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ÉPIGRAPHE
<< La fiscalité locale se trouve au
centre de l'édifice financier de municipalités d'où
l'engagement politique sur la prise de conscience de l'importance de renforcer
l'autonomie financière des collectivités locales par la
fiscalité locale est un défi >>
GHAZI HIDOUCI
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DÉDICACE
A vous ma très chère mère
NGOY MPOSHI Prospérine pour vos affections et
efforts consenti afin qu'aujourd'hui nous nous retrouvions à cette
dernière phase de notre échelonnement graduelle du premier cycle
malgré les aléas survenu, vous avez été là
pour nous soutenir afin que nous puissions franchir la barre du premier cycle
et honoré la grande famille NSENSELE recevez
ici les fruits de nos efforts, que le bon Dieu vous accorde les
récompenses digne de vos sacrifices chers parents.
Je dédie ce travail à la grande famille
NSENSELE, mon grand frère Lucien
BANZE WA NSENSELE, ma soeur NGOY FEZA
Francine, ma soeur Astrid
NSENSELE, mon frère Fulbert NSENSELE
KIBIBI, mes petites soeurs Lucie MWAMBA
et SANGO FAILA Fanny.
A toute ma famille entre autre mon frère Nkulu
Kainda Espoir, mes neveux : Barnabé Nsensele,
Barnabé Nsensele wa Muzinga, Ngoy prosperine, Antoine et
Francine, Kisimba Fiston, Beaux-frères :
Muzinga Banza Fabien et Paul Mutungwa,
Belle-soeur Martine Lenge à tous les membres
de la famille en générale pour l'amour et l'Unité qui
caractérise notre famille.
Ce travail s'en dédie aussi aux institutions et
entités concernées par la présente étude notamment
le ministère de finance provinciale que nationale et plus
particulièrement la Direction générale des recettes du
Tanganyika et en fin l'université de Kalemie et ces éventuels
chercheurs.
Nous dédions une fois de plus ce travail à tous
ceux qui nous sont cher(e)s.
KASONGO KIYAMBI Faustin
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REMERCIEMENTS
Ce travail étant scientifique, il n'a donc pas
été en totalité le fruit de nos propres efforts, ainsi
dit, pour sa rédaction plusieurs personnes ont eu à intensifier
la tonicité du présent travail en y injectant des gouttes
d'idées. C'est ainsi que nous souhaiterions faire parvenir nos
sincères remerciements :
Nos distingués gratitudes et estime à la
personne de notre directrice du travail Mme l'assistante ZAINA
NZUGU Gisèle qui malgré ces multiples occupations a
su partagé son chrono pour tenir valablement la direction de ce travail
en y mettant beaucoup de tact et d'intérêt à travers son
oeil critique qui nous a été par ailleurs, très
précieux pour structuré et améliorer notre
étude.
A toutes les autorités académiques
chapeauté par monsieur le Recteur nous citons le Professeur Ordinaire
KALUNGA TSHIKALA Victor, le corps professoral en
général qui ne dort pas jour et nuit en cherchant quoi nourrir
nos cerveaux et plus particulièrement à l'ensemble des
enseignants de la faculté des sciences économiques et de gestion
pour leurs encadrements.
Mes remerciements vont également :
A mes amis et camarades étudiants Chadrack
Fikirini, Maduwa N'salo Jordan, La Blanche Léocadie, Tshola Musonda
Guillain et bien d'autres car la liste est exhaustive, pour l'ambiance
et l'entente qui a caractérisée nos rapports ;
A tous ceux qui, directement ou indirectement ont
apporté leurs contributions à la réalisation de ce travail
d'une manière ou d'une autre.
Cité les uns c'est oublier les autres ainsi donc,
à vous tous qui n'ont pas étés susmentionné, nous
vous témoignons nos profondes reconnaissances en dépit de tous
vos apports sans lesquels ce travail n'aurait pas abouti.
KASONGO KIYAMBI Faustin
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IN MEMORIAM
A vous, cher Papa NSENSELE KIBIKIBI Barnabé,
il me sera difficile d'oublier votre existence de 73 années
passées sur cette terre des hommes ; hélas, le destin impitoyable
vous a arraché à notre affection un certains Mardi, 14 septembre
2021 à 14h à Kalemie, nonobstant toute notre lutte
acharnée pour sauver votre vie.
Pour pérenniser à jamais votre mémoire en
ce moment où je me tords de douleur à la suite de votre
disparition inopinée, je vous fais savoir que moi, votre fils deviens
gradué en Sciences économiques et de gestion, ce travail de fin
de cycle rédigé à l'intérêt de toute la
communauté et dont le bénéfice vous a
échappé.
Me fera souvenir de tous les meilleurs moments passés
à vos côtés très cher père.
Nous espérons qu'un jour nous nous reverrons car, sur
cette terre, nous ne sommes que des simples passagers. Votre affable fils
KASONGO KIYAMBI Faustin paix à ton âme papa nous ne t'oublierons
jamais Daron.
KASONGO KIYAMBI Faustin
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LES SIGLES ET LES ABREVIATIONS
DRKAT : Direction des recettes du Katanga
DRTANG : Direction des recettes du
Tanganyika
DPRTANG : Direction provinciale des recettes
du Tanganyika
DGRTANG : Direction Générale
Des Recettes du Tanganyika
CPRTANG : Coordination de péage route
du Tanganyika
BACSTANG: Brigade de contrôle et de
surveillance du Tanganyika
CD : Chef de Division
CB : Chef du Bureau
DG : Directeur général
DGA : Directeur général
Adjoint
DAF : Chef de Division de l'administration et
finance
RDC : République Démocratique
du Congo
PME : Petite et moyenne entreprise
UPI : Unité de production informelle
BIT : Bureau international du travail
PIB : Production intérieure brute
DIAL : Développement institution et
analyse de long terme
PPTE : Pays pauvres très
endettés
TVA : Taxe sur la valeur ajoutée
CIS : Centres d'impôts
synthétiques
DC : Droit de consommation
NB : Noter bien
ICF : Inverse de l'impôt sur le chiffre d'affaire
H T : Hors-taxe
FMDV : fonds mondial pour le
développement des villes
INS : institut national de statistique
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0 INTRODUCTION
0.1 PRÉSENTATION DU SUJET
Le secteur informel et son influence sur le recouvrement
fiscal des impôts et taxes dans des pays en voies de développement
qui depuis un bail le secteur non enregistré fait un défi
colossal pour les pays du sud qui jusqu'aujourd'hui ont un problèmes
grave et sérieux qui ne donne pas jusqu'à présent l'allure
de s'éradiquer, le concept du secteur informel a été l'une
de grande constations du bureau international du travail BIT en
réflexion sur le développement signalé dans un rapport
d'une mission générale sur l'emploi au Kenya, menée par le
Bureau international du travail BIT en 1972 que le concept secteur informel a
connu son apparition issue d'une mission générale sur emploi au
Kenya dans un document officiel (HUSSMANNS,1997, p46 ).
Il sied de dire que le secteur informel cause de multiple
question dont l'une s'en résulte du rapport du bureau international du
travail que le principal problème qui fécondent le secteur
informel dans plusieurs pays n'est pas le chômage mais plutôt
l'existence et la persistance d'un grand nombres des pauvres sans emploi qui se
lance dans des travaux des productions des biens et services dont les
activités sont méconnues, non enregistré, non
protéger et réguler d'une manière formelle par
l'autorité publique.
Il est réalisable que ce noumène sont dû
à l'incapacité des secteurs économiques à fournir
de l'emploi et par conséquent ces phénomènes font
passé outre les recettes de l'État qui devrait exécuter
plusieurs dépenses publiques d'une manière emphatique le secteur
informel peut-être compris sous deux angles, l'angle positif et
négatif car sous l'angle positif ce secteur offre des emplois pour un
bon nombres de la population et sous l'angle négatif ce secteur est
considéré comme non conforme à la loi faisant ainsi
coulé les recettes de l'État et de distorsion
économique.
Ce secteur englobe les activités
hétérogènes de productions des biens et services qui
procurent aux individus l'emploi et rémunération.
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02 ETAT DE LA QUESTION
L'État de la question est une étape qui fait une
flache sur l'innovation de la science dans un domaine précis ou le
chercheur fera sa perspective dans cette nouvelle recherche qui lui permettra
de dégager sa particularité ou son originalité par apport
à ceux prédécesseurs ayant travaillé dans le
même ordre d'idée ou domaine avant lui.
L'État de la question peut être compris encore
comme l'une des étapes de l'introduction d'un travail scientifique qui
offre l'opportunité au chercheur de se référé aux
travaux antérieurement fait dans son domaine de recherche et où
il illustrera d'une manière brève en quoi son travail se diverge
des autres qui ont étés aborder avant lui.
Comme tout autre chercheur la réalisation de ce travail
scientifique nous a conduits à côtoyer plusieurs ouvrages entre
autre :
· MALIKWISHA MENI dans son ouvrage
intitulé << l'importance du secteur informel en RDC>> il
illustre que le secteur non structuré ou secteur informel souffres des
nombreuses insuffisances que les scientifiques doivent combler en menant
plusieurs recherches en fin de ressortir les stratégies de
capitalisation et dynamisation du secteur non enregistré dans la
théorisation du nouveau modèle de développement à
proposer à la troisième république
Dans cet ouvrage l'auteur soulève que le
développement du secteur informel offre l'opportunité aux
scientifiques de résoudre la dualité conflictuelle entre
l'économie traditionnelle et l'économie moderne en vue de trouver
une place formelle pour le secteur dit informel car celui-ci intervient
à grande partie dans stabilité sociale, soulignant qu'il propose
que le gouvernement dispose d'une institution conseillère et permanente
constitué des chercheurs multidisciplinaire afin que cette
dernière étudie l'évolution de la pauvreté en
proposant des stratégies de lutte contre la pauvreté en tenant
compte de l'évolution scientifique et de la dynamique
Socio-économiques de la population.(MALIKWISHA,M, RDC, 2000,
p30)
· OUMANE.k et Alii dans leurs ouvrages
intitulé << les caractéristiques et déterminant
du secteur informel au mali >> dans ce travail les chercheurs ont
déterminer les caractéristiques et déterminant du secteur
informel qui rage l'économie africaine car le secteur informel est
devenu le principal pourvoyeur d'emploi en Afrique en 2014 plus de 96% des
actifs s'occupaient de l'économie informelle en Afrique et au mali en
particulier, cette étude soulève l'opinion selon laquelle le
milieux ruraux en terme de chiffre 79% d'emploi informel regorge les milieux
ruraux au mali, ce résultats confirmé par la répartition
des emplois selon le secteur d'activités, ressortissants que le secteur
primaire enregistre à-peu-près 70% des emplois informels, selon
ces chercheurs l'évolution du secteur informel est accentué par
les facteurs suivante, niveau d'étude, milieu de résidence,
âge et secteur d'activités.(OUMANE.K et Ali, mali,2015 , page
10,18 )
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· AKIM KIMBALA, M dans son mémoire
intitulé << le secteur informel comme stratégie de survie
des congolais >> dans cet ouvrage l'auteur fustige d'emploi dans les pays
en développement en général et la République
Démocratique du Congo en particulier fait que la femme en plus de
rôle traditionnel d'épouser, demeure des ménagères,
des gardiennes et les éducatrices des enfants, est devenues par la
pratique du commerce un acteur économique incontournable dans la survie
ou la substance des beaucoup des ménages en milieux urbains.
Au regard de cela l'auteur martèle que la
désarticulation du secteur formel en République
Démocratique Congo suivis du chômage ont créé la
faim comme actrice jouant le rôle utile dans la vie et survie de la
famille, l'auteur propose l'application d'une politique d'incitation au profit
de la femme en lui favorisant l'accès aux crédits et cette
politique aura comme vision la promotion féminine en combinant plusieurs
secteurs de la vie dans différents domaines et en fin l'auteur
préconise que la non intervention de l'Etat est à la base de
l'anarchie qui règne dans le secteur informel ce qui fait en sorte que
ce secteur ne figure pas parmi les pôles de base du développement,
mais par contre un secteur qui paralyse le surcuit économique,
conduisant le pays vers le sous-développement.(AKIM KIMBALA, M,
CONGO, 2008, p28)
· LOUIS Turcotte, 2006 dans sa thèse
intitulée << de l'économie informelle à la
morphologie sociale de l'économie>> l'auteur soulève
l'impact des finalités de reproduction sociale et la possibilité
de subvenir aux besoins des familles qui conduit à l'auto emploi faisant
ainsi allusion à la prolifération des activités
informelles à Tananarive au Madagascar. (LOUIS TURCOTTE, 2006,
p26)
Notre travail se distingue de ceux de nos
prédécesseurs du fait que nous, nous allons nous focaliser sur
« le secteur informel et le recouvrement fiscal cas de la DGRTANG/Kalemie
»
03 PROBLÉMATIQUE
Le concept problématique peut être entendu comme
l'étape d'un travail scientifique où le chercheur se pose des
questions sans y répondre immédiatement ces questions fera
l'objet du travail qui nécessitera des solutions dont le chercheur
présentera à la fin de ces analyses et recherche
(DELANDSHEERE, DALLO, PARIS, 1976, P. 337)
L'ampleur du secteur informel et ces entremêlés
son rôle dans la création d'emploi et ce manque à gagner de
l'Etat plus particulièrement les pays en développement devenant
nombreux et suscite un intérêt colossal qui nous pousse à
réfléchir sur cet aspect de chose.
Le changement graduel et spontané du secteur informel
dans les pays en développement est compris par le faite que
l'amenuisement et l'inaptitude de l'État et du secteur moderne dans la
création des emplois qui en résulte une multiplicité du
secteur non enregistré
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Dans le secteur moderne il y'a une augmentation annuelle
d'emplois de moins de 2 à 3% dans les pays en développement, par
contre nous constatons une augmentation croissant de l'exode rural d'où
la population urbaine s'accentue de 3% minimum ce qui des équilibre la
demande de la main d'oeuvre aux offreurs sans envisagé toutes fois
l'absorption de cette dernière.
Vers les années 70 la plus part des pays en
développement dans sa généralité, plus
précisément ceux du sud du Sahara ont envisagé asservir la
main d'oeuvre croissante par la politique de recrutement massif dans le secteur
public pour équilibré la demande de la main d'oeuvre. Ce
système de contrôler la forte croissance de la main d'oeuvre
à conduit à des graves déséquilibres
budgétaires qui ont impacté la course des années
nécessitant des solides programme de stabilisation et d'adaptation
notamment la politique d'ajustement structurel grâce à l'appui de
la banque mondiale et le font monétaire international (FMI) et une
diminution considérable des fonctionnaires publiques pour mettre fin
à la récession économique pendant les années 80 ces
drames ont conduit à un retour explosif et multiple du secteur informel
qui entraîneraient de graves évasions des recettes dû au
trésor public
Par conséquent l'accommodement ou le
réajustement des années 1980 à provoquer des
réductions des rémunérations des agents qui a conduit les
agents à chercher des ressources des revenus supplémentaires en
exerçant informellement les activités économiques
générant cette fois-là une foule d'activités non
enregistré par l'autorité publique dans les pays en
développement plus particulièrement l'Afrique subsaharienne
La croissance du secteur informel peut-être vue sous
forme d'un résultat visant à réduire les dépenses
publiques pour maximiser les recettes de l'État mais par le manque
d'investissement dans les secteurs économiques pour ces derniers
générés des emplois cette ajustement conduit la population
dans l'exercice des activités considéré comme hors la loi
ce qui causes la fuite ou un manque à gagner à l'État
C'est ainsi que cette petite détaille prouve en
suffisance que l'économie parallèle a pris son envol par la crise
l'endettement connue par les pays en développement car l'imposition des
restriction et réduction des salaires à conduit à une
forte déséquilibre hors l'objectif de l'ajustement c'était
relancé l'économie depuis l'offre nationale et suite à
cette pénuries la population se lancé à chercher d'autres
moyens légales ou illégales pour se faire un revenus
supplémentaires à fin des subvenir aux dépenses
primordiales et ces pratiques ont développé
considérablement les circuits parallèles par le secteur informel
dans les pays en développement, l'Afrique subsaharienne dont la
république démocratique du Congo n'échappe pas à
cette magouille causé par la crise des années 80
Il est presque réel le constat selon lequel les pays en
développement et la République Démocratique du Congo en
particulier se trouve dans une situation financière périlleuse et
persistante issue d'une mauvaise gestion
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fiscale due à l'entêtement de recouvrement des
activités économique qui s'exerce dans l'informel
De tout ce qui précède notre
problématique est formulée de la manière suivante :
? Le secteur informel influence-t-il le recouvrement des
recettes à la DGRTANG ?
De cette problématique principale découlent la sous
question suivante :
? Quelles en sont les causes principales de la progression du
secteur informel dans l'entité fiscale de la DGRTANT?
Telles sont des questions que nous essaierons de
répondre dans l'étape suivante.
04 HYPOTHÈSE
Usuellement un travail scientifique bien établi doit
contenir l'hypothèse où le chercheur flache une supposition de
réponse ou encore le chercheur tente de répondre à la
question faisant objet de ces recherches ou la problématique au tour de
quelle il travail.
Maurice DIVERGER définit l'hypothèse comme
étant une réponse ou une série des réponses
émirent par le chercheur en vue de résoudre un problème
évoqué suivant les observations ou arguments proposés.
(Maurice DIVERGER, 1998, p 32)
Pour la Bonne réalisation de cette étude nous
nous somme poser deux questions majeures dans la problématique dont nous
tenterons de donner quelques réponses en guise de postulat qui seront
confirmer ou infirmer au cours de ce travail scientifique.
? Le secteur informel ou les activités
économiques non reconnues par l'autorité publique qui exerce
leurs activités à l'insu du gouvernement dans l'entité de
la DGRTANG aurait influé négativement sur la mobilisation de
recettes de cette régie financière.
? Il serait vrai que les acteurs économiques du secteur
informel seraient motivé de poursuivre cette activité par le fait
qu'ils profiteraient du non-paiement du dû de la province, en
avançant comme raisons : la non sensibilisation par les services de la
DGRTANG, la petitesse de leur revenu, la corruption, la prolifération
des taxes mais aussi l'inefficacité des agents fisc etc...
Cette situation qui met en agonie et en coulage des recettes
de la province est due à un très mauvais suivi et gérance
de la part du gouvernement congolais plus particulièrement la province
du Tanganyika.
05 OBJECTIF DU TRAVAIL
De manière conséquente tout travail scientifique
est toujours alimenté par une problématique laquelle le chercheur
après observation et constatant de l'existence de cette dernière,
en sa qualité de scientifique censé apporter des
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solutions aux inadéquations sociale menant ainsi de
recherche et analyse au bout desquelles il apportera des solutions, donc en
premier lieu nous pouvons dire que tout travail scientifique contient deux
objectifs, l'objectif général et l'objectif spécifique.
Objectifs Généraux :
De ressortir les enjeux du secteur informel sur la
maximisation des recettes à la direction générale des
recettes du Tanganyika/Kalemie mais aussi flasher sur l'importance et les
conséquences du secteur informel sur la vie sociale de la population.
- D'établir les voies et moyens que l'État
congolais en général et la province du Tanganyika en particulier
devrait appliquer pour mettre fin aux activités économiques qui
s'exercent dans l'informel ou soit dans l'économie parallèle.
Objectifs spécifiques :
V' Démontrés l'impact du secteur
informel sur la maximisation des recettes fiscales à la direction
générale des recettes du Tanganyika ;
V' Démontrés les avantages et les
désavantages du secteur informel sur le recouvrement des taxes ;
V' Soulever les facteurs de prolifération du
secteur informel et les faiblesses de la part des recouvreurs des redevables ou
assujettis et leurs pistes de solutions.
06 CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET Choix du
sujet :
le choix de ce sujet portant sur le secteur informel et le
recouvrement des taxes à la direction générale des
recettes du Tanganyika n'est pas un hasard mais plutôt un
résultats d'une observation constante pendant mon stage et dans la vie
sociale sur la prolifération des activités économiques
inconnues par l'État qui font l'objet d'un manque à gagner au
gouvernement provinciale ainsi en tant que scientifique curieux de
s'imprégner des enjeux du secteur informel et l'encaissement massifs des
recettes fiscales à la DGRTANG, le choix de ce sujet cadre avec notre
domaine sur base du quel nous nous estimons aptes et capables d'aborder ce
sujet.
Intérêt du sujet :
En termes d'intérêt qui désigne un
avantage que peut se procurer une personne en compensation d'un acte
posé qui est qualifié de générateur de cet
intérêt acquiert ; notre travail poursuit en général
trois type d'intérêt sur le plan scientifique, personnel et
social.
Sur le plan scientifique :
Cette étude se veut d'être une base ou sources
d'informations aux éventuelles chercheurs qui viendront certainement
après nous afin d'aborder et approfondir leurs recherches dans la
même optique que la nôtre.
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Sur le plan personnel :
L'intérêt qui nous a animer à opter pour
ce sujet, se justifie par la curiosité scientifique de comprendre et
étudier les effets du secteur informel sur le recouvrement des taxes
à la direction générale des recettes du Tanganyika pour
apporter des pistes des solutions à ces phénomènes du
secteur non enregistré conformément aux normes académique
pour dire scientifique les résultats de ce présent travail
pourraient apporter un plus sur nos connaissances.
Sur le plan social :
La présente recherche veut apporter des solutions sur
la problématique du secteur informel et le recouvrement des taxes qui
est en effet l'agent causal de la non attente des assignations des
régies financière en occurrence la DGRTANG ce qui gangrène
l'optimisation des infrastructures de l'État, cette étude veut
une fois de plus instruire la population sur les conséquences et
avantages des activités économique qui s'exerce dans l'informel
pour que la population aient des connaissances nécessaires sur
l'importance de la culture fiscale.
07 MÉTHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHES
1.7.1 Méthodes de recherches :
Selon PINTO Et GRAWITZ la méthode de recherche
est l'ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une
discipline cherche à atteindre la vérité qu'elle poursuit
qui peuvent être démontrable et vérifiable en fin d'obtenir
les résultats escompté (PINTO ET GRAWITZ, 4EME
EDITION, PARIS 1971, p288).
Une méthode peut être également
définit commet une démarche de l'esprit qui mène à
la connaissance et la mise en place d'une vérité
vérifiable, d'une manière logique comportant des étapes,
règles et principes permettant d'atteindre un résultat
satisfaisant.
Ainsi pour l'accomplissement de ce dit travail nous allons
recourir aux méthodes suivantes :
? La Méthode Descriptive :
Elle est souvent de nature quantitative et comporte
généralement des questions de recherche spécifiques, elle
consiste généralement à cartographié les
données.
La méthode descriptive nous a été d'une
grande utilité car elle nous a permis de décrire d'une
manière analogique et détaillée le secteur informel et ses
enjeux sur l'encaissement effectifs des recettes, des taxes et impôts
dans la province du Tanganyika.
? La Méthode Analytique :
Elle est une méthode qui consiste à examiner
minutieusement et discursivement les données afin de discerner les
éléments.
Cette méthode nous a permis d'analyser scrupuleusement
les données recueillies.
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1.7.2 Techniques de recherches :
Une technique de recherche est entendu comme un
procédé de recherche qui sert à mettre en oeuvre et d'une
manière concrète et réaliste les opérations
correspondant aux différentes étapes de la méthode
(JEAN-LOUIS LOUBET DEL BAYLE, 2000, p.272)
Ainsi en compagnons des méthodes employés dans
ce travail nous avons utilisé les techniques suivantes :
? Technique documentaire : est une technique qui
consiste à l'observation indirecte du phénomène
étudier, à travers les documents qui permettront par
extrapolation la connaissance des caractéristiques universelles.
Cette technique nous a été d'une utilité
indispensable car elle nous a permis de réunir les différents
documents, ouvrages et travaux scientifique lié à notre
étude qui porte sur le secteur informel et le recouvrement des taxes
à la direction générale des recettes du Tanganyika.
? La technique d'interview libre : est une technique
qui permet au
chercheur d'entrer en contact subjectif avec
différentes couches des personnes susceptibles d'accorder des
informations fiables au travers des questions qui laissent la liberté
aux répondeurs de répondre librement.
Elle nous a permis d'entrer en contact avec les
différentes personnalités responsables de la direction
générale des recettes mais aussi cette technique nous a permis de
côtoyer les différentes personnes exerçant leurs
activités commerciale dans l'informelle afin d'acquérir des
informations orales nécessaire à l'élaboration du
présent travail.
Pour la bonne réalisation de ce travail nous avons
recouru à l'approche juridique sur base du quel nous avons
interprété la loi fiscale.
08 DELIMITATION DU SUJET DANS LE TEMPS ET DANS L'ESPACE
Délimitation Spatiale :
Ce travail porte sur << le secteur informel et le
recouvrement fiscal à la Direction générale des recettes
du Tanganyika DGRTANG en acronyme/ ville de Kalemie>> en ce sens dans
l'espace ce travail couvre la province du Tanganyika plus
particulièrement la ville de Kalemie, sur la DGRTANG situé au
quartier colline d'Etat, avenue Lubunduy derrière l'inspection
générale du Travail.
Délimitation Temporaire :
Notre travail sous aspect chronologique va de 2019 à
2020 et une portion de 2021 mars.
9. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL
Toutes les disciplines scientifique ont
développées et consacrées une terminologie bien
structurée mais aussi un terminus ad quem pour toute recherche
scientifique.
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Ainsi dit outre l'introduction et la conclusion le
présent travail regorge trois chapitres dont :
o Chapitre premier Considérations
générales Section. I Définitions des concepts
opératoires Section. II Présentation du milieu d'étude
o Chapitre deuxième Théories
économiques du secteur et informel et Approche
méthodologique
Section. I Théories économiques sur le secteur
informel Section. II Approche méthodologique
o Chapitre troisième : Le secteur informel et
le recouvrement fiscal à la DGRTANG/Kalemie
Section I : Présentation des données
Section II : Analyse de données et interprétation
des résultats Section III : Implication économique des
résultats
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Chapitre premier : CONSIDERATION GENERALE
SECTION.I DEFINITIONS DES CONCEPTS OPERATOIRES
I.1 Secteur informel
Le secteur informel autrement appeler secteur non
enregistré se définit de façon formelle comme l'ensemble
d'activités économiques légales qui échappent
à toute législation étatique ou économique en
vigueur (BIT, 1991, p62)
Ces activités dit informelles regroupent toutes les
petites activités et entreprises rémunératrices, dans la
plus part des cas ces activités ont toujours était individuelles
ou carrément familiales caractériser par une excessive
réticence des paiements fiscal, juridique pourquoi pas étatique,
ce secteur se caractérise encore par le non applicabilité d'une
comptabilité légalement tenue et une rémunération
variable non stratifier etc...
Le secteur informel englobe plusieurs secteurs
économiques primaires, secondaires, tertiaires comprend une
diversité des marchandises tel que les marchands sur étalage, les
marchand ambulant, les menuisiers, les maçons, les mécaniciens,
les restaurants, les artisans, les forgerons, soudeurs, cultivateurs, tontines,
nettoyeurs, les ménagers, et bien d'autres activités non
répertoriés.
Le secteur désigne l'ensemble des activités
économiques de production des biens et services d'une manière
frauduleuse échappant ainsi à la réglementation de l'Etat
et de la législation économique.(BIT, 1993, 34)
Pour mieux comprendre le secteur informel ou secteur non
enregistré par l'autorité publique est une question qui fait
appel aux distingués compréhensions définitoire du secteur
informel à partir desquelles l'éclaircissement de cette
problématique pourra faire objet d'une étude et une analyse
approfondie pour que le présent travail aboutisse à un
résultat susceptible d'apporté un plus au système fiscal
congolais et dans les domaines y afférant.
Pour cela nous avons usé des plusieurs conceptions
définitoire du secteur informel entre autre :
Le professeur définit le secteur informel comme
toute
activité économique, spontanée
échappant en grande partie à l'administration, en marge souvent
des obligations légales non recensées dans les statistiques
officielles bénéficiant rarement des activités
promotionnelles de l'Etat.(GUY VERHAEGEN, PARIS, 1982)
Selon le définit le secteur informel comme
étant un ensemble des activités exercées
à petite échelles, activités qui ont un faible capital
matériel et humain et qui s'exercent en marge de la législation
en vigueur. (BIT, 1993, p44)
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La théorie de dépendance affirme que le secteur
formel et informel est des sphères dépendantes et
articulées les unes aux autres
Au regard de ces qui précède nous essaierons de
définir le secteur informel mais avant d'adossé notre
définition il nous semble utile des précisé que le secteur
informel peut être estimé et définit selon les
caractéristiques qu'il regorge, les caractéristique que nous
aurons à développer le long de ce travail
dans son ouvrage intitulé « secteur informel
» il définit le concept secteur informel comme une
variété d'activités économiques qui ne sont pas
reconnues, enregistrées ou régulées par l'autorité
publique et qui sont exécutées en micro ou petites entreprises
par des gens qui n'ont pas d'autres moyens pour survivre.(FLUITMAM, ,
1957, 1944)
Par contre les auteurs tel que , 1991 ; , 1994 ;
, 1994 et , 1996 montrent que l'économie informelle
fournie
un revenu des survies à une population
défavorisée, pour ces quatre auteurs les activités
informelles finissent par disparaitre au profit de l'économie
formelle.
C'est également un tout cohérant
d'activités économiques partiellement ou entièrement
dérobées au fisc et relativement contributoire à la
détermination de la production nationale officielle. (LAUTIER, 1994,
p27 ; LATOUCHE, 1991, p64)
I.1.1 Historique du Secteur Informelle
Le concept secteur informel est originaire de la
conférence du travail tenue en 1969.
Cette conférence lançait le programme mondial de
l'emploi fixant en particulier l'objectif, et l'analyse des causes du
chômage dans les pays en développement.
Sous cet objectif plusieurs missions furent
expédiées dans différents pays du monde d'où la
mission première en Afrique fut celle du Kenya, réalisé
sous la direction de H.Singer, publié en 1972 (BM-ILO, 1972), à
révéler que le principal problème dans les pays en
développement n'est pas celui du chômage mais pourtant l'existence
d'une vaste population sans emploie recourant à l'implantation des
activités économique qui échappe à la
règlementation de l'autorité publique qualifié
d'illégale.
Dans les pays en développement ces activités
semblent légitimes malgré ces impactes aussi négatives
qu'il soit car ces activité se déroulent d'une manière
auto propulsent au vue des autorités étatique sous
prétexte d'une auto pris en charge de la population contre le
chômage et la pauvreté pourtant dans les pays
développés, le secteur dit informel est classé sous forme
d'une économie non observé et sévèrement punissable
par la loi
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Pour la première fois ce concept a était
employé par le britannique Keith Hart dans son étude sur les
activités économiques en milieu urbain au Ghana en 1971.
Au cours de cette étude Keith révèlent
que les pauvres d'Accra n'étaient pas des « chômeurs )) mais
des « travailleurs pauvres autonomes ». L'argument qu'il a
avancé justifiait que ces pauvres autos employées travaillaient
d'une manière opportune, ainsi leurs rémunérations restent
irrégulières et généralement réduite.
Selon Hart la différence surgissant entre les revenus
issus de l'auto-emploi et ceux issus de l'emploi salarié est due au
degré de rationalisation des conditions de travail.
Il a conclu que le secteur informel comprenait des
activités, illégales et légales qui proviennent du cadre
de la règlementation.
Cet après que ce concept a était mis en
discussion international par le bureau international du travail (BIT) en 1970
dans le cadre des « missions d'emploi » d'envergure et
multidisciplinaire transmis dans plusieurs pays en développement afin de
mener une étude optimale sur l'impact des stratégies de
développement des années soixante sur les moyens de substance des
populations.
D'où notamment la mission d'emploi sur Kenya
reconnaissant qu'à la lumière de son travail terrain et de son
rapport officiel expliqué si haut dans notre travail que l'authentique
secteur traditionnel doit nécessairement disparaitre afin de
facilité l'avènement d'un secteur moderne ou formel, s'est au
contraire qu'on sous étend concrètement pour couvrir les
organisations rentables et efficaces pourquoi pas les activités
marginales (BIT, 1972) en vue d'illustrer ce noumène, la mission a
opté pour le terme « secteur informel )) à la place du
« secteur traditionnel )) concernant un tout d'activités
économiques à petite échelle et non autorisées par
l'autorité publique.
S'agissant des travailleurs pauvres engagés dans ce
secteur par nécessité de survie et non pas d'une façon
volontaires (TOKMAN E.V :2007 PAGE : 63)
Peu importe les débats ayant eu lieu sur les genres
d'activités et catégories des travailleurs que regorge le secteur
informel, il nous conduit à comprendre que les caractéristiques
principales font objet d'un bon nombre consensus.
Le secteur est un tous des plusieurs activités
informelles qui fait la description des diverses activités de production
de biens et services à partir de quelles se procure l'emploi et revenu
un bon nombre de la population à qui l'Etat s'avère inapte
à offrir des emplois dans la formalité et la
légalité.
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Il est à noter que contrairement au secteur formel qui
se penche à la maximisation de profit ou le retour sur investissement
cela est le cas typiquement contraire dans le secteur informel.
Les activités économiques qui s'exerce dans
l'informel sont visiblement aperçus et les contraintes de ces acteurs
apparaissent qui confèrent plusieurs caractéristiques à ce
secteur qui décrivent ce secteur comme : elles sont informelles prouvant
qu'elles ne sont ni consignées ni enregistrées dans les
statistiques officiels non plus par l'autorité publique encore moins par
les organisations internationales traitant sur l'économie et ces
activités dites informelles s'opèrent sur une très petite
échelle avec un niveau précaire d'organisation, leurs niveau de
production intérieure brute reste méconnu.
La majorité des activités s'opérant dans
l'informelle implique un niveau assez faible du capital, de productivité
et de revenu et sans accès faciles aux marchés organisés
ainsi qu'aux institutions de crédit et cette situation leurs fragilises
d'avantage.
Comme le souligne fort et d'une manière judicieuse
B.Lautier « l'informalité n'est pas un signe de l'absence de l'Etat
» ainsi nous pouvons consolidé cette idée en fustigeant que
l'existence du secteur informel est une réponse à la valeur
couteuse que reflète le secteur formel ; le petit peuple se
retrouveraient incapable de subvenir aux conditions couteuse et cher du secteur
formel alors désespérément la population précaire
se lance dans l'exercice des petites activités économiques
informelles, de son côté l'Etat providence appeler par la notion
du bien-être social de sa population n'a pas d'autres choix que celui de
cherché les paramètres des solutions pacifiques et sans porter
préjudice à la population dans le but de basculer du secteur
informel au secteur formel et la République démocratique du Congo
ne déroge en aucuns sens cette règle et expérience ; ainsi
e république démocratique du Congo le secteur informel
représente 80% de l'économie nationale, compte tenue de cela ce
dernier constitue une barricade au développement y compris la croissance
économique, car le secteur informel sous-entend l'existence d'un facteur
réducteur de l'assiette fiscale.
En effet vers les années 70 la république avait
un taux de 7% occupant pendant cette époque la république du
Congo occupé la place de la première économie puissante
africaine, ce n'est qu'après cette période de croissance que le
pays commençait à chuté économiquement, ces
années ont pratiquement entrainé une dégradation
accentuée en terme de production et échange occasionné par
plusieurs facteurs tel que la zairisation des entreprises qui a conduit
à la faillite des plusieurs entreprises conduisant simultanément
un grand nombre de la population active au chômage, l'embauche des
plusieurs personnes dans des entreprises du secteur publique qui a
répercuté négativement le budget et revenu des agents de
l'Etat d'où les licenciements des agents et les emprunt extérieur
furent l'un des moyens efficace pour asservir la crise des années 70 ce
qui a une fois de plus renvoyés plusieurs personnes au chômage
appart ces facteurs
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énumérés il est sans ignorer que cette
chute économique découlent de la mauvaise gouvernance
Cette situation a favorisé l'expansion du secteur
informel car plus de 80% de la population active se retrouvait sans emploi par
conséquent la plus part entre eux ces sont penché à
opérer des activités économique non enregistrée par
le gouvernement et jusqu'à lors cette situation persiste et s'accentue
d'avantage dans notre ère car la population s'accroit d'années en
année ce qui nous renvoi à la vérification de la
théorie sur le principe de la population de Thomas Robert MALTHUS
d'où d'une part l'augmentation de la population doit suivre une
progression géométrique et d'autre part l'augmentation des moyens
de substance suivant une progression arithmétique en vue
d'équilibré les moyens des substance et la
démographie.(MUSANGU MUHULI, 2021, p22)
Cette théorie semble être non vérifiable
en république démocratique du Congo et cette triste
réalité provoque des effets néfastes sur le plan
socio-économique qui agonisent plusieurs secteurs de la vie d'un pays et
d'une nation, ces effets découlent des plusieurs facteurs qui contribue
d'une manière ou d'une autre à l'augmentation graduelle du
secteur informel en république démotique du Congo en
général et sur toute l'entendue de la province du Tanganyika en
particulier favorisé par l'exode rurale, l'insécurité,
l'absence d'emploi, la diminution des entreprises, l'émigration
différents peuples à l'est du pays et la mauvaise gouvernance.
Ces décalages ont pris plus d'ampleur à la suite
de la mise en oeuvre d'une litanie des politiques économiques
inadaptées notamment la politique monétaire et budgétaire
durablement laxistes et des taux de change inconstant,
caractérisé par des écarts flexible entre le taux de
change officiel et le taux parallèle allant au-delà de 300% et
les mesures de zairisation ( réservation exclusive des activités
du commerce aux autochtones, nationalisation des sociétés
agro-industrielles et bien d'autres mesures ), la radicalisation qui
visé à contrôler tous les acteurs économiques
essentielles Etatique jusqu'à abandonnées aux privées,
ainsi que la mauvaise gestion des grandes entreprises publique, la
rétrocession était l'une des décisions de la politique
économique zaïroise qui a prôner rétrocession qui a
facilité les détournements des derniers publics, pendant la
deuxième république la dette publique a sensiblement augmenter
d'où le concept « dette odieuse » .
Toutes ces actes ont détruit l'économie car cela
a réduit le secteur formel justement attesté par les inducteurs
entre 1980 et 2000, la production intérieure a diminué de 69% sur
les revenus de l'Etat de 81%, les exploitations minier on connue une diminution
de 67% et le prélèvement fiscal de l'Etat se sont affaibli en
1980 de 8% de la production intérieure brute était tombé
à 5% en 2000.
L'Etat incapable de rémunérés les
travailleurs une réduction maximale de salaires cet observé ce
qui a influencé positivement et le chômage et ce
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constant observé par une population relativement
entrepreneuse qui c'était lancé dans l'exercice des
activités économique informelles et la prolifération du
secteur informel a connu son expansion et l'effondrement du secteur formel
était une fatalité.
Et depuis lors le secteur informel est entretenu par l'Etat
pourvue qu'il reste le plus grand secteur pourvoyeur d'emplois en
république démocratique du Congo qui survivent une grande partie
de la population malgré ces multiples dégâts sur
l'économie nationale et la croissance économique, au Tanganyika
ce secteur beaucoup plus en exercices causant d'énorme fuite des
recettes fiscales dans plusieurs institutions financières de l'Etat qui
travaille au niveau provincial.
Malgré cette tolérance et acceptation de l'Etat
sur la pratique des activités informel sur toute l'étendue du
territoire nationale l'opération des activités économiques
ouvrants dans l'informelles freine la croissance économique et
développement du pays en augmentant la pauvreté de la population
et son influence négative le budget de l'Etat.
La seule option ce de pourvoir les voies et moyens pour
adaptés et muté le secteur informel vers le secteur formel.
Dans toutes les régions de l'Afrique subsaharienne qui
est d'ailleurs la région la plus affecté par le secteur informel,
dans cette région la grande partie des activités
génératrices revenus provenant de l'économie informelle,
ont plus d'ampleur au Cameroun qui est le pays de l'Afrique subsaharienne ayant
un taux croissant des activités informelles selon l'Agence
français de développement (AFD) et cette part du secteur informel
a été estimé à 92% (BRIOD, 2011,P8) selon
ECAM3 de l'institut national de la statistique.
I.1.2 Caractéristique du Secteur Informel :
Usuellement ce qui fait un tout ce l'ensemble
d'éléments qui le compose et ce qui définit une chose ce
l'ensemble des caractères qu'il comporte, ainsi le secteur informel
comporte plusieurs caractéristique qui le substitue.
a) D'après le bureau international du travail le secteur
informel ou
secteur non enregistré regroupe les
caractéristiques qui le qualifie en
tant que économie informelle entre autres :
- Une facilité d'entrée ;
- Un recours aux ressources locales ;
- Une appropriation familiale des ressources ;
- Une production à petite échelle,
- Des techniques simples ;
- Une faible main d'oeuvre ;
- Des marchés ou des transactions usurpant la
réglementation ;
- Une concurrence déloyale ;
Les qualifications sont acquises en dehors du système
scolaire officiel
etc...
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Globalement le secteur informel est compris comme le cumul des
plusieurs activités économiques qui s'exercent dans l'insu de
l'autorité publique et qui facilite la fuite des recettes fiscales mais
ces activités survivent une grande partie de la population dans les pays
en développement en assurant une partie la satisfaction des besoins
nécessaires de la population défavorisées
Plusieurs facteurs caractérise le secteur informel tel que
:
- Ce secteur distribue des revenus supérieurs à
ceux du monde rural assez de fois comparables aux revenus fournit par le
secteur moderne.
- Il fournit des biens et services conformément au mode
de vie de ces acteurs.
- Il facilite l'accès aux différents
métiers.
- Il satisfaits les besoins du plus grand nombre tel que les
nourritures, les habits, les logements, etc...
- Il fonctionne en marge de la légalité car ces
activités se déroulent dans l'ignorance de l'autorité
publique.
Compte tenu du classement des entreprises selon les
critères statistiques, la
taille de l'entreprise tient compte de : nombre
d'employé, niveau
technologique, type de marché
alimenté par l'entreprise et bien d'autres critères
déterminant de la taille d'une entreprise. (HUSSMANS, 1997,
P17)
Rappelons que sept critères et caractéristiques
ont était émis par le bureau international du travail, le
critère le plus utile en la matière c'est la taille de
l'entreprise car celle-ci est trop utilisé par le législateur en
vue d'élaborer des lois et programme visant à promouvoir les
différents groupes d'entreprises
La taille de l'entreprise peut servir d'un agrégat pour
situer si l'entreprise appartient dans le secteur formel ou informel.
La quinzième conférence internationale sur les
statistiques du travail, le secteur informel peut être décrite,
d'une façon générale comme un ensemble d'unités de
production des biens et services en vue principalement de créer des
emplois et des revenus pour les personnes concernées.
Ces unités caractérisé par un faible
niveau d'organisation, exercent à une échelle décroissante
de manière spécifique, avec ou sans division entre le travail et
le capital en qualité des facteurs de production.
Il nous semble évidant de marteler que les
activités du secteur informel ne sont pas fatalement
réalisées avec l'ambition consente de s'affranchir au paiement
des impôts ou des cotisations, de sécurité sociale, ou
carrément d'enfreindre la législation du travail ou d'autres
dispositions administratives régissant les économies et la vie
sociale et d'autres secteurs de la vie. Par contre, les activités du
secteur informel ou secteur non enregistré devrait être
considéré distinctement de celui des activités de
l'économie dissimilée ou souterraine
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b) La résolution de nations unies préconise la
définition des entreprises du secteur informel à partir de deux
critères majeurs, notamment : la taille et l'enregistrement.
V' Le critère de taille se confer d'une
manière préférentielle au nombre de salariés
occupés de façon continuelle. Mais toutes fois il peut
également, pratiquement se définir en fonction du nombre total de
salariés ou carrément de la quantité des personnes
occupées au cours de la période de se référer.
Le seuil correspondant au critère de taille est
variable selon les pays et les branches d'activités économiques
exercées et le choix du seuil nécessite la prise en compte du
champ des enquêtes statistiques qui cadre avec les grandes unités
dans les branches d'activités qui en correspondance dans le principal
but d'éviter les chevauchements.
V' Le critère d'enregistrement de
l'entreprise confer aux normes ou à la réglementation
industrielle ou commerciale, aux lois fiscales ou encore aux règles des
groupes professionnels, aux textes semblables ainsi qu'aux lois
législatives nationales.
Etant hors normes, de ces lois, la carrière de non
enregistrement des activités est aussi retenue au sein de la
définition du secteur non enregistré autrement appelé
économie informelle.
Découlant de toute cette littérature sur le
plan historique le secteur informel peut s'entendre comme une réponse
autonome d'une proportion majoritaire et croissante des engagés dans les
limites d'absorption du secteur du secteur industriel nouvel, du secteur public
y compris le secteur rural.
Car ce secteur représente une composante de
développement économique et social pour atténuer les
acteurs du chômage et de la réduction du pouvoir d'achat des
ménages vu que ces activités offre une large gamme des biens et
services à un marché Pacific, à un bon nombre de la
population, cela prouve l'importance que ce secteur représente sur le
plan socio-économique son seul défaut est de fonctionné
hors normes étatique qui l'attribue un caractère frauduleuse
Des toutes ces caractéristiques nous pouvons
considérer le secteur informel comme étant des activités
effectuer la survie d'une partie de la population qui semble
défavoriser, obtenant leurs revenus via le secteur informel en
exerçant des moyens et techniques pour échapper à la
règlementation de l'Etat, c'est aussi une auto prise en charge de la
population et d'une part une réponse et au sous-développement.
(BIT, 1970, p88)
c) Caractéristiques de la main d'oeuvre
:
Dans ce secteur dit informel il y'a une main d'oeuvre qui
s'avère non efficace car la main d'oeuvre du secteur informel est le
plus souvent familiale, presque toutes les catégories des personnes s'y
trouve notamment les femmes, les hommes et les jeunes filles comme
garçons y compris les enfants.
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- Les femmes, elles sont nombreuses dans ce secteur et plus
engagées dans le but de secondée leurs familles pour en venir en
aide leurs maris dans la prise en charge déficitaire de la famille,
elles sont plus nombreuses dans les petits commerces informels.
- Les entrepreneurs du secteur informel ne tiennent pas
strictement la comptabilité ce qui fait en sorte leurs revenus demeure
dissimilaire et discrétionnaire.
- Les hommes ils sont plus nombreux comme ouvriers et
entrepreneurs.
- Les jeunes des 12 ans révolues figure aussi dans les
exercices des activités économiques informelles, les commerces
à la crée entre autre la vente des unités, des beignets,
d'eau, d'eau de fruits, pétrole, de jus, et d'autres petits
commerces.
- La plus part des acteurs du secteur informel n'investissent
pas car l'épargne parait inexistante dans ce secteurs.
- Leurs productions et chiffres d'affaires reste inconnu ainsi
paraissant difficile de ressortir leurs par de contributions de la production
intérieure brut (PIB)
- Malgré la vive contribution du secteur informel
à la survie de la population, certains parmi ces acteurs semble
échapper volontairement aux paiements des impôts et taxes
même si il y'a amélioration du chiffres d'affaire.
- La grande partie des acteurs du secteur informel se
constitue des personnes des agglomérations précaires.
- Les petites entreprises du secteur informel ne disposent pas
des statuts juridiques
- Les acteurs de ce secteur ne possèdent pas un grand
capital
- Il y'a une forte absence des recours aux crédits
bancaires chez les acteurs
- Le recours à une main d'oeuvre pléthorique
- Les acteurs du secteur informel n'envisage pas le marketing
à grande échelle ni un stock stable
- Les acteurs du secteur informel évoluent dans un
nomadisme cumulatif donc sans siège social stable
- Le rendement reste faible chez les travailleurs ainsi que le
revenu
Après avoir énumérés les
différentes caractéristiques du secteur informel celui-ci peut
être décrit comme un ensemble des personnes qui possèdent
leurs propres entreprises en usurpation des différentes lois
économiques et commerciales régissant l'exercice des
activités économiques occasionnant des graves fuites des recettes
fiscales ce phénomène met en relation trois variables
l'informalité, la pauvreté et réticence au paiement des
impôts et taxes.
Nous pouvons toutes fois étaler d'une manière
générale les activités informelle peuvent être
appréhendé un secteur englobant les unités de
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production des biens et services qui varie selon la conception
et occasion du travailleur qui fonction d'une manière distinctive.
Vu l'imprécision des certaines caractéristiques
quelques auteurs ont énumérés d'autres
caractéristiques en vue de solidifié les précédant
d'où BAUDSON et al (1995) cité par DROH en 2007 élaborent
cinq caractéristiques notamment :
V' La dimension réduite de l'entreprise employant
au plus cinq
personnes ;
V' Le faible niveau de revenu ;
V' Le non enregistrement de l'entreprise ;
V' L'absence de la tenue fiable de la
comptabilité ;
V' La facilité d'accès.
d) Types d'entreprises du secteur informel
:
Les unités des productions ou entreprises sont
judicieusement repartie selon le secteur d'activités notamment :
- Penture ;
- Usinage (production des savons, production des jus, des glaces,
des
bonbons etc...)
- Alimentations (restaurants, boucheries, papèterie,
boulangerie etc...)
- Santé (tradi-praticien ; dispensaires illégales
etc...)
- Bureautique (reliure, teinture, plastification, saisie et
impression etc...)
- Constriction (bois, ciment, brique, installation
illégale des maisons
préfabriqués etc...)
- Quado
- Réparateurs des casseroles
- Arts (dessin, sculptures etc...)
- Réparateurs des parapluies
- Réparateurs de radio, TV, frigo, cuisinier, lampes
etc...)
- Maçonnerie
- Cordonnerie
- Mécanique générale (auto, vélo,
montage etc...)
Mentaux précieux et l'forgerie
- Editions (transfère des musiques et filmes etc...)
- Salons des coiffures
- Caféteries
- Studios photos
- Buvettes
- Bordels
- petits commerces
- Transports commerciales (motos ; vélos, bus etc...)
- Et bien d'autres activités commerciales qui s'exerce
dans l'informelle
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e) Aspects de l'économie
informelle
? L'économie souterraine ou parallèle :
Désigne une forme d'économie naturellement
illégale regroupant les
activités avec des effets condamnable tel que :
- L'économie productrice des délits
économiques comme blanchiment
d'argent;
- L'économie génératrice des
activités criminelles ;
- L'économie qui échappe aux normes sociales et de
l'Etat ;
L'économie dite souterraine est issue d'une anomalie
vitale de l'économie formelle et de la gouvernance de l'Etat car le
travail au noir subsiste quand il y'a rigidités du marché
officiel du travail, paralysant l'évolution de l'emploi officiel ce
genre des dysfonctionnements proviennent le plus souvent des :
- L'excès d'impôts et taxes qui fait pression aux
entreprises jusqu'à quitter du formel à l'informel ;
- Les règles sociales sur le revenu minimum, les
déficits familiaux ;
- La corruption et la mafia au sein des services de l'Etat ;
- Livré les marchés nationaux à la
concurrence mondial ;
? L'économie conviviale :
C'est une économie constituée des
activités d'entraide, de loisirs hors de la famille, d'animation qui
n'offre pas une juste rémunération prescrit au sens légal
de l'économie.
Cette économie s'appuient sur des structures
associatives un peu organisées tel que les associations des jeunes, les
associations sportives, les organisations religieuses, les associations
syndicales, les organisations politiques ; les activités exercées
dans l'économie conviviale sont notamment :
- Les services effectués vis-à-vis de la
société, des personnes du troisième âge, des
handicapées ;
- L'inter-assistance financières entre les membres ;
- La participation libre aux activités culturelles,
syndicales, politique ;
Dans cette nouvelle conjoncture cette forme d'économie
est de plus en plus soutenue et encouragée par la société,
les médias des masses et les organisations internationales.
? L'économie familiale :
Cette économie assure l'importante partie de la
production. Son échec relatif est dû au développement de
l'économie du marché et sociale notamment, l'assurance, retraite,
services sociaux au besoin des économies modernes de surveiller
l'avancement des flux économiques.
Les principales activités exercées dans
l'économie familiale sont :
- La transformation des denrées alimentaires en biens
de consommation pour restauration ;
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- Les travaux des coutures, le bricolage, les travaux
ménagers, le jardinage etc...
- Les nounous ou garde enfants, garde malade, transports des
personnes surveiller les personnes âgées.
Sur l'ensemble d'activités énumérer dans
l'économie familiale il est ultra important de souligné que si on
ajoute d'autres activités plus commerciales tel que l'exploitation
familiale agricole, artisanale dans cette situation l'économie familiale
représenterait trois-quarts du PIB d'un pays ce qui attire d'ailleurs
d'avantage notre intention sur l'amélioration du secteur informel au
profit d'une nation. (BODSON, 1995, p52)
g) Les caractéristiques de l'environnement
juridique du secteur
informel dans le PED
- L'ignorance des textes légaux (droits et devoirs) ;
- La multiplicité des taxes (tracasseries) ;
- La concussion et le rançonnement ;
- Les lourdeurs administratives ;
- L'absence de sécurité sociale ;
- L'absence de syndicalisme.
h) Les conditions d'activités du secteur
informel
L'enquête réalisée par DIAL
(Développement Institutions & Analyse de Long terme) en 2004 et en
2005 a permis de répertorié environ 2,9 millions d'unités
de production informelles (UPI) dans l'ensemble des centres urbains de la RDC,
dans les branches marchandes y compris agricoles. Les agglomérations
congolaises ressemblent pratiquement autant d'UPI que de ménages, c'est
dire l'importance économique des activités informelles pour la
population urbaine, en moyenne, chaque ménage urbain congolais tire
l'ensemble ou une partie de ses revenus en dirigeant une unité de
production informelle.
Environ 10% de ces unités sont dirigées par des
personnes dans le cadre de leur emploi secondaire. Lorsqu'elles sont ainsi
associées à un emploi secondaire, le chef de l'unité de
production exerce pour un tiers des cas son emploi principal dans le secteur
formel : le secteur informel est alors perçu comme un complément
de son activité formelle de services (73%).
Par ailleurs, l'absence de numéro d'identification
apparait comme le critère le plus déterminant d'appartenance au
secteur informel, puisque 98,9% des unités de production informelles ne
disposent pas de numéro d'identification dans les centres urbains de la
RDC, et même 100% pour les unités de production informelles
agricoles. Lorsqu'une micro-entreprise est référencée par
l'Etat, généralement une comptabilité. (DIAL, RDC,
2005, p9)
I.2 Recouvrement Fiscal
La présente étude se veut d'examiner le lien
entre l'existence des activités informelles et le recouvrement des taxes
et impôts à la direction générale des recettes du
Tanganyika plus particulièrement dans la ville de Kalemie il nous
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semble indispensable d'en déduire le concept
recouvrement fiscal afin de mener à l'harmonie la présente
recherche.
Par recouvrement fiscal nous attendons la mise en application
de tous les moyens légaux, qu'ils soient aimables ou judiciaires, pour
obtenir d'un débiteur ou d'un redevable fiscal le paiement de la
créance due au créancier qui est le trésor publique ou
gouvernement basée sur les lois prévisible dans la
constitution.
Il est à noter que le recouvrement fiscal fait partie
des quatre étapes de procédure fiscale notamment :
o La fixation de l'assiette fiscale cette
étape consiste à déterminer la matière imposable
autrement dit préciser sur quoi l'impôt ou la taxe est assis,
basé ou reposé qui peut-être :
? Un bien : véhicule, terrain, une maison, etc...
? Un service : transport, opérations bancaires, logement
à l'hôtel, service hospitalier etc...
? Un revenu : revenu professionnel, revenu locatif etc...
? Un produit : vins, alcoolés importés etc...
Pour tous ces bases imposables les autorités fiscales
prend en compte les critères suivantes, la base imposable qui est la
quantité de la matière prise en considération par le
calcul de l'impôt ; le fait générateur ou acte qui donne
naissance à une dette fiscale, le calcul de l'impôt et
l'unité de mesure
o L'ordonnancement ou l'évaluation de la
matière imposable cette étape consiste à mesurer
la quantité les matières imposables en possession de chaque
contribuable.
o La liquidation cette étape a pour
objet la détermination du montant ou de la dette fiscale en le rendant
exigible au contribuable cette opération est ténue que lorsque la
base de l'impôt ou la taxe est constatée et
évalué.
o La perception ou recouvrement cette
dernière étape consiste à faire passer l'impôt de
main à main ou encore cette étape permet au contribuable (VAN
LIERDE, Kinshasa, 2008, p 47)
I.2.1 Types de recouvrements fiscaux
Pendant le recouvrement les agents fiscs usent d'une
procédure légale sur la manière d'incité et
contraindre les redevables à s'acquitter de sa dette fiscale raison pour
laquelle SOULEYMANE TOURE dans sa mémoire intitulé « les
méthodes de recouvrement des impôts directs-impôts indirects
» 2014 a énuméré les étapes du recouvrement
fiscal regorgeant plusieurs types de recouvrements adaptés aux
circonstances entre autre : ? Le recouvrement ordonné
:
Qui intervient après rappel de la somme
ordonnancé par l'agent fic, le contribuable ou redevable reçoit
alors un extrait de rôle d'imposition ou d'investissement à payer
qui émane de la perception détaillant la date limite de paiement
notons que pendant ce recouvrement ce le
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contribuable qui s'acquitte après l'échéance
normale payant dans un délai contraignent souvent de quatre jours.
V' Le recouvrement spontané :
Ce type de recouvrement intervient lorsque le contribuable
adresse part lui-même déclarer auprès de l'administration
les matières imposables qu'il a en possession sans recevoir de
contrainte de l'administration suivant le délai d'ordonnancement.
V' Le recouvrement stoppage :
Les agents fiscs exige pour de raison de commodité, le
paiement de la dette fiscale chez un redevable légale autre que le
contribuable réel. C'est le payeur du revenu qui est redevable payant le
montant de l'imposition au fisc et le retient sur la somme versée au
bénéficiaire du revenu qui est contribuable.
V' Les acomptes provisionnels :
Le mécanisme des acomptes prévisionnels consiste
à s'acquitter du montant de l'impôt par des acomptes
anticipés. A la fin de l'année est alors opérée une
régularisation et donc l'acompte est une avance de paiement.
(SOULEYMANE TOURE, 2014, p27).
A ces types des recouvrements des dettes fiscal nous pouvons
constater que cette étude souffre d'une clarté obscure au
déçu du quel, le nôtre pourrait affilier deux types des
recouvrements fiscaux notamment :
V' Le recouvrement libre :
Qui est un recouvrement caractérisé par le
respect de l'échéance accordé par l'administration pour
dire que le contribuable s'acquitte de sa dette fiscale dans le délai
fiscal légal, sans être contraint.
V' Le recouvrement forcé :
Ce recouvrement est mis en pratique lorsque l'administration
fiscale a affaire à un assujettis ou contribuable ou encore redevable
réticent d'où les agents fiscs procèdes par une
procédure vigoureuse et juridique.
Une Taxe : la taxe est un
prélèvement à caractère fiscal, destiné
à alimenter la trésorerie de l'Etat, d'une collectivité
locale ou d'un établissement public administratif en contrepartie d'un
service rendu aux administrés.
Un impôt : est un
prélèvement effectué d'autorité et à titre
définitif sur les ressources ou sur les biens des individus ou des
collectivités, et payé en argent pour subvenir aux
dépenses d'intérêt général de l'Etat ou des
collectivités locales.
SECTION II : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
II.1 Situation géographique de la DGRTANG
La Direction générale des recettes du Tanganyika
est une régie financière
implantée en république
démocratique du Congo, dans la province du
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Tanganyika dont le siège principal se trouve dans la
ville de Kalemie chef-lieu de la province du Tanganyika ;
La DGRTANG est située dans la commune de Kalemie, dans
la ville de Kalemie, quartier colline d'Etat, avenue lubunduy, dans l'ancien
bâtiment usafi, derrière l'inspection du travail.
II.1.1Historique de la DGRTANG
La DGRTANG est une régie financière ou un
service public se trouvant en république démocratique du Congo
loger dans la province du Tanganyika, dans la commune de Kalemie quartier
colline d'État, avenue lubunduy dans l'ancien bâtiment usafi
derrière l'inspection du travail.
Dans le but d'autonomiser l'économie des provinces
nouvellement découper le
gouvernement national a légué quelques
impôts et taxes au niveau provincial intervenant ainsi la création
de la Direction générale des recettes du Tanganyika en sigle
DGRTANG pour faire assoir un système fiscal dynamique pour
préconisé le développement de la province cette
création est
intervenue le 28/octobre/2017 par l'arrêté
provincial
N°10/026/CAB/GOUV/TANG/NKR/2017 succédant ainsi la
DRKAT créé le 25/septembre/2009 par l'Edit N°0004/KATANGA et
abrogée par l'Edit N°001/KATANGA du 12/juillet/2014 jusqu'en
octobre 2015 où le président de la république nomma par
l'ordonnance N°15/08 du 29/octobre/2015 des commissaires spéciaux
et commissaires spéciaux adjoints dans chacune de vingt-six province
nouvellement créée.
La direction générale des recettes du
Tanganyika, DGRTANG en acronyme est un service public provincial
administré en régie financière doté d'une autonomie
administrative et financière.
Cette régie financière accomplies toutes les
missions et prérogatives léguer par le gouvernement à la
province en matière de la fiscalité notamment les recettes
fiscales et non fiscales provinciale revenant à la province du
Tanganyika
La création de la direction générale des
recettes du Tanganyika intervient après la fusion de la DPRTANG et
CPRTANG.
Dans le souci de rendre le système fiscal congolais
attrayant et compétitif, un forum sur la réforme fiscale en RDC a
été organisé à Kinshasa en date du 11 au 14
septembre 2017 à l'issu duquel il a été recommandé
aux Provinces de fusionner leurs régies financières afin de les
rendre plus performantes et dans le but de juguler la tracasserie et l'asphyxie
de l'économie Provinciale.
Vu les déclarations et les lamentations des
différents opérateurs économiques de la province du
Tanganyika contesta la prolifération des services fiscales provincial
dans la province du Tanganyika qui a conduit à la
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fusionnement des régies financières de la
province en vue de rendre performantes conformément aux
résolutions du forum sur la réforme fiscale en république
démocratique du Congo organisé à Kinshasa du 11 au 14
septembre 2017 qui a fait la naissance de la DGRTANG dans le Tanganyika prenant
en compte toutes les recommandations du dit forum pour mettre fin au
tracasseries et maximiser les recettes de la province en vue de lui permettre
de réaliser son programme de développement transformationnel et
progressif .
Ce dans cette optique qu'intervient la fusion de la Direction
générale des recettes du Tanganyika DGRTANG en sigle et la
coordination de péages routes du Tanganyika CPRTANG en sigle.
II.1.2 Objectifs de la DGRTANG
La Direction générale des recettes du
Tanganyika, DGRTANG en acronyme est un service public provincial,
administré en régie financière dotée d'une
autonomie administrative et financière.
Cette régie financière accomplies toutes les
missions et prérogative légué par le gouvernement central
à la province en matière fiscale notamment les recettes fiscales
et non fiscales revenant à la province du Tanganyika.
L'objectif principal étant celui de collecter et
canaliser vers le trésor public les recettes fiscales provinciales pour
atteindre le pic de la mission qui lui a était assignée par le
gouvernement central penché sur l'article deux, de
l'arrêté
N°10/026/CAB/GOUV/TANG/NKR/2017 portant création,
organisation et fonctionnement de la Direction générale des
recettes du Tanganyika, qui sont :
- l'assiette, le contrôle, le recouvrement des impôts
provinciaux ;
- l'ordonnancement, le recouvrement et le traitement du
contentieux des recettes non fiscales ;
- le suivis et la ténue des statistique des recettes
à caractères provinciales et celles relative aux matières
à compétence concurrente.
- l'étude et la soumission à l'autorité
compétente des projets d'édits, d'arrêté les
circulaires et des décisions en matière.
En bref la perception des impôts et taxes ayant trait
à province du Tanganyika sous la tutelle du ministre provincial ayant
les finances dans ces attributions.
II.1.3 Organisation fonctionnelle et structurelle de la
DGRTANG/Kalemie
a) Organisation structurelle et fonctionnelle
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À la Direction générale des recettes du
Tanganyika la structure se subdivise en Direction générale,
Divisions, Bureaux et centres.
A la tête Direction Générale des Recettes
du Tanganyika se trouve le Directeur Général et le Directeur
Général Adjoint suivi des Divisions, Bureaux et centres.
A noter que la DGRTANG est dirigée par un Directeur
Général nommé et révoqué dans le cas
échéants de ses fonctions par le Gouverneur de la province du
Tanganyika, sur proposition du Ministre provincial ayant les finances dans ses
attributions, après délibérations dans le conseil des
ministres.
Quelques Bureaux sont attachés directement à la
Direction Générale, nous citons:
- Secrétariat de la Direction avec rang de bureau; -
Bureau Juridique, Contentieux et Etudes;
- Bureau Informatique;
a) Parmi les Divisions, nous citons:
- Division de l'Administration et finances;
- Division de l'Inspection et Suivi, du Contrôle, de
Surveillance et
recherche;
- Division des recettes fiscales;
- Division des recettes non fiscales;
- Division du Recouvrement des recettes des péages ponts
et routes ;
Toutes ses Divisions sont subdivisées en Bureaux
b) Neuf Bureaux attachés :
- Bureau du personnel
- Bureau des Services généraux
- Bureau de comptabilité
- Bureau des recettes fiscales
- Bureau des recettes non fiscales
- Bureau des statistiques
- Bureau de Recouvrement des recettes fiscales
- Bureau de Recouvrement des recettes non fiscales
- Bureau de Recouvrement des recettes de péages
- Bureau de suivi des recettes des Centres
- Bureau de vérification des recettes de Kalemie
- Bureau de l'Inspection des recettes de péages
Il est à signaler pour plus de précision que les
Bureaux des territoires sont subdivisés en centres des recettes fiscales
et centres des recettes non fiscales situés dans les secteurs et
chefferie.
Et ces Centres ont rang des Bureaux, parmi lesquels nous
trouvons
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- Bureau des recettes de Kabalo
- Bureau des recettes de kalemie
- Bureau des recettes de kongolo
- Bureau des recettes de Manono
- Bureau des recettes de Moba
- Bureau des recettes de Nyunzu
Telle est la manière normative dont la structuration de la
Direction Générale des recettes du Tanganyika se
présente.
II.1.4 Organigramme
DIRECTION GENERAL
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B. de suivi des
recettes des centres
B. de vérification des
recettes de Kalemie
Bureau de
l'inspection des
recettes péage
Division de l'inspection et recherche
Division de
recouvrement et
péage
B.de
recouvrement des recettes fiscales
B. de
recouvrement des recettes non fiscal
B. recouvrement recttes péage
Centre des
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Centre des
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Centre des
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Centre des
|
Centre des
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recettes de
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recettes de
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recettes de
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recettes de
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recettes de
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Kabalo
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Kalemie
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Kongolo
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Manono
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Moba
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Division des
recettes fiscales et
non fiscales
Bureau des
recettes fiscales
B. des recettes non fiscales
Bureau des statistiques
Centre des
recettes de
Nyunzu
Bureau du
péage
B. des services
généraux
Bureau de
comptabilité
Division de
l'administration et
finance
DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR GENERAL
ADJOINT
SECRETARIAT
Bureau juridique
Bureau
informatique
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Chapitre deuxième : THEORIES ECONOMIQUES SUR LE
SECTEUR INFORMEL ET APPROCHE METHODOLOGIQUE
SECTION. I THEORIES ECONOMIQUES SUR LE SECTEUR
INFORMEL
II.1 Différentes Conceptions de la
fiscalité
Les pays en développements, ceux de l'Afrique
principalement connait des graves déséquilibres
budgétaires causant une forte contrainte sur l'offre des biens publics.
Parmi les facteurs de ces déséquilibres figure l'insuffisance de
la mobilisation des recettes publiques ce qui justifie la curiosité des
scientifiques
Malgré les enjeux, les problèmes fiscaux n'ont
longtemps suscité qu'un faible intérêt parmi les
théoriciens R. MUSGRAVE en 1959 avait pourtant
préparé les voies à un raisonnement économique
autonome en libérant, vers les années cinquante, le domaine des
« finance publiques » de la tradition juridique qui entravait le
développement. (R.MUSGRAVE, 1959, p72)
ALM, TORGLER et FRIEDMAN ont soutenu
l'idée selon laquelle on tient compte des canaux de transmission des
effets de la corruption sur le niveau des recettes publiques. On met en
évidence notamment, l'influence de la corruption à travers le
civisme fiscal (ALM et alii ; Friedman et alii, 2000 ; ALM et TOGHER, 2003,
p22).
Les enquêtes montrent le faible impact des facteurs
fiscaux sur les activités informelles. La croissance de ces
activités s'explique par le fait que ces activités assurent la
survie des membres d'une famille par contre ces sont le taux d'imposition
élevés ainsi l'inefficacité des services des
contrôles et des sanctions qui favorisent la prolifération de ces
activités frauduleuses (TANZI, 1982, 1989 ; SCHENEIDER, 1997, 2OO5,
LOAZIA, 1996, GILES, 1999 ; DREHER, KOTSOGIANNIS et alii, 2004, p43)
LE MODEL DE LA CROISSANCE ENDOGENE, les effets de la politique
fiscale peuvent être permanents, mais sous certaines conditions portant
sur l'accumulation du capital et l'innovation (Lucas, 1990) et sur
l'élasticité de l'offre de travail (JONES et alii, 1999 ;
STOKER et REBELO, 1995).
Au regard de ce qui précède plusieurs ouvrages
ont beaucoup plus martelé sur l'impact de la corruption, les
activités informelles, le système d'administration et la
croissance économique, quant à nous, nous allons mener notre
étude en associant d'autres paramètres passé-outre par ces
auteurs tel que les incidences de la pauvreté, la gabegie
financière des fiscs , l'encadrement et la juste responsabilité
de l'Etat sur l'accroissement de l'économie informelle.
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Trois approches s'avèrent battre record au sein de la
littérature économique, en ce qui concerne la
détermination des causes et origines du secteur informel (CLING et
alii, HEDEGAARD, 2012, p 28)
Les approches déterministes des causes et origines du
secteur informalité sont :
? L'approche structuraliste
Cette approche souligne que la complémentarité
et l'interdépendance entre l'économie informelle et
l'économie formelle, cette approche fustige que le secteur informel
intègre dans l'idéologie capitaliste en relation de
subordination, offrant du travail, des biens et des services au prix abordable
aux entreprises formelles, ce qui fait en sorte que le secteur informel
participe en grande partie à l'accroissement, la flexibilité et
compétitivité d'une économie ;
Il est utile de souligné que cette approche
découlent de l'inspiration marxiste.
? L'approche Dualiste
Cette approche se martèle beaucoup plus dans le
prolongement des ouvrages réalisés par LEWIS en 1954 et HARRIS
TODORO en 1970
L'approche Dualiste est focalisée sur un modèle
de marche du travail dual dans lequel le secteur informel est
appréhender sous forme d'un composant résiduel de ce
marché n'ayant pas de probable lien avec l'économie formelle, qui
est une économie de substance inexistante vu que l'économie
formelle n'est pas en mesure d'octroyé une quantité suffisante
d'emploi à un grand nombre des personnes.
? L'approche Légaliste
Cette approche considère que l'économie
informelle se constitue par des micros entrepreneurs qui optent pour l'exercice
des activités économiques échappant aux normes et
règles régulateurs des activités économiques
L'approche légaliste est considérée comme
une approche libérale s'en justifie avec les deux
précédant dans le sens où le choix de l'informalité
est volontaire lié au cout excessif de légalisation
attaché au statut formel et l'enregistrement ;
Vu qu'un bon nombre de la population se retrouvent au
chômage et par conséquent chacun est appeler établir des
voies et moyens pour préserver sa survie des fois sans tenir compte de
la réglementation de l'Etat encore moins celle de l'économie,
cette façon de faire les choses attribue un caractère informel
à leurs activités économiques.
Dans une économie en dysfonctionnement les
activités du secteur informel concordent à l'invention et
l'existence d'une économie grise suite à la
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mauvaise gouvernance ressortissant d'un contexte structurel ou
carrément des mauvaises pratiques de certains agents
économiques.
Dans les économies planifiées, cette forme
d'économie dite intermédiaire, l'économie informelle
peut-être tolérer si les pratiques qu'elle fournit contournent et
remédient le dysfonctionnement notamment les rigidités et les
pénuries du système de gestion officiel tout comme dans les
régimes économiques et dans l'économie du marché,
une catégorie d'agents tire profit suite à leurs positions,
l'abus de position dominante, la corruption, le détournement, des
attentes concurrentielles peuvent détourner le fonctionnement et la
finalité des activités.
Dans la plupart des pays en développement le secteur
informel assure une place importante et dominante car la grande partie de la
population s'y trouvent et tire leurs revenus de survivance d'où :
? Le volet des activités non marchant qui couvre
généralement les activités domestiques des natures
familiales, clinique dans un contexte traditionnel.
? Le volet marchant encadre les activités marchandes
dans les périphériques urbaines ou des milieux reculer dans
lesquels les conditions de vie de la population leurs oblige d'employés
tous les moyens pour survivre et affronté la précarité et
le sous-emploi, tout en effectuant des activités de
créativité indéniable, recyclage des matériaux ou
des produits. (Soto, 1994, p71)
H.D SOTO a effectué une
étude en 1994, dans la qu'elle il constate que les entreprises du
secteur informel consacre 10 à15% de leurs revenus bruts à la
corruption aux autorités pourtant les entreprises évoluant dans
le secteur formel paient d'une manière légale 1% de leurs revenus
bruts. (SOTO, 1994, p72)
FRANCOIS ROUBAUD et MICHEL SERUZIER (1991
:17) les deux auteurs ont tenté de radier deux
approches.
En premier lieu il sied de préciser la situation selon
la qu'elle l'économie informelle possède plusieurs termes en ce
qui concerne sa description couvrant plusieurs réalités de la vie
sociale. Cette terminologie peut être subdivisée en trois
catégories notamment :
La première catégorie est basée sur une
qualification purement statistique ou l'on retrouve des termes tel que ;
économie non enregistrée, économie non mesurée,
économie non observée, économie non
déclarée, économie invisible, économie non
structurée.
La deuxième catégorie est comprise comme une
forme d'activité considérée comme illégale qui
usurpe la légalité. Les termes utilisés sont plus
péjoratifs et conforme à la délinquance. On retrouve des
termes abscons en corrélation
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avec l'économie. S'agissant de cette forme
cachée, sous-marine, souterraine, occulte, économie de l'ombre,
économie noire, économie dissimulée, économie
irrégulière, économie submergée, économie
clandestine, économie parallèle, ou carrément
économie (HART, 1973 ; DE VILLERS, 1992 ; RUBBERS, 2007 ;
BARTHELEMY, 1998, p21)
HERRERA et NANCY ont
réalisé une étude en 2010 portant sur les
transitions sur le marché du travail. Cette étude a était
menée selon l'approche microéconomique sur des
données de panel issues d'enquêtes ménagers. Cette
étude couvrait la période allant de 2002 à
2010, éclaircissant primordialement la forte
hétérogénéité caractérisant les
entreprises évoluant dans l'économie informelle ou secteur
informel, avec un certain nombre d'entreprises offrant des revenus sensiblement
élevés y compris une proportion élevée des
pauvretés. L'intégration dans la pauvreté d'un responsable
d'UPI est en rapport avec la disparition de son entreprise, le modèle
logit multinational estimé le dit résultat engage la politique de
développement devraient s'inquiété de plus en plus sur la
faciliter de transitions du secteur informel au secteur formel y compris
l'accroissement de la production. (HERERA ET NANCY, 2010, p25)
TODARO en 1969, et FIEDS en 1975 ont
mené une étude dans le cadre de l'analyse du secteur informel
urbain partant des modèles migratoires, considérant une personne
représentative travaillant dans le secteur rural, mais qui espère
une meilleure vie dans des agglomérations urbaines. Cette aspiration le
conduit à une décision de migrer vers les milieux urbains ou il
espère l'amélioration de sa situation de vie par apport à
celle qu'elle menée au village.
Associera cette fois-là son choix une
probabilité de lancer dans l'exercice des activités du secteur
informel une fois arrivé en ville, vu que tout l'exode rural n'aura pas
la possibilité de trouver un emploi dans e secteur formel dans un
domaine public ou privé, et pour conforter son choix le migrant rural
fait une étude comparative entre son revenu du village et son revenu
aléatoire qu'il aspire en ville.
D'où ce revenu qui est un somme pondérée
d'un revenu obtenu dans le secteur informel au cas où l'individu
trouverait son travail dans le secteur informel, obtenant ainsi un revenu de
substitution probablement relevant d'une activité informelle.
(TADARO, 1969, p31)
VERDERA a mené une importante
étude en 2012 sur l'analyse de la dynamique de l'emploi dans le
secteur informel urbain en Amérique du Sud, dans dix pays entre 1970 et
2008. Les estimations économétriques des données
de panel prouvent une corrélation négative interférant
entre l'emploi informel et la croissance du PIB, et une corrélation
positive avec l'augmentation de la population active y compris celle de la
productivité.
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Il est évidant comme partout ailleurs que
l'itinérance d'une croissance économique a conduit à
l'expansion du secteur informel en Amérique du Sud.
THIONE DIENG a effectué une
étude sur l'analyse de l'accès au financement des petites et
moyennes entreprises du secteur informel au Sénégal, cette
étude avait comme objectif d'analyser le système d'investissement
des organisations informelles.
Les données utilisées dans cette étude
proviennent de la base des données phase deux de l'enquête
un-deux-trois, sur le secteur informel du Sénégal. Le traitement
des données récolté l'auteur a envisagé
l'utilité d'un modèle logit séquentiel afin
d'étudier les déterminants d'accès au crédit
bancaires et de l'accès au financement où il constate que
l'accès au financement est conditionné par l'enregistrement d
l'entreprise précisant que le secteur industriel est de plus en plus
attractif au financement par contre le secteur le secteur des services
n'accèdent pas facilement au financement ; poursuivant son étude
Dieng a fustigé que la durée de vie de l'entreprise,
l'éducation et l'âge du gestionnaire font les variable qui
influence positivement l'entreprise, l'auteur constate aussi l'existence d'une
discrimination en avantages des femmes en ce qui concerne l'accès au
crédit ; selon ces estimations sur le type d'accès au financement
Dieng prouve que le secteur commercial est beaucoup plus
bénéficiaire des financements au détriment du secteur
industriel au regard de cela Thion via ces résultats fustige que le
secteur financier formel ne finance les investissements du secteur informel.
Les investigations de THIONE DIENG n'ont pas pris en compte
quelques variables importantes qui devraient rendre cette étude beaucoup
plus solide tel que : les autres catégories en dehors des PME du secteur
informel, la discrétion de l'existence du secteur informel et
l'autocratie sélective des entrepreneurs du secteur informel.
(THIONG DIENG, 2011, p97)
LEWIS dans son analyse dualiste
considérée comme l'approche théorique établissant
la juste différence entre les activités économiques
formelles impliquant l'emploi rémunératoire et les
activités économiques informelles impliquant l'auto emploi ;
l'approche théorique est basée sur
l'informatisation du travail martelant que la concentration des richesses entre
les mains d'une petite portion de la population accentue
l'inégalité provoquant ainsi les réflexes de
défense, de ce fait les agglomérations urbaines font face
à un cloisonnement cumulatif.
Chacun se livre à des activités
spécifiques pour se protéger ou carrément pour
revendiquer, ces frontières selon cette approche dualiste ne sont pas
seulement physiques; d'une part on participe à la vie politique,
institutionnelle ainsi qu'aux activités légales de
l'économie et de l'autre part on s'affilie à une économie
parallèle dans le but immédiat de répondre aux
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carences de l'Etat et de l'économie qui est sous sa
gestion. Au vu de cela l'économie informelle agrandisse dans une
cavité institutionnelle.
Certains des approches dualistes de l'informel fustigent la
mobilité des opérateurs du secteur informel à travers deux
tendances. La première tendance est fondée sur l'idée
selon laquelle, les gains supérieurs, d'où se lancer dans
activités informelles pour investir afin de s'offrir un emploi stable et
formel ce qui renvoi à la conception du « secteur informel passage
» distinct du secteur « informel état » cette conception
semble contradictoire à la première approche dualiste qui a
considérée beaucoup plus la polarisation de la
société et la deuxième tendance à travers laquelle
le secteur informel est compris comme étant un lieu où une grande
partie de la jeunesse figure en exerçant des activités sans une
forte rentabilité en attendant l'âge adulte pour obtenir un emploi
formel si cet objectif ne pas atteint il travaillent pour son propre compte
devenant des petits entrepreneurs dans le secteur informel.( H SIDHOM, 2002
p2 ), (AGEPE-ENSEA, Abidjan, 1998,p18)
Sous cet aspect le secteur informel apparait comme une
réserve de la main d'oeuvre ou segment de refuge ayant comme
finalité l'obtention d'un emploi formel sur le marché du
travail.
S. LATOUCHE cet auteur
préconise que les salut des sociétés du tiers monde ne se
trouverait pas forcement dans une forme plus au moins occidentalisée de
développement pseudo-endogène, mais dans un rejet drastique sous
toute forme d'amassement technico-économique, véritable projet de
contresociété dont l'auteur tant à discerné dans la
nébuleuse informelle des sociétés du sud ; au sein de
quelle l'on trouverait la récréation de lien de la
société, en marge d'un développement mimétique
ayant connu échec et compte de « l'alternative du
développement » que démontrerait selon S.LATOUCHE, la
prolifération du secteur informel sociétés du tiers-monde
qui serait annonciatrice la société de
contre-sociétés idylliques vu que celui-ci réinvente le
lien social, nous pouvons donc conclure que cette prédiction s'apparente
à une interprétation de l'autonomie du secteur informel qui
paraissent être loin de faire le même suffrage.
Un bon nombre d'économistes et sociologues prouve
à plusieurs reprises le caractère fréquemment palliatif,
involutif, et la dépendance du secteur informel au secteur formel.
(LATOUCHE, paris, 1999, p289)
DELAVALLADE a effectué une
étude en Maghreb sur les déterminants de la corruption dans les
pays de l'Afrique du nord en 2O12.
Cette étude avait comme objectif essentiel
d'étudié l'éventualité sur les incidences de la
corruption dans les pays du Nord de l'Afrique afin de comprendre les effets des
évasions fiscales provenant de la corruption dans cette étude
l'auteur découvre que les entreprises oeuvrant dans les trois pays du
nord notamment l'Algérie, le Tunisie ainsi que le Maroc font beaucoup
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plus preuve de concussion en paient de manière illicite
des somme d'argent aux agents dans le but de cachés une grande de leurs
activités.
Au cours de cette étude l'auteur constate un impact
négatif entre la rentabilité des entreprises et la corruption car
une grande partie des entreprises évoluant dans la corruption
s'avère moins compétitives avec un profit minime.
L'auteur affirme que les entreprises qui pratique la
corruption pour échapper aux redevances fiscales envisage plus la
corruption tout en abandonnant la maximisation des profits prétendant
être libre et sécuriser dans le future et par conséquent
ces entreprises devient de moins en moins compétitives.
Selon Delavallade, trois facteurs influence la corruption dans
un pays notamment ; la fraude fiscale qui augmente sensiblement à long
terme la corruption et l'évasion fiscale et l'excès de
l'évasion fiscale attenue la corruption.
En deuxième position la mauvaise application de droits
de propriété, et la règlementation excessive des droits de
propriété influence positivent la corruption dans un pays ou
carrément dans une organisation. Et troisièmement le degré
compétitif de l'entreprise ; selon cette étude si la corruption
favorise l'offre de pots de vin ce phénomène anéantissent
les entreprises les moins compétitives du marché, favorisant
ainsi aux restants des entreprises d'être plus rentables.
Lorsque une entreprise perd sa compétitivité,
elle devient de plus en plus corruptible visant l'obtention des marchés
publics ce qui rend négatif la compétition des entreprises.
Les fonctionnaires chargés de recouvrer les
activités soumises à la fiscalité acquiert le pouvoir
d'extorquer d'une concussionnaire la corruption ; selon l'auteur l'extorsion
est favorisée par le contact permanant entre les fonctionnaires et les
redevables.
LE CENTRE INTERNATIONALE POUR LA FISCALITE ET LE
DEVELOPPEMENT
dans le ICTD résumer des recherches 3 publié en
octobre 2013 ont présenté l'importance majeure de la
fiscalisation du secteur informel établissant quelques avantages qui
représente à la fiscalisation du secteur informel entre autre :
le renforcement de la conformité au sein des petites et moyennes
entreprises ; la réduction du sentiment d'injustice et partant,
l'incitation au respect des règles fiscales par les entreprises
formelles et l'augmentation de la croissance économique des petites
entreprises à travers les avantages associé à la
formalisation, notamment un meilleur accès au crédit, aux
marchés et aux services. Cet article prévoit qu'il peut y avoir
éventuellement des gains liés à une gouvernance
générale si la fiscalité encourageait une action
collective au sein des opérateurs du secteur
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informel et plus de canaux institutionnalisés pour les
négociables entre Etat et société ; tandis que les
données de recherches liées à plusieurs de ces avantages
sont encore préliminaires, il y'a au moins une bonne raison
d'améliorer les pratiques existantes relatives à la fiscalisation
du secteur informel qui sont souvent inefficaces et enclins aux abus. .
(CENTRE INTERNATIONALE POUR LA FISCALITE ET LE DEVELOPPEMENT, 2013,
p28)
A travers ce polymorphisme d'approches non exclusives confer
une analogie similaire avec notre analyse qu'à cela ne tienne dans le
cadre du présent travail notre étude s'appuiera d'une
manière optimale à l'approche
néo-institutionnaliste implémenté syntaxiquement
par SOTO en 1994 cette approche conçois le
secteur informel comme « l'illégal », par opposition à
l'Etat ainsi le secteur informel est appréhender comme le cumul des
activités économiques qui s'effectue en marge de la
législation pénale, sociale, économique mais surtout
fiscale, en outrepassant la comptabilité nationale. Selon cette approche
le secteur informel n'est qu'une fraude consciente qui procure des avantages
à ces acteurs notamment : échapper le recouvrement fiscal (taxes
et impôts) qui est une grande charge pour eux ; afin d'y remédier
un nombre des pays ont mis en place la « taxe synthétique »,
qui est minime selon le niveau de l'entreprise pour permettre la formalisation
des petites et moyennes entreprises mais en dépit de cela le
problème semble être éloigné de la solution
proposée.
Quant-à-nous nos analyses contrairement aux
études existantes qui semble connaitre un léger problème
des biais de simultanéité et de particularité une
économie en disfonctionnement et une administration fragile ne saura
maximiser les recettes si lui-même connait un problème de
disfonctionnement à cet égard, le présent travail se veut
d'analyser les effets du secteur informel sur le recouvrement des taxes et
impôts à la DGRTANG y compris les effets endogènes de
l'Etat congolais dans la profération des activités informelles
mais aussi étudier le lien entre secteur informel, fiscalité et
la responsabilité du gouvernement cet au tour de ces variables qui
accordera une originalité à la présente recherche en
s'appuyant sur les idées de FRIEDMAN, TOGLER et SOTO qui fustigent
l'inefficacité des agents fiscales et la corruption qui est à
l'origine de la prolifération des UPI
SECTION. II APPROCHE METHODOLOGIQUE
Tout oeuvre scientifique est toujours basé sur la
méthodologie, ce qui veut dire la mise en place des méthodes et
les techniques employé dans l'élaboration du travail, couvrant
ainsi toute la procédure utilisée pour collecter et traiter les
informations requises pendant les investigations sur terrain.
D'où une méthodologie peut être comprise
comme l'ensemble des méthodes, des procédés et des
règles permettant de choisir les outils statistiques adaptés
à une analyse des données.
Cette procédure offre au chercheur la
possibilité de vérifier la qualité de ces investigations
afin d'atteindre efficacement les objectifs poursuivis.
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Au cours de cette section, nous allons développer les
distingués méthodes et techniques endosser pour effectuer notre
recherche, le procédé qui nous permettra de choisir à la
judicieuse notre échantillon, la définition des variables et la
spécification de notre modèle de recherche et afin nous allons
marteler cette section par l'émussions des divers tests statistiques en
vue d'analyser les données récoltées.
II.1 Détermination de l'échantillon
Dans la procédure scientifique, la détermination
de l'échantillon s'effectue sur base d'un processus
d'échantillonnage.
Un processus d'échantillonnage est
appréhendé comme une approche caractérisée par un
ensemble d'opérations servant à sélectionner un
échantillon via une population donnée à travers laquelle
ressortiront les tests statistiques.
La détermination de l'échantillon est donc, un
processus qui commence préalablement avec la description de l'univers
d'étude et chute par l'obtention d'un échantillon et donc dans
cette phase nous définirons la population de notre recherche en annexant
l'échantillon qui en résultera.
II.1.1 Types et technique de traitement de
données
2.1 Types des données
En voulant mener une étude sur le secteur informel
généré par le
recouvrement fiscal à la DGRTANG/Kalemie, le souhait
serait de traiter tous les facteurs qui peuvent contribuer à la
réalisation de résultat ; C'est ainsi que les coefficients que
nous allons étudier sont ceux qui vont nous amener à satisfaire
nos préoccupations. Un autre critère considéré dans
le choix de ces facteurs concerne la disponibilité des informations sur
les différents niveaux.
a) Un modèle
Tout modèle permet de comprendre le
phénomène étudié, d'en prévoir et, si
possible, d'en contrôler l'évolution future. Le choix du
modèle, c'est-à-dire des variables utilisées et des
relations considérées, dépend de l'importance relative
accordée à chacun des aspects explicatifs, prédictifs ou
de contrôle ainsi que de la précision souhaitée.
b) Éléments principaux d'un
modèle
Tout modèle comprend des variables, des relations et
des paramètres dont la nature et le rôle doivent être
précisés.
II.1.2 La Phase De Traitement : Analyse/Présentation
Et Interprétation.
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Une masse de données recueillies (par exemple deux
cartons de mille questionnaires remplis, dix bandes ou des giga-octets
d'entretiens enregistres) ne constitue pas en soi une recherche. Il faut
traiter toutes ces données.
Cette phase comprend trois étapes :
a) La Préparation Des Données
Une fois rassemblées, les données brutes
(réponses à un
questionnaire, chiffres, statistiques...) doivent faire
l'objet d'un minutieux travail de préparation avant d'être
traitées et analysées.
b) L'analyse des données
Comme son nom l'indique, cette étape consiste à
effectuer un travail de manipulation et de traitement des données
nettoyées. Elle peut consister en toutes formes de calculs,
regroupements, croisements... quantitatifs ou qualitatifs, manuels ou
informatises...
c) Interprétation des données
C'est la phase d'inférence, de « mise de
signification » dans les résultats obtenus à l'étape
précédente.
d) Utilisation De L'outil
Économétrique
Les données quantitatives peuvent être
analysées ou traitées par plusieurs outils statistiques
(spss, xstat, eviews, gretl, Excel...). Concernant
notre travail, nous allons faire le choix de présenter l'utilisation du
logiciel SPSS.
II.1.3 Interprétation Des Signes Statistiques Des
Données Econométriques
? Coefficient : valeur numérique de chaque coefficient
estime. Les
coefficients de MCO se calculent à partir de la formule
suivante :
? Standard error ou Std error ou l'écart-type de chaque
coefficient
estime.
? Probabilité : c'est la probabilité critique du
coefficient estime. À chaque
T-Student estime correspond une
probabilité critique. Pour réaliser le test de
significativité de Soudent, il suffit de comparer cette
probabilité critique au seuil de significativité choisit. On peut
comparer la probabilité critique au seuil de significativité de
5% ou 0,05 la probabilité critique est inférieure au
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seuil de significativité, on dit que le coefficient
estime est statistiquement significatif au seuil de 5% (et il est
diffèrent de zéro ou encore il influence la variable
expliquée).
? R-squares : R-carré ou est le coefficient de
détermination.
=
? Adjusted R-squared: R-carré corrigé:
T : la taille de l'échantillon,
K : le nombre de variables explicatives
: Coefficient de détermination.
? F-stat : statistique de Fisher et prob (F-statistic) :
probabilité critique rattachée à la statistique de
Fisher.
=
e) La régression par moindres carrés
ordinaires
La régression par moindres carrés ordinaires est
celle qui consiste à
rendre minimale la somme des carrés des résidus.
(Mbay D., 2018, p22)
Pour envisager les moindres carrés ordinaires, notre
équation de la droite ajustée s'écrit :
^ ^ ^
Avec ^ l'estimateur de ; ^ l'estimateur de ;
et ^ la droite estimée de .
Les écarts à la droite, communément
appelés « résidus », sont représentés
par :
^
^ ^
Où i = 1, 2, ..., n
Étant donné qu'en pratique, nous avons rarement
accès à la population entière, mais que nous disposons
habituellement d'un échantillon d'observations issues de cette
population, alors nous procédons à l'estimation de la fonction de
régression de la population :
II.1.4 TESTS STATISTIQUES ASSOCIES AU MODELE
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a) tests paramétriques
V' Test de student
Le test de student est celui qui consiste à
vérifier de manière individuelle la significativité des
paramètres du modèle estimé.
b) si la taille de l'échantillon est suffisamment
grande. Ainsi, le test de Student est présenté comme suit :
^
^ Tth (n-k; )
+ Règle des décisions
Si la statistique calculée de student est
supérieure à celle de la table,
le paramètre estimé est statistiquement
significatif au seuil prédéfini. Dans le cas contraire, le
paramètre n'est pas statistiquement significatif.
V' Test de Fisher
Le test de Ficher est celui qui va nous permettre de
vérifier la significativité globale des paramètres du
modèle. La statistique de Fisher teste l'hypothèse nulle selon
laquelle toutes les variables explicatives (exclues la constante) sont
égales à zéro contre l'hypothèse de recherche qui
stipule que les variables explicatives exclues la constante sont
statistiquement significatives conjointement. (Sem Mbimbi P. et Cornet A.,
2017).
Il est mathématiquement présenté de la
manière suivante : Fc=
|
,
|
Fth (n-k; k-1)
+ Règle des décisions
Si la statistique calculée de Ficher est supérieurs
à celle de la table, les
paramètres estimés sont statistiquement
significatif au seuil prédéfini. Dans le cas contraire, ces
paramètres ne sont pas statistiquement significatifs.
V' Coefficient de détermination
R2 = ?
? ;
Sur ce, R2 doit être compris entre 0 et 1
V' Test autocorrélation d'erreurs
Il y a autocorrélation des erreurs lorsque ceux-ci sont
liés suivant les unes des autres. :
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? Hypothèses de validation
H0 : P > 0,05 ; il y a absence d'autocorrélation des
erreurs
H1 : P < 0,05 ; il y a présence
d'autocorrélation des erreurs
1. La Théorie De La Corrélation
Lorsque deux phénols ont une évolution commune nous
disons qu'ils
sont corrélés. La corrélation simple mesure
le degré de liaison existant entre
ces deux phénomènes représentés par
des variables. Ainsi, nous pouvons
trouver une corrélation positive, négative et
nulle.
a) Mesure et limites du coefficient de
corrélation
Le coefficient de corrélation linéaire simple se
mesure à travers l'indicateur :
?
v?
v?
La covariance nous sert à déterminer la position de
la droite. Ainsi, le
coefficient de corrélation est compris entre -1 et 1
V' S'il est proche de 1, les variables sont
corrélées positivement
V' S'il est proche de -1, les variables sont
corrélées négativement
V' S'il est proche de 0, les variables ne sont pas
corrélées
En désirant tester la signification du coefficient de
corrélation, nous
procèderons comme suit :
HYPOTHESES :
H0 : , il n'y a pas de liaison
H1: , la liaison entre variables existe
Chapitre troisième LE SECTEUR INFORMEL ET LE
RECOUVREMENT FISCAL A LA DGRTANG/Kalemie
III.1 LA PRESENTATION DES DONNEES
Les recettes de la DGRTANG sont essentiellement
constituées de l'ensemble de déclarations fiscale des
opérateurs économiques de la province du Tanganyika, de ce fait,
ces opérateurs sont répartis en secteur informel (qui regorge
plusieurs opérateurs) et le secteur formel. Alors, dans cette
section,
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nous allons présenter les données mis à
notre disposition par cette régie constituées des
prévisions et des recettes, car cette régie reçoit des
prévisions budgétaire (que tous les secteurs formel ou informel)
doivent paye en Franc Congolais.
TABLEAU N°1 LES RECETTES PAR RAPPORT AUX
PRÉVISIONS (en franc Congolais)
|
LES PRÉVISIONS
|
LES RECETTES REALISEES
|
MOIS/ANNEES
|
2018 (A1)
|
2019 (A2)
|
2020 (A3)
|
2018 (B1)
|
2019 (B2)
|
JANVIER
|
2569315879
|
1690697791
|
1944922190
|
185415835,6
|
397702000
|
FÉVRIER
|
1690697791
|
1944922190
|
1067756783
|
300468245
|
348326619,2
|
MARS
|
1690697791
|
1944922190
|
1067756783
|
173713133
|
375390667
|
AVRIL
|
1690697791
|
1944922190
|
1067756783
|
145702272
|
389102783,5
|
MAI
|
1690697791
|
1944922190
|
1067756783
|
379815852,5
|
301856548,7
|
JUIN
|
1690697791
|
1944922190
|
1067756783
|
329599181
|
359591848,7
|
JUILLET
|
1690697791
|
1944922190
|
1690697791
|
231990997
|
429999095,7
|
AOÛT
|
1690697791
|
1944922190
|
1690697791
|
182051300,9
|
377165603,9
|
SEPTEMBRE
|
1690697791
|
1944922190
|
1690697791
|
230037369,3
|
455094130,1
|
OCTOBRE
|
1690697791
|
1944922190
|
1944922190
|
269997792
|
439387395,6
|
NOVEMBRE
|
1690697791
|
1944922190
|
1944922190
|
345261562,5
|
516726252,5
|
DÉCEMBRE
|
1690697791
|
1944922190
|
1944922190
|
339689853
|
417255745,2
|
TOTAL
|
21166991580
|
23084841879
|
18190566046
|
3113743394
|
4807598690
|
Source : Bureau recouvrement de la DGRTANG
(rapport annuels : 2018, 2019 et 2020).
Interprétation : ce tableau
montre les montants prévus et réalisé à la DGRTANG
au cours de l'année 2018 on enregistre 21166991580
comme prévision et 3113743394 du montant total
recouvré, en 2019 : 23084841879 et 4807598690,
en fin 2020 d'où, le total des recettes est de
5084995059 contre 18190566046 des prévisions.
Nous pouvons à cela chercher les écarts de
réalisation :
? 2018 : B1-A1 soit : 3113743394 -21166991580 = -
18053248186
? 2019 : B2-A2 soit : 4807598690 - 23084841879 = -
18277243189
? 2020 : B3 - A3 soit : 5084995059 - 18190566046 =
- 13105570987
Avec A= Prévisions budgétaire et B= Recettes
recouvrées.
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L'observation démontre que les recettes
réalisées les recettes par la DGRTANG sont inférieurs aux
prévisions de cette régie. Ainsi, nous allons procéder par
une étape cruciale de faire une analyse à l'aide du logiciel SPSS
afin de prendre une décision statistiquement valide.
Section 2 : ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
Tableau n°2 Corrélations entre
variable
RECETTES PREVISIONS
1,000
-,255
Corrélation de Pearson RECETTES
PREVISIONS
PREVISIONS
PREVISIONS
-,255
.
,067
36
36
Sig. (unilatéral) RECETTES
N RECETTES
1,000
,067
.
36
36
Source : nous-même à travers nos
traitements avec le logiciel SPSS à partir données du tableau
N°1.
Interprétation : le
tableau n°2 démontre que dans la période de trois exercices
soit 36 mois d'où N=36, les prévisions influencent les recettes
réalisées à la direction générale des
recettes du Tanganyika négativement soit à -0,255 soit -25,5%.
Tableau n°3 Récapitulatif des
modèles
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Modifier les statistiques
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Variation
|
|
|
|
Sig.
|
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R-
|
R-deux
|
Erreur standard
|
de R-
|
Variation
|
|
|
Variation
|
Durbin-
|
Modèle R
|
deux
|
ajusté
|
de l'estimation
|
deux
|
de F
|
ddl1
|
ddl2
|
de F
|
Watson
|
a.
1
|
,255
a
|
,065
|
,038
|
107621659,5286 3
|
,065
|
2,368
|
1
|
34
|
,133
|
,943
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Prédicteurs : (Constante), PREVISIONS
b. Variable dépendante : RECETTES
Source : nous-même
à travers nos traitements avec le logiciel SPSS à partir des
données du tableau N°1.
Interprétation : ce
tableau démontre que les valeurs estimées des paramètres
de notre modèle sont économiquement pertinentes et
statistiquement valides. Notre modèle est de un (1), et l'influence
des
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prévisions sur les recettes (R) est de 25,5% ; le
coefficient de détermination (R2) est de 0,65 d'où
avec ce carré des résidus nous confirmons l'hypothèse
selon laquelle, il y a absence d'héteroscédasticité avec
H0 : P > 0,05 c'est-à-dire H0 : 0,65 > 0,05 avec l'Erreur standard
de l'estimation de 107621659,52863; notre modèle est significatif avec
le test de Ficher dans un sens où la statistique calculée de
Ficher dans ce tableau soit 2,368 est supérieure au seuil
d'acceptabilité de 0,05, les paramètres estimés sont
statistiquement significatifs au seuil prédéfini, ce qui se
vérifie avec l'intervalle de Durbin-Watson compris entre 1 et 2
d'où, dans notre modèle, Durbin-Watson représente 0,94.
Comme 0,943 est bel et bien dans l'intervalle de Durbin-Watson ceci nous
conduit à dire la significativité globale des paramètres
de notre modèle auquel les prévisions influencent le
résultat.
Tableau n°4 es coefficients des recettes
|
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|
Coefficient s
|
|
|
|
|
|
|
Coefficients standardisés
|
|
non
|
standardis és
|
|
|
Intervalle de
95,0% pour B
|
confiance
|
à
|
|
|
Erreur
|
|
|
|
|
Borne
|
Borne
|
|
Modèle
|
B
|
standard
|
|
Bêta
|
T
|
Sig.
|
inférieure
|
supérieure
|
|
1 (Constante)
PREVISIONS
512414286,
|
99837132,0
|
|
5,133
|
,000
|
309520822,6
|
715307749,41
|
02
|
30
|
|
|
|
3
|
|
-,087
|
,057
|
-,255
|
-
|
,133
|
-,202
|
,028
|
|
|
|
1,539
|
|
|
|
a. Variable dépendante : RECETTES
Source : nous-même à
partir de nos traitements avec le logiciel SPSS sur les données du
tableau N°1.
Interprétation : ce tableau
s'explique par le coefficient lieu aux recettes réalisées par la
DGRTANG ; les coefficients non standardisés dans notre modèle est
de 512414286,02 sur les recettes et -0,087 ;
Si la statistique calculée de student est
supérieure au seuil de 0,05, le paramètre estimé est
statistiquement significatif au seuil prédéfini. Pour ce faire,
Le test de student (t) est de -1,539 >0,05.
? Test d'auto corrélation des erreurs
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Il y a auto corrélation des erreurs lorsque ceux-ci
sont liés suivant les unes des autres. L'estimation d'un modèle
qui admet ce biais sans pour autant le corriger, conduit à des
résultats fallacieux. Pour ce qui concerne la règle de notre
décision, nous partons Hypothèses de validation
suivantes :
H0 : 0,06 > 0,05 ; il y a absence d'auto corrélation
des erreurs. Donc nous rejetons Hypothèses H1
où P< 0,05.
Histogramme n°1 les recettes
réalisées
Source : nos
traitements avec le logiciel SPSS à partir des données du tableau
N°1.
Interprétation : cet
histogramme permet à visualiser la forme de la distribution de notre
modèle qui est légèrement étalé vers la
gauche. C'est ce qui fait que la statistique calculé de student soit
négative soit -0,255 et ceci rend notre modèle statistiquement
significatif.
Section 3 : IMPLICATION ECONOMIQUE DES RESULTATS
Partant de nos statistiques fournies
précédemment, nous avons constaté que le test
calculé est de -1,539 inférieur au seuil de 0,05, Sans doute,
nous nous retrouvons dans la première hypothèse où le test
calculé (Tcal) < Tth,
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nous admettons l'hypothèse nulle H0 pour dire que le
secteur informel ne permet pas le recouvrement fiscal de la DGRTANG.
Ceci étant, nous ne pouvons pas nous éviter de
dire que le secteur informel impact négativement le recouvrement fiscal
de cette régie financière qui a une importance capitale dans la
vie de toute la province du Tanganyika au sens qu'elle est la casserole de
cette dernière.
Au vu de ces résultats, nous conseillons la DGRTANG de
mener plus d'efforts dans sa façon de fonctionner afin
d'améliorer sa mobilisation de recettes qui passe par la capitalisation
de tous les secteurs de la vie économique de la province, car elle ne
peut pas ignorer le rôle que joue l'économie informelle dans les
pays en voie de développement.
Les données statistiques mis à notre disposition
pendant la période de nos investigations où elle a
réalisé des recettes inférieur aux prévisions en
2018, en 2019 et 2020. Au lieu que les objectifs fiscal de cette régie
puissent lui permettre d'accroitre ses recettes, mais ici, plus les montants de
prévisions augmentent, plus les recettes diminuent aussi or cette
façon de faire les choses ne profite nullement à
l'émergence de la province.
Nous référant de ces résultats, nous
rassurons que le secteur informel ne permet pas à la DGRTANG à
recouvrer ses recettes fiscales durant la période de nos recherches. A
cela, la DGRTANG ne devrait pas se contenter de cette contre-performance
qu'elle a exercé durant la période sous examen, mais elle doit en
profiter afin d'être la meilleure d'elle-même et permettre à
la jeune province du Tanganyika d'améliorer son budget pour
l'intérêt des habitants qui ont vécu depuis un certain
temps aux conflits inter communautaire et à la pandémie de
COVID-19.
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CONCLUSION
Nous voici arrivé au terme de nos recherches sur ce
travail de fin de cycle ayant traité sur: « Secteur informel et
recouvrement fiscal à la DGRTANG de 2018 à 2020 ».
Ce travail était compartimenté en trois
chapitres dont le premier était assis sur les considérations
générales et le second sur les théories économiques
et l'approche méthodologique et le dernier en fin a parlé sur le
secteur informel et le recouvrement fiscal à la DGRTANG.
En menant ces recherches, nous avions comme
préoccupation de dégager l'apport du secteur informel sur le
recouvrement fiscal au sein de la Direction Générale de Recettes
du Tanganyika.
Nos investigations sur cette thématique nous ont permis
d'être éclairés avec les questions suivantes :
? Le secteur informel influence-t-il le recouvrement des
recettes à la DGRTANG ?
De cette problématique principale découle la sous
question suivante :
? Quelles en sont les causes principales de la progression du
secteur informel dans l'entité fiscale de la DGRTANT?
En nous référent à ces questions, nos
hypothèses ont été formulées comme suit :
? Le secteur informel ou les activités
économiques non reconnues par l'autorité publique qui exerce
leurs activités à l'insu du gouvernement dans l'entité de
la DGRTANG aurait influé négativement sur la mobilisation de
recettes de cette régie financière.
? Il serait vrai que les acteurs économiques du secteur
informel seraient motivé de poursuivre cette activité par le fait
qu'ils profiteraient du non-paiement du dû de la province, en
avançant comme raisons : la non sensibilisation par les services de la
DGRTANG, la petitesse de leur revenu, la corruption, la prolifération
des taxes mais aussi l'inefficacité des agents fisc etc...
Dans ces cherches nous avons utilisé les
méthodes analytique et descriptive, accompagnées de la
méthode d'observation, documentaire et de sondage. Les techniques :
documentaire et d'interview libre.
Après la collecte des données, leurs analyses
avec le logiciel SPSS, nous avons abouti aux résultats qui nous ont
poussé à confirmer nos hypothèses en disant que le secteur
informel ne permet pas à la Direction Générale des
Recettes du Tanganyika de recouvrer les dues de la Province. Il est vrai que
les acteurs économiques du secteur informel sont motivés de
poursuivre cette activité par le fait qu'ils profitent du non-paiement
du dû de la
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province, en avançant comme raisons : la non
sensibilisation par les services de la DGRTANG, la petitesse de leur revenu, la
corruption, la prolifération des taxes mais aussi l'inefficacité
des agents fisc etc...
Cette situation qui met en agonie et en coulage des recettes
de la province est due à un très mauvais suivi et gérance
de la part du gouvernement congolais plus particulièrement la province
du Tanganyika.
Au vue de ces résultats, nous suggérons ce qui suit
:
a) La Direction générale de recettes du Tanganyika
doit profiter de cette
alerte pour définir la vraie politique de recouvrement de
ses recettes ;
b) Créer un guichet unique pour éviter la
gabegie, la malversation financière ; l'évasion fiscal et autres
maux qui rongent cette institution ;
c) Faire un recrutement du personnel capable de
révéler les défis de cette régie financière
d'intérêt provinciale.
Ainsi nous n'avons pas la prétention d'avoir
épuisé toutes les afférentes avec cette étude dans
des régies financières de l'Etat dans la ville de Kalemie,
néanmoins les grandes lignes ont été retenues en rapport
de notre sujet de recherche.
Que les chercheurs futurs qui voudront bien aborder leur
cherches dans l'optique que celui-ci trouvent nos sens de gratitude et nous
leur demandons de la tolérance, car toutes les fautes d'orthographe, et
les autres irrégularités dans l'élaboration de ce travail
scientifique ne relève que de l'imperfection humaine.
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BIBLIOGRAPHIE
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5. BIT, transition de l'économie informelle vers
l'économie formelle, conférence internationale du travail
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6. BIT, étude d'ensemble sur les instruments
relatifs à l'emploi et la justice sociale pour une mondialisation
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7. CLEMENT CARBONIER, fiscalité optimale et
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réforme française de 1987-2004, paris, 2006.
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11. GOUTIER J.P, l'informalité est-il une fraude
dans les PED, une analyse micro-économique de fraude fiscale des PME en
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15. HUSSMANNS, acte de séminaire sur le secteur
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16. LATOUCHE, les paradoxes de la normalisation du
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17. L'AUTIER, l'économie informelle dans les
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18. LEWIS.W, the economic developpement with inlimited
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19. LOUIS.T, de l'économie informelle à la
morphologie sociale de l'économie, 2006.
20. MALANGO.K, pouvoirs publics et crises des entreprises
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21. MALIKWISHA. M, l'importance du secteur informel au
Congo, Edition université africaine, 1999.
22. NICOLAS.P, idées économiques et
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24. SOTO.H, l'autre sentier, la révolution
informelle dans les tiers-monde, 1992.
25. INSTITUT NATIONAL DE STATISTIQUE, résultat de
l'enquête sur le secteur informel, ministère du plan RDC,
Kinshasa, 2012.
26. WILLY MUSITU.L, la femme congolaise pilier de
l'économie informelle en milieu urbain, Kinshasa.
27. NOTES DE COURS, MEMOIRES ET
TFC
28. AKIM BAMBALA, le secteur informel comme
stratégie de survie des congolais, RDC 2006 .
29. FAMBA KASONGO, l'apport du contrôle fiscale
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la maximisation des recettes de la DRKAT, cas du DURL, mémoire en L1
fiscalité, ISUC/Lubumbashi, 2012.
30. GODE NKALA, cours de méthodes des recherches
en sciences sociales, inédit université de Kalemie,
deuxième graduat sciences économiques et de gestion,
2020.
31. KISONGA KASIULWE .D, cours d'initiation à la
recherche scientifique, inédit,premier graduat, université de
Kalemie, année académique,2019.
32. OLELA.ND, le secteur informel à
l'épreuve du matérialisme historique, contribution à la
conceptualisation d'un phénomène socio-économique,
mémoire de DES, en sociologie, unikin, Kinshasa, 2002 à
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33. OUMANE.K, les caractéristiques et
déterminant du secteur informel au mali, 2015.
34. SOULEYMANE TOURE, les méthodes de recouvrement
des impôts direct et indirects, 2014
35. DICTIONNAIRE
36. LAROUSSE, dictionnaire usuel, paris, 1987
37. LAROUSSE, moreau et in libraire Larousse, paris,
1964
38. TEXTE LEGAUX, constitution de la RDC du
18/fev/2006
39. OUVRAGES
METHOTOLOGIQUES
40. CIBOIS.P.H, l'analyse des données en
sociologie ouf, que sais-je ?, paris188.
41. DURKHEIM, les règles de la méthodologie
sociologique, Flammarion, paris.
42. MOURICE DIVERGE, méthodes de recherche, paris,
1998.
43. WEBOGRAPHIE
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populaire, in south-north network cultures and developpement,
www.networkcultures.net
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45. BOUDON B. et CHERKAOUI V., d'Ir., dictionnaire
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www.dicoland.com/fr/dictionnaire-de-sociologie-2370,
2005.
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au sud, ouvertures économiques,
www.google.ci.
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TABLE DES MATIERES
ÉPIGRAPHE 1
DEDICACE 2
REMERCIEMENTS 3
IN MEMORIAM 4
LES SIGLES ET LES ABREVIATIONS 5
0 INTRODUCTION 6
0.1 PRÉSENTATION DU SUJET 6
03 PROBLÉMATIQUE 8
04 HYPOTHÈSE 10
05 OBJECTIF DU TRAVAIL 10
06 CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET 11
07 MÉTHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHES 12
08 DELIMITATION DU SUJET DANS LE TEMPS ET DANS L'ESPACE 13
9. PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL 13
SECTION.I DEFINITIONS DES CONCEPTS OPERATOIRES 15
SECTION II : PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 28
II.1 Situation géographique de la DGRTANG 28
II.1.2 Objectifs de la DGRTANG 30
II.1.3 Organisation fonctionnelle et structurelle de la
DGRTANG/Kalemie 30
Chapitre deuxième : THEORIES ECONOMIQUES SUR LE SECTEUR
INFORMEL ET
APPROCHE METHODOLOGIQUE Erreur ! Signet non
défini.
SECTION. I THEORIES ECONOMIQUES SUR LE SECTEUR INFORMEL 33
II.1 Différentes Conceptions de la fiscalité
33
Les pays en développements, ceux de l'Afrique
principalement connait des graves déséquilibres
budgétaires causant une forte contrainte sur l'offre des biens publics.
Parmi les facteurs de ces déséquilibres figure l'insuffisance de
la mobilisation des
recettes publiques ce qui justifie la curiosité des
scientifiques 33
LE CENTRE INTERNATIONALE POUR LA FISCALITE ET LE DEVELOPPEMENT
39
SECTION. II APPROCHE METHODOLOGIQUE 40
II.1.1 Types et technique de traitement de données
41
2.1 Types des données 41
a) Un modèle 41
b) Éléments principaux d'un
modèle 41
II.1.2 La Phase De Traitement :
Analyse/Présentation Et Interprétation. 41
a) La Préparation Des Données
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b) L'analyse des données 42
c) Interprétation des données
42
C'est la phase d'inférence, de « mise de
signification » dans les résultats obtenus à
l'étape précédente. 42
d) Utilisation De L'outil Économétrique 42
II.1.3 Interprétation Des Signes Statistiques
Des Données Econométriques 42
e) La régression par moindres carrés ordinaires
43
II.1.4 TESTS STATISTIQUES ASSOCIES AU MODELE
43
a) tests paramétriques 44
V' Test de student 44
+ Règle des décisions 44
V' Test de Fisher 44
+ Règle des décisions 44
V' Coefficient de détermination 44
1. La Théorie De La Corrélation
45
a) Mesure et limites du coefficient de
corrélation 45
Chapitre troisième LE SECTEUR INFORMEL ET LE
RECOUVREMENT FISCAL A LA
DGRTANG/Kalemie 45
III.1 LA PRESENTATION DES DONNEES 45
Section 2 : ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES
RESULTATS 47
Tableau n°4 es coefficients des recettes
48
Source : nous-même à partir de
nos traitements avec le logiciel SPSS sur les
données du tableau N°1. 48
Interprétation : ce tableau s'explique
par le coefficient lieu aux recettes réalisées par la DGRTANG ;
les coefficients non standardisés dans notre modèle est de
512414286,02 sur les recettes et -0,087 ; 48
* Test d'auto corrélation des erreurs
48
Section 3 : IMPLICATION ECONOMIQUE DES RESULTATS 49
CONCLUSION 51
Nous voici arrivé au terme de nos recherches sur ce
travail de fin de cycle ayant traité sur: « Secteur informel et
recouvrement fiscal à la DGRTANG de 2018 à
2020 ». 51
BIBLIOGRAPHIE 53
1. OUVRAGES 53
2. AGEPE-ENSEA, secteur informel et emploi : dynamique et
formes d'emploi dans
la micro et petite entreprise, Abidjan, 1998 53
3. ALAIN STEICHEN, manuel de droit fiscal, Ed saint Paul,
2010. 53
TABLE DES MATIERES Erreur ! Signet non
défini.
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