II.2.2. Analyse chimique
Les éléments chimiques majeurs ont
été déterminés par fluorescence X et par
titrimétrie dans le cas du fer ferreux. Ces analyses ont
été effectuées aux laboratoires canadien GeoLabs. Pour la
fluorescence X, l'échantillon est broyé finement à une
granulométrie inférieure à 75 um. Douze (12) grammes sont
prélevés puis mélangés à une poudre
cellulosique non détectable par fluorescence X, servant de liant. Le
mélange associé à une pastille de 35 mm de diamètre
et 0,5 mm d'épaisseur, est déposé sur un porte
échantillon en plastique dur pour être pressé puis
introduit dans le spectromètre pour être analysé. La
surface de l'échantillon est aplanie par pressage avec une plaque en
verre pour stabiliser les particules. Au cours de la rotation, le
porte-échantillon effectue 15 tours par minute. L'angle de balayage
varie entre 50 et 60 degré. Le tube et le détecteur rotent
simultanément.
II.2.3. Essais d'identifications
géotechniques
II.2.3.1 Analyse
granulométrique
II.2.4.1.1. Analyse granulométrique par tamisage
L'analyse granulométrique par tamisage s'effectue sur
des grains dont le diamètre dépasse 80 um. L'essai consiste
à faire passer un échantillon représentatif de sol
à travers des tamis superposés dont les ouvertures vont en
décroissant du haut vers le bas. Les particules les plus grosses restent
donc emprisonnées sur le tamis (refus ou retenu), tandis que les
particules plus fines se dirigent vers le tamis inférieur (tamisat ou
passant). Lorsque les masses retenues sur chaque tamis deviennent constantes,
le tamisage est terminé et tous les refus sont pesés. La masse de
chaque refus est ensuite comparée à la masse totale de
l'échantillon, ce qui permet de calculer les pourcentages de refus
cumulatif et de passant. Les résultats sont portés sur un
graphique semi-logarithmique ou ils construisent une courbe
granulométrique. Cet essai est réalisé suivant la norme NF
P94 - 056 (AFNOR, 1996).
II.2.3.1.2. Analyse granulométrie par
sédimentométrie
L'analyse granulométrique par
sédimentométrie se base sur la différence de vitesse de
chute des particules (Ö ? 80 um) en suspension dans l'eau. Les particules
les plus grosses se déposent en premier et les plus fines en dernier. On
mesure dans le temps et à une hauteur donnée la diminution de
densité avec l'éclaircissement du liquide. La connaissance de la
vitesse de chute des particules selon leur taille permet de calculer leurs
tailles. La sédimentométrie permet de déterminer la
distribution en poids des particules. Elle est basée sur la loi de
Stockes, qui exprime la vitesse de décantation d'une particule solide
sphérique dans un liquide visqueux en fonction de son diamètre.
Son expression est :
?= (ãS-ã0) g×d2 / 18? (2)
Avec ? : la vitesse de la décantation ;
ãS le poids volumique de la particule (gf /cm) ;
ã0 le poids volumique du liquide (gf/cm) ;
g : accélération de la pesanteur ;
d : le diamètre de la particule ;
? : la viscosité dynamique (poises).
L'essai est réalisé suivant la norme NF P94 -
057(AFNOR, 1992)
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