REPUBLIQUE DU SENEGAL
Un Peuple - Un But - Une Foi
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA
RECHERCHE ET DE L'INNOVATION
DIRECTION DE L'ENSEIGNEMENT
SUPERIEUR
INSTITUT DE MANAGEMENT
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE POUR L'OBTENTION DU
DIPLOME DE MASTER EN MARKETING COMMUNICATION ET PUBLICITE
SUJET :
LA COMMUNICATION SCIENTIFIQUE AU SENEGAL :
Etat des lieux et proposition d'une approche.
ENCADREUR :
M. Mamadou NDIAYE
Présenté et soutenu
par :
Moctar Kamakaté NAMADOU
ANNEE ACADEMIQUE 2018 - 2019
IMAN - Institut de Management - Université
Cheikh Anta DIOP- Bâtiment rouge en face ENDSS
Tel : 33 852 24 85/ 33 825 57 14 Email :
formationiman91@gmail.com
Site web : www.iman.sn
REMERCIEMENTS
Mes remerciements vont avant tout à mon Dieu,
créateur pour cette faveur qu'Il a bien voulu m'accorder. Je lui donne
toute la Gloire et toute la Louange.
A toute ma famille proche, et lointaine.
Particulièrement à mes oncles AROUNA Rahimi
Touré pour tout son soutien que je ne saurai nommer ;
AROUNA Siradjou Touré pour m'avoir soutenu toutes ces
années et pour ces réponses quand j'en ai besoin.
A mon plus qu'un cousin, mon frère, AROUNA
Nabil Touré pour qui la distance n'a jamais été
un problème.
Mes remerciements à mon encadreur M. Mamadou
NDIAYE qui s'est montré plus comme un grand frère aidant
qu'un encadreur. Je le remercie surtout pour sa disponibilité et son
attention.
Je remercie aussi Mon frères du Sénégal,
Moussa Ndeye Laye DIOUF.
Mes remerciements vont aux Jumelles POUYE,
à Gisèle NZALY une camarade, une amie et une
collègue ; à SAMB Aïssatou avec toute la
particularité qui va avec.
Mes remerciements vont à mes Proches amis, à
mon cercle d'amis de la M2- MCP et Awa, vous
avez fait mon année chers amis.
A mes camarades de classe.
Toutes mes remerciements vont à mon pays, le Togo pour
m'avoir permis de me rendre au Sénégal pour mes études.
Je remercie l'ensemble du corps professoral de l'IMAN site 2
ainsi qu'à son administration. Particulièrement à
M. Aïdarra NGOM pour son accessibilité et sa
disponibilité.
A notre responsable de classe, El-HadjKorka
DIALLO, pour avoir accompli sa tâche avec toute
l'humanité, la compréhension possible.
Mes remerciements vont également à tous ceux qui
ont participé de près ou de loin à la réalisation
de ce travail.
DEDICACES
Je dédie ce travail à la personne qui m'est
très chère,
Ma grand-mère.
Je le dédis à NAMADOU Sofianou,
mon père.
A ma mère, et à ma mère.
AROUNA Loubabatou Touré,
j'espères que d'outre sa tombe elle est fière,
Je dédie ce mémoire,
A ta mémoire.
Et encore à ma mère sans laquelle je ne serais
qui je suis,
AROUNA Rahimatou Touré, celle à
qui je ne suis toujours fier,
Et tu es une mère, meilleure que je ne puisse
rêver
De par le sang ou pas, à ceux qui me suivent et ceux
que je suis ;
A ma fratrie :
NAMADOU ZouléhateKamakaté
NAMADOU & BADJAGOMA AboudouMariki
NAMADOU ZoukarnéineKambakaté
NAMADOU NouratouKamakaté
NAMADOU LoubabatouKamakaté
NAMADOU MardyaKamakaté
NAMADOU SalamatouKamakaté
Très chers, de vous je suis ravi,
Ainsi, que Dieu nous garde toujours uni.
Je dédie ce mémoire aussi au Dr. KOUAKOU
Kouassi Sylvestre,
En qui je vois un bienveillant mentor, je le remercie de tout
mon être.
LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES
ABRC : Association des bibliothèques de recherche du
Canada
BEEP : Bibliothèques électroniques en
partenariat
BRT : Bus Rapid Transit
BUCAD : Bibliothèque universitaire Cheikh Anta Diop de
Dakar
Ca.G.U.P : catalogue général des universités
privées
CAMES : Conseil africain et malgache pour l'enseignement
supérieur
CASE : coopération pour les archives scientifiques en
Europe
CNDST : Centre national de documentation scientifique et
technique
CNE : Conseil National d'Évaluation de l'enseignement
supérieur
CST : Communication Scientifique et technique
CUREM : Centre Universitaire de Recherche et d'Etude de la
Mobilité
EBAD : Ecole de Bibliothécaires Archivistes et
Documentalistes
EDSM : Ecole doctorale des sciences de la mer
ESP : l'Ecole Supérieure Polytechnique
HP : Hewlett-Packard
HTML :HyperText Markup Language
IRD : Institut de recherche pour le développement
IST : Information scientifique et technique
JO : Journal officiel
MIT : Massachusetts Institute of Technology
PST : potentiel scientifique et technique
TIC : Technologie de l'information et de la communication
UCAD : Université cheikh Anta Diop de Dakar
UNISIST : United Nations International Scientific Information
System
LISTE DES TABLEAUX ET
ILLUSTRATIONS :
Tableau 1 : Répartition de la population
"enseignants" dans les écoles.
2
Tableau 2 : cours dispensés,
spécialités.
19
Tableau 3 : Année d'expérience
des enseignants
20
Tableau 4 : CST non-écrite
21
Tableau 5 : Contenue des
bibliothèques
26
Tableau 6 : Condensé des questions
centrales communes aux populations
28
Figure 1 : Présentation de la
population
2
Figure 2 : Enseignement de la CST
20
Figure 3 : Activité scientifique des
enseignants
21
Figure 4 : visibilité entre
enseignants
21
Figure 5 : Filières des
étudiants
22
Figure 6 : Ecoles des répondants
22
Figure 7 : Productions scientifiques
23
Figure 8 : Visibilité scientifique
23
Figure 9 : Visibilité scientifique
24
Figure 10 : Proportion d'existence de
laboratoire
24
Figure 11 : Utilisation faite des
laboratoires
25
Figure 12 : Autres formes de laboratoire
25
Figure 13 : Existence de
bibliothèque
26
Figure 14 : Population non-estudiantine &
non-enseignantes
27
Figure 15: Graphie exacte de
nom
- 7 -
Figure 16: Graphie exacte de
nom
- 7 -
Figure 17 : Recherche Avancée de
Google Scholar
- 8 -
Figure 18: Résultat recherche sur le SUDOC
(Dr. HANE)
- 8 -
Figure 19: Résultat recherche sur le
SUDOC (M. GUEYE)
- 9 -
Figure 20: Résultats recherche sur
Google Scholar (Dr. Hane)
- 9 -
Figure 21: Résultats recherche sur
Google Scholar (M. GUEYE)
- 10 -
Figure
22:Greenstone HTML4
- 11 -
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
1
DEDICACES
- 2
-
LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES
- 3
-
LISTE DES TABLEAUX ET
ILLUSTRATIONS :
- 4
-
SOMMAIRE
- 5
-
INTRODUCTION
1
PARTIE I : CADRE
THÉORIQUE ET MÉTHODOLOGIQUE
0
CHAPITRE I : CADRE
THÉORIQUE
4
I. OBJECTIFS
4
II.
PROBLÉMATIQUE
4
III. HYPOTHESES
5
IV. REVUE DE
LITTÉRATURE
5
V. DÉFINITION
DE QUELQUES CONCEPTS
9
VI. PERTINENCE DU
SUJET
12
CHAPITRE II : CADRE
MÉTHODOLOGIQUE
14
I. CADRE DE
L'ÉTUDE
14
II. CHAMP
D'INVESTIGATION
14
III. TECHNIQUES
D'INVESTIGATION
15
IV.
DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
16
PARTIE II : CADREANALYTIQUE ET
PRATIQUE
0
CHAPITRE I : ANALYSE ET
INTERPRETATION DES DONNEES
18
I. L'ENTRETIEN ET LE
QUESTIONNAIRE
18
II. PRESENTATION,
INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS
18
CHAPITRE II : LES REALISATIONS
CONCRETES EN MATIERE DE COMMUNICATION SCIENTIFIQUE
37
I. DES INITIATIVES
EXTERIEURES :
37
II. LES INITIATIVES
AFRICAINES ET SENEGALAISES
38
Conclusion partielle :
41
PARTIE III : RECOMMANDATIONS :
PROPOSITION D'UNE APPROCHE
42
CHAPITRE I : RECOMMANDATIONS POUR
UNE BONNE COMMUNICATION DE L'INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHINIQUE
43
I. DES
RECOMMANDATIONS GENERAUX
43
II. DEPOTS
INSTITUTIONNELS :
43
III. DE LA GESTION
DE LA DOCUMENTATION GRISE ET DES PROTOCOLES :
45
CHAPITRE II : POUR LA VALORISATION
SCIENTIFIQUE EN PARTICULIER
46
I. DE LA
VALORISATION DU SYSTEME DE LA CST LUI-MEME
46
II. DE LA
VALORISATION DES IST ELLES-MEMES
47
CONCLUSION
49
BIBLIOGRAPHIE
51
ANNEXE
- 7
-
NOTRE QUESTIONNAIRE:
- 11 -
TABLE DES MATIERES
- 22
-
INTRODUCTION
L'informationde nos jours est la richesse la plus
incommensurable ; cela n'est plus à prouver. Ainsi la
détenir offre un pouvoir à hauteur de sa valeur, c'est une
ressource avec laquelle on produit d'autres. Si l'information revêt cette
importance, nous ne pouvons qu'imaginer celle de l'information scientifique et
technique. Cette dernière est le « témoignage de la
quête incessante de la vérité par
l'homme »1(*), le
curriculum vitæ de l'état de nos connaissances et aussi de nos
réussites ; ainsi de « la nature a horreur du
vide » d'Aristote à la théorie de la relativité
passant par les lois de Newton, ou de la pénicilline à
l'éradication définitive de la variole, il y a eu un chemin
pavé de résultats de recherches et expériences. Ainsi,
communiquerintra-muros et extra-muros la science n'est en fait que le meilleur
moyen de nourrir cette dernière.
Parler de l'historique de notre sujet, de la communication
scientifique, est une entreprise assez complexe. La raison est que les auteurs
répondent à la question de deux manières
principales :
- En liant la problématique aux moyens même de la
communication,
- En cherchant les premières personnes qui ont
diffusé leurs découvertes, inventions et / ou résultats
scientifiques tout simplement.
Pour les premiers, la CST2(*) remonterait à l'invention même de
l'écriture en Mésopotamie, de l'imprimerie en chine et de la
photographie en France... Jusqu'à l'Internet (Gaillard, 2009).Ainsi la
CST est fortement liée aux outils et moyens de communication.
Pour les seconds, la CST remonterait déjà aux
premières communautés scientifiques fondées parles
philosophes grecs comme : l'Académie de Platon (-428 à-346)
et le Lycée d'Aristote (-384 à-322).
En fait, ce courant de penséesa pris isolément
les acteurs de la communication scientifique technique, qui avouons-le sont
très nombreux. Nous allons ici retenir ceux qui nous semblent plus
parlants. Ainsi les premières publications scientifiques remonteraient
également à la Grèce antique ; le plus mis en avant
comme tel est l'Organon d'Aristote qui est une Méthodologie de la
réflexion ; le principe d'Archimède enseigné souvent
sous le nom de `'la poussée d'Archimède'', a été
publié par Archimède lui-même sous le titre « Des
corps flottants ».
Pour ce qui est des premiers lieux exclusivement
destinés au stockage et à la diffusion des savoirs3(*), l'état de l'art actuel
désigne comme plus ancienne la Bibliothèque du roi Assurbanipal
en Assyrie actuel Irak ; bibliothèque qui comptait 5 000 tablettes.
Ensuite vient la bibliothèque d'Alexandrie en Égypte qui comptait
500 000 rouleaux de papyrus.
Toujours dans cette conception, certains savants ont
été très importants pour les passer sous silence. C'est
ainsi que vient Galilée un Physicien et astronome italien (1564 -1642)
qui justement a perdu la vie pour avoir communiqué un savoir trop
avant-gardiste pour son époque. Cette communication avait vraiment
commencé à être plus formelle avec l'ouverture du British
Museum au public en 1759, parution de l'Encyclopédie de Diderot et
d'Alembert en 1772 etc. là, l'on sent une réelle
volonté d'ouverture ou de démocratisation des savoirs. De
là s'est ensuivie la création des premières maisons
d'édition comme Maloine et Dunod (1791)4(*), et les premières commissions internationales
comme celle du mètre (1870). Ce faisant, nous assistons à la
publication de travaux et ouvrages qui changèrent radicalement les
choses : l'origine des espèces de Charles Darwin (1859) et
5 semaines en ballon de Jules Verne (1863).
Il faudra attendre le 20e siècle, en1922
pour vraiment multiplier les médias de la CST.
Précisément, ce fut avec le documentaire ethnographique
Nanouk l'Esquimau de Robert Flaherty en 1922 suivis du documentaire
scientifique La pieuvre de Jean Painlevé. Cet historique est
loin d'être exhaustive.5(*)
Pour changer maintenant de registre, nous soulevons le fait
que l'absence d'une politique de CST ou d'IST pose unedifficulté :
le fossé entre la science et le reste de la société, est
énorme, et elle semble même s'ignorer. Il nous parait claire dans
notre historique ci-dessus que le Sénégal n'était pas
entré dans cette histoire-là ; du moins pas au point de le
mentionner.
Comment régler le problème d'accès
à l'IST des universités privées sénégalaises
grâce aux TIC, pour la rendre visible et permettre sa
valorisation ?
Après notre cadre théorique et une description
de notre méthodologie, nous rapporterons les données recueillies
sur la connaissance en général sur le sujet ; nous
proposerons des recommandations.
PARTIE I : CADRE THÉORIQUE ET
MÉTHODOLOGIQUECHAPITRE I : CADRE
THÉORIQUE
I. OBJECTIFS
Général :
Nous proposer une approche pour ouvrir l'accès à
ce volume de savoir et montrer par la même occasion que nous sommes
aujourd'hui capables de créer nos propres archives ouvertes ou
dépôts institutionnels, grâce aux technologies.
Spécifiques :
-Créer un modèle réplicable de dispositif
de diffusion de l'IST produite à l'intérieur de nos structures
d'enseignements supérieurs, au sein même de ces structures afin de
- Rendre possible la création d'un catalogue
général des universités privées6(*).
- Et proposer également une voie pour la valorisation
de ces mêmes IST. Notre idée est de
- Proposer un modèle d'archives ouverte qui ne part pas
forcément de la numérisation des documents pour s'alimenter,
même si elle peut le faire, il s'agira plutôt d'intervenir depuis
le processus de production pour avoir des documents natifs
numériques.
II.
PROBLÉMATIQUE
Dans le milieu universitaire, un savoir n'est valide,
fondamentalement, que par les savoirs antérieurs sur lesquels il se
base... La somme des savoirs de toute la production scientifique dans le milieu
des études supérieures au Sénégal depuis les
indépendances, doit être colossale. Suivant le principe
mentionné antérieurement, il faudrait que cette somme
d'informations soit préalablement disponible et accessible pour
être source de production de connaissances nouvelles ; et dans notre
cas il faudrait qu'elle le soit pour être valorisé.
Ce que l'on constate nonobstant dans les productions
universitaires (thèses, mémoires, articles, dossiers...) est la
rareté (si ce n'est l'absence) des productions de chercheurs
sénégalais dans les bibliographies, ce qui impacte grandement la
notoriété et la visibilité7(*).
Outre cela, nous remarquons que le premier réflexe des
étudiants en recherche de ressources académiques est internet,
bien que la plupart n'aient pas une formation adéquate à
cela8(*). Mais c'est en
même temps compréhensible quand même les mémoires et
thèses de nos propres professeurs ne sont pas (au minimum)
accessibles... Sur quoi devrions-nous nous baser ?
Les précédents propos nous indiquent
évidemment un sérieux problème d'accès à
cette information ; d'accès aux productions
précédentes, parce que même en ligne il faut le
reconnaître, le savoir scientifique de l'Afrique de l'Ouest en
général et du Sénégal en particulier (mieux que
beaucoup d'autres pays cependant) est sous représenté9(*).
Notre travail traite précisément de la
difficulté d'accès à la production scientifique des
universités privées sénégalaises, de la
visibilité de celle-ci, et d'un manque de valorisation de cette
dernière.
Toujours en accord avec ce qui précède, nous
avons été amenés à formuler des hypothèses
expliquant ce fait.
III. HYPOTHESES
Nous partons de l'intuition qu'il y a une
méconnaissance de la CST au Sénégal, dans les
universités privées. Nous soupçonnons qu'il en
résulterait une invisibilité scientifique des enseignant qui y
enseignent et une absence de formation et de professionnels.
IV. REVUE DE
LITTÉRATURE
« Toute information doit s'appuyer sur d'autres
informations pour être utilisable » - et valable, nous ajoutons
-- c'est le cinquième principe de l'information énoncé par
Henry SAMIER et Victor SANDOVAL (2001). Ce principe présuppose une
disponibilité des « autres informations ». Mais
justement il s'avère difficile d'accéder aux produits des
recherches, ouvrages universitaires ; de la littérature grise en
somme10(*). De cela,
découle conséquemment, une non-valorisation de tout ce savoir
impalpable produit11(*).
Notre sujet a été traité par plusieurs
auteurs et chercheurs qui l'ont abordé avec différentes
approches. Nous nous sommes basés sur plusieurs de ces auteurs pour
établir notre revue de littérature dans l'optique de
préciser le courant autour duquel nous allons travailler.
Mme DiéyiDIOUF actuellement
enseignant-chercheur à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar a,
avec son article « Archivage et diffusion électronique des
thèses et mémoires à l'université Cheikh-Anta-Diop
de Dakar » en 2009, traité précisément
l'importance de mettre en place un système qui stocke proprement et
ensuite diffusé le tout via les TIC. Elle a notamment souligné,
bien que ce ne soit pas le but de l'article, que cela est « Un pas
vers le désenclavement scientifique de l'Afrique ». Mais
foncièrement, DIOUF « rapporte l'expérience conduite
à la bibliothèque centrale de l'université
Cheikh-Anta-Diop de Dakar (BUCAD) au Sénégal. » Elle
décrit de manière détaillée le processus ainsi que
les intervenants dans ce circuit. Elle a été assez exhaustive sur
la logistique mobilisée par la BUCAD, ainsi que les ressources humaines
qui sont énormes (vis-à-vis de nos objectifs).
« L'objectif majeur recherché à travers la mise en
place du « Service de numérisation des publications
académiques » était, en assurant le traitement
électronique des documents, de conserver de manière
pérenne et de diffuser en texte intégral les thèses et
travaux de recherche déposés à la bibliothèque
centrale de l'université. Le projet de numérisation visait,
à travers la mise en ligne sur Internet des documents universitaires,
à la fois un accès plus large et plus rapide aux contenus
scientifiques, une meilleure valorisation des résultats de la recherche
et la promotion d'une littérature grise le plus souvent peu connue et
peu exploitée par les enseignants-chercheurs et les étudiants
tant sur le plan national qu'international. » Ces objectifs ne
diffèrent pas vraiment des nôtres si ce n'est par le cadre. Ceci
dit, les difficultés rencontrées dans la mise en place de ce
projet devraient particulièrement nous inspirer de meilleures solutions
pour notre travail. Le fait que l'outil utilisé (Cyberdocs), bien que
collaboratif dans sa conception12(*), ne soit pas un outil développé `'par
nous - pour nous'', dans notre contexte, épousant la
réalité, explique la première difficulté que
révèle d'emblée l'auteur dans la partie « Les
difficultés rencontrées » de son article. En d'autres
mots, « le programme » a dès le
« démarrage » fait face à des
« problèmes techniques » : ce qui explique le
fait que « C'est seulement le 23 mars 2004 que la
première thèse a été stylée, convertie et
mise en ligne », soit un an après. DIOUF n'a pas manqué
d'évoquer d'autres difficultés, matérielles
principalement, comme les coupures de courant intempestives
« provoquant l'arrêt du serveur et la disparition des
données ».
Allant, sur les grandes lignes, dans le même sens que
Diéyi DIOUF, Sébastien SOUBIRAN13(*) soulève d'entrée
dans son article « Patrimoine des universités et
médiations scientifiques » (2007), la
« préoccupation patrimoniale commune aux universités en
Europe ». Le patrimoine dont parle Sébastien est un
« patrimoine scientifique » d'abord et
« culturel » ensuite. Comme chez DIOUF, l'article de
Sébastien s'entend comme un rapport, à la différence qu'il
fait état même de la densité du patrimoine en question. Il
a compris qu'avoir ce patrimoine, juste pour l'avoir, ne sert à
rien ; ce qui nous fait ressortir, pour résumer son texte, ces
trois mots : « Sauvegarder, inventorier, exposer ». Il
entend par« exposer », une ouverture pour permettre
l'« enseignement, recherche et médiation », et ne
manque pas d'évoquer le poids de la coopération et par
conséquent l'importance de la coopération pour les archives
scientifiques en Europe (CASE). Pour conclure, Sébastien décline
clairement les objectifs visés par une telle entreprise :
« Construire une politique pérenne de préservation du
patrimoine scientifique de l'université ». Nous pouvons noter
que Sébastien ne parle pas de valorisation de ce patrimoine...
Peut-être lui semble-t-il inutile ?
Pour changer de registre, nous avons trouvé que
l'article14(*) de
l'enseignant-chercheur en Sciences de l'Information et de la Communication
à l'Ecole de Bibliothécaires Archivistes et Documentalistes
(EBAD) Djibril DIAKHATE, traitant plutôt de la
visibilité, est bien à propos. En effet DIAKHATE souligne la
négligence de la recherche ce qui nous fait répondre
« non » à la question qu'il rapporte de Jacob et
Pariat (2002) : « savons-nous ce que nous
savons ? ». En fait l'auteur montre que la visibilité est
« un enjeu scientifique et compétitif ». Il a fait
un travail de mesure sur la « présence scientifique
numérique de l'UCAD » dont la méthode nous est
intéressante grâce àson applicabilité sur les
professeurs et enseignants des écoles supérieures privées.
Enfin, dans sa conclusion DIAKHATE déplore l'inefficacité d'un
dépôt institutionnel efficace qui, nous le sous-entendons, est une
voie indispensable « pour une meilleure
visibilité ». Sa dernière phrase est celle qui rejoint
le plus notre vision : « En attendant, il est d'une
nécessité scientifique pour les universités, et d'une
priorité économique pour nos États en voie de
développement, de réfléchir et de créer les
conditions d'accès et d'exploitation des résultats de recherche
[...] »
Dans son cours à l'Ecole Doctorale Des Sciences de la
Mer, en octobre 2009, Mélusine GAILLARD après
avoir défini la notion de communication scientifique, s'est
intéressée à l'évolution des outils de celle-ci,
à son histoire ; et surtout aux différents types de
communication scientifique. C'est ce dernier point qui retient notre attention.
En effet Mélusine Gaillard a, un peu trop, simplement scindé en
deux les types de communication scientifique, notamment la vulgarisation
scientifique et la valorisation scientifique (ces deux notions sont
définies plus bas). Pourtant RAICHVARG & JACQUES
(1991) à la page 17 de l'ouvrage Savants et ignorants :
une histoire de la vulgarisation des sciences dans le développement
de la partie IV. Le partage des pouvoirs de la science : science
utile parle de la valorisation comme une forme de vulgarisation, une
manière de vulgariser. Ces auteurs ont trouvé plus
éloquent qu'eux Radau quand il définit,
théorise la valorisation dans La Revue des Deux Mondes ;
il dit : « Les livres de science populaire font comprendre
au public que la science ne consiste pas seulement en expériences de
démonstration, en nomenclatures, en formules et théorèmes.
Ils montrent que savoir est pouvoir, qu'à chaque pas, pour ainsi dire,
se présente l'occasion d'appliquer utilement et au profit de notre
bien-être une vérité quelconque depuis longtemps acquise
par la science. ». D'ailleurs, REBOUL-TOURE, GRINSHPUN
ET NYEE-DOGGEN (2012) sont dans cette optique dans leur travail
intitulé De la vulgarisation scientifique à la
médiation scientifique : Des changements entre discours, langue et
société ; travail axé essentiellement sur la
terminologie, surtout celle-ci (terminologie) à travers les
époques. ALLEMAND (2016) dans son article
Vulgariser pour valoriser les sciences humaines et sociales montre
qu'il n'est pas de l'avis de GAILLARD, en une simple interrogation :
« D'abord, pourquoi parler de vulgarisation dans un dossier
consacré à la valorisation de la recherche ? »
mais il précise plus tard que La vulgarisation est aussi une
étape préalable, quasi indispensable, à toute
valorisation. Nous pouvons cependant comprendre la posture de GAILLARD au
regard du public visé par son cours et surtout de ce qu'elle voulait
montrer, à savoir les acteurs et/ou intervenants ne sont pas tout
à fait les mêmes quand il s'agit de l'un ou de l'autre. La
vulgarisation est unidirectionnelle la communication, non, pour paraphraser
WOLTON (2011) ; et c'est le plus qu'a la valorisation.
Nous ne saurions faire cette revue de littérature et
manquer d'évoquer MORIN, (1979) et TRAORE (1986) qui
respectivement dans une thèse et dans un mémoire, ont
traité la problématique même de ces IST. Nous pourrions
même dire que le mémoire de TRAORE est une suite de la
thèse de MORIN. En Effet MORIN a élaboré une
méthodologie pour mettre en place une politique d'information
scientifique et technique en basant son cas sur le Sénégal. Comme
un appel, le mémoire de TRAORE traite de l'aspect opérationnel de
la chose ; déjà à partir de la deuxième partie
de son travail, elle traite précisément de la
« création et mise en place »d'un « Centre
National de Documentation scientifique et technique » (sachant bien
que le centre existait déjà comme l'indique son sujet
lui-même) ; du moins de sa composition interne et de son
fonctionnement idéal.
Chaque auteur aapporté sa pierre à
l'édifice. Nous allons cependant pour notre part, adopter le même
courant que Diéyi DIOUF susmentionnée. Celui (le courant) dans
lequel elle s'inscrit avec sa thèse intitulée Quelle
méthodologie pour l'archivage et la diffusion électronique de la
documentation scientifique et technique dans le contexte d'une
université africaine : le cas de l'Université Cheikh Anta
Diop de Dakar (UCAD)(2009). L'auteure y a développé une
démarche pour la création d'une archive ouverte faisant
profondément le point sur une panoplie de logiciels de gestion des
archives ouvertes et d'« outils de gestion de l'information
scientifique et technique ». Elle précise à la
page 131 dans la Mise en oeuvre : « Le projet de
numérisation vise, à travers la mise en ligne sur Internet des
documents académiques, à la fois en accès plus large et
plus rapide aux contenus scientifiques, permettant ainsi une meilleure
valorisation des résultats de la recherche et la promotion d'une
littérature grise le plus souvent peu connue, mal exploitée tant
sur le plan national qu'international. »
V. DÉFINITION DE QUELQUES
CONCEPTS
1. Communication Scientifique :
Pris isolément, le terme
« communication » vient du latin
« communicare » qui veut dire `'être en
relation avec'` ou `'mettre en commun''. Dans un contexte
où elle est substituable au terme `diffusion', la communication s'entend
comme « [...] l'action de faire connaître, de mettre en valeur,
de transmettre et de rendre accessibles une ou des informations contenues dans
les documents [...]. »15(*)
L'expression ``communication scientifique'' quant à
elle est la « diffusion, transmission et/ou échange d'un
savoir scientifique à un public de spécialistes et/ou de
néophytes »16(*).
Elle désigne tous les types de publications d'ordre
scientifique comme les articles de revues, actes de colloques ou de
congrès, thèses, état de l'art,etc. ; ainsi que les
interventions orales telles que les colloques, réunions scientifiques,
congrès... 17(*)
2. Information :
« La signification du terme information varie
suivant les individus et les domaines d'application »18(*), GAWOU (2019)19(*) confirme cela en disant que le
terme `'information'' « ne sera pas entendu de la même
manière par un linguiste, un informaticien, un journaliste ou encore un
documentaliste... ». Selon le journal officiel de la
République française (JO, 28-10-1 980 et 22-12-1 981)
c'est un « élément de connaissance susceptible
d'être représenté à l'aide de conventions pour
être conservé, traité ou communiqué ».
Elle « désigne un processus (succession d'actions par
lesquelles on accroît son stock de données pour élaborer de
la connaissance) ou le résultat du processus (c'est-à-dire de la
valeur ajoutée cognitive) »20(*). Plus explicitement, « [...] l'information
est considérée comme un ensemble de données dont la
structure et le contexte permettent de véhiculer un sens, et donc
susceptible d'informer la personne à qui les données sont
transmises. Étant dès lors informé, l'individu est en
mesure -- en traitant et en assimilant cette information et aussi en
établissant des liens avec d'autres informations acquises et
emmagasinées auparavant -- de générer des
connaissances. »21(*)
En somme, une information est une somme de données
sémantiquement convergentes, qui change l'état de connaissance
d'« un ou plusieurs utilisateur (s). »22(*)
3. Information scientifique et
technique :
MORIN (1979) rapporte la définition de l'Étude
sur la réalisation d'un système mondial d'information
scientifique - UNISIST qui définit l'IST comme « l'information
essentielle à l'avancement de la science sous ses aspects fondamentaux,
appliqués et technologiques ».
L'on peut trouver, parfois substitué à ce terme
le terme d'« information spécialisée ».
Nous pour notre part, et pour résumer, nous dirons que
l'IST est le contenu de la CST ; en d'autres termes, une CST est
constituée d'IST.
4. Vulgarisation scientifique :
L'on doit entendre par là, l'« Ensemble des
actions permettant au grand public d'accéder à la culture
scientifique. »23(*). Selon le Trésor de la langue française
informatisée c'est le « fait de diffuser dans le grand public
des connaissances, des idées, des produits »24(*) ; le Larousse explicite
que c'est à l'endroit des non-spécialistes que la diffusion de
ces connaissances techniques et scientifiques25(*)est faite.
Ce qu'il en résulte de ces définitions est la
volonté de diffusion au plus large public possible.
5. Valorisation scientifique :
D'après le Conseil National d'Évaluation de
l'enseignement supérieur (CNE, France) c'est le fait de
« rendre utilisables ou commercialisables les résultats, les
connaissances et les compétences de la recherche »26(*).
C'est l'« Ensemble des activités ayant pour
but d'augmenter la valeur des résultats de la recherche et, plus
généralement, de mettre en valeur les
connaissances »27(*).
En d'autres mots, la valorisation de la recherche est une
activité qui consiste à transformer la recherche en un produit ou
service ayant une valeur économique ou une valeur sociétale.
Conformément à notre revue de littérature, elle est plus
une forme avancée de la vulgarisation qu'un type parallèle
à cette dernière.
Elle n'est possible que si les IST sont disponibles,
accessibles. Sinon c'est impossible de valoriser une chose informe et sans
ordre. Elle est surtout une manière d'être au-dessus du lot en
montant par elle les bénéfices (sociaux et/ou
pécuniaires) ; ce qui attire le monde de la production industrielle
ou simplement les entreprises... La valorisation est actuellement la forme la
plus aboutie de la vulgarisation.
VI. PERTINENCE DU SUJET
Plus qu'un simple `'interlude'' dans notre travail, nous
souhaitons que cette partie soit considérée comme le prolongement
de notre problématique, même son développement.
Le nombre d'étudiants ne cesse de croître au
Sénégal ; et concomitamment le nombre d'écoles
d'enseignement supérieur. Le constat de Djibril DIAKHATE28(*) dans son article
(confère la revue de littérature), est valable aussi pour
lesécoles d'enseignement supérieur privé :
« Il part d'un constat selon lequel celles-ci sous le poids de la
massification et du rétrécissement des moyens négligent un
pan entier de leur mission : la recherche. » Évidemment
avec la particularité que les moyens de ces écoles
dépendent du profit qu'elles engrangent. Mais étant quand
même des `'universités'', elles ne peuvent, ne devraient pas
passer outre cette mission, très indispensables pour le
développement d'un pays ; c'est-à-dire, c'est la recherche
et le résultat de cette dernière, y compris mémoire,
thèse et dossier documentaire qui constitue cette mine d'IST.
« De là, l'exploitation judicieuse de la richesse nationale
que constitue l'information scientifique et technique (IST) est la clé
du progrès des sociétés techniquement
évoluées ou s'employant à le devenir, d'où
l'intérêt pour chaque pays de connaître son potentiel
scientifique et technique (P.S.T). Un pays dépourvu de P.S.T propre
n'est pas en mesure de prendre conscience de ses propres besoins et des
possibilités qui existent [...] »29(*). L'IST est donc une fondation,
une colonne de l'avancement technique, de l'innovation technologique (Traore,
1986).
Pour poursuivre, concernant la gestion de ces IST, ou de la
communication scientifique en général, les écoles et
structures privées dans l'enseignement supérieur sont
négligentes et négligées, alors qu'elles détiennent
un pourcentage immense d'étudiants, et conséquemment le
même pourcentage de documentation grise.
Nous nous arrogeons le droit d'illustrer le drame par
l'exemple des routes, ponts et toutes autres grandes constructions
infrastructurelles qui sont attribuées aux entités
extérieures ; à croire que malgré le nombre
foisonnant d'écoles supérieures ; aucune d'elles n'a pu
jusqu'à présent former de diplômé capable de mener
de tels projets... Vraiment ?
Régler ce problème, c'est du marketing à
l'échelle de toute une nation. Nous allons expliquer ce propos par ce
qui va suivre : « Les contrats de recherche entre
l'université et l'industrie : les arrangements pour la production
de biens privés, de biens collectifs et de biens
publics »30(*).
L'entreprise Honda31(*)
noue souvent des partenariats avec le monde universitaire dans le cadre des
recherches et développements ; les exemples de partenariats les
plus notoires sont ceux avec les Universités de Sherbrooke au Canada
(modélisation de pièces, de moteurs) et de Clemson en Caroline
(un groupe de 19 étudiants a créé la première Honda
Civic destinée au rallye mue par une motorisation hybride.32(*)). Ce ne sont là que des
exemples parmi tant d'autres33(*). Plus proche de nous, nous pourrions évoquer
le projet Bus Rapid Transit (BRT) lancé récemment, la recherche
appliquée a été confiée à l'Ecole
Supérieure Polytechnique (ESP) via son laboratoire du CUREM (Centre
Universitaire de Recherche et d'Etude de la Mobilité). Pour rendre cela
possible, il faut des preuves ; et dans notre cas ce sont ces IST et leur
valorisation, il faut montrer qu'on en est capable. En addition, Gaillard
(2009) dans la section n° 5 de son cours34(*) à L'EDSM (Ecole
doctorale des sciences de la mer), dit clairement que la négociation de
ces collaborations est une des activités principales du
« chargé de valorisation de la recherche ».
Notre thème est d'autant plus pertinent parce qu'il
propose une démarche vers la résolution de ce problème.
CHAPITRE II : CADRE MÉTHODOLOGIQUE
I. CADRE DE L'ÉTUDE
Notre présente étude porte sur le secteur de
l'enseignement supérieur au Sénégal.
Précisément, il s'agit de la communication scientifique de
celles-ci ; de la gestion et de la valorisation de leurs documentations
grises. Comme la définit plus haut GAILLARD, la communication
scientifique consiste à transmettre ou diffuser le savoir scientifique.
Et contrairement à l'idée reçue, elle ne concerne pas que
les sciences dites dures ; les sciences humaines et sociales le sont
toutes aussi bien.
Il nous faudra ainsi partir des existants pour capitaliser sur
leur force et se servir de leurs faiblesses pour évidemment les
dépasser (les faiblesses).
« Le secteur de
l'éducation est en pleine croissance au Sénégal et se
diversifie de jour en jour. »35(*).Notre étude est menée dans le contexte
des 66 550,75 sur les 190 145 étudiants36(*).
Pour traiter de la manière la plus optimale possible
notre thème, nous avons dû mener notre recherche dans un champ
bien déterminé.
II. CHAMP
D'INVESTIGATION
Notre champ est celui du secteur de l'éducation, plus
particulièrement celui de l'enseignement supérieur, au
Sénégal. Ainsi notre sujet parle de la communication scientifique
dans le milieu de l'enseignement supérieur ; étant vague en
soi, et le sujet du côté de l'enseignement supérieur public
étant traitépar d'autres travaux, nous avons plutôt
orienté le nôtre sur l'enseignement supérieurprivé
au Sénégal.
Nous avons trouvé, travail faisant, inutile d'appuyer
notre sujet sur une école précise, pas par absence de
matériaux mais parce que cela n'est pas nécessaire à notre
démonstration.
Nous reconnaissons cependant qu'une approche comparative
aurait été très intéressante ; mais le choix
des écoles, aurait été un véritable objet de
débat en raison de l'hétérogénéité de
celles-ci. Surtout, le temps nous aurait fait défaut. Mais cela reste
une ouverture possible pour la continuité de notre travail.
Nous tenons à préciser que notre présent
travail s'inscrit dans les sciences humaines et sociales, plus
précisément, dans le domaine de la communication.
III. TECHNIQUES D'INVESTIGATION
Tout travail scientifique demande un minimum de connaissances
sur le thème à traiter. Nous avons d'entrée
précisernotre sujet en effectuant une recherche documentaire
exploratoire pour écarter le superflu.
La recherche documentaire nous a permis de recueillir un
ensemble de données, et nous a permis d'avoir une idée plus
claire de la problématique. Pratiquement, nous avons retenu Google
scholar, Worldcat, Archive ouverte HAL, Bibliothèque Numérique
Université Cheikh Anta DIOP et OpenEdition37(*)pour la recherche
documentaire.
Nous avons interrogé les bases de données par
des mots-clés. Sur Google scholar, nous sommes entrés finalement,
après ajustement, par l'équation suivante''(communication
scientifique et technique)OR(valorisation scientifique OR savoir) AND
sénégal''.Pour les autres plateformes, ce fut par
étapes de plusieurs combinaisons des
mots-clés :communication scientifique et technique,
Sénégal, valorisation, savoir, science, scientifique.Notre
travail est essentiellement bâti sur la recherche documentaire. Elle nous
apermis d'établir une connexion entre notre travail et ce qui existait
avant.
Nous avons via un questionnaire, dans l'optique de prouver nos
hypothèses, recueillies des informations auprès des
étudiants et de certains professeurs de / en communication
principalement.
Nous avons aussi fait un entretien, qui a balisé en
partie notre travail et compléter nos informations.
Toujours pour prouver une de nos hypothèses
(l'Invisibilité scientifique des enseignants dans le privé), nous
nous sommes inspirés de la méthode de Dibril DIAKHATE
susmentionné. Dans les faits nous n'avons pas pris qu'une source de
données mais deux, Google Scholar et le Catalogue SUDOC. Nous nous
sommes en plus appuyés sur le cas de deux enseignants de l'Institut de
Management site 2.
La méthodologie a consisté à :
d'abord chercher la graphie exacte des noms de ses professeurs sur leurs
comptes de réseaux sociaux professionnels (Viadeo et LinkedIn) ;
ensuite à l'aide de complexes équations incluant le nom, les
domaines (marketing et / ou management), et le nom des institutions.
Enfin, nous avons aussi fait un entretien, qui a balisé
en partie notre travail.
IV. DIFFICULTÉS
RENCONTRÉES
Pendant la réalisation de ce travail, nous avons
été confrontés à des difficultés qu'il nous
a fallu dépasser pour le faire aboutir.
Les difficultés en question ne sont pas de même
nature. Par conséquent nous allons consacrer un paragraphe à
chacun de ces différentes sortes de problèmes.
Le premier problème fut l'orientation qu'allais prendre
notre travail. En effet l'autre choix très intéressant
était de traiter notre thème en l'orientant sur le journalisme
scientifique. Mais d'autre orientations toute aussi intéressantes
restent à explorer : revues scientifiques et les professeurs du
privée ; notoriété scientifique comparée des
enseignants du privée et du publique...
Le deuxième problème ; nous avons vraiment
eu du mal à recueillir des informations avec notre questionnaire du
côté des enseignants qui ont été difficiles à
toucher. Nous avons dû supprimer des réponses parce
qu'incohérentes ou incomplètes.
Le dernier problème fut que les répondants n'ont
pas les mêmes entendements de certains termes, ce qui a impacté la
nature des réponses que nous avons obtenues.
Cette sous partie intitulée `'difficultés
rencontrées'' marque la fin de notre partie théorique et
méthodologique. La prochaine partie va traiter des données
recueillies et les mettre face à nos hypothèses.
PARTIEII : CADREANALYTIQUEET PRATIQUE
CHAPITRE
I : ANALYSE ET INTERPRETATION DES DONNEES
I. L'ENTRETIEN ET LE QUESTIONNAIRE
1. L'ENTRETIEN PAR
QUESTIONNAIRE
Le questionnaire a été administré, par
e-mail, réseaux sociaux (WhatsApp et Messenger) et en présentiel
avec des copies imprimées, aux étudiants et enseignants des
universités privées principalement. Nous avons reçu
effectivement quarante-deux (42) réponses.
Par ailleurs, le questionnaire a été
structuré de façon à recueillir :
- La proportion de personnes qui connaissent le
sujet ;
- Les usages des étudiants et des professeurs dans
l'accès à la documentation grise ;
- Et la visibilité des IST auprès de ces
derniers.
Le formulaire divisé en trois parties, l'une
destinée aux enseignants l'autre aux étudiants et
ladernière à ceux qui ne sont ni l'un, ni l'autre.
2.
ENTRETIENS :
L'entretien s'est tenu avec Monsieur DIA
Mamadou, Ingénieur documentaliste et chef de centre
d'information et de documentation de l'Ecole inter-états de
médecine vétérinaire de Dakar.
L'entretien a tourné autour des thèmes
suivants :
- De la communication scientifique et technique en
général au Sénégal ;
- Des acteurs de la CST et la valorisation des IST :
- Des existants en matière de CST
- Des perspectives.
II. PRESENTATION,
INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS
1) PRESENTATION
Sur les 42 réponses obtenues 61,9 % viennent des
étudiants, 23,8 % viennent des enseignants et les 14,3 %
restants, des personnes qui ne sont ni étudiants ni enseignants.
Figure 1 :
Présentation de la population
Nous rapporterons les questions qui sont identiques aux trois
différentes parties ensemble ; et isolément les questions
spécifiques à chaque partie.
· Les Enseignants
- A quelles écoles intervenez-vous ?
Tableau 1 :
Répartition de la population "enseignants" dans les
écoles.
Ecoles
|
IAM
|
ISM
|
IMAN
|
ESMT
|
ESTM
|
ISEG
|
Supdeco
|
Réponses
|
2 (20 %)
|
1 (10 %)
|
0
|
2 (20 %)
|
1 (10 %)
|
5 (50 %)
|
1 (10 %)
|
- Quelle est votre spécialité ?
Tableau 2 : cours
dispensés, spécialités.
Domaines
|
Marketing
|
Gestion de projet
|
Marketing et communication
|
Communication
|
Réseau
|
Management d'entreprise
|
Occurrences
|
1
|
2
|
3
|
2
|
1
|
1
|
- Combien d'années d'expérience avez-vous dans
l'enseignement ?
Tableau 3 : Année
d'expérience des enseignants
Choix
|
1 à 3 ans
|
4 à 7 ans
|
8 à 10 ans
|
Plus de 10 ans
|
Occurrences
|
50 %
|
40 %
|
10 %
|
0
|
- Avez-vous une fois dispensé un cours en communication
scientifique ?
Figure 2 : Enseignement de
la CST
- Combien d'articles avez-vous déjà
publié ayant pour institution d'affiliation une université
privée (du Sénégal) ?
Figure 3 : Activité
scientifique des enseignants
- A combien de colloque (national ou international) avez-vous
déjà participé ayant pour institution une
université privée ?
Tableau 4 : CST
non-écrite
Options
|
Aucun
|
Entre 1 et 3
|
Réponses
|
8 (80 %)
|
2 (20 %)
|
- Avez-vous déjà Cité un collègue
dans un de vos travaux ?
Figure 4 :
visibilité entre enseignants
· Les
étudiants
- Quelle est votre filière ?
Figure 5 : Filières
des étudiants
Les deux réponses masquées sont :
« journalisme » et
« télécom ».
- A quel(le) école, université, institut
êtes (étiez) - vous ?
Figure 6 : Ecoles des
répondants
Les réponses masquées sont :
« Management », « UGB » et
« E-jicom ».
- Aviez-vous déjà produit de la documentation
grise (mémoire, article, thèse, dossier...) ?
Figure 7 : Productions
scientifiques
- Avez-vous une fois lu un travail académique de l'un
de vos enseignants (du privé), par curiosité ou par
besoin ?
Figure 8 :
Visibilité scientifique
- Avez-vous déjà cité un de vos
enseignants dans vos travaux académiques ?
Figure 9 :
Visibilité scientifique
- Avez-vous un laboratoire dans votre école / institut
/ université ?
Figure 10 : Proportion
d'existence de laboratoire
- Si oui, comment l'utilisez-vous ?
Figure 11 : Utilisation
faite des laboratoires
- Avez-vous déjà co-écrit et
publié un article / une communication,etc. avec un de vos
professeurs ?
Figure 12 : Autres formes
de laboratoire
- Avez-vous une bibliothèque dans votre école /
institut / université ?
Figure 13 : Existence de
bibliothèque
- Quelle sorte de documents y trouve-t-on ?
Tableau 5 : Contenue des
bibliothèques
Options
|
Livres (monographie)
|
Manuels
|
Dictionnaires
|
[Ressources] électronique[s]
|
Autres
|
Réponses
|
11 (68,8 %)
|
8 (50 %)
|
2 (12,5 %)
|
1 (6,3 %)
|
1 (6,3 %)
|
· Autres personnes (non-étudiants et pas
enseignants)
Figure 14 : Population
non-estudiantine & non-enseignantes
· Les questions
centrales communes aux trois types de répondants.
Nous avons compilé les résultats dans le tableau
ci-après.
Nous avons dans un premier temps compilé les
réponses en mettant ensemble les réponses sémantiquement
proches, ou en éliminant simplement les occurrences
répétitives.Tableau 6 :
Condensé des questions centrales communes aux populations
|
Enseignants
|
Etudiants
|
Autres
|
Aviez-vous déjà entendu le concept de
communication scientifique ?
|
Oui : 60 %
|
Oui : 34,6 %
|
Oui : 33,3 %
|
Non : 40 %
|
Non : 65,4 %
|
Non : 66,7 %
|
Comment comprenez-vous le terme "communication
scientifique" ?
|
- Communication entre les scientifiques, Echanges entre
scientifiques. - Vulgarisation des recherches, Diffusion de la science aux
non-initiés, communication de contenus scientifiques, Publication
scientifique, vulgarisation,etc. - Application des techniques de
communication dans le domaine scientifique. - J'entends par là une
communication basée sur les théories scientifiques, Elle est un
moyen d'établir une relation entre une ou un groupe de personnes. -
Communication sur la science.
|
- C'est la publication des recherches scientifiques, diffuser
les problématiques et les résultats de la recherche scientifique
fondamentale ou appliquée ; - Un terme nouveau, Aucune
idée ; - [...] analyser les résultats
scientifiques ; - La communication qui est en rapport avec la science,
une communication sur la science, Communication à travers la science, Un
échange basé sur la science - publication des travaux
scientifiques avec de[s] personnes en attendant les critiques et
suggestions ; - Vulgarisation des savoirs scientifiques à
l'endroit du grand public - C'est une communication basée sur un
raisonnement scientifique
|
- Communication autour de la science. - Rien -
Vulgarisation de la science - les colloques, les revues scientifiques. -
Fait de communiquer entre scientifiques. Et de publier dans les revues
scientifiques
|
Pour Vos travaux et recherche, où, exactement,
trouvez-vous de la documentation ?
|
- En ligne, internet ;- Bibliothèques ;-
Bibliothèques en lignes ;- Livres physiques
|
- Sur internet, Google et les essentiels du
marketing ;
- Bibliothèques, bibliothèque et sur internet,
livres déjà disponibles [en ligne] ;
- "Terrain d'enquête" ;- À la
bibliothèque de l'école [...] ;- à la bibliothèque
de la chambre de commerce ;- Bibliothèque UCAD, au centre de
documentation de notre faculté ;
|
|
Connaissez-vous ScholarVox ?
|
Oui : 90 %
|
Oui : 73,1 %
|
|
Non : 10 %
|
Non : 26,9 %
|
|
En faites-vous usage ?
|
Oui : 50 %
|
Oui : 19 %
|
|
Non : 50 %
|
Non : 81 %
|
|
Si oui, pourquoi ?
|
- Par raccourci - C'est très pratique,
L'accès me paraît plus facile et accessible, Parceque c'est
accessible via l'école. - Juste quelques fois. Pour voir s'il existe
des documents sur un sujet.
|
- Pour des recherches, me documenter ; - Pour trouver
des informations précises sur mes recherches ; - Il n'y a plus
de documentation que sur Internet même si c'est payant ;
|
|
Que pensez-vous de Scholarvox (Avantages et
limites) ?
|
-Utile, mais ne règle que la moitié du
problème.
- Pratique dans un environnement connecté. Mais en
déplacement, ça devient compliqué. On ne peut pas lire
hors ligne.
- L'avantage majeur est l'abonnement qu'offre cette plateforme
aux universités [...]
- Que les [des] livres. Pas vraiment de mémoires et
thèses...Disponible unique en ligne pas de livre[s]
téléchargeable[s].
- Interface intuitive. Son seul problème est son
inaccessibilité sans internet.
- On n'est pas en possession de toutes les informations dont
on est en quête.
- Disponible entièrement en ligne ce n'est pas
exportable.
|
- Bon ;
- Pour moi c'est intéressant juste que dès fois
j'ai du mal à trouver certains documents ;
- L'avantage est que cela permet d'avoir des articles ou
revues pertinentes mais parfois on ne trouve pas ce que l'on recherche
vraiment ;
- Aucune idée, Je ne connais pas ;
- Disponible exclusivement par internet. On ne peut pas
télécharger les documents ni copier le contenu ;
- Trop Compliquer ;
- Accès aux documents hors de portés. Beaucoup
ne le connaissent pas et le fait que c'est payant n'arrange pas tout le
monde.
|
|
2) INTERPRETATION ET DISCUSSION DES
RESULTATS
Dans cette partie, nous présentons notre vue et
discussion fondée sur les résultats présentés
précédemment. Nous allons analyser de manière
groupée les résultats des questions générales. EtIl
sera surtout lieu ici de prouver ou d'infirmer les hypothèses
formulées plus haut avec les questions centrales.
- Etes-vous un Enseignant ou un étudiant ?
Le pourcentage d'étudiants (61,9 % de la
population) est bien plus élevé que celui des autres
répondants. Nous n'avons pas non plus cherché à corriger
ce fait parce que nous trouvons que cela est représentatif de notre
population.
Ø Des questions
générales :
Nous allons commencer notre analyse à partir des
années d'expérience des enseignants. A cette question, nous
avons remarqué que plus on monte en année d'expérience,
moins il y a de répondants. Cela est probablement dû à la
proximité des étudiants avec les professeurs plus proches de leur
génération ; parce que nous sommes passés par nos
connaissances étudiantes pour atteindre les professeurs.
Cinq parmi les professeurs qui ont répondu à
notre enquête, sont des enseignants de Marketing - communication (3) et
de communication (2)(50 % de cette population). Les cinq, à la
question « avez-vous une fois dispensé un cours en
communication scientifique ? », ont répondu exactement
comme les autres, « non » ; ce qui n'est pas
automatiquement en soit tout seul une preuve, mais nous pouvons pressentir que
nous ne pourrons voir mieux dans la suite...
Les étudiants ont répondu 84,6 %
« oui » à la question concernant la présence
d'un laboratoire dans leurs universités. Mais l'usage qu'ils en font,
toujours d'après les informations recueillies n'est absolument pas
conforme à l'usage qu'on attend d'un laboratoire ;
c'est-à-dire 66,6 % y prennent des cours et 16,7 % ne s'en
servent pas.
Ce point est très court parce que le reste des
questions est destiné à confirmer ou rejeter nos
hypothèses.
Ø Des questions centrales- confrontation des
réponses aux hypothèses :
Comme consolidé dans le tableau
précédent, la notion de la communication scientifique n'est pas
précise dans l'esprit des répondants. Prises de façon
globale certaines réponses se rapprochent de la
vérité ; mais prise isolément on se rend compte que
la communication scientifique est effectivement une notion presque inconnue, ce
qui tend à confirmer notre première hypothèse qui dit que
la communication scientifique est méconnue au Sénégal du
moins dans les universités. Nous nous basons sur la première
question du tableau (Aviez-vous déjà entendu le concept de
communication scientifique ?) pour affirmer cela et nous
étayerons ce point de vue avec les autres points. En fait, si nous
prenons comme 300 % l'ensemble des réponses à cette
question, nous obtenons 127,9 % de « oui »38(*), soit 42,63 % (127,9 /
3)contre 172,1 de « non »39(*), soit 57,36 % (172,1 / 3). Plus de 50 % de
personnes sur l'ensemble de nos populations qui ne connaissent pas cette notion
de CST, c'est déjà en soit alarmant...
Les réponses concernant la compréhension du
concept montrent, à quelques exceptions près,que même chez
ceux qui sont convaincus avoir une compréhension de ce terme, il y a
toujours un flou et une incorrection. « Une publicité de la
science », « échange de messages en
scientifique » et « une communication qui s'opère de
manière scientifique »ce sont les expressions que nous avons
trouvées pour paraphraser et résumer au mieuxla majorité
des réponses. Au risque de nous répéter, on constate dans
le fond que nous sommes dans un sérieux flou.
Notre hypothèse selon laquelle il n'y existerait pas de
spécialisation dans le domaine de la communication scientifique et
technique a été par anticipation vérifiée dans le
point précèdent (un « non » unanime). Les
professeurs qui devraient être en charge de cet enseignement n'en font
rien ; parce qu'évidemment eux non plus n'ont pas eu cette
formation à la base ; on ne peuttransmettre que ce qu'on a
reçu, c'est dans l'ordre des choses.
Les réponses obtenues à propos des laboratoires,
quant à elles, nous confirment la deuxième partie de notre
hypothèse : le
« désintérêt » vis-à-vis de la
CST ; il en est de même pour les réponses de la question
relative à l'existence d'une bibliothèque dans les
établissements.
Concernant les pratiques ou méthode de recherche dans
le but de sourcer ces leurs travaux, nous avons remarqué qu'aussi bien
les étudiants que les enseignants mettent en premier (ce qui traduit
pour nous une spontanéité)
« Internet ».Cependant dans son mémoire
intitulé « pratiques informationnelles et évaluation de
l'information : cas des étudiants du 2e et 3e cycle de
l'UCAD », GAWOU AblaDédéganWhithney (2019)conclue qu'un
nombred':« ... étudiants déclare n'avoir pas suivi
de formation/module sur la recherche d'information et donc ne peuvent pas
évaluer leur niveau de maitrise des outils de recherche. [...]
Même si une grande partie des répondants au questionnaire
déclare avoir un niveau avancé dans la recherche sur
internet, ils n'arrivent pas à contrecarrer les
problèmes qu'ils rencontrent lors desdites recherches et se
réfèrent soit à un professionnel du domaine soit à
un de leur professeur ». Nous pouvons aussi remarquer que les
enseignants des universités privées ne fréquentent pas la
BUCAD.
« Quelle sorte de documents y
trouve-t-on ? » (Dans leurs bibliothèques). A cette
question, comme présenté plus haut, nous n'avons strictement pas
enregistré une seule réponse qui cite expressément la
documentation grise. Cela traduit la non-mise à disposition de ces
ressources et si cela nous avait été possible, nous aurions
souhaité vérifier le traitement qui leur est
réservé.
Les laboratoires peuvent se présenter sous d'autres
formes non-physiques. Dans son esprit, c'est cela que la question concernant la
coécriture entre enseignants et étudiants vise. Mais à
96,2 % de personnes qui n'ont jamais écrit avec leurs enseignants,
on peut se demander si le pourcentage restant doit être pris en compte.
Quoi qu'il en soit, nous pouvons lire en cela encore une fois une
méconnaissance, un désintérêt ; ou même
une négligence de ces formes de production et de transmission de
contenus scientifiques.
Ce qui précède a pour but de confirmernos
hypothèses 1 (Méconnaissance de la communication scientifique au
Sénégal dû à un désintérêt) et 3
(aucune spécialisation dans ce domaine). La deuxième
hypothèse, concernant l'invisibilité scientifique se fera ici
avec les données du questionnaire et un complément : les
résultatsdes recherches issues de l`adaptation de la méthodologie
de l'Enseignant-chercheur Dibril DIAKHATE, comme décrit dans le cadre
méthodologique.
De prime abord, il nous est clair qu'avec 90 % des
enseignants ici qui n'ont publié « aucun » article,
on est logiquement convaincu de leur inactivité scientifique, par
conséquent de leurs invisibilités. Pour complément de
preuves, nous avons 80 % parmi eux qui n'ont participé à
« aucun » colloque, aussi bien national qu'international.
Enfin, à 100 % aucun des enseignants n'a jamais cité un
autre. C'est pour nous l'expression ultime de cette invisibilité ;
si l'on considère leur travail...
Toujours dans cette optique de montrer cette
invisibilité scientifique, nous avons pris le cas de deux enseignants
l'un Docteur et l'autre Doctorant. Leurs noms sont : Mamadou Samba
HANE40(*) et Papa Magueye
GUEYE41(*).
Comme dit dans la description de la méthode, nous avons
à l'aide de plusieurs équations soumises des requêtes
à Google Scholar et aucatalogue SUDOC (parce que
cedernier agrège même les sources de www.theses.fr42(*)). Nous avons ensuite
utilisé le mode recherche avancé de ces outils, surtout celui de
Google Scholar pour une plus grande précision43(*).
Comme on pouvait s'y attendre, nous n'avons strictement rien
enregistré comme résultat sur le SUDOC et les résultats
fournis par Google Scholar, ne sont que des bruits44(*).
Il nous est paru clair ici que l'absence de preuves [de leur
visibilité] est en soi une preuve de leur absence.
Il ressort de tout ce qui précède que nos trois
hypothèses sont en effet fondées. Cependant ça serait
très malhonnête de nier que des tentatives pour remédier
à ces problèmes n'ont pas été faites. Plusieurs
solutions ont été de par le passé mis au point. C'est
l'objet même du deuxième chapitre de cette partie.
CHAPITRE II : LES
REALISATIONS CONCRETES EN MATIERE DECOMMUNICATION SCIENTIFIQUE
I. DES INITIATIVES
EXTERIEURES :
1)
SCHOLARVOX :
« ScholarVox de Cyberlibris est une plateforme de livres électroniques en sciences de l'ingénieur,économie,gestion et emploi. Les livres sont en français(60 %)et en anglais(40 %).
ScholarVox permet de consulter les livres en streaming depuis le domaine ENAC,de les annoter et de les enregistrer sur votre compte pour la durée de vos études.
Cette plateforme est constamment mise à jour avec de nouveaux titres. Il est possible de s'abonner aux nouveautés via les flux RSS. »45(*)
C'est une tendance qui prend de plus en plus de terrain. Il
est même de plus en plus populaire, on peut le dire, car 90 % des
enseignants le connaissent et 73,1 % de nos étudiants aussi ce qui
fait un total de 163,1 % sur 200 % soit 81,55 % de ces deux
populations.Mais dans les faits connaître l'outil et s'en servir sont
distinctes. Ainsi à la question « en faites-vous
usage ? », nous avons enregistré 50 % de
« oui » chez les enseignants et 19 % chez les
étudiants. Ces chiffres sont cependant compréhensibles si nous ne
perdons pas de vue le fait que plus la moitié des répondants
parmi les enseignants viennent de l'ISEG (abonné à ScholarVox) et
plus de la moitié des étudiants viennent d'IMAN (pas
d'abonnement).
Les avis sur cet outil sont partagés. De notre
enquête, il en est ressorti que bien que certains l'utilisent, ils ne
ressentent pas un si grand enthousiasme. Nous déduisons cela de leurs
réponses à la question « que pensez-vous de
ScholarVox ? ». Poursuivant l'idée qui
précède, dans les faits, même après abonnement on ne
possède pas totalement à proprement parler les documents parce
que « L'accès au texte intégral se fait en streaming
(pas de téléchargement) »46(*). Il y a aussi une limitation
des impressions (c'est en partie compréhensible). Le contenu est
verrouillé de manière à rendre impossible la copie d'une
partie dans le presse-papiers...
2) MEMOIRE ONLINE
:
Cette plateforme est une bonne initiative. Mais les
informations à propos d'elle sont difficiles à trouver. Ce que
nous avons pu découvrir à son propos est qu'il est une initiative
qui date de depuis l'an 2000. Nous ignorons par contre quelle entité est
derrière cette plateforme.
Les étudiants y soumettent leurs mémoires
gratuitement ; mais la plateforme pour sa part, les vend. Cependant,
« plus de 1 400 mémoires consultables gratuitement en HTML (le
téléchargement du PDF est payant) »47(*), moins de 2000 ou 1500 en
d'autres mots. Que gagne les étudiants en échanges si
d'autres plateformes offrent une meilleure visibilité ?
3) INSTITUT DE
RECHERCHE POUR LE DEVELOPPEMENT (IRD) :
L'IRD est une structure Française qui noue un
« partenariat scientifique équitable avec les pays du Sud et
une science interdisciplinaire et citoyenne, engagée pour la
réalisation des Objectifs de développement
durable »48(*).
C'est dans cette perspective que la plateforme BEEP a été mise en
place. « BEEP (Bibliothèques électroniques en
partenariat) est un site d'hébergement pour des bibliothèques
numériques créées à l'initiative du secteur
Documentation de l`IRD (Institut de recherche pour le développement). Il
donne accès à plusieurs collections de documents scientifiques
produits, pour la plupart, par des institutions de pays en
développement. »49(*)
Cette plateforme est aujourd'hui "abandonnée".Elle est
cependant toujours accessible sur le lien suivant :
http://www.beep.ird.fr/cgi-bin/library.cgi.
II. LES INITIATIVES AFRICAINES ET SENEGALAISES
1. INSTITUT
SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES (ISRA)
Cette initiative si n'est plus accessible en ligne. Elle avait
été menée en collaboration avec la BUCAD.
L'objectif reste le même pour toutes les plateformes
citées dans cette partie : mettre les IST à disposition des
chercheurs, des étudiants et le public éventuellement. Elle
aurait de l'être accessible sur le lien suivant :
2. BIBLIOTHEQUE
UNIVERSITAIRE DE CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR (BUCAD)
« La bibliothèque numérique comprend
plusieurs collections de documents : les thèses et les
mémoires déposés à la bibliothèque, depuis
la création de l'université le 24 février 1957, des
articles publiés par les enseignants et chercheurs de
l'Université, des publications de l'Université et des Ouvrages
rares et précieux. »50(*)
Mais la plateforme a connu plus phase ainsi et c'est au fur et
à mesure perfectionné du point de vue même des outils
utilisés. De Cyberdocs51(*) à Greenstone52(*).
A la date du 20 février 2020, elle compte exactement
17264 documents à savoir : 8935 thèses, 5343
mémoires, 2778 articles de chercheurs de l'UCAD, 68 publications
scientifiques de l'UCAD et une collection d'ouvrages rares de 140 documents. Et
ceci concorde avec l'estimation du Dr. Dieyi DIOUF mentionné dans notre
revue de littérature quand elle estime à « 250 à
300 » environ par an les dépôts d'ouvrage à la
BUCAD ; parce que : partant depuis 1957 il afalluenviron () 58 ans
(si nous prenons 250) ce qui cadre avec les 63 ans de l'UCAD (2020 - 1957).
Cette plateforme est certes une initiative de L'UCAD, mais
elle est ouverte à tous et accessible sur le lien suivant :
http://bibnum.ucad.sn/greenstone/cgi-bin/library.cgi?site=localhost&a=p&p=about&c=rares&l=fr&w=utf-8.
3. CENTRE NATIONAL
DE DOCUMENTATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE (CNDST)
A sa création, « les objectifs
immédiats devaient être la mise en place d'un certain nombre de
services et techniques. »53(*) Mais l'objectif principal de la CNDST est de
coordonner le traitement de l'information scientifique et technique nationale.
Précisément dans leur propre mot, il s'agit de faire
« [...] la collecte, le signalement et l'accès aux
documents sénégalais étaient à placer en
première priorité. A cet effet, il a été
confié au Centre national de documentation scientifique et technique
(CNDST) le soin de procéder à la conservation de ces documents
sur microfiches et d'autre part d'organiser leur signalement dans un fichier
national, en s'appuyant sur le concours des organismes et des centres qui
produisent ou qui traitent déjà ce type de
documents. »54(*)
A ce jour pourrions-nous dire que la CNDST a-t-elle atteint
ces objectifs ? Le fait est, quoiqu'il en soit, que nous ne disposons
actuellement pas de plateforme mise en place par le CNDST.
4. CONSEIL AFRICAIN
ET MALGACHE POUR L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (CAMES)
Le DICAMES55(*) est la plateforme déployée par le
CAMES. Elle « vise la conservation et la diffusion de toute la
production scientifique des universités de l'espace CAMES. Ce projet
collaboratif panafricain de mise en valeur du patrimoine scientifique africain
est librement accessible, au service du bien commun. »56(*)
Le CAMES avait avant le DICAMES une autre plateforme
basée sur le progiciel Greenstone57(*) comme l'actuelle plateforme de la BUCAD.
Le DICAMES est pour sa part, basé sur une solution
purement adaptée : DSpace.
Sur son site, DSpace est décrit en ces mots :
« DSpaceis the software of choice for academic, non-profit, and
commercial organizations building open digital repositories. It is free and
easy to install « out of the box » and completely
customizable to fit the needs of any organization. »58(*)
Sa première version fut lancée en 2002,
grâce à un travail commun entre les développeurs du HP Labs
et du MIT. Cette plateforme est certes conçue pour cette tâche
précise, mais après une visite sur la plateforme, on se rend
compte que sa prise en main n'est pas encore effective.
Elle est accessible sur ce lien :
https://savoirs.cames.online/jspui/.
Conclusion partielle :
Nous n'avons foncièrement aucun grief contre les
solutions venues d'outre-mer, non.Le problème réside est en le
fait que ces solutions n'offrent pas toutes les latitudes nécessaires
à leurs manipulations. Si l'expression m'est permise, on y est comme
dans un "bac à sable". Les mises à jour tardent pour
certains ; et pour d'autres elles ne sont pas
forcémentbénéfiques. Des fois ces solutions ne sont plus
maintenues. Ce qui explique en grande partie,les abandons de certaines
plateformes par leurs créateurs. Et les migrations à posteriori
ne sont pas évidentes et ne marchent pas à tous les coups. Si
nous nous focalisons particulièrement sur Greenstone, on peut constater
que le code de base de sa partie mise en ligne est toujours en HTML 4 ; ce
qui joue beaucoup sur la visibilité à cause d'un mauvais
référencement...La plateforme du CAMES est très
prometteuse bien qu'elle ait du mal à démarrer et toutes les
institutions ne s'y sont pas encore affiliées59(*).
PARTIE III :
RECOMMANDATIONS : PROPOSITION D'UNE APPROCHE
CHAPITRE I :
RECOMMANDATIONSPOUR UNE BONNE COMMUNICATION DE L'INFORMATION SCIENTIFIQUE ET
TECHINIQUE
I. DES
RECOMMANDATIONS GENERAUX
Notre proposition d'approche est assimilée à
cette partie de recommandation.
La première chose que nous proposons est qu'il y ait
une autorité centrale pour améliorer, maintenir et parfaire les
protocoles, mettre en place les contenues de formations nécessaires au
bien déroulement de la CST.
Nous recommandons, et bien évidemment la formation
aussi bien des étudiants que des enseignants.
Dans l'immédiat, nous recommandons l'Inscription des
écoles auprès des grandes archives ouvertes de renommer
internationale comme le Hal pour permettre aux enseignants et étudiants
d'être visible sur les moteurs de recherche académique comme
Google scholar.
II. DEPOTS INSTITUTIONNELS :
La Création d'un dépôt institutionnel au
sein des structures d'enseignement supérieures privées est
primordiale.
En fait de notre point de vue c'est la base même d'une
bonne CST et c'est actuellement le meilleur moyen pour la gestion des IST.
D'ailleurs sur son site, l'Association des bibliothèques de recherche du
Canadarésume ce fait en ces mots : « Les
dépôts institutionnels centralisent, conservent et rendent
accessible le savoir produit par les établissements universitaires.
Les établissements en tirent profit, car ils leur
permettent d'accroître leur visibilité, tandis
qu'ils assurent aux chercheurs une plus grande diffusion, une meilleure
utilisation et une plus grande visibilité professionnelle de la
recherche savante. Par conséquent, les
dépôts institutionnels représentent l'une des meilleures
possibilités pour les bibliothèques de s'associer
étroitement avec le corps professoral et de contribuer à
façonner l'avenir de la communication savante. »60(*)
Le dépôt des produits scientifiques devra se
faire en deux temps. L'un par les étudiants et enseignants auprès
des écoles elles-mêmes et l'autre dépôt se fera par
les écoles, auprès del'autorité (nous pensons au CNDST)
qui centralisera ces documents sur une échelle nationale.
Ø Dispositions Techniques
· Pratiquement, nous recommandons que ce
dépôt soit une solution unique implémentable dans chaque
école.
· Ce système central pourrait être une autre
application différente de celle implémentée dans les
écoles elles-mêmes (déployée dans le réseau
local). Lui autre sera directement accessible en ligne. Nous tenons
théoriquement là notre Catalogue général des
universités privées de Sénégal (CaGUP).
· Ce système central pourrait être aussi un
métamoteur qui interrogera simultanément tous les DI au sein des
écoles au lieu d'être un dépôt en soi.
· Les productions qui y seront déposées
devront logiquement satisfaire à un certain nombre de protocoles.
· Il est crucial que chaque document ait une
identification unique le rattachant à son institution d'origine.
Nous tenons évidemment à préciser que ces
applications doivent être conçues au sein même du pays.
L'utilité de cela est la totale maîtrise que l'on aura sur les
applications ainsi que la maintenance progressive qui sera tout à fait
possible et sur mesure. Dans les faits, ce n'est pas impossible ; des
sociétés sénégalaises dans le monde de la
technologie existent et sont tout à fait compétitives. Nous
sommes tout à fait conscients de la logistique et des coûts qu'il
faut mobiliser pour la réalisation d'une telle entreprise. Mais si nous
nous envisageons autrement la chose ? C'est-à-dire si les
écoles optaient pour des ressources mutualisées, les coûts
seraient supportables...
Dans les faits le besoin se résume à une
application ayant :
· Une interface d'accueil qui, au choix, peut
présenter une entrée par les écoles ou une entrée
par discipline,
· s et une interface utilisateurs permettant les
recherches, des créations d'alertes pour suivre des sujets particuliers,
des enregistrements d'équations...
· Un accès et une interface du
bibliothécaire (avec des droits d'administrateur) au sein de
l'école permettant d'encoder les données dans la base de
données du DI,
· Un accès Root destiné à
l'autorité central permettant de superviser toutes les
opérations, de produire des statistiques...
· Un module d'indexation intégrale de texte
· Un module basé sur le iframe permettant une
lecture en ligne dans les navigateurs internet,
· Un module de gestion de format pour proposer les
contenus en téléchargement
· Un module de détection de plagiat,
· Un module de gestion des autres contenus
non-textuels
· Un module pour gérer le h-index.
Mais le mieux est d'avoir un organe au sein de cette
autorité centrale pour qui n'aura que cette mission de créer et
maintenir l'application, ainsi les hommes passeront, mais il n'y aura pas de
rupture.
III. DE LA GESTION DE LA DOCUMENTATION
GRISE ET DESPROTOCOLES :
1.
MEMOIRES, THESESET ARTICLES
Nous proposons que ces contenues soientdéposées
en des exemplaires physiques et numériques (DOCX et PDF), pour une
meilleure manipulation. En effet il serait plus pratique de partir des
documents électroniques pour alimenter le dépôt
institutionnel (DI).Le but est de pouvoir créer d'autres formats
adaptés à la lecture, le Epub par exemple ;mais par-dessus
tout, c'est la possibilité d'indexation des textes intégraux qui
est plus importante ici.
Les documents doivent respecter un protocole depuis leurs
créations. Cela permettra de faire correspondre les parties des
documents aux zones ou champs à renseigner lors de l'intégration
de ceux-ci dans la plateforme de DI.
Les normes (bibliographie et citations,
méthodologie...)devront être uniformes pour les écoles. Les
documents devront être déposés entièrement de la
première de couverture à la quatrième ; ce qui exige
une maîtrise de la mise en forme avec les logiciels de traitement de
texte. D'où la formation que nouspréconisons plus haut.
2. DES
LABORATOIRES
Nous suggérons également que les laboratoires
soient mis en place au sein de ces écoles pour permettre :
· Aux enseignants de mener et de produire et publier
annuellement du contenu scientifique.
· Aux enseignants de transmettre la maestria aux
étudiants.
· Aux enseignants et étudiants de travailler sur
des problématiques pointues.
· De produire conjointement des études, des
rapports et articles, des scientifiques en bref.
· La collaboration scientifique entre les
étudiants et entre enseignants des différentes.
· La collaboration entre les laboratoires des
écoles et les entreprises.
· Etc.
Concernant les collaborations, le chercheur
DibrilDiakhaté paraphrasant d'autres chercheurs dit :
« La collaboration formelle selon Beaver et Rosen est un effet de la
professionnalisation de la science. »
En plus les laboratoires sont quasi indispensables pour aller
vers des écoles doctorales.
CHAPITRE II : POUR LA
VALORISATION SCIENTIFIQUE EN PARTICULIER
I. DE LA VALORISATION DU SYSTEME DE LA
CST LUI-MEME
Les bienfaits qu'on peut tirer de notre proposition de cette
politique de CST sont nombreux.
Primo, elle offrira un accès à la documentation
grise nationale et par la même occasion rendre visible les producteurs de
cette dernière.
Secundo, avec le CaGUP, il sera possible de classer les
meilleures universités en fonction du h-index ; ce qui
évidemment est une excellente chose parce que la meilleure du
marché sera bien évidemment la plus compétente
scientifiquement parlant. Cela poussera les écoles à être
compétitives et à produire de la qualité.
Tertio, les plagiats ne seront plus possibles, sinon seront
extrêmement minimisés.
Quarto,Il y aura peu de risque de voir un même sujet
traité deux fois par deux personnes différentes, à cause
de l'indexation en texte intégrale.
Quinto, étant conçu par nous, la manipulation et
le maintien du système sera lisse et plus intéressant encore elle
pourra dans des avenirs, se décliner en d'autres formats d'applications,
mobile par exemple, dans lesquelles les contenus seront adaptés à
cet usage précis ; les possibilités seront infinies.
Sexto, il serait plus facile et plus approprié
d'identifier les écoles et les meilleurs spécialistes pour mener
des études des projets former un comité de
réflexions etc. pour le compte de l'Etat ou des entreprises.
Septimo, nous serons capable de quantifier nos connaissances
et faire facilement des états de l'art ; en d'autres mots, nous
pourrions savoir ce que nous savons.
Octavo, nous pourrions aller vers une science ouverte.
Comme mentionné plus haut, les possibilités sont
nombreuses.
II. DE LA VALORISATION DES IST ELLES-MEMES
Primordialement il faudra trouver un moyen de puiser de
réelles solutions de ces documentations ; c'est-à-dire
d'extraire les parties recommandations ou opérationnalisations (pour les
mémoires basés sur des projets) et de les étudier dans le
but de vérifier leurs faisabilités, et de là, les
implémentés si possible.
Les mémoires en général traitent d'un
réel problème, d'une administration, d'une entreprise... Bref,
des entités territoriales ou organisationnelles. Il est
incontestablement dommage que ces entités en questionpassent à
côté de ces ressources.Ailleurs, ce sont de par leurs
activités scientifiques (publications) que les entreprises,
multinationales, et même les Etats trouvent des pépites pour
confier certaines affaires nécessitant une haute expertise et / ou
technicité (Cassier, 1996).
Toujours dans le cadre de cette valorisation, il est tout
à fait important de former des vulgarisateurs spécialisés
dans la diffusion les contenus scientifiques des chercheurs
sénégalais, aujourd'hui c'est absolument un métier avec
les nouveaux médias, YouTube en l'occurrence. Les chaînes comme
DrNozman(3,5 millions d'abonnés) e-penser (1,1 million
d'abonnés),etc. sont spécialisés dans la vulgarisation
scientifique des sciences exactes et appliqués ; d'autres
chaînesexistent sur les autres types de sciences (humaines, sociales,
cognitives...) le but étant de rendre visible la production scientifique
sénégalaise.
CONCLUSION
Dans cette étude il est
question de voir l'état des lieux en matière de communication
scientifique des universités privées et de proposer une voix pour
celle-ci. Nous avons, grâceà une étude et un entretien,
fait l'état des lieux et vérifié nos hypothèses.
Mais il nous a avant tout fallu tracer un cadre théorique de ce
thème dans lequel nous avons fait : un historique de celui-ci, une
définition des concepts clés ainsi qu'une revue des travaux qui
s'y rapportent. Notre travail a été possible grâce à
de longues et fructueuses recherches documentaires et bien sûr aussi
à la combinaison d'une enquête par questionnaire et de
l'entrevue.
Pour atteindre nos objectifs, il nous a été
indispensable de nous intéresser àla proportion de personnes qui
connaissent le sujet, les comportements de nos populations "étudiants"
et "enseignants" vis-à-vis de la documentation scientifique et de la
visibilité de l'IST sénégalais auprès de
ceux-ci.
Nous avons noté que nos populations
étudiéescroient avoir une idée sur la notion de
communication scientifique, alors que l'idée qu'ils en ont est trop
imprécise, ou tout simplement très vague si elle n'est pas
inexacte ; ce qui valide notre première hypothèse sur la
méconnaissance de la CST.Toutes les écoles ne disposent pas de
bibliothèque un des acteurs les plus élémentaires de la
CST. Certaines d'entre elle ont préféré des outils comme
ScholarVox ; cependant bien qu'il soit utilisé, les sentiments
recueillis expriment pour la majorité une frustration, ou du moins un
besoin que cet outil ne satisfait pas.
Nous notons que les étudiants comme les enseignants
lors de leurs recherches d'information de manière spontané
interrogent Internet alors que le travail de GAWOU
AblaDédéganWhithney sur la question (concernant les
étudiants seulement) montre que les étudiants « [...]
n'emploient pas non plus une bonne méthodologie lors de leur recherche
d'information [...] ».
La recherche scientifique dans les Universités
privées estpratiquement inexistante, ce qui veut dire qu'il n'y a pas de
politique de CST pour celles-ci. L'inactivité scientifique de la
quasi-totalité des enseignants qui y enseignent les prive de
visibilité aussi bien en interne (entre eux et vis-à-vis de leur
étudiant) qu'à l'international. La visibilité est
très importante pour la légitimité d'un
enseignant-chercheur, car elle donne plus d'autorité à ces
publications. C'est d'ailleurs un critère important pour évaluer
l'information scientifique'''''''''''''''''(GAWOU, 2019).
Mais pour une bonne visibilité de l'IST des
universités privées du Sénégal, « Il ne
s'agit pas seulement d'être bien diffusé mais d'être visible
pour être lu et cité » (Bergot, 2012 dans
'''''''''Diakhate, 2014), d'où notre recommandation d'implémenter
un système interne aux écoles et au pays pour mettre à
porter de "clics et de doigts" toute cette énorme ressource pour son
exploitation dans les futures recherches et surtout, à travers elle,
permettre aux producteurs de cette ressource de régler les
problèmes des pays en voie de développement comme celui dans
lequel nous sommes.
Toutefois, notre présent travail n'est qu'une
appréhension d'angle de ce thème. Il y a donc plusieurs
possibilités de le continuer en, par exemple, optant pour une
étude comparative pour faire l'état des lieux,L'absence d'un
sérieux journalisme scientifique est d'ailleurs un pan entier de cette
absence d'une vraie politique de CST,etc. Nous avons dû faire un choix,
par impossibilité de traiter chaque aspect de ce thème. Mais ce
travail n'est qu'un début et nous espérons pouvoir justement nous
pencher sur les différents angles et aspects de ce thème dans des
articles ou dans le cadre des futurs laboratoires dans les écoles si
possibles.
Après une observation plus minutieuse de nos
données documentaires, nous nous sommes aperçus de l'enseignement
en soi n'est pas considéré comme une CST. Cependant si on y
pense, l'enseignement supérieur est dans le principe, la transmission de
sommes de conclusions et / ou théories de recherches scientifiques
à de futurs chercheurs. N'est-il donc pas légitime de remettre ce
que nous avons observé en perspective ?
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https://www.ird.fr/
Larousse. (s. d.). Définitions?:
Vulgarisation--Dictionnaire de français Larousse. Consulté
24 décembre 2019, à l'adresse
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scientifique et technique. Ministère de l'Enseignement
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décembre 2019, à l'adresse
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UNESCO. (s. d.). UNISIST: abrégé de
l'étude sur la réalisation d'un système mondial
d'information scientifique, effectuée par l'UNESCO et le Conseil
international des unions scientifiques--UNESCO Bibliothèque
Numérique. Consulté 24 décembre 2019, à
l'adresse
https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000135601
Présentations :
Gaillard, M. (2009a, octobre). Session n°1?:
Généralités sur la communication scientifique.
http://www.melugail.fr/documents/experience/cours_EDSM_session_1.pdf
Gaillard, M. (2009b, décembre). Session n°5?:
Métiers de la communication scientifique.
http://www.melugail.fr/documents/experience/cours_EDSM_session_5.pdf
Rapports :
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Ministère de l'enseignement supérieur, de la recherche et de
l'innovation (p. 120). Ministère de l'enseignement
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Résultats et recommandations du projet--UNESCO Bibliothèque
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l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) [l'UNIVERSITÉ
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ANNEXE
Figure 15: Graphie
exacte de nom
Figure 16: Graphie
exacte de nom
Figure 17 : Recherche
Avancée de Google Scholar
Figure 18: Résultat
recherche sur le SUDOC (Dr. HANE)
Figure 19:
Résultat recherche sur le SUDOC (M. GUEYE)
Figure 20:
Résultats recherche sur Google Scholar (Dr. Hane)
Figure 21:
Résultats recherche sur Google Scholar (M. GUEYE)
Figure 22:Greenstone HTML4
NOTRE
QUESTIONNAIRE:
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS
- 1
-
DEDICACES
- 2
-
LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES
- 3
-
LISTE DES TABLEAUX ET
ILLUSTRATIONS :
- 4
-
SOMMAIRE
- 5
-
INTRODUCTION
1
PARTIE I : CADRE
THÉORIQUE ET MÉTHODOLOGIQUE
0
CHAPITRE I : CADRE
THÉORIQUE
4
I. OBJECTIFS
4
Général :
4
Spécifiques :
4
II.
PROBLÉMATIQUE
4
III. HYPOTHESES
5
IV. REVUE DE
LITTÉRATURE
5
V. DÉFINITION
DE QUELQUES CONCEPTS
9
1. Communication Scientifique :
9
2. Information :
10
3. Information scientifique et
technique :
11
4. Vulgarisation scientifique :
11
5. Valorisation scientifique :
11
VI. PERTINENCE DU
SUJET
12
CHAPITRE II : CADRE
MÉTHODOLOGIQUE
14
I. CADRE DE
L'ÉTUDE
14
II. CHAMP
D'INVESTIGATION
14
III. TECHNIQUES
D'INVESTIGATION
15
IV.
DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
16
PARTIE II : CADREANALYTIQUE ET
PRATIQUE
0
CHAPITRE I : ANALYSE ET
INTERPRETATION DES DONNEES
18
I. L'ENTRETIEN ET LE
QUESTIONNAIRE
18
1. L'ENTRETIEN PAR QUESTIONNAIRE
18
2. ENTRETIENS :
18
II. PRESENTATION,
INTERPRETATION ET DISCUSSION DES RESULTATS
18
1) PRESENTATION
18
? Les Enseignants
19
? Les étudiants
22
? Les questions centrales communes
aux trois types de répondants.
27
2) INTERPRETATION ET DISCUSSION DES
RESULTATS
33
CHAPITRE II : LES REALISATIONS
CONCRETES EN MATIERE DE COMMUNICATION SCIENTIFIQUE
37
I. DES INITIATIVES
EXTERIEURES :
37
1) SCHOLARVOX :
37
2) MEMOIRE ONLINE :
38
3) INSTITUT DE RECHERCHE POUR LE
DEVELOPPEMENT (IRD) :
38
II. LES INITIATIVES
AFRICAINES ET SENEGALAISES
38
1. INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES (ISRA)
38
2. BIBLIOTHEQUE UNIVERSITAIRE DE CHEIKH ANTA
DIOP DE DAKAR (BUCAD)
39
3. CENTRE NATIONAL DE DOCUMENTATION
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE (CNDST)
39
4. CONSEIL AFRICAIN ET MALGACHE POUR
L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (CAMES)
40
Conclusion partielle :
41
PARTIE III : RECOMMANDATIONS :
PROPOSITION D'UNE APPROCHE
42
CHAPITRE I : RECOMMANDATIONS POUR
UNE BONNE COMMUNICATION DE L'INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHINIQUE
43
I. DES
RECOMMANDATIONS GENERAUX
43
II. DEPOTS
INSTITUTIONNELS :
43
? Dispositions Techniques
44
III. DE LA GESTION
DE LA DOCUMENTATION GRISE ET DES PROTOCOLES :
45
1. MEMOIRES, THESES ET ARTICLES
45
2. DES LABORATOIRES
46
CHAPITRE II : POUR LA VALORISATION
SCIENTIFIQUE EN PARTICULIER
46
I. DE LA
VALORISATION DU SYSTEME DE LA CST LUI-MEME
46
II. DE LA
VALORISATION DES IST ELLES-MEMES
47
CONCLUSION
49
BIBLIOGRAPHIE
51
ANNEXE
- 7
-
NOTRE QUESTIONNAIRE:
- 11 -
TABLE DES MATIERES
- 22
-
CITER CE DOCUMENT
NAMADOU, M. K. (2020). La communication scientifique au
Sénégal : Etat des lieux et proposition d'une approche.
Mémoire de Mastère en Marketing - Communication -
Publicité non publié, Institut de Management, Dakar.
RESUME
Dans le milieu universitaire, un savoir n'est valide,
fondamentalement, que par les savoirs antérieurs sur lesquels il se
base... Suivant ce principe, il faudrait que cette somme d'informations soit
préalablement disponible et accessible pour être source de
production de connaissances nouvelles ; et dans notre cas il faudrait
qu'elle le soit pour être valorisé.
Ce que l'on constate nonobstant dans les productions
universitaires (thèses, mémoires, articles, dossiers...) est la
rareté (si ce n'est l'absence) des productions de chercheurs
sénégalais dans les bibliographies, ce qui impacte grandement la
notoriété et la visibilité. Même en ligne il faut le
reconnaître, le savoir scientifique de l'Afrique de l'Ouest en
général et du Sénégal en particulier (mieux que
beaucoup d'autres pays cependant) est sous représenté.
Notre travail traite précisément de la
difficulté d'accès à la production scientifique des
universités privées sénégalaises, de la
visibilité de celle-ci, et d'un manque de valorisation de cette
dernière. Par le biais d'une étude réalisée via une
enquête par questionnaire sur une population subdivisée en trois
sous-populations (étudiants, enseignants et personnes n'appartenant pas
aux deux sous-populations précédentes) nous avons pu voir
l'état actuel de la communication scientifique dans les structures
d'enseignement supérieur privées et dans une certaine mesure, mis
en exergue les attentes des étudiants et enseignants. Des propositions
ont été apportées dans la partie appropriée pour
mettre en place une convenable politique de communication scientifique et
technique... ce qui laisse la porte ouverte à d'autre études sur
ce thème.
MOTS-CLES
COMMUNICATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE / UNIVERSITE PRIVEE /
ECOLE SUPERIEURE / ACCESSIBILITE / INFORMATION SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE /
SENEGAL
ABSTRACT
In academia, knowledge is valid, fundamentally, only by the
previous knowledge on which it is based... Under this principle, this amount of
information should be previously available and accessible to be a source of new
knowledge; and in our case it would have to be valued.
What we see notwithstanding in academic productions (theses,
dissertations, articles, files, etc.) is the scarcity (if not the absence) of
the productions of Senegalese researchers in bibliographies, which greatly
impacts the notoriety and Visibility. Even online it must be acknowledged, the
scientific knowledge of West Africa in general and Senegal in particular
(better than many other countries however) is underrepresented.
Our work deals precisely with the difficulty of access to
scientific production from private Senegalese universities, the visibility
thereof, and a lack of promotion of the latter. Through a study carried out via
a questionnaire survey on a population subdivided into three sub-populations
(students, teachers and people not belonging to the two previous
sub-populations) we were able to see the current state of communication
scientist in private higher education structures and to some extent highlighted
the expectations of students and teachers. Proposals have been made in the
appropriate section to set up a suitable scientific and technical communication
policy ... which leaves the door open for further studies on this subject.
KEYWORDS
SCIENTIFIC AND TECHNICAL COMMUNICATION / PRIVATE UNIVERSITY /
COLLEGE / ACCESSIBILITY / SCIENTIFIC AND TECHNICAL INFORMATION / SENEGAL
* 1 (Traore, 1986)
* 2 Communication scientifique
et technique
* 3 Les bibliothèques.
Elles sont aussi des acteurs de la CST
* 4Fondée en 1791
à Paris par Jean-Louis Goeury, la maison Dunod fut d'emblée
spécialisée dans l'édition scientifique sous le titre de
"Librairie pour les mathématiques et l'architecture". Le nom apparut en
1858 avec Charles Dunod ; son fils Henri en prit la direction en 1905.
(Ressource « Dunod » -. (S. d.). imec-archives.com.
Consulté 15 janvier 2020, à l'adresse
https://portail-collections.imec-archives.com/ark:/29414/a01145700136226hIPy)
* 5 (Gaillard, 2009 ; RAICHVARG
& JACQUES, 1991)
* 6 Sera abrégé en
Ca.G.U.P
* 7(Diakhate, 2014)
* 8 (GAWOU, 2019)
* 9(Diakhate, 2014)
* 10 (Diouf, 2009)
* 11 (Traore, 1986)
* 12 « Cette
plateforme a été développée à partir du
programme Cyberthèses, lancé en 1998 par les presses de
l'université de Montréal et l'université Lumière
(Lyon-2) ... » (Diouf, 2009)
* 13 Était le
responsable du programme de sauvegarde et de valorisation du patrimoine des
sciences physiques Mission culture scientifique et technique de
l'université Louis Pasteur.
* 14Diakhate, D. (2014).
Cartographie des connaissances pour une visibilité scientifique
numérique des universités africaines?: Le cas de
l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). 16.
* 15 (Charbonneau 1999, p.
374)
* 16 (Gaillard, 2009)
* 17 (Roger Bénichoux,
1985), (Booth, 2006), (Bénichoux, Pajaud, & Michel, 1985),
(Lenoble-Pinson, 2005), (Booth &Biochemical Society, 1981)
* 18 (Traore, 1986),
* 19 GAWOU, A. D. W. (2019).
PRATIQUES INFORMATIONNELLES ET EVALUATION DE L'INFORMATION?: CAS DES
ETUDIANTS DU 2e et 3e CYCLE DE L'UCAD (Mémoire). Université
Cheikh Anta Diop de Dakar, Dakar.
* 20 (« Intelligence
Économique et Management Stratégique », 2004)
* 21(Arsenault et al. 2009)
* 22 (Gaillard, 2009)
* 23 (Gaillard, 2009)
* 24 VULGARISATION?:
Définition de VULGARISATION. (s. d.). Consulté 24
décembre 2019, à l'adresse
https://www.cnrtl.fr/definition/vulgarisation
* 25 Définitions?:
Vulgarisation--Dictionnaire de français Larousse. (s. d.).
Consulté 24 décembre 2019, à l'adresse
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/vulgarisation/82649?q=vulgarisation#81676
* 26 Rapport du sénateur
Adnot, 2006. (En ligne
https://www.senat.fr/rap/r05-341/r05-3411.pdf
)
* 27 (Gaillard, 2009)
* 28 Enseignant-chercheur en
Sciences de l'information et de la communication à l'Ecole de
Bibliothécaires Archivistes et Documentalistes.
* 29 (Traore, 1986)
* 30 (Cassier, 1996)
* 31 Est un constructeur
automobile et autres appareils motorisé, du Japon.
* 32 (Beaulieu, 2018)
* 33 En France (Airbus et
l'École centrale de Lyon)
* 34 Métiers de la
communication scientifique
* 35 (SEYE, 2018)
* 36 Ministère de
l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation. (2019).
RAPPORT D'ACTIVITES 2012--2019 du Ministère de l'enseignement
supérieur, de la recherche et de l'innovation (p. 120).
Consulté à l'adresse
http://www.mesr.gouv.sn/enseignement-superieur-rapport-dactivites-2012-2019-pdf/.
(190 145 en 2018 avec une proportion de 35% dans le
privé)
* 37
https://scholar.google.fr/,
https://www.worldcat.org/,
https://hal.archives-ouvertes.fr/,
https://www.openedition.org/,
http://bibnum.ucad.sn/greenstone/cgi-bin/library.cgi?site=localhost&a=p&p=about&c=theses&l=fr&w=utf-8
* 3860 + 34.6 + 33.3 = 127,9.
Respectivement les Enseignant, étudiants et les autres
* 3940 + 65.4 + 66.7 = 172,1.
Respectivement les Enseignant, étudiants et les autres
* 40 Figure
Erreur ! Document principal seulement.5 : Graphie exacte
de nom
* 41 Figure 16 :
Graphie exacte de nom
* 42 « Moteur de
recherche des thèses de doctorat françaises, le site theses.fr a
pour objet de donner sur le web un point d'entrée :
- à toutes les thèses de doctorat en cours de
préparation en France
- à toutes les thèses de doctorat soutenues en
France, quel que soit le support matériel de la thèse (document
papier, numérique, édition commerciale...) aux personnes et
organismes en lien avec ces thèses. » (
http://www.theses.fr/apropos.html)
* 43 Parce qu'il y
a des champs appropriés à interroger. (Confère Figure 17 :
Recherche Avancée de Google Scholar)
* 44 Confère figure 18
à 21
* 45
http://bibliotheque.enac.fr/lib/exe/fetch.php?media=scholarvox.pdf
* 46 Idem
* 47
https://cesdoc.univ-paris1.fr/ressources-electroniques/theses-et-memoires-en-ligne/
* 48
https://www.ird.fr/
* 49
http://www.beep.ird.fr/cgi-bin/library.cgi
* 50
http://bibnum.ucad.sn/greenstone/cgi-bin/library.cgi?site=localhost&a=p&p=about&c=theses&l=fr&w=utf-8
* 51'''''''''''(DIOUF,
2009) ;
http://www.bu.ucad.sn/cyberpac/default.asp
abandonné au profit de celui conçu avec Greenstone
* 52 « Greenstone est
une suite de logiciels pour la construction et la distribution de collections
de bibliothèques numériques » (
http://www.greenstone.org/index_fr)
* 53'(Organisation des Nations
Unies pour l'éducation, la science et la culture, 1985)
* 54 Idem
* 55 Dépôt
institutionnel du CAMES
* 56
https://savoirs.cames.online/jspui/
* 57 Accessible sur ce
lien :
http://greenstone.lecames.org/cgi-bin/library
* 58 Traduisible par :
[DSpace est le logiciel de choix pour les organisations universitaires,
à but non lucratif et commerciales qui créent des
référentiels numériques ouverts. Il est gratuit et facile
à installer « prêt à l'emploi » et
entièrement personnalisable pour répondre aux besoins de toute
organisation.]
* 59 (M. DIA, Ingénieur
documentaliste et chef de centre d'information et de documentation de l'Ecole
inter-états de médecine vétérinaire de Dakar. 2020,
12 Janvier)
* 60 Association des
bibliothèques de recherche du Canada, (ABRC).
« Dépôts institutionnels ». Association
des bibliothèques de recherche du Canada,
http://www.carl-abrc.ca/fr/faire-avancer-la-recherche/depots-institutionnels/.
Consulté le 23 février 2020.
|