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L'impact de la valorisation de ressource en eau sur la prospérité


par Nathan Luwawu kalemba
Université de Jendouba /FSJEGJ/ Tunisie - Master de recherche 2021
  

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Introduction

Dans cette section nous allons présenter la complexité économique qui est un nouveau concept développée durant la dernière décennie par Hausman et Hidalgo. La complexité économique intervient pour nous aider au travers de ses dimensions de construire notre modèle conceptuel.

Introduit par Hidalgo et Hausmann en 2009, la complexité économique fait référence à la capacité de production nationale (Cesar A. Hidalgo1 et Ricardo Hausmann (2009), The building blocks of economic complexity). Il serait difficile de donner une définition très précise de la complexité économique. Cependant nous pouvons la définir comme étant une mesure de la quantité de savoir qu'une société mobilise ou comme la relation durable entre la structure productive d'un pays et les facteurs productifs ou les facteurs de croissance économique.

Dans leur travail intitulé « The building blocks of economic complexity », Hausmann et Hidalgo (2009) ont montré que les différences entre pays en termes de de création de richesse,

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productivité et donc en termes de PIB par habitant pouvaient être expliquées par les écarts en matière de complexité économique. Ce concept renvoie selon eux à la disponibilité de « capacités productives » au sein d'un pays, mais surtout à l'aptitude de celui-ci à combiner de manière optimale ces différentes capacités. Ils stipulent que les capacités non échangeables disponibles dans un pays détermineront le niveau de productivité du pays. Lorsque la structure de production d'un pays est plus complexe, les capacités de production sont plus fortes (Hidalgo et Hausmann 2009, 2010). Un pays avec de plus grandes capacités sera en mesure de participer à des activités de production sociale avec une productivité plus élevée, et donc, le pays se développera plus rapidement (Felipe et al. 2012).

La complexité économique d'un pays reflète la quantité de connaissances matérialisées dans ses systèmes de production (Hidalgo et Hausmann, 2009). La complexité économique reflète les capacités de production d'un pays et joue un rôle important dans la croissance économique. (Shujin et Renyu, 2016).

Plusieurs chercheurs ont étudié empiriquement l'effet de complexité sur la croissance économique. Hausman et Hidalgo (2009) dans leurs résultats empiriques montrent que la complexité est fortement corrélée avec revenu. De plus, ces résultats ont également démontré que les différences de revenu entre les pays sont le résultat de différences de complexité. On peut prévoir la croissance économique future à long et à court terme au moyen de la complexité.

Cependant, des chercheurs comme Ourens (2013) suggèrent que la complexité peut prédire la croissance à long terme mais ne pourrait pas trouvé de support empirique pour prédire la croissance à court terme. Felipe et al. (2012) notent que les pays à haute complexité sont principalement le Japon, l'Allemagne, les États-Unis, la France et d'autres pays riches, et le les pays à faible complexité sont principalement Cambodge, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Nigéria et autres pays à revenu par habitant relativement faible. En 2014 (Felipe et al. 2014), ils notent que les pays ayants une meilleure performance économique sur une longue période, comme la Chine, l'Inde, la Pologne, le Brésil et d'autres pays, ont accumulé plus de capacités de production.

En effet, dès les années 1950 les chercheurs comme Lewis (1955), Rostow (1959) et d'autres ont décrit le développement économique d'un pays comme processus de transformation de la structure et l'augmentation de la productivité, et la réalisation de ce processus se produit par la transformation des ressources et augmentations des capacités de production, qui sont étroitement liées. La transformation des ressources ne peut être réalisée seulement lorsqu'un

pays a les capacités de production correspondante. Afin d'augmenter le niveau de capacités de production, un pays doit optimiser ressources matérielles, telles que la quantité des ressources et qualité et ressources humaines. Hausman et Hidalgo (2009) indiquent que la complexité est fortement corrélée avec différents intrants de main-d'oeuvre dans production. Zhu et Fu (2013), Wang et Wei (2010) notent que le capital humain est un facteur important qui affecte la complexité de l'exportation. En outre, Hausmann et al. (2014) trouvent qu'il y a une relation entre complexité et capital humain. La production nécessite non seulement des capacités différentes mais aussi leurs interactions. Ces interactions dépendent de différents intrants de travail. L'amélioration du capital humain peut permettre à un pays d'apprendre et de maîtriser des liens et des tâches plus complexes afin que le pays ait un avantage comparatif dans la production de produits plus complexes (Costinot 2009). Par conséquent, l'amélioration du capital humain peut favoriser l'amélioration des capacités des produits nationaux. Les pays à faible niveau de capital humain seront contraints d'améliorer leurs capacités nationales, même dans un cercle vicieux « faible complexité et faibles capacités de production ». Ensuite, l'accumulation de capacités peut entrer dans le « Piège de la Quiescence » (Hausmann et Hidalgo 2011).

Hausman et Hidalgo (2009) ont tenté à apporter la solution à la question de savoir si pourquoi il y a des différences dans le produit intérieur brut par habitant des pays si tous les pays sont connectés les uns aux autres dans un réseau mondial. Ils stipulent que, cela est dû du fait que certaines des activités individuelles qui découlent de la division du travail ne peuvent pas être importées, telles que les droits de propriété, la réglementation, les infrastructures, les compétences spécifiques de la main-d'oeuvre, etc., et les pays doivent donc les disposer localement pour produire. Par conséquent, la productivité d'un pays réside dans la diversité de ses « capacités » non échangeables disponibles et, par conséquent, les différences de revenu entre les pays peuvent s'expliquer par des différences de complexité économique, mesurées par la diversité des capacités présentes dans un pays et leurs interactions. .

Au cours des 20 dernières années, les modèles de croissance économique ont souvent inclus l'hypothèse que la variété des intrants entrant dans la production des biens produits par un pays affecte la productivité globale de ce pays. A cet effet, Hausman et Hidalgo (2009) introduisent la notion des mesures indirectes des capacités disponibles dans un pays en considérant chaque capacité comme un bloc de construction ou une pièce Lego. Dans cette analogie, un produit équivaut à un modèle Lego et un pays équivaut à un seau de Lego. Les pays pourront fabriquer des produits pour lesquels ils ont toutes les capacités nécessaires, tout comme un enfant est

capable de produire un modèle Lego si le seau de l'enfant contient toutes les pièces Lego nécessaires. En utilisant cette analogie, il serait possible de déduire des propriétés telles que la diversité et l'exclusivité des pièces Lego à l'intérieur du seau d'un enfant en ne regardant que les modèles qu'un groupe d'enfants, chacun avec un seau différent de Legos, peut faire. Ceci, nous montrons que cela est possible si nous interprétons les données reliant les pays aux produits qu'ils exportent comme un réseau bipartite et supposons que ce réseau est le résultat d'un réseau tripartite plus vaste, reliant les pays aux capacités dont ils disposent et les produits aux capacités qu'ils possèdent. Exiger Par conséquent, les connexions entre les pays et les produits signalent la disponibilité des capacités dans un pays, tout comme la création d'un modèle par un enfant signale la disponibilité d'un ensemble spécifique de pièces Lego.

Il convient de noter que cette interprétation ne dit rien des processus par lesquels les pays accumulent des capacités et des caractéristiques d'une économie qui pourraient les affecter. Il tente simplement de développer des mesures de la complexité de l'économie d'un pays à un moment donné. Cependant, l'approche présentée ici peut être considérée comme un élément constitutif d'une théorie qui rend compte du processus par lequel les pays accumulent des capacités. (Hausman et Hidalgo, 2009).

Sur la base des données d'un panel de villes chinoises, Poncet et Starosta de Waldemar (2013) constatent que si la complexité peut promouvoir la croissance économique, il dépend principalement des capacités de production des entreprises nationales.

L'application de la complexité économique est une rupture avec la vision réductionniste et le paradigme de l'ordre (Cairney et Geyer, 2017). Elle est une nouvelle façon de penser et une nouvelle vision du monde qui se caractérise par la fluctuation, l'instabilité et le désordre.

Les adeptes de la complexité économique considèrent l'économie comme étant un système complexe. Selon Kirman (2016), les phénomènes économiques sont considérés comme des modèles qui résultent de l'interaction des facteurs hétérogènes.

La Complexité économique repose sur 4 concepts (Hausmann, Hidalgo , et al, 2011). A savoir:

1. Les capabilités productives implicites (Renvoie à l'ensemble de compétences, intensité de savoir, connaissance et de moyens nécessaire mobilisable afin de produire)

2. La sophistication (Renvoie au niveau de développement que connait et subit un bien durant son processus de production)

3. La diversification (Elle renvoie à l'existence de plusieurs variétés d'activités ou des biens)

4. Le réseautage (Il renvoie aux liens qui existent et/ou qui nait entre les activités durant son processus de production)

La complexité économique, nous permettra dans cette étude de penser à un développement axé sur quatre plans : la sophistication, le réseautage, la diversification et les habiletés productives implicites. Mais aussi avec une approche globaliste et de reliance, la complexité nous permet de traiter notre problématique en mettant ensemble tous les secteurs d'activités économiques.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984