M
scientiasplendet et conscientia
Enseignement Supérieur et Universitaire
UNIVERSITE OFFICIELLE DE MBUJIMAYI
« U.O.M »
uom_mbm@yahoo.fr
MBUJIMAYI
Septembre 2019
FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
Par : NSENDA BUKASA Fabien
Travail de fin de cycle présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade de gradué en Sciences
économiques et de gestion,
Dirigé par :John TSHIBANGU
YANDE
Chef de travaux Directeur :
Ir. Maurice SAMUNTU TSHIBOLA
Chef de travaux
L'IMPACT DU SECTEUR AGRICOLE SUR LA CROISSANCE
ÉCONOMIQUE DE LA PROVINCE DU KASAÏ-ORIENTAL
EPIGRAPHE
« Rien n'est plus meilleur que l'agriculture, rien
n'est plus beau, rien n'est plus digne d'un homme libre. Elle suffit amplement
aux besoins de notre vie ».
Damase Potvin
DEDICACE
Je dédie ce modeste travail :
A l'Eternel Dieu Tout Puissant, à qui doit tout, est
surtout d'avoir honoré et éclairé mon chemin par le
savoir.
A mes très chers parents : BUKASA Jean et KAPINGA
Julienne pour qui mes études sont une priorité phare, aucun
hommage ne pourrait équivaloir l'amour dont ils ne cessent de nous
combler, que Dieu leur procure bonne santé et longue vie.
À mon père spirituel De Élie TUDIKONKA
pour son soutien moral et conseils, qu'il trouve ici l'expression de ma
gratitude
A ma tente chérie MUSUAMBA NSENDA Scolastique pour ses
chaleureux encouragements et son aide, qu'elle trouve ici l'expression de ma
gratitude.
A mes frères et soeurs : BUKASA Jean, NTUMBA
Christine, KANKONGOLO Rébecca, NTUMBA Jetoux, MBELU Gloire, MBOMBO
Thérèse, NSAMBABénédicte, KANYIKI Dieu merci,
qu'ils trouvent ici la justification de mon absence au milieu d'eux.
Sans oublier tous mes amis et tous ceux qui me sont
chers.
REMERCIEMENT
Nous tenons à réitérer nos
remerciementsà l'endroit de l'éternel Dieu tout puissant, lui
notre providence, pour nous avoir donné le souffle de vie, et le moyen
de pouvoir arriver jusqu'au bout de notre premier cycle.
Nous remercions chaleureusement notre directeur Mr John
CIBANGU YANDE, pour son orientation.
Nos remerciements iront aussi au chef de travaux Olivier
MUDINDApour sonsoutien.
Nos sincères remerciements iront également
à l'ensemble de nos enseignants(Professeurs, master, chef des travaux et
assistants) pour l'aide et la formation qu'ils nous ont
apportés :Franck KAZADI, Christophe NTITA, Josée KAPINGA,
Claude OTSHIUDI, Sylvain KALONJI...
Nous adressons nos remerciement également, aux membres
du jury, d'avoiracceptés de recevoir, d'évalueret d'examiner
notre modeste travail.
Sans oublier tous les amis et compagnons de lutte du groupe
ZouZoubey(Nathan CIBOLA,Bruno KASONGA, Pascal BEYA, Ivan MUKEBA, Cédric
LUKUSA, Peter KALONJI, MUKENDI Justin, MULUMBA Freddy....)
Et aussi mes coéquipiers du ministère
holistiques (Barnabas KAMANDA, Enosch CIKA, Joel KABAMBA, Floribert KABANGU,
Paulin KADIMA, Hanani NDJIBU, Paul KABEYA, Corneil MUKUNAYI).
Et tous ceux qui ont de près ou de loin
contribué à la réalisation de ce travail qui sera un
document de travail, de référence et d'orientation pour tant de
chercheurs et également pour les futures générations,
qu'ils trouvent ici l'expression de notre gratitude.
INTRODUCTION
INTRODUCTION
1. PRESENTATION
L'économie de la province du Kasaï oriental est
fortement dépendante du secteur minier, alors que la conjoncture
actuelle fait que cette économie soit en dépression, or le
Kasaï regorge d'autres ressources qui sont négligées que des
minerais pour une relance de son économie pendant cette période
de la crise financière nationale.
Raison pour laquelle nous avons fait recours au secteur
agricole qui est aussi négligé car avec ce secteur nous pourrons
accroitre le revenu par tête d'habitant. L'agriculture est la clé
de la croissance économique, mais comment produire d'avantage tout en
assurant la pérennité des ressources ? Une grande partie de
la population doit s'impliquer dans cette affaire ; plus de 40% de revenus
de l'Etat et 60% des ressources doivent désormais provenir de
l'agriculture.
Cela montre l'importance du secteur agricole dans la province
à prédominance minière ou vivent près de 8millions
d'habitant dont la plus grande partie de la populationvit avec moins d'un
dollar par jour. L'amélioration de ce secteur s'inscrit dans la vision
de la lutte pour la réduction de la pauvreté, et cette
dernière passe immédiatement par une dynamisation du secteur
agricole qui doit employer plus de 60% de la population active. Les
autorités kasaiennes réaffirment leur volonté de miser sur
l'agriculture pour réduire la pauvreté et développer
l'économie kasaiennes. L'objectif est de faire de ce secteur une
locomotive de la relance économique de la province, pour y parvenir une
amélioration de la productivité s'impose.L'amélioration
de l'agriculture qui s'inscrit dans la lutte contre la pauvreté
bénéficiera en outre de l'attention du bailleur de fond.
Bref : L'amélioration de l'agriculture est devenu
l'affaire de tous.
2. ETAT DE LA
QUESTION
Celui-ci pour nous est une redéfinition de notre
travail en rapport avec ce que d'autres chercheurs ont fait dans ce domaine car
des réalités vécues sous d'autres formes peuvent nous
aider à faire les analyses. C'est par cette raison que nous citerons les
deux travaux des étudiants congolais qui cadrent avec notre sujet:
1) ILUNGA KAMBA Idris qui a parlé sur<< La
politique et l'agriculture>>
Dans ce travail l'auteur soulève une question : comment
la politique peut-elle influencer sur la production agricole dans un pays ??
Ainsi au vu de la question soulevée ci-haut, l'auteur a
émit une hypothèse : Étant donné que la politique
sert de fil conducteur pour le bon déroulement de toutes les
activités dans un pays, une bonne politique économique permettra
de relever la production agricole de notre pays (R.D.C)
2) KABULO KABENGELE Léandre qui a parlé
sur<<La réorganisation du secteur agricole et son impact sur
l'économie congolaise (cas de la province du Katanga)>>
Dans ce travail l'auteur pose la question de savoir : Quel
type de produit qu'envisage développer le gouvernement provincial pour
diversifier ses revenus ? Sachant que la province dépend en grande
partie du secteur minier.
En conclusionl'auteur trouve que la production de maïs et
du riz a déjà fait ses preuves, il suffit de spécialiser
si possible dans différents cultures selon la fertilité de leurs
terre.
Alors la production envisagée par le gouvernement
pourrait contribuer à l'essor de l'économie Katangaise
Ainsi pour nous différencier des travaux
susmentionnés nous allons étudier l'incidence qu'au secteur
agricole sur la croissance économique de la province du Kasaï
orientale en nous servant de la politique agricole utilisée par le
gouvernement pour augmenter le volume de la production agricole dans la
province
3. PROBLEMATIQUE
Rappelons que la problématique est l'ensemble des
questions que le chercheur se pose d'un phénomène qu'il se
propose d'étudier1(*)
Dans le cadre de notre étude, Ilya lieu de poser les
questions qui constitueront l'ossature de notre travail :
1. Quelle est la place de l'agriculture dans la province du
Kasaï orientale ?
2. cette activité arrive-t-elle à booster la
croissance économique de la province du Kasaï orientale ?
4 HYPOTHÈSE
L'hypothèse étant définie comme
proposition des réponses aux questions que l'on se pose à propos
de la recherche formulée en des termes tels que l'observation et
l'analyse que puisse fournir une réponse2(*):
1. Il semble que l'agriculture pourrait avoir une place
stratégique pour la relance de l'économie du Kasaï
orientale. Nous ne pourrons pas envisager une véritable croissance
économique sans une mutation de notre agriculture. Ce secteur devrait
occuper une grande partie de la population active et doit construire la
moitié de notre production intérieure brute (PIB)
2. Nous osons croire que cette activité agricole
n'arrive pas à booster la croissance économique vu le manque de
la rationalité dans la distribution et l'utilisation des tracteurs et
des engrais chimiques, et la quasi-impraticabilité de routes de desserte
agricole.
5. CHOIX ET INTERET
Dans tout travail scientifique, le choix et
intérêt du sujet révèle en grande partie des
motivations profonde qui poussent le chercheur sur un problème
précis et la tentative de solutions qui constituent une des principales
ambitions de ce dernier en présentant le mobile qui l'anime ou qui
suscite sa curiosité scientifique sur un aspect quelconque de la vie.
Pour ce qui est de notre sujet nous l'avons choisi compte tenu
d'abord de la conjoncture économique que nous traversons, et la place et
l'exploitation du secteur agricole dans l'économie kasaiennes, mais ce
dernier est négligé à cause de la présence
d'énorme gisement des minerais dans la province.
Le motif qui nous a poussés à faire ce choix est
celui de savoir à nos jours l'applicabilité et l'importance du
secteur agricole qui a ouvert la porte aux investisseurs tant locaux
qu'internationaux.
Ce sujet permettra et fera comprendre à tous ce qui
peut avoir l'occasion de nous lire et même à la
génération future le rôle du secteur agricole dans la
province minière en occurrence celle du Kasaï Oriental. Ce travail
fera aussi comprendre ces investisseurs la raison pour laquelle leur serait
accordé ce secteur si important.
Du point de vue scientifique ce travail nous permet
d'approfondir notre théorie sur l'économie rurale et aidera les
chercheurs qui aborderont ce sujet sous d'autres dimensions de se
compléter ou de nous compléter pour une meilleure
évolution scientifique. Ainsi ce travail restera une
référence bibliographique pour les générations
future
.
6. METHODE ET TECHNIQUE
La méthode est un ensemble de démarches
raisonnées suivies pour parvenir à un but. Elle est aussi un
ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre une vérité qu'elle poursuit, les
démontrer et les vérifier.3(*)
Notre démarche dans cette étude se servira de
méthodes suivantes :
.
v La méthode statistique: qui nous a
aidésàétudier la relation entre le secteur agricole et le
PIB de la province du Kasaï-Oriental au moyen du coefficient de
corrélation et le coefficient de détermination R2
La technique est l'application de la connaissance
théorique, elle est l'outil mis à la recherche et organisé
par la méthode dans le but prédéfini4(*).
Les techniques au regard des méthodes ont un
rôle de complémentarité. Elles sont au service de la
méthode entant qu'outils des travaux nécessaires à
l'exploitation et à la récolte des données sur
terrains.
Le choix des techniques est fonction de
3critères :
Ø Les hypothèses de travail telles que contenues
dans les théories élaborées
Ø Le sujet de la recherche et sa raison dans un
environnement socio-économique
Ø Les conditions matérielles de la recherche
Parmi les techniques, nous nous sommes assignés
à celle dite documentaire de collecte des données qui permettra
à consulter les documents écrits qui comprennent
v Les journaux officiels
v Les ouvrages édits
v Les archives et les documents inédits.
v Nous nous serviront en fin de l'internet
7. DELIMITATION
Vu la complexité de la réalité
socio-économique, il nous est indispensable de préciser le
concours de notre analyse pour éviter toute confusion, nous allons
délimiter notre travail dans l'espace et dans le temps.
1. Sur le plan spatial, nous avons limité notre travail
dans la province du Kasaï oriental,
2. Sur le plan temporel nous avons limité la
période allant de 2015 - 2017.
8. PLAN SOMMAIRE
Outre l'introduction et la conclusion, le présent
travail s'articule sur trois grands chapitres :
· Chapitre 1erApproche conceptuelle
· Chapitre 2èmeL'Approche
théorique et cadre de recherche
· Chapitre 3eme : Le secteur agricole
face àla croissance.
CHAPITRE I :
APPROCHE CONCEPTUELLE
CHAPITRE I. APPROCHE
CONCEPTUEL
I.0. DEFINITIONS ET NOTIONS SUR
LES CONCEPTS DE BASE
La définition de concepts de base est très
importante dans l'évolution de tout travail scientifique. En effet ce
chapitre nous permet en tant que chercheur d'expliquer le sens des termes que
nous utilisons dans notre travail enfin d'éviter les équivoques
et toutes formes de contradictions qui proviendraient d'une
compréhension différente du sens que renferme ces
différents concepts.
Nous voulons dans ce chapitre, donner une simplification ou un
éclaircissement sur les acceptions que nous utiliserons et ce que nous
entendons par ces dernières.
Dans le souci de permettre à nos lecteurs de mieux
appréhender le sens et la signification des termes qui seront
utilisé tout au long de notre travail. Nous aurons à
décortiquer l'acceptation des concepts suivants :
v IMPACT
v SECTEUR
v AGRICOLE
v CROISSANCE ECONOMIQUE
I.1. IMPACT
Le terme impact est défini comme : effet produit
par une chose, qui peut être positif ou négatif. L'effet est
positif dans le cas où celui-ci apporte un plus sur le
précèdent que l'on juge non conformes aux besoins ; Alors
l'effet est négatif dans le cas où celui-ci freine
l'amélioration du précèdent malgré son
apport5(*)
Par extension le mot est utilisé pour désigner
les conséquences (éventuellement indirect et ou
différés de l'espace et dans le temps) d'un
évènement, d'un processus ou d'une activité. Par
exemple : dans expression étude d'impact de l'économie.
En économie et gestion l'impact concerne les effets sur
les affaires d'une organisation notamment sur les niveaux de services convenus
et attendus, les concurrents le marché et les clients.
Couramment parlant, l'impact correspond souvent aux efforts
positifs, les gains financiers et plus généralement à
l'impact sur les objectifs fondamentaux de l'organisation.
I.1.1.CRITERE DE LA
PERFOMANCE
Lorsque l'on analyse l'impact, nous nous attendons à
une performance, d'où ce dernier dispose des critères à
suivre.
Les critères de performance permettent de
déterminer les indicateurs auxquels on se réfère pour
évaluer une entreprise. Le choix de ces critères fait
référence aux objectifs poursuivis par l'entreprise, aux
ressources utilisées et aux résultats obtenus.
Il existe plusieurs critères de performance que l'on
adapte et qui est nécessairement multicritère, l'analyse consiste
à assurer de ce que les ressources sont obtenues et utilisées
avec efficacité et pertinence pour réaliser les objectifs de
l'organisation.
Le critère de pertinence exige que l'on analyse
à priori les moyens dont on dispose et la façon dont ceux-ci
seront utilisés pour atteindre les objectifs retenus. Ce qui implique la
prise en compte de l'adéquation entre objectifs et moyens. Il peut
s'agir des normes de choix de projet par rapport aux moyens.
Le critère d'efficacité est relatif à la
production. Ce critère représente un enjeu considérable
pour toute entreprise qui se veut performante. Ce pendant si l'objectif de
production est prioritaire, il ne peut être défini
indépendamment de moyens requis pour le réaliser. Le
critère de l'efficacité atteindra un objectif donné en
l'occurrence, un niveau élevé de production, se double d'un
critère d'efficience, l'obtenir en minimisant la consommation de moyens
de production ; c'est-à-dire l'obtenir au moindre cout (sans
gaspillage des ressources)6(*)
CONCEPT DE PERFORMANCE EN
GESTION
OBJECTIF: PERTINENCE -
EFFICACITE
MOYEN-RESULTAT
Dans le cas d'une entreprise privée, les deux notions
d'efficacité et d'efficience se confondent. Il faut et il suffit que
l'entreprise soit efficiente pour qu'elle soit efficace puisque son objectif
premier même est de maximiser le profit.
Ce pendant la distinction entre efficacité et
efficience est au contraire d'une grande portée. Dans ce cas d'une
entreprise publique, l'entreprise publique a en effet pour premier
finalité d'atteindre les objectifs qui leurs sont fixés par les
pouvoirs publics, son efficacité devra être apprécié
d'abord par rapport à ses objectifs.
Dans tous les cas, ces deux critères (efficacité
et efficience) sont essentiels pour la réalisation de l'objectif de
production. Pour dissiper toutes confusions nous dirons que l'efficience
concerne des ressources et l'efficacité est le degré de
réalisation des objectifs.
On peut être efficace sans être efficient. Ces
deux concepts sont donc utilisés pour appréhender la performance.
Ainsi donc si une entreprise est efficace est aussi efficiente cela signifie
qu'elle atteint son objectif et opère au cout le plus bas.
I.2. SECTEUR
Le terme secteur est défini également comme une
division de l'activité économique et sociale dans un domaine
particulier 7(*)
Dans le cas qui nous concerne, nous nous situons dans le
secteur agricole, une division d'activité économique qui s'occupe
de l'agriculture, la pêche, l'élevage et le produit forestiers.
Tous ces éléments cités forment les facteurs de production
du secteur agricole. Lorsqu'ils sont utilisés d'une bonne
manière, ils ont comme produits finis appelés produits
agricoles.
I.3. AGRICOLE
Ce terme est défini comme : qui concerne, qui
consacre l'agriculture8(*)
Agriculture : concerne l'ensemble des
hommes qui se consacrent à la culture du sol. Par
l'intension : l'ensemble des travails vivant à
utiliser et à transformer le milieu naturel pour la production de
végétaux et l'aliment utile à l'homme pour que ce dernier
survie sur la terre ; un processus par lequel les hommes aménagent
leur écosystème pour satisfaire les besoins de leur
société9(*)
1.3.1 Rôlede l'agriculture
dans la croissance.
L'agriculture est le berceau de l'activité humaine.
Apparue au néolithique, 10.000à 9000 ans av JC. Cette
activité n'a cessé d'être au centre du développement
depuis lors. Aujourd'hui encore, si moins de 5% de la population active des
pays développés travaille dans l'agriculture elle reste
l'activité principale des individus dans les pays pauvres et en
développement.10(*)
Simon Kuznet (1966) distingue 4 voies par lesquelles
l'agriculture contribue à l'industrie : Les produits, Le marché,
les devises et le facteur de production.
Produits : l'agriculture sert à la
fois de fournisseur et débouché pour l'industrie. Elle fournit la
nourriture pour les travailleurs du secteur secondaire ainsi que la
matière première qui seront transformées par l'industrie.
Une agriculture productive fournira des produits agricoles sur le marché
et réduira ainsi les coûts salariaux, ce qui permettra de
faciliter l'accumulation de capital. Si au contraire la productivité
agricole stagne, les prix alimentaires s'élèvent, ce qui
entraînera la hausse de salaires nominaux et la baisse de profit et de
l'investissement industriel.
Le marché : le monde agricole
constitue un marché pour beaucoup des produits industriels et
manufacturés (tracteurs,moissonneuse-batteuse, outillage, engrais,...).
La prospérité éventuelle du secteur agricole permet de
fournir des débouchés croissant à l'industrie, de
même que sa stagnation bloque le développement industriel, les
entreprises ne peuvent y écoulés leurs produits. Là aussi
dans des pays où l'essentiel de la population est rurale,les pays aux
premières phases de leur développement, ces
débouchés sont cruciaux.
Les devises: aux premières
étapes de développement, les produits agricoles constituent
l'essentiel de l'exportation. Ce sont donc la seule source des devises
nécessaires à l'importation des équipements,
pièces, matières premières dont l'industrie a besoin pour
se développer. L'agriculture peut aussi permettred'économiser des
devises en produisant des denrées jusque-là importés. Un
échange fructueux tripartite se met alors en place : l'agriculture
fournit des devises lesquelles permettent d'acquérir des machines pour
l'industrie qui produit alors des biens manufacturés pour les
paysans.
Facteur de production : l'agriculture fournit
de la main d'oeuvre à l'industrie, d'abord parce que dans les
agricultures traditionnelles, il existe un surplus de travail à la
productivité marginale nulle ou négative, ensuite grâce
à l'amélioration des productivités agricolesmoyennent. N
outre, le déplacement de travailleurs vers des activités ou la
productivité est plus élevées aura un effet favorable sur
la croissance globale
.
1.3.2 L'agriculture, la
pauvreté et la sécurité alimentaire
Théodore SCHULTZ entama son discours d'acceptation du
prix Nobel d'économie de 1979 en faisant l'observation suivante
:<< Pour la plupart, les habitants de la planète sont pauvres, par
conséquent, étudier l'économie de la pauvreté nous
apporterait beaucoup de renseignements sur les principes économiques qui
comptent vraiment partout dans le monde, les pauvres tirent en majorité
leur revenu de l'agriculture, par conséquent, étudier
l'économie agricole nous apporterait beaucoup de renseignements sur la
pauvreté>>.11(*)
D'après ce propos d'un prix Nobel d'économie,
l'agriculture devrait être au centre de la réflexion en sciences
économiques.
La banque mondiale a défini la sécurité
alimentaire au milieu des années 80 comme l'accès pour tout le
monde et à tout moment à une nourriture en suffisance afin de
mener une vie active et saine. Dans la littérature, la pauvreté
est souvent implicitement considérée comme un indice
d'insécurité alimentaire et vice versa.
L'insécurité alimentaire représente en effet un
élément majeur de la pauvreté, conceptuellement et
empiriquement, les seuils nationaux de pauvreté se basent en grande
partie sur le prix d'achat d'un panier de produits alimentaires de base
jugé suffisant pour une nutrition équilibrée. Ainsi, les
facteurs agissant sur la pauvreté ainsi que les politiques qui s'y
rapportent influent considérablement sur la sécurité
alimentaire.
L'agriculture à une capacité de réduction
de la pauvreté particulière. La croissance agricole a un impact
spécial sur la réduction de la pauvreté de tous les pays.
Les estimations effectuées à partir d'un échantillon de
pays montrent que la croissance du PIB due à l'agriculture contribue au
moins deux fois plus à réduire la pauvreté que la
croissance du PIB due au secteur non agricole. En Chine, la croissance globale
générée par l'agriculture a contribué, selon les
estimations 3,5 fois plus à réduire la pauvreté que la
croissance due aux autres secteurs- et 2,7 plus en Amérique latine. Une
rapide croissance agricole en Inde par suite d'innovation technologique
(diffusion de variétés à haut rendement) et en Chine par
suite d'innovation institutionnelles (système de responsabilisation des
ménages et libéralisation des marchés)- s'est
accompagnée d'un important recul de la pauvreté rural.12(*)
Dansl'ensemble, la croissance agricole a probablement un
rôle plus important à jouer en tant que facteur de
réduction de la pauvreté, plutôt que comme moteur de la
croissance économique. Cela s'explique par le fait que la proportion des
individus travaillant dans l'agriculture est nettement supérieure
à la part de la production économique provenant de l'agriculture.
Dans les pays les moins avancés, la population active occupée
dans le secteur agricole représentait en 2009, 66% de la population
active totale, soit le double de la part de l'agriculture dans le PIB. On peut
en déduire que les travailleurs agricoles ont en général
des revenus moindre, comme l'indique d'ailleurs le fait que la pauvreté
est surtout concentrée dans les campagnes. Étant donné que
beaucoup des pauvres travaillent dans l'agriculture, la croissance agricole
aura probablement des effets bénéfiques pour les pauvres que la
croissance non agricole.13(*)
En Economie politique l'agriculture est définie comme
le secteur d'activité dont la fonction est de produire un revenu
financière à partir de l'exploitation de la terre.14(*)
I.4. CROISSANCE ECONOMIQUE
La croissance économique désigne la variation
positive de la production de biens et services dans une économie sur une
période donnée, généralement une période
longue. En pratique l'indicateur le plus utilisé pour la mesurer est le
produit intérieurbrut « PIB » il est mesuré
en volume ou à prix constat pour corriger les effets de l'inflation. Le
taux de croissance, lui, est le taux de variation du PIB. On utilise souvent la
croissance du PIB par habitant comme indicateur de l'amélioration de la
richesse individuelle, assimilée au niveau de vie.
La croissance est un processus fondamental des
économies contemporaines, reposant sur le développement des
facteurs de production lié notamment à la révolution
industrielle, à l'accès à des nouvelles ressources
minérales (mines profondes) et énergétiques (charbon,
pétrole, gaz, énergienucléaire...) ainsi qu'au
progrès technique. Elle transforme la vie des populations dans la mesure
où elle crée davantage de biens et de services. A long terme, la
croissance a un impact important sur la démographie et le niveau de vie
(à distinguer de la qualité de vie) des sociétés
qui en sont le cadre. De même ; l'enrichissement qui résulte
de la croissance économique peut permettre de faire reculer la
pauvreté.
Ainsi selon le terme de Simon KUZNETS (1973) «la
croissance économique est une augmentation à long terme de la
capacité d'offrir une diversité croissante de bien. Cette
capacité croissante étant fondée sur le progrès de
la technologie et ajustements intentionnels et idéologiques qu'elle
demande »15(*)
Pour FrançoisPerroux, la croissance économique
est l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues
d'un indicateur de dimension pour une nation, le produit net en termes
réels.
L'analyse de ces deux définitions fait ressortir au
moins deux grandes idées : l'idée d'une augmentation sur
longue période et l'idée de la production. Ces deux
éléments sont récurrents dans les diverses approches
prises par les auteurs pour définirla croissance économique. Dans
le cadre de ce travail ; ce concept est utilisé pour
désigner la hausse contenue d'un indicateur de la production
global : Le produit intérieur brut PIB.
En parlant de la croissance économique, il importe de
la distinguer du développement qui s'étend dans sa
définition, à l'amélioration dans des domaines plus divers
de la vie de l'homme. Le concept du développement loin de se limiter
à l'économie, englobe divers domaines entre autre : la
santé, l'éducation, l'environnement, la cultureetc....
1.4.1 MESURE DE LA CROISSANCE
ECONOMIQUE
a) Le taux de croissance du
PIB
La croissance économique est mesurée par le taux
de croissance économique. Celui-ci se calcule par la différence
entre le PIB réel (c'est-à-dire le PIB corrige des variations de
prix) de deux années successives (par exemple l'année t et
l'année t+1) rapportée au PIB de la première année.
Mathématiquement : Taux de croissance économique=TC=
(PIBt-1-PIBt1/PIBt1) ×100
Parfois lorsqu'on s'intéresse à la croissance du
niveau de vie on utilise le taux de la croissance par habitant qui peut
s'obtenir par soustraction du taux d'accroissement démographique au taux
de croissance économique soit :
Taux de croissance du PIB par habitant.16(*) =TCHAB= g-n ou g
indique le taux de croissance du PIB et n le taux d'accroissement
démographique de la même année.
b) Le Produit
Intérieur brut (PIB)
Le PIB est une mesure de la richesse créée sur
le territoire national pendant une période déterminée
(généralement une année) par tous les agents
économiquerésident.
Le PIB correspond à la valeur totale de la production
interne de biens et services marchands dans un pays donné au cours d'une
année par les agents résident à l'intérieur du
territoire national.
Comme les biens et services produits dans une économie
ont des unités de mesure différents et donc non comparables
directement à les uns aux autres il faut les sommer proportionnellement
à leur valeur Cette valeur est donnée par leur cout complets de
production (au cout des facteurs) exprimé par le prix
b.1. Méthode de
calcul du PIB
Théoriquement, il existe donc trois approches pour
calculer le PIB d'une économie :
· Optique production : On fait la somme des valeurs
ajoutées en se basant sur les résultats fournis par les
entreprises et le droit de douane en se basant sur les résultats
fournis par les administrations lessubventions aux importations PIB douane - Subventions aux importations.
· Optique Dépense : On additionneles
dépenses finales effectuées par les différents agents
économiques (les ménages, les entreprises, l'Etat et les
administrations publiques) et le solde des opérations
PIB= Consommation finale des agents économiques
+ Formation brut de capital fixe (FBCF)
+ Exportation
- Importations.
|
· Optique Revenu : par le total des salaires
distribués par les entreprises, les impôts indirects et
l'excèdent brut d'exploitation des entreprises moins subventions
d'exploitation reçues des administrations
PIB= Rémunération de salariés
+ Impôts liés à la production et
à l'importation
+ Excèdent brut d'exploitation
- Subvention d'exploitation reçue des administrations
|
b.2. Intérêt du
calcul du PIB
Le PIB permet de calculer le taux de croissance
économique d'un pays, il donne l'idée sur la richesse d'un pays.
Mais elle soulève des limites :
v Sous-estime la production
v Ne tient pas compte des inégalités sociales
(PIB par habitant)
v Le PIBreprésentela valeur du marché de tous
les biens et services servant à la consommation finale produit dans un
pays durant une période donnée.
b.3. Caractéristique
du PIB
Ø La production est évaluée au prix du
marché
Ø Le PIB mesure seulement la valeur de la production
servant à la consommation finale, il ne prend pas en compte la valeur de
biens intermédiaire (la valeur de la production est comptabilisée
une seul fois)
Ø La méthode de la V.A : Différence
entre ce qu'une entreprise gagne en vendant se produit et ce qu'elle
achète à d'autres entreprise en biens intermédiaire
Ø Le PIB inclus les biens (nourriture, vêtement,
automobile...) et les services (coiffure,banque,services médicaux,
transport...) produit pendant une période, habituellement une
année ou un trimestre
Ø Le PIB mesure la valeur de toute la production dans
un pays donné. C'est un critère de territoire.
Qu'est ce qui ne pas inclut
dans le PIB
ü Le PIB exclut les biens et services produits et
consommé à la maison et qui ne sont pas échangé sur
le marché
ü Le PIB exclut les biens et services produits et vendus
d'une manière illicite (drogue) ou sur le marché noir
b.4. Composition du PIB
Mesurer par la méthode de dépense, le PIB est
décomposé en grande catégorie :
b.4.1. Lescomposantes du
PIB
Le PIB (Y)=Somme de :
§ Dépense de consommation (C)
§ Dépense d'investissement (I)
§ Dépense du gouvernement (G)
§ Exportation nette ou exportation - importation (X-M)
I.4.2 DETERNANT ET SOURCES DE LA
CROISSANCE ECONOMIQUE
Il est difficile de dresser un inventaire exhaustif de facteur
de la croissance économique. Néanmoins, les enseignements des
scienceséconomiques permettent d'en énumérerquelques-uns,
assez pertinent pour être souvent cité par divers auteurs. Nous
évoquerons successivement l'investissement, les infrastructures, la
taille du marché, le progrès technique et l'environnement
institutionnel.
a.
Investissement
Au n niveau national l'investissement correspond à un
accroissement des moyens de production. Puisqu'il accroit la capacité
productive de l'économe il est la première source de la
croissance économique.Il faut noter que les moyens ou les facteurs de
production dont il est question incluent aussi bien le capital physique
(machines, équipement logistique...) que le capital humain (main
d'oeuvre qualifiée et instruite disponible).
On distingue l'investissement net de l'investissement brut. Ce
dernier inclut amortissement ou investissements de remplacement qui permettent
le renouvellement de l'outil de production et donc le maintien du niveau de
production. Diminuer des amortissements de l'investissement brut donne
l'investissement net qui permet d'élever le niveau de production.
Pour un même volume d'investissement la composition du
montant global peut varier. Et à des compositions différentes des
investissements il est possible d'observer l'accroissement de la production
d'ampleur différente. En d'autres termes, tous les investissements
privés comme publics ne sont pas également efficace, du point de
vue de leur aptitude à accroitre les possibilités de
production17(*)
Il importe de faire remarquer que l'investissement accroit la
capacité de production d'une économie. Autrement dit il entraine
une croissance potentielle. La réalisation effective de la croissance
économique demeure dépendante d'une bonne allocation de
dépense d'investissement vers le secteur de l'économie
identifiée comme étant porteur de croissance.
La croissance économique n'est donc pas un
résultatmécanique de l'investissement ou de l'accumulation du
capital. L'investissement est certes une condition nécessaire et non
suffisante de la croissance économique
.
b. Les infrastructures et
l'état du marché
C'estsur le marché que les entreprises écoulent
leurs produits et services, et arrivent à réaliser leurs profits.
La décision d'investir résulte souvent d'une analyse cout
avantage. Si les espérés par les entreprise
s'avèrentsupérieur au cout d'installation de l'investissement,
celui-ci devient alors envisageable. Lorsqu'un pays est doté
d'infrastructure importante, il réduitconsidérablement pour les
entrepreneurs potentiels le cout de l'investissement. Ceci améliore le
rapport cout avantage de l'investissement, ce qui rend le pays attrayant pour
les investisseurs
La taille et le fonctionnement du marché affectent
également les activités des entrepreneurs dans la mesure
où ils influencent leurs décisions de production. L'existence de
déboucher une potentielle demande solvable rassure les producteurs quant
à l'écoulement de leurs produits. En outre, si les prix
pratiqué sur le marché ne sont pas intéressant à
leurs yeux, ils peuvent se désengager des activités des
productions avec toutes les conséquences qui peuvent s'en suivre :
ralentissement de la croissance et hausse de taux de chômage.
C. Le progrès
technique
On parle de progrès technique lorsqu'on évoque
le fait d'obtenir une augmentation de la production tout en maintenant
inchangé le volume des facteurs de production utilisés.
Si les différences dans les infrastructures sont
l'explication principale des différencesde performance
économique entre les pays ; la reforme de ces infrastructures (par
le progrès technique) peut d'avantage stimuler la croissance
économique d'un pays.
En effet , le progrès technique induit par l'innovation
à l'avantage d'offrir de nouvelles opportunités d'investissement,
ce qui donne lieu à davantage d'accumulation des qualifications, tout en
favorisant les transferts de technologie et une utilisation plus efficace de
ces investissements.
D. L'environnement
institutionnel
L'activité économique s'exerce toujours dans un
environnement institutionnel donné. Ce dernier la détermine
à bien des égards. Pour un étranger, investir dans un pays
revientdans une certaine mesure à livrer les investissements
réalisés aux autorités de ce pays. Si la croissance
passenécessairement par l'accroissement de l'investissement net, il sied
de noter qu'un environnement institutionnel caractérisé par
l'instabilité politique (insurrection, guerre, etc.), par la
corruption, la lourdeur administrative etc. n'est pas favorable.
Ce problème concerne en particulier un grand nombre de
pays en voie de développement.
CHAPITRE II : APPROCHE THEORIQUE ET CADRE DE
RECHERCHE
CHAPITRE II: APPROCHE
THEORIQUE ET CADRE DE RECHERCHE
Section 1: Théories
de la croissance économique
La croissance économique à fait l'objet de
nombreuses études et occupe aujourd'hui l'esprit des économistes.
Ils ont essayés de comprendre ce phénomène par un ensemble
de théories explicatives..
La réflexionéconomique sur la croissance remonte
vraisemblablement à la première évolution industrielle,
Adam SMITH, dans son ouvrage recherche sur la nature et les cause de la
richesse des nations, publié en 1776, est le premier à
présenter une théorisation de la croissance. Pour lui<<
c'est la division du travail dans le cadre des industries qui est à
l'origine de la croissance, grâce à la hausse de la
productivité. De plus, la célèbre main invisible- le
marché- guide l'investissement vers les investissements les plus
rentables, entrainant ainsi l'accroissement des emplois et de
richesse>>18(*)
Adam Smith met en évidence le rôle de la division
de travail qui est fortement lié à la taille du marché
comme facteur qui mène à une croissance illimitée
a. Ecole
classique
Les économistes de l'école classique pensaient
qu'aucune croissance ne pouvait être durable, car cette production
devait, selon eux inévitablement tendre vers un
étatsstationnaire. C'est le cas de David Ricardo pour qui l'état
stationnaire était aux rendements décroissants des terres
cultivables. C'est aussi le cas de Thomas Malthus qui mettait en
évidence le rythme de croissance de la population. Toutefois, Adam
Smith, comme évoqué ci-haut, laisser entrevoir la
possibilité d'une croissance sans limite.
b. Le rendement
décroissant de David Ricardo
Dans le principe de l'économie politique et de
l'impôt (1817) Ricardo souligne que la croissance économique est
limitée par la loi de rendement décroissant. La valeur
ajoutée se répartit entre trois agents : les propriétaires
foncières (rente foncière), salariés (salaire de
subsistance), et les capitalistes (profit).Précisions que le profit de
capitalistes est résiduel, c'est-à-dire qu'il intervient une fois
le salaire et la rente foncière payés. Lorsque la population
s'accroît, il convient d'augmenter la production agricole, or les
nouvelles terres mises en culture sont de moins en moins productives. Le
coût de production va donc s'élever, entraînant
inévitablement la hausse des salaires et de la rente foncière. Le
profit vont se réduire jusqu'au moment les capitalistes ne seront plus
incités à investir. L'économie atteint la situation
d'état stationnaire. Afin de retarder cette situation, Ricardo
préconise d'augmenter les gains de productivité dans
l'agriculture grâce au progrès techniques et de d'ouvrir au
commerce international.19(*)
c. La théorie de
Marx
Selon Karl Marx, le déclin inévitable de la
croissance trouver son origine dans les rendements,
d'échellesdécroissantes dans l'industrie (hausse de la
composition organique du capital)et non dans l'agriculture. D'autre
part, Marx identifie et analyse le progrès technique comme facteur
de production mais celui-ci ne pas suffisant pour faire obstacle à
l'épuisement de la croissance. En fin met en premier plan les
rôles des institutions politiques, sociales et économique et donc
les rôles de l'histoire,(il s'agit plus de montrer le caractère du
modede production capitaliste)20(*)
d. La croissance
limitée vue par Malthus
Thomas Malthus affirme que les ressources de la terre
augmentent à un rythme arithmétique tandis que la population
croit suivant un rythme géométrique. Il en conclut la
nécessité de limiter les naissances pour éviter des
catastrophes démographiques. Il prévoit de graves crises de
famine à long terme qui, cependant, ne se réaliseront pas.
e.Joseph Alois Schumpeter et
l'innovation
Joseph Schumpeter a développé la première
théorie de la croissance sur une longue période. Pour lui, les
méthodes de production et les pratiques de consommation
routinières et adaptatives conduisent à l'état
stationnaire. Cette routine est brisée selon Schumpeter, par
l'entrepreneur ses innovations. Ainsi aucune augmentation des facteurs
traditionnel s (capital, travail) ne peut conduire à l'évolution.
Celle-ci ne peut provenir que d'une modification qualitative. Schumpeter montre
que le facteur déterminant de cette évolution est innovation.
L'innovation est donc au coeur du processus de croissance.
En plus il souligne que l'innovation est à la fois source de croissance
et crise. C'est ce phénomène qu'il désigne par le concept
de « destruction créatrice »21(*)
F. La croissance instable des
post Keynésiens DOMAR et HARROD
Après la seconde guerre mondiale, les
économistes HARROD et DOMAR, influençaient par Keynes, vont
chercher à comprendre les conditions dans lesquelles une phase
d'expansion peut être durable.
Ainsi ils développent un modèle qui permet de
faire ressortir le caractère instable de tout processus d'expansion. En
particulier, ils montrent que pour qu'une croissance soit
équilibrée (c'est-à-dire que l'offre de la production
augmente ni moins ni plus que la demande), il faut que l'investissement
augmente à un taux précis. Ce taux est fonction de
l'épargne et du coefficient de capital (quantité de capital
utilisé pour produire une unité) de l'économie. La
croissance est donc, selon une expression d'HARROD toujours sur le fil du
rasoir. Ainsi pour les deux économistes, la croissance ne peut
être équilibrée.
g. Jean Baptiste Say :
La croissance illimitée et stade
Say propose, de son coté, une vision optimiste de la
croissance. Il fait rupture avec la vision pessimiste des économistes
classiques et parle d'une croissance illimitée et stable grâce
à certains mécanismes d'ajustement. Il élargit les
facteurs productifs retenus par les classiques : L'industrie et les
services sont des activités productives au même titre que
l'agriculture. La loi des débouchées permet une croissance
infinie. Et s'il existe des désajustements, ils sont toujours
temporels.
h. Les variations du
coefficient de capital permettent la stabilité de la croissance (Solow
1956)
Robert Solow a été le premier à poser un
modèle formel de la croissance. D'inspiration néo-classique, ce
modèle se fonde sur une fonction de production à deux
facteurs : le travail et le capital. La production résulte donc
exclusivement de la mise en combinaison d'une certaine quantité de
capital (moyens de production) et de travail (main d'oeuvre)22(*).
Le modèle de Solow se fonde sur l'hypothèse
que les facteurs de production connaissent des rendements décroissants,
c'est-à-dire qu'une augmentation de ceux-ci dans une certaine proportion
engendre une augmentation dans une proportion plus faible de la
production. Il pose également comme hypothèse que les facteurs de
production sont utilisés de manière efficace par tous les pays.
En posant que la population connait un taux de croissance que SOLOW qualifie de
« Naturel » (non influencé par l'économie),
le modèle déduit trois prédications :
1. Augmenter la quantité de capital
(c'est-à-dire investir) augmente la croissance : avec un capital
plus important, la main d'oeuvre augmente se productivité (dite
apparenté)
2. Les pays pauvres auront un taux de croissance ce plus
élevé que les pays riches. Ils ont en effet accumulé moins
de capital, et connaissent donc des rendements décroissant plus faibles,
c'est-à-dire que toute augmentation de la production
proportionnellement plus forte que dans les pays riches ;
3. En raison des rendements décroissants des facteurs
de production les économies vont atteindre un point ou toute
augmentation des facteurs de production n'engendra plus d'augmentation de la
production. Ce point correspond à l'état stationnaire. SOLOW note
toutefois que cette troisième prédication est
irréaliste.
Agriculture et croissance
économique
Dans lespays d'Afrique l'agriculture est essentielle pour la
croissance qui est-elle-mêmenécessaire pour lutter contre la
pauvreté et l'insécuritéalimentaire. Dans
nouveauxmarchésontprofondément transformé le monde de
l'agriculture au XXIémesiècle et ont
créé de nouvelles perspectives pour accélérer la
croissance. Pour tirer pleinement partie de ces possibilités, il faut
mettre en oeuvre une approche politique globale qui favorise la croissance,
notamment des par une amélioration des incitationsau producteur, une
augmentation de l'investissement public et prive et renforcement des
instructions d'appui, et soit consolidée par lastabilité
macroéconomique et politique.
L'Agriculture peut être le secteur principal dans la
croissancegénérale des paysagricoles.
La croissance agricole a préludé
auxrévolutions industrielles qu'a connues le monde tempère,
depuis l'Angleterre au milieu du XVIIIémesiècle.
Jusqu'au Japon à la fin du XIXémesiècle. Plus
récemment, en chine, en Inde et auViêtnam, une croissance
agricole rapide a précédé le développement de
l'industrie. L'accroissement s de la productivité agricole qui
entraîné un surplus agricole (en partie taxée pour
financer le développement industriel) et permis une baisse de prix de
l'alimentation a été à la base de succès de la
transformation structurelle.
Le paradoxe dans cette transformation est qu'une croissance
agricole plus forte était nécessaire pour stimuler la croissance
économique en générale, ce qui a ensuite causé le
déclin de la part du secteur agricole dans les produits
intérimaires brut (PIB).
Dans le monde globalisé d'aujourd'hui, la croissance
agricole peut-elle toujours déclencher une croissance globale. Quelles
sont les mesures essentielles pour accélérer la croissance
agricole et lui permettre de remplir son rôle historique.
Les quatre raisons pour lesquelles l'agriculture peut
déclencher une croissance globale dans les premières
étapes :
1. Un vaste secteur : Dans les pays à faible
revenus au début de leur transformation, la part importante de
l'agriculture dans le PIB laisse à penser qu'une forte croissance de
l'agriculture est nécessaire à une croissance économique
globale. De fait, l'agriculture a été à l'origine
d'environ 1/3 de la croissance en Afrique ces 15 dernières
années. Avec l'augmentation du PIB par habitant, la part de
l'agriculture dans le PIB régresse, de même que sa contribution
à la croissance, même si ce secteur peut rester important dans
certaines régions des pays plus développés, comme dans
l'état du Bihar en Inde ou dans plusieurs Etats du Brésil
2. Réduction de prix alimentaires : Dans nombre
de pays d'Afrique la commercialisation des produits alimentaires est imparfaite
à cause de la prévalence des denrées alimentaires de
première nécessité qui sont peu commercialisés au
niveau internationale, c'est le cas notamment de racines, des tubercules et des
céréales locales. Même pour les aliments qui sont largement
commercialisés au niveau mondial, une grande partie de l'économie
alimentaire nationale demeure isolée des marchés internationaux
en raison du coût élevé du transport et de la
commercialisation, en particulier dans les arrière-pays ruraux et les
pays enclavés. Dans ce pays, la productivité agricole
détermine les prix des aliments, qui déterminent à son
tour le niveau de salaire et la capacité concurrentielle
générale. La productivité concernant les denrées
alimentaires de première nécessité est donc la clé
de la croissance.
3. Avantage comparatif : La plus part des pays d'Afrique
dépendent d'un portefeuille différent des produits primaires
exportés bruts ou transformés ( y compris dans le secteur minier
et le tourisme). Pendant de nombreuses années l'Afrique gardera un
avantage comparatif pour les activités primaires, la transformation des
produits agricole du fait de ces richesses favorables à l'agriculture,
de l'absence de main d'oeuvre qualifiée et d'un climat d'investissement
difficile qui limite la compétitivité des biens
manufacturés.
4. Relation entre différentes formes de
croissance : La croissance agricole est très fortement liée
à d'autres secteurs économiques. Lors que les revenues agricoles
sont dépensées pour acheter des biens et des services non
commercialisables produits au niveau local, cela stimule la demande en produits
industriels et en services au niveau local. Cela favorise ainsi la croissance
de la production agricole et de la commercialisation des denrées
alimentaires, ainsi que la hausse de la demande en produits et en services
intermédiaires.
SECTION 2: PRESENTATION DE
LA PROVINCE DU KASAÏ-ORIENTAL
1. APERÇUE
HISTORIQUE DU KASAÏ ORIENTALE
L'historique de la province du Kasaï orientale remonte
à la découverte du diamant dans les rivières de Mbujimayi
et Muya un prospecteur anglais GYonna au service de la forminiere. En vue de
l'exploitation de cette matière première, la forminiere
s'installa sur le site qui faisait partie du territoire de Bakwanga où
est construit de 1948 une cité minière pour ces travailleurs.
C'est par manque d'investissement public sur ce territoire en
dehors de celui de la forminiere que les baluba du Kasaï s'étaient
lancés à Kinshasa, Kananga et Katanga. Mais dans l'effervescence
de l'indépendance du Congo, suite à un conflit foncier
artificiellement créé parle colons que les baluba du Kasaï
décidèrent de quitter Kananga (Luluabourg) pour ainsi rentrer
dans leur village d'origine. Ils s'installèrent autour de Bakwanga qui
était leur cité de référence où un groupe
émanant du Katanga les regoignit dans les mêmes conditions que
celle de la sécession katangaise de (1961à 1962).
Les politiciens baluba profitèrent de cette situation
pour déclarer la sécession, proclamant ainsi la naissance de
l'État autonome du Sud-kasaï avec Bakwanga chef-lieu. Cette
sécession fut combattue et anéantie par le pouvoir central et
à la place de l'État autonome du Sud-kasaï; c'est ainsi que
naîtra la jeune province du Kasaï orientale.
1.2 La situation
géographique
La province du Kasaï oriental a été
créée par l'ordonnance loi n° 66/005 du 5 avril 1966. Elle se
situe au centre du pays entre le parallèles 1°43'' et 8°
longitude sud et entre les méridiens 21°41'' et 26°17'' de
longitude est; elle est une province située sur un plateau versant vers
la cuvette centrale. Elle est limitée au nord par la province de
Sankuru,au sud par la province de la Lomami, à l'est par la province de
Tanganyika et à l'ouest par le Kasaï central. La province du
Kasaï oriental couvre une superficie de et une densité de
1.3 Situation politique
Sur le plan politique, la province du Kasaï oriental
était une mine de conflits ethniquesqui opposaient les luba avec
d'autres ethnies. Suite à ces conflits, il y eut afflux massif des
baluba à Bakwanga sous la direction de KALONJI et NGALULA;qui furent la
sécession et créèrent la province du Sud-kasaï dans
laquelle Kalonji se proclama Mulopwe signifiant ainsi Empereur où roi de
baluba.
Il concentra le pouvoir et relégua NGALULA à la
seconde position politique de la sécession ; la situation fut
calmée et l'État autonome du Sud Kasaï à
été baptisé province du Kasaï oriental. Cette
province est actuellement dirigée par un gouverneur et un
vice-gouverneur suivi de directeur de la province, d'un gouvernement provincial
et d'un parlement provincial.
1.4 Situation
économique23(*)
L'économie du Kasaï oriental depuis
l'époque coloniale était focalisé sur la production
minière et l'agriculture tandis-que les voies de communication reliant
les différentes modalités étaient aménagées
et entretenue aux fins de faciliter les échanges économiques.
La structure de l'économie du Kasaï oriental comme
partout ailleurs reste caractérisée par l'extraversion,
tandis-que son industrie demeure très faible ; les industries
étant quasi-inexistante. Ainsi l'économie du Kasaï oriental
est-elle dualiste; c'est-à-dire l'économie où existe le
secteur formel et le secteur informel et le secteur informel non
intégré et hypertrophique par le secteur du commerce ; à
faible contribution du secteur agricole.
.
1.5. Principales
activités économiques
Tous les secteurs d'activités économiques se
retrouvant dans la province du Kasaï oriental avec comme activités
dominante l'agriculture et l'exploitation artisanale du diamant (secteur
primaire), la fabrication de la boisson gazeuse par la BRASIMBA (secteur
secondaire) dans le district de Tshilenge, le commerce est dans la ville de
Mbujimayi (secteur tertiaire). Relevons ici les régies
financières de l'État (DGI,DGRAD,DGDA,DGRK OR), et quelques
entreprises (SNEL, REGIDESO, OCC, SNCC, CNSS, SONAS, INPP).
1.5.1 Place de l'agriculture
dans l'économie Kasaïenne
Des nombreux économistes qui se sont
intéressés à l'agriculture Kasaïenne ont
affirmés la faiblesse du secteur de l'agriculture au Kasaï oriental
et son incapacité à assurer la sécurité alimentaire
de la province. Une situation lancinante non pas seulement d'un point de vue
économique mais aussi d'un point de vue politique puisque la
sécurité alimentaire est aussi synonyme de la souveraineté
nationale.
En nous référant à l'histoire du
21é siècle, le secteur minier a eu un grand impact sur
l'économie Kasaïenne. Cependant ce secteur n'a pas
été vraiment bénéfique pour les Kasaiennes. Ce
secteur a connu son déclin qui a causé beaucoup des tors sur le
revenu de la population autochtone et un arrêt brusque de la production
à de prix de la matière brut.24(*)
Mais le secteur minier est aussi une source épuisable
malgré sa rentabilité. Pourrésorber le déficit
créé par celui-ci les autorités Kasaïennes et
quelques particuliers ont pensés à l'après mine au
Kasaï. Pour eux, la solution sera trouvée par le recours à
la valorisation de l'agriculture qui est une source inépuisable à
ne pas négliger
Pour y parvenir une réorganisation de ce secteur
s'impose. La place de l'agriculture Kasaïenne est significative parce
qu'une réorganisation est en train d'être mis en place au
Kasaï, avec une vision 2025, nous espérons que ce secteur devrait
être en tête des priorités d'investissement du gouvernement
provincial.
C'est une évolution vers la valeur ajoutée qui
va se réaliser aux prix de multiples transformation de système et
de structures de production exigé des exploitants agricoles
véritable ; chef d'entreprise sans cesse plus d'effort d'adaptation et
conversion soutenu plus une qualification et une formation professionnelle de
son niveau. Pour cela il faut un système d'appui technique et financier
à des programmes agricoles.
L'agronomie regroupe depuis le 19é
siècle,l'ensemble de connaissance biologique, technique, culturelle,
économique et sociale relative à l'agriculture ; la
complexité de nombreux facteurs intervient dans l'agriculture en
favorisant où en perturbant la production.
· l'eau : sur le plan de la disposition opportun aussi
sur le plan de la quantité
· climat : ses variations inattendues ; chaleur ;
sécheresse ; pluie ; grêle ; gel et autres ;
· sol;
· les prédateurs : parasites ;maladies ;et
consommateurs de toute sortes : végétaux, insectes, animaux
sauvages...
De ce fait, l'agriculture est le domaine le plus ancien et le
plus complexe du monde civilisé, mais aussi le plus influencé par
les techniques moderne et les aspirations de l'homme. Dans les pays en
développement, l'agriculture occupe en moyenne 2actifs sur 3,
malgré ce là, la malnutrition est toujours présente dans
ces pays.
1.6 Le cadre naturel
1.6.1 Le climat
Le climat de la province du Kasaï oriental appartient au
type<<A>> de la classification KOPPEN. Elle est marquée par
trois types de climat :
1°) Le climat de type<<A>> ou climat
équatorial: Il est caractérisé par l'absence de saison
sèche. Les précipitations du mois le plus secs sont
inférieures à 60mm. Ce climat est observé dans
l'extrême nord. Ce climat présente l'avantage de favoriser les
cultures qui peuvent s'étaler sur toute l'année.
2°) Le climat de type<<AW>> ou climat
tropical: Ce climat est caractérisé par une saison sèche
les précipitations du mois les plus sec sont inférieures à
60mm dont la durée augmente au fur et à mesure que l'on descend
vers le sud. Ce climat règne sur la plus grande partie de la province
à partir de Lodja. Il comporte une saison sèche d'environ deux
mois et de trois mois dans le centre et sud de la province
3°) Climat du type<<Am>> ou climat
intermédiaire : C'est un climat de transition entre deux climats
précédent (équatoriale et tropicale), il se rencontre en
général, le climat du Kasaï orientale lui confère
plusieurs avantages ou potentialités, notamment : la production de
denrée agricole toute l'année (plus de saisons culturales selon
le cas? Mais le climat présente l'inconvénient de favoriser la
destruction des routes de desserte agricole qui sont pour la majeure partie en
terre battue.
1.6.2 Les Sols25(*)
Le Kasaï orientale comprend trois groupes de Sols
appartenant à l'ordre des Kaolipples. Les Sols de la plus grande partie
de la province appartiennent aux groupes des arenoferals. Ces sont des Sols
avec une teneur en argile inférieure à 20%; sans réserve
minérale à rapport Limon/argile faible très acides et
profondément lessivées. Les Ferrisols (sur roches Krao) sont
présents dans le nord-est. Ces Sols ont un rapport Limon/argile
élevé. Une bonne structure et/ou une réserve
minérale appréciable sont les caractéristiques importantes
de ces Sols.
Les Sols du nord de la province appartiennent au groupe de
Ferransols (sur roche différenciées) avec une teneur en argile de
plus de 20% sont ou avec faible réserve minérale, sans structure
et à faible rapport Limon/argile.Lesarenoferal( des savane) du groupe de
arenoferal se retrouvent en grande partie à Kabinda.
Les diverses formationsgéologiques ont donnés
naissance en région forestières (forêt sempervirentes
équatoriale et forêt mesophilessemicaducifoliees) à des
Sols sablonneux à sables argileux. La teneur en éléments
fins est très variable (7 à 45%) avec une moyenne de 15à
20%. Le potentiel en hydrogène est généralement voisin de
5,2. La valeur de ces Sols dépend essentiellement deleurs richesses en
humus qui, cependant est fortement exposé à être
entraîné et lessivé par des précipitations
très abondantes brûlées, vu la nature sablonneuse du
terrain lors des déboisements de la mise en culture, la réserve
minérale de ces Sols est très faible.
1.6.3
Végétation
Du point de vu phytogeographique, la province du Kasaï
oriental est ouverte par deux principales formation végétales. La
forêt au nord et la savane au sud la faune est dominée par
quelques espèces animales dont les hyppopotames, les
éléphants, les crocodiles, les léopards, les antilopes,
les perroquets, etc.
1.6.4 Les zones agricoles de la
province du Kasaï oriental
Le climat, la Végétation, la
géomorphologie et le Sols du Kasaï oriental dont les
caractéristiques ont été traitées plus haut
permettent de dégager quatre zones agricoles. Celles-ci apparais comme
des grandes unités de base pour l'élaboration d'une planification
cohérente de la croissante agricole. Ce sont :
1°) La zone de la forêt humide: couverte des
forêts ombrophiles sepermiventes à rattacher au massif forestier
de la cuvette centrale, se prête bien aux cultures pérennes bien
adaptées : hévéa,café, cacao culture annuelle,
manioc, riz, arachnides, coton.
2°) La zone de la forêt entrecoupée savane :
dominée par les forêts semi-caducifoliées: blocs forestier
importantes, large galerie forestière alternant avec des savanesà
dominance d'hyperhemie. Cette zone est vouée à l'exploitation
forestière, aux cultures annuelles: maïs, riz, manioc, coton,
palmier et café.
3°) La zone de savane à dominance sablonneuse : La
couverture végétale est dominée par des savanes
entrecoupées de quelques galerie forestières en vallées et
renferme une flore agropastologique des savanes composée principalement
des cultures vivrières : millet, haricots, arachnides, maïs et
vocation pastorale.
4°) La zone savane sur les Sols moyens et riches: Elle
s'étend sur le territoire de Tshilenge, Katanga, et recouvre des savanes
guinéennesà dominance d'emperatta est prête aux cultures
annuelles en particulier le maïs.
1.7 Principales cultures
vivrières du Kasaï oriental
Outre la culture industrielle en abandon (cotonnière),
le palmier à huile, le café, etc... Les principales cultures
vivrières du Kasaï oriental sont : lemaïs, l'arachide, le
manioc, le riz, les haricots etc....
1) Maïs : c'est une denrée alimentaire
préférée du plus grand nombre de la population du
Kasaï oriental même ceux qui n'ont pas encore
généralisés leurs consommation journalière ont
tendance à incorporer le maïs dans leurs habitudes alimentaires.
Dans les milieux urbains et centre extra-coutumier, la
qualité du repas où le maïs et le manioc entre en
composition dépend de l'importance de la proposition du maïs. Plus
la proposition du maïs n'est dominante,la qualité de la pâte
préparée est meilleure
2) Manioc : il est consommée sous plusieurs formes
à travers toute la province : les tubercules frais, à la
chikwangue et à la farine, il entre comme principalecomposante de
l'alimentation de base chez toute la population du Kasaï oriental, si
l'absence du maïs pour une période de temps peut signifier une de
la qualité de la nourriture de base, la disparition du manioc signifiera
la famine généralisée.
3) arachnides : comme légumineuse elle vient en
rotation après le maïs pure ou associé au manioc pour aider
à la restauration de l'azote du sol.
L'arachide est un complément indispensable dans
l'équilibre glucide, lipide,protide,dont la province a besoin pour
atteindre et/ ou améliorer les normes alimentaires par individu, ce
produit constitue une importante source de revenu pour les ménages
agricoles.
4)Riz: originaire de l'Asie centrale, OZYZA SATIVA
était connu déjà à l'époque
préhistoriques, le riz est la céréale qui nourrit le plus
grand nombre du globe. Il constitue la nourriture de base de plus ou moins 60%
de la population mondiale. Cette céréale est une plante annuelle
à chaume dressés. Le riz est un alimentà haute valeur
énergétique, amidon protéines, et vitamines.
5) haricots : est une espèce de plante annuelle de la
famille de fabacée (papilionacées), du genre phaseolus,
couramment cultivés comme légumes où légumineuse.
On en consomme soit les fruits (la gousse),haricots vert ou << mange
tout>>, soit le graines, riche en protéines, ce
terme<<haricots>>désigne aussi ses graines
consommées.
1.7 Type de culture et leurs
usages
La culture ou production végétale est
divisée en grande culture (céréale, oléagineux,
protéagineux,et quelques légumes), arboculture fruitière
viticulture (production de raisin), sylviculture, élevage.
Ø L'élevage : ou production animale vise
à faire naître et élever des animaux pour la consommation
directe (viande) où pour leurs produits (oeufs, lait, laine, miel,
etc...).
Les exploitants agricoles peuvent par exemple orienter leurs
produits vers les bovins, porcins, lapins, ou les granivores.
Exemple : des produits primaires pour l'alimentation humaine
ou animale
Boeuf, veau,poulet, lapin, canard, oie, escargot etc...
Ø Céréale : sont les plantes
cultivées principalement pour leurs graines, c'est-à-dire leurs
fruits ( caryopses) utilisés dans l'alimentation de l'homme et des
animaux domestiques souvent moulu sous forme de farine raffinée ou plus
ou moins complète. mais aussi en grains entiers, ces plantes sont aussi
parfois consommées sous forme de fourrage. Ce
terme<<céréale>> désigne aussi
spécifiquement les graines de la plante.26(*)
Ø Les oléagineux : sont des plantes
cultivées spécifiquement pour leurs graines ou leurs fruits
riches en matière grasse dont on extrait de l'huile à l'usage
alimentaires, énergétique ou industriel. Les résidus de
l'extraction constituent les tourteaux généralement
recyclés dans l'alimentation animale.
On distingue :
ü Les graines oléagineux : issues de plantes
cultivées spécifiquement pour la production d'huile :
colza,tournesols, arachnides, soja, noix, amandes ou pour pépins et dont
l'huile est un produit accessoire: cotonnier
ü Les fruits oléagineux : produits par les arbres
palmier à l'huile, olivier, cotonnier,noyer,noisetier; certains
oléagineux, également riche en protéines sont
appelées protéagineux,ce sont essentiellement des
légumineuses.
Ø Arboculture : désigne l'activité
humaine qui consiste à cultiver des arbres. La discipline comprend
l'étude de la psychologie végétale, la façon dont
les arbres réagissent à leur environnement (pédologie,
climatologie) et aux différentes techniques d'entretien. L'arboculture a
comme principales activités les différents soins aux arbres tels
que la taille ou le traitement phytosanitaire (résistance aux levageurs
et aux agents pathogènes). Il peut aussi faire des travaux de
sélection.
NB: L'arboculture se distingue de la sylviculture par le fait
que la sylviculture est une production en masse. La sylviculture gère le
peuplement alors que L'arboculture chaque arbre individuellement. La
sylviculture est l'activité l'ensemble de méthodes et pratiques
par lesquelles les <<sylviculteurs>>agits sur le
développement, la gestion et la mise en valeur d'une forêt pour en
obtenir un bénéfice économique et certains services
profitables à la société (dans une approche de forêt
dite multifonctionnel)
Elle est dite<<durable>>, gestion durable de la
forêt quand la sylviculture s'assure que le capital forestier est acquis
et optimisé et qu'il peut être maintenu par les
générations futures pour en tirer les bienfaits ou produits comme
le bois, sans en dégrader le capital, ceci nécessite la prise en
compte appropriée des facteurs écologiques et abiotiques à
savoir : les qualitésnaturelles du site stations
forestières<<eco potentialité>> le concept actuel de
gestion durable des forêt.
Ø Horticulture : selon le dictionnaire de
l'Académie française l'horticulture est un art. C'est celui de
cultiver le jardin, de pratiquer la culture de légumes de fleurs, des
arbres ou arbuste fruitières et l'ornement composé des mots latin
harmus<<jardin>> et cultus<<culture>>.
CHAPITRE III.
SECTEUR AGRICOLE FACE A LA CROISSANCE
CHAPITRE III.
SECTEUR AGRICOLE FACE A LA
CROISSANCE
Après avoir montré les différentes
définitions des acceptions utilisées dans le premier chapitre, le
cadre théorique de la croissance économique et la
présentation du cadre de recherche dans le deuxième chapitre, la
présente partie est consacrée à l'analyse de
données qui est basée sur le coefficient de
détermination de la corrélation.Pour ce traitement nous utilisons
les données relatives au secteur agricole.
SECTION I. PRESENTATION DE
DONNEES
Nous allons présenter et examiner les
réalisations du Gouvernement Provincial en rapport avec les actions
menées dans le but d'accroitre la production agricole de la province et
leur impact sur la croissance de cette province.
TABLEAU N°01 NOMBRE DE MENAGES PRODUCTIFS
EN 2016
N° D'ORDRE
|
|
TERRITOIRE
|
|
MENAGES AGRICOLE
|
|
|
1. 2. KABEYA KAMUANGA
|
|
56737
|
|
|
3. 4. KATANDA
|
|
82820
|
|
|
5. 6. LUPATAPATA
|
|
65270
|
|
|
7. 8. MIABI
|
|
69901
|
|
|
9. 10. TSHILENGE
|
|
131477
|
TOTAL MENANGES
|
406205
|
Source : Elaboré sur base de
données du rapport de la division de l'agriculture, pèche et
élevage.
Etant donné que la province du Kasaï-Oriental a
été scindée en trois nouvelles provinces à
savoir : la province de la Lomami, du Sankuru et la nouvelle province du
Kasaï-Oriental. Il nous a semblé important de présenter le
nombre des ménages agricoles et ce par territoire. Ainsi, il ressort
donc d ce tableau que c'est le territoire de Tshilenge qui nous offre un grand
nombre de ménages agricoles suivi du territoire de KATANDA.
CULTURES VIVRIERES
Les cultures vivrières occupent 80% des terres
cultivées : manioc, maïs, Riz, arachides,
niébé, haricot, vigne, soja, voandzou millet, pomme de terre
Patate douce. En début d'un fort potentiel, le secteur agricole reste
peu développé essentiellement à cause de la faiblesse des
infrastructures de transport pour acheminer les récoles.
La production provinciale peine à couvrir un tiers
des besoins alimentaires d la population, occasionnant donc un recours
systématique aux importations de denrées alimentaires (agricoles
et poissons).
TABLEAU N°02. PRODUCTION VIVRIERE DE 2015 - 2016
EN TONNE
|
2015
|
2016
|
Manioc
|
|
7007738
|
|
4716787
|
|
Maïs
|
|
628340
|
|
499938
|
|
Riz
|
|
129193
|
|
160835
|
|
Arachides
|
|
208330
|
|
92878
|
|
Niébés
|
|
205956
|
|
85075
|
|
Haricots
|
|
25113
|
|
3567
|
|
Vignaradiata
|
|
836
|
|
773
|
|
Soja
|
|
10663
|
|
1721
|
|
Vandzou
|
|
1711
|
|
5814
|
|
Millet
|
|
40577
|
|
5797
|
|
Patate douce
|
|
311262
|
|
482620
|
|
Pomme de terre
|
|
331
|
|
62
|
|
Total
|
|
8570050
|
|
6055867
|
|
Source : Elaboré sur base de
données du rapport de la division de l'agriculture, pèche et
élevage 2016 repris dans le rapport annuel de la BCC
CULTURES INDUSTRIELLES
Pour la relance de l'agro industrielle au cours de la
période de notre étude, le gouvernement national a retenu
plusieurs filières. Cette sélection s'est fait sur base de
plusieurs facteurs tels que : l'état de ressources existantes, les
traduction anciennes ou nouvelles, le degré d'organisation des
producteurs, la présence ou l'absence de projets de
développement , de l'Etat des infrastructures, la disponibilité
foncière, les règlementations et le climat des affaires.
Tableau n°03. Production agro industrielle de la
Province en tonne
|
2015
|
2016
|
2017
|
Palmier à huile
|
|
12950
|
|
19522
|
N.d
|
Caféier
|
|
2500
|
|
8071
|
N.d
|
Agrumes
|
|
1400
|
|
1400
|
N.d
|
Total
|
|
16850
|
|
28993
|
|
Source : Source : Elaboré sur base
de données du rapport de la division de l'agriculture, pèche et
élevage.
Ce type a agriculture a fortement souffert de soubresautes
politiques ayant marqué l'histoire récente de la
République Démocratique du Congo. Ainsi, la plupart de
productions industrielles qui faisaient jadis la fierté du pays, ont
connu de nombreux revers de fortune, à commercer la zaïrianisation
en 1793 et les événements tragiques des années 1990.
Il s'en suit un arrêt des opérations de nombreux
investisseurs rendus méfiants face à la relance. Des productions
nécessitant des gros investissements. Pareils investissements supposent
pour leur réalisation, l'existence d'un environnement politico
administratif garantissant la sécurité à tout point de
vue ce qui n'est pas encore totalement le cas actuellement.
A dépit du fort potentiel agricole dont jouit la
province, il n'existe pas d'AgroIndustrielbien que certaines bases soient en
place (5 palmerais mais non fonctionnels des usines de cotons formées
faite d'approvisionnement.
Les cultures industrielles restant peu développer et
non pas d'impact significatif sur l'économie de la province et les
revenus des ménages.
1. ANIMAUX DE COMPAGNIE ET
AGREMENT
Dans cette catégorie, nous avons les chiens, les chats,
les singes et les perroquets qui jouent divers rôles selon leur
position :
- Compagnons ou objet de loisir pour les
propriétaires ;
- Sources et réservoirs des agents pathogènes
transmissibles entre animal et l'homme et vice versa.
Tableau n°04. Evolution de la production animale
de 2015 - 2016 (en millier de tête)
|
2015
|
2016
|
Bovides
|
|
556821
|
365907
|
|
Bovins
|
|
4732
|
1128
|
|
Caprins
|
|
501133
|
360776
|
|
Ovins
|
|
5956
|
4003
|
|
Suides
|
|
133984
|
53528
|
|
Porcins
|
|
133984
|
53528
|
|
Volailles
|
|
3453609
|
2166298
|
|
Gallinacés
|
|
2945168
|
1913999
|
|
Palmipèdes
|
|
364221
|
200555
|
|
Oies
|
|
259
|
257
|
|
Pigeons
|
|
143961
|
51487
|
|
Autres
|
|
929377
|
539053
|
|
Lapins
|
|
605903
|
387131
|
|
Cobayes
|
|
323474
|
151922
|
|
Total
|
10102582
|
6249572
|
Source : Elaboré sur base de
données du rapport de la Division de l'Agriculture, Pèche et
Elevage.
Sur le plan socio-économique, l'exploitation des
animaux jouit un rôle d'épargne et de contribuer fortement
à l'amélioration agricole notamment dans les zones à forte
densité ou densité démographique par le maintien de la
fertilité des sols. L'élevage au Kasaï-Oriental
développe en ce jour quatre grandes filières : les bovins
et petits ruminants, l'aviculture, la pisciculture et l'élevage non
conventionnel. Les effectifs réels de ces cheptels sont actuellement
extrêmement difficiles à connaître avec certitude. La classe
de Bovidés a connu une baisse de 34,29% en 2016 fixé à
556.821 têtes en 2015, elle a chutée à 365907 têtes
en 2016, l'élevage de caprins n'est pas du tout organisé bien que
cette espèce se produit aisément. Pendant la période de
semi et de la végétation du maïs, de cases, les bêtes
sont difficiles à nourrir et garder celui des ovins par contre est
productif bien que négligé au Kasaï-Oriental, seules
où prédominé l'islam, regorgent les moutons ;
Ø La classe des suidés a connu une diminution de
l'ordre de 60,05% en 2016, fixée à 133984 têtes en 2015,
elle s'évalue en 53528 têtes en 2016. L'élevage des porcs
se fait en système extensif et du type familial bien alimenter un porc
jusqu'à la vente demeure la difficulté majeure pour un
éleveur. Une fois échappé de l'enclos, le porc à la
recherche de la nourriture, détruit les cultures vivrières autour
de sa case et dissémine des maladies.
Ø Les volailles on fléchit de 37,27%,
fixée à 3453609 tête en 2015, elles sont
évaluées en 2166298 têtes en 2016. l'exploitation de
poulets,d'autres espèces sont élevées avec trop de
négligences (canards, pintades, dindons, pigeons, oies, etc.
Ø Classe autres qui comprennent les lapins et les
cobayes a aussi chuté de l'ordre de 42% fixée à 929377
têtes en 2015, elle s'est établie à 539053 têtes en
2016.
REHABILITATION DES ROUTES
DES DESSERTES AGRICOLES
Le Gouvernement Provincial dans ses stratégies mises en
place dans le but d'augmenter la production agricole et pallier par la
même occasion au problème d'insuffisance alimentaire a
prévu de réhabiliter les routes de dessertes agricoles. Ainsi le
tableau ci-dessous montre les routes qui ont été
aménagées sur une période allant de 2013 à 2016.
Tableau n° 5 : Etats des routes dans la province
du Kasaï-Oriental
N°
|
AXE ROUTIER
|
ROUTEEN TERRE
|
ROUTES ASPHALTEE
|
TOTAL
(Km)
|
TB
|
B
|
MOY
|
MA
|
TB
|
B
|
MOY
|
MA
|
I
|
BRIGADE DES TRAVAUX
DE LODJA
|
|
|
|
LODJA-BENA DIBELE
|
|
|
|
150
|
|
|
|
|
150
|
BE NA DIBELE-LUKITU
|
|
|
|
65
|
|
|
|
|
65
|
LODJA-BACMANDA
|
|
|
|
35
|
|
|
|
|
35
|
LODJA LOMELA-OSEKOLE
|
|
|
|
225
|
|
|
|
|
225
|
II
III
|
TOTAL I
|
|
|
|
475
|
|
|
|
|
475
|
BRIGADE DES TRAVAUX
DE KABINDA
|
|
KABWE -KABINDA
|
|
33
|
28
|
97
|
|
|
|
|
158
|
KABINDA-LAC MUNKAMBA
|
|
46
|
40
|
178
|
|
|
|
|
264
|
LOKAO-MULOWE
|
|
12
|
|
60
|
|
|
|
|
72
|
TOTAL II
|
|
91
|
68
|
335
|
|
|
|
|
494
|
CHANTIER INDEPENDANT
|
|
MBUJIMAYI-MUENE DITU
|
|
|
|
|
|
25
|
40
|
70
|
135
|
DITU
|
|
40
|
73
|
78
|
|
|
|
|
191
|
MBUJIMAYI-LAC MUNKAMBA
|
25
|
30
|
46
|
45
|
|
|
|
57
|
203
|
TOTAL III
|
25
|
70
|
119
|
123
|
|
25
|
40
|
127
|
529
|
TOTAL GENERAL
|
25
|
161
|
187
|
933
|
|
25
|
40
|
127
|
1498
|
Source : Elaboré sur base de
données fournies par l'office des routes du Kasaï-Oriental
2016.
TB = Route en très bon état ; B= Route en bon
état ; MOY : Route en moyen état ;
MA : Route en mauvais état.
Du tableau ci-dessus résulte que les routes en terre
sont de 25Km en très bon état, 161km en bon état. Les
routes asphaltées sont de 25km en bon état, 40 km en moyen
état et 127 km en mauvais état ; ce qui donne un total de 1306 km
des routes en terre et un total de 192 km des routes asphaltées sur un
total de 1498 km pour la province, donc les routes en terre représentent
87,18% et les routes asphaltées 12,82 %. Ceci est vraiment insignifiant
pour toute une province.
Notons que la réhabilitation de ces routes a
été réalisée par les organismes habiletés
qui sont : Office des routes et Office de Voiries et drainage. Le tableau
ci-dessous donne en km les routes qui ont été
aménagées dans chaque district.
TABLEAU N° 6 : Des Routes Aménagées
(en Km) de 2013 à 2016
Routes
|
Routes aménagées en
Km
|
Organismes
|
Districts
|
District de Kabinda
District de Sankuru
District de Tshilenge
|
25
12
27
|
OR
OR & OVD
OR & OVD
|
Sources : Elabore sur base de données
fournies par l'Inspection du développement rural ; Bureau des routes de
desserte agricole.
Il sied de signaler que 12 km seulement des routes ont
été aménagé dans le District de Sankuru, 25 km dans
le District de Kabinda et 27 km à Tshilenge ce qui donne un total de 67
km ; ceci est vraiment insignifiant pour toute une province. La politique ne se
fait pas sentir pour ce projet.
III.1.4. LA MECANISATION DE
L'AGRICULTURE
Signalons que la province du Kasaï-Oriental
détient moins de 100 tracteurs répartis dans ses
différents territoires. Mais cela n'a pourtant pas eu un impact
significatif sur le volume de la production étant donné que le
coût de louage de ces engins est trop élevé et cela ne
permet pas aux paysans de s'en procurer étant donné qu'ils sont
pauvres. Le tableau suivant nous donne un détail de la
répartition des tracteurs dans la province du Kasaï-Oriental.
TABLEAU N° 7 : DE LA REPARTITION DES TRACTEURS
SELON LES TERRITOIRES.
TERRITOIRES
|
Nombre de structures
bénéficiaires
|
Nombres des tracteurs
|
TSHILENGE +HINTERLAND
MBUJIMAYI
|
27
|
39
|
LUPATAPATA
|
3
|
3
|
MIABI
|
3
|
3
|
KATANDA
|
9
|
13
|
KABEYA KAMUANGA
|
4
|
4
|
TOTAL PROVINCE
|
46
|
62
|
Source : Elaboré sur base de
données du rapport de la Division de l'Agriculture, Pèche et
Elevage 2016
Nous tenons à signaler qu'un grand nombre de ces
tracteurs se trouvent déjà dans un état de
délabrement par manque d'entretien. La politique agricole n'est pas
efficace ou ne se fait pas sentir et donc la priorité accordée
à l'agriculture par la mécanisation agricole n'est pas
réaliste.
III.1.5 UTILISATION DES ENGRAIS
CHIMIQUES
Le gouvernement provincial prévoit aussi l'utilisation
des engrais chimiques afin de booster la production agricole. Ainsi, le tableau
ci-dessous reprend les engrais chimiques répandus en tonne de 2015
à 2016.
TABLEAU N° 9 : LES ENGRAIS CHIMIQUES REPANDUS (EN
TONNES) DE 2013 A 2016
Années
|
Tonnage d'engrais
|
Couts d'engrais en CDF
|
Superficie en km2
|
2015
|
1796
|
66850
|
1799
|
2016
|
1919
|
98600
|
2187
|
Source :Elaboré sur base de données
fournies par l'Inspection du Développement rural.
L'achat de ces engrais pose problème : le manque de
moyen par la population pour pouvoir payer ces engrais. La population continue
de cultiver de façon traditionnelle. Ainsi, la priorité
accordée à l'agriculture par l'utilisation des engrais chimiques
ne s'est pas traduite en acte.
Table n°10 contribution des différents
secteurs à la croissance économique (en points de
croissance)
Branche d'acte vite
|
2015
|
2016
|
2017
|
Secteur primaire
|
2.0
|
04
|
2.2
|
Age, forêt, élevage chasse et pêche
Extraction
|
0.8
1.2
|
0.5
- 0.1
|
0.2
2.0
|
Secteur secondaire
|
1.2
|
0.4
|
1.2
|
Industries manufacturières
Bâtiment et travaux publics ;
Electricité, gaz, vapeur et eau
|
1.5
- 0.3
- 0.0
|
1.0
- 0.7
0.1
|
0.3
0.1
0.8
|
Secteur tertiaire
|
3.5
|
1.7
|
1.2
|
Commerce
Transport et télécommunication
Autres
|
1.5
1.2
0.7
|
0.9
0.4
0.3
|
0.3
0.7
0.2
|
PIB au coût des facteurs
|
6.7
|
2.5
|
4.6
|
Taxes sur les produits
|
0.2
|
-0.1
|
-0.9
|
PIB aux prix constants du marché
|
6.9
|
2.4
|
3.7
|
Source :Elaboré sur base de
données fournies par la Banque centrale du Congo/Direction du
Kasaï-Oriental
LA FORET
La croissance de cette sous-branche à quasiment
stagné autour de 6.7% d'une année à l'autre. Cette
activité recèle la source d'énergie la plus
utilisée par les ménages, en vue de remédier au
déficit énergétique par la société
énergie du Kasaï-Oriental, ainsi les deux productions, à
savoir le bois de chauffage et le charbon, se sont accrues respectivement,
comme en 2015, ou 7.9% et 9.7%.
ELEVAGE, PECHE ET CHASSE
Les valeurs ajoutée de cette sous branche à
progresser de 3.0% en baisse de 4.5 points par rapport à 2015.
Parallèle, sa contribution à la croissance du PIB a
été quasiment nulle en 2016, tandis que son indice
d'activité s'est situé à 132,1 points, en hausse de 8,4%
comparative à l'année précédente.
SECTION 2 : TRAITEMENT
DES DONNEES
1.1. LA
CORRELATION
Il convient de calcul le coefficient (r) de
corrélation et le coefficient de détermination de la droite de
régression (R2)
La corrélation est une statistique qui
caractérise l'existence ou l'absence d'une relation entre deux
échantillons de valeurs sur un groupe de sujets. Le coefficient de
corrélation permet de quantifier cette relation par le signe de la
corrélation (positive et négative) et par la force ou cette
corrélation.
Ø X : représente la branche, agriculture,
forêt, élevage, chasse et pêche
Ø Y :représente le produit intérieur
brut (PIB) au coût de facteur
TABLEAU N°11 DETERMINATION DU COEFFICIENT DE
CORRELATION
Donnée
|
x
|
y
|
x -
|
y -
|
(x - ) (y - )
|
(x - )2
|
(y - ) )2
|
2015
|
0,8
|
6,7
|
0,3
|
2.1
|
0,63
|
0,09
|
4,41
|
2016
|
0,5
|
2,5
|
0
|
-2.1
|
0
|
0
|
4,41
|
2017
|
0,2
|
4,6
|
0,3
|
0
|
0
|
0.09
|
0
|
Source : Elaboré par nous-mêmes
sur base de données statistiques du
tableaun°10.
INTERPRETATION DE LA
CORRELATION
Le coefficient de corrélation sert avant tout à
caractériser une relation linéaire positive ou négative.
Il s'agit d'une mesure symétrique. Plus il est proche de 1(en valeur
absolue) plus la relation est forte. r = 0 indique l'absence de
corrélation, il équivaut à un test d'indépendance
si et seulement si le couple (x,y) suit une loi normale bivariée.
La valeur de r n'a pas de signification intrinsèque. En
revanche son carré c'est-à-dire r2, que l'on
appelle coefficient de détermination s'interprète comme la
proportion de variation de y linéairement expliquée par x.
Coefficient de détermination
R2
Le coefficient de détermination r2 mesure
la dépendance de y sur x. on l'appelle encore coefficient
d'explication car il explique la variation de la variable endogène par
la variation de la variable exogène
Bref :r2 mesure le pouvoir d'exploitation du
comportement de y
Formule r2 =
Propriété r2
- r2 = varie entre 0 + 1, c.-à-d. 0 = 1
- r2 = 1 : lorsque l'équateur et la
variable indépendante considérée expliquent
entièrement les valeurs ou la variable dépendante
- r2 = o i lorsqu'il n'y a aucune liaison entre x
et y
r2 = .02
Ainsi r² étant égal à 0.02, nous
disons qu'il n'y a pas une liaison forte entre le secteur agricole et le PIB de
la provincec'est-à-dire la croissance économique de la province
du Kasaï-Orientaldépend du secteur agricole que de 2% et el reste
soit 98% de la croissance économique est expliquée par d'autres
secteurs. Donc le secteur agricole n'arrive pas à booster la croissance
économique du Kasaï-Oriental.
CONTRAINTE PROPRE AU SECTEUR
AGRICOLE
Comme contrainte spécifique, il y a lieu de citer les
points suivants :
v la prédominance du secteur minier dans le
développement socio économique de la province ;
v l'insuffisance et la libération tardive de fonds pour
le fonctionnement et l'exécution des projets agricoles ;
v l'insécurité qui règne dans le champ et
plantation due aux vols et aux attaques de fauves ;
En ce qui concerne la production des poissons :
v les difficultés d'approvisionnement en
équipement et matériel de pêche ;
v le manque des installations, des camions et Wagons
frigorifique pour la conservation et le transport des poissons frais.
SUGGESTIONS ET PERSPECTIVES
D'AVENIR
La province du Kasaï-Oriental dispose annuellement de
deux ou trois saisons culturales. Elle est dotée d'un potentiel
agricole parmi les plus importants du monde, sont climat, sa
végétation, la nature de son sol sont des facteurs qui pourrons
permettre à la province des grandes productionsagricoles mais
malgré des efforts conjugués par la province en priorisant
l'agriculture, la dégradation agricole est toujours croissante.Pour
arriver à palier cette situation, les préalables suivants
devrontêtre pris en compte :
v la volonté politique des dirigeants à tous les
niveaux ;
v organiser les formations et sensibilisation de la masse
paysanne en vue de l'intéresser d'une part à la culture
attelée et d'autres parts d'agrandir les étendues
cultivables ;
v l'entretien et le renouvellement des engins ;
v une redynamisation de l'infrastructure routière pour
faciliter les transactions des produits agricoles.
La politique agricole constitue l'instrument
privilégié par l'état pour la réalisation de sa
politique économique. De ce fait, l'Etat va effectuer les choix
judicieux dans l'affectation de ses ressources et ajuster ses stratégies
à des fins productives.
Ainsi donc, la province retrouvera au fil des années
sa renommée de grignerde la République Démocratique du
Congo.
CONCLUSION
L'agriculture kasaïenne a connu au cours de son
histoire des déstructurations et restructuration continuelles.En raison
de sa faible progression, elle tend à occuper une place de plus en
plus restreinte dans l'activité économique provinciale. Les
déficits chroniques en matière de production agricole ne sont
pas dus uniquement à des causes structurelles ou aux aléas
climatiques, mais également à la sous utilisation des
capacités existantes (financières, techniques et humaines).
Pour mieux situer la portée de notre travail qui est
consacré à l'étude de l'impact du secteur agricole sur la
croissance économique de la province du Kasaï-Oriental nous sommes
partis de la problématique constituée de deux questions :
1. Quel est la place de l'agriculture dans la province du
Kasaï-Oriental?
2. Cette activité arrive-t-elle à booster la
croissance économique de la province du Kasaï-Oriental?
En guise d'hypothèse, nous avons noté que :
il semblerait que l'agriculture pourrait avoir une place stratégique
pour relancerl'économie du Kasaï-Oriental parce que nous ne
pourrions pas envisager une véritable croissance sans une mutation de
l'agriculture.
Il se pourrait que cette activité n'arrive pas
à booster la croissance économique vu le manque de la
rationalité dans la distribution et l`utilisation des tracteurs, des
engrais chimiques et la quasi - impraticabilité de routes de desserte
agricole
Notre préoccupation majeure était de voir
l'impact qu'a le secteur agricole dans le PIB de la province du
Kasaï-Oriental,pour atteindre notre objectif, nous avons utilisé
la méthode statistique qui nous permis d'étudier la relation
existante entre le secteur agricole et le PIB au coût de facteur par le
coefficient de détermination r2 = 0.02 qui nous indiquent
qu'il n' y a pas une forte corrélation entre ces deux branches au cours
de notre période d'étude.
Au regard des résultats ci-haut
présentés, nous notons que toutes nos hypothèses ont
été confirmées.
Nous n'avons pas l'ambition d'avoir résolu le
problème de la crise du secteur agricole du Kasaï-Oriental. Notre
souci était de donner matière à réflexion à
tous ceux qui sont préoccupés par la recherche des voies et
moyens pouvant aider à sortir de cette crise. Nous restons convaincus
que d'autres chercheurs continuerons dans le même sens que nous, pour
aborder d'autres questions non aperçues et non approfondies dans ce
travail.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. KABENGELE DIBWE G. Géographie économique et
humaine de la RDC, Volume 1, éd, série MES, Kin, 2008 ;
2. Albert Corhayet MAPAPA MBANGALA, fondement de gestion
financière, 3ème éd.
3. Dictionnaire de poche Larousse, nouvelle édition,
2009 ;
4. Dictionnaire des sciences (encyclopédie)
II. MEMOIRE ET
TFC
1. KABULO KABENGELE l. la réorganisation du secteur
agricole et son impact dans l'économie congolaise (cas de la province du
Katanga), TFC UNILU, 2010 ;
2. KASAMBAYI S. l'incidence de la politique agricole
provinciale sur la croissance économique de la province,
Mémoire, UOM, 2017 ;
3. ILUNGA KAMBA I. la Politique de l'Agriculture,
mémoire, UOM.2016
4. BEKHTACHE ZAHIA ET MESSOUCI SAMAH. L'impact de la
variation du prix du pétrole sur la croissance économique en
Algérie, thèse de master, science économique,
université de Béjart, 2015.
III. REVUES
1. MIERO, Monographie de la province du Kasaï-Oriental,
octobre 1998 ;
2. Monographie du Kasaï-Oriental, 19 octobre 1999.
IV. AUTRES
L'apport de l'Internet
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENT
III
INTRODUCTION
- 1 -
INTRODUCTION
- 2 -
1.
PRESENTATION
- 2 -
2. ETAT DE LA
QUESTION
- 2 -
3. PROBLEMATIQUE
- 3 -
4 HYPOTHÈSE
- 3 -
5. CHOIX ET INTERET
- 3 -
6. METHODE ET TECHNIQUE
- 4 -
7. DELIMITATION
- 5 -
8. PLAN SOMMAIRE
- 5 -
CHAPITRE I. APPROCHE CONCEPTUEL
- 7 -
I.0. DEFINITIONS ET NOTIONS SUR LES CONCEPTS DE
BASE
- 7 -
I.1. IMPACT
- 7 -
I.1.1.CRITERE DE LA PERFOMANCE
- 8 -
CONCEPT DE PERFORMANCE EN GESTION
- 8 -
OBJECTIF : PERTINENCE - EFFICACITE
- 8 -
MOYEN-RESULTAT
- 8 -
I.2. SECTEUR
- 9 -
I.3. AGRICOLE
- 9 -
1.3.1 Rôle de l'agriculture dans la
croissance.
- 9 -
1.3.2 L'agriculture, la pauvreté et la
sécurité alimentaire
- 10 -
I.4. CROISSANCE ECONOMIQUE
- 11 -
1.4.1 MESURE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE
- 12 -
a) Le taux de
croissance du PIB
- 12 -
b) Le Produit
Intérieur brut (PIB)
- 12 -
b.1. Méthode de calcul du PIB
- 13 -
b.2. Intérêt du calcul du PIB
- 13 -
b.3. Caractéristique du PIB
- 14 -
Qu'est ce qui ne pas inclut dans le PIB
- 14 -
b.4. Composition du PIB
- 14 -
b.4.1. Les composantes du PIB
- 14 -
I.4.2 DETERNANT ET SOURCES DE LA CROISSANCE
ECONOMIQUE
- 14 -
a.
Investissement
- 15 -
b. Les
infrastructures et l'état du marché
- 15 -
C. Le progrès technique
- 16 -
D. L'environnement institutionnel
- 16 -
CHAPITRE II : APPROCHE THEORIQUE ET CADRE DE
RECHERCHE
- 18 -
Section 1: Théories de la croissance
économique
- 18 -
a. Ecole
classique
- 18 -
b. Le rendement
décroissant de David Ricardo
- 18 -
c. La théorie
de Marx
- 19 -
d. La croissance limitée vue par Malthus
- 19 -
e. Joseph Alois Schumpeter et l'innovation
- 19 -
F. La croissance instable des post Keynésiens
DOMAR et HARROD
- 19 -
g. Jean Baptiste Say : La croissance
illimitée et stade
- 20 -
h. Les variations du coefficient de capital
permettent la stabilité de la croissance (Solow 1956)
- 20 -
Agriculture et croissance économique
- 21 -
SECTION 2 : PRESENTATION DE LA PROVINCE DU
KASAÏ-ORIENTAL
- 22 -
1. APERÇUE HISTORIQUE DU
KASAÏ ORIENTALE
- 22 -
1.2 La situation
géographique
- 22 -
1.3 Situation politique
- 22 -
1.4 Situation économique
- 23 -
1.5. Principales activités
économiques
- 23 -
1.5.1 Place de l'agriculture dans l'économie
Kasaïenne
- 23 -
1.6 Le cadre naturel
- 24 -
1.6.1 Le climat
- 24 -
1.6.2 Les Sols
- 25 -
1.6.3 Végétation
- 25 -
1.6.4 Les zones agricoles de la province du
Kasaï oriental
- 25 -
1.7 Principales cultures vivrières du
Kasaï oriental
- 26 -
1.7 Type de culture et leurs usages
- 27 -
CHAPITRE III.
- 30 -
SECTEUR AGRICOLE FACE A LA CROISSANCE
- 30 -
SECTION I. PRESENTATION DE DONNEES
- 30 -
CULTURES VIVRIERES
- 31 -
CULTURES INDUSTRIELLES
- 31 -
1. ANIMAUX DE
COMPAGNIE ET AGREMENT
- 32 -
REHABILITATION DES ROUTES DES DESSERTES
AGRICOLES
- 34 -
III.1.4. LA MECANISATION DE L'AGRICULTURE
- 36 -
III.1.5 UTILISATION DES ENGRAIS CHIMIQUES
- 36 -
LA FORET
- 38 -
ELEVAGE, PECHE ET CHASSE
- 38 -
SECTION 2 : TRAITEMENT DES DONNEES
- 38 -
1.1. LA
CORRELATION
- 38 -
INTERPRETATION DE LA
CORRELATION
- 39 -
CONTRAINTE PROPRE AU SECTEUR AGRICOLE
- 41 -
SUGGESTIONS ET PERSPECTIVES D'AVENIR
- 42 -
CONCLUSION
- 43 -
BIBLIOGRAPHIE
- 45 -
I.
OUVRAGES
- 45 -
II. MEMOIRE ET
TFC
- 45 -
III.
REVUES
- 45 -
IV.
AUTRES
- 45 -
TABLE DES MATIERES
- 46 -
* 1 Prof NKONGOLO MULAMI, Cour
de MRSS, G2 économie inédit/UOM 2016 -2017
* 2 Dictionnaire de poche, la
rousse 2009
* 3 Idem
* 4 CT Crispin KALOMBO MADIMBA,
Cours d'IRS inédit /UOM 2015-2016
* 5 Dictionnaire de poche, la
rousse 2009
* 6 Albert CORHAY et MAPAPA
MBANGALA. Fondement de gestion financière, 3è édition
P11
* 7 D dictionnaire de poche la
rousse Op.cit.
* 8Htt: WWW. Wikipédia.
Com/définition !! Consulte le 06/06/2019
* 9 Dictionnaire de science
(Encyclopédie)
* 10BSI Economics :
« Le lien entre l'agriculture et le développement »
http://
www.bsi-Economics.orc/569-lien-agriculture-developpement,consulté
le 06/06/2019
* 11 Cité par Dalilas
Servantes-Goday et Joe Dewbre dans : « importance
économique de l'agriculture dans la lutte contre la
pauvreté » Edition OCDE 2010
* 12Banque mondiale :
rapport sur le développement dans le monde 2008(l'agriculture au service
du développement)
* 13 FAO : l'état
de l'insécurité alimentaire dans le monde 2012
* 14 CT. OTSHIUDI, cours
d'économie politique1, G1 économie 2015-2016, UOM
inédit
* 15 Bénédicte
Paul, le capital l'institutionnel dans l'analyse des dynamique de croissance et
développement économique et social, (Document en ligne),
http : www. Lamete. Univ-montpfr/spip/spip ?
* 16 NSHUE, cours de
macroéconomie, inédite, UPC, 1ére licence,
2014-2015.
* 17 Rapport 2014 sur le
développement en Afrique.
* 18 BRASSEUL Jacques,
initiation à l'économie de développement, Armand colin,
1989, p.41
* 19 BEKHTACHE Z. MESSOUCI
S : « l'impact de variation du prix du pétrole sur la
croissance économique en Algérie », thèse de
master, sciences économiques, université de Bejaia ,2015 p5
* 20Guellec. D et RALLEP.
P,(2001, « les nouvelles théories de la
croissance » Edition la découverte, Paris, P28
* 21 ABRAM FROSP, Dynamique
économique, ed Dalloz, Paris, 1995. Page 35
* 22 Richard(A), croissance
triomphante : une perspective sur le 19ème
siècle, Nouveaux horizons, paris, 1996. Page 48
* 23 Plan quinquennal d'emploi,
2011-2015, p26
* 24 TSHIMANGA MULANGALA R,
cours de Géographie économique, G2 Eco, UOM 2016-2017
* 25 MIPRO, monographie de la
province du Kasaï-Oriental, Octobre 1998, p13-16
* 26 TSHIMANGA MULANGALA R,
Op.cit., p28