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Essai de bouturage des individus "plus" de Theobroma Cacao L.


par Aymard KANGA
Université Marien Ngouabi - Licence professionnelle en productions végétales 2021
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE MARIEN NGOUABI

************

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE D'AGRONOMIE ET DE FORESTERIE

**************

Année : 2021-2022

N° d'ordre

RAPPORT

DE FIN DE FORMATION

Pour l'obtention du diplôme de licence professionnelle en productions

végétales

Parcours : Phytotechnie et biodiversité Option : Productions végétales

THEME

ESSAI DE BOUTURAGE DES
INDIVIDUS « PLUS » DE
THEOBROMA CACAO L.

Présenté et soutenu par : Aymard KANGA

Maitre de stage : Dr. Chrissy Garel MAKOUANZI EKOMONO
Maitre-assistant CAMES en Génétique et Amélioration des Plantes
Directeur scientifique de l'Institut National de Recherche Forestière.

Table des matières

Dédicace i

Remerciements ii

Listes des figures iii

Liste des tableaux iv

Liste des abréviations v

Présentation de la structure d'accueil : l'Institut national de Recherche Forestière

(IRF) vi

I. Création et statut vi

II. Ressources vi

III. Missions vi

IV. Départements vii

V. Domaines de compétences viii

VI. Organigramme de l'Institut national de Recherche forestière viii

VII. Services à la communauté x

Introduction 1

Contexte et justification 1

Problématique 1

Objectif principal 2

Objectifs spécifiques 2

CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE 3

I.1. Historique et répartition du cacaoyer 3

I.2. Description 4

I.3. Importance et usages 5

I.4. La reproduction du matériel végétal 6

I.5. Influence de la feuille et de l'aoutement de la tige sur l'enracinement des

boutures du cacaoyer 6

I.6. Les facteurs qui conditionnent l'enracinement des boutures 7

CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES 8

II.1. Présentation du milieu d'étude 8

II.1.1. Localisation et situation géographique du milieu d'étude 8

II.1.2. Aperçu de la pépinière de l'IRF 8

II.1.3. Climat 9

II.2. Matériel 10

II.2.1. Matériel végétal 10

II.2.2. Matériel technique 10

II.3. Méthodes 11

II.3.1. Préparation du substrat 11

II.3.2. Préparation des graines 12

II.3.3. Mise en place du 1er Dispositif expérimental et ensemencement 12

II.3.4. Suivi et entretien des semis 13

II.3.5. Etude de cas n°1 : Bouturage sur pied mère hors sol 14

II.3.6. Etude de cas N°2 : Bouturage classique 15

II.3.6.1. Première situation : Boutures à tige verte 15

II.3.6.2. Deuxième situation : Boutures à tige brune (aoutées) 16

II.4. Traitement et analyse des données 18

Chapitre III : Résultats et Discussion 21

III.1. Résultats 21

III.1.1. Bouturage hors sol 21

III.1.2. Bouturage classique 22

III.1.2.1. Première situation : Boutures à tige verte 22

III.1.2.2. Deuxième situation : Boutures à tige brune (aoutées) 24

III.2. Discussion 26

III.2.1. Bouturage hors sol 26

II.2.2. Bouturage classique 26

II.2.2.1. Première situation : Boutures à tige verte 26

II.2.2.2. Deuxième situation : Boutures à tige brune (aoutées) 26

Conclusion et perspectives 28

Références bibliographiques 29

Annexes 31

Dédicace

Le présent rapport est dédié principalement à :

> Mon père ITAMBALA Joël

> Ma mère KANGA Christelle

> Mon grand-père MAVOUNGOU Joseph

> Ma Tante maternelle KANGA Rosly

> Ma grand-mère KANGA Guillaumette

> Toute la famille KANGA

En réalité ce travail est le fruit de vos efforts et je ne s'aurai passé par là sans vous rendre hommage.

II

Remerciements

Arriver jusqu'ici a été une expérience de travail acharné, de sur quoi je ne s'aurai passé par là sans pourtant exprimer les sentiments de ma profonde gratitude. A ce fait, je tiens à remercier le Directeur de l'Ecole Nationale Supérieure d'Agronomie et de Foresterie en sigle ENSAF le Professeur Parisse AKOUANGO pour ses conseils et ses motivations durant le long du parcours.

Mes remerciements vont à l'endroit du Docteur Victor KIMPOUNI, Directeur Général de l'Institut national de Recherche Forestière de m'avoir permis d'intégrer cette structure pour y effectuer mon stage de licence.

Je suis en quête des mots pour remercier le Docteur Chrissy Garel MAKOUANZI EKOMONO, Maitre-assistant CAMES en Génétique et amélioration des plantes, Directeur scientifique de l'Institut national de Recherche Forestière de m'avoir accepté, orienté et encadré jusqu'à la réalisation de ce document ; mes remerciements ne pourront pas atteindre votre grand coeur d'enseignant, de conseiller, car vous étiez présent avec moi du début jusqu'à la fin de mon stage.

Durant mes trois années passées au sein de l'établissement, plusieurs enseignements m'ont permis d'acquérir des connaissances capitales à ma formation et les personnes qui ont été à l'oeuvre de ces disciplines étaient extraordinaire dans la transmission de leur savoir.

J'exprime mes remerciements au Docteur Alain Mercier BITA pour sa contribution massive à ma formation et son amour infini envers les étudiants.

Je désire aussi remercier le Docteur François MANKESSI de sa façon de travailler avec les étudiants dans la perspective des exposés sur PowerPoint.

Je tiens à remercier profondément mes tuteurs de stage pour votre rigueur sur le terrain car cela m'a permis de me découvrir moi-même, je cite : Noémy LOUBAKI, Nestoroi MPOUKI, jules NKOUNKOU, Kevin MANGANE et Jobercia MOULAMBI.

iii

Listes des figures

Figure 1 : Organigramme de l'IRF ix

Figure 2 : Répartition mondiale de la culture du cacaoyer. Source : (Loor-solorzano, 2007) 3

Figure 3 : Cacaoyer cultivé 5

Figure 4 : Milieu d'étude (source Google Earth) 8

Figure 5 : Parc à pied mère 8

Figure 6 : Aire d'enracinement 9

Figure 7 : Aire d'acclimatation 9

Figure 8 : Diagramme ombrothermique de la ville de Brazzaville (source : ANAC, 2020) .... 10

Figure 9 : 1(phase de chauffage de la terre noire), 2(phase de mélange), 11
Figure 10 : A (Nettoyage des graines dans la solution fongique) ; B (Graines dépourvues du

mucilage et de l'enveloppe externe) 12

Figure 11 : Dispositif expérimental 1 en binôme de culture 13

Figure 12 : Pulvérisation d'un produit phytosanitaire 13

Figure 13 : 1 (pied front au stade 4 feuilles) ; 2 (pied étêté) ; 3 (réaction du pied front après 15 jours) ; 4 (repiquage des boutures récoltées au niveau des bourgeons terminaux) ; 5

(serre de propagation sous tunnel) 14
Figure 14 : Approche de la récolte des boutures : A (Pied front au stade 4 feuilles), B (Bouture récoltée avec apex), C (Pied dépourvu de la partie apicale), D (Bouture post-

Apicale avec cotylédons) 15

Figure 15 : Repiquage des boutures dans les caissettes noires 16

Figure 16 : Dispositif expérimental sous tunnel de propagation 17

Figure 17 : Dispositif expérimental 2 18

Figure 18 : Bouture verte enracinée avec apex sous tunnel de propagation 21

Figure 19 : a (bouture enracinée avec cotylédons), b (bouture enracinée avec apex). 24

Figure 20 : Corrélations entre l'aptitude à l'enracinement et la dimension des boutures 25

Figure 21 : A (cabosses de cacao), B (plantules de cacaoyer) 31

Figure 22 : Vue du dispositif expérimental 31

Figure 23 : Etêtage des plants 32

Figure 24 : Entretien des plants 32

iv

Liste des tableaux

Tableau 1: Différentes unités de recherche (UR) de chaque département scientifique

fonctionnel de l'IRF vii

Tableau 2: Matériel utilisé 10

Tableau 3 : Effet du groupe génétique sur l'enracinement obtenu avec le modèle 4 21

Tableau 4 : Résultats du test de Scheirer-Ray-Hare sur l'enracinement obtenu avec le

modèle 2 22
Tableau 5 : Résultats du test de Scheirer-Ray-Hare sur l'enracinement obtenu avec le

modèle 3 22
Tableau 6 : Résultats du test de Scheirer-Ray-Hare sur l'enracinement obtenu avec le

modèle 1 23

Tableau 7 : Comparaison de l'enracinement entre les groupes génétiques 23

Tableau 8 : Comparaison du potentiel d'enracinement des parties 23

Tableau 9 : Influence de l'hormone sur l'enracinement 23

Tableau 10 : Résultat du test de Scheirer-Ray-Hare sur l'enracinement obtenu avec le

modèle 3 24

Tableau 11 : Comparaison des parties repiquée sur l'enracinement 25

Tableau 12 : Comparaison du traitement hormonal sur l'enracinement 25

V

Liste des abréviations

IRF : Institut national de Recherche Forestière

UR : Unité de Recherche

ORSTOM : Office de Recherche Scientifiques et Technique Outre-Mer

ANAC : Agence Nationale d'Aviation Civile

DDL : Degré de liberté

SCE : Somme des carrés des écarts

H : Statistique de test

Long : Longueur

Diam : Diamètre

Nr : Nombre de racine

vi

Présentation de la structure d'accueil : l'Institut national de Recherche
Forestière (IRF)

I. Création et statut

o Loi n°23-2012 du 24 septembre 2012 portant création de l'Institut national de Recherche Forestière ;

o Établissement public administratif à caractère scientifique, doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière.

II. Ressources

o Subventions de l'Etat ;

o Prestations de l'Institut ;

o Contributions du fonds de soutien à la recherche scientifique ;

o Dons et legs.

III. Missions

L'Institut de Recherche Forestière a pour missions :

o D'organiser, de conduire et d'exécuter toute recherche fondamentale et appliquée visant la promotion du développement forestier durable ;

o Mettre en oeuvre une programmation scientifique autour des axes prioritaires pour le développement du pays ;

o Effectuer des expertises scientifiques dans son champ de compétence ;

o Participer à la valorisation des résultats de ses recherches et de son savoir-faire ;

o Contribuer à l'élaboration de la politique de recherche dans les domaines relevant de sa compétence ;

o Apporter son concours à la formation, à la recherche et par la recherche ;

o Publier et diffuser les résultats de ses travaux et concourir au développement des connaissances et de l'information scientifique.

VII

IV. Départements

Au sein de l'Institut national de Recherche Forestière, nous comptons deux (2) groupes de départements à savoir : les départements fonctionnels et les départements non fonctionnels.

Pour les départements fonctionnels de l'IRF, nous citons les départements suivants :

o Sylviculture et dynamique forestière ;

o Amélioration génétique ;

o Valorisation des produits forestiers non ligneux ;

o Changement climatique et implication sur les ressources forestières ;

o Ecologie Forestière

o Technologie du Bois

o Environnement et Société

Pour les départements non fonctionnels de l'IRF, nous citons les départements suivants :

o Entomologie et Phytopathologie Forestière

o Economie et Société Rurale

Les départements scientifiques fonctionnels sont structurés en unités de recherche. Le tableau 1 présente les différentes unités de recherche par département

Tableau 1: Différentes unités de recherche (UR) de chaque département scientifique fonctionnel de l'IRF

Départements

Unités de recherche (UR)

1

Sylviculture et

Dynamique Forestière

UR 11 : Connaissance et fonctionnement des écosystèmes

forestiers

UR 12 : Dynamique et fonctionnement des plantations forestières

UR 13 : Dynamique des systèmes agroforestiers

2

Amélioration Génétique

UR 21 : Arboriculture fruitière

UR 22 : Caractérisation de la diversité génétique des essences forestières

UR 23 : Multiplication végétative des essences à reproduction sexuée complexe

3

Valorisation des

Produits Forestiers

UR 31 : Caractérisation et valorisation des arbres fruitiers

sauvages

 

VIII

Non Ligneux

UR 32 : Caractérisation des PFNL d'origine animale et végétale

4

Changement

Climatique et

Implication sur les
Ressources Forestières

UR 41 : Extrêmes climatiques et fonctionnement des

écosystèmes forestiers

UR 42 : Impacts des activités anthropiques sur les écosystèmes forestiers

5

Environnement et

Société

UR 51 : Arbres et foresterie urbaine

UR 52 : Biens et services environnementaux

6

Ecologie Forestière

UR 61 : Diversité faunistique des écosystèmes forestiers

UR 62 : Diversité et structure des peuplements dans les
écosystèmes forestiers

7

Technologie du Bois

UR 71 : Caractérisation physiques et mécaniques du bois des essences forestières

UR 72 : Caractérisation chimique du bois des essences
forestières

 

V. Domaines de compétences

L'IRF opère dans plusieurs domaines dont nous pouvons citer :

o L'aménagement forestier ;

o La sylviculture ;

o L'agroforesterie ;

o La génétique forestière ;

o La technologie du bois ;

o Les produits forestiers non ligneux ;

o La conservation et gestion de la biodiversité ;

o Le changement climatique ;

o L'environnement.

VI. Organigramme de l'Institut national de Recherche forestière

L'institut national de Recherche Forestière est administré par un comité de direction et géré par une direction générale. Il dispose de deux organes consultatifs : le conseil scientifique et le conseil d'établissement ; le comité de direction de l'IRF est l'organe délibérant sur l'orientation de la politique de

recherche de l'institut, le programme annuel d'activités, le budget, les statuts, les rapports d'activités, le programme des investissements, les règlements intérieurs et financiers, les comptes administratifs et financiers, les mesures de redimensionnement de l'institut, etc.

La direction générale de l'IRF, outre le secrétariat de direction, le service juridique et le service de la coopération, comprend (figure 1) :

La direction scientifique ;

La direction de l'administration et des ressources humaines ;

La direction financière et comptable ;

La direction du patrimoine et de l'équipement ;

La direction de la communication et des systèmes d'information ;

Les zones de recherche.

UR 71

UR 72

ix

Figure 1 : Organigramme de l'IRF

X

VII. Services à la communauté

Les services de l'IRF à la communauté sont :

o Appui à la mise en place des pépinières forestières ;

o Appui à la mise en place des forêts communautaires ;

o Production des semences ;

o Lutte contre les érosions hydriques ;

o Etude d'impact environnemental et social ;

o Contribution à la mise en oeuvre des plans d'aménagement forestier.

1

Introduction

Contexte et justification

Le cacaoyer est une plante tropicale très ancien qui était cultivé par les Mayas en Amérique centrale et au Mexique bien avant la découverte du Nouveau Monde par les Espagnols en 1502 (Mossu, 1990). Quelques chiffres illustrent l'évolution de la production mondiale de cacao depuis presque deux siècles. En 1830, 10 000 tonnes de cacao sont produites en totalité en Amérique tropicale (Jagoret, 2011). En 1900, la production mondiale de cacao atteint 115 000 tonnes dont 17% proviennent d'Afrique. En 1964, elle atteint 1 528 000 tonnes dont 78 % sont produites en Afrique. Mais après avoir été pendant des siècles exclusivement américaine, la cacaoculture est aujourd'hui devenue principalement africaine. Actuellement, la production africaine de cacao est évaluée à 2,6 millions de tonnes pour une production mondiale de cacao qui oscille entre 3,4 et 3,7 millions de tonnes (Jagoret, 2011). Cultivé principalement pour ses fèves qui entrent en industrie, la cacaoculture joue plusieurs rôles majeurs dans l'économie des principaux pays africains producteurs de cacao tels que : procurer des devises au pays, contribuer au budget de l'Etat et fournir un revenu aux populations rurales qui en vivent, c'est dans cette optique que la cacaoculture a été introduite en République du Congo où l'on observait les premières plantations à Cayo (sud du Congo) dans le Kouilou (Lecomte et Chalot, 1897).

Problématique

Après plusieurs années de contribution à la production mondiale, le Congo peine à se relever suite aux perturbations de l'environnement socio-politique qui a entrainé un freinage au niveau du cycle de production cacaoyère. Dans le contexte de la diversification de l'économie nationale, le Congo compte relancer la cacaoculture sur le territoire national. Depuis 2014, les organisations de la société civile et les collectivités ont réalisé des diagnostics et des concertations dans la région de la Sangha, afin d'identifier les problématiques prioritaires d'intérêt général inscrites dans le plan national de développement de la production de cacao (2014-2018). Un cercle de réflexion et d'action regroupant les représentants des 6 bassins de production (Sembé, Souanké, Ngbala, Mokéko, Pikounda et Pokola) et les pouvoirs publics ont été créé afin d'émettre des recommandations relatives à l'augmentation

2

de la production et à l'amélioration de la qualité du cacao. Ainsi la relance de la cacaoculture est confrontée à un problème de la quantité et de la qualité du matériel végétal afin de satisfaire la demande des producteurs locaux en vue de maximiser les rendements. C'est dans cette problématique que cette étude propose d'essayer le bouturage des individus « plus » de Theobroma cacao L. pour l'obtention de plants de qualité et productif à des âges physiologiques différents et des milieux variés au sein de la pépinière.

Objectif principal

Expérimenter deux (02) techniques de bouturage sur le cacaoyer.

Objectifs spécifiques

o Bouturer différents descendants d'individus « plus » par la technique de bouturage classique ;

o Bouturer différents descendants d'individus « plus » par la technique de bouturage sur pied mère hors sol.

Structure du rapport

Ce présent rapport s'articule comme suit : Après l'introduction, s'ensuit la revue bibliographique, la méthodologie qui expose la démarche observée, les résultats et la discussion, enfin la conclusion et les perspectives.

3

CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

I.1. Historique et répartition du cacaoyer

Le cacaoyer est originaire d'Amérique centrale, c'est une espèce diploïde (2n = 20) de la famille des sterculiacées. Parmi la vingtaine d'espèces du genre Théobroma, c'est la seule qui soit cultivée à grande échelle pour la production de cacao. D'après son histoire, sa mise en culture remonte au VIe siècle (Eskes et Lanaud, 1997) où les Indiens produisaient une boisson appelée « cacahuatl » qui était destinée aux dieux et ses fèves étaient également employées comme monnaie d'échange. Après la conquête du Mexique par les Espagnols, les variétés de cacaoyer d'Amérique centrale, les Criollo ont été introduites dans les Caraïbes, au Venezuela, puis aux Philippines. Les Forastero bas-amazoniens ou Amelonado d'origine du Brésil (figure 2), ont été introduits en Afrique en 1822, à São Tomé, et plus tard au Ghana, au Nigeria et en Côte d'Ivoire. En Equateur, un type local, le Nacional, a commencé d'être cultivé à grande échelle au début du XIXe siècle. Les trinitario sont des hybrides issus des Forastero et des Criollo, et sont apparus sur l'île de la Trinité vers 1800 (Eskes et Lanaud, 1997).

Figure 2 : Répartition mondiale de la culture du cacaoyer. Source : (Loor-solorzano,

2007)

4

I.2. Description

Le cacaoyer (Theobroma cacao L.) est un arbre à feuilles persistantes de la famille des Sterculiacées selon la classification classique, ou des Malvacées selon la classification phylogénétique. C'est une plante pérenne qui peut atteindre 25 m de hauteur à l'état sauvage (Soupi-Nkeutcha, 2013).

C'est une plante à système racinaire pivotant, ayant une graine à germination épigée. Chez l'arbre adulte issu de semis, le pivot vertical atteint en moyenne 40 à 80 cm de profondeur. Il est prolongé par plusieurs racines orthotropes qui peuvent plonger dans le sol jusqu'à 1,20 à 1,50 m (Charrier, 1969). Les graines germent rapidement après leur extraction des cabosses arrivées à maturité et lorsqu'elles sont mises dans des conditions favorables d'humidité. La croissance de la tige se poursuit, ensuite verticalement avec une émission régulière de feuilles allongées suivant une phyllotaxie 3/8 (Martinez, 2009). Les feuilles de cacaoyer sont persistantes simple, molles et rougeâtres à l'état jeune et d'un vert foncé plus tard.

Les fleurs blanches apparaissent sur le tronc des arbres âgés d'au moins 3 ans. Ces fleurs sont solitaires groupées en inflorescence, et ont la couleur blanchâtre ou jaunâtre. La floraison est souvent abondante mais peu de fleurs sont fécondées et se développent en cabosse environ 5 à 7 mois après la floraison jusqu'à maturité. La floraison se passe toute l'année (Ataka, 2013).

La fécondation est entomophile. Le fruit du cacaoyer est relié au tronc ou aux branches maitresses par un fort et court pédoncule. Les cabosses présentent une grande diversité de couleurs de formes et de tailles, qui dépendent de l'origine génétique de l'arbre et de l'état de murissement du fruit. Le fruit est une sorte de baie appelée cabosse et les caractéristiques morphologiques très diverses des cabosses servaient traditionnellement à classer les populations. Avant maturité, la cabosse est verte ou rouge - violette, et devient jaune rouge ou rouge à maturité, l'intérieur de la cabosse mure contient une pulpe molle blanchâtre, sucrée ou acidulée qui enrobe les graines (Loor-Solorzano, 2007). Les fleurs, poussant le long du tronc et des grosses branches donnent entre 10 et 80 fruits communément appelés cabosses (Figure 3), contenant 20 à 50 fèves blanches (Kokou et Ngo-Samnick, 2014). La fève du cacaoyer est une graine sous albumen à deux cotylédons (Charrier, 1969). Le cacaoyer est une plante à ombre qui exige une température relativement élevée avec une moyenne annuelle située entre 30-32oau maximum et 18-21° au minimum,

5

une pluviométrie de 1500 à 2000mm d'eau par an considéré généralement comme la plus favorable.

Figure 3 : Cacaoyer cultivé

I.3. Importance et usages

Le cacaoyer a une importance plus économique dans la création de plusieurs entreprises. Les fèves de cacao constituent la matière première d'une importante industrie qui fabrique soit des produits semi-finis destinés à d'autres industries :

-Pâte de cacao, utilisée en chocolaterie, biscuiterie, pâtisserie ;

- fondue de cacao, destinée à diverses industries alimentaires de produits sucrés ;

- beurre de cacao, utilisé en confiserie, chocolaterie, parfumerie et pharmacie.

Soit des produits finis destinés directement à la consommation :

- chocolat en poudre ;

- chocolat en tablette ;

- confiserie de chocolat (Mossu, 1990).

Les sous-produits de cette industrie : coques, matières grasses extraites des coques et des « germes » peuvent être utilisés pour l'alimentation du bétail, la fabrication

6

d'engrais, les produits pharmaceutiques et la savonnerie. Aujourd'hui, les cabosses sont utilisées pour la fabrication du charbon écologique (Mossu, 1990).

I.4. La reproduction du matériel végétal

Le cacaoyer se reproduit à l'état naturel par la multiplication générative bien que la multiplication végétative puisse intervenir par la formation de rejets orthotropes sur des troncs ou des branches tombés à terre. La multiplication végétative horticole est réalisée par bouturage ou greffage d'axes orthotropes et plagiotropes (Eskes et Lanaud, 1997). Aussi, Pound, qui a commencé ses recherches en 1933, a mis au point une technique utilisant à la fois la greffe et la bouture. L'enracinement des boutures prises sur les arbres en production réussit rarement, car il faut choisir ces boutures pour être sûr du succès. Aussi, est-il plus commode de prendre les boutures des jeunes plantes (Tissot, 1939). Les boutures plagiotropes mises au champ font l'objet d'une taille intense au jeune âge pour donner une forme agronomiquement acceptable aux arbres. Dans certains pays, comme la Trinité, les agriculteurs laissent former des rejets orthotropes pour ensuite obtenir des plantes qui ont la forme de semenceaux. Au Cameroun, de sérieux problèmes d'adaptation au champ ont été observés avec l'utilisation à grande échelle de boutures plagiotropes (Eskes et Lanaud, 1997).

I.5. Influence de la feuille et de l'aoutement de la tige sur l'enracinement des boutures du cacaoyer

Les diverses méthodes de bouturage utilisées chez le cacaoyer font toutes appel à des fragments feuillés de tiges semi-aoûtées (Charrier, 1969). Sans feuille en effet, les boutures ne s'enracinent pas. Avec feuilles, elles se dessèchent si on les plante à l'air libre. De ce fait, on doit réduire la surface foliaire des boutures, leur éviter un ensoleillement direct et les maintenir dans une atmosphère saturée d'humidité. Par ailleurs, l'utilisation de « boutures vertes » (c'est-à-dire à tige verte) conduit à de fortes attaques mycéliennes, tandis que celle de « boutures aoûtées » (à tige brune) donne un enracinement lent et difficile (Sequier, 1966-1969).

7

I.6. Les facteurs qui conditionnent l'enracinement des boutures

Parmi les facteurs externes importants affectant l'enracinement des boutures de cacaoyers figurent la lumière, la température, l'humidité et les relations air-humidité du milieu d'enracinement. Les facteurs techniques les plus importants qui affectent l'enracinement des boutures sont le traitement hormonal (Amoah, 2006). Ces facteurs peuvent influencer le succès de l'enracinement isolément ou en combinaison les uns avec les autres car il est souvent impossible de séparer l'effet d'un facteur de l'autre. L'intensité lumineuse à laquelle l'enracinement se produit dépend de la température. L'humidité relative dans l'installation de la propagation est liée à l'intensité lumineuse et à la température associée. Les effets de divers milieux sur l'enracinement des boutures sont généralement étroitement influencés par les relations entre la température et l'eau (Amoah, 2006).

8

CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES II.1. Présentation du milieu d'étude

II.1.1. Localisation et situation géographique du milieu d'étude

Notre étude s'est déroulée à la pépinière de l'IRF qui se trouve dans l'enceinte de la cité scientifique de Brazzaville (ex-ORSTOM) (Figure 4) ; et ce dernier appartient à la réserve de la forêt de la patte d'Oie dont elle est logée sur un plateau de 309 m d'altitude au sud-ouest de Brazzaville (15°14' de longitude Est et 4°16' de latitude Sud). Cette forêt a une superficie de 22,48 hectares.

Figure 4 : Milieu d'étude (source Google Earth)

II.1.2. Aperçu de la pépinière de l'IRF

La pépinière de l'IRF est séparée en trois (3) compartiments qui sont : le parc à pied - mère ; l'aire d'enracinement ou rhizogenèse et l'aire d'acclimatation.

Le parc à pied mère : Ce compartiment (Figure 5) renferme les pieds mères hors sol d'espèces diverses, qui sont des donneurs de bouture.

Figure 5 : Parc à pied mère

9

L'aire d'enracinement ou aire de rhizogenèse : C'est le compartiment dans lequel séjournèrent les boutures après leur récolte pour l'enracinement. Il est recouvert d'une ombrière réduisant à 50% le rayonnement solaire (Figure 6), le but est de réduire l'évapotranspiration des jeunes boutures et des plantes.

Figure 6 : Aire d'enracinement

L'aire d'acclimatation : C'est le lieu dans lequel sont placés les plants d'au

moins deux (2) mois (Figure 7) qui sont sortis de l'aire d'enracinement.

Figure 7 : Aire d'acclimatation

II.1.3. Climat

Le climat de Brazzaville, est un climat équatorial de type bas congolais qui règne sur le sud-ouest du Congo (Samba-Kimbata, 1978). Les pluies commencent très faiblement en septembre, s'établissent en octobre et se terminent en mai tel que

10

nous le montre le diagramme ombrothermique de la ville de Brazzaville (figure 8) allant de 2009 à 2020 (ANAC, 2020).

Figure 8 : Diagramme ombrothermique de la ville de Brazzaville (source : ANAC,

2020)

II.2. Matériel

II.2.1. Matériel végétal

Dans cette étude, le matériel végétal est constitué de deux groupes génétiques de cacaoyer : les Trinitario et les Forastero dont les cabosses provenaient de Kandeko dans la Sangha ; et 100 boutures de cacaoyer obtenues à partir des pieds front âgés d'au moins deux (2) ans qui se trouvaient à la pépinière.

II.2.2. Matériel technique

Le matériel technique que nous avons utilisé à la pépinière est consigné dans le tableau 2 ci-dessous.

Tableau 2: Matériel utilisé

Matériel

Quantité

Usage

Pulvérisateur à dos (CP15)

1

-Traiter/Pulvériser les boutures et les plants

Arrosoir

1

-Arroser les boutures et les plants

Caissettes noires

7

-Repiquer les boutures

Sachets noirs en polyéthylène

100

-Mettre en place les pieds mères

11

Seaux

 

2

-Doser la terre noire et le copeau de bois ; -Transporter de l'eau

Ciseaux

2

-étêter les pieds mères ;

Pelle

1

Malaxer le substrat

Etiquettes

12

-Préciser les dates de repiquages ; -Différencier les groupes génétiques

Plantoir

2

-ensachage du substrat

Brouette

1

-transporter le terreau

Cuve à stériliser

2

-stériliser le terreau

Pied à coulisse

1

-Mesurer le diamètre des boutures

Règle graduée

1

-mesurer la hauteur des boutures

Hygromètre

1

-pour mesurer la température et le taux d'humidité

II.3. Méthodes

II.3.1. Préparation du substrat

La terre noire que l'on avait préparée, a été chauffée à des températures extrêmes pendant 4heures afin de détruire quelques germes pathogènes, au lendemain de la stérilisation nous avons mélangé 75% de terre noire avec 25% de copeau ; sachant que le seau de 10 L utilisé en pépinière correspondait à 25%.

1

2

3

Figure 9 : 1(phase de chauffage de la terre noire), 2(phase de mélange),
3(obtention du substrat)

12

II.3.2. Préparation des graines

Avant de passer au semis, les cabosses ont été cassées afin de sortir les graines ; et ces graines étaient plongées dans une solution fongique (4 grammes de mancozèbe 400EC diluée dans 10L d'eau) pour les prévenir contre les attaques fongiques (Figure 10 : A). Notons que, nous avons enlevé complètement le mucilage et l'enveloppe externe pour faciliter l'entrée rapide en germination (Figure 10 : B).

A B

Figure 10 : A (Nettoyage des graines dans la solution fongique) ; B (Graines
dépourvues du mucilage et de l'enveloppe externe)

II.3.3. Mise en place du 1er Dispositif expérimental et ensemencement

Le dispositif installé en pépinière dans l'aire de rhizogenèse (serre), fut un dispositif en binôme de culture (constitué de deux groupes différents) reparti en deux blocs comme le présente la figure 11, le bloc 1 a été constitué de 50 phytocells qui contenait 50 graines de Trinitario à raison d'une graine par phytocell d'une part et d'autre part le bloc 2 qui contenait aussi 50 phytocells et 50 graines de Forastero à raison d'une graine par phytocell.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Sens de

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

BLOC1:

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

P10 P20

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

P9 P19

 
 
 
 
 

dispositif en binome de cultures

P30 P40 P50

P29 P39 P49

P8 P18 P28 P38 P48 lecture P7 P17 P27 P37 P47 P6 P16

P26 P36 P46 P5 P15

P25 P35 P45 P4 P14

P24 P34 P44 P3 P13

P23 P33 P43 P42 P41 Trinitario P50 P49 P48 P47 P46 BLOC 2: Forastero Figure 11 : Dispositif expérimental 1 en binôme de culture

P2

P12

P22 P32 P1 P11

P21 P31 P5 P10 P15 P20

P25 P30 P35 P40 P45 P4 P9 P14 P19

P24 P29 P34 P39 P44 Sens de lecture P3 P8 P13 P18

P23 P28 P33 P38 P43 P2 P7 P12 P17

P22 P27 P32 P37 P42 P1 P6

P11 P16 P21 P26 P31 P36 P41 II.3.4. Suivi et entretien des semis

Après le semis des graines au sein du dispositif en binôme de culture à partir du quinzième (15) jour après levée des premières graines, nous avons observé une

attaque d'insecte et des champignons au niveau des jeunes plants puis on a procédé

à un traitement qui s'est effectué en deux fractions : au niveau de la première fraction, nous avons utilisé un insecticide à titre curatif ( 2,5 ml du produit dilué dans

10 L d'eau) et après 4 jours s'en suivait une deuxième fraction dont la pulvérisation s'est effectuée à base d'un produit fongique dans la même dose que la première fraction.

13

Figure 12 : Pulvérisation d'un produit phytosanitaire

14

II.3.5. Etude de cas n°1 : Bouturage sur pied mère hors sol

Dans le but de former un pied mère hors sol futur donneur de boutures de cacaoyer, nous avons essayé de transférer la technique d'obtention du pied mère hors sol de l'eucalyptus chez le cacaoyer en supprimant l'apex, pour voir la réaction physiologique de la plante à lever la dormance des bourgeons axillaires. Retenons que nous avions étêté 30 pieds (soit 15 pieds de Trinitario et 15 pieds de Forastero) ; à partir du quinzième jour après étêtage, nous avons observé un débourrement au niveau des bourgeons terminaux et non au niveau de la tige ; puis nous avons récoltés ces fragments végétaux à raison de 48 boutures (soit 24 boutures de Trinitario et 24 boutures de Forastero) et ces derniers ont été repiqués avec de l'aloe Vera comme bio hormone dans une serre de propagation sous tunnel.

4 5

1 2 3

Figure 13 : 1 (pied front au stade 4 feuilles) ; 2 (pied étêté) ; 3 (réaction du pied front après 15 jours) ; 4 (repiquage des boutures récoltées au niveau des bourgeons terminaux) ; 5 (serre de propagation sous tunnel)

15

II.3.6. Etude de cas N°2 : Bouturage classique

II.3.6.1. Première situation : Boutures à tige verte

Cette opération consiste à prélever un fragment de la plante, le mettre dans les conditions optimales de germination afin de favoriser la rhizogenèse.

II.3.6.1.1. Critère de sélection

Dans cette étude, le critère de sélection était de prélever les boutures de cacaoyer sur un pied front hors sol au stade 4 feuilles. Après la récolte, les boutures furent immergées dans une solution fongique (mancozèbe) pour éviter les éventuels risques de contamination. Il sied de signifier que les boutures utilisées sont issues de la tige principale de part et d'autre des cotylédons.

C

A

D

B

Figure 14 : Approche de la récolte des boutures : A (Pied front au stade 4 feuilles),
B (Bouture récoltée avec apex), C (Pied dépourvu de la partie apicale), D (Bouture
post-Apicale avec cotylédons)

16

II.3.6.1.2. Repiquage des boutures

Les boutures récoltées ont été classées en deux lots : l'un fut repiqué sans hormone et l'autre avec de l'aloe Vera comme bio hormone de bouturage, elles furent repiquées dans des caissettes noires à alvéoles amovibles contenant le substrat ainsi préparé, et placées dans l'aire d'enracinement pendant 60 jours. Notons que nous eûmes repiqué 24 boutures de Trinitario (soit 12 boutures repiquées avec Hormone et 12 boutures sans Hormone) et 24 boutures de Forastero (suivant la même logique que les boutures de Trinitario) ; avec une moyenne de 24 pieds bouturés dans l'ensemble des blocs du 1er dispositif expérimental.

Figure 15 : Repiquage des boutures dans les caissettes noires

II.3.6.2. Deuxième situation : Boutures à tige brune (aoutées)

II.3.6.2.1. Mise en place du milieu d'expérimentation pour le deuxième dispositif Un tunnel, d'une longueur de 3 m sur 1 m de largeur, constitua le milieu de culture des boutures (figure 16). Pour sa construction, des barres de fer ont été arquées et piquées à raison de 4 barres par tunnel. Sur ces barres de fer, il a été disposé des traverses en fer au nombre de 3 par tunnel. Cet ensemble d'une hauteur de 0,8 m a été ensuite recouvert par un film plastique translucide. Les caissettes de pépinière à alvéoles amovible ont été remplies de substrat et disposés dans le tunnel. Le tunnel fut disposé sous un abri de pépinière qui a été constitué d'une charpente de palmes de 2 m de hauteur qui laissa passer environ 50 % de la lumière totale. Avec le lent dessèchement des palmes, le passage de la luminosité extérieure devint progressif jusqu'à 65 %, favorisant l'acclimatation et l'endurcissement des boutures durant leur

17

développement avec une température qui oscille entre 27,9°C et 32°C et une hygrométrie de 91 à 95%. Un modèle d'habillage des boutures a été effectué, consistant à la réduction de la surface foliaire de moitié. Chaque bouture comporta quatre feuilles selon sa longueur. Après l'habillage, les boutures avaient subi 4 traitements avec un effectif de 100 boutures qui était reparti comme suit :

? 25 boutures avec apex ont été repiquées avec hormone ; ? 25 boutures avec apex ont été repiquées sans hormone ; ? 25 boutures sans apex ont été repiquées avec hormone ; ? 25 boutures sans apex ont été repiquées sans hormones.

Figure 16 : Dispositif expérimental sous tunnel de propagation

18

 
 
 
 
 
 
 
 

Traitements des boutures semis aoutées

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

boutures Avec apex

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

P1

 

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P4

 

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P1

 

P2

 

P3

 

P4

 

P5

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

P10

 

P9

 

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P6

P6

 

P7

 

P8

 

P9

 

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P11

 

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P13

 

P14

 

P15

P11

P12

 

P13

 

P14

 

P15

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

P20

 

P19

 

P18

 

P17

 

P16

P16

P17

 

P18

 

P19

 

P20

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

P21

 

P22

 

P23

 

P24

 

P25

P21

P22

 

P23

 

P24

 

P25

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Caissette 1: Avec Hormone

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

boutures sans apex

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

caissette 2: Sans Hormone

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

P1

 

P2

 

P3

 

P4

 

P5

P1

 

P2

 

P3

 

P4

 

P5

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

P24

 

P25

 
 
 
 
 

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P10

P6

P7

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P9

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P11

P12

P13

P14

P15

caissette 3: Sans Hormone

 

P11

P12

P13

P14

P15

caissette 4: Avec Hormone

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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P16

 

P17

 

P18

 

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Figure 17 : Dispositif expérimental 2

P21

P22

P23

II.4. Traitement et analyse des données

Une principale variable d'appréciation a fait l'objet de notre étude en pépinière, à savoir : l'enracinement des boutures

Les données recueillies ont été enregistrées dans le tableur Excel 2013 afin de constituer une base de données, cette base de données a été importée dans le

19

logiciel R studio version 4.2.1 où nous avons utilisé les tests non paramétriques de

Scheirer-Ray-Hare, Kruskal-Wallis et post hoc de Dunn.

Pour le bouturage classique, les modèles linéaires généralisés appliqués avec le test

de Scheirer-Ray-Hare sont les suivants :

1ere situation : Boutures à tige verte

Y= u+ GG+ T+ GGXT+ å (modèle 1)

Y= variable de réponse (nombre de racine)

u : Moyenne générale des observations pour la variable réponse

GG : Effet du groupe génétique (Trinitario et Forastero) sur l'enracinement

T : Effet du traitement sur l'enracinement

GGXT : Effet d'interaction groupe génétique X Traitement

å : Effet résiduel associé à l'erreur expérimentale

Y= u+ GG+ P+ GGXP+ å (modèle 2)

Y= variable de réponse (nombre de racine)

u : Moyenne générale des observations pour la variable réponse

GG : Effet du groupe génétique (Trinitario et Forastero) sur l'enracinement

P : Effet de la partie sur l'enracinement (bouture avec apex et avec cotylédons)

GGXP : Effet de l'interaction groupe génétique X Partie

å : Effet résiduel associé à l'erreur expérimentale

2eme situation : Boutures à tige brune

Y= u+ T+ P+ PXT+ å (modèle 3)

Y= variable de réponse (nombre de racine)

u : Moyenne générale des observations pour la variable réponse

P : Effet de la partie sur l'enracinement

T : Effet du traitement sur l'enracinement (avec ou sans Hormone)

20

P×T : Effet de l'interaction Partie X Traitement å : Effet résiduel associé à l'erreur expérimentale

Pour le bouturage hors sol le modèle utilisé pour le test de Kruskal-Wallis est le suivant :

Y : u + GG + å (modèle 4)

Y : variable de réponse (nombre de racine)

u : Moyenne générale des observations pour la variable réponse

GG : Effet du groupe génétique sur l'enracinement

å : Effet résiduel associé à l'erreur expérimentale

Les corrélations de Pearson entre le diamètre des boutures, leur enracinement, ainsi que leur longueur ont été déterminées suivant la formule suivante :

?????? (??, ??) ?( ???? - ??) × (????- ??)

?? =

 

=

 
 
 

???? × ???? ???? × ????

21

Chapitre III : Résultats et Discussion III.1. Résultats

III.1.1. Bouturage hors sol

L'analyse de l'effet du groupe génétique sur l'enracinement (Tableau 3) à partir du test de Kruskal-Wallis avec une p-value = 0.2833 nous montre qu'il n'y a pas de différence significative entre ces deux groupes génétiques sur l'enracinement.

Tableau 3 : Effet du groupe génétique sur l'enracinement obtenu avec le modèle 4

Groupe génétique Moyenne racinaire Test de Dunn

Trinitario 1,21 A

Forastero 0,86 A

Figure 18 : Bouture verte enracinée avec apex sous tunnel de propagation.

La figure 18 nous montre un aperçu de la bouture à tige verte enracinée à deux (2) mois d'expérience, sachant que cette bouture était placée dans le tunnel de propagation.

22

III.1.2. Bouturage classique

III.1.2.1. Première situation : Boutures à tige verte

Le test d'hypothèse montre qu'il n'y a pas d'effet significatif du groupe génétique avec une p-value=0,18821 (Tableaux 4 et 7). Un non-effet de la partie repiquée « p-value=0,41567 » (Tableaux 4 et 8), et un non-effet de l'interaction groupe génétique× partie (p-value=0,77573) sur l'enracinement sont observés.

Tableau 4 : Résultats du test de Scheirer-Ray-Hare sur l'enracinement obtenu avec

le modèle 2

 
 
 
 

Source de variation

DDL

SCE

H

P-value

Groupe génétique

1

196,0

1,73

0,18

Partie

1

75,0

0,66

0,41

Groupe génétique X Partie

1

9,2

0,08

0,77

Résiduelle

44

5040,3

 
 

Le test de Scheirer-Ray-Hare effectué avec le modèle 3 nous montre qu'il n'y a pas d'effet traitement (p-value=0,48902) et d'interaction partie × traitement (p-value=0.94592) sur l'enracinement (Tableaux 5 et 9).

Tableau 5 : Résultats du test de Scheirer-Ray-Hare sur l'enracinement obtenu

avec le modèle 3

 
 
 
 

Source de variation

DDL

SCE

H

P-value

Partie

1

75,0

0,66

0,41

Traitement

1

54,2

0,47

0,48

Partie X Traitement

1

0,5

0,004

0,94

Résiduelle

44

5190,8

 
 

Le test de Scheirer-Ray-Hare effectué avec le modèle 1 montre également un non-effet de l'interaction groupe génétique × Traitement (p-value=0,51494) sur l'enracinement (Tableau 6).

23

Tableau 6 : Résultats du test de Scheirer-Ray-Hare sur l'enracinement obtenu avec le modèle 1

Source de variation

DDL

SCE

H

P-value

Groupe génétique

1

196,0

1,73

0,18

Traitement

1

54.2

0,47

0,48

Groupe génétique X Traitement

1

48,0

0,42

0,51

Résiduelle

44

5022,3

 
 

Tableau 7 : Comparaison de l'enracinement entre les groupes génétiques

Groupe génétique Moyenne racinaire Signification

Trinitario 0.54 A

Forastero 1.04 A

Tableau 8 : Comparaison du potentiel d'enracinement des parties

Moyenne racinaire Test de Dunn

Avec apex 0.54 A

Avec cotylédons 1.04 A

Tableau 9 : Influence de l'hormone sur l'enracinement

Moyenne racinaire Test de Dunn

Avec Hormone 0.96 A

Sans Hormone 0.63 A

a

b

24

Figure 19 : a (bouture enracinée avec cotylédons), b (bouture enracinée avec apex).

La figure 19 nous présente deux parties du cacaoyer bouturées, le (a) est une bouture enracinée avec cotylédons car nous voyons une réaction au niveau des bourgeons apicaux et le (b) est une bouture enracinée avec apex.

III.1.2.2. Deuxième situation : Boutures à tige brune (aoutées)

L'analyse de la variance par le test de Scheirer-Ray-Hare ayant permis de rechercher les effets « Partie » et « Traitement » sur l'enracinement à 2 mois (Tableau 10) montre qu'il n'y a pas d'effet significatif au niveau des parties repiquées (P-value= 0,1552), du traitement utilisé et de leur interaction sur l'enracinement.

Tableau 10 : Résultat du test de Scheirer-Ray-Hare sur l'enracinement obtenu avec

le modèle 3

 
 
 
 
 

DDL

SCE

H

P-value

Partie

1

100

2,02

0,15

Traitement

1

100

2,02

0,15

Partie ×Traitement

1

100

2,02

0,15

Résiduelle

96

4600

 
 

25

Le traitement de données par le test de Dunn vient confirmer ceux de Scheirer-Ray-Hare, en évoquant qu'il n'y a pas de différence significative entre les parties repiquées (tableau 11) et entre le traitement utilisé (Tableau 12).

Tableau 11 : Comparaison des parties repiquée sur l'enracinement

Moyenne racinaire Test de Dunn

Bouture avec apex 0,04 A

Bouture sans apex 0,00 A

Tableau 12 : Comparaison du traitement hormonal sur l'enracinement

Moyenne racinaire Test de Dunn

Avec Hormone 0,04 A

Sans Hormone 0,00 A

III.1.2.2.1. Relation entre les variables étudiées

Cette matrice (figure 20) montre l'existence des corrélations entre les différentes variables étudiées. En ce qui concerne la liaison entre la longueur et le diamètre des boutures, elle est positive, les deux variables sont significativement corrélées. Entre la longueur et le nombre de racine, elle est positive mais faible, donc les deux variables sont faiblement liées. Enfin la liaison entre le diamètre et le nombre de racine est positive mais presque nulle, ce qui veut dire que les deux variables ne sont pas liées.

Figure 20 : Corrélations entre l'aptitude à l'enracinement et la dimension des

boutures

26

III.2. Discussion

III.2.1. Bouturage hors sol

Après avoir récolté puis repiqué dans le tunnel de propagation les boutures vertes issues des plants étêtés, l'analyse statistique nous révèle que le groupe génétique n'a pas d'effet significatif sur l'enracinement des boutures, notons que lors de l'expérimentation l'observation faite est que le groupe Trinitario était performant dans le tunnel de propagation en terme de réaction physiologique avec un taux de boutures enracinées de 37,5% où l'on observe le débourrement à partir de deux semaines avec une moyenne racinaire sensiblement supérieure à celui du groupe Forastero qui peine à se manifester dans le tunnel de propagation avec un taux de boutures enracinées de 16,6% et cela peut être dû à l'environnement qui était saturé d'humidité avec un risque élevé de contamination par les champignons vue l'âge physiologique des boutures.

II.2.2. Bouturage classique

II.2.2.1. Première situation : Boutures à tige verte

Dans cet essai de bouturage sous l'aire d'enracinement, les boutures avec apex et avec cotylédons n'ont pas eu d'influence significative ainsi que le traitement sur l'enracinement ; dans ce milieu, nous avons observé le débourrement à partir de la quatrième semaine (4), les boutures avec cotylédons étaient performantes( taux de boutures enracinées avec cotylédons 29,16%) que les boutures avec apex avec un taux de boutures enracinées de 20,83%, cela peut être expliqué par le fait que ces boutures possédaient des réserves cotylédonaires pour permettre son renouvellement et le groupe Forastero s'exprime mieux dans l'aire d'enracinement que sous tunnel de propagation avec un taux de 33,33% par rapport au groupe Trinitario qui a un taux de 16,66%, cela contredit donc l'observation faite sous tunnel où le groupe Trinitario était performant par rapport au groupe Forastero cela peut s'expliquer par le fait de placer les boutures dans différents milieux d'élevage avec des facteurs environnementaux presque différents.

II.2.2.2. Deuxième situation : Boutures à tige brune (aoutées)

En ce qui concerne le bouturage classique, les résultats ont montré que ni le traitement, ni la partie de la bouture repiquée n'a eu un effet significatif sur l'enracinement des boutures placées sous le tunnel de propagation, lors de l'expérimentation des boutures semis aoutées. Nous avons observé des

27

débourrements des bourgeons à partir de la quatrième semaine et cela a été observé par Koko et al. (2011) qui ont également expérimentés le bouturage classique des clones de cacaoyer sous tunnel de propagation. En effet ils ont observé sur les clones T60/887, T79/799, Pa150, IFC5, ICS1 l'émission rapide des premières poussées foliaires à partir de la quatrième (4) semaine avec 12% de boutures à flushes. Pour Sery et al. (2019) qui ont travaillé sur l'essai de bouturage du colatier sous tunnel de propagation, ils enregistrent un taux de mortalité important. Au cours de notre expérimentation, au stade de cinq semaines, on a enregistré un taux de mortalité des boutures post apicale (sans apex) significativement important (60%). En effet, l'excès d'humidité dans cette serre (hygrométrie max=95%, température max= 32°) pourrait être un facteur limitant l'enracinement car des observations similaires ont été évoquées par Amoah (2006) qui rapporte que la température, l'humidité et le rapport air-humidité sont les principaux facteurs externes qui influencent l'enracinement des boutures. Suite au calendrier d'activés, à 2 mois le taux d'enracinement des boutures semis aoûtées est mitigé ce qui confirme l'hypothèse de charrier (1969) qui évoque que l'enracinement des boutures aoûtées est lent et difficile.

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Conclusion et perspectives

Cette étude expérimentale portant sur « l'essai de bouturage des individus plus de Theobroma cacao L. » a été menée dans l'enceinte de la cité scientifique de Brazzaville sous tutelle de l'Institut national de Recherche Forestière (IRF) et s'est déroulée à la pépinière de ladite Institution, avait pour but d'expérimenter deux techniques de bouturage sur le cacaoyer. Une seule variable d'appréciation a été étudiée (l'enracinement) pour l'observation de l'efficacité du traitement, de la partie et du groupe génétique sur le bouturage. Il ressort de cette étude que suite à la méthodologie adoptée, les techniques appliquées ne présentent aucune différence significative sur l'enracinement des boutures de cacaoyer. Retenons que même les parties repiquées, les traitements et les groupes génétiques n'ont pas eu d'effet significatif sur l'enracinement.

Les recherches devraient se poursuivre pour orienter les travaux futurs vers :

? La recherche de la bonne période de bouturage ;

? La recherche de l'âge optimum de bouturage ;

? La variation de température et d'humidité dans différents milieux

expérimentaux ;

? L'utilisation des auxines de synthèse pour l'amélioration de l'enracinement et

du taux de survie des boutures ;

? La variation du substrat pour l'enracinement des boutures.

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Références bibliographiques

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Annexes

Quelques illustrations de nos travaux

A

B

Figure 21 : A (cabosses de cacao), B (plantules de cacaoyer)

Figure 22 : Vue du dispositif expérimental

Figure 24 : Entretien des plants

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Figure 23 : Etêtage des plants






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