L'impact du secteur agricole sà»r la croissance économique du Kasa௠orientalpar Fabien Nsenda Bukasa Université officielle de Mbujimayi - Graduat 2019 |
CHAPITRE II: APPROCHE THEORIQUE ET CADRE DE RECHERCHESection 1: Théories de la croissance économiqueLa croissance économique à fait l'objet de nombreuses études et occupe aujourd'hui l'esprit des économistes. Ils ont essayés de comprendre ce phénomène par un ensemble de théories explicatives.. La réflexionéconomique sur la croissance remonte vraisemblablement à la première évolution industrielle, Adam SMITH, dans son ouvrage recherche sur la nature et les cause de la richesse des nations, publié en 1776, est le premier à présenter une théorisation de la croissance. Pour lui<< c'est la division du travail dans le cadre des industries qui est à l'origine de la croissance, grâce à la hausse de la productivité. De plus, la célèbre main invisible- le marché- guide l'investissement vers les investissements les plus rentables, entrainant ainsi l'accroissement des emplois et de richesse>>18(*) Adam Smith met en évidence le rôle de la division de travail qui est fortement lié à la taille du marché comme facteur qui mène à une croissance illimitée Les économistes de l'école classique pensaient qu'aucune croissance ne pouvait être durable, car cette production devait, selon eux inévitablement tendre vers un étatsstationnaire. C'est le cas de David Ricardo pour qui l'état stationnaire était aux rendements décroissants des terres cultivables. C'est aussi le cas de Thomas Malthus qui mettait en évidence le rythme de croissance de la population. Toutefois, Adam Smith, comme évoqué ci-haut, laisser entrevoir la possibilité d'une croissance sans limite. b. Le rendement décroissant de David Ricardo Dans le principe de l'économie politique et de l'impôt (1817) Ricardo souligne que la croissance économique est limitée par la loi de rendement décroissant. La valeur ajoutée se répartit entre trois agents : les propriétaires foncières (rente foncière), salariés (salaire de subsistance), et les capitalistes (profit).Précisions que le profit de capitalistes est résiduel, c'est-à-dire qu'il intervient une fois le salaire et la rente foncière payés. Lorsque la population s'accroît, il convient d'augmenter la production agricole, or les nouvelles terres mises en culture sont de moins en moins productives. Le coût de production va donc s'élever, entraînant inévitablement la hausse des salaires et de la rente foncière. Le profit vont se réduire jusqu'au moment les capitalistes ne seront plus incités à investir. L'économie atteint la situation d'état stationnaire. Afin de retarder cette situation, Ricardo préconise d'augmenter les gains de productivité dans l'agriculture grâce au progrès techniques et de d'ouvrir au commerce international.19(*) Selon Karl Marx, le déclin inévitable de la croissance trouver son origine dans les rendements, d'échellesdécroissantes dans l'industrie (hausse de la composition organique du capital)et non dans l'agriculture. D'autre part, Marx identifie et analyse le progrès technique comme facteur de production mais celui-ci ne pas suffisant pour faire obstacle à l'épuisement de la croissance. En fin met en premier plan les rôles des institutions politiques, sociales et économique et donc les rôles de l'histoire,(il s'agit plus de montrer le caractère du modede production capitaliste)20(*) d. La croissance limitée vue par MalthusThomas Malthus affirme que les ressources de la terre augmentent à un rythme arithmétique tandis que la population croit suivant un rythme géométrique. Il en conclut la nécessité de limiter les naissances pour éviter des catastrophes démographiques. Il prévoit de graves crises de famine à long terme qui, cependant, ne se réaliseront pas. * 18 BRASSEUL Jacques, initiation à l'économie de développement, Armand colin, 1989, p.41 * 19 BEKHTACHE Z. MESSOUCI S : « l'impact de variation du prix du pétrole sur la croissance économique en Algérie », thèse de master, sciences économiques, université de Bejaia ,2015 p5 * 20Guellec. D et RALLEP. P,(2001, « les nouvelles théories de la croissance » Edition la découverte, Paris, P28 |
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