INTRODUCTION
3
PREMIERE PARTIE : GENERALITES
5
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA
ZONE D'ETUDE
6
1.1) Situation
géographique et administrative
6
1.2) Aspects
biophysique
7
1.2.1) Les ressources en
terre
7
1.2.2) Climat
7
1.2.3) Flore et
végétation
8
1.2.4
Faune
9
1.3) Aspect
socio-économiques
9
1.3.1 Aspect
sociaux
9
1.3.2
Activités socio-économiques
11
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA
STRUCTURE D'ACCUEIL
13
2.1 Création
et statut
13
2.2 Missions et
attributions
13
2.3 Organisation et
zones d'intervention
13
DEUXIEME PARTIE : REVUE
BIBLIOGRAPHIQUE
15
Revue bibliographique
16
TROISIEME PARTIE : ETUDE DU
THEME
18
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE
L'ETUDE
19
1.1
Définition des concepts
19
1.2 Contexte et
justification du thème
20
1.3 Objectifs du
thème
20
CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE
TRAVAIL
21
2.1
Matériels
21
2.1.1
Présentation de la station de recherche forestière de
N'dounga
21
2.1.2 Description
du site
21
2.1.3 Equipements
utilisés pour la collecte des donnés
22
2.2
Méthodes
22
2.2.1
Echantillonnage
22
2.2.2 Les
mesures
23
2.2.3 Saisie des
données
24
2.2.4 Traitement
des données
24
CHAPITRE III : PRESENTATION ET
ANALYSE DES RESULTATS
25
3.1
Résultats 1
25
3.1.1 Flore
ligneuse de la station
25
3.2
Résultats 2
26
3.2.1 Analyse des
données floristiques
26
3.3 Résultat
3
29
3.3.1 Structure du
peuplement
29
3.3.2 Appréciation de la
régénération naturelle
32
3.3.3 Le recouvrement
32
3.3.4 Aptitude
à la production de rejet
32
3.3.5 Le
coefficient générique
33
CONCLUSION / SUGGESTIONS
34
DEDICACES
Ce mémoire de fin de cycle est dédié
à nos familles :
· Nos parents
· Nos frères et soeurs
· Nos amis les plus intimes et chers
Sachez que chaque jour que Dieu fait est pour nous une
opportunité de vous remercier ;
Vous qui nous aviez moralement et matériellement
soutenu pendant ce parcours ;
Vous qui aviez toujours considéré nos
problèmes comme les vôtres ;
Recevez ici, l'expression de notre profonde gratitude ;
Et que nos défunts reposent en paix, Ameen..!
Ce travail est aussi dédié à tous ceux
qui l'auront lu et qui y trouveront une quelconque importance.
REMERCIEMENT
Le présent travail ci-joint est le fruit d'un
séjour de trois mois au service de l'INRAN / CERRA de Niamey. A
l'issue du stage, nous remercions ALLAH (SWT) le tout puissant, le
miséricordieux de nous avoir guidé gloire à lui. Nos
remerciements sont ensuite adressés à toutes les personnes, qui
de près ou de loin ont donné leur soutien moral, physique,
technique et matériel pour l'élaboration du présent
document.
Nous remercions également :
· Le Docteur Abdou Amani notre maître de stage qui,
malgré ses multiples occupations et les sollicitudes du service n'a
ménagé aucun effort pour mettre les moyens et l'encadrement
nécessaires pour la réussite de ce travail ;
· Tout le personnel de l'INRAN/CERRA de Niamey en
général pour leur accueil ;
· Tous les stagiaires avec lesquels on partage la
même structure d'accueil pour l'esprit d'équipe et la
solidarité qui a toujours prévalu tout au long de la
période de stage ;
· Mr Boubacar Zika le Directeur General de l'IPDR de
Kollo pour son aide et son assistance multiforme et surtout pour son
dévouement sans l'encadrement de ses élèves ;
· Tous les formateurs de l'IPDR en général
et ceux du Département Eaux et Forêts en particulier pour
l'encadrement sans faille et les sages conseils qu'ils nous toujours
prodigué.
Et à tous ceux qui ont d'une manière ou d'une
autre contribué à l'élaboration de ce travail
Enfin, dans l'impossibilité de citer tous ceux qui ont
de près ou de loin contribué à la réussite de ce
travail, qu'ils trouvent ici l'expression de notre sincère
reconnaissance.
SIGLES ET ABREVIATIONS
C : Circonférence
CERRA : Centre Régional de Recherche Agronomique
CSI : Centre de Santé Intégré
CTFT : Centre technique Forestier Tropical
D : Diamètre
DDE : Direction Départementale de l'Environnement
DE : Diamètre Equivalent
EPA : Etablissement Public à caractère
Administratif
IC : Infirmier Certifié
IDE : Infirmier Diplômé d'état
INRAN : Institut National de Recherche Agronomique du
Niger
IPDR : Institut Pratique de Développement Rural
ISR : Indice Spécifique de
Régénération
MDA : Ministère de développement Agricole
TRP : Taux de Régénération du
Peuplement
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: Situation des
infrastructures scolaires
3
Tableau 2 : flore ligneuse de la station
de N'dounga
27
Tableau 3: Données floristiques de
l'échantillon
28
Tableau 4: nombre de tige par espèce
29
Tableau 5 : données de la
régénération naturelle de l'échantillon
30
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : matérialisation d'une
placette à l'aide du jalon
3
Figure 2 : mesure à 1,30 m d'un
pied de Acacia senegal
27
Figure 3 : mesures dendrométrique
dans un peuplement d'Eucalyptus
28
Figure 4: classes de diamètre à
1,30 m du sol des ligneux
33
Figure 5: classe des diamètres à
20 cm du sol
34
Figure 6 : structure verticale du
peuplement ligneux
35
Figure 7: structure verticale de la
régénération naturelle
36
Figure 8 : nombre de rejet par
espèce
37
AVANT PROPOS
Ce mémoire est le fruit d'un travail de plusieurs
jours au sein de l'Institut National de la Recherche Agronomique du Niger
(INRAN/CERRA) de Niamey, avec comme promoteur de mémoire le Docteur
Abdou Amani (chercheur à l'INRAN), son expérience, ses relations
et ses interventions nous ont été fortement utiles pour recadrer
une étude dont le champ est très vaste.
Il serait tentant, en tout cas, qu'un spécialiste
trouve, à travers ce travail, une cible facile qui prête à
cause d'éventuelles imperfections qu'il contiendrait.
Il n'est pas de notre intention d'en faire un texte de
référence, car il s'agit d'un point de vue scientifique qui
présente des paramètres dendrométriques des essences
forestières d'une station de recherche forestière, un
élément important pour la prise de décision et pour les
interventions en foresterie.
1 INTRODUCTION
Au Niger, un espace forestier est en général le
siège de multiples influences naturelles et usages anthropiques pour la
production de biens matériels nécessaires à l'existence
des communautés humaines avoisinantes, rurales ou urbaines.
Les productions forestières sont essentiellement
destinées à la satisfaction des besoins
énergétiques qui représente 87% de la consommation
énergétique nationale et 97% de la consommation
énergétique des ménages. Les énergies
conventionnelles (électricité, produits pétroliers,
charbon minéral) représentent moins de 13%.
Le milieu physique nigérien est
caractérisé par : sa fragilité à cause de son
équilibre instable ; ses potentialités faibles (par exemple
fertilité des sols du domaine forestier) ; l'intensité des
pluies et du vent causant l'érosion hydrique et éolienne et
dégradant les sols et l'environnement.
Paradoxalement, l'utilisation des ressources
forestières est souvent très intensive et ne tient pas compte de
leurs potentiels (par exemples les pressions humaines sur les ressources
forestières autour des villes et les capacités de charge
pastorale qui sont surpassées) ce qui aggrave leur situation
déjà précaire.
Le milieu humain peut être caractérisé
par : une croissance rapide de la population, d'où une augmentation
des besoins (tant des besoins alimentaires que des produits divers notamment
les besoins en bois), ce qui occasionne une surexploitation engendrant des
déséquilibres dommageables à l'ensemble des
écosystèmes forestiers (Ichaou, 2005).
Ainsi, face aux enjeux que constituent les formations
forestières pour les différents acteurs nigériens
(état, collectivités et populations rurales et urbaines) leur
utilisation rationnelle ne peut se concevoir que dans le cadre d'un processus
qui intègre la connaissance de ces ressources et une concertation
permanente et dans une optique de durabilité de la gestion.
PREMIERE PARTIE :
GENERALITES
2 CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE
1.1) Situation géographique et administrative
La communalisation intégrale est une réforme
administrative consacrée au Niger par la loi 96-06 du 6 février
1996 complétée par les lois 98-22 et 98-31 du 14 septembre
1998.
La commune de N'dounga issue de ce processus couvre tous les
villages du canton du même nom, exception faite du village de
Haoulakoira. Elle a été installé le 23-09-2004 et compte
11 conseillers communaux dont 8 hommes et 3 femmes.
N'doungafondobon est le chef-lieu de la commune, située
à 10,7 km de la ville de Kollo et 20,7Km de la ville de Niamey sur la
(route nationale) RN5. Elle est limitée au Sud par le fleuve Niger, au
Nord par la commune rurale de Hamdallaye, à l'Est par la commune urbaine
de Kollo et la commune rurale de Kouré et à l'Ouest par la
commune rurale de Liboré.Elle a une superficie de 291 km2 soit 20% de
celle du département de Kollo.
Au plan administratif, la commune de N'dounga est
rattaché au département de Kollo et à la région de
Tillabéri.
L'administration locale comporte donc trois niveaux, la
commune, le canton et le village. Le village est administré par un chef
de village, le canton par le chef de canton et la commune par le conseil
communal, à la tête duquel se trouve un maire assisté d'un
1 adjoint.
L'administration communale est appuyée dans ses
missions par les services déconcentrés, projets et programmes de
l'état central.
La commune est constituée de 33 villages. Ces villages
de la commune sont traditionnellement organisés autour du village de
N'doungaGoungou (île de N'dounga), chef-lieu du canton qui est
composé de trois (3) villages notamment : Saney, Sébanguey
et Fandobon.
1.2) Aspects biophysique
2.1.1 1.2.1) Les ressources en terre
Le relief de la commune est constitué pour l'essentiel
du plateau du continental terminal entaillé par la vallée du
fleuve Niger.
Incliné vers le Sud, ce plateau alimente un ensemble de
ruisseaux qui se regroupent pour constituer des vastes koris (koris de IBBA, de
Apalaou..) qui ensablent le fleuve et les zones aménagées pour
lariziculture irriguéependant la saison des pluies. On y rencontre
quatre types de sols.
Les sols argileux situés le long du fleuve Niger, les
sols limono sableux des grands koris du plateau, les sols ferrugineux tropicaux
des plateaux et les sols sableux lessivés des plaines. Cette
classification des sols correspond à des formes d'utilisation
variées ainsi :
ü Les sols argileux de la vallée du fleuve sont
utilisés par l'AHA pour la riziculture, le maraîchage, enfin
l'arboriculture fruitière et la céréaliculture.
ü Les sols dunaires des plaines sont utilisés pour
les cultures de mil, du niébé, de l'arachide, de l'oseille et du
sésame,
ü Les sols dunaires des plaines sont peu propices
à l'agriculture et constituent des aires de pâturage pour les
animaux domestiques pendant la saison des pluies malgré leur
pauvreté en espèces fourragères et ligneuses ;
ü Enfin, les sols limono sableux attenants connaissent
des utilisations semblables aux sols argileux surtout pour la production
maraîchère.
2.1.2 1.2.2) Climat
Le climat de la commune de N'dounga est un climat tropical sec
de type sahélo-soudanien. Il s'agit d'un climat semi-aride
caractérisé par une distribution uni modale des pluies. La saison
de pluies dure environ 4 mois avec des cumuls annuels variant entre 400
à 500mm. Elle est aussi marquée par une grande variabilité
spatio-temporelle d'où un risque élevé de
sécheresse.
Le mois le plus pluvieux est celui d'août alors que le
moins pluvieux est celui de juin, qui marque le début de l'installation
de la saison des pluies.
On y distingue deux(2) saisons :
- la saison de pluies qui va de juin à
septembre ;
- la saison sèche froide qui est divisée en deux
périodes :
· une période froide d'octobre à
février avec des températures proches de10°C en
décembre et janvier qui sont les mois les plus frais;
· période chaude qui s'étale de mars
à mai avec des valeurs extrêmes de température pouvant
dépasser les de 40° C.
Par rapport aux vents, à l'instar de l'ensemble du
pays, deux types de vents soufflent sur la commune de N'dounga à savoir
l'harmattan, qui est le vent dominant et la mousson.
o L'harmattan est un vent chaud et sec, il souffle en saison
sèche, c'est-à-dire d'octobre à mai. Il est responsable
de l'érosion éolienne et cause parfois des dégâts en
début et en fin de saison de pluies.
o Quant à la mousson, vent chaud et humide, elle
souffle de juin à septembre. Elle est pourvoyeur des pluies dans la
commune et au sahel à une échelle plus large.
2.1.3 1.2.3) Flore et végétation
D'après l'Atlas du Niger 2002 (DADT, 2003), la
végétation de la commune de N'dounga est une savane arbustive.
Mais de nos jours, cette végétation s'est très
dégradée sous l'effet de l'aridité du climat liée
à la variabilité et aux changements climatiques d'une part et
d'autre part à la transition démographique que connaît la
commune. Cette dernière a pour corollaire une forte pression anthropique
sur les ressources naturelles (coupes abusives mais surtout défrichage
pour l'extension des champs).
La savane arborée, quoique dégradée, est
une formation stratifiée composée de :
- une strate herbacée dominée par des annuelles
comme : Eragrostis tremula, Cenchrus biflorus, Alysicarpus
ovalifolius...
- la strate ligneuse est composée principalement
d'arbustes parsemés de quelques arbres. Les arbustes comprennent
essentiellement Guiera senegalensis (Sabaré) et Boscia
senegalensis (Hanza). Les arbres, eux, sont composés
d'épineux dont : Faidherbia albida (Gao), Balanites
aegyptiaca (Garbey), Ziziphus mauritiana (Darey) à
côté desquels on observe quelques non épineux comme:
Piliostigmareticulatum(kossey), Bauhinia rufescens (Namari),
Combretum glutinosum (Kokorbé) Sclerocarya birrea
(Diney).
1.2.4 Faune
2.1.4 1.2.4.1 Faune terrestre
Dans la commune de N'dounga, la faune terrestre est de nos
jours peu abondante et peu diversifiée. En effet, seuls de petits
mammifères comme l'écureuil, l'hyène et quelques oiseaux
(héron garde boeuf, corbeau et des oiseaux granivores comme les
moineaux, Queliaquelia) y demeurent encore. La plupart des animaux
terrestres (lion, panthère, phacochère, autruche...) ayant
disparus du fait de la destruction de leur habitat suite à
l'aridité du climat conjuguéeà la pression anthropique.
1.2.4.2 Faune aquatique
Malgré le nombre élevé des eaux de
surface avec en tête le fleuve Niger, la faune aquatique dominée
par les poissons (très prisés par les populations) est peu
diversifiée pour causes d'ensablement du fleuve et la menace de ses eaux
par la jacinthe d'eau.
1.3) Aspect socio-économiques
1.3.1 Aspect sociaux
2.1.5 1.3.1.1 Population
Au dernier recensement général de la population
et de l'habitat (RGP/H) de 2012, la population de la commune était
estimée à 22 341 habitants inégalement répartie sur
une superficie de 291 km2. Les principales caractéristiques
de cette population à savoir : la composition ethnique, la
densité, le taux de croissance, la structure (par âge et par sexe)
seront présentées plus loin.
La population vit pour l'essentiel le long du fleuve dans un
contexte de rareté des ressources.
Malgré quelques potentialités, la population de
la Commune de N'dounga est confrontée à d'innombrables
contraintes (amenuisement des terres cultivables, baisse de la fertilité
de terres cultivées, déboisements,...)
1.3.1.2 Santé
La commune de N'dounga présente un taux de couverture
sanitaire assez bas (56,42%) cela est dû à l'insuffisance des
formations sanitaires qui ne sont que de 7 dont un seul CSI (de type 1) et 6
CS.
La commune ne dispose au niveau du CSI d'un médecin
(DE), 1 infirmier diplômé d'Etat (IDE), un infirmier
certifié (IC). On note aussi la présence d'une seule sage-femme,
loin de la norme de l'OMS qui est fixée à une sage-femme pour 500
femmes en âge de procréer, soit un total de 4 agents.
1.3.1.3 Education
Le taux de scolarisation de la commune de N'dounga est faible
alors que les taux départemental et national de scolarisation sont
respectivement de 75,50% et de 82% en 2013 (Source : Annuaire statistique
2012-2013).
La commune dispose de 29 écoles formelles
réparties comme suit : 17 écoles traditionnelles, 8
Médersas et 4 jardins d'enfants avec un total de 146 dont 105 classes
pour les écoles traditionnelles, 36 pour les médersas et 5 pour
les jardins d'enfants.
L'effectif total des élèves de la Commune
s'élève à 4074 dont 2948 pour les écoles
traditionnelles, 956 pour les franco-arabes et 170 au préscolaire.
Le ratio nombre d'élèves par classe est de 28
tous cycles confondus (Tableau 3). Il s'agit d'un ratio largement en dessous de
la norme nationale qui est de 50 élèves par classe.
Tableau 1:
Situation des infrastructures scolaires
Classes
|
Total
|
Dur
|
Semi dur
|
Banco
|
Paillotes
|
Latrine
|
Ratio élèves/classe
|
Total
|
146
|
62
|
5
|
5
|
74
|
23
|
28
|
%
|
100,0
|
42,46
|
3,42
|
3,42
|
50,68
|
|
|
Source : DDE
Au plan institutionnel, les résultats du DP ont permis
de recenser 146 salles de classes dont 62 en matériaux définitifs
(42,46%), 74 en paillotes (50,68%), 5 en banco (3,42%), 5 en semi dur (3,42%),
d'où une précarité en matière d'infrastructure
scolaire.
En matière d'équipement, certaines écoles
ne disposent pas de tables bancs tels le jardin d'enfants, l'école de
AbadaGoungou.
Les élèves et les maitres subissent les
conséquences de cette insuffisance d'infrastructures et
d'équipements.
Ce personnel enseignant est formé de 227 enseignants
dont 173 femmes et 54 hommes. En outre, ce personnel est composé
majoritairement d'enseignants contractuels soit 180 personnes
représentant 79,29% et de 47 titulaires (20,71%). On note
néanmoins un nombre suffisant d'enseignants dans la Commune qui est de
227 pour 4074 élèves soit un ratio de 20 élèves par
enseignant.
1.3.1.4
Hydraulique
Les infrastructures hydrauliques ne permettent pas d'assurer
intégralement la satisfaction des besoins en eau de la population.
Même si le niveau du taux de couverture des besoins théoriques de
la population en eau potable de la commune de N'dounga est important, soit
97,69%. Des difficultés demeurent, notamment l'accès aux points
d'eau potable. Ce dernier est de 64,69%variabled'une zone à une autre.
En effet, le problème d'eau potable est surtout accentué dans les
villages Sorkos du fleuve et la zone Nord de la commune où les ouvrages
hydrauliques sont rares du fait de la présence du socle cristallin.
Même si l'essentiel des ouvrages de la commune fonctionnent grâce
à des comités de gestion, on note cependant un taux de panne de
l'ordre de 3,09%.
Dans la vallée du fleuve, les populations utilisent
encore l'eau du fleuve, des puisards infestés alors que la zone du
plateau est dépourvue par endroit de points d'eau potables.
1.3.2 Activités
socio-économiques
Au plan économique, la population de la commune de
N'dounga mène des activités variées ; elles exercent
bien souvent une activité principale à des activités
secondaires. L'activité qui occupe la majorité des habitants est
l'agriculture qui est une agriculture de subsistance avec des techniques et des
outils rudimentaires.
A cela s'ajoutent les échanges commerciaux grâce
à la proximité de Niamey. C'est un commerce informel basé
sur l'exportation des produits agricoles et l'artisanat surtout.
L'artisanat occupe une place importante aussi dans les
activités des habitants de la commune. Il comprend l'artisanat de
production des outils agricoles ou de transformation des produits agricoles et
l'artisanat de services.
3 CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA STRUCTURE
D'ACCUEIL
2.1 Création
et statut
L'institut National de Recherche Agronomique du Niger est un
établissement public à caractère Administratif (EPA),
créé par ordonnance N°75-01du 7 janvier 1975 et est
régi par l'ordonnance N° 86-001 du 10 janvier 1986 portant
régime général des établissements publics,
sociétés d'état et sociétés
d'économie mixte et par les dispositions des statuts. Il est
placé sous la tutelle du Ministère de Développement
Agricole (MDA) et est administré par un conseil d'administration. Son
siège est fixé à Niamey.
2.2 Missions et
attributions
Les principales missions et attributions dévolues
à l'INRAN sont :
Ø la conception et l'exécution des programmes de
recherches agronomiques dans tous les secteurs de développement
rural;
Ø la coordination et la supervision de toutes les
recherches agronomiques entreprises au Niger;
Ø la contribution à l'élaboration de la
politique nationale dans le domaine de la recherche agronomique;
Ø la participation à la formation à la
recherche;
Ø la contribution au développement de
l'information scientifique et technique et à la diffusion des
résultats et des produits de la recherche.
2.3 Organisation et
zones d'intervention
L'INRAN comporte conformément à son
organigramme:
§ une direction scientifique;
§ une direction administrative et financière;
§ des centres régionaux de recherche agronomique
(CERRA);
§ des organes de gestion de la recherche.
L'INRAN intervient sur toute l'étendue du territoire
national. On dénombre 5 CERRA:
v le CERRA de Kollo qui couvre les régions de
Tillabéry et Dosso;
v le CERRA de Maradi qui couvre la région de Maradi;
v le CERRA de Niamey qui regroupe les laboratoires centraux de
l'INRAN et les laboratoires associés INRAN/ Université de
Niamey;
v le CERRA de Tahoua qui couvre les régions de Tahoua
et Agadez;
v le CERRA de Zinder qui couvre les régions de Zinder
et Diffa.
Ces CERRA sont chargés de la coordination, de
l'administration et de la gestion de toutes les stations, sous-stations, points
d'appui et laboratoires implantés dans leurs zones géographiques
respectives.
DEUXIEME PARTIE :
REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
Revue bibliographique
Face au déficit en bois qui touche les pays du sahel
notamment les zones à forte densité démographique, les
années successives de sécheresse entrainant la
désertification croissante de ces pays (ébranchages,
piétinement, mutilations, dents des animaux, feux de brousse etc...) le
Gouvernement Nigérien avait entrepris la mise en place de projets
d'aménagement à travers tout le pays. Ainsi parallèlement
aux projets d'aménagement hydro-agricole, des projets de reboisement
avaient vu le jour (opération Sahel Vert, Opération Ceinture
Verte, Opération bois de village, Opération Gao, Opération
Tapis Vert etc...).
La création de ces projets furent une bonne initiative
mais meilleur serait de trouver des espèces qui s'adaptent aux
conditions climatiques et édaphiques ainsi que des techniques
applicables. Pour faire face à tous ces problèmes, un institut de
recherche a été créé en 1975 : l'INRAN.
La recherche forestière au Niger a débuté en
1963 à la suite accord conclu entre la France d'une part, le Niger et la
Haute-Volta d'autre part. Cet accord concernait la création d'un centre
de recherche forestière du nom du CTFT (Centre Technique Forestier
Tropical) financé par les trois pays (la France apportant la plus grosse
part). Le Centre Technique Forestier Tropical `'Niger-Haute-Volta'' avait ses
activités axées sur la sylviculture et la conservation du sol.
Jusqu'en Décembre 1974, cette action de recherche forestière au
Niger était menée par ce centre. Mais à partir du
1er Janvier 1975, le Centre Technique Forestier
tropical `'Niger-Haute-Volta'' fut séparé en deux centres
autonomes. Le nouveau centre du Niger a donc repris les activités de la
section de l'ancien centre. Le 1er Octobre 1975, les
responsabilités exercées par le CTFT furent
transférées à l'Institut National de Recherche Agronomique
du Niger (INRAN) et le nouveau Centre devient le département des
Recherches Forestières (DRF).
Présentation de la
station de recherche forestière de N'dounga
Historique de la station
La station expérimentale de N'dounga est situé
à 25 km au sud-est de Niamey dans la forêt classée de
Guesselbodi près du village de N'dounga. Crée en 1971, elle
couvre une superficie de 70 ha.
Pluviométrie
L'année de la zone se répartit en une saison de
pluies de Mai à Octobre et en une saison sèche plus longue. Elle
est située entre les isohyètes moyens de 650-700 mm au Sud et de
350-300 mm au Nord.
Température
Il y a deux périodes de température dans la
région qui se répartissent comme suit :
Ø une période froide allant de Novembre à
Février avec des minima en Décembre, Janvier,
Février :
Ø une période chaude se prolongeant de Mars
à Mai avec des minima en Avril-Mai.
Régime des vents
- En saison sèche : on rencontre des vents d'Est
(l'harmattan) qui souffle avec une humidité faible. Ils sont
accompagnés de brumes qui font apparaître la visibilité
à une distance courte.
- En saison humide : des vents humides de direction
Sud-Ouest. Ces vents sont dits violent parce qu'ils peuvent parfois atteindre
en moyenne 60 km/h provoquant ainsi des pluies torrentielles et augmente la
transpiration foliaire et le risque d'érosion éolienne.
Pédologie
La valeur agricole des sols est conditionnée par la
géologie, la topographie et le climat.
Cependant suivant une carte de reconnaissance pédologique
une classification suivant des sols a été faite :
· Sols latéritiques impropres à l'agriculture
(cuirasse, brousse tigrée) dans toute la partie centrale de la
zone ;
· Sols ferrugineux tropicaux peu ou pas lessivés
constituant la majeure partie des terres cultivables des plateaux qui sont
moyennement ou faiblement fertiles ;
· Sols des bas-fonds et des vallées contenant plus
d'argile et plus d'humus mais souvent appauvris par une
surexploitation ;
· Recouvrement sableux (ou dunes) principalement dans le
Nord et l'Ouest.
Végétation
Le paysage est typiquement une steppe arbustive composée
principalement de Combrétacées, Mimosacées,
Caesalpiniacées, Capparacées et de Myrtacées, la strate
herbacée est dominée par : Pénicetum, Cassia
tora, Cenchrusbiflorus etc.
Le relief est monotone et à faible pente.
TROISIEME PARTIE :
ETUDE DU THEME
4 CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE
1.1
Définition des concepts
Les concepts utilisés dans le cadre de cette
étude :
Inventaire
forestier :Un inventaire forestier consiste
à évaluer la ressource d'une forêt à un moment
donné. En plus de l'espèce et du diamètre de chacun des
arbres inventoriés, d'autres paramètres peuvent être
relevés, comme la hauteur du peuplement, le type de sol, la
végétation herbacée.
Echantillonnage :
L'échantillonnage consiste essentiellement à tirer des
informations d'une fraction d'un grand groupe ou d'une population, de
façon à en tirer des conclusions au sujet de l'ensemble de la
population. Son objet est donc de fournir un échantillon qui
représentera la population et reproduira aussi fidèlement que
possible les principales caractéristiques de la population
étudiée.
Végétal ligneux : Un
végétal ligneux est une
plante qui
fabrique en grande quantité de la
lignine, substance
donnant à la plante sa solidité. Toutefois, la notion de plante
ligneuse est une catégorisation végétale intuitive en
botanique, qui n'est pas classificatoire, c'est-à-dire qu'elle n'apporte
pas de précision
taxonomique
Flore : La flore
d'une région est le catalogue des espèces de plantes que
l'on trouve dans cette région. Ce catalogue peut différer
considérablement d'un lieu géographique à un autre, soumis
pourtant tous les deux aux mêmes conditions de milieu.
Formation végétale :
Les formations végétales qualifient la structure
des peuplements végétaux. Elles sont souvent décrites par
les pourcentages de recouvrement des différents types qui les composent
(herbacées, ligneux bas, ligneux hauts...). Forêt, prairie,
garrigue, sont des formations végétales.
Dynamique de la végétation
: c'est l'étude des changements de la
végétation avec le temps. Elle va de périodes très
courtes (modifications saisonnières) à beaucoup plus longues
(histoire de la végétation) :
La périodicité concerne les changements liés
aux cycles phénologiques (le plus souvent annuels) : floraison, repos
hivernal....
La fluctuation caractérise des changements à
relativement court terme (quelques années), par exemple dans la
productivité d'une espèce.
1.2 Contexte et
justification du thème
Au Niger et de tout temps, les ressources forestières
répondent à une très grande partie des besoins des
populations en énergie. En raison de cette forte dépendance, il
est important de disposer d'une évaluation précise des ressources
ligneuses, de déterminer leur productivité, déterminer
leur capacité à supporter les coupes
répétées et à se régénérer.
Pour satisfaire les besoins de la population en bois de feu et
de service sans pour autant provoquer un déséquilibre dans les
formations forestières naturelles des actions créatrices à
divers but sont à considérer :
ü La mise en place des peuplements forestiers
productifs ;
ü La régénération des formations
végétales naturelles et leur exploitation rationnelle ;
ü Le développement d'association
agro-pastorale ;
ü La protection, la mise en défens et la
restauration des sols.
Pour déterminer un prélèvement durable
dans un écosystème forestier, il faut connaître les
dynamiques de renouvellement et estimer ce qui peut être
prélevé dans ce cadre.
Le sujet soumis à notre attention pour notre
mémoire de fin de cycle s'intitule: <<Caractérisation de la
végétation ligneuse de la station de recherche forestière
de N'dounga>>
1.3 Objectifs du
thème
L'objectif principal de notre thème est de recenser les
principales espèces de la station de N'dounga. A cela on peut ajouter
des objectifs spécifiques à savoir :
ü établir la structure en diamètre et en
hauteur des principales espèces ligneuses ;
ü déterminer le taux de
régénération du peuplement ligneux et l'Indice
Spécifique de Régénération (ISR) ;
ü diagnostiquer les principales contraintes de la station de
recherche forestière.
5 CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE
TRAVAIL
2.1
Matériels
2.1.1 Matériel végétal
Le matériel végétal utilisé est
constitué de la végétation ligneuse de notre
échantillon.
2.1.2 Matériels techniques utilisés pour
la collecte des donnés
Au cours de la phase terrain un certain nombre
d'équipement nous a été nécessaire pour la collecte
des données. Il s'agit de :
· Un GPS pour faciliter la navette et aussi prendre les
coordonnées géographiques des placettes et des layons ;
· 12 jalons pour la matérialisation des limites des
placettes ;
· Un mètre ruban de 100 m pour la délimitation
des placettes ;
· Des mètres de 1,5 m pour les mesures des
circonférences à 0,20 m et à 1,30 m du sol ;
· Des fiches de relevés floristique pour saisir les
données sur le terrain.
2.2
Méthodes
2.2.1 Echantillonnage
Selon Husson cité par Saadou (1996), échantillonner
signifie relever dans une population uncertain nombre d`individus
(échantillon) auxquels on appliquera les méthodes de la
biométrie en vue d`obtenir un résultat représentatif de
celui qui serait obtenu si on examinait un à un les individus.
Compte tenu de la distribution presque totalement homogène
de la station nous avons procédé par un échantillonnage
systématique. Nous avons reparti les unités
d'échantillonnage de manière uniforme sur la population selon un
maillage régulier.
Pour connaitre l'état actuel de la
végétation ligneuse nous avons procédé par des
relevés dendrométriques. Ainsi, nous avons réalisé
62 placettes de 1000 m² (20×50) chacune avec un écart de 50 m
entre les placettes et 100 m entre les layons.
La superficie totale du site est de 70 ha et celle de notre
échantillon 1000 m² × 62 placettes ce qui
s'élève à 6,2 ha. On pourra donc à partir de ces
données calculé le taux d'échantillonnage par la
formule :
T = × 100 avec s : superficie de
l'échantillon et S : superficie totale du site
T = × 100 = 8,87%
Le travail s'est déroulé selon les étapes
suivantes :
ü Fixation de l'angle ;
ü Délimitation de la parcelle ;
ü L'inventaire proprement dit.
Fixation de l'angle : nous avons fixé les
angles par la méthode 3.4.5 tout en tenant compte de la disposition du
layon par rapport à la placette.
Délimitation de la placette : nous avons
utilisé des jalons pour la délimitation et/ou la
matérialisation de nos placettes et le mètre ruban pour les
mesures.
L'inventaire proprement dit : pour l'étude
dendrométrique de la strate ligneuse au niveau de chaque placette, le
nombre detiges est déterminé et les caractéristiques
dendrométriques suivants sont mesurées :
· La hauteur totale ;
· La circonférence ;
· Le diamètre de la couronne dans 2 axes
perpendiculaires qui permet d'obtenir le diamètre du Houppier ;
· Le nombre de rejet pour la
régénération.
Figure 1 :
matérialisation d'une placette à l'aide du jalon
2.2.2 Les mesures
Pour les ligneux dont le diamètre n'atteint pas 5 cm
à 1,30 m du sol, nous avons effectué les mesures à 0,20 m.
Pour la mesure de la grosseur des ligneux, nous avons sur le
terrain par manque du compas forestier mesuré les circonférences
que nous avions par la suite converties en diamètre par la
relation : D =
Pour les ligneux dont les pieds se sont ramifiées en
plusieurs tiges avant 1,30 m, on effectue les mesures des tiges puis nous
calculons le diamètre équivalent de ces dernières par la
formule : DE =
Figure 2 : mesure à 1,30
m d'un pied de Acacia senegal
2.2.3 Saisie des données
La saisie consiste de transférer dans un fichier
informatique les données présentent sur les fiches terrains.
2.2.4 Traitement des données
Les données obtenues à partir des relevés de
végétation ont été traitées à l'aide
du tableur Excel qui a servi au classement des données numériques
et àl'élaboration des graphiques. Il a été aussi
utilisé pourcalculer les paramètres de caractérisation de
la végétation dont la densité relative, le recouvrement et
la fréquence relative.
Figure 3 : mesures
dendrométrique dans un peuplement d'Eucalyptus
6 CHAPITRE III : PRESENTATION ET ANALYSE DES
RESULTATS
3.1
Résultats 1
3.1.1 Flore ligneuse de la station
La flore ligneuse de la station de N'dounga est constituée
principalement des espèces suivantes classées dans le tableau
ci-dessous.
Tableau 2 : flore ligneuse de la
station de N'dounga
Noms des espèces
|
Familles
|
Acacia albida
|
Mimosacées
|
Acacia erythrocalyx
|
Mimosacées
|
Acacia holosericea
|
Mimosacées
|
Azadirachta indica
|
Méliacées
|
Acacia macrostachya
|
Mimosacées
|
Acacia nilotica
|
Mimosacées
|
Acacia senegal
|
Mimosacées
|
Acacia seyal
|
Mimosacées
|
Acacia tortilis
|
Mimosacées
|
Balanites aegyptiaca
|
Balanitacées
|
Boscia anguistifolia
|
Capparacées
|
Bauhinia rufescens
|
Caesalpiniacées
|
Boscia senegalensis
|
Capparacées
|
Combretum glutinosum
|
Combrétacées
|
Combretum micranthum
|
Combrétacées
|
Dalbergia sissoo
|
Fabacées
|
Eucalyptus camaldulensis
|
Myrtacées
|
Eucalyptus sp1
|
Myrtacées
|
Guiera senegalensis
|
Combrétacées
|
Maerua crassifolia
|
Capparacées
|
Prosopis juliflora
|
Mimosacées
|
Pilostigma reticulatum
|
Caesalpiniacées
|
Sclerocarya birrea
|
Anacardiacées
|
Ziziphus mauritiana
|
Rhamnacées
|
Ziziphus mucronata
|
Rhamnacées
|
Source : enquête terrain
La présente étude révèle que la flore
ligneuse de la station de N'Dounga est riche en 25 espèces repartis
entre 13 genres et 10 familles.
3.2
Résultats 2
3.2.1 Analyse des données
floristiques
Les résultats de l'inventaire nous ont permis de discuter
sur la densité et les fréquences des différentes
espèces. La flore ligneuse de la station de N'dounga est dominées
en terme de nombre de pied par Acacia senegal avec une
fréquence de 25,44%.
Tableau 3: Données
floristiques de l'échantillon
Espèces
|
Nombre de pieds
|
Densité
|
Fréquences%
|
Acacia albida
|
15
|
2,42
|
1,66
|
Acacia erythrocalyx
|
2
|
0,32
|
0,22
|
Acacia holosericea
|
1
|
0,16
|
0,11
|
Azadirachta indica
|
20
|
3,23
|
2,21
|
Acacia macrostachya
|
9
|
1,45
|
1,00
|
Acacia nilotica
|
205
|
33,06
|
22,68
|
Acacia senegal
|
230
|
37,10
|
25,44
|
Acacia seyal
|
4
|
0,65
|
0,44
|
Acacia tortilis
|
35
|
5,65
|
3,87
|
Balanites aegyptiaca
|
70
|
11,29
|
7,74
|
Boscia anguistifolia
|
26
|
4,19
|
2,88
|
Bauhinia rufescens
|
53
|
8,55
|
5,86
|
Boscia senegalensis
|
9
|
1,45
|
1,00
|
Combretum glutinosum
|
13
|
2,10
|
1,44
|
Combretum micranthum
|
22
|
3,55
|
2,43
|
Dalbergia sissoo
|
1
|
0,16
|
0,11
|
Eucalyptus camaldulensis
|
32
|
5,16
|
3,54
|
Eucalyptus sp1
|
2
|
0,32
|
0,22
|
Guiera senegalensis
|
86
|
13,87
|
9,51
|
Maerua crassifolia
|
17
|
2,74
|
1,88
|
Prosopis juliflora
|
3
|
0,48
|
0,33
|
Pilostigma reticulatum
|
3
|
0,48
|
0,33
|
Sclerocarya birrea
|
6
|
0,97
|
0,66
|
Ziziphus mauritiana
|
39
|
6,29
|
4,31
|
Ziziphus mucronata
|
1
|
0,16
|
0,11
|
Total général
|
904
|
|
100%
|
Source : enquête terrain
En termes de nombre de tige, la flore ligneuse de la station est
dominée par Guiera senegalensis avec une fréquence de
33,585% comme nous le démontre le tableau ci-dessous
Tableau 4: nombre de tige par
espèce
Espèces
|
Nombre de tige
|
Fréquences
|
Acacia albida
|
15
|
0,514
|
Acacia erythrocalyx
|
3
|
0,103
|
Acacia holosericea
|
1
|
0,034
|
Azadirachta indica
|
75
|
2,570
|
Acacia macrostachya
|
19
|
0,651
|
Acacia nilotica
|
307
|
10,521
|
Acacia senegal
|
415
|
14,325
|
Acacia seyal
|
4
|
0,137
|
Acacia tortilis
|
90
|
3,084
|
Balanites aegyptiaca
|
91
|
3,119
|
Boscia anguistifolia
|
108
|
3,701
|
Bauhinia rufescens
|
135
|
4,626
|
Boscia senegalensis
|
39
|
1,337
|
Combretum glutinosum
|
38
|
1,302
|
Combretum micranthum
|
204
|
6,991
|
Dalbergia sissoo
|
1
|
0,034
|
Eucalyptus camaldulensis
|
179
|
6,134
|
Eucalyptus sp1
|
7
|
0,240
|
Guiera senegalensis
|
980
|
33,585
|
Maerua crassifolia
|
91
|
3,119
|
Prosopis juliflora
|
11
|
0,377
|
Pilostigma reticulatum
|
4
|
0,137
|
Sclerocarya birrea
|
13
|
0,411
|
Ziziphus mauritiana
|
80
|
2,742
|
Ziziphus mucronata
|
6
|
0,206
|
Total
|
2916
|
100%
|
Source : enquête terrain
Les résultats de l'inventaire nous ont aussi permis
d'évaluer la régénération naturelle. Nous avons eu
à calculer les paramètres suivants : le taux de
régénération, la densité et l'ISR (indice
spécifique de régénération). Le tableau ci-dessous
nous montre ces différents donnés.
Tableau 5 : données de la
régénération naturelle de l'échantillon
Noms des espèces
|
Nombre de semis
|
Densité
|
ISR %
|
Acacia erythrocalix
|
2
|
0,32
|
0,29
|
Azadirachta indica
|
6
|
0,97
|
0,87
|
Acacia nilotica
|
84
|
13,55
|
12,14
|
Acacia senegal
|
99
|
15,97
|
14,31
|
Acacia tortilis
|
40
|
6,45
|
5,78
|
Balanites aegyptiaca
|
110
|
17,74
|
15,90
|
Boscia anguistifolia
|
69
|
11,13
|
9,97
|
Bauhinia rufescens
|
5
|
0,81
|
0,72
|
Boscia senegalensis
|
1
|
0,16
|
0,14
|
Combretum glutinosum
|
2
|
0,32
|
0,29
|
Combretum micranthum
|
2
|
0,32
|
0,29
|
Faidherbia albida
|
2
|
0,32
|
0,29
|
Guiera senegalensis
|
223
|
35,97
|
32,23
|
Maerua crassifolia
|
36
|
5,81
|
5,20
|
Sclerocarya birrea
|
4
|
0,65
|
0,58
|
Ziziphus mauritiana
|
7
|
1,13
|
1,01
|
Total
|
692
|
|
|
Source : enquête terrain
La régénération de la station est riche en 7
familles repartis en 10 genres.
Connaissant le nombre total de semi, on a aussi calculé le
taux de régénération par la formule :
TRP = × 100
Effectif total du peuplement (échantillon) = 692+904 =
1596 individus
TRP = × 100 TRP = 43,35%
3.3 Résultat
3
3.3.1 Structure du peuplement
3.3.1.1 La
grosseur
La grosseur d'un arbre peut être exprimée au moyen
de trois (3) grandeurs :
ü Le diamètre ;
ü La circonférence ;
ü La surface terrière.
Le diamètre et la circonférence sont
généralement mesurés à <<hauteur
d'homme>> c'est-à-dire à 1,30 m.
a) La grosseur à 1,30 m du sol
La figure 4 nous montre que la majorité des individus se
trouvent dans la classe [5_10 [, pour les autres classes les effectifs vont en
décroissance au fur et à mesure que le diamètre de la
classe augmente. Cette classe représente 42,41% des ligneux
recensés dans la station avec une densité de 7,38
individus/ha.
Figure 4: classes de diamètre
à 1,30 m du sol des ligneux
b) La grosseur à 20 cm du sol
La figure 5 nous montre que la majorité des individus dont
le DBH est inférieur à 5 cm sont de la classe 1 donc de [0_3 [.
Cette classe représente 50% des individus à DBH inférieurs
à 5 cm recensés dans le site avec une densité de 2,58
individus/ha.
Figure 5: classe des diamètres
à 20 cm du sol
6.1.1 3.3.1.2 La hauteur
Après la grosseur d'un arbre, la hauteur est la
caractéristique la plus importante àmesurer ou à estimer
en vue de déterminer le volume ou divers paramètres de forme.
Elle joue aussi un rôle essentiel dans la caractérisation de la
productivité des stations forestières. Nous réserverons le
terme de « hauteur » aux arbres sur pied, tandis que le terme «
longueur » concernera plutôt la mesure de la tige d'arbres abattus
(ou grumes).
On peut définir plusieurs types de hauteurs :
v Hauteur totale: distance verticale séparant le niveau du
sol du sommet de l'arbre (bourgeon terminal) ;
v hauteur <<bois fort>>: hauteur séparant le
niveau du sol du niveau de la tige correspondantà 7 cm de
diamètre ou à 22 cm de circonférence ;
v hauteur <<bois d'oeuvre>> : distance
séparant le niveau du sol de la dernière fractionutilisable de la
tige correspondant le plus souvent au point d'intersection de la
première grosse branche ou, idéalement, à une limitation
fixée en grosseur de tige.
La hauteur des ligneux nous a permis d'étudier la
structure verticale du peuplement à travers la distribution
fréquentielle des individus selon leur hauteur.
La figure 6 montre la structure verticale de la station de
recherche de N'dounga.
L'essentiel des ligneux est regroupé dans la classe [5_5,5
[, elle représente 21,41% de la population totale avec une
densité de 2,77 individus/ha. La strate ligneuse du site est donc
arbustive.
Figure 6 : structure verticale
du peuplement ligneux
6.1.2 3.3.2 Appréciation de la
régénération naturelle
Dans le souci de mieux apprécier la dynamique des
communautés et des espèces, on a installé 5 placettes de
25 m² dans les unités d'échantillons des ligneux. A
l'intérieur de ces placettes le nombre de semi par espèce est
compté et leur hauteur est mesurée puis rangée plus tard
dans les différentes classes de hauteur : 0_0,5 m ; 0,5_1 m ; 1_1,5 m ;
1,5_2 m.
La figure 7 nous montre la structure verticale de la
régénération naturelle. On constate qu'il y a plus
d'effectif de semi dans la classe [0_0,5 [.
Figure 7: structure verticale de la
régénération naturelle
6.1.3 3.3.3 Le recouvrement
Le recouvrement se définit comme la portion du sol
couverte par la projection verticale de polygone imaginaire dessiné
à partir de l'étendue du feuillage des individus d'une
espèce végétale (Manzo, 1996).
Le recouvrement est très variable selon les
relevés.Le recouvrement très faible est observé au niveau
des steppes arbustives dégradées non seulement par la faible
densité mais aussi par les prélèvements effectués
soit par les animaux (broutage), soit par des hommes qui effectuent des
ébranchages.
3.3.4 Aptitude à la production de
rejet
L'aptitude d'une espèce à produire des rejets
traduit, dans le milieu qui nous intéresse, sa capacité à
résister aux dents des animaux et aux coupes fréquentes de
l'homme, d'où son intérêt dans un milieu comme le
nôtre.
L'analyse de la figure ci-dessous nous démontre la nette
dominance de l'espèce Guiera senegalensis suivi de Acacia
senegalavec des fréquences respectives de 33,60% et 14,23%.
Figure 8 : nombre de rejet par
espèce
3.3.5 Le coefficient
générique
Le coefficient générique du site est donné
par le nombre de genres sur celui des espèces. Il est calculé par
13/25 = 0,52 soit 52%.
7 CONCLUSION / SUGGESTIONS
Ce travail a permis une caractérisation biophysique des
espèces ligneuses de la station de recherche forestière de
N'dounga.
Dans le cadre de cette étude, la richesse et les
groupements floristiques de la station forestière ont été
identifiées ainsi que la structure du peuplement et les
différents usages que font les populations avec ces espèces.
Connaissant le nombre de pied que comporte notre
échantillon qui est de 904 et la superficie de l'échantillon qui
est de 6,2 ha, on pourra donc calculer en extrapolant les données
estimé le nombre de pied que comporte toute la station qui est de :
= 10206,45 10206 pieds.
Pour la hauteur tous les individus se trouvent pour l'essentiel
des ligneux de la station dans la classe [5_5,5 [.
Concernant le diamètre de la circonférence,
l'essentiel des ligneux dont le DBH à 1,30 m est supérieur
à 5 cm de la station se trouvent dans la classe [5_10 [avec un effectif
de 517 individus et une fréquence de 42,41%.
Pour la grosseur des ligneux de DBH inférieur à 5
cm (mesures effectuées à 20 cm du sol), l'essentiel des ligneux
se trouvent dans la classe [0_3 [avec une fréquence de 50% et une
densité de 2,58 individus/ha.
En terme de perspective, les recherches exposées dans ce
mémoire, bien qu'ayant abouti à des nouveaux résultats
intéressants qui contribuent à améliorer les connaissances
sur la structure démographique de la station de recherche
forestière de N'dounga, ne sont pas une fin en soi et ne doivent pas
masquer leurs imperfections et leurs limites. En fonction des questions que
posent les résultats obtenus, il s'impose à nous d'orienter les
recherche dans cette station vers de nouvelles piste et à optimiser
celle que nous avons proposées.
RECOMMANDATIONS
Recommandation1 : Ces travaux doivent être
poursuivis, dans le but de connaitre les tendances évolutives de la
végétation de cette station et aussi déterminer
l'environnement climatique, et pédologique des différentes
espèces introduites.
Recommandation2 : Effectuer des opérations
de traitement sylvicole dans la station.
Recommandation3 : Mieux équiper les gardiens
en matériels utiles à la surveillance et à la
sécurisation du site.
BIBLIOGRAPHIE
Ichaou, a. (2005). capitalisation vp. niamey.
Rabiou, A., Toujani, A., Jensen, J.S., Raebild, A. et
Allassan, M. 2010. Rapport de mise en place d'un verger àgraine à
Baobab (Adansonia digitata L.) à la station experimental de N'Dounga,
Niger. Forest & Landscape Working
Paper no. 49-2010
Manzo M. 1996. Etude des jachères dans l'ouest du
Niger, gestion traditionnelle et structure du peuplement végétal
dans le canton de Torodi ; TH. Doctorat 3e cycle ; spécialité
sciences biologiques appliquées option biologie et écologie
végétale ; Université de Ouagadougou (BF), 136p.
Saadou., 1990. La végétation des milieux
drainés nigériens à l'Est du fleuve Niger. Thèse de
Docteur -ès Sciences Naturelles. -Université de Niamey. 395p. +
annexes.
ANNEXE
Fiche de relevé dendrométrique de bois
vert
Date :...........Nom et prénom du
pointeur :.........................................Unité
géomorphologique :..................Type de
végétation :.......................................
Typed'utilisation :.......................................... ;
N° pied
|
Nom scientifique de l'essence
|
Nbre de tige
|
Classe de Ø (cm) à 20 cm du sol pour (tige de
DBH< 5 cm)
|
DBH (cm)
(Tige Ø > 5 cm)
|
Hauteur
Totale (m)
|
Houppier (m)
|
phénologie
|
Observation
|
|
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
|
|
|
|
|
|
1
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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5
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6
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ANNEXE
Fiche de la régénération
ligneuse
Fiche N°....... Placette
N°.........
Noms des espèces
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Nbre de semis
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Classe de hauteurs (m)
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Observations
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1
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2
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3
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4
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ANNEXE
FICHE D'ENQUETE
QUESTIONNAIRE : riverains/riveraines
Nom : Age :
Prénom :
Profession : Sexe :
Situation matrimoniale : Quartier/village :
Commune/Canton :
1. Êtes-vous autochtone ou étranger du
terroir ?...................................
2. Quelle est l'état de la station il y a 15ans ?
dense peu boisée
3. Selon vous quelle est l'importance de cette station?
4. Quelles sont les produits que vous soutirez de la
station ? bois feuilles fruits écorces
5. Quelle est l'espèce la plus appétée par
les animaux ?
6. Quelles sont vos rapports avec les responsables de la
station ? contrat d'exploitation simple gratification
7. Quelle est votre contribution pour une gestion durable de
cette station ?
8. Quelle est l'espèce de laquelle vous profitez le
plus ? quel usage en faites
vous ?.............................................................................
ANNEXE
FICHE D'ENQUETE: 2
Questionnaire : personnel de l'INRAN/CERRA
Nom : Sexe :
Prénom : Fonction :
1. Quelle est la date de création de la station de
recherche de
N'dounga ?......................................................................
2. Quelles sont les critères de choix du
site ?...................................................................................................
3. Quelles sont les différentes espèces qui ont
été plantés dans le
site ?.............................................................................................................................................................................................................................
4. Sur quelle base ces espèces ont été
choisies ?............................................................................................................................................................................................................................
5. Quelle méthode de plantation a été
utilisée
?....................................................................................................................
6. Quelle est la date
plantation ?.....................................................................
7. Quelles sont les objectifs visés à travers cette
plantation ?....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
8. Quelles en sont les
contraintes ?.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
9. Quelles sont les observations sur le site ?
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