SOMMAIRE
Liste des sigles et signes conventionnels
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Cadre
conceptuel de la recherche
1- Analyse notionnelle et revue de littérature
2- Cadre et contexte de l'étude
3- Problématique, hypothèse et démarche
méthodologique
DEUXIEME PARTIE : Mise en oeuvre
de la recherche
1- Présentation des résultats
2- Analyse des résultats
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES
LISTE DES SIGLES ET SIGNES
CONVENTIONNELS.
ARPANet : Advanced Research Project Agency
Network.
CCF : Centre Culturel
Français.
CDIP : Centre de Documentation et
d'Information Pédagogiques.
CNAEA : Conseil National de
l'Alphabétisation et de l'Education des Adultes.
CNBU : Commission Nationale
Béninoise pour l'UNESCO.
DAPR : Direction de
l'Alphabétisation et de la Presse Rurale.
EGE : Etats Généraux de
l'Education.
INFRE : Institut National pour la
Formation et la Recherche en Education.
INSAE : Institut National de la Statistique et de
l'Analyse Economique.
IUE : Institut de l'Unesco pour
l'Education.
MCPTN : Ministère de la
Communication et de la Promotion des Technologies Nouvelles.
NTIC : Nouvelles Technologies de
l'Information et de la Communication.
ORTB : Office de la Radiodiffusion et
Télévision du Bénin.
RGPH 3 : (Troisième) Recensement
Général de la Population et de l'Habitation.
TIC : Technologies de l'Information et de
la Communication.
UNESCO : Organisation des Nations Unies
pour l'Education, la Science et la Culture.
INTRODUCTION
Eduquer quelqu'un c'est lui faire acquérir des
principes et des habitudes ; c'est lui former l'esprit pour qu'il soit
utile à la société. C. Nékpo (1999, 81)
écrivait : « éduquer quelqu'un
signifiera le façonner sur les plans à la fois physique,
comportemental et intellectuel afin de lui permettre de vivre une vie sociale
conforme aux normes du milieu immédiat et des divers milieux où
il est appelé à évoluer, par la suite ».
Selon Lê Thànk Khôï (1967,
13) « l'éducation peut être définie
comme l'ensemble des processus qui forment les hommes et les préparent
à leur rôle dans la société ».
Originellement, l'éducation des enfants et adolescents
était une prérogative familiale et parentale. Mais de
façon informelle, l'environnement social et les moyens de communication
de masse participent aussi à l'éducation de l'homme.
A cette ère de la « société de
l'information » ou de « l'économie de
l'information », les nouvelles technologies de l'information et de la
communication - NTIC - jouent un rôle indéniable
dans le domaine de l'éducation. Selon l'IUE (1999, 324)
« la révolution culturelle engendrée par les
nouvelles technologies de l'information et de la communication a
été perçue comme une chance de démocratiser
l'éducation ».
D'après une conception optimiste, ces technologies
nouvelles sont une chance pour l'Afrique où les systèmes
éducatifs ne parviennent pas à satisfaire les besoins en
éducation. Le continent africain doit, selon la Banque Mondiale, saisir
cette chance. Mais une thèse contraire soutient que le transfert
technologique va générer « une dépendance
culturelle », que ces technologies ne
seraient « qu'un instrument... de destruction de
l'identité culturelle des sociétés du
Sud » (UNESCO, 1997, 100).
A la vérité, les NTIC sont une
invention des sociétés du Nord et dans une large mesure, elles
ont été développées dans le contexte et pour les
normes sociales et culturelles de celles-ci.
En conséquence, ces normes sont différentes de
celles africaines auxquelles elles s'opposent parfois : liberté et
individualisme d'un côté puis vie communautaire,
cohésion sociale, autorité du groupe, respect des anciens etc.,
de l'autre côté. En outre, « le média
internet a aussi mis en évidence des dérives
avérées et potentielles en matière
d'éthique », ont constaté E. Dupont
et J. F. Legendre (2000, 104). Les nouvelles
technologies posent donc un problème de fond aux Africains
attachés à leurs normes et valeurs.
Néanmoins, « l'accès des pays en
développement au réseau mondial connaît une progression
rapide. En Afrique, la majorité des pays est reliée à
Internet » (UNESCO, 1997, 46).
Le Bénin par exemple s'est connecté à
l'internet depuis environ une décennie. Et pour promouvoir les
technologies nouvelles, l'Etat béninois a adopté le 13
février 2003 une Déclaration intitulée `'Politique et
stratégies des TIC au Bénin'', politique dont l'objectif est de
« faire du Bénin d'ici 2025 une Société
d'Information solidaire épanouie et ouverte ».
Une déduction de tout ce qui précède
montre que les NTIC vont poser des problèmes à
l'éducation, elle qui concerne au premier chef les enfants et
adolescents du fait de leur immaturité. C'est pourquoi cette
étude s'est proposée de traiter du thème qui
suit : L'éducation informelle par les nouvelles
technologies de l'information et de la communication - NTIC- au
Bénin : cas de l'internet dans l'éducation des adolescents
de la Commune de Porto-Novo.
La présente étude a pour motivation majeure de
cerner la portée de ce phénomène des NTIC
et d'examiner leur apport à l'éducation des adolescents dans le
contexte béninois. Elle se fixe alors comme objectifs :
- de rendre compte des différentes utilisations des
NTIC par les adolescents,
- d'évaluer ou de faire un point sur les offres
éducatives des technologies nouvelles,
- de situer la place de ces technologies dans la promotion de
la culture occidentale,
- d'établir la part de responsabilité des
NTIC dans la déchéance des valeurs
socio-éducatives béninoises,
- d'apprécier, enfin, la pertinence de ces
technologies nouvelles dans le contexte socioculturel béninois.
L'ossature de ce travail est bipartite :
· la première partie est consacrée au cadre
théorique du sujet.
· dans la deuxième partie, sont
présentés les résultats de la recherche et les analyses
qui en sont faites.
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