2.3. MÉTHODES
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2.3.1. Choix et préparation du terrain
Le terrain expérimental a été
installé ou situé à côté d'un point d'eau
(une borne fontaine de la Regideso) pour faciliter l'arrosage, d'autant plus
que notre essai s'est déroulé pendant le mois de Mars. Nous avons
procédé à la délimitation du terrain par la
méthode du triangle rectangle. Cette méthode a consisté
à matérialiser une ligne de base à partir de laquelle nous
avons déterminé les limites du champ où nous avons
planté les jalons en bois. Le site expérimental présente
les mêmes coordonnées géographiques de la Ville de Kenge
cité ci-haut.
La qualité du sol était fonction non seulement
des sels minéraux qu'il renferme, mais aussi de ses
caractéristiques physiques. Le labour nous a permis d'ameublir le sol
afin de faciliter la dispersion ou le mouvement des racines dans le sol, la
circulation de l'eau et de l'air. Le labour a été d'environ 25 cm
de profondeur. Nous avons délimité les parcelles de 1,20 m de
longueur et 1,20 m de largeur chacune à l'aide d'une corde et des
piquets.
Les travaux préparatoires ont consisté :
· Au débroussaillement ;
· Au labour à l'aide d'une houe, à une
profondeur de 10 cm de profondeur ;
· A la délimitation des blocs et parcelles
élémentaires, à l'aide d'un ruban et des piquets,
2.3.2. Dispositif expérimental
Dans le cas d'espèce, nous avons utilisé les
Blocs Complètement Randomisés (BCR), qui sont l'un des
dispositifs expérimentaux le plus largement utilisé en recherche
agronomique. Ce dispositif est particulièrement convenable pour les
expériences au champ où le nombre de traitement n'est pas large
et le terrain expérimental a un gardien de fertilité
prévisible. La caractéristique la plus distinctive du BCR est la
présence des blocs des dimensions égales dont chacun contient
tous les traitements (Malenda, 2018).
Le but premier de la disposition en blocs est de
réduire l'erreur expérimentale, en éliminant la
contribution des sources de variation au sein des parcelles
expérimentales. Ceci du fait que en groupant les unités
expérimentales au sein de blocs, de sorte que la
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variabilité au sein de chaque bloc (variation
intragroupe ou intra blocs) est minimisée pendant que la
variabilité entre les blocs (variation intergroupe ou inter blocs) est
maximisée. La disposition en bloc devient plus effective quand le champ
expérimental est une variabilité prévisible (Malenda, 2018
; Loma, 2016).
Le dispositif expérimental (Figure 1) adopté
était celui en Blocs Complets Randomisés avec quatre traitements
répétés quatre fois. La superficie totale du champ
expérimental était de 49 m2 soit 1,20 m de longueur,
1,20 m de largeur et 1m de chacun de côté séparant la
superficie réelle utilisée pour la culture. Chaque parcelle
élémentaire avait une superficie de 1,44 m2 soit 1,20
m de longueur et 1,20 m de largeur. La distance séparant les blocs
était de 0,35 m et chacune de côté du champ
expérimental était séparée de 1m, soit une
superficie de 36 m2 pour la culture et 49 m2 pour la
superficie totale du champ expérimental. Elle avait la forme d'un
carré.
Il y avait 4 rangées séparées de 0,35 m
et 4 lignes, distantes entre elles et chaque rangée était
divisée en quatre parcelles séparées de 0,35 m
d'intervalle. Les lignes étaient séparées de 35 cm. La
bordure extérieure de la parcelle expérimentale était de
1m de tous les côtés pour la protection.
7 m
7 m
Figure 1. Dispositif expérimental en
carré latin
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Légende :
T0 : Parcelles sans engrais (Témoins) ;
T1 : Engrais simple (l'urée en raison de 8 g dans 10 l
d'eau) ;
T2 : Engrais organique (crottins des ovins en raison de 4
kg/m2) ;
T3 : Combinaison urée et crottins des ovins (4 kg
/m2 pour les crottins et 8 g de l'urée dans 10 l d'eau)
;
R1 : Première répétition ;
R2 : Deuxième répétition ;
R3 : Troisième répétition ;
R4 : Quatrième répétition.
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