Règle de Taylor: application au cas de la banque de la république du Burundipar Thierry KWIZERA Ouaga 2 - DEA 2018 |
III.1.3.Sources des donnéesLes données utilisées dans les différentes régressions sont des données annuelles couvrant la période de 1980 à 2015(annexe 1). Ces données recueillies ont été puisées dans des rapports annuels et trimestriels de la BRB. ü Détermination des variables inobservables o Le taux d'inflation cible Comme la conduite de la politique monétaire au Burundi n'est pas caractérisée par le ciblage d'inflation, on a jugé bon de considérer le taux de l'inflation auquel tous les pays de l'EAC ont fixé comme un des critères de convergence. Ce dernier est fixé au maximum 8%17(*). o L'écart de production ou output gap L'output gap est la variation du logarithme de l'output observé de sa tendance potentielle. Ce dernier est obtenu en utilisant la méthode de filtrage de Hodrick-Prescott. Cette méthode aboutit à une bonne estimation de l'output potentiel. Le gap de production utilisé est donc celui obtenu par différence entre le PIB réel observé et le PIB tendanciel avec lissage du filtre HP. Notons que par définition, la méthode de HP aboutit à une série stationnaire. o Taux d'intérêt réel d'équilibre : Selon Taylor (1993), le taux d'intérêt réel d'équilibre est fixé à 2%. Mais d'autres économistes ont développé d'autres méthodes d'estimation de ce pourcentage. C'est ainsi que dans ce travail, il sera considéré comme étant égal à la différence entre la moyenne du taux directeur et la moyenne d'inflation, les deux moyennes étant en effet calculées sur la période couvrant l'estimation tel qu'adoptée par Smets (1998) et Kozicki (1999) [cité par Kone (2016)]. * 17Report of the joint meeting of the economic affairs, financial markets, payment and banking ¤cy sub-committees of the monetary affairs committee (MAC),Kampala, Uganda (11th to 15th july 2017),Report of the meeting. |
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