INTRODUCTION
Généralement en parlant de l'environnement
nous avons tendanceà penser aux espaces naturelles entre autre ;
montagnes, foret, animaux et aux plantes nous oublions que le terme
environnement ne désigne pas seulement la nature, faune , la flore ou
la biodiversité, mais plutôt c'est un ensemble
d'élément et l'environnement constitue notre milieu devie
d'où nous faisons partis de ces élémentset
l'environnement constitue notre milieu de vie d'où nous avons
l'obligation nécessaire de le voir propre quotidiennement sans
pollution ni dégradation , nous avons un devoir primordial de
l'entretenir dans le but d'aboutir à un bon
résultatsocio-sanitaire. Le monde est secoué par plusieurs
fléaux,calamités, des catastrophes naturelles et artificielles,
les pollutions. Néanmoins la croissance démographique prend
une grande partie sur la dégradation de l'environnement dans
différents coins du monde. En ce qui nous concerne , nous tendons
pouvoir analyser les aspects qui font que la croissance
démographique soit une cause majeure de la dégradation de
l'environnement dans la province du Nord-Kivu mais aussi essayer
d'arrêter les stratégies pouvant aider à restaurer la
qualité de l'environnement du Nord-Kivu et plus
précisément dans le quartier MAPENDO.
01. ETAT DE LA QUESTION
Pour Raymond QUIVY et Luc Van
1849 lorsqu'un chercheur entame son oeuvre il est peu
probable que son projet d'étude n'ait jamais fut traité
par d'autres chercheurs . Ainsi toute oeuvre scientifique s'inscrit
interactivement dans un continum et peutêtre situé par
rapport a de courant des pensées, qui influencent par ailleurs. Le
domaine scientifique n'est pas l'apanage d'une seule personne, plusieurs
chercheursont menés les recherches proches de notre étude ,
c'est ainsi qu'à titre illustratif nous avons :
Ø Joseph PROUDON dans son
ouvrage : « la croissance d'un peuple 1954
P. 17 » , il dit que la croissance
démographique fait allusion a une augmentation excessive de la
population d'un territoire donné ; dans ses idées
l'auteur soutient l'idée de Thomas robert Malthus de voir comment
limiter les naissances a fin devoir comment équilibré le
revenu financier familial mais aussi voir comment épargné
l'environnement de la dégradation illicite en insérant
deux hypothèses dont :
- Premièrement il faut limiter les naissances
dans l'ultime but de sauvegarder l'environnement ,
l'épargné de plusieurs fléaux immédiats et
lointains.
- Le secondétant d'augmenter les espaces
habitables car la population du contraint territorial augmente du jour au
lendemain.
Ø Par contre le rapport de l'ONU sur
la croissance démographique pari en 2002 stipule
que celle-ci est l'effet caractériser par un encombrement
massifs des espèces humaines dans les cités
sécurisés surtout en RDC d'où elle recommande au pays
de voir comment sécurisés les villages et les
équipés dans différentsmatériels d'encadrement et
des sensibilisations afin de lutter contre l'exode rural dans certains
coins du pays.
Ø Boute JOSEPH dans son
ouvrage : « l'équilibre démographique
1987 P.45 » selon lui la démographie est une
science qui étudie la population humaine et son mouvement sur
numérique .D'où sa croissance sans control doit être
évité , pour avoir un nombre équilibré et
modéré afin de régaler la distribution de revenu.
et pour pallier à ce problème consenti par l'auteur, il a
supposé que ; dans le but de revenir à un nombre
équilibré. , il pense que pour y reveniril faut supprimer les
orphelinats, les centre philanthropiques, diminuer les hospices afin de
remettre à chaque famille sa responsabilité propre et quand elle
aura une chargeélevé plus que ses provisions elle limitera ses
naissance.
Ø Pour Esther BOSERUP dans son
ouvrage : « la densité annuelle, 1910 P.16
» elle affirme que la démographie est l'un de facteur de
progrès économique car la population est grâce
à la pression créatrice qu'elle génère. Ainsi
donc l'auteur enrichi son idée en avançant un argument
stipulant que dans le but d'avoir un monde mixte en
général il faut que chaque famille donne des enfants qu'elle
sera capable d'assurer une survie impeccable et sans relâche. par
rapport à ses idées , l'auteur augmente qu'il faut que cette
procréation soit soitplussimplifiée pour enfin tombé
dans une destruction de l'environnement à cause d'une
procréation non contrôlée des humains. Et pour
pallier a ce problèmes il suppose qu'il faut que les
procréateurs soient conscient de voir comment équilibre
ou voirmême stopper la naissance au moment conscient.
Ø Pour Donado KAZADI dans son
ouvrages intitulé : « l'évolution de la
procréation 2005 P 64 » pour lui la croissance
démographique incombe une multiplication consciente de la
famille en général d'une part , et d'autre part c'est une
sorte d'augmenter les individus provenant du milieu X pour
s'établir dans un milieu donné. Pour enfin voir ne pas
avancer a procréer sans prévision. Il serait
nécessaire que chaque parent prépare un cadre idéal
de son enfant dans le but d'éviter de donner à l`Etat des
charges inutiles.
Ø Mais aussi J.Daimonds dans
ouvrage : « how society choose to far or
succed 2006 » traduit en français
sous-titre : « effondrement : comment les
sociétésdécident de leurs disparition ou de leur
suivie », l'auteur étudie comment le peuple est responsable
de leur dégradation et disparitiona cause de leurs actions sur
l'environnement ; ensuite il décrit que l'homme est devenu un homo
économicus au lieu d'être un homo-sapiens d'où il
parvient a réalisé ses oeuvres sans pour autant penser sur
son environnement.
Notre oeuvre se diffère d'autres points ci-hauts
cités du faite qu'elle traite sur la croissance démographique et
son influence sur la dégradation de l'environnement, état de lieu
du quartier MAPENDO 2013-2015.
02. PROBLEMATIQUE
Le monde entier en général et les pays du
tiers monde en particulier trouvent des problèmes dans tous
les milieux liés à la dégradation de l'environnement
suite à la croissance démographique , nous trouvons tant
des problèmes mais la plupart est focalisé sur ce
fléau ci-haut cité , la croissance démographique qui
est à la base de ladégradation de l'environnement dans
certains pays non développés . En Afrique les pays en
voie des développement font remarquer une concentration varie
d'une région a une autre toujours en Afrique le taux de croissance
de la population urbaine est de 3,9% contre 0,34% pour l'Europe
d'où selon MORICONI 1993 cité par
BOCQUIER2003 le monde des citadins de pays
développés aux environs de 1973 ; l'écart ne
cesse de creuser . Ses constats ont renforcés par LESTER
2008 qui affirme :«nous vivons dans un monde qui
s'urbanise, c'est une tendance démographique dominante de notre, et
si l'évolution actuelle se poursuit plus de la
moitié ».
A ce faible accroissement de l'urbanisation des pays
développés, s'oppose une croissance très
élevée de cephénomène dans le monde en
développement. GESLIN 2003 , la population urbaine
des pays moins développés passera de 1,9 milliards en 2000
pour 3 milliards en 2030 , les villes notammentles capitales
économiques et politiques des pays du tiers monde connaissent
actuellement un accroissement moyen annuel de plus de 4% sur leurs
populations ; d'où cette dynamique s'expliquerait par de double
effet d'une croissance démographique (accroissement naturel) et d'un
exode rural et migration observé au sein de celle-ci . Des habitudes
ont pu montrer qu'en Afrique en général environ 60% de la
croissance des villes s'explique par l'exode rural et seulement 40% par
l'accroissement naturel ANTOINE SOVANE1990.
D'après les estimations des nation unies , il y
aurait près de 1milliards des preuves dont 750 millions en zone
urbaine sans logement adéquat en Afrique subsaharienne 60% des
unités de logement égal urbains ont des structures
temporaires et la moitié environ n'est conforme aux modes des
constructions.
La ville de Cotonou au Benin à l'instar des
autres villes en développement a connu en peu de temps une
croissance démographiquetrèsélevée. On observe
203842 habitants en 1979, la population de cette ville est passée
de 536.827 habitants en 1992 à 2002 une telle croissance de
la ville engendre une pression démographique qui accroit les
problèmes de cette ville à savoir : la saturation de
l'éducation , de santé, d'assainissement, de transport bref une
dégradation de l'environnement dans tous les coins.
(http//google.com).
Contrairement à la ville de Kinshasa qui actuellement
compte 12.071.000 habitants pour l'an 2016 avec une densité de
1211 h/km2.Signalons qu'elle vient en 3e position
derrières la ville du Caire et celle de Lagos. La ville de Kinshasa
comprend aujourd'hui des problèmes qui sont liés à
la croissance démographique compte tenu des accouchements sans
planification familiale , des exodes ruraux , des déplacements
massif d'autres peuples du monde occidental qui viennent s'installer a
Kinshasa pour des raisons commerciales ; et tout ceci fait a
ce qu'il y ait un problème d'une dégradation de
l'environnement supérieure causé par l'encombrement
signifié de la population dans ce milieu et parmi ce
problèmedégradation nous pouvons cités ; le conflit
foncier, le non-respect de l'habitat, le problème socio-sanitaire ,
le réchauffement climatique par des usines des agents commerciaux
, problématique de logement ... Et tout ceci constitue ce que
nous appelons : « dégradation de
l'environnement ».
Alors qu'au Nord-Kivu , malgré les multiples guerres
et catastrophes naturelles ily a toujours eu plusieurs mouvement de
la population dans différentes avenues et sentiers de ce
quartier d'où il y a plusieurs dégâts environnementaux
entre autre ; les conflits fonciers, la non responsabilité de
famille ainsi que l'encombrement des parcelles par des enfants non
planifiés par la famille en question. Le quartier MAPENDO n'est
pas aussi épargné par cette réalité ci haut
cité car cette population qui n'a pas une conscience d'espacer
les naissances ni d'aménager l'environnement voilà
aujourd'hui qu'il se trouve devant une situation de dégradation de
l'environnement ayant comme racine la croissance
démographique .
En égard de ce qui précède , notre
problématique s'est articulée sur trois questions à
savoir :
· La croissance démographique influence-t-elle
positivement la dégradation de l'environnement du quartier
MAPENDO ?
· Quelles sont les conséquences qui
découleraient de cette croissance démographique ?
· Comment y remédier ?
03. HYPOTHESE
L'hypothèse ,selon Roger Pintons
cité par MULUMBATI il définit
l'hypothèse comme étant la proposition des réponses aux
questions que l'on se pose à propos de l'objet de la recherche
,formulé de façon que l'observation et la recherche et
l'analyse puissent fournir une réponse. Les notre furent
élaborées comme suit :
Ø La croissance démographique influencerait
négativement la dégradation de l'environnement du quartier
MAPENDO.
Ø Les conséquences qui découleraient
de cette croissance seront ; le conflit foncier, le non-respect de
l'habitat, les épidémies.
Ø Pour remédier à ce problème
il sera nécessaire de bien gérer l'environnement ,
limiter les naissances, limiter l'exode rural.
04. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Ø Le choix de ce sujet n'est pas un hasard , de
même entant qu'habitant de cette commune dans le quartier
MAPENDO se fait observé un taux élevé de la
dégradation de l'environnement qui est du à cette
croissance démographique ;
Ø L'intérêt de ce travail est qu'il
identifie les causes et conséquences de cette croissance
mais aussi apporter une piste de solution à ce
problème ;
Ø C'est le fruit issu de long de questionnement
et observation sur la vie de la population de ce quartier.
05. OBJECTIFS DU TRAVAIL
0.5.1. OBJECTIF GLOBAL
Ce présent travail contribuera aux
mécanismes de la diminution de la dégradation de
l'environnement dans la province du Nord-Kivu.
0.5.2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
ü Identifier les causes et conséquences de
la dégradation de l'environnement dans le quartier MAPENDO en
particulier et dans la ville de Goma en général ;
ü Enumérez les facteurs qui entrent en
considération pour déterminer le taux de croissance
démographique dans le quartier MAPENDO en particulier et dans
la ville de Goma en général ;
ü Proposer des mesures palliatives à ce
problème.
0.6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
0.6.1 LES METHODES
Entant qu'ensemble des opérations intellectuelles par
les quelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontrer et les vérifiés. Ainsi les
méthodes suivantes nous ont assistés dès le début
jusqu'à la fin de ce présent dans le but d'atteindre notre
objectif. Cité par : M.GRAWITZ
Ø La méthode analytique
Elle nous a été utile dans la découverte
des facteurs qui favorisent la prolifération des écoles
privées dans le quartierMapendo.
Ø L'approche statistique
Elle nous a facilités en résumant les
données quantitatives dans des tableaux, en suite elle nous a
aidésdans la mise en relation des données
récoltées sur le terrain suivant leurs effets des personnes
enquêtées et leurs caractéristiques
étudiées.
Ø L'approche comparative
Elles nous été utile lors de la comparaison de
même fait, sa gravité passée et celui actuelle en vue
d'analyser et tirer une conclusion après. Elle est un
procédé rigoureux bien défini, transmissible et
susceptible d'être appliqué à nouveau dans la même
condition adapté à notre sujet de recherche. Ainsi donc celles
qui nous ont été utile sont les suivantes :
0.6.2 LES TECNHIQUES
Ø Les techniques documentaires
Elle nous a permis de recueillir les données dans les
archives, ouvrages, rapports, journaux, revu en vue d'enrichir notre
travail
Ø La technique interview libre
Elle nous permis de faire les entretient communicable, de
feed-back directe avec la population concernée dans le but de
collectionner les informations utiles et nécessaire de cette
thématique.
Ø La technique de questionnaire
Elle nous a permis a élaboré les questionnaires
en vue de trouver la vraie réalité sur les raisons de la
dégradation de l'environnement dans ce milieu.
Ø Technique
d'échantillonnage
En tant qu'un petit nombre représentatif appartenant
à un univers d'enquête et choisir de telle façon que
l'on puisse affirmer si le caractère observé pour la
population a été bien prélevé.
0.7. DELIMITATION DU TRAVAIL
0.7.1. DELIMITATION DANS LE TEMPS
Dans le temps notre travail traite sur les
données des années 2013-2015
0.7.2. DELIMITATION DANS L'ESPACE
Dans l'espace notre travail est localisé en
Afrique central, R.D. Congo a l'Est du pays dans la province de Nord-Kivu
ville de Goma, commune de Goma plus précisément dans le
quartier MAPENDO.
0.8. DIFFUCULTE S RENCOTREES
- Insuffisance de fond pour fréquenterles grandes
bibliothèques ;
- Insuffisance des données chiffrées ;
- Faire comprendre en profondeur les habitants du
quartier le danger qui guette leur avenir sur la dégradation de
l'environnement.
0.9. PRESENTATION SOMMAIRE
Hormis l'introduction générale et la
conclusion générale notre travail comprend quatre chapitres
à savoir :
- Le premier chapitre traite des
généralités et considérationthéorique du
sujet ;
- Le deuxième chapitre traite de la
présentation, ou étude monographique ;
- Le troisième chapitre nous plonge sur
l'enquête et discussion de résultat ;
- Le quatrième chapitre présente les
orientations stratégiques.
CHAP I. LES GENERALITES ET LA CONSIDERATION
THEORIQUE SUR LA DEGRADATION DEL'ENVIRONNEMENT
I.1 DEFINITION DES CONCEPTS CLES
Ø La croissance : selon le
dictionnaire hachette illustré dans version française 2000
il dit que la croissance est un développementprogressif d'un
être vivant ou d'une chose considérée dans un aspect
quantitatif ; taille poids masse , valeur numérique.
Ø La démographie :,
née avec l'ouvrage de Robert Malthus, Essai sur le
principe de population, publié en 1798. Cet économiste anglais a
souligné les dangers de l'accroissement de la population lorsque la
production ne permet pas de la nourrir. Et aujourd'hui la
démographie est lascience qui étudie les populations
humaines. Cette étude est essentiellement quantitative : la
démographie comptabilise le nombre d'habitants d'un territoire à
un moment donné, le nombre de naissances et de décès, le
nombre de déplacements, etc. Elle repose donc avant tout sur des
chiffres et des statistiques
Ø La croissance
démographique :elle est imaginée comme une
augmentation d'un taux démographique d'une population donnée
Ø Dégradation : cette dernière est
définie comme une pollution une nuisanceconsidérée
comme une perte de satisfaction voire même une perte
d'utilité.
Ø Pollution : La pollution est la
dégradation d'un milieu par la diffusion d'agents matériels
(les polluants), qui rendent ce milieu malsain, dangereux ou qui
dégradent les conditions de vie.
Ø Environnement :il provient du
verbe environner qui signifie entourer mais en sois l'environnementest
défini comme « l'ensemble des éléments
(biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une
espèce et dont
certains contribuent directement à subvenir à ses
besoins », ou encore comme « l'ensemble des conditions
naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques)
susceptibles d'agir sur les organismes vivants et les activités
humaines ».
ü Ensemble des éléments (biotiques ou
abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains
contribuent directement à subvenir à ses besoins.
ü Ensemble des éléments objectifs
(qualité de l'air, bruit, etc.) et subjectifs (beauté d'un
paysage, qualité d'un site, etc.) constituant le cadre de vie d'un
individu.
ü Atmosphère, ambiance, climat dans lequel on se
trouve ; contexte psychologique, social : Un environnement politique
particulièrement hostile.
ü En art, oeuvre constituée
d'éléments assemblés quelconques, disposés dans un
espace que l'on peut parcourir. (Mode d'expression usité dans le
surréalisme, le nouveau réalisme, l'art cinétique, l'art
pauvre, le land art, voire l'art corporel, l'art vidéo, etc.)
Mais aussi le dictionnaire de l'environnement définit
ce concept comme un milieu dans lequel un organisme fonctionne ,incluant
l'air ,la terre , les ressources naturelles, la flore, la faune ainsi que
les humains et leurs interactions.
Ø Un écosystème est un
milieu, dans lequel toutes les espèces, animales et
végétales, dépendent les unes des autres. Lorsqu'un
élément de ce milieu est modifié ou disparaît,
son équilibre tout entier est alors
immédiatement menacé.
Ø Facteur : c'est un
élément qui contribue au résultat d'un fait ou
d'un phénomène d'une chose.
Ø Recrudescence :une
intensité d'une grande maladie ou d'une quelconque
épidémie.
Ø Paradigme : ensemble de
flexion d'un terme donné comme model.
I.2 CADRES THEORIQUES
I.2.1 LES CAUSES DE LA DEGRADATION
a. Du pointdevue international
Les effets transfrontières de la pollution et des
autres atteintes à l'environnement sont un type particulier
d'externalités qui mettent en jeu l'intérêt des
Etats. Les frontières réduisent la gamme des instruments
utilisables pour résoudre les problèmes environnementaux parce
que le pouvoir des gouvernements ne va pas au-delà et il n'y a pas de
loi internationale ou de gouvernement international. Ces problèmes
préoccupent de plus en plus les nations liées par la pollution
transfrontière. Si une solution internationale n'y est pas
apportée, des pressions s'exerceront pour que des mesures soient prises
à l'échelle nationale. Dans certains cas, il s'agira de mesures
de politique commerciale ciblées sur les objectifs
environnementaux. De ce fait, les questions sur lesquelles nous allons
essayer de jeter un peu de lumière dans ce chapitre, sont les
suivantes.: Quelles sont les différentes causes de la
dégradation de l'environnement ? (section I) Dans quelles mesure
l'élimination des restrictions et distorsions caractérisant les
échanges peut-elle avoir des conséquence favorables sur
l'environnement ?
La dégradation de l'environnement, qu'elle s'agisse de
la pollution atmosphérique, de la déforestation, de la
surpêche, du réchauffement de la planète ou de
l'appauvrissement de la couche d'ozone, est souvent l'effet d'une
multiplicité d'actions individuellement anodines mais globalement
nocives. La compréhension des facteurs qui sont à l'origine de
cette dégradation est un préalable nécessaire à
toute politique d'environnement. Ces causes sont nombreuses et complexes ;
ainsi l'économie de l'environnement insiste-t-elle pesamment sur
deux principales causes à savoirLes défaillances du marché
et les défaillances des politiques (A. Baguare, op, cit, p
76).
b. Les défaillances du marché
On parle de défaillances du marché lorsque le
fonctionnement normal de l'offre et de la demande ne débouche pas sur un
résultat optimal pour l'ensemble de la société. Les prix
qui en résultent ne peuvent donc pas refléter la
vérité des coûts et les avantages sociaux de l'utilisation
des ressources. Les sources de défaillances sont diverses; en ce qui
nous concerne nous nous limiterons à étudier certaines sources.
L'absence de marché, et des droits de propriété,
l'irréversibilité, et la nature de certains biens dits
publics. L'absence de marché est assez fréquente dans le cas
de patrimoine naturel, dès lors que de nombreux biens et services
environnementaux ne peuvent faire l'objet d'échanges sur un
marché. A titre d'exemple, la qualité de l'air et la
diversité biologique ne peuvent ni s'acheter ni se vendre sur des
marchés. Dès lors, les agents n'investissant guère dans la
préservation de ces biens et services ; en pareil cas, trop de
ressources sont investies dans des activités polluantes, Par
ailleurs, l'existence des irréversibilités constitue une entrave
au fonctionnement du marché. Les irréversibilités
désignent les cas où les équilibres écologiques
détruits ne peuvent se reconstituer car les bases initiales de leur
formation ont disparu. Egalement la nature de certains biens et services
environnementaux publics ne permet pas de leur attribuer un prix, ce qui
encourage leur surconsommation et, par conséquent, leur
dégradation (ressources naturelles communes, beauté des paysages,
etc). Pour remédier à ces défaillances, l'Etat doit
intervenir ; c'est lui qui incarne en principe l'intérêt
général. Malheureusement dans de nombreux cas les pouvoirs
publics ne cherchent pas à pallier aux défaillances du
marché, mais les aggravent en ajoutant d'autres distorsions. Donc aux
défaillances du marché viennent s'ajouter celles des pouvoirs
publics. -Les défaillances des pouvoirs publics
La défaillance des pouvoir publics est définie
comme une intervention qui exacerbe une défaillance du marché
déjà existante. On n'arrive pas à établir les bases
nécessaires au fonctionnement efficient des
marchés. L'identification des défaillances publiques devient
un préalable nécessaire à toute politique de
l'environnement, celles-ci recouvrent globalement des politiques
économiques et des réglementations inappropriées.
2. De politique économique
appropriées Les exemples de défaillances les plus
connues, sont les subventionnements (de l'énergie, de la pêche, de
l'agriculture, etc) et certaines pratiques fiscales. a. Les
subventions Nous allons analyser deux exemples : la surpêche
et l'agriculture intensive.
-La surpêche Le subventionnement
massif de la pêche entraîne une surexploitation des ressources
halieutiques. D'après la FAO deux tiers des stocks de poissons
océaniques nécessitent des mesures de gestion d'urgence pour
permettre la reconstitution de stocks déjà partiellement
épuisés, ou pour éviter la surexploitation des ressources
halieutiques. La suppression des subventions serait donc
bénéfique pour l'environnement. Le problème de la
surpêche est lié au problème de la gestion d'une ressource
commune. En effet, lorsque chacun est libre d'exploiter une ressource sans
restriction, il est presque inévitable que cette ressource se
dégrade. Dès lors, la mise en oeuvre de régimes de gestion
appropriés est nécessaire pour rationaliser l'usage et
l'exploitation des ressources. Au total, les subventions encouragent
une exploitation excessive des ressources. Il en résulte un
épuisement plus rapide des ressources et des problèmes de
pollution. -L'agriculture intensive
L'agriculture est un secteur qui cause de nombreuses atteintes
à l'environnement et la situation risque de s'aggraver. La pression
démographique encourage, d'une part à mettre en oeuvre des terres
marginales (terres humides et forêt), et d'autre part à
accroître l'usage de produits agrochimiques (engrais, pesticides,
herbicides et fongicides). Ces produits sont entraînés par le vent
ou lessivés et peuvent donc polluer les sols et les nappes d'eau, et
réduire la biodiversité. En sus, les résidus chimiques
présents dans les aliments peuvent être nocifs pour la
santé de l'homme. On peut lutter contre l'abus de produits
agrochimiques, par des mesures appropriées. En l'occurrence la mesure la
plus efficiente serait de taxer les intrants dont on veut réduire
l'utilisation pour inciter les agriculteurs à en employer moins et
à adapter des méthodes de production plus respectueuses de
l'environnement comme la jachère et la rotation des cultures.
-La fiscalité Quelques mesures
fiscales peuvent avoir aussi des impacts pervers sur l'environnement. Ces
mesures porteuses d'effets pervers sont courantes dans les secteurs de
l'énergie, de l'agriculture et des transports. Ainsi dans le domaine
énergétique, la fiscalité contient-t-elle des
dispositions pourras avoir des répercussions négatives sur
l'environnement; à titre d'exemple, en taxant faiblement le gasoil par
rapport à l'essence, il en résulte une augmentation du nombre de
véhicules à moteur diesel et un développement excessif du
transport routier, ce qui aggrave la pollution atmosphérique. En
conclusion, les dispositions fiscales peuvent être source de distorsions
dans le fonctionnement des marchés.(Commerce et Environnement,
série Dossiers spéciaux,1999.)
2. Desrèglementations défaillantes
La gestion de l'environnement au Maroc repose essentiellement
sur la réglementation. Une législation riche et
diversifiée, demeure néanmoins entachée de nombreuses
faiblesses qui en atténuent la portée. Certaines dispositions
sont porteuses des effets pervers. Le non clarification des droits de
propriété est fréquemment source
d'insécurité pour la gestion de l'environnement. Ainsi, en
matière forestière, les droits de parcours et de ramassage de
bois mort, légalement restreints aux seules riverains, sont en pratique
exercés frauduleusement par des usagers étrangers au
terrain. Aussi le dahir du 20 septembre 76 qui a accordé aux communes
rurales la totalité des recettes forestières
générées dans le domaine forestier, à la limite de
leur territoire, et à condition que 20% de ces recettes soient
réinvestis dans des actions d'aménagement forestier. La
réalité montre cependant que, les recettes fiscales sont souvent
allouées au budget de fonctionnement des communes Comme les politiques
économiques, les règlementations inappropriées incitent
à une consommation excessivede ressources. (Commerce et
Environnement à l'OMC, avril 2004).
b. Du point de vue national
Dans l'ensemble du territoire national les causes de la
dégradation de l'environnement sont dues par diffèrent
points entre autre :
v Absence des poubelles publique ;
v Absence de toilettes publiques ;
v Manque d'irresponsabilité de l'Etat sur le
point de l'environnement ;
v Manque d'instruction sur la protection de
l'environnement ;
v Manque d'irresponsabilité de l'Etat.
D'où tout ce point ont commun centré
sur l'explosion démographique dans différentes grandes
villes du pays, car chaque jour ilya un taux d'exode rural
signalé causé par des divers raisons , et il ya une
multitude de personnes dans un coin donné et par
conséquent personne ne parvient a contrôlé
personne.
c. Du point de vue particulier
Le quartier MAPENDO est surtout caractériser par
une multitude des personnes des différents ménage ou
dans une parcelle il y a une prédominance de ménage qui
va jusqu'à sept voir même plus dans une parcelle . Et ceci ne
pas encore un obstacle le vraie problème est que bien qu'il ya
tous ces ménages dans la parcelle il ya un
sérieuxdéfis qui s'oppose celui de l'hygiène dans cet
environnement déchets des toutes sortes dans la parcelle.
Quelques causes de la dégradation de
l'environnement dans le quartier MAPENDO
v Absence des poubelles publique ;
v Absence de toilettes publiques ;
v Manque d'irresponsabilité de l'Etat sur le
point de l'environnement ;
v Manque d'instruction sur la protection de
l'environnement ;
I.2.2 LES CONSEQUENCES DE LA DEGRADATION DE
L'ENVIRONNEMENT
a. Sur le point global
Dans beaucoup de pays à travers le monde, la
dégradation de l'environnement mène à la
détérioration de la santé humaine selon les scientifiques.
Cela empêche le développement social et économique. Les
experts établissent des liens étroits entre la santé
humaine, la dégradation de l'environnement et développement
durable. En fait, ils estiment que l'impact des actions de l'homme sur
l'environnement est multiple et multiforme : appauvrissement du stock des
ressources non renouvelables comme les métaux et les minerais, mauvaise
gestion des ressources renouvelables qui conduisent à
l'épuisement et à la dégradation. D'autre part,
l'émission de polluants dangereux pour l'environnement tels les
effluents industriels, les nuages de gaz d'échappement et la production
des déchets dépassent la capacité d'absorption de la
planète. Aussi les prévisions des scientifiques sont-elles
très sombres pour l'avenir de l'être humain sur terre. La baisse
du rendement des cultures, la propagation des maladies infectieuses,
l'irrégularité des moussons, la recrudescence des inondations qui
priveront à jamais l'humanité de ses terres, le
réchauffement de la planète résultant de l'appauvrissement
de la couche d'ozone chargée de filtrer les rayons ultra-violet
provenant du soleil, sont entre autres, les conséquences du comportement
de l'homme surl'environnement. En fin, la qualité de la vie qui sera
atteinte avec la dégradation de l'écosystème. Les
scientifiques font valoir le fait qu'Il existe une relation de cause à
effet entre l'homme et son environnement. Ils exhortent les peuples à
concilier le développement économique et la protection de
l'environnement pour parvenir au développement durable.
|
|
On compte déjà dans le monde près de 40
millions de «réfugiés environnementaux», qui ne
répondent pas à la définition juridique du statut de
réfugié. Leur nombre pourrait passer à 250 millions dans
40 ans selon l'Organisation des Nations unies, et même à un
demi-milliard selon certaines organisations non gouvernementales. Ils sont
déplacés surtout par la désertification, mais de plus en
plus, les victimes d'inondations, de la pollution extrême et de la hausse
du niveau des océans joindront leurs rangs. Les participants à
une table ronde organisée hier à l'Université de
Montréal ont souligné à la fois le retard du droit
international à ce chapitre et la nécessité de
créer de nouveaux instruments pour venir en aide à ces
réfugiés. Si le Haut-Commissariat pour les
réfugiés de l'ONU (HCR) et plusieurs États se montrent
réticents à élargir la définition (essentiellement
politique) du réfugié, d'autant plus que la majorité des
«environnementaux» ne franchit pas les frontières
internationales, d'autres solutions ont été
évoquées par les participants, dont le concept du droit à
un environnement sain. Le photojournaliste François Pesant,
collaborateur occasionnel du Devoir, a passé récemment cinq mois
en Inde, auprès d'anciens agriculteurs du Rajasthan que la
sécheresse a contraints à trouver refuge dans les États
voisins. Ses photos, dont plusieurs ont paru dans le numéro de
décembre 2008 du magazine L'Actualité, illustrent les conditions
précaires dans lesquelles ils vivent. Entassés dans des camps
sans eau courante ni électricité, victimes de
préjugés, ils ne bénéficient d'aucune aide
gouvernementale, pas plus que de la part du HCR. «La
désertification est un processus plus lent et moins spectaculaire qu'un
tsunami ou un ouragan, qui attire moins l'attention des médias et la
sympathie du public», a noté M. Pesant. En 2000, le HCR a
refusé de rouvrir la Convention sur le statut des réfugiés
de 1951 pour tenir compte des dérèglements de notre
planète. «Certains scénarios de mouvements transfrontaliers
[attribuables à des changements environnementaux] pourraient
nécessiter de nouvelles approches, fondées sur la
solidarité internationale et le partage des charges», pouvait-on
néanmoins lire en octobre dernier dans un document du Haut-Commissariat
intitulé Changements climatiques, catastrophes naturelles et
déplacement humain. Cette agence onusienne n'a pas le mandat
d'intervenir en pareil cas, mais est souvent appelée à le faire,
a indiqué Louise Otis, conseillère juridique au HCR, ajoutant:
«Les zones où se concentrent les cas relevant du HCR sont aussi
celles où se trouvent les populations les plus vulnérables aux
changements climatiques.» «La migration comme partie de la justice
distributive, voilà un débat qui est à peine
amorcé», a noté le professeur de philosophie Daniel
Weinstock.
(Par J.Joseph,à nous l'environnement p.90
)
b. Sur le point commun
Les conséquences de la dégradation de
l'environnement due à la croissance démographique dans le
quartier Mapendo est totalement observé dans différents
coins du quartier nous ne serons pas capable d'énumérer
toutes les conséquences due à ce fléau car la liste
est tellement longue mais qu'à cela ne tienne nous tenterons de
citer au moins quelques-unes dont :
v Conflit foncier ;
v Erosion dangereuse ;
v Différentes maladies dues à
l'insalubrité ;
v La mort ...
I.3 AUTRES INFORMATIONS SUR LA DEGRADATION DE
L'ENVIRONNEMENT
I.3.1 INTRODUCTION
Dans les études sur le développement durable, la
démographie fait figure de parent pauvre. La variable
démographique, à Madagascar comme ailleurs, est souvent
présentée comme étant à l'origine de la
pauvreté et de la dégradation de l'environnement. Elle est alors
considérée comme une variable exogène au système.
Pourtant, la relation population-environnement dans le contexte malgache actuel
est digne d'être étudiée de manière précise
et détaillée, et ce pour trois raisons. Primo, les
sociétés humaines et les systèmes écologiques sont
très diversifiés au sein de cette grande île,
réputée à raison pour son endémisme et sa
biodiversité. Les lois récentes de décentralisation et de
régionalisation, l'action locale aussi bien des administrations
publiques que des ONG incitent à une connaissance fine et
« sur le terrain » des processus. Ceci permettrait une
synergie plus grande entre les résultats de la recherche et leur
utilisation directe dans l'élaboration de politiques
d'aménagement ou de développement durable. Secundo, les
recherches et les politiques sont encore très sectoriels et peu
tournées vers une approche interdisciplinaire ou complexe. Tertio, la
croissance démographique la plus forte de la population malgache est
à venir. La transition de la fécondité est tout juste
commencée, puisqu'après la baisse de la mortalité
entamée vers 1950, la fécondité n'a baissé
sensiblement qu'à partir de la fin des années 1990. Le contexte
démographique doit donc être intégré plus que jamais
dans les années à venir dans les politiques de
développement durable. Pour étudier la place de la composante
démographique dans la question du développement durable, il est
proposé ici dans une première partie de faire un cadrage
général méthodologique sur la considération
scientifique et idéologique de la variable démographique dans ses
rapports à l'environnement. Nous verrons notamment le glissement de
paradigme opéré à la fin des années 1980. À
partir de cette grille de lecture, il s'agira dans une deuxième partie
d'étudier la place de la variable démographique dans les
recherches et dans les politiques menées à Madagascar en
matière environnementale. Nous verrons notamment que des recherches
récentes sur la thématique population-environnement plaident pour
une prise en compte de la complexité de cette relation, s'inscrivant
ainsi dans la mouvance scientifique étudiée dans la
première partie. Résultats à l'appui, la troisième
partie sera consacrée à la présentation d'une
opération de recherche effectuée en milieu rural malgache, en
guise d'illustration de ce paradigme de recherche. La conclusion donnera alors
quelques recommandations méthodologiques pour appréhender le
processus du développement durable dans toute sa complexité.
I.3.2 LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE, FLEAU POUR
L'ENVIRONNEMENT
Lorsqu'elles devinrent un champ d'étude à part
entière dans les années 1960, les relations
population-environnement s'inscrivaient dans une grille d'analyse fortement
imprégnée des idées malthusiennes. Le postulat de
départ était clair : la croissance démographique a
des effets néfastes sur l'environnement. C'était le message
délivré en 1968 par l'ouvrage d'Ehrlich « The
Population Bomb » ou par le célèbre rapport Meadows
publié en 1972 sous le titre « The Limits to
Growth ». Analysant les relations entre la démographie, la
nourriture, la pollution, l'industrialisation et les ressources non
renouvelables sur la base d'un système d'équations non
linéaires, la conclusion était que seule une réduction
drastique de la croissance démographique permettrait d'éviter une
catastrophe écologique. On retrouve l'argumentation malthusienne
originelle selon laquelle si les freins préventifs (recul de l'âge
au mariage, mise au monde d'enfants uniquement si l'on a les moyens de les
élever) ne sont pas instaurés par les individus, ce sont les
freins répressifs (famine, guerre, épidémie) qui le feront
pour eux (Malthus, 1798).
· 1 Slogan phare de l'époque parmi ces pays :
« La meilleure pilule, c'est le développement ».
D'un point de vue démographique, on peut noter que ce
courant néo-malthusien est dominant à l'époque où
la croissance de la population mondiale, et surtout celle des pays du
tiers-monde, est maximale, c'est-à-dire dans les décennies 1960
et 1970. Les travaux qui s'y rattachent ont eu des répercussions
très importantes sur l'opinion publique et sur les décideurs. Ils
ont en effet donné une assise scientifique à la mise en place de
nombreux programmes de planification familiale. Malgré une vive
opposition des pays en développement à ces programmes lors de la
première Conférence de population à Bucarest en 1974,
nombre d'entre eux comme l'Algérie, le Mexique ou la Chine mettront en
place très rapidement des politiques antinatalistes.
I.3.3 LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE MERE DE
L'INNOVATION
Pour s'opposer aux théories néo-malthusiennes,
il y eut une théorie alternative qui inversait leur postulat de
départ. L'argument de Boserup, dont l'ouvrage fondateur de 1965 fournit
une analyse historique des rapports entre la croissance démographique et
les types de système agraire, est que la croissance démographique
est un aiguillon qui va forcer l'adoption d'un nouveau système agraire
plus performant pour permettre de nourrir la population. Dans la thèse
boserupienne, comme dans celle de Malthus d'ailleurs, l'homme est plutôt
apathique par nature et il préfère utiliser un système
agraire moins intensif donc moins nécessiteux en facteur travail,
à moins d'y être contraint, justement par la pression
démographique. Boserup (1976) prolongera cette théorie à
l'environnement selon le même raisonnement pour adopter des techniques
respectueuses de son intégrité. Simon (1985) sera un ardent
défenseur de cette thèse.
I.3.4 LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE UN VARIABLEPARMIS TANT
D'AUTRES
Si les théories néo-malthusiennes et
boserupiennes peuvent paraître concurrentes, elles ont en tout cas le
point commun de ne pas être nuancées dans leurs conclusions.
(Picouet et al.2004) les rangent dans la catégorie des théories
« déterministes ». Il faut cependant remarquer que
leur portée d'origine est extrêmement large, que ce soit dans le
temps ou dans l'espace, et que le véritable problème, d'un point
de vue scientifique, est celui de leur transposition à des
échelles plus fines. Car, à partir de la fin des années
1980, lorsque les chercheurs se sont penchés de manière plus
précise sur des études de cas, il s'est avéré que
les relations entre la démographie et l'environnement ne pouvaient pas
se contenter d'être appréhendées en simples termes
malthusiens ou boserupiens. Le concept de « développement
durable » proposé en 1987 par le rapport Brundtland et
vulgarisé par le Sommet de la Terre de Rio en 1992 intégrait ce
changement de paradigme. Issu de ces réflexions, le chapitre V de
l'Agenda 21 intitulé « Dynamique démographique et
durabilité », reflète assez bien les
préoccupations d'une nouvelle communauté scientifique dont les
recherches se sont multipliées depuis les années 1990. Plus
diffus que les courants néo-malthusiens ou boserupiens, ces travaux, que
nous regrouperons sous la bannière du « paradigme de la
complexité », intègrent quelques principes dont on peut
lister les principaux :
· premièrement, ils refusent d'accabler la seule
croissance démographique comme facteur de dégradation de
l'environnement ;
· deuxièmement, pour expliquer l'impact
anthropique sur l'environnement, ils prennent en compte une série de
variables autre que la croissance démographique, comme par exemple la
technologie, les modèles de consommation, les politiques publiques, la
culture, la répartition des terres et des richesses, ou encore les modes
d'organisation ;
· troisièmement, ils affinent les échelles,
les questions de recherche, les concepts ;
· quatrièmement, ils essaient de
réfléchir sur une méthodologie de
l'interdisciplinarité, indispensable pour aborder la thématique
population-environnement.
Après ce bref rappel sur les courants scientifiques
faisant le lien entre démographie et environnement, voyons comment cette
relation a été étudiée à Madagascar. Dans
l'histoire de l'Afrique précoloniale, les écrits prêtent
souvent aux populations des pratiques agricoles traditionnelles et une sorte de
sagesse qui leur permettaient de gérer harmonieusement leur
environnement et de conserver un certain équilibre
population-ressources. La population dans ce schéma est
contrôlée selon un schéma malthusien. La colonisation est
alors présentée dans ce système comme une double rupture
de l'équilibre ancien. D'une part, elle désorganise les
systèmes de production agricole traditionnels, d'autre part, en
introduisant la médecine moderne et en limitant les fléaux, elle
va à l'encontre des « freins naturels » de la
croissance de la population. À Madagascar, cette thèse est
défendue notamment « Si l'équilibre ancien entre les
ressources et les populations risque de se trouver compromis d'ici quelques
décades, par l'intervention puissante des techniques occidentales
appliquées à la lutte contre la mortalité, du moins les
progrès récents effectués par ces mêmes techniques,
dans d'autres domaines de la recherche et de l'action, permettent-ils
d'envisager, grâce à une meilleure connaissance des ressources et
de leur utilisation, l'établissement progressif d'un nouvel
équilibre ». (Par : Chevalier
1952)
I.3.5 L'HOMME AGIT SUR SON ENVIRONNEMENT
On distingue deux types d'impacts négatifs possibles de
l'action de l'Homme sur l'environnement :
· la pollution
· la destruction des
écosystèmes
1. La pollution
Qu'est-ce que la pollution ?
La pollution est la dégradation d'un milieu par la
diffusion d'agents matériels (les polluants), qui rendent ce
milieu malsain, dangereux ou qui dégradent les conditions de
vie.
Les polluants peuvent être de nature chimique,
biologique, ou physique (par exemple : visuel, sonore ou olfactif).
Leur caractère nocif est dû :
· soit à leur nature de poison pour l'Homme, la
faune et la flore,
· soit à leur capacité éventuelle de
changer ou perturber le fonctionnement d'un biotope,
· soit en détruisant la vie (insecticides,
chlorofluorocarbones détruisant la couche d'ozone),
· soit au contraire en la favorisant (Les nitrates
d'origine agricole sont des nutriments qui se retrouvent dans des endroits
où ils ne doivent pas être. Ils y provoquent
la prolifération de certains végétaux comme les
algues ou les herbes).
· soit enfin à la réorganisation d'un
biotope ou la pollution par des gaz à effet de serre tels que le
gaz carbonique ou le méthane).
On distingue les pollutions en fonction des milieux sur
lesquels elles agissent. Ainsi, on parle de pollution de l'air, des sols, de
l'eau ou d'un écosystème en particulier, la pollution des mers ou
des rivières, par exemple.
Certaines pollutions disparaissent peu de temps après
leur émission (pollutions sonores ou olfactives) et n'ont donc que
des effets transitoires.
D'autres en revanche s'accumulent dans les milieux naturels et
ont alors un effet permanent dont l'ampleur dépend du stock
accumulé : c'est le cas des gaz à effet de serre, des
produits phytosanitaires ou des nitrates dont l'effet sur les milieux
aquatiques est néfaste au-delà d'une certaine
concentration.
On distingue des polluants de nature chimique,
biologique ou physique.
Les polluants chimiques
· Les substances synthétiques : Ces substances
n'existent pas naturellement. Elles ont été créées
par l'Homme grâce à l'industrie chimique. Elles interviennent dans
la fabrication des plastiques, des tissus synthétiques, des peintures,
des vernis, des produits cosmétiques, des produits d'entretien, des
médicaments, des aliments industriels... Certaines de ces
substances sont toxiques, polluent l'environnement et sont nocives pour la
santé humaine et celle des autres espèces.
· Les substances naturelles : Certaines substances
d'origine naturelle (minérale ou organique) deviennent dangereuses
quand l'Homme les transforme ou les manipule. C'est le cas des
hydrocarbures. Une fois extraits de leurs réservoirs
naturels souterrains, les hydrocarbures - s'ils se répandent dans
la nature - provoquent des marées noires et polluent le sol, l'eau
et les plages. Si on les utilise comme combustibles, ils libèrent
des composés gazeux dont le CO2 et la vapeur d'eau
mais aussi des suies, etc.
Les polluants biologiques
· Les agents pathogènes : Il s'agit de virus,
bactéries, champignons ou végétaux qui peuvent
provoquer des maladies chez l'Homme ou chez les animaux. Les
agents pathogènes sont transportés notamment par les eaux
usées des agglomérations urbaines, des centres hospitaliers,
d'élevages de bétail, etc. De nombreux
agents pathogènes existent également à l'état
naturel.
Les polluants physiques
Il peut s'agir d'une pollution thermique (un changement de
température du milieu), visuelle (une construction modifie un
paysage...), sonore (la tranquillité d'un lieu est perturbée
par le bruit d'engins ou de foule...), olfactive (les mauvaises
odeurs), lumineuse (la lumière perturbe les animaux et insectes
nocturnes...) ou encore de vibrations. Ces nuisances peuvent perturber la
faune et la flore et diminuer leur qualité de vie, affecter leur
santé ou réduire leur capacité de reproduction. On
compte aussi parmi les pollutions physiques les ondes
électromagnétiques et le rayonnement radioactif. Voici
plusieurs exemples de pollutions physiques :
· Les eaux de refroidissement d'une centrale
électrique augmentent de 4 à 5°C la
température de la rivière dans laquelle elles sont
déversées. Cette pollution thermique perturbe tout
l'écosystème, depuis les plantes aquatiques et les
microorganismes, jusqu'aux larves d'insectes, les poissons et les oiseaux
qui se nourrissent des poissons.
· Les déchets qui se retrouvent dans
l'environnement constituent une pollution visuelle et olfactive et
présentent un réel danger pour les animaux domestiques
et sauvages qui peuvent les ingérer par accident.
· Le bruit des véhicules, trains, avions et
machines, etc. constitue une pollution sonore qui provoque du stress
auprès de la population humaine et animale exposée à
ces bruits. Ce stress réduit la qualité de vie et peut causer des
maladies. En Asie, par exemple, dans certaines rivières, le bruit
des bateaux empêche les dauphins d'eau douce d'utiliser leur sonar
pour trouver leur nourriture.
· L'éclairage permanent des rues, des
bâtiments, des véhicules et des monuments illumine le ciel
nocturne et crée une pollution lumineuse qui perturbe les
animaux. De nombreux insectes nocturnes volants sont
désorientés par la lumière ; les chauves-souris et les
chouettes qui chassent la nuit sont perturbées dans leur
recherche de nourriture. Les astronomes sont également
gênés dans leurs observations.
2. La destruction des écosystèmes
Un écosystèmeest un milieu, dans lequel
toutes les espèces, animales et végétales,
dépendent les unes des autres. Lorsqu'un élément de
ce milieu est modifié ou disparaît, son équilibre
tout entier est alors immédiatement menacé.
Les activités de l'Homme peuvent être
responsables de la dégradation ou de la destruction des
écosystèmes (par exemple, par la déforestation). Un
écosystème dégradé ou détruit affecte
l'ensemble des espèces qui en font partie.
Voici quelques exemples de la dégradation ou de la
destruction d'écosystèmes par l'activité humaine :
Il existe aussi des causes naturelles de destructions
(comme par exemple les tremblements de terre, les
éruptions volcaniques, les ouragans ou encore les pollutions
au radon), sur lesquelles l'Homme a peu de prise.
· La coupe à blanc des forêts primaires pour
les transformer en zones agricoles détruit un
écosystème particulier qui joue un rôle important dans le
cycle de l'eau, dans l'équilibre et la structure du sol et dans la
régulation du climat de la planète.
· L'exploitation des ressources minières et des
richesses du sous-sol détruit la surface du sol et les
écosystèmes qu'elle supporte (forêts, zones naturelles,
sol arable, lacs et rivières...).
· L'assèchement des zones humides, pour les
transformer en zones agricoles ou en zones d'habitat, perturbe le cycle de
l'eau et détruit des écosystèmes uniques, comme, par
exemple, les forêts de mangroves en Asie. En cas de fortes
pluies, cela aggrave la menace d'inondation et il n'y a plus de protection
naturelle contre les tempêtes.
· L'extension des zones urbaines recouvre et
imperméabilise le sol, réduit les surfaces agricoles,
détruit l'habitat naturel des espèces sauvages et aggrave
les menaces d'inondation.
· La construction de barrages hydroélectriques
provoque l'inondation de vallées entières et détruit
parfois des zones agricoles ou forestières.
· L'introduction dans la nature d'organismes
génétiquement modifiés (OGM) ou d'espèces
animales ou végétales exotiques et envahissantes,
déstabilise l'équilibre naturel d'un
écosystème et nuit aux espèces locales.
3. À chaque activité son impact
Tous les secteurs d'activité ont leur part de
responsabilité dans la dégradation de l'environnement et
dans la destruction des écosystèmes. Voici quelques exemples :
· L'agriculture intensive émet de grandes
quantités de méthane, un puissant gaz à effet de
serre. L'extension des surfaces agricoles (par déforestation,
assèchement de zones humides, etc.) détruit les
écosystèmes. L'utilisation d'engins
motorisés très lourds détruit la structure du sol.
Les engrais et les pesticides non naturels polluent l'eau et le sol. La
généralisation de la monoculture appauvrit la
biodiversité. La pêche intensive décime les poissons
et transforme certaines zones maritimes en désert
écologique.
· L'industrie utilise massivement les ressources
naturelles comme les énergies fossiles (coresponsables du
réchauffement climatique), les matières premières et
l'eau. Elle rejette des eaux usées, des fumées dues aux
combustions et des déchets contaminés qui polluent l'eau,
l'air et le sol.
· Le secteur des transports consomme les énergies
fossiles sous forme de carburants et est ainsi coresponsable des
changements climatiques. Les gaz d'échappement ajoutent à la
pollution de l'air. Le bruit des véhicules constitue une
nuisance sonore pour les Hommes et les animaux. La construction des
infrastructures routières consomme des ressources, de l'espace et
détruit des écosystèmes.
- Les ménages sont indirectement responsables des
impacts générés par les secteurs d'activités
qui produisent les biens de consommation. En outre, ils consomment de
l'énergie pour le chauffage, les déplacements et les
appareils électroménagers. La consommation de biens produit
des déchets. L'utilisation de produits dangereux, comme, par
exemple, les huiles, les détergents, les solvants ménagers
(peinture, thinner...), les piles, etc. provoquent des pollutions de
l'air, de l'eau et du sol s'ils ne sont pas traités de
manière adéquate. La construction de l'habitat consomme des
ressources et de l'espace.(http//www.wikipedia.com).
CHAP II PRESENTATION LA COMMUNE DE GOMA
II.1. CREATION DE LA COMMUNE DE GOMA
La commune de Goma est issue du découpage de l'ex-Kivu
par l'ordonnance loi n°88-031 du 20 juillet 1988 modifiant et
complétant celle n°82-006 du 25 février 1982 portant
l'organisation territoriale politique et administrative par l'ordonnance loi
n° 98-127 du 22 mai 1989 celle-ci fixait le nombre , les quartiers cette
ordonnance fixait a cinq les nombres des quartiers de la commune de Goma par
ailleurs par son arrêté n°01/035/CAB/GP-NK /98 du 11
novembre 1998 , le gouverneur de la province du Nord-Kivu durant la
période de la RCD créa deux quartiers MIKENO et HIMBI issu dans
la cellule de KATINDO.
II.2 ASPECTS GEOGRAPHIQUES
a. limites territoriales
Par l'ordonnance loi n°88-178 du 20 mai 1988 fixant le
nombre, la délimitation et dénomination de commune de Goma est
limitée comme suite :
Ø au nord par : par la commune de karisimbi
séparé par la route Goma-sake
Ø A l'Est : par la république du Rwanda
Ø A l'ouest par le territoire de Masisi
Ø Au sud par : le lac Kivu.
b. coordonné géographique
§ Longitude Est : 29° 14' 23,78'' E
§ Longitude sud : 1 ° 42' Sud
§ Longitude Est : 1° 38' Nord
§ Longitude Est : 2,9° 11,50 au nord-Est
a) Altitude :
1 .530m
b) Superficie :
32,97 Km2 soit 3.297 ha
c) le climat
Comme tout autre milieu Goma contient aussi quatre phases
d'alternance de saison
Tableau N°I le cycle de saison de la commune de
Goma
Saisons
|
Période
|
Grande saison sèche
|
Juin-Aout
|
Grade saison de pluie
|
Septembre-Décembre
|
Petite saison sèche
|
Mars-Mars
|
Petite saison de pluie
|
Janvier-février
|
Source : rapport annuel commune de Goma 2009
Nous tenons cependantà signaler que cette alternance
connait souvent de perturbation de saisons.
d) L'hydrographie
Une science qui étudie les eaux marines, les cours
d'eau ainsi que les lacs on ne trouve pas de rivière dans la commune de
Goma.
e) Population
La concentration de la, population dans la commune de Goma
devient de plus en plus concentré suite à l'exode rural en
grande ampleur dont les causes principales sont les guerres inter ethnique et
de libération celle de s'abriter contre les différentes
tracasseries, déstabilisation, pillages, chômage, des
tueries enregistrée du jour au jour dans le milieu ruraux. Actuellement
la population de cette commune est composée en grande partie par des
tributs autochtones de la province à savoir : les NANDE, HUTU,
TUTSI, KUMU, NYANGA, TEMBO, KANO et TUA,... la commune de Goma est cosmopolites
d'où elle regorge plusieurs ethnies d'autres provinces
étrangères.
Tableau N°II : synoptique de population de
la commune de Goma
Subdivision administrative
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
TOTAL
|
Q.le volcan
|
4268
|
4052
|
3364
|
4364
|
15148
|
Q.Mikeno
|
8283
|
8391
|
9558
|
9441
|
35673
|
Q.Mapendo
|
5572
|
5688
|
10299
|
10454
|
32013
|
Q.katindo
|
7008
|
6669
|
8270
|
8591
|
30538
|
Q.himbi
|
12315
|
13575
|
12508
|
13430
|
51828
|
Q.kyeshero
|
14797
|
16288
|
25214
|
28057
|
84356
|
Q.lac vert
|
16542
|
18462
|
21907
|
21020
|
77937
|
TOTAL
|
68785
|
73125
|
91120
|
94457
|
327493
|
Source : rapport annuel mairie 2012
Au vu de ce tableau il convient à dire que : la
population de la commune de Goma est majoritairement jeunes car la statistique
fille et garçons bat record
Tableau N°III : population
étrangère statistique par nationalité
Nationalité
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
TOTAL
|
Américaine
|
3
|
1
|
0
|
1
|
5
|
Chinois
|
64
|
22
|
10
|
8
|
104
|
Belge
|
2
|
0
|
2
|
0
|
4
|
Française
|
5
|
4
|
5
|
2
|
16
|
Espagnole
|
2
|
3
|
1
|
0
|
6
|
Polonaise
|
1
|
2
|
1
|
1
|
5
|
Indienne
|
84
|
17
|
16
|
6
|
108
|
Allemande
|
2
|
3
|
3
|
3
|
11
|
Libanaise
|
64
|
21
|
17
|
6
|
110
|
Source : rapport annuel mairie 2014 P.54
II.3 ASPECT SOCIO-CULTURELLE
a. La religion
Les différentes confessions religieuses sont
pratiquées dans la commune de Goma dont nous pouvons cités :
les catholique, les protestants, les musulmans, kimbanguistes, et un amalgame
des sectes et communauté des réveils tous oeuvrant dans cette
commune.
b. Les sports et loisirs
La jeunesse de la commune de Goma se donne a pratiqué
les différents sports notamment : le football, volley Ball,
tenis,la boxe, le basketball, le judo... et tout ceci ses pratiquent
malgré l'état des infrastructures sportives mal
aménagés.
Quant aux loisirs on observe un déficit d'organisation
des activités culturelles et détentes pouvant être utiles
pour une population stressé par l'état d'insécurité
et différentes guerres.
La majorité mosaïques des groupes culturels du
Nord-Kivu sont vivement représenté dans la commune de Goma parmi
eux on peut citer : lesLEGA , les bashi, les nande,les hutu, le
nyanga ,le hunde , le nyanga ,...
Tableau N°V : les groupes culturels et
traditionnels des ethnies à Goma
N°
|
COMMUNAUTE
|
DIALECTE
|
1
|
Hunde
|
Kihunde
|
2
|
Hutu
|
Kinywarwanda
|
3
|
Kano
|
Kikano
|
4
|
Kusu
|
Kikusu
|
5
|
Kumu
|
Kikumu
|
6
|
Mbuba
|
Kimbuba
|
7
|
Nande-yira
|
Kinande/kiyira
|
8
|
Piri
|
Kipiri
|
9
|
Talinga
|
Kitangalinga
|
10
|
Nyanga
|
Kinyanga
|
11
|
Tembo
|
Kitembo
|
12
|
Tusti
|
Kinyemeri
|
13
|
Mbuti
|
Kimbuti
|
Source : palukupasavolo , le Nord-Kivu culture en poche
3eme édition 1996 P.5
c. L'habitat
Généralement les maisons d'habitation dans les
quartiers populaire sont en planches d'autres sont en dur comme dans le
quartier himbi , les volcans ou les construction sont en matériaux
durables , s'agissant des installations hygiénique comme les poubelles
dans la commune de Goma elles n'existent presque pas. Les constructions
anarchiques battent record dans certains coins de la commune aux quelles on
peut citer en passant le quartier MAPENDO et MIKENO
II.4. SITUATION SOCIO-ECONOMIQUE
Selon le dictionnaire petit robert l'économie est
l'ensemble des activités d'une collectivité humaine relative
à la production, distribution ainsi que la consommation des richesses,
la commune de Goma étant une entité bourgeoise, elle regorge
plusieurs activités économiques à savoir :
· La BRALIMA
· Des entreprises étatiques et
paraétatiques
· Des maisons commerciales
· CADECO
· Des coopératives et micro finance
· Des dépôts de livres
· Des cybers café
· Des agences des douanes et tourismes
· Des dépôts pharmaceutiques
· Des comptoirs miniers
· Des charcuteries et grandes boulangeries
· Des sociétés de transports
· Des grands hôtels
· Des stations
· Des banques ...
II.5 SUDVISION ADMINISTRATIVE
Conformémentà la loi N° 48-127 du 22 Mai
1989 fixant le nombre de dénomination et délimitation des
communes de la ville de Goma en général et ainsi que la
commune de Goma en particulier cette commune fut découpée en
sept (7) notamment :
o Le quartier MAPENDO
o Le quartier MIKEKENO
o Le quartier le VOLCAN
o Le quartier KATINDO
o Le quartier HIMBI
o Le quartier KYESHERO
o Le quartier lac vert
CHAP III. ENQUETE ET DISCUSSION DES RESULTATS
III.1 ORGANISATION DE L'ENQUETE
Notre questionnaire d'enquête fut adressé
aux habitants du quartier MAPENDO dans différente couche de la
population notamment ; les analphabètes, les évolués
, les agents de l'Etat , les enseignants , veuf(Ve), célibataires
retrouvé dans ce contraint pendant le jours de déroulement
de notre enquête. D'où une élaboration du questionnaire
d'enquête est mis en marche pour enfin découvrir le vraie
problème de la dégradation de l'environnement dans le
quartier MAPENDO.
III.2 OBJECTIFS DE L'ENQUETE
l'enquête est utilisé pour chercher les
informations qui nous permettrons d'agir ou d'intervenir d'une
manière efficace a ce problème.
L'enquête que nous avons effectués sur le
terrain avait comme objectif de :
v Chercher à confirmer , infirmer ou nuancer nos
hypothèses émises et proposer des pistes de solution qui
sont liés aux facteurs favorisant la dégradation de
l'environnement dans ce quartier ;
v Discuter les points de vu de la population sur
différentes causes et conséquences de la dégradation
de l'environnement dans ce quartier ;
v S'enrichir sur des connaissances précises de
cette thématiquede la dégradation de l'environnement ;
v Comparer les informations selon les avis des
enquêtés enfin proposer une orientation
stratégique.
III.3 TYPE D'ETUDE
Le type d'étude que nous prétendons
abordés est cadré sur l'ampleur de la dégradation
de l'environnement dans la commune de Goma précisément dans
le quartier MAPENDO.
III.4 POPULATION D'ETUDE ET ECHANTIOLLONAGE
Notre population d'étude est cadré sur les
habitants du quartier Mapendo dont 60 personnes dans
différentsménages des cellules et avenues qui ont
répondu favorablement à notre voeux c'est qui justifie
notre taille d'échantillonnage aléatoire dans ce
quartier.
III.5 METHODOLOGIE DES TRAITEMENT DE DONNEES
Ce travail a été traité en logiciel
Microsoft Word arial 12 et les données statistiques furent
inculquées dans des tableau à travers le logiciel
Excel.
III.6 ANALYSE, TRAITEMENT ET INTERPRETATION DES
DONNEES
VARIABLE D'IDENTIFICATION
Tableau N°VI Sexes des
enquêtés
Sexe
|
Frequence
|
%
|
Masculin
|
36
|
60
|
Feminin
|
24
|
40
|
Total
|
60
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
Vu les renseignement de ce tableau 36 personnes soit 60%
de nos enquêtéssont du sexe masculin et 40 personnes soit 40%
sont sexe féminin d'où par conclusion le sexe masculin
priment la présentation de notre échantillon.
Tableau N°VII Ages des
enquêtés
Age
|
Fréquence
|
%
|
16 ans
|
6
|
10
|
20 ans
|
3
|
5
|
24 ans
|
8
|
13,3
|
26 ans
|
2
|
3,3
|
28 ans
|
35
|
58,3
|
32 et plus
|
6
|
10
|
Total
|
60
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
Ce tableau renseigne que 35 personnes soit 58,3% de
nos enquêtés ont 28 ans, 8 personnes soit 13,3% ont 24 ans ,6
personnes soit 10% ont 16 ans , 3 personnes soit 5 % ont 20 ans et 2
personnes soit 3,4 % ont 26 ans.
Tableau N°VIII. Niveau d'instruction
Niveau
|
Fréquence
|
%
|
Primaire
|
1
|
1,6
|
Secondaire
|
45
|
75
|
Universitaire
|
3
|
5
|
Professionnel
|
10
|
16,8
|
Aucun
|
1
|
1,6
|
Total
|
60
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
De ce tableau notons que 45 personnes soit 75% de la
population enquêtée sont de l'école secondaire 10
personnes soit 16,8% ont fait les orientations professionnelles, 3
personnes soit 5% ont fait et certains continuent à faire les
études universitaires enfin les sans niveau et ceux de
l'école primaire font chacune une personne et représente
2,12 % de notre échantillonnage d'où par conclusion ceux qui
font l'école secondaire représentela taille de notre
échantillonnages .
Tableau N°IX profession des
enquêtés
Profession
|
Frequence
|
%
|
Agent de l'Etat
|
4
|
6,6
|
Enseignants
|
8
|
13,4
|
Commerçants
|
12
|
20
|
Autres
|
5
|
8,3
|
Chomeurs
|
31
|
51,7
|
Total
|
60
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
De ce tableau il révèle que 31 personnes
soit 51,7% de nos enquêtéssont de chômeurs, 12
personnes soit 20 % sont commerçants, 8 personnes soit 13,4 % sont
enseignants, 5 personnes soit 8,3% ont d'autres occupations qu'ils
exercent et 4 personnes soit 6,6% sont agent de l'Etat. D'où par
conclusion les chômeurs priment la taille de notre
échantillonnage sur la profession de nos enquêtés
.Tableau N° X statut matrimonial des
enquêtés
Statut matrimonial
|
Frequence
|
%
|
Celibataire
|
15
|
25
|
Marié(e)
|
38
|
63,4
|
Divorcés(e)
|
2
|
3,3
|
Veufs(ve)
|
5
|
8,3
|
Total
|
60
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
Le rapport de ce dernier prouve que 38 personnes soit
63,4% de la population enquêtées sont mariées, 15
personnes soit 25% sont célibataires, 5 personnes soit 8,3% sont
veufs(ve) et enfin 2 personnes soit 3,3 sont de divorcés.
Tableau N°XI nombre de ménages dans
la parcelle
Question
|
Réponses
|
Frequence
|
%
|
Dans votre parcelle il ya combien de ménage ?
|
1
|
12
|
20
|
3
|
30
|
50
|
5
|
10
|
16,7
|
7 et plus
|
8
|
13,3
|
Total
|
|
60
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
A l'image de question posée les données de ce
tableau prouve que 30 personnes soit 50% de notre population
enquêtées ont 3 ménages dans leurs parcelles, 12
personnes soit 20% ont 1 ménage dans leurs parcelles , 10
personnes soit 16,7% leurs parcelles ont 5 ménages dans leurs
parcelles et enfin 8 personnes soit 13,3% ont un taux
exagéré qui va jusqu'à 7 et plus des ménages
dans leurs parcelles.
Tableau N°XII : nombre des personnes
dans une maison
Question
|
Reponses
|
Frequence
|
%
|
Dans votre maison il ya combien des personnes ?
|
3
|
3
|
5
|
6
|
29
|
48,4
|
9
|
19
|
31,6
|
11 et plus
|
9
|
15
|
Total
|
|
60
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
De cette question ce tableau révèle que 29
personnes soit 48,4% de la population enquêtées sont au
nombre de 6 dans leurs maisons, 19 personnes soit 31,6% sont au nombre
de 9 , 9 personnes soit 15% personnes sont au nombre de 11 et plus
dans leurs menages,enfin 3 personnes soit 5% sont au nombre de 3 dans
leurs maisons
Tableau N°XIII les causes de la
dégradation de l'environnement dans ce quartier
Question
|
Réponses
|
Frequence
|
%
|
Quelles sont les causes de la dégradation de
l'environnement dans ce quartier ?
|
Manque des poubelles publiques
|
45
|
75
|
Manque d'instruction
|
8
|
13,4
|
Manque de canaux
|
4
|
6,6
|
Manques des toilettes
|
3
|
5
|
Total
|
|
60
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
A la lumiere de la question posée nous trouvons que
45 personnes soit 75 % optent sur le manque de poubelles publique
dans le contrain , 8 personnes soit 13,4 % optent sur le manque
d'instruction , 4 personnes soit 6,6 % optent sur le manque de canaux
enfin 3 personnes soit 5% se sont basés sur le manque des
toilettes dans certaines parcelles.
Tableau N°XIV les conséquences de la
dégradation de l'environnement
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Quelles sont les conséquences de l'environnement dans ce
quartier ?
|
Transmission rapide de maladie épidémique
|
13
|
22
|
Maladie hydrique
|
16
|
26,4
|
Conflit foncier
|
28
|
46,6
|
Encombrement
|
3
|
5
|
Total
|
|
60
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
A la lumière de la question posée le tableau
prouve que 28 personnes soit 46,4% montre que la conséquence de la
dégradation de l'environnement dans ce quartier est le conflit
foncier, 16 personnes soit 26,4% optent sur la maladie hydrique ,13
personnes soit 22% optent sur la transmission rapide de maladie
épidémique enfin 3 personnes soit 5% optent sur
l'encombrement de la parcelle.
Tableau N° XV curiosité du Classement
de la croissance démographique parmi le facteur majeurs de la
dégradation
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
La croissance démographique figure -t-elle parmi les
facteurs majeurs de la dégradation de l'environnement
|
OUI
|
50
|
83,3
|
NON
|
10
|
16,7
|
Total
|
|
60
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
A la lumière de question posée ce tableau
révèle que 50 personnes soit 83,3 % disent oui à la
question posée et 10 personnes soit 16 ,7 % disent non en
s'argumentantautrement
Tableau N°XVIII curiosité sur la
gestion de déchets
Question
|
Réponses
|
Frequence
|
%
|
Aviez-vous une poubelle dans la quelle déposiez vos
déchets ?
|
OUI
|
8
|
13
|
NON
|
52
|
87
|
Total
|
|
60
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
A la lumière de la question posée ce tableau
prouve que 52 personnes soit 86,6% de nos enquêtés n'ont pas
des poubelles dans leurs parcelles et le reste dont 8 personnes soit
13,4 en ont.
Tableau N° XIX curiosité sur l'existence
des toilettes dans la parcelle
Question
|
Reponses
|
Fréquence
|
%
|
Avez-vous aumoins une toilette dans votre parcelle ?
|
OUI
|
45
|
75
|
NON
|
15
|
25
|
Total
|
|
60
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
De ce dernier nous voyons 45 personnes soit 75% de la
population enquêtée disent OUI tandis que 15 personnes soit
25% disent qu'ils n' ont pas des toilettes.
Tableau N°XX les facteurs qui influencent la
dégradation de l'environnement
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Quels sont les facteurs qui influencent la dégradation de
l'environnement dans ce quartier
|
Facteur démographique
|
45
|
75
|
Facteur économique
|
9
|
15
|
Facteur socio-culturel
|
4
|
6,7
|
Facteur politique
|
2
|
3,3
|
Total
|
|
60
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
Quant à ce tableau il prouve que 45 personnes soit
75% de nos enquêtés optent sur le facteur démographique
, comme étant celui de la dégradation de l'environnement, 9
personnes soit 15% optent sur le facteur economique,4 personnes soit
6,7% optent sur le facteurs socio-culturel enfin 2 personnes soit 3,3%
optent sur les facteurs politique.
Tableau N°XXI la sensibilisation par une ONG
locale
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Aviez-vous déjà étés sensibilisez par une ONG
locale ?
|
OUI
|
3
|
5
|
NON
|
57
|
95
|
Total
|
|
60
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
De ce tableau il révèle que 57 personnes
soit 95 % de nos enquêtés n'ont jamais étés
sensibilisés par une ONG locale sur leur état
environnemental néanmoins 3 personnes soit 3% disent OUI sur la
question posée.
Tableau N°XXIIDistance qui sépare la
maison et la toilette
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Votre toilette est à combien de mètre de votre
maison ?
|
1 m
|
15
|
25
|
2m
|
30
|
50
|
3m
|
9
|
15
|
4m
|
9
|
15
|
Total
|
|
60
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
A la lumière de la question posée ce tableau
prouve que 30 personnes soit 50% de notre population enquêtée
sont à 2 m de leurs maisons , 15 personnes soit 25% sont
à 1 m de leurs toilettes ,9 personnes soit 15% répondent
par 3 m Enfin 9 autres personnes soit 15% sont séparé par 4
m.
Questionnaire d'enquête adressé aux
services chargés de protection de l'environnement
Tableau N°XXIII les causes sur l'influence
de la croissance
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Selon vous quels sont les causes qui influencent la croissance
démographique dans un milieu ?
|
L'exode rural
La guerre
La pauvreté
Le nomadisme
|
5
|
100
|
Total
|
|
5
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
A la lumière de la question posée nous nous
sommes croisés avec 5 services de la protection de l'environnement
non étatique et nous ont donné de réponses ci-haut
citées dans le tableau
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Reconnaissez-vous les conséquences de la dégradation sur
l'environnement ?
|
OUI
|
5
|
100
|
NON
|
0
|
0
|
Total
|
|
60
|
100
|
Tableau N°XXIV la reconnaissance sur les
conséquences de la dégradation de l'environnement
Source : notre enquête Mai 2016
A la lumière de la question posée 5
services soit 100% de notre population enquêtée affirment
qu'ils connaissent les conséquences sur la dégradation de
l'environnement
Tableau N°XXV
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Si oui, citer les
|
Conflit foncier ;
Encombrement de ménage ;
|
5
|
100
|
Total
|
|
5
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
A la lumière de la question posée nous nous
sommes croisés avec 5 services de la protection de l'environnement
non étatique et nous ont donné de réponses ci-haut
citées dans le tableau
Tableau N°XXVI : limites des effets de
la croissance démographique
Question
|
Réponses
|
Fréquence
|
%
|
Quelle sont les mesures envisagés pour limiter les effets de
la croissance démographique ?
|
Limiter les naissances
Espacer les naissances
Retarder l'âgedela procréation
|
5
|
100
|
Total
|
|
5
|
100
|
Source : notre enquête Mai 2016
A la lumière de la question posée nous nous
sommes croisés avec 5 services de la protection de l'environnement
non étatique et nous ont donné de réponses ci-haut
citées dans des tableau.
III.7 DISCUSSION DES RESULTATS
Vu la problématique de notre état de la
question confrontés aux données de l'enquête portant
à ce sujet , nous voici arriver a la discussion de
résultats, comme suit : 36 hommes et 24 femmes ;
A la lumière de la question posée sur
le niveau d'étude notons que 75% de nos enquêtés
ont un niveau de l'école secondaire 16,8% font l'orientation
professionnelle de métier,5% niveau universitaire enfin les
analphabètes (sans niveau) et ceux de l'école primaire
ont chacun 1%.
la question de curiosité sur le nombre de
ménage dans la parcelle 50% optent sur 3 ménages dans
leurs parcelles 20% respecte les normes de l'habitat en ayant 1
ménage dans leurs parcelles 16% ont optés sur 5
ménages, 13,3% ont un taux fortement élevé que
d'autre qui va de 7 et plus dans leurs parcelles ,
la curiosité sur les nombres des personnes se
trouvant dans une maison nous livre la réalité
ci-après 48,8% de nos enquêtés vivent à6
personnes dans leurs maisons , 31,6% sont au nombre de 9 dans
leurs maisons,15% remballe le record du quartier en étant 11
personnes et plus dans leurs maisons.
La question posée l'influence de la
dégradation de l'environnement 75% confirment nos
hypothèses en s'articulant sur le facteur démographique
comme élément suprême de ce fléau dans ce
quartier , 11% sur le facteur économique , 7% sur le facteur
socioculturel et 3 % sur le facteur sociopolitique.
Quant à la question sur la sensibilisation par
une ONG sur cette cause 95% répondent NON d'où ils
n'ont jamais été par une quelconque organisation locale
tandis que 5% affirment qu'ils ont déjà étés
sensibilisés par une ONG sur cette cause.
La question qui cadre sur la curiosité de
dépôt des déchets ménagers 87% n'ont pas des
poubelles dans leurs parcelles et 13% en ont d'où ici il ya
un taux élevé de déchets jetés dans
l'entourage sans contrôle.
Néanmoins la question sur possession d'une
toilette dans la parcelle 75% en ont tandis que 25% n'en
possède pas.
CONLUSION PARTIELLE
Après analyse des
différentsrésultatsde nos enquêtésâgé
de 16 à 32 ans et plus qui se heurtent a de multiple
problèmes dans les quel figure la dégradation de
l'environnement provoqué par la croissance démographique
dans la ville de Goma commune de Goma précisément dans le
quartier MAPENDO.Vu ce problème nous avons pensé une
orientation stratégique cadrant sur :
ü Animation, sensibilisation, concertation, mobilisation
et vulgarisation ;
ü Instauration des ateliers aux profits de la
population ;
ü Renforcer le programme de planning familial
à travers les media en vue de vulgariser le message sur la
planification familiale ;
ü Implication des leaders locaux dans la
sensibilisation de la population ;
ü Orienter les ONGD a oeuvré dans ce
domaine dans ce quartier.
Enfin le quatrième et dernier chapitre ici-bas
sanctionne aux stratégies palliatives de notre travail.
CHAP IV ORIENTATION STRATEGIQUE
VI.1. ANCIENNE STRATEGIE
Bien que la majorité des africains dépendent
de la terre pour survivre , la capacité de production de cette
terre s'affaiblit sous la pression d'une population grandissante qui
n'a pas les moyens de remettre à la terre ce qu'elle est
forcée de lui prendre . puisque la démographie et
l'économie sont tresimportantesa la fois pour les raisons
dermographiques, il est indispensable que plus de ressources soient
investi dans ce secteur.
En Afrique et dans d'autres parties du monde, les
conditions sociales défavorables demandent à ce que les
efforts entrepris pour diminuer la mortalité, la
morbidité, la dégradationde l'environnement et autre.
La croissance démographique constitue pour un
pays en voie de développement est un chemin d'augmentation de
la pauvreté , parlant du chômage et ville et la
multiplicité des maladies dues à la famine aux
village.
Elle peut augmenter des décès maternels,
surtout chez les femmes, classées dans les catégories
à haut risque.
Elle peut aussi augmenter le nombre de
décès maternels , surtout chez les femmes ,
classées dans les catégoriesa haut risques .Elle peut
aussi occasionner l'inattentionaux personnes , manque de
fraternité et de respect des vies humaines.
Il faut préciser dans la croissance
démographique, quelle sont les conditions qui peuvent aider
à améliorer l'économie de la population :
ü Augmentation de l'âge de mariage
supérieur ou égal à 25 ans ;
ü Accessibilité du planning familial à
toutes les personnes dans les besoins ;
ü Utilisation des partenaires non médicaux
dans l'exécution du planning familial ;
ü Impliquer les hommes pour la prévalence
contraceptive des programmes de sensibilisation sur les méfaits
de la croissance démographique.
IV.2. NOUVELLES STRATEGIES
Le milieu de résidencejoue un rôle important
dans l'utilisation de la contraception. Résider en milieu urbain
entrainé une croissance a un mode de vie et un
comportement moderne. Ainsi l'implantation des centre des écoles
, des hôpitaux dans les pays africains connait une
disparité selon le milieu de résidence.
Malheureusement ces centre de formation sont plus
concentrés en milieu urbain qu'en milieu rural. Ainsi les besoins
non satisfait en croissance démographique vont connaitre une
variation selon le niveau de vie de la population.
Bien que nombreux africains dépendent de la terre
pour survivre , la capacité de celle-ci s'affaibli sous la
pression d'une population grandissante.
Voici les bonnes stratégiespour qu'il y ait une
bonne économie et une bonne gestion de la démographie
dans le quartier MAPENDO en particulier ; Nous proposons :
ü Animation, sensibilisation, concertation, mobilisation
et vulgarisation ;
ü Instauration des ateliers aux profits de la
population ;
ü Renforcer le programme de planning familial
à travers les media en vue de vulgariser le message sur la
planification familiale ;
ü Implication des leaders locaux dans la
sensibilisation de la population ;
ü Orienter les ONGD a oeuvré dans ce
domaine dans ce quartier.
IV.3. CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail qui a
traitésur la croissance démographique et son influence sur la
dégradation de l'environnement, état de lieu du quartier MAPENDO
2013-2015.
Cette étude fut motivée par des questions
suivantes :
La croissance démographique influence-t-elle
positivement la dégradation de l'environnement du quartier
MAPENDO ?
Quelles sont les conséquences qui découleraient
de cette croissance démographique ?
Comment y remédier ?
Et pour aux question ci-haut citées , nous nous
sommes assigné de vérifier les hypothèses
suivantes :
Ø La croissance démographique influencerait
négativement la dégradation de l'environnement du quartier
MAPENDO.
Ø Les conséquences qui découleraient
de cette croissance seront ; le conflit foncier, le non-respect de
l'habitat, les épidémies.
Ø Pour remédier à ce problème
il sera nécessaire de bien gérer l'environnement, limiter
les naissances, limiter l'exode rural
Au terme de ce travail nous allons compter sur
l'évolution et perspectives d'améliorer les condition de
vie de cette population. La bonne proposition de cette recherche
revient avec intérêt sur un arsenal des contraceptifs ,
des techniques simples et pratiques qui n'attendent que d'être
connue pour une pratique au quotidien car c'est par leur
application que les congolais du quartier MAPENDO arriveront à
planifier leurs naissances ce qui conduirait à
l'amélioration des conditions de vie car détruire
l'environnement ce détruire l'avenir.
BIBLIOGRAPHIE
A. OUVRAGES
1. Joseph PROUDON : la croissance d'un peuple
éd paris 1954
2. Boute JOSEPH : l'équilibre
démographique 1987 P.45
3. Esther BOSERUP la densité annuelle, 1910
P.16
4. Donado KAZADI l'évolution de la
procréation ,Kisangani 2005 P 64
5. J.Daimonds how society choose to far or
succeed 2006
6.J.Joseph, à nous l'environnement p.90 )
7.Palukupasavolo , le Nord-Kivu culture en poche 3eme
édition 1996 P.5
8.MORICONI ,la meilleure pilule, c'est le
développement ».1993 cité par BOCQUIER 2003
9. ; LESTER : nous vivons dans un
monde qui s'urbanise 2008.
10. Robert Malthus, Essai sur le principe
de la population, publié enAngleterre 1798.
11. M.Grawitz, la méthode de recherche en
sciences sociales, éd. Dollaz, paris 2011.
12.DanielWeinstock. les populations les plus
vulnérables aux changements climatiques
13. Chevalier, l'établissement progressif d'un
nouvel équilibre 1952
14. A. Baguare,Les défaillances du marché et
les défaillances politiques,p 76
15.Picouet les rangementsdans la catégorie des
théories déterministes 2004
16. : Commoner et Domenach; Dynamique
démographique et durabilité issu de ces réflexions,
le chapitre V de l'Agenda 21 1991
17. Campbell l'évolution de la population entre 1818
et 1900. 1991
18.chevalier la croissance démographique
s'accélère grâce à la baisse de la mortalité,
1946
19.Huffy M, Chollet M et Razakamanantosa A. Le programme
d'action environnemental à Madagascar :
20.Onet , la vitesse de déforestation est
liée à la croissance démographique
B.NOTES DES COURS
ü Mathieu YALIRE : écologie de
l'environnement, cours inédit L1 TC ISRD/OG
ü Gaspard AMANI NTAREBA : séminaire
sur la gestion de l'environnement cours inédit L1 EDD
ISRD/OG
ü Master SENZOGA : économie de
l'environnement cours inédit L1 EDD ISRD/OG
ü Master SONG : santé et environnement
cours inédit L2 EDD ISRD/OG
C.REVUE ET RAPPORT
ü Rapport Meadows publié en 1972 sous le titre
« The Limits to Growth »
ü Rapport de Brundtland sur la protection de
l'environnement avenir publié en 1987
ü Rapport de l'ONU sur la croissance
démographique pari en 2002.
ü Revue sur le Commerce et Environnement,
série Dossiers spéciaux, 1999
ü Comment gérer l'environnement,
réveillez-vous du novembre 2008 par les témoins de
Jéhovah
ü Pole Institute, cap sur la promotion de
l'environnement.
D. WEBOGRAPHIE
- http//www. google.com
- http//www.wikipedia.com
- http//www. le monde.com
- Microsoft ® Encarta ® 2009. (c) 1993-2008
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