INSTITUT REGIONAL AFRICAIN DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES
DE
L'INFORMATION GEOSPATIALE (AFRIGIST)
Sous les auspices de la Commission Economique des Nations
Unies pour l'Afrique
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali1.png)
ANALYSE DU RISQUE D'INONDATION SUR LA RIVE NORD
DU FLEUVE NIGER A BAMAKO, MALI
Projet soumis au Département de
Photogrammétrie et de Télédétection (PRS), pour
l'obtention du Diplôme d'Etude Supérieures
Spécialisées (DESS) en Production et Gestion de l'Information
Géographique à l'Institut Régional Africain des Sciences
et Technologies de l'Information Géospatiale (AFRIGIST)
Présenté par :
BAMBA Houdou PRS/PGD/317016
|
Sous la supervision de :
Mr JOHNSON Dodé Bendu
|
bambahoudou1@gmail.com
(+22379060734)
Session académique : 2017-2018
2
CERTIFICATION
Par l'Etudiant
Je, soussigné, BAMBA Houdou, Etudiant en Diplôme
d'Etudes Supérieures Spécialisées (DESS) en Production et
Gestion de l'Information Géographique au Département de
Photogrammétrie et Télédétection de l'Institut
Régional Africain des Sciences et Technologies de l'Information
Géospatiale (AFRIGIST) sous le numéro d'enregistrement
PRS/PGD/317016, atteste que ce mémoire intitulé :«
ANALYSE DU RISQUE D'INONDATION SUR LA RIVE NORD DU FLEUVE NIGER A
BAMAKO, MALI», est un travail original et n'a pas
été présenté ailleurs pour l'obtention d'un
diplôme ou dans un but quelconque.
Nom de l'Etudiant : BAMBA Houdou
Signature : Date :
ATTESTATION
Par le Superviseur
Je, soussigné, Mr JOHNSON Dodé Bendu, enseignant
(AFRIGIST-Nigéria), atteste que ce travail intitulé : «
ANALYSE DU RISQUE D'INONDATION SUR LA RIVE NORD DU FLEUVE NIGER A
BAMAKO, MALI » réalisé par BAMBA Houdou,
Etudiant en Diplôme d'Etudes Supérieures
Spécialisées (DESS) en Production et Gestion de l'Information
Géographique a satisfait aux conditions requises pour l'obtention du
DESS.
Superviseur
Nom : Mr JOHNSON Dodé Bendu Signature Date :
Le Chef de Département PRS
Nom: M. SOUMAH Signature: Date :
Le Directeur des Affaires Académiques/ AFRIGIST
Nom : Dr Joseph OLOUKOI Signature : Date :
3
DEDICACE
Je dédie ce modeste travail
A
Ma mère Minata BALLO et mon père Tièmogo
dit Daouda, Ma tante Sitan BAMBA
4
REMERCIEMENTS
Ce travail résulte de la collaboration de multiples
personnes, dont nous ne pourrons pas tous cités dans ce passage. Que
tous ceux qui ne trouveront pas leurs noms mentionnés ici puissent
comprendre que notre gratitude envers eux n'en est pas moindre. C'est ainsi qui
nous adressons nos sincères remerciements à :
V' Mr JOHNSON Dodé Bendu enseignant à
AFRIGISTST (Ile-Ife, Nigeria), pour avoir accepté de diriger ce
mémoire malgré ses multiples occupations. Ses observations, ses
apports scientifiques et son soutien moral technique ne nous ont point fait
défaut. Qu'il trouve ici, nos sincères et profonds remerciements
pour ses grandes qualités scientifiques.
V' Nos remerciements vont aussi à l'endroit de
l'ancien Directeur exécutif, Directeur Adjoint Mr Mahamadou S, KEITA
d'AFRIGIST et le Directeur des Etudes Dr Joseph OLOUKOI pour m'avoir
octroyé 12 mois de stage.
V' A tous les enseignants d'AFRIGIST notamment, Dr
TOHOZIN Aimée, Mr SOUMAH Momodou, Mr ADIMOU Ghislain, Mr YADJEMI Hubert,
Dr TOKO MOUHAMADOU Inoussa, Mr DIENG Mor Awa, pour la qualité de la
formation reçue.
V' A tous le personnel académique et
administratif d'AFRIGIST notamment le Directeur Exécutif Adjoint M,
Abdoulaye BELEM, Mme ADEOTI.
V' Nous tenons à remercier tout le personnel
de l'IGM le Directeur Général Ando Enko Guindo et
particulièrement Mr Dramane DIALLO, Mohamed Lamine TRAORE dans le
service des archives, Mahamadou TOURE, Youssouf CISSE et Dantouma TRAORE pour
leurs offres et soutiens de toute manière.
V' Nous tenons à remercier le Directeur
Nationale du Cadastre du mali à la personne de Mr Amadou TRAORE pour son
soutien technique, moral et financier.
5
V' C'est l'occasion pour moi d'exprimer ma profonde
gratitude à mon père Tièmogo BAMBA, à ma grande
soeur Mariam BAMBA, mon grand-frère Yaya BABMA et aux familles BAMBA,
à Sikasso, Bamako, Bouaké (Cote d'ivoire) et sans lesquelles ce
travail serait impossible.
V' Nous tenons à remercier Mr Soumaïla
TRAORE, Chaka TRAORE, Oumar SOGODOGO pour leur encouragement et toutes sortes
de soutien.
V' Nos sincères remerciements à la
communauté Malienne d'AFRIGIST, à la communauté
Burkinabé, Sénégalaise, Béninoise, Camerounaise et
Nigérienne, qu'ils reçoivent ici l'expression de notre profonde
gratitude.
V' Nous exprimons aussi nos remerciements aux
camarades de la promotion DESS Franco de 2017-2018 pour leurs appuis et
collaborations pendant cette formation.
V' Enfin, nos profondes gratitudes et reconnaissances
à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, nous ont soutenu
dans la réalisation de ce présent travail.
6
LISTE DES ACRONYMES
ANAM : Agence Nationale de la
Météorologie du Mali
DGPC : Direction Générale de la
Protection Civile du Mali
DNSI : Direction Nationale de la
Statistique
ETM+ : Enhanced Thematic Mapper
IGM : Institut Géographique du Mali
INSTAT : Institut National de la
Statistique
OLI-TIRS: Operational Land Imager and
Thermal Infrared Sensor
PIRT : Projet Inventaire des Ressources
Terrestre au Mali
RGPH : Recensement Général de
la Population et l'Habitat
SHP : Shape File
SIG : Systèmes d'Information
Géographique
SRTM: Shuttle Radar Topographic
Mission
TIFF: Tagged Image Format
TM: Thematic Mapper
USGS: United States Geological
Survey
WGS : World Geodetic System
7
RESUME
Il s'agit, dans cette étude, de contribuer à la
gestion des risques d'inondations sur la rive nord du fleuve Niger dans la
ville de Bamako au Mali, où l'occupation anarchique du lit des cours
d'eaux est la cause principale des inondations dans la rive nord du fleuve
Niger à Bamako.
A l'aide des données de LANDSAT (1984, 2000, 2017),
cinq classes d'occupation du sol ont été extraite par la
classification à l'aide de l'algorithme Maximum. Ces données
multi-dates ont été intégrées dans un dispositif
d'analyse diachronique et de prévision à l'aide des tables de
Markov. On observe un accroissement régulier du bâti (35% en 1984,
44% en 2000 et 57% en 2017) au détriment des sols nus, de la
végétation, de l'eau et de l'affleurement rocheux. L'analyse du
relief à l'aide des données SRTM montre de larges étendues
de logements établis dans les zones inondables.
Les simulations réalisées, d'une part, sur
l'extension future du bâti et, d'autre part, sur les probabilités
de l'extension maximale des inondations réclament l'urgence de la prise
de mesures administratives dans la gestion du foncier urbain à
Bamako.
Les cartes d'occupations et celle de la simulation de
l'extension spatiale peuvent être utilisée pour la gestion des
risques d'inondation et pour des actions de mitigations
Mots clés : Risque d'inondation,
fleuve Niger, Télédétection, SIG
ABSTRACT
The purpose of this study is to contribute to flood risk
management on the north bank of the River Niger in the city of Bamako in Mali,
where the uncontrolled occupation of river bank is the main cause for flooding
in the north bank of the Niger River in Bamako.
Using Landsat data (1984, 2000, 2017), five land cover classes
were extracted by classification using the Maximum algorithm. These multi-date
data were integrated into a diachronic analysis and prediction device using the
Markov tables. There is a steady increase in buildings (35% in 1984, 44% in
2000 and 57% in 2017) to the detriment of bare soil, vegetation, water and rock
outcrop.
The landscape analysis using SRTM data shows large areas of
settlement established in flood-prone areas. The simulations carried out, on
one hand, on the future extension of the building and, on the other hand, on
the probabilities of the maximum extension of the floods require urgent
administrative measures in the management of the urban land to Bamako.
Occupancy maps and spatial extension simulation can be used
for flood risk management and mitigation actions
Keywords: flood risk, river Niger, Remote
sensing, GIS
8
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
Une inondation est une submersion rapide ou lente des terres
qui sont généralement hors d'eau. C'est une catastrophe naturelle
aux conséquences humaines et matérielles très graves.
En Afrique de l'ouest, des études (Afouda et al.,
1997) ont montré une irrégularité des pluies, un
raccourcissement de la longueur des saisons pluvieuses, une hausse des
températures, une persistance et rigueur des saisons sèches. Les
saisons des pluies sont réduites avec des débuts tardifs et de
fins précoces, perturbant ainsi les calendriers culturaux et les
phénomènes météorologiques extrêmes dont les
inondations surviennent de façon hasardeuse ces dernières
années. Tous ces éléments montrent bien que la rive nord
du fleuve Niger subit les conséquences du changement climatique et
qu'elle n'est pas à l'abri des catastrophes naturelles comme risque
d'inondation.
Face à ces risques naturels imprévisibles, il y
a aussi le manque de suivi et de connaissance sur l'extension spatiale des
zones à risque d'inondation. Le non-respect des consignes données
par le ministère des domaines foncier du Mali qui dit que tous les
morcellements doivent laisser une marge de 25 m de part et d'autre des cours
d'eau.
C'est dans ce contexte que la présente étude est
réalisée avec pour objectif d'analyser à partir d'une
utilisation couplée de la Télédétection et des
Systèmes d'information Géographique (SIG) le risque d'inondation
et mettre à la disposition de la population des données de
géoinformation dans la rive nord du fleuve Niger à Bamako.
1.1 CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
Ce chapitre aborde la problématique, les objectifs, la
revue de la littérature et la clarification des
concepts.
1.1.1 Problématique
Dans un pays en voie de développement comme le Mali,
selon la DGPC, les inondations sont répertoriées comme l'une des
catastrophes naturelles les plus fréquentes dont plusieurs
9
sont dévastatrices. Les inondations qui ont
touché le Mali en 2013 ont eu un impact particulièrement
très fort sur la rive nord du fleuve Niger à Bamako. Elles ont
affecté plus de 25 000 personnes et généré
d'importants dégâts (maisons détruites, cultures
maraichère ravagées, points d'eau souillés, stocks
alimentaires détruits, etc.). Selon la Direction Générale
de la Protection Civile du Mali (DGPC), plus de 2000 maisons ont
été fortement endommagées ou complètement
détruites suite à ces inondations.
Les personnes qui font le choix de s'installer en zone
inondable sont-elles toujours bien conscientes des risques qu'elles encourent
?
Selon Potier. L. (2001), la majorité des occupants se
sont renseignés ou ont été informés du
caractère inondable de la zone lorsqu'ils s`y sont installés. Les
personnes qui construisent sont souvent informées lors de la demande de
permis de bâtir, tandis que les nouveaux arrivants qui occupent des
constructions existantes sont le plus souvent informés par les anciens
occupants ou le voisinage. Les enquêtes révèlent aussi que
même en étant informés du caractère inondable de la
zone, la plupart des ménages effectueraient le même choix
résidentiel.
Une première explication réside dans la
perception du risque. Les études montrent que beaucoup de personnes
peuvent reconnaître le danger, le caractère inondable de la zone,
mais mal estimer le risque effectif ou penser qu'ils seront
épargnés. C'est en particulier le cas de nouveaux arrivants.
L'information sur la dynamique de l'occupation et
l'utilisation des sols constitue aujourd'hui un outil essentiel à la
compréhension de l'évolution des territoires. En effet, on peut
mesurer et quantifier le changement d'occupation et d'usage des sols intervenus
dans le temps par l'analyse d'images aérienne et satellitaire. De plus,
la forte périodicité de ces données à l'heure
actuelle, la performance de leur résolution spatiale s'avèrent
intéressants pour approcher plus finement cette évolution. Bonn
F. et G. Rochon, 1992. Au cours des trente dernières années,
l'occupation du sol a connu un changement rapide sur l'ensemble de la rive nord
du fleuve Niger à Bamako, induit par une urbanisation galopante. C'est
le phénomène de l'étalement urbain. Cela
génère une forte consommation des espaces bâtis au
détriment des territoires agricoles et naturels. Cet étalement
urbain
10
induit également une modification de la forme du
paysage. Les frontières qui, autrefois, séparaient les villes des
compagnes se sont estompées progressivement au cours du temps. Le
paysage est plutôt marqué par des empreintes urbaines de plus en
plus diffuses, où dans certain cas le mitage est la forme dominante. On
parle de fragmentation du paysage.
L'urbanisation de la ville de Bamako qui a un taux
d'accroissement de 4,8% occupe le premier rang en Afrique et
6ème dans le monde (Wikipédia). Ces
phénomènes sont des facteurs qui peuvent provoquer des
catastrophes naturelles comme l'inondation. Le véritable problème
est que les citoyens s'installent près des cours d'eaux et dans le lit
du fleuve. Ces espaces sont considérés comme des secteurs non
protégés en cas d'inondation. Face à ce fléau, la
majeure partie des populations étant analphabètes et souvent
pauvres n'ont pas le maximum d'information nécessaire sur les
méfaits des risques d'inondation sur la rive nord. Aussi des personnes
nantis construisent dans le lit des cours d'eaux contribuant ainsi à
l'accentuation des risques d'inondations.
La Télédétection et les SIG sont des
outils particulièrement performants pour l'étude des risques
naturels (Meyer et al. 2001). Les données d'observation de la
Terre constituent un puissant outil de surveillance des
phénomènes d'inondation (Puech, 1995) car elles permettent
d'identifier les zones affectées, mais aussi peuvent aider à la
mise en place de plans de prévention des risques (Marinelli et al.
1997 ; Flouzat et al, 2003). La prédiction de
l'occupation future sur la base de modèles de
télédétection permet d'anticiper sur la survenue des
catastrophes d'inondations afin de prendre des mesures idoines. La
télédétection aérospatiale offre à l'heure
actuelle un ensemble de réponses aux problématiques de
qualification et de quantification de l'aléa et de la
vulnérabilité (Maurel et al. 2001). La gestion optimale
des risques d'inondations nécessite au préalable une bonne
connaissance des causes du phénomène et une bonne cartographie de
son extension pour faire une configuration future (Wade et al.
2008).
La configuration territoriale ne s'applique bien sûr pas
seulement à l'utilisation du sol aussi les questions des
activités, des infrastructures, des équipements, des
systèmes de transport sont cruciales. Mais la dynamique de l'utilisation
du sol est un paramètre central de la
11
planification territoriale. La maîtrise de
l'implantation des activités est une condition d'un développement
plus durable du territoire.
L'étalement urbain, notamment en
périphérie des grandes agglomérations, à des effets
négatifs importants sur la préservation de la
biodiversité, la capacité de maintien d'espaces agricoles et
naturels périurbains viables, les coûts d'équipements en
voiries et réseaux et les performances énergétiques d'une
agglomération. Il influe aussi fortement sur l'imperméabilisation
et la modification des flux d'eau, avec les conséquences hydrologiques
évoquées plus haut (Braud et al., 2011).
L'inondation est un phénomène spatial,
susceptible d'affecter de vastes surfaces naturelles et urbaines.
L'étude de ce risque nécessite de disposer d'une information
adéquate, géolocalisée sur ses composantes : les enjeux et
l'aléa. Les interactions entre les différentes longueurs d'onde
utilisées en télédétection et la surface terrestre
permettent de les décrire par le biais d'indicateurs et de classes.
1.1.2 Cadre géographique
Situé à l'intérieur des terres sur
7°54'et 08°04' de longitude ouest et entre le 12°33 et le 12°42' de
latitude Nord et bien entouré par des collines, le District de Bamako
est constitué aujourd'hui de deux parties nettement distinctes, au nord,
la ville s'étend entre le fleuve Niger et le Mont Manding dans une
plaine alluviale. Celle-ci est longue de 115 km et grande de 11 505 hectares.
Elle se rétrécit aux deux extrémités Est et Ouest ;
au Sud, la rive droite occupe un site de 12 000 hectares, depuis
l'Aéroport de Sénou (ouvert en 1974) et les reliefs de
Tienkoulou, jusqu'au fleuve Niger.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali2.png)
12
13
Figure 1: Situation géographique de la
rive nord
A l'origine, la ville de Bamako s'est installée sur la
rive nord du fleuve Niger communément appelé rive gauche. Cet
ancien site de la ville de Bamako est dominé au nord par le plateau
manding dont l'attitude atteint 485 mètres à Koulouba. La rive
nord du fleuve Niger de Bamako est répartie en quatre (4) communes I,
II, III, IV, La rive nord du fleuve Niger abrite 85% des services de
l'administration et les deux (2) grands marchés de Bamako.
1.1.2.1. Le cadre physique
Ø Le relief
Il est caractérisé par des plateaux et collines
de type granitique, latéritique, gravillonnaire et aussi un sol plat
avec un sol accidenté. Du côté nord-est se trouvent
quelques collines qui sont dont le Sikoroni Koulou, situé à
Sikoroni, renferme la plus grande carrière de cailloux ; le
Djékoulouni à Djoumanzana. Du côté nord, la colline
de Koulouba situé à Koulouba dans la commune III où est
siégé le palais, Et du côté nord-ouest le Lassa
Koulou, le Koulouni Yèlèko et le Koko Koulou dans la commune
IV.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali3.png)
Figure 2: Relief de la rive nord de Bamako
Ø Hydrographie
Le réseau hydrographique de la rive nord du fleuve de
Bamako est constitué de plusieurs cours d'eau. La rive nord dispose d'un
réseau hydrographique composé de rivières, mares, plaines
d'inondation ou lacs de retenue, et pour le principal le fleuve Niger
lui-même, qui ont autant de supports pour l'activité de
pêche. Le fleuve atteint sa crue pendant l'hivernage au mois
d'août, septembre et son étiage pendant la saison sèche, ce
qui explique son irrégularité. Il est d'une importance capitale
pour les populations riveraines ; puisqu'il favorise le maraichage, la
pêche, l'irrigation, l'exploitation des sables, la teinture, etc. Ces
cours d'eau qui servent à l'écoulement des eaux de pluies vers le
lit du fleuve Niger sont aujourd'hui occupés par des maisons
d'habitation.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali4.png)
14
Figure 3: Réseau hydrographique de la
rive nord
Ø Climat
Bamako occupe la frange la plus méridionale du Sahel
africain correspondant à la zone soudanienne. Elle
bénéficie de ce fait d'un climat tropical assez humide avec un
total des précipitations annuelles de 1055 millimètres, mais avec
une saison sèche et une saison pluvieuse bien marquées. Le mois
le plus sec (décembre) ne reçoit en effet pas la moindre goutte
de pluie tandis que le mois le plus pluvieux est bien arrosée (261,06 mm
en août). La saison des pluies couvre six (6) mois, de mai en octobre et
la saison sèche de novembre en avril, et la saison sèche est
repartie en deux été, de novembre au janvier période de
fraicheur et de février en avril la période chaude ou la
température atteint 40° C.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali5.png)
P(mm)
T°C80
601
240
160
80
0
J F M A M J JASON D
40
80
0
120
15
Figure 4: Diagramme ombrothermique à
Bamako
Le diagramme ombrothermique montre que les mois de juin,
juillet, août et septembre présentent des précipitations
intenses, allant de 130,12 mm à 261,06 mm
La figure suivante montre le cumul de la pluviométrie
à Bamako de 1919 à 2017, avec une tendance assez
régulière.
|
1600 1400 1200 1000 800 600 400 200
0
|
|
|
|
Cumuls annuels
|
|
|
|
|
|
|
|
Années
|
|
|
Figure 5: Cumuls pluviométriques
annuels à Bamako de 1919 à 2017
Les précipitations sont cumulées sur 4 mois et
qui fait que la terre n'absorbe pas de l'eau, Ce diagramme montre la proportion
des 4 mois de pluies par rapport aux cumuls total annuel au cours des
années. La pluviométrie est un agent important d'inondation quand
on considère les saisons, Les parts totales saisonnières (juin,
juillet, aout septembre) dans le
16
cumul annuel des précipitations à Bamako sont
importantes. Elles dépassent largement des 60% et atteignent même
plus de 95% dans certaines années (figure ci-dessous).
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali7.png)
100
75
25
50
0
1919 1934 1949 1964 1979 1994 2009
%
Années
Figure 6 : Pluviométrie
saisonnière à Bamako
Ø Végétation
La végétation est à l'image de la ville
et des politiques d'aménagement de l'espace. C'est une
végétation de type tropical. On rencontre quelques arbustes comme
le néré (Parkia biglobosa), le caicedra (khaya
senegalensis), acacia (acacia senegalensis), le manguier
(mangifera indica), le nyme (azadirachta indica), etc.
Ø Sol
Les sols sont de types granitique, latéritique,
argileuse avec une plaine alluviale. La classification PIRT, spécifique
au Mali, se base sur des unités de sol, végétations
arrangées d'après les catégories de la taxonomie des
sols.
1.1.2.2 Les aspects humains
Ø Démographie
L'accroissement démographique de Bamako est
impressionnant : 1800 habitants en 1884, 6 000 habitants en 1908, 23 000
habitants en 1945, près de 50 000 en 1960 lors de l'indépendance
du Mali, en 2009 l'agglomération compte 927438 et continue d'attirer
une
population rurale en quête de travail, Entre 1998 et
2009, la population a été multipliée par près de
1,8, soit un taux annuel d'accroissement moyen de 4,8 %.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali8.png)
1984 1908 1945 1960 2009
Annees
Effectifs
1000000
400000
800000
600000
200000
0
927438
1800 6000 23000 50000
Figure 7: Démographie de la rive nord à
Bamako de 1884 à 2009
Ø Densité de la population
La densité de la population de la rive nord est forte,
estimée à 927 438 habitants en 2009 (RGPH), l'effectif de la
population de la rive nord a connu une augmentation est passé
respectivement à 1204914 habitants en 2017.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali9.png)
17
Figure 8: La carte de densité de la
population par commune
18
De 1984 à 2018 la rive nord du District de Bamako a
connu une croissance démographique impressionnante de la population.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali10.png)
Effectifs
1400000
1200000
1000000
400000
200000
600000
800000
0
1984 1998 2009 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018
Années
Figure 9: Evolution de la population de la
rive nord à Bamako de 1984 à 2018
Source : INSTAT (Institut National de la
Statistique)
Ce graphique montre le niveau d'évolution de la
population. Celons l'INSTAT l'accroissement de la population est
commencé à partir de 1998. La rive nord de Bamako, étant
un site dont la ville de Bamako est fondée par les Niaré, a
commencé à être envahie par les ruraux et aujourd'hui la
ville de Bamako à un taux d'accroissement le plus élevé
d'Afrique avec 4,8%.
Ø Activités humaines et
économiques
Le secteur tertiaire est le plus développé avec
l'artisanat et commerce, Bamako abrite aussi le siège des grandes
entreprises financières, des services et les locaux des administrations
du pays.
19
1.2 CLARIFICATION DES CONCEPTS ET LA REVUE DE LA
LITTERATURE
1.2.1 Clarification des concepts
Les concepts sont :
Inondation, risque, aléa, enjeux, crue, les
systèmes d'information géographique (SIG),
télédétection
Ces concepts ont été définis de
façon suivante :
Ø Inondation
L'inondation est une submersion, rapide ou lente, d'une zone
habituellement hors d'eau, Le risque d'inondation est la conséquence de
deux composantes : l'eau qui peut sortir de son lit habituel
d'écoulement et l'homme qui s'installe dans l'espace alluvial pour y
implanter toutes sortes de constructions, d'équipements et
d'activités.
Melé.P., Larrue.C., (2008) définissent
l'inondation comme une submersion temporaire, naturelle ou artificielle, d'un
espace par de l'eau liquide.
Ø Crue
La crue correspond à la montée des eaux d'un
cours d'eau, l'inondation au phénomène qui en résulte,
l'eau débordant, se répandant sur les terrains alentours.
Ø Risque
Le risque est la possibilité de survenue d'un
événement indésirable, la probabilité d'occurrence
d'un péril probable ou d'un aléa
Le risque est généralement
considéré comme étant le produit de l'aléa et de la
vulnérabilité et est quantifié par la relation
ci-dessous.
Ø 20
Aléa
La complexité de la notion d'aléa fait que ses
définitions varient d'un auteur à un autre, mais qui convergent
vers certaines caractéristiques.
Selon Henry, J. B. (2004) le Ministère de
l'Environnement et Développement Durable Français (Medd)
considère l'aléa comme un phénomène physique
naturel et non maîtrisable, d'occurrence et d'intensité
donnée.
Au vu de ces définitions sur l'aléa, le constat
est fait que les auteurs convergent vers un certain nombre de
caractéristiques en définissant l'aléa comme : la
probabilité d'occurrence et l'intensité du
phénomène. Ainsi nous retiendrons que l'aléa fait
référence à la probabilité qu'un
phénomène d'une certaine étendue, d'intensité et
durée, entraînant des conséquences négatives.
Ø Enjeux
Le guide d'élaboration des plans de prévention
des risques d'inondation (PPRI, 2003) de la région française de
Languedoc-Roussillon définit les enjeux comme étant
composés des personnes, les biens, susceptibles d'être
affectés par une catastrophe naturelle.
Ø Les Systèmes d'Information
Géographique
Un système d'information géographique est un
système informatique de matériels, de logiciels et de processus
conçus pour permettre la collecte, la gestion, la manipulation,
l'analyse, la modélisation et l'affichage de données
localisées géographiquement
(géoréférencées) afin de résoudre des
problèmes complexes d'aménagement et de gestion.
Ø La
télédétection
Pour les besoins de cette étude, la définition
de la télédétection comme suite "La
télédétection est la technique qui, par l'acquisition
d'images, permet d'obtenir de l'information sur la surface de la terre sans
contact direct avec celle-ci. La télédétection englobe
tout le processus qui consiste à capter et à enregistrer
l'énergie d'un rayonnement électromagnétique émis
ou réfléchi, à traiter et à analyser l'information,
pour ensuite mettre en application cette information".
21
1.2.2 Revue de la littérature
Plusieurs travaux ont été effectués sur
le risque d'inondation. Ces études ont permis de cerner les
différents angles de vue sur le concept d'analyser le risque, les
approches méthodologiques utilisées et leurs limites, afin de
purifier d'avantage la problématique de l'analyse du risque d'inondation
sur rive nord de Bamako.
Ø L'analyse du risque
Les mesures quantitatives de l'exposition des
éléments aux inondations s'appuient sur la création d'un
indice de vulnérabilité à partir de plusieurs
critères statiques selon une méthodologie
développée par Creach et al. (2015).
Le premier critère correspond à la hauteur
d'eau potentielle calculée précédemment. Le principe est
qu'au-delà de 0,50 m, les véhicules terrestres ne sont plus
utilisables, perturbant les secours et l'évacuation, au-delà de 1
m, une personne en bonne santé ne peut plus se déplacer
normalement et au-delà de 2 m, les gens peuvent être
piégés dans les constructions (VINET et al. 2012.
Le deuxième critère est la distance aux ouvrages de
protection en raison de l'effet de surprise que peut engendrer une rupture
soudaine de la digue et du sentiment de fausse sécurité que donne
la proximité à un ouvrage. Le troisième critère est
la distance aux zones de refuges qui prend en compte la distance que doit
parcourir un occupant pour arriver dans une zone non inondée (maximum
200 m). Le quatrième critère correspond à la typologie des
habitations basée sur leur solidité (maison en roseau, maison en
bois, maison en dur et maison à étage). Un score est
affecté à chacun des éléments de chaque
critère selon le degré de vulnérabilité qu'il
génère.
Ø Conséquences des inondations
À l'échelle mondiale, le nombre de personnes
affectées et les pertes économiques liées aux inondations
sont en augmentation (Luong, 2012). En effet, entre 1991 et 2001, sur les 211
millions de personnes affectées par les catastrophes naturelles 30% ont
été victimes des inondations (Pilon 2001).
22
Koungoulba (2009), a étudié à l'aide des
analyses spatiales (SIG raster) les inondations dans la ville de Bamako. Ces
analyses ont permis d'identifier les différentes zones sensibles
à l'inondation et celles vulnérables à l'inondation.
La revue littérature nous a permis de voir les travaux
qui ont déjà été fait sur l'analyse des risques
d'inondation. Le vide à combler dans ce mémoire est de faire une
configuration sur l'occupation future de la rive nord à l'horizon 2030
et de faire une analyse de l'extension spatiale de l'inondation sur la
configuration de la rive nord.
1.3. LES OBJECTIFS DE L'ETUDE 1.3.1 Objectif
principal
Le but principal de cette étude c'est de contribuer
à une meilleure appréhension du phénomène
d'inondations dans la ville de Bamako pour une gestion urbaine efficace.
1.3.2 Objectifs spécifiques Il s'agit
:
Ø d'analyser la dynamique de l'occupation de la rive nord
de Bamako;
Ø de prévoir l'occupation future de la rive
nord du fleuve Niger à Bamako à l'horizon 2030;
Ø d'analyser l'extension spatiale de l'inondation sur
la configuration future de l'occupation de la rive nord du fleuve Niger
à Bamako.
23
CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE
Ce chapitre est consacré à l'acquisition des
données, leurs traitements et leurs différentes analyses.
La recherche documentaire a porté sur la documentation
disponible sur la zone d'étude mais aussi sur les articles scientifiques
qui ont abordé l'analyse du risque d'inondation. Elle a permis de bien
cerner la problématique de recherche, et de donner une meilleure
orientation aux objectifs de recherche fixés. Elle s'est
déroulée dans la bibliothèque et les centre de
documentation susceptible d'apporter des informations sur les SIG, la
Télédétection et l'analyse du risque d'inondation, etc.
2.1 DONNEES
Les données utilisées pour cette étude
sont des données spatiales et des données
socio-économiques. Les données sont essentiellement
composées :
- d'images Landsat TM de 1984, ETM+ de 2000 et OLI-TIRS de
2017 de la scène de Path 199 et Row 51 qui couvre la rive nord de
Bamako, La résolution spatiale de ces images multisptiales Landsat est
de 30 m.
- de données SRTM de résolution de 30 m pour
l'étude du relief, qui couvrent le côté Ouest et Est de la
ville de Bamako.
- de données météorologiques de la zone
d'étude de 1984 à 2017, collectées auprès d'ANAM
(Agence Nationale de la Météorologie).
- de données démographiques de RGPH du
recensement de 2009 acquise auprès de l'INSTAT (Institut National de la
Statistique).
Les données utilisées pour effectuer les
traitements proviennent de sources différentes, elles sont aux formats
raster (Tiff), vecteur shp, Excel (xls) et raster.
24
Tableau 1: Caractéristiques des données
utilisées
N°
|
Types de données
|
Format
|
Echelle de Resolution
|
Date
|
Source
|
Utilité
|
01
|
Image Landsat TM, ETM, OLI-TIRS
|
Tiff
|
30 m (xs)
|
1984, 2000,
2017
|
USGS,GOV
|
Occupation du sol
|
02
|
SRTM
|
Tiff
|
30 m
|
2000
|
USGS,GOV
|
Relief de la rive nord
|
03
|
Point GPS
|
Numérique
|
-
|
-
|
Rélévés
|
Identification des parcelles d'entrainement
|
04
|
Carte topographique du Mali
|
Shapefile
|
200 000
|
2017
|
IGM
|
Présentation de la zone d'étude et
le réseau hydrographique
|
05
|
Données météorologiques
|
Excel
|
-
|
1984 à 2017
|
Info-climat sur internet
|
Réalisation du diagramme ombrothermique
|
06
|
Démographie
|
Excel
|
-
|
2009
|
INSTAT
|
Présentation de la zone d'étude
|
07
|
Données socio- économique
|
Numérique/analogique
|
-
|
-
|
Bibliothèque ; Internet
|
Présentation socio-économique de la zone
d'étude
|
25
2.2 TRAITEMENT DES DONNEES 2.2.1 Méthode de
traitement
Les opérations de prétraitement sont un ensemble
de série de traitement appelé prétraitements. Ces
traitements précèdent les traitements proprement dits.
2.2.2 Prétraitement des images
Il s'agit des premières opérations
effectuées sur les images.
ü Données et traitements pour l'objectif
1
Données
Images Landsat TM 1984, ETM+2000, OLI-TIRS 2017 Données
cartographiques de Bamako
2.2.3 Traitements
Regroupement des canaux
C'est une opération qui regroupe des canaux ayant la
même résolution, Une image multi bande créée et
renferment les informations contenues de chaque canal. Le stacking qui
est le regroupement des canaux est indispensable car il a donné une
possibilité de bien effectuer les opérations
ultérieures.
Composition colorée et amélioration de
contraste
Les images satellitaires se présentent sous forme de
canaux numériques caractérisant chaque bande du spectre
électromagnétique. Au cours des prétraitements une
composition colorée a été élaborée par la
superposition des canaux qui sont à la même résolution et
elle a permis d'analyser l'occupation des sols.
26
La composition colorée en fausse couleur est
réalisée avec les bandes 4, 3,2 pour l'image TM et ETM+, et les
bandes 5, 4,3 pour OLI-TIRS. Il a été suivi d'une
interprétation visuelle et d'identification des zones
d'entraînement. Sur la base de la maitrise du terrain, la classification
supervisée avec l'algorithme du maximum de vraisemblance a
été utilisé pour produire des fichiers matriciels
classifiés.
Classification supervisée
La méthode de la classification a permis de
sélectionner sur l'image à classifier, un groupe de même
pixel ayant la même réponse spectrale et leur attribuer une classe
d'occupation.
La classification sur ENVI 4,7 a été
effectuée à l'aide des étapes suivantes : - Le
renseignement des ROI (Région of Interest)
Il a permis de séparer et de décrire les
différentes classes. Les classes sont extraites pour avoir une
idée sur la dynamique de l'occupation de la zone d'étude.
-la sélection des échantillons de parcelles
d'entrainement ; -la description et le renseignement de différentes
classes ; -le choix de l'algorithme de classification.
Interprétation visuelle
Elle a permis d'établir une relation entre la
réalité du terrain et les traitements, Estimation de la
précision de l'interprétation des images
Pour la validation de la classification, une matrice de
confusion a été élaborée. La matrice de confusion a
permis de dégager le pourcentage des unités bien classées
dans ces classes, les erreurs d'omissions et les erreurs de commission.
ICV=Nombre total des
pixels d'un thème bien classés dans sa classe (CI Nombre
total des pixels de du thème TI sur le terrain
27
ICP=Nombre des pixels
bien classés dans sa classe (CI) Nombre total des pixels de
thème classe (CI) La vectorisation
La vectorisation consiste à passer du format raster
des images classifiées à un format vecteur afin de faciliter
l'édition cartographique des différentes images
classifiées. Toutes les images classifiées ont été
exportées en format shp.
Carte de la dynamique de l'occupation des
sols
Après la conversion des images classifiées dans
ENVI en format shp, ces images ont été directement
importées dans ArcGIS 10.4. Apres l'exploration des différentes
couches, ces cartes ont été achevées à partir de la
symbolisation et de l'habillage cartographique.
Détection de changement
La détection de changement implique un jeu de
donnée temporelle pour des données multi-temporel pour l'analyse
quantitatif des effets de changement. Ce processus de détection de
changement a permis d'identifier l'état de la dynamique de l'occupation
du sol par des images de différentes dates. Il a permis aussi un
meilleur contrôle de l'extension des zones inondables par rapport
à la configuration future sur l'occupation du sol.
Prévision de la configuration future des
zones
La prédiction a permis de faire ressortir
l'état de l'occupation de la rive nord de Bamako d'ici l'horizon 2030.
Elle a été effectuée avec le logiciel Idrisi après
exploration des données.
ü Données et traitements pour l'objectif
2
Données
§ Les images classifiées de 1984 et de 2017
§ Données cartographiques de Bamako
28
Traitements
§ Conversion des images classifiées d'Envi à
Idrisi
§ Mise en page de la carte de prévision
V' Données et traitements pour l'objectif
3
§ Utilisation du (MNT)
La réalisation de ce MNT a été faite par
le mosaïquage des deux dalles (n12-w008-1arc-v3, n12-w009-1arc-v3) de
résolution 30 m dans ENVI 4,7 et ArcGIS 10,4. Le Modèle
Numérique du Terrain (MNT) est très important pour faire la
configuration du relief. C'est à partir du modèle
Numérique de terrain que sont effectuées plusieurs analyses.
§ Traitement des données SRTM
§ Mosaïquages
§ Extraction d'une carte de relief
§ Conversion et reclassification du MNT
§ Calcul de la densité de
drainage
Une analyse de densité permet de déterminer la
densité de drainage du réseau hydrographique, L'outil «
Spatial analyst Tools » d'Arctoolbox a permis de calculer
la densité. La densité de drainage permet d'identifier les zones
fortement drainées.
§ Elaboration de la carte des enjeux
Les enjeux sont des investissements humains tels qu'habitat,
les équipements, usines, etc. La carte des enjeux permet de montrer la
distribution spatiale de ces implantations humaines menacées par
l'inondation.
Une analyse de superposition des couches Bâtis et
équipements a permis de ressortir ces différents enjeux.
29
Analyses spatiales
§ Identification des zones à risque
d'inondation
Le premier travail fut un levé de coordonnées GPS
(x, y et z) sur le terrain afin d'avoir les coordonnées des zones
exposées au risque d'inondation.
Le logiciel Global Mapper a permis de
générer des zones à risque d'inondation.
Ce tableau suivant contient les coordonnées qui ont permis
de générer les sites propices.
Tableau 2: Coordonnées des sites exposés
aux crues maximales
Coordonnées
|
X
|
Y
|
Z
|
1
|
612784,98
|
1400810,02
|
334
|
2
|
612850,21
|
1400859,82
|
335
|
3
|
612800,28
|
1400901,17
|
335
|
4
|
612702,33
|
1401516,35
|
335
|
5
|
612619,46
|
1401512,38
|
336
|
6
|
612383,55
|
1401916,75
|
337
|
7
|
611160,76
|
1401188,91
|
338
|
8
|
611145,24
|
1401140,54
|
337
|
9
|
611371,21
|
1401122,81
|
337
|
10
|
611676,65
|
1400976,79
|
335
|
11
|
611667,19
|
1400875,79
|
336
|
12
|
612504,01
|
1400361,65
|
330
|
13
|
612479,58
|
1400304,00
|
330
|
14
|
612937,19
|
1399735,51
|
328
|
15
|
612834,34
|
1399645,39
|
318
|
16
|
613282,01
|
1398940,45
|
322
|
17
|
613184,46
|
1398905,57
|
324
|
18
|
613324,04
|
1398793,74
|
322
|
19
|
613263,27
|
1398769,80
|
322
|
20
|
603681,16
|
1394411,95
|
327
|
21
|
603801,53
|
1394309,03
|
327
|
22
|
603627,83
|
1394943,24
|
330
|
23
|
603368,05
|
1395432,18
|
335
|
Le tableau suivant résume la méthodologie
utilisée.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali11.png)
30
Figure 10: Diagramme méthodologique
CHAPITRE 3 : RESULTATS OBTENUS ET DISCUSION 3.1
RESULTATS OBTENUS
3.1.1 Dynamique de l'occupation sur la rive nord de
Bamako
Une classification supervisée des images Landsat TM
1984, ETM+ 2000 et de OLI-TIRS 2017 a été effectuée sous
ENVI 4.7 et a généré 5 cinq classes thématiques
:
Le bâti (routes et constructions), le couvert
végétal, les sols nus, l'eau et les affleurements rocheux.
3.1.1.1 Occupation des sols de la rive nord de Bamako
en 1984
La carte montre une forte présence de
végétation et de bâti par rapport aux autres unités
d'occupation. Elle montre aussi une forte concentration du bâti dans la
zone d'étude et un peux vers le côté Est aussi. _Le
côté Ouest a une concentration de la végétation et
vers le Nord l'affleurement rocheux domine la végétation. La
carte ci-dessous montre l'occupation de 1984
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali12.png)
31
Figure 11: Occupation de la rive nord de
Bamako en 1984
32
Le tableau suivant montre la matrice de confusion de l'image
Landsat TM de 1984, La classification des scènes d'image TM
utilisée a été validée avec une précision de
98%.
Overall Accuracy 0,989651929 soit 98, 9652%
Kappa Coefficient= 0, 9857
Tableau 3 : Matrice de confusion de la
classification de l'image TM 1984
Classes
|
Eau
|
Végétation
|
Bati
|
Sols nus
|
Affleurement rocheux
|
Total
|
IPC
|
Commission
|
Omission
|
Eau
|
1007
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1007
|
1
|
0,00
|
0,00
|
Végétation
|
0
|
651
|
0
|
0
|
1
|
652
|
0,99
|
0,15
|
0,76
|
Bati
|
0
|
0
|
1100
|
2
|
1
|
1103
|
0,99
|
0,27
|
2,14
|
Sols nus
|
0
|
0
|
21
|
21
|
0
|
42
|
0,5
|
50,00
|
8,70
|
Affleurement rocheux
|
0
|
5
|
3
|
0
|
377
|
385
|
0,97
|
2,08
|
0,53
|
Total
|
1007
|
656
|
1124
|
23
|
379
|
3189
|
|
|
|
ICV
|
1
|
0,99
|
0,97
|
0,91
|
0,99
|
|
|
|
|
Commission
|
0
|
0,001
|
0,0008
|
0,4
|
0,002
|
|
|
|
|
La figure ci-dessous présente les proportions des
unités obtenues à partir du tableau de confusion pour
l'évaluation de la performance des classifications supervisées de
1984.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali13.png)
Eau Végétation Bati Sol nus Affleurement rocheux
Bati
35%
Sol nus
1%
Affleurement rocheux
12%
Végétation
20%
Eau
32%
Figure 12: Proportion des unités des
sols de la rive nord de Bamako en 1984
33
Cette figure montre la dynamique d'occupation des sols en
1984, Le bâti était constitué à 35%, 32% pour l'eau,
20% de végétation, 12% d'affleurement rocheux et 1% de sol
nus.
3.1.1.2 Occupation des sols de la rive nord du fleuve
Niger à Bamako en 2000 La carte suivante montre l'occupation
des sols de la rive nord du fleuve Niger à Bamako en 2000
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali14.png)
Figure 13: Occupation de la rive nord de
Bamako en 2000
Le tableau suivant montre la matrice de confusion de l'image
Landsat ETM+ de 2000. La classification des scènes d'image TM
utilisée a été validée avec une précision de
99%.
Overall Accuracy 0,992426537 soit 99, 2427% Kappa Coefficient =
0, 9902
34
Tableau 3: Matrice de confusion de la classification de
l'image ETM+ 2000
Classes
|
Eau
|
Végétation
|
Bâti
|
Sol nus
|
Affleurement rocheux
|
Total
|
IPC
|
Commission
|
Omission
|
Eau
|
677
|
0
|
0
|
0
|
0
|
677
|
1
|
0,00
|
0,00
|
Végétation
|
0
|
297
|
1
|
0
|
2
|
300
|
0,99
|
1,00
|
0,67
|
Bâti
|
0
|
1
|
1071
|
0
|
8
|
1080
|
0,99
|
0,83
|
1,20
|
Sol nus
|
0
|
0
|
0
|
542
|
0
|
542
|
1
|
0,00
|
0,00
|
Affleurement rocheux
|
0
|
1
|
12
|
0
|
689
|
702
|
0,98
|
1,85
|
1,43
|
Total
|
677
|
299
|
1084
|
542
|
699
|
3301
|
|
|
|
ICV
|
1
|
0,99
|
0,98
|
1
|
0,98
|
|
|
|
|
Commission
|
0
|
0,003
|
0,0009
|
0
|
0,001
|
|
|
|
|
Ce graphique affiche la matrice de confusion de l'image
Landsat ETM+ de 200. La classification de l'mage ETM+ 2000 a été
validé avec une précision de d'utilisateur de 99%. Les erreurs de
commission ne sont pas élevées dans l'ensemble de la
classification.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali15.png)
Sols nus
10%
Bâti affleurement rocheux Eau Sols nus
Végétation
Eau
8%
Végétation
18%
affleuremen t rocheux
20%
44%
Bâti
Figure 14: Proportion des unités sols de
la rive nord de Bamako en 2000 3.1.1.3 Occupation des sols de la rive
nord de Bamako en 2017
Le traitement de l'image Lansdat a permis la réaliser
la carte d'occupation du sol de 2017 de la rive nord de Bamako.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali16.png)
35
Figure 15: Occupation de la rive nord de
Bamako en 2017
Ce tableau révélé la matrice de confusion
de l'image Landsat OLI-TIRS de 2017. La classification des scènes
d'image TM utilisée a été validée avec une
précision de 95%.
Overall Accuracy = 0, 9511700468 soit 95, 1170% Kappa Coefficient
= 0, 9221
Tableau 4: Matrice de confusion de classification de
l'image OLI-TIR 2017
Classes
|
Eau
|
Végétation
|
Bâti
|
Sols nus
|
Affleurement rocheux
|
Total
|
IPC
|
Commission
|
Omission
|
Eau
|
999
|
0
|
0
|
0
|
0
|
999
|
100
|
0
|
0,3
|
Végétation
|
0
|
728
|
27
|
0
|
19
|
774
|
84
|
5,94
|
2,41
|
Bâti
|
0
|
9
|
3466
|
0
|
16
|
3491
|
99
|
0,74
|
6,88
|
Sols nus
|
3
|
3
|
32
|
1139
|
0
|
1177
|
96
|
41,35
|
0,71
|
Affleurement rocheux
|
0
|
6
|
137
|
1
|
765
|
909
|
84
|
15,75
|
4,38
|
total
|
1002
|
746
|
3662
|
1140
|
800
|
7350
|
|
|
|
ICV
|
99
|
97
|
94
|
99
|
95
|
|
|
|
|
Commission
|
0,0009
|
0,001
|
0,0002
|
0,0008
|
0,001
|
|
|
|
|
36
Apres chaque classification, il était nécessaire
de procéder à un rassemblement des pixels et d'éliminer
tous les pixels isolés
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali17.png)
Eau Végétation Bati Sol nus Affleurement
Sol nus
2%
Bati
57%
Affleuremen t rocheux
13%
Eau
16%
Végétation
12%
Figure 16: Proportion des unités
d'occupation des sols de la rive nord de Bamako en
2017
La figure 16 révèle de la matrice de confusion
de l'image OLI qui a été validé avec une précision
d'illustration moyenne de 95%, Le bâti occupe 57% du sol, l'eau 16%, les
affleurements rocheux 13%, la végétation 12% et les sols nus
occupe 2%.
Après la classification supervisée des images
multi-dates il y a une progression rapide du bâti par rapport aux autres
unités d'occupation. Elle montre aussi une régression des cours
d'eau et du fleuve Niger par rapport au profit du bâti. Cette progression
et régression prouve montre que les zones à risque d'inondation
ne sont menacées.
3.1.2 Occupation future de la rive nord du fleuve
NIGER à Bamako à l'horizon 2030
Après la classification, les différentes images
classifiées montrent l'occupation du sol de la rive nord de Bamako. La
superposition des différentes dates deux à deux ont permis
d'effectuer les opérations de changement 1984 et 2000, 2000 et 2017 et
enfin 1984 et 2017. L'opération de changement de détection a
été exécutée à partir de l'environnement
ENVI
37
4.7 avec en entrée les trois images classifiées
formant ainsi une période de seize ans 19842000) et une période
de dix-sept ans de (2000-2017).
Ces résultats présentent l'état des
unités de la dynamique de l'occupation des sols de la rive nord en 1984,
2000, et 2017, obtenus à partir de la classification des images
satellitaires Landsat TM, ETM+ et OLI-TIRS ont permis de voir les changements
observés entre ces trois dates au sein des unités d'occupation
des sols de la rive nord de Bamako.
3.1.2.1 Etat de l'occupation des sols de la rive nord
entre 1984-2017
Ces résultats parviennent de la classification
supervisée des images Landsat TM de 1984, ETM+ 2000, et OLI-TIRS de 2017
de la scène qui couvrent la rive nord de Bamako.
Cette carte montre la dynamique des sols de la rive nord de
Bamako entre 1984 à 2000. Les analyses montrent qu'il y a eu
stabilité, progression et de régression des sols de la rive
nord.
Evaluation du changement entre 1984 et 2000
Entre 1984 et 2000, les d'occupation des sols de la rive nord
de Bamako ont connu beaucoup des changements. Cette figure montre les
différents changements qu'a connu la rive nord, Sur cette carte on a des
unités d'occupation qui ont connu de stabilité, de progression et
de régression.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali18.png)
38
Figure 17: Changement entre 1984 et 2000
39
Tableau 5: Matrice de transition du changement des sols
entre 1984 à 2000 en pourcentage
2000
1984
|
Eau
|
Végétation
|
Bâti
|
Sols nus
|
Affleurement rocheux
|
Row Total
|
Class Total
|
Eau
|
72,84
|
0,00
|
0,195
|
0,00
|
0,00
|
100,00
|
100,00
|
Végétation
|
9,58
|
35,68
|
7,04
|
0,07
|
15,92
|
100,00
|
100,00
|
Bâti
|
9,61
|
22,84
|
86,42
|
0,48
|
35,56
|
100,00
|
100,00
|
Sols nus
|
0,17
|
22,39
|
1,56
|
99,36
|
7,09
|
100,00
|
100,00
|
Affleurement rocheux
|
7,79
|
19,09
|
4,78
|
0,09
|
41,44
|
|
Class Total
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Class Changes
|
27,16
|
64,33
|
13,58
|
0,64
|
58,56
|
Image Difference
|
-26,66
|
-42,93
|
57,95
|
6,06
|
-26,34
|
Evaluation du changement entre 1984 et 2017
Entre 1984 et 2017 la rive nord de Bamako étant le site
où est fondé Bamako a connu un changement impressionnant sur la
dynamique de l'occupation. La figure ci-dessous présente les
différents changements que la rive nord a connus de 1984 à
2017.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali19.png)
40
Figure 18: Changement entre 1984 et 2017
Tableau 6: Matrice de transition entre 1984 et 2017 en
pourcentage
2017
1984
|
Eau
|
Végétation
|
Bâti
|
Sols nus
|
Affleurement rocheux
|
Row Total
|
Class Total
|
Eau
|
68,14
|
0,00
|
0,073
|
0,00
|
0,00
|
100,00
|
100,00
|
Végétation
|
6,97
|
32,84
|
5,468
|
0,05
|
12,14
|
100,00
|
100,00
|
Bâti
|
18,90
|
43,65
|
85,594
|
99,70
|
59,21
|
100,00
|
100,00
|
Sols nus
|
5,59
|
11,16
|
4,403
|
0,20
|
7,69
|
100,00
|
100,00
|
Affleurement rocheux
|
0,40
|
12,35
|
4,46
|
0,05
|
20,96
|
100,00
|
100,00
|
Class Total
|
100,00
|
100,00
|
100,00
|
100,00
|
100,00
|
|
Classe Changés
|
31,86
|
67,159
|
14,41
|
99,80
|
79,04
|
Difference Image
|
-31,67
|
-50,867
|
664,66
|
-94,68
|
-58,67
|
41
Evaluation du changement entre 2000 et 2017
Cette carte révèle les unités
d'occupation des sols en progression, en régression et en
stabilité entre 2000 et 2017. Elle a été obtenue
après la superposition des images de 2000 et 2017.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali20.png)
Figure 19: Changement entre 2000 et 2017
Tableau 7: Matrice de transition 2000 à 2017 en
pourcentage
2017
2000
|
Eau
|
Végétation
|
Bâti
|
Sols nus
|
Affleurement rocheux
|
Row Total
|
Class Total
|
Eau
|
90,80
|
0,37
|
0,12
|
0,00
|
0,27
|
100,00
|
100,00
|
4
Végétation
|
0,33
|
49,61
|
4,28
|
1,66
|
13,19
|
100,00
|
100,00
|
Bâti
|
3,53
|
35,02
|
85,74
|
96,11
|
45,81
|
100,00
|
100,00
|
Sols nus
|
534
|
7,35
|
4,50
|
1,81
|
6,75
|
100,00
|
100,00
|
Affleurement rocheux
|
0,00
|
7,65
|
5,356
|
0,42
|
33,98
|
100,00
|
100,00
|
Class Total
|
100,00
|
100,00
|
100,00
|
100,00
|
100,00
|
|
Classe Changés
|
9,20
|
50,39
|
14,27
|
98,19
|
66,02
|
Difference Image
|
-6,84
|
-13,91
|
384,11
|
-94,98
|
-43,89
|
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali21.png)
superficie en m2
Eau Végétation Bati Sol nus Affleurement
rocheux
1984 2000 2017
4000
3500
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
42
43
Figure 20 : Changement observe par les
unités d'occupation au cours des trois années 3.1.2.2
Projection de la dynamique de l'occupation de la rive nord de
Bamako
à l'horizon 2030
Le logiciel Idrisi offre la possibilité de
prédire la dynamique de la croissance urbaine à travers la chaine
de Markov. Elle a permis de produire à partir des cartes de l'occupation
du sol de 1984 et 2017, la carte de la dynamique de l'occupation du sol
à l'horizon 2030. Cette carte de prédiction montre l'état
de la dynamique des sols. Cette carte montre une forte progression du
bâti en 2030 et qui occasionnera une extension spatiale des zones
inondable de la rive nord. C'est dans ce but que le 3ème objectif de ce
mémoire est centré sur l'analyse spatiale de l'extension des
inondations sur la configuration future de l'occupation la rive nord de
Bamako.
Cette prévision a pour objectif de contribuer à
une meilleure prise de décision dans la planification des zones à
risque d'inondation dans la rive nord de Bamako.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali22.png)
Figure 21: Prévision des unités
d'occupation des sols en 2030
Ø Probabilité de transition des
unités d'occupation
La probabilité de transition des unités
d'occupation du sol est calculée par pixel, Cette probabilité de
transition renseigne sur les éventualités de changement ou de
conversion des unités d'occupation du sol, Ce tableau est obtenu
à partir de la moyenne des cartes d'occupation, des matrices de
probabilité de transition du sol de 1984, 2000 et de 2017.
44
Tableau 8: Matrices de probabilité de transition
des unités d'occupation des sols calculés à partir de la
chaine de Markov en 2030
Classes
|
Eau
|
Végétation
|
Bâti
|
Sols nus
|
Affleurement rocheux
|
Total
|
Eau
|
0,85
|
0,05
|
0,04
|
0,05
|
0,00
|
1
|
Végétation
|
0,00
|
0,50
|
0,19
|
0,16
|
0,16
|
1
|
Bâti
|
0,00
|
0,04
|
0,88
|
0,04
|
0,04
|
1
|
Sols nus
|
0,00
|
0,00
|
1,00
|
0,00
|
0,00
|
1
|
Affleurement rocheux
|
0,00
|
0,14
|
0,43
|
0,10
|
0,33
|
1
|
Ce tableau montre la probabilité de l'occupation des
sols en 2030. De 1984 à 2017 et de 2030 le bâti augmentera par
rapport aux autres unités d'occupation de sol.
L'analyse ce tableau révèle que parmi les
unités d'occupation de sol, la probabilité de changement du
bâti est la plus forte (0,88) au profit des autres unités
d'occupation des sols.
45
3.1.3 Analyse de l'extension spatiale de
l'inondation
3.1.3.1 Les analyses intermédiaires
Modèle Numérique de Terrain (MNT)
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali23.png)
Figure 22: MNT reclassé de la rive nord
de Bamako suivant quatre classes
Le MNT a été reclassée en quatre classes
à savoir : les zones très élevées (altitudes entre
515 et 340), les zones d'altitudes moyennes (altitudes entre 340 et 330), les
zones de faibles altitude (altitudes entre 330 et 321) et les zones de
très faibles altitudes (altitudes entre 321 et 316).
La carte des pentes
Les pentes sont des indicateurs très important dans
l'étude des zones inondables. Les pentes très fortes longent la
rive, d'Ouest en Est avec la chaine de collines de Koko Koulou, Lassa Koulou,
Koulouba, point G, Sikoroni Koulou, Sikoroni Koulou et Nafadji Koulou. Ces
collines drainent de fortes quantités d'eaux vers le fleuve Niger qui se
situe dans la plaine,
au pied des collines. Les pentes modérées sont
peu nombreuses sur l'ensemble la rive nord. Les pentes faibles et très
faibles se trouvent au centre de la rive et du côté Sud. Quant aux
pentes fortes, elles se situent au nord des communes I, II, III et IV.
Les pentes obtenues ont été ensuite
reclassées en quatre classes de la manière suivante :
§ Les pentes entre 0% et 2% sont dans la classe très
faible
§ Les pentes entre 2% et 8% sont dans les classes
faibles
§ Les pentes entre 8% et 17% sont dans la classe moyenne
§ Les pentes au-delà de 17% sont dans la classe
forte
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali24.png)
46
Figure 23 : Pentes de la rive de Bamako
47
Carte des densités de drainages de la ville de Bamako
La densité de drainage permet de déterminer le
niveau de drainage d'une zone donnée. Les densités sont plus
fortes dans les communes I, II, III et IV.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali25.png)
Figure 24: Densité de drainage de la
rive nord de Bamako
Carte des enjeux de la rive nord de Bamako
La carte des enjeux permet de montrer la répartition
des activités humaines sur le terrain. Les enjeux ont été
classés en trois groupes à savoir l'habitat qui est l'ensemble
des zones
48
habitées en général, les Transports,
l'équipement (les équipements publics et services), la
végétation et le sol représentent les zones de
cultures.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali26.png)
Figure 25 : Carte d'enjeux de la rive nord de
Bamako
3.1.3.2. Simulation de l'extension spatiale de
l'inondation
La simulation du niveau d'eau a permis de spatialiser la
couverture de l'inondation a l'aide des altitudes. La rive a été
sélectionnée pour pouvoir simuler la couverture de l'eau et voir
où l'eau atteindrait, en tenant compte de toutes les
caractéristiques du terrain qui empêchent l'écoulement
comme les digues, les bâtiments, les infrastructures routières)
sur la rive nord de Bamako.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali27.png)
49
Figure 26 : Extension du risque d'inondation
dans la rive nord de Bamako
Cette carte a été obtenue par la combinaison des
fichiers de forme représentant les enjeux et de celui obtenue par la
simulation de l'extension maximale de l'inondation. On remarque sur cette
figure que l'habitat spontané est plus exposé au risque
d'inondation. Il y a aussi une extension spatiale sur les ilots, les
équipements (centres de santé, les routes). La figure montre que
les communes I, II, IV sont plus exposées à l'extension du risque
d'inondation et la commune III est moins exposée.
3.1.3.3 Les analyses spatiales
Les analyses spatiales sont des outils d'aide pour une meilleure
connaissance de l'extension des unités d'occupation du sol. Elles ont
été réparties en deux catégories : les ilots et les
habitats spontanés.
50
3.1.3.4 Répartition spatiale des ilots sur la rive
nord
Les analyses spatiales montrent la distribution spatiale des
éléments d'occupation du sol. Les ilots des communes
affectés sont : Commune I : 1318,6 ha ; commune II : 1033,3 ha ; commune
III : 527, 5 et la commune IV : 1053,0 ha.
Le graphique ci-dessous montre des ilots et ceux exposé
à l'extension du risque par commune de la rive nord de Bamako.
|
1400 1200 1000 800 600 400 200
0
|
|
|
Superficie en hectare
|
|
|
Commune I Commune II Commune III Commune IV
Superficie tolale des ilots Superficie des ilots
exposés
|
|
Figure 27 : Part des ilots exposés par
commune
Cette précédente figure montre l'étendue
des superficies des ilots exposés aux risques d'inondation par commune.
La commune dont les ilots sont plus exposés à l'extension du
risque est la Commune II avec 44%, suivi de la commune IV, 25%, la commune I,
18% et la commune II, 12%. Les ilots de la commune II sont plus exposés
et cela peut être expliqué par le fait que le premier village de
Bamako se trouve en commune II. Sur l'ensemble des superficies des ilots, les
analyses ont montré que 25% de la superficie totale des ilots sont
exposés à une extension de risque d'inondation.
51
3.1.3.5 L'habitat spontané
Il est reparti comme suit : la commune I a une superficie de
557 ha d'habitats spontanés ; la commune II, 31 ha ; la commune III, 54
ha et la commune IV, 699 ha.
Les superficies totales de l'habitat spontané non
exposé et ceux exposé au risque se présentent de la
manière suivante. La commune II abrite 76% de l'habitat spontané
qui est exposé au risque d'inondation, 51% pour la commune IV, 22% pour
la commune I et 0% pour la commune III. Les analyses ont montré que 38%
de l'habitat spontané de la rive nord se trouve dans l'extension du
risque d'inondation.
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali29.png)
700
Superficie en hectare
600
500
400
300
200
100
0
800
Commune I Commune II Commune III Commune IV
Superficie totale de l'habitat spontané Superficie de
l'habitat exposé
Figure 28 : Part de l'habitat spontané
exposé par commune
![](Analyse-du-risque-dinondation-sur-la-rive-nord-du-fleuve-Niger-a-Bamako-Mali30.png)
Figure 29 : Inondation en commune I dans le
quartier de Bankoni
52
Source : BAMBA août 2018
53
3.2 DISCUSSION
Sur les deux rives du Niger dans la ville de Bamako, les
risques d'inondation sont généralement causés par des
fortes précipitations. La montée des eaux du fleuve Niger et le
cru des cours d'eaux provoquent un débordement massif des eaux dans la
rive nord avec des dégâts matériels et humains. Les
résultats obtenus dans cette étude ont permis de faire une
meilleure connaissance de l'extension de l'inondation.
Différentes études faites sur la ville de Bamako
(Koungoulba, 2009 et Ballo, 2014). Ballo (2014) a estimé que les
inondations à Bamako ont engendré de nombreux dégâts
dans ces dernières années. Les zones ciblées par ces
études sont quelques quartiers de la commune V notamment : Lafiabougou,
Hamdallaye Sebenikoro et quelques secteurs de Djikoroni. Selon Ballo la
vulnérabilité de ces quartiers au risque d'inondation est
liée au mauvais état des voiries, à l'insuffisance voire
l'inexistence des réseaux d'évacuation, à l'insuffisance
d'équipements collectifs. Aussi le problème d'expansion urbaine
qui constitue la cause principale de la prolifération des installations
anarchiques et d'occupation des lits majeurs et des servitudes des cours d'eau
de commune V de Bamako.
Les résultats obtenus par Koungoulba 2009 confirment la
concentration des zones à risque fort dans la plaine alluviale du fleuve
Niger et les environs des cours d'eau. La dominance des habitations
spontanées et la nature du matériau de construction
généralement en banco dans ces quartiers est un facteur aggravant
le risque d'inondation. Il montre que les populations vivant dans ces zones
subissent des perturbations dans les activités socio-économiques,
la prolifération des maladies ainsi que des pertes en vies humaines.
Les résultats obtenus à partir des analyses
spatiales ont montré que la rive nord de Bamako est exposée
à une extension de risque d'inondation. Sur une superficie totale de
3932,6 ha des ilots, 25% sont exposés à l'extension du risque
d'inondation, sur 1341 ha de l'habitat spontané 512 ha, soit 38% sont
exposés au risque.
54
CHAPITRE 4 : CONCLUSION RECOMMANDATIONS
5.1 CONCLUSION
L'utilisation de la télédétection et des
SIG a permis de connaissance l'occupation du sol de 1984, 2000, 2017. Elle a
permis aussi d'avoir une idée plus précise sur l'occupation
future de la rive nord du fleuve Niger à Bamako.
Par rapport aux autres éléments d'occupation du
sol subissant l'action anthropique à favoriser les risques d'inondation.
Les analyses effectuées ont montré que le niveau l'extension du
risque est plus élevé vers le côté sud de la rive
nord de Bamako. Cela peut expliquer une probabilité de fréquence
du risque d'inondation en saison de pluie dans la rive nord de Bamako. La zone
industrielle de Bamako qui regroupe plus de 70% des industrielles du pays, la
cité ministérielle, se trouvent dans la zone d'extension du
risque d'inondation. Une conséquence grave du risque d'inondation sur
ces zones pourrait être la pollution des eaux du fleuve par les produits
chimiques découlant de l'activité industrielle. Quelques
quartiers spontanés sont aussi dans ces zones d'extension du risque
d'inondation. La plupart des quartiers spontanés de la rive nord
particulièrement la commune I et IV, qui par leur
précarité d'aménagements et le matériau de
construction (banco) utilisé sont beaucoup affectées par les
inondations chaque année, Ces deux communes sont sollicitées par
les ruraux qui se dirigent vers la capitale chaque année.
La combinaison des données des fichiers de forme
représentant les enjeux et de celui généré par la
simulation de l'extension maximale de l'inondation ont permis de
déterminer les zones propices au risque d'inondation. La carte de
l'extension du risque obtenue peut servir les autorités dans la prise de
décisions dans le future pour une meilleure gestion de l'inondation.
5.2 RECOMMANDATIONS
Au terme de cette étude, il convient de noter que pour
un bon suivi des risques d'inondation dans la rive nord de Bamako, les
autorités doivent :
55
Réviser le Schéma Directeur d'Aménagement
(SDA) de la ville en donnant une priorité de protéger les zones
à risque d'inondation ;
Utiliser les résultats de l'étude pour
sensibiliser les populations sur les risques d'inondations afin de sauver les
personnes et leurs biens;
Mettre en place des dispositifs pour sécuriser les
populations avant, pendant, et après les inondations ;
Maitriser la spéculation foncière en imposant
aux différents acteurs (techniciens, urbanistes, aménagistes,
élus communaux etc.) le respect de la loi interdisant l'occupation
anarchique des lits des cours, du fleuve ainsi que les zones à risque
d'ionodation dans la rive nord;
La carte de l'extension du risque pourra aider les
autorités à faire une meilleure connaissance des zones à
risque d'inondation et par conséquent peut aider aussi les
autorités à prendre des décisions pour mieux gérer
les risques et aussi de faire la sensibilisation des populations sur les
risques auxquels elles sont exposées.
56
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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vulnérabilité des populations aux inondations en milieu urbain,
Québec.103.p
58
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Situation géographique de la rive nord
12
Figure 2: Relief de la rive nord de Bamako 13
Figure 3: Réseau hydrographique de la rive nord
14
Figure 4: Diagramme ombrothermique à Bamako
15
Figure 5: Cumuls pluviométriques annuels à
Bamako de 1919 à 2017 15
Figure 6 : Pluviométrie saisonnière à
Bamako 16
Figure 7: Démographie de la rive nord à
Bamako de 1884 à 2009 17
Figure 8: La carte de densité de la population par
commune 17
Figure 9: Evolution de la population de la rive nord
à Bamako de 1984 à 2018 18
Figure 10: Diagramme méthodologique 30
Figure 11: Occupation de la rive nord de Bamako en 1984
31
Figure 12: Proportion des unités des sols de la
rive nord de Bamako en 1984 32
Figure 13: Occupation de la rive nord de Bamako en 2000
33
Figure 14: Proportion des unités sols de la rive
nord de Bamako en 2000 34
Figure 15: Occupation de la rive nord de Bamako en 2017
35
Figure 16: Proportion des unités d'occupation des
sols de la rive nord de Bamako en 2017 36
Figure 17: Changement entre 1984 et 2000 38
Figure 18: Changement entre 1984 et 2017 40
Figure 19: Changement entre 2000 et 2017 41
Figure 20 : Changement observe par les unités
d'occupation au cours des trois années 42
Figure 21: Prévision des unités d'occupation
des sols en 2030 43
Figure 22: MNT reclassé de la rive nord de Bamako
suivant quatre classes 45
Figure 23 : Pentes de la rive de Bamako 46
Figure 24: Densité de drainage de la rive nord de
Bamako 47
Figure 25 : Carte d'enjeux de la rive nord de Bamako
48
Figure 26 : Extension du risque d'inondation dans la rive
nord de Bamako 49
Figure 27 : Part des ilots exposés par commune
50
Figure 28 : Part de l'habitat spontané
exposé par commune 51
Figure 29 : Inondation en commune I dans le quartier de
Bankoni 52
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Caractéristiques des données
utilisées 24
Tableau 2: Coordonnées des sites exposés aux
crues maximales 29
Tableau 3: Matrice de confusion de la classification de
l'image ETM+ 2000 34
Tableau 4: Matrice de confusion de classification de
l'image OUI-TIR 2017 35
Tableau 5: Matrice de transition du changement des sols
entre 1984 à 2000 en pourcentage 39
Tableau 6: Matrice de transition entre 1984 et 2017 en
pourcentage 40
Tableau 7: Matrice de transition 2000 à 2017 en
pourcentage 41
Tableau 8: Matrices de probabilité de transition
des unités d'occupation des sols calculés à partir de
la
chaine de Markov en 2030 44
59
TABLE DES MATIERES
CERTIFICATION 2
ATTESTATION 2
DEDICACE 3
REMERCIEMENTS 4
LISTE DES ACRONYMES 6
RESUME 7
ABSTRACT 7
CHAPITRE 1: INTRODUCTION 8
1.1 Cadre théorique de l'étude
8
1.1.1 Problématique 8
1.1.2 Cadre géographique 11
1.1.2.1. Le cadre physique 12
1.1.2.2 Les aspects humains 16
1.2 Clarification des concepts et la revue de la
littérature 19
1.2.1 Clarification des concepts 19
1.2.2 Revue de la littérature 21
1.3. Les objectifs de l'étude 22
1.3.1 Objectif principal 22
1.3.2 Objectifs spécifiques 22
CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE 23
2.1 Données 23
2.2 Traitement des données 25
2.2.1 Méthode de traitement 25
2.2.2 Prétraitement des images 25
2.2.3 Traitements 25
CHAPITRE 3 : RESULTATS OBTENUS ET DISCUSION
31
3.1 Résultats obtenus 31
60
3.1.1 Dynamique de l'occupation sur la rive nord de Bamako 31
3.1.1.1 Occupation des sols de la rive nord de Bamako en
1984 31
3.1.1.2 Occupation des sols de la rive nord du fleuve
Niger à Bamako en 2000 33
3.1.1.3 Occupation des sols de la rive nord de Bamako en
2017 34
3.1.2 Occupation future de la rive nord du fleuve NIGER à
Bamako à l'horizon 2030 36
3.1.2.1 Etat de l'occupation des sols de la rive nord
entre 1984-2017 37
Evaluation du changement entre 1984 et 2000
37
Evaluation du changement entre 1984 et 2017
39
Evaluation du changement entre 2000 et 2017
41
3.1.2.2 Projection de la dynamique de l'occupation de la
rive nord de Bamako à l'horizon 2030 42
3.1.3 Analyse de l'extension spatiale de l'inondation 45
3.1.3.1 Les analyses intermédiaires 45
Modèle Numérique de Terrain (MNT)
45
La carte des pentes 45
Carte des densités de drainages de la ville de
Bamako 47
Carte des enjeux de la rive nord de Bamako 47
3.1.3.2. Simulation de l'extension spatiale de
l'inondation 48
3.1.3.3 Les analyses spatiales 49
3.1.3.4 Répartition spatiale des ilots sur la rive
nord 50
3.1.3.5 L'habitat spontané 51
3.2 Discussion 53
CHAPITRE 4 : CONCLUSION RECOMMANDATIONS 54
5.1 Conclusion 54
5.2 Recommandations 54
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES 56
LISTE DES FIGURES 58
LISTE DES TABLEAUX 58
TABLE DES MATIERES 59
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