Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l'Est
(CSME) Automatisation du reporting des statistiques
sécurités du groupe
Mémoire
Réalisé par : LAKHDHAR
Amira
Etudiante en Master 1 Méthodes
Informatiques Appliquées à la Gestion des Entreprises
Formation en apprentissage Année 2020/2021
Maitre d'apprentissage en entreprise : PLANCQUEEL
Frédéric
Tuteur pédagogique : CAILLOUX
Olivier
Chargée de mission : LAVAGNA
Patricia
1
SOMMAIRE
Remerciements 2
Introduction 3
I. Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l'Est
(CSME) 3
I.1.Présentation du groupe 3
Structure du groupe 3
But de l'entreprise 4
Différents projets de modernisation maintenus par la DSI
5
I.2. La Sécurité à Salins 8
Indicateurs Sécurité 8
Environnement de la problématique 9
I.3 Problématique et mission 16
II. Automatisation de la remontée des indicateurs
Sécurité 18
II.1. Analyse de l'existant 18
Enquête sur l'acheminement des données 18
Réflexion et analyse des informations
récoltées 21
Véracité de la donnée exploitée
24
II.2. Descriptif des solutions 26
Enoncés des solutions et définitions des outils
nécessaires 26
Comparaison des avantages et des inconvénients des deux
méthodes proposées 38
Solution préconisée pour la problématique
40
Conclusion 41
Liste des annexes 43
2
Remerciements
Je remercie dans un premier temps, mon maitre d'apprentissage
Monsieur Frédéric Plancqueel, Directeur des opérations et
de la sécurité du groupe Salins, pour son habituelle
collaboration et compréhension, tout en m'accordant sa confiance et une
large indépendance dans la réalisation intégrale de
l'étude.
Je voudrais également remercier mon tuteur enseignant,
Monsieur Olivier Cailloux, maître de conférences en informatique
au LAMSADE à l'université Paris Dauphine, pour le suivi de ma
mission et les conseils apportés pour la rédaction de ce
mémoire.
J'adresse mes remerciements à toute l'équipe
pédagogique de l'université de Paris Dauphine pour leur partage
de connaissances, ainsi que les intervenants responsables de ma formation pour
m'avoir accompagnée et soutenue tout au long de celle-ci.
Je tiens aussi à remercier les collaborateurs à
la Direction des systèmes d'information du groupe Salins, Monsieur
Eugene Botella, Monsieur Vincent Pasquazzo et Monsieur Cyrille
Meslin-Clement, pour leur patience et le temps qu'ils m'ont accordé
pour répondre à mes questions sur le fonctionnement de
certains outils. Ils ont été d'un grand soutien dans la
résolution de la problématique posée dans ce
mémoire.
Enfin, c'est avec le coeur ému que je remercie
chaleureusement mes très chers parents, Ahmed et Najiba, pour leur
affection et leur soutien inépuisables, leurs précieux conseils,
les encouragements réguliers et pour avoir toujours été
là pour moi, malgré les milliers de kilomètres qui nous
séparent. Je remercie aussi ma soeur Eya et mon frère Nidhal
pour leur soutien inconditionnel.
A tous ces intervenants, je présente mes remerciements,
mon respect et ma gratitude.
Avec honneur, je dédie ce modeste travail à mes
défunts grands-parents, qui m'ont beaucoup appris.
3
Introduction
A l'instar de la majorité des entreprises qui aujourd'hui
investissent pour tirer parti des nouvelles technologies dans un objectif
d'amélioration des services, le groupe Salins s'est engagé aussi
dans cette démarche. C'est dans ce cadre que le groupe a
décidé de moderniser ses techniques de travail, dont un des
projets objet de mon mémoire : trouver les méthodes informatiques
adéquates pour automatiser la remontée des indicateurs de
sécurité depuis des sources de donnée
différentes.
Ayant une appréciation spécifique du pouvoir
qu'admet la donnée dans le développement de plusieurs domaines du
monde professionnel, j'ai pris en charge le projet avec la ferme conviction de
le mener à bon.
Pour mieux présenter la problématique, une
présentation du groupe CSME et de certains de ces projets informatiques
en cours est importante. Une présentation détaillée de par
la suite, la problématique suivra (Chapitre I).
Pour mieux traiter les données, il faut assurer leur
cohérence et souvent procéder à des corrections.
L'enquête détaillée sur l'existant,
l'étude de l'environnement informatique du groupe ainsi qu'une analyse
du besoin sont à mener pour connaitre les tenants et aboutissants du
problème technique à aborder et construire une solution à
la problématique (Chapitre II, partie 1).
Enfin les solutions préconisées et les outils
nécessaires au bon fonctionnement de la solution choisie seront
détaillés et bien analysées dans un tableau pour comparer
les avantages et les inconvénients de chacune des solutions
proposées (Chapitre II, partie 2).
Toute nouvelle mise en place d'une solution informatique doit
être obligatoirement suivie par des instructions et recommandations pour
la maintenance et les moyens nécessaires pour son évolution.
I. Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l'Est (CSME)
I.1.Présentation du groupe
Structure du groupe :
C'est en 1856, qu'à Aigues-Mortes, commune du Gard, un
groupe de propriétaires de salins décident de s'associer et de
former la société Renouard et Cie. Douze ans plus tard, en 1868,
elle devient la Compagnie des Salins du midi et possède un siège
social à Montpellier. En 1890, la société est en plein
développement et dépasse le seuil des 80 000 tonnes de sels
produites. A cette même période, les salins de Giraud sont
récupérés par la Compagnie des Salins du Midi,
anciennement aux mains d'une société appelée
Péchiney. L'expansion ne s'arrête pas là et en 1960 la
Compagnie des Salins du Midi va racheter la Société
Salinière de l'Ouest qui représente les principaux distributeurs
de Sel à l'Ouest de la France, ce qui leur octroie le contrôle sur
les deux-tiers de la commercialisation du sel guérandais. Enfin en 1968,
la Compagnie des Salins du Midi et des salines voit le jour après sa
fusion avec la
4
Société des Salinières de l'Est et du
Sud-Ouest et la saline de Dax, ce qui donnera au groupe une dimension
nationale.
Fort de ses expertises, la capacité de production du
Groupe s'élève à quatre millions de tonnes de sel par an,
dans ses installations industrielles de France, Espagne, Italie,
Slovénie, Portugal, Tunisie, Sénégal et très
prochainement, le Danemark, la Suède et les Pays-Bas (voir la figure
suivante).
Figure 1 : Implantation industrielle
Le siège social du groupe Salins est implanté
à Clichy, compte approximativement 150 personnes. Plusieurs directions
telles que les Ressources Humaines, le Marketing et autres, sont
hébergées dans ce siège.
Actuellement, j'appartiens au pôle sécurité
dirigé par Mr Frédéric PLANCQUEEL et je suis en charge de
l'étude du reporting de la sécurité du groupe avec une
mission principale d'étudier l'automatisation de la remonté des
indicateurs Sécurité.
But de l'entreprise :
Le Groupe Salins compte aujourd'hui plus de 1800 collaborateurs,
et c'est dans une démarche de développement responsable qu'il
opère quotidiennement pour offrir un sel de grande qualité, et
contribue au succès de ses clients industriels afin de garantir au mieux
la satisfaction des consommateurs. Le Groupe Salins est l'un des principaux
saliniers européens et le seul pur salinier, en effet il se consacre
uniquement à la production et
5
commercialisation du sel. Il est également le seul Groupe
européen à utiliser les 3 techniques de production du sel : La
méthode agricole pour le sel de mer, le process thermique pour le sel
igné ou ignigène et la technique minière pour le sel
gemme.
Le succès de l'entreprise revient aux collaborateurs qui
accordent beaucoup de temps acharnés à leur travail. Pour les
soulager et les encourager à continuer à travailler en ayant plus
de temps à consacrer aux tâches les plus importantes aux
fonctionnements des services de l'entreprise et pour profiter et s'adapter
à l'évolution des techniques informatiques modernes
utilisées dans le monde professionnel, les équipes de la
direction du groupe travaillent sur différents projets de modernisation
pouvant faire gagner du temps et de l'énergie aux collaborateurs.
Par exemple, un projet impliquant la mise en place d'interface
permettant aux équipes de maintenance de faire du reporting et de
l'audit sans utiliser de paperasse ni de document spécifique à
chaque activité. Cela permet à la fois aux agents sur terrain de
gagner du temps en remplissant tout sur une tablette et aussi aux gestionnaires
des données transmises grâce à l'interface d'en faire usage
de manière rapide et plus efficace, en ayant toutes les informations
centralisées dans une même base de données ou dans un
même serveur.
Le groupe Salins attache la plus grande importance à la
sécurité de ses collaborateurs. Le travail engagé doit
permettre de réduire le temps à la construction des indicateurs
pour consacrer plus d'énergie à la réduction des risques
d'accident pour l'ensemble du groupe.
Différents projets de modernisation maintenus par la
DSI : Voici deux projets très intéressants parmi ceux en
cours à Salins :
ALTAIR
Le projet « Altair » est exploité par la DSI en
collaboration avec les responsables de la maintenance. Il repose sur un
logiciel de maintenance Altair (GMAO : Gestion de Maintenance
assistée par Ordinateur) développé par le groupe
DSD System, il propose un module QHSE et un logiciel QHSE qui a
été acheté par Salins et que nous avons pour objectif de
déployer.
DSD System accompagne depuis 2003 les entreprises de tous
secteurs d'activité dans leur projet de déploiement de logiciel
GMAO et QHSE. Avec plus de 200 références clients et des projets
suivis sur plus de dix ans, la société a pu mettre son expertise
à l'épreuve des projets les plus simples comme les plus
complexes. Le projet voit un franc succès et rapidement le logiciel et
la société prennent de l'ampleur avec une liste de client qui ne
cesse de s'allonger.
Un module de QHSE pouvant être utilisé depuis le
logiciel de GMAO (Altair) pour les clients a vu le jour en 2011. Son
exploitation étant assez limitée et ne permet pas la couverture
de tous les aspects du QHSE. En 2013, la société sort deux
nouveaux logiciels, un logiciel de Altair SAV et le logiciel de Themis QHSE qui
vont intéresser beaucoup de clients utilisant le module QHSE de la
GMAO.
6
Le logiciel Themis QHSE était initialement un module
d'Altair GMAO. Dans son panel de possibilités on retrouve :
· Suivi des événements HSE (accident,
presqu'accident, anomalies...)
· Règlementation et habilitation (gestion
documentaire)
· Gestion du document Unique
· Tableau de bord et indicateurs
· Intégration complète des sites (les
emplacements, les postes, les sites)
Ce dernier propose une interface attractive et très
accessible, comme schématisé sur la figure ci-dessous, ce qui
rend son utilisation très accessible à tout le monde.
Figure 2: Interface Themis QHSE
Le logiciel Themis QHSE fonctionne via le Web. Il suffit
d'utiliser un lien pour se connecter à un profil personnel suivant un
niveau hiérarchique bien défini au préalable. Lorsque le
logiciel est ouvert, toutes les possibilités sont visibles, mais ne sont
pas toutes accessibles. Les autorisations sont accordées selon le profil
de chaque utilisateur.
Une fois sur le logiciel, on peut déclarer tous type
d'événement HSE, comme les accidents, incidents et les anomalies
avec des champs paramétrables.
La principale différence entre les
événements HSE et les anomalies est la cible de la
déclaration : Les événements désignent les
dégâts humains et les anomalies, les dégâts
matériels.
Les informations sont ensuite enregistrées et
archivées ce qui permet de les garder en mémoire dans une base de
données.
Il est aussi possible de communiquer le rapport par mail
à une liste de diffusion suite à l'enregistrement des
informations sur le serveur.
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L'accueil du site met en avant sur un Dashboard toutes les
informations importantes sur le site en question. On peut visualiser tous les
événements HSE, avec la possibilité d'ajouter des filtres
comme les années, ou le type d'événement non
souhaité ENS, etc...
Figure 3: Interface d'accueil du logiciel
(Source :
https://www.inoteam.fr/solution-gmao-altair-entreprise/)
L'objectif d'utiliser le logiciel proposé par la
société Themis serait de faciliter un bon nombre de missions des
correspondants Sécurité afin qu'ils puissent être
opérationnels.
Avec l'assistance de ce site beaucoup de missions qui sont
longues pourraient être drastiquement raccourcies, comme la veille
règlementaire.
Il permet de gagner beaucoup en travail en coopération.
Dans l'optique ou se serait possible, il permettrait aux différents
sites de travailler les uns avec les autres et améliorer la
communication inter-sites.
Les déclarations des événements HSE
représente une fonctionnalité qui pourrait être
utilisée pour les déclarations d'ENS puisque l'interface
rassemble tous les critères actuellement utilisés et il est
possible de les archiver pour les garder en référentiel sur les
années suivantes.
Altair va donc permettre de déclarer les ENS d'une
manière centralisée et pratique à la communication et au
traitement des déclarations de sécurité du groupe.
L'interface qui permet de déclarer un accident est
présenté sur l'annexe 2.
L'intégration de SAP SuccessFactor:
Le projet consiste à une profonde transformation du SIRH
du groupe avec la mise en place de la solution SAP SuccessFactor.
SAP SuccessFactors est un module SAP qui représente une
solution RH intégrée et basée dans le cloud. Tous les
outils nécessaires y sont fournis, ainsi que la meilleure technologie,
pour faire briller le potentiel des collaborateurs à l'entreprise
grâce à des best practices de gestion RH et de gestion des
talents. SAP SuccessFactors est mondialement opérationnel et
8
aide à l'amélioration de l'expérience de
travail. Il se base sur des processus de bout en bout et des données
intégrées pour permettre une excellente gestion des ressources
humaines. Il aide les collaborateurs à réaliser leur mission en
s'assurant de leur satisfaction au travail pour atteindre rapidement les
objectifs du groupe.
Pour le réaliser, on doit d'abord décider des
indicateurs sur lesquels le service des ressources humaines veut se baser afin
d'améliorer différents aspects et tâches de leur
métier. Ensuite, il est aussi préconisé de mettre en place
des modèles de données pour créer des Dashboards
attractifs dans l'objectif de mettre en valeur ses indicateurs qui seront
à construire avec des données portant sur le personnel du
groupe.
Il est géré par le directeur de la RH. Il
impliquera l'intervention de différents acteurs, notamment des
responsables à la DSI pour la gestion du côté technique du
projet et le personnel RH pour la distinction du besoin métier afin de
construire les indicateurs adéquats. Ce projet a pour objectif la mise
au point avec les nouveaux sites intégrant le groupe qui utilisent la
solution SAP SuccessFactor.
Il est encore en phase de préparation et je ferai partie
de l'équipe technique en charge de sa réalisation au sein de la
DSI.
I.2. La Sécurité à Salins
Indicateurs Sécurité
Pour assurer la sécurité des 1800 collaborateurs,
la direction des opérations industrielles a mis en place un suivi
mensuel des événements non souhaités ENS qui peuvent avoir
lieu dans les lieux de travail.
Les ENS peuvent être des accidents avec arrêt AAA,
des accidents sans arrêt ASA ou des incidents INC. Quand un ENS a lieu,
le responsable du site, lieu de l'événement, rempli un formulaire
avec les informations nécessaires pour en informer la direction du non
souhaité. Par la suite, le nombre de jours perdus en cas d'AAA ou en cas
de rechute, en plus du nombre d'accidents ayant eu lieu sur un même site
ainsi que le nombre total d'heures travaillées sur le site forment des
données utiles et nécessaires à la construction des
indicateurs suivants :
- Taux de fréquence TF : « le
rapport entre le nombre total d'accidents (sur le lieu du
travail) ayant entraîné la mort ou une incapacité totale
d'un jour au moins (hors jour de l'accident) et le nombre d'heures
d'exposition au risque, multiplié par 1 000 000 (afin d'obtenir
des chiffres exploitables) ».
- Taux de gravité TG : « le
rapport entre le nombre de jours calendrier réellement perdus
à la suite d'accidents de travail (sur le lieu du travail) et
le nombre d'heures
d'exposition au risque, multiplié par 1
000 ». (Source :
https://urlz.fr/gkpq).
Ces taux, calculés tous les mois pour chacun des sites et
unités du groupe permettent de construire tout au long de l'année
fiscale, des tableaux de synthèse et des courbes de variation permettant
au service de gestion de mieux visualiser la variation des taux par rapport aux
objectifs fixés chaque juillet par le responsable Sécurité
du groupe.
Les graphiques construits servent au service de gestion qui
présente au Comité de Direction CODIR tous les mois, le tableau
de graphique TG et TF comparés à la moyenne glissante, ce qui
permet d'étudier la tendance de la fréquence et de la
gravité des accidents ayant eu lieu sur tous les sites du groupe ou au
niveau du CSME à la fin de l'année fiscale.
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Ces informations sont partagées sur un document de
synthèse des résultats qui est aussi partagé sur le
SharePoint accessible par la direction. Il est visité lors des
réunions de clôture de l'année fiscale qui ont lieu en fin
juin de chaque année.
En plus, le service de gestion suit l'évolution des TG et
TF par rapport au budget du CSME sur le graphique (voir la figure 4). Cette
évolution est très importante car elle affecte directement la
prime d'intéressement, c'est à dire, si le taux de
fréquence explose, la prime d'intéressement subit une baisse
conséquente et vice-versa. Cette prime d'intéressement et de
participation intéresse aussi le comité social et
économique CSE du groupe.
Figure 4: Slide présenté par les
contrôleurs de gestion au CODIR
Les indicateurs Sécurité sont aussi
communiqués dans le reporting banque que le service de gestion construit
et émet aux banques. En effet, comme le groupe Salins tient une ligne de
crédit chez les banques choisies, ces dernières ont besoin de
certaines statistiques, notamment les TF et TG du groupe de l'année
écoulée et avec le budget prévu au 30 juin, date de fin de
l'exercice annuel du groupe.
Les graphiques représentant l'évolution de ces
indicateurs sur l'année de l'exercice, comparés à la
moyenne glissante sur les mois précédents et aux budgets
fixés par la direction sont donc primordiales pour le reporting fait aux
banques à la fin de chaque exercice.
Environnement de la problématique
Pour décrire l'environnement de la problématique,
il est important de préciser la structure informatique existante chez
Salins ainsi que la méthode de reporting actuellement utilisée
pour la remontée des indicateurs sécurité.
Structure informatique existante :
La structure complète des projets de développement
informatique du groupe est décrite dans le schéma sur annexe 1.
Pour cette étude, on s'intéresse à une partie de l'iceberg
:
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Figure 5 : Partie de la cartographie de la structure
existante (SAP et hors SAP)
Sur cette sous-partie du schéma, on peut voir le coeur de
la structure informatique de l'entreprise : l'outils SAP. « SAP est l'un
des plus grands éditeurs de logiciels de gestion de processus
métier au monde ; SAP offre des solutions qui permettent un traitement
des données et des flux d'informations efficaces au sein des
entreprises. » (Source :
https://www.sap.com/france/about/company/what-is-sap.html)
Pour certains projets et bien que les modules SAP soient
multiples et divers, il est souvent nécessaire de créer des
connexions avec des outils, serveurs ou systèmes hors SAP (voir figure
précédente). C'est le cas pour le projet Altair. En effet, son
développement a nécessité une liaison d'échange de
donnée et d'accès valide dans les deux sens depuis l'outil GMAO
vers SAP et inversement, tandis que aucun lien ne relie encore la GTA,
logiciel de gestion des activités et des absences,
avec le progiciel SAP.
Description de la méthode existante de reporting
Sécurité :
Partant du principe que ma mission au sein de Salins est de
communiquer les indicateurs sécurité du groupe à tous les
sites pour les informer de tous les événements survenus, le
préalable étant la récupération et le traitement de
tous les événements et les incidents du groupe.
La collecte de ses informations passe par plusieurs
étapes et l'utilisation de différents moyens
détaillés comme suit :
1) Le tableau récapitulatif des
évènements non souhaités ENS
Les événements non souhaités ou ENS
sont tous les faits survenus au sein du groupe Salins. Ils sont
recensés sur un tableau pour pouvoir communiquer à propos des
éléments pertinents concernant l'événement aux
autres sites.
Pour le remplir, on se base sur les déclarations des
événements que remplissent les correspondants des sites quand un
non souhaité a lieu. Il existe pour ça un modèle de
rapport d'alerte sécurité (voir annexe 6).
La déclaration regroupe un maximum d'informations
récupérées par la personne ayant rédigée la
déclaration. On y trouve toutes les informations concernant l'accident
(unité concernée, date, heure, personne avertie, etc..) puis les
informations concernant la personne
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victime de l'événement (si accident avec ou sans
arrêt, accident de trajet ou presqu'accident) suivi de la description de
la manière dont se sont produits les faits.
Les informations intéressantes pour la construction des
rapports et des indicateurs sont essentiellement l'unité, le site et le
nombre de jours d'arrêt s'il s'agit d'une déclaration d'accident
avec arrêt.
Une fois les déclarations reçues, elles sont
classées dans des dossiers selon l'année, le mois, la nature de
l'événement et le site d'occurrence. Des photos peuvent
être jointes aux déclarations pour illustrer les faits.
Les déclarations classées sont aussi
recensées dans un tableau Excel qui reprend toutes les catégories
que l'on trouve sur la déclaration en plus des catégories qu'on a
reprises, comme les causes et les origines de la cause. Le tableau recense les
accidents des exercices précédents et permet une centralisation
de l'information pour tous les sites.
2) Rapport hebdo de sécurité
Le RH Sécurité est un condensé de toutes
les informations concernant les accidents Sécurité de la semaine.
Il permet d'avoir un accès rapide à l'information et i indique
également le comparatif par rapport à l'année
précédente ce qui permet de souligner des points
nécessitant une attention plus particulière que d'autre.
Une fois que le rapport sur accident est reçu par le
responsable des opérations, il est rajouté à l'ensemble
des autres informations reportées par les autres pôles et le
rapport final est renvoyé aux correspondants sécurité de
chaque site, afin qu'ils puissent se tenir informés des informations
sécurité de l'intégralité du groupe, ce qui leur
permet après d'échanger, si besoin, sur certains points
évoqués dans le rapport.
On trouve un certain nombre d'informations comme tous les ENS
qui sont survenus dans la semaine (voir le document sur la figure suivante). Ce
rapport est également rédigé pour tous les autres
pôles de la Direction des opérations.
Figure 6: Rapport hebdomadaire sur accidents
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Le maintien de ce tableau à jour de manière
hebdomadaire et le préparer tous les ans en reprenant les
résultats de l'année précédente et le budget de
l'année actuelle peut prendre du temps qui peut être gagné
en automatisant la construction et le remplissage du rapport hebdomadaire des
accidents.
3) Statistiques mensuelles sécurité :
Le rapport des statistiques de sécurité mensuelles
est un ensemble de tableaux compris dans un fichier Excel. On y trouve un bon
nombre d'informations concernant la sécurité et qui permettent
entre autres de calculer le taux de fréquence et le taux de
gravité.
Le taux de fréquence est un taux
calculé à partir du nombre d'accidents avec arrêt AAA,
survenus au cours d'une période, pour une tranche d'un million d'heures
travaillées. Il s'agit de la fréquence d'apparition des accidents
avec arrêt par mois, c'est pour ça qu'il est nécessaire de
connaitre le nombre d'AAA du mois ainsi que les heures travaillées HT.
Le taux de gravité correspond au nombre de
journées indemnisées, soit les jours perdus pour arrêts de
travail ou accident de trajet, pour 1000 heures travaillées. Ce taux
communique des informations sur l'impact des accidents sur les
salariées, en effet un accident grave entrainera beaucoup de jours
d'arrêt ce qui fera augmenter considérablement le taux de
gravité et inversement.
Pour créer ce fichier Excel, il est donc primordial de
récupérer toutes les données citées
précédemment, c'est-à-dire, les heures travaillées
HT, tous les accidents AAA et ASA, ainsi que les jours perdus JP pour les
accidents avec arrêts.
Au début de chaque mois, les statistiques du mois
écoulé sont calculées et envoyées au contrôle
de gestion puisque c'est un critère au calcul de la prime
d'intéressement et de participation.
En ce qui concerne les accidents et les jours d'arrêts,
ces données se trouvent dans les déclarations d'ENS où
l'on va trouver la nature de l'événement, soit les accidents avec
arrêt, et le nombre de jour d'arrêt associés.
Il existe un tableau Excel (voir le tableau 1) dans lequel sont
recensés tous les accidents ayant entrainé des jours
d'arrêts, avec la personne impliquée, l'unité et le site
dans lesquels il travaille et le nombre de jours perdus.
Ce tableau permet de connaitre sur un mois la quantité de
jours d'arrêt par sites concernés. Puisque selon les accidents,
les jours à indemniser peuvent être étalés sur
plusieurs mois, ça permet de ne pas oublier les jours d'arrêt sur
le mois suivant.
Tableau 1 : Tableau des jours perdus JP
Les heures travaillées HT sont
récupérées par mail depuis différents
collaborateurs selon le pays du site. Concernant les sites français, les
heures travaillées sont comptabilisées par la GTA, un logiciel de
gestion des heures mis en place sur tous les anciens sites français sauf
ceux de Distrisel et Sotrasel qui renvoient leurs nombres d'HT en se basant sur
le système de paie utilisé par les ressources humaines pour la
paie.
13
La GTA centralise toutes les HT selon les matricules et selon les
sites et les unités dans une base de données et un fichier Excel
est extrait et envoyé automatiquement tous les mois à une liste
de distribution prédéfinies par le responsable du logiciel. Le
résultat de l'extraction repose sur une requête qui filtre les
données selon certains critères pour que les chiffres
communiqués soient corrects et complets. Malgré cela, on arrive
à trouver des données aberrantes dans la donnée
extraite.
Le fichier transmis de la GTA est ensuite traité par
un tableau croisé dynamique Excel (voir figure suivante) pour avoir le
total des HT répartis par unités et par sites.
Figure 7 : Tableau dynamique croisé avec la
donnée de la GTA
Concernant les sites étrangers, ils n'ont pas de GTA pour
la comptabilisation des HT. Les responsables de Sécurité des
différents sites reçoivent les données de collaborateurs
qui synthétisent les informations nécessaires à la
construction des indicateurs sécurité dans des tableaux Excel que
je traite par la suite pour centraliser toutes les informations du groupe dans
un même classeur Excel.
Il existe deux tableaux servant à répertorier
toutes les heures travaillées, ainsi que les accidents avec et sans
arrêts, et enfin les jours perdus. Le premier répertorie toutes
ces informations par sites (voir les tableaux 2 et 3) et l'autre par
unité de travail. Les deux possèdent exactement la même
structure et leur total est identique et sont classés par mois de
l'année fiscale en cours.
Ces deux tableaux permettent de construire les indicateurs
sécurité et de calculer le TF et le TG par catégorie (site
ou unité).
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Tableau 2 : Tableau des statistiques sécurité
des sites
Avec les informations citées au-dessus, on remplit les
onglets réservés aux données des sites. Ensuite, ces
données sont automatiquement transmises pour remplir les onglets
correspondants au mois.
Tableau 3 : Onglet correspondant à un site
Le tableau concernant les unités fonctionne de la
même manière.
Les données seront introduites dans un autre tableau qui
est transféré ensuite aux personnes concernées. Ce tableau
est une mise en forme différente des informations
précédemment citées. Pour les premiers onglets, on
retrouvera la même mise en forme que sur le tableau 2. Ensuite, un onglet
de comparaison entre la réalité et le budget des indicateurs est
présenté avec un comparatif visuel qui permet de faire ressortir
les décalages pouvant être important entre la
réalité et le budget. Ce tableau est partagé
fréquemment par les responsables dans les réunions. Avec l'aspect
visuel frappant qu'il donne (voir la figure suivante), il est très
efficace lors des présentations des résultats
sécurité.
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Tableau 4 : Comparatif réalité et
budget
Un tableau de synthèse très utile en
matière de sécurité est sur un autre onglet appelé
« Nombre de jours sans accident » (voir tableau 5). Il reprend les
dates des derniers accidents AAA et ASA par sites et unités. Avec la
mise en place d'un système de récompense basé sur
l'atteinte de seuil par rapport à des nombres de jours sans accidents
avec arrêt, ce tableau sert à distinguer les sites qui
méritent des récompenses selon le nombre de tranches de 500 jours
sans accidents accumulés. Les salariés et personnels encadrant
sont d'autant plus impliqués dans la vigilance au travail pour
éviter les accidents au maximum.
Tableau 5 : Nombre de jours sans accidents par site et par
unité
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Les onglets suivants répertorient toutes les informations
précédemment citées (AAA et ASA, HT, TF et TG) par site et
par mois. Ce qui permet d'avoir un cumul par an et de garder un comparatif par
rapport aux autres années et mois. On trouve aussi des courbes et des
histogrammes mettant en évidence les informations de l'année
fiscale en cours.
Tableau 6 : Récapitulatif des informations
sécurité par site et par unité
Figure 8 : Graphique des informations
sécurité par site
I.3 Problématique et mission
Depuis des années, les données nécessaires
à la construction des indicateurs de sécurité du Groupe
Salins proviennent de différentes sources de données
spéciales aux sites et aux pays avec des formats différents.
Comme énoncé précédemment, les
données communiquées sont principalement les heures
travaillées HT par le personnel, le nombre d'accident avec ou sans
arrêt (AAA ou ASA), les jours perdus JP par accidents et
les jours perdu sans rechute JPSR.
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L'envoi est effectué par mail au responsable du pôle
sécurité à la fin du mois, à des dates
différentes. Les informations reçues sont centralisées et
regroupées sur des classeurs Excel présentés
précédemment afin de déterminer les indicateurs (taux de
fréquence TF et taux de gravité TG des accidents) et de comparer
les résultats avec ceux de l'année précédente.
Cette méthode de remontée de données n'est pas fiable et
fait sortir plusieurs contraintes.
D'abord, il est important de s'assurer de la solidité et
complétude de ces données pour permettre au service de gestion de
réaliser des études réelles de la situation de
sécurité du groupe. Il faut donc assurer une vérification
intelligente et adéquate des données collectées avant de
les traiter.
Comme celles-ci sont remontées depuis différents
pays, le contrôle à distance de la véracité et
complétude des données ne peut se faire que grâce à
une méthode informatique personnalisée et spécifique
à chaque site.
Ensuite, le problème d'absence de liaison entre les
données des ressources humaines et celles dans les systèmes de
comptabilisation des heures travaillées est contraignant vu que les
informations concernant les changements du personnel du groupe (les
licenciements, départs, recrutements et changements de postes sur sites
des salariés, notamment des intérimaires) ne sont pas
remontées aux responsables des bases de données pour des mises
à jour.
Le calcul des indicateurs est rapide à réaliser
mais la saisie des données nécessaires reçues par mail de
différents sites et unités engendre une perte du temps et
d'énergie importante en plus du risque d'erreurs très
fréquent lors de la saisie.
Un autre problème d'optimisation se présente lors
de la mise en page des différents documents en adaptant les informations
à l'année fiscale de chaque exercice, les changements des
nominations des responsables des sites, des données à
sélectionner par période pour permettre une meilleure
visualisation de l'état de sécurité du groupe par le
service de gestion, etc.
En cas d'absence, départ ou retard d'un des
collaborateurs, l'envoie des données n'est pas réalisé
à temps et engendre forcément un retard sur la
génération des indicateurs et en conséquence
déclenche une problématique lors des réunions «
Business Review » (BR) organisées par les responsables chaque mois
dans le cadre d'un suivi continu des différentes Directions et usines du
groupe.
Au cas où des nouveaux sites viennent s'ajouter au
groupe, le processus de rajout des informations exige la présence d'un
chargé de sécurité par site pour remonter toutes les
informations nécessaires et d'une répétition des
mêmes tâches faites pour les autres sites, ce qui exige du
temps.
Un système de remontée automatique de ces
données devient une exigence pertinente pour alléger le processus
actuel, diminuer la charge de travail, et fiabiliser les données
transmises pouvant être importante pour les responsables de
sécurité.
Pour éviter ces contraintes et améliorer la
qualité de la donnée, il est nécessaire d'étudier
l'existant en entreprise et identifier la méthode informatique
adéquate pour automatiser la remontée des données depuis
les différentes sources de données.
18
C'est le sujet de la problématique de ma mission
principale au sein des Salins.
Le projet nommé Altair maintenu par la DSI est en cours
de test. Il traite l'automatisation d'une partie des données
nécessaires à la sécurité. Ce projet a pour
objectif de numériser rapidement les déclarations, rapports
d'activité et plus essentiellement les rapports des accidents. Ces
derniers sont aujourd'hui remplis sur un document sous format Word. Grâce
à Altair, une interface sur tablette (voir annexe 2) va permettre le
remplissage des mêmes informations dans une base de données pour
une meilleure exploitation et archivage de la donnée. Il a pour objectif
la mise en production et l'installation sur tous les sites français du
Groupe avant la fin de l'année en cours.
Travailler sur le projet Altair HSE fait partie de ma mission et
va me permettre de mieux étudier la donnée collectée pour
l'utiliser dans mon projet d'automatisation de construction de donnée
Sécurité.
II. Automatisation de la remontée des indicateurs
Sécurité
II.1. Analyse de l'existant
Avant de chercher les méthodes adéquates pour
relier différentes bases de données à un outils de BI
à des fins de reporting, il est important d'analyser l'existant afin de
déterminer les modifications à faire avant l'application de la
méthode. Pour assurer un résultat cohérent avec la
réalité, il faut avoir une base sûre pour construire la
solution à la problématique et répondre au mieux au besoin
métier exprimé.
Suivant ces objectifs, on commencera par enquêter sur
l'acheminement des données à exploiter, s'assurer de la
véracité de la donnée à collecter et analyser le
format actuel de cette donnée ainsi que tous les éléments
rassemblés pour définir les points importants que doivent
respecter nos solutions afin d'avoir une idée plus claire du besoin
à couvrir et pouvoir mieux traiter le problème technique
posé.
Enquête sur l'acheminement des données :
Dans l'objectif de relier les sources d'informations
nécessaires au reporting sécurité à un outil de
reporting, il est primordial d'enquêter sur l'acheminement des
données depuis la source aux collaborateurs responsables de
sécurité des sites qui les communiquent à la direction des
opérations.
Pour cela, l'idée de mettre en place une requête
à mes correspondants sécurité pour la transmission de la
demande d'information sur la source des données à leurs
correspondants en respectant l'acheminement de l'information de manière
à ce qu'elle arrive au bout de la chaine pour chacun des sites.
19
Les échanges ont permis de construire ce schéma
représentatif de l'acheminement des données :
Figure 9 : Acheminement des données
sécurité (HT et ENS) des sites du Groupe Salins
Le rapport mensuel sécurité du groupe est
envoyé au service de gestion tous les mois après la
réception et le traitement des données reçues des
différentes sources indiquées sur le schéma. Sur la base
que chacun de mes correspondants m'envoient tous les mois le résultat
sécurité de son site, le format de la donnée reçu
par mail est soit un classeur Excel pour la majorité des sites ou bien
une information écrite par mail comme c'est le cas pour les deux
nouveaux sites français Sotrasel et
Distrisel. Les HT de ces sites sont envoyées par
leur responsable de la paie (voir la capture d'écran qui suit).
Figure 10 : Nombres d'heures travaillées sur
Distrisel et Sotrasel, transmis par mail
Les chiffres transmis pour ces deux sites ne correspondent pas
exactement aux HT du mois écoulé, mais aux HT utilisés en
paie, c'est-à-dire avec un décalage de 15 jours de chaque mois,
contrairement aux autres sites français, pour lesquels la GTA est mise
en place pour comptabiliser les heures travaillées du 1er au
dernier jour de chaque mois grâce à une requête qui filtre
la donnée suivant cette condition avant son extraction de la base. Il
faut
20
remarquer que les données de la GTA précisent
à chaque numéro de matricule d'un ouvrier, à quelle
unité et site il appartient, devant le nombre d'heures de travail
journalières, comme illustré sur le tableau suivant :
Tableau 7 : Aperçu du tableau extrait automatiquement
tous les mois de la GTA
Concernant le
Sénégal, le DGA du site SNSSS
reçoit tous les mois le tableau statistiques sécurité du
chef du personnel. Il est construit en procédant de la manière
suivante :
· Pour reporter les heures travaillées par les
cadres, ouvriers permanents et saisonniers SNSSS, le chef du personnel compile
les fiches de pointages que lui remettent les chefs de service ainsi que les
fiches de paie qu'il établit.
· Concernant les heures travaillées des
employés journaliers employés par SNSSS, il
récupère le journal de caisse mensuel (données
comptabilité) sur lequel figure les heures travaillées par
jour.
· Quant aux heures travaillées par les journaliers
de la société externe GIS, cette dernière remet au chef du
personnel un journal de caisse similaire à celui de SNSSS sur lequel
figure les heures travaillées par jour.
Quant à l'Espagne, les HT et ENS
sont remontés mensuellement par le responsable du service de
sécurité des sites espagnols du groupe qui interroge les
commerciaux, les salines et les collaborateurs des ressources humaines et
construit le tableau Excel (voir annexe 3). Les heures travaillées par
les intérimaires sont communiquées par les sociétés
externes qui les envoient.
21
Figure 11 : Aperçu de la donnée reçue de
l'Espagne
Concernant l'Italie, le responsable RH
et IT à Milan est le seul à avoir accès à une base
de données qui calcule les HT par les salariés des sites italiens
à Porto Viro et Rozzano. Il rapporte les HT réparties par statut
des ouvriers et ce sur un tableau Excel qu'il remet au manager QSA pour la
communication mensuelle à la direction des opérations. Les ENS ne
sont pas mentionnés sur le tableau (Voir annexe 5).
Quant aux cinq sites en Tunisie,
le nombre d'HT et les ENS sont synthétisés sur un tableau
renvoyé par le responsable comptabilité des sites. Les HT sont
comptabilisées et inscrites sur une base de données
exploitée au travers du système de paie par les DRH des sites.
(Voir annexe 4)
De nouveaux sites vont bientôt rejoindre le grand Groupe
Salins. Ces sites utilisent la GTA pour compter les HT. Il faut donc
réfléchir à une solution commune permettant
d'intégrer, dans quelques mois, les données des nouveaux sites du
nord de l'Europe.
Réflexion et analyse des informations
récoltées :
Comme décrit dans la partie I, un ensemble de tableaux
Excel est construit tout au long de l'année fiscale avec les
informations reçues par mail pour réaliser le reporting des
indicateurs sécurité et plus précisément les taux
de gravité et les taux de fréquences correspondants aux
unités et aux sites.
En observant les classeurs en détails, il est facile de
remarquer que l'ensemble des classeurs reprennent les mêmes informations,
c'est-à-dire, les HT, le nombre de AAA, ASA, les JP et les taux
construits en fonction de ces données. La méthode de remplissage
des différents classeurs peut donc être simplifiée et
raccourcie au moyen d'une centralisation des informations sur un même
stock de donnée et la mise en place des requêtes constructives des
taux que l'on souhaite communiquer tout en mémorisant les indicateurs
pour le suivi de la sécurité du Groupe, notamment le tableau qui
énonce toutes les informations décrivant les ENS avec les JP qui
peuvent éventuellement s'étaler sur plusieurs mois.
22
Il est aussi nécessaire de souligner l'importance des
statistiques de l'exercice précédent dans l'analyse des
résultats du nouvel exercice. Il est souhaité d'avoir une base
permettant l'archivage de l'historique des statistiques de l'année
précédente pour la comparaison des exercices.
La solution adéquate doit inclure la possibilité
au responsable du service sécurité du Groupe de renseigner tous
les ans le budget à respecter sur chacun des sites. Ces données
devront être vérifiées par le responsable de contrôle
de gestion avant d'être prises en compte dans le reporting
sécurité et communiquées aux différents
intervenants des services Sécurité des sites. Il serait donc
préférable que l'outil choisi puisse communiquer le budget
validé et inscrit par le responsable grâce à une liste de
diffusion de manière simplifiée et pratique. Les informations sur
budget sont aussi nécessaires à la construction des
schémas et courbes comparatifs sur lesquels reposent les analyses du
service de gestion.
Ils sont donc à considérer dans la méthode
à trouver et ce en tant que donnée nécessaire à la
construction des rapports sécurité.
Après une étude poussée sur les
données et leurs sources et après nombreux échanges avec
les responsables des données concernées, la découverte de
certaines contraintes techniques et éthiques à respecter fait que
l'on ne peut pas permettre la liaison directe de certaines sources de
données à un outil existant en exploitation par le Groupe en
France. Parmi ces contraintes, je cite le respect de la RGPD dans la
manipulation des données provenant de l'Italie. En effet, d'après
le responsable IT bénéficiant de tous les droits sur la base de
données utilisée par nos sites en Italie, il est impossible
d'attribuer l'accès au serveur à d'autres utilisateurs puisque la
maison du logiciel ne l'autorise pas en respect du RGPD. On est donc
amené à utiliser, comme source directe de données
provenant de l'Italie, les informations reçues sur un tableau Excel
communiqué.
En plus, en vérifiant les informations reçues du
Sénégal sur un classeur Excel, on constate que le rapport
réalisé est nécessaire pour d'autres finalités et
exigences. Certaines informations comme le nombre d'heures travaillées
par les intérimaires ou par les employés de la
société externe GIS sont des informations de sources externes aux
Groupe qui sont donc confidentielles. Aucun droit ne nous est permis de rendre
la source accessible par nos outils informatiques adoptés chez Salins.
On ne peut donc créer la liaison directe avec ces sources inaccessibles,
ce qui amène à conclure que seule l'implication du chef du
personnel permet de récupérer les informations nécessaires
à la construction des indicateurs sécurité du SNSSS.
23
Figure 12 : Aperçu du rapport sur HT à la
SNSSS
Pour les mêmes raisons et pour éviter d'enfreindre
des règles pouvant exister ou être mise en place dans les
années qui suivent et pour pouvoir proposer une solution valide à
long terme, la décision de considérer les tableaux Excel de
synthèse d'activité mensuelle de chaque site doit être
prise en compte dans la solution de la problématique
énoncée. Une alternative à cette décision aurait
été de mettre en place une interface WEB commune à tous
les sites, permettant de saisir, modifier et supprimer si besoin les
informations nécessaires à la place du reporting fait sur tableau
Excel. C'est en effet une idée qui permettrait de centraliser les
données des sites étrangers sur une même base de
données pouvant être exploitée.
La mise en place de ce site Web peut être couteuse et
nécessiterait un changement des habitudes maintenues par les
différents intervenants. Elle n'améliorera ni la charge de temps
subie par les collaborateurs pour la cause, ni le nombre des erreurs de saisies
lors du remplissage des informations.
Cette hypothèse est donc intéressante pour la
collecte des données mais elle est écartée pour raisons
économiques et fonctionnelles. Il est donc à préciser
qu'avec les contraintes apparentes, seule la liaison directe avec les sources
de données en France peut être opérée. Pour le
restant des sites étrangers, et avec la structure actuelle des outils IT
développés dans ces pays pour le ressourcement des informations
sécurité, il est naturel de se contenter des documents Excel
transmis mensuellement et de se baser sur leurs contenus pour arriver à
un objectif qui change légèrement de celui souhaité par le
responsable sécurité du groupe,
24
c'est-à-dire, trouver une solution au problème pour
faire gagner du temps au responsable, puisqu'aucun changement ou
allègement ne peut être fait pour l'instant pour les autres
intervenants.
Véracité de la donnée exploitée
Avant toute opération sur les sources de données,
il faut s'assurer de la véracité de la donnée extraite du
système de GTA tout comme celles transmises par les collaborateurs
sécurité.
En particulier, on s'intéresse aux nombres d'heures
travaillées par site, puisque pour le nombre d'accident et des
éventuels jours d'arrêt, les rapports transmis sur les faits
prouvent la véracité de ces informations.
Quant aux HT, elles sont comptabilisées par des
systèmes de gestion des temps de travail et des activités. Une
attention particulière doit être apportée pour savoir si
tous les sites prennent en compte les HT par tous les employés,
notamment les intérimaires. Pour cela, et suite aux signalements
d'incohérence sur la donnée de la GTA avec la
réalité qui ont été réalisés par les
responsables des sites, il était indispensable de revoir en
détails toutes les étapes par lesquelles passe la donnée
avant d'être exploitée.
Après vérifications et suite à
l'enquête menée sur l'acheminement de la donnée, tous les
sites français et étrangers considèrent les HT par tous
les employés dans leurs rapports mensuels mais certains ne prêtent
pas très attention aux mutations que peuvent subir les intervenants des
entreprises externes sur les sites.
Après une vérification en détail sur les
données, il a aussi été remarqué que les mutations
du personnel de Salins, notamment des responsables, sur les sites ou
unités n'étaient pas pris en compte en temps réel. Si un
employé travaille aujourd'hui chez l'unité A et demain chez
l'unité B (ou que plusieurs responsabilités sur différents
sites sont assignées à un cadre), ses heures travaillées
sur les deux jours seront comptabilisées à l'unité A
(respectivement sur le site de rattachement principal). Ceci résulte du
fait qu'aucun suivi n'est assuré pour détecter ces changements
sur la GTA.
Le souci des HT par les responsables de plusieurs sites peut
être évité en joignant la donnée de la GTA aux
dernières données mise à jour par les ressources humaines
et ce tous les mois avant l'extraction de la donnée de la GTA.
Cependant, le souci persiste pour les intérimaires employés sur
terrain puisque les changements ne sont pas permanents et ne sont donc pas dans
le besoin d'être notés par la RH.
Avec les responsables des sites, nous cherchons encore une
solution à ce problème. Il est à considérer
après l'application de la nouvelle méthode qui sera
préconisée pour le reporting sécurité.
Pour détecter les incohérences sur les
données, une idée sur l'effectif de chacun des sites a servi pour
estimer les intervalles d'HT totales par sites pouvant être
acceptés, sachant qu'un employé travaille entre 140 et 150 heures
par mois. Des corrections ont été apportées et
l'importance de la différence entre les résultats de cette
année, comparés à ceux de l'exercice
précédent, peut être constatée sur les deux tableaux
suivants :
25
Tableau 8 : Comparatif des données HT sur sites,
corrigées avec celle de l'année précédente
éventuellement fausses
Tableau 9 : Comparatif des données HT sur
unités, corrigées avec celle de l'année
précédente éventuellement fausses
En appliquant cette démarche, on a pu repérer les
sites qui enregistrent plus d'HT que les chiffres réalisés. Il a
ensuite été utile de récupérer la liste du
personnel des sites concernés pour distinguer les surplus et les
données manquantes suite au filtre mis en place sur la GTA lors de
l'extraction des données du système.
Une fois la liste fixée et les vérifications
faites sur les données extraites sur plusieurs mois
écoulés de l'année fiscale, on a pu corriger les anomalies
sur le filtre en place grâce à l'intervention du responsable de
l'outil GTA.
Cette deuxième étape de la démarche a
permis de corriger les incohérences sur certains sites concernés
mais n'as pas permis de résoudre le problème d'imputation des HT
par unités. Une autre anomalie a été repérée
en examinant la donnée, où on a remarqué la
présence de doublon, comme par exemple, sur les données du
tableau 10, le cas de l'ouvrier de matricule 9000290 qui doit
travailler presque 8 h par jour, détient deux lignes d'HT sur son compte
le 3 mars 2021 avec un centre de cout différent (RCLT-AGM puis
FCTC-QUALI), ce qui fait un total
26
de 15,4 h travaillées par jour pour cet ouvrier. On
déduit donc qu'une erreur de programmation a eu lieu au niveau de la
GTA.
En discutant avec le responsable de l'outil, on a pu
déterminer qu'un traitement de la donnée mis en place pour les
employés rattachés au siège qui ne badgent pas, a
été appliqué par erreur à tous les employés
sur la GTA, ce qui a engendré des doublons sur la donnée des
employés qui badge. Pour le cas d'exemple prix, l'employé a
travaillé 4,5 h le 1er mars et 7,7 h le 3 du mois, et la
donnée sur laquelle l'unité et l'activité manquent (lignes
2,3 et 5) a été rajoutée par erreur par le logiciel.
Tableau 10 : Exemple de doublon de données
détecté sur la table des heures GTA
Pour corriger cela, le responsable de l'outil a limité
le traitement décrit plus haut à la donnée concernant
uniquement les employés basés au siège à Clichy
ainsi que les cadres rattachés au siège. Cette donnée est
repérable sur la base de données de la GTA par les valeurs «
LV » ou « Cadre » dans les champs « Site » et «
Libelle » respectivement. Le problème de doublon a
été éliminé et les données de la GTA peuvent
désormais être considéré vraie et cohérente
avec la réalité, à un souci d'imputation près.
II.2. Descriptif des solutions
Enoncés des solutions et définitions des outils
nécessaires :
SAP BW :
La majorité du reporting à Salins est fait de
manière automatique, notamment sur les ventes et achats, la logistique
ou encore les livraisons des fournitures. Ce reporting est fait grâce
à un outil de modélisation SAP BW (en mode Delta) et ce à
travers l'intégration de l'outil BW à SAP. Cette méthode
de reporting permet de centraliser les données nécessaires dans
un même système SAP.
La modélisation de ces données sur BW est suivie
de plusieurs traitements faits sur des cubes d'information grâce à
des requêtes Bex Analyzer pour construire les reporting selon les formats
et formules souhaitées. Le mode Delta de BW alimente automatiquement
l'entrepôt de données dès qu'un changement est
détecté sur les sources de données.
27
|
SAP BW (Business Warehouse) un outil BI de SAP
qui permet de faire du reporting et de l'analyse basée sur des
données stockées provenant de plusieurs sources SAP ou hors SAP.
Il permet d'intégrer la donnée, la nettoyer, la transformer, la
stocker dans des InfoProviders et la restituer selon le besoin
métier.
SAP BW est en mesure d'uniformiser les données en
provenance de plusieurs systèmes hétérogènes
grâce aux étapes de transformation de données.
|
|
Trois phases ordonnées construisent le process de
traitement avec SAP BW. Il faut d'abord apprivoiser les données des
différentes sources de données, stocker la donnée dans
l'entrepôt après préparation puis l'utilisation d'outils de
reporting pour accéder à la donnée stockée.
Il existe plusieurs types d'InfoProviders dans SAP BW, dont les
InfoObjets et les InfoCubes. Les InfoObjets sont les plus petites
entités de stockage dans BW et elles sont de plusieurs types :
· Les caractéristiques ou les axes d'analyse
· Les ratios c'est à dire les indicateurs, ...
Les InfoCubes contiennent les données altérables
à un niveau agrégé et contiennent des
caractéristiques représentant les différents axes
d'analyse et les différents ratios.
Une fois que les InfoProfiders à utiliser sont choisis, le
flux de données peut être créé afin de charger
l'entrepôt de donnée.
D'abord, les informations sont extraites des sources de
données grâce à l'objet
« DataSource » et les données à leur
état brut sont inscrites sur une table PSA Persistent Storage
Area.
Suite à cela, une transformation des données est
nécessaire pour uniformiser les données en provenance de
plusieurs sources de données.
Ensuite, les données transformées sont
chargées depuis la PSA dans des InfoProviders de types choisis pour un
ultérieur reporting. Enfin, les InfoProviders sont traités par
des requêtes Bex pour la création du reporting souhaité qui
pourrait être distribué par mail aux intéressés.
Jusqu'à aujourd'hui, SAP BW est utilisé par deux
parties chez Salins : la partie ECC qui englobe tous les modules vente, achat,
logistique, les transports, les livraisons et la gestion des entrepôts
ainsi que la partie CRM contenant les modules de gestion de la relation client.
Ces modules de SAP, clairement représentés sur l'annexe 1,
servent à remonter la donnée à BW à des fins de
reporting.
Bex Analyzer est un outil de création de
rapports inclus dans SAP BW. Il peut être utilisé pour analyser,
grâce à des requêtes Bex, les données dans
l'InfoProvider.
Il est recommandé de baser la requête sur un seul
InfoCube dans la base de données puisqu'une requête basée
sur plusieurs sources peut aboutir durant l'extraction des données
à des erreurs SAP BW.
28
Cette méthode de reporting automatique présente une
éventuelle solution à notre problématique. En effet, elle
est recommandée quand il s'agit de reporting basés sur des
données sur SAP. Dans notre cas, les données de la GTA sont
reliées au système SAP. On peut donc considérer la
possibilité d'utiliser BW pour solutionner la problématique.
1) Importation de la donnée :
L'exploitation des sources de données hors SAP,
concrètement dans notre cas, les données qui arrivent sous format
Excel et qui concernent l'exercice mensuel des autres sites hors France, est
possible en respectant certaines exigences.
Il est primordial que les fichiers à consulter soient
publiés sur un serveur ou un SharePoint afin que BW puissent
détecter, grâce à des requêteurs à mettre en
place, si un fichier est publié à l'adresse indiquée pour
aller chercher l'information de manière automatique. L'outil BW,
au-delà des données SAP, peut aussi se connecter à
d'autres systèmes ou récupérer des données à
partir de fichier plat CSV. Une autre exigence doit donc être
respectée : il faudrait que tous les collaborateurs publient les
mêmes tableaux habituels mais sous formats CSV.
Il est important de préciser que la donnée sur les
documents CSV sera recherchée selon certains critères, que
l'emplacement de la donnée dans le tableau est libre tant que les
requêtes peuvent reconnaitre l'information recherchée. En plus, si
nécessaire, une modification des données peut être
appliquée si le format de celle-ci ne correspond pas au format
souhaité, ce qui peut arriver par erreur lors du remplissage des
tableaux par les collaborateurs.
Quant aux données sur les accidents qui seront
stockées sur la base Maria DB grâce à l'interface d'Altair,
bien que l'outil de GMAO est relié à SAP,une liaison entre BW et
la base Maria DB est à envisager pour permettre à BW d'aller
chercher les données aux champs qu'on précisera sur les
requêtes.
Concernant la connexion à la GTA, il faut mettre en place
un lien entre BW et la GTA. Une fois les données importées sur
BW, il va falloir appliquer un traitement pour la synthétiser pour un
résultat proche de celui qu'on obtient avec la méthode actuelle
suite à l'application du tableau croisé dynamique. Il serait
préférable de faire ce traitement sur la donnée provenant
de la GTA avant de la mettre en cube puisque les données de la GTA sont
de masse importante (presque 15860 lignes de données stockées par
mois). Il n'est pas pratique de prendre la donnée entière telle
qu'elle est sur la GTA.
Comme BW peut, à partir de données, modifier,
agrémenter de nouvelles données et faire des calculs, on peut
donc simplifier le processus en allégeant la masse de donnée
à mettre en cube pour traitement avec Bex Analyzer.
Quant au budget de l'exercice que doit fixer chaque année
Mr PLANCQUEEL le responsable sécurité du groupe, il serait
possible de lui fournir un rapport Excel construit automatiquement par BW avec
les résultats de l'année précédente avec des champs
libres pour qu'il puisse y remplir le nouveau budget de l'année qui
suit. Une fois rempli, il suffira de le déposer sur un emplacement
précis sur le serveur pour que BW le considère sur les rapports
du nouvel exercice.
Une fois que l'accès sera donné depuis BW à
la base de Altair, que les tableaux de reporting par sites sont sous format CSV
sur le serveur de Salins, que le droit d'accès en lecture aux
données de la GTA est accordé par le responsable de l'outil de
gestion à BW, toutes les informations sont réunies pour
construire les indicateurs sécurité.
2) 29
Requêtage :
Pour que le reporting soit fait de manière automatique,
des requêtes sont à préparer et mettre en place pour aller
chercher l'information dès qu'une modification est
détectée dans les data sources (la base d'Altair, l'adresse
d'emplacement des fichiers CSV sur le serveur des Salins, la base de
données de la GTA) et apparaît dans les InfoProvider fourni
à la requête Bex pour traitement. Les requêtes naviguent
dans les InfoQubes reçus grâce à des attributs de
navigation qui sont par défaut une clé et une description. La
description permet de mieux comprendre les objets fournis pour traitement.
Une fois que les requêtes sont prêtes à aller
chercher les informations au début de chaque mois, les informations de
différentes sources sont rassemblées et compilées sur BW
et prêtes à alimenter des rapports. Des cubes de données
sont produits à la suite de leurs agrégations avec des vues par
axe d'analyse et prêts à être traité par l'outil de
requêtage, le BEx Analyzer, qui appliquera, grâce à des
requêtes personnalisées, les formules de calculs des TF et TG en
se basant sur la donnée reçue dans les cubes. Les axes d'analyse
sont cependant à fixer selon le besoin métier.
3) Diffusion automatique des résultats :
Les résultats construits peuvent par la suite
envoyés par mail au responsable Sécurité et/ou au service
de gestion et exploité par les intéressés.
En suivant cette méthode, on répond au besoin
exprimé par le responsable Sécurité du groupe en
permettant une construction automatique des indicateurs sans besoin
d'intervention humaine. Cependant, il est nécessaire d'assurer une
surveillance sur l'application des requêtes sur la donnée pour
pouvoir intervenir en cas d'erreur sur le système.
Microsoft Power BI Desktop :
Un autre outil de restitution très utilisé chez
Salins est l'outil Microsoft Power BI Desktop. Il admet plus de connecteurs
à des sources de données, permet de les transformer, de faire des
calculs, et de garantir une meilleure visualisation de ces données
grâce aux trois modules qu'il intègre : Power Query, Power Pivot
et Power View.
|
« Power BI Desktop est une application qui
permet la connexion à différentes sources de données,
ainsi que la transformation de la donnée et sa modélisation afin
de créer des visuels attrayants. Elle centralise,
simplifie et rationalise le processus de conception et de création de
rapports et de référentiels décisionnels. C'est l'outil le
plus préconisé par les entreprises pour assurer une
compréhension accrue des données avant de prendre des
décisions. »
|
(Source :
https://urlz.fr/gkTC)
30
Voici un dessin du process à suivre pour réaliser
le rapport :
Figure 13 : Le reporting avec Power BI Desktop
(Source :
https://urlz.fr/gl1i)
De la définition, on comprend que l'outil peut
répondre aux besoins soulignés précédemment. Il est
primordial de commencer par étudier la possibilité des
différents types de connexions avec les sources de données.
1) Migration des données nécessaires sur Power
BI :
· Import de la donnée depuis les sources
Excel :
Tout d'abord, on sait que la connexion et l'import des
données de fichiers de types Excel
est possible. Il suffit de sélectionner les fichiers et
les tables dont on a besoin.
Avant de procéder à l'importation, il faut
réfléchir aux étapes qui vont suivre, c'est-à-dire,
à l'étape de transformation des tables pour minimiser le nombre
de modifications à apporter puis à l'étape de
modélisation, qui est la plus importante pour réussir le
rapport.
Pour cela, il est indispensable de changer la manière
dont est communiquée la donnée par les collaborateurs.
L'idée consiste à fournir un fichier Excel (voir figure suivante)
à chacun des collaborateurs des sites et ce sur le SharePoint, en
attribuant le droit d'écriture uniquement aux collaborateurs
responsables de chaque site, en plus du responsable sécurité du
groupe, qui peut en avoir besoin en cas de présence d'anomalie sur les
fichiers.
Figure 14 : Exemple de fichier préparé pour
les sites italiens
31
A préciser que la même table sera fournie à
chaque responsable et que le nom de l'onglet doit rester le même sur tous
les fichiers pour pouvoir les rassembler sur une même table sur Power BI.
L'ensemble des fichiers est présent dans un même dossier qui se
trouvera sur le SharePoint.
Avec cette nouvelle procédure, chaque responsable devrait
remplir les heures travaillées au total par le site dont il est
responsable, en précisant l'unité concernée sur chaque
ligne qu'il rajoute.
En considérant cette méthode ainsi que le fichier
type montré sur la figure précédente, on peut par la
suite, grâce à une requête sur Power Query (voir la figure
suivante), rassembler les fichiers sources des sites sur une même table
grâce à la fonction GetHData :
Figure 15 : Définissions de la fonction GetHTData
à appliquer sur le dossier source
Voici les étapes qui suivront pour l'application de la
fonction GetHTData:
Figure 16 : Appel de la fonction sur les liens
sources
32
Lors de l'appel de la fonction, il faut indiquer le lien vers le
fichier mais aussi le nom de l'onglet « HT » qu'on a choisi sur les
fichiers sources. Ensuite, il faut importer les données :
Figure 17 : Importation de la donnés suite à
l'appel de la fonction
Le résultat de la transformation est
présenté sur la figure suivante. On peut voir les données
de plusieurs sites étrangers qui ont initialement été
remplies sur différents tableaux Excel.
Figure 18 : Résultat du rassemblement des
données des sites étrangers
Puisque pour certains sites, les versions actuelles de rapport
sur Excel servent aussi à d'autres fins, on peut leur fournir la version
des rapports mensuels qu'ils ont l'habitude d'envoyer et remplir
automatiquement les informations qui nous intéressent dans un autre
tableau qu'on récupérera sur Power BI. Ce choix rentre dans ceux
à faire avec les collaborateurs lors de la présentation de la
solution avant la réalisation du projet. On essaiera tout de même
de préconiser la manière qui ne demande pas plus de travail
à ces derniers.
33
Enfin, puisqu'on a uniquement besoin des statistiques de
l'année fiscale précédente pour réaliser le
prochain rapport de l'année en cours, il est suffisant de mettre ces
résultats dans les fichiers à fournir.
Quant aux résultats des années
précédentes, l'archive actuelle sera gardée sur le serveur
de l'entreprise en cas de besoin futur de données d'entrainement pour
faire de la prédiction.
Concernant les informations sur le budget, on va fournir un
document Excel (voir la figure suivante) au responsable Sécurité
du Groupe sur lequel il pourra remplir le nouveau budget en observant le
dernier rapport produit sur l'application Power BI. Ce document sera accessible
en lecture par le responsable de contrôle de gestion. Les informations
remplies seront ensuite disponibles sur l'application et à jour sur les
visuels existants sur le rapport une fois que les données seront
rafraichies.
Figure 19 : Exemple d'emplacement possible du budget de
l'année en cours
En plus de ces tables, on va avoir besoin d'importer 3 tables :
une table qui précise la répartition des unités par site
et le nom de leurs responsables, une table qui précise la
répartition des centres de cout par unités et une table qui
rassemble les informations des sites nécessaires à impliquer dans
les rapports.
· Import des données depuis la base de
données existante sur le serveur SQL `GTA' : Pour assurer cette
connexion, il faut se munir des informations d'authentification au server SQL
`GTA'. Ensuite, sur l'application, en cliquant sur le bouton « SQL Server
> apparent sur la barre du menu d'accueil, il faut inscrire ces informations
sur le formulaire de connexion. Avant de valider, un choix se présente
:
Soit on décide d'importer la donnée depuis la
source, soit on choisit, grâce à Direct Query, d'agir directement
sur la base. Dans ce cas, ayant conscience de la fragilité et de
l'importance de la donnée RH qui nous intéresse, on va
préconiser le choix d'importer la donnée sur l'application. Ce
mode va permettre par la suite d'apporter des transformations sur les
données importées sans entrainer de modification sur la
donnée d'origine sur la base.
Enfin, il est important de cocher « Activer la prise en
charge du basculement SQL Server > pour permettre à Power Query de
passer au prochain noeud disponible quand il rencontre un noeud indisponible
lors du basculement de la base.
Ensuite, nous serons amenés à nous connecter
à la base en entrant un mot de passe. Une fois l'accès
réussi, nous pouvons enfin sélectionner les tables de la base
à importer
34
pour construire le fichier qui habituellement est envoyé
de manière automatique par mail et qui comprend les H1 des
employés du groupe sous le format présenté dans le tableau
7.
· Connexion à la base de données
MariaDB d'Altair :
Pour accéder aux données de la base de type
MariaDB, il est nécessaire d'installer un connecteur MariaDB ODBC
adapté à l'application Power BI. Pour cela, il est
recommandé d'installer tous les paquets MSI de MariaDB sur la machine du
responsable Sécurité du Groupe pour que les paramétrages
nécessaires à la connexion soient réalisés
automatiquement.
Par la suite, il suffirait de relancer l'application Power BI
Desktop et rentrer les informations d'authentification à la base
Altair-MSI, existante sur le serveur
grenat.salins.net
en précisant le numéro du port et les informations de
l'utilisateur. Une fois connecté, la sélection des tables qui
stockent les informations reliées aux événements de
sécurités est permise.
2) 1ransformations simples des données
importées :
Quand on importe de la donnée d'une base de
données (SQL ou MySQL), les tables reçues sont
généralement bien arrangées et déjà
prêtes à l'exploitation. Cependant, Power BI propose la
possibilité de la transformer si besoin grâce à l'outil
intégré Power Query. Les transformations restent utiles en cas de
besoin pour ce genre de source de données, par exemple pour remplacer
des données manquantes sur la base ou supprimer les doublons. Puisque
ces bases sont aussi utilisées à d'autres fins, il est
recommandé de signaler l'existence de doublons ou de donnée
aberrante ou importante mais manquante et ce directement à
l'administrateur de la base pour des modifications directes sur celle-ci.
Quant aux tables importées depuis des fichiers Excel, on
a fréquemment besoin
d'apporter des modifications dessus avant l'exploitation. Voici
les modifications à faire après avoir vérifié et
importé les nouveaux fichiers décrits précédemment
:
· Supprimer les colonnes vides.
· Vérifier le type de donnée assigné
automatiquement aux champs et corriger si nécessaire.
· Utiliser la première ligne pour remplir les noms
des champs correspondants aux tables.
· En cas de présence d'erreur sur les tables
provenant des fichiers, remplacer ces erreurs par les bonnes valeurs. Cette
modification peut être faite directement sur le fichier source dans le
cas où l'erreur proviendrait d'une information
référenciée non reconnue. Une correction de l'adresse de
référence serait à appliquer.
· La création de colonnes sur la table des accidents
pour y calculer, grâce à des formules DAX, le nombre de jours
perdus dans les cas d'accidents avec arrêt et possiblement les
indicateurs sécurité qui nous intéressent : 1F et 1G.
Ces modifications suffisent pour la préparation des
tables, puisqu'on les a optimisées lors de la mise en place du format
des fichiers sources.
3) 35
Modélisation :
Une fois toutes les tables de données
préparées, on peut maintenant réfléchir aux
liaisons à faire entre elles pour permettre de créer les visuels
sur le rapport.
Un des trois modules intégrés dans Power BI
Desktop, il y a Power Pivot qui permet de conceptualiser les données et
de créer le model de données.
Pour accélérer l'étude de cette solution,
nous avons décidé de la simplifier en s'appuyant sur les fichiers
sources décrits plus haut ainsi que sur des fichiers des données
ressemblant à celles sur la GTA et la base d'Altair. On a donc
créé deux fichiers Excel en plus pour réaliser un
modèle de test.
Après réflexion, et en se basant sur des
données de test importées, voici le modèle de
données qu'on a jugé adéquat au besoin :
Figure 20 : Exemple de modèle permettant le
reporting Sécurité
Lors de la mise en place de la solution, les tables
Accidents et HT GTA seront substituées par plusieurs
tables existantes sur les bases sources. Le modèle ci-dessus sera
élargi pour permettre la construction des informations sur les accidents
et les HT en France depuis ces tables.
4) Création du rapport Sécurité :
Basé sur le modèle qu'on a créé et
grâce à Power View, nous pouvons maintenant
construire et proposer un exemple de rapport pour donner une
idée du résultat qu'on peut observer en appliquant cette
méthode.
Pour pouvoir comparer les résultats de cette année
à ceux de l'année précédentes et pour calculer les
moyennes glissantes sur les mois écoulés de l'année, nous
allons utiliser les mesures sur les visuels. C'est l'outil à utiliser
quand on a besoin de faire des calculs basés sur des données de
plusieurs tables disposées sur plusieurs lignes. Nous allons
aussi nous en servir pour calculer le nombre d'ENS par type (AAA
et ASA) ainsi que pour le calcul des taux TF et TG.
Concernant les visuels que nous voulons créer, nous allons
essayer de reproduire dans un premier temps ceux du rapport mensuel,
c'est-à-dire, les tables de résultats du groupe, du CSME, des
sites et des unités qui nous intéressent ainsi que les graphiques
et courbes que les collaborateurs de gestion ont l'habitude d'analyser. Nous
pouvons filtrer ces données sur le mois qui nous intéresse en un
simple clic sur le visuel de filtre. Voici un exemple de filtre utilisé
pour afficher les données des unités correspondants au site de
Aigues-Mortes :
Figure 21 : Filtration des données d'une page
Cette fonctionnalité nous permet de créer un
rapport pour tout le groupe sur une première page et de le copier dans
une autre page réservée à un site puis de rajouter un
filtre sur la page en cochant cette fois-ci le site qu'on veut présenter
sur la page. On peut aussi filtrer sur plusieurs données en
sélectionnant le visuel sur lequel on veut filtrer la donnée et
en cherchant sur le volet « Filtres » les champs souhaités. Il
est aussi possible d'appliquer un filtre sur tous les visuels du rapport.
Il serait aussi intéressant de profiter du large choix de
visuels que fournit Power Bi pour construire un rapport plus attractif, qui
fait mieux parler la donnée et facilite son analyse. Dans cet exemple,
et suivant l'ancien modèle, nous avons essayé d'exploiter
différents types de visuels pour afficher de différente
manière des informations qu'on a l'habitude de communiquer sur le
rapport. Les visuels présentés sont interactifs. Voici en exemple
l'onglet Groupe avec les résultats de novembre 2021 :
Figure 22 : Exemple de rapport Sécurité du
Groupe
36
5) 37
Points sécurité et stockage de données :
Pour assurer la sécurité des données
importées depuis les sources de données SQL Server, le fichier
sur SharePoint et la base interne du projet Altair, nous sommes obligés
d'utiliser une passerelle de données d'entreprise.
Nous définirons d'abord ces sources dans la passerelle,
ceci va nous fournir les informations de connexion. Il faut auparavant
vérifier si le responsable de la sécurité du groupe
dispose déjà d'une passerelle sinon la créer. La
création de cette passerelle se fait sur l'application Power
Automate.
Le problème de stockage des données ne se pose pas
puisque la taille de données générées à la
phase de transformation n'est pas importante.
Sur Power Bi Premium, la capacité maximale que peut
héberger l'application est de 13 Go, ce qui doit être suffisant
pour la réalisation des rapports de sécurité
6) Diffusion automatique des rapports :
L'actualisation des données importée et
utilisée sur Power BI se fait par un simple clic sur un bouton «
Actualiser » visible sur la barre de menu d'accueil de l'application. Le
responsable Sécurité doit effectuer cette rapide intervention
avant de vérifier sur le rapport que tout se passe comme prévu et
que les visuels sur le rapport représentent bien ce qu'il a besoin de
diffuser aux équipes collaboratrices.
Pour partager le rapport, une liste de diffusion est à
définir sur l'interface de service en ligne de Power BI, accessible sur
ce lien :
powerbi.com. Le responsable doit
d'abord se connecter à son compte Microsoft et aller dans « Espaces
de travail » pour créer un espace et y rajouter toutes les
personnes à qui il souhaite communiquer le rapport sous le format
souhaité, soit Excel ou PDF ou en direct accès aux Dashboard sur
Power BI.
Passer par la passerelle d'entreprise va aussi nous permettre
d'automatiser l'actualisation des données utilisées sur nos
sources de données, dès qu'une nouvelle donnée est
rajoutée ou modifiée ou sur une fréquence bien
définie.
Elle va aussi nous permettre, si besoin, de diffuser de
manière automatique les rapports.
La diffusion des rapports hebdomadaires ou d'un
récapitulatif des résultats Sécurité en temps
réels peut être partagé sur la page dédiée
à la sécurité dans l'intranet du groupe de manière
automatique, puisque l'intranet présente des sources partagées
sur le SharePoint. On pourrait donc soit partager un rapport en PDF à
lire en ligne, soit connecter directement l'intranet à Power BI pour
afficher les résultats à jour.
38
Figure 23 : Aperçu de l'onglet Statistique, Page
Sécurité du groupe, Intranet Salins
Comparaison des avantages et des inconvénients des deux
méthodes proposées
Pour pouvoir comparer les deux méthodes, on construit un
tableau comparatif des points forts et faibles de chacune d'elles :
Solutions
|
|
Points forts
|
|
Points faibles
|
1ère méthode :
|
·
|
La méthode est recommandée
|
·
|
Compliqué à utiliser
|
SAP BW
|
|
quand il s'agit de croiser des données de BW avec des
données de SAP.
|
·
|
Le process de reporting avec BW est long à mettre en place
(Importations, création de flux, production
|
|
·
|
L'outil dispose d'une large palette de choix concernant les
systèmes
|
|
d'InfoProviders, préparation de requêtes Bex...)
|
|
|
sources.
|
·
|
SAP BW n'est pas très recommandé
|
|
·
|
La connexion entre SAP et le server qui héberge la base de
données d'Altair est déjà accomplie.
|
|
quand la donnée à traiter ne s'agit pas de
donnée dans SAP, même quand la liaison de ce dernier avec le
serveur
|
|
·
|
L'importation des données depuis
|
|
hors SAP souhaité existe déjà.
|
|
|
des fichiers plats CSV est possible et simple à
réaliser.
|
·
|
La donnée n'est pas mise à jour en temps
réel. Les modifications et
|
|
·
|
Beaucoup sollicité pour la construction des reporting
de
|
|
importations sur la base se font tous les jours à
minuit.
|
|
|
différents services du groupe, il est bien connu par la
DSI et un responsable est déjà assigné à
|
·
|
Interface non intuitive et nécessite une longue formation
à un nouvel utilisateur pour pouvoir exploiter l'outil.
|
|
|
l'outil pour intervenir en cas de problème ou erreur dans
le process.
|
·
|
Nécessite un monitoring tous les jours pour s'assurer
que les chargements se sont bien passés et que le process se
|
|
·
|
La détection des changements se
|
|
déroule comme convenu.
|
|
|
fait de manière automatique.
|
·
|
La détection de la source d'une éventuelle erreur
dans les calculs ou le requêtage mis en place est une tâche
compliquée qui peut nécessiter beaucoup de temps et retarder la
diffusion des rapports. Ce problème de
|
2ème
méthode : Power BI Desktop
|
· Permet de renforcer la protection des données si
besoin.
· S'ouvre à multiples sources de données
· Facile à manipuler et à la portée de
tous.
· Permet d'observer les graphiques du modèle de
manière dynamique avec des données mises à jour en temps
réel.
· Permet d'analyser l'évolution en temps réel
des indicateurs grâce à la possibilité de partage des
visuels sur Microsoft, notamment sur le SharePoint avec le service de
contrôle de gestion, ainsi qu'en réunion sur Microsoft Teams, ce
qui peut être utile lors des réunions.
· Outil multiplateforme : accessible sur PC, tablette et
mobile.
· Fonctionnalités dynamiques fournies par
l'outil.
· L'outil ne nécessite pas une formation pour
gérer les rapports.
· Moderne et simplifié : un simple clic suffit pour
actualiser la
donnée.
· Propose un large choix de modèles de graphiques
attractifs et interactifs, qui mettent en valeur la donnée
exploitée.
· Peut servir pour faire de la prévision avec du
Machine Learning si le besoin s'exprime dans le futur.
|
temps risque de peser sur le responsable de l'outil en vue de
ces nombreux engagements.
· Bex Analyzer est le seul outil de restitution compatible
avec BW de SAP. Il propose un choix limité des visuels qu'on peut
produire sur les rapports.
· La liaison de BW au SAP Analytics Cloud pour permettre
une meilleure visualisation de la donnée reste désormais
impossible.
· Avec BW, il faut utiliser Microsoft Excel ou Microsoft
PPT pour faire de beaux schémas à présenter à la
direction, pour des rapports dignes de ce nom.
|
· R.A.S
|
|
40
Solution préconisée pour la problématique
:
Basé sur le tableau listant les points forts et faibles de
chacune des deux solutions, et prenant en considération des
critères et hypothèses citées dans l'énoncé
des deux méthodes, il est maintenant possible de préconiser la
deuxième méthode basée sur l'utilisation de Microsoft
Power BI Desktop pour solutionner la problématique.
D'abord, l'outil est mondialement considéré et
reconnu comme l'outil du futur de la gestion des divers services d'entreprise
et plus précisément dans l'aide à la prise de
décision. En effet, les modèles de données qu'il permet de
construire sont adaptés aux nouvelles méthodes
développées dans le monde de l'IT pour la réalisation de
différents objectifs et répondre à plusieurs besoins
métiers. C'est ce qui fait de lui un outil très
développé et qui permet d'appliquer des techniques modernes de
machine Learning et d'exploiter les méthodes d'intelligence artificiel
pour mieux analyser les données.
Cette fonctionnalité peut aider les membres du CODIR dans
leur prise de décision. En ce qui concerne les données provenant
de la GTA, et suite à ma participation au projet Altair et au changement
de ma mission opéré récemment, j'ai pu analyser le besoin
pour la réalisation du projet, et découvrir une liaison entre la
GTA et l'outil Power BI Desktop afin de construire et visualiser des
indicateurs utiles à l'activité des ressources humaines du
Groupe. Il est donc intéressant de choisir un même outil pour
visualiser les indicateurs des services liés de Sécurité
et de RH.
Power Bi Desktop se distingue aussi dans l'assurance de
protection de donnée. Sa version Premium propose un renforcement de la
protection des données via la configuration BYOK Bring Your Own
Key, pour une exploitation fiable des données.
La possibilité de fournir une clé spéciale
aux utilisateurs permet d'appliquer des méthodes d'accès aux
serveurs conformément à la RGPD, ce qui permet aussi de rassurer
les administrateurs du serveur qui héberge la donnée
sécurité des sites afin d'accorder les autorisations requises
pour l'accès direct au serveur.
Grâce à ses interfaces intuitives et faciles
à manipuler qui rendent l'outil à la portée de tous, on
peut élargir la liste d'utilisateurs en donnant accès au
modèle de données sécurité à tous les
collaborateurs sécurité ainsi qu'au personnel du service de
contrôle de gestion pour améliorer la communication inter-sites et
encourager l'exploitation des données récoltées. A titre
d'exemple, on peut afficher certains chiffres parlants sur des panneaux
d'affichage connectés installés dans les espaces de repos dans
les usines pour montrer aux ouvriers qu'on tient à leur
sécurité et encourager la compétition sur les défis
mis en place par les responsables de sécurité en rappelant les
résultats en temps réel comparés avec les autres sites.
Pour améliorer les plans de préventions et aider
à baisser l'occurrence des accidents sur les sites du groupe, les
responsables des sites pourront utiliser l'outil pour construire de nouveaux
indicateurs et de nouveaux graphiques basés sur la donnée
importée et sa modélisation afin de mieux faire parler la
donnée et mettre l'accent sur certains points importants jamais
abordés auparavant.
A noter aussi que l'outil permet une interaction entre les
gestionnaires sous les graphiques des rapports par la possibilité
d'ajouter des commentaires ou notifier un collègue. Pour conclure, cette
méthode pourra donc favoriser une culture basée sur les
données au sein de l'entreprise ce qui peut être très
important dans l'accélération du process de modernisation des
services du groupe.
41
Sachant que la date prévue par le groupe pour la mise en
place d'une solution informatique au reporting des indicateurs de
sécurité est le T3 de l'année 2022, l'étude
réalisée jusqu'à présent permet largement de
respecter ce délai en comptant sur le professionnalisme, les
compétences et le sérieux des équipes même si le
choix de la méthode n'a été réalisé que
récemment suite à plusieurs échanges et des longs
entretiens avec plusieurs intervenants. Un plan de mise en place de cette
méthode sera élaboré et présenté aux
décideurs dans les prochains jours.
|