Memoire Online - Identification et gestion des risques dans les stations-service

Mémoire de fin d'étude rédigé et soutenu en vue de l'obtention du diplôme d'Ingénieur de Conception en Sciences Environnementales

Option : Déchets et Pollutions
Par :
NOUHOU YOUGOUDA
Matricule : 17Y310P
Licencié en Biologie des Organismes Animaux
Sous l'encadrement de :

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Ce travail a été élaboré grâce aux sacrifices consentis par plusieurs personnes. Qu'elles veuillent agréer l'expression de mes sincères remerciements.

- Dr TCHEUMI Hervé Leclere, encadreur académique, pour ses multiples recommandations, conseils, et remarques et sa rigueur scientifique qui ont fortement contribué à l'amélioration de ce travail ;

- M TALELE CHATUE Hervé, encadreur professionnel, pour l'accueil, sa disponibilité, ses conseils, son soutien, le suivi et surtout sa grande rigueur scientifique qui ont facilité la réalisation de ce travail ;

- Dr LOULEO Jean, notre Chef de Département de sciences environnementales pour avoir veillé au bon déroulement de notre formation ;

- Tous nos enseignants du Département de sciences environnementales qui se sont déployés inlassablement pour nous accorder une formation de qualité au sein de l'ENSPM ;

- M BOUGNE, PDG de Groupe Bocom, de nous avoir accordé la chance d'effectuer mon stage au sein de son entreprise ;

- Mme NGO BAYOÏ Emilie, personnel de la section HSE Bocom Petroleum sa, pour sa disponibilité, son soutien, ses conseils et encouragement durant tout le stage ;

- Tous les personnels de Bocom Petroleum, et ceux du Département QHSE en particulier; - La grande famille TERDE pour leur soutien quotidien de tout genre ;

- Tous mes frères et soeurs pour leurs encouragements et leurs multiples soutiens dans les bons et les moments difficiles ;

- Tous mes camarades de promotion (2017/2019) pour les échanges enrichissants, la solidarité et l'esprit d'équipe ;

- A mes amis et ainés, particulièrement à ALHADJI AHMADA Boukar, MANAOUDA Teuteum, AHMED Ngarmann Evelé, FARIDA Adda Boulo, DAOUDA Djalang pour m'avoir apporté bien plus que des savoir-faire et de précieux conseils ;

- A Tous ceux qui ont de près ou de loin contribué à la réalisation de ce travail et dont les noms ne figurent pas dans ce document je vous suis reconnaissant.

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II.3.3. L'analyse historique, le retour d'expériences et la traçabilité ou l'importance de

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Tableau 8: Les risques dans les stations-service Bocom classés par secteur d'activité 38

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CNESST : Commission des Normes, de l'Equité, de la Santé et de la sécurité du travail

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RESUME

La gestion des risques dans une entreprise est le meilleur moyen de protéger les travailleurs et les installations contre l'exposition à ces risques. Ces derniers peuvent être maitrisés au moyen de plusieurs stratégies. L'objectif de notre travail c'est d'identifier et de gérer les risques liés aux activités dans les stations-service en respectant l'hygiène, la sécurité et l'environnement au sein de l'entreprise Bocom. Notre travail est divisé en deux étapes, une partie purement théorique qui présente une revue sur la gestion des risques dans les stations-service et une partie pratiques réservée à l'identification, l'évaluation et la maitrise des risques lies aux activités des stations-service Bocom. De cette étude, 20 risques ont été identifiés dont le risque de pollution de sol, la chute plain-pied, d'incendie présentent la plus grande occurrence, la sensibilisation et la formation des personnels sur les risques et les dommages ont été considérés comme mesures préventives alors que le port des équipements de protection individuels comme mesure de protection. La mise en place de ces mesures nous a permis de minimiser les risques et d'obtenir les risques résiduels. Plusieurs recommandations ont été faites notamment l'importance et la nécessité du port des équipements de protection individuelle complet, la mise en place de séparateur eau-hydrocarbure et capteur de vapeur pour limiter la pollution de l'eau et de l'air, et respecter les consignes du l'hygiène, la sécurité et l'environnement avec organisation d'une surveillance médicale stricte.

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ABSTRACT

Risk management in a company is the best way to protect workers and facilities from exposure to these risks. These can be mastered through several strategies. The objective of our work is to identify and manage the risks related to the activities of the service stations while respecting hygiene, safety and the environment within the company Bocom. Our work is divided into two stages, a purely theoretical part that presents a review on the management of risks in service stations and a practical part reserved the identification, evaluation and control of risks related to the activities of service stations Bocom. From this study, several results have been identified, the main one being that 20 risks have been identified of which the risk of soil pollution, the single-level fall, fire are the most important, the awareness and the training of the personnel on the Risks and damages were considered preventative measures while wearing PPE as a protective measure. From these measures we minimized the risks and got the residuals. Several recommendations were made including the importance and necessity of wearing full personal protective equipment and respecting the HSE guidelines with the organization of strict medical supervision.

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INTRODUCTION

Les années 2000, semblent marquer une nouvelle ère. Les attentats du World Trade Center et de Madrid, l'explosion de l'usine AZF à Toulouse, le Tsunami en Asie du Sud-est, l'Ouragan Katrina, les violences urbaines de novembre 2005, l'accident nucléaire majeur au Japon, ou encore les scandales financières d'Enron et de la Société Générale, sont autant d'événements différents qui semblent mettre en lumière l'urgence et l'exigence de maitriser les risques (Hassid, 2008).

Dans le secteur pétrolier, le développement de l'automobile a fait apparaitre un nouveau type de spécialité dans la vente du carburant : les stations-service. Dès le début du siècle dernier, la station-service prend rapidement place dans le paysage et devient un lieu de la quotidienneté où se côtoient les personnes intéressées par le marché du carburant et du lubrifiant. Cependant, une telle installation, aujourd'hui banalisée, représente un risque de par le stockage et la distribution de liquides inflammables (IJIAS, 2017).

Les activités de la station-service peuvent être la source des accidents, les facteurs des risques, des maladies professionnelles ainsi que de l'impact sur l'environnement. Même si le risque nul n'existe pas, la société demande de plus en plus aux responsables d'entreprise de maitriser les risques que pourraient générer leurs activités (INRS, mai 2013).

Une des approches, désormais largement acceptée, pour aller vers cette maitrise des risques, est de suivre plusieurs étapes distinctes qui vont de l'identification des dangers à la prise de décision. Ces étapes visent à l'élimination des risques quand cela est possible, à leur prévention, ou encore à leur réduction (INRS, 2013).

Les risques en station-service peuvent prendre diverses formes : chimiques, physiques, ergonomique, etc. En raison de la multitude de ces risques et du fait que de nombreux employeurs négligent la santé et la sécurité, les accidents et les maladies professionnelles du travail sont encore un problème grave dans toutes les régions du monde (Saida & Walid, 2017).

Le Cameroun étant un pays en voie de développement où l'application de la politique relative à la gestion de l'environnement et la protection de la biodiversité est encore faible, à cause du manque de personnel qualifié et l'esprit de torpeur exacerbé du gouvernement dans la prise des décisions. C'est ainsi que, la Loi n°99/12 du 05 août 1996 portant cadre relative à la gestion de l'environnement a permis de booster la démarche de la création d'une cellule

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environnementale dans les différentes structures dont les activités, les produits et les services peuvent porter atteinte à l'homme et à son environnement (Désiré, 2016)

Cette étude a pour objectif d'identifier et de gérer les risques dans les stations-services Bocom.

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Chapitre I, présente un bref historique de risque et de la gestion de risque, les types de risques et leurs méthodes de classification ;

Chapitre II, présente le matériel et les méthodes utilisées où aurons les documents et

les logiciels comme matériels et le diagnostic l'analyse préliminaire de risque comme méthode ;

Chapitre III, présente les différents résultats de notre étude les commenter puis les comparer à d'autres résultats des travaux ayant fait dans le domaine.

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CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE

I.1. Définition des concepts

Environnement : selon la loi N°96/12 du 05 aout 1996 portant loi cadre relative à la gestion de l'environnement, c'est un ensemble des éléments naturels ou artificiels et des équilibres biogéochimiques auxquels ils participent, ainsi que des facteurs économiques, sociaux et culturels qui favorisent l'existence, la transformation et le développement du milieu, des organismes vivants et des activités humaines.

Accident: Evénement soudain et imprévu qui a pour conséquence une atteinte à la santé, l'environnement et aux biens et équipements (Saida & Walid, 2017)

Accident de travail: c'est tout accident ayant entrainé une lésion corporelle important à une cause soudaine, extérieure survenue dans le cadre de la relation de travail. Est également considéré comme accident du travail, l'accident survenu au cours d'activité sportives organisées par l'employeur dans le cadre de localisation, d'accomplissement d'un acte de dévouement dans un intérêt public ou de sauvegarde d'une personne en danger (Saida & Walid, 2017)

Accident de travail avec arrêt (AAA) : Accident du travail ayant entrainé des lésions mortelles ou des blessures graves multiples ayant entrainé une incapacité de travail (Saida & Walid, 2017)

Accident de travail sans arrêt (ASA) : Accident n'ayant pas entrainé de lésion corporelles ou ayant entrainé des lésions qui nécessité uniquement l'administration de soins interruption de travail (Saida & Walid, 2017)

Danger : état ou circonstance susceptible de provoquer des dommages humains, matériels, à l'exploitation ou à l'environnement (Désiré, 2016)

Dommage : blessure physique ou atteinte à la santé des personnes, ou atteinte aux biens ou à l'environnement (ISOCEI 51, 1999)

Probabilité : degré de vraisemblance pour qu'un évènement se produise (ISO/ICE, 2002)

Risque: probabilité que les conséquences néfastes, les dommages, se matérialisent effectivement. Un danger ne devient un risque que lorsqu'il y a exposition et donc, possibilité de conséquences néfastes.

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Évaluation des risques : l'évaluation des risques est le processus global d'identification,

Analyse du risque : étude qui permet de déterminer le degré de risque et d'évaluer les conséquences d'un événement sur une organisation et son environnement (Hassid, 2008).

Gestion des risques : la gestion des risques est un processus matriciel itératif de prise de décision et mise en oeuvre des instruments qui permettent de réduire à un niveau acceptable l'impact des vulnérabilités pesant sur toute entité (Hassid, 2008).

L'observation du cas particulier de la norme ISO 31000 prouve la volonté qui existe à l'échelle internationale d'élaborer les outils pour la gestion des risques. En effet, la norme ISO 31000 est un référentiel international de management des risques, elle donne les exigences associées à la mise en place d'un système de manageme00nt de risques. Plusieurs autres normes et directives ISO, visant l'étude de risque dans les domaines spécifiques comme les normes ISO/ICE 73 : 2002 et ISO/ICE 51 : 1999 qui sont les guides de la gestion de risque et ISO 31010 qui montre les processus de gestion des risques. C'est la caractéristique des normes et directives produites par l'ISO. Elles servent généralement de référence aux agences de normalisation locales ou nationales.

Un ensemble de textes constitue le cadre règlementaire général actuel dans le domaine des installations classées, de première classe dont toutes soumises à l'étude de dangers :

? Le décret N^° 79/372 du 02 Septembre 1976 portant règlementation des établissements dangereux, insalubres ou incommodes ;

? L'arrêté N° 13/MINMEN/DMG/SL du 19 Avril 1977 portant nomenclature des établissements dangereux, insalubres ou incommodes et son modificatif N^° 02/MINMEE/DMG/SDAMIC en date du 04 Janvier 1999 ;

? La loi N° 96/12 du 05 Août 1996 portant loi-cadre relative à la gestion de l'environnement ;

? La loi N° 98/015 du 14 juillet 1998 relative aux établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes dont l'Art. 46 abrogent toutes les dispositions antérieures contraires,

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notamment celle de la loi N^° 76/3 du 08 juillet 1976 fixant les frais d'inscription et de contrôles des établissements dangereux, insalubres ou incommodes.

Cette loi a donné lieu à la publication de plusieurs décrets et arrêtés qui complètent le

dispositif notamment à l'EDD et aux plans de prévention des risques dont l'élaboration vient en aval pour les établissements concernés ; il s'agit :

- Du décret N° 99/818/PM du 09 Novembre 1999 fixant les modalités d'implantation et d'exploitation des établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes ;

- Du décret N^° 99/820/PM du 09 Novembre 1999 fixant les conditions d'agrément des personnes physiques ou morales à l'exploitation des laboratoires de contrôle de pollution ;

- du décret N° 99/821/PM du 09 Novembre 1999 fixant les conditions d'agrément des personnes physiques ou morales aux inspections, contrôles et audits des établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes ;

- Du décret N° 99/822/PM du 09 Novembre 1999 fixant les conditions de désignation des inspecteurs et inspecteurs-adjoints des établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes et des appareils de pression à gaz et de pression à vapeur d'eau. Dans son Article 15, ce décret abroge toutes les dispositions antérieures contraires, notamment celles du décret N° 77/90 du 25 Mars 1977 déterminant le mode de répartition des frais d'inspection et de contrôle des établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes.

Par ailleurs, d'autres textes régissant les domaines hautement sensibles instaurent les dispositifs dont les termes restent vagues, mais faisant allusion à la prévention des risques :

- La loi N° 89/020 du 24 Décembre 1998 régissant les appareils à pression de gaz et à pression de vapeur d'eau, complétée par le décret N^° 99/817/PM du 09 Novembre 1999 fixant les modalités de construction, d'exploitation et de contrôle des appareils à pression de gaz et à pression de vapeur d'eau ;

- La loi N° 99/013 du 22 Décembre 1999 portant Code pétrolier Art. 78 alinéas 1 l'exploitant applique les normes d'hygiène et de sécurité et 2 l'exploitant se soumet aux mesures qui peuvent être édictées par le Ministère chargé des hydrocarbures, y compris l'installation, à ses frais, d'équipements en vue de prévenir ou de faire disparaitre les causes de danger durant ses opérations. Le chapitre II de ladite loi traite de la protection de l'environnement et impose dans son Art. 83 alinéas 1 à 3 une ET ;

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réalisation des EDD, dont nous présenterons le contenu principal dans les paragraphes suivants et d'autres textes qui, spécifiquement traitent de l'EDD.

? Le décret N° 2014/2379/PM du 20 Août 2014 fixant les modalités de coordination des

inspections des ECDII. Notons par ailleurs que les références suscitées ne sont pas exhaustives, mais ressortent l'essentiel des textes qui font allusion à l'EDD au Cameroun.

Depuis les fables et mythes en passant par l'Italie en 1193, à une étymologie obscure jusqu'à sa diffusion en Europe, d'autres sources et thèses de nos jours, la notion du risque a pris bien de colorations et d'usages différents. A la lecture de ces sources, on pourrait se demander si l'émergence de la société du risque n'est pas en fin de compte un phénomène purement linguistique (LAGNIKA, 2009).

Le risque est inhérent à l'entreprise et constitue même son essence. Créer une entreprise revient déjà à prendre un risque, la survie et la pérennité de l'entreprise n'est jamais assuré quel que soit sa taille. Historiquement, L'homme a de tout temps été confronté aux dangers catastrophes naturelles (tremblement de terre, inondation, éruption volcanique, avalanche, cyclone, etc.), de maladies, de guerres ou de tout autre manifestation, l'homme fut amené à réagir face au danger du risque naturel. Au XVII siècle les philosophes et les moralistes englobaient le risque dans la notion de prudence. La notion de risque a été introduite dès que les probabilités ont été développées au XVIII siècle .Le progrès scientifique et le développement technologique ont a accru les risques liés au développent industriel et humain cette ère a vu la naissance de la notion de gestion des risques. Les organisations ont développé des méthodes et des moyens pour faire face à l'irréparable. L'inexistence du risque zéro a accompagné une demande sans cesse de protection et d'assurance. Parallèlement, les habitudes des consommateurs et des partenaires de l'entreprise ont changé, les années 1990 marquent le début d'un rapprochement des aspects qualité, sécurité, santé et protection de l'environnement. Enfin l'avènement de l'ère de la mondialisation associé à l'émergence d'une société d'information entraine l'entreprise dans un environnement instable et mouvant source de risques nouveaux (BOUAZABIA & BOUDJEDRA, 2007).

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Le risque est devenu un concept adopté par tous les champs disciplinaires en passant par les secteurs industriels qui sont de plus en plus concernés. Les activités en général génèrent des risques exogènes ou endogènes selon la circonstance. L'entreprise, source de bien être auparavant, est devenue source de nuisances avec les facteurs de pressions tels que: la responsabilité juridique, les pressions commerciales et les pressions sociales. Face aux dissensions politiques environnementales et la pression populaire, elle est rendue responsable du droit à la sécurité et à la santé des parties prenantes. Force est de constater que l'entreprise évolue en permanence dans un univers de risques souvent complexe, dynamique et hostile. Un risque d'entreprise peut être aussi défini comme « la menace qu'un évènement, une action ou une inaction affecte la capacité de l'entreprise à atteindre ses objectifs stratégiques et compromettre la création de valeurs» (LAGNIKA, 2009)

Au vu de ce qui précède, l'historique des risques conduit à celle de la gestion de risque

La société serait passée de la notion de risque comme fatalité divine, contre laquelle la protection humaine est de peu de poids, à celle d'un risque maîtrisé qui aurait pour corollaire le droit à la sécurité. L'intérêt de cette approche est de permettre de relativiser les efforts de protection contre les catastrophes naturelles en ne leur attribuant pas systématiquement comme seule limite le savoir scientifique et technique et les moyens financiers disponibles à une époque donnée. Ces trois paramètres ne sont pas pour autant négligeables, et il serait absurde de ne pas tenir compte de la capacité à calculer un risque et de la maîtrise des techniques de protection; de même le coût de la protection demeure un critère déterminant dans les choix individuels ou collectifs. Cependant en introduisant l'idée que la recherche de la sécurité et la prévention du risque dépendent de "l'outillage mental" des hommes vivant à une époque donnée, un autre champ d'investigation est offert: il s'agit de la gestion des risques (LAGNIKA, 2009).

Allant de l'historique de risque et de la gestion de risque, une approche de ce dernier s'impose.

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Intrinsèquement, trois composants élémentaires suffisent à caractériser le risque :

Pour qu'il y ait risque, il faut qu'il y ait un danger et une cible exposée à ce danger. La présence simultanée d'un danger et d'une cible crée une situation dangereuse dans laquelle une menace existe, une situation dans laquelle on redoute que des événements se produisent et causent des dommages à la cible. Cette menace, évaluée, constitue le risque, comme modélisé sur la figure 1 ci-dessous

La perception des dommages potentiels liés à une situation dangereuse se rapporte à la notion de risque. Le terme risque à plusieurs significations. De même, les risques peuvent être de nature très variée et beaucoup de classifications ont été proposées. Les définitions du risque à deux dimensions sont assez proches. Le risque est une mesure d'un danger associant une

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mesure de l'occurrence d'un événement indésirable et une mesure de ses effets ou conséquences. Et selon OHSAS 18001 [OHS 99], un risque est la combinaison de la probabilité et de la (des) conséquence (s) de la survenue (MEKIRI, 2017).

Cependant, il existe des définitions légèrement plus complexes dans lesquelles apparaît

une troisième dimension : l'acceptabilité du risque, seuil en dessous duquel on accepte l'existence du danger bien que sa gravité et sa probabilité d'occurrence ne soient pas nulles.

Dans la suite du présent travail, le terme risque est lié sans ambiguïté aux risques encourus dans la conduite des systèmes.

- L'ampleur des dommages ; suite à un événement redouté, selon un critère de gravité (critique, marginal, mineur, insignifiant, etc.). ce critère tient compte de l'appréciation des conséquences en termes de pertes humaines (blessures, mort) ou en termes de pertes économiques (cout liés aux dégradations, etc.) ;

- Le caractère incertain lié à l'apparition d'un événement redouté (fréquence, rare, improbable, etc.) provoquant le dommage à partir d'une situation dangereuse déterminée.

Dans sa perception, le risque peut être défini par l'association d'événement causes et conséquences d'une situation donnée comme indiqué sur la figure 2 suivante :

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L'étude de dangers fait partie du processus de gestion des risques autour d'une installation classée en apportant la démonstration du niveau de maîtrise du risque à la source par l'exploitant. De façon élargie, la maîtrise des risques comporte plusieurs composantes représentées dans la figure 3 suivante.

Figure 3: Différentes composantes de la maîtrise des risques majeurs (INERIS, 2015) Après la perception de risque, on peut classer ces derniers en différents types.

Vous pouvez également choisir d'identifier les risques selon leur type. Selon (CNESST,

2016), on dénombre six types de risques : chimiques, biologiques, physiques, ergonomiques, psychosociaux et liés à la sécurité. Voici un résumé de chaque type de risques.

Risques chimiques : Toutes les matières premières et les sous-produits d'un procédé

ou d'un produit qui résultent d'une action mécanique, de l'évaporation, de la combustion, de la décomposition ou d'une réaction chimique.

Risques biologiques qui est l'ensemble des risques causés par les organismes vivants tels que les plantes, les animaux et les agents biologiques (virus, bactéries, parasites, champignons) qui peuvent avoir un effet d'écotoxicité sur les personnes, les biens et l'environnement.

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Risques physiques Formes d'énergie ou forces telles que le bruit, les vibrations, l'électricité, la température, la pression et le rayonnement.

Risques ergonomiques : Tâches répétitives, utilisation d'équipement dont la conception n'est pas adaptée, effort excessif, postures inconfortables ou statiques.

Risques psychosociaux : Facteurs liés à la nature ou à l'organisation du travail tels que

harcèlement, violence, ambiguïté des rôles, manque de respect, surcharge de travail, rythme de travail élevé, complexité de la tâche et formation non adéquate.

Risques liés à la sécurité : Pièces mobiles des machines et de l'équipement, angles rentrants, formes des pièces et des matériaux, manipulation d'outils et d'équipement, travail en hauteur ou en espace clos, planchers glissants ou irréguliers, véhicules, clientèle agressive, projection de matériaux, résistance mécanique inadéquate, incendies et explosions.

Les facteurs de risques sont des éléments qui favorisent la survenue des risques. Ces

facteurs nous permettent d'identifier les phénomènes dangereux comme illustré dans le tableau 1 suivant :

Les facteurs des risques	Phénomènes dangereux
Facteur humain	Malveillance
Les produits (sans plan, gas-oil, super)	Hausse de température
Cuve	Détérioration de la cuve
Tuyauteries	Fuite de carburant
Pompes	Départ de feu
La mise à la terre	Electricité statique
Les Camions Citernes	Rupture de flexible
Méthode de travail	Port des objets lourds
Milieu de travail	Trous sur le sol

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Pour assurer la pérennité d'une entreprise, il faut ambitionner la maîtrise des risques qui la menacent et faire en sorte qu'elle saisisse les opportunités qui se présentent. Ceci suppose de manager ces risques ou opportunités grâce à la mise en oeuvre d'un processus de gestion des risques. Plus encore, cela suppose de faire de la gestion des risques un véritable système de management de l'entreprise.

L'objectif premier de la gestion des risques sera d'identifier quels sont les risques réellement encourus par l'entreprise

L'identification devra aboutir à une cartographie des risques. La gestion des risques

s'astreindra ensuite à une quantification de ces risques afin que leur gestion reste dans l'univers... du raisonnable.

Plus l'objectif est important, plus il est du domaine de la stratégie, plus il est risqué de ne pas l'atteindre. Gérer les risques suppose donc d'avoir préalablement défini et classé les objectifs afin de définir les priorités de traitement. Si l'objectif engendre le risque, la gestion des risques favorise l'atteinte des objectifs.

Nous dirons que la valeur ajoutée du processus risque réside dans la diminution de la vulnérabilité.

Dans le cadre de l'étude (INERIS, 2002) en station-service, une partie s'est pensée sur l'émission des vapeurs de carburants et réglementation

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La pollution de l'air atmosphérique a conduit d'abord le législateur à améliorer la qualité de l'air dans les zones les plus polluées. Les pouvoirs publics ont mis en oeuvre une réglementation axée sur la réduction des sources fixes, notamment dans le cadre de la réglementation des installations classées. C'est la loi N⁰ 96/12 du 05 Août 1996 portant loi-cadre relative à la gestion de l'environnement a régi la limitation de la pollution atmosphérique et de surveillance de la qualité de l'air.

Pour les agglomérations de plus de 250 000 habitants, un Plan de Protection Atmosphérique (PPA) est obligatoire à réaliser. Ce plan comporte des mesures pour respecter les valeurs limites en matière de qualité de l'air pour un certain nombre de polluants fixés par la réglementation (dioxide d'azote, poussières, Composés Organiques Volatils, benzène, ozone,...).

Pour la plupart des stations-service, le risque de pollution atmosphérique est représenté par les émissions de vapeurs de carburants, qui contiennent entre autres des composés organiques volatils (COV). Les stations-service constituent une source importante d'émission de ces COV, qui contiennent des substances cancérigènes comme le benzène, de l'éthylbenzène, du toluène, et des xylènes.

Ces substances s'échappent lors du remplissage des cuves de stockage des stations-

service (dépotage) et des réservoirs des véhicules pendant leur approvisionnement en carburant. Les COV concourent de plus à produire de l'ozone nocif pour la santé.

Afin de limiter ces émissions, la réglementation impose la mise en place de dispositifs de récupération des vapeurs d'hydrocarbures.

Ces dispositifs actifs doivent récupérer environ 80 % des vapeurs d'essence dans les réservoirs fixes de la station. Un contrôle de ce système doit être réalisé avant toute mise en service, après toute réparation, et au moins une fois tous les deux ans. Les frais inhérents à ces contrôles sont à la charge de l'exploitant.

Selon (CCI, 2009) équipements de récupération des vapeurs d'essence sont de 4 types : - un pistolet de remplissage dont le système de dépression est ouvert à l'atmosphère,

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- un flexible de type coaxial ou présentant des garanties équivalentes afin de véhiculer à la fois l'essence et les vapeurs,

- un organe déprimogène permettant d'assister l'aspiration des vapeurs du réservoir du véhicule pour les transférer vers le réservoir de la station-service,

- un dispositif de régulation permettant de contrôler le rapport entre le débit de vapeur aspirée et le débit d'essence.

Selon (Jean, 2017) les impacts environnementaux sont décrit selon leur origine et leurs effets sur les différents compartiments environnementaux (l'air, l'eau, le sol, ...).

Lors du fonctionnement normal des stations-service, l'eau est souvent utilisée comme moyen d'évacuation de divers polluants.

Les eaux de pluie, des robinets, des canalisations et des cours d'eau lessivant des surfaces sont chargées également d'impuretés comme des particules solides ou les différents types de substances utilisées par les véhicules, comme les hydrocarbures ou des détergents. A ceci s'ajoute de déversements accidentels d'autres liquides classés comme des substances dangereuses, couramment utilisés dans les stations-service (gasoil, essence, liquides de freins, liquides de refroidissement, acides de batteries ou solvants) et des fuites de réservoirs souterrains.

Si les eaux usées résultant des activités de la station-service étaient déversées sans traitement dans la nature, les substances y contenues auraient pour la plupart des effets toxiques sur les écosystèmes aquatiques. Un déversement de ces eaux usées dans l'égout aurait des répercussions très défavorables sur le fonctionnement de stations d'épuration.

Les hydrocarbures (essence, gasoil, etc.), Par exemple se décomposent sous l'action de bactéries en molécules plus légères (benzène, toluène, Xylène) très toxiques et solubles dans l'eau. Les huiles à moteur (usagées ou non) contiennent également des substances toxiques (par effets additifs), souvent difficilement dégradables. Les huiles forment par ailleurs un film à la

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surface de l'eau qui empêche les échanges gazeux. Les détergents contiennent des agents tensioactifs qui favorisent la formation de mousse, dissolvent la graisse et peuvent être difficilement dégradables, des propriétés qui ont des effets très néfastes sur les écosystèmes aquatiques comme sur le fonctionnement des stations d'épuration.

Des déversements accidentels de substances comme les hydrocarbures, les liquides de freins, les liquides de refroidissement, les acides de batteries ou les solvants ont tous des impacts très sévères sur l'environnement aquatique et sur le fonctionnement des stations d'épuration, s'ils pénètrent dans la canalisation. Voici quelques exemples des effets possibles: Les liquides de freins, étant souvent des mélanges de dérivés glycoliques, ont des propriétés toxiques pour de nombreux organismes aquatiques à partir de certaines concentrations. De plus, leur dégradation par des micro-organismes mène à une consommation d'oxygène dans l'eau. De plus, les liquides de frein usagés peuvent contenir des impuretés comme des métaux lourds, qui peuvent être toxiques aux organismes aquatiques et à l'homme, même à très petite dose. Les liquides de refroidissement sont souvent des mélanges d'eau distillée (environ 60%) et de glycol (environ 40%), agissant comme antigel et inhibiteur de corrosion.

Les batteries des voitures contiennent du plomb et de l'acide sulfurique. Le plomb est

un métal lourd qui a tendance à s'accumuler dans les chaînes alimentaires en provoquant des intoxications graves.

L'acide sulfurique est une substance corrosive également toxique pour la vie aquatique. Les solvants ont souvent des propriétés toxiques pour la vie aquatique et sont difficiles à éliminer, même par une station d'épuration. Les huiles de graissage diminuent les échanges gazeux air/eau, s'accumulent et créent des dépôts pouvant aller jusqu'au dysfonctionnement et à l'obstruction des systèmes d'assainissement.

Les hydrocarbures, toxiques pour les organismes vivants supérieurs peuvent lors d'un déversement accidentel, entraîner la contamination des sols, des nappes phréatiques et des cours d'eau, détruisant les écosystèmes en place et interdisant l'utilisation des ressources en eau pour de nombreuses générations.

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Dans le domaine de l'exploitation des stations-service les principales sources de pollution sont liées à des déversements accidentels (p.ex. égouttages lors du remplissage des réservoirs et du ravitaillement des voitures, fuites des tuyauteries, fuites des réservoirs, accidents ou incendies de véhicules, manipulation de produits, d'évacuation de déchets, etc.) de produits nuisibles pour l'environnement (carburants, huiles de moteur, liquides de frein, liquides de refroidissement, acides de batteries, etc.).

Un polluant dans le sol est dangereux s'il devient mobile et s'il atteint sa cible (eaux souterraines ou superficielles, l'écosystème, les hommes..). Un sol pollué devient alors un problème de santé publique si le polluant atteint la nappe phréatique ou le cours d'eau avoisinant s'ils sont destinés à l'alimentation en eau potable.

Avant de faire un examen du lien entre les effets des polluants des sols provenant des stations-service et les effets sur la santé, il faut tenir compte de quelques considérations d'ordre général.

Les effets directs sur la santé peuvent être constatés auprès de la population proche d'un site qui subit une pollution du sol par consommation d'aliments produits sur place, mais dans le cas des stations-service c'est peu probable que cela arrive étant donné que ce type d'installations est en principe éloigné des zones agricoles ou des jardins potagers.

Les enfants figurent parmi les populations les plus vulnérables et ce de par leur grande « sensibilité biologique », mais également à cause de certains comportements (ingestion de terres contaminées, contact plus fréquent avec le sol, etc.). L'exposition indirecte concerne par exemple l'ingestion des eaux contaminées à travers les nappes phréatiques. Cela ne préjuge en rien l'exposition effective à un polluant laquelle intègre la notion de durée et de proximité de la source d'émission par rapport à la personne. Si, sur le terrain, une station-service reste en exploitation et que la pollution reste limitée au terrain lui-même, il n'y aura pas de risque actuel pour la santé publique dans de nombreux cas.

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Désignation de la méthode	Principe de la méthode	Analyse préliminaire des risques (APR)
Identification et évaluation des risques de manière préliminaire à l'utilisation de méthodes d'analyse plus précises ou sur un système peu complexe adapté à la conception d'installations nouvelles	Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leur Criticité (AMDEC)
Méthode inductive qui analyse les conséquences d'une défaillance élémentaire sur un système technique spécifique	HAZard and OPerabilty study (HAZOP)
Utilisée surtout pour les systèmes thermo-hydrauliques, cette méthode permet d'étudier a priori les conséquences d'écarts locaux de fonctionnement (paramètres tels que Température, Pression ...)	Arbre de Défaillances
Schéma logique arborescent qui permet de relier par une méthode déductive l'événement non désiré aux événements élémentaires susceptibles de l'entraîner	Arbre d'Evénements
Schéma logique arborescent qui permet de relier par une méthode inductive l'événement initiateur aux événements élémentaires susceptibles de l'entraîner

Pour une excellente gestion des risques, la mise en oeuvre d'une étude particulière s'avère indispensable. Le respect de ces quelques étapes permet à l'entreprise d'assurer la gestion des risques de sorte qu'ils ne puissent pas constituer de barrières pour les projets de l'entreprise.

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L'identification nous a permis de recenser toutes les parties exposées au risque. Dans cette optique, nous avons établi une liste contenant tous les risques potentiels et nous avons distingué les risques les plus importants d'un côté et les moins importants d'un autre côté. Cette liste nous a aidé de faire une corrélation.

Comme le nom l'indique, il s'agit d'un processus permettant d'évaluer les risques pour garantir la sécurité et la santé des salariés sur leur lieu de travail. Cependant, il faut faire la différence entre les termes «analyse des risques», où il s'agit simplement de «dépister» les risques, et «évaluation des risques», évaluation qui permet de classer les risques selon un degré d'importance. L'évaluation des risques est un examen systématique de tous les aspects du travail. Elle sert à établir:

Lorsqu'un risque a pu être identifié, la première chose à faire est de voir si ce risque

peut être éliminé. Si une élimination du risque s'avère impossible, le risque devra être maîtrisé, c'est-à-dire réduit à un minimum et gardé sous contrôle.

Plusieurs solutions sont envisageables mais les plus adéquates sont difficiles à trouver. Ici, nous avons défini la solution en fonction du risque lui-même en étudiant la possibilité d'une élimination ou d'une limitation de ses effets. Nous avons tenu compte de fonctionnement des stations et nous avons appliqué quelques modifications afin d'esquiver les risques.

Après avoir déterminé la solution la plus adaptée, nous avons procédé procéder à la mise en application de cette dernière. Il nous a été important de définir le coût de mise en oeuvre de la solution en fonction des moyens dont dispose l'entreprise. Nous avons réduit les coûts y afférents, à défaut, ils pourraient générer des dépenses supplémentaires à l'entreprise.

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La gestion des risques nécessite un suivi régulier pour garantir la fiabilité de chaque étape. Pour cela nous avons lancé une vision plus loin afin de mettre en place des solutions à moyen et à long terme. Pour cela ; l'évaluation des risques est obligatoire dont son processus est illustré sur la figure 4 suivante.

La politique de risque découle de la politique de l'organisation; elle est planifiée, mise en oeuvre, contrôlée et constamment améliorée par la direction générale. La gestion du risque relève de la direction. Les systèmes de management basés sur le modèle ISO 9000 s'y prêtent parfaitement. Le système de management de la famille ISO 9000, mis en oeuvre par plus de 800 000 organismes dans le monde, est devenu une référence internationale. C'est pourquoi il est important que la gestion du risque puisse être intégrée le plus facilement possible et donc à

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moindre coût dans le système de management. Le modèle d'entreprise, qui se situe dans le champ de tension entre les besoins et la satisfaction de la clientèle d'une part et les exigences des parties intéressées, en est le point de départ. Le processus de management comprend également la gestion du risque. (ASSQM, 2008). Pour mieux comprendre ce système, la figure 5 ci-dessous présente une illustration détaillée de ce dernier.

? Recensement des potentiels de dangers et identification des événements redoutés

Il s'agira d'identifier et de caractériser dans cette partie les différents types de dangers

(présents dans l'établissement ou externes) et susceptibles d'entraîner des accidents ayant des conséquences pour l'environnement.

L'objectif sera d'examiner les possibilités de réduction et/ou de suppression des potentiels de dangers générateurs des phénomènes dangereux retenus.

L'objectif sera de caractériser les accidents susceptibles de survenir sur l'établissement

à partir d'une analyse des accidents survenus sur des installations similaires et de l'analyse de

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l'accidentologie interne. Cette analyse permettra également d'évaluer la probabilité des accidents potentiels au cours de l'évaluation préliminaire des risques.

? Identification et caractérisation des phénomènes dangereux (analyse préliminaire des risques APR)

A partir des événements redoutés identifiés dans les phases précédentes, l'objectif sera d'identifier les phénomènes dangereux envisageables, leurs conséquences et de les hiérarchiser (en probabilité et en gravité) dans une analyse préliminaire des risques (APR). Nous identifierons ainsi les accidents potentiels critiques pour chaque entité du site.

? Caractérisation de l'intensité des effets des phénomènes dangereux retenus

L'intensité des effets de chaque phénomène dangereux retenu au cours de l'étape précédente fera l'objet d'une évaluation quantitative ou qualitative (flux thermiques, effets toxiques, surpression, ...). L'intensité des phénomènes dangereux permettra d'évaluer la gravité des accidents potentiels.

Pour les accidents potentiels dont les effets significatifs sortent du site, une analyse

détaillée de la probabilité et de la gravité des phénomènes dangereux sera réalisée à partir d'un logigramme de type papillon.

Pour les accidents potentiels dont la criticité n'est pas acceptable, l'objectif sera d'examiner les axes de solution envisageables pour améliorer cette dernière et dans certains cas de réévaluer celle de ces scénarios en évaluant leur probabilité et leur gravité en tenant compte de l'ensemble des barrières de sécurité actives mises en oeuvre ou prévues par l'exploitant.

La question de la mesure du risque et de son évaluation est essentielle. « Tout risque doit être défini, évalué et gradué ».

Il est important d'avoir à l'esprit, la différence entre le risque et l'incertitude du fait qu'il soit probabilisable. En d'autres termes le risque est mesurable, l'incertitude ne l'est pas.

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Il ne s'agit pas ici de présenter l'ensemble des démarches de mesure de risques : les analyses probabilistes, déductives et inductives, mesurables ou encore la modélisation de l'incertain ; mais de faire le point sur les systèmes de mesure et les instruments de mesure de risques.

Les conséquences d'un risque donné dépendent da la probabilité de survenance du

sinistre appelée également « fréquence », et du montant du sinistre potentiel « gravité ». Ni la fréquence, ni la gravité ne peuvent être prévues avec précision.

Suivant la fréquence, les lois des probabilités permettent de développer des estimations

de fréquence et de gravité pour une période de temps donnée qui les enserrent dans des intervalles de vraisemblance plus au moins larges.

Une approche qualitative de cette notion de poids du risque en deux paramètres est

l'approche dite de Prouty. C'est une matrice à deux entrées, avec la fréquence en ordonnée et la gravité en abscisse.

Ces sont des risques qui se réalisent rarement et dont les impacts sont limités même s'ils

se réalisent. Ils n'ont qu'une incidence faible sur le budget de l'entreprise. Cette dernière peut donc, vivre avec ces risques sans trop s'en soucier. Nous parlerons des « risques mineurs »

? Deuxième catégorie : Les risques de fréquence faible et de gravité élevée

Il s'agit des événements qui se produisent rarement, mais dont les conséquences sont significatives une fois s'être produits. En raison de leur faible fréquence, il est difficile de prévoir et d'anticiper leur survenance. La réalisation du risque entraine des conséquences catastrophiques pour l'entreprise et le redémarrage de l'activité n'est pas toujours possible et nécessite dans tous le cas une injection des capitaux extérieurs. Cette deuxième catégorie est dite : « risques catastrophiques »

? Troisième catégorie : Les risques de fréquence élevée et de gravité faible

Ici, les événements se produisent assez régulièrement, mais les conséquences de chacun d'eux sont relativement limitées. Etant facilement probabilisable, le risque peut être prévu. Cette troisième catégorie est dénommée « risque opérationnel ». C'est nom reflète le fait que les risques peuvent être relativement bien prévus et parfois maitrisés. Par exemple ; dans le

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domaine de transport, c'est le nombre d'accidents de la route sans gravité que rencontrent les routiers d'une entreprise de transport.

? Quatrième catégorie : Les risques de fréquence élevée et de gravité élevée

Les événements se produisent régulièrement et leurs conséquences sont à chaque fois significatives. L'évaluation n'a que peu d'intérêt. Dans la plupart de cas, décideurs abandonnent les projets à moins qu'ils considèrent les projets plus comme une chance inestimable pour le développement de son entreprise.

Chacune des conséquences est positionnée dans la maitrise de criticité. Tous les risques

dont les conséquences sont situées dans la zone rouge seront considérés comme inacceptables.

Le traitement des risques consiste à empêcher que les travailleurs soit exposés aux

risques et ceci s'effectuer par la mise en place d'action de prévention qui permettent la réduction des risques à un niveau jugé acceptable soit :

? En diminuant la fréquent d'apparition, par la mise en place de moyens (ou barrières) de prévention

Celle-ci repose sur des actions dont la mise en place attenue les conséquences d'un

risque qu'il est impossible d'éviter. L'efficacité de ce type de mesure est général lié directement lié au délai de leur application et à la compétence existante et disponible localement.

? En diminuant la fréquence d'apparition, par la mise en place de moyens (ou barrières) de prévention (la prévention n'a pas d'effets sur la gravité lorsque le risque se réalise

Elle peut être obtenue soit par la suppression du risque, soit par la suppression de l'activité, soit par la modification du procédé en éliminant les étapes porteuses de risque.

Selon (BOUAZABIA & BOUDJEDRA, 2007), la couverture contre les risques se présente en

L'assurance est essentiellement l'un des moyens de contrôle du risque pur c'est un mécanisme de transfert contractuel des risques. Dans l'entreprise Bocom nous avons préconisé pour une assurance totale de tous les personnels. De ce fait, un risque est assurable s'il satisfait un certain nombre de critères dont : le caractère aléatoire de la survenance ce dernier, les dégâts

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matériels, le montant des pertes moyennes, la période moyenne entre deux survenances de sinistres, la prime d'assurance, le risque moral, la politique publique, les restrictions légales et la limite de couverture .

Nous avons différencié l'assurance dommages (assurance des actifs de l'entreprise) de l'assurance de Responsabilité Civile. L'assurance dommage couvre les actifs de l'entreprise, à savoir les biens de l'entreprise et les pertes pécuniaires (pertes d'exploitation) consécutives à des dommages directs et pour une durée déterminée. L'assurance Responsabilité Civile couvre les dommages causés aux tiers du fait des activités de l'entreprise

La capitalisation des connaissances représente un véritable enjeu pour l'entreprise. Par cette capitalisation des connaissances, nous avons développé des méthodes et techniques regroupées sous les vocables « mémoire d'entreprise, retour d'expérience, management de la technologie, bases de données techniques, etc.». Il ne peut y avoir de gestion des risques en l'absence d'une gestion de l'information. La gestion de l'expérience, partie intégrante de la gestion des risques, signifie :

- Aider à comprendre par le retour d'expérience (analyse des événements et des actions) ; - Utiliser l'expérience comme outil d'enseignement ou d'adaptation des anciennes solutions.

La mise en place d'une gestion de l'information (collecte, documentation et retour d'expérience) nous a permis de constituer des bases de données historiques (internes à l'entreprise) ou des banques de données d'accident (accessibles à tous) permettant la mise en oeuvre de raisonnements à partir des cas d'expérience.

La veille et plus largement l'Intelligence Economique entrent dans les éléments moteurs du développement économique et politique de l'entreprise. L'évolution des techniques, des réglementations, des normes, des pratiques de la concurrence sont des indicateurs convient de réévaluer périodiquement afin de ne pas se laisser "surprendre" par le fait accompli restreint la gestion des risques. L'instauration d'une cellule de veille permettra d'accroître le flux d'informations pertinentes recueillies et facilitera l'anticipation des évolutions majeures de l'environnement d'entreprise.

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Les entreprises peuvent recourir à l'externalisation lorsque leur activités peuvent entrainer des risques mettant en danger le personne humaine, le patrimoine et le l'image de l'entreprise. Les entreprises peuvent soit recourir à la création de filiales ou tout simplement procréer à la sous-traitance. Aux USA 30 % des entreprise sous-traitent la moitié de leur activité.

L'intérêt de cette stratégie est de transférer les risques produits par une activité à l'extérieur de l'organisation.

L'externalisation peut concerner plusieurs aspects : externalisation de la fonction

distribution et transport, la comptabilité, des activités de maintenance ou tout simplement d`une partie de la production.

Dans l'activité bancaire l'externalisation des risques utilise des méthodes et des

techniques telles que la titrisation, la défaisance ou le recours aux dérivés de crédit. Ces méthodes permettent le transfert des divers risques au marché.

Les entreprises internalisent dès que leur environnement devient instable, dangereux et perturbant. L'externalisation peut être synonyme de forts couts de transaction, elle peut encourir un risque de non contrôle des normes de production. L'entreprise peut donc préférer d'internaliser les activités à risques.

Ayant présenté de manière succincte la revue de la littérature et les lois qui cadrent la

notion de risque, nous allons dans le prochain chapitre présenter le matériel et la méthodologie utilisés pour identifier les risques dans la station-service Bocom Ndogpassi 3

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CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES

II.1.Matériel

Selon le dictionnaire Le Petit Larousse, une station-service est un poste d'essence offrant

aux automobilistes, aux chauffeurs de poids lourds et aux motocyclistes les ressources nécessaires à la bonne marche de leur véhicule, y compris certains dépannages d'urgence.

La station-service BOCOM NDOGPASSI 3 est dans l'Arrondissement de Douala 3^e à environ 200 m du rond-point marché Ndogpassi, le climat de cette zone est du type équatorial et se caractérise par une température à peu près constante de 26°, et de précipitation très abondante, particulièrement pendant la saison de pluie (de juin à octobre). Ce climat est propice au développement des moustiques ce qui montre un taux de paludisme important dans cette région. C'est une station nouvellement créée, composée d'une Gérante, d'un technicien de baie de graissage, d'une chef de piste, de 10 pompistes, de 6 servantes de la boutique d'un agent d'entretien et d'un agent de sécurité. Son environnement constitué de :

- La zone de distribution ou piste correspond à une zone de roulage où les usagers viennent s'approvisionner en carburant et est composée d'un ilot, de 5 volucompteurs dont 6 pistolets pour l'essence, 2 pistolets pour le gasoil et 1 pistolet pour le pétrole, de deux balises en béton, de deux bacs à sable, de deux bacs à poubelle, de deux présentoirs des lubrifiants. Ce sont ces de différentes bornes de distribution qui permettant le service de carburant en simultané. Concernant la distribution de carburant, les bornes sont équipées de pompes à aspiration (Volucompteur); ces pompes fonctionnent seulement par actionnement du pistolet de distribution.

- La zone de dépotage, quant à elle, permet d'effectuer le remplissage des cuves de carburant par camion-citerne. Cette zone est un peu confondu à la zone de distribution, c'est-à-dire que le dépotage de camions citerne se fait au même endroit que le remplissage du réservoir de l'usager.

Les cuves contenant le carburant sont, comme le décanteur, enterrées et reliées par des

canalisations d'une part, aux postes de dépotage et d'autre part, aux différentes bornes de distribution. La capacité de ces cuves varie et chacun possède une évacuation sous forme

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d'évents situés à l'air libre et en partie haute. Chaque évent est propre à un seul et même type de carburant.

De plus, afin de mesurer la quantité de carburant présent dans chaque cuve, un jaugeage par pige s'effectue ponctuellement au niveau des trous d'homme situés au-dessus des cuves.

- une baie de graissage c'est aussi zone importante de la station, elle est constituée d'une fosse de vidange voiture, d'une motopompe compresseur pour vidanger les motos. C'est dans cette zone que se font la visite technique de voiture, la réparation, la vidange et bien d'autres.

- La zone de boutique et de caisse où s'effectuent toutes les tâches administratives et

comptables de la station-service. Il y a aussi la vente des produits alimentaires tels les biscuits, les pattes et la boisson dans la boutique.

De ce qui précède, il est bien de noté qu'il existe les systèmes de prévention et de protection contre l'incendie :

- arrêt de la distribution par système manuel dit « arrêt coup de poing », qui

malheureusement se trouve sur le bâtiment administratif à environs 8 m de la zone de distribution et de dépotage ;

- extincteurs portables à poudre ABC 9Kg et 50 Kg, à CO2 de 6Kg - produits absorbants (sable ou autres).

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Figure 6: Carte de localisation de la station-service Bocom Ndogpassi 3 (NOUHOU, 2019)

Il s'agit de l'ensemble des travailleurs ou des personnels présents (aussi bien les personnels temporaires que définitifs) sur le site de Bocom, pendant toute la durée de notre stage, bien que dans le cadre de la méthodologie employée, nous avons beaucoups plus côtoyé les personnels des stations-service.

Tous les documents qui circulent au sein de l'entreprise, ainsi que les mémorandums qui peuvent contenir des informations indiquant un risque (document unique, le flash). Les comptes rendus des conseils d'administration, des comités de direction et groupes stratégiques ont été lus avec soin.

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Sont mis au point pour établir un profil de risque qui doit recouvrir pour l'essentiel les risques de dommage aux biens, les pertes de revenus, les responsabilités et au moins déterminer les principales vulnérabilités en ce qui concerne le personnel. Les questionnaires sont rédigés avec précaution et sont destinés à n'importe quelle personne. C'est un outil précieux de recueil d'information pour le gestionnaire des risques.

+ Le logiciel Microsoft office 2013 qui par son application « Word » nous a permis de faire le traitement de texte et son application « Excel » qui nous a permis de tracer les différentes courbes et graphes.

+ Le logiciel Qgis 3.6.2 qui nous a permis de réaliser toutes les cartes de cette étude + La norme ISO 31000 un outil d'aide au management de risque

+ La loi N°96/PM/1996 relative à la loi-cadre sur la gestion de l'environnement

II.2. Méthodes

Elle est une démarche utilisée dans la collecte des informations (chiffrées ou non). Cette démarche se fait à travers des techniques et méthodologie bien définies.

+ L'interview qui par elle, nous a permis d'entrer en contact avec certains personnels cibles de l'entreprise pour des amples informations liées à notre thème ;

+ L'audit qui est un instrument de prise de décision et nous a permis d'investiguer sur la gestion de risques en station-service.

+ La documentation nous a permis de consulter certains ouvrages, rapports et articles

qui contiennent des informations nécessaires pour mener à bien cette investigation; + Le questionnement nous a permis de constituer une série des questions, et les adresser

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Pour cette étape cruciale de notre étude, la méthode de diagnostic et l'APR ainsi que celle d'hypothético-déductive ont été utilisées pour identifier et évaluer les risques bruts. Ce sont des méthodes statistiques qui nous ont permis, non seulement de quantifier et chiffrer les résultats de la recherche ; mais aussi de résumer ces derniers sous forme des tableaux et les expliquer. Cette méthodologie est illustrée par le schéma synoptique tel que présenté sur la figure 7 ci-dessous.

Dans cette première étape de l'étude des risques une descente sur le terrain a été faite. Nous avons commencé par repartir la station par secteur d'activité (la piste, la baie de graissage, la boutique, le rack à gaz et la laverie). Après cette répartition des secteurs d'activité, nous avons procédé à l'observation des installations, les questionnements, les interviews et les audits internes qui nous ont permis non seulement d'établir la liste des risques potentiels mais de

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distinguer aussi les risques importants d'un côté et les moins importants d'un autre côté. Cette liste nous a permis de faire une corrélation avec les risques du Document Unique de l'entreprise.

Pour coter ces risques, une assise a été faite au sein de l'entreprise précisément dans le

service QHSE où il a été attribué les cotes de 1 à 4 pour la gravité et de 1 à 4 pour la fréquence d'occurrence.

? Pour la gravité nous avons attribué les cotes en fonction de l'impact sur la vie, la santé humaine, les biens et la santé de l'environnement. Ceci est illustré dans le tableau 3 suivant :

Gravité	Caractéristique de la gravité
	Personne	Bien	Environnement
Gravité mineure (G1)	Pas de blessé	Pas de dommage	Pas d'effet	Gravité moyenne (G2)
Blessures légales	Dommage légers	Atteinte sérieuse mais réversible nécessitant une dépollution légère	Gravité moyenne (G3)
Blessures graves (arrêt de travail)	Dommage significatifs	Atteinte critique nécessitant une dépollution lourde	Gravité majeur (G4)
Plusieurs décès	Dommage énormes	Atteinte irréversible

? Pour la fréquence chaque cause correspond à la fréquence d'apparition des risques identifiés, comme indiqué dans le tableau 4 ci-dessous :

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De ces deux tableaux précédents découle la matrice de criticité illustrée dans le tableau 5 ci-dessous

	Gravité
	Environnement		Pas d'effet	Atteinte sérieuse mais réversible nécessitant une dépollution légère	Atteinte critique nécessitant une dépollution lourde	Atteinte irréversible
	Biens		Pas de dommage	Dommage léger	Dommage significatif	Dommage énormes
	Personne		Pas des blessés	Blessures légères	Blessures graves (arrêt de travail prolongé)	Plusieurs décès
Fréquence			G1	G2	G3	G4
Rare	F1		1	2	3	4
Possible	F2		2	4	6	8
Fréquent	F3		3	6	9	12
Très Fréquent	F4		4	8	12	16
Priorité 3		risque acceptable
Priorité 2		risque tolérable
Priorité 1		risque inacceptable

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Le tableau 5 nous présente une grille de cotation qui est la combinaison de la gravité et de la fréquence, c'est un tableau à double entrée codé par les couleurs qui nous ont permis de prioriser les risques en fonction de leurs effets sur l'homme, les biens et l'environnement. A cet effet nous avons :

- La couleur verte caractérise la priorité 3, tous les risques qui se trouvent dans ces cases sont acceptables donc nous pouvons ne pas traiter ces risques car ne vont pas causer de dommage pour l'entreprise lorsque les risques se réalisent ;

- La couleur jaune qui caractérise la priorité 2 est la marge où tous les risques qui s'y trouvent sont tolérables donc à traiter car en cas de non maitrise ces risques se présentent comme un danger ;

- La couleur rouge qui caractérise un danger représente les risques de priorité 1. Ce sont des risques inacceptables et la maitrise est nécessaire à l'immédiat. Ces risques peuvent influencer sur la pérennité de l'entreprise.

Dans cette étape, grâce à la méthode APR et le tableau 5 de criticité, nous avons évalué les risques en fonction de leur gravité, déterminer leur impact potentiel et l'étendue des préjudices y afférents. Cette évaluation a été faite dans un tableau où nous avons ressorti les mesures de contrôle qui étaient en place comme illustre le tableau 6.

Identification des risques					Evaluation des risques initiaux
Zone	Type de risque	Risque	Cause	Conséquence	Mesure de contrôle actuellement en place	Gravité	Fréquence	Criticité
Piste	chimique	fuite	Panne de pistolet, mauvais état du flexible	Perte de produit, dégradation de sol	sol dallé	3	2	6
	électrique	électrocution	Câble nu, absence de mis à terre	Blessure, mort	Aucune	4	3	12

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Il était question, d'abord de catégoriser les risques de la check-list, liées à la mauvaise ou au manque d'application des aspects QHSE. Ensuite, de faire correspondre chaque risque à l'une des familles de 5M (Matière, Matériel, Main d'oeuvre, Milieu et Méthode). Ainsi, non seulement le classement des risques de la check-list aboutissant aux 5M s'est fait, mais aussi l'identifier de la famille des 5M le plus important. La figure 8 ci-dessous, dénommé diagramme d'Ishikawa est une méthode qui a permis de classer les risques aboutissant à un effet en cinq familles :

- Matière : celle-ci renvoie aux matières utilisées et entrant en jeu, et plus généralement aux entrées du processus ;

- Matériel : il s'agit de l'équipement, des machines, du matériel informatique, des logiciels et des technologies ;

- Méthode : on retrouve ici, le mode opératoire, la logique du processus et la recherche ; - Main-d'oeuvre : elle renvoie aux interventions humaines ;

II.2.2.5.Analyse des risques

Il est question pour nous de faire une analyse approfondie sur les résultats d'évaluations obtenus. De ces résultats, nous nous sommes servi des mesures de contrôle déjà en place pour en proposer les nouvelles afin de minimiser les risques pour obtenir les résiduels. La démarche de cette étape est illustrée dans le tableau 7 ci-dessous :

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Identification des risques

Evaluation des risques
initiaux

Maitrise des risques

Zone

Type de risque

Risque

Cause

Conséquence

Mesure de
contrôle
actuelleme
nt en place

Gravité

Fréquence

Criticité

Nouvelle mesure de contrôle

Gravité

Fréquence

Criticité

Technique

Organisationnelle

Informationnelle
(humaine)

Piste

chimique

fuite

Panne de
pistolet,
mauvais état
du flexible

Perte de
produit,
dégradation de
sol

sol dallé

mise en place
des capteurs
de vapeur au
niveau du
pistolet,

Mise en place
des seaux pour

recueillir les

produits en

fuite

formation
des

personnels

électrique

électrocution

Câble nu,
absence de
mis à terre

Blessure, mort

aucune

Installer les
disjoncteurs
par secteur

Changer les
câbles
défectueux

formation
des

personnels

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Il existe plusieurs instruments de mesure des risques mais dans le cadre de notre étude, nous n'en retiendrons que quatre du faite de leur compatibilité. A cet effet nous avons :

II.3.1. Contrôle, visite et observatoire ou l'importance de l'information :

Différents acteurs ont participé à l'estimation du risque : les employés, les consultants, les sociétés d'assurance, etc.

La mesure du risque a été faite tout d'abord à l'oeil. Nous avons fait une descente sur le terrain où nous avons fait un état de lieu puis identifier les scénarios dangereux. Nous avons aussi effectué les simulations pour pouvoir mettre en place les mesures de prévention et/ou de protection.

Il a été effectué des entretiens entre groupes de personne, de sondage, des enquêtes individuelles auprès des personnels (gérants, chefs de pistes, les garagistes, les pompistes, les cadres etc...) et ceci nous a permis d'évaluer les risques dans leur globalité. Nous avons beaucoup plus enquêté sur les personnels en station car personne n'apprécie mieux les risques que ceux qui y sont exposés quotidiennement.

Ces enquêtes et autres nous ont permis d'avoir une idée assez précise de la «perception du risque » que les personnels en stations et les consommateurs en courent.

II.3.3. L'analyse historique, le retour d'expériences et la traçabilité ou l'importance de l'historicité :

Nous avons procédé à l'étude des événements passés qui a été riche d'enseignements. En effet, l'existence des sinistres passés nous a permis de mieux prévenir les risques.

Nous avons organisé des audits internes qui nous ont vraiment permis d'évaluer le risques passés et de pouvoir définir le degré de maitrise et de prévenir les risques avenir que les personnels en stations encourent. Ici, l'évaluation nous a permis de se demander si des actions-au départ censées être rationnelles ont entrainé des effets recherchés et de déterminer les facteurs de risques.

De ce qui précède, nous avons pu obtenir quelques données qui sont présentées et discutées dans le chapitre suivant.

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CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION

III.1.1. Identification des risque par activités

A l'issu de notre étude, les risques liés aux stations-service peuvent être accidentels ou chroniques.

? les risques sanitaires liés aux émissions des composés organiques volatils (COV), à l'hygiène et la salubrité de la station;

? les pollutions et les nuisances liées aux flux de carburants (bruits des volucompteurs, les ambiances thermiques, bruits des véhicules de transport... ;

Dans le cadre de notre étude, nous avons enregistré comme risques et classé par secteur d'activité, ceux illustré dans le tableau 8 suivant :

Tableau 8: Les risques dans les stations-service Bocom classés par secteur d'activité

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		- Risque de chute plain-pied - Risque de pollution de l'air - Risque de pollution de sol - pollution de l'eau - Risque de pollution de la voiture
	Nettoyage de la piste	- Risque de chute plain-pied - Risque de pollution de sol - pollution de d'eau - Risque d'infection pulmonaire - Risque électrique
zone de dépotage	Dépotage	- Risque d'incendie - Risque d'explosion - Risque de débordement de cuve - Risque de fuite de carburants - Risque de déversement - Risque chute de hauteur - Risque chutes de plain-pied - Risque de pollution de l'air - Risque de pollution des sols - Risque de pollution de l'eau - Risque de corrosion
	Jaugeage (camion- citerne et cuve)	- Risque d'incendie - Risque d'explosion - Risque chute de hauteur - Risque chutes de plain-pied - Risque de pollution de l'air - Risque de corrosion
baie de graissage	Vidange	- Risque d'incendie - Risque d'explosion - Risque dû à l'ambiance thermique

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		- Risque de toxicité - Risque chute de hauteur - Risque chutes de plain-pied - Risque de pollution de l'air - Risque de pollution des sols - Pollution de l'eau - Risque de corrosion -Risque de percussion
	Graissage	- Risque dû à l'ambiance thermique - Risque de toxicité - Risque chute de hauteur - Risque chutes de plain-pied - Risque de corrosion -Risque de percussion
	Nettoyage de la baie de graissage	- Risque de chute plain-pied - Risque de chute en hauteur - Risque de pollution de sol - pollution de l'eau - Risque d'infection pulmonaire - Risque électrique
boutique	Vente	- Risque d'escroquerie - Risque de chute en hauteur - Risque de chute plain-pied -Risque de manutention - Risque électrique
	Approvisionnement	- Risque d'escroquerie - Risque de chute plain-pied -Risque de manutention
	Nettoyage de la boutique	- Risque de chute plain-pied - Risque de chute en hauteur

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		- Risque de pollution de sol
		- Risque de pollution de l'eau
		- Risque d'infection pulmonaire
		- Risque électrique
		- Risque d'escroquerie
	vente	- Risque de manutention
		- Risque de chute plain-pied
		- Risque d'explosion
Rack à gaz
		- Risque d'escroquerie
		- Risque de manutention
	Approvisionnement
		- Risque de chute plain-pied
		- Risque d'explosion

De ce tableau 8 il ressort que les risques de chute plain-pied et de pollution de sol, pollution de l'eau et pollution de l'air sont les plus récurrents ceci est dû à l'exploitation des produits pétroliers qui, majoritairement sont inflammable, comburant et composés des substances nocives pour l'environnement tels que le souffre, l'azote qui sont considérés comme gaz toxique et en même temps gaz à effet de serre. De même un mauvais sol qui renferme des trous (espace dont la dalle est dégradée et le sol reste nu) entraine l'infiltration des produits déversés. Ces trous et ce déversement sur le sol dallé favorise la chute de plain-pied des personnels. Il est à noter également que les produits pétroliers sont constitués des substances volatiles ce qui favorise les risques d'incendie/explosion même à partir d'un simple étincelle ou frottement qui produit de la chaleur. Et en fin les autres, bien qu'ils ne soient pas récurrents, ne sont pas des risques à négliger car ils peuvent présenter plus d'impact sur la santé humaine, les biens et aussi l'environnement comme le risque de toxicité, d'infection pulmonaire et le risque lié à l'ambiance thermique.

Après identification des risques par secteurs d'activité, un calcul statistique a été faite afin de caractériser les risques par le nombre d'occurrence comme illustré dans le tableau 9.

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N°	Risques	Pourcentage (%)	Occurrence
1.	Chute plain-pied	16%	12	2.
Chute en hauteur	9%	7	3.
Explosion	8%	6	4.
Pollution sol	8%	6	5.
Pollution de l'eau	8%	6	6.
Electrocution	6%	5	7.
Corrosion	6%	5	8.
Incendie	5%	4	9.
Pollution air	5%	4	10.
Escroquerie	5%	4	11.
Manutention	5%	4	12.
Toxicité	4%	3	13.
Infection pulmonaire	4%	3	14.
Fuite	3%	2	15.
Bruit	1%	1	16.
Pollution voiture	1%	1	17.
Débordement	1%	1	18.
Déversement	1%	1	19.
Ambiance thermique	1%	1	20.
Percussion	1%	1
Total		100%	77

Vingt risques ont été enregistré dans notre tableau 9 et il ressort que 7 de ces risques

présentent des occurrences supérieure ou égale à 6% (risque de chute plain-pied, risque de pollution de sol, risques d'explosion, risque d'électrocution et le risque de corrosion, risque de

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pollution de l'eau et risque de chute en hauteur) alors que les autres risques présentent des occurrences inférieures ou égale à 5%. Ces occurrences prouvent la diversité des activés menées en station-service tels que la distribution, le dépotage, le garage et la boutique où un risque a la probabilité de survenue dans chacune de ces activités, c'est le cas de risque de chute plain-pied Pour mieux apercevoir ces occurrences, la figure 9 suivant nous montre le pourcentage d'occurrence en fonction des risques.

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Identification des risques

Evaluation des
risques bruts

Maitrise des risques

Zone

Type de risque

Risque

Facteur de risque

Conséquence

Mesure de contrôle
actuellement en place

Gravité

Fréquence

Criticité

Nouvelle mesure de contrôle

Gravité

Fréquence

Criticité

Technique

Organisationnelle

Informationnelle (humaine)

Piste

Chimique

Pollution de
l'air

Remplissage
des réservoirs,
fuite de
carburant

Augmentatio

n de la

couche

d'ozone, réchauffeme nt climatique

aucune

Mise en place
des capteurs de
vapeur au
niveau du
pistolet

Mise en place
des couvertes
végétales au tour
de la station

Formation des
personnels sur
le risque lié à la

pollution de

l'air

Chimique

Pollution de
sols

Déversement,
fuite de
carburant, les
détergents
issus des eaux
usées de
nettoyage

Dégradation
des sols,
disparition
de certaines
espèces
végétales

Sol en
dalle

Mise en place
d'un séparateur
eau-
hydrocarbure

Vérification du
séparateur
hydrocarbure-eau
chaque semaine

Formation des

personnels sur le risque lié à la pollution de sol

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Chimique	Pollution de l'eau	Déversement, les détergents dans eaux usées de nettoyage	Eutrophisati on, perte de la biodiversité aquatique	Aucun	4	4	16	Mise en place d'un séparateur eau- hydrocarbure	Vérification du séparateur hydrocarbure-eau chaque semaine	Formation des personnels sur le risque lié à la pollution de l'eau	2	2	4
Chimique	Pollution des véhicules	Inattention du pompiste	Panne de moteur	Aucune	4	3	12		Exiger une demande au client la qualité de produit à servir	Formation des personnels coller les pictogrammes sur le bout d'homme des réservoirs	2	1	2
Chimique	Incendie	Présence des produits comburants, inflammable; étincelle électrique; toute source d'étincelle	Blessures, mort, dégât matériel	Présence des extincteur s, des bacs à sable	4	2	8	Mise en place de RIA, des couvertures à feu, mise en place des boutons d'arrêt d'urgent sur chaque volucompteur	Mise en place de l'alarme, organiser une séance de simulation sur l'incendie, définir un point de rassemblement	Formation des personnels sur la sécurité incendie	2	1	2
Sécurité	Explosion	Présence des produits comburant, inflammable, explosif; étincelle électrique; toute source d'étincelle	Blessures, mort, dégât matériel	Présence des extincteur s, des bacs à sable	4	2	8	Mise en place de RIA, des couvertures à feu, mise en place des boutons d'arrêt d'urgence sur chaque volucompteur	Mise en place de l'alarme, organiser une séance de simulation sur l'incendie, définir un point de rassemblement	Formation des personnels sur la sécurité incendie/explosi on	2	1	2

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	Sécurité	Fuite	Panne de pistolet, malveillance du pompiste	perte des produits, pollution de l'air et des sols	Sol en dalle, présence des sceaux	2	3	6	Mise en place des cuvettes de rétention	Révision de la maintenance du volucompteur à la fin de semaine	Informer les personnels sur le risque lié à la fuite	1	2	2
	Chimique	Toxicité	Produits volatils, poussières	Maladie respiratoire	Aucune	3	3	9	Mise en place des caches nez	Organiser les examens de bilan de santé chaque mois	Informer les personnels sur les risques liés à leur santé	1	2	2
	Electrique	Electrocution	Présence de câble nu	Brulure, mort, dégât matériel	Présence des EPI, présence des disjoncteu rs	4	2	8	Mise en place des disjoncteurs par secteur	Remplacer au plus vite les câbles défectueux	Informer et former les personnels sur le risque électrique	2	1	2
	Sécurité	Chute plain- pied	Sol glissant, lieux mal éclairés, sol défectueux	entorse, blessure Port ^desFracture,	chaussure s de sécurité	2	3	6	Port des EPI	Doté les nouveaux EPI chaque 6 mois, réfection de la dalle	Former les personnels sur le secourisme	1	2	2
Baie de graissage	Sécurité	Chute plain- pied	Sol glissant, lieux mal éclairés, sol défectueux	entorse, sécurité ^etblessure	Port de chaussure de du manteau	2	3	6 nouveaux ^EPIFracture, chaque 6 mois,	Port des EPI	Doté les réfection de la dalle, nettoyer le sol avec le détergent	Former les personnels sur le secourisme	1	2	2

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Sécurité	Chute en hauteur	Escalier, passerelle	fracture, entorse, blessure	Port de chaussure de sécurité et du manteau	3	3	9	Port des EPI conforme, mise en place des gardes fous	Doté les nouveaux EPI chaque 6 mois,	Informer les personnels sur le risque lié à la chute	1	2	2
Physique	Liés aux ambiances thermiques	Vidange à chaud des véhicules, activités menées dans une fosse	Etouffement, mort	Aucune	4	4	16	Mise en place d'un pont ciseaux de pneumaticien- XT305E	Mise en place des EPI adaptés, d'un système de ventilation	Former les personnels sur l'utilisation des nouveaux équipements	2	2	4
Chimique	Pollution de l'eau	Déversement, fuite, débordement, nettoyage	Eutrophisati on, perte de la biodiversité aquatique	Aucun	4	4	16	Mise en place d'un séparateur eau- hydrocarbure	Vérifier le séparateur eau- hydrocarbure chaque semaine	Informer les personnels sur l'impact de carburant sur le sol	2	2	4
Chimique	Pollution des sols	Déversement, fuite, débordement ; nettoyage	Destruction de la biodiversité, dégradation des sols, maladies	Aucun	4	3	12	Mise en place d'un séparateur eau- hydrocarbure	Vérifier le séparateur eau- hydrocarbure chaque semaine	Informer les personnels sur l'impact de carburant sur le sol	2	1	2
chimique	Pollution de l'air	Test de moteur, réparation	Intoxication, destruction de la couche d'ozone	Aucun	4	3	12	Mise en place d'un capteur de fumé à la sortie du tuyau d'échappement	Vérifier ce capteur avant tout test	Informer les personnels sur l'impact de carburant sur le de l'air	2	1	2

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	Physique	Percussion	Dévissement des vis et écrous	Blessures, mort	Présence de casque	3	3	9	Mise en place des EPI conformes (casque)	Port de casque	Former les personnels sur le secourisme	1	2	2
	Chimique	Corrosion	Contact avec l'huile à chaud	Détérioration de la peau, maladie cutanée	Aucune	2	3	6	Mise en place des EPI conformes	Port des gants et des manteaux de longue manche	Former les personnels sur la sécurité, santé en milieu de travail	1	2	2
	Chimique	Toxicité	Contact avec les huiles usées	Maladie respiratoire	Aucune	3	3	9	Mise en place des EPI conformes (masque à nez)	Port des cache- nez, faire le bilan de santé chaque moi	Informer les personnels le degré de toxicité des produits	1	2	2
zone de dépotage	Sécurité	Incendie	Présence des produits comburants, inflammable; étincelle électrique;	Blessures, mort, dégât matériel	Présence des extincteur s 50kg, des bacs à sable, présence des EPI	4	2	8	Mise en place de RIA, des couvertures à feu	Port des EPI	Former les personnels sur le principe de dépotage	1	2	2
	Sécurité	Explosion	Présence des produits comburant, inflammable, explosif; étincelle électrique;	Blessures, mort, dégât matériel	Présence des extincteur s 50kg, des bacs à sable, présence des EPI	4	2	8	Mise en place de RIA, des couvertures à feu, mise en place de barrière à sable au tour du cuve,	Port des EPI	Former les personnels sur le principe de dépotage	2	1	2

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Physique	Débordement	malveillance des personnels (mal jaugeage)	Perte des produits, pollution de l'air et des sols	Pige de jaugeage, patte de jaugeage et patte à eaux	3	2	6
Physique	Déversement	Détachement du flexible,	Perte des produits, pollution de l'air et des sols	Aucune	4	2	8
Physique	Fuite	Vieillissement du flexible, mal attachement du flexible	Perte des produits, pollution de l'air et des sols	Présence des sceaux de stockage	2	3	6
Chimique	Pollution des sols	Déversement, fuite, débordement	Destruction de la biodiversité, dégradation des sols, maladies	Aucun	4	3	12
Chimique	Pollution de l'eau	Déversement, fuite, débordement	Eutrophisati on, perte de la biodiversité aquatique	Aucun	4	4	16

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Chimique	Pollution de l'air	Sortie des vapeurs	augmentatio n des gaz à effet de serre, destruction de la couche d'ozone	aucune	4	3	12	Mise en place des capteurs de vapeur au niveau des évents, mise en place des cache-nez	Port des cache- nez, planter les arbres photosynthétique	Informer les personnels sur la pollution de l'air et le changement climatique	2	1	2
Sécurité	Chute plain- pied	Sol glissant, lieux mal éclairés, sol défectueux	Fracture, entorse, blessure	Présence des chaussure s de sécurité, sol dallé	2	3	6	Mise en place des EPI conformes	Doté les nouveaux EPI aux personnels chaque 6 mois, port des EPI, réfection de la dalle	Former les personnels sur le secourisme	1	2	2
Sécurité	Chute en hauteur	Sol glissant, lieux mal éclairés, sol défectueux	Fracture, entorse, blessure, mort	Port de chaussure de sécurité et du manteau	3	3	9	Port des EPI conforme, mise en place des gardes fous	doté les nouveaux EPI chaque 6 mois, nettoyer les sols avec le détergent	Former les personnels sur le secourisme	1	2	2
Chimique	Corrosion	contact des hydrocarbures avec la peau	Brûlure, _irritation,	Aucune	2	3	6	Port des gants et des manteaux	mise en place des EPI conforme	mise en place des EPI conforme	1	2	2
Electrique	Electrocution	Panne électrique, câble nu	Blessure, perte de conscience, mort	Aucune	4	3	12	Mise en place d'un disjoncteur par secteur, mise en place et des EPI conformes	Port de EPI, remplacer les câbles détériorés	informer les personnels sur le risque électrique	2	1	2

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Cantine gaz	Sécurité	Explosion	Atmosphère explosif, point chaud, présence de fumée	Blessure, mort, dégâts matériels	Présence d'un extincteur à gaz	4	3	12	Mise en place de RIA, des couvertures à feu, mise en place des boutons d'arrêt d'urgence sur chaque volucompteur	mise en place de l'alarme, organiser une séance de simulation sur l'incendie, définir un point de rassemblement	Formation des personnels sur la sécurité incendie/explosi on	2	1	2
	que	Escroquerie	Inattention	perception du faux billet, chute de l'entreprise	aucune Informer ^lesPsychologi	4	2	8	Mise en place d'un détecteur détecteur de faux billet	Faire passer un billet sur un détecteur, percevoir et bien compter l'argent avant de servir	personnels sur le risque d'escroquerie	2	1	2
	Psychologi que	vol	Malveillance des personnels	Perte des bouteilles à gaz, chute de l'entreprise	Cantine fermée au cadenas	3	2	6	Mise en place d'une caméra de surveillance	Bien vérifier si la porte est fermée avant de quitter le local	Informer les personnels sur le risque lié au vol	2	1	2
	Ergonomiq ue	_Manutention	Port d'objet lourd	Mal de dos, fatigue musculaire	Aucune	2	4	8	Mise en place d'un chariot, des brouettes	Toujours porter les approvisionneme nts avec le chariot ou broute	Informer les personnels sur le risque lié à la manutention	1	1	1
Boutique	Sécurité	Chute de plain-pied	Sol glissant, piste encombrée	Fracture, entorse, blessure	Aucune	2	3	6	Mise en place des EPI	Port obligatoire des EPI	Informer les personnels du risque lié à la chute de plain- pied	1	2	2

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Sécurité	Chute en hauteur	Echelle, escabeau, échafaudage chaise	Fracture, entorse, blessure	Aucune	3	3	9	Mise en place des EPI	Port obligatoire des EPI	Informer les personnels du risque lié à la chute en hauteur	1	2	2
Psychologi que	Agression	Décompte à côté d'un inconnu	Blessure, mort, chute de l'entreprise	Aucune	4	2	8	Mise en place d'un coffre-fort	Eviter le décompte à la portée de quelqu'un	Informer les personnels du risque lié à l'agression	2	1	2
Psychologi que	Escroquerie	Inattention	Perception des faux billets, chute de l'entreprise	Aucune	4	2	8	Mise en place d'un détecteur détecteur de faux billet	Faire passer un billet sur un détecteur, percevoir et bien compter l'argent avant de servir	Informer les personnels sur le risque d'escroquerie	2	1	2
Chimique	Pollution de l'eau	Eaux salles contenant les substances chimiques issues du détergent	Eutrophisati on, perte de la biodiversité aquatique	Aucun	3	4	12	Mise en place d'un système de collecte et de traitement des eaux usées	Vérifier que les eaux déversées dans la nature respect la norme	Informer les personnels sur le risque lié à la pollution de l'eau	1	2	2
Chimique	Pollution des sols	Eaux salles contenant les substances chimiques issues du détergent	Dégradation des sols, disparition de certaines espèces végétales	Aucune	2	4	8	Mise en place d'un système de collecte et de traitement des eaux usées	Vérifier que les eaux déversées dans la nature respect la norme	Informer les personnels sur le risque lié à la pollution de sol	1	2	2

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De notre tableau 10, nous constatons que seuls les risques tolérables et les risques inacceptables ont été évalués et analysés. De ces risques, certains comme les risques de pollution de sol, de pollution de l'eau, de pollution de l'air sont catégorisés parmi les risques de fréquence du faite de leur récurrence et d'autres parmi les risques de gravité du faite de leur dommage. Toute fois, ces risques de fréquence (pollution) et de gravité (incendie et explosion) sont classés parmi les risques de priorité 1 comme l'affirmé INERIS. Cette classification est due à l'occurrence et à la récurrence pour les risques de fréquence, à l'ampleur du dommage tant sur l'homme, sur les biens ou sur l'environnement pour les risques de gravité. De cette priorisation il est à noter également que les risques de priorité 1 (inacceptable) nécessitent obligatoirement les mesures de contrôle (prévention et protection) à l'immédiat. De même les risques de priorité 2 (tolérable) aussi les mesures de contrôle mais cette mesure peut ne pas être à l'immédiat l'affirment Saida et Walid dans leur travaux sur la « Maitrise des risques liés à l'activité chargement /déchargement du carburant en respectant les bases d'hygiène, de la sécurité et de l'environnement au sein de l'entreprise NAFTAL Carburant ».

Il ressort clairement de notre tableau 10 que 28 des risque sont inacceptable contre 10 tolérable, ce qui permet d'affirmer que dans le secteur pétrolier, certains personnels considèrent les risques comme leur quotidien alors que d'autres en ignorent et effectuent leur tâche dans l'ignorance parfaite. Et ce sont ces personnes ignorantes qui seront plus vulnérable lorsqu'un risque se concrétise. Après maitrise de risques, on constate que la criticité résiduelle varie entre 1 et 4 qui est un intervalle qui appartient aux risque acceptable autrement dit ces risques n'ont plus d'impact sur les biens, la santé et l'environnement d'où leur qualification de risques résiduels.

Pour mieux comprendre le tableau 10, ces risques sont caractérisés par les diagrammes et illustrés sur la figure 10 ci-dessous.

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Evaluation des risques Criticité Limite criticté tolérable Limite criticité Acceptable

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De notre figure 10, il ressort clairement que sur l'ensemble des risques identifiés lors de notre étude, seuls le risque de pollution de l'eau, le risque lié à l'ambiance thermique, présentent une criticité maximal de 16, ceci est dû à leur fréquence et gravité élevées qui est de 4. En plus de leur criticité élevée, le risque de pollution de l'eau présente un effet négatif tant sur la santé des personnels que sur l'environnement, mais le risque lié à l'ambiance thermique présente des dommages beaucoup plus important sur la santé humaine et ces risques sont classés à la catégorie 4 comme l'affirme (BOUAZABIA & BOUDJEDRA, 2007) dans leur travaux « Analyse et gestion des risque ». Nous constatons également que certains risques ont une criticité qui dépasse légèrement la limite de la criticité tolérable, la plupart de ces risques présente une fréquence élevée donc ces risques sont classés dans la catégorie 3. D'autres aussi se voient leur criticité en dessous de la limite de criticité tolérable, ces risques sont de sont de fréquence et de gravité moyenne, ils sont donc classé dans la catégorie 2.

De ces risques listés plus haut, il ressort ainsi les différents paramètres autour desquels

la gestion des risques pourrait s'articuler, entendu que l'entreprise est libre de choisir elle-même les risques sur lesquels elle veut minimiser.

Une autre information importante que l'on tire également est l'iérarchisation des risques dans les stations-service. Dans le but de comprendre trouver les raisons qui justifient ce résultat, une analyse du système global de gestion des risques en station-service a été effectué sous forme de diagramme d'ISHIKAWA.

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Après des nouvelles mesures de protection et de prévention mises en place tant sur le plan technique et organisationnel que sur le plan informationnel, il nous revient de constaté que :

Au niveau de la piste, la criticité résiduelle varie de 1 à 4 et seul le risque de pollution de l'eau a une criticité de 4. De ces criticité résiduels, notons les mesures apportées ont permis la maitrise des risques dans cette zone d'activité. Le respect de ces mesures épargne l'homme, les biens et l'environnement du dommage de risque lorsqu'il se concrétise.

De même au niveau de baie de graissage, elle varie entre 3 et 4, et seuls le risque lié à l'ambiance thermique et le risque de pollution de l'eau présentent une criticité de 4. Dance cette zone, il est important de noter que les mesures apportées ont bien aidé à la maitrise des risques mais cette criticité de 4 qui est plus proche de 6 (risque tolérable) qui revient en 2 occurrence après maitrise est due à la complexité des taches effectuée dans cette zone.

Au niveau de zone de dépotage, nous constatons que le risque de pollution de l'eau persiste toujours avec une criticité résiduelle de 4. Néanmoins, est également à noter que le risque de fuite est bien maitrisé dans ce secteur d'activité bien évidemment avec les nouvelles mesures mise en place.

Au niveau de la boutique et du rack à gaz, les risques sont parfaitement maitrisé avec les nouvelles mesures mise en place et ceci du d'abord à l'absence des produits dangereux (toxique, inflammable) dans la boutique et en suite à la protection de rack à gaz avec les grille et une entrée fermé toujours au cadenas et ne favorise pas l'accès aux étrangers.

La combinaison de nos figures 12 et 13 nous a permis de ressortir les courbes afin de bien voir comment ces criticités ont diminué comme illustré sur la figure 13.

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Evaluation des risques Gravité Evaluation des risques Criticité Maitrise des risques Criticité

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Après évaluation et analyse des risques, nous constatons que la minimisation est bien effective car nous avons obtenu au final les risques de criticité résiduelle compris entre 1 et 4. Ces risques sont quittés de priorité 1 et de priorité 2 pour chuter à la priorité 3. Ceci dû aux mesures de protection et de prévention mise en place qui ont soit diminué la fréquence, soit diminué la gravité ou bien les deux à la fois. Cette minimisation va dans le même sens les travaux de (Saida & Walid, 2017) dans leur travaux sur la « Maitrise des risques liés à l'activité chargement /déchargement du carburant en respectant les bases d'hygiène, de la sécurité et de l'environnement au sein de l'entreprise NAFTAL Carburant ».

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Conclusion

Notre étude portait sur l'identification et la gestion des risques dans les stations-service, en particulier celle de Bocom Ndogpassi 3, dans le contexte de la pollution de l'environnement, la sécurité et la santé humaine, et la sécurité des biens matériels qui, dans sont considérés comme des ressources. Particulièrement, il était question pour nous d'identification les risques dans la station-service, d'évaluer les risques identifiés et minimiser les risques en proposant les nouvelles mesures de contrôle. Pour atteindre ces objectifs, nous avons opté pour la méthode de diagnostic et l'Analyse préliminaire des risques (APR).

Les risques de pollution, liés à l'ambiance thermique, d'explosion et d'incendie sont parmi les risques identifiés et tous présentent de criticité supérieure ou égale à 8 qui est celle des risques inacceptable c'est-à-dire requière un traitement à l'immédiat. Cette élévation de la criticité est due dans la majorité des cas au non-respect des mesures de protection et aussi à l'insuffisance des mesures de prévention. Plusieurs mesures ont été proposées sur le plan technique, organisationnelle et informationnelle qui optent pour la majorité des cas pour la protection. Nous avons proposé la mise en place de séparateur eau-hydrocarbure qui à lui seul minimise les risques de pollution de sol et de l'eau, en plus nous avons aussi proposé les capteurs de vapeur tant au niveau des évents qu'au niveau des pistolets est ceci limite le risque de pollution de l'air et le risque d'intoxication. De même, les mesures de sécurité tels que le port de casque, de cache-nez, de gant, et de chaussure antidérapante limite aussi les risques liés à la sécurité tels que le risque de chute plain-pied, risque de corrosion, le risque d'infection pulmonaire et aussi le risque de chute en hauteur.

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Des constats et conclusions tirées de cette étude, nous avons formulé quelques recommandations :

+ Port obligatoire des EPI adapté pour tous les personnels en activité, ceci en vue de

+ Mise en place des capteurs de vapeur au niveau des évents et de pistolets pour limiter

+ Mise en place d'un bouton d'arrêt d'urgence au niveau de volucompteur pour limiter le

+ Organisation d'un bilan de santé tout le mois, ceci en vue de garantir la santé des

+ Organiser les séances de simulation sur l'incendie/explosion tous les 3 mois, ceci en vue

+ Renforcer les capacités du personnel sur des risques liés à la qualité, hygiène, sécurité

+ Instaurer une synergie entre Bocom et les populations riveraines sur les stratégies

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BOUAZABIA, A. & BOUDJEDRA, S., 2007. mémoire online sur l'analyse et la gestion des risques.

CCI, 2009. étude de station-service: objest environnemental. CNESST, 2016. Outil d'identification des risques.

DESIRE, E. Z., 2016. Evaluation du niveau de prise en compte des aspects Qualité, Hygiène, Sécurité et Environnement (QHSE) au sein d'une industrie pétrolière : cas de la SONARA.

IJIAS, 2017. La distribution des stations service et leur impact dans l'organisation spatiale urbaine de Lubumbashi en RDC.

INERIS, 2002. Etude de scenarios dangereux en stations-service. INERIS, 2015. Étude de dangers d'une installation classée. INRS, mai 2013. Evaluation des risques professionnels.

JEAN, P. M. K., 2017. La distribution des stations service et leur impact dans l'organisation spatiale urbaine de Lubumbashi en RDC. International Journal of Innovation and Applied Studies, 1 avril, Volume Vol. 20 No., p. 130;131;132;133.

KAMWITU, S. M., 2016. Gestion des Risques liés à la Conservation et Manipulation des Produits Pétroliers par les Stations-service à Goma.

LAGNIKA, S. B. M., 2009. La gestion des risques environnementaux au sein des entreprises immobilières.

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MEKIRI, A., 2017. Contribution à l'analyse des risques et à l'amélioration de la Procédure d'identification, et la hiérarchisation des mesures de contrôle, mémoire de fin d'études en vuede l'obtention de diplôme de Master domaine science et technologie.

MINEFE/MINBCPFP, 2017. le document unique d'évaluation des risques professionnels.

OURIDA, A. A., 2018. Polycopié de Cours d'hygiène, sécurité et d'environnement « HSE».

SAIDA, B. & WALID, H., 2017. Maitrise des risques liés à l'activité chargement /déchargement du carburant en respectant les bases d'hygiène, de la sécurité et de l'environnement au sein de l'entreprise NAFTAL Carburant (EL Harrach).

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Annexe

BOCOM Petroleum s.a est une entreprise créée en 2006. Elle a démarré ses activités effectivement en 2007. Préoccupée par la satisfaction de ses clients à travers une offre des produits et services de qualité, elle a obtenu son certificat ISO 9001 version 2008 le 07 Juillet 2014. Et pour d'avantage parfaire la satisfaction de sa clientèle, elle a migré à la version 2015.

milliards FCFA. Elle est l'une des entités du Groupe BOCOM ayant obtenu depuis 2006 ses agréments pour :

- L'exportation et l'importation des produits pétroliers (Super, Pétrole, Gasoil) au Cameroun et dans la sous-région CEMAC

A ce jour, BOCOM Petroleum s.a dispose d'un réseau de distribution de plus d'une

soixantaine de stations-services avec plusieurs chantiers en cours repartis sur l'étendue du territoire camerounais.

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B. Fiche d'identification et plan de localisation

Statut juridique	Société anonyme(SA) avec conseil d'administration(CA)
Raison social	BOCOM Petroleum s.a
Adresse	Tel :(237)233 43 48 44 Tel :(237)233 43 48 45 Email :bocompetroleu@ groupebocom.com info@groupbocom.com BP :12262 Douala-Cameroun Site web: http://www.groupebocom.com
Capital	5,63 000 000 000 FCFA
Date de naissance	2006
Siege social	1460 Boulevard de la République
Activités	? Distribution des produits pétroliers et dérivés ? Soutrage maritime ? Exportation et importation des produits pétroliers
PDG	Dieudonné Bougne
DG	PAUL Dengoue Fansi

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C. Fonctionnement

Direction
Commerciale
(BOUMEN)

Direction des
Opérations
(NGOUAKA)

Direction
Technique
(DONBOU)

DAC

(KAMDEM)

Direction Administrative et Financière ( FOMO)

SERVICE
RH (SIGNE)

SERVICE QHSE
(TALELE CHATUE
Hervé)

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La société Bocom Petroleum s.a fonctionne avec en sa tête un Conseil d'Administration

qui définit les grandes politiques de l'entreprise, coordonné par un Président du conseil d'administration. Pour mener à bien ses missions, l'entreprise dispose :

- D'une Direction de l'entreprise assurée par un Directeur Général qui s'occupe du déploiement quotidien de la politique de gestion de l'entreprise ;

- D'une Direction Commerciale, qui s'occupe de la distribution des produits, de la conquête des marchés, ainsi que de l'entretien des relations avec la clientèle ;

- D'une Direction des Opérations, qui contrôle l'ensemble de la gestion de l'entreprise

- D'une Direction Technique, qui s'occupe de tous les aspects techniques tels que la fabrication, l'ordonnancement, la maintenance ;

- D'une Direction Administrative et Financière, qui s'occupe des aspects liés à la gestion des ressources humaines, de l'administration et de la comptabilité ;

- D'un Service des Ressources Humaines, qui s'occupe de la gestion des biens et personnels de l'entreprise ;

- D'un Service Qualité Hygiène Sécurité et Environnement qui est chargé de veiller au respect des règles de sécurité au sein de l'entreprise, du contrôle des produits en cours de fabrication, à la livraison, ainsi que de représenter l'entreprise auprès des clients sur des questions de la qualité des produits ;

- D'une Cellule Réseaux qui s'occupe de la gestion des installations (Stations-service)

- Professionnalisme : les références et l'ancienneté dans ses divers secteurs d'activités sont la preuve qu'elle a la capacité à répondre aux attentes de ses clients devenus plus exigeant ; et à assurer leur engagement vis-à-vis de ses partenaires et la société dans les standards requis dans ses divers secteurs d'activités ;

- Intégrité : faire tous les jours leur travail sans se compromettre, ni compromettre l'entreprise ;

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- Protection de l'environnement : dans chacune de ses activités, elle agit dans le stricte respect des normes environnementales dans le but de garantir pour les générations futures un environnement propice pour un développement durable ;

- Esprit d'équipe : sur le terrain, dans les usines, dans les administrations, elle forme une seule équipe qui partage et poursuit les mêmes objectifs. Chaque membre de cette équipe parle le même langage, celui du Groupe Bocom, partage ses idées et s'engage à travailler avec les autres dans le but de réaliser les objectifs communs qui lient le groupe.

Créé en 2002, par Monsieur Bougne, son Président, le groupe Bocom est un ensemble d'entreprise à capitaux Camerounais constitué de 08 (huit) entités et de 03(trois) filiales

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Annexe 2 : Fiche d'enquête

NB : Cette enquête est menée dans le cadre des travaux de recherche dont le thème porte sur «l'identification et la gestion des risques dans les stations-service au Cameroun: cas de la station-service Bocom Ndogpassi 3 à Douala». De ce fait, les informations obtenues seront confidentielles et utilisées uniquement dans le cadre de ladite étude. Bien vouloir faire preuve de compréhension et de disponibilité.

I-Identification

II-Aspects sur l'Hygiène et Santé au travail

Q1-Quels types d'équipement de protection individuelle de pompiste existent-ils ?

3- Casque 4- Gangs 5-Masque
Q2-Existe-t-ils des facteurs de risque pour la santé des travailleurs et l'environnement?

Q4- Existe-t-ils des problèmes sur la santé des travailleurs et l'environnement?

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Q11-Les travailleurs s'engagent-ils à y maintenir une propreté constante et un nettoyage

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Q12- Le travailleur est-il tenu de se rendre aux visites médicales obligatoires ?

III-Aspects de sécurité

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Q10-Quelle est la distance qui sépare la station-service des habitations voisines ?

Q13-Existe-t-il un ou des bâtiment(s) administratif (s) à proximité de la station ?

Q15-Ya-t-il des consignes de sécurité affichées au niveau des lieux de stockage et de distributions des produits ?

Q16- Les travailleurs sont-ils informés des consignes de sécurité en vigueur de l'entreprise et s'engagent à les respecter (détaillez les moyens d'information mis à la disposition des travailleurs : par exemple si l'information se fait par voie d'affichage, précisez le lieu de l'affichage) ?

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Q17- Tout accident, quelle que soit sa gravité, sont-ils signalés au responsable hiérarchique dans les meilleurs délais ?

Q18-Comment voyez-vous la sécurité du Travail dans l'enceinte de l'entreprise?

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Q32-L'expérience d'une personne peut-elle éliminer de façon sure des risques (pendant les

Q3-Existe-t-il un bassin de rétention des hydrocarbures en cas d'un déversement accidentel ?

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IV-Questions d'ordre général

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9) Citez trois types d'équipements de protection individuelle que vous utilisez lors de votre travail

Annexe 3 : Fiche de renseignement

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Annexe 4 : Flash QHSE juin, aout, septembre 2019

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Annexe 5: Quelques photos de terrain

Processus de dépotage (balisage du camion et test des
paramètres physiques : Température et PH)

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