I.10.2. Adressage IPV6
Dans les années 80, la stratégie d'adressage
proposée par la version IPv4 s'avérait relativement
évolutive. Néanmoins, elle ne réussit pas à
satisfaire les exigences liées à l'attribution des adresses.
Les adresses de classe A et B représentent 75% de
l'espace d'adresses IPv4. Toutefois, moins de 17000 organisations peuvent
recevoir un numéro de réseau de classe A et B.
Le nombre d'adresses réseau de classe C est nettement
plus important que celui des adresses de classe A et B, bien qu'il ne
représente que 12,5% des quatre milliards d'adresses IP disponibles.
Dès 1992, le groupe IETF (Internet Engineering Task
Force) a identifié deux problèmes :
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? La hausse importante et rapide du volume des tables de routage
d'Internet.
IPv6 encode les adresses sur 128 bits au lieu de 32 (en
utilisant des nombres hexadécimaux), ce qui porte le nombre d'adresses
possibles à 340x1036 . Cette version devrait ainsi couvrir
l'intégralité des besoins en communication pour les années
venir.
Afin de faciliter la lecture des adresses, il est possible
d'omettre les zéros de tête dans chaque champ. Le champ « 003
» est écrit « 3 ». La représentation
abrégée IPv6 de 128 bits consiste en huit nombres de 16 bits,
représentés par quatre chiffres hexadécimaux.
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