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Evaluation des poussières émises sur le site d'exploitation d'usines pyrométallurgiques. Cas de société pour le traitement du terril de lubumbashi (STL)


par Jonathan & Victoire KASENDA & KITWA
Université de Lubumbashi/Faculté Polytechnique - Bachelier Ingénieur Civil en Chimie Industrielle 2019
  

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RESUME

Ce travail aborde la quantification, la mesure et la composition des retombées atmosphériques. La partie théorique est consacrée à une synthèse théorique des retombées des poussières produites lors du process dans les installations de la société pour le traitement du Terril de Lubumbashi. En effet, lors du process, dans les différentes opérations, de chargement, de déchargement et du transport des matières génèrent des poussières canalisées et diffuses. Les poussières canalisées sont facilement indentifiables tandis que les poussières diffuses n'en sont pas. L'objectif de ce travail était de quantifier les poussières émises et de les classifier en fonction de leurs tailles.

La méthodologie adoptée dans ce travail a consisté à placer des jauges de déposition des poussières dans plusieurs endroits ou zones du site d'exploitation de la STL (zones abritées et semi-abritées). Après un temps donné (vingt-deux jours), les jauges ainsi que leur contenu sont acheminées au laboratoire en vue de déterminer la quantité des poussières déposées par unité de temps et de surface pour chaque zone considérée. En ce qui concerne la détermination de la taille des particules qui constituent ces poussières, la démarche choisie a consisté à placer des plaquettes en verre enduites d'un fixateur hydrophobe et collées sur des poteaux en bois. Après un temps d'exposition donné de dix heures, les plaquettes sont observées au microscope ; ce qui permet de déterminer la taille des particules constitutives ainsi que leurs proportions. Les analyses chimiques ont été réalisées sur les échantillons composites prélevés de Janvier à Juillet 2020 par ICP-MS.

Les résultats obtenus ont montré que le flux de poussières observés au cours de trois campagnes n'était pas le même. Dans la zone de stockage coke, le flux variait de 2 à 4,93 g/m2 par jour respectivement au cours de campagne de Janvier et Juillet. A la zone de séchage, le flux enregistré u cours de la campagne de Janvier était le plus élevé par rapport aux autres. Soit 80,1 contre 31,93 g/m2 par jour au mois d'Avril. Aux zones de silos de stockage, entre le hall de pelletisation et le hall des fours, hall de pelletisation, hall des fours et d'empaquetage, la campagne d'avril a enregistré des grandes valeurs. Soit 223,59 en Avril contre 171,82 g/m2 par jour en Juillet dans la zone de silos de stockage ; 33,47 en Avril contre 28,4 g/m2 par jour en Janvier dans la zone de pelletisation. Entre le hall de pelletisation et le hall des fours le flux variait de 155,67 en Avril contre 82,84 g/m2 par jour en Juillet, 18,63 en Avril contre 15,7 en Janvier dans la zone des fours. Dans la zone d'empaquetage le flux variait de 32,47 en Avril contre 18,83 g/m2 par jour e Janvier.

En ce qui concerne la taille, les résultats de la moyenne des observations au microscope indiquent que les particules fines dont les dimensions sont inférieures à 2,5 um sont en proportion négligeable (inférieure à 10 %). Ces particules peuvent pénétrer dans l'organisme humain lorsque l'exposition est prolongée. Elles peuvent atteindre les alvéoles pulmonaires. Les conséquences sont multiples à ce niveau. Tandis que les particules dont les dimensions sont comprises entre 2,5 et 10 um ont présenté une proportion de 38,9 %. Celles supérieures à 10 um ont présenté une proportion de 51,4 %.

A tous ces résultats, la suspension des retombées est influencée par les conditions météorologiques entre autres la température et l'humidité relative. Ce qui a montré qu'au cours des trois premières campagnes de l'année 2020 les valeurs de température ont varié entre 24,3 et 29,5°C respectivement dans les zones de séchage et des fours au cours des campagnes d'Avril et de Juillet. Celles d'humidité relative variaient entre 30,5 et 73,0% respectivement dans la zone de séchage et la zone entre le hall de pelletisation et le hall des fours des fours au cours des campagnes d'avril et de janvier.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo