6.1.1 3.3.1.2 La hauteur
Après la grosseur d'un arbre, la hauteur est la
caractéristique la plus importante àmesurer ou à estimer
en vue de déterminer le volume ou divers paramètres de forme.
Elle joue aussi un rôle essentiel dans la caractérisation de la
productivité des stations forestières. Nous réserverons le
terme de « hauteur » aux arbres sur pied, tandis que le terme «
longueur » concernera plutôt la mesure de la tige d'arbres abattus
(ou grumes).
On peut définir plusieurs types de hauteurs :
v Hauteur totale: distance verticale séparant le niveau du
sol du sommet de l'arbre (bourgeon terminal) ;
v hauteur <<bois fort>>: hauteur séparant le
niveau du sol du niveau de la tige correspondantà 7 cm de
diamètre ou à 22 cm de circonférence ;
v hauteur <<bois d'oeuvre>> : distance
séparant le niveau du sol de la dernière fractionutilisable de la
tige correspondant le plus souvent au point d'intersection de la
première grosse branche ou, idéalement, à une limitation
fixée en grosseur de tige.
La hauteur des ligneux nous a permis d'étudier la
structure verticale du peuplement à travers la distribution
fréquentielle des individus selon leur hauteur.
La figure 6 montre la structure verticale de la station de
recherche de N'dounga.
L'essentiel des ligneux est regroupé dans la classe [5_5,5
[, elle représente 21,41% de la population totale avec une
densité de 2,77 individus/ha. La strate ligneuse du site est donc
arbustive.
Figure 6 : structure verticale
du peuplement ligneux
6.1.2 3.3.2 Appréciation de la
régénération naturelle
Dans le souci de mieux apprécier la dynamique des
communautés et des espèces, on a installé 5 placettes de
25 m² dans les unités d'échantillons des ligneux. A
l'intérieur de ces placettes le nombre de semi par espèce est
compté et leur hauteur est mesurée puis rangée plus tard
dans les différentes classes de hauteur : 0_0,5 m ; 0,5_1 m ; 1_1,5 m ;
1,5_2 m.
La figure 7 nous montre la structure verticale de la
régénération naturelle. On constate qu'il y a plus
d'effectif de semi dans la classe [0_0,5 [.
Figure 7: structure verticale de la
régénération naturelle
6.1.3 3.3.3 Le recouvrement
Le recouvrement se définit comme la portion du sol
couverte par la projection verticale de polygone imaginaire dessiné
à partir de l'étendue du feuillage des individus d'une
espèce végétale (Manzo, 1996).
Le recouvrement est très variable selon les
relevés.Le recouvrement très faible est observé au niveau
des steppes arbustives dégradées non seulement par la faible
densité mais aussi par les prélèvements effectués
soit par les animaux (broutage), soit par des hommes qui effectuent des
ébranchages.
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