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La croissance démographique et son influence sur la dégradation de l'environnement. Etat de lieu du quartier Mapendo 2013-2015.

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par Marcel WAKENGO MULONDANYI
INSTITUT SUPERIEUR DEVELOPPEMENT RURAL OFFICIEL DE GOMA - Licence 2016
  

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I.2.2 LES CONSEQUENCES DE LA DEGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT

a. Sur le point global

Dans beaucoup de pays à travers le monde, la dégradation de l'environnement mène à la détérioration de la santé humaine selon les scientifiques. Cela empêche le développement social et économique. Les experts établissent des liens étroits entre la santé humaine, la dégradation de l'environnement et développement durable. En fait, ils estiment que l'impact des actions de l'homme sur l'environnement est multiple et multiforme : appauvrissement du stock des ressources non renouvelables comme les métaux et les minerais, mauvaise gestion des ressources renouvelables qui conduisent à l'épuisement et à la dégradation. D'autre part, l'émission de polluants dangereux pour l'environnement tels les effluents industriels, les nuages de gaz d'échappement et la production des déchets dépassent la capacité d'absorption de la planète.
Aussi les prévisions des scientifiques sont-elles très sombres pour l'avenir de l'être humain sur terre. La baisse du rendement des cultures, la propagation des maladies infectieuses, l'irrégularité des moussons, la recrudescence des inondations qui priveront à jamais l'humanité de ses terres, le réchauffement de la planète résultant de l'appauvrissement de la couche d'ozone chargée de filtrer les rayons ultra-violet provenant du soleil, sont entre autres, les conséquences du comportement de l'homme surl'environnement.
En fin, la qualité de la vie qui sera atteinte avec la dégradation de l'écosystème. Les scientifiques font valoir le fait qu'Il existe une relation de cause à effet entre l'homme et son environnement. Ils exhortent les peuples à concilier le développement économique et la protection de l'environnement pour parvenir au développement durable.

 

On compte déjà dans le monde près de 40 millions de «réfugiés environnementaux», qui ne répondent pas à la définition juridique du statut de réfugié. Leur nombre pourrait passer à 250 millions dans 40 ans selon l'Organisation des Nations unies, et même à un demi-milliard selon certaines organisations non gouvernementales.
Ils sont déplacés surtout par la désertification, mais de plus en plus, les victimes d'inondations, de la pollution extrême et de la hausse du niveau des océans joindront leurs rangs.
Les participants à une table ronde organisée hier à l'Université de Montréal ont souligné à la fois le retard du droit international à ce chapitre et la nécessité de créer de nouveaux instruments pour venir en aide à ces réfugiés.
Si le Haut-Commissariat pour les réfugiés de l'ONU (HCR) et plusieurs États se montrent réticents à élargir la définition (essentiellement politique) du réfugié, d'autant plus que la majorité des «environnementaux» ne franchit pas les frontières internationales, d'autres solutions ont été évoquées par les participants, dont le concept du droit à un environnement sain.
Le photojournaliste François Pesant, collaborateur occasionnel du Devoir, a passé récemment cinq mois en Inde, auprès d'anciens agriculteurs du Rajasthan que la sécheresse a contraints à trouver refuge dans les États voisins. Ses photos, dont plusieurs ont paru dans le numéro de décembre 2008 du magazine L'Actualité, illustrent les conditions précaires dans lesquelles ils vivent. Entassés dans des camps sans eau courante ni électricité, victimes de préjugés, ils ne bénéficient d'aucune aide gouvernementale, pas plus que de la part du HCR.
«La désertification est un processus plus lent et moins spectaculaire qu'un tsunami ou un ouragan, qui attire moins l'attention des médias et la sympathie du public», a noté M. Pesant.
En 2000, le HCR a refusé de rouvrir la Convention sur le statut des réfugiés de 1951 pour tenir compte des dérèglements de notre planète. «Certains scénarios de mouvements transfrontaliers [attribuables à des changements environnementaux] pourraient nécessiter de nouvelles approches, fondées sur la solidarité internationale et le partage des charges», pouvait-on néanmoins lire en octobre dernier dans un document du Haut-Commissariat intitulé Changements climatiques, catastrophes naturelles et déplacement humain.
Cette agence onusienne n'a pas le mandat d'intervenir en pareil cas, mais est souvent appelée à le faire, a indiqué Louise Otis, conseillère juridique au HCR, ajoutant: «Les zones où se concentrent les cas relevant du HCR sont aussi celles où se trouvent les populations les plus vulnérables aux changements climatiques.»
«La migration comme partie de la justice distributive, voilà un débat qui est à peine amorcé», a noté le professeur de philosophie Daniel Weinstock.

(Par J.Joseph,à nous l'environnement p.90 )

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