classe d'âge vous
trouvez-vous actuellement ?
- Moins de 20 ans De 40 à
59 ans
- De 21 à 39 ans De plus
de 60 ans
6. Depuis quand exercez-vous les fonctions
d'Agronomes ?
..................................................................................................
..................................................................................................
7. Quelles sont vos réalisations
à titre individuel depuis que vous exercez vos fonctions
d'Agronomes ?
· De la part de
l'Etat
- Accompagnement en Micro-Crédits agricoles :
Oui Non
- Accompagnement en produits phytosanitaires :
Oui Non
- Un stage de formation :
Oui Non
b) De la part de votre propre
initiative
- Un Micro-Financement agricole :
Oui Non
- Création d'une Association agricole avec les
paysans :
Oui Non
- Apprentissage de l'outil Informatique :
Oui Non
- Apprentissage de l'Internet :
Oui Non
8. Quelles sont les difficultés que vous
rencontrez dans l'exercice de votre métier ?
..................................................................................................
..................................................................................................
9. Quelles sont les contraintes que
présente le milieu dans l'exercice de votre métier
d'Agronomes ?
..................................................................................................
..................................................................................................
10. Quels sont vos
besoins ?
a) En formation
- Maîtrise de l'outil Informatique pour améliorer
les connaissances sur l'agriculture :
Oui Non
- Formation en techniques agricoles modernes par les
TIC :
Oui Non
- Modules de formation ou
Logiciels :
· Augmentation de la productivité du milieu
agricole et la maximisation de la production rurale :
Oui Non
· Optimisation du rendement du travail agricole :
Oui Non
· Maximisation du revenu du travail agricole :
Oui Non
· Gestion des compétences du producteur
rural :
Oui Non
- Autres Logiciels :
· Notions d'Informatique :
Oui Non
· Bureautique :
Oui Non
· Internet :
Oui Non
· Logiciels libres :
Oui Non
· Interconnexion Systèmes /
Réseaux :
Oui Non
· Création et Gestion des Sites
dynamiques :
Oui Non
· Création des Réseaux Régionaux /
Systèmes d'interconnexion :
Oui Non
b) Après la formation
TIC
- Accompagnement des Agronomes par
l'Etat :
· Des Micro-Crédits agricoles :
Oui Non
· Partenariat entre ONG Internationale et les services de
l'Agriculture et de l'Elevage de la Province ou Commune :
Oui Non
· Réduction des écarts salariaux entre
l'Agronome communal et l'Agronome d'une ONG Internationale :
Oui Non
- Vis-à-vis des paysans
· Groupement des paysans en paysannats
agricoles :
Oui Non
· Mise en pratique des techniques agricoles
modernes :
Oui Non
11. Quel est votre niveau de connaissance en
Informatique ? (cochez la case correspondante)
|
Assez bon
|
Bon
|
Excellent
|
Initiation en Informatique
|
|
|
|
Bureautique : Usages avancés
|
|
|
|
Internet : Usages avancés
|
|
|
|
Introduction à Linus et aux Logiciels libres
|
|
|
|
Interconnexion Systèmes / Réseaux :
Administration sous Linux
|
|
|
|
Création et Gestion des Sites dynamiques
|
|
|
|
Usage de Caméra
|
|
|
|
Photographie
|
|
|
|
12. Disposez-vous d'un
Ordinateur ?
Oui Non
13. Avez-vous accès au moins d'un
Ordinateur dans votre milieu ?
- Oui, avec connexion Internet
- Oui, sans connexion Internet
- Non
14. Cochez les raisons les plus importantes (3
au maximum) pour lesquelles vous n'utilisez pas les TIC.
0 = sans importance ; 1 = peu
important ; 2 = Très important ; 3 =
Indispensable
Raisons
|
Nombre d'Ordinateurs
|
0
|
1
|
2
|
3
|
a. Absence d'appareil mis à ma disposition
|
|
|
|
|
b. Absence de Cybers dans notre Commune
|
|
|
|
|
c. Absence des Bibliothèques ou Centre de
Documentation.
|
|
|
|
|
d. Ignorance en matière des TIC
|
|
|
|
|
e. Coûts exorbitants des équipements et
supports
Internet
|
|
|
|
|
f. Manque des projets agricoles intégrant les TIC
dans votre pratique professionnelle ;
|
|
|
|
|
g. Autres (précisez)
|
|
|
|
|
15. Combien des maisons utilisent l'Ordinateur
dans votre Commune ?
Raisons
|
Nombre d'Ordinateurs
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
1. Administration Provinciale
|
|
|
|
|
|
|
|
2. Direction Provinciale de l'Agriculture
et de l'Elevage
|
|
|
|
|
|
|
|
3. Direction Provinciale de l'Education
|
|
|
|
|
|
|
|
4. Régie Nationale des Postes
|
|
|
|
|
|
|
|
5. Banque Commerciale du Burundi - Agence
|
|
|
|
|
|
|
|
6. Lycée Technique
|
|
|
|
|
|
|
|
7. Autres Lycées
|
|
|
|
|
|
|
|
8. Hôpital de CIBITOKE
|
|
|
|
|
|
|
|
9. Sucrerie de KILIBA
|
|
|
|
|
|
|
|
10. Autres (précisez)
|
|
|
|
|
|
|
|
16. Vos principales activités agricoles
sur les TIC que vous souhaitez réaliser avec les paysans sont les
suivants :
0 = sans importance ; 1 = peu
important ; 2 = Très important ; 3 =
Indispensable
Raisons
|
Fréquence
|
0
|
1
|
2
|
3
|
a. Les activités de communication interpersonnelle sur
TICA((*)*)
|
|
|
|
|
b. La recherche et le partage d'information
|
|
|
|
|
c. La réalisation des projets communs
|
|
|
|
|
d. Exposition des produits dans le Site Web :
www.bonberger.com
|
|
|
|
|
e. L'utilisation autonome des ressources technologiques, par
les Agronomes et la population à la base, pour apprendre ;
|
|
|
|
|
17. Vos attentes vis-à-vis d'un Site Web
dédiés aux Agronomes sont les
suivantes :
Attentes
|
Importance
|
0
|
1
|
2
|
3
|
a. De la documentation en ligne (banques des données,
banques d'images, guides méthodologiques,....)
|
|
|
|
|
b. Des informations pratiques (administratives,
organisationnelles, agricoles, .....)
|
|
|
|
|
c. Des contenus de formation en ligne ;
|
|
|
|
|
d. Des liens vers des Bibliothèques
virtuelles ;
|
|
|
|
|
e. Un service d'aide technique et agricole en ligne ;
|
|
|
|
|
f. Des Micro-Projets initiés par les Agriculteurs
|
|
|
|
|
g. Autres (précisez)
|
|
|
|
|
18. Quel mode de formation
préférez-vous ?
..................................................................................................
..................................................................................................
II. QUESTIONNAIRE D'EVALUATION
a) Evaluation de
l'apprenant
- Titre du module :
- Nom et Prénom de l'apprenant :
- Nom et Prénom du Formateur :
- Date du début et de la fin du module :
- Module suivi :
Le
Jour Le Soir
N.B. : Ce Questionnaire est
destiné à nous aider à améliorer le choix des
Animateurs (Formateurs) et le contenu des Modules dispensés. Les
résultats permettront d'adapter les enseignements aux besoins
réellement ressentis par nos publics cibles. Les publics
cibles y répondront sans complaisance pour le bien de toutes les parties
concernées.
1. Avez-vous été satisfait de la
quantité de connaissances acquises dans ce
Module ?
Très peu satisfait Peu satisfait Assez satisfait
Très satisfait
4
3
2
1
2. Avez-vous été satisfait de la
méthodologie de l'Animateur dans ce Module ?
Très peu satisfait Peu satisfait Assez satisfait
Très satisfait
4
3
2
1
3. Le Module a-t-il été
présenté d'une façon cohérente et
ordonnée ?
Très peu Peu Assez Beaucoup
4
3
2
1
4. L'Animateur a-t-il pu expliquer d'une
façon claire les notions abordées ?
Très peu Peu Assez Beaucoup
4
3
2
1
5. L'Animateur a-t-il maintenu dans la salle un
climat favorable à l'apprentissage ?
Très peu Peu Assez Beaucoup
4
3
2
1
6. Le Module a-t-il stimulé votre
réflexion ?
Très peu Peu Assez Beaucoup
4
3
2
1
7. Est-il facile de poser des questions dans la
salle et l'Animateur y répond-t-il de façon
satisfaisante ?
Fortement en désaccord En désaccord D'accord
Fortement d'accord
4
3
2
1
8. Importance du Module par rapport à votre
activité professionnelle ou votre vie privée.
Très peu Peu Assez Beaucoup
4
3
2
1
9. A votre avis de quelle façon l'Animateur
a-t-il rempli ses fonctions ?
Médiocre Passable Très bonne Excellence
4
3
2
1
10. Quelle recommandation donneriez-vous à
un autre participant à propos de cet Animateur ?
Très négative Négative Positive
Très positive
4
3
2
1
Commentaires Personnels
- Commentaires sur le Module :
..............................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................
- Commentaires sur l'Animateur :
..............................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................
- Autres commentaires :
..............................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................
b) Appréciation générale
de la formation
1. Votre opinion sur la valeur formative de la
formation en générale ?
Très bonne Moyenne Médiocre
3
2
1
2. Croyez-vous que cette formation pourra
contribuer à l'amélioration de votre travail sur
terrain ?
Oui Non
3. Les objectifs fixés par l'équipe
de pilotage de la formation correspondaient-ils à vos
besoins ?
Oui En partie Non
4. Quels sont les avantages que vous
espérez obtenir en participant à cette
formation ?
..............................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................
5. Qualité de l'organisation
matérielle du Centre ?
Durée :
Non adaptée
Adaptée
6. Conditions
matérielles ?
Très bonnes Moyennes Mauvaise
3
2
1
7. Souhaiteriez-vous participer à d'autres
formations similaires ?
Oui Non
8. Enumérez des sujets en relation avec
votre travail qui vous intéresseraient pour des formations
futures ?
..............................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................
9. Autres commentaires et
suggestions :
..............................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................
c) Evaluation modulaire
N°
|
Modules (Logiciels)
|
NOTES OBTENUES
|
|
|
MAXIMA
|
G1
|
G2
|
G3
|
G4
|
G5
|
Durée Module
|
1.
|
Initiation à l'Informatique
|
|
|
|
|
|
|
|
2.
|
Microsoft Word
|
|
|
|
|
|
|
|
3.
|
Microsoft Excel
|
|
|
|
|
|
|
|
4.
|
Internet et Moteur de recherche
|
|
|
|
|
|
|
|
5.
|
Création et Gestion des Sites Web (HTML & NVU)
|
|
|
|
|
|
|
|
6.
|
Maintenance et Réseaux
|
|
|
|
|
|
|
|
7.
|
Augmentation de la productivité du milieu agricole et
la maximisation de la production rurale
|
|
|
|
|
|
|
|
8.
|
Optimisation du rendement du travail agricole
|
|
|
|
|
|
|
|
9.
|
Maximisation du revenu du travail agricole
|
|
|
|
|
|
|
|
10.
|
Gestion des compétences du producteur agricole
|
|
|
|
|
|
|
|
N°
|
Modules (Logiciels)
|
NOTES OBTENUES
|
|
|
MAXIMA
|
G1
|
G2
|
G3
|
G4
|
G5
|
Durée Module
|
11.
|
Perfectionnement des Agronomes au NTIC et Gestion de
l'information
|
|
|
|
|
|
|
|
12.
|
Gestion du budget familial
|
|
|
|
|
|
|
|
13.
|
Prévention et Gestion des litiges en matière
agricole
|
|
|
|
|
|
|
|
14.
|
Gestion d'une équipe, méthodes et outils de
travail agricole
|
|
|
|
|
|
|
|
15.
|
Usage des TIC dans les services d'information agricole
|
|
|
|
|
|
|
|
16.
|
Gestion de la formation agricole
|
|
|
|
|
|
|
|
17.
|
Elaboration, Suivi et évaluation du projet
|
|
|
|
|
|
|
|
|
MAXIMA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
POURCENTAGE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
PLACE
|
|
|
|
|
|
|
|
d) Liste des groupes de
travail
Groupes
|
Noms des apprenants du Groupe
|
Note
|
Rang
|
1er Groupe
|
|
|
|
2ème Groupe
|
|
|
|
3ème Groupe
|
|
|
|
4ème Groupe
|
|
|
|
5ème Groupe
|
|
|
|
e) Synthèse de la formation par les
apprenants
1. Que pouvez-vous proposer pour rendre cette
formation plus attrayante, pratique et utile ? (Contenu, Animation,
Logistique, Temps.....)
..............................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................
2. Qu'est-ce qui vous a particulièrement
marqué au cours de cette formation ?
..............................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................
3. Appréciation générale de
la formation :
..............................................................................................................................................................................................................
..............................................................................................................................................................................................................
III. FICHE DE PROJET
1. INTRODUCTION
1. Titre du projet
La formation TIC des Agronomes dans la Plaine de la Ruzizi.
2. Zone d'intervention
Les collectivités visées sont localisées
dans la Plaine de la Ruzizi. Il s'agit de :
1.2.1. RUGOMBO, MUGINA, MURWI et BUGANDA en Province de
CIBITOKE.
1.2.2. KILIBA, RUNINGO, KAMANYOLA, SANGE, LUVUNGI au Sud Kivu
en R.D.Congo.
3. Institution requérante
Le pilotage des activités du projet sera assuré
par l'Université Catholique de Bukavu (U.C.B.) et le Groupe Bon Berger
Asbl de Bujumbura.
4. Organisme de financement
La réalisation des activités du projet fait
appel aux partenaires financiers dont les noms ci-après : FAO, CTB,
OCHA, OXFAM-NOVIB, UNESCO, BANQUE MONDIALE, UNION EUROPEENNE, CAISSE FRANCAISE
DE DEVELOPPEMENT, PNUD, USAID, ACTION AID, CHRISTIAN AID.
2. DEFINITION DU PROJET
2.1. Objectifs
2.1.1. Objectif Global
L'objectif global du projet est de : Former des Agronomes
aux nouvelles pratiques d'encadrement des paysans au déploiement des
dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite, les professionnels restent dans
leurs milieux et y développent l'usage des technologies de l'information
et de la communication dans le domaine de l'agriculture.
2.1.2. Objectifs
spécifiques
Les objectifs spécifiques de ce projet se
dégagent comme suit :
2.1.2.1. Former des Agronomes aux TIC qui assureront un suivi
régulier afin de répondre à un défi majeur celui
des emplois futurs, de la sécurité alimentaire et de la
cohésion sociale.
2.1.2.2. Doter l'Agronome des compétences
nécessaires sur l'organisation et la conception des projets de
développement.
2.1.2.3. Doter l'Agronome des méthodes et moyens qui
lui permettront d'appréhender les réalités de son
environnement professionnel.
2.1.2.4. Moderniser le système de production agricole
par les TIC afin de fournir aux paysans des moyens pratiques visant la
réduction progressive de la pauvreté et de la fracture
numérique.
2.1.2.5. Développer auprès des paysans une
partie des logiciels libres sur les cultures dominantes (le manioc, la banane,
le riz, le maïs, le coton, le café robusta, la canne à
sucre).
2.2. Public ciblé
Le public ciblé par notre projet est de 126 Agronomes
recensés dans notre zone d'intervention. Ces derniers, après la
formation, joueront le rôle d'intermédiaire (lien) entre le
CEFOTIC et les agriculteurs.
2.3. Le cadre structurel
2.3.1. L'existant
Dans la Plaine de la Ruzizi, on compte un effectif important
d'Agronomes, soit 126 dont certains oeuvrent dans le secteur public et d'autres
n'ont aucun engagement contractuel.
Parmi eux, nous avons les agents d'exécution et des
cadres qui viennent de passer plus d'une vingtaine d'année dans leur
métier sans avoir bénéficié d'une quelconque
formation continue.
Dans notre zone d'intervention, nous avons retenu en termes
d'existant ce qui suit :
1. Un Secrétariat public de CIBITOKE avec un seul
Ordinateur non connecté ;
2. Une seule Ecole d'Agronomie à KILIBA sans support
Informatique ;
3. Un Lycée Technique avec 2 Ordinateurs non
connectés à l'Internet ;
4. Un Cyber Internet de CIBITOKE qui a suspendu ses
activités ;
5. La BANCOBU dispose de cinq Ordinateurs connectés
à l'Intranet ;
6. Des Ordinateurs non connectés utilisés dans
les autres services tel que la Régie Nationale des Postes, la DPAE,
l'Administration Provinciale et le Centre de Formation Rurale, le
Parquet ;
7. A la Sucrerie de KILIBA, nous avons trouvé une salle
Informatique avec 20 tablettes et 5 Ordinateurs hors usage ;
8. Une ligne haute tension qui alimente toute la
Plaine ;
9. Une infrastructure routière en bon état
reliant toutes les grandes Villes des Pays de la CEPGL ;
10. Existence des infrastructures d'accueil du Centre de
Formation TIC.
2.3.2. Partenaires /
Prestataires
2.3.2.1. Partenaires FAI
Notre fournisseur d'accès à l'Internet
sollicité est Cybernet.
2.3.2.2. Partenaires
techniques
Dans le cas présent, nous envisageons intéresser
les partenaires techniques ci-après :
- Le Ministère de l'Agriculture et de
l'Elevage ;
- Le Ministère de la Communication et Porte Parole du
Gouvernement ;
- Le Ministère des Transport, Postes et
Télécommunications.
2.3.2.3. Prestataires
Pour atteindre ses objectifs, le projet devra solliciter les
services du Centre de Perfectionnement et de Formation en Cours d'Emploi
(CPF).
2.3.2.4. Prestataires
financiers
Les prestataires financiers du projet sont :
- Le Programme des Nations Unies pour le Développement
(PNUD) ;
- La FAO ,
- L'ACTION AID,
- La Banque Mondiale,
- OCHA,
- La Coopération Technique Belge,
- La Caisse Française de Développement,
- OXFAM - NOVIB,
- UNESCO,
- UNION EUROPEENNE,
- CHRISTIAN AID et
- USAID.
2.3.2.5. Interlocuteurs sociaux pour mobiliser
les publics cibles
Les interlocuteurs sociaux sont les autorités de
l'Administration locale qui doivent sensibiliser et animer les populations
cibles à bénéficier des acquis de la Formation TIC des
Agronomes organisée par le projet.
2.4. Environnement du projet
2.4.1. Politique Numérique Nationale /
Régionale et locale
La politique numérique nationale de la R.D.Congo et du
Burundi encourage la politique de lutte contre la fracture numérique et
favorise la formation et le perfectionnement des agents et cadres du secteur
public et privé.
2.4.2. Contexte économique
local
La Plaine de la Ruzizi présente les
potentialités suivantes :
- Très riche en cours d'eau, elle est traversée
du Nord au Sud par la Rivière Ruzizi, embrassée de part et
d'autre par 13 affluents, très riches en poissons. La Rivière
Ruzizi héberge des crocodiles, des hippopotames, des tortues et des
boas. Dans le Parc de Rukoko, on trouve bien d'autres animaux ;
- Les sols de la Plaine de la Ruzizi d'origine alluvionnaires
sont très fertiles et favorables à plusieurs cultures
vivrières, industrielles et maraîchères ;
- La présence de la savane favorise l'élevage du
cheftel ;
- La main-d'oeuvre est abondante et moins
coûteuse ;
- La présence des routes offre un accès facile
à travers les différentes agglomérations de notre zone
d'intervention ;
- L'accès est facile au moyen des
télécommunications ;
- La Plaine de la Ruzizi est couverte d'une ligne de haute
tension du Barrage de la Ruzizi II. Ce qui est un atout pour le
déploiement des TIC en général et du Centre de Formation
TIC en particulier ;
- Les études géologiques menées par
Burundi Mining Company (BUMINCO)((*)*) révèlent la présence des
gisements du pétrole dans la Plaine de la Ruzizi.
2.4.3. Contexte social et environnemental
concurrentiel
2.4.3.1. Contexte social
La population de notre zone d'intervention est de 422.144
habitants, parmi laquelle on compte les Agriculteurs, les Eleveurs, les
Commerçants, les Elèves, les Médecins, les Enseignants,
les Pêcheurs, les Agronomes, les Religieux. Elle est regroupée en
villages.
2.4.3.2. Environnement
concurrentiel
La Plaine de la Ruzizi offre le monopole d'exploitation au
projet car aucun projet dans le sens de la Formation TIC n'a jamais
existé.
2.4.4. L'environnement technologique
local
|
FORCES
|
FAIBLESSES
|
1. FACTEURS STRATEGIQUES
|
|
|
- Absence des Cybers Internet dans la Plaine de la
Ruzizi ;
- Absence des Centres Informatiques ;
- Les populations parlent les mêmes langues
- Projets de développement agricole sans
financement ;
- Présence des marchés d'écoulement des
produits agricoles ;
- Présence d'une main-d'oeuvre abondante et à
bon marché ;
- Présence des Agronomes et d'une Ecole Technique
Agricole ;
- Présence d'une Direction Provinciale de l'Agriculture
et de l'Elevage ;
- Pratique des cultures vivrières et industrielles dans
la Plaine de la Ruzizi ;
- Présence d'une infrastructure routière
adéquate.
|
X
X
X
X
X
X
X
X
X
|
X
|
2. FACTEURS PEDAGOGIQUES
|
|
|
- Présence des formateurs
- Absence des outils informatiques et autres supports
audio-visuels ;
- Présence des logiciels libres et
propriétaires.
|
X
X
|
X
|
3. FACTEURS TECHNIQUES
|
|
|
- Présence des FAI ;
- Présence d'une Ligne Electrique Haute
Tension ;
- Présence des Logiciels de formation
agricole ;
- Manque d'ordinateurs et ses
périphériques ;
- Manque d'une Antenne USAT.
|
X
X
X
|
X
X
|
4. FACTEURS MANAGERIAUX
|
|
|
- Représentant Légal : Maîtrise en
TIC ;
- Doyen de la Faculté des Sciences Economiques à
l'Université Catholique de BUKAVU : Docteur en Physique
Nucléaire et Diplômé en Informatique ;
- Directeur du Centre de Formation TIC : Licence en
Gestion et Certifié en Informatique.
|
X
X
X
|
|
1. FACTEURS STRATEGIQUES
|
OPPORTUNITES
|
MENACES
|
- Les Gouvernements encouragent la lutte contre l'ignorance et
la promotion des TIC ;
- Forte participation des populations à la base.
|
X
X
|
|
2. FACTEURS ECONOMIQUES
|
OPPORTUNITES
|
MENACES
|
- Financement quasi inexistant ;
- Taxes douanières exorbitantes ;
- Dévaluation continue de la monnaie.
|
|
X
X
X
|
3. FACTEURS PEDAGOGIQUES
|
OPPORTUNITES
|
MENACES
|
- Présence des formateurs et des modules de
formation ;
- Présence des professionnels agricoles en besoin de
formation TIC ;
- Absence de matériels didactiques (Ordinateurs).
|
X
X
|
X
|
4. FACTEURS TECHNIQUES
|
OPPORTUNITES
|
MENACES
|
- Présence des Informaticiens pour la maintenance des
équipements et la formation TIC ;
- Présence des Experts en agriculture ;
- Présence d'outils informatiques dans les maisons de
représentation de la ville - Bujumbura.
|
X
X
X
|
|
5. FACTEURS MANAGERIAUX
|
OPPORTUNITES
|
MENACES
|
- Toutes les compétences relatives à la
formation TIC et à l'organisation du Centre sont disponibles.
|
X
|
|
3. CONSTRUCTION DE L'OFFRE
3.1. L'ancrage institutionnel : Objectif
global et approche de la structure
de formation
· L'objectif global de l'offre retient la Formation par
les TIC des agronomes.
· L'approche de la structure de formation est
participative entre les formateurs et les agronomes d'une part et d'autre par
entre les agronomes formés et les paysans.
3.2. Identification des domaines pour des offres
susceptibles de répondre
aux objectifs
3.2.1. Description des
contenus
Le projet mettra à la disposition des agronomes les
modules (Logiciels) suivants :
1. Perfectionnement des agronomes aux NTIC et Gestion de
l'information ;
2. Gestion d'une équipe, méthode et outils de
travail agricole ;
3. Gestion de la sécurité informatique ;
4. NTIC, outil d'efficacité
managériale ;
5. Usage des TIC dans la vulgarisation des techniques
agricoles ;
6. Gestion de la Formation TIC dans le secteur
agricole ;
7. Gestion du budget familial et de l'endettement du
paysan ;
8. Initiation en Informatique ;
9. Microsoft Word ;
10. Microsoft Excel ;
11. Internet et Moteur de recherche ;
12. Création et Gestion des Sites Web (HTMC et
NVU) ;
13. Maintenance et Réseaux ;
14. Elaboration, suivi et évaluation des projets.
3.2.2. Autres services d'utilité
publique générateurs de revenus à
offrir
Outre la formation que nous envisageons offrir aux Agronomes
pour l'encadrement des paysans, le projet entrevoit la mise en place des Cybers
agriculture.
4. INFRASTRUCTURE TECHNIQUE ET SOLUTIONS
LOGICIELLES
4.1. Infrastructure technique
Compte tenu des besoins déjà exprimés
pour la formation de 126 Agronomes devant servir de liens pour l'accompagnement
des agriculteurs dans leurs Microréalisations agricoles et dans la
Gestion des Cybers agriculture, nous envisageons obtenir 12 Ordinateurs avec
connexion à Internet, un Immeuble devant abriter le Centre de Formation
TIC, un appareil Téléviseur avec magnétophone, un Poste
Radio, une Caméra, une Photocopieuse, un Scanner et d'autres supports
d'aide et outils indispensables.
4.2. Solutions logicielles
Le projet compte disponibiliser les logiciels libres à
télécharger gratuitement pour un usage privé.
5. COMPETENCES A MOBILISER
5.1. Compétences au niveau
Pédagogique / Animation
Les compétences pédagogiques porteront
sur :
- Initiation des Agronomes aux différents outils des
TICA, l'assistance et
l'encadrement des utilisateurs ;
- Utilisation de la pédagogie du projet pour atteindre
les utilisateurs ;
- Animation pédagogique par des
échanges ;
- Connaissance des Sites et portails offrant des ressources
diverses sur le Web ;
- Identification des besoins et centre d'intérêt
culturel ;
- Autoformation en matière de cultures scientifiques et
techniques.
5.2. Compétences techniques
Ce sont celles ayant trait :
- A la maîtrise des TIC dans un centre d'accès
à Internet ;
- A la veille technologique pour que les outils des TIC ne
viennent pas causer des modifications non souhaitables par le projet ;
- A la maîtrise des techniques de numérisation du
son et de l'image en vue de soutenir des agronomes dans le domaine des
TIC ;
- Organisation de la maintenance du matériel pour
détecter les anomalies et les pannes.
5.3. Compétences au niveau
administratif
Ce type de compétence concerne :
- La gestion administrative, financière et du
secrétariat ;
- La gestion du parc informatique et du planning des salles
informatiques ;
- Le développement sur l'évolution individuelle
et collective des compétences, sur l'évaluation de la
satisfaction du public et capacité à proposer, ce qui
intéresse le public cible ;
- La coordination, c'est-à-dire la régulation de
l'activité et l'interface avec le comité de pilotage et le
comité exécutif ;
- Les relations avec les prescripteurs, les financeurs, les
partenaires permanents et ponctuels.
6. AUTRES BESOINS
Nos multiples rencontres d'identification avec les publics
cibles de la plaine de la Ruzizi nous ont révélé d'autres
besoins suivants :
- Mécanisme d'accompagnement des agriculteurs dans
leurs microréalisations par l'implantation des cybers
Communaux ;
- Nécessité des animateurs TIC
Communaux ;
- Octroi des micro-crédits coopératifs aux
agriculteurs, pour leur permettre de s'organiser en paysannats.
7. PROCEDURES D'EVALUATION A METTRE EN
PLACE((*)*)
Les procédures d'évaluation à mettre en
place devront comprendre les documents suivants :
7.1. LES INDICATEURS DE SUIVI
a) Les Fiches des
présences
Pour le suivi des apprenants, il sera constitué une
fiche de présence. Celle-ci reprendra tous les noms des apprenants et
fera apparaître les rubriques ci-après : Nom et prénom
de l'apprenant, date, heure de l'arrivée et de sortie, activités
réalisées et signatures.
Par contre, la fiche de prestation des formateurs sera
établie comme suit : Nom et prénom du formateur, Module
à animer, nombre d'heures du module, heure du début et de la fin
d'animation du module, nombre d'apprenants présents, nombre d'absence et
signataire.
b) La Fiche de notation
Chaque Animateur disposera d'une fiche de notation. Celle-ci
reprend le nom du module, le nom des apprenants, les maxima, les points obtenus
et la nature de l'activité.
c) Le Rapport de terrain des élus locaux
et le Cahier de charge.
Les élus locaux feront leur état de satisfaction
sur les activités des stagiaires sur terrain qu'ils adresseront au
comité de pilotage du projet. Il en est de même du cahier de
charge qui enregistre toutes les activités accomplies par le
stagiaire.
7.2. LES INDICATEURS DE REUSSITE
Sur ce point, l'on devra disposer des fiches des
résultats obtenus, des bulletins des apprenants, des questionnaires
d'évaluation de la formation par l'apprenant et par le formateur. Ces
derniers montreront le degré de satisfaction des apprenants, des
formateurs et de l'équipe de pilotage du projet.
8. CAHIER DE CHARGE SPECIFIQUE A L'EQUIPE DE
PILOTAGE
8.1. L'EQUIPE DE PILOTAGE
Ordre
|
Compétences identifiées
|
Personnes porteuses des compétences
|
Observations
|
1.
|
Licencié en Gestion et Certifié en Informatique
(1)
|
Directeur du Centre
|
A recruter
|
2.
|
Niveau A2 en Gestion ou équivalent
|
Gestionnaire Comptable (1)
|
A recruter
|
3.
|
Niveau A2 en Bibliothéconomie ou équivalent
|
Animatrice Documentaliste (1)
|
A recruter
|
4.
|
Niveau A2 en Communication ou équivalent
|
Animateur de Réseaux (1)
|
A recruter
|
5.
|
Niveau A1 en TIC ou équivalent
|
Informaticien (1)
|
A recruter
|
6.
|
6ème Primaire
|
Veilleurs (2)
|
A recruter
|
7.
|
Niveau Ao en Agronomie
|
Formateur (1)
|
A recruter
|
8.
|
Niveau Ao en Informatique ou équivalent
|
Formateur (1)
|
A recruter
|
9.
|
Licencié en Economie Rurale ou Sociologie
|
Formateur (1)
|
A recruter
|
10.
|
Licencié en Gestion
|
Formateur (1)
|
A recruter
|
11.
|
Licencié en Droit
|
Formateur (1)
|
A recruter
|
12.
|
Maîtrise en TIC
|
Formateur (1)
|
Disponible
|
|
Effectif en Ressources
Humaines
|
12
|
|
8.1.1. Composition
La Formation TIC des Agronomes dans la plaine de la Ruzizi est
réalisable dans la mesure où les fonds nécessaires pour le
démarrage des activités seraient disponibilisés.
Les Partenaires impliqués pour la réalisation du
présent projet sont :
1. Partenaires Financiers
- FAO
- PNUD
- OXFAM - NOVIB
- UNESCO
- BANQUE MONDIALE
- UNION EUROPEENNE
- OCHA
- CAISSE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT
- ACTION AID
- USAID
- CHRISTIAN AID.
2. Organe
d'Exécution :
L'université Catholique de Bukavu et le Groupe bon
Berger.
3. Le Public cible :
Les Agronomes.
4. Les Bénéficiaires
finaux :
L'Administration locale et la population à la base.
9. PLANIFICATION DU PROJET
9.1. SEQUENCAGE EN TACHES
9.1.1. Inventaire des
activités
La durée du projet est de 18 mois ; dont les
activités se dérouleront en 3 Phases ci-après :
La 1ère Phase couvrira une
période de 22 jours et les activités suivantes seront à
accomplir :
A. Pré-enquête et contact avec les
autorités locales de la Plaine de la Ruzizi.
B. Sensibilisation des publics cibles et identification de
leurs besoins en Formation TIC.
C. Elaboration du Questionnaire d'enquête.
D. Déroulement de l'enquête proprement dite.
E. Dépouillement du Questionnaire.
La 2ème Phase couvrira une
période de 7 mois et comprendra des activités
ci-après :
F. Rédaction de l'évaluation ex ante et du
cahier des charges du projet.
G. Choix des Modules (Logiciels) de formation.
H. Constitution des équipes de formation.
I. Recrutement de l'équipe du projet.
J. Acquisition et installation des équipements du
Centre de Formation TIC.
K. Identification du FAI.
L. Connexion et installation Internet.
M. Début de la formation proprement dite.
La 3ème Phase couvrira une
période de 11 mois et comprendra des activités
ci-après :
N. Stages - Travaux pratiques sur terrain.
O. Présentation d'un projet d'encadrement des paysans
par l'apprenant (Agronome).
P. Remise des Certificats aux Lauréats.
Q. Evaluation post ante.
R. Présentation des perspectives d'avenir et des
cérémonies de clôture des travaux de la formation TIC des
agronomes.
S. Elaboration du projet Formation TIC des
vétérinaires dans la Plaine de la Ruzizi.
9.1.2. Tableau des
activités
Conformément au Plan d'Action du Projet.
9.1.3. Calendrier des activités.
Conformément au Plan d'Action du Projet.
LA FORMATION TIC DES AGRONOMES DANS LA PLAINE DE LA
RUZIZI
IV - CAHIER DES CHARGES
I. PRESENTATION
La Plaine de la Ruzizi, s'étend sur une superficie de
180.000 ha. Les guerres qui ont éclaté au Burundi, au Rwanda et
en R.D.Congo l'ont sérieusement dépouillée de toute son
infrastructure économique et sociale.
Les populations vivent du jour au jour, le chemin du
désespoir. Les aides ponctuelles des organismes internationaux n'ont pas
pu améliorer la sécurité alimentaire de la population, ces
besoins deviennent très nombreux.
Cette situation a poussé RENUGLA à les approcher
et, avec eux de trouver ensemble les voies de sortie de cette pauvreté.
Mais comment peut-on réaliser leur rêve ?
II. OBJECTIFS DU PROJET
La conception de ce projet, nous amène à
dégager deux types d'objectifs à savoir :
II.1. Objectif global
Former des Agronomes aux nouvelles pratiques d'encadrement des
paysans au déploiement des dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite
les professionnels restent dans leurs milieux et y développent l'usage
des technologies de l'information et de la communication dans le domaine
agricole.
II.2. Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques de ce projet se
dégagent comme suit :
1. Former des Agronomes aux TIC qui assureront un suivi
régulier afin de répondre à un défi majeur, celui
des emplois futurs, de la sécurité alimentaire et de la
cohésion sociale ;
2. Doter l'Agronome des compétences nécessaires
sur l'organisation et la conception des projets de
développement ;
3. Doter l'Agronome des méthodes et moyens qui lui
permettront d'appréhender les réalités de son
environnement professionnel ;
4. Moderniser le système de production agricole par les
TIC afin de fournir aux paysans des moyens pratiques visant la réduction
progressive de la pauvreté et la facture numérique ;
5. Développer auprès des paysans une partie des
logiciels libres sur les cultures dominantes (le manioc, la banane, le riz, le
maïs, le coton, le café robusta, la canne à sucre, le
palmier à huile...).
III. PARTENAIRES
III.1. Partenaires FAI
Dans le cadre des TIC et pour donner accès aux
populations de la zone d'intervention à accéder à
l'Internet et aux Multimédias, le Centre Burundais d'Internet a
été sollicité pour nous fournir cet accès. Il
offrira une connexion Internet sans fil au haut débit et fera la
configuration serveur Mail.
III.2. Partenaires Techniques
Dans le cas présent, nous envisageons intéresser
les partenaires techniques ci-après :
- Les Ministère de l'Agriculture et de
l'Elevage ;
- Le Ministère de la Communication et Porte Parole du
Gouvernement ;
- Le Ministère des Transports, Postes et
Télécommunications.
III.3. Prestataires
Pour atteindre ses objectifs, le projet devra solliciter les
services du Centre de Perfectionnement et de Formation en Cours d'Emploi
(CPF).
III.3.1. Prestataires FAI
Les prestataires financiers que le projet devra
intéresser sont : Le Programme des Nations Unies pour le
Développement, la FAO, l'Action Aid, la Banque Mondiale, OCHA, la
Coopération Technique Belge, la Caisse Française de
Développement et l'OXFAM - NOVIB.
III.3.2. Les interlocuteurs sociaux pour
mobiliser les publics cibles
Les interlocuteurs sociaux sont les autorités de
l'Administration locale qui doivent sensibiliser et animer les populations
cibles à bénéficier des acquis de la Formation TIC des
Agronomes organisée par le projet.
IV. PARTENAIRES
La population de notre zone d'intervention est à
majorité paysanne. Elle se chiffre à 422.144 habitants. Mais dans
le cadre du projet, le public ciblé concerne les Agronomes compte tenu
des besoins exprimés portant sur la formation des vulgarisateurs
agricoles pouvant assurer l'accompagnement technique de la population.
IV.1. Public cible direct
Le public cible direct regroupe le personnel du Centre de
Formation TIC et les 126 Agronomes retenus au cours de notre enquête.
IV.2. Public cible indirect
Le public cible indirect est composé de tous les
agriculteurs et le reste de la population à la base qui peuvent
bénéficier des services offerts par le Centre.
V. FONCTIONS
Ordre
|
Poste
|
Qualifications
|
Expérience
|
Les tâches à accomplir
|
1.
|
Directeur du Centre
|
Licence S.E.A. ou équivalent ayant une formation en
Informatique avancée
|
3 ans
|
Le Directeur gère le Centre, coordonne les
activités, évalue la satisfaction du public et la
capacité, à faire des propositions visant à mieux
répondre aux besoins de ce dernier. Il rend compte au
Représentant Légal du Groupe bon Berger.
|
2.
|
Gestionnaire Comptable
|
Niveau Bacc en Gestion ou équivalent
|
5 ans
|
Il s'occupe de la Gestion financière et du
Secrétariat. Il est également chargé de la tenue
régulière des livres comptables et de l'inventaire des outils du
Centre.
|
Ordre
|
Poste
|
Qualifications
|
Expérience
|
Les tâches à accomplir
|
3.
|
Animatrice Documentaliste
|
Niveau Bacc en Bibliothéconomie ou équivalent
|
2 ans
|
Elle est chargée d'initier le public cible aux
différents outils Informatiques et assure l'animation pédagogique
en faisant connaître aux utilisateurs les Sites et Portails offrant des
ressources d'informations utiles à leur métier. En outre, elle
assure les tâches de reproduction des documents et des supports
d'autoformation.
|
4.
|
Animateur Multimédia
|
Niveau Bacc en TIC
|
2 ans
|
Elle est chargée de l'accueil du public et de
l'animation des réunions d'information sur les formations
organisées.
Elle assure la régulation des comportements et la
gestion des relations humaines.
Elle est chargée en outre :
- D'identifier la demande du public et l'orienter vers une
formule adaptée ;
- Initier le public à Internet ;
- Organiser des réponses individuelles ou collectives
aux besoins de formation à l'utilisation des TIC ;
- Analyser les anomalies et proposer des formations
adaptées aux utilisateurs.
|
Ordre
|
Poste
|
Qualifications
|
Expérience
|
Les tâches à accomplir
|
5.
|
Animateur de Réseau
|
Niveau A1 en TIC ou équivalent
|
5 ans
|
Il est chargé :
- D'assurer le bon fonctionnement du dispositif
Informatique ;
- D'organiser la maintenance du matériel en
détectant les anomalies et les pannes ;
- D'entretenir des relations avec les fournisseurs
d'accès aux réseaux et de matériels.
|
6.
|
Veilleurs (2)
|
6ème Primaire
|
2 ans
|
Ils sont responsables de leurs postes de surveillance et
feront chaque matin un rapport à l'Animateur de Réseaux.
|
7.
|
Formateurs :
|
|
|
|
|
- Agronome (1)
|
Niveau Ao
|
2 ans
|
Il sera chargé à temps partiel à
dispenser les modules spécifiques à l'agriculture.
|
|
- Informaticien ou Diplômé en communication
|
Niveau A1
|
2 ans
|
Il sera chargé à temps partiel à
dispenser les modules spécifiques à l'Informatique et aux TIC.
|
|
- Economiste Rural (1)
|
Licence ne Economie Rurale
|
2 ans
|
Il sera chargé à temps partiel à
dispenser les modules ayant trait au développement du monde rural.
|
|
- Economiste Gestionnaire
|
Licence en Gestion
|
5 ans
|
Il sera chargé à temps plein des modules et de
la Direction du Centre
|
|
- Juriste
|
Licence en Droit ou Sociologie
|
2 ans
|
Il interviendra avec le module de gestion des litiges
fonciers.
|
VI. CONDITIONS DE REALISATION
La réalisation du projet « Formation TIC des
Agronomes exige des moyens suivant :
VI.1. Moyens Humains
- Un Directeur du Centre ;
- Un Gestionnaire Comptable ;
- Une Animatrice Documentaliste ;
- Un Animateur Multimédias ;
- Un Animateur de Réseaux ;
- Un Formateur Agronome ;
- Un Formateur Economiste Rural ;
- Un formateur Economiste Gestionnaire ;
- Un Expert en TIC ;
- Un Juriste ;
- 2 Veilleurs.
VI.2. Moyens Matériels
VI.2.1. Mobilier, Matériel de
Bureau
Dix tablettes, 3 tables de bureau, 20 chaises simples, une
armoire, 4 étagères, 15 Ordinateurs, 15 ondulaires, 1
photocopieuse, 1 scanner, 1 imprimante, 1 antenne VUSAT complet et
installation, des supports audio-visuels, 1 poste radio, 1 panneau
publicitaire, 1 tableau noir, 1 caméra, 1 switch, 4 rallonges
électriques, 1 DVD ou magnétophone.
VI.2.2. Fourniture de
Bureau
- 40 rames de papiers ;
- 10 vernis correcteurs ;
- 3 agrafeuses
VI.3. Moyens Financiers
La Formation TIC des Agronomes devra mettre à sa
disposition un budget de fonctionnement et celui d'investissement.
Le budget de fonctionnement correspondra à un nominal
de 8.699,9 €, celui d'investissement à un nominal de 96.124,9
€.
VI.4. Calendrier
La durée du projet est de 18 mois dont les
activités se dérouleront en 3 phases
ci-après :
- La 1ère Phase couvrira une période
de 22 jours ;
- La 2ème Phase s'étend sur une
période de 7 mois ;
- La 3ème Phase sera réalisée
pendant 11 mois.
LA FORMATION TIC DES AGRONOMES DANS LA PLAINE DE LA
RUZIZI
V - ETUDE DE FAISABILITE
0. INTRODUCTION
Dans le cadre du projet « Formation TIC des
Agronomes dans la Plaine de la Ruzizi », l'objectif global est
de former des Agronomes aux nouvelles pratiques d'encadrement des paysans au
déploiement des dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite, les
professionnels restent dans leurs milieux et y développement l'usage des
technologies de l'information et de la communication dans le domaine agricole.
Pour y parvenir, tous les objectifs spécifiques ont
concouru à la mise en place d'un Centre de Formation TIC.
En effet, si les Agronomes doivent être
organisés, formés et encadrés pour faciliter
l'accompagnement des agriculteurs dans la Plaine de la Ruzizi, le projet doit
alors identifier l'état de faisabilité pouvant servir de guide
pour atteindre les objectifs escomptés.
C'est ainsi, pour bien mener ce projet et contourner certaines
contraintes liées à la formation, qu'une étude de
faisabilité s'avère indispensable.
A. ETAT DES LIEUX
A.1. Inventaire des forces et des faiblesses du
projet
|
FORCES
|
FAIBLESSES
|
1. FACTEURS STRATEGIQUES
|
|
|
- Absence des Cybers Internet dans la Plaine de la
Ruzizi ;
- Absence des Centres Informatiques ;
- Projet de développement agricole initié par
les agriculteurs sans financement ;
- Présence d'une main-d'oeuvre abondante et à
bon marché ;
- Présence des Agronomes et d'une Ecole Technique
Agricole ;
- Présence d'un Direction Provinciale de l'Agriculture
et de l'Elevage ;
- Présence d'une infrastructure routière
adéquate ;
- Existence des infrastructures du Centre de Formation
TIC ;
- Présence des marchés d'écoulement des
produits agricoles ;
- Pratique des cultures industrielles et vivrières.
|
X
X
X
X
X
X
X
X
X
|
X
|
|
FORCES
|
FAIBLESSES
|
2. FACTEURS PEDAGOGIQUES
|
|
|
- Présence des formateurs
- Absence des outils informatiques et autres supports
audio-visuels ;
- Présence des Logiciels libres et
propriétaires
|
X
X
|
X
|
|
FORCES
|
FAIBLESSES
|
3. FACTEURS TECHNIQUES
|
|
|
- Présence des FAI ;
- Présence d'une Ligne Electrique haute
tension ;
- Présence des modules de formation agricole ;
- Manque d'outil Informatique ;
- Manque d'une Antenne VSAT
|
X
X
X
|
X
X
|
|
FORCES
|
FAIBLESSES
|
4. FACTEURS MANAGERIAUX
|
|
|
- Représentant Légal : Maîtrise en
TIC ;
- Doyen de la Faculté des Sciences Economiques à
l'Université Catholique de Bukavu : Docteur en Physique
Nucléaire et Diplômé en Informatique ;
- Directeur du Centre de Formation TIC : Licence en
Gestion et Certifié en Informatique
|
X
X
X
|
|
B. DEFINITION DES OBJECTIFS
La Formation TIC des Agronomes dans la Plaine de la Ruzizi
nous amène à dégager les objectifs
ci-après :
B.1. Objectif global
L'objectif global du projet est de : « Former
des Agronomes aux nouvelles pratiques d'encadrement des paysans au
déploiement des dispositifs d'usage des TIC pour qu'ensuite les
professionnels restent dans leurs milieux et y développent l'usage des
technologies de l'information et de la communication dans le domaine
agricole.
B.2. Objectifs spécifiques
Les objectifs spécifiques de ce projet se
dégagent comme suit :
1° Former des Agronomes aux TIC qui assureront un suivi
régulier afin de répondre à un défi majeur, celui
des emplois futurs, de la sécurité alimentaire et de la
cohésion sociale ;
2° Doter l'Agronome des compétences
nécessaires sur l'organisation et la conception des projets de
développement ;
3° Doter l'Agronome des méthodes et moyens qui lui
permettront d'appréhender les réalités de son
environnement professionnel ;
4° Moderniser le système de production agricole
par les TIC afin de fournir aux paysans des moyens pratiques visant la
réduction progressive de la pauvreté et la fracture
numérique ;
5° Développer auprès des paysans une partie
des logiciels libres sur les cultures dominantes (le manioc, la banane, le riz,
le maïs, le coton, le café robusta, la canne à sucre, le
palmier à huile...).
B.3. Les bénéfices
attendues
Les objectifs spécifiques découlent des
résultats anticipés suivants :
N°
|
Objectifs spécifiques
|
Bénéfices attendus
|
1.
|
Objectif 1°
|
1° Les Agronomes formés sont aptes à
travailler en équipe, écouter observer et analyser objectivement
les situations afin d'y repérer les valeurs essentielles et
fondamentales.
|
2.
|
Objectif 2°
|
2° Les Agronomes ont acquis des compétences sur
les nouvelles techniques agricoles. Ils sont capables de s'autocritiquer
sachant exercer l'autorité dans la participation.
|
3.
|
Objectif 3°
|
3° L'Agronome maîtrise les logiciels libres de la
formation pouvant lui permettre d'assurer son rôle d'accompagnateur
jouissant de la confiance de la population à la base.
|
4.
|
Objectif 4°
|
4° Existence des associations des paysans. L'Agronome est
compétent et est capable de reconnaître ses limites, d'estimer,
d'accepter, de mettre en valeur l'expérience et la compétence des
autres.
|
5.
|
Objectif 5°
|
5° intégration des cultures dominantes. L'agronome
a appris à utiliser l'Internet et le moteur de recherche, les logiciels
de base et les autres outils informatiques pour identifier les besoins et les
attentes des populations à la base.
|
C. LES INDICATEURS
Eu égard les bénéfices attendus, les
indicateurs dégagés sont articulés dans le Tableau
ci-après :
N°
|
Bénéfices attendus
|
Indicateurs
|
Appréciation
|
SAT
|
CON
|
COH
|
PER
|
EFF
|
1.
|
1
|
A. Disponibilité de 126 Agronomes qui accompagnent les
agriculteurs dans leurs projets agricoles.
|
X
X
|
X
X
|
X
X
|
X
X
|
X
X
|
2.
|
2
|
B. Les Agronomes ont initié avec la population à
la base certains micro-projets agricoles qui provoquent la pratique du commerce
équitable.
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
3.
|
3
|
C. Les logiciels libres deviennent une pratique courante et
permettent aux Agronomes de réaliser avec les populations à la
base certaines microréalisations agricoles
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
4.
|
4
|
D. Les micro-crédits octroyés aux Associations
des agriculteurs favorisent la promotion des pôles de
développement dans la Plaine de la Ruzizi.
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
5.
|
5
|
E. La sécurité alimentaire est
assurée :
- Baisse des prix des produits agricoles ;
- Augmentation du pouvoir d'achat de la population de la
Plaine de la Ruzizi.
|
X
|
X
|
X
|
X
|
X
|
D. EVALUATION DU PROJET
D.1. Appréciation
L'évaluation du projet passera par l'analyse des
forces, des faiblesses, des opportunités et des menaces issus des
indicateurs ci-haut dégagés dans le tableau suivant :
Indicateurs
|
Appréciation
|
Forces
|
Faiblesses
|
Opportunités
|
Menaces
|
A
|
X
|
|
|
|
B
|
X
|
|
X
|
|
C
|
X
|
|
X
|
|
D
|
X
|
|
X
|
|
E
|
X
|
|
|
|
D.2. Evaluation Ex-Ante
1° Quels sont les publics ciblés
à former dans le projet ?
..................................................................................................
..................................................................................................
2° Quel niveau d'étude pourra-t-on
exiger aux bénéficiaires de cette formation
TIC ?
..................................................................................................
..................................................................................................
3° Les publics cibles sont-ils satisfaits de
leurs niveaux actuels ?
Oui Non
4° Quels sont leurs besoins et leurs attentes
pour ce projet ?
..................................................................................................
..................................................................................................
5° Les modules
proposés :
a) Sont-ils pertinents ?
Oui Non
b) Correspondent-ils à leurs
besoins ?
Oui Non
6° Faudra-t-il prévoir aussi une
formation pratique (stages et pratique sur Ordinateurs) ?
Oui Non
7° Les moyens techniques, organisationnels et
humains à mettre à leur disposition sont-ils
adaptés ?
Oui Non
8° La durée prévue pour chaque
Atelier de formation soit de 2 mois à raison de 8 heures /jour et par
groupe de 25 Agronomes vous paraît-elle
suffisante ?
Oui Non
9° Les activités à mener
sont-elles bien planifiées ?
Oui Non
10° Les résultats escomptés
correspondent-ils aux objectifs du projet ?
Oui Non
11° Comment se fera le transfert des
connaissances acquises des Agronomes aux agriculteurs ?
..................................................................................................
..................................................................................................
12° Le budget est-il suffisant pour mener
à bien le projet ?
Oui Non
13° L'équipe de pilotage est-elle
compétente à conduire les activités du
projet ?
Oui Non
14° L'ouverture du Centre de Formation TIC,
intéresse-t-elle les bénéficiaires
directs et indirects ?
Oui Non
15° Quel intérêt auront les
Agronomes à suivre ce Module ?
..................................................................................................
..................................................................................................
16° Quels logiciels souhaiteriez-vous
apprendre ?
..................................................................................................
..................................................................................................
17° Le Centre pourra-t-il contribuer à
l'amélioration de la sécurité alimentaire ?
..................................................................................................
..................................................................................................
Commentaires :
..................................................................................................
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E. METHODOLOGIE DU PROJET
La méthodologie suivie dans ce projet dégage les
différentes phases suivantes :
1° Visite sur terrain dans le but de s'enquérir
des attentes et des besoins de la population à la base ;
2° Cerner le public cible et identifier ses besoins sur
base d'un Questionnaire d'enquête ;
3° Cerner l'organisme requérant et les
partenaires ;
4° Dégager les objectifs, les résultats
attendus et les indicateurs ;
5° Faire un inventaire de l'existant, rédiger une
étude de faisabilité et un cahier des charges du projet.
G. COUT DU PROJET
Le coût global du projet est de 52.445,6 € dont les
détails se présentent comme suit :
a) Coût de fonctionnement
- Salaire du personnel : 7.368,9 €
- Matériels et Fournitures à consommer :
189 €
- Autres services à consommer & imprévus :
2.170,4 €
b) Coût d'investissement
- Location d'un Immeuble du Centre : 962 €
- Acquisition des équipements du Parc Informatique :
42.717,3 €
I. CALENDRIER DES ACTIVITES
Les activités du projet sont programmées comme
suit :
1°. La 1ère phase couvrira 22
jours ; c'est la phase de la sensibilisation et de l'identification des
besoins du public cible ;
2°. La 2ème phase s'étendra en 7
mois ;
3°. La dernière phase couvrira une période
de 11 mois.
Jean Bosco M. Sadiki
VI - PHOTOS
Photo1 : Rencontre avec les
Représentants des Agronomes sur l'Etude des besoins en Formation
TIC.
Jean Bosco M. Sadiki
Photo2 : Séance de travail avec les
Agronomes de la Plaine de la Ruzizi à
Kiliba : Visite de l'Usine de la Sucrerie de
Kiliba
Jean Bosco M. Sadiki
Photo3 : Visite de la salle Informatique de la
Sucrerie de Kiliba :
Jean Bosco, Mugalu Sadiki, montre les Ordinateurs
déjà déclassés.
LA FORMATION TIC DES AGRONOMES DANS LA PLAINE DE LA
RUZIZI
2.19
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* 6 Pyana wa Mutelo, G.,
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* 15 Larousse, P.,
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* 16 Lakdhar S., Idem,
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* 17 Michael Buhler,
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* 18 LAKHDAR, S.,
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* 30 ARNAUD, M., Apprendre
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M2CGPN, UPX, Paris, Nanterre, 2006 - 2007.
* (*) TICA - Technologies de
l'Information et de Communication dans le domaine agricole.
* (*) Source : Rapport de
BUMINCO de 1986. Ministère de l'Energie et des Mines
* (*) ARNAUD, M. et
Boulafrond, B, Analyse stratégique - Evaluation des dispositifs,
Cours de M2CGPNT, UPX NATERRE, Paris, 2006 - 2007.
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