CONTRAINTE PROPRE AU SECTEUR
AGRICOLE
Comme contrainte spécifique, il y a lieu de citer les
points suivants :
v la prédominance du secteur minier dans le
développement socio économique de la province ;
v l'insuffisance et la libération tardive de fonds pour
le fonctionnement et l'exécution des projets agricoles ;
v l'insécurité qui règne dans le champ et
plantation due aux vols et aux attaques de fauves ;
En ce qui concerne la production des poissons :
v les difficultés d'approvisionnement en
équipement et matériel de pêche ;
v le manque des installations, des camions et Wagons
frigorifique pour la conservation et le transport des poissons frais.
SUGGESTIONS ET PERSPECTIVES
D'AVENIR
La province du Kasaï-Oriental dispose annuellement de
deux ou trois saisons culturales. Elle est dotée d'un potentiel
agricole parmi les plus importants du monde, sont climat, sa
végétation, la nature de son sol sont des facteurs qui pourrons
permettre à la province des grandes productionsagricoles mais
malgré des efforts conjugués par la province en priorisant
l'agriculture, la dégradation agricole est toujours croissante.Pour
arriver à palier cette situation, les préalables suivants
devrontêtre pris en compte :
v la volonté politique des dirigeants à tous les
niveaux ;
v organiser les formations et sensibilisation de la masse
paysanne en vue de l'intéresser d'une part à la culture
attelée et d'autres parts d'agrandir les étendues
cultivables ;
v l'entretien et le renouvellement des engins ;
v une redynamisation de l'infrastructure routière pour
faciliter les transactions des produits agricoles.
La politique agricole constitue l'instrument
privilégié par l'état pour la réalisation de sa
politique économique. De ce fait, l'Etat va effectuer les choix
judicieux dans l'affectation de ses ressources et ajuster ses stratégies
à des fins productives.
Ainsi donc, la province retrouvera au fil des années
sa renommée de grignerde la République Démocratique du
Congo.
CONCLUSION
L'agriculture kasaïenne a connu au cours de son
histoire des déstructurations et restructuration continuelles.En raison
de sa faible progression, elle tend à occuper une place de plus en
plus restreinte dans l'activité économique provinciale. Les
déficits chroniques en matière de production agricole ne sont
pas dus uniquement à des causes structurelles ou aux aléas
climatiques, mais également à la sous utilisation des
capacités existantes (financières, techniques et humaines).
Pour mieux situer la portée de notre travail qui est
consacré à l'étude de l'impact du secteur agricole sur la
croissance économique de la province du Kasaï-Oriental nous sommes
partis de la problématique constituée de deux questions :
1. Quel est la place de l'agriculture dans la province du
Kasaï-Oriental?
2. Cette activité arrive-t-elle à booster la
croissance économique de la province du Kasaï-Oriental?
En guise d'hypothèse, nous avons noté que :
il semblerait que l'agriculture pourrait avoir une place stratégique
pour relancerl'économie du Kasaï-Oriental parce que nous ne
pourrions pas envisager une véritable croissance sans une mutation de
l'agriculture.
Il se pourrait que cette activité n'arrive pas
à booster la croissance économique vu le manque de la
rationalité dans la distribution et l`utilisation des tracteurs, des
engrais chimiques et la quasi - impraticabilité de routes de desserte
agricole
Notre préoccupation majeure était de voir
l'impact qu'a le secteur agricole dans le PIB de la province du
Kasaï-Oriental,pour atteindre notre objectif, nous avons utilisé
la méthode statistique qui nous permis d'étudier la relation
existante entre le secteur agricole et le PIB au coût de facteur par le
coefficient de détermination r2 = 0.02 qui nous indiquent
qu'il n' y a pas une forte corrélation entre ces deux branches au cours
de notre période d'étude.
Au regard des résultats ci-haut
présentés, nous notons que toutes nos hypothèses ont
été confirmées.
Nous n'avons pas l'ambition d'avoir résolu le
problème de la crise du secteur agricole du Kasaï-Oriental. Notre
souci était de donner matière à réflexion à
tous ceux qui sont préoccupés par la recherche des voies et
moyens pouvant aider à sortir de cette crise. Nous restons convaincus
que d'autres chercheurs continuerons dans le même sens que nous, pour
aborder d'autres questions non aperçues et non approfondies dans ce
travail.
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