REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET
UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE TECHNIQUES APPLIQUEES
«
ISTA- KINSHASA »
|
|
B.P 6593 KIN 31
DEPARTEMENT DE GENIE ELECTRIQUE DEUXIEME
CYCLE
|
ANALYSE DU COMPORTEMENT DYNAMIQUE DU DISPOSITIF FACTS
DU TYPE
« STATCOM FACE AUX VARIATIONS DE LA TENSION ET DE LA
PUISSANCE REACTIVE » APPLIQUE AU POSTE HT 220 kV DE BANDUNDU
VILLE
DANS LA PROVINCE DE KWILU EN RD-Congo
Mémoire de fin d'études pour l'obtention du
diplôme d'Ingénieur en Génie électrique
« Option: Electrotechnique »
« Présenté et défendu
publiquement le 12/03/2018 par »
TUKA SAMUEL Garcia
« Ingénieur Technicien en
Electricité Industrielle »
Jury d'évaluation composé de:
y' BASSESUKA SANDOKA NZAO Antoine Professeur, promoteur
y' MATHANGILA KIMEYA Julien CT, Copromoteur
y' NDAYE NKANKA Bernard Professeur, membre
y' KABASELE MUKENGE Gustave CT, Secrétaire
y' MWANAMPUTU MBWANZO clément CT, Président
y' MOKE MPORAM Rémy CT, membre
y' BABINGI Gaston CT, membre
Année Académique 2016-2017
I
EPIGRAPHE
« Le plus fort n'est jamais assez fort pour être
toujours le maître, s'il ne transforme sa force en droit et
l'obéissance en devoir »
Jean-Jacques ROUSSEAU
II
Dédicace
A ma famille, ami(e)s et connaissances
TUKA SAMUEL Garcia
iii
Remerciements
Le travail présenté dans ce mémoire a
été effectué au Département d'Electricité
Second Cycle option : Electrotechnique de l'Institut Supérieur de
Techniques Appliquées en sigle ISTA/Kinshasa.
Nos remerciements vont tout premièrement à
Dieu Tout Puissant pour la volonté, la santé et la patience,
qu'il nous a donnée durant toutes ces longues années.
Ainsi, nous tenons également à exprimer nos
vifs remerciements aux Directeur et codirecteur de ce mémoire
respectivement le Professeur Docteur Ingénieur Antoine BASSESUKA
et le Chef de Travaux Julien MATHANGILA KIMEYA pour
avoir d'abord proposé ce thème, poursuivi continuel tout le long
de la réalisation de ce travail de mémoire et qui n'ont pas
cessé de nous donner ses conseils et remarques.
Sans oublié le Chef de travaux Jean-Pierre
TSASA MBENZA ancêtre pour ses soutiens tant moral- que
matériel.
Nos sincères remerciements aux membres du jury pour
l'honneur qu'ils nous font en participants au jugement de ce travail.
Nous tenons à remercier vivement toutes personnes
qui nous ont aidés à élaborer et réaliser ce
mémoire, ainsi à tous ceux qui nous ont aidés de
près ou de loin à accomplir ce travail.
Nos remerciements vont aussi à tous les enseignants
de la section Electricité en général et ceux de
l'Electrotechnique en particulier qui ont contribué à notre
formation.
Enfin nous tenons à exprimer notre reconnaissance
à tous nos amis et collègues pour le soutient tant moral et
matériel.
TUKA SAMUEL G arcia
Liste des Symboles et Abréviations
FACTS : Flexible Alternatif Curant Transmission Systems
IGBT : Insulated Gate Bipolar Transistors
SPS : S t a t i c P h a s e Shifter
IGCT : Insulated Gate Commutated Thyristors
STATCOM : Static Synchronous Compensator
SSSC : Static Synchronous Series Compensator
TCSR : Thyristor Switched Serie Reactor
TCSC : Thyristor-Controlled Series Capacitor.
DVR : Dynamic Voltage Restorer
UPFC : Unified Power Flow Controller
VSC : Voltage Source Converter
PI : Proportionnel Intégral (régulateur)
Vs : Tension du jeu de barre de génération
(sending voltage).
Vr : Tension du jeu de barre de charge (receiving voltage).
Ps : Puissance active fournie par la source
Qs : Puissance réactive fournie par la source
Pr : Puissance active demandée par la charge
Q : Puissance réactive demandée par la charge
Pl : Puissance active transportée par la ligne
Ql : Puissance réactive transportée par la
ligne
ä : Angle de charge entre Vs et Vr
R : Résistance de la ligne de transport
X : Réactance de la ligne de transport
è : Déphasage du courant de la ligne
Vsh : Tension (shunt) injectée par le STATCOM
Ish : Courant (shunt) injecté par le STATCOM
Rsh : Résistance du transformateur de couplage shunt du
STATCOM
Xsh : Réactance du transformateur de couplage shunt du
STATCOM
Psh : Puissance active délivrée par le
STATCOM
Qsh : Puissance réactive délivrée par le
STATCOM
Vse : Tension (série) injecté par le SSSC
Ise : Courant (série) injecté par le STATCOM
Udc : Tension continu aux bornes du condensateur
Idc : Courant dans le circuit continu
d : (indice) la composante sur l'axe d du repère d-q
q : (indice) la composante sur l'axe q du repère d-q
pu : (indice) la grandeur en unité relative (grandeur
réduite)
1
Introduction générale
1. Motivation
C'est après l'assistance à plusieurs
conférences organisées sur le thème « gestion et
conduite des réseaux électriques », aussi à la
lecture de plusieurs articles scientifiques sur la commande et le
contrôle des réseaux électriques par l'introduction de
dispositifs de contrôle à base des composants
d'électronique de puissance très avancés (GTO, IGBT)
connus sous l'acronyme FACTS: Flexible Alternatif Currant Transmission System,
associés au problème de la surtension qui
déséquilibre le fonctionnement de la ligne HT KINSHASA-BANDUNDU
que ce questionnement a émergé et continue à se construire
à travers cette application.
Par ailleurs, le développement rapide de
l'électronique de puissance a eu un effet considérable dans
l'amélioration des conditions de fonctionnement des réseaux
électriques en performant le contrôle de leurs paramètres
par l'introduction de dispositifs de contrôle à base des
composants d'électronique de puissance très avancés (GTO,
IGBT) connus sous l'acronyme FACTS.
La nouvelle génération des systèmes
FACTS est constituée principalement par des convertisseurs de tension
(ou courant), à base des interrupteurs statiques modernes (GTO ou IGBT)
commandés en ouverture et en fermeture, liés à des
condensateurs comme source de tension continue. Ces systèmes selon leur
connexion au réseau sont distingués en compensateurs shunt,
série et hybride tels que: STATCOM, SSSC, UPFC.
2. Problématique
Plus le réseau est grand, plus il devient complexe et
difficile à contrôler. Ce système qui doit conduire de
grandes quantités d'énergie électrique en l'absence de
dispositifs de contrôle sophistiqués et adéquats, subit
plusieurs problèmes tels que: le transit de puissance réactive
excessif dans les lignes, les creux de tension entre différentes parties
du réseau,
2
surtensions ...etc. L'exemple le plus frappant est celui de la
ligne HT KINSHASA -BANDUNDU au bout de laquelle règne une surtension de
l'ordre de 250 à 265 kV et qui par ailleurs entraine de pertes des
équipements électromécaniques (TI, TP, disjoncteurs,
isolateurs, etc...).
Pour contourner cette difficulté, la SNEL a fait
recours aux inductances shunts de 18 MVAr placées au poste de BANDUNDU
et qui ne réalisent qu'un apport de 7,5 kV de chute de tension et ces
inductances sont jusqu'à ce jours contrôlées
mécaniquement , malgré l'utilisation de la
microélectronique, des ordinateurs et des moyens rapides de
télécommunication, la dernière action dans ces
systèmes de commande est prise avec des dispositifs mécaniques
ayant un temps de réponse plus au moins long et avec lesquels l'action
d'amorçage et de réamorçage ne peut être
répétitivement exécutée à une
fréquence faible par rapport aux dispositifs à base
d'interrupteurs statiques (semiconducteurs).
De ce qui précède, nous nous posons une question de
savoir :
- quel est le mécanisme à mettre en place pour
pouvoir résoudre le problème de surtension au bout de la ligne HT
KINSHASA-BANDUNDU ?
- comment se comportent les équipements
électromécaniques du poste Bandundu face à la surtension
?
Ce sont les éléments de réponse à
ces préoccupations qui constitueront les lignes suivantes.
3. Hypothèses de travail
Pour répondre à la préoccupation
posée ci-haut, les hypothèses sur les motivations pour s'investir
dans de telles études sont :
? Se conformer à la matière (comment
élaborer une telle étude ?, quelles sont les données
nécessaires à la réalisation de l'étude ?, quels
sont les calculs à faire ?) ;
? Echanger de nouveaux savoirs et grandir scientifiquement ;
? Concevoir autrement en respectant les règles de l'art
;
3
? Renforcer le learning by doing qui est plus efficace que des
théories sans fin ;
? Temps de réflexion et de construction de notre
pensée sur le futur rôle qui nous attend dans la
société congolaise.
4. Positionnement personnel
C'est à partir du constat de la deuxième partie
de la problématique que nous avons formulées les questions pour
pouvoir cadrer notre positionnement d'Ingénieur électrotechnicien
: quel est le rôle d'un Electrotechnicien dans la gestion et conduite de
réseaux électriques ? Quelles sont les étapes qui
constituent sa principale zone d'intervention ?
5. Objectif poursuivi
L'objectif de ce modeste travail est d'étudier les
fonctions de contrôle offertes par le STATCOM dans la compensation de la
puissance réactive et du maintien de la tension des lignes de transports
électriques, qui seront appliquées sur la ligne HT
KINSHASA-BANDUNDU afin d'éradiquer au problème de surtension qui
entraine des pertes énormes des équipements
électromécaniques dans le poste HT/MT BANDUNDU.
6. Méthodologie proposée
La base de la démarche est l'analyse systémique
assise sur les écrits existants sur ce thème (Livres, cours,
articles conférence documentaires films). L'interview sera aussi
suffisamment exploitée pour recueillir les expériences des
autres.
7. Subdivision du travail
Hormis l'introduction générale et la conclusion
générale, cette étude est organisée en cinq
chapitres :
Chapitre I : Notions sommaires sur la qualité
d'énergie électrique
Chapitre II : Concept de base des systèmes FACTS Chapitre
III : Étude et Modélisation d'un STATCOM
4
Chapitre IV : Etat actuel du réseau de transport HT
220kV MALUKU-BANDUNDU
Chapitre V : Dimensionnement et Simulation du
dispositif
FACTS/STATCOM sur le réseau étudié
5
CHAPITRE I : QUALITE D'ENERGIE ÉLECTRIQUE
I.1 Introduction
La problématique de la qualité de
l'électricité concerne tous les acteurs en présence,
qu'ils soient gestionnaires de réseaux, utilisateurs de ces
réseaux (producteurs ou consommateurs d'électricité), ou
intervenants divers (fournisseurs d'électricité ou de services,
organismes de régulation...).
Depuis toujours, le fonctionnement de certains
équipements électriques et électroniques est
affecté par des «perturbations»
I.2 Types de perturbations qui peuvent dégrader
la qualité de la tension:
· Les creux de tension:
Les creux de tension sont produits par des courts- circuits
survenant dans le réseau
Général ou dans les installations de la
clientèle.
· Interruption courte:
L'interruption courte est la perte complète ou la
disparition de la tension d'alimentation pendant une période de temps de
1/2 cycle jusqu'à 3s. Elle se produit quand la tension d'alimentation ou
le courant de charge diminue à moins de 0.1 pu.
· Chutes de tension:
Lorsque le transit dans une ligne électrique est assez
important, la circulation du courant dans la ligne provoque une chute de la
tension.
· Tension:
Les surtensions transitoires sont des
phénomènes brefs, dans leur durée et aléatoires
dans leur apparition. Elles sont considérées comme étant
des dépassements d'amplitude du niveau normal de la tension fondamentale
à la fréquence 50Hz ou 60Hz pendant une durée
inférieure à une seconde.
6
· Déséquilibre de
tension:
Un récepteur électrique triphasé, qui
n'est pas équilibré et que l'on alimente par un réseau
triphasé équilibré conduit à des
déséquilibres de tension dus à la circulation des courants
non équilibrés dans les impédances du réseau.
· Perturbations harmoniques:
Les harmoniques sont des composantes dont la fréquence
est un multiple de la fréquence fondamentale, qui provoquent une
distorsion de l'onde sinusoïdale. Ils sont principalement dus à des
installations non linéaires telles que les convertisseurs
d'électroniques, les fours à arc, etc. [02]
I.3 Puissance transmise par une ligne
électrique
L'énergie électrique est transportée par
des lignes électriques de capacités limitées à
cause des limites thermiques des câbles, des tensions appliquées
aux bornes et de l'angle de charge (P+JQ) :
Figure I.1 Réseau électrique alimentant une charge,
(a) schéma unifilaire, (b) diagramme
des tensions
En prenant la tension aux bornes de la charge comme
référence des phases (figureI.1.b) et en négligeant la
résistance Rs, La puissance apparente demandée par la charge sera
donnée par l'équation (I.1):
Sr = P + jQ = Vr.j* (I.1)
V5-Vr
j = (I.2)
z5
Dans ce cas, on ne peut transporter qu'une puissance maximale
pour un angle
7
????????.????????
????
=
|
????????????????
???? =
???????????????? -
|
???????? -
(????????2
|
????????
|
(I.3)
(I.4)
|
????????
Avec
????????.????????
|
???? =
????????
|
???????? )
|
La relation entre la tension au jeu de barres de charge et le
courant de charge I est décrite par la droite de la figure (I.1)
appelée ligne de charge du système qui est définie par
l'équation d'une droite qui passe par Vs et de pente (-????????) :
????????-???????? =-?????????????????????????
=-????????????????+???????? (I.5)
Figure (I.2) Perturbation d'énergie électrique
transportée
On peut démontrer facilement le besoin du maintien de
la tension aux bornes de la charge pour permettre un maximum de puissance
à transmettre. Si la charge varie et aucune précaution n'est
prise pour maintenir la tension???????? égale à Vs alors depuis
le diagramme de phase de la figure (I.1 b) :
???????? = ????????.???????????????? (I.6)
En remplaçant (I.6) dans (I.3) en aura :
????????2.
???? = ????????
|
????????2.
????????????????. ???????????????? = 2????????
|
????????????2???? (I.7)
|
8
ä=45° égale à :
????????2.
???? ???????????? = 2????????
|
(I.8)
|
|
Dans le cas où on maintient la tension ????????
égale à Vs on peut avoir, depuis l'équation (1.2),
unepuissance maximale : [01]
????????2.
???????????????? = ????????
I.4 Compensation d'énergie
réactive
|
(I.9)
|
Les réseaux électriques ont pour but de
véhiculer de la puissance depuis la source jusqu'aux centres de
consommation dans un réseau à courant alternatif. La puissance
apparente S a deux composantes la puissance active P et la
puissance réactive Q :
???? = ???? + ???????? == U. I(Cosö + JSinö) (I.10)
En général, l'écart de tension entre deux
extrémités d'une ligne est lié au transit de la puissance
réactive consommée par la charge. Pour obtenir une tension
identique (ou proche) aux deux bouts de la ligne, il faut donc pouvoir produire
localement de la puissance réactive.
?????
????
????.????+????.????
= (I.11)
????2
La présence des moyens de production d'énergie
réactive (alternateurs, bancs de
Condensateurs ou compensateurs statiques) à
proximité des zones de consommation contribue donc à maintenir la
tension constante sur le réseau (figure I.3). Il est à noter que
les solutions peuvent reposer sur des moyens de compensation de puissance
réactive statiques (bancs de condensateurs, bancs de bobines) ou
dynamiques (alternateurs, FACTS) figure(I.3). [03]
D'après la figure (I.3), on voit que ces
équipements permettent aussi d'augmenter la puissance active
transitée. La puissance transitée peut
9
Figure I.3 : Intérêt de la compensation dans
l'échange d'énergie électrique.
I.4.1 Moyens de compensation réactive
Il existe plusieurs catégories de dispositifs de
production de puissance réactive :
Compensateurs synchrones, les bancs de condensateurs et les
compensateurs statiques de puissance réactive.
I.4.2 Compensation shunt
La compensation parallèle (shunt) consiste à
enclencher des condensateurs shunt et/ou des inductances shunt connectés
entre les phases du réseau et la terre en général par le
biais de disjoncteurs à différents endroits sur le réseau
pour modifier l'impédance des lignes, dans le but de maintenir des
niveaux de tension acceptables suivant l'état de charge du
réseau.
Ces éléments permettent de compenser les
réseaux en puissance réactive et de maintenir la tension dans les
limites admissibles.
Cette technique de compensation est dite passive car elle
fonctionne en tout ou rien. C'est-à-dire qu'elle est soit en service,
par exemple lorsqu'une inductance shunt est enclenchée, soit
complètement hors service lorsque l'inductance est retirée.
Lorsqu'elle est en service, aucune modification des inductances ou des
condensateurs n'est effectuée pour essayer de contrôler la tension
ou l'écoulement de puissance.
10
être augmentée de 50% pour une compensation au
niveau de la charge et de 100% pour une compensation au point milieu.
Une ligne HT peut être modélisée par un
schéma en ð représenté par la figure(I.4).
Figure (I.4) Représentation d'un système
électrique en ð.
Lorsque le réseau n'est pas ou peu chargé,
c'est-à-dire que l'impédance de la charge est très
élevée, la tension sur la ligne a tendance à monter
considérablement (effet Ferranti), cette augmentation de tension est
d'autant plus importante que le réseau est exploité à
tension élevée et que les lignes sont longues. Pour
réduire la tension en bout de ligne, il faut augmenter artificiellement
l'impédance caractéristique de la ligne en diminuant sa
capacité shunt. Des inductances shunt sont enclenchées à
différents postes sur le réseau. [4]
Cependant, lorsque le réseau est fortement
chargé, dans ce cas l'impédance de la charge est très
faible et la tension a tendance à diminuer sur le réseau. Pour
compenser cet effet, il s'agit de diminuer artificiellement l'impédance
caractéristique de la ligne pour la rendre égale, ou la plus
près possible, de l'impédance de la charge. Les réactances
shunt deviennent inutiles. Pour maintenir la tension dans les limites
contractuelles, le gestionnaire du réseau doit donc augmenter la
capacité shunt de la Ligne et connecter des condensateurs shunt dans
différents postes du réseau selon la charge. [4]
Les bancs de condensateurs vont compenser la puissance
réactive absorbée par la charge et ainsi éviter la
transmission de puissance réactive sur de longues distances. Ces bancs
de condensateurs doivent être connectés ou
déconnectés par des disjoncteurs.
11
(a) Sans compensation
(b)Avec compensation Q`= Q+ Qsh(I.12)
Figure. I.5 Principe de compensation shunt dans un réseau
AC
I.4.3 Principe de la compensation
série
Cette compensation a pour principe d'insérer une
réactance et inductive sur la ligne toujours dans le but d'en augmenter
la puissance active transmissible. La ligne étant
modélisée par une réactance de type inductive, on comprend
aisément que l'on diminue cette réactance en ajoutant une
réactance de type capacitive .En conservant le même modèle
de ligne. On obtient la compensation série donnée par la Figure
(I.6). [3]
12
(a) Sans compensation
(b) avec compensation
Figure I.6 : Principe de compensation série.
I.4.4 Compensateurs synchrones
Les compensateurs synchrones sont des alternateurs synchrones
connectés au réseau, mais ils ne sont pas entraînés
par une turbine et ne fournissent donc pas de puissance active. Comme ils
fonctionnent en moteur, ils consomment la puissance active correspondant
à la compensation de ces pertes mécaniques et électriques.
Par le réglage du courant d'excitation des génératrices,
on contrôle la tension à leur noeud de connexion.
I.4.5 Bancs de condensateurs
Les bancs de condensateurs sont des dispositifs statiques de
compensation de puissance réactive. Leur connexion sur les
systèmes énergétiques permet d'injecter de la puissance
réactive. Néanmoins leur fonctionnement en tout ou rien ne permet
pas un pilotage de la tension, même s`ils peuvent être
connectés par gradins. Les connexions ou déconnexions de
condensateurs entraînent une diminution de leur durée de vie. Un
inconvénient supplémentaire de ces dispositifs est que la
13
puissance réactive générée diminue
avec le carré de la tension ; en effet la puissance réactive
générée par un banc de condensateur triphasé de
capacité par phase C sous la tension composée U vaut :
Q c= - C w U2(I.13)
Une tension basse diminue l'efficacité du condensateur
alors qu'il est nécessaired'injecter plus de puissance réactive.
Un autre paramètre important à prendre en compte pour les bancs
de condensateur est le niveau de tension auxquels ils sont connectés. Le
coût de ces appareils dépend en partie de la qualité du
diélectrique utilisé. Les condensateurs sont plus
économiques pour des niveaux de tension de l'ordre de 20 kV,
c'est-à-dire adaptés aux réseaux de distribution. [3]
I.4.6 Compensateurs statiques de puissance
réactive
Les compensateurs statiques de puissance réactive FACTS
( Flexible Alternative Curent Transmission System) sont des dispositifs plus
récents qui associent des bancs de condensateurs et de bobines à
des convertisseurs d'électronique de puissance permettant de
régler la puissance réactive délivrée et ainsi la
tension du noeud de connexion. Ces appareils ont un temps de réponse
très court, de l'ordre de quelques dizaines de millisecondes.
I.4.7 Compensation réactive dans une ligne
électrique
La compensation réactive représente
l'application de tous les dispositifs de puissance réactive dans un
réseau électrique pour:
? Maintenir le profil du plan de la tension pour les
différents niveaux des puissances transportées ;
? Pour améliorer la stabilité du système
par augmentation de la puissance maximale transmissible ;
? Et/ou pour couvrir le besoin en puissance réactive
sur la majorité des plans économiques.
Idéalement la compensation réactive doit
modifier l'impédance de charge en agissant sur la capacité et/ou
l'inductance de la ligne pour obtenir une impédance de charge virtuelle
s'adaptant aux valeurs de la puissance actuelle transportée par la
ligne.
14
I.4.8 Compensateur shunt au point milieu
Considérant un réseau électrique simple
avec un compensateur shunt idéal connecté au point milieu de la
ligne de transport donné sur la figure (I.7).
Figure I.7: Ligne électrique avec compensation shunt.
La relation entre les différentes tensions et courants,
dans l'ensemble ligne électrique et compensateur série, est
expliquée par le diagramme de la figure I.7 (b).
Systématiquement, en insérant ces condensateurs, la
réactance effective de la ligne Xeff doit être diminué et
avoir la nouvelle valeur :
Xe!! = X - Xc = X (1 - K)
(I.14)
Avec K = ???? est défini comme
le coefficient de Compensation série.
????????
La puissance transportée par une telle ligne est
donnée par l'équation (I.15) et varie selon la valeur du
degré de compensation K comme le montre la figure (I. 8).
Vr.V????????if????
P???? = (I.15)
X(1-K)
15
Figure I.8 : Valeurs des puissances transportées par une
ligne pour différentes valeur de K.
Il est facile d'observer à partir des courbes de la
figure (I.8) que la compensation shunt peut augmenter significativement la
capacité de transport de la puissance à travers une ligne
électrique[3].
I.5 Conclusion
Ce chapitre a traité les différents
phénomènes perturbateurs qui influents sur la qualité de
la tension, ainsi nous avons présenté une étude qui donne
l'intérêt de la compensation des lignes électriques.
La compensation conventionnelle (séries et shunts) et
la compensation moderne utilisant les dispositifs FACTS seront traités
en détail dans le prochain chapitre.
16
CHAPITRE II : CONCEPT DE BASE DES SYSTEMES FACTS II.1
Introduction
De nos jours ; la technologie "FACTS" s'impose pour les
systèmes énergétiques en augmentant leurs capacités
de transport, en améliorant le contrôle des paramètres de
ces derniers donc leur assurer une flexibilité du transfert de
l'énergie et améliorer sa stabilité.
II.2 Concept général et définition
:
Les FACTS «Flexible Alternative Currents Transmission
Systems» sont des systèmes flexibles de transmission à
courant alternatif incorporant des contrôleurs à base
d'électronique de puissance et autres contrôleurs statiques afin
d'améliorer la contrôlabilité des réseaux
électriques ainsi que la capacité de transfert des lignes [1].
La technologie FACTS n'est pas limitée en un seul
dispositif mais elle regroupe une collection de dispositifs implantés
dans les réseaux électriques afin de mieux contrôler le
flux de puissance et augmenter la capacité de transit de leurs lignes.
Par action de contrôle rapide de ces systèmes sur l'ensemble des
paramètres du réseau: tension, impédance, déphasage
...etc. ils permettent d'améliorer les marges de stabilité et
assurer une meilleure flexibilité du transfert d'énergie.
II.3 Différentes catégories des FACTS
:
La figure (II.1) [1], représente les grandes
catégories des dispositifs FACTS de contrôle des réseaux
électriques. La colonne sur la gauche contient les systèmes
conventionnels constitues de composant de base R L C et transformateurs fixes
(compensation fixe) ou variable commandés par des interrupteur
mécaniques. Les dispositifs FACTS contiennent également les
mêmes composants mais rapidement commander avec des interrupteurs
statiques et convertisseurs de l'électronique de puissance.
17
Figure II.1 : Principaux dispositifs des FACTS
La colonne gauche présente les contrôleurs FACTS
à base des thyristors ou bien des convertisseurs à thyristor tel
que le SVC et le TCSC qui sont connu depuis plusieurs dizaines d'années
à titre de compensateurs shunt et série respectivement et qui ont
prouvé leur fiabilité dans le contrôle des
réseaux.
Les dispositifs dans la colonne droite, sont des FACTS les
plus avancées avec des convertisseurs de source de tension VSC (voltage
source converter) à base des interrupteurs statiques sophistiqués
IGBT
(InsulatedGateBipolarTransistors) ou bien les
IGCT
(InsulatedGateCommutated Thyristors) tel que le STATCOM, SSSC et
l'UPFC. Ces VSC fournissent ou injectent une tension totalement
contrôlable en amplitude et en phase en série ou en
parallèle dans le réseau. Chaque élément de ces
colonnes peut être structuré selon sa connexion au
réseau.
18
II.4 Application des dispositifs FACTS dans les
réseaux électriques :
Ces FACTS ont été intégrés depuis
des années dans des réseaux où ils ont prouvé leur
efficacité. Les tableaux (II.1) (II.2) résument le rôle de
chacun de ces dispositifs, ainsi que leur capacité de contribution pour
différentes applications dans les réseaux électriques
[5]
Tableau II.1 : Différentes des niveaux
ascendant de contribution entre les FACTS
FACTS
|
Contrôle d'écoulement de
puissance
|
Contrôle
De la tension
|
Stabilité transitoire
|
Stabilité dynamique
|
SVC
|
*
|
***
|
*
|
**
|
STATCOM
|
*
|
***
|
**
|
**
|
TCSC
|
**
|
*
|
***
|
**
|
UPFC
|
***
|
***
|
**
|
**
|
Tableau II.2 : Le rôle des différents
dispositifs FACTS
Rôles
|
Problèmes
|
Action à
mener
|
Solutions
conventionnelles
|
Dispositifs FACTS
|
Limite de la Tension
|
Chute ou
surtension
|
Fourniture ou absorption de l'énergie réactive
|
Condensateurs séries et shunts
|
SCV
STATCOM
|
Limites
thermiques
|
Surcharge des lignes
|
Réduction des charges
|
Ajouter de nouvelles lignes
|
TCSC UPFC SVC
|
Courants de boucles
|
Répartition de
La puissance transférée
|
Réajustement de la réactance de ligne
|
Ajouter des condensateurs en série
|
TCSC UPFC SVC
|
Niveaux des Court-circuit
|
Courant de court-circuit très
élevé
|
Limitation du
courant de court-circuit
|
Ajouter des condensateurs en série
|
TCSC UPFC
|
Résonances subsynchrones
|
Emballement des
générateurs
|
Atténuation des
oscillations
|
Compensation série
|
TCSC
|
19
II.5 Fonctionnement des FACTS
Un FACTS agit généralement en fournissant ou en
consommant dynamiquement de la puissance réactive (courant
réactif) sur le réseau. Ceci a pour effet de modifier l'amplitude
de la tension à son point de connexion, et par conséquent la
puissance active maximale transmissible. Les FACTS sont utilisés aussi
pour le filtrage des courants harmoniques (c'est faux, car ils sont des sources
d'harmoniques à cause des composants EP) et la stabilisation de la
tension. L'ordre de grandeur de la puissance d'un FACTS va de quelque MVA
à quelques centaines de MVA. Ilss'appliquent dans deux secteurs
principaux :
? Réseau de transport ;
? Réseaux Industriels.
II.5.1 Réseau de transport
Pour améliorer le contrôle, augmenter la
capacité des puissances transmises et assister à la
récupération du réseau suite à un défaut.
II.5.2 Réseaux Industriels
Pour améliorer la qualité de la puissance
fournie en un point précis du réseau AC en présence de
fluctuations de charge, compensation du flicker pour les fours à arc.
Gamme de puissance inférieure à celle d'un réseau de
transmission.
Figure II.2 : Puissance transitée entre deux
réseaux.
II. 5.3. Classification des dispositifs FACTS
Depuis les premiers compensateurs, trois
générations de dispositifs FACTS ont vu le jour. Elles se
distinguent par la technologie des semiconducteurs et des
éléments de puissance utilisés.
20
II. 5.3.1 Génération I
Basée sur les thyristors classiques. Ceux-ci sont
généralement utilisés pour enclencher ou déclencher
les composants afin de fournir ou absorber de la puissance réactive dans
les transformateurs de réglage.
II. 5.3.2 Génération II
Dite avancée, est née avec l'avènement
des semi-conducteurs de puissance commander à la fermeture et à
l'ouverture, comme le thyristor GTO. Ces éléments sont
assemblés pour former les convertisseurs de tension ou de courant afin
d'absorber ou d'injecter des courants (tensions) contrôlables dans le
réseau.
II. 5.3.3 Génération III
FACTS utilisant des composants hybrides et qui sont
adaptée à chaque cas. Contrairement aux deux premières
générations, celle-ci n'utilisent pas des dispositifs auxiliaires
encombrants tels que des transformateurs pour le couplage avec le
réseau.
II.6 Compensateurs shunts
Les compensateurs shunts injectent du courant au réseau
via le point de leur raccordement. Leur principe est basé sur une
impédance variable est connectée en parallèle sur un
réseau, qui consomme (ou injecte) un courant variable. Cette injection
de courant modifie les puissances actives et réactives qui transitent
dans la ligne. Les compensateurs shunts les plus utilisés sont les
SVC et les STATCOM.
II.6.1 Compensateurs parallèles à base de
thyristors
II .6.1.1 Compensateur Statique de Puissance
Réactive (CSPR)
SVC (StaticVArCompensator) est un équipement de
compensation parallèle à base d'électronique de puissance
(Thyristor) capable de réagir en quelques cycles aux modifications du
réseau. Il permet entre autres la connexion de charges
éloignées des centres de production et la diminution des effets
des défauts ou des fluctuations de charges.
21
Un SVC est généralement constitué d'un ou
plusieurs batteries de condensateurs fixes (CF) commutables soit par
disjoncteur, ou bien par
thyristors (Thyristor SwitchedCapacitor TSC) et d'un banc
de
réactances contrôlable (Thyristor controlledReactor TCR) et
ou bien par des réactances commutables (Thyristor SwitchedReactor TSR),
et d'autre part on trouve des filtres d'harmoniques. Pour avoir un temps de
réponse plus rapide et pour éliminer les parties
mécaniques les TCR (Réactances commandés par thyristor)
ont fait leur apparition vers la fin des années soixante. Elles sont
constituées d'une inductance en série avec un gradateur (deux
thyristor tête-bêche). Chaque thyristor conduit pendant moins
demi-période de la pulsation du réseau. Le retard à
l'amorçage permet de régler l'énergie réactive
absorbée par le dispositif. (Figure II.3).
Figure. II.3 : Schéma du SVC.
II .6.1.2 Principe de fonctionnement :
La figure (II.4) donne une représentation
schématique monophasée d'un compensateur statique. Il est
composé d'un condensateur avec une réactance capacitive XCet
d'une bobine d'inductance avec la réactance XL. Ce système
utilise l'angle d'amorçage á des thyristors pour contrôler
le courant dans la réactance alors que le contrôle de la puissance
réactive par cette méthode est rapide et d'une façon
continu. [6]
22
Figure II.4 : présentation d'un Compensateur SVC.
Le SVC présente plusieurs avantages
> Stabiliser la tension dans les systèmes faibles ;
> Réduire les pertes de transmission ;
> Augmenter la capacité de transmission ;
> Augmenter la limite de stabilité ;
> Améliorer la commande et la stabilité de
tension ;
> Atténuer les oscillations de puissance.
II.6.1.3 STATCOM:
C'est en 1990 que le premier STATCOM a été
conçu, c'est un convertisseur de tension à base de GTO ou de IGBT
alimenté par des batteries de condensateur, l'ensemble est
connecté parallèlement au réseau à travers un
transformateur de couplage (Figure (II.5-a)). Ce dispositif est l'analogue d'un
compensateur synchrone; car il n'a pas d'inertie mécanique et
présente alors des meilleures caractéristiques telles que sa
dynamique rapide, son faible coût
d'installation et de sa maintenance devant
les compensateurs synchrones.
23
Figure II.5 : STATCOM, (a) structure de base, (b) schéma
équivalent.
Le STATCOM permet le même contrôle qu'un SVC mais
avec plus de robustesse, ce dispositif est capable de délivrer la
puissance réactive même si la tension au jeu de barres (noeud de
connexion) est très faible, d'après sa caractéristique on
constate que le courant maximal du STATCOM est indépendant de la tension
du noeud.
Pour un STATCOM idéal, n'ayant pas des pertes actives,
l'équation (II.1) décrit le transfert de puissance
réactive dans le réseau électrique. [1][2].
Si |Vk| > |Vsh|, Qshdevienne positive et le STATCOM absorbe
la puissance réactive.
Si |Vk| < |Vsh|, Qshdevienne négative et le STATCOM
fournie la puissance réactive.
????????h = |Vk|2
????????h - |Vk|.|Vsh|
????????h .Cos (èk-èsh) =|Vk|2-|Vk|.|Vsh|
????????h (II.1)
II.6.1.4 Avantages du STATCOM :
? Bonne réponse à faible tension :
Il est capable de fournir son courant nominal, même
lorsque la tension est presque nulle.
? Bonne réponse dynamique :
Le système répond instantanément,
l'étendue de la plage de l'opération est plus large qu'avec un
SVC classique. Pour un contrôle optimal de la tension, les phases sont
contrôlées séparément pendant les perturbations du
système. Undesigne modulaire du convertisseur permet une adaptation pour
une grande plage de puissances nominales.
24
II.6.2 Condensateur série commande par thyristor
(TCSC)
TCSC (Thyristors Controlled Séries Condensateur) est un
dispositif de compensation série à base d'électronique de
puissance. Il est constitué d'une inductance en série avec un
gradateur, l'ensemble monté en parallèle avec une capacité
comme montre la figure (1.6). Connecte en série avec le réseau
pour contrôler le flux de puissance et d'élever la capacité
de transfert des lignes en agissant sur la réactance
????????????????????qui varie selon l'angle de retard à
l'amorçage des thyristors á donné par l'équation
(II.2).Ce type de compensateur est apparu au milieu des années 80.[3]
jLW
????????????????????(????) = (II.2)
????~????-????+????????????(2????) 2 2
~-????????????2
Figure II.6 : (a) Structure d'un TCSC, (b) Schéma
équivalent.
La puissance transmise entre deux jeux de barres du réseau
est donné par l'équation (II.3)
|Vk|.|Vsh|
???????????? = ????????????(???? ???? -
????????) (II.3)
????????????????????
II .6.3 Static Synchronous Series Compensator
(SSSC)
C'est l'un des plus important dispositifs FACTS; similaire
à un STATCOM mais avec une tension de sortie injectée en
série dans la ligne, son schéma de principe est donné par
la figure (II.7). Ce dispositif appelé aussi DVR (Dynamic Voltage
Restorer) est utilisé généralement dans les réseaux
de distribution afin de résoudre les problèmes de qualité
d'énergie tel que les creux de tensions et maintenir ces
dernières à des niveaux constants.
25
Figure II.7 : SSSC (a) Structure de base, (b) Schéma
équivalent.
Dans le but d'un fonctionnement stable, ce dispositif performe
les mêmes fonctions d'un SPS (Static Phase Shifter) ou d'une
impédance série variable de compensation : il injecte une tension
en quadrature avec une tension des extrémités de la ligne pour
contrôler le flux de puissance active.
Et comme ce système ne consomme pas de la puissance
réactive à partir du réseau et possède son propre
énergie réactive stockée dans les batteries de
condensateur, il a l'aptitude de contrôler à la fois la puissance
active et réactive. Ces caractéristiques statique tension/courant
est donnée par la figure (II.8).
Figure II.8 : Caractéristiques statique du SSSC
Dans le model adopté pour ce dispositif la valeur de la
source de tension connectée en série de donnée par la
formule (II.4):
????se = |????se |(COSôse
+ jSjflôse)(II.4)
Figure II.9 : Schéma de base d'un UPFC.
26
L'amplitude et la phase de ce modèle
Vseetôsesont ajustés en utilisant l'algorithme deNewton
pour satisfaire les puissances active et réactive spécifique qui
transitent ce dispositif.
II.7 Dispositifs FACTS combinés
(série-parallèle)
Les dispositifs FACTS présentés
précédemment permettent d'agir uniquement sur un des trois
paramètres déterminant la puissance transmise dans une ligne
(tension, impédance et angle). Par une combinaison des deux types de
dispositifs (shunt et série), il est possible d'obtenir des dispositifs
hybrides capables de contrôler simultanément les
différentes variables précitées.
II.7.1 Contrôleur de transit de puissance
unifié UPFC
Le contrôleur de transit de puissance unifié UPFC
(Unified Power Flow Controller) est formé de deux convertisseurs de
tension reliés par une liaison à courant continu formée
par un condensateur. Il s'agit en fait de la combinaison d'un STATCOM et d'un
SSSC. Son schéma est représenté à la figure
(II.9).
Le principe de l'UPFC consiste à dériver une
partie du courant circulant dans la ligne pour le réinjecter avec une
phase appropriée. Le convertisseur (1), connecté en
parallèle, a pour fonction de prélever la puissance active et de
la délivrer au convertisseur série (2). Ce dernier
génère une tension Upq, contrôlée en amplitude et en
phase, qui est insérée dans la ligne.
27
Le convertisseur shunt peut également
générer de la puissance réactive indépendamment du
transfert de puissance active et ainsi contrôler la tension U i (figure
II.9). L'UPFC permet de contrôler simultanément les trois
paramètres régissant les transits de puissances dans les
lignes.
Il peut de ce fait agir à la fois sur les puissances
active et réactive. En général, il possède trois
variables de commande et peut s'exploiter dans différents modes. Le
convertisseur shunt règle la tension au noeud i, alors que l'autre
branché en série règle les puissances active et
réactive ou la puissance active et la tension au noeud.
II.8 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté deux types
de compensation shunt et série appliqués au contrôle des
réseaux électriques; contrôle de la chute de tension par la
compensation de la puissance réactive et celui de la surtension par
l'absorption de la puissance réactive (compensateur shunt) ainsi que le
contrôle du flux de puissance active en utilisant les compensateurs
séries.
Le compensateur shunt (STATCOM) sera traité en
détail dans le prochain chapitre.
28
CHAPITRE III : ÉTUDE ET MODELISATION D'UN
STATCOM
III.1 Introduction
Un STATCOM, plus récent et plus élaboré,
est une source de tension variable contrôlée en amplitude et en
phase. Ce dispositif est très différent du point de vue
construction, commande, et fonctionnement, mais sa fonction, et son apport au
réseau électrique est sensiblement le même que le
dispositif SVC.
Dans ce travail, nous adopterons la convention suivante :
l'injection de la puissance réactive au noeud correspond à
l'injection de la puissance réactive capacitive alors que l'absorption
concerne l'injection de puissance réactive inductive. Aussi, nous
parlerons de courant capacitif positif et de courant inductif
négatif.
Figure III.1: Structure de base d'un STATCOM couplé au
réseau.
III.2 Principe de fonctionnement
Les compensateurs shunts sont bien reconnus dans la
compensation de l'énergie réactive et par conséquence la
régulation de la tension au jeu de barres où ils sont
connectés. Le STATCOM est un générateur synchrone statique
qui génère une tension alternative triphasée synchrone
avec la tension du réseau à partir d'une source de tension
continue. L'amplitude de la tension du STATCOM peut être
contrôlée afin d'ajuster la quantité de l'énergie
réactive à échanger avec le réseau.
29
En général la tension du STATCOM Vsh est
injectée en phase avec la tension Vt de la ligne, dans ce cas il n'y a
pas d'échange de l'énergie active avec le réseau mais
seulement la puissance réactive qui sera injectée (ou
absorbée) par le STATCOM comme le résume la figure (III.2).
[7]
Figure III.2: Commande d'un STATCOM.
Considérant le STATCOM de la figure (III.1), le
schéma équivalent de ce dispositif avec le système
énergétique (source, ligne et charge) est donné par la
figure (III.3).
Figure III.3 : Schéma du STATCOM couplé au
réseau électrique.
Le courant injecté par le STATCOM est donné par:
~
'sh = Vsh-Vt (III.1)
jXt
30
La puissance injectée au jeu de barres " t " est
donnée par l'équation (III.2).
(III.2)
~ ~????????h-????????
???? = ????????.~~~ ????????h
~~~~ = ???????? -???????????? ~ =
~????~????.????????h-????????2
~ -???????????? ~
En admettant que la tension V sh est sur l'axe d (comme
référence des phases) :
D'où on aboutit aux puissances active et
réactive injectées par le STATCOM au jeu de barres " t"
exprimées par les formules (III.3.a) (III.3.b).
-????????.????????h
????????h = . ????????????(???????? -
????????h) (III.3.a)
????????
????????h = ???????? (????????h.
????????????(???????? -
????????h)-????????)(III.3.b)
????????
Avec l'hypothèse d'un STATCOM idéal
(convertisseur sans pertes), la contrainte de fonctionnement que doit
satisfaire le STATCOM est de ne pas échanger la puissance active avec le
réseau. Donc
-????????.????????h
????????h = . ????????????(???????? -
????????h) = 0 (III.4)
????????
D'où la condition:???????? - ????????h = 0
;???????? = ????????h (III.5)
D'après cette condition la tension injectée par
le STATCOM Vsh doit être en phase avec la tension du jeu de barres de
raccordement. [8][7]
Cependant il y a toujours, dans la pratique, une petite
quantité de la puissance active absorbée à partir du
réseau pour couvrir les pertes des interrupteurs du convertisseur
duSTATCOM et les pertes au niveau du transformateur de couplage et pour
maintenir la tension DC aux bornes du condensateur constante.
Comme les tensions Vsh et Vt sont en phase, le courant Ish du
STATCOM en quadrature avec la tension Vt, est donc un courant réactif
son amplitude et sa puissance réactive correspondante
échangée avec le réseau sont données par les
équations (III.6) (III.7).
31
????????h???? = ????????h ; ????????h???? =
0
|????????h| = ????????h-????????
???????? (III.6)
????????h2
????????h = ????????h. ????????h =
???????? (1 - ????????
????????h)
|
(III.7)
|
A partir de l'équation (III.1), il parait clair que si
le module de la tension du STATCOM Vsh égale le module de la tension Vt
du réseau aucun transfert de l'énergie n'est effectué.
Si V sh>V t, donc Q sh >0, le
STATCOM fonctionne en mode capacitif et fournit une puissance réactive
au réseau comme le montre la figure (III.4), et si Vsh<V
alors Q sh < 0, le STATCOM dans ce cas absorbe la puissance
réactive à partir du réseau et fonctionne en mode
inductif, voir figure (III.5).[1]
Figure III.4 : Courbes simulées courant et tension en
mode capacitif.
32
(III.8) (III.9)
(III.10)
Figure III.5 : Courbes simulées courant et tension en
mode inductif.
NB: La puissance nominale du STATCOM dépend de
la puissance réactive demandée pour la compensation au point de
connexion. Le calcul de la répartition de charge (écoulement de
puissance) détermine la tension du jeu de barres à
régulée et la quantité de la puissance réactive
nécessaire pour atteindre cet objectif.
III.3 Effet de la compensation shunt (STATCOM) sur le
réseau électrique :
Pour étudier les relations entre le réseau
électrique et le STATCOM on va adopter pour cela le modèle
mathématique de la figure (III.3) qui représente le schéma
unifilaire d'un STATCOM couplé au noeud d'un réseau
électrique. Les équations des courants Is, Ish et Ir sont
données par les équations (III.8), (III.9) et (III.10)
respectivement.
33
Les puissances injectées par la source Vs peuvent
être calculées à partir des équations (III.11) et
(III.12): [1]
En visualisant sur la courbe de la figure (III.6) la variation
des puissances actives (Ps) et réactives (Qs) délivrées
par la source pour différentes valeurs de la tension Vsh injectée
par le STATCOM, on voit que la puissance réactive Qs diminue
(compensée) ce qui explique l'augmentation du réactif
injecté par le compensateur shunt dans le réseau. [8][9]
Par exemple, sur la même courbe de la figure (III.6),
afin de transmettre une puissance active Ps égale à 1.0 p.u, la
puissance réactive Qs transmise dans la même ligne doit être
égale à 0.8 p.u si la tension à la sortie de l'onduleur
Vsh est égale à 0.2 p.u.
Par contre Qs diminue jusqu'à 0.13 p.u si la tension
injectée Vsh=1.1 p.u pour transmettre la même quantité de
la puissance active Ps. Les puissances délivrées par le STATCOM
données par les équations (III.13) et (III.14) sont
présentées sur la figure (III.6).
(Ps. Qs) : Puissances active et réactive en p.u
produite par la source;(Psh. Qsh) : Puissances active et réactive en p.u
générées par le dispositif STATCOM.
34
Figure III.6 : Qs en fonction de Ps pour différentes
valeurs de Vsh
|
(III.13)
(III.14)
|
Figure III.7: Ps, Qs, Psh et Qsh en fonction de Vsh
|
|
35
Sur les caractéristiques de la figure (III.7) qui
représentent la variation des puissances active et réactive Ps et
Qs transportées par la ligne ainsi que les puissances active et
réactive injectées par le STATCOM Psh et Qsh, en fonction des
variations de l'amplitude de la tension Vsh il parait clair que l'influence de
cette tension sur la puissance réactive Qs est plus grande que sur la
puissance active Ps. Et on voit qu'en augmentant la tension Vsh la puissance
réactive injectée par le STATCOM augmente, et par
conséquent la puissance réactive injectée au réseau
par le générateur diminue.
Nous pouvant constater aussi que la capacité de transit
de la puissance active est améliorée. Celle-ci était
occupée par la puissance réactive. [7][9]
Donc, pour améliorer le transfert de puissance à
travers des lignes importantes, il faut disposer de compensateur shunt
installé de façon appropriée. Cependant,
généralement les compensateurs shunts ne sont pas utilisés
pour cette fonction qui est plutôt une fonction mieux satisfaite par les
compensateurs série qui produisent le même résultat pour un
coût meilleur.
III. 4 Modélisation du STATCOM
III.4.1 Modèle Mathématique
Simplifié:
Le STATCOM comme il était déjà
décrit précédemment, peut être
représenté par le schéma équivalent qu'on reproduit
sur la figure (III.1) en tenant compte uniquement du jeu de barres où
est connecté ce dispositif:
Figure III.8: Schéma équivalent d'un STATCOM
connecté au réseau.
36
Pour le modèle simplifié du STATCOM on suppose
que le circuit continu consiste en une source de tension constante, et le
circuit DC ne sera pas inclus dans ce modèle. Le schéma
équivalent de ce dispositif est donc une source de tension
sinusoïdale connectée à un noeud du réseau par
l'inductance Lsh figure (III.8) à travers un transformateur de couplage.
Le circuit contient aussi une résistance en série pour
représenter les pertes ohmiques du transformateur et les pertes dans les
interrupteurs de l'onduleur. [11][12]
Le courant du STATCOM dépend de la différence
entre la tension du système V
(Tension au noeud) et la tension ajustable du STATCOM. En
appliquant la loi d'ohm on a :
Où les grandeurs en triphasé sont :
Pour simplifier ces équations on passe au repère
orthogonal fixe (á, â) en multipliant l'équation (III.15)
par la matrice de la transformation de CLARK suivante:
On passe au repère tournant (d, q), le
référentiel du synchronisme, en
multipliant toutes les grandeurs par le phaseur ???????????? avec
????????????? ??? = ???? la
pulsation des grandeurs en question voir la figure (III.9). Donc
:
????(????,????) =
????(????,????). ????-????????(III.18)
37
Et inversement :
U(a,Q) =
U(d,q) .
eJY(III.19)
Figure III.9: Passage du repère
(á,â) vers le repère (d,q).
En appliquant cette écriture sur l'équation
(III.15) on aura:
Après simplification de calcul on aboutit aux
équations dynamiques du STATCOM dans le repère (d, q)
suivante:
Sous forme matricielle on écrit le système
d'état du STATCOM comme suit:
système.
Où le vecteur
|
[Vd -Vshd l LVq -Vshq J
|
représente le vecteur de commande du
|
38
III.4.2 Modèle mathématique en
considérant le circuit DC :
Le modèle simplifié est dérivé
sous l'hypothèse d'aucune variation de la tension continue Udc durant
les petits échanges de l'énergie active entre le réseau et
la source DC.
Lorsque la capacité de la source DC est relativement
petite, le modèle mathématique doit être
amélioré par l'équation du circuit continu. [11][13]
Le circuit continu est représenté par une source
de courant connecté au condensateur C et une résistance shunt
pour exprimer les pertes joules dans le circuit continu donné par la
figure (III.10) [12] [14]. On suppose que :
(III.24)
v: étant le module de la tension injectée qui
dépend directement de la tension continue Udc et peut être
exprimé par:
í = m x Udc R(III.25)
m : l'indice de modulation, il ne dépend que du type de
l'onduleur.
Figure III.10 : Schéma équivalent du STATCOM avec
Circuit DC.
39
En substituant les équations (III.24) et (III.25) dans les
équations (III.21) et (III.22) on aboutit aux équations:
La puissance circulant entre le condensateur et l'onduleur de
tension peut être décrite par l'équation (III.28) et en
même temps vérifie l'égalité qui suit (III.29):
Le courant Idc est défini comme étant la somme du
courant capacitif " Ic" et le courant résistif " Irc " dans la branche
de la résistance Rdc.
De ces équations (III.24), (III.25), (III.29) et (III.30)
on peut tirer l'équation dynamique du côté continu du
STATCOM suivante:
Les équations (III.26) (III.27) (III.31) forment le
système d'équations d'état du STATCOM en tenant compte des
variations de la tension du circuit continu qu'on écrit sous forme
matricielle suivante:
40
On peut observer qu'il y a deux paramètres de commande
dans ce système avec trois paramètres d'état à
contrôler et uniquement deux grandeurs peuvent être
commandées indépendamment. Ce système qu'on doit ramener
linéaire autour d'un point de fonctionnement sera de la forme suivante
[11] [12]:
Le courant réactif est commandé
indépendamment pour contrôler le flux de puissance réactive
et les autres paramètres sont utilisés pour maintenir la tension
continue Udcconstante.[11][15].
III.5 Contrôle du STATCOM
Dans la totalité des applications pratiques le STATCOM
est utilisé principalement pour compenser la puissance réactive
au jeu de barres de connexion et par conséquent maintenir la tension de
ce dernier constante au jeu des barres où il est connecté. Pour
cet objectif, ce dispositif injecte ou absorbe un courant Ish, qui est l'image
de la puissance à compenser. Ces courants Ishq, Ishd, sont donc les
grandeurs de références du STATOM qu'on déterminera
à partir des puissances à injectées.
III.5.1 Détermination des
Références:
Les puissances injectées par le STATCOM sont la puissance
réactive
Qshd calculée en fonction de la chute de tension et la
puissance active Psh 0 représentant les pertes joules dans le circuit
continu et des interrupteurs dans l'onduleur. [9][16].
Ces puissances qui sont les images des courants (Ishq ,Ishd),
active et réactive qu'on détermine depuis le système
d'équations suivant écrit dans le référentiel
tournant au synchronisme (d, q) :
41
(III.34)
Sur le vecteur de commande on effectue le changement de variable
suivant :
Où les tensions Vd et Vq sont les tensions du jeu de
barres.Nous pouvons résumer la méthode d'identification des
courants de référence par l'algorithme de la figure (III.11).
Figure III.11 : Identification des Courants de
Référence.
III.5.2 Méthode Watt-VAr découplée
:
Considérant le modèle simplifié
représenté par le système d'équations (III.23)
précédent:
42
(III.35)
A partir de la première équation du système
(III.23) on aura :
De la même manière en prenant la deuxième
équation du modèle précédant on trouve le transfert
Ishq en fonction de 51~ qui suit:
Figure III.12 : Transfert du Ishd en fonction de X1.
43
Le schéma suivant résume ce transfert:
Figure III.13 : Transfert Ishqen fonction de
K.
De ce qu'on vient de voir on constate qu'il y a un couplage
naturel dans les transferts des courants ishdet ishq
. Pour éliminer ce couplage on
utilise la méthode de compensation et avec des
régulateurs PI on peut contrôler les courants de sortie du STATCOM
et les faire suivre leurs consignes et comme le représente le
schéma bloc de la figure (III.14).
Figure III.14 : Régulation et découplage
deishd.
De la même manière pour le courant réactif
on doit ajouter la composante co. ishd et
finalement arriver au schéma de régulation du STATCOM par la
méthode Watt-VAr découplée de la figure (III.15).
44
Figure III.15 : Schéma de Régulation du STATCOM
(Watt-Var découplée).
III.5.3 Régulateur PI avec compensation de
pôles:
Nous avons utilisé pour la régulation des courants
du STATCOM des régulateurs proportionnels intégraux (PI) comme le
montre le schéma de la figure (III.16) :
Figure III.16 : Schéma bloc de la Régulation PI
des courants du STATCOM.
La fonction de transfert de cette régulation en boucle
ouverte FTBO est:
Et par compensation du pôle on doit avoir :
TBO : Constante de temps en boucle ouverte.
45
La fonction de transfert de la régulation
précédente après compensation du pôle sera de
laforme qui suit:
TBO : Constante de temps en boucle ouverte. La fonction de
transfert de la régulation précédente après
compensation du pôle sera de la forme qui suit:
Avec TBF est la constante de temps de la régulation en
boucle fermée. En faisant un choix convenable du temps de réponse
en boucle fermée (de l'ordre de 1/3 du temps de réponse en boucle
ouverte) on déterminera à l'aide des équations (III.41) et
(III.42) les gains du contrôleur PI.
III.5.4 Régulation de la tension continue
Udc:
La tension continue aux bornes du condensateur doit être
maintenue à une valeur constante. La correction de cette tension doit se
faire par l'adjonction d'un courant actif au courant de référence
du STATCOM qui traduira l'absorption ou la fourniture d'une puissance active
sur le réseau. La puissance échangée avec le condensateur
peut être exprimée par l'équation (III.44). [9] [12]
[16].
46
En passant au domaine fréquentiel (Laplacien) on aura :
En passant au domaine fréquentiel (Laplacien) on aura : En passant au
domaine fréquentiel (Laplacien) on aura :
Pour obtenir le signal nous avons le choix entre un
régulateur proportionnel et un régulateur proportionnel
intégral. Ce dernier est souvent préférable du fait qu'il
permet d'annuler l'erreur statique
Figure III.17 : Régulation de la tension continue
Udc.
La fonction de transfert en boucle fermée de ce
système sous forme de Bode est :
Avec :
Pour avoir un bon coefficient d'amortissement du système
en boucle fermée nous avons choisi E =0.7. Et afin d'atténuer les
fluctuations à
300 Hz, et pour avoir un bon filtrage on va choisir û ????
= 2????.300
10 rad/secet
finalement on détermine à partir des
équations (III.47) les valeurs des gains ????????et????????.
47
III.6 Conclusion
Ce chapitre a été consacré à la
modélisation de STATCOM dans certaines fonctions pour contrôler et
réguler la tension par la compensation de l'énergie
réactive.
Le chapitre suivant parlera de l'état de lieux du
milieu d'étude (la ligne KINSHASA -BANDUNDU) en mettant un accent
particulier sur les problèmes qui préoccupent qui cette ligne.
1
48
CHAPITRE IV : ETAT ACTUEL DU RESEAU DE TRANSPORT HT 220kV
MALUKU- BANDUNDU
IV.1 Introduction
Dans le chapitre précédent nous avons
parlé de la modélisation du dispositif FACTS du
type STATCOM et un accent particulier a été mis
sur ses différents modes de fonctionnement au réseau
électrique.
Ce présent chapitre traite de l'état de lieux du
réseau de transport électrique KINSHASA-BANDUNDU
en mettant un accent particulier sur la présentation du
réseau OUEST et aux différentes perturbations
liées à la variation de la tension et de la puissance
réactive poste de BANDUNDU.
IV.2 Présentation du réseau transport OUEST
de la SNEL IV2.1 Centrales du réseau transport OUEST de la
SNEL1[17].
Le réseau de transport Ouest est exploité à
trois niveaux de tensions,
produites par les centrales : INGA 1, INGA 2 et
ZONGO.
Il s`agit de :
- 220 kV ;
- 130 kV ;
- 70 kV.
La centrale d'INGA1 dispose de six groupes de
65 MVA de puissance unitaire, qui génère 11 kV par groupe avant
d'être élevée jusqu'à 220kV par des transformateurs
monophasés de 68 MVA.
Tandis que la centrale d'INGA 2 dispose de
huit groupes de 205 MVA de puissance unitaire, qui génère 16 kV
par groupe, avant d'être élevée jusqu'à 220 kV par
des transformateurs monophasés de 68 MVA.
La centrale de ZONGO dispose de cinq groupes
dont trois de 17,5 MVA de puissance unitaire, elle a deux autres de 26,5 MVA de
puissance unitaire, dont actuellement 2 seulement sont en exploitation et
produisent une moyenne
49
tension qui après élévation par des
transformateurs, atteint les jeux de barres
du poste de ZONGO sous 70 kV, pour être
interconnectée sur les mêmes
jeux de barres au poste de KWILU avec la
tension produite à INGA, pour
alimentaterles réseaux de :
> KASANGULU
> INKISI ;
> LUFUTOTO ;
> MBANZA - NGUNGU ;
> KIMPESE ;
> CINAT.
Les centrales alimentant les réseaux Ouest sont
interconnectées via le poste Haute Tension de KWILU,
qui dispose de deux jeux de barres, ceux de l'arrivée d'INGA
sous une tension de 220 kV et de ZONGO sous 70 kV
avant la mise en parallèle par deux transformateurs à trois
enroulements (220/70/15 kV) de 50 MVA.
Cependant, le grand réseau de Kinshasa est desservi en
grande partie par INGA via les jeux de barres 220 kV du poste
Haute Tension de KWILU sous deux (2) ternes avant d'aboutir
aux deux jeux de barres du poste Haute Tension de KIMWENZA,
pour l'alimentation des postes haute tension disséminés sur
l'étendue de KINSHASA, il s'agit des postes :
- LINGWALA
- LIMINGA
- MALUKU
- FUNA VIA LIMINGA
- BANDUNDU VIA MALUKU
- MBUONO VIA LINGWALA
Il sied de signaler que le poste Haute Tension de
BADIADINGI est alimenté à partir du jeu de
barres 70 kV du poste ZONGO. Cette tension étant
élevée par un transformateur 70/132 kV, de 50 MVA et ensuite
transportée à une distance de 59 km pour atteindre ce jeu de
barres.
IV.2.1.1. Alternateurs
50
Dans le tableau IV.1 sont consignées les
caractéristiques des alternateurs appartenant au réseau TRO
(Transport Réseau Ouest).
Tableau 2.1 : Caractéristiques des alternateurs du
réseau TRO
EQUIPEMENTS
|
S/MVA
|
NOMBRE
|
REACTANCE (%)
|
Réseau alimenté (kV)
|
SUBTRA
|
TRANS
|
SYNCH
|
|
ALTERNAT
ALTERNAT G1 à G6 INGA 1
|
65
|
6
|
18,6
|
38
|
108
|
220
|
ALTERNAT G1 à G4 INGA 1
|
205
|
4
|
22
|
33,5
|
122
|
220
|
ALTERNAT G5 à G6 INGA 1
|
205
|
4
|
15,5
|
23,8
|
98,5
|
220
|
ALTERNAT G1 à G3 INGA 1
|
17,5
|
3
|
22,5
|
34
|
118
|
70
|
ALTERNAT G4 à G5 INGA 1
|
26,5
|
2
|
20,1
|
30
|
92,2
|
70
|
ALTERNAT G1 à G2 INGA 1
|
9,4
|
2
|
|
30
|
|
30
|
IV.2.1.2. Transformateurs élévateurs des
alternateurs
Tableau IV.2 regroupe les caractéristiques des
transformateurs élévateurs utilisés dans les centrales de
production Ouest.
INGA 1 G1 à G6
|
6
|
220/11
|
65
|
yd
|
10
|
OUI
|
INGA 2 G1 à G4
|
4
|
220/16
|
204
|
yd
|
10
|
OUI
|
INGA 2 G5 à G6
|
4
|
220/16
|
204
|
yd
|
10
|
OUI
|
ZONGO G1 à G3
|
3
|
70/6,6
|
17,5
|
yd
|
9,4
|
OUI
|
ZONGO G4 à G5
|
2
|
70/6,6
|
26,4
|
yd
|
9,9
|
OUI
|
AJOUE ZONGO G1 à G2
|
2
|
30/5,5
|
9,4
|
yd
|
10
|
OUI
|
Tableau 2.2 : les caractéristiques des
transformateurs élévateurs des alternateurs.
Figure IV.1 Schéma d'exploitation du réseau Ouest
de la SNEL
( 51 )
INGA 1
INCA 1a 1NG$k 2. 2040MVA
INGA
3B 220kV
79,2 Km
79,2 Km
3a 30kV
S MVAR
I ~~F 1B MVAEt
I--
I
1--
t~ -- 59 Km
~~ 70/132kV-50 MVA ~.r
Ee4 kV
UTEXCO 220/20 kV-
313 226kV 100 iIVA
23kv, iB MVAR
-071 1 18 MVAR
rI IL{k i"L N.V1tO5AI.F. 4'1 3 1 I II .
IfEVAN l'ik~7 F:11 !1[: I IL'S ^1'i 1
111NY.C."TION
i11%'TN.C72K0{14'1'' ll' r 41
OI V LRI ON XASPA I O31 NC NFS I:Ak, .!l lcÿ I
·
-
·
·
·
·
·
·
·
·
·-
·-_
_ ZONGO 3B 70 kV
1 5
m 601
t; X 11 W220kV ]NGA 2 8X16/22akV
co
c~f
C} CCS 2E0 kV
(~ 2 Km
1 1 Gi.é i'i-'II IN
a~ry~lllrwl~r.YA {.
2 l
FBUrr I I+mg1d{AM1 M'5193NAA '4r^j
KASANGUW
TS, 70J1SkV-3.5 MVA
GOMBE 36 79kV
50 Km
S Km
14 Km
2%220)20 kV-100 MVA
F 19 MVAR
D
20kV
Mob/f/ .4 n.44(a. kG.da`
-C7
KWILU 229/70/2SkV KWII..0
3B 220kV zxSOMVA 36 7.0 kV
C1NAT KT
i,
MBANZA 1,55E NGUNGU
SCI [RNV ]1
, MATADI/ pEBK 132 kV
21,6 Km
KINTATA 3613 kV
74,5 Km BBOMA 132 kV
J5/30kV-5MVA
tJcents 151V
IB Km
75ATAPT/
M'POlO
212 kV
KIMW F_NZA 36 220kV
LO NVA
c.a.1 v 0
~ U 18 Kin LT-
1--
CILU
MALUKU .10 220 V
1r' 6$,6 Km
LUFUTOTO
6x65=390 MVA
8x05=1640 MVA
Ingo. 3133B 15,k
-1r 226,iS.Y- 15 MVA
H1
Tie 1L071321,1- 100 MVA
Ingo
30 132kV
LINGWALA JB 220kV
MVA
21
.,]NKiSI
M'BOUONO (SNE) Î E_ JD 720 kV
1_4 Z7 7617,411 PUNA
LIMING
- 30 220k
-41-
-0- 220(30 1,0
x% /0R - kV-
75MVA 2
301V
2%220/30/6,0 kV.
75 MVA
5 NVA
11 KM
1i Krn
rh
DAD[APINGI 39 132kV
ZG2 Km
I217130/C0 kV' 75 MVA
BANDUNDU 13 MVAR 36 226kV
15 MVA
IV.2.1.3. Topologie du réseau Ouest
(17)
52
IV.2 Lignes de Transport Réseau Ouest [17].
IV.2.2.1 Transport HT
Les caractéristiques des lignes sont
représentées dans le tableau ci-dessous, sachant qu'en ce qui
nous concerne, nous nous intéressons à la ligne MALUKU - BANDUNDU
220 kV numéro 13 dans le tableau ci-dessous :
53
Tableau IV.3 : caractéristiques de lignes
HT
Ci-dessous les caractéristiques de ligne HT
consignées dans le tableau
N° item
|
Nom de la ligne
|
Nom du poste de départ
|
Niveau de tension (kV)
|
Nom du poste d'arrivé
|
Section conduct (mm)
|
Type du
conduct
|
Nbrcondu
ct par phase
|
Long (km)
|
Nbr de terne
|
Capacité
de transit (MVA)
|
Courant nominal (kA)
|
R'
(?/km)
|
X'
(?/km)
|
B' (uS/km)
|
RO'
(?/km)
|
XO'
(?/km)
|
BO'
(?/km)
|
I.
|
LIGNE 400 kV
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
01.
|
CAMP KIN-KINGATOKO
|
CAMP KIN
|
400
|
KINGATOKO
|
570
|
ASCR
|
2
|
264
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
II.
|
LIGNES 220 kV
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
01.
|
L1 INGA - KWILU
|
INGA 1
|
220
|
Kwilu 1
|
210,0
|
Alac
|
2
|
79,2
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
02.
|
L1 KWILU - KIMWENZA
|
KWILU 1
|
220
|
KIMWENZA 1
|
210,0
|
Alac
|
2
|
182,0
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
03.
|
L1 KIMWENZA - MALUKU
|
KIMWENZA 1
|
220
|
MALUKU 1
|
210,0
|
Alac
|
2
|
68,6
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
04.
|
L1 KIMWENZA -LINGWALA
|
KIMWENZA 1
|
220
|
LINGWALA 1
|
210,0
|
Alac
|
2
|
18,0
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
05.
|
L1 KIMWENZA-LIMINGA
|
KIMWENZA 1
|
220
|
LIMINGA 1
|
210,0
|
Alac
|
2
|
11,0
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
06.
|
L2 INGA - KWILU
|
INGA 2
|
220
|
KWILU 2
|
210,0
|
Alac
|
2
|
79,2
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
07.
|
L2 KWILU - MALUKU
|
KWILU 2
|
220
|
KIMWENZA 2
|
210,0
|
Alac
|
2
|
182,0
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
08.
|
L2 KIMWENZA-MALUKU
|
KIMWENZA 2
|
220
|
MALUKU 2
|
210,0
|
Alac
|
2
|
68,6
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
09.
|
L2 KIMWENZA-LINGWALA
|
KIMWENZA 2
|
220
|
LINGWALA 2
|
210,0
|
Alac
|
2
|
18,0
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
10.
|
L2 KIMWENZA-LIMINGA
|
KIMWENZA 2
|
220
|
LIMINGA 2
|
210,0
|
Alac
|
2
|
11,0
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
11.
|
LINGWALA-M'BUONO (CB)
|
LINGWALA
|
220
|
M'BUONO
|
366,0
|
AMS
|
2
|
14,0
|
2
|
263
|
0,551
|
0,070
|
0,380
|
2,710
|
0,500
|
1,050
|
2,710
|
12.
|
LINGWALA - UTEXCO
|
LINGWALA
|
220
|
UTEXCO
|
210,0
|
Alac
|
2
|
5,0
|
2
|
670
|
0,760
|
0,070
|
0,318
|
2,710
|
0,600
|
1,000
|
2,710
|
13.
|
MALUKU - BANDUNDU
|
MALUKU
|
220
|
BANDUNDU
|
366,0
|
AMS
|
2
|
264,0
|
2
|
232
|
0,578
|
0,070
|
0,307
|
2,710
|
0,500
|
1,920
|
2,710
|
III.
|
LIGNES 132 kV
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
01
|
INGA - KINTATA
|
INGA
|
132
|
KINTATA
|
187,5
|
Alac
|
1
|
22,0
|
1
|
90
|
0,279
|
0,160
|
0,300
|
2,720
|
0,500
|
1,400
|
2,720
|
02
|
KINTATA - BOMA
|
KINTATA
|
132
|
BOMA
|
187,5
|
Alac
|
1
|
75,0
|
1
|
90
|
0,279
|
0,160
|
0,300
|
2,720
|
0,500
|
1,400
|
2,720
|
03
|
KINTATA - MATADI
|
KINTATA
|
132
|
MATADI
|
187,5
|
Alac
|
1
|
30,3
|
1
|
90
|
0,279
|
0,160
|
0,300
|
2,720
|
0,500
|
1,400
|
2,720
|
04
|
ZONGO -BADIADINGI
|
ZONGO
|
132
|
BADIADINGI
|
187,5
|
Alac
|
1
|
59,0
|
1
|
90
|
0,279
|
0,160
|
0,300
|
2,720
|
0,500
|
1,400
|
2,720
|
IV.
|
LIGNES 70 kV
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
01
|
L1 KWILU-CINAT
|
KWILU 1
|
70
|
CINAT
|
187,5
|
Alac
|
1
|
20,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
02
|
L1 CINAT-KIMPESE
|
CINAT 1
|
70
|
KIMPESE
|
187,5
|
Alac
|
1
|
12,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
03
|
L1 LUKALA - LUFUTOTO
|
LUKALA 1
|
70
|
LUFUTOTO
|
187,5
|
Alac
|
1
|
30,3
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
04
|
L1 INKISI-ZONGO
|
INKISI 1
|
70
|
ZONGO
|
54,0
|
Cu
|
1
|
41,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
05
|
L1 KIMPESE - LUKALA
|
KIMPESE 1
|
70
|
LIKALA
|
54,0
|
Cu
|
1
|
10,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
06
|
L1 LUFUTOTO-MBANZA NG
|
LUFUTOTO 1
|
70
|
MBANZA NG
|
187,5
|
Alac
|
1
|
20,2
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
07
|
L1 MBANZA NG-INKISI
|
MBANZA NG1
|
70
|
INKISI
|
187,5
|
Alac
|
1
|
22,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
08
|
L2 KWILU-CINAT
|
KWILU 2
|
70
|
CINAT
|
187,5
|
Alac
|
1
|
20,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
09
|
L2 CINAT-KIMPESE
|
CINAT 2
|
70
|
KIMPESE
|
187,5
|
Alac
|
1
|
12,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
10
|
L2 LUKALA-LUFUTOTO
|
LUKALA 2
|
70
|
LUFUTOTO
|
187,5
|
Alac
|
1
|
30,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
11
|
L2 INKISI - ZONGO
|
INKISI 2
|
70
|
ZONGO
|
54,0
|
Cu
|
1
|
41,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
12
|
L2 KIMPESE -LUKALA
|
KIMPESE 2
|
70
|
LIKALA
|
54,0
|
Cu
|
1
|
10,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
13
|
L2 LUFUTOTO-MBANZA NG
|
LUFUTOTO 2
|
70
|
MBANZA NG
|
187,5
|
Alac
|
1
|
20,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
14
|
L2 MBANZA-INKISI
|
MBANZA NG2
|
70
|
IN KISI
|
187,5
|
Alac
|
1
|
22,0
|
1
|
49
|
0,404
|
0,160
|
0,452
|
2,720
|
0,200
|
1,350
|
2,720
|
15
|
ZONGO - KASANGULU
|
ZONGO
|
70
|
KASANGULU
|
187,5
|
Alac
|
1
|
50,0
|
1
|
25
|
0,206
|
0,160
|
0,500
|
2,400
|
0,200
|
1,500
|
2,400
|
16
|
KASANGULU - GOMBE
|
KASANGULU
|
70
|
GOMBE
|
187,5
|
Alac
|
1
|
30,0
|
1
|
25
|
0,206
|
0,160
|
0,500
|
2,400
|
0,200
|
1,500
|
2,400
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
54
IV.2.2.1.2. Transformateurs de puissance des postes HT du
réseau Ouest
Dans les différents noeuds du réseau, nous avons
fait usage des transformateurs dont les caractéristiques sont
regroupées dans le tableau ci-dessous :
Poste
|
Nbre
|
Rapport P/S/T (kV)
|
S (MVA)
|
COUPLAGE
|
X(%)
|
Neutre la
terre
|
P/S
|
S/T
|
P/T
|
INGA
|
2
|
220/132/15
|
50/50/6,9
|
Yyd
|
9,6
|
21,6
|
34
|
OUI
|
KWILU
|
2
|
220/70/15
|
50/50/30
|
Yyd
|
12,3
|
7,8
|
19,2
|
OUI
|
MALUKU
|
2
|
220/30/6,6
|
75/75/1
|
Yyd
|
15,5
|
4,2
|
17,2
|
OUI
|
LIMINGA
|
2
|
220/30/6,6
|
75/75/1
|
Yyd
|
15,5
|
4,2
|
17,7
|
OUI
|
FUNA
|
2
|
220/20
|
100/100
|
Yd
|
-
|
-
|
-
|
OUI
|
UTEXCO
|
1
|
220/20
|
100/100
|
Yd
|
-
|
-
|
-
|
OUI
|
BADIADINGI
|
1
|
132/30
|
50/50
|
Yd
|
10,8
|
-
|
-
|
OUI
|
ZONGO
|
1
|
132/70
|
62,5
|
Yd
|
10
|
-
|
-
|
OUI
|
MATADI
|
2
|
132/15/6,1
|
15/15/5
|
Yyd
|
9,8
|
9
|
12,4
|
OUI
|
BOMA
|
1
|
132/15/6,1
|
15/15/5
|
Yyd
|
9,8
|
9
|
12,4
|
OUI
|
CINAT
|
1
|
70/6,6
|
10
|
Yd
|
8,5
|
-
|
-
|
OUI
|
LUKULA
|
2
|
70/6,6
|
10,5
|
Yd
|
10
|
-
|
-
|
OUI
|
LUFUTOTO
|
2
|
70/15
|
2,6
|
Yd
|
8
|
-
|
-
|
OUI
|
MBANZA NG
|
2
|
70/15
|
2,6
|
Yd
|
8
|
-
|
-
|
OUI
|
INKISI
|
1
|
70/6,6
|
2,6
|
Yd
|
8
|
-
|
-
|
OUI
|
KASANGULU
|
1
|
70/15
|
1
|
Yd
|
7,7
|
-
|
-
|
OUI
|
GOMBE
|
2
|
70/6,6
|
15
|
Yd
|
7,7
|
-
|
-
|
OUI
|
BANDUNDU
|
1
|
220/15
|
15
|
Yd
|
-
|
-
|
-
|
OUI
|
Tableau IV.4 : caractéristiques des transformateurs des
postes HT
55
IV.2.3 Organisation de la Direction de transport Ouest
Ci-dessous le schéma d'organisation de cette direction
(III.4
SET
PCM
(II
RO
Cond Statistiq SCAD
Ingénie
ur
hé
Technici
en
chargé
AFO
PKB
PB
S S
TLC
Ingénie ur
h é
Ingénie
ur
h é
Ingénieur chargé du APROS Technicien chargé
du GESTION DU
Légende
·
|
DTO : Direction de Transport Ouest
|
PKB : Poste et Ligne Kinshasa-Bandundu
|
·
|
SET : Secrétariat Technique
|
PKF : Poste et ligne du Bas-Fleuve (Division du Bas-Fleuve)
|
·
|
PLC : Poste et Ligne du Cataractes
|
TLC : télécommunication
|
·
|
ROD : Division Ouest de Dispatching
|
APROPOS : Approvisionnements
|
·
|
PCM : Protection Contrôle et mesure
|
|
Figure IV.2 Organisation de la Direction Transport Ouest
56
IV.2.4 Etat de lieux de la ligne HT 220 kV MALUKU
-BANDUNDU
IV.2.4.1. Historique
La Société Nationale d'Electricité «
SNEL » en sigle dont le siège social est
situé sur l'avenue de la justice n°2381 dans la commune de la
Gombe, est un établissement de droit public à caractère
industriel et commercial crée par l'ordonnance-loi n°73/033.
A l'origine, l'entreprise reçue également de
l'état, entant que maître de l'ouvrage, le mandat de maitre de
l'oeuvre dans les travaux de la première étape de
l'aménagement hydro-électrique d'Inga.
En effet, soucieux de répondre aux besoins
énergétiques du pays. Les pouvoirs publics, par ordonnance
présidentielle n°67-391 du 23 septembre 1967 instituaient le
comité de contrôle technique et financier pour les travaux d'Inga,
comité qui sera remplacé en 1970 par la SNEL.
Enfin, le poste de BANDUNDU fait partie du
réseau Ouest de la Société Nationale d'Electricité,
en sigle SNEL, il est alimenté par la ligne 220
kV INGA - KIMWENZA en dérivation avec le poste de
MALUKU. La ligne MALUKU-BANDUNDUa
été conçue pour offrir au maximum une puissance de 350MW.
Cette dernière a été mise en service aux années
19922.
IV.2.4.2 Présentation du
problème
Dans le cadre de nos recherches sur l'analyse du comportement
dynamique du poste HT 220 kV de Bandundu ville pour un dispositif FACTS du type
STATCOM en cas des variations de tension et de puissance réactive.
En effet, le réseau de transport Ouest de la SNEL
précisément la ligne MULUKU-BANDUNDU est soumise à la
surtension de l'ordre de( 245 à 260kV)3 étant
donné que ce réseau est peu chargé(demande actuelle est
d'environ 11.4 MW /350 MW ) 4 , c'est-à-dire
que l'impédance de la
2 Archives de la DG/SNEL/GOMBE
3 Rapport annuel et mensuel d'exploitation du poste de
BANDUNDU en date du 06 Janvier 2018
4Source d'information la direction PKB : Poste et
Ligne Kinshasa-Bandundu en date du 23 octobre
2017.
57
charge est très élevée, la tension sur la
ligne a tendance à monter
considérablement cet effet est connu sous le nom de
l'effet
FERRANTI.Cette augmentation de tension est d'autant plus importante
que ce réseau est exploité à tension élevée
soit 220 kV et que les lignes
sont longues 262 Km, cette situation amène souvent des
modifications
brusques des conditions d'exploitation normales de ce
réseau et entraine des pertes matériels (isolateurs, inductantes,
shuntes, disjoncteurs, etc.) occasionnant ainsiquela caution sur l'exploitation
de ce réseau.
Pour réduire la tension en bout de cette ligne, la
solution serait d'augmenter artificiellement l'impédance
caractéristique de la ligne en diminuant sa capacité shunt.
Ainsi, au début de 1994, la Société
Nationale d'Electricité avait décidé d'installer les bancs
inductances shuntes de (18 MVArde marqueABB)5 au
poste de BANDUNDU pour améliorer le plan de tension au
bout de la ligne MALUKU-BANDUNDU, malheureusement ces bancs
d'inductances shuntes ne contribuent qu'avec un apport 7,5 kV de chute de
tension et aujourd'hui, nous disons que le choix et la commande de ces
inductances shuntes posent problème au bout de cette ligne.
Ces inductances sont jusqu'à ce joursont
contrôlées mécaniquement, malgré l'utilisation de la
microélectronique, des ordinateurs et des moyens rapides de
télécommunication, la dernière action dans son
système de commande est prise avec des dispositifs mécaniques
ayant un temps de réponse plus au moins long et avec lesquels l'action
d'amorçage et de réamorçage ne peut être
répétitivement exécutée à une
fréquence faible.
IV.5 Etat de lieu du réseau électrique de
la ville de Bandundu IV.5.1 Source d'injection d'énergie
électrique
La ville de BANDUNDU est desservie en énergie
électrique par une ligne Haute Tension 220 kV en provenance du poste de
MALUKU.
5 Rapport annuel et mensuel d'exploitation du poste de
BANDUNDU Op.cit.
58
IV.5.2. Réseau HT6
La ville de Bandundu comprend un poste HT mis en service le 01
janvier 1993.
IV.5.2.1. Organisation et caractéristiques des
équipements électromécaniques existants
A. Transformateur de puissance
- Puissance nominale 15 MVA
- Tension nominale : 220/15 kV
- Fréquence nominale : 50 Hz
- Couplage
- Nombre des phases 3
- Courant nominal 39,41/578,34 A
- Tension de court-circuit 10,53%
- Mode de refroidissement NAF
- Nombre de départs/feeders tranche 15 kV.
B. Disjoncteur tranche 220 kV
- Marque ABB
- Type ASF6
- Pression nominale 6 bars
- Fréquence nominale 50 Hz
- Numéro de série : 149095
- Année de fabrication 1989
- Courant nominal : 2000 A
- Tension de service : 245 kV
- Tension nominale : 220 kV
- Puissance de coupure 31,5 kA
- Puissance de fermeture : 80 kA
- Poids gaz/pôle 9,5 kg
- Poids total 4200 kg
- Cycle 0 - 0,3 Sec
- Courant de courte durée 31,5 A × 1 sec
6 Rapport annuel d'exploitation du poste de BANDUNDU
en date du 08 Février 2018
59
C. Disjoncteur tranche 15 kV
- Type 24 MG 500
- Année de fabrication 1969
- Tension nominale 24 kV
- Courant nominal 630 A
- Courant de court-circuit 16,5 kA
- Cycle 0 - 0,3 sec
D. Sectionneur tranche 220 kV
Il existe deux types de sectionneurs dans la tranche 220 kV, ?
Sectionneur semi pantographe ;
? Sectionneur rotatif.
D1. Sectionneur semi pantographe
- Numéro de série 2732
- Tension de service 245 kV
- Tension d'isolement 1050 kV
- Courant de court-circuit 31,5 kA
- Courant nominal 2000 A
- Temps 1 seconde
La commande de ce sectionneur comprend la caractéristique
suivante :
UR =
|
110 V
|
IR =
|
0,07A
|
UM =
|
110 V
|
IM =
|
7,5 A
|
UT =
|
220 V
|
IT =
|
0,03 A
|
|
Ce sectionneur sont régis par les normes IEC = 129 A de
1989.
D2. Sectionneur rotatif - Numéro
série 5380 - Type S2 DAT
UR =
|
110 V
|
IR =
|
0,07A
|
UM =
|
110 V
|
IM =
|
7,5 A
|
UT =
|
220 V
|
IT =
|
0,03 A
|
E. Transformateur d'intensité et de
potentiel
E1. Tranche 220 kV
? Transformateur d'intensité
Il existe 3 TI de même caractéristiques
données ci-dessous :
- 500 - 1000/1/1/1A
- 500/1A
60
- 30VA - SP20
? Transformateur de potentiel
Ce poste est équipé de 3 TP à
l'arrivée 220 kV de même
caractéristique :
- Rapport de tension :~220????????
v3 ~ 0,11 v3 ???????? ~ 0,11 ????????
v3 ~
- Rapport de puissance : 100 VA/100 VA - Rapport de courant :
0,5/3P
E2. Tranche 15 kV
? Transformateur de courant
- Tension nominale 15 kV
- Rapport de courant : 100/5A
- Puissance 10 VA - SP10/10 VA - 0,5 ? Transformateur de
potentiel
- Rapport de tension~15 v3 ~ 0,11 v3 ??????? ? ~
0,11 ????????
v3 ~
- Rapport de puissance 50 VA - 0,5/120 VA - 3P F. Autres
équipements
Hormis les équipements électromécaniques
cités ci-haut il existe d'autres
équipements auxquels les données ne sont pas
disponibles.
Il s'agit de :
- Parafoudre ;
- Sectionneur de la mise à la terre ;
- Circuit bouchon ;
- Les inductances d'amortissement de l'onde de surtension de 18
MVAr ;
- Le sectionneur de neutre du transformateur.
61
IV.5.2.2 Schéma d'exploitation du poste HT
BANDUNDU
18 MVAr
Figure IV.2 Schéma d'exploitation du poste de
BANDUNDU
62
IV.5.2.3. Réseau MT de distribution BT
Le réseau de distribution de la ville de Bandundu comprend
deux niveaux de tensions en moyenne tension il s'agit alors de 15 KV et 6,6 KV
;Cette ville est desservie par le poste HT/MT et la sous-station MT/MT.
A. Organisation et caractéristiques des
équipements
électromécaniques existants dans la
sous-station7.
La ville de Bandundu possède une seule sous-station de
distribution MT/MT (15/6,6 kV) dans laquelle il existe les équipements
suivants :
A1. Transformateur de puissance
- Puissance nominale 5 MVA
- Tension nominale 15/6,6 KV
- Nombre de feeder 4 de 3 × 150 mm cuivre 240 A
- Courant nominale 192/438 A
- Fréquence 50 Hz
- Tension de court-circuit 10%
- Couplage ë/? 11
- Nombre de phase 3
NB : cette sous-station est protégée par les
rupto-fusibles au primaire comme au secondaire. Lesquels les
caractéristiques sont indisponibles.
7 Archives de la division Gestion sous stations et
cabines provinces de BANDUNDU de l'année 2017
63
IV.2.4. Nombres de cabines et leurs puissances
correspondantes de la distribution BT/Bandundu - ville
Le réseau de Bandundu-ville de la distribution MT/BT est
un réseau en antenne, c'est-à-dire toutes les cabines
dépendent d'un seul feeder, qu'est ça soit dans le poste et
sous-station
Tableau n°IV.5 : Puissance installée dans ce
réseau Bandundu-ville
Réseaux
|
Nombre de
cabine par
secteur
|
Puissance installée en kVA
|
Puissance disponible en kVA
|
Maximum pte (kW)
|
Taux de charge en %
|
Pte en
ampères
|
Poste HT/MT
|
Kibwila
|
630
|
504
|
433
|
86
|
783
|
220/15/0,4
|
(1Tfo)
|
160
|
128
|
85
|
71
|
154
|
kV
|
Kibwila (2
|
630
|
504
|
285
|
56
|
510
|
|
Tfo)
|
630
|
504
|
362
|
73
|
666
|
|
S/Station
|
400
|
320
|
270
|
85
|
488
|
|
Masebe
|
630
|
504
|
416
|
82
|
750
|
|
Nganga
|
160
|
128
|
94
|
74
|
170
|
|
Hôpital
|
630
|
504
|
277
|
55
|
500
|
|
(1Tfo)
|
250
|
200
|
193
|
98
|
349
|
|
Hôpital
|
250
|
200
|
178
|
89
|
321
|
|
(2Tfo)
|
160
|
128
|
46
|
38
|
83
|
|
Potopoto
|
630
|
504
|
140
|
28
|
252
|
|
Malebo N
|
630
|
504
|
193
|
38
|
349
|
|
Malebo
|
|
|
|
|
|
|
(1Tfo)
|
|
|
|
|
|
|
Malebo
|
|
|
|
|
|
|
(2Tfo)
|
|
|
|
|
|
|
MaleboEst
|
|
|
|
|
|
|
Scibe Congo
|
|
|
|
|
|
Sous-station
|
Colonel
|
630
|
504
|
208
|
41
|
375
|
MT/MT
|
Mumbembe
|
630
|
5604
|
212
|
42
|
382
|
15/6,6/0,4 kv
|
Pont
|
250
|
250
|
47
|
24
|
85
|
|
Sola
|
630
|
504
|
236
|
47
|
426
|
|
Nto-luzingu
|
630
|
504
|
237
|
47
|
428
|
|
Lwani
|
80
|
64
|
29
|
44
|
51
|
|
Monnusco
|
630
|
504
|
338
|
67
|
610
|
|
Ouest
|
630
|
504
|
152
|
30
|
275
|
|
College
|
250
|
200
|
192
|
96
|
347
|
|
ebole
|
250
|
200
|
146
|
73
|
263
|
TOTAL
|
|
10.720
|
|
|
|
|
p. 64
64
IV.6. Modélisation en grandeurs réduites du
réseau étudié
La plupart des calculs dans les systèmes
électriques de puissance se font en traitant des grandeurs
adimensionnelles. Ces dernières s'obtiennent en divisant chaque grandeur
(tension, courant, puissance, etc. . .) par une grandeur de même
dimension, appelée base. On dit que les grandeurs sans dimension ainsi
obtenues sont exprimées en per unit, ce que l'on note par pu
(per-unit).
Cette pratique universellement répandue offre
principalement les avantages suivants:
1. En per unit, les paramètres des équipements
construits d'une manière semblable ont des valeurs assez proches, quelle
que soit leur puissance nominale. Les valeurs des paramètres
étant prévisibles, on peut:
· vérifier plus aisément la
plausibilité de données ou de résultats
· affecter des valeurs par défaut à des
paramètres manquants, lorsque l'on désire chiffrer en
première approximation tel ou tel phénomène.
2. En per unit, les tensions sont, en régime de
fonctionnement normal, proches de l'unité (proches de 1 pu). Ceci
conduit généralement à un meilleur conditionnement
numérique des calculs, par suite d'une moins grande dispersion des
valeurs numériques.
IV.6.1Choix du modèle du réseau
Le modèle mathématique d'une ligne
aérienne ou souterraine peut, à la fréquence du
réseau, être représenté sous la forme d'un
schéma en `ð'. Ce schéma en `ð' possède une
impédance longitudinale comprenant la résistance linéique
et la réactance linéique de la ligne et deux admittances
transversales d'extrémité reprenant chacune la moitié de
la susceptance totale. Ce schéma se met donc sous la forme :
65
Figure IV.3 : Modèle simplifié des lignes de
transmission électriques
Où :
Ru = est la résistance linéique de la ligne
[Ù/m] ;
X = ù.Lu est la réactance longitudinale
linéique de la ligne [Ù/m] ; Y/2 = ù.Cu/2 est l'admittance
transversale linéique [ìS/m] ;
L= est la longueur de la ligne [m].
Ce modèle est plus avantageux pour des raisons suivantes
:
? Facile à manipuler ;
? Précision excellente ;
? Il permet d'obtenir la chute de tension en n'importe quel
point du réseau.
IV.6.2 Mise en équation du système de
puissance en régime permanent
A L = 262 km B B
Charge 11 MW
220 kV 220 kV I1 15 kV
p. 65
Figure (IV.4) Schéma d'exploitation du réseau de
transport Maluku - Bandundu
Légende
AB : Ligne HT 220 kV MALUKU - BANDUNDU ;
A : Noeud MALUKU ;
B : Noeud BANDUNDU ;
C : Noeud charge de la ville de BANDUNDU ;
T1 : Transformateur de puissance poste BANDUNDU.
IV.6.2.1. Ligne de transport MALUKU -
BANDUNDU
- Caractéristiques de la ligne
· Longueur : L = 262 km ;
p. 66
66
· Résistance linéique : RO = 0,07 ?/km ;
· Réactance linéïque XO = 0,307 ?/km
;
· Admittance linéiqueYo = 2,71 us/km
· Tension nominale UAB = 220 kV.
IV.6.2.2. Transformateur de puissance poste
Bandundu
- Caractéristiques transformateur de puissance
· Sn = 15 MVA (puissance apparente du Tfo en MVA) ;
· Ucc = 10,53% (tension de court-circuit) ;
· Pfer = 1,4% (perte fer) ;
· Pcu = 0,14% (perte cuivre) ;
· Imr = -1,2% (courant rémanent de
magnétisation) ;
· Un= 22O/15 kV.
IV.6.2.3. Choix de grandeurs de base
Nous choisissons les grandeurs de base égales aux
grandeurs nominales. La puissance apparente de base, SB est fixé
à 100 MVA. Les tensions de base
sont choisies afin de respecter la relation UB2 = ç.UB1
et d'obtenir ainsi
un transformateur « inversible ».
a) UB1 = 220 kV : est la tension de base du côté
gauche du transformateur T1, ainsi l'impédance de base sera donc :
????????1
2
????????1 = (????????. 1)
????????
2202
b) UB2 = 15 kV : est la tension de base du côté
droit de T1 ainsi l'impédance sera donc :
????????2 =
|
????????2
2
(????????. 2)
????????
|
152
????????2 = 100 = 2,25 Ù
SB = 100 MVA SB = 100 MVA
UB1 = 220 kV UB2 = 15 kVA
ZB1 = 484 ? ZB2 = 2,25?
67
A (Ligne de transport) B T1 C
(transfo)
Figure IV.5 : Réseau MALUKU - BANDUNDU
IV.6.2.4. Grandeurs en pu et schéma en pu a) Ligne
de transport
R = Ro x
L (IV. 3)
R = 0,07 x 262 = 18,3411
soit en grandeur réduite
1)
Longueur 262 km
r=
18,34
484
Ir=
(IV.4)
R ZB1 = 0,038 pu
?X = X0.
L (IV. 5)
?
X = 0,307 ?/km x 262
km
?
2)
L
= 0,166 pu
?X = 80,434 ? soit en gradneur
réduite X =
???? (IV.
6)
????????1 ? X=
80,434 484
Y=Yo x
L (IV.7)
Y = 2,71 x
10-6 x 262
?Y =
59.10-6S en grandeur
réduite
3) y =
y. ZB1 =
59.10-6 x 484 =
28,86.10-3 pu
? soit
yh2 =
a286.10-3 pu ?
y12 =
14,43.10-3 pu
e modèle de la ligne en grandeur réduite est
donné ci-dessous :
A'
B'
r=0,038 pu x =j0, 166 pu
Y/2 = j14, 43.10-3 pu
VAA'
B
A
Y/2 = j14, 43.10-3 pu
Figure IV.6 modèle de la ligne HT MALUKU - BANDUNDU
b) Transformateur de puissance poste Bandundu On
sait que :
Rcc = Pcc
=
|
0,14
|
= 0,0014 pu
|
100
|
10,53
100
Zcc = Ucc
=
p. 67
= 0,1053 pu
68
Or :
Zcc = /Rqc +
Xc (IV. 8)
Xcc = /Z???2 ????+
R2 ???? ? (IV.
9)
Xcc =
/(0,1053)2 -
(0,0014)2 = 0,0011
pu
Xcc = 0,0011 pu Par ailleurs :
fifer = pfer
|
=
|
|
1,4
|
= 0,014 pu
|
|
100
|
bm = Imr
=
|
|
|
1,2
|
|
= -0,012
pu
|
|
100
|
|
Alors le modèle du transformateur en grandeur
réduite est donné ci-dessous :
xcc= j 0,0011 pu
B
rcc= 0,0014 pu
gfr = 0,014 pu
bm= -j0,012 pu
VBB'
B'
C
VCC'
C'
p. 68
Fig. IV.7 : modèle de représentation en
(I) du transformateur abaisseur du poste Bandundu
IV.6.2.5. Modèle équivalent de
réseau de transport Maluku - Bandundu HT 220 kV
B' B'
VAA'
j14, 43.10-3pu
0,038 pu
j0,166 pu B
I1
A
A'
B
I5
I6 0,0014 pu
j0,0011 pu
j14, 43.10-3pu 0,014 pu
VCC'
-j 0,012 pu
I2
I3
I4
Figure (IV.7) : Modèle de représentation du
réseau MALUKU - BANDUNDU
(Ligne et Tfo poste)
69
IV.7 Calcul des tensions nodales du système
à l'aide de calcul de Load Flow sur la ligne HT 220kv MALUKU
-BANDUDNDU
La question d'écoulement des puissances
(ou d'écoulement des charges ou encore répartition des
charges) constitue l'outil fondamental pour étudier un
système detransport ou de distribution de l'énergie
électrique en régime permanent et depouvoir prendre les mesures
opportunes, que ça soit pour l'exploitation(simulation des actions sur
un système existant), ou pour la planification(simulation des futurs
plans d'expansion du système électrique).
La question fondamentale est : considérant comme
données les puissances demandées par les consommateurs et celles
fournies par les générateurs, calculer les tensions dans chacun
des noeuds, en régime permanent et équilibré, ainsi que
les flux des puissances active et réactive à travers les
éléments (lignes, transformateurs, réactances et
condensateurs).
IV.7.1 Formulation du problème
Nous avons une série de charges à alimenter
à partir d'une ligne de 220kV. La capacité de la ligne
étantconnue, comment calculer l'état électrique complet du
réseau, c'est à dire les courants, tensions et puissances ?
Ce problème général est connu sous le nom
de calcul de répartition de charges ou calcul de load
flow. Ce calcul fait référence à des conditions
« normales » de fonctionnement et à un régime
établi.
IV.7.2Etat du système
A) Caractéristiques de la charge au poste
BANDUNDU ? Puissance apparente de la charge : 12 MVA ;
? Facteur de puissance : 0,8.
IV.7.2.1 Calcul de la puissance active et réactive
consommée par la charge
? Puissance active
PC = S????. Cosço(IV .10)
Pour S???? = 12 MVA et Cosço= 0.8
p. 69
p. 70
70
Si SB=100MVA alors
Sc en pu sera donc :sc =
12
100 = 0.12 pu
D'où : pc = 0,12x 0,8 = 0.096 pu
? Puissance réactive
Qc = Sc. Sin(p (IV.11)
qc = 0,12x0,6 = 0,072 pu
IV.7.2.2 Calcul du courant appelé par la
chargei*6 et de la tension au noeud C
Nous savons que la puissance apparente au niveau de la charge
peut être donnée par la relation ci-dessous :
sc = pc + jgc(IV.11)
sc = 0,096 + J0,072pu
Par ailleurs : sc = u*cc'.
i*6(IV.12)
Soit i*6 = Sc (IV.13)
U m
Or U*cc' = 15 kV10° par ailleurs
UB1 = 15 kV
u*cc' = 15 = 1 pu
????*????????' = ?????????° ???????? (tension au noeud
C)
15
Nous pouvons aisément calculer i*6 =
0,096+????0,072 = 0,096 + ????0,072
1
Soit i*6 = 0,096 + J0,072 pu
Sous forme polaire cela donne :
i*6 = 0,121-37° pu (Courant appelé
par la charge)
IV.7.2.3.Calcul du couranti*5 dans la branche
BB' et de la tension au noeud B (u*BB')
En considérant le modèle du réseau
ci-dessus de la figure(IV.7) et en vertu de la loi de maille, nous pouvons
déduire i*5 et
u*BB'par la relation suivante :
*
u BB' = u*cc' + i*6.
z*Bc(IV.14)
p. 71
71
Pour u*' = 1[0° pu , z*Bc =
0,0014 + j0,0011 pu soit :
z*Bc =
2.10-3[38,2°Et i*6 =
0,12[-37° pualors la tension au noeud B sera donc :
u*BB' = 1[0° +
2,10-3[38,2°x0,12[-37° = 1,2[0,21°
u*BB' = 1, 2[0, 21°C'est la
tension (au noeud B) aux jeux des barres 220 kV du poste de BANDUNDU.
Par ailleurs i*5 = u*BB'. y*
(IV.15)
BB'
Or y*BB' = 0,014 - j0,012 pu soit y*BB'
= 0,0184[0,21° pu alors le
courant dans la branche BB' sera donc :
i*5 = 1,2[0,21°x0,0184[0,21° pu =
0,029[-40,39° pu i*5 = 0, 029[-40, 39° pu
IV.7.2.4 Calcul du couranti*4 à travers
dans l'élément transversal sortie ligne
Nous allons obtenir le courant
i*4moyennant la relation mathématique
ci-dessous :
i*4 = u*BBI. y*
(IV.16)
BB'(t????gne)
Pour u*BB' = 1,2[0,21° pu et
y*BB'(tigne) = j14,43.10-3 pu soit
y*BB'(tigne) = 14,43.10-3[90° pu
.Alors le courant dans la branche y*BB'(tigne) sera
donc :
y*4 = 1,2[0,21° x
14,43.10-3[90° = 0,0231[90,21° pu
i*4 = 0, 0231[90, 21° pu
IV.7.2.5 Calcul du courant i*3 sur
l'impédance longitudinale
En vertu de la première loi de Kirchhoff (loi de noeud)
appliquée au noeud B ; le courant i*3sur la
branche AB sera calculé comme suit :
i*3 = i*4 +
i*5 + i*6 (IV.17)
p. 72
72
i*3 = 0,0231[90,21° +
0,029[-40,39° + 0,12[-37° =0,426[-34,8°
pu
i*3 = 0, 426[-34, 8°pu
IV.7.2.6 Calcul du courant i*2 sur
l'impédance transversalede la ligne et de la tension au noeud A
(entrée de la ligne)
i*2 = u*AAr. y* (IV.18)
AA'(l????gne)
Par ailleursu*AAr =
u*BB' + i*3 . z*AB (IV.19)
Or z*AB = 0,038 + j0,166 pu soit
z*AB = 0,17[77,1° pu
Alors calculons u*AAr = 1,2[0,21° +
0,426[-34,8° x 0,17[77,1° =
1,01[5,3° pu
u*AAr = 1,01[5,3° pu
C'est la tension à l'entrée de la ligne MALUKU -
BANDUNDU.
Alors le courant i*2 = 1,01[5,3° x
14,43.10-3[90° = 0,015[95,3° pu
i*2 = 0,015[95,3°
pu
IV.7.2.7 Calcul du courant à l'entrée de la
ligne (au point A)
En considérant le noeud A et en appliquant la
première loi de Kirchhoff, nous auront donc :
i*1 = i*2 + i*3
(IV.20)
i*1 = 0,015[95,3° + 0,426[-34,8° =
0,42 [33,3° pu i*1 = 0,42 [33,3° puC'est le
courant à l'entrée de la ligne MALUKU - BANDUNDU.
u*AAr
5,3° u*CC'
-28
i*1
Figure (IV.8) Angle de déphasage
p. 73
73
IV.7.3 Calcul de tensions nodales en grandeurs
réelles
Pour trouver les tensions nodales de différents noeuds en
grandeurs réelles, nous allons multiplier toutes les valeurs de tensions
obtenues en calculant par la tension de base correspondante en ce noeud.
> Au noeud C de la charge BANDUNDU
La tension de base ????????2 = 15???????? et la tension
calculée en ce noeud est ????*????????' = 1?0° ????????
Nous aurons donc en grandeur réelle :
????*????????' = 1 ???? 15 ?????????0° = 15
?????????0°
> Au noeud B (arrivée ligne 220 kV) jeux de
barres poste BANDUNDU
La tension de base en ce noeud ????????1 = 220 ???????? et la
valeur de la tension calculée en ce noeud est ????*????????' =
1,2?0,21° ???????? . Nous aurons donc en grandeur réelle :
????*????????' = 1,2 ???? 220 ???????? ?0,21° = 264 ????????
?0,21°
????*????????' = 264 ???????? ?0,21° C'est une surtension
due à l'effet Ferantti car
la ligne est moins chargée.
> Au noeud A (entrée ligne soit au poste
MALUKU)
La tension de base en ce noeud ????????1 = 220 ???????? et la
valeur de la tension calculée en ce noeud est ????*????????' =
1,01?5,3° ???????? . Nous aurons donc en grandeur réelle :
????*????????' = 1,01 ???? 220 ???????? ?5,3° = 222,2
???????? ?5,3°
????*????????' = 222,2 ???????? ?5,3°
p. 74
74
IV.8 Conclusion partielle
Ce chapitre a été consacré à la
description de la situation actuelle du poste de BANDUNDU. Au de chapitre nous
avons décortiqué l'état actuel du réseau de
transport MALUKU - BANDUNDU et un accent particulier a été mis
sur les perturbations déstabilisatrices du fonctionnement de ce
réseau, à l'occurrence la surtension.
Outre de ce qui précède, le calcul de load flow
a été exploité pour vérifier notre hypothèse
de la surtension et avons trouvé à l'aide de cet outil que la
surtension aux jeux de barres du poste BANDUNDU est de l'ordre de 1,2 pu soit
264 kV.
Et qui entraine les préjudices financiers sur
l'exploitation de ce réseau.
Ainsi, dans le chapitre suivant, nous allons dimensionner et
simuler le
dispositif FACTS du type STATCOM sur le réseau
étudie pour
l'épargner contre cette perturbation.
p. 75
75
CHAPITRE V: SIMULATION DU DISPOSITIF FACTS/STATCOM SUR LE
RESEAU ETUDIE
V.1 Introduction
Le réseau électrique est exposé aux
différentes perturbations telle que : l'augmentation de la charge,
augmentation ou diminution de la tension,...Le «STATCOM » est
utilisé pour rendre l'équilibre de tension au réseau, ou
compenser la puissance réactive .Dans ce chapitre, nous allons
étudier le comportement dynamique du « STATCOM » via à
vis des perturbations de tension et de puissance réactive .Le
comportement du « STATCOM »sera vérifié par des
simulations en utilisant MATLAB/Simulink. Les simulations seront
déroulées comme suit :
1. Fonctionnement du STATCOM en mode flottant ;
2. Fonctionnement du STATCOM en mode capacitif ;
3. Fonctionnement du STATCOM en mode inductif.
Et enfin, l'interprétation des résultats de
simulation.
V.2 Matériels et méthodes
Le réseau de transport d'énergie
électrique MALUKU -BANDUNDU de 220kV présenté sous
l'environnement Matlab/Simulink. Il est constitué d'une ligne HT du 3eme
ordre de 262 Km de long et ayant un niveau de court-circuit de 600 MVA,
aboutissant aux jeux de barres 220kV du poste BANDUNDU. Le réseau
comporte également charges Ohmico -inductive, tout le système est
simulé sous logiciel Matlab version 7.10.0 (R.2010a).
p. 76
76
V.3 Synthèsedu STATCOM du réseau HT
MALUKU-BANDUNDU
V.3.1 Schéma du STATCOM au bout de ligne HT
MALUKU-BANDUNDU
Figure V.1 Schéma du STATCOM au bout de ligne HT
MALUKU-BANDUNDU.
V.3.2 Détermination de paramètres du
STATCOM
Pour synthétiser le STATCOM, il faut déterminer les
paramètres suivants :
? L???? : inductance du transformateur
de couplage en H ;
? QSh : puissance réactive de
délivrée par le STATCOM en MVAr ;
? ISh : courant délivré
par le STATCOM en A ;
? USh(max) : tension
d'isolement du STATCOM en kV ;
? ISh(max) : courant maximum
du STATCOM.
Ces éléments cités ci-haut ne concernent que
la partie puissance du STATCOM.
Les caractéristiques des éléments du STATCOM
pour un réseau HT 220KV ayant une charge comprise entre 11MW et 350MW
sont :
p. 77
77
> Transformateur de couplage
· Rapport de transformation : 220/16 KV ;
· Puissance apparente nominale : 333MVA ;
· Réactance : 15% ;
· Tension de court-circuit :12.5%.
> Résistance de pertes ???????? =
0.46 ? soit 9,5.10-4????????
> Capacité de batteries ???? =
23000u????
V.3.2.1 Détermination de ????????
Nous savons que la puissance apparente de base du
système ???????? = 100 ????????????, ????????
???????????????????????????? d court-circuit du transformateur de couplage est
de
???????????? =13.5% et sa puissance nominale est de ???????? =
333 ????????????.
· Impédance de base partie 16 KV et
220KV
????????1 =
????????1 =
|
????2????1 (16)2
=
???????? 100
????2????2 (220)2
=
???????? 100
|
= 2.56 ?
= 484 ?
|
|
· Calcul de la réactance du transformateur
de couplage ???????? Cette réactance est donnée par la
relation mathématique suivante :
???????? = ????1 ~????2
????1~ + ????2 (V.1)
Or:????1 = ???????? . ????????????.????2????1 (V.2)
100.????????
????= ???? ????????????.????2????2 (V.3)
2 ???? .
100.????????
Pour :???????????? = 13.5% ;????????1 = 16????????; ????????2 =
220????????;???????? = 333 ???????????? et ????????= 15%
Alors ????1 = 0,15. 13,5.(16)2 100.333 =0.016 ? et
????2 = 0,15. 13,5.(220)2
100.333 = 2.56 ?
Soit : ????1(????????) = 0.016
2.56 = ????0,0063 ???????? et????2(????????) = 2.56 484 =
????0,0061 ????????
p. 78
78
En remplaçant les valeurs trouvées dans
l'équation (V.1), nous
obtenons la réactance du transformateur de couplage :
???????? = ????0,0063~220
16 ~+ ????0,0061 = ????0,093 ????????
???????? = ????0,093 ????????
Nous pouvons ainsi déterminer l'inductance
correspondante à la réactance obtenue ci-dessus. Appliquons alors
l'expression ci-dessous :
????????
???????? = (V.4)
2????????
???????????????? : ???????? = ????0,093 ????????
???????????????? ???????? = ????45,012 ? ???????? ???? = 50????????
Alors ???????? = 45,012 = 0,143 ???? soit ???????? = 143????????
ou ???????? = 2,95.10-4????????
2????.50
V.3.2.2 Détermination de la puissance
délivrée par le STATCOM Cette puissance est ????????h
est obtenue à partir de l'équation (III.7), soit
????????h = ????????h. ????????h = ????????h2 ????????~1-
????????
????????h~ Et pour????????h = 16????????
???????? : Tension du réseau où est connecté
le STATCOM et pour ce qui est de notre cas
???????? = ????????????' = 220 kV Et ???????? = 45.012 ? alors la
puissance réactive
délivrée par le STATCOM sera de :
????????h = 45,012 ~1 - 220
162 16 ~ = -72,513 ????????????????soit????????h = -75
????????????????
Soit -0,075 pu
La puissance totale pour les trois phases sera de :
???????? = 3????(-75 ????????????????) = -225 ????????????????
Soit -0,225 pu
V.3.2.3 Détermination du courant
délivré par le STATCOM
Le courant délivré par le STATCOM et donné
par la relation (II.6) ci-
16.103 - 220.103
=
45,012
|
= -450,23 ????
|
dessous :
????????h - ????????
????????h = ???? ????
????????h = -445,32 ???? Soit -1,079 pu
p. 79
79
V.3.2.4 Détermination de la tension maximale du
STATCOM
La tension maximale du STATCOM est donn2e par la relation
mathématique suivante :
Ush(max) = K.
Vt
(V.6)
Ush(max) = 1,2.220 = 264
kV
Ush(max) = 264
kVSoit 1,2 pu
V.3.2.5 Caractéristiques du STATCOM
> Lt = 143mH soit
2,95.10-4pu;
> Rt =
86.10-6 D. soit 2.10-6pu
;
> C= 23000uF ;
> Xt = j45,012 D.
soit j0,093 pu ;
> Qsh = -75 MVAr
soit -0,075 pu par phase ;
> Qt = -225 MVAr
Soit -0,225 pu ;
> Ish = -445,32 A
soit -1,079 pu ;
> Ush(max) = 264
kV soit 1,2 pu ;
> Vsh = 16kV.
V.3.3 Synthèse de régulateur PI des
courants de STATCOM dans la partie puissance
Dans la totalité des applications pratiques le STATCOM
est utilisé principalement pour compenser la puissance réactive
au jeu de barre de connexion et par conséquence maintenir la tension de
ce dernier. Pour cet objectif ce dispositif injecte ou absorbe un courant
I*sh, qui est l'image de la puissance à compensée.
On constate qu'il y a un couplage naturel dans les transferts
des courants et pendant le fonctionnement du STATCOM. Pour éliminer ce
couplage on utilise la méthode de compensation et avec des
régulateurs PI on peut contrôler les courants de sortie du STATCOM
et les faires suivre leurs consignes.
A cet effet, le paramétrage du régulateur tient
compte de quatre paramètres, à savoir :
· KK: le gain du
régulateur proportionnel ;
· K1: le paramètre du
régulateur intégral ;
· TBF: temps de réponse en
boucle fermée.
p. 80
80
Calculons :
·
·
·
|
1
K???? = 3
K???? = K
???????????? =
|
L????
x =
|
1
3 1
3
1
|
143.10-3
|
|
|
|
|
V.3.4. Synthèse du régulateur PI du
contrôle de la tension aux bornes du condensateur C
La tension continue aux bornes du condensateur doit
être maintenue à une valeur constante. La correction de cette
tension doit se faire par l'adjonction d'un courant actif au courant de
référence du STATCOM qui traduira l'absorption ou la fourniture
d'une puissance active sur le réseau.
Nous avons le choix entre un régulateur proportionnel
et unrégulateur proportionnel intégral. Ce dernier est souvent
préférable du fait qu'il permet d'annulerstatique.
La fonction de transfert en boucle fermée de ce
système sous forme de
BODE est donnée par l'équation (III.46)
ci-dessous:
Avec :
Pour avoir un bon coefficient d'amortissement du
système en boucle fermée, nous avons choisi E =0.7. Et afin
d'atténuer les fluctuations à 300
Hz, et pour avoir un bon filtrage on va choisir ???????? =
2????.300
10 =
188,4 rad/secet finalement on détermine à
partir des équations ci-dessus les valeurs des gains K???? etK????.
81
???? W2 23.10-3.188,42
· ????????
???? = =
·
= 408,2 ;
2 2
p. 81
0,7
· ????????
~ 1 ~ 12.????.????????
2.23.10-3.408,2
= = = 6,06.
V.3.5 Circuit de synchronisation des
impulsions
Le circuit de synchronisation des impulsions se compose de
trois sous-blocs indépendants pour le trois phases. Chaque sous-bloc se
compose d'une PLL qui permet la synchronisation des impulsions avec la tension
secondaire du transformateur de couplage. La PLL permet de mesurer la tension
au secondaire et non pas au primaire, pour éviter la réactance
totale du transformateur de couplage, en plus elle joue le rôle d'un
filtre d'entée.
V.4 Test de simulation
V.4.1 Paramètres de la ligne MALLUKU-BANDUNDU et
du STATCOM
V.4.1.1 Ligne HT MALLUKU-BANDUNDU
VAA'
j14, 43.10-3pu
B'
B'
I6 0,0014 pu
I5 j0,0011 pu
B
0,038 pu
j0,166 pu B
I4
I1
I2
I3
A
j14, 43.10-3pu 0,014 pu
VCC'
-j 0,012 pu
A'
V.4.1.2 Caractéristiques de la charge au poste
BANDUNDU
> Puissance apparente de la charge : 12 MVA ;
> Facteur de puissance : 0,8 ;
> Fréquence : 50Hz.
V.4.1.3 Caractéristiques du STATCOM
> Onduleur de tension à trois niveaux 48 impulsions
;
> Composants d'électronique de puissance : thyristors
GTO ;
> La puissance réactive
(Générée/Absorbée) Qsh : +75 MVAr/-75 MVAr ;
p. 82
82
> Coté DC : des capacités de C1=C=
23000 ìF ;
> Lt = 143mH soit
2,95.10-4pu;
> Rt = 86.10-6 SZ
soit 2.10-6 pu ;
> Xt = j45,012 SZ soit
j0,093 pu ;
> Qt = -225 MVAr Soit
-0,225 pu ;
> Ish = -445,32 A soit -1,079 pu
;
> Ush(max) = 264 kV
soit 1,2 pu ;
> Vsh = 16kV.
V.4.1.4 Paramètres des
régulateurs
a) Régulateur PI des courants de STATCOM dans la
partie puissance
· KF = 554,3 ;
· Ki = 0,333 ;
· TBF = 0,0018 Sec soit 1,8
ms.
b) Régulateur PI du contrôle de la tension
aux bornes du condensateur C
· Ki = 408,2 ;
· KF = 6,06.
p. 83
83
V.4.2. Module STATCOM partie puissance.
Figure V.2 : Module STATCOM partie puissance.
p. 84
84
V.4.3Partie commande du STATCOM.
Figure V.3 : Partie commande du STATCOM.
p. 85
85
V.4.4. Partie régulation de l'angle Alpha du
STATCOM.
Figure V.4: Partie régulation de l'angle Alpha
V.4.5Partie régulation du courant
Figure V.5 : Partie régulation du courant
86
On étudie le système suivant :
p. 86
Figure V.6 : STATCOM simulé au réseau HT
MALUKU-BANDUNDU
p. 87
87
V.5 Résultats de simulation et
interprétation
X10-2 '(-
»--
Figure V.6 : Courbes des tensions et courants en fonction de
temps.
Nous notons que pendant la période (0ms-1ms) et
(3,5ms-4ms) le dispositif STATCOM est en équilibre (mode flottant
c'est-à-dire hors servi) la tension du réseau (jeux de barres
220kV BANDUNDU)
V ???? = 1pu soit 220 kVest
égale à la tension du STATCOM V????h , aucun
courant ne circule.
Dans l'intervalle (1ms-2,3ms) la tension du STATCOM augmente
de 0,1 pu par rapport à la tension aux jeux de barres 220kV BANDUNDU, le
courant triphasé généré par le STATCOM est en
avance par rapport à la tension; dans ce cas le dispositif fonctionne en
mode « capacitif ».
On observe pendant la période (2,3ms-3,5ms) la tension
du STATCOM déminer de 0,3pu par rapport à la tension aux jeux de
barres 220kV du réseau BANDUNDU. Le STATCOM réagit par injection
d'un courant en retard par rapport à la tension c'est le fonctionnement
en mode « inductif ».
88
Figure V.7 : Tensions (Vm ,Vref ) en fonction de temps.
X10-2
p. 88
Figure V.8 : Puissances active et réactive du STATCOM en
fonction de temps.
On observe pendant la période (0ms-1ms) et (3,5ms-4ms)
que le réseau fonctionne en régime permanent ; aucune
perturbation sur la tension (La différence entre la tension de
référence et la tension mesurée est nulle). Aucune
puissance réactive et active n'a été produite par le
STATCOM (aucun changement dans le réseau).
89
Dans l'intervalle de temps (1ms-2,3ms), le réseau est
menu par une chute de tension de l'ordre de 0,03 pu soit 6,6 kV(puissance
réactive transmise plus que les normes). Dans ce cas le STATCOM est
intervenu par l'absorption de courant réactive, la puissance
absorbé est de l'ordre Q = -75MVAr(le STATCOM fonctionne en mode
capacitif) ; aucun changement à propos la puissance active du
réseau.
Dans l'intervalle de temps (2,3ms-3,5ms), il y a une
surtension dans le réseau d'amplitude 1,03 pu soit 226,6 kV (puissance
réactive transmise moins que les normes). Dans ce cas le STATCOM est
intervenu par l'injection de courant réactive, la puissance
injecté est de l'ordre Q = + 75MVAr (le STATCOM fonctionne en mode
inductif) ; aucun changement à propos la puissance active du
réseau.
X10-2
p. 89
Figure V.9 : Courant (Iqm, Iqref) d'onduleur VSC en fonction de
temps.
On remarque que le courant de référence c'est
l'image de courant mesure.
p. 90
90
Figure V.9 : Tension (Vdc) en fonction de temps (s).
V.5 Coût du projet d'installation du dispositif
STATCOM[????????]
La puissance réactive normalisée du STATCOM
dimensionné dans notre projet est de 225 MVAr. En vertu des information
recueillies sur le site http ://.www.wikipedia.org/wiki/Schneider , le STATCOM
de cette taille coût :
? Partie puissance 225 MVAr =70.125€ ? Eléments
d'automatisation =9.125€ ? Commande =35.355€
? Main d'oeuvre =30% soit 34381,5€
D'où le coût global de l'installation du
dispositif STATCOM est évalué à : 148.986,5€
p. 91
91
V.6 Conclusion
Les résultats de simulations sous l'environnement
MATLAB/Simulink du dispositif STATCOM dans les jeux de barres du post HT 220 kV
de BANDUNDU nous ont permis de mieux comprendre le fonctionnement de ce
dispositif FACTS dans les différents modes de fonctionnement.
Le STATCOM est un moyen très efficace pour maintenir
la tension stable aux jeux de barre auquel il est connecté. Quelque soit
la perturbation ; chute de tension ou bien une surtension, il réagit
d'une manière instantané soit par la génération de
la puissance réactive, c'est son mode capacitif. Soit par l'absorption
de la puissance réactive, c'est son mode inductif. Le coût global
de l'installation du dispositif STATCOM est évalué à
148.986,5€.
p. 92
92
Conclusion générale
Ce travail a consisté en une analyse du comportement
dynamique d'un système FACTS dédié à la
régulation de la tension et des puissances réactives transitant
dans le réseau de transport Ouest de la SNEL particulièrement,
à la ligne MALUKU-BANDUNDU afin d'améliorer son niveau de
tension, d'augmenter sa stabilité transitoire et de réduire les
surtensions aux jeux de barres 220kV du poste BQNDUNDU.
Les difficultés rencontrées dans ce travail
sont de réunir toutes et les informations du réseau en
étude auprès de la Direction de Transport Ouest de la SNEL
;celles liées à la maitrise de tous les scénarios de la
simulation sous l'environnement Matlab dans sa version 7.10.0 (R.2010a).
Toutefois, les résultats obtenus par le calcul de load
flow, nous montrent clairement la tension nodale sur les jeux de barres 220KV
du poste de BANDUNDU est de l'ordre de 1,2 pu soit 264Kv (effet FERANTTI) par
rapport à la tension à l'entrée de la ligne.
Pour contourner cette difficulté, nous avons
proposé de dimensionner et simuler le système FACTS du type
STATCOM auquel les résultats obtenus par des simulations montrent que la
tension contrôlée par ce dispositif varie dans les limites
acceptables avant de revenir à la valeur contractuelle.
· Le STATCOM génère une puissance
réactive de 75MVAr pour augmenter la tension à presque 1pu,si
celle-ci était brusquement ramenée à 0,97 pu ;
· Le STATCOM absorbe une puissance réactive de
-75 MVAr pour maintenir la tension à 1,01 pu au moment où la
tension au bout de la ligne soit subitement passée à 1,2 pu.
Les limites actuelles du réseau de transport MALUKU
-BANDUNDU nous a poussées d'apporter une piste de solution à
cette ligne déjà en place d'une certaine flexibilité qui
leur permettant de mieux aux nouvelles exigences.
Après ce long tour d'horizon, nous n'avons pas la
prétention d'avoir réalisé un travail parfait, d'autres
pistes de solutions peuvent être
envisagées. Ceci n'est qu'un outil de base pouvant
servir aux
générations futures pour réaliser d'autres
études similaires à celle-ci.
p. 93
93
Références Bibliographiques
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Réseaux Electriques par les Systèmes FACTS:(Flexible AC
Transmission Systems)" mémoire de magistère université de
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commandes" mémoire de magistère université Setif
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l'optimisation de la puissance réactive en présence de
dispositifs de compensation dynamique (FACTS)) mémoire de
magistère ; université de biskra 2013.
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université de Henri Poincaré, Nancy 2003
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controller (UPFC) development of mathematical framework and design of a
p. 94
94
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réseau électrique", mémoire de magister,
université Mohamed Boudiaf Oran - 04/2002.
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BANDUNDU en date du 06 Janvier 2018
[19]. Source d'information la direction PKB : Poste et Ligne
Kinshasa-Bandundu en date du 23 octobre 2017.
p. 95
95
Table des matières
EPIGRAPHE ii
Dédicace iii
Remerciements iv
Liste des Symboles et Abréviations v
Introduction générale 1
1. Motivation 1
2. Problématique 1
3. Hypothèses de travail 2
4. Positionnement personnel 3
5. Objectif poursuivi 3
6. Méthodologie proposée 3
7. Subdivision du travail 3
CHAPITRE I : QUALITE D'ENERGIE ÉLECTRIQUE 5
I.1 Introduction 5
I.2 Types de perturbations qui peuvent dégrader la
qualité de la tension: 5
I.3 Puissance transmise par une ligne électrique
6
I.4 Compensation d'énergie réactive 8
I.4.1 Moyens de compensation réactive 9
I.4.2 Compensation shunt 9
I.4.3 Principe de la compensation série 11
I.4.4 Compensateurs synchrones 12
I.4.5 Bancs de condensateurs 12
I.4.6 Compensateurs statiques de puissance réactive
13
I.4.7 Compensation réactive dans une ligne
électrique 13
I.4.8 Compensateur shunt au point milieu 14
I.5 Conclusion 15
CHAPITRE II : CONCEPT DE BASE DES SYSTEMES FACTS 16
II.1 Introduction 16
II.2 Concept général et définition :
16
II.3 Différentes catégories des FACTS :
16
II.4 Application des dispositifs FACTS dans les
réseaux électriques : 18
II.5 Fonctionnement des FACTS 19
II.5.1 Réseau de transport 19
II.5.2 Réseaux Industriels 19
II. 5.3. Classification des dispositifs FACTS 19
II. 5.3.1 Génération I 20
II. 5.3.2 Génération II 20
II. 5.3.3 Génération III 20
II.6 Compensateurs shunts 20
II.6.1 Compensateurs parallèles à base de
thyristors 20
II .6.1.1 Compensateur Statique de Puissance
Réactive (CSPR) 20
II .6.1.2 Principe de fonctionnement : 21
II.6.1.3 STATCOM: 22
p. 96
96
II.6.1.4 Avantages du STATCOM : 23
II.6.2 Condensateur série commande par thyristor
(TCSC) 24
II .6.3 Static Synchronous Series Compensator (SSSC)
24
II.7 Dispositifs FACTS combinés
(série-parallèle) 26
II.7.1 Contrôleur de transit de puissance
unifié UPFC 26
II.8 Conclusion 27
CHAPITRE III : ÉTUDE ET MODELISATION D'UN STATCOM
28
III.1 Introduction 28
III.2 Principe de fonctionnement 28
III.3 Effet de la compensation shunt (STATCOM) sur le
réseau électrique : 32
III. 4 Modélisation du STATCOM 35
III.4.1 Modèle Mathématique
Simplifié: 35
III.4.2 Modèle mathématique en
considérant le circuit DC : 38
III.5 Contrôle du STATCOM 40
III.5.1 Détermination des Références:
40
III.5.2 Méthode Watt-VAr découplée :
41
III.5.3 Régulateur PI avec compensation de
pôles: 44
III.5.4 Régulation de la tension continue Udc:
45
III.6 Conclusion 47
CHAPITRE IV : ETAT ACTUEL DU RESEAU DE TRANSPORT HT 220kV
MALUKU- BANDUNDU 48
IV.1 Introduction 48
IV.2 Présentation du réseau transport OUEST
de la SNEL 48
IV2.1 Centrales du réseau transport OUEST de la
SNEL[17]. 48
IV.2.1.1. Alternateurs 49
IV.2.1.2. Transformateurs élévateurs des
alternateurs 50
IV.2.1.3. Topologie du réseau Ouest (17) 51
IV.2 Lignes de Transport Réseau Ouest [17].
52
IV.2.2.1 Transport HT 52
IV.2.2.1.2. Transformateurs de puissance des postes HT du
réseau Ouest 54
IV.2.3 Organisation de la Direction de transport Ouest
55
IV.2.4 Etat de lieux de la ligne HT 220 kV MALUKU
-BANDUNDU 56
IV.2.4.1. Historique 56
IV.2.4.2 Présentation du problème 56
IV.5 Etat de lieu du réseau électrique de la
ville de Bandundu 57
IV.5.1 Source d'injection d'énergie
électrique 57
IV.5.2. Réseau HT 58
IV.5.2.1. Organisation et caractéristiques des
équipements électromécaniques existants 58
IV.5.2.2 Schéma d'exploitation du poste HT BANDUNDU
61
IV.5.2.3. Réseau MT de distribution BT 62
IV.2.4. Nombres de cabines et leurs puissances
correspondantes de la distribution BT/Bandundu -
ville 63
IV.6. Modélisation en grandeurs réduites du
réseau étudié 64
IV.6.1Choix du modèle du réseau 64
IV.6.2 Mise en équation du système de
puissance en régime permanent 65
IV.6.2.1. Ligne de transport MALUKU - BANDUNDU 65
IV.6.2.2. Transformateur de puissance poste Bandundu
66
p. 97
97
IV.6.2.3. Choix de grandeurs de base 66
IV.6.2.4. Grandeurs en pu et schéma en pu
67
IV.6.2.5. Modèle équivalent de réseau
de transport Maluku - Bandundu HT 220 kV 68
IV.7 Calcul des tensions nodales du système
à l'aide de calcul de Load Flow sur la ligne HT 220kv
MALUKU -BANDUDNDU 69
IV.7.1 Formulation du problème 69
IV.7.2Etat du système 69
IV.7.2.1 Calcul de la puissance active et réactive
consommée par la charge 69
IV.7.2.2 Calcul du courant appelé par la
chargei * 6 et de la tension au noeud C 70
IV.7.2.3.Calcul du couranti * 5 dans la
branche BB' et de la tension au noeud B (u * BB') 70
IV.7.2.4 Calcul du couranti * 4 à
travers dans l'élément transversal sortie ligne 71
IV.7.2.5 Calcul du courant i * 3 sur
l'impédance longitudinale 71
IV.7.2.6 Calcul du courant i * 2 sur
l'impédance transversalede la ligne et de la tension au noeud A
(entrée de la ligne) 72
IV.7.2.7 Calcul du courant à l'entrée de la
ligne (au point A) 72
IV.7.3 Calcul de tensions nodales en grandeurs
réelles 73
IV.8 Conclusion partielle 74
CHAPITRE V: SIMULATION DU DISPOSITIF FACTS/STATCOM SUR LE
RESEAU ETUDIE 75
V.1 Introduction 75
V.2 Matériels et méthodes 75
V.3.1 Schéma du STATCOM au bout de ligne HT
MALUKU-BANDUNDU 76
V.3.2 Détermination de paramètres du STATCOM
76
V.3.2.1 Détermination de Lt
. 77
V.3.2.2 Détermination de la puissance
délivrée par le STATCOM 78
V.3.2.3 Détermination du courant
délivré par le STATCOM 78
V.3.2.4 Détermination de la tension maximale du
STATCOM 79
V.3.2.5 Caractéristiques du STATCOM 79
V.3.3 Synthèse de régulateur PI des courants
de STATCOM dans la partie puissance 79
V.3.4. Synthèse du régulateur PI du
contrôle de la tension aux bornes du condensateur C 80
V.3.5 Circuit de synchronisation des impulsions 81
V.4 Test de simulation 81
V.4.1 Paramètres de la ligne MALLUKU-BANDUNDU et du
STATCOM 81
V.4.1.1 Ligne HT MALLUKU-BANDUNDU 81
V.4.1.2 Caractéristiques de la charge au poste
BANDUNDU 81
V.4.1.3 Caractéristiques du STATCOM 81
V.4.1.4 Paramètres des régulateurs
82
V.4.2. Module STATCOM partie puissance. 83
V.4.3Partie commande du STATCOM. 84
V.4.4. Partie régulation de l'angle Alpha du
STATCOM. 85
V.4.5Partie régulation du courant 85
V.5 Résultats de simulation et
interprétation 87
V.5 Coût du projet d'installation du dispositif
STATCOM20 . 90
V.6 Conclusion 91
Conclusion générale 92
Références Bibliographiques 93
Table des matières 95
98
p. 98