CHAPITRE III : ÉTUDE ET MODELISATION D'UN
STATCOM
III.1 Introduction
Un STATCOM, plus récent et plus élaboré,
est une source de tension variable contrôlée en amplitude et en
phase. Ce dispositif est très différent du point de vue
construction, commande, et fonctionnement, mais sa fonction, et son apport au
réseau électrique est sensiblement le même que le
dispositif SVC.
Dans ce travail, nous adopterons la convention suivante :
l'injection de la puissance réactive au noeud correspond à
l'injection de la puissance réactive capacitive alors que l'absorption
concerne l'injection de puissance réactive inductive. Aussi, nous
parlerons de courant capacitif positif et de courant inductif
négatif.
Figure III.1: Structure de base d'un STATCOM couplé au
réseau.
III.2 Principe de fonctionnement
Les compensateurs shunts sont bien reconnus dans la
compensation de l'énergie réactive et par conséquence la
régulation de la tension au jeu de barres où ils sont
connectés. Le STATCOM est un générateur synchrone statique
qui génère une tension alternative triphasée synchrone
avec la tension du réseau à partir d'une source de tension
continue. L'amplitude de la tension du STATCOM peut être
contrôlée afin d'ajuster la quantité de l'énergie
réactive à échanger avec le réseau.
29
En général la tension du STATCOM Vsh est
injectée en phase avec la tension Vt de la ligne, dans ce cas il n'y a
pas d'échange de l'énergie active avec le réseau mais
seulement la puissance réactive qui sera injectée (ou
absorbée) par le STATCOM comme le résume la figure (III.2).
[7]
Figure III.2: Commande d'un STATCOM.
Considérant le STATCOM de la figure (III.1), le
schéma équivalent de ce dispositif avec le système
énergétique (source, ligne et charge) est donné par la
figure (III.3).
Figure III.3 : Schéma du STATCOM couplé au
réseau électrique.
Le courant injecté par le STATCOM est donné par:
~
'sh = Vsh-Vt (III.1)
jXt
30
La puissance injectée au jeu de barres " t " est
donnée par l'équation (III.2).
(III.2)
~ ~????????h-????????
???? = ????????.~~~ ????????h
~~~~ = ???????? -???????????? ~ =
~????~????.????????h-????????2
~ -???????????? ~
En admettant que la tension V sh est sur l'axe d (comme
référence des phases) :
D'où on aboutit aux puissances active et
réactive injectées par le STATCOM au jeu de barres " t"
exprimées par les formules (III.3.a) (III.3.b).
-????????.????????h
????????h = . ????????????(???????? -
????????h) (III.3.a)
????????
????????h = ???????? (????????h.
????????????(???????? -
????????h)-????????)(III.3.b)
????????
Avec l'hypothèse d'un STATCOM idéal
(convertisseur sans pertes), la contrainte de fonctionnement que doit
satisfaire le STATCOM est de ne pas échanger la puissance active avec le
réseau. Donc
-????????.????????h
????????h = . ????????????(???????? -
????????h) = 0 (III.4)
????????
D'où la condition:???????? - ????????h = 0
;???????? = ????????h (III.5)
D'après cette condition la tension injectée par
le STATCOM Vsh doit être en phase avec la tension du jeu de barres de
raccordement. [8][7]
Cependant il y a toujours, dans la pratique, une petite
quantité de la puissance active absorbée à partir du
réseau pour couvrir les pertes des interrupteurs du convertisseur
duSTATCOM et les pertes au niveau du transformateur de couplage et pour
maintenir la tension DC aux bornes du condensateur constante.
Comme les tensions Vsh et Vt sont en phase, le courant Ish du
STATCOM en quadrature avec la tension Vt, est donc un courant réactif
son amplitude et sa puissance réactive correspondante
échangée avec le réseau sont données par les
équations (III.6) (III.7).
31
????????h???? = ????????h ; ????????h???? =
0
|????????h| = ????????h-????????
???????? (III.6)
????????h2
????????h = ????????h. ????????h =
???????? (1 - ????????
????????h)
|
(III.7)
|
A partir de l'équation (III.1), il parait clair que si
le module de la tension du STATCOM Vsh égale le module de la tension Vt
du réseau aucun transfert de l'énergie n'est effectué.
Si V sh>V t, donc Q sh >0, le
STATCOM fonctionne en mode capacitif et fournit une puissance réactive
au réseau comme le montre la figure (III.4), et si Vsh<V
alors Q sh < 0, le STATCOM dans ce cas absorbe la puissance
réactive à partir du réseau et fonctionne en mode
inductif, voir figure (III.5).[1]
Figure III.4 : Courbes simulées courant et tension en
mode capacitif.
32
(III.8) (III.9)
(III.10)
Figure III.5 : Courbes simulées courant et tension en
mode inductif.
NB: La puissance nominale du STATCOM dépend de
la puissance réactive demandée pour la compensation au point de
connexion. Le calcul de la répartition de charge (écoulement de
puissance) détermine la tension du jeu de barres à
régulée et la quantité de la puissance réactive
nécessaire pour atteindre cet objectif.
III.3 Effet de la compensation shunt (STATCOM) sur le
réseau électrique :
Pour étudier les relations entre le réseau
électrique et le STATCOM on va adopter pour cela le modèle
mathématique de la figure (III.3) qui représente le schéma
unifilaire d'un STATCOM couplé au noeud d'un réseau
électrique. Les équations des courants Is, Ish et Ir sont
données par les équations (III.8), (III.9) et (III.10)
respectivement.
33
Les puissances injectées par la source Vs peuvent
être calculées à partir des équations (III.11) et
(III.12): [1]
En visualisant sur la courbe de la figure (III.6) la variation
des puissances actives (Ps) et réactives (Qs) délivrées
par la source pour différentes valeurs de la tension Vsh injectée
par le STATCOM, on voit que la puissance réactive Qs diminue
(compensée) ce qui explique l'augmentation du réactif
injecté par le compensateur shunt dans le réseau. [8][9]
Par exemple, sur la même courbe de la figure (III.6),
afin de transmettre une puissance active Ps égale à 1.0 p.u, la
puissance réactive Qs transmise dans la même ligne doit être
égale à 0.8 p.u si la tension à la sortie de l'onduleur
Vsh est égale à 0.2 p.u.
Par contre Qs diminue jusqu'à 0.13 p.u si la tension
injectée Vsh=1.1 p.u pour transmettre la même quantité de
la puissance active Ps. Les puissances délivrées par le STATCOM
données par les équations (III.13) et (III.14) sont
présentées sur la figure (III.6).
(Ps. Qs) : Puissances active et réactive en p.u
produite par la source;(Psh. Qsh) : Puissances active et réactive en p.u
générées par le dispositif STATCOM.
34
Figure III.6 : Qs en fonction de Ps pour différentes
valeurs de Vsh
|
(III.13)
(III.14)
|
Figure III.7: Ps, Qs, Psh et Qsh en fonction de Vsh
|
|
35
Sur les caractéristiques de la figure (III.7) qui
représentent la variation des puissances active et réactive Ps et
Qs transportées par la ligne ainsi que les puissances active et
réactive injectées par le STATCOM Psh et Qsh, en fonction des
variations de l'amplitude de la tension Vsh il parait clair que l'influence de
cette tension sur la puissance réactive Qs est plus grande que sur la
puissance active Ps. Et on voit qu'en augmentant la tension Vsh la puissance
réactive injectée par le STATCOM augmente, et par
conséquent la puissance réactive injectée au réseau
par le générateur diminue.
Nous pouvant constater aussi que la capacité de transit
de la puissance active est améliorée. Celle-ci était
occupée par la puissance réactive. [7][9]
Donc, pour améliorer le transfert de puissance à
travers des lignes importantes, il faut disposer de compensateur shunt
installé de façon appropriée. Cependant,
généralement les compensateurs shunts ne sont pas utilisés
pour cette fonction qui est plutôt une fonction mieux satisfaite par les
compensateurs série qui produisent le même résultat pour un
coût meilleur.
III. 4 Modélisation du STATCOM
III.4.1 Modèle Mathématique
Simplifié:
Le STATCOM comme il était déjà
décrit précédemment, peut être
représenté par le schéma équivalent qu'on reproduit
sur la figure (III.1) en tenant compte uniquement du jeu de barres où
est connecté ce dispositif:
Figure III.8: Schéma équivalent d'un STATCOM
connecté au réseau.
36
Pour le modèle simplifié du STATCOM on suppose
que le circuit continu consiste en une source de tension constante, et le
circuit DC ne sera pas inclus dans ce modèle. Le schéma
équivalent de ce dispositif est donc une source de tension
sinusoïdale connectée à un noeud du réseau par
l'inductance Lsh figure (III.8) à travers un transformateur de couplage.
Le circuit contient aussi une résistance en série pour
représenter les pertes ohmiques du transformateur et les pertes dans les
interrupteurs de l'onduleur. [11][12]
Le courant du STATCOM dépend de la différence
entre la tension du système V
(Tension au noeud) et la tension ajustable du STATCOM. En
appliquant la loi d'ohm on a :
Où les grandeurs en triphasé sont :
Pour simplifier ces équations on passe au repère
orthogonal fixe (á, â) en multipliant l'équation (III.15)
par la matrice de la transformation de CLARK suivante:
On passe au repère tournant (d, q), le
référentiel du synchronisme, en
multipliant toutes les grandeurs par le phaseur ???????????? avec
????????????? ??? = ???? la
pulsation des grandeurs en question voir la figure (III.9). Donc
:
????(????,????) =
????(????,????). ????-????????(III.18)
37
Et inversement :
U(a,Q) =
U(d,q) .
eJY(III.19)
Figure III.9: Passage du repère
(á,â) vers le repère (d,q).
En appliquant cette écriture sur l'équation
(III.15) on aura:
Après simplification de calcul on aboutit aux
équations dynamiques du STATCOM dans le repère (d, q)
suivante:
Sous forme matricielle on écrit le système
d'état du STATCOM comme suit:
système.
Où le vecteur
|
[Vd -Vshd l LVq -Vshq J
|
représente le vecteur de commande du
|
38
III.4.2 Modèle mathématique en
considérant le circuit DC :
Le modèle simplifié est dérivé
sous l'hypothèse d'aucune variation de la tension continue Udc durant
les petits échanges de l'énergie active entre le réseau et
la source DC.
Lorsque la capacité de la source DC est relativement
petite, le modèle mathématique doit être
amélioré par l'équation du circuit continu. [11][13]
Le circuit continu est représenté par une source
de courant connecté au condensateur C et une résistance shunt
pour exprimer les pertes joules dans le circuit continu donné par la
figure (III.10) [12] [14]. On suppose que :
(III.24)
v: étant le module de la tension injectée qui
dépend directement de la tension continue Udc et peut être
exprimé par:
í = m x Udc R(III.25)
m : l'indice de modulation, il ne dépend que du type de
l'onduleur.
Figure III.10 : Schéma équivalent du STATCOM avec
Circuit DC.
39
En substituant les équations (III.24) et (III.25) dans les
équations (III.21) et (III.22) on aboutit aux équations:
La puissance circulant entre le condensateur et l'onduleur de
tension peut être décrite par l'équation (III.28) et en
même temps vérifie l'égalité qui suit (III.29):
Le courant Idc est défini comme étant la somme du
courant capacitif " Ic" et le courant résistif " Irc " dans la branche
de la résistance Rdc.
De ces équations (III.24), (III.25), (III.29) et (III.30)
on peut tirer l'équation dynamique du côté continu du
STATCOM suivante:
Les équations (III.26) (III.27) (III.31) forment le
système d'équations d'état du STATCOM en tenant compte des
variations de la tension du circuit continu qu'on écrit sous forme
matricielle suivante:
40
On peut observer qu'il y a deux paramètres de commande
dans ce système avec trois paramètres d'état à
contrôler et uniquement deux grandeurs peuvent être
commandées indépendamment. Ce système qu'on doit ramener
linéaire autour d'un point de fonctionnement sera de la forme suivante
[11] [12]:
Le courant réactif est commandé
indépendamment pour contrôler le flux de puissance réactive
et les autres paramètres sont utilisés pour maintenir la tension
continue Udcconstante.[11][15].
III.5 Contrôle du STATCOM
Dans la totalité des applications pratiques le STATCOM
est utilisé principalement pour compenser la puissance réactive
au jeu de barres de connexion et par conséquent maintenir la tension de
ce dernier constante au jeu des barres où il est connecté. Pour
cet objectif, ce dispositif injecte ou absorbe un courant Ish, qui est l'image
de la puissance à compenser. Ces courants Ishq, Ishd, sont donc les
grandeurs de références du STATOM qu'on déterminera
à partir des puissances à injectées.
III.5.1 Détermination des
Références:
Les puissances injectées par le STATCOM sont la puissance
réactive
Qshd calculée en fonction de la chute de tension et la
puissance active Psh 0 représentant les pertes joules dans le circuit
continu et des interrupteurs dans l'onduleur. [9][16].
Ces puissances qui sont les images des courants (Ishq ,Ishd),
active et réactive qu'on détermine depuis le système
d'équations suivant écrit dans le référentiel
tournant au synchronisme (d, q) :
41
(III.34)
Sur le vecteur de commande on effectue le changement de variable
suivant :
Où les tensions Vd et Vq sont les tensions du jeu de
barres.Nous pouvons résumer la méthode d'identification des
courants de référence par l'algorithme de la figure (III.11).
Figure III.11 : Identification des Courants de
Référence.
III.5.2 Méthode Watt-VAr découplée
:
Considérant le modèle simplifié
représenté par le système d'équations (III.23)
précédent:
42
(III.35)
A partir de la première équation du système
(III.23) on aura :
De la même manière en prenant la deuxième
équation du modèle précédent on trouve le transfert
Ishq en fonction de 51~ qui suit:
Figure III.12 : Transfert du Ishd en fonction de X1.
43
Le schéma suivant résume ce transfert:
Figure III.13 : Transfert Ishqen fonction de
K.
De ce qu'on vient de voir on constate qu'il y a un couplage
naturel dans les transferts des courants ishdet ishq
. Pour éliminer ce couplage on
utilise la méthode de compensation et avec des
régulateurs PI on peut contrôler les courants de sortie du STATCOM
et les faire suivre leurs consignes et comme le représente le
schéma bloc de la figure (III.14).
Figure III.14 : Régulation et découplage
deishd.
De la même manière pour le courant réactif
on doit ajouter la composante co. ishd et
finalement arriver au schéma de régulation du STATCOM par la
méthode Watt-VAr découplée de la figure (III.15).
44
Figure III.15 : Schéma de Régulation du STATCOM
(Watt-Var découplée).
III.5.3 Régulateur PI avec compensation de
pôles:
Nous avons utilisé pour la régulation des courants
du STATCOM des régulateurs proportionnels intégraux (PI) comme le
montre le schéma de la figure (III.16) :
Figure III.16 : Schéma bloc de la Régulation PI
des courants du STATCOM.
La fonction de transfert de cette régulation en boucle
ouverte FTBO est:
Et par compensation du pôle on doit avoir :
TBO : Constante de temps en boucle ouverte.
45
La fonction de transfert de la régulation
précédente après compensation du pôle sera de
laforme qui suit:
TBO : Constante de temps en boucle ouverte. La fonction de
transfert de la régulation précédente après
compensation du pôle sera de la forme qui suit:
Avec TBF est la constante de temps de la régulation en
boucle fermée. En faisant un choix convenable du temps de réponse
en boucle fermée (de l'ordre de 1/3 du temps de réponse en boucle
ouverte) on déterminera à l'aide des équations (III.41) et
(III.42) les gains du contrôleur PI.
III.5.4 Régulation de la tension continue
Udc:
La tension continue aux bornes du condensateur doit être
maintenue à une valeur constante. La correction de cette tension doit se
faire par l'adjonction d'un courant actif au courant de référence
du STATCOM qui traduira l'absorption ou la fourniture d'une puissance active
sur le réseau. La puissance échangée avec le condensateur
peut être exprimée par l'équation (III.44). [9] [12]
[16].
46
En passant au domaine fréquentiel (Laplacien) on aura :
En passant au domaine fréquentiel (Laplacien) on aura : En passant au
domaine fréquentiel (Laplacien) on aura :
Pour obtenir le signal nous avons le choix entre un
régulateur proportionnel et un régulateur proportionnel
intégral. Ce dernier est souvent préférable du fait qu'il
permet d'annuler l'erreur statique
Figure III.17 : Régulation de la tension continue
Udc.
La fonction de transfert en boucle fermée de ce
système sous forme de Bode est :
Avec :
Pour avoir un bon coefficient d'amortissement du système
en boucle fermée nous avons choisi E =0.7. Et afin d'atténuer les
fluctuations à
300 Hz, et pour avoir un bon filtrage on va choisir û ????
= 2????.300
10 rad/secet
finalement on détermine à partir des
équations (III.47) les valeurs des gains ????????et????????.
47
III.6 Conclusion
Ce chapitre a été consacré à la
modélisation de STATCOM dans certaines fonctions pour contrôler et
réguler la tension par la compensation de l'énergie
réactive.
Le chapitre suivant parlera de l'état de lieux du
milieu d'étude (la ligne KINSHASA -BANDUNDU) en mettant un accent
particulier sur les problèmes qui préoccupent qui cette ligne.
1
48
CHAPITRE IV : ETAT ACTUEL DU RESEAU DE TRANSPORT HT 220kV
MALUKU- BANDUNDU
IV.1 Introduction
Dans le chapitre précédent nous avons
parlé de la modélisation du dispositif FACTS du
type STATCOM et un accent particulier a été mis
sur ses différents modes de fonctionnement au réseau
électrique.
Ce présent chapitre traite de l'état de lieux du
réseau de transport électrique KINSHASA-BANDUNDU
en mettant un accent particulier sur la présentation du
réseau OUEST et aux différentes perturbations
liées à la variation de la tension et de la puissance
réactive poste de BANDUNDU.
IV.2 Présentation du réseau transport OUEST
de la SNEL IV2.1 Centrales du réseau transport OUEST de la
SNEL1[17].
Le réseau de transport Ouest est exploité à
trois niveaux de tensions,
produites par les centrales : INGA 1, INGA 2 et
ZONGO.
Il s`agit de :
- 220 kV ;
- 130 kV ;
- 70 kV.
La centrale d'INGA1 dispose de six groupes de
65 MVA de puissance unitaire, qui génère 11 kV par groupe avant
d'être élevée jusqu'à 220kV par des transformateurs
monophasés de 68 MVA.
Tandis que la centrale d'INGA 2 dispose de
huit groupes de 205 MVA de puissance unitaire, qui génère 16 kV
par groupe, avant d'être élevée jusqu'à 220 kV par
des transformateurs monophasés de 68 MVA.
La centrale de ZONGO dispose de cinq groupes
dont trois de 17,5 MVA de puissance unitaire, elle a deux autres de 26,5 MVA de
puissance unitaire, dont actuellement 2 seulement sont en exploitation et
produisent une moyenne
49
tension qui après élévation par des
transformateurs, atteint les jeux de barres
du poste de ZONGO sous 70 kV, pour être
interconnectée sur les mêmes
jeux de barres au poste de KWILU avec la
tension produite à INGA, pour
alimentaterles réseaux de :
> KASANGULU
> INKISI ;
> LUFUTOTO ;
> MBANZA - NGUNGU ;
> KIMPESE ;
> CINAT.
Les centrales alimentant les réseaux Ouest sont
interconnectées via le poste Haute Tension de KWILU,
qui dispose de deux jeux de barres, ceux de l'arrivée d'INGA
sous une tension de 220 kV et de ZONGO sous 70 kV
avant la mise en parallèle par deux transformateurs à trois
enroulements (220/70/15 kV) de 50 MVA.
Cependant, le grand réseau de Kinshasa est desservi en
grande partie par INGA via les jeux de barres 220 kV du poste
Haute Tension de KWILU sous deux (2) ternes avant d'aboutir
aux deux jeux de barres du poste Haute Tension de KIMWENZA,
pour l'alimentation des postes haute tension disséminés sur
l'étendue de KINSHASA, il s'agit des postes :
- LINGWALA
- LIMINGA
- MALUKU
- FUNA VIA LIMINGA
- BANDUNDU VIA MALUKU
- MBUONO VIA LINGWALA
Il sied de signaler que le poste Haute Tension de
BADIADINGI est alimenté à partir du jeu de
barres 70 kV du poste ZONGO. Cette tension étant
élevée par un transformateur 70/132 kV, de 50 MVA et ensuite
transportée à une distance de 59 km pour atteindre ce jeu de
barres.
IV.2.1.1. Alternateurs
50
Dans le tableau IV.1 sont consignées les
caractéristiques des alternateurs appartenant au réseau TRO
(Transport Réseau Ouest).
Tableau 2.1 : Caractéristiques des alternateurs du
réseau TRO
EQUIPEMENTS
|
S/MVA
|
NOMBRE
|
REACTANCE (%)
|
Réseau alimenté (kV)
|
SUBTRA
|
TRANS
|
SYNCH
|
|
ALTERNAT
ALTERNAT G1 à G6 INGA 1
|
65
|
6
|
18,6
|
38
|
108
|
220
|
ALTERNAT G1 à G4 INGA 1
|
205
|
4
|
22
|
33,5
|
122
|
220
|
ALTERNAT G5 à G6 INGA 1
|
205
|
4
|
15,5
|
23,8
|
98,5
|
220
|
ALTERNAT G1 à G3 INGA 1
|
17,5
|
3
|
22,5
|
34
|
118
|
70
|
ALTERNAT G4 à G5 INGA 1
|
26,5
|
2
|
20,1
|
30
|
92,2
|
70
|
ALTERNAT G1 à G2 INGA 1
|
9,4
|
2
|
|
30
|
|
30
|
IV.2.1.2. Transformateurs élévateurs des
alternateurs
Tableau IV.2 regroupe les caractéristiques des
transformateurs élévateurs utilisés dans les centrales de
production Ouest.
INGA 1 G1 à G6
|
6
|
220/11
|
65
|
yd
|
10
|
OUI
|
INGA 2 G1 à G4
|
4
|
220/16
|
204
|
yd
|
10
|
OUI
|
INGA 2 G5 à G6
|
4
|
220/16
|
204
|
yd
|
10
|
OUI
|
ZONGO G1 à G3
|
3
|
70/6,6
|
17,5
|
yd
|
9,4
|
OUI
|
ZONGO G4 à G5
|
2
|
70/6,6
|
26,4
|
yd
|
9,9
|
OUI
|
AJOUE ZONGO G1 à G2
|
2
|
30/5,5
|
9,4
|
yd
|
10
|
OUI
|
Tableau 2.2 : les caractéristiques des
transformateurs élévateurs des alternateurs.
Figure IV.1 Schéma d'exploitation du réseau Ouest
de la SNEL
( 51 )
INGA 1
INCA 1a 1NG$k 2. 2040MVA
INGA
3B 220kV
79,2 Km
79,2 Km
3a 30kV
S MVAR
I ~~F 1B MVAEt
I--
I
1--
t~ -- 59 Km
~~ 70/132kV-50 MVA ~.r
Ee4 kV
UTEXCO 220/20 kV-
313 226kV 100 iIVA
23kv, iB MVAR
-071 1 18 MVAR
rI IL{k i"L N.V1tO5AI.F. 4'1 3 1 I II .
IfEVAN l'ik~7 F:11 !1[: I IL'S ^1'i 1 111NY.C."TION
i11%'TN.C72K0{14'1'' ll' r 41
OI V LRI ON XASPA I O31 NC NFS I:Ak, .!l lcÿ I
·
- · · · · · · · · ·- ·-_
_ ZONGO 3B 70 kV
1 5
m 601
t; X 11 W220kV ]NGA 2 8X16/22akV
co
c~f
C} CCS 2E0 kV
(~ 2 Km
1 1 Gi.é i'i-'II IN
a~ry~lllrwl~r.YA {.
2 l
FBUrr I I+mg1d{AM1 M'5193NAA '4r^j
KASANGUW
TS, 70J1SkV-3.5 MVA
GOMBE 36 79kV
50 Km
S Km
14 Km
2%220)20 kV-100 MVA
F 19 MVAR
D
20kV
Mob/f/ .4 n.44(a. kG.da`
-C7
KWILU 229/70/2SkV KWII..0
3B 220kV zxSOMVA 36 7.0 kV
C1NAT KT
i,
MBANZA 1,55E NGUNGU
SCI [RNV ]1
, MATADI/ pEBK 132 kV
21,6 Km
KINTATA 3613 kV
74,5 Km BBOMA 132 kV
J5/30kV-5MVA
tJcents 151V
IB Km
75ATAPT/ M'POlO 212 kV
KIMW F_NZA 36 220kV
LO NVA
c.a.1 v 0
~ U 18 Kin LT-
1--
CILU
MALUKU .10 220 V
1r' 6$,6 Km
LUFUTOTO
6x65=390 MVA
8x05=1640 MVA
Ingo. 3133B 15,k
-1r 226,iS.Y- 15 MVA
H1
Tie 1L071321,1- 100 MVA
Ingo
30 132kV
LINGWALA JB 220kV
MVA
21
.,]NKiSI
M'BOUONO (SNE) Î E_ JD 720 kV
1_4 Z7 7617,411 PUNA
LIMING
- 30 220k
-41-
-0- 220(30 1,0
x% /0R - kV-
75MVA 2
301V
2%220/30/6,0 kV. 75 MVA
5 NVA
11 KM
1i Krn
rh
DAD[APINGI 39 132kV
ZG2 Km
I217130/C0 kV' 75 MVA
BANDUNDU 13 MVAR 36 226kV
15 MVA
IV.2.1.3. Topologie du réseau Ouest
(17)
52
IV.2 Lignes de Transport Réseau Ouest [17].
IV.2.2.1 Transport HT
Les caractéristiques des lignes sont
représentées dans le tableau ci-dessous, sachant qu'en ce qui
nous concerne, nous nous intéressons à la ligne MALUKU - BANDUNDU
220 kV numéro 13 dans le tableau ci-dessous :
53
Tableau IV.3 : caractéristiques de lignes
HT
Ci-dessous les caractéristiques de ligne HT
consignées dans le tableau
N° item
|
Nom de la ligne
|
Nom du poste de départ
|
Niveau de tension (kV)
|
Nom du poste d'arrivé
|
Section conduct (mm)
|
Type du
conduct
|
Nbrcondu
ct par phase
|
Long (km)
|
Nbr de terne
|
Capacité
de transit (MVA)
|
Courant nominal (kA)
|
R'
(?/km)
|
X'
(?/km)
|
B' (uS/km)
|
RO'
(?/km)
|
XO'
(?/km)
|
BO'
(?/km)
|
I.
|
LIGNE 400 kV
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
01.
|
CAMP KIN-KINGATOKO
|
CAMP KIN
|
400
|
KINGATOKO
|
570
|
ASCR
|
2
|
264
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
II.
|
LIGNES 220 kV
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
01.
|
L1 INGA - KWILU
|
INGA 1
|
220
|
Kwilu 1
|
210,0
|
Alac
|
2
|
79,2
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
02.
|
L1 KWILU - KIMWENZA
|
KWILU 1
|
220
|
KIMWENZA 1
|
210,0
|
Alac
|
2
|
182,0
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
03.
|
L1 KIMWENZA - MALUKU
|
KIMWENZA 1
|
220
|
MALUKU 1
|
210,0
|
Alac
|
2
|
68,6
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
04.
|
L1 KIMWENZA -LINGWALA
|
KIMWENZA 1
|
220
|
LINGWALA 1
|
210,0
|
Alac
|
2
|
18,0
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
05.
|
L1 KIMWENZA-LIMINGA
|
KIMWENZA 1
|
220
|
LIMINGA 1
|
210,0
|
Alac
|
2
|
11,0
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
06.
|
L2 INGA - KWILU
|
INGA 2
|
220
|
KWILU 2
|
210,0
|
Alac
|
2
|
79,2
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
07.
|
L2 KWILU - MALUKU
|
KWILU 2
|
220
|
KIMWENZA 2
|
210,0
|
Alac
|
2
|
182,0
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
08.
|
L2 KIMWENZA-MALUKU
|
KIMWENZA 2
|
220
|
MALUKU 2
|
210,0
|
Alac
|
2
|
68,6
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
09.
|
L2 KIMWENZA-LINGWALA
|
KIMWENZA 2
|
220
|
LINGWALA 2
|
210,0
|
Alac
|
2
|
18,0
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
10.
|
L2 KIMWENZA-LIMINGA
|
KIMWENZA 2
|
220
|
LIMINGA 2
|
210,0
|
Alac
|
2
|
11,0
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
11.
|
LINGWALA-M'BUONO (CB)
|
LINGWALA
|
220
|
M'BUONO
|
366,0
|
AMS
|
2
|
14,0
|
2
|
263
|
0,551
|
0,070
|
0,380
|
2,710
|
0,500
|
1,050
|
2,710
|
12.
|
LINGWALA - UTEXCO
|
LINGWALA
|
220
|
UTEXCO
|
210,0
|
Alac
|
2
|
5,0
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
13.
|
MALUKU - BANDUNDU
|
MALUKU
|
220
|
BANDUNDU
|
366,0
|
AMS
|
2
|
264,0
|
2
|
232
|
0,578
|
0,070
|
0,307
|
2,710
|
0,500
|
1,920
|
2,710
|
III.
|
LIGNES 132 kV
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
01
|
INGA - KINTATA
|
INGA
|
132
|
KINTATA
|
187,5
|
Alac
|
1
|
22,0
|
1
|
90
|
0,279
|
0,160
|
0,300
|
2,720
|
0,500
|
1,400
|
2,720
|
02
|
KINTATA - BOMA
|
KINTATA
|
132
|
BOMA
|
187,5
|
Alac
|
1
|
75,0
|
1
|
90
|
0,279
|
0,160
|
0,300
|
2,720
|
0,500
|
1,400
|
2,720
|
03
|
KINTATA - MATADI
|
KINTATA
|
132
|
MATADI
|
187,5
|
Alac
|
1
|
30,3
|
1
|
90
|
0,279
|
0,160
|
0,300
|
2,720
|
0,500
|
1,400
|
2,720
|
04
|
ZONGO -BADIADINGI
|
ZONGO
|
132
|
BADIADINGI
|
187,5
|
Alac
|
1
|
59,0
|
1
|
90
|
0,279
|
0,160
|
0,300
|
2,720
|
0,500
|
1,400
|
2,720
|
IV.
|
LIGNES 70 kV
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
01
|
L1 KWILU-CINAT
|
KWILU 1
|
70
|
CINAT
|
187,5
|
Alac
|
1
|
20,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
02
|
L1 CINAT-KIMPESE
|
CINAT 1
|
70
|
KIMPESE
|
187,5
|
Alac
|
1
|
12,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
03
|
L1 LUKALA - LUFUTOTO
|
LUKALA 1
|
70
|
LUFUTOTO
|
187,5
|
Alac
|
1
|
30,3
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
04
|
L1 INKISI-ZONGO
|
INKISI 1
|
70
|
ZONGO
|
54,0
|
Cu
|
1
|
41,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
05
|
L1 KIMPESE - LUKALA
|
KIMPESE 1
|
70
|
LIKALA
|
54,0
|
Cu
|
1
|
10,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
06
|
L1 LUFUTOTO-MBANZA NG
|
LUFUTOTO 1
|
70
|
MBANZA NG
|
187,5
|
Alac
|
1
|
20,2
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
07
|
L1 MBANZA NG-INKISI
|
MBANZA NG1
|
70
|
INKISI
|
187,5
|
Alac
|
1
|
22,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
08
|
L2 KWILU-CINAT
|
KWILU 2
|
70
|
CINAT
|
187,5
|
Alac
|
1
|
20,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
09
|
L2 CINAT-KIMPESE
|
CINAT 2
|
70
|
KIMPESE
|
187,5
|
Alac
|
1
|
12,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
10
|
L2 LUKALA-LUFUTOTO
|
LUKALA 2
|
70
|
LUFUTOTO
|
187,5
|
Alac
|
1
|
30,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
11
|
L2 INKISI - ZONGO
|
INKISI 2
|
70
|
ZONGO
|
54,0
|
Cu
|
1
|
41,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
12
|
L2 KIMPESE -LUKALA
|
KIMPESE 2
|
70
|
LIKALA
|
54,0
|
Cu
|
1
|
10,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
13
|
L2 LUFUTOTO-MBANZA NG
|
LUFUTOTO 2
|
70
|
MBANZA NG
|
187,5
|
Alac
|
1
|
20,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
14
|
L2 MBANZA-INKISI
|
MBANZA NG2
|
70
|
IN KISI
|
187,5
|
Alac
|
1
|
22,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
15
|
ZONGO - KASANGULU
|
ZONGO
|
70
|
KASANGULU
|
187,5
|
Alac
|
1
|
50,0
|
1
|
25
|
0,206
|
0,160
|
0,500
|
2,400
|
0,200
|
1,500
|
2,400
|
16
|
KASANGULU - GOMBE
|
KASANGULU
|
70
|
GOMBE
|
187,5
|
Alac
|
1
|
30,0
|
1
|
25
|
0,206
|
0,160
|
0,500
|
2,400
|
0,200
|
1,500
|
2,400
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
54
IV.2.2.1.2. Transformateurs de puissance des postes HT du
réseau Ouest
Dans les différents noeuds du réseau, nous avons
fait usage des transformateurs dont les caractéristiques sont
regroupées dans le tableau ci-dessous :
Poste
|
Nbre
|
Rapport P/S/T (kV)
|
S (MVA)
|
COUPLAGE
|
X(%)
|
Neutre la
terre
|
P/S
|
S/T
|
P/T
|
INGA
|
2
|
220/132/15
|
50/50/6,9
|
Yyd
|
9,6
|
21,6
|
34
|
OUI
|
KWILU
|
2
|
220/70/15
|
50/50/30
|
Yyd
|
12,3
|
7,8
|
19,2
|
OUI
|
MALUKU
|
2
|
220/30/6,6
|
75/75/1
|
Yyd
|
15,5
|
4,2
|
17,2
|
OUI
|
LIMINGA
|
2
|
220/30/6,6
|
75/75/1
|
Yyd
|
15,5
|
4,2
|
17,7
|
OUI
|
FUNA
|
2
|
220/20
|
100/100
|
Yd
|
-
|
-
|
-
|
OUI
|
UTEXCO
|
1
|
220/20
|
100/100
|
Yd
|
-
|
-
|
-
|
OUI
|
BADIADINGI
|
1
|
132/30
|
50/50
|
Yd
|
10,8
|
-
|
-
|
OUI
|
ZONGO
|
1
|
132/70
|
62,5
|
Yd
|
10
|
-
|
-
|
OUI
|
MATADI
|
2
|
132/15/6,1
|
15/15/5
|
Yyd
|
9,8
|
9
|
12,4
|
OUI
|
BOMA
|
1
|
132/15/6,1
|
15/15/5
|
Yyd
|
9,8
|
9
|
12,4
|
OUI
|
CINAT
|
1
|
70/6,6
|
10
|
Yd
|
8,5
|
-
|
-
|
OUI
|
LUKULA
|
2
|
70/6,6
|
10,5
|
Yd
|
10
|
-
|
-
|
OUI
|
LUFUTOTO
|
2
|
70/15
|
2,6
|
Yd
|
8
|
-
|
-
|
OUI
|
MBANZA NG
|
2
|
70/15
|
2,6
|
Yd
|
8
|
-
|
-
|
OUI
|
INKISI
|
1
|
70/6,6
|
2,6
|
Yd
|
8
|
-
|
-
|
OUI
|
KASANGULU
|
1
|
70/15
|
1
|
Yd
|
7,7
|
-
|
-
|
OUI
|
GOMBE
|
2
|
70/6,6
|
15
|
Yd
|
7,7
|
-
|
-
|
OUI
|
BANDUNDU
|
1
|
220/15
|
15
|
Yd
|
-
|
-
|
-
|
OUI
|
Tableau IV.4 : caractéristiques des transformateurs des
postes HT
55
IV.2.3 Organisation de la Direction de transport Ouest
Ci-dessous le schéma d'organisation de cette direction
(III.4
SET
PCM
(II
RO
Cond Statistiq SCAD
Ingénie ur hé
Technici en chargé
AFO
PKB
PB
S S
TLC
Ingénie ur
h é
Ingénie ur h é
Ingénieur chargé du APROS Technicien chargé
du GESTION DU
Légende
·
|
DTO : Direction de Transport Ouest
|
PKB : Poste et Ligne Kinshasa-Bandundu
|
·
|
SET : Secrétariat Technique
|
PKF : Poste et ligne du Bas-Fleuve (Division du Bas-Fleuve)
|
·
|
PLC : Poste et Ligne du Cataractes
|
TLC : télécommunication
|
·
|
ROD : Division Ouest de Dispatching
|
APROPOS : Approvisionnements
|
·
|
PCM : Protection Contrôle et mesure
|
|
Figure IV.2 Organisation de la Direction Transport Ouest
56
IV.2.4 Etat de lieux de la ligne HT 220 kV MALUKU
-BANDUNDU
IV.2.4.1. Historique
La Société Nationale d'Electricité «
SNEL » en sigle dont le siège social est
situé sur l'avenue de la justice n°2381 dans la commune de la
Gombe, est un établissement de droit public à caractère
industriel et commercial crée par l'ordonnance-loi n°73/033.
A l'origine, l'entreprise reçue également de
l'état, entant que maître de l'ouvrage, le mandat de maitre de
l'oeuvre dans les travaux de la première étape de
l'aménagement hydro-électrique d'Inga.
En effet, soucieux de répondre aux besoins
énergétiques du pays. Les pouvoirs publics, par ordonnance
présidentielle n°67-391 du 23 septembre 1967 instituaient le
comité de contrôle technique et financier pour les travaux d'Inga,
comité qui sera remplacé en 1970 par la SNEL.
Enfin, le poste de BANDUNDU fait partie du
réseau Ouest de la Société Nationale d'Electricité,
en sigle SNEL, il est alimenté par la ligne 220
kV INGA - KIMWENZA en dérivation avec le poste de
MALUKU. La ligne MALUKU-BANDUNDUa
été conçue pour offrir au maximum une puissance de 350MW.
Cette dernière a été mise en service aux années
19922.
IV.2.4.2 Présentation du
problème
Dans le cadre de nos recherches sur l'analyse du comportement
dynamique du poste HT 220 kV de Bandundu ville pour un dispositif FACTS du type
STATCOM en cas des variations de tension et de puissance réactive.
En effet, le réseau de transport Ouest de la SNEL
précisément la ligne MULUKU-BANDUNDU est soumise à la
surtension de l'ordre de( 245 à 260kV)3 étant
donné que ce réseau est peu chargé(demande actuelle est
d'environ 11.4 MW /350 MW ) 4 , c'est-à-dire
que l'impédance de la
2 Archives de la DG/SNEL/GOMBE
3 Rapport annuel et mensuel d'exploitation du poste de
BANDUNDU en date du 06 Janvier 2018
4Source d'information la direction PKB : Poste et
Ligne Kinshasa-Bandundu en date du 23 octobre
2017.
57
charge est très élevée, la tension sur la
ligne a tendance à monter
considérablement cet effet est connu sous le nom de
l'effet FERRANTI.Cette augmentation de tension est d'autant plus importante
que ce réseau est exploité à tension élevée
soit 220 kV et que les lignes
sont longues 262 Km, cette situation amène souvent des
modifications brusques des conditions d'exploitation normales de ce
réseau et entraine des pertes matériels (isolateurs, inductantes,
shuntes, disjoncteurs, etc.) occasionnant ainsiquela caution sur l'exploitation
de ce réseau.
Pour réduire la tension en bout de cette ligne, la
solution serait d'augmenter artificiellement l'impédance
caractéristique de la ligne en diminuant sa capacité shunt.
Ainsi, au début de 1994, la Société
Nationale d'Electricité avait décidé d'installer les bancs
inductances shuntes de (18 MVArde marqueABB)5 au
poste de BANDUNDU pour améliorer le plan de tension au
bout de la ligne MALUKU-BANDUNDU, malheureusement ces bancs
d'inductances shuntes ne contribuent qu'avec un apport 7,5 kV de chute de
tension et aujourd'hui, nous disons que le choix et la commande de ces
inductances shuntes posent problème au bout de cette ligne.
Ces inductances sont jusqu'à ce joursont
contrôlées mécaniquement, malgré l'utilisation de la
microélectronique, des ordinateurs et des moyens rapides de
télécommunication, la dernière action dans son
système de commande est prise avec des dispositifs mécaniques
ayant un temps de réponse plus au moins long et avec lesquels l'action
d'amorçage et de réamorçage ne peut être
répétitivement exécutée à une
fréquence faible.
IV.5 Etat de lieu du réseau électrique de
la ville de Bandundu IV.5.1 Source d'injection d'énergie
électrique
La ville de BANDUNDU est desservie en énergie
électrique par une ligne Haute Tension 220 kV en provenance du poste de
MALUKU.
5 Rapport annuel et mensuel d'exploitation du poste de
BANDUNDU Op.cit.
58
IV.5.2. Réseau HT6
La ville de Bandundu comprend un poste HT mis en service le 01
janvier 1993.
IV.5.2.1. Organisation et caractéristiques des
équipements électromécaniques existants
A. Transformateur de puissance
- Puissance nominale 15 MVA
- Tension nominale : 220/15 kV
- Fréquence nominale : 50 Hz
- Couplage
- Nombre des phases 3
- Courant nominal 39,41/578,34 A
- Tension de court-circuit 10,53%
- Mode de refroidissement NAF
- Nombre de départs/feeders tranche 15 kV.
B. Disjoncteur tranche 220 kV
- Marque ABB
- Type ASF6
- Pression nominale 6 bars
- Fréquence nominale 50 Hz
- Numéro de série : 149095
- Année de fabrication 1989
- Courant nominal : 2000 A
- Tension de service : 245 kV
- Tension nominale : 220 kV
- Puissance de coupure 31,5 kA
- Puissance de fermeture : 80 kA
- Poids gaz/pôle 9,5 kg
- Poids total 4200 kg
- Cycle 0 - 0,3 Sec
- Courant de courte durée 31,5 A × 1 sec
6 Rapport annuel d'exploitation du poste de BANDUNDU
en date du 08 Février 2018
59
C. Disjoncteur tranche 15 kV
- Type 24 MG 500
- Année de fabrication 1969
- Tension nominale 24 kV
- Courant nominal 630 A
- Courant de court-circuit 16,5 kA
- Cycle 0 - 0,3 sec
D. Sectionneur tranche 220 kV
Il existe deux types de sectionneurs dans la tranche 220 kV, ?
Sectionneur semi pantographe ;
? Sectionneur rotatif.
D1. Sectionneur semi pantographe
- Numéro de série 2732
- Tension de service 245 kV
- Tension d'isolement 1050 kV
- Courant de court-circuit 31,5 kA
- Courant nominal 2000 A
- Temps 1 seconde
La commande de ce sectionneur comprend la caractéristique
suivante :
UR =
|
110 V
|
IR =
|
0,07A
|
UM =
|
110 V
|
IM =
|
7,5 A
|
UT =
|
220 V
|
IT =
|
0,03 A
|
|
Ce sectionneur sont régis par les normes IEC = 129 A de
1989.
D2. Sectionneur rotatif - Numéro
série 5380 - Type S2 DAT
UR =
|
110 V
|
IR =
|
0,07A
|
UM =
|
110 V
|
IM =
|
7,5 A
|
UT =
|
220 V
|
IT =
|
0,03 A
|
E. Transformateur d'intensité et de
potentiel
E1. Tranche 220 kV
? Transformateur d'intensité
Il existe 3 TI de même caractéristiques
données ci-dessous :
- 500 - 1000/1/1/1A
- 500/1A
60
- 30VA - SP20
? Transformateur de potentiel
Ce poste est équipé de 3 TP à
l'arrivée 220 kV de même
caractéristique :
- Rapport de tension :~220????????
v3 ~ 0,11 v3 ???????? ~ 0,11 ????????
v3 ~
- Rapport de puissance : 100 VA/100 VA - Rapport de courant :
0,5/3P
E2. Tranche 15 kV
? Transformateur de courant
- Tension nominale 15 kV
- Rapport de courant : 100/5A
- Puissance 10 VA - SP10/10 VA - 0,5 ? Transformateur de
potentiel
- Rapport de tension~15 v3 ~ 0,11 v3 ??????? ? ~
0,11 ????????
v3 ~
- Rapport de puissance 50 VA - 0,5/120 VA - 3P F. Autres
équipements
Hormis les équipements électromécaniques
cités ci-haut il existe d'autres
équipements auxquels les données ne sont pas
disponibles.
Il s'agit de :
- Parafoudre ;
- Sectionneur de la mise à la terre ;
- Circuit bouchon ;
- Les inductances d'amortissement de l'onde de surtension de 18
MVAr ;
- Le sectionneur de neutre du transformateur.
61
IV.5.2.2 Schéma d'exploitation du poste HT
BANDUNDU
18 MVAr
Figure IV.2 Schéma d'exploitation du poste de
BANDUNDU
62
IV.5.2.3. Réseau MT de distribution BT
Le réseau de distribution de la ville de Bandundu comprend
deux niveaux de tensions en moyenne tension il s'agit alors de 15 KV et 6,6 KV
;Cette ville est desservie par le poste HT/MT et la sous-station MT/MT.
A. Organisation et caractéristiques des
équipements
électromécaniques existants dans la
sous-station7.
La ville de Bandundu possède une seule sous-station de
distribution MT/MT (15/6,6 kV) dans laquelle il existe les équipements
suivants :
A1. Transformateur de puissance
- Puissance nominale 5 MVA
- Tension nominale 15/6,6 KV
- Nombre de feeder 4 de 3 × 150 mm cuivre 240 A
- Courant nominale 192/438 A
- Fréquence 50 Hz
- Tension de court-circuit 10%
- Couplage ë/? 11
- Nombre de phase 3
NB : cette sous-station est protégée par les
rupto-fusibles au primaire comme au secondaire. Lesquels les
caractéristiques sont indisponibles.
7 Archives de la division Gestion sous stations et
cabines provinces de BANDUNDU de l'année 2017
63
IV.2.4. Nombres de cabines et leurs puissances
correspondantes de la distribution BT/Bandundu - ville
Le réseau de Bandundu-ville de la distribution MT/BT est
un réseau en antenne, c'est-à-dire toutes les cabines
dépendent d'un seul feeder, qu'est ça soit dans le poste et
sous-station
Tableau n°IV.5 : Puissance installée dans ce
réseau Bandundu-ville
Réseaux
|
Nombre de
cabine par
secteur
|
Puissance installée en kVA
|
Puissance disponible en kVA
|
Maximum pte (kW)
|
Taux de charge en %
|
Pte en
ampères
|
Poste HT/MT
|
Kibwila
|
630
|
504
|
433
|
86
|
783
|
220/15/0,4
|
(1Tfo)
|
160
|
128
|
85
|
71
|
154
|
kV
|
Kibwila (2
|
630
|
504
|
285
|
56
|
510
|
|
Tfo)
|
630
|
504
|
362
|
73
|
666
|
|
S/Station
|
400
|
320
|
270
|
85
|
488
|
|
Masebe
|
630
|
504
|
416
|
82
|
750
|
|
Nganga
|
160
|
128
|
94
|
74
|
170
|
|
Hôpital
|
630
|
504
|
277
|
55
|
500
|
|
(1Tfo)
|
250
|
200
|
193
|
98
|
349
|
|
Hôpital
|
250
|
200
|
178
|
89
|
321
|
|
(2Tfo)
|
160
|
128
|
46
|
38
|
83
|
|
Potopoto
|
630
|
504
|
140
|
28
|
252
|
|
Malebo N
|
630
|
504
|
193
|
38
|
349
|
|
Malebo
|
|
|
|
|
|
|
(1Tfo)
|
|
|
|
|
|
|
Malebo
|
|
|
|
|
|
|
(2Tfo)
|
|
|
|
|
|
|
MaleboEst
|
|
|
|
|
|
|
Scibe Congo
|
|
|
|
|
|
Sous-station
|
Colonel
|
630
|
504
|
208
|
41
|
375
|
MT/MT
|
Mumbembe
|
630
|
5604
|
212
|
42
|
382
|
15/6,6/0,4 kv
|
Pont
|
250
|
250
|
47
|
24
|
85
|
|
Sola
|
630
|
504
|
236
|
47
|
426
|
|
Nto-luzingu
|
630
|
504
|
237
|
47
|
428
|
|
Lwani
|
80
|
64
|
29
|
44
|
51
|
|
Monnusco
|
630
|
504
|
338
|
67
|
610
|
|
Ouest
|
630
|
504
|
152
|
30
|
275
|
|
College
|
250
|
200
|
192
|
96
|
347
|
|
ebole
|
250
|
200
|
146
|
73
|
263
|
TOTAL
|
|
10.720
|
|
|
|
|
p. 64
64
IV.6. Modélisation en grandeurs réduites du
réseau étudié
La plupart des calculs dans les systèmes
électriques de puissance se font en traitant des grandeurs
adimensionnelles. Ces dernières s'obtiennent en divisant chaque grandeur
(tension, courant, puissance, etc. . .) par une grandeur de même
dimension, appelée base. On dit que les grandeurs sans dimension ainsi
obtenues sont exprimées en per unit, ce que l'on note par pu
(per-unit).
Cette pratique universellement répandue offre
principalement les avantages suivants:
1. En per unit, les paramètres des équipements
construits d'une manière semblable ont des valeurs assez proches, quelle
que soit leur puissance nominale. Les valeurs des paramètres
étant prévisibles, on peut:
· vérifier plus aisément la
plausibilité de données ou de résultats
· affecter des valeurs par défaut à des
paramètres manquants, lorsque l'on désire chiffrer en
première approximation tel ou tel phénomène.
2. En per unit, les tensions sont, en régime de
fonctionnement normal, proches de l'unité (proches de 1 pu). Ceci
conduit généralement à un meilleur conditionnement
numérique des calculs, par suite d'une moins grande dispersion des
valeurs numériques.
|
|