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L'impact du secteur agricole sà»r la croissance économique du Kasa௠oriental


par Fabien Nsenda Bukasa
Université officielle de Mbujimayi - Graduat 2019
  

Disponible en mode multipage

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    M

    scientiasplendet et conscientia





    Enseignement Supérieur et Universitaire

    UNIVERSITE OFFICIELLE DE MBUJIMAYI

    « U.O.M »

    uom_mbm@yahoo.fr

    MBUJIMAYI

     

     

     

    Septembre 2019

    FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

    Par : NSENDA BUKASA Fabien

    Travail de fin de cycle présenté et défendu en vue de l'obtention du grade de gradué en Sciences économiques et de gestion,

    Dirigé par :John TSHIBANGU YANDE

    Chef de travaux Directeur : Ir. Maurice SAMUNTU TSHIBOLA

    Chef de travaux

    L'IMPACT DU SECTEUR AGRICOLE SUR LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE DE LA PROVINCE DU KASAÏ-ORIENTAL

    EPIGRAPHE

    « Rien n'est plus meilleur que l'agriculture, rien n'est plus beau, rien n'est plus digne d'un homme libre. Elle suffit amplement aux besoins de notre vie ».

    Damase Potvin

    DEDICACE

    Je dédie ce modeste travail :

    A l'Eternel Dieu Tout Puissant, à qui doit tout, est surtout d'avoir honoré et éclairé mon chemin par le savoir.

    A mes très chers parents : BUKASA Jean et KAPINGA Julienne pour qui mes études sont une priorité phare, aucun hommage ne pourrait équivaloir l'amour dont ils ne cessent de nous combler, que Dieu leur procure bonne santé et longue vie.

    À mon père spirituel De Élie TUDIKONKA pour son soutien moral et conseils, qu'il trouve ici l'expression de ma gratitude

    A ma tente chérie MUSUAMBA NSENDA Scolastique pour ses chaleureux encouragements et son aide, qu'elle trouve ici l'expression de ma gratitude.

    A mes frères et soeurs : BUKASA Jean, NTUMBA Christine, KANKONGOLO Rébecca, NTUMBA Jetoux, MBELU Gloire, MBOMBO Thérèse, NSAMBABénédicte, KANYIKI Dieu merci, qu'ils trouvent ici la justification de mon absence au milieu d'eux.

    Sans oublier tous mes amis et tous ceux qui me sont chers.

    REMERCIEMENT

    Nous tenons à réitérer nos remerciementsà l'endroit de l'éternel Dieu tout puissant, lui notre providence, pour nous avoir donné le souffle de vie, et le moyen de pouvoir arriver jusqu'au bout de notre premier cycle.

    Nous remercions chaleureusement notre directeur Mr John CIBANGU YANDE, pour son orientation.

    Nos remerciements iront aussi au chef de travaux Olivier MUDINDApour sonsoutien.

    Nos sincères remerciements iront également à l'ensemble de nos enseignants(Professeurs, master, chef des travaux et assistants) pour l'aide et la formation qu'ils nous ont apportés :Franck KAZADI, Christophe NTITA, Josée KAPINGA, Claude OTSHIUDI, Sylvain KALONJI...

    Nous adressons nos remerciement également, aux membres du jury, d'avoiracceptés de recevoir, d'évalueret d'examiner notre modeste travail.

    Sans oublier tous les amis et compagnons de lutte du groupe ZouZoubey(Nathan CIBOLA,Bruno KASONGA, Pascal BEYA, Ivan MUKEBA, Cédric LUKUSA, Peter KALONJI, MUKENDI Justin, MULUMBA Freddy....)

    Et aussi mes coéquipiers du ministère holistiques (Barnabas KAMANDA, Enosch CIKA, Joel KABAMBA, Floribert KABANGU, Paulin KADIMA, Hanani NDJIBU, Paul KABEYA, Corneil MUKUNAYI).

    Et tous ceux qui ont de près ou de loin contribué à la réalisation de ce travail qui sera un document de travail, de référence et d'orientation pour tant de chercheurs et également pour les futures générations, qu'ils trouvent ici l'expression de notre gratitude.


    INTRODUCTION

    INTRODUCTION

    1. PRESENTATION

    L'économie de la province du Kasaï oriental est fortement dépendante du secteur minier, alors que la conjoncture actuelle fait que cette économie soit en dépression, or le Kasaï regorge d'autres ressources qui sont négligées que des minerais pour une relance de son économie pendant cette période de la crise financière nationale.

    Raison pour laquelle nous avons fait recours au secteur agricole qui est aussi négligé car avec ce secteur nous pourrons accroitre le revenu par tête d'habitant. L'agriculture est la clé de la croissance économique, mais comment produire d'avantage tout en assurant la pérennité des ressources ? Une grande partie de la population doit s'impliquer dans cette affaire ; plus de 40% de revenus de l'Etat et 60% des ressources doivent désormais provenir de l'agriculture.

    Cela montre l'importance du secteur agricole dans la province à prédominance minière ou vivent près de 8millions d'habitant dont la plus grande partie de la populationvit avec moins d'un dollar par jour. L'amélioration de ce secteur s'inscrit dans la vision de la lutte pour la réduction de la pauvreté, et cette dernière passe immédiatement par une dynamisation du secteur agricole qui doit employer plus de 60% de la population active. Les autorités kasaiennes réaffirment leur volonté de miser sur l'agriculture pour réduire la pauvreté et développer l'économie kasaiennes. L'objectif est de faire de ce secteur une locomotive de la relance économique de la province, pour y parvenir une amélioration de la productivité s'impose.L'amélioration de l'agriculture qui s'inscrit dans la lutte contre la pauvreté bénéficiera en outre de l'attention du bailleur de fond.

    Bref : L'amélioration de l'agriculture est devenu l'affaire de tous.

    2. ETAT DE LA QUESTION

    Celui-ci pour nous est une redéfinition de notre travail en rapport avec ce que d'autres chercheurs ont fait dans ce domaine car des réalités vécues sous d'autres formes peuvent nous aider à faire les analyses. C'est par cette raison que nous citerons les deux travaux des étudiants congolais qui cadrent avec notre sujet:

    1) ILUNGA KAMBA Idris qui a parlé sur<< La politique et l'agriculture>>

    Dans ce travail l'auteur soulève une question : comment la politique peut-elle influencer sur la production agricole dans un pays ??

    Ainsi au vu de la question soulevée ci-haut, l'auteur a émit une hypothèse : Étant donné que la politique sert de fil conducteur pour le bon déroulement de toutes les activités dans un pays, une bonne politique économique permettra de relever la production agricole de notre pays (R.D.C)

    2) KABULO KABENGELE Léandre qui a parlé sur<<La réorganisation du secteur agricole et son impact sur l'économie congolaise (cas de la province du Katanga)>>

    Dans ce travail l'auteur pose la question de savoir : Quel type de produit qu'envisage développer le gouvernement provincial pour diversifier ses revenus ? Sachant que la province dépend en grande partie du secteur minier.

    En conclusionl'auteur trouve que la production de maïs et du riz a déjà fait ses preuves, il suffit de spécialiser si possible dans différents cultures selon la fertilité de leurs terre.

    Alors la production envisagée par le gouvernement pourrait contribuer à l'essor de l'économie Katangaise

    Ainsi pour nous différencier des travaux susmentionnés nous allons étudier l'incidence qu'au secteur agricole sur la croissance économique de la province du Kasaï orientale en nous servant de la politique agricole utilisée par le gouvernement pour augmenter le volume de la production agricole dans la province

    3. PROBLEMATIQUE

    Rappelons que la problématique est l'ensemble des questions que le chercheur se pose d'un phénomène qu'il se propose d'étudier1(*)

    Dans le cadre de notre étude, Ilya lieu de poser les questions qui constitueront l'ossature de notre travail :

    1. Quelle est la place de l'agriculture dans la province du Kasaï orientale ?

    2. cette activité arrive-t-elle à booster la croissance économique de la province du Kasaï orientale ?

    4 HYPOTHÈSE

    L'hypothèse étant définie comme proposition des réponses aux questions que l'on se pose à propos de la recherche formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse que puisse fournir une réponse2(*):

    1. Il semble que l'agriculture pourrait avoir une place stratégique pour la relance de l'économie du Kasaï orientale. Nous ne pourrons pas envisager une véritable croissance économique sans une mutation de notre agriculture. Ce secteur devrait occuper une grande partie de la population active et doit construire la moitié de notre production intérieure brute (PIB)

    2. Nous osons croire que cette activité agricole n'arrive pas à booster la croissance économique vu le manque de la rationalité dans la distribution et l'utilisation des tracteurs et des engrais chimiques, et la quasi-impraticabilité de routes de desserte agricole.

    5. CHOIX ET INTERET

    Dans tout travail scientifique, le choix et intérêt du sujet révèle en grande partie des motivations profonde qui poussent le chercheur sur un problème précis et la tentative de solutions qui constituent une des principales ambitions de ce dernier en présentant le mobile qui l'anime ou qui suscite sa curiosité scientifique sur un aspect quelconque de la vie.

    Pour ce qui est de notre sujet nous l'avons choisi compte tenu d'abord de la conjoncture économique que nous traversons, et la place et l'exploitation du secteur agricole dans l'économie kasaiennes, mais ce dernier est négligé à cause de la présence d'énorme gisement des minerais dans la province.

    Le motif qui nous a poussés à faire ce choix est celui de savoir à nos jours l'applicabilité et l'importance du secteur agricole qui a ouvert la porte aux investisseurs tant locaux qu'internationaux.

    Ce sujet permettra et fera comprendre à tous ce qui peut avoir l'occasion de nous lire et même à la génération future le rôle du secteur agricole dans la province minière en occurrence celle du Kasaï Oriental. Ce travail fera aussi comprendre ces investisseurs la raison pour laquelle leur serait accordé ce secteur si important.

    Du point de vue scientifique ce travail nous permet d'approfondir notre théorie sur l'économie rurale et aidera les chercheurs qui aborderont ce sujet sous d'autres dimensions de se compléter ou de nous compléter pour une meilleure évolution scientifique. Ainsi ce travail restera une référence bibliographique pour les générations future

    .

    6. METHODE ET TECHNIQUE

    La méthode est un ensemble de démarches raisonnées suivies pour parvenir à un but. Elle est aussi un ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre une vérité qu'elle poursuit, les démontrer et les vérifier.3(*)

    Notre démarche dans cette étude se servira de méthodes suivantes :

    .

    v La méthode statistique: qui nous a aidésàétudier la relation entre le secteur agricole et le PIB de la province du Kasaï-Oriental au moyen du coefficient de corrélation et le coefficient de détermination R2

    La technique est l'application de la connaissance théorique, elle est l'outil mis à la recherche et organisé par la méthode dans le but prédéfini4(*).

    Les techniques au regard des méthodes ont un rôle de complémentarité. Elles sont au service de la méthode entant qu'outils des travaux nécessaires à l'exploitation et à la récolte des données sur terrains.

    Le choix des techniques est fonction de 3critères :

    Ø Les hypothèses de travail telles que contenues dans les théories élaborées

    Ø Le sujet de la recherche et sa raison dans un environnement socio-économique

    Ø Les conditions matérielles de la recherche

    Parmi les techniques, nous nous sommes assignés à celle dite documentaire de collecte des données qui permettra à consulter les documents écrits qui comprennent 

    v Les journaux officiels

    v Les ouvrages édits

    v Les archives et les documents inédits.

    v Nous nous serviront en fin de l'internet

    7. DELIMITATION

    Vu la complexité de la réalité socio-économique, il nous est indispensable de préciser le concours de notre analyse pour éviter toute confusion, nous allons délimiter notre travail dans l'espace et dans le temps.

    1. Sur le plan spatial, nous avons limité notre travail dans la province du Kasaï oriental,

    2. Sur le plan temporel nous avons limité la période allant de 2015 - 2017.

    8. PLAN SOMMAIRE

    Outre l'introduction et la conclusion, le présent travail s'articule sur trois grands chapitres :

    · Chapitre 1erApproche conceptuelle

    · Chapitre 2èmeL'Approche théorique et cadre de recherche

    · Chapitre 3eme : Le secteur agricole face àla croissance.

    CHAPITRE I :

    APPROCHE CONCEPTUELLE

    CHAPITRE I. APPROCHE CONCEPTUEL

    I.0. DEFINITIONS ET NOTIONS SUR LES CONCEPTS DE BASE

    La définition de concepts de base est très importante dans l'évolution de tout travail scientifique. En effet ce chapitre nous permet en tant que chercheur d'expliquer le sens des termes que nous utilisons dans notre travail enfin d'éviter les équivoques et toutes formes de contradictions qui proviendraient d'une compréhension différente du sens que renferme ces différents concepts.

    Nous voulons dans ce chapitre, donner une simplification ou un éclaircissement sur les acceptions que nous utiliserons et ce que nous entendons par ces dernières.

    Dans le souci de permettre à nos lecteurs de mieux appréhender le sens et la signification des termes qui seront utilisé tout au long de notre travail. Nous aurons à décortiquer l'acceptation des concepts suivants :

    v IMPACT

    v SECTEUR

    v AGRICOLE

    v CROISSANCE ECONOMIQUE

    I.1. IMPACT

    Le terme impact est défini comme : effet produit par une chose, qui peut être positif ou négatif. L'effet est positif dans le cas où celui-ci apporte un plus sur le précèdent que l'on juge non conformes aux besoins ; Alors l'effet est négatif dans le cas où celui-ci freine l'amélioration du précèdent malgré son apport5(*)

    Par extension le mot est utilisé pour désigner les conséquences (éventuellement indirect et ou différés de l'espace et dans le temps) d'un évènement, d'un processus ou d'une activité. Par exemple : dans expression étude d'impact de l'économie.

    En économie et gestion l'impact concerne les effets sur les affaires d'une organisation notamment sur les niveaux de services convenus et attendus, les concurrents le marché et les clients.

    Couramment parlant, l'impact correspond souvent aux efforts positifs, les gains financiers et plus généralement à l'impact sur les objectifs fondamentaux de l'organisation.

    I.1.1.CRITERE DE LA PERFOMANCE

    Lorsque l'on analyse l'impact, nous nous attendons à une performance, d'où ce dernier dispose des critères à suivre.

    Les critères de performance permettent de déterminer les indicateurs auxquels on se réfère pour évaluer une entreprise. Le choix de ces critères fait référence aux objectifs poursuivis par l'entreprise, aux ressources utilisées et aux résultats obtenus.

    Il existe plusieurs critères de performance que l'on adapte et qui est nécessairement multicritère, l'analyse consiste à assurer de ce que les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité et pertinence pour réaliser les objectifs de l'organisation.

    Le critère de pertinence exige que l'on analyse à priori les moyens dont on dispose et la façon dont ceux-ci seront utilisés pour atteindre les objectifs retenus. Ce qui implique la prise en compte de l'adéquation entre objectifs et moyens. Il peut s'agir des normes de choix de projet par rapport aux moyens.

    Le critère d'efficacité est relatif à la production. Ce critère représente un enjeu considérable pour toute entreprise qui se veut performante. Ce pendant si l'objectif de production est prioritaire, il ne peut être défini indépendamment de moyens requis pour le réaliser. Le critère de l'efficacité atteindra un objectif donné en l'occurrence, un niveau élevé de production, se double d'un critère d'efficience, l'obtenir en minimisant la consommation de moyens de production ; c'est-à-dire l'obtenir au moindre cout (sans gaspillage des ressources)6(*)

    CONCEPT DE PERFORMANCE EN GESTION

    OBJECTIF: PERTINENCE - EFFICACITE

    MOYEN-RESULTAT

    Dans le cas d'une entreprise privée, les deux notions d'efficacité et d'efficience se confondent. Il faut et il suffit que l'entreprise soit efficiente pour qu'elle soit efficace puisque son objectif premier même est de maximiser le profit.

    Ce pendant la distinction entre efficacité et efficience est au contraire d'une grande portée. Dans ce cas d'une entreprise publique, l'entreprise publique a en effet pour premier finalité d'atteindre les objectifs qui leurs sont fixés par les pouvoirs publics, son efficacité devra être apprécié d'abord par rapport à ses objectifs.

    Dans tous les cas, ces deux critères (efficacité et efficience) sont essentiels pour la réalisation de l'objectif de production. Pour dissiper toutes confusions nous dirons que l'efficience concerne des ressources et l'efficacité est le degré de réalisation des objectifs.

    On peut être efficace sans être efficient. Ces deux concepts sont donc utilisés pour appréhender la performance. Ainsi donc si une entreprise est efficace est aussi efficiente cela signifie qu'elle atteint son objectif et opère au cout le plus bas.

    I.2. SECTEUR

    Le terme secteur est défini également comme une division de l'activité économique et sociale dans un domaine particulier 7(*)

    Dans le cas qui nous concerne, nous nous situons dans le secteur agricole, une division d'activité économique qui s'occupe de l'agriculture, la pêche, l'élevage et le produit forestiers. Tous ces éléments cités forment les facteurs de production du secteur agricole. Lorsqu'ils sont utilisés d'une bonne manière, ils ont comme produits finis appelés produits agricoles.

    I.3. AGRICOLE

    Ce terme est défini comme : qui concerne, qui consacre l'agriculture8(*)

    Agriculture : concerne l'ensemble des hommes qui se consacrent à la culture du sol. Par l'intension : l'ensemble des travails vivant à utiliser et à transformer le milieu naturel pour la production de végétaux et l'aliment utile à l'homme pour que ce dernier survie sur la terre ; un processus par lequel les hommes aménagent leur écosystème pour satisfaire les besoins de leur société9(*)

    1.3.1 Rôlede l'agriculture dans la croissance.

    L'agriculture est le berceau de l'activité humaine. Apparue au néolithique, 10.000à 9000 ans av JC. Cette activité n'a cessé d'être au centre du développement depuis lors. Aujourd'hui encore, si moins de 5% de la population active des pays développés travaille dans l'agriculture elle reste l'activité principale des individus dans les pays pauvres et en développement.10(*)

    Simon Kuznet (1966) distingue 4 voies par lesquelles l'agriculture contribue à l'industrie : Les produits, Le marché, les devises et le facteur de production.

    Produits : l'agriculture sert à la fois de fournisseur et débouché pour l'industrie. Elle fournit la nourriture pour les travailleurs du secteur secondaire ainsi que la matière première qui seront transformées par l'industrie. Une agriculture productive fournira des produits agricoles sur le marché et réduira ainsi les coûts salariaux, ce qui permettra de faciliter l'accumulation de capital. Si au contraire la productivité agricole stagne, les prix alimentaires s'élèvent, ce qui entraînera la hausse de salaires nominaux et la baisse de profit et de l'investissement industriel.

    Le marché : le monde agricole constitue un marché pour beaucoup des produits industriels et manufacturés (tracteurs,moissonneuse-batteuse, outillage, engrais,...). La prospérité éventuelle du secteur agricole permet de fournir des débouchés croissant à l'industrie, de même que sa stagnation bloque le développement industriel, les entreprises ne peuvent y écoulés leurs produits. Là aussi dans des pays où l'essentiel de la population est rurale,les pays aux premières phases de leur développement, ces débouchés sont cruciaux.

    Les devises: aux premières étapes de développement, les produits agricoles constituent l'essentiel de l'exportation. Ce sont donc la seule source des devises nécessaires à l'importation des équipements, pièces, matières premières dont l'industrie a besoin pour se développer. L'agriculture peut aussi permettred'économiser des devises en produisant des denrées jusque-là importés. Un échange fructueux tripartite se met alors en place : l'agriculture fournit des devises lesquelles permettent d'acquérir des machines pour l'industrie qui produit alors des biens manufacturés pour les paysans.

    Facteur de production : l'agriculture fournit de la main d'oeuvre à l'industrie, d'abord parce que dans les agricultures traditionnelles, il existe un surplus de travail à la productivité marginale nulle ou négative, ensuite grâce à l'amélioration des productivités agricolesmoyennent. N outre, le déplacement de travailleurs vers des activités ou la productivité est plus élevées aura un effet favorable sur la croissance globale

    .

    1.3.2 L'agriculture, la pauvreté et la sécurité alimentaire

    Théodore SCHULTZ entama son discours d'acceptation du prix Nobel d'économie de 1979 en faisant l'observation suivante :<< Pour la plupart, les habitants de la planète sont pauvres, par conséquent, étudier l'économie de la pauvreté nous apporterait beaucoup de renseignements sur les principes économiques qui comptent vraiment partout dans le monde, les pauvres tirent en majorité leur revenu de l'agriculture, par conséquent, étudier l'économie agricole nous apporterait beaucoup de renseignements sur la pauvreté>>.11(*)

    D'après ce propos d'un prix Nobel d'économie, l'agriculture devrait être au centre de la réflexion en sciences économiques.

    La banque mondiale a défini la sécurité alimentaire au milieu des années 80 comme l'accès pour tout le monde et à tout moment à une nourriture en suffisance afin de mener une vie active et saine. Dans la littérature, la pauvreté est souvent implicitement considérée comme un indice d'insécurité alimentaire et vice versa. L'insécurité alimentaire représente en effet un élément majeur de la pauvreté, conceptuellement et empiriquement, les seuils nationaux de pauvreté se basent en grande partie sur le prix d'achat d'un panier de produits alimentaires de base jugé suffisant pour une nutrition équilibrée. Ainsi, les facteurs agissant sur la pauvreté ainsi que les politiques qui s'y rapportent influent considérablement sur la sécurité alimentaire.

    L'agriculture à une capacité de réduction de la pauvreté particulière. La croissance agricole a un impact spécial sur la réduction de la pauvreté de tous les pays. Les estimations effectuées à partir d'un échantillon de pays montrent que la croissance du PIB due à l'agriculture contribue au moins deux fois plus à réduire la pauvreté que la croissance du PIB due au secteur non agricole. En Chine, la croissance globale générée par l'agriculture a contribué, selon les estimations 3,5 fois plus à réduire la pauvreté que la croissance due aux autres secteurs- et 2,7 plus en Amérique latine. Une rapide croissance agricole en Inde par suite d'innovation technologique (diffusion de variétés à haut rendement) et en Chine par suite d'innovation institutionnelles (système de responsabilisation des ménages et libéralisation des marchés)- s'est accompagnée d'un important recul de la pauvreté rural.12(*)

    Dansl'ensemble, la croissance agricole a probablement un rôle plus important à jouer en tant que facteur de réduction de la pauvreté, plutôt que comme moteur de la croissance économique. Cela s'explique par le fait que la proportion des individus travaillant dans l'agriculture est nettement supérieure à la part de la production économique provenant de l'agriculture. Dans les pays les moins avancés, la population active occupée dans le secteur agricole représentait en 2009, 66% de la population active totale, soit le double de la part de l'agriculture dans le PIB. On peut en déduire que les travailleurs agricoles ont en général des revenus moindre, comme l'indique d'ailleurs le fait que la pauvreté est surtout concentrée dans les campagnes. Étant donné que beaucoup des pauvres travaillent dans l'agriculture, la croissance agricole aura probablement des effets bénéfiques pour les pauvres que la croissance non agricole.13(*)

    En Economie politique l'agriculture est définie comme le secteur d'activité dont la fonction est de produire un revenu financière à partir de l'exploitation de la terre.14(*)

    I.4. CROISSANCE ECONOMIQUE

    La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et services dans une économie sur une période donnée, généralement une période longue. En pratique l'indicateur le plus utilisé pour la mesurer est le produit intérieurbrut « PIB » il est mesuré en volume ou à prix constat pour corriger les effets de l'inflation. Le taux de croissance, lui, est le taux de variation du PIB. On utilise souvent la croissance du PIB par habitant comme indicateur de l'amélioration de la richesse individuelle, assimilée au niveau de vie.

    La croissance est un processus fondamental des économies contemporaines, reposant sur le développement des facteurs de production lié notamment à la révolution industrielle, à l'accès à des nouvelles ressources minérales (mines profondes) et énergétiques (charbon, pétrole, gaz, énergienucléaire...) ainsi qu'au progrès technique. Elle transforme la vie des populations dans la mesure où elle crée davantage de biens et de services. A long terme, la croissance a un impact important sur la démographie et le niveau de vie (à distinguer de la qualité de vie) des sociétés qui en sont le cadre. De même ; l'enrichissement qui résulte de la croissance économique peut permettre de faire reculer la pauvreté.

    Ainsi selon le terme de Simon KUZNETS (1973) «la croissance économique est une augmentation à long terme de la capacité d'offrir une diversité croissante de bien. Cette capacité croissante étant fondée sur le progrès de la technologie et ajustements intentionnels et idéologiques qu'elle demande »15(*)

    Pour FrançoisPerroux, la croissance économique est l'augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d'un indicateur de dimension pour une nation, le produit net en termes réels.

    L'analyse de ces deux définitions fait ressortir au moins deux grandes idées : l'idée d'une augmentation sur longue période et l'idée de la production. Ces deux éléments sont récurrents dans les diverses approches prises par les auteurs pour définirla croissance économique. Dans le cadre de ce travail ; ce concept est utilisé pour désigner la hausse contenue d'un indicateur de la production global : Le produit intérieur brut PIB.

    En parlant de la croissance économique, il importe de la distinguer du développement qui s'étend dans sa définition, à l'amélioration dans des domaines plus divers de la vie de l'homme. Le concept du développement loin de se limiter à l'économie, englobe divers domaines entre autre : la santé, l'éducation, l'environnement, la cultureetc....

    1.4.1 MESURE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

    a) Le taux de croissance du PIB

    La croissance économique est mesurée par le taux de croissance économique. Celui-ci se calcule par la différence entre le PIB réel (c'est-à-dire le PIB corrige des variations de prix) de deux années successives (par exemple l'année t et l'année t+1) rapportée au PIB de la première année. Mathématiquement : Taux de croissance économique=TC= (PIBt-1-PIBt1/PIBt1) ×100

    Parfois lorsqu'on s'intéresse à la croissance du niveau de vie on utilise le taux de la croissance par habitant qui peut s'obtenir par soustraction du taux d'accroissement démographique au taux de croissance économique soit :

    Taux de croissance du PIB par habitant.16(*) =TCHAB= g-n ou g indique le taux de croissance du PIB et n le taux d'accroissement démographique de la même année.

    b) Le Produit Intérieur brut (PIB)

    Le PIB est une mesure de la richesse créée sur le territoire national pendant une période déterminée (généralement une année) par tous les agents économiquerésident.

    Le PIB correspond à la valeur totale de la production interne de biens et services marchands dans un pays donné au cours d'une année par les agents résident à l'intérieur du territoire national.

    Comme les biens et services produits dans une économie ont des unités de mesure différents et donc non comparables directement à les uns aux autres il faut les sommer proportionnellement à leur valeur Cette valeur est donnée par leur cout complets de production (au cout des facteurs) exprimé par le prix

    b.1. Méthode de calcul du PIB

    Théoriquement, il existe donc trois approches pour calculer le PIB d'une économie :

    · Optique production : On fait la somme des valeurs ajoutées en se basant sur les résultats fournis par les entreprises et le droit de douane en se basant sur les résultats fournis par les administrations lessubventions aux importations PIB douane - Subventions aux importations.

    · Optique Dépense : On additionneles dépenses finales effectuées par les différents agents économiques (les ménages, les entreprises, l'Etat et les administrations publiques) et le solde des opérations

    PIB= Consommation finale des agents économiques

    + Formation brut de capital fixe (FBCF)

    + Exportation

    - Importations.

    · Optique Revenu : par le total des salaires distribués par les entreprises, les impôts indirects et l'excèdent brut d'exploitation des entreprises moins subventions d'exploitation reçues des administrations

    PIB= Rémunération de salariés

    + Impôts liés à la production et à l'importation

    + Excèdent brut d'exploitation

    - Subvention d'exploitation reçue des administrations

    b.2. Intérêt du calcul du PIB

    Le PIB permet de calculer le taux de croissance économique d'un pays, il donne l'idée sur la richesse d'un pays. Mais elle soulève des limites :

    v Sous-estime la production

    v Ne tient pas compte des inégalités sociales (PIB par habitant)

    v Le PIBreprésentela valeur du marché de tous les biens et services servant à la consommation finale produit dans un pays durant une période donnée.

    b.3. Caractéristique du PIB

    Ø La production est évaluée au prix du marché

    Ø Le PIB mesure seulement la valeur de la production servant à la consommation finale, il ne prend pas en compte la valeur de biens intermédiaire (la valeur de la production est comptabilisée une seul fois)

    Ø La méthode de la V.A : Différence entre ce qu'une entreprise gagne en vendant se produit et ce qu'elle achète à d'autres entreprise en biens intermédiaire

    Ø Le PIB inclus les biens (nourriture, vêtement, automobile...) et les services (coiffure,banque,services médicaux, transport...) produit pendant une période, habituellement une année ou un trimestre

    Ø Le PIB mesure la valeur de toute la production dans un pays donné. C'est un critère de territoire.

    Qu'est ce qui ne pas inclut dans le PIB

    ü Le PIB exclut les biens et services produits et consommé à la maison et qui ne sont pas échangé sur le marché

    ü Le PIB exclut les biens et services produits et vendus d'une manière illicite (drogue) ou sur le marché noir

    b.4. Composition du PIB

    Mesurer par la méthode de dépense, le PIB est décomposé en grande catégorie :

    PIB=C+I+(X-M)

    b.4.1. Lescomposantes du PIB

    Le PIB (Y)=Somme de :

    § Dépense de consommation (C)

    § Dépense d'investissement (I)

    § Dépense du gouvernement (G)

    § Exportation nette ou exportation - importation (X-M)

    Y=C+I+G+(X-M)

    I.4.2 DETERNANT ET SOURCES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

    Il est difficile de dresser un inventaire exhaustif de facteur de la croissance économique. Néanmoins, les enseignements des scienceséconomiques permettent d'en énumérerquelques-uns, assez pertinent pour être souvent cité par divers auteurs. Nous évoquerons successivement l'investissement, les infrastructures, la taille du marché, le progrès technique et l'environnement institutionnel.

    a. Investissement

    Au n niveau national l'investissement correspond à un accroissement des moyens de production. Puisqu'il accroit la capacité productive de l'économe il est la première source de la croissance économique.Il faut noter que les moyens ou les facteurs de production dont il est question incluent aussi bien le capital physique (machines, équipement logistique...) que le capital humain (main d'oeuvre qualifiée et instruite disponible).

    On distingue l'investissement net de l'investissement brut. Ce dernier inclut amortissement ou investissements de remplacement qui permettent le renouvellement de l'outil de production et donc le maintien du niveau de production. Diminuer des amortissements de l'investissement brut donne l'investissement net qui permet d'élever le niveau de production.

    Pour un même volume d'investissement la composition du montant global peut varier. Et à des compositions différentes des investissements il est possible d'observer l'accroissement de la production d'ampleur différente. En d'autres termes, tous les investissements privés comme publics ne sont pas également efficace, du point de vue de leur aptitude à accroitre les possibilités de production17(*)

    Il importe de faire remarquer que l'investissement accroit la capacité de production d'une économie. Autrement dit il entraine une croissance potentielle. La réalisation effective de la croissance économique demeure dépendante d'une bonne allocation de dépense d'investissement vers le secteur de l'économie identifiée comme étant porteur de croissance.

    La croissance économique n'est donc pas un résultatmécanique de l'investissement ou de l'accumulation du capital. L'investissement est certes une condition nécessaire et non suffisante de la croissance économique

    .

    b. Les infrastructures et l'état du marché

    C'estsur le marché que les entreprises écoulent leurs produits et services, et arrivent à réaliser leurs profits. La décision d'investir résulte souvent d'une analyse cout avantage. Si les espérés par les entreprise s'avèrentsupérieur au cout d'installation de l'investissement, celui-ci devient alors envisageable. Lorsqu'un pays est doté d'infrastructure importante, il réduitconsidérablement pour les entrepreneurs potentiels le cout de l'investissement. Ceci améliore le rapport cout avantage de l'investissement, ce qui rend le pays attrayant pour les investisseurs

    La taille et le fonctionnement du marché affectent également les activités des entrepreneurs dans la mesure où ils influencent leurs décisions de production. L'existence de déboucher une potentielle demande solvable rassure les producteurs quant à l'écoulement de leurs produits. En outre, si les prix pratiqué sur le marché ne sont pas intéressant à leurs yeux, ils peuvent se désengager des activités des productions avec toutes les conséquences qui peuvent s'en suivre : ralentissement de la croissance et hausse de taux de chômage.

    C. Le progrès technique

    On parle de progrès technique lorsqu'on évoque le fait d'obtenir une augmentation de la production tout en maintenant inchangé le volume des facteurs de production utilisés.

    Si les différences dans les infrastructures sont l'explication principale des différencesde performance économique entre les pays ; la reforme de ces infrastructures (par le progrès technique) peut d'avantage stimuler la croissance économique d'un pays.

    En effet , le progrès technique induit par l'innovation à l'avantage d'offrir de nouvelles opportunités d'investissement, ce qui donne lieu à davantage d'accumulation des qualifications, tout en favorisant les transferts de technologie et une utilisation plus efficace de ces investissements.

    D. L'environnement institutionnel

    L'activité économique s'exerce toujours dans un environnement institutionnel donné. Ce dernier la détermine à bien des égards. Pour un étranger, investir dans un pays revientdans une certaine mesure à livrer les investissements réalisés aux autorités de ce pays. Si la croissance passenécessairement par l'accroissement de l'investissement net, il sied de noter qu'un environnement institutionnel caractérisé par l'instabilité politique (insurrection, guerre, etc.), par la corruption, la lourdeur administrative etc. n'est pas favorable.

    Ce problème concerne en particulier un grand nombre de pays en voie de développement.

    CHAPITRE II : APPROCHE THEORIQUE ET CADRE DE RECHERCHE

    CHAPITRE II: APPROCHE THEORIQUE ET CADRE DE RECHERCHE

    Section 1: Théories de la croissance économique

    La croissance économique à fait l'objet de nombreuses études et occupe aujourd'hui l'esprit des économistes. Ils ont essayés de comprendre ce phénomène par un ensemble de théories explicatives..

    La réflexionéconomique sur la croissance remonte vraisemblablement à la première évolution industrielle, Adam SMITH, dans son ouvrage recherche sur la nature et les cause de la richesse des nations, publié en 1776, est le premier à présenter une théorisation de la croissance. Pour lui<< c'est la division du travail dans le cadre des industries qui est à l'origine de la croissance, grâce à la hausse de la productivité. De plus, la célèbre main invisible- le marché- guide l'investissement vers les investissements les plus rentables, entrainant ainsi l'accroissement des emplois et de richesse>>18(*)

    Adam Smith met en évidence le rôle de la division de travail qui est fortement lié à la taille du marché comme facteur qui mène à une croissance illimitée

    a. Ecole classique

    Les économistes de l'école classique pensaient qu'aucune croissance ne pouvait être durable, car cette production devait, selon eux inévitablement tendre vers un étatsstationnaire. C'est le cas de David Ricardo pour qui l'état stationnaire était aux rendements décroissants des terres cultivables. C'est aussi le cas de Thomas Malthus qui mettait en évidence le rythme de croissance de la population. Toutefois, Adam Smith, comme évoqué ci-haut, laisser entrevoir la possibilité d'une croissance sans limite.

    b. Le rendement décroissant de David Ricardo

    Dans le principe de l'économie politique et de l'impôt (1817) Ricardo souligne que la croissance économique est limitée par la loi de rendement décroissant. La valeur ajoutée se répartit entre trois agents : les propriétaires foncières (rente foncière), salariés (salaire de subsistance), et les capitalistes (profit).Précisions que le profit de capitalistes est résiduel, c'est-à-dire qu'il intervient une fois le salaire et la rente foncière payés. Lorsque la population s'accroît, il convient d'augmenter la production agricole, or les nouvelles terres mises en culture sont de moins en moins productives. Le coût de production va donc s'élever, entraînant inévitablement la hausse des salaires et de la rente foncière. Le profit vont se réduire jusqu'au moment les capitalistes ne seront plus incités à investir. L'économie atteint la situation d'état stationnaire. Afin de retarder cette situation, Ricardo préconise d'augmenter les gains de productivité dans l'agriculture grâce au progrès techniques et de d'ouvrir au commerce international.19(*)

    c. La théorie de Marx

    Selon Karl Marx, le déclin inévitable de la croissance trouver son origine dans les rendements, d'échellesdécroissantes dans l'industrie (hausse de la composition organique du capital)et non dans l'agriculture. D'autre part, Marx identifie et analyse le progrès technique comme facteur de production mais celui-ci ne pas suffisant pour faire obstacle à l'épuisement de la croissance. En fin met en premier plan les rôles des institutions politiques, sociales et économique et donc les rôles de l'histoire,(il s'agit plus de montrer le caractère du modede production capitaliste)20(*)

    d. La croissance limitée vue par Malthus

    Thomas Malthus affirme que les ressources de la terre augmentent à un rythme arithmétique tandis que la population croit suivant un rythme géométrique. Il en conclut la nécessité de limiter les naissances pour éviter des catastrophes démographiques. Il prévoit de graves crises de famine à long terme qui, cependant, ne se réaliseront pas.

    e.Joseph Alois Schumpeter et l'innovation

    Joseph Schumpeter a développé la première théorie de la croissance sur une longue période. Pour lui, les méthodes de production et les pratiques de consommation routinières et adaptatives conduisent à l'état stationnaire. Cette routine est brisée selon Schumpeter, par l'entrepreneur ses innovations. Ainsi aucune augmentation des facteurs traditionnel s (capital, travail) ne peut conduire à l'évolution. Celle-ci ne peut provenir que d'une modification qualitative. Schumpeter montre que le facteur déterminant de cette évolution est innovation.

    L'innovation est donc au coeur du processus de croissance. En plus il souligne que l'innovation est à la fois source de croissance et crise. C'est ce phénomène qu'il désigne par le concept de « destruction créatrice »21(*)

    F. La croissance instable des post Keynésiens DOMAR et HARROD

    Après la seconde guerre mondiale, les économistes HARROD et DOMAR, influençaient par Keynes, vont chercher à comprendre les conditions dans lesquelles une phase d'expansion peut être durable.

    Ainsi ils développent un modèle qui permet de faire ressortir le caractère instable de tout processus d'expansion. En particulier, ils montrent que pour qu'une croissance soit équilibrée (c'est-à-dire que l'offre de la production augmente ni moins ni plus que la demande), il faut que l'investissement augmente à un taux précis. Ce taux est fonction de l'épargne et du coefficient de capital (quantité de capital utilisé pour produire une unité) de l'économie. La croissance est donc, selon une expression d'HARROD toujours sur le fil du rasoir. Ainsi pour les deux économistes, la croissance ne peut être équilibrée.

    g. Jean Baptiste Say : La croissance illimitée et stade

    Say propose, de son coté, une vision optimiste de la croissance. Il fait rupture avec la vision pessimiste des économistes classiques et parle d'une croissance illimitée et stable grâce à certains mécanismes d'ajustement. Il élargit les facteurs productifs retenus par les classiques : L'industrie et les services sont des activités productives au même titre que l'agriculture. La loi des débouchées permet une croissance infinie. Et s'il existe des désajustements, ils sont toujours temporels.

    h. Les variations du coefficient de capital permettent la stabilité de la croissance (Solow 1956)

    Robert Solow a été le premier à poser un modèle formel de la croissance. D'inspiration néo-classique, ce modèle se fonde sur une fonction de production à deux facteurs : le travail et le capital. La production résulte donc exclusivement de la mise en combinaison d'une certaine quantité de capital (moyens de production) et de travail (main d'oeuvre)22(*).

    Le modèle de Solow se fonde sur l'hypothèse que les facteurs de production connaissent des rendements décroissants, c'est-à-dire qu'une augmentation de ceux-ci dans une certaine proportion engendre une augmentation dans une proportion plus faible de la production. Il pose également comme hypothèse que les facteurs de production sont utilisés de manière efficace par tous les pays. En posant que la population connait un taux de croissance que SOLOW qualifie de « Naturel » (non influencé par l'économie), le modèle déduit trois prédications :

    1. Augmenter la quantité de capital (c'est-à-dire investir) augmente la croissance : avec un capital plus important, la main d'oeuvre augmente se productivité (dite apparenté)

    2. Les pays pauvres auront un taux de croissance ce plus élevé que les pays riches. Ils ont en effet accumulé moins de capital, et connaissent donc des rendements décroissant plus faibles, c'est-à-dire que toute augmentation de la production proportionnellement plus forte que dans les pays riches ;

    3. En raison des rendements décroissants des facteurs de production les économies vont atteindre un point ou toute augmentation des facteurs de production n'engendra plus d'augmentation de la production. Ce point correspond à l'état stationnaire. SOLOW note toutefois que cette troisième prédication est irréaliste.

    Agriculture et croissance économique

    Dans lespays d'Afrique l'agriculture est essentielle pour la croissance qui est-elle-mêmenécessaire pour lutter contre la pauvreté et l'insécuritéalimentaire. Dans nouveauxmarchésontprofondément transformé le monde de l'agriculture au XXIémesiècle et ont créé de nouvelles perspectives pour accélérer la croissance. Pour tirer pleinement partie de ces possibilités, il faut mettre en oeuvre une approche politique globale qui favorise la croissance, notamment des par une amélioration des incitationsau producteur, une augmentation de l'investissement public et prive et renforcement des instructions d'appui, et soit consolidée par lastabilité macroéconomique et politique.

    L'Agriculture peut être le secteur principal dans la croissancegénérale des paysagricoles.

    La croissance agricole a préludé auxrévolutions industrielles qu'a connues le monde tempère, depuis l'Angleterre au milieu du XVIIIémesiècle. Jusqu'au Japon à la fin du XIXémesiècle. Plus récemment, en chine, en Inde et auViêtnam, une croissance agricole rapide a précédé le développement de l'industrie. L'accroissement s de la productivité agricole qui entraîné un surplus agricole (en partie taxée pour financer le développement industriel) et permis une baisse de prix de l'alimentation a été à la base de succès de la transformation structurelle.

    Le paradoxe dans cette transformation est qu'une croissance agricole plus forte était nécessaire pour stimuler la croissance économique en générale, ce qui a ensuite causé le déclin de la part du secteur agricole dans les produits intérimaires brut (PIB).

    Dans le monde globalisé d'aujourd'hui, la croissance agricole peut-elle toujours déclencher une croissance globale. Quelles sont les mesures essentielles pour accélérer la croissance agricole et lui permettre de remplir son rôle historique.

     

    Les quatre raisons pour lesquelles l'agriculture peut déclencher une croissance globale dans les premières étapes :

    1. Un vaste secteur : Dans les pays à faible revenus au début de leur transformation, la part importante de l'agriculture dans le PIB laisse à penser qu'une forte croissance de l'agriculture est nécessaire à une croissance économique globale. De fait, l'agriculture a été à l'origine d'environ 1/3 de la croissance en Afrique ces 15 dernières années. Avec l'augmentation du PIB par habitant, la part de l'agriculture dans le PIB régresse, de même que sa contribution à la croissance, même si ce secteur peut rester important dans certaines régions des pays plus développés, comme dans l'état du Bihar en Inde ou dans plusieurs Etats du Brésil

    2. Réduction de prix alimentaires : Dans nombre de pays d'Afrique la commercialisation des produits alimentaires est imparfaite à cause de la prévalence des denrées alimentaires de première nécessité qui sont peu commercialisés au niveau internationale, c'est le cas notamment de racines, des tubercules et des céréales locales. Même pour les aliments qui sont largement commercialisés au niveau mondial, une grande partie de l'économie alimentaire nationale demeure isolée des marchés internationaux en raison du coût élevé du transport et de la commercialisation, en particulier dans les arrière-pays ruraux et les pays enclavés. Dans ce pays, la productivité agricole détermine les prix des aliments, qui déterminent à son tour le niveau de salaire et la capacité concurrentielle générale. La productivité concernant les denrées alimentaires de première nécessité est donc la clé de la croissance.

    3. Avantage comparatif : La plus part des pays d'Afrique dépendent d'un portefeuille différent des produits primaires exportés bruts ou transformés ( y compris dans le secteur minier et le tourisme). Pendant de nombreuses années l'Afrique gardera un avantage comparatif pour les activités primaires, la transformation des produits agricole du fait de ces richesses favorables à l'agriculture, de l'absence de main d'oeuvre qualifiée et d'un climat d'investissement difficile qui limite la compétitivité des biens manufacturés.

    4. Relation entre différentes formes de croissance : La croissance agricole est très fortement liée à d'autres secteurs économiques. Lors que les revenues agricoles sont dépensées pour acheter des biens et des services non commercialisables produits au niveau local, cela stimule la demande en produits industriels et en services au niveau local. Cela favorise ainsi la croissance de la production agricole et de la commercialisation des denrées alimentaires, ainsi que la hausse de la demande en produits et en services intermédiaires.

    SECTION 2: PRESENTATION DE LA PROVINCE DU KASAÏ-ORIENTAL

    1. APERÇUE HISTORIQUE DU KASAÏ ORIENTALE

    L'historique de la province du Kasaï orientale remonte à la découverte du diamant dans les rivières de Mbujimayi et Muya un prospecteur anglais GYonna au service de la forminiere. En vue de l'exploitation de cette matière première, la forminiere s'installa sur le site qui faisait partie du territoire de Bakwanga où est construit de 1948 une cité minière pour ces travailleurs.

    C'est par manque d'investissement public sur ce territoire en dehors de celui de la forminiere que les baluba du Kasaï s'étaient lancés à Kinshasa, Kananga et Katanga. Mais dans l'effervescence de l'indépendance du Congo, suite à un conflit foncier artificiellement créé parle colons que les baluba du Kasaï décidèrent de quitter Kananga (Luluabourg) pour ainsi rentrer dans leur village d'origine. Ils s'installèrent autour de Bakwanga qui était leur cité de référence où un groupe émanant du Katanga les regoignit dans les mêmes conditions que celle de la sécession katangaise de (1961à 1962).

    Les politiciens baluba profitèrent de cette situation pour déclarer la sécession, proclamant ainsi la naissance de l'État autonome du Sud-kasaï avec Bakwanga chef-lieu. Cette sécession fut combattue et anéantie par le pouvoir central et à la place de l'État autonome du Sud-kasaï; c'est ainsi que naîtra la jeune province du Kasaï orientale.

    1.2 La situation géographique

    La province du Kasaï oriental a été créée par l'ordonnance loi n° 66/005 du 5 avril 1966. Elle se situe au centre du pays entre le parallèles 1°43'' et 8° longitude sud et entre les méridiens 21°41'' et 26°17'' de longitude est; elle est une province située sur un plateau versant vers la cuvette centrale. Elle est limitée au nord par la province de Sankuru,au sud par la province de la Lomami, à l'est par la province de Tanganyika et à l'ouest par le Kasaï central. La province du Kasaï oriental couvre une superficie de et une densité de

    1.3 Situation politique

    Sur le plan politique, la province du Kasaï oriental était une mine de conflits ethniquesqui opposaient les luba avec d'autres ethnies. Suite à ces conflits, il y eut afflux massif des baluba à Bakwanga sous la direction de KALONJI et NGALULA;qui furent la sécession et créèrent la province du Sud-kasaï dans laquelle Kalonji se proclama Mulopwe signifiant ainsi Empereur où roi de baluba.

    Il concentra le pouvoir et relégua NGALULA à la seconde position politique de la sécession ; la situation fut calmée et l'État autonome du Sud Kasaï à été baptisé province du Kasaï oriental. Cette province est actuellement dirigée par un gouverneur et un vice-gouverneur suivi de directeur de la province, d'un gouvernement provincial et d'un parlement provincial.

    1.4 Situation économique23(*)

    L'économie du Kasaï oriental depuis l'époque coloniale était focalisé sur la production minière et l'agriculture tandis-que les voies de communication reliant les différentes modalités étaient aménagées et entretenue aux fins de faciliter les échanges économiques.

    La structure de l'économie du Kasaï oriental comme partout ailleurs reste caractérisée par l'extraversion, tandis-que son industrie demeure très faible ; les industries étant quasi-inexistante. Ainsi l'économie du Kasaï oriental est-elle dualiste; c'est-à-dire l'économie où existe le secteur formel et le secteur informel et le secteur informel non intégré et hypertrophique par le secteur du commerce ; à faible contribution du secteur agricole.

    .

    1.5. Principales activités économiques

    Tous les secteurs d'activités économiques se retrouvant dans la province du Kasaï oriental avec comme activités dominante l'agriculture et l'exploitation artisanale du diamant (secteur primaire), la fabrication de la boisson gazeuse par la BRASIMBA (secteur secondaire) dans le district de Tshilenge, le commerce est dans la ville de Mbujimayi (secteur tertiaire). Relevons ici les régies financières de l'État (DGI,DGRAD,DGDA,DGRK OR), et quelques entreprises (SNEL, REGIDESO, OCC, SNCC, CNSS, SONAS, INPP).

    1.5.1 Place de l'agriculture dans l'économie Kasaïenne

    Des nombreux économistes qui se sont intéressés à l'agriculture Kasaïenne ont affirmés la faiblesse du secteur de l'agriculture au Kasaï oriental et son incapacité à assurer la sécurité alimentaire de la province. Une situation lancinante non pas seulement d'un point de vue économique mais aussi d'un point de vue politique puisque la sécurité alimentaire est aussi synonyme de la souveraineté nationale.

    En nous référant à l'histoire du 21é siècle, le secteur minier a eu un grand impact sur l'économie Kasaïenne. Cependant ce secteur n'a pas été vraiment bénéfique pour les Kasaiennes. Ce secteur a connu son déclin qui a causé beaucoup des tors sur le revenu de la population autochtone et un arrêt brusque de la production à de prix de la matière brut.24(*)

    Mais le secteur minier est aussi une source épuisable malgré sa rentabilité. Pourrésorber le déficit créé par celui-ci les autorités Kasaïennes et quelques particuliers ont pensés à l'après mine au Kasaï. Pour eux, la solution sera trouvée par le recours à la valorisation de l'agriculture qui est une source inépuisable à ne pas négliger

    Pour y parvenir une réorganisation de ce secteur s'impose. La place de l'agriculture Kasaïenne est significative parce qu'une réorganisation est en train d'être mis en place au Kasaï, avec une vision 2025, nous espérons que ce secteur devrait être en tête des priorités d'investissement du gouvernement provincial.

    C'est une évolution vers la valeur ajoutée qui va se réaliser aux prix de multiples transformation de système et de structures de production exigé des exploitants agricoles véritable ; chef d'entreprise sans cesse plus d'effort d'adaptation et conversion soutenu plus une qualification et une formation professionnelle de son niveau. Pour cela il faut un système d'appui technique et financier à des programmes agricoles.

    L'agronomie regroupe depuis le 19é siècle,l'ensemble de connaissance biologique, technique, culturelle, économique et sociale relative à l'agriculture ; la complexité de nombreux facteurs intervient dans l'agriculture en favorisant où en perturbant la production.

    · l'eau : sur le plan de la disposition opportun aussi sur le plan de la quantité

    · climat : ses variations inattendues ; chaleur ; sécheresse ; pluie ; grêle ; gel et autres ;

    · sol;

    · les prédateurs : parasites ;maladies ;et consommateurs de toute sortes : végétaux, insectes, animaux sauvages...

    De ce fait, l'agriculture est le domaine le plus ancien et le plus complexe du monde civilisé, mais aussi le plus influencé par les techniques moderne et les aspirations de l'homme. Dans les pays en développement, l'agriculture occupe en moyenne 2actifs sur 3, malgré ce là, la malnutrition est toujours présente dans ces pays.

    1.6 Le cadre naturel

    1.6.1 Le climat

    Le climat de la province du Kasaï oriental appartient au type<<A>> de la classification KOPPEN. Elle est marquée par trois types de climat :

    1°) Le climat de type<<A>> ou climat équatorial: Il est caractérisé par l'absence de saison sèche. Les précipitations du mois le plus secs sont inférieures à 60mm. Ce climat est observé dans l'extrême nord. Ce climat présente l'avantage de favoriser les cultures qui peuvent s'étaler sur toute l'année.

    2°) Le climat de type<<AW>> ou climat tropical: Ce climat est caractérisé par une saison sèche les précipitations du mois les plus sec sont inférieures à 60mm dont la durée augmente au fur et à mesure que l'on descend vers le sud. Ce climat règne sur la plus grande partie de la province à partir de Lodja. Il comporte une saison sèche d'environ deux mois et de trois mois dans le centre et sud de la province

    3°) Climat du type<<Am>> ou climat intermédiaire : C'est un climat de transition entre deux climats précédent (équatoriale et tropicale), il se rencontre en général, le climat du Kasaï orientale lui confère plusieurs avantages ou potentialités, notamment : la production de denrée agricole toute l'année (plus de saisons culturales selon le cas? Mais le climat présente l'inconvénient de favoriser la destruction des routes de desserte agricole qui sont pour la majeure partie en terre battue.

    1.6.2 Les Sols25(*)

    Le Kasaï orientale comprend trois groupes de Sols appartenant à l'ordre des Kaolipples. Les Sols de la plus grande partie de la province appartiennent aux groupes des arenoferals. Ces sont des Sols avec une teneur en argile inférieure à 20%; sans réserve minérale à rapport Limon/argile faible très acides et profondément lessivées. Les Ferrisols (sur roches Krao) sont présents dans le nord-est. Ces Sols ont un rapport Limon/argile élevé. Une bonne structure et/ou une réserve minérale appréciable sont les caractéristiques importantes de ces Sols.

    Les Sols du nord de la province appartiennent au groupe de Ferransols (sur roche différenciées) avec une teneur en argile de plus de 20% sont ou avec faible réserve minérale, sans structure et à faible rapport Limon/argile.Lesarenoferal( des savane) du groupe de arenoferal se retrouvent en grande partie à Kabinda.

    Les diverses formationsgéologiques ont donnés naissance en région forestières (forêt sempervirentes équatoriale et forêt mesophilessemicaducifoliees) à des Sols sablonneux à sables argileux. La teneur en éléments fins est très variable (7 à 45%) avec une moyenne de 15à 20%. Le potentiel en hydrogène est généralement voisin de 5,2. La valeur de ces Sols dépend essentiellement deleurs richesses en humus qui, cependant est fortement exposé à être entraîné et lessivé par des précipitations très abondantes brûlées, vu la nature sablonneuse du terrain lors des déboisements de la mise en culture, la réserve minérale de ces Sols est très faible.

    1.6.3 Végétation

    Du point de vu phytogeographique, la province du Kasaï oriental est ouverte par deux principales formation végétales. La forêt au nord et la savane au sud la faune est dominée par quelques espèces animales dont les hyppopotames, les éléphants, les crocodiles, les léopards, les antilopes, les perroquets, etc.

    1.6.4 Les zones agricoles de la province du Kasaï oriental

    Le climat, la Végétation, la géomorphologie et le Sols du Kasaï oriental dont les caractéristiques ont été traitées plus haut permettent de dégager quatre zones agricoles. Celles-ci apparais comme des grandes unités de base pour l'élaboration d'une planification cohérente de la croissante agricole. Ce sont :

    1°) La zone de la forêt humide: couverte des forêts ombrophiles sepermiventes à rattacher au massif forestier de la cuvette centrale, se prête bien aux cultures pérennes bien adaptées : hévéa,café, cacao culture annuelle, manioc, riz, arachnides, coton.

    2°) La zone de la forêt entrecoupée savane : dominée par les forêts semi-caducifoliées: blocs forestier importantes, large galerie forestière alternant avec des savanesà dominance d'hyperhemie. Cette zone est vouée à l'exploitation forestière, aux cultures annuelles: maïs, riz, manioc, coton, palmier et café.

    3°) La zone de savane à dominance sablonneuse : La couverture végétale est dominée par des savanes entrecoupées de quelques galerie forestières en vallées et renferme une flore agropastologique des savanes composée principalement des cultures vivrières : millet, haricots, arachnides, maïs et vocation pastorale.

    4°) La zone savane sur les Sols moyens et riches: Elle s'étend sur le territoire de Tshilenge, Katanga, et recouvre des savanes guinéennesà dominance d'emperatta est prête aux cultures annuelles en particulier le maïs.

    1.7 Principales cultures vivrières du Kasaï oriental

    Outre la culture industrielle en abandon (cotonnière), le palmier à huile, le café, etc... Les principales cultures vivrières du Kasaï oriental sont : lemaïs, l'arachide, le manioc, le riz, les haricots etc....

    1) Maïs : c'est une denrée alimentaire préférée du plus grand nombre de la population du Kasaï oriental même ceux qui n'ont pas encore généralisés leurs consommation journalière ont tendance à incorporer le maïs dans leurs habitudes alimentaires.

    Dans les milieux urbains et centre extra-coutumier, la qualité du repas où le maïs et le manioc entre en composition dépend de l'importance de la proposition du maïs. Plus la proposition du maïs n'est dominante,la qualité de la pâte préparée est meilleure

    2) Manioc : il est consommée sous plusieurs formes à travers toute la province : les tubercules frais, à la chikwangue et à la farine, il entre comme principalecomposante de l'alimentation de base chez toute la population du Kasaï oriental, si l'absence du maïs pour une période de temps peut signifier une de la qualité de la nourriture de base, la disparition du manioc signifiera la famine généralisée.

    3) arachnides : comme légumineuse elle vient en rotation après le maïs pure ou associé au manioc pour aider à la restauration de l'azote du sol.

    L'arachide est un complément indispensable dans l'équilibre glucide, lipide,protide,dont la province a besoin pour atteindre et/ ou améliorer les normes alimentaires par individu, ce produit constitue une importante source de revenu pour les ménages agricoles.

    4)Riz: originaire de l'Asie centrale, OZYZA SATIVA était connu déjà à l'époque préhistoriques, le riz est la céréale qui nourrit le plus grand nombre du globe. Il constitue la nourriture de base de plus ou moins 60% de la population mondiale. Cette céréale est une plante annuelle à chaume dressés. Le riz est un alimentà haute valeur énergétique, amidon protéines, et vitamines.

    5) haricots : est une espèce de plante annuelle de la famille de fabacée (papilionacées), du genre phaseolus, couramment cultivés comme légumes où légumineuse. On en consomme soit les fruits (la gousse),haricots vert ou << mange tout>>, soit le graines, riche en protéines, ce terme<<haricots>>désigne aussi ses graines consommées.

    1.7 Type de culture et leurs usages

    La culture ou production végétale est divisée en grande culture (céréale, oléagineux, protéagineux,et quelques légumes), arboculture fruitière viticulture (production de raisin), sylviculture, élevage.

    Ø L'élevage : ou production animale vise à faire naître et élever des animaux pour la consommation directe (viande) où pour leurs produits (oeufs, lait, laine, miel, etc...).

    Les exploitants agricoles peuvent par exemple orienter leurs produits vers les bovins, porcins, lapins, ou les granivores.

    Exemple : des produits primaires pour l'alimentation humaine ou animale

    Boeuf, veau,poulet, lapin, canard, oie, escargot etc...

    Ø Céréale : sont les plantes cultivées principalement pour leurs graines, c'est-à-dire leurs fruits ( caryopses) utilisés dans l'alimentation de l'homme et des animaux domestiques souvent moulu sous forme de farine raffinée ou plus ou moins complète. mais aussi en grains entiers, ces plantes sont aussi parfois consommées sous forme de fourrage. Ce terme<<céréale>> désigne aussi spécifiquement les graines de la plante.26(*)

    Ø Les oléagineux : sont des plantes cultivées spécifiquement pour leurs graines ou leurs fruits riches en matière grasse dont on extrait de l'huile à l'usage alimentaires, énergétique ou industriel. Les résidus de l'extraction constituent les tourteaux généralement recyclés dans l'alimentation animale.

    On distingue :

    ü Les graines oléagineux : issues de plantes cultivées spécifiquement pour la production d'huile : colza,tournesols, arachnides, soja, noix, amandes ou pour pépins et dont l'huile est un produit accessoire: cotonnier

    ü Les fruits oléagineux : produits par les arbres palmier à l'huile, olivier, cotonnier,noyer,noisetier; certains oléagineux, également riche en protéines sont appelées protéagineux,ce sont essentiellement des légumineuses.

    Ø Arboculture : désigne l'activité humaine qui consiste à cultiver des arbres. La discipline comprend l'étude de la psychologie végétale, la façon dont les arbres réagissent à leur environnement (pédologie, climatologie) et aux différentes techniques d'entretien. L'arboculture a comme principales activités les différents soins aux arbres tels que la taille ou le traitement phytosanitaire (résistance aux levageurs et aux agents pathogènes). Il peut aussi faire des travaux de sélection.

    NB: L'arboculture se distingue de la sylviculture par le fait que la sylviculture est une production en masse. La sylviculture gère le peuplement alors que L'arboculture chaque arbre individuellement. La sylviculture est l'activité l'ensemble de méthodes et pratiques par lesquelles les <<sylviculteurs>>agits sur le développement, la gestion et la mise en valeur d'une forêt pour en obtenir un bénéfice économique et certains services profitables à la société (dans une approche de forêt dite multifonctionnel)

    Elle est dite<<durable>>, gestion durable de la forêt quand la sylviculture s'assure que le capital forestier est acquis et optimisé et qu'il peut être maintenu par les générations futures pour en tirer les bienfaits ou produits comme le bois, sans en dégrader le capital, ceci nécessite la prise en compte appropriée des facteurs écologiques et abiotiques à savoir : les qualitésnaturelles du site stations forestières<<eco potentialité>> le concept actuel de gestion durable des forêt.

    Ø Horticulture : selon le dictionnaire de l'Académie française l'horticulture est un art. C'est celui de cultiver le jardin, de pratiquer la culture de légumes de fleurs, des arbres ou arbuste fruitières et l'ornement composé des mots latin harmus<<jardin>> et cultus<<culture>>.

    CHAPITRE III.

    SECTEUR AGRICOLE FACE A LA CROISSANCE

    CHAPITRE III.

    SECTEUR AGRICOLE FACE A LA CROISSANCE

    Après avoir montré les différentes définitions des acceptions utilisées dans le premier chapitre, le cadre théorique de la croissance économique et la présentation du cadre de recherche dans le deuxième chapitre, la présente partie est consacrée à l'analyse de données qui est basée sur le coefficient de détermination de la corrélation.Pour ce traitement nous utilisons les données relatives au secteur agricole.

    SECTION I. PRESENTATION DE DONNEES

    Nous allons présenter et examiner les réalisations du Gouvernement Provincial en rapport avec les actions menées dans le but d'accroitre la production agricole de la province et leur impact sur la croissance de cette province.

    TABLEAU N°01  NOMBRE DE MENAGES PRODUCTIFS EN 2016

    N° D'ORDRE

     

    TERRITOIRE

     

    MENAGES AGRICOLE

     
     

    1. 2. KABEYA KAMUANGA

     

    56737

     
     

    3. 4. KATANDA

     

    82820

     
     

    5. 6. LUPATAPATA

     

    65270

     
     

    7. 8. MIABI

     

    69901

     
     

    9. 10. TSHILENGE

     

    131477

    TOTAL MENANGES

    406205

    Source : Elaboré sur base de données du rapport de la division de l'agriculture, pèche et élevage.

    Etant donné que la province du Kasaï-Oriental a été scindée en trois nouvelles provinces à savoir : la province de la Lomami, du Sankuru et la nouvelle province du Kasaï-Oriental. Il nous a semblé important de présenter le nombre des ménages agricoles et ce par territoire. Ainsi, il ressort donc d ce tableau que c'est le territoire de Tshilenge qui nous offre un grand nombre de ménages agricoles suivi du territoire de KATANDA.

    CULTURES VIVRIERES

    Les cultures vivrières occupent 80% des terres cultivées : manioc, maïs, Riz, arachides, niébé, haricot, vigne, soja, voandzou millet, pomme de terre Patate douce. En début d'un fort potentiel, le secteur agricole reste peu développé essentiellement à cause de la faiblesse des infrastructures de transport pour acheminer les récoles.

    La production provinciale peine à couvrir un tiers des besoins alimentaires d la population, occasionnant donc un recours systématique aux importations de denrées alimentaires (agricoles et poissons).

    TABLEAU N°02. PRODUCTION VIVRIERE DE 2015 - 2016 EN TONNE

     

    2015

    2016

    Manioc

     

    7007738

     

    4716787

     

    Maïs

     

    628340

     

    499938

     

    Riz

     

    129193

     

    160835

     

    Arachides

     

    208330

     

    92878

     

    Niébés

     

    205956

     

    85075

     

    Haricots

     

    25113

     

    3567

     

    Vignaradiata

     

    836

     

    773

     

    Soja

     

    10663

     

    1721

     

    Vandzou

     

    1711

     

    5814

     

    Millet

     

    40577

     

    5797

     

    Patate douce

     

    311262

     

    482620

     

    Pomme de terre

     

    331

     

    62

     

    Total

     

    8570050

     

    6055867

     

    Source : Elaboré sur base de données du rapport de la division de l'agriculture, pèche et élevage 2016 repris dans le rapport annuel de la BCC

    CULTURES INDUSTRIELLES

    Pour la relance de l'agro industrielle au cours de la période de notre étude, le gouvernement national a retenu plusieurs filières. Cette sélection s'est fait sur base de plusieurs facteurs tels que : l'état de ressources existantes, les traduction anciennes ou nouvelles, le degré d'organisation des producteurs, la présence ou l'absence de projets de développement , de l'Etat des infrastructures, la disponibilité foncière, les règlementations et le climat des affaires.

    Tableau n°03. Production agro industrielle de la Province en tonne

     

    2015

    2016

    2017

    Palmier à huile

     

    12950

     

    19522

    N.d

    Caféier

     

    2500

     

    8071

    N.d

    Agrumes

     

    1400

     

    1400

    N.d

    Total

     

    16850

     

    28993

     

    Source : Source : Elaboré sur base de données du rapport de la division de l'agriculture, pèche et élevage.

    Ce type a agriculture a fortement souffert de soubresautes politiques ayant marqué l'histoire récente de la République Démocratique du Congo. Ainsi, la plupart de productions industrielles qui faisaient jadis la fierté du pays, ont connu de nombreux revers de fortune, à commercer la zaïrianisation en 1793 et les événements tragiques des années 1990.

    Il s'en suit un arrêt des opérations de nombreux investisseurs rendus méfiants face à la relance. Des productions nécessitant des gros investissements. Pareils investissements supposent pour leur réalisation, l'existence d'un environnement politico administratif garantissant la sécurité à tout point de vue ce qui n'est pas encore totalement le cas actuellement.

    A dépit du fort potentiel agricole dont jouit la province, il n'existe pas d'AgroIndustrielbien que certaines bases soient en place (5 palmerais mais non fonctionnels des usines de cotons formées faite d'approvisionnement.

    Les cultures industrielles restant peu développer et non pas d'impact significatif sur l'économie de la province et les revenus des ménages.

    1. ANIMAUX DE COMPAGNIE ET AGREMENT

    Dans cette catégorie, nous avons les chiens, les chats, les singes et les perroquets qui jouent divers rôles selon leur position :

    - Compagnons ou objet de loisir pour les propriétaires ;

    - Sources et réservoirs des agents pathogènes transmissibles entre animal et l'homme et vice versa.

    Tableau n°04. Evolution de la production animale de 2015 - 2016 (en millier de tête)

     

    2015

    2016

    Bovides

     

    556821

    365907

     

    Bovins

     

    4732

    1128

     

    Caprins

     

    501133

    360776

     

    Ovins

     

    5956

    4003

     

    Suides

     

    133984

    53528

     

    Porcins

     

    133984

    53528

     

    Volailles

     

    3453609

    2166298

     

    Gallinacés

     

    2945168

    1913999

     

    Palmipèdes

     

    364221

    200555

     

    Oies

     

    259

    257

     

    Pigeons

     

    143961

    51487

     

    Autres

     

    929377

    539053

     

    Lapins

     

    605903

    387131

     

    Cobayes

     

    323474

    151922

     

    Total

    10102582

    6249572

    Source : Elaboré sur base de données du rapport de la Division de l'Agriculture, Pèche et Elevage.

    Sur le plan socio-économique, l'exploitation des animaux jouit un rôle d'épargne et de contribuer fortement à l'amélioration agricole notamment dans les zones à forte densité ou densité démographique par le maintien de la fertilité des sols. L'élevage au Kasaï-Oriental développe en ce jour quatre grandes filières : les bovins et petits ruminants, l'aviculture, la pisciculture et l'élevage non conventionnel. Les effectifs réels de ces cheptels sont actuellement extrêmement difficiles à connaître avec certitude. La classe de Bovidés a connu une baisse de 34,29% en 2016 fixé à 556.821 têtes en 2015, elle a chutée à 365907 têtes en 2016, l'élevage de caprins n'est pas du tout organisé bien que cette espèce se produit aisément. Pendant la période de semi et de la végétation du maïs, de cases, les bêtes sont difficiles à nourrir et garder celui des ovins par contre est productif bien que négligé au Kasaï-Oriental, seules où prédominé l'islam, regorgent les moutons ;

    Ø La classe des suidés a connu une diminution de l'ordre de 60,05% en 2016, fixée à 133984 têtes en 2015, elle s'évalue en 53528 têtes en 2016. L'élevage des porcs se fait en système extensif et du type familial bien alimenter un porc jusqu'à la vente demeure la difficulté majeure pour un éleveur. Une fois échappé de l'enclos, le porc à la recherche de la nourriture, détruit les cultures vivrières autour de sa case et dissémine des maladies.

    Ø Les volailles on fléchit de 37,27%, fixée à 3453609 tête en 2015, elles sont évaluées en 2166298 têtes en 2016. l'exploitation de poulets,d'autres espèces sont élevées avec trop de négligences (canards, pintades, dindons, pigeons, oies, etc.

    Ø Classe autres qui comprennent les lapins et les cobayes a aussi chuté de l'ordre de 42% fixée à 929377 têtes en 2015, elle s'est établie à 539053 têtes en 2016.

    REHABILITATION DES ROUTES DES DESSERTES AGRICOLES

    Le Gouvernement Provincial dans ses stratégies mises en place dans le but d'augmenter la production agricole et pallier par la même occasion au problème d'insuffisance alimentaire a prévu de réhabiliter les routes de dessertes agricoles. Ainsi le tableau ci-dessous montre les routes qui ont été aménagées sur une période allant de 2013 à 2016.

    Tableau n° 5 : Etats des routes dans la province du Kasaï-Oriental

    AXE ROUTIER

    ROUTEEN TERRE

    ROUTES ASPHALTEE

    TOTAL

    (Km)

    TB

    B

    MOY

    MA

    TB

    B

    MOY

    MA

    I

    BRIGADE DES TRAVAUX

    DE LODJA

     
     
     

    LODJA-BENA DIBELE

     
     
     

    150

     
     
     
     

    150

    BE NA DIBELE-LUKITU

     
     
     

    65

     
     
     
     

    65

    LODJA-BACMANDA

     
     
     

    35

     
     
     
     

    35

    LODJA LOMELA-OSEKOLE

     
     
     

    225

     
     
     
     

    225

    II

    III

    TOTAL I

     
     
     

    475

     
     
     
     

    475

    BRIGADE DES TRAVAUX

    DE KABINDA

     

    KABWE -KABINDA

     

    33

    28

    97

     
     
     
     

    158

    KABINDA-LAC MUNKAMBA

     

    46

    40

    178

     
     
     
     

    264

    LOKAO-MULOWE

     

    12

     

    60

     
     
     
     

    72

    TOTAL II

     

    91

    68

    335

     
     
     
     

    494

    CHANTIER INDEPENDANT

     

    MBUJIMAYI-MUENE DITU

     
     
     
     
     

    25

    40

    70

    135

    DITU

     

    40

    73

    78

     
     
     
     

    191

    MBUJIMAYI-LAC MUNKAMBA

    25

    30

    46

    45

     
     
     

    57

    203

    TOTAL III

    25

    70

    119

    123

     

    25

    40

    127

    529

    TOTAL GENERAL

    25

    161

    187

    933

     

    25

    40

    127

    1498

    Source : Elaboré sur base de données fournies par l'office des routes du Kasaï-Oriental 2016.

    TB = Route en très bon état ; B= Route en bon état ; MOY : Route en moyen état ;

    MA : Route en mauvais état.

    Du tableau ci-dessus résulte que les routes en terre sont de 25Km en très bon état, 161km en bon état. Les routes asphaltées sont de 25km en bon état, 40 km en moyen état et 127 km en mauvais état ; ce qui donne un total de 1306 km des routes en terre et un total de 192 km des routes asphaltées sur un total de 1498 km pour la province, donc les routes en terre représentent 87,18% et les routes asphaltées 12,82 %. Ceci est vraiment insignifiant pour toute une province.

    Notons que la réhabilitation de ces routes a été réalisée par les organismes habiletés qui sont : Office des routes et Office de Voiries et drainage. Le tableau ci-dessous donne en km les routes qui ont été aménagées dans chaque district.

    TABLEAU N° 6 : Des Routes Aménagées (en Km) de 2013 à 2016

    Routes

    Routes aménagées en Km

    Organismes

    Districts

    District de Kabinda

    District de Sankuru

    District de Tshilenge

    25

    12

    27

    OR

    OR & OVD

    OR & OVD

    Sources : Elabore sur base de données fournies par l'Inspection du développement rural ; Bureau des routes de desserte agricole.

    Il sied de signaler que 12 km seulement des routes ont été aménagé dans le District de Sankuru, 25 km dans le District de Kabinda et 27 km à Tshilenge ce qui donne un total de 67 km ; ceci est vraiment insignifiant pour toute une province. La politique ne se fait pas sentir pour ce projet.

    III.1.4. LA MECANISATION DE L'AGRICULTURE

    Signalons que la province du Kasaï-Oriental détient moins de 100 tracteurs répartis dans ses différents territoires. Mais cela n'a pourtant pas eu un impact significatif sur le volume de la production étant donné que le coût de louage de ces engins est trop élevé et cela ne permet pas aux paysans de s'en procurer étant donné qu'ils sont pauvres. Le tableau suivant nous donne un détail de la répartition des tracteurs dans la province du Kasaï-Oriental.

    TABLEAU N° 7 : DE LA REPARTITION DES TRACTEURS SELON LES TERRITOIRES.

    TERRITOIRES

    Nombre de structures bénéficiaires

    Nombres des tracteurs

    TSHILENGE +HINTERLAND

    MBUJIMAYI

    27

    39

    LUPATAPATA

    3

    3

    MIABI

    3

    3

    KATANDA

    9

    13

    KABEYA KAMUANGA

    4

    4

    TOTAL PROVINCE

    46

    62

    Source : Elaboré sur base de données du rapport de la Division de l'Agriculture, Pèche et Elevage 2016

    Nous tenons à signaler qu'un grand nombre de ces tracteurs se trouvent déjà dans un état de délabrement par manque d'entretien. La politique agricole n'est pas efficace ou ne se fait pas sentir et donc la priorité accordée à l'agriculture par la mécanisation agricole n'est pas réaliste.

    III.1.5 UTILISATION DES ENGRAIS CHIMIQUES

    Le gouvernement provincial prévoit aussi l'utilisation des engrais chimiques afin de booster la production agricole. Ainsi, le tableau ci-dessous reprend les engrais chimiques répandus en tonne de 2015 à 2016.

    TABLEAU N° 9 : LES ENGRAIS CHIMIQUES REPANDUS (EN TONNES) DE 2013 A 2016

    Années

    Tonnage d'engrais

    Couts d'engrais en CDF

    Superficie en km2

    2015

    1796

    66850

    1799

    2016

    1919

    98600

    2187

    Source :Elaboré sur base de données fournies par l'Inspection du Développement rural.

    L'achat de ces engrais pose problème : le manque de moyen par la population pour pouvoir payer ces engrais. La population continue de cultiver de façon traditionnelle. Ainsi, la priorité accordée à l'agriculture par l'utilisation des engrais chimiques ne s'est pas traduite en acte.

    Table n°10 contribution des différents secteurs à la croissance économique (en points de croissance)

    Branche d'acte vite

    2015

    2016

    2017

    Secteur primaire

    2.0

    04

    2.2

    Age, forêt, élevage chasse et pêche

    Extraction

    0.8

    1.2

    0.5

    - 0.1

    0.2

    2.0

    Secteur secondaire

    1.2

    0.4

    1.2

    Industries manufacturières

    Bâtiment et travaux publics ;

    Electricité, gaz, vapeur et eau

    1.5

    - 0.3

    - 0.0

    1.0

    - 0.7

    0.1

    0.3

    0.1

    0.8

    Secteur tertiaire

    3.5

    1.7

    1.2

    Commerce

    Transport et télécommunication

    Autres

    1.5

    1.2

    0.7

    0.9

    0.4

    0.3

    0.3

    0.7

    0.2

    PIB au coût des facteurs

    6.7

    2.5

    4.6

    Taxes sur les produits

    0.2

    -0.1

    -0.9

    PIB aux prix constants du marché

    6.9

    2.4

    3.7

    Source :Elaboré sur base de données fournies par la Banque centrale du Congo/Direction du Kasaï-Oriental

    LA FORET

    La croissance de cette sous-branche à quasiment stagné autour de 6.7% d'une année à l'autre. Cette activité recèle la source d'énergie la plus utilisée par les ménages, en vue de remédier au déficit énergétique par la société énergie du Kasaï-Oriental, ainsi les deux productions, à savoir le bois de chauffage et le charbon, se sont accrues respectivement, comme en 2015, ou 7.9% et 9.7%.

    ELEVAGE, PECHE ET CHASSE

    Les valeurs ajoutée de cette sous branche à progresser de 3.0% en baisse de 4.5 points par rapport à 2015. Parallèle, sa contribution à la croissance du PIB a été quasiment nulle en 2016, tandis que son indice d'activité s'est situé à 132,1 points, en hausse de 8,4% comparative à l'année précédente.

    SECTION 2 : TRAITEMENT DES DONNEES

    1.1. LA CORRELATION

    Il convient de calcul le coefficient (r) de corrélation et le coefficient de détermination de la droite de régression (R2)

    La corrélation est une statistique qui caractérise l'existence ou l'absence d'une relation entre deux échantillons de valeurs sur un groupe de sujets. Le coefficient de corrélation permet de quantifier cette relation par le signe de la corrélation (positive et négative) et par la force ou cette corrélation.

    Ø X : représente la branche, agriculture, forêt, élevage, chasse et pêche

    Ø Y :représente le produit intérieur brut (PIB) au coût de facteur

    TABLEAU N°11 DETERMINATION DU COEFFICIENT DE CORRELATION

    Donnée

    x

    y

    x -

    y -

    (x - ) (y - )

    (x - )2

    (y - ) )2

    2015

    0,8

    6,7

    0,3

    2.1

    0,63

    0,09

    4,41

    2016

    0,5

    2,5

    0

    -2.1

    0

    0

    4,41

    2017

    0,2

    4,6

    0,3

    0

    0

    0.09

    0

    Source : Elaboré par nous-mêmes sur base de données statistiques du tableaun°10.

    INTERPRETATION DE LA CORRELATION

    Le coefficient de corrélation sert avant tout à caractériser une relation linéaire positive ou négative. Il s'agit d'une mesure symétrique. Plus il est proche de 1(en valeur absolue) plus la relation est forte. r = 0 indique l'absence de corrélation, il équivaut à un test d'indépendance si et seulement si le couple (x,y) suit une loi normale bivariée.

    La valeur de r n'a pas de signification intrinsèque. En revanche son carré c'est-à-dire r2, que l'on appelle coefficient de détermination s'interprète comme la proportion de variation de y linéairement expliquée par x.

    Coefficient de détermination R2

    Le coefficient de détermination r2 mesure la dépendance de y sur x. on l'appelle encore coefficient d'explication car il explique la variation de la variable endogène par la variation de la variable exogène 

    Bref :r2 mesure le pouvoir d'exploitation du comportement de y

    Formule r2 =

    Propriété r2

    - r2 = varie entre 0 + 1, c.-à-d. 0 = 1

    - r2 = 1 : lorsque l'équateur et la variable indépendante considérée expliquent entièrement les valeurs ou la variable dépendante

    - r2 = o i lorsqu'il n'y a aucune liaison entre x et y

    r2 = .02

    Ainsi r² étant égal à 0.02, nous disons qu'il n'y a pas une liaison forte entre le secteur agricole et le PIB de la provincec'est-à-dire la croissance économique de la province du Kasaï-Orientaldépend du secteur agricole que de 2% et el reste soit 98% de la croissance économique est expliquée par d'autres secteurs. Donc le secteur agricole n'arrive pas à booster la croissance économique du Kasaï-Oriental.

    CONTRAINTE PROPRE AU SECTEUR AGRICOLE

    Comme contrainte spécifique, il y a lieu de citer les points suivants :

    v la prédominance du secteur minier dans le développement socio économique de la province ;

    v l'insuffisance et la libération tardive de fonds pour le fonctionnement et l'exécution des projets agricoles ;

    v l'insécurité qui règne dans le champ et plantation due aux vols et aux attaques de fauves ;

    En ce qui concerne la production des poissons :

    v les difficultés d'approvisionnement en équipement et matériel de pêche ;

    v le manque des installations, des camions et Wagons  frigorifique pour la conservation et le transport des poissons frais.

    SUGGESTIONS ET PERSPECTIVES D'AVENIR

    La province du Kasaï-Oriental dispose annuellement de deux ou trois saisons culturales. Elle est dotée d'un potentiel agricole parmi les plus importants du monde, sont climat, sa végétation, la nature de son sol sont des facteurs qui pourrons permettre à la province des grandes productionsagricoles mais malgré des efforts conjugués par la province en priorisant l'agriculture, la dégradation agricole est toujours croissante.Pour arriver à palier cette situation, les préalables suivants devrontêtre pris en compte :

    v la volonté politique des dirigeants à tous les niveaux ;

    v organiser les formations et sensibilisation de la masse paysanne en vue de l'intéresser d'une part à la culture attelée et d'autres parts d'agrandir les étendues cultivables ;

    v l'entretien et le renouvellement des engins ;

    v une redynamisation de l'infrastructure routière pour faciliter les transactions des produits agricoles.

    La politique agricole constitue l'instrument privilégié par l'état pour la réalisation de sa politique économique. De ce fait, l'Etat va effectuer les choix judicieux dans l'affectation de ses ressources et ajuster ses stratégies à des fins productives.

    Ainsi donc, la province retrouvera au fil des années sa renommée de grignerde la République Démocratique du Congo.

    CONCLUSION

    L'agriculture kasaïenne a connu au cours de son histoire des déstructurations et restructuration continuelles.En raison de sa faible progression, elle tend à occuper une place de plus en plus restreinte dans l'activité économique provinciale. Les déficits chroniques en matière de production agricole ne sont pas dus uniquement à des causes structurelles ou aux aléas climatiques, mais également à la sous utilisation des capacités existantes (financières, techniques et humaines).

    Pour mieux situer la portée de notre travail qui est consacré à l'étude de l'impact du secteur agricole sur la croissance économique de la province du Kasaï-Oriental nous sommes partis de la problématique constituée de deux questions :

    1. Quel est la place de l'agriculture dans la province du Kasaï-Oriental?

    2. Cette activité arrive-t-elle à booster la croissance économique de la province du Kasaï-Oriental?

    En guise d'hypothèse, nous avons noté que : il semblerait que l'agriculture pourrait avoir une place stratégique pour relancerl'économie du Kasaï-Oriental parce que nous ne pourrions pas envisager une véritable croissance sans une mutation de l'agriculture.

    Il se pourrait que cette activité n'arrive pas à booster la croissance économique vu le manque de la rationalité dans la distribution et l`utilisation des tracteurs, des engrais chimiques et la quasi - impraticabilité de routes de desserte agricole

    Notre préoccupation majeure était de voir l'impact qu'a le secteur agricole dans le PIB de la province du Kasaï-Oriental,pour atteindre notre objectif, nous avons utilisé la méthode statistique qui nous permis d'étudier la relation existante entre le secteur agricole et le PIB au coût de facteur par le coefficient de détermination r2 = 0.02 qui nous indiquent qu'il n' y a pas une forte corrélation entre ces deux branches au cours de notre période d'étude.

    Au regard des résultats ci-haut présentés, nous notons que toutes nos hypothèses ont été confirmées.

    Nous n'avons pas l'ambition d'avoir résolu le problème de la crise du secteur agricole du Kasaï-Oriental. Notre souci était de donner matière à réflexion à tous ceux qui sont préoccupés par la recherche des voies et moyens pouvant aider à sortir de cette crise. Nous restons convaincus que d'autres chercheurs continuerons dans le même sens que nous, pour aborder d'autres questions non aperçues et non approfondies dans ce travail.

    BIBLIOGRAPHIE

    I. OUVRAGES

    1. KABENGELE DIBWE G. Géographie économique et humaine de la RDC, Volume 1, éd, série MES, Kin, 2008 ;

    2. Albert Corhayet MAPAPA MBANGALA, fondement de gestion financière, 3ème éd.

    3. Dictionnaire de poche Larousse, nouvelle édition, 2009 ;

    4. Dictionnaire des sciences (encyclopédie)

    II. MEMOIRE ET TFC

    1. KABULO KABENGELE l. la réorganisation du secteur agricole et son impact dans l'économie congolaise (cas de la province du Katanga), TFC UNILU, 2010 ;

    2. KASAMBAYI S. l'incidence de la politique agricole provinciale sur la croissance économique de la province, Mémoire, UOM, 2017 ;

    3. ILUNGA KAMBA I. la Politique de l'Agriculture, mémoire, UOM.2016

    4. BEKHTACHE ZAHIA ET MESSOUCI SAMAH. L'impact de la variation du prix du pétrole sur la croissance économique en Algérie, thèse de master, science économique, université de Béjart, 2015.

    III. REVUES

    1. MIERO, Monographie de la province du Kasaï-Oriental, octobre 1998 ;

    2. Monographie du Kasaï-Oriental, 19 octobre 1999.

    IV. AUTRES

    L'apport de l'Internet

    TABLE DES MATIERES

    EPIGRAPHE I

    DEDICACE II

    REMERCIEMENT III

    INTRODUCTION - 1 -

    INTRODUCTION - 2 -

    1. PRESENTATION - 2 -

    2. ETAT DE LA QUESTION - 2 -

    3. PROBLEMATIQUE - 3 -

    4 HYPOTHÈSE - 3 -

    5. CHOIX ET INTERET - 3 -

    6. METHODE ET TECHNIQUE - 4 -

    7. DELIMITATION - 5 -

    8. PLAN SOMMAIRE - 5 -

    CHAPITRE I. APPROCHE CONCEPTUEL - 7 -

    I.0. DEFINITIONS ET NOTIONS SUR LES CONCEPTS DE BASE - 7 -

    I.1. IMPACT - 7 -

    I.1.1.CRITERE DE LA PERFOMANCE - 8 -

    CONCEPT DE PERFORMANCE EN GESTION - 8 -

    OBJECTIF : PERTINENCE - EFFICACITE - 8 -

    MOYEN-RESULTAT - 8 -

    I.2. SECTEUR - 9 -

    I.3. AGRICOLE - 9 -

    1.3.1 Rôle de l'agriculture dans la croissance. - 9 -

    1.3.2 L'agriculture, la pauvreté et la sécurité alimentaire - 10 -

    I.4. CROISSANCE ECONOMIQUE - 11 -

    1.4.1 MESURE DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE - 12 -

    a) Le taux de croissance du PIB - 12 -

    b) Le Produit Intérieur brut (PIB) - 12 -

    b.1. Méthode de calcul du PIB - 13 -

    b.2. Intérêt du calcul du PIB - 13 -

    b.3. Caractéristique du PIB - 14 -

    Qu'est ce qui ne pas inclut dans le PIB - 14 -

    b.4. Composition du PIB - 14 -

    b.4.1. Les composantes du PIB - 14 -

    I.4.2 DETERNANT ET SOURCES DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE - 14 -

    a. Investissement - 15 -

    b. Les infrastructures et l'état du marché - 15 -

    C. Le progrès technique - 16 -

    D. L'environnement institutionnel - 16 -

    CHAPITRE II : APPROCHE THEORIQUE ET CADRE DE RECHERCHE - 18 -

    Section 1: Théories de la croissance économique - 18 -

    a. Ecole classique - 18 -

    b. Le rendement décroissant de David Ricardo - 18 -

    c. La théorie de Marx - 19 -

    d. La croissance limitée vue par Malthus - 19 -

    e. Joseph Alois Schumpeter et l'innovation - 19 -

    F. La croissance instable des post Keynésiens DOMAR et HARROD - 19 -

    g. Jean Baptiste Say : La croissance illimitée et stade - 20 -

    h. Les variations du coefficient de capital permettent la stabilité de la croissance (Solow 1956) - 20 -

    Agriculture et croissance économique - 21 -

    SECTION 2 : PRESENTATION DE LA PROVINCE DU KASAÏ-ORIENTAL - 22 -

    1. APERÇUE HISTORIQUE DU KASAÏ ORIENTALE - 22 -

    1.2 La situation géographique - 22 -

    1.3 Situation politique - 22 -

    1.4 Situation économique - 23 -

    1.5. Principales activités économiques - 23 -

    1.5.1 Place de l'agriculture dans l'économie Kasaïenne - 23 -

    1.6 Le cadre naturel - 24 -

    1.6.1 Le climat - 24 -

    1.6.2 Les Sols - 25 -

    1.6.3 Végétation - 25 -

    1.6.4 Les zones agricoles de la province du Kasaï oriental - 25 -

    1.7 Principales cultures vivrières du Kasaï oriental - 26 -

    1.7 Type de culture et leurs usages - 27 -

    CHAPITRE III. - 30 -

    SECTEUR AGRICOLE FACE A LA CROISSANCE - 30 -

    SECTION I. PRESENTATION DE DONNEES - 30 -

    CULTURES VIVRIERES - 31 -

    CULTURES INDUSTRIELLES - 31 -

    1. ANIMAUX DE COMPAGNIE ET AGREMENT - 32 -

    REHABILITATION DES ROUTES DES DESSERTES AGRICOLES - 34 -

    III.1.4. LA MECANISATION DE L'AGRICULTURE - 36 -

    III.1.5 UTILISATION DES ENGRAIS CHIMIQUES - 36 -

    LA FORET - 38 -

    ELEVAGE, PECHE ET CHASSE - 38 -

    SECTION 2 : TRAITEMENT DES DONNEES - 38 -

    1.1. LA CORRELATION - 38 -

    INTERPRETATION DE LA CORRELATION - 39 -

    CONTRAINTE PROPRE AU SECTEUR AGRICOLE - 41 -

    SUGGESTIONS ET PERSPECTIVES D'AVENIR - 42 -

    CONCLUSION - 43 -

    BIBLIOGRAPHIE - 45 -

    I. OUVRAGES - 45 -

    II. MEMOIRE ET TFC - 45 -

    III. REVUES - 45 -

    IV. AUTRES - 45 -

    TABLE DES MATIERES - 46 -

    * 1 Prof NKONGOLO MULAMI, Cour de MRSS, G2 économie inédit/UOM 2016 -2017

    * 2 Dictionnaire de poche, la rousse 2009

    * 3 Idem

    * 4 CT Crispin KALOMBO MADIMBA, Cours d'IRS inédit /UOM 2015-2016

    * 5 Dictionnaire de poche, la rousse 2009

    * 6 Albert CORHAY et MAPAPA MBANGALA. Fondement de gestion financière, 3è édition P11

    * 7 D dictionnaire de poche la rousse Op.cit.

    * 8Htt: WWW. Wikipédia. Com/définition  !! Consulte le 06/06/2019

    * 9 Dictionnaire de science (Encyclopédie)

    * 10BSI Economics : « Le lien entre l'agriculture et le développement » http:// www.bsi-Economics.orc/569-lien-agriculture-developpement,consulté le 06/06/2019

    * 11 Cité par Dalilas Servantes-Goday et Joe Dewbre dans : « importance économique de l'agriculture dans la lutte contre la pauvreté » Edition OCDE 2010

    * 12Banque mondiale : rapport sur le développement dans le monde 2008(l'agriculture au service du développement)

    * 13 FAO : l'état de l'insécurité alimentaire dans le monde 2012

    * 14 CT. OTSHIUDI, cours d'économie politique1, G1 économie 2015-2016, UOM inédit

    * 15 Bénédicte Paul, le capital l'institutionnel dans l'analyse des dynamique de croissance et développement économique et social, (Document en ligne), http : www. Lamete. Univ-montpfr/spip/spip ?

    * 16 NSHUE, cours de macroéconomie, inédite, UPC, 1ére licence, 2014-2015.

    * 17 Rapport 2014 sur le développement en Afrique.

    * 18 BRASSEUL Jacques, initiation à l'économie de développement, Armand colin, 1989, p.41

    * 19 BEKHTACHE Z. MESSOUCI S : «  l'impact de variation du prix du pétrole sur la croissance économique en Algérie », thèse de master, sciences économiques, université de Bejaia ,2015 p5

    * 20Guellec. D et RALLEP. P,(2001, «  les nouvelles théories de la croissance » Edition la découverte, Paris, P28

    * 21 ABRAM FROSP, Dynamique économique, ed Dalloz, Paris, 1995. Page 35

    * 22 Richard(A), croissance triomphante : une perspective sur le 19ème siècle, Nouveaux horizons, paris, 1996. Page 48

    * 23 Plan quinquennal d'emploi, 2011-2015, p26

    * 24 TSHIMANGA MULANGALA R, cours de Géographie économique, G2 Eco, UOM 2016-2017

    * 25 MIPRO, monographie de la province du Kasaï-Oriental, Octobre 1998, p13-16

    * 26 TSHIMANGA MULANGALA R, Op.cit., p28






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