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La dynamique de l'occupation des sols et ses problèmes dans la commune d'Abong-Mbang de 1955 à  2022


par Oscar Johnny Mpoulé
École Normale Supérieure de l'université de Bertoua  - Diplôme de professeur des enseignements secondaires 2ème Grade 2023
  

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I.3.2. Milieu biophysique, humain et activité socio-économique ? Le climat

Selon le Plan Communale de Développement d'Abong-Mbang, La Commune est située dans la région équatoriale. Elle est dominée par deux saisons sèches et deux saisons de pluies. La grande saison des pluies s'étend de mi-août à mi-novembre tandis que la petite saison des pluies va d'avril à juin. La grande saison sèche s'étend de mi-novembre à mars et la petite saison sèche se situe entre juillet à mi-août. La moyenne des précipitations annuelles varie entre 1600 mm et 2000 mm. La température moyenne oscille entre 23° C et 26° C avec une forte humidité atmosphérique tout au long de l'année.

PRECIPITATIONS

350

300

250

200

150

100

50

0

21 46

22.8

23.5

127

24.5 24.5

Précipitaions (mm) Températures (°c)

156

211

23.8

150

23

105

22.5 143

22.3

260

23.1

299

23.3

99

22.4

37

22.8

25

24.5

24

23.5

23

22.5

22

21.5

21

TEMPERATURES

25

Source : PCD d'Abong-Mbang,

Figure 2. Précipitations et température annuelles 2012. en mm

Ce diagramme ombrothermique montre d'une part les précipitations, et d'autre part les températures annuelles. En ce qui concerne les précipitations, l'histogramme montre les périodes les plus pluvieuses de la commune. On observe ici le mois d'Octobre qui est très élevé, suivi des mois de septembre et Mai. Pour les températures, ce même diagramme montre qu'en Janvier c'est la sécheresse totale. Le diagramme des températures annuelles s'est fait sur la température moyenne sur plusieurs dates.

? Le Relief et les Sols

Le milieu naturel de la Commune d'Abong-Mbang est légèrement ondulé avec des pics culminant à une altitude moyenne ne dépassant pas les 600m. Les sols sont ferralitiques et latéritiques argileux rouges. La Commune étant située dans la forêt équatoriale, les sols sont de type forestier très perméable et riche en humus, fertiles et favorables à l'agriculture. Les alluvions et les sols sablonneux sont présents sur les berges du fleuve Nyong et dans les bas-fonds marécageux.

? L'hydrographie

Le principal fleuve de cette zone est le Nyong qui traverse la ville d'Abong-Mbang dans sa partie Nord. Ce dernier est naturellement le déversoir de nombreuses rivières qui

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forment un réseau d'affluents importants. La photo 1 présente le cours d'eau Nyong à Abong-Mbang.

Source: JOHNNY MPOULE OSCAR 21 Septembre 2022 3°58'57»N 13°11'26»E

Photo 1. Le Cours d'eau Nyong

Cette photo présente le pont du Nyong qui permet la communication non seulement entre la ville d'Abong-Mbang et la localité de Mampang, mais aussi entre la commune d'Abong-Mbang et celle de Doumé.

? La végétation et la flore

La commune d'Abong-Mbang présente deux types de forêts. Nous avons dans les autres localités de la commune une forêt dense et bien verte. Cette forêt se trouve hors des zones marécageuses de la commune. La végétation de la commune d'Abong-Mbang est dominée par une forêt claire semi décidue. Cette forêt secondaire est riche en essences économiquement importantes telles que le Moabi, l'Iroko, le Sapelli et l'Ayous. Elle a été suffisamment exploitée par les sociétés forestières et par les communautés locales à travers des activités de coupe sauvage clandestines. Les formations végétales sur sols hydro morphes, constituées de forêts marécageuses inondées temporairement sont également assez présentes dans zones. La photo 2 ci-dessous présente la forêt dense dans la commune d'Abong-Mbang.

Source : JOHNNY MPOULE OSCAR 21 Septembre 2022 3°59'10»N 13°10'47»E

Photo 2. Une vue d'un type de forêt dense de la commune d'Abong-Mbang

La photo 2 montre la densité de la forêt dans la localité d'Abong-Mbang. On observe une couleur des feuilles biens accentuée. On comprend que la forêt est pleine de vie et d'énergie.

La photo 3 ci-dessous présente un autre type de foret à Abong-Mbang. Celle-ci se trouve juste aux alentours de la ville d'Abong-Mbang. Elle est caractérisée par des espèces ligneuses d'une variété unique.

Source : JOHNNY 22 Septembre 2022 3°59'22»N 13°10'26»E

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Photo 3. Vue du type de forêt autour de la ville d'Abong-Mbang

On observe de la photo 3, une forêt situé dans la zone marécageuse autour de la ville d'Abong-Mbang. On constate ici que la forêt est claire et ces arbres donnent l'apparence d'être en voie de disparition

? La Faune

Elle peut être divisée en deux groupes: la faune terrestre et la faune aquatique. La faune terrestre Elle comprend des mammifères, des reptiles, des ruminants, des primates, des rongeurs, de Nombreuses espèces d'insectes et d'oiseaux. On y trouve des animaux tels que les antilopes (céphalophes : Cephalophus monticola, C. dorsalis, C. silvicoltor) les rongeurs (le rat palmiste, l'aulacode (Tryonomys swinderianus), le porc-épic, écureuil), les pangolins (Manisspp), le sanglier, la tortue. Il existe aussi des oiseaux tels que la perdrix, la pintade, le toucan, le perroquet, le corbeau, etc. Parmi les primates, on peut citer le singe, le chimpanzé (Pan troglodytes) et les babouins (Papio anubis). Il convient de relever aussi la présence des reptiles tels que les serpents comme la vipère, le mamba vert, le boa ou python de seba (Python sebae) ; les varans (Varanus niloticus), les lézards, etc. On compte aussi de nombreux insectes comme les papillons, les chenilles, les criquets et les invertébrés (mille pattes, escargots etc.).

La faune aquatique, Elle compte des hippopotames, des crocodiles à museau court (Osteoaemus tretraspis) et plusieurs espèces de poissons d'eau douce tels que les silures (clarias), le poisson vipère (Parophiocephalus ou Parachanna africana) et les carpes.

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L'usage des produits de la forêt est dédié à la consommation locale et une petite partie est vendue pour l'achat des produits de première nécessité.

v Milieu humain et activités socio-économiques

v Histoire des populations

Créé vers l'année 1920 par les colons Allemands, le petit village d'attraction commercial au bord du fleuve Nyong alors navigable, est devenu au fil des temps, la ville d'Abong-Mbang qui doit son nom à une appellation qui découle de la déformation de «Boung-le-Mbang».

En effet les autochtones, en leur langue vernaculaire, désignent par «Boung» une source naturelle, un puits, alors que par «Mbang», ils désignent l'iroko. Ainsi donc, «Boung-le-Mbang» signifierait «la source qui coule aux pieds de l'iroko».

La population de la Commune est constituée de deux groupements autochtones à savoir les Bebend et Baka. Selon la légende, les Bebend seraient venus de l'Égypte. Après plusieurs vagues migratoires, cette communauté ayant à sa tête EFFOUDOU comme Chef Supérieur, se serait d'abord installée aux environs d'Atok. Elle comprenait deux grandes familles : les Bebend et les Mboanz. Avec les découpages administratifs, ces deux familles ont été séparées. Les Bebend sont restés sur l'axe central de la Route Nationale N°10 ; alors que les Mboanz se retrouvent du côté du district du même nom et à Doumé. L'appellation Baka proviendrait de « Bakana » qui désigne un oiseau qui se perche un peu partout. Les mouvements migratoires ont pris fin juste après la période coloniale. Les raisons de leur déplacement étaient multiples. Les uns fuyaient les troubles liés à la guerre, ou voulaient échapper à la dictature d'un chef (chef supérieur des Maka'a EFFOUDOU) ou encore fuir la tentative d'islamisation des peuples par le chef militaire Ousmane Dan FODIO ou de la maladie du sommeil. Les uns voulaient se rapprocher de la route, poussés par les colons, tandis que les autres s'étaient établies sur leur site actuel pour la recherche de l'emploi et du bien-être.

Dans les villages, la population est majoritairement autochtone, alors qu'elle est plutôt cosmopolite dans la ville d'Abong-Mbang du fait de son caractère urbain. Ainsi, outre les populations autochtones, on retrouve aussi d'autres peuples venus d'ailleurs à

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l'instar des Baya, les Kaka, les Ayong Yerap, les Ebessep, les Kozimé, les Badjoué, les Bikélé, les Abakoum, les Ndjem, les Zimé, et les ressortissants des autres régions du Cameroun : les Douala, les Mbo, les Bamoun, les Béti les Ewondo, les Bamiléké, les Bassas, les Haoussa, les Bororos, les Toupouri, les Bamiléké, les Bafia, les Anglophones, etc. Les populations de nationalité étrangère: les Centrafricains, les Congolais, les Tchadiens, les Maliens, les Nigériens, etc. On note aussi la présence de quelques occidentaux (Grecs et Français).

? Groupes ethniques et les relations interethniques

L'ethnie majoritaire est le «Maka», du même nom que la langue parlée par tous les ressortissants du Département du Haut-Nyong, y compris par les «Baka» de l'ethnie minoritaire Pygmée, en plus de leur propre langue: (le Baka). Il s'agit là d'un atout important pour la cohésion sociale tant au niveau de la Commune d'Abong-Mbang que de tout le Département du Haut-Nyong. La population est majoritairement autochtone dans les 34 villages de la Commune. La population de la ville d'Abong-Mbang reste assez cosmopolite en raison du caractère administratif de cette cité. Outre les populations autochtones, on recense deux catégories d'allogènes:

Les allogènes d'origine Camerounaise venant notamment d'autres Départements de la Région de l'EST (Lom et Djerem, Kadey, Boumba et Ngoko) tels que les Maka, les Baya, les Kaka, les Ayong Yerap, les Kozimé, les Bikele, les Ebessep, les Badjoué, les Abakoum, les Ndjem, les Zimé, etc.... et d»autres Régions du Cameroun tels que les Douala, les Ewondo, les Bamiléké, les Bamoun, les Bassas, les Mbo, les Mbororo, les Haoussa, les Anglophones des provinces du Sud - Ouest et du Nord-Ouest,...

Les populations de nationalité étrangère: Centrafricains, Congolais, Tchadiens, Maliens, Nigérians et Nigériens, ... Quelques Occidentaux sont aussi présents, notamment des Grecs et des Français. La plupart de ces étrangers opèrent dans la foresterie (scierie d'Aboung-Doum) et dans la vente des pièces détachées de véhicules et motos.

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? Religion

Animistes par essence, certaines populations de la Commune consultent encore des oracles en dépit de la présence de plusieurs églises chrétiennes parmi lesquelles on peut distinguer (Planche 1):

- L'Église Catholique Romaine avec sa cathédrale (Cathédrale Saint Pierre

et Paul de la ville d'Abong-Mbang);

- L'Église Presbytérienne Camerounaise (EPC);

- L'Église Évangéliste du Cameroun (EEC);

- L'Église Presbytérienne Orthodoxe;

- L'Église adventistes du 7e jour;

- Full Gospel Mission (Mission du Plein Évangile).

Il existe aussi d'autres mouvements religieux parmi lesquelles on peut citer :

- L'Islam (les Musulmans); - Témoins de Jéhovah; - Les églises de réveil.

3°58'41»N 13°11'6»E 3°59'10»N 13°10'14»E 3°58'10»N 13°10'69»E

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Source : JOHNNY M. O

Planche 1. Vue de quelques bâtiments d'églises d'Abong-Mbang La Photo présente la chapelle de l'église EPC;

La Photo B préseente la mosquée d'Abong-Mbang ;

La Photo C présente la Cathédrale Catholique du quartier Djow.

Cette planche présente non seulement la diversité religieuse à Abong-Mbang, mais aussi la liberté d'appartenance à une obédience religieuse.

? Activités socio-économiques ? Agriculture

L'agriculture est la principale activité des populations de la Commune d'Abong-Mbang. Elle est caractérisée par des petites exploitations familiales. L'on distingue l'agriculture vivrière et l'agriculture de rente. Dans les villages, l'agriculture s'impose comme principal secteur productif. Elle repose en grande partie sur la production vivrière.

? Cultures vivrières

L'agriculture vivrière se pratique généralement dans les jachères. Cependant certaines cultures telles que le bananier plantain et le macabo nécessitent parfois l'ouverture de nouvelles surfaces forestières. La pratique de l'agriculture itinérante sur brûlis est courante dans le territoire communal. Les principales spéculations agricoles rencontrées sont le bananier plantain, la patate douce, le manioc, l'igname, l'arachide, le

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maïs, le macabo, etc. Généralement, les champs sont en cultures associées dont la superficie moyenne varie de 01 à 02 ha.

? Cultures de rente

Les cultures de rentes, qui constituaient une véritable source de revenus par le passé, sont de moins en moins pratiquées. Elles sont dominées par la culture du cacao qui connaît cependant un regain d'activités dans certains villages à l'instar de BAGOFIT où une exploitation de 30 hectares est en cours de création (Bago Plantations). La deuxième culture de rente est le palmier à huile dont 20 hectares sont en cours de création dans le secteur Sud, enfin l'on observe encore quelques vieilles plantations de caféier qui sont pour certaines abandonnées.

? Les cultures maraîchères

Les cultures maraîchères sont pratiquées dans les jardins de cases et les bas-fonds de la zone urbaine. Elles concernent les légumes tels que la morelle noire, la corète potagère et le melon, du piment, de la salade, du persil, de la pastèque, de la tomate, ananas, etc. Certaines cultures prennent de plus en plus de l'ampleur grâce à l'appui du MINADER; c'est l'exemple du bananier plantain, des racines et tubercules et du maïs.

Tableau 4. Rendements et productions de quelques cultures d'Abong-Mbang

Source : DD MINADER, 2012.

Le tableau 4 présente les statistiques agricoles de ces 10 dernières années. On observe de ce tableau les cultures telles-que le cacao; le café; la banane Plantin; le maïs; le macabo et le manioc, en précisant leurs superficies d'exploitation; les rendements et même la production. Les actifs agricoles, toutes filières confondues, sont estimés à 12.000 environ.

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? Élevage et Pêche

L'élevage est essentiellement de type familial et concerne le petit bétail (caprins, porcins, volailles). Les bovins venant de la zone septentrionale du Cameroun sont souvent en transit. Une petite portion du bétail est abattue sur place. Les animaux sont élevés en divagation ce qui est à l'origine de beaucoup de problèmes entre les éleveurs et les autres citoyens et participent aussi à la pollution de l'environnement et la propagation des maladies. L'élevage moderne s'introduit timidement grâce à certaines initiatives portées par des GIC et porte sur le mini élevage (aulacodes). La photo 4 ci-dessous présente l'élevage de porc pour une famille à Abong-Mbang

Photo : Johnny Mpoulé Oscar 3°59'12»N 13°10'47»E

Photo 4. Vue d'une porcherie artisanale à Abong-Mbang

Cette photo 4 présente la porcherie familiale destinée juste à leur consommation et non à la vente. L'élevage d'Abong-Mbang n'est pas à grande échelle pour faciliter l'alimentation de la commune en termes d'élevage porcin. Malgré cela on retrouve quand l'élevage des poulets qui permettent de ravitailler le marché.

La pêche artisanale (au filet ou à la ligne) est pratiquée sur le fleuve Nyong. Tandis que les femmes pratiquent la pêche au barrage dans les ruisseaux et les marécages.

? La Chasse

La chasse est pratiquée par les populations villageoises autochtones selon les techniques traditionnelles de piège. Tandis que les braconniers ont recourt aux armes à

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feu et à des prises massives des espèces interdites. Le gibier communément rencontré sur les marchés d'Abong-Mbang est constitué de singes, de sanglier, de vipère, de pangolin, de porc-épic, d'antilope, etc.

? Exploitation Forestière

C'est une activité coutumière dans la mesure où elle est perpétuée depuis des générations. La collecte des produits forestiers autres que le bois concerne les feuilles (feuilles de jonc pour emballage des aliments, les feuilles de Gnetum africana etc.), les lianes et le rotin pour l'artisanat et la construction des maisons, les écorces pour la médecine traditionnelle et la cuisine, les racines et les fruits (Garcinia cola, Cola nitida etc). Cette activité occupe une part importante dans les activités de production des populations locales à cause de la nature forestière de leur environnement. La photo 5 montre l'exploitation forestière dans la commune d'Abong-Mbang.

Photo: Johnny Mpoulé Oscar 3°55'10»N 13°11'44»E

Photo 5. Des exploitants forestiers dans la commune d'Abong-Mbang

La photo 5 montre deux personnes en train de mesurer le diamètre d'une bille de bois pendant l'exploitation forestière de la commune d'Abong-Mbang. La commune d'Abong-Mbang étant installé dans la zone équatoriale regorge une richesse considérable d'essence forestière.

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? Agro-industrie

Les activités d'agro-industrie concernent principalement la transformation du bois et les scieries où interviennent beaucoup de petits opérateurs et deux entreprises : ETS Groupe OYAL, Menuiserie ALEA.

Elles assurent les 80% au moins de la production du secteur, la scierie d'Abong-Doum étant encore à la phase d'implantation. Il faut aussi noter que le Lycée Technique d'Abong-Mbang, le Centre de formation Catholique de Djow et la SAR/SM d'Abong-Mbang mettent également sur le marché les produits de leurs Travaux Pratiques de menuiserie.

D'autres activités telles que : la transformation des tubercules (fabrication des bâtons de manioc, du Tapioca et du couscous), la production d'huile de cacao, bien que le matériel d'extraction de cette huile ne soit pas très adapté, le séchage et le fumage de poisson. La fabrication des jus des fruits (goyave, citron, papaye, ananas) ; qui reste une spécialité des Religieuses de la Mission de Djow, la boulangerie pâtisserie Haminou et Kabba; la savonnerie.

? Le Petit commerce

Le petit commerce se développe un peu partout, notamment au centre de la ville d'Abong-Mbang où il existe un centre commercial en plein essor et un marché pour produits vivriers appelé marché B et un marché de produit non vivriers appelé marché A. Le secteur informel qui regroupe plusieurs activités économiques est également en nette progression avec le développement de la téléphonie mobile qui facilite l'émergence des opérateurs de call-box, et du transport par motos taxis qui assure 80% des besoins en transport local. La photo 6 présente l'un des marchés de la ville d'Abong-Mbang.

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Source: photo JOHNNY M O 3°58'59»N 13°10'42»E

Photo 6. Marché A d'Abong-Mbang

La photo 6 ci-dessus présente le marché A d'Abong-Mbang où se vendent les produits non agricoles non seulement, mais aussi se pratique plusieurs activités du secteur informel. Les activités économiques de la commune reposent aussi sur la pratique de petit commerce.

Quelques petits métiers tels que la vente des pièces détachées de motos et de véhicules et la vente à la sauvette, complètent ce secteur d'activités.

? Le tourisme

Le potentiel touristique est assez important et peut être évalué à travers trois aspects essentiels à savoir:

- Les sites touristiques;

- Les structures d'accueil;

- Les restaurants-bars-cabarets;

- Les sites touristiques.

La mise en valeur de quelques sites identifiés peut entraîner, dans certaines mesures, le développement du secteur du tourisme. Parmi les sites identifiés on note:

- Le lit du fleuve Nyong et ses mangroves;

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- La grotte naturelle située au village Ntimbe II;

- La Résidence du Dr Eugène JAMOT (Sous-bois) à Madouma, déjà répertoriée par

le Ministère du Tourisme en vue de sa restauration;

- La Première chapelle catholique du quartier Djow construite à l'époque

allemande;

- Le marché communal pittoresque;

- Les chutes d'eau de Kwoamb qui donnent naissance à un affluant du Dja;

- Les villages BAKA;

- Le lac situé à proximité de la piste d'atterrissage (abandonnée) de Madouma.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984