Mémoire
Professionnel
FENOUL Alexandre Mastère 2 Web
L'informatique durable au service des entreprises
5P1
|
Virginie MONTAGNIER - Ynov Maria FERNANDEZ -
SPI
2020/2021
|
TOULOUSE
ynoa CAMPUS
|
2
Table des matières
Remerciement 3
Présentation 4
Introduction 5
Problématique 7
Hypothèse 7
Méthodologie 8
Synopsis 9
Partie 1 - L'informatique Durable 10
1.1 - Un bref historique de l'écologie 10
1.2 - L'impact environnemental du numérique en France
et dans le monde 16
1.3 - Les solutions existantes dans les entreprises ainsi que
leur bonne pratique 23
Partie 2 - Étude de cas : Septeo Pôle Immobilier
29
2.1 - Présentation de l'entreprise 29
2.2 - État des lieux - Interview 33
2.3 - Les axes d'améliorations 38
Partie 3 - L'informatique durable, objectif Paris 2100 42
3.1 - Les actions menés par les gouvernements 42
Conclusion 45
Bibliographie 46
Site web 46
Article 46
Rapport 46
Wikipédia 47
Interview 48
Loi 48
Remerciement
Je tiens à remercier les nombreuses personnes qui ont
pu m'aider au cours de ma vie pour devenir la personne que je suis
aujourd'hui.
Je pense tout d'abord à ma famille, mon père,
Jean-Claude, mes soeurs, Muriel et Audrey, mon beau-frère David, ma
tante Corinne qui m'a accueilli chez elle, et ma mère, Pascale, qui est
décédé il y a quelque année et à qui je
pense tout le temps. Je ne serai pas la personne que je suis aujourd'hui sans
eux. Ils m'ont tous appris à leur manière comment devenir une
meilleure personne et j'en suis extrêmement reconnaissant.
Je voudrai ensuite remercier ma copine, Gaëlle, qui a su
me soutenir au quotidien pour l'écriture de ce mémoire et elle
seule sait comment c'était long et fastidieux.
Ensuite je voudrais avoir une pensée a mes amis,
Thomas, Antoine, Léo, qui eux aussi ont connu l'écriture du
mémoire de fin d'année et avec qui nous nous sommes
entraidés.
Je souhaite également remercier les différentes
personnes dans ma carrière professionnelle qui ont su m'aider à
développer mes compétences. Ces personnes sont Bertrand FABRE qui
m'a donné ma chance à SPI pour une alternance et qui a
été mon premier tuteur, Maria Fernandez, ma seconde tutrice qui
malgré son exigence technique a su m'aider pour l'écriture de ce
mémoire, mon équipe avec qui j'ai travaillé pendant 2 ans,
Fabio mon compère alternant, Kévin, Pauline, Jean-Marc, Eve-Anne,
Yen et Adrien.
Un grand merci à Fabrice Davezac d'avoir accepter de
répondre à mes questions.
Enfin je souhaite remercier SPI pour l'opportunité qu'a
pu être mon alternance et les compétences que j'ai pu
acquérir au cours de ces deux années.
3
Merci à vous tous.
4
Présentation
Bonjour à vous, cher(e) lecteur/lectrice.
Je m'appelle Alexandre Fenoul, j'ai 22 ans et je suis
actuellement en 5eme année dans l'école Toulouse Ynov Campus en
Mastère spécialité Web. Cela fait maintenant 7 ans que je
côtoie le développement dans mon cursus scolaire avec ma
spécialité STI2D SIN 1au lycée, et mes 5 ans
à Ynov.
Je suis actuellement en Alternance chez SPI2 depuis
2 ans en tant que développeur web dans l'équipe
WMC3.
Ce mémoire est une façon pour moi de tourner une
page de ma vie, de mettre fin à 5 années de travail. J'ai pu
explorer de nombreuses technologies et m'épanouir dans un environnement
adéquat, cela m'a permis d'explorer les multiples options qui
s'offraient à moi.
Pourtant, le sujet traité dans ce mémoire n'est
pas une chose que j'ai pu côtoyer dans mon cursus scolaire, ni dans mes
expériences professionnelles. Il devrait déjà être
pris en compte dans le milieu professionnel français et encore plus
à l'école où nous apprenons les métiers de
demain.
Je compte donc aujourd'hui partager avec vous le
résultat de mes recherches.
1 Sciences et technologies de l'industrie et du
développement durable - Système d'information et
numérique
2 Septeo Pôle Immobilier
3 Web - Mobile - Cloud
5
Introduction
En cherchant un sujet de mémoire pour cette 5eme
année, de nombreux sujets étaient réalisables. Des sujets
plus ou moins bon, qui ont été plusieurs fois remis en question
et ce n'est que récemment que celui-ci m'a paru évident. Il
fallait que le sujet soit un sujet intéressant, un sujet
d'actualité, un sujet qui intéresse le plus grand nombre.
L'écologie, voilà le mot qui est ressortit de
cette recherche. L'écologie dans sa définition est une science
ayant pour objet les relations des êtres vivants avec leur environnement,
ainsi qu'avec les autres êtres vivants. De nombreuse études sur le
sujet sont déjà parus, avec des statistiques qui ne laisse pas de
marbre. Voici quelques-unes de ces statistiques qui sont accessible sur le site
du gouvernement (Ministère de la transition écologique, 2021)
:
- En 2020, 17 % des espèces classées en liste rouge
nationale sont éteintes ou menacées
- En 2018, près de 6 800 sites et sols pollués
ou potentiellement pollués étaient recensés en France
- En 2018, la température moyenne de la planète
est supérieure d'environ 1 °C par rapport à son niveau de
l'ère préindustrielle
Ces chiffres, même si alarmant, sont des chiffres en
diminution par rapport aux années précédentes. La
population a compris que l'écologie est un sujet important et que tout
le monde est concerné.
Pourtant lorsqu'une personne s'intéresse de plus
près aux actions réalisées, celle-ci peut s'apercevoir
qu'un secteur est délaissé par l'état. Ce secteur est
l'informatique. Il y a de nombreuses façons de polluer dans le milieu de
l'informatique, laisser son ordinateur allumé, envoyer des mails trop
volumineux, avoir une luminosité d'écran trop
élevée. La construction de votre smartphone en lui-même est
très énergivore. Vous pensez peut-être que ce n'est pas
grand-chose, qu'il y a plus important ? Pourtant, l'impact environnemental du
numérique doit être réduit dès aujourd'hui pour que
celui-ci face partie des solutions plutôt que des problèmes.
Pour faire face à ça, un ensemble de technique
cherchant à diminuer l'empreinte sociale, économique et
environnementale du numérique a pu voir le jour. Ces techniques se
regroupe sous différents noms tels qu'informatique durable, green
IT4, numérique responsable.
4 Green information technology | Eco-TIC en
français - éco techniques de l'information et de la
communication
6
En quoi consiste le Green IT ? Ce concept peut paraitre
abstrait lorsque l'on se pose la question, mais il vous sera
présenté et analysé autour de méthodologies
réfléchis et précises. Il sera le fil rouge présent
tout au long de ce mémoire.
Maintenant que le sujet est mis en place, voici la
problématique à laquelle ce mémoire va répondre.
7
Problématique
Plusieurs facteurs sont à prendre en compte lors de
l'analyse de l'informatique durable. Depuis quand cela existe-t-il ? Est-ce que
les entreprises en ont conscience ? Est-ce vraiment un sujet d'actualité
? Comment faire pour l'appliquer ? Beaucoup de question viennent naturellement
à nous.
La problématique de ce mémoire a pour but
d'englober la majorité de ces questions pour y répondre le plus
précisément. Elle sera agrémentée de sous
problématique venant rajouter des informations complémentaires
permettant de plus facilement répondre à la problématique
principale. Voici la problématique de ce mémoire.
Comment réduire l'impact environnemental des
technologies de l'information et de la communication dans les petites et
moyennes entreprises françaises ?
Cette question permettra de mieux comprendre l'enjeu du
numérique dans l'écologie et comment les entreprises
françaises peuvent agir à leurs niveaux. Au vu de la
difficulté de répondre directement à cette question,
l'étude de sous problématique permettra de prendre point par
point les différents sujets évoqués dans la
problématique.
- Quels est l'impact environnemental des
technologies de l'information et de la
communication ?
- Quels sont les pratiques de l'informatique durable
?
- Est-ce que les entreprises ont conscience de leurs
impacts environnementaux ?
- Quel est l'avis du gouvernement français sur
l'informatique durable ?
Hypothèse
- L'impact environnemental des technologies de l'information de
la communication est
important aujourd'hui mais celui-ci ne fera qu'augmenter
d'année en année puisque le numérique est en pleine
transition dans la plupart des entreprises.
- Les pratiques de l'informatique durable sont nombreuses, elles
agissent sur la conception et le recyclage des produits mais aussi sur la
conception d'application et de site web
- Les grandes entreprises et les entreprises de tailles
intermédiaires ont conscience de leurs impacts environnementaux mais
les petites et moyenne entreprises ne sont pas aussi bien informé
- Le gouvernement français prend au sérieux le
sujet de l'informatique durable puisque le gouvernement est un acteur majeur
de la COP 21
8
Méthodologie
La collecte des données de mon travail d'enquête se
retrouve sous différentes formes :
- Analyse des données du gouvernement français
Le gouvernement français a une idéologie d'open
source sur ses données. Il est donc facile d'avoir des chiffres
officiels et récents sur le numérique et l'écologie qui
sont deux enjeux majeurs du gouvernement
- Reprise de sondage déjà existant sur le sujet de
l'informatique durable
De nombreux sondage réalisé auprès
d'entreprises existent sur internet. Celle-ci touchent un panel bien plus large
qu'une enquête réalisé par mes moyens.
- Lecture d'article scientifique
De nombreuses revues scientifiques existent sur internet. Je me
servirai de Google Scholar pour trouver des sources fiables et pertinentes.
- Interview d'un responsable d'infrastructure chez une PME
Cette interview sera basée sur un document officiel
réalisé par l'Alliance Green IT. Elle me permettra de connaitre
plus en détails la maturité écologique de l'entreprise sur
laquelle je fais mon étude de cas.
- Étude de cas - SPI
Dernier point de ma méthodologie. Une étude de cas
de l'entreprise Septeo Pôle Immobilier pour analyser sa maturité
écologique et proposé des bonnes pratiques ou des
améliorations pour l'atteindre.
9
Synopsis
La réalisation de ce mémoire c'est axé
autour de trois parties.
Dans une première partie, une recherche approfondie sur le
sujet de l'écologie ainsi que de la place du numérique dans
celui-ci vous sera proposé au travers d'un historique vous permettant de
retracer les grands évènements qui ont sculpté la
société d'aujourd'hui. Dans un second temps, une analyse des
impacts du numérique sur l'environnement en France et dans le monde vous
sera présenter, accompagner de statistiques sur les chiffres clés
de l'informatique durable. Dans la dernière sous-partie, les entreprises
nous livrerons, d'une part leurs solutions techniques et d'autre parts leurs
bonnes pratiques pour réduire leurs empreintes carbones.
La seconde partie du mémoire sera une étude de
cas de l'entreprise Septeo pôle immobilier. Une présentation
courte de l'entreprise sera effectuée pour placer le contexte. Elle sera
suivie de l'interview d'un des salariés de l'entreprise. Enfin, la
troisième sous-partie permettra de proposer des axes
d'amélioration pour que l'entreprise réussisse à diminuer
son empreinte carbone.
La troisième partie quant à elle
présentera l'informatique durable sous un autre angle. Cet angle est la
place du numérique dans la Conférence des parties qui s'est
déroulé en 2015 à Paris et les actions des gouvernements
(Objectifs, lois) qui en ont découlés.
Finalement, ce mémoire se conclura sur un texte court
et concis qui résumera l'ensemble des points vu dans ce document et
répondra à la problématique précédemment
énoncée.
En espérant que vous preniez du plaisir en lisant ce
mémoire, bonne lecture.
10
Partie 1 - L'informatique Durable
1.1 - Un bref historique de l'écologie
Les premières ligne de réflexion de ce
mémoire auront pour sujet l'écologie ainsi que la place du
numérique dans celui-ci. L'écologie est un terme couramment
utilisé, mais est-il toujours bien utilisé ?
L'écologie est « une Science ayant pour objet les
relations des êtres vivants (animaux, végétaux,
micro-organismes) avec leur environnement, ainsi qu'avec les autres êtres
vivants. » d'après le dictionnaire Larousse (2021). Ce terme fut
inventé en 1866 par un biologiste allemand, Ernst Haeckel. De nos jours,
l'écologie est la majorité du temps rattaché au
réchauffement climatique et à la pollution de notre
écosystème. Même si cette phrase est juste, elle
s'éloigne de la définition initiale, puisque l'écologie
n'agit pas seulement sur les facteurs abiotiques (eau, air, sol,
température, lumière...) mais aussi sur les facteurs biotiques
(relation sociale au sein d'une espèce, avec une espèce
différente que la sienne).
Malgré le fait que l'écologie est plus vaste que ce
que l'on pense, ce mémoire va s'attarder sur des points
spécifiques de ce terme. Des points qui sont en lien avec le
numérique.
Pour contextualiser l'impact du numérique sur
l'environnement, il faut faire un bref historique de l'écologie
jusqu'à l'arrivé de la notion d'informatique durable. Pour cela,
une frise chronologique reprenant les évènements marquant de
l'écologie5 se trouve en Annexe. Celle-ci a été
créer après plusieurs recherches sur le sujet de
l'écologie au travers des âges.
Il est indiqué dans cette frise, que les premières
traces de l'homme dans laquelle il est mention d'écologie, même si
le terme n'existait pas en ce temps, sont dans l'épopée de
Gilgamesh en l'an 2600 av. J.C. Dans ces récits, l'évocation de
la déforestation y est présente et est décrit comme la
cause de l'aridification de région entière. L'Homme arrivais
déjà à reconnaitre ses effets sur son environnement.
Il faut passer en l'an 1769 ap. J.C. pour observer un des
premiers textes de loi concernant la protection de l'environnement avec
l'administrateur colonial Pierre Poivre. Cette mesure législative de
protection écologique a pour contenu l'obligation aux
propriétaires de conserver 25% de leurs terres boisées (sur
l'île Maurice). En cette même époque, des récits tels
que « Sur la gouvernance et le bien-être de l'Empire » (1793)
du savant Hong Liangji ou bien « Essai sur le principe de
5 FENOUL Alexandre, Historique de l'écologie
(2021)
11
population » (1798) du révérend Thomas Robert
Malthus parle du sujet de la multiplication de l'Homme et de son
incapacité à suivre cette croissance avec les capacités
actuelles de l'agriculture. Cette problématique va être un des
fléaux de l'humanité avec cette course au rendement, sans faire
attention au problème qu'elle entraine.
Les années passent, et avec elles, arrive le
XIXe et le premier texte analysant l'impact destructeur de
l'humanité sur l'environnement. Ce texte, écrit en 1864 par
l'érudit et diplomate américain George Perkins Marsh, averti que
l'homme pourrait s'autodétruire et la Terre avec lui s'il n'y a pas une
sensibilisation sur nos actes et de régulation sur les ressources
mondiales. Deux ans plus tard, le terme « Écologie » sera
créer par le biologiste allemand Ernst Haeckel.
Le Sierra Club, une des première ONG6 de
défense de la nature, sera créer en 1892 dans le but de
protéger la Sierra Nevada.
La période de 1900 à 1950 connaitra les deux
guerres mondiales, avec notamment les bombardements atomiques en 1945 à
Hiroshima et Nagasaki qui auront un impact incommensurable, d'une part par leur
violence, et d'une autre part par leurs effets sur
l'écosystème.
Dans les années 1950, plusieurs évènements
grave sont aperçus ayant pour origine la pollution faite par l'Homme. Il
est ici question du Great Smog de Londres en 1952 et de la maladie de Minamata
au Japon. Le premier est une brume épaisse ayant pour origine la
consommation excessive de charbon de mauvaise qualité dans les foyers et
les entreprises. Cette brume fit 12 000 morts et rendit malade 100 000
personnes. Le second est quant à lui un empoissonnement au mercure
dû au rejet d'une usine dans la baie de Minamata. Les effets ne furent
pas immédiats et il a fallu 20 ans pour observer les premiers
symptômes et 10 ans de plus pour constater que la maladie était
liée au rejet de mercure de l'usine. Cet évènement est un
des exemples les plus cités pour évoquer les maladies
industrielles.
Plusieurs ONG furent créées dans les années
qui suivent, notamment la WWF7 en 1961 et Greenpeace en 1971. Un
engouement de la population pour l'écologie se fait ressentir, c'est
pourquoi le premier jour de la Terre fut inauguré le 22 avril aux
États-Unis réunissant plus de 20 millions de participant. Il n'a
pas fallu longtemps pour que les politiques suivent le mouvement et ce n'est
que deux ans plus tard que le premier sommet de la Terre a eu lieu. Cette
conférence internationale est la première sur l'environnement.
Elle a eu lieu à Stockholm et elle déboucha sur l'adoption de 26
principes permettant de lutter contre la pollution.
6 Organisation non gouvernementale
7 World Wildlife Fund (De nos jours World wide fund
for nature)
12
Malgré l'intérêt de la politique pour
l'environnement, si cela ne va pas dans le même sens que leurs
intérêts, ils n'hésiteront pas à agir contre. Ainsi,
en 1985, le gouvernement français sous les ordres du président
François Mitterrand, sabota le bateau Rainbow Warrior de Greenpeace en
Nouvelle-Zélande qui s'opposait aux essais nucléaires
réalisés dans les atolls de Moruroas. Le fait de couler se bateau
fit un mort et créera de mauvaise relation entre la
Nouvelle-Zélande et la France. De plus, cela n'a fait que renforcer les
idéaux des écologistes qui étaient contre le
nucléaire.
En 1988, le gouvernement français élit Brice
Lalonde en tant que secrétaire d'État à l'Environnement.
Il devient par la suite le premier ministre de l'Environnement en fonction pour
un durée de 10 mois (suivi par Ségolène royal en 1992).
C'est un grand changement en France, avec l'arrivé d'un ministère
dédié uniquement à l'environnement.
Aux États-Unis à la même période, le
programme Energy Star voit le jour. Ce programme gouvernemental est la
première mesure prise par un État pour réduire l'impact
environnemental de produits tels que les ordinateurs, les moniteurs, les
serveurs... Dans le détail, ce programme prend la forme d'un label
permettant de distinguer les produits qui respectent les normes
environnementales. Bien sur, ce label fut fortement
critiqué à ses débuts, puisque les constructeurs eux
même éffectués les tests sur leurs appareils. Il y a eu de
nombreux cas où la consommation électrique
déclaréé par les constructeur étaient
différentes de ceux constatés en réalité.
Aujourd'hui ce label est bien plus réglementer et peux être
appliquer sous tout objets électriques (Consoles de jeux vidéo,
tablettes...).
Lors du passage du nouveau millénaire, un pacte mondial
à l'initiative des Nations Unies fut instaurer, incitant les entreprises
à adopter une attitude socialement respectable. Il fut accompagné
en France par une loi en 2001 concernant les entreprises cotées en
Bourse. Celles-ci sont contraint de prendre en comptes les conséquences
sociales et environnementales de leur activés lors de la
rédaction de leurs rapports annuels. Ces nouveaux indicateurs permettent
d'analyser et de prévoir la consommation des entreprises en termes de
consommation électrique et de rejet de CO2.
Le protocole de Kyoto est lui aussi un facteur important de la
prise de conscience mondiale. Les études réalisés et
présentés lors de cette conférence sur le changement
climatique en 1995 ont permis d'adopter différentes mesures afin de
réduires les émissions de gaz à effet de serre. L'objectif
étant de réduire d'au moins 5% les émissions des gaz
à effet de serre entre 2008 et 2012 par rapport au niveau de 1990. Le
protocole fut signer et mit en place seulement en 2005, lorsque au moins 55
pays l'aient signer. D'après les données fournis par l'union
européenne, les gaz à effet de serre sont en diminution en France
et dans l'union européenne depuis que le protocole a été
mis en place.
13
Il est clair que les emissions de gaz à effet de serre ont
diminué depuis les années 90. La diminution est clairement du au
protocol de Kyoto. On peut observer sur ce graphique que les émissions
de gaz à effet de serre ont diminué drastiquement en 2005 lors de
la signature du protocol et jusqu'en 2012, date butoir pour tirer des comptes
rendu. Sur cette période, il y a eu une baisse de presque 12%. De la
même manière, il y a eu une baisse depuis 1990 de 9,5% des
émissions. Un pourcentage bien plus élevé que les 5% de
baisse que le protocol de Kyoto prévoyait.
Émissions de gaz à effet de serre de 1990
à 2012 en France (2021). [Graphique en traits]. In : Eurostat.
Disponible à l'adresse : Statistics J Eurostat (
europa.eu)
Avec le monde de l'informatique en plein essors, il est normal
que de plus en plus de personne se rendent compte de la pollution que celui-ci
génère. A titre d'exemple, l'empreinte énergétique
du numérique est aujourd'hui en hausse de 9% par an et la plupart des
impacts environnementaux liés à son usage sont majoritairement
sous-estimés. Il est estimé que le numérique émet
3.8% du CO2 mondial par an. Pour comparaison, la France n'en émet que
0.9%.
De nombreuse initiatives sont ainsi mit en place dans les
années 2000. En 2007, un groupe de consommateurs, d'entreprises et
d'organisation non gouvernementales se regroupe pour promouvoir des techniques
propres permettant d'améliorer l'efficacité
énergétique et de réduire la consommation d'énergie
des ordinateurs. Mené par un géant du secteur de l'informatique,
Google, et un géant de la protection de l'environnement, la WWF, ce
groupe réunit de nombreux constructeurs informatiques dans leur
initiative de réduire, pour 2010, la consommation d'énergie des
ordinateurs de 50%. Il est
14
également prévu de réduire les
émissions globales de CO2 des opérations des ordinateurs de 54
millions de tonnes par an et ainsi économiser 5,5 Milliards de
dollars.
L'axe principal de leurs actions est de réduire
l'énergie non utilisé pas les ordinateurs. Un ordinateur lambda a
cette époque n'utilisais en moyenne que 60 à 70% de
l'énergie consumé. Ces 30/40% restant était perdu en
génération de chaleur. Leur premier but était donc
d'obtenir le label Energy Star de 2007 en ayant un rendement de 80% minimum sur
leurs ordinateurs. Ce chiffre ne fait que monter d'année en
année, avec un rendement minimum de 90% en 2010. Du côté
des serveurs, le chiffre est de 85% en 2007 pour arriver à 92% en
2010.
Du côté de la France, le terme éco-TIC est
créer. Il peut se rattacher au Green IT en anglais. Cet acronyme est
créé en 2009 et se traduit par « écotechniques de
l'information et de la communication ». Le fait que le terme
Éco-tic soit créé si tard, montre que la place du
numérique au sein du développement durable, même si
présent, n'était pas aussi développer en France
qu'à l'étranger où de grande entreprises et ONG se sont
déjà pencher sur la question.
Deux ans plus tard, une association loi 19018
regroupant les acteurs français de l'informatique durable est
créé. Cette association oeuvre dans le but de définir et
de diffuser des pratiques écologiquement et socialement responsable dans
le milieu de l'informatique. N'importe quel acteur du numérique ou du
développement durable en tant que personne, association ou entreprise
peut y adhérer. Cette adhésion permet d'accéder à
un réseau d'experts qui peuvent vous aidez à mener des actions
mais aussi à accéder à des compétences et
connaissances variées.
Enfin, comment parler de l'écologie sans aborder la COP
219. Cette conférence internationale sur le climat qui s'est
déroulé en France en 2015 à pour objectif de contenir le
réchauffement climatique en dessous des 2°C. Ces
négociations ont abouti sur un nouvel accord qui se doit être
universel, applicable à partir de 2020, adapté aux
différents pays membre et ayant un réel impact sur le
réchauffement climatique.
Si cette conférence a été si
médiatisé, c'est pour son ambition. L'objectif est d'enfin
arriver à un accord universel permettant de lutter efficacement contre
le réchauffement climatique et d'accélérer la transition
des pays vers une société sobres en carbone. Le sujet de la COP
21 sera abordé plus en détails dans la partie numéro trois
de ce mémoire10, mais nous pouvons noter que le conseil
national du numérique français à sorti à l'occasion
de la COP 21 un document nommé « Pour une convergence des
transitions écologique & numérique » (25 novembre 2015).
Ce document est un appel à
8 Association à but non lucratif
9 Conférence des parties - 21eme
édition
10 Partie 3 - L'informatique durable, objectif Paris
2100
15
engagement destiné au français et aux
entreprises françaises pour qu'ils participent à cette dynamique
nouvelle qu'est l'écologie au sein du numérique. Il n'est pas
question ici de nouvelle loi, mais de venir participer à des
conférences pour débattre et partager des idées, ainsi que
de contribuer au catalogue de projet qui présente des projets tels que
Citizen watt, un outil de mesure et de visualisation de la consommation
électrique, Fairphone, un smartphone conçu et
réalisé de la manière la plus équitable possible et
Lumo, une plate-forme de financement participatif spécialisé dans
les projets d'énergies renouvelable.
Plus récemment, le conseil national du numérique
a publié « feuille de route sur le numérique et
l'environnement - 50 mesures pour un agenda national et européen sur un
numérique responsable c'est-à-dire sobre et au service de la
transition écologique et solidaire et des objectifs de
développement durable » (2020). Cette feuille de route, toujours
dans l'idée d'améliorer la transition numérique et
écologique, propose 3 grand chantier.
- Adopter le concept de sobriété
numérique
- Mettre le numérique au service de la transition
écologique et solidaire
- Développer les différends outils et leviers pour
un numérique responsable
Ces trois chantiers sont développés avec 12
objectifs précis qui sont eux même développés avec
les 50 mesures que cette feuille de route propose. Ces mesures ont pour
objectif d'être à terme, des propositions à inscrire dans
les agendas français et européen et faire de la France un
champion du numérique du XXIème siècle puisque celle-ci
est déjà pionnière sur certaines thématiques du
numérique responsable comme l'écoconception ou les innovations
durables.
Avec la présentation de ce document, l'historique de
l'écologie est terminé. Cet historique présente
l'écologie comme un sujet d'actualité avec des objectifs clairs
et précis pour le monde de demain et même si le numérique
est aujourd'hui un pilier majeur de notre société, il lui a fallu
un peu de temps pour que le côté écoresponsable soit pris
en compte par d'une part les politiciens et d'une autre part les entreprises et
la population. Mais alors pourquoi depuis le début du XXIème
siècle, le numérique se tourne vers une informatique durable ?
Pour répondre à cette question, il faut d'abord
comprendre l'impact du numérique sur notre société et sur
l'environnement. C'est ce sujet qui va être abordé dans la
prochaine partie.
16
1.2 - L'impact environnemental du numérique en
France et dans le monde
Le numérique est omniprésent. Il fait
intégralement parti de nos vies. Connaissez-vous par exemple les
chiffres en ce qui concerne le nombre d'écran possédé par
un Français ? Est-ce que vous vous êtes déjà
posé la question sur le nombre d'écran que vous possédez
?
Le chiffre donné par le CSA11 en 2017 est de
5,5 écrans par foyer, avec le téléviseur étant
l'écran le plus posséder par les Français. Le
téléviseur serait présent dans 91.7% des foyers en 2020,
suivi par l'ordinateur (85.8%), le smartphone (77.4%) et la tablette (47.6%).
Ces chiffres présentés sont là pour vous faire un rappel
sur la démocratisation du numérique.
Au niveau des entreprises, Il faut commencer par connaitre leurs
nombres dans le secteur des TIC12. D'après le
ministère de l'économie, des finances et de la relance dans leur
étude « chiffres clés du numérique- 2018 », il
existerait en France 111 629 entreprises dans le secteur des TIC pour 693 943
salariés.
De plus, 100% de ces entreprises possèdent au minima une
connexion internet à haut débit et 67% d'entre elles
possèdent un site web. Il est également à noté que
60% des salariés utilisent régulièrement un
micro-ordinateur.
Répartition de matériels bureautiques
possédés par les organisations auditées (2015).
[Graphique]. In : ADEME. Disponible à l'adresse : Conso
IT
Pour le nombre d'appareils électronique en entreprise, les
chiffres se baserons sur une étude de l'ADEME13, «
Consommation énergétique des équipements informatiques en
milieu professionnel » (2015). L'ADEME a audité 50 organisations
avec un effectif cumulé de 72 000 employés.
Au total, ce sont un peu plus de 100 000 appareils
électroniques recensés sans compter les équipements de
réseau (switch, routeurs et serveurs)
11 Conseil supérieur de l'audiovisuel
12 Technologies de l'information et de la
communication
13 Agence de la transition écologique
17
Dans les 50 organisations auditées, la part de
l'informatique dans la consommation électrique est varié. Elle
peut aller de 2% de la consommation totale à 58%. Ce chiffre
diffère en fonction du domaine d'activité et le serveur tertiaire
est en tête avec un moyenne de 25% de la consommation électrique.
Pour plus de détail, la bureautique représente 53% de la
consommation électrique, les serveurs et switches représente
quant à eux 47% de la consommation.
Répartition globale des consommations observées
dans l'étude (2015). [Graphique donuts]. In : ADEME. Disponible à
l'adresse : Conso IT
Bien que les appareils de bureautique soit plus nombreux que les
appareils de réseau, celle-ci ne consomme que 6% de plus
d'électricité par an. Cela peut s'expliquer par le fait que les
switch, serveur et routeurs se doivent d'être constamment en
activité pour assurer leurs fonctions.
L'étude offre un graphique très
intéressant sur l'inactivité et la consommation en fonction des
périodes des appareils électroniques.
Consommation annuelle moyenne d'un appareil, par
période [Graphique en colonnes]. In : ADEME. Disponible à
l'adresse : Conso IT
18
La part d'inactivité d'un appareil est en moyenne de 55%
sauf pour le téléphone qui est de 70%. C'est-à-dire qu'un
appareil n'est utilisé que la moitié du temps par son
utilisateur. Le reste du temps celui-ci consomme de l'électricité
sans être utile. Prenons par exemple le cas du copieur, celui consomme
450 kWh 14 par an. En France, un kWh produit environ 0.1 kg
équivalent CO2. Dans notre cas, un copieur dans une entreprise produira
donc 45kg de CO2 par an et sur ces 45kg, 18kg (40%) aurait pu être
éviter en éteignant le copieur la nuit et les week-ends.
Pour mettre un prix sur cette consommation, avec un kWh à
0.1605€, cela nous fait une perte de 28,89€ par an pour un seul
copieur. Si l'on applique ce calcul à chaque appareil présent
dans une entreprise, mais également à chaque entreprise dans le
milieu du numérique, le coût d'inactivité, en termes
d'environnement et économique, devient alors effarant.
Ce constat est encore plus effarant lorsque l'on sait qu'il n'y a
que 54% des grandes entreprises qui présentent un degré
élevé de conversion au numérique, et seulement 14% des
PME15. Pour rappel, les PME constitue 99% des entreprises dans
l'Union européenne.
Le passage à l'industrie 4.0 de la majorité des
entreprises va être un terrible choc pour l'environnement si le
numérique ne se renouvelle pas avec une prise de conscience par rapport
à l'informatique durable.
De plus, le gouvernement engage des initiatives pour aider les
PME dans leur transition numérique. En Europe, les dépenses
effectuées par les PME en 2018 pour passer au numérique
s'élevaient à 57 milliards d'euros. Cela correspond à 30%
des dépenses totales en matière de TIC par an et ce chiffre ne
fait qu'augmenter avec une prévision de 65 milliards d'euro en 2022.
|
|
Elenabsl, Phases de la révolution industrielle,
[Illustration].
In : Shutterstock. Disponible à l'adresse :
Révolution industrielle
|
14 Kilowatt-heure
15 Petite et moyenne entreprise
|
|
|
19
Enfin, dernier point important de cette étude, les
VM16. Le nombre de VM par serveur est en moyenne de 20VM et sa
consommation annuelle est de 75 kWh par an. L'étude a voulu connaitre la
part de VM inactive. Pour cela, elle a analysé plus de 10 000VM. Cette
analyse a révélé un taux de VM inactive (ou très
peu sollicitées) d'environ 20%. Bien que la VM soit inactive, elle
consomme tout de même de l'énergie. Le calcul est le même
que précédemment, 20% équivaut à 2000 VM. Si une VM
consomme 75 kWh par an, cela fait 150 000 kWh perdu et si on le transforme en
kg de CO2 ou en euro, cela fait 15 000 kg de CO2 et 24 075€ par an pour
2000VM.
Un autre point important de l'informatique durable sont les
DEEE17. Les déchets d'équipements électriques
et électroniques sont un sujet primordial de l'informatique de demain.
Ce sont eux qui ont le plus gros impact sur l'empreinte carbone. Depuis le
1er janvier 2021 et jusqu'à aujourd'hui, 22/08/2021, 1.6
millions d'ordinateurs ont été mis au rébus. Sur une
année, on estime que 2.5 millions d'ordinateurs sont jeté par an,
dont 1 million par les entreprises.
Par ailleurs, l'ONU révèle dans un de ces rapports,
« In-depth review of the WEEE collection rates and targets in the eu-28,
norway, switzerland, and iceland », que la quantité de
déchets électroniques serait plus de 50 millions de tonnes en
2019. Sans compter que ce rapport estime que la quantité de
déchet en 2030 sera de 74 millions de tonnes par an. Ce n'est pas tout,
la plupart des téléphones ne sont pas recyclé, seulement
20% d'entre eux le sont. La plupart sont jetés ou bien entreposé
dans les tiroirs des maisons. En France, sur la totalité des pannes de
produit électrique et électroniques, seulement 40% aboutisse sur
une réparation. C'est-à-dire que 60% des objets qui ont une panne
finissent à la poubelle.
Sur cette analyse de déchet, il faut aussi prendre en
compte un appareil qui ne fait que gagner en popularité, ce sont les
objets connectés. Ils sont de plus en plus utilisés dans
n'importe quel secteur d'activité et facilite la vie de leur
utilisateur, ce qui explique leurs augmentations dans les années
précédentes et futures. Ces objets sont soumis au même
contrainte environnement que les appareils précédemment
cités (Ordinateur, serveur, portable, etc...).
Mais ceux-ci peuvent apporter des solutions, en ayant des
comportement intelligent sur leur temps d'activité/inactivité ou
bien en aidant les entreprises à réduire leur empreinte carbone
en mesurant mieux les impacts environnementaux. Toutefois, un objet
connecté qu'il soit bénéfique ou non à
l'informatique durable. Celui-ci utilise les mêmes ressources que les
autres appareils électroniques et se recyclera aussi mal, si aucune
action n'est entreprise sur ce sujet.
16 Virtual machine - Machine virtuelle
17 Déchets d'équipements
électriques et électroniques
20
Green IT, Empreinte environnementale du numérique
mondial, [Tableau], In : Green It, disponible à l'adresse :
Empreinte
environnementale
La principale conséquence de tous ces déchets
électroniques est de ne pas pouvoir les recyclés. Il existe dans
le monde, principalement dans des pays sous-développés, de
nombreuse décharge de déchets électroniques. Il est
estimé que 70% des déchets se retrouvent dans ces
décharges, pourtant l'exportation d'objets électroniques est
interdite depuis 1992. Mais la récupération de ces déchets
est un commerce assez important pour qu'une mafia se soit organiser autour des
décharges. La récupération des métaux
utilisé dans les appareils électronique rapporte, à titre
d'exemple, on retrouve 280 grammes d'or par tonne de déchets
électroniques. On retrouve également des métaux tels que
l'argent, le cuivre, le platine, le palladium, etc...).
Muntaka Chasant, Enfant dans la décharge
électronique d'Agbogbloshie, Ghana, [Photographie]. In : France Info.
Disponible à l'adresse : Décharge d'Agbogbloshie
21
La production de ces appareils est également sujet
à controverse. La fabrication de 24 ordinateurs est équivalant
à l'espace nécessaire à la survie d'un être humain.
C'est l'empreinte écologique. Ce terme mesure la surface terrestre
nécessaire pour assurer la survie d'un individu en lui fournissant de
l'eau, de la nourriture, de quoi se vêtir et s'abriter. Pour calculer
cette surface, il faut diviser la biocapacité 18 totale de la
terre par le nombre d'être humains qui y vivent. Aujourd'hui cela fait
environs 1.6 hectares. Cette empreinte à augmenté de 50% depuis
2008. C'est avec ces mesures, empreinte écologique et
biocapacité, que le calcul sur la capacité de la planète
à renouveler ses ressources biologiques est calculer.
On en entend beaucoup parler aujourd'hui avec cette phrase :
« La planète vit à crédit ». Effectivement, en
2017, l'humanité a dépassé de plus de 70% la
capacité de la planète. A cette époque la
biocapacité était de 1.6 hectare mondial par personne, alors que
l'empreinte écologique moyenne mondiale était de 2.8 hectares
globaux par personne.
Le problème étant que la biocapacité diminue
et que l'empreinte écologique ne fais que d'augmenter d'année en
année. C'est sur ce point qu'il faut agir, il faut diminuer notre
empreinte écologique pour être sobre dans notre consommation et
ainsi atteindre un seuil d'égalité entre la biocapacité et
l'empreinte écologique.
Mais ce n'est pas chose facile, si l'on reprend l'exemple des 24
ordinateurs, c'est le chiffre que consommera un habitant des pays
développés au cours de sa vie.
En dernière analyse de cette sous partie, pour encore
mieux comprendre l'empreinte du numérique dans le monde, le mieux c'est
de donner des chiffres.
Green IT, Empreinte numérique globale de
l'humanité, (2019). [Illustration]. In : Empreinte environnementale du
numérique mondial. Disponible à l'adresse : Empreinte
environnementale
18 Zone qui a la capacité de produire une
offre continue en ressources renouvelables et d'absorber les déchets
découlant de leur consommation. Elle est mesurée en hectare
globaux.
22
Ces chiffres qui datent de 2019 montrent une consommation du
numérique importante au niveau mondial. Ce secteur, s'il était
classé avec des pays sur son empreinte globale, serait le 7ème
pays le plus consommateur. Si l'on devait donner une équivalence
à des usages quotidiens, le nombre d'émissions de gaz à
effet de serre est le même que 116 millions de tous en voiture. En ce qui
concerne la consommation d'eau qui est de 0.2% de la consommation globale, cela
représente 3.6 milliards de douche.
Que peut-on ressortir de cette analyse sur l'impact
environnemental du numérique en France et dans le monde ?
Tout d'abord, il faut répartir les impacts
environnementaux par étapes du cycle de vie des appareils. Sa
création, sa durée de vie et sa destruction. Chacune de ces
phases de vie contribue à l'empreinte carbone du numérique.
La construction est la phase de vie ayant le plus d'impact. Elle
contribue à elle seule à 30 % du bilan énergétique
global, 39 % des émissions de GES19, 74 % de la consommation
d'eau et 76 % de la contribution à l'épuisement des ressources
abiotiques (Eau, sol, minéraux, etc...).
Durant la durée de vie, le calcul dépend
entièrement du pays et de la façon dont est produite
l'électricité. L'empreinte carbone ne sera pas la même dans
un pays consommateur d'électricité d'origine fossile (fioul et
charbon), d'électricité nucléaire ou
d'électricité d'origine renouvelable (solaire, éolienne,
hydraulique, géothermique, biomasse).
Enfin, lors de sa destruction, un appareil aura plus de chance
d'être jeté et se retrouvé dans une décharge de
déchets électroniques, plutôt que d'être recycler.
Quel que soit sa phase de vie, l'appareil électronique
pollue et ce n'est pas étonnant qu'il ait autant de pollution dans le
milieu du numérique. D'après le compte rendu d'un rapport de
Capgemini, « L'informatique durable est source de bénéfices
significatifs mais n'est pas encore une priorité pour la plupart des
organisations » (2021), lorsqu'on interroge les organisations
françaises, 57% d'entre elles ignorent leur empreinte carbone
informatique. Or, sans avoir du recul sur sa propre empreinte carbone, comment
peut-on se dire qu'il faut y faire attention ?
C'est ce que la prochaine partie du mémoire va traiter en
analysant des entreprises françaises et mondiales afin de mettre en
évidence des solutions déjà mise en place ainsi que les
bonnes pratiques du développement durable.
19 Gaz à effet de serre
23
1.3 - Les solutions existantes dans les entreprises
ainsi que leur bonne pratique
Dans un premier temps, le regard de cette sous-partie sera
porté sur les entreprises leader de l'informatique, quels sont leurs
objectifs en termes d'écologie et comment souhaite t'il réduire
leur empreinte carbone ? Leurs solutions sont-elles adaptés à
toutes les entreprises ? Ensuite, la recherche se portera sur les solutions et
les bonnes pratiques des TPE 20 et des PME.
Il est l'heure de faire un tour du côté des
GAFA21, les quatre géants du web que sont Google, Apple,
Facebook et Amazon. Le premier de cette liste est Google et celui semble bien
être l'enfant le plus propre du groupe. Avant tout, il faut essayer de
calculer combien de CO2 google produit en une année. Ce calcul partira
d'une recherche faite par WISSNER-GROSS, chercheur à Harvard, qui dit
qu'une requête Google émet en moyenne 7 grammes de CO2.
Maintenant, il suffit de multiplier ce chiffre par le nombre de requête
effectué sur google par an, et ce chiffre en 2016 est de 2000 milliards
de requêtes, soit 5.48 milliards par jour.
Le résultat est de 14 000 tonnes de CO2. Impressionnant,
n'est-ce pas ? Il faut prendre en compte que cela ne compte que les recherches
Google. Google c'est aussi Youtube, Gmail, des actualisations de pages. Avec
une consommation pareille, Google était dans l'incapacité de
respecter les différents accords et lois qui ont été mit
en place à la suite des différends sommets de la Terre. Qu'a fait
Google ? Si on ne peut pas se passer de l'électricité dans le
monde du numérique, alors l'entreprise s'est attaquée à la
source du problème. En 2010, Google s'engage dans une lutte contre la
consommation d'énergies fossiles en investissant dans les
énergies renouvelables. Son but est de parvenir à une
sobriété de son alimentation, en étant neutre en
matière d'émissions de carbone. Tous ses bureaux et ses
datacenters 22se retrouverais uniquement alimentés par des
fermes solaires, éoliennes, etc...
Pour y arriver, la firme américaine n'a pas compter pour
réussir sa transition. Elle dépensa des 2010, 2.5 milliards de
dollars dans des projets d'énergies renouvelable. Elle continua ses
investissements d'année en année pour atteindre en 2017 la
suffisance en termes d'énergies renouvelables. Ils ne s'arrêterons
pas là, puisqu'ils ont annoncé en 2020 23que
l'intégralité de leurs émissions de CO2 depuis leur
fondation en 1998 a été compensé. Elle devient la
première entreprise mondiale à réussir cet exploit.
20 Très petite entreprise
21 Google Apple Facebook Amazon
22 Centre de stockage de données
23 Voir Tweet : Ambition 2030
24
Mais être les premiers ne leurs suffisent pas, ils
souhaitent également progresser encore plus vers le développement
durable avec un premier objectif pour 2030. Fini la compensation par
l'énergie verte, Google souhaite pouvoir déplacer sa charge de
calcul en fonction de l'énergie renouvelable produite dans le monde.
L'énergie sera même gérée en temps réel en
fonction de l'énergie décarbonée disponible.
Cet objectif entraine la construction de nombreux sites
d'exploitation de production d'électricité dite renouvelable. Ces
nouveaux sites devraient aboutir à la création de 10 000 emplois
dans le milieu des énergies renouvelables d'ici 2025.
Pourtant Google est tout de même critiquer pour plusieurs
raisons. Une des raisons étant que Google ne fait que compenser ce
qu'elle produit. Cela ne veut pas dire pour autant que leur consommation stagne
ou régresses, celle-ci continue d'augmenter même si Google assure
que ses datacenters sont de moins en moins énergivore. Mais la plus
grande critique faite à Google est sur sa politique de tout savoir, tout
garder. Aujourd'hui, si vous souhaitez revoir des échanges de mails d'il
y a 15 ans, c'est possible si vous ne les avait pas supprimés. En plus
des mails, Google conserve toutes les vidéos postées sur Youtube.
Même la vidéo du cheval de votre tante qui fait une balade dans
les prés qui dure 2 heures. Même si la responsabilité est
partagée avec l'utilisateur, c'est un devoir de Google que de
considérer que l'espace consacré aux données n'est pas
infini.
Le second membre des GAFA est Apple. Apple a émis 25
millions de tonnes de CO2 en 2019. A titre de comparaison la ville de Paris
à une empreinte de 22.7 millions de tonnes de CO2. La majorité de
leurs émissions est lié à la fabrication de leur produit.
Ils représentent 76% du total de leurs émission. On retrouve
l'usage des produits en seconde place (14%), le reste des émissions se
partage entre le transport des produits, les voyages d'affaires et la
récupération des matières pour leur produit.
Tout comme Google, Apple a réussi à obtenir une
consommation neutre d'électricité en optant pour une
électricité d'origine renouvelable, que ce soit dans leur
magasins ou dans leurs bureaux. Ils détiennent d'ailleurs un parc
solaire, hydraulique et éolien qui produit 12% de leur
électricité.
Pour atteindre la neutralité, le groupe se tourne vers
l'écoconception. Ils font le pari du recyclage en utilisant des alliages
d'aluminium recyclé ce qui a eu pour effet de réduire l'empreinte
carbone de l'entreprise de 4.3 millions de tonne de CO2. La
récupération de matériaux est aussi une priorité
avec la création du programme Apple Trade In qui propose de
récupérer les vieux ordinateurs et tablettes pour
récupérer les matériaux et les recyclés.
25
Néanmoins, Apple connait un problème de taille avec
leur volonté de faire des produits qui se doivent d'être
régulièrement changer. On appelle ça l'obsolescence
programmé. Apple la justifie par le fait que les anciennes batteries ont
du mal à supporter les changements du logiciel IOS. L'entreprise n'a pas
été condamnée pour ses pratiques, mais l'union
européenne leur a mis une amende d'une valeur de 25 millions d'euros
début 2020 pour les performances volontairement bridées de leur
ancien modèle d'Iphone. Cette amende peut paraître
dérisoire face au chiffre d'affaires de la firme (91 milliards dans le 3
trimestre de 2019).
Si Apple souhaite réellement obtenir des résultats
sur leur objectif d'écoconception, elle ne doit pas seulement faire du
recyclage, mais également produire des appareils qui durent dans le
temps.
Le troisième membre des GAFA, Facebook, n'a quant à
lui pas encore atteint la neutralité carbone. Elle a tout de même
réussi à réduire ses émissions. Tout comme Google
et Apple, Facebook se tourne vers les énergies renouvelables. Elle
réussira à atteindre 86% d'énergies renouvelables en 2019
pour ses bureaux et datacenters.
Facebook se distingue de ses compères en se basant
également sur des certifications internationales. Elle obtient en 2019
la norme ISO 50001, qui donne des lignes directrices pour développer une
gestion méthodique de l'énergie. La norme se base sur un audit
énergétique initial, puis l'entreprise doit définir ses
cibles énergétiques et établir un plan sur les
années à venir.
L'entreprise a réussi avec la collecte de donnée de
l'audit initial à mettre en oeuvre des solutions efficaces en termes de
gestion de l'énergie. On peut également noter que depuis 2020,
50% des plats de leur cafétéria proposent des plats
végétariens ou végans. A titre d'information, produire 1kg
de viande de porc émet autant de CO2 que cultiver 80 kg de pommes de
terre d'après la WWF.
Enfin, Facebook agit également sur un point important qui
n'a pas été évoqué précédemment, qui
est la diffusion d'information. En effet, Facebook met à disposition
« The Facebook Climate Conversation Map » qui est un
planisphère recensant des informations sur les changements climatiques.
Ce planisphère est utilisé par des ONG et des gouvernements, ce
qui leur permet de définir des actions environnementales.
Dernier membre des GAFA, Amazon est la 4eme société
en termes de capitalisation boursière. En plus de son service de
livraison, Amazon propose aujourd'hui un service de streaming vidéo, de
la domotique, AWS, des jeux vidéo, etc...
26
Amazon a une empreinte carbone de 51 millions de tonnes de CO2 en
2019 qui est expliquer par le groupe : « Notre empreinte carbone inclut
les émissions provenant des expéditions opérées par
Amazon et par des tiers, de l'utilisation de l'électricité, des
produits de marque Amazon, des biens d'équipement, des voyages
d'affaires, du conditionnement, des trajets des clients jusqu'aux boutiques
Amazon et d'autres biens et services achetés. »
Amazon est loin de la neutralité carbone, c'est pour cela
qu'elle s'est engagée à l'atteindre en 2040. Pour atteindre cet
engagement, l'entreprise a décidé de s'alimenter 100% en
énergies renouvelables en 2030, d'investir 100 millions de dollars dans
la reforestation et de passer la totalité de son parc automobile en
véhicules électriques.
Il est également a noté qu'Amazon fait partis du
Climate Pledge24 qui est un engagement à la suite des accords
de Paris de la part de plusieurs grandes entreprises tels que Verizon et
Infosys.
Pour 2030, Amazon va investir 2 milliards de dollars dans le
développement de technologies et de services permettant la
décarbonisation et la préservation de la nature au travers du
Climate Pledge Fund. On peut retrouver tous leurs engagements sur le site
Amazon durabilité.
Au cours de l'étude de ces grandes entreprises, il est
évident que les enjeux environnementaux sont prix aux sérieux par
les GAFA. Les GAFA se veulent têtes de proue de l»informatique
durable en ayant des objectifs clairs et précis pour réduire leur
empreinte carbone. Pourtant, si leur bénéfice est diminué
à cause d'action pour l'environnement, ils peuvent choisir l'argent au
climat, comme on peut le voir avec l'exemple de l'obsolescence programmé
chez Apple.
Les actions menées par les GAFA sont des exemples
réalisables dans de plus petites entreprises. Mais les PME peuvent elles
aussi offrir de bonne pratique et des solutions pour réduire les
émissions de CO2.
Fairphone est une entreprise néerlandaise qui a une vision
tout autre de la conception d'un smartphone comparé à Apple. La
conception et la production des appareils ont été pensées
pour intégrer des contraintes environnementales et de commerce
équitable tout au long de la chaîne de production.
En plus de leur production, la fin du cycle de vie du fairphone
est conçu pour que les éléments matériels et
logiciels soit facilement réparés ou mis à jour. Son
créateur reconnait la complexité de créer un produit
totalement en accord avec l'idéal du commerce équitable. C'est
pourquoi il a commencé en se mettant des objectifs raisonné et
atteignable pour créer un nouveau
24 Engagement pour le climat
27
type de smartphone. Ce qu'il faut retenir ? Dès la
conception du produit, la place de l'environnement était au centre du
débat. Les objectifs retenus agissent sur toutes la phase de vie du
produit : Production, Utilisation, Destruction.
Ce genre de produit plait beaucoup à la population et on
peut l'observer en 2018 lorsque l'entreprise organise un financement
participatif qui lui permet de récupérer 2.5 millions d'euros qui
s'ajoute au 7 millions d'investisseurs intéressés.
Les partenariats à petite échelles entre les
entreprises d'une même région sont aussi un des piliers de
l'informatique durable de demain. Tout le monde n'est pas Steve Jobs ou Bill
Gates. On peut se demander ce que l'on peut faire à notre échelle
d'entreprise pour réduire l'empreinte carbone de notre entreprise. Des
PME agissent à leur échelle comme Olinn IT qui a choisis
d'être engagé dans le Green IT. Cette entreprise basée
à Lunel (Herault), a choisis d'offrir une seconde vie au appareils
électronique des groupes IT. Une fois les parcs informatiques
racheté, celle-ci les reconditionne pour les revendre dans une logique
d'économie circulaire. Cette entreprise a également fait le choix
d'employé 80% de personnes en situation de handicap.
Cette entreprise a réussi à solutionner à
son échelle les soucis de fin de cycle des appareils
électroniques. Si une entreprise Olinn IT était présente
dans chaque départements/villes, les entreprises n'auraient plus besoin
d'acheter neuf, puisqu'un ordinateur reconditionné peut être tout
aussi performant qu'un ordinateur neuf.
Pour les entreprises du numérique créant des
services web ou applicatif, un des principes de base pour réduire son
empreinte carbone est l'écoconception. La démarche
d'éco-conception d'une application, d'un site web, d'un logiciel est un
ensemble de processus et de bonne pratique de développement dont le but
est de minimiser les besoins en ressources, d'une part des serveurs
d'application et d'une autres du côté des utilisateurs.
Pour résumer, dans ce type de développement, ce
qu'on cherche c'est l'efficience et non la performance. Il faut trouver le
juste milieu entre qualité des services et la quantité de
ressources utilisé pour l'atteindre.
La réflexion doit être permanente tout au long du
processus de développement, que ce soit avant avec la collecte et
l'analyse des besoins, pendant avec la conception, l'intégration et les
tests, et après avec le déploiement et la maintenance du produit.
Tout ces principes seront évoqués dans la partie 2.3 de ce
mémoire pour améliorer la maturité écologique de
l'entreprise choisis dans l'étude de cas.
Au niveau des chiffres de l'écoconception, on estime que
l'on peut diminuer de moitié les émissions de CO2 d'une
application/site web.
Logomotion.fr pour
Frugal-IT.green (c), Impact de l'écoconception sur l'empreinte carbone.
[Illustration]. Janvier 2016. In : Frugal-IT Disponible à l'adresse :
Frugal IT
Des entreprises tel que Frugal IT permet de réaliser des
audits globaux de vos applications et de vos site web. A la suite de ces
audits, Frugal IT recensera les différentes mauvaises pratiques qu'elle
aura relevé dans votre code, votre conception et vos infrastructures et
vous indiquera les prochaines actions prioritaires à mettre en oeuvre
pour faire de votre produit, un produit ayant une empreinte carbone moindre.
Elle propose également des formations à vos développeurs
pour qu'ils ne réalisent pas les mêmes erreurs lors de la
production d'un nouveau site/application.
Ce qu'il faut retenir de cette sous-partie.
- Les acteurs majeurs de l'IT25 agissent depuis
plusieurs années pour réduire leurs empreintes
carbones
- Les entreprises agissent actuellement majoritairement sur la
phase « d'utilisation » de leur produit en cherchant à
consommer de l'énergie verte
- Certaines d'entre elles ont réussi à obtenir
une consommation d'énergie totalement green - Des freins
économiques sont présents même chez les grandes
entreprises
- Les PME s'adaptent à leur échelle pour
réduire leurs empreintes carbones
- La population est intéressée par le sujet au vu
du financement participatif du fairphone
- L'écoconception informatique est un principe majeur
de l'informatique durable qui permet de réduire fortement l'empreinte
carbone d'une application, d'un site web
28
25 Information technology - FR : technologie de
l'information
29
Partie 2 - Étude de cas : Septeo Pôle
Immobilier
Pour mettre en pratique les différentes bonnes pratiques
de l'informatique durable ainsi que les solutions pour réduire
l'empreinte carbone qui ont pu être soulevé dans la partie
précédente. Une étude de cas sur une PME française
du numérique ayant une maturité écologique proche de
zéro sera réalisé. L'entreprise retenu est Septeo
Pôle Immobilier, l'entreprise dans laquelle j'ai pu faire mes deux
années d'alternance. Cette étude n'est en aucun cas une critique
de l'entreprise, mais plus une série de conseil pour que celle-ci se
pérennise dans un futur où l'écologie aura une part
importante dans le secteur numérique français.
2.1 - Présentation de l'entreprise
SPI26 est une filiale du groupe Septeo qui est une
entreprise regroupant diverses sociétés
spécialisées dans l'édition de solutions logicielles et
services informatiques. Aujourd'hui le nombre de société
rattaché au groupe Septeo est de 20, répartie entre trois
secteurs d'activité qui sont le droit, l'immobilier et
l'informatique.
Le groupe fut créer en 2013 juste après la
création de SPI en 2012 mais certaines filiales existent depuis plus
longtemps, comme Genapi qui est la doyenne du groupe avec sa création en
1988. Le groupe se retrouve également dans plusieurs villes, pays et
continents avec une présence en France dans différentes villes
(Paris, Lyon, Balma) et ayant Montpellier comme ville où se situe son
siège social. A l'international, le groupe est présent en
Belgique (Liège), en Tunisie (Tunis), au Canada (Montréal) et aux
États-Unis (Boston).
Le groupe tire sa force de son investissement dans la
R&D27, 18 millions en 2020, et la mutualisation des
compétences entres les différentes filiales du groupe. Des
projets communs entre les différentes sociétés existent,
le tout dirigé par l'entreprise mère, Septeo.
Pour finir sur la présentation de Septeo, il est possible
de parler de son chiffre d'affaires qui a évolué positivement
entre 2019 et 2020 avec un bilan (Actif/Passif) de 108 millions en 2019 et 180
millions en 2020.
Pour revenir à SPI, il faut commencer par aborder son
secteur d'activité. Celui-ci est la création de solutions
logicielles pour les acteurs de l'immobilier en France. Elle est un acteur
majeur de la transformation digitale des professionnels de l'immobilier et
offre une suite de logicielle couvrant les métiers de gestion locative,
syndic, location saisonnière et de transaction. Elle consolide sa
place
26 Septeo pôle immobilier
27 Recherche et développement
30
d'acteur majeur en se positionnant dans le top 3 des logiciels
dédiés aux administrateurs de biens et numéro 1 en termes
de croissance. La période de crise sanitaire dans les années
suivantes à fait que le marché s'est mis à stagner et
qu'aucune progression dans ce secteur n'était possible.
L'entreprise peut compter sur son investissement en R&D de
2.5 millions d'euros en 2020. En effet l'entreprise à pour objectif
d'innover en termes de fonctionnalités, d'ergonomie ainsi qu'en
adaptabilité au contexte réglementaire qui ne fait qu'augmenter
d'année en année. En bref, ils anticipent les enjeux des
métiers de l'immobilier de demain.
De plus, un autre objectif et engagement de l'entreprise est
la qualité de ce qu'elle produit en étant certifiée ISO
9001 depuis 2015. Cette norme définit des exigences pour la mise en
place d'un système de management de la qualité permettant une
amélioration de la satisfaction client et de fournir des produits et
services conformes.
L'entreprise comporte plus de 120 collaborateurs en France et
a pour directeur Mr. VERDON Tommy. Les collaborateurs sont divisés dans
plusieurs secteurs. Il y a tout d'abord une partie des employés qui sont
dans le secteur du commerce. Leur but est de vendre la suite de logiciel ainsi
que les différentes options qui lui sont rattaché aux agences
immobilières. Un travail qui porte ses fruits puisque 2300 agences sont
équipées des logiciels de SPI en 2020.
Une autre partie des employées se trouve au support
téléphonique, qu'il soit technique ou bien métier. En
ayant un support de qualité permettant d'analyser et de résoudre
les problèmes rencontrés par les clients, SPI confirme son
engagement de qualité de ses services ainsi que son orientation vers le
client, lui donnant la parole pour faire évoluer ses solutions.
Si le support n'a pas pu résoudre le problème
des clients, celui-ci est transformé en demande de support sur un
logiciel interne Septeo. Cette DS28 est remise dans les mains des
développeurs correspondant à la DS. SPI comporte plusieurs
équipes de développeurs.
Tout d'abord, une équipe par logiciel de la suite SPI.
Les logiciels sont SPI Gestion Locative, SPI Syndic, SPI Location
Saisonnière. Le logiciel SPI Transaction n'a pas d'équipe
attribué. En plus de ses trois équipes, une équipe legacy
existe. Elle s'occupe de la maintenabilité des anciens logiciels du
groupe, puisque certaine agence ne souhaite pas changer de logiciel et son
lié par un contrat à ses logiciels. SPI souhaite réduire
ses logiciels legacy pour uniformiser son parc client.
28 Demande de support
31
Enfin, dans les équipes de développeurs, il y a
l'équipe WMC 29 qui s'occupe de la réalisation, des
évolutions et du support des sites internet de l'entreprise. Ils
s'occupent notamment de l'extranet des clients des agences (Locataire,
propriétaire, copropriétaire, etc...).
Le reste des employés est divisés entre le
service formation qui s'occupe de la formation des agences à
l'utilisation des logiciels mais aussi des formations internes, le service
migration qui s'occupe de la migration des données des agences
immobilières entre différends logiciels ou lorsqu'un nouveau
client vient de télécharger la suite et souhaite
récupérer toutes les données de ses lots 30 que
ce soit depuis un logiciel concurrent ou en forme papier, et finalement un
service infrastructure qui s'occupe de l'équipement de l'entreprise en
appareils électroniques, en VM et qui offre des solutions au
équipes web en terme d'infrastructure.
Les différents logiciels de la suite SPI ont
été évoqué dans les précédentes
lignes. Il faut maintenant les présentés, ainsi que les
différentes actions qu'ils effectuent pour avoir une idée de leur
fonctionnement et de la taille des données utilisées. Comme cela
a été dit, la suite SPI est composé de 4 logiciels.
- SPI Gestion Locative
- SPI Location Saisonnière
- SPI Syndic
- SPI Transaction
Chacun de ses logiciels partagent des données entre eux
mais ont également des données propres à leur utilisation.
Les données qui sont partagées sont les données des
clients, les lots des clients ainsi que les utilisateurs des clients. Cette
mutualisation permet de réduire la taille des données en
BDD31.
Pourtant, SPI peut s'améliorer sur plusieurs points.
Notamment sur le transfert des données des logiciels vers le site web.
Ces données sont transmises dans des fichiers XML, unique à
chaque client, chaque jour vers l'extranet. Dans le détail, elles sont
envoyées sur une VM de transition qui effectue un tri des fichiers,
récupère les données présentes dedans, puis
écrase les données liées au client dans la BDD et les
enregistres par la suite dans la base. Toutes ces actions sont lourdes dans
leurs traitements et mériterais de s'attarder dessus pour
améliorer le processus.
Un des autres points à prendre en compte dans le
processus est la gestion de la GED. Ce point mériterait d'avoir un
chapitre consacrer à lui tout seul, tellement ce sujet est important
dans les
29 Web - Cloud - Mobile
30 Un lot est un bien immobilier
31 Base de données
32
entreprises du numérique. Dans l'immobilier beaucoup de
document sont nécessaire à la signature d'un bail, pour les
images des lots et les différends mails et messages qui doivent
être légalement conservé dans le logiciel. Cela fait
beaucoup de fichier à traiter et l'entreprise se retrouve actuellement
avec une GED d'une taille de 14To.
En termes de fonctionnement des logiciels, ils sont tous les
quatre liés à la suite SPI et peuvent être activer ou
désactiver en fonction des options que l'agence choisis d'utiliser.
L'extranet est également une de ses options et donne l'accès au
site à l'agence ainsi qu'à ses clients. Les logiciels permettent
aux gestionnaires des agences de gérer des biens immobiliers
(Appartement, maison, parking, etc...) et de les louer ou de les vendre
à des particuliers ou des organisations (Associations, entreprises). Ils
permettent également la réalisation de visite d'appartement, de
signature de bail, de paiement en ligne et de location saisonnière.
Toutes les activités qui ont été
présenter sont des activités externes à l'entreprise.
Toutefois, elle possède également des outils internes qui lui
permet de travailler plus efficacement.
Ces outils sont généralement des outils web
réalisé en interne. On retrouve un site de gestion des agences,
permettant une recherche rapide de leurs informations, une mise à jour
de leur option et de permettre une montée de version manuel sur leur
logiciel. En effet, toutes les agences ne sont pas à la même
version d'un même logiciel. Ce sont elles qui choisissent si elles
veulent réaliser ces mises à jour lorsqu'elles sont disponibles.
Si le client change d'avis plus tard, il peut contacter l'entreprise pour
être directement mis à une version spécifique.
Il y a également un site de suivi de serveur,
permettant de connaître l'état des serveurs et des services qui y
tournent, ainsi que l'état des BDD des différends services.
En termes de management et de processus, l'entreprise a
effectué une transition vers des pratiques agiles en 2019 pour
améliorer ses processus internes. La réalisation des rituel
quotidien, la mise en place de CI/CD32, de sprint de deux semaines
et de TDD33. Les équipes de développement sont
composé d'un scrum master, d'un product owner, d'un testeur et de
développeur. L'équipe WMC comporte également une
designeuse UI/UX puisque l'entreprise souhaite améliorer sa
présence sur le web avec de nouveaux projets courant 2022.
32 Continuous integration / Continuous delivery - FR :
Intégration continue / Déploiement continu
33 Test-Driven Development - FR :
Développements Pilotés par les Tests
33
2.2 - État des lieux - Interview
Cette seconde partie fera un état de l'infrastructure
actuel et de la maturité écologique de l'entreprise. Pour cela,
une interview 34avec Mr. DAVEZAC Fabrice a été
réaliser. Le choix de la personne interviewer devait être
pertinent. Au vu de l'ancienneté de Mr. DAVEZAC et de sa connaissance
sur l'infrastructure de SPI, le choix a été naturel. Pour aider
à la réalisation de cette interview, celle-ci reprend les grandes
lignes du « baromètre des pratiques Green IT des entreprises en
France » de Alliance Green IT (2017).
Ce baromètre existant depuis 2015 à pour but de
diffuser les connaissances en matière d'informatique durable. Elle
permet aussi aux entreprises de faire un compte rendu de leurs pratiques et de
ce qu'elles doivent mettre en place pour améliorer leurs empreintes
carbones. L'édition de 2019 n'étant pas encore disponible sur
leur site, cette interview se basera sur le baromètre de 2017 en le
suivant comme fil rouge tout au long de la discussion.
Ce rapport est basé sur 8 grandes thématiques,
on y retrouve la gestion des DEEE, l'économie d'Energie ainsi que
l'écoconception numérique, un terme que nous n'avons pas encore
eu le plaisir de rencontrer. L'écoconception est le fait de concevoir
des produits respectant les principes du développement durable et de
l'environnement. Dans le numérique, un terme qui se rapproche serait la
sobriété numérique. On parle ici de démarche ou de
bonne pratique qui consistent à concevoir des services numériques
plus sobres et à modérer des usages numériques
quotidiens.
Début de l'interview
Le début de l'interview à commencer par une
présentation rapide des deux parties. D'un côté
l'interviewer, FENOUL Alexandre, étudiant en alternance chez SPI en tant
que développeur web. De l'autre côté, DAVEZAC Fabrice,
responsable infrastructure et réseau chez SPI.
Mr. DAVEZAC est chez SPI, anciennement chez LOGIN avant
rachat, depuis 10 ans. Il a commencé en tant que responsable technique
puis a obtenu de plus en plus de responsabilité les années
passant jusqu'à obtenir ce poste de responsable infrastructure et
réseau. Aujourd'hui, Mr. DAVEZAC ne fait plus du tout de technique, Il
s'occupe de la mise en place de serveur physique/cloud, de l'infrastructure
physique du site (Appareils électroniques) et travail de plus en plus
avec les équipes de développement sur des projets internes sur
toute la partie réseau.
34 Le 20/08/2021 - Conférence Teams
34
Thème numéro un : L'infrastructure
informatique35
L'infrastructure se traduit par l'ensemble des
éléments de type matériel et les logiciels composant le
système informatique d'une organisation.
Question - Connaissez-vous la proportion de vos serveurs
physiques et de vos serveurs virtuels ?
Réponse - Oui, il existe aujourd'hui 2 serveur physique
à Toulouse et 1 à Pau. Un total de 15 VM sont présente sur
ces serveurs. Les autres serveurs sont virtuels. Ce fut une bataille de ma part
il y a trois ans de virtualiser le maximum de serveur. Nous avions 10 serveurs
physique à Toulouse et 6 à Pau, nous sommes presque au
zéro serveur physique et c'est ce que je souhaite mettre en place. Il y
a trois raisons pour cela, pour homogénéiser le parc, pour
éviter les pannes régulières que nous connaissions et dans
un troisième temps pour une consommation électrique moindre.
Question - Désinstallez-vous les infrastructures inutiles
?
Réponse - Oui, on essaye de le faire le plus rapidement
possible.
Question - Mutualisez-vous les équipements physiques ?
Réponse - Oui, les serveurs, les imprimantes sont
mutualisées
Question - Connaissez-vous l'espace de stockage de données
dont vous disposez ?
Réponse - Oui, on utilise aujourd'hui 3To de stockage
Question - Effectuez-vous une traçabilité des
éléments matériels (CMDB36) ?
Réponse - Oui, mais nous n'avons pas une CMDB. On
utilise un outil interne pour la supervision qui se nomme RG. Nous souhaitons
bientôt migrer vers Zabbix.
Question - Réalisez-vous une analyse du cycle de vie de
vos infrastructures ? Réponse - Non
SPI prouve par ces réponses qu'il s'intéresse
à son parc informatique. De nombreuses entreprises serait incapable de
répondre positivement à la majorité de ces questions. En
effet, seulement 35% des entreprises désinstalle les machines inutiles
de leur parc, et seulement 29% mutualise les équipements physiques. Dans
un second temps, SPI ne va pas jusqu'au bout de son
35 Voir l'annexe : Baromètre Alliance Green IT
- Infrastructure Informatique
36 Base de données de gestion de
configuration
35
analyse en ne réalisant pas une analyse du cycle de vie
de leur infrastructure. En faisant cela, SPI pourrait connaître les
points à améliorer dans leur parc.
Thème numéro deux :
L'impression37
Question - Paramétrez-vous vos équipements par
défaut pour éviter le gaspillage ?
Réponse - Oui
Question - Consolidez-vous les imprimantes individuelles vers
des imprimantes départementales ?
Réponse - Oui, nous avons actuellement 2 imprimantes
sur tout le site de Toulouse. Une pour tous les employés et une pour le
directeur par souci de sécurité, confidentialité.
Questions - Organisez-vous la collecte des consommables
d'impression, Recyclez-vous les cartouches ?
Réponse - Oui, nous avons un contrat avec notre
fournisseur d'encres. Celui-ci vient récupérer les cartouches
pour les emmener dans un centre de recyclage.
Questions - Recyclez-vous le papier ?
Réponse - Non, mais nous utilisons du papier
recycler.
Questions - Connaissez-vous la durée de vie moyenne de
vos copieurs professionnels et de vos imprimantes multifonction ?
Réponse - Oui.
Ce nouveau thème offre une nouvelle perception sur la
maturation écologique de SPI. Les écogeste sont presque tous
maitrisé comme le souligne les réponses de cette partie.
Thème numéro trois : Fin de
vie38
La fin de vie d'un appareil électrique ou
électronique tel qu'un téléphone, un ordinateur est la
dernière phase d'existence de cet appareil. Il est
considéré comme en fin de vie lorsque l'entreprise abandonne
l'usage de cet équipement.
37 Voir annexe : Baromètre Alliance Green IT -
Impression
38 Voir annexe : Baromètre Alliance Green IT -
Fin de vie
36
Questions - Quelle gestion des DEEE appliquez-vous pour vos
équipements ?
Réponse - Tout appareils électroniques autre que
les serveurs sont tout d'abord proposé aux employés. SI les
employés n'en veulent pas, on essaye de leur donner une seconde vie
comme ordinateur de secours, de réunion. Si ces deux options sont
épuisées, nous les emmenons à la déchèterie
pour DEEE. Les serveurs eux, vont directement à la
déchèterie.
Questions - profitez-vous de la réglementation sur les
DEEE qui implique une solution gratuite de collecte et de traitement pour les
entreprises ?
Réponse - Non
Un bilan qui se retrouve partagé sur ce thème.
L'entreprise essaye de donner une seconde vie à ses appareils
électroniques/électriques mais à recours, dans le pire des
cas à la déchèterie. De plus, elle ne profite pas de la
réglementation sur les DEEE qui permet de bénéficier d'une
reprise gratuite du matériel électrique et électronique
obsolète
Quatrième thème - Achats
Ce quatrième thème est important, pourtant SPI
n'a pas la main sur l'achat de son matériel du fait que c'est Septeo qui
gère tous les achats. SPI ne fait que communiquer ses besoins à
Septeo.
De ce fait, il est impossible de savoir sans leur demander
(Septeo) s'ils font attention à l'écolabel lors d'un achat ou
bien s'il achète des produits reconditionner ou d'occasion.
Cependant, Mr. DAVEZAC a pu nous communiquer la durée
de vie d'un appareil avant que celui-ci ne soit changer. Cette durée est
de 4 ans avant tout renouvellement.
Cinquième point - Postes de travail39
Questions - Connaissez-vous la répartition des postes de
travail entre ordinateur portable et fixe ?
Réponse - Oui, il y a 132 ordinateurs à
Toulouse, 70 d'entre eux sont des ordinateur fixe et 62 sont portables.
Aujourd'hui, nous privilégions l'achat d'ordinateur portable pour les
employés.
Questions - Connaissez-vous la consommation de votre parc de
postes de travail en kWh par an ? Réponse - Non
39 Voir annexe : Baromètre Alliance Green IT -
Postes de travail
37
Questions - Connaissez-vous la part des équipements
informatiques et IT dans la consommation énergétique totale de
votre entreprise ?
Réponse - Non
Au bout de ce questions/réponses avec Mr. DAVEZAC, nous
avons pu échanger sur les prochains objectifs de SPI ainsi que son avis
sur l'informatique durable. Mr. DAVEZAC, même s'il est pour ces
changements, admet que ces réflexions ne sont pas de sa
génération. De plus, il se pose des questions sur
l'utilité de la déportation des données chez des
hébergeurs dans le cloud tels que AWS, Azure, Google Cloud ou IBM Cloud,
si les grands acteurs n'agissent pas assez pour réduire leurs empreintes
carbones.
Fin de l'interview
Certaines thématiques du baromètre Alliance
Green IT n'ont pas été aborder dans cette interview puisqu'elles
n'avaient pas lieu d'être posé à Mr. DAVEZAC. Par exemple,
l'écoconception des logicielles n'est pas un sujet qui est traité
par Mr. DAVEZAC. Par ailleurs, les connaissances nécessaires pour
effectuer une analyse sur ce sujet ont déjà été
acquise lors de l'expérience professionnelle.
Avec ce dernier point du baromètre Alliance Green IT
abordé dans ce mémoire, il est clair que l'empreinte carbone
généré durant les différentes phases de vie des
appareils électronique présent à SPI n'est pas leur
considération première. Les entreprises cherchent à
allonger la durée de vie de leurs équipements, mais l'empreinte
carbone n'est qu'un enjeu de second plan de cette volonté. Les
véritables raisons sont la productivité, la
sécurité et la maintenabilité de leurs équipements
informatiques.
Pourtant, il est facile d'adopter des écogestes ainsi
que d'optimiser ou de valoriser les éléments présents dans
une entreprise. On notera tout de même le fait que l'informatique
durable, même s'il n'est pas volontaire de la part des entreprises, est
présent.
38
2.3 - Les axes d'améliorations
Comme l'a indiqué l'état des lieux de SPI.
L'entreprise n'agit pas forcément volontairement sur son empreinte
écologique. Sa maturité écologique est presque nul.
Pour améliorer cela plusieurs points sont à
améliorer
- L'infrastructure du parc informatique
- Les différentes phases de vie des appareils
électronique de l'entreprise
- L'écoconception des sites web et des logiciels
- Gestion des mails
Le premier point a amélioré est l'infrastructure du
parc informatique. Aujourd'hui Mr. DAVEZAC entreprend déjà des
actions qui vont dans le sens de l'informatique durable. Mais pour qu'ils
soient pousser par l'entreprise, une analyse de la perte économique
qu'entraine la consommation
d'électricité du parc permettrais
d'améliorer le processus de transition vers du virtuel.
La virtualisation des serveurs sur des services tels que AWS ou
Azure permettrait d'une part enlever l'empreinte carbone des serveurs existants
sur le site mais également de ne pas produire ou très peu
d'empreinte carbone puisque les serveurs des grandes entreprises sont
déjà alimentés en énergies renouvelables.
De plus, Septeo Pôle Immobilier peut suivre le chemin
emprunter par les GAFA en obtenant un contrat d'électricité
renouvelable plutôt que d'avoir une électricité d'origine
fossile. L'État encourage ces actions et distribue des aides pour les
transitions écologique40
Voici quelques fournisseurs français d'énergie
verte ayant un prix au kWh peu élevé
Fournisseurs d'électricité vertes les moins
chères, mon petit forfait. [Tableau] , 2021. Disponible à
l'adresse : monpetitforfait
40
https://www.economie.gouv.fr/cedef/aides-entreprises-transition-ecologique
39
Une stratégie de mise en veille ou bien,
d'arrêts des postes de travail et des deux imprimantes du groupe la nuit
ainsi que le week-end permettrait également de diviser par deux la
consommation d'énergies de ces appareils. Ce dernier point est simple
à mettre en place et est un premier pas vers une consommation
énergétique sobre.
Le second point sur lequel SPI peut s'améliorer
est basé sur les différentes phases de vie des appareils
électroniques de l'entreprise. Comme l'on a pu le voir
précédemment, un appareil à trois phases : Sa
construction, son utilisation, sa destruction.
Avec les recommandations émissent dans le premier
point, la phase d'utilisation pourrait devenir quasiment sobre
écologiquement.
Il faut donc agir sur les deux autres phases du produit.
Pour sa construction il faut faire attention aux labels présents sur les
appareils électroniques. Les deux principaux sont : Energy Star et
Epeat. L'économie d'énergie liée à l'utilisation
d'appareils ayant le label Epeat est estimé à 42 milliards de kWh
dans le monde en 2007. De plus, il faut étudier la demande de chaque
employé, tout le monde n'a pas besoin d'avoir un ordinateur super
performant. Il faut bien définir l'adéquation
utilisateur/ordinateur.
SPI doit demander à Septeo de faire attention lors
de l'achat des appareils électroniques.
Pour la phase de « destruction » de l'appareil,
l'entreprise privilégie déjà ses employés pour
donner une nouvelle vie à ses appareils. Pourtant, lorsque les appareils
ne sont pas pris par des employés, SPI décide de jeter les
appareils alors qu'elle pourrait tout simplement les vendre à une
entreprise qui les reconditionnerait et leur donnerai une nouvelle
vie.
L'échange serait avantageux pour l'entreprise
puisqu'elle permettrait de recevoir un bénéfice pour la vente de
l'appareil mais aussi de réduire son empreinte carbone.
Avec ces quelques pratiquent l'entreprise
réduirais drastiquement son empreinte carbone mais ferais
également des bénéfices.
Mais il est possible d'aller encore plus loin en
pratiquant l'écoconception lors de la création de nouveau
site/logiciel.
40
Lors de la conception, il faut faire au plus simple sur le besoin
du client. D'après Standish Group (2006), 70% des fonctionnalités
demandées par les utilisateurs ne sont jamais ou rarement
utilisées. Il faut donc en premier lieu, bien définir le besoin
et ne pas hésiter à dire non. Si une fonctionnalité
n'ajoute aucune valeur ajoutée au produit, c'est qu'elle n'est pas
indispensable.
Ensuite, il faut déterminer directement la taille des
éléments (images, vidéos) présentes sur le
site/logiciel, mais aussi limiter le nombre de ces éléments. Une
page ayant beaucoup d'images sera plus gourmande en termes de ressources qu'une
page n'ayant aucune image.
La durabilité est aussi à prendre en compte, il
faut réutiliser les bouts de code déjà présent pour
éviter de les dupliquer.
Enfin, dernier point sur la conception, il faut
privilégier le traitement au plus près des données
(serveur) pour éviter de transférer les jeux de données
sur les postes des utilisateurs. Moins il y a de métier dans le front de
l'application, plus vite celle-ci tournera, et consommera donc moins de
ressource.
Pendant la réalisation du logiciel/site web il faut
constamment analyser son code. Il faut identifier rapidement les « mauvais
bout de code ». De bon analyseur existent tels que Sonarqube ou codacy.
Sonarqube supporte plus de vingt-cinq langage de programmation
Il est également préférable de mesurer les
performances des fonctionnalités dès le développement de
celles-ci. C'est-à-dire mesure le temps de chargement, le temps
d'exécution, le nombre de requête mais aussi la consommation
électrique. En identifiant rapidement les fonctionnalités
énergivores, il est plus simple de le rectifier maintenant plutôt
que lorsque le site web/logiciel est en production.
Ce point peut paraître évident, mais il faut
éviter de stocker les paquets binaires et les jeux de données
dans les outils de gestion de version comme git. Un bon fichier .gitignore peut
éviter une consommation excessive. L'intégration continue doit
elle aussi être réfléchi. Elle ne doit pas s'effectuer sur
toutes les branches pour ne pas faire des mises en tests elles aussi
excessives.
Lors de la livraison du site web/logiciel, je privilégie
une virtualisation, plutôt qu'une machine physique, avec une taille
adaptée au besoin. Pas besoin d'un tank pour ouvrir une porte.
Finalement, je mets en place un système de supervision
pour observer les pics du CPU41, les ressources utilisées et
la consommation électrique.
Voici les conseils d'écoconception pour l'entreprise
SPI.
Enfin voici les mesures que l'entreprises devrait prendre pour la
gestion de leur boite mail. On sait d'après l'étude de l'ADEME de
juillet 2011 qu'envoyer un courriel de 1 Mo à 1 personne équivaut
à la consommation de 25 Wh. Ce courrier entraîne potentiellement
une consommation d'énergie fossile équivalente à 6 g de
pétrole et l'émission de 20 g de CO2. Sur la base de 20 mails par
jour, cela représenterait annuellement en émission de CO2
l'équivalent de 1000 km en voiture.
Première action, créer une stratégie de
nettoyage de la boite mail des employés. Les mails importants peuvent
être conserver, mais les autres devrait être supprimer au bout d'un
certain temps. (3 mois)
Les employées doivent être sensibilisé sur
l'envoi des pièces jointes. Celle-ci doivent être éviter le
plus possible et il faut préférer un lien dans le corps du mail
plutôt qu'une pièce jointe. Les employés doivent aussi
faire attention au destinataire des mails. Il ne faut envoyer le mail qu'au
destinataires qui ont réellement besoin de l'information. Enfin, il faut
très rarement imprimés les mails. Pourquoi gaspiller de l'encre,
du papier et de l'électricité ?
Voilà toutes les recommandations préconisées
pour que SPI puisse réaliser une transition écologique et
atteindre la maturité écologique qui sera certainement
indispensable pour les entreprises dans un futur proche.
41
41 Central processing unit - FR : unité
centrale de traitement
42
Partie 3 - L'informatique durable, objectif Paris
2100
3.1 - Les actions menés par les
gouvernements
La COP 21, Conférence des parties, est un sommet
international sur le climat. Ce sommet s'inscrit dans une dynamique politique
ayant débuté dans les années 70.
Si la COP 21 est plus souvent citée que la plupart des
conférences, c'est parce qu'elle a donné lieu à l'Accord
de Paris sur le climat. D'autres programmes ont pu voir le jour lors de
précédente conférence, tel que le programme Agenda 21
adopté à Rio de Janeiro en 1992. Ce plan d'action concerne toutes
les collectivités territoriales (région, commune,
département) et agit sur différents secteurs où le
développement durable doit s'appliquer. Séparé en 4
partie, et 40 sous partie, l'agenda 21 agit sur des dimensions sociales et
économiques et sur la conservation et la gestion des ressources.
L'Agenda 21 aboutira sur différente loi en France tel que
la Loi Voynet (1999) qui créa les conseils de développement, qui
s'organisent librement sur des territoires intercommunaux. La loi a
également pour objectif une démocratie plus participative et un
développement plus durable et harmonieux.
Un des autres programmes adoptés est la Convention des
Nations unies sur la lutte contre la désertification. Elle a
été adoptée à Paris, deux ans après le
Sommet de Rio, le 17 juin 1994, et est entrée en vigueur le 25
décembre 1996. Cette convention a pour objectif quatre principes qui
sont :
« (a) les Parties devraient s'assurer que les
décisions concernant la conception et l'exécution des programmes
de lutte contre la désertification et/ou d'atténuation des effets
de la sécheresse soient prises avec la participation des populations et
des collectivités locales, et qu'un environnement porteur soit
créé aux échelons supérieurs pour faciliter
l'action aux niveaux national et local ;
(b) les Parties devraient, dans un esprit de solidarité
et de partenariat internationaux, améliorer la coopération et la
coordination aux niveaux sous-régional, régional et
international, et mieux concentrer les ressources financières, humaines,
organisationnelles et techniques là où elles sont
nécessaires ;
(c) les Parties devraient, dans un esprit de partenariat,
instituer une coopération entre les pouvoirs publics à tous les
niveaux, les collectivités, les organisations non gouvernementales et
les exploitants des terres pour faire mieux comprendre, dans les zones
touchées, la nature et la valeur de la terre et des rares ressources en
eau, et pour promouvoir une utilisation durable de ces ressources ; et
(d) les Parties devraient prendre pleinement en
considération la situation et les besoins particuliers des pays en
développement touchés Parties, tout spécialement des moins
avancés d'entre eux. »
43
La COP 21 devient elle aussi en 2015 une des conférences
majeures pour l'environnement. L'objectif de celle-ci était de limiter
à 2°C le réchauffement planétaire par rapport
à 1850 ; il va même un peu plus loin en ajoutant que les efforts
des Etats doivent s'intensifier pour espérer limiter l'augmentation
généralisée des températures à
1,5°C.
Différend enjeux étaient nécessaire pour
atteindre ce but :
- La COP doit proposer des actions concrètes pour
répondre à l'objectif fixé ;
- Elle doit convenir à tous les pays impliqués afin
qu'il soit ratifié ;
- Elle doit être Juridiquement contraignant pour que les
Etats aient le devoir de mettre ces mesures en place
Outre ces objectifs, plusieurs points devaient également
être éclaircis au cours de cette conférence. Le premier
d'entre eux était la question de la mise en place d'un système de
suivi et de contrôle des résultats, un second point était
de quel montant, de quelle durée et quel devait être les
modalités de versement d'aide des pays développés vers les
pays moins avancés.
La COP 21 aboutira sur la signature d'un accord entre la
majorité des pays présents à la conférence,
même si certain d'entre eux se désisterons par la suite.
La COP 21 était aussi un moyen de mettre en avant le
numérique au service de l'écologie. Cette conférence qui
aura le plus associé ses citoyens à sa préparation,
à lancer une vague d'action spécifique de mobilisation citoyenne
autour du numérique vert, conçue et mises en oeuvre par
Ségolène Royal, ministre de l'Écologie, et Axelle Lemaire,
secrétaire d'État chargée du numérique,
accompagné de partenaires spécialisés.
La COP 21 a été l'occasion à la France de
montrer son savoir-faire autour des technologies au service de
l'environnement.
En 2020, une proposition de loi 42 visant à
réduire l'empreinte environnementale du numérique a
été proposé. Celle-ci se divise en quatre chapitres.
Le premier comporte plusieurs dispositions visant à faire
prendre conscience aux utilisateurs du numérique de son impact
environnemental en inscrivant la sobriété numérique comme
un thème de la formation à l'utilisation responsable des outils
numérique à l'école ou bien en créant un
crédit d'impôt à la numérisation durable des petites
et moyennes entreprises.
Le second chapitre lui, veut permettre de limiter le
renouvellement des terminaux, ce renouvellement est majoritairement responsable
de l'empreinte carbone du numérique comme vu précédemment.
Une lutte de l'état contre l'obsolescence programmé est
prévue dans l'article 6 de la loi. Une augmentation de la durée
de la garantie légale et le la durée minimale pendant laquelle le
consommateur doit pouvoir recevoir des mises à jour nécessaires
au maintien de son appareils est également prévu dans les
articles 9 et 11.
Le chapitre trois souhaite promouvoir le développement
d'usages du numérique écologiquement vertueux en interdisant les
forfaits mobiles avec un accès illimitées aux données,
d'obliger les site web de services en public en ligne et ceux dont les
entreprises dépassent un certain chiffre d'affaires de concevoir des
sites web avec les bonnes pratiquent de l'écoconception. L'interdiction
du lancement automatique des vidéos fait aussi partie de ce chapitre,
article 19.
42
https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/dossiers/DLR5L15N40696
44
Le chapitre 4 est quant à lui consacré à la
création de centre de données et réseaux moins
énergivore. Les centres de données et réseaux
connaîtrons un avantage fiscal en fonction de critères de
performance environnementale, mais ce chapitre prévoit une obligation
d'avoir des engagements pluriannuels contraignants de réduction de leurs
émissions de gaz à effet de serre et de leurs consommations
énergétiques.
Cette proposition de loi fut adoptée avec modifications le
12 janvier 2021. Elle fut renvoyée à la Commission de
l'aménagement du territoire et du développement durable et
devrait arriver en rigueur en France rapidement.
Du côté de l'union européenne, l'objectif est
le même. Une diminution de moitié de ses émissions de gaz
à effet de serre et atteindre la sobriété numérique
d'ici 2050. L'European Green Deal régule et met des standards minimums
aux entreprises qu'elles doivent mettre en place lors de la création de
produit électronique. En outre, ils doivent concevoir dès le
départ des produits sans plastique ni autre produit peu recyclable qui
ne sont pas nécessaire au produit.
Les gouvernements s'investissent pour faire de l'informatique un
domaine écologiquement neutre. Mais comme dans le cas des grandes
entreprises, certaines décisions se voit retarder ou bien refuser par
les gouvernements si ceux-ci ne vont pas dans leur sens. On peut prendre comme
exemple le refus de la France du renforcement du label de ce qui est «
vert » ou « durable » puisqu'elle avait peur de perdre ses
financements pour l'énergie nucléaire.
La WWF, je cite « Cependant, en mettant l'accent sur la
croissance économique continue comme objectif clé, la commission
a raté une occasion de remettre en question le paradigme de croissance
traditionnel en faveur d'une approche qui respecterait les frontières
planétaires. »
45
Conclusion
Pour conclure, le numérique ne fait qu'augmenter son
empreinte carbone d'année en année. L'impact est tellement grand
qu'il est à lui seul le 5eme émetteur mondial de CO2 dans le
monde si on le comparé à un pays. Les grandes entreprises ont
compris l'enjeux qu'est l'informatique durable est entreprenne des actions
depuis plusieurs années pour réduire leur impact
écologique.
Pourtant, la plupart des PME et TPE ne sont pas assez
sensibilisé sur le sujet de l'informatique durable. Pour elles, ce n'est
pas le sujet prioritaire.
Mais avec les futures réglementations qui seront prises
par les gouvernements, les entreprises n'auront pas d'autres choix que d'y
faire attention. C'est pour cela qu'elles doivent dès aujourd'hui
essayer de réduire leur impact environnemental.
Pour cela, nous avons vu plusieurs façons de
réaliser une baisse de son empreinte carbone. Celles-ci sont plus ou
moins facile à réaliser, mais avec de la rigueur et un coup de
pouce du gouvernement, n'importe quelle entreprise du numérique peut
réussir sa transition.
La maturité écologique n'est pas un rêve,
nous avons de nombreux modèles sur lesquelles nous basé. Il
suffit de se donner les moyens pour ne pas faire du numérique un frein
au développement durable, mais plutôt une aide fiable.
46
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