Le traité d'amitié et de coopération entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso et le renforcement de l'intégration économique sous régionalepar Ceba Timothée KELY EENI Global Business School - Doctorat 2020 |
2.2.3. Engagement dans la facilitation des échangesIl s'agit d'intégrer les données sur l'interconnexion numérique, sur les obstacles le long des corridors et sur les délais de dédouanement dans l'Indice Composite d'Engagement de la sous-thématique (ICE_T) « facilitation des échanges ». Le modèle est donné par le calcul de l'indice d'engagement dans la facilitation des échanges, au-delà des textes, égal à la moyenne arithmétique de l'indicateur d'interconnexion numérique, ensuite le calcul de l'indice de corridor et enfin de l'indice de délai de dédouanement. La table 5 présente les résultats de l'engagement de la Côte d'Ivoire et du Burkina Faso dans la facilitation des échanges, au delà des textes. Il ressort de ce calcul que la Côte d'Ivoire (0.83) démontre le score le plus élevé, c'est-à-dire le plus fort engagement au-delà des textes dans la facilitation des échanges. Et le Burkina affiche un score de 0.76. Table 5 : Engagement dans la facilitation des échanges, au-delà des textes
Source : Enquête 2012-2016, OPA, 2016 En déterminant l'engagement global dans la facilitation des échanges, positif et normatif, nous obtenons : Globalement, la Côte d'Ivoire affiche les meilleurs scores (0.83) par rapport au Burkina Faso (0.76). Il ressort donc que la Côte d'ivoire démontre le plus fort engagement au-delà des textes dans la facilitation des échanges. (Ferdi WP n°202, Cariolle, J., Geourjon, A--M., et de Ubeda, A-A, 2017). Les résultats sont consignés dans la table 6. Table 6 : Engagement global dans la facilitation des échanges, au-delà des textes, positif et normatif
Source : Enquête 2012-2016, OPA, 2016 2.2.4. Engagement dans la libre circulation des personnesSelon le rapport 2016 de la CEA, des protocoles de libre circulation des personnes ont été ratifiés. Malheureusement, la mise en application sur le terrain est confrontée à des difficultés diverses au sein de plusieurs régions. Cependant, dans l'espace UEMOA, la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso affichent des performances appréciables en matière de libre circulation des personnes. 2.2.4.1. Des avantages à la libre circulation des personnesLa libre circulation des personnes et les droits de résidence et d'établissement représentent la cinquième étape du Traité d'Abuja devant être réalisée d'ici à 2023. En effet, la libre circulation des personnes est un puissant outil pour dynamiser la croissance économique et le développement du commerce et des compétences grâce aux voyages que les populations peuvent effectuer sans difficulté dans le cadre du commerce, du tourisme ou de l'éducation. En fait, le pays qui ouvre ses frontières ou dont les ressortissants sont en mouvement profite des retombées économiques de la libre circulation des personnes12(*). Ainsi, la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso ont-ils compris que la condition de la réalisation des investissements transfrontaliers est la libéralisation de la libre circulation des personnes entre les deux Etats. * 12 Commission de l'Union africaine, Banque africaine de développement, Commission économique pour l'Afrique-Rapport 2016. « Indice de l'intégration régionale en Afrique-Rapport 2016 ». Disponible sur http://w.afdb.org/fr/documens/africa-regional-integration-index-report-2016-87415/. |
|