Persistance des cas de paludisme dans la zone de santé de Ndjili 2018-2019par Serge WOTO Université Révérend Kim de Kinshasa/ RDC - Diplômé en médecine 2019 |
IV.1. PHYSIOPATHOLOGIE.ENDOTOXINE PLASMODIALE LT (CD4, Yõ, ...), MACROPHAGE PLASMODIUM Ag PLASMODIAUX IFN-Y IL1, TNF,,,
PROTECTION DEPRESSION DE
L'ERYTHROPOESE ANEMIE EPURATION SPLENIQUE ACRUE ANEMIE TAUX ELEVE EFFETS MORBIDES CEPHALEES, TAUX D'HEMOGLOBINE Persistance des cas de paludisme dans la zone de santé de N'djili pour l'année 2018 - 2019 ATTEINTES RENALES. Paludisme congénital PRODUCTION ACRUE DE [13] PERTURBATION DES ECHANGES MATERNO-FOETAUX. HYPOTROPHIE FOETALE AU COURS DE LA GROSSESSE. FIEVRE VIA Pg E vaso-cost. AVORTEMENT SOIT ACC. PREMATURE. PLASMODIUM Infection pendant INFESTATION PLACENTAIRE. MORT IN UTERO CARACTERE INONDATION DEPRESSION BAISSE DE L'IMMUNITE LOCALE PAR Persistance des cas de paludisme dans la zone de santé de N'djili pour l'année 2018 - 2019 C ACCROISSEMEMENT DE LA SUCCETIBILITE A
L'INFECTION [14] PHYSIOPATHOLOGIE (RESUME) Tableau 1 : Résumé de la physiopathologie du paludisme.
Persistance des cas de paludisme dans la zone de santé de N'djili pour l'année 2018 - 2019 [15]
IV.2. CLINIQUE DU PALUDISME IV.2.1. L'accès palustre simple. Lors de la primo-infection, la phase d'invasion (réplication du parasite) se traduit par l'apparition d'une fièvre brutale et continue, souvent accompagnée des frissons, d'un état de malaise général avec myalgies, céphalées ou encore trouble digestifs (anorexie, douleurs abdominales, nausées, vomissement, diarrhées). Ces symptômes ne sont pas spécifiques du paludisme ce qui conduit à un retard du diagnostic, qui est d'autant plus grave que le malade peut développer en quelques heures un accès grave pouvant être mortel (34). A ce stade, l'examen clinique est souvent normal et la palpation abdominale ne révèles ni splénomégalie ni hépatomégalies. Apres quelques jours, survient l'accès palustres à fièvre périodique qui se caractérise par des frissons, de la chaleur et des sueurs qui apparaissent périodiquement en fonction de l'espèce plasmodiale responsable. Seul le P. falciparum peut entrainer une fièvre tierce maligne (c'est une fièvre intermittente dont les épisodes reviennent le troisième jour, c'est-à-dire pouvant être mortelle) tandis que les autres espèces entrainent souvent que des fièvres bénignes. Des prodromes (comme de la lassitude ou des troubles digestifs) peuvent précéder ces phases d'accès (35). 34 MIIe Bigand Althéa, doctorant de l'université de Lille 2, de la faculté dans sciences pharmacologique et Biologique de Lille, qui a parlé de : « traitement, prévention et conseils aux voyageurs ». Dans sa thèse soutenue et présenté le 7 septembre 2016. http:/ www.parmacie.univ-lille2.fr. 35 Idem. P. 44. Persistance des cas de paludisme dans la zone de santé de N'djili pour l'année 2018 - 2019 [16] L'accès palustre débite généralement le soir, dure une dizaine d'heures et induit successivement : ? Un stade de frissons d'environ 1h : le malade est agité par de violents frissons avec augmentation de la température jusqu'à 39°C et du volume de la rate et une baisse de la tension artérielle. ? Un stade de chaleur de 3 à 4h : la fièvre peut dépasser 40°C, la peau de malade est sèche et bruyante et des céphalées et douleurs abdominales peuvent s'y associer. La rate diminue de volume. ? Un stade de sueurs de 2 à 4h : les sueurs sont profuses, le malade émet des urines foncées puis la température baisse brusquement peuvent parfois induire l'hypothermie. La tension remonte puis une sensation de bien-être et d'euphorie survient, concluant la crise. D'autres signes cliniques peuvent accompagnés les accès de la fièvre : - Une transpiration intense ; - Une faiblesse généralisée ; - Une augmentation de la fréquence respiratoire ; - Un ictère ; - Une splénomégalie ; - Une hépatomégalie. Les répétions des accès s'accompagnent d'une anémie et d'une splénomégalie croissante : la rate devient hypertrophique suite à la phagocytose des globules parasités, des débris cellulaires et de l'hémozoine. Elle est de couleur rouge foncée due à l'accumulation de pigment malarique. Ces signes peuvent avoir des répercussions graves notamment chez les enfants. La splénomégalie est le témoin de la prémunition (immunité partielle induite par la présence du parasite), sa présence et son degré chez les enfants de moins de 10 ans constituent un des marqueurs du niveau d'endémie palustre (indice splénique) (36). |
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