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Caractérisation de la végétation ligneuse de la station de récherche forestière de n'dounga

( Télécharger le fichier original )
par Mahamane Abdoul Madjid
IPDR/KOLLO - Technicien de développement rural 2015
  

Disponible en mode multipage

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INTRODUCTION 3

PREMIERE PARTIE : GENERALITES 5

CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE 6

1.1) Situation géographique et administrative 6

1.2) Aspects biophysique 7

1.2.1) Les ressources en terre 7

1.2.2) Climat 7

1.2.3) Flore et végétation 8

1.2.4 Faune 9

1.3) Aspect socio-économiques 9

1.3.1 Aspect sociaux 9

1.3.2 Activités socio-économiques 11

CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL 13

2.1 Création et statut 13

2.2 Missions et attributions 13

2.3 Organisation et zones d'intervention 13

DEUXIEME PARTIE : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE 15

Revue bibliographique 16

TROISIEME PARTIE : ETUDE DU THEME 18

CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE 19

1.1 Définition des concepts 19

1.2 Contexte et justification du thème 20

1.3 Objectifs du thème 20

CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE TRAVAIL 21

2.1 Matériels 21

2.1.1 Présentation de la station de recherche forestière de N'dounga 21

2.1.2 Description du site 21

2.1.3 Equipements utilisés pour la collecte des donnés 22

2.2 Méthodes 22

2.2.1 Echantillonnage 22

2.2.2 Les mesures 23

2.2.3 Saisie des données 24

2.2.4 Traitement des données 24

CHAPITRE III : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS 25

3.1 Résultats 1 25

3.1.1 Flore ligneuse de la station 25

3.2 Résultats 2 26

3.2.1 Analyse des données floristiques 26

3.3 Résultat 3 29

3.3.1 Structure du peuplement 29

3.3.2 Appréciation de la régénération naturelle 32

3.3.3 Le recouvrement 32

3.3.4 Aptitude à la production de rejet 32

3.3.5 Le coefficient générique 33

CONCLUSION / SUGGESTIONS 34

DEDICACES

Ce mémoire de fin de cycle est dédié à nos familles :


· Nos parents


· Nos frères et soeurs


· Nos amis les plus intimes et chers

Sachez que chaque jour que Dieu fait est pour nous une opportunité de vous remercier ;

Vous qui nous aviez moralement et matériellement soutenu pendant ce parcours ;

Vous qui aviez toujours considéré nos problèmes comme les vôtres ;

Recevez ici, l'expression de notre profonde gratitude ;

Et que nos défunts reposent en paix, Ameen..!

Ce travail est aussi dédié à tous ceux qui l'auront lu et qui y trouveront une quelconque importance.

REMERCIEMENT

Le présent travail ci-joint est le fruit d'un séjour de trois mois au service de l'INRAN / CERRA de Niamey. A l'issue du stage, nous remercions ALLAH (SWT) le tout puissant, le miséricordieux de nous avoir guidé gloire à lui. Nos remerciements sont ensuite adressés à toutes les personnes, qui de près ou de loin ont donné leur soutien moral, physique, technique et matériel pour l'élaboration du présent document.

Nous remercions également :

· Le Docteur Abdou Amani notre maître de stage qui, malgré ses multiples occupations et les sollicitudes du service n'a ménagé aucun effort pour mettre les moyens et l'encadrement nécessaires pour la réussite de ce travail ;

· Tout le personnel de l'INRAN/CERRA de Niamey en général pour leur accueil ;

· Tous les stagiaires avec lesquels on partage la même structure d'accueil pour l'esprit d'équipe et la solidarité qui a toujours prévalu tout au long de la période de stage ;

· Mr Boubacar Zika le Directeur General de l'IPDR de Kollo pour son aide et son assistance multiforme et surtout pour son dévouement sans l'encadrement de ses élèves ;

· Tous les formateurs de l'IPDR en général et ceux du Département Eaux et Forêts en particulier pour l'encadrement sans faille et les sages conseils qu'ils nous toujours prodigué.

Et à tous ceux qui ont d'une manière ou d'une autre contribué à l'élaboration de ce travail

Enfin, dans l'impossibilité de citer tous ceux qui ont de près ou de loin contribué à la réussite de ce travail, qu'ils trouvent ici l'expression de notre sincère reconnaissance.

SIGLES ET ABREVIATIONS

C : Circonférence

CERRA : Centre Régional de Recherche Agronomique

CSI : Centre de Santé Intégré

CTFT : Centre technique Forestier Tropical

D : Diamètre

DDE : Direction Départementale de l'Environnement

DE : Diamètre Equivalent

EPA : Etablissement Public à caractère Administratif

IC : Infirmier Certifié

IDE : Infirmier Diplômé d'état

INRAN : Institut National de Recherche Agronomique du Niger

IPDR : Institut Pratique de Développement Rural

ISR : Indice Spécifique de Régénération

MDA : Ministère de développement Agricole

TRP : Taux de Régénération du Peuplement

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1: Situation des infrastructures scolaires 3

Tableau 2 : flore ligneuse de la station de N'dounga 27

Tableau 3: Données floristiques de l'échantillon 28

Tableau 4: nombre de tige par espèce 29

Tableau 5 : données de la régénération naturelle de l'échantillon 30

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : matérialisation d'une placette à l'aide du jalon 3

Figure 2 : mesure à 1,30 m d'un pied de Acacia senegal 27

Figure 3 : mesures dendrométrique dans un peuplement d'Eucalyptus 28

Figure 4: classes de diamètre à 1,30 m du sol des ligneux 33

Figure 5: classe des diamètres à 20 cm du sol 34

Figure 6 : structure verticale du peuplement ligneux 35

Figure 7: structure verticale de la régénération naturelle 36

Figure 8 : nombre de rejet par espèce 37

AVANT PROPOS

Ce mémoire est le fruit d'un travail de plusieurs jours au sein de l'Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN/CERRA) de Niamey, avec comme promoteur de mémoire le Docteur Abdou Amani (chercheur à l'INRAN), son expérience, ses relations et ses interventions nous ont été fortement utiles pour recadrer une étude dont le champ est très vaste.

Il serait tentant, en tout cas, qu'un spécialiste trouve, à travers ce travail, une cible facile qui prête à cause d'éventuelles imperfections qu'il contiendrait.

Il n'est pas de notre intention d'en faire un texte de référence, car il s'agit d'un point de vue scientifique qui présente des paramètres dendrométriques des essences forestières d'une station de recherche forestière, un élément important pour la prise de décision et pour les interventions en foresterie.

1 INTRODUCTION

Au Niger, un espace forestier est en général le siège de multiples influences naturelles et usages anthropiques pour la production de biens matériels nécessaires à l'existence des communautés humaines avoisinantes, rurales ou urbaines.

Les productions forestières sont essentiellement destinées à la satisfaction des besoins énergétiques qui représente 87% de la consommation énergétique nationale et 97% de la consommation énergétique des ménages. Les énergies conventionnelles (électricité, produits pétroliers, charbon minéral) représentent moins de 13%.

Le milieu physique nigérien est caractérisé par : sa fragilité à cause de son équilibre instable ; ses potentialités faibles (par exemple fertilité des sols du domaine forestier) ; l'intensité des pluies et du vent causant l'érosion hydrique et éolienne et dégradant les sols et l'environnement.

Paradoxalement, l'utilisation des ressources forestières est souvent très intensive et ne tient pas compte de leurs potentiels (par exemples les pressions humaines sur les ressources forestières autour des villes et les capacités de charge pastorale qui sont surpassées) ce qui aggrave leur situation déjà précaire.

Le milieu humain peut être caractérisé par : une croissance rapide de la population, d'où une augmentation des besoins (tant des besoins alimentaires que des produits divers notamment les besoins en bois), ce qui occasionne une surexploitation engendrant des déséquilibres dommageables à l'ensemble des écosystèmes forestiers (Ichaou, 2005).

Ainsi, face aux enjeux que constituent les formations forestières pour les différents acteurs nigériens (état, collectivités et populations rurales et urbaines) leur utilisation rationnelle ne peut se concevoir que dans le cadre d'un processus qui intègre la connaissance de ces ressources et une concertation permanente et dans une optique de durabilité de la gestion.

PREMIERE PARTIE : GENERALITES

2 CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA ZONE D'ETUDE

1.1) Situation géographique et administrative

La communalisation intégrale est une réforme administrative consacrée au Niger par la loi 96-06 du 6 février 1996 complétée par les lois 98-22 et 98-31 du 14 septembre 1998.

La commune de N'dounga issue de ce processus couvre tous les villages du canton du même nom, exception faite du village de Haoulakoira. Elle a été installé le 23-09-2004 et compte 11 conseillers communaux dont 8 hommes et 3 femmes.

N'doungafondobon est le chef-lieu de la commune, située à 10,7 km de la ville de Kollo et 20,7Km de la ville de Niamey sur la (route nationale) RN5. Elle est limitée au Sud par le fleuve Niger, au Nord par la commune rurale de Hamdallaye, à l'Est par la commune urbaine de Kollo et la commune rurale de Kouré et à l'Ouest par la commune rurale de Liboré.Elle a une superficie de 291 km2 soit 20% de celle du département de Kollo.

Au plan administratif, la commune de N'dounga est rattaché au département de Kollo et à la région de Tillabéri.

L'administration locale comporte donc trois niveaux, la commune, le canton et le village. Le village est administré par un chef de village, le canton par le chef de canton et la commune par le conseil communal, à la tête duquel se trouve un maire assisté d'un 1 adjoint.

L'administration communale est appuyée dans ses missions par les services déconcentrés, projets et programmes de l'état central.

La commune est constituée de 33 villages. Ces villages de la commune sont traditionnellement organisés autour du village de N'doungaGoungou (île de N'dounga), chef-lieu du canton qui est composé de trois (3) villages notamment : Saney, Sébanguey et Fandobon.

1.2) Aspects biophysique

2.1.1 1.2.1) Les ressources en terre

Le relief de la commune est constitué pour l'essentiel du plateau du continental terminal entaillé par la vallée du fleuve Niger.

Incliné vers le Sud, ce plateau alimente un ensemble de ruisseaux qui se regroupent pour constituer des vastes koris (koris de IBBA, de Apalaou..) qui ensablent le fleuve et les zones aménagées pour lariziculture irriguéependant la saison des pluies. On y rencontre quatre types de sols.

Les sols argileux situés le long du fleuve Niger, les sols limono sableux des grands koris du plateau, les sols ferrugineux tropicaux des plateaux et les sols sableux lessivés des plaines. Cette classification des sols correspond à des formes d'utilisation variées ainsi :

ü Les sols argileux de la vallée du fleuve sont utilisés par l'AHA pour la riziculture, le maraîchage, enfin l'arboriculture fruitière et la céréaliculture.

ü Les sols dunaires des plaines sont utilisés pour les cultures de mil, du niébé, de l'arachide, de l'oseille et du sésame,

ü Les sols dunaires des plaines sont peu propices à l'agriculture et constituent des aires de pâturage pour les animaux domestiques pendant la saison des pluies malgré leur pauvreté en espèces fourragères et ligneuses ;

ü Enfin, les sols limono sableux attenants connaissent des utilisations semblables aux sols argileux surtout pour la production maraîchère.

2.1.2 1.2.2) Climat

Le climat de la commune de N'dounga est un climat tropical sec de type sahélo-soudanien. Il s'agit d'un climat semi-aride caractérisé par une distribution uni modale des pluies. La saison de pluies dure environ 4 mois avec des cumuls annuels variant entre 400 à 500mm. Elle est aussi marquée par une grande variabilité spatio-temporelle d'où un risque élevé de sécheresse.

Le mois le plus pluvieux est celui d'août alors que le moins pluvieux est celui de juin, qui marque le début de l'installation de la saison des pluies.

On y distingue deux(2) saisons :

- la saison de pluies qui va de juin à septembre ;

- la saison sèche froide qui est divisée en deux périodes :

· une période froide d'octobre à février avec des températures proches de10°C en décembre et janvier qui sont les mois les plus frais;

· période chaude qui s'étale de mars à mai avec des valeurs extrêmes de température pouvant dépasser les de 40° C.

Par rapport aux vents, à l'instar de l'ensemble du pays, deux types de vents soufflent sur la commune de N'dounga à savoir l'harmattan, qui est le vent dominant et la mousson. 

o L'harmattan est un vent chaud et sec, il souffle en saison sèche, c'est-à-dire d'octobre à mai. Il est responsable de l'érosion éolienne et cause parfois des dégâts en début et en fin de saison de pluies.

o Quant à la mousson, vent chaud et humide, elle souffle de juin à septembre. Elle est pourvoyeur des pluies dans la commune et au sahel à une échelle plus large.

2.1.3 1.2.3) Flore et végétation

D'après l'Atlas du Niger 2002 (DADT, 2003), la végétation de la commune de N'dounga est une savane arbustive. Mais de nos jours, cette végétation s'est très dégradée sous l'effet de l'aridité du climat liée à la variabilité et aux changements climatiques d'une part et d'autre part à la transition démographique que connaît la commune. Cette dernière a pour corollaire une forte pression anthropique sur les ressources naturelles (coupes abusives mais surtout défrichage pour l'extension des champs).

La savane arborée, quoique dégradée, est une formation stratifiée composée de :

- une strate herbacée dominée par des annuelles comme : Eragrostis tremula, Cenchrus biflorus, Alysicarpus ovalifolius...

- la strate ligneuse est composée principalement d'arbustes parsemés de quelques arbres. Les arbustes comprennent essentiellement Guiera senegalensis (Sabaré) et Boscia senegalensis (Hanza). Les arbres, eux, sont composés d'épineux dont : Faidherbia albida (Gao), Balanites aegyptiaca (Garbey), Ziziphus mauritiana (Darey) à côté desquels on observe quelques non épineux comme: Piliostigmareticulatum(kossey), Bauhinia rufescens (Namari), Combretum glutinosum (Kokorbé) Sclerocarya birrea (Diney).

1.2.4 Faune

2.1.4 1.2.4.1 Faune terrestre

Dans la commune de N'dounga, la faune terrestre est de nos jours peu abondante et peu diversifiée. En effet, seuls de petits mammifères comme l'écureuil, l'hyène et quelques oiseaux (héron garde boeuf, corbeau et des oiseaux granivores comme les moineaux, Queliaquelia) y demeurent encore. La plupart des animaux terrestres (lion, panthère, phacochère, autruche...) ayant disparus du fait de la destruction de leur habitat suite à l'aridité du climat conjuguéeà la pression anthropique.

1.2.4.2 Faune aquatique

Malgré le nombre élevé des eaux de surface avec en tête le fleuve Niger, la faune aquatique dominée par les poissons (très prisés par les populations) est peu diversifiée pour causes d'ensablement du fleuve et la menace de ses eaux par la jacinthe d'eau.

1.3) Aspect socio-économiques

1.3.1 Aspect sociaux

2.1.5 1.3.1.1 Population

Au dernier recensement général de la population et de l'habitat (RGP/H) de 2012, la population de la commune était estimée à 22 341 habitants inégalement répartie sur une superficie de 291 km2. Les principales caractéristiques de cette population à savoir : la composition ethnique, la densité, le taux de croissance, la structure (par âge et par sexe) seront présentées plus loin.

La population vit pour l'essentiel le long du fleuve dans un contexte de rareté des ressources.

Malgré quelques potentialités, la population de la Commune de N'dounga est confrontée à d'innombrables contraintes (amenuisement des terres cultivables, baisse de la fertilité de terres cultivées, déboisements,...) 

1.3.1.2 Santé

La commune de N'dounga présente un taux de couverture sanitaire assez bas (56,42%) cela est dû à l'insuffisance des formations sanitaires qui ne sont que de 7 dont un seul CSI (de type 1) et 6 CS.

La commune ne dispose au niveau du CSI d'un médecin (DE), 1 infirmier diplômé d'Etat (IDE), un infirmier certifié (IC). On note aussi la présence d'une seule sage-femme, loin de la norme de l'OMS qui est fixée à une sage-femme pour 500 femmes en âge de procréer, soit un total de 4 agents.

1.3.1.3 Education

Le taux de scolarisation de la commune de N'dounga est faible alors que les taux départemental et national de scolarisation sont respectivement de 75,50% et de 82% en 2013 (Source : Annuaire statistique 2012-2013).

La commune dispose de 29 écoles formelles réparties comme suit : 17 écoles traditionnelles, 8 Médersas et 4 jardins d'enfants avec un total de 146 dont 105 classes pour les écoles traditionnelles, 36 pour les médersas et 5 pour les jardins d'enfants.

L'effectif total des élèves de la Commune s'élève à 4074 dont 2948 pour les écoles traditionnelles, 956 pour les franco-arabes et 170 au préscolaire.

Le ratio nombre d'élèves par classe est de 28 tous cycles confondus (Tableau 3). Il s'agit d'un ratio largement en dessous de la norme nationale qui est de 50 élèves par classe.

Tableau 1: Situation des infrastructures scolaires

 Classes

Total

Dur

Semi dur

Banco

Paillotes

Latrine

Ratio élèves/classe

Total

146

62

5

5

74

23

28

%

100,0

42,46

3,42

3,42

50,68

 
 

Source : DDE

Au plan institutionnel, les résultats du DP ont permis de recenser 146 salles de classes dont 62 en matériaux définitifs (42,46%), 74 en paillotes (50,68%), 5 en banco (3,42%), 5 en semi dur (3,42%), d'où une précarité en matière d'infrastructure scolaire.

En matière d'équipement, certaines écoles ne disposent pas de tables bancs tels le jardin d'enfants, l'école de AbadaGoungou.

Les élèves et les maitres subissent les conséquences de cette insuffisance d'infrastructures et d'équipements.

Ce personnel enseignant est formé de 227 enseignants dont 173 femmes et 54 hommes. En outre, ce personnel est composé majoritairement d'enseignants contractuels soit 180 personnes représentant 79,29% et de 47 titulaires (20,71%).
On note néanmoins un nombre suffisant d'enseignants dans la Commune qui est de 227 pour 4074 élèves soit un ratio de 20 élèves par enseignant.

1.3.1.4 Hydraulique

Les infrastructures hydrauliques ne permettent pas d'assurer intégralement la satisfaction des besoins en eau de la population. Même si le niveau du taux de couverture des besoins théoriques de la population en eau potable de la commune de N'dounga est important, soit 97,69%. Des difficultés demeurent, notamment l'accès aux points d'eau potable. Ce dernier est de 64,69%variabled'une zone à une autre. En effet, le problème d'eau potable est surtout accentué dans les villages Sorkos du fleuve et la zone Nord de la commune où les ouvrages hydrauliques sont rares du fait de la présence du socle cristallin. Même si l'essentiel des ouvrages de la commune fonctionnent grâce à des comités de gestion, on note cependant un taux de panne de l'ordre de 3,09%.

Dans la vallée du fleuve, les populations utilisent encore l'eau du fleuve, des puisards infestés alors que la zone du plateau est dépourvue par endroit de points d'eau potables.

1.3.2 Activités socio-économiques

Au plan économique, la population de la commune de N'dounga mène des activités variées ; elles exercent bien souvent une activité principale à des activités secondaires. L'activité qui occupe la majorité des habitants est l'agriculture qui est une agriculture de subsistance avec des techniques et des outils rudimentaires.

A cela s'ajoutent les échanges commerciaux grâce à la proximité de Niamey. C'est un commerce informel basé sur l'exportation des produits agricoles et l'artisanat surtout.

L'artisanat occupe une place importante aussi dans les activités des habitants de la commune. Il comprend l'artisanat de production des outils agricoles ou de transformation des produits agricoles et l'artisanat de services.

3 CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D'ACCUEIL

2.1 Création et statut

L'institut National de Recherche Agronomique du Niger est un établissement public à caractère Administratif (EPA), créé par ordonnance N°75-01du 7 janvier 1975 et est régi par l'ordonnance N° 86-001 du 10 janvier 1986 portant régime général des établissements publics, sociétés d'état et sociétés d'économie mixte et par les dispositions des statuts. Il est placé sous la tutelle du Ministère de Développement Agricole (MDA) et est administré par un conseil d'administration. Son siège est fixé à Niamey.

2.2 Missions et attributions

Les principales missions et attributions dévolues à l'INRAN sont :

Ø la conception et l'exécution des programmes de recherches agronomiques dans tous les secteurs de développement rural;

Ø la coordination et la supervision de toutes les recherches agronomiques entreprises au Niger;

Ø la contribution à l'élaboration de la politique nationale dans le domaine de la recherche agronomique;

Ø la participation à la formation à la recherche;

Ø la contribution au développement de l'information scientifique et technique et à la diffusion des résultats et des produits de la recherche.

2.3 Organisation et zones d'intervention

L'INRAN comporte conformément à son organigramme:

§ une direction scientifique;

§ une direction administrative et financière;

§ des centres régionaux de recherche agronomique (CERRA);

§ des organes de gestion de la recherche.

L'INRAN intervient sur toute l'étendue du territoire national. On dénombre 5 CERRA:

v le CERRA de Kollo qui couvre les régions de Tillabéry et Dosso;

v le CERRA de Maradi qui couvre la région de Maradi;

v le CERRA de Niamey qui regroupe les laboratoires centraux de l'INRAN et les laboratoires associés INRAN/ Université de Niamey;

v le CERRA de Tahoua qui couvre les régions de Tahoua et Agadez;

v le CERRA de Zinder qui couvre les régions de Zinder et Diffa.

Ces CERRA sont chargés de la coordination, de l'administration et de la gestion de toutes les stations, sous-stations, points d'appui et laboratoires implantés dans leurs zones géographiques respectives.

DEUXIEME PARTIE : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE

Revue bibliographique

Face au déficit en bois qui touche les pays du sahel notamment les zones à forte densité démographique, les années successives de sécheresse entrainant la désertification croissante de ces pays (ébranchages, piétinement, mutilations, dents des animaux, feux de brousse etc...) le Gouvernement Nigérien avait entrepris la mise en place de projets d'aménagement à travers tout le pays. Ainsi parallèlement aux projets d'aménagement hydro-agricole, des projets de reboisement avaient vu le jour (opération Sahel Vert, Opération Ceinture Verte, Opération bois de village, Opération Gao, Opération Tapis Vert etc...).

La création de ces projets furent une bonne initiative mais meilleur serait de trouver des espèces qui s'adaptent aux conditions climatiques et édaphiques ainsi que des techniques applicables. Pour faire face à tous ces problèmes, un institut de recherche a été créé en 1975 : l'INRAN.

La recherche forestière au Niger a débuté en 1963 à la suite accord conclu entre la France d'une part, le Niger et la Haute-Volta d'autre part. Cet accord concernait la création d'un centre de recherche forestière du nom du CTFT (Centre Technique Forestier Tropical) financé par les trois pays (la France apportant la plus grosse part). Le Centre Technique Forestier Tropical `'Niger-Haute-Volta'' avait ses activités axées sur la sylviculture et la conservation du sol. Jusqu'en Décembre 1974, cette action de recherche forestière au Niger était menée par ce centre. Mais à partir du 1er Janvier 1975, le Centre Technique Forestier tropical `'Niger-Haute-Volta'' fut séparé en deux centres autonomes. Le nouveau centre du Niger a donc repris les activités de la section de l'ancien centre. Le 1er Octobre 1975, les responsabilités exercées par le CTFT furent transférées à l'Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN) et le nouveau Centre devient le département des Recherches Forestières (DRF).

Présentation de la station de recherche forestière de N'dounga

Historique de la station

La station expérimentale de N'dounga est situé à 25 km au sud-est de Niamey dans la forêt classée de Guesselbodi près du village de N'dounga. Crée en 1971, elle couvre une superficie de 70 ha.

Pluviométrie

L'année de la zone se répartit en une saison de pluies de Mai à Octobre et en une saison sèche plus longue. Elle est située entre les isohyètes moyens de 650-700 mm au Sud et de 350-300 mm au Nord.

Température

Il y a deux périodes de température dans la région qui se répartissent comme suit :

Ø une période froide allant de Novembre à Février avec des minima en Décembre, Janvier, Février :

Ø une période chaude se prolongeant de Mars à Mai avec des minima en Avril-Mai.

Régime des vents

- En saison sèche : on rencontre des vents d'Est (l'harmattan) qui souffle avec une humidité faible. Ils sont accompagnés de brumes qui font apparaître la visibilité à une distance courte.

- En saison humide : des vents humides de direction Sud-Ouest. Ces vents sont dits violent parce qu'ils peuvent parfois atteindre en moyenne 60 km/h provoquant ainsi des pluies torrentielles et augmente la transpiration foliaire et le risque d'érosion éolienne.

Pédologie

La valeur agricole des sols est conditionnée par la géologie, la topographie et le climat.

Cependant suivant une carte de reconnaissance pédologique une classification suivant des sols a été faite :

· Sols latéritiques impropres à l'agriculture (cuirasse, brousse tigrée) dans toute la partie centrale de la zone ;

· Sols ferrugineux tropicaux peu ou pas lessivés constituant la majeure partie des terres cultivables des plateaux qui sont moyennement ou faiblement fertiles ;

· Sols des bas-fonds et des vallées contenant plus d'argile et plus d'humus mais souvent appauvris par une surexploitation ;

· Recouvrement sableux (ou dunes) principalement dans le Nord et l'Ouest.

Végétation

Le paysage est typiquement une steppe arbustive composée principalement de Combrétacées, Mimosacées, Caesalpiniacées, Capparacées et de Myrtacées, la strate herbacée est dominée par : Pénicetum, Cassia tora, Cenchrusbiflorus etc.

Le relief est monotone et à faible pente.

TROISIEME PARTIE : ETUDE DU THEME

4 CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE DE L'ETUDE

1.1 Définition des concepts

Les concepts utilisés dans le cadre de cette étude :

Inventaire forestier :Un inventaire forestier consiste à évaluer la ressource d'une forêt à un moment donné. En plus de l'espèce et du diamètre de chacun des arbres inventoriés, d'autres paramètres peuvent être relevés, comme la hauteur du peuplement, le type de sol, la végétation herbacée.

Echantillonnage : L'échantillonnage consiste essentiellement à tirer des informations d'une fraction d'un grand groupe ou d'une population, de façon à en tirer des conclusions au sujet de l'ensemble de la population. Son objet est donc de fournir un échantillon qui représentera la population et reproduira aussi fidèlement que possible les principales caractéristiques de la population étudiée.

Végétal ligneux : Un végétal ligneux est une  plante qui fabrique en grande quantité de la  lignine, substance donnant à la plante sa solidité. Toutefois, la notion de plante ligneuse est une catégorisation végétale intuitive en botanique, qui n'est pas classificatoire, c'est-à-dire qu'elle n'apporte pas de précision  taxonomique

Flore : La flore d'une région est le catalogue des espèces de plantes que l'on trouve dans cette région. Ce catalogue peut différer considérablement d'un lieu géographique à un autre, soumis pourtant tous les deux aux mêmes conditions de milieu.

Formation végétale : Les formations végétales qualifient la structure des peuplements végétaux. Elles sont souvent décrites par les pourcentages de recouvrement des différents types qui les composent (herbacées, ligneux bas, ligneux hauts...). Forêt, prairie, garrigue, sont des formations végétales.

Dynamique de la végétation : c'est l'étude des changements de la végétation avec le temps. Elle va de périodes très courtes (modifications saisonnières) à beaucoup plus longues (histoire de la végétation) :

La périodicité concerne les changements liés aux cycles phénologiques (le plus souvent annuels) : floraison, repos hivernal....

La fluctuation caractérise des changements à relativement court terme (quelques années), par exemple dans la productivité d'une espèce.

1.2 Contexte et justification du thème

Au Niger et de tout temps, les ressources forestières répondent à une très grande partie des besoins des populations en énergie. En raison de cette forte dépendance, il est important de disposer d'une évaluation précise des ressources ligneuses, de déterminer leur productivité, déterminer leur capacité à supporter les coupes répétées et à se régénérer.

Pour satisfaire les besoins de la population en bois de feu et de service sans pour autant provoquer un déséquilibre dans les formations forestières naturelles des actions créatrices à divers but sont à considérer :

ü La mise en place des peuplements forestiers productifs ;

ü La régénération des formations végétales naturelles et leur exploitation rationnelle ;

ü Le développement d'association agro-pastorale ;

ü La protection, la mise en défens et la restauration des sols.

Pour déterminer un prélèvement durable dans un écosystème forestier, il faut connaître les dynamiques de renouvellement et estimer ce qui peut être prélevé dans ce cadre.

Le sujet soumis à notre attention pour notre mémoire de fin de cycle s'intitule: <<Caractérisation de la végétation ligneuse de la station de recherche forestière de N'dounga>>

1.3 Objectifs du thème

L'objectif principal de notre thème est de recenser les principales espèces de la station de N'dounga. A cela on peut ajouter des objectifs spécifiques à savoir :

ü établir la structure en diamètre et en hauteur des principales espèces ligneuses ;

ü déterminer le taux de régénération du peuplement ligneux et l'Indice Spécifique de Régénération (ISR) ;

ü diagnostiquer les principales contraintes de la station de recherche forestière.

5 CHAPITRE II : METHODOLOGIE DE TRAVAIL

2.1 Matériels

2.1.1 Matériel végétal

Le matériel végétal utilisé est constitué de la végétation ligneuse de notre échantillon.

2.1.2 Matériels techniques utilisés pour la collecte des donnés

Au cours de la phase terrain un certain nombre d'équipement nous a été nécessaire pour la collecte des données. Il s'agit de :

· Un GPS pour faciliter la navette et aussi prendre les coordonnées géographiques des placettes et des layons ;

· 12 jalons pour la matérialisation des limites des placettes ;

· Un mètre ruban de 100 m pour la délimitation des placettes ;

· Des mètres de 1,5 m pour les mesures des circonférences à 0,20 m et à 1,30 m du sol ;

· Des fiches de relevés floristique pour saisir les données sur le terrain.

2.2 Méthodes

2.2.1 Echantillonnage

Selon Husson cité par Saadou (1996), échantillonner signifie relever dans une population uncertain nombre d`individus (échantillon) auxquels on appliquera les méthodes de la biométrie en vue d`obtenir un résultat représentatif de celui qui serait obtenu si on examinait un à un les individus.

Compte tenu de la distribution presque totalement homogène de la station nous avons procédé par un échantillonnage systématique. Nous avons reparti les unités d'échantillonnage de manière uniforme sur la population selon un maillage régulier.

Pour connaitre l'état actuel de la végétation ligneuse nous avons procédé par des relevés dendrométriques. Ainsi, nous avons réalisé 62 placettes de 1000 m² (20×50) chacune avec un écart de 50 m entre les placettes et 100 m entre les layons.

La superficie totale du site est de 70 ha et celle de notre échantillon 1000 m² × 62 placettes ce qui s'élève à 6,2 ha. On pourra donc à partir de ces données calculé le taux d'échantillonnage par la formule :

T = × 100 avec s : superficie de l'échantillon et S : superficie totale du site

T = × 100 = 8,87%

Le travail s'est déroulé selon les étapes suivantes :

ü Fixation de l'angle ;

ü Délimitation de la parcelle ;

ü L'inventaire proprement dit.

Fixation de l'angle : nous avons fixé les angles par la méthode 3.4.5 tout en tenant compte de la disposition du layon par rapport à la placette.

Délimitation de la placette : nous avons utilisé des jalons pour la délimitation et/ou la matérialisation de nos placettes et le mètre ruban pour les mesures.

L'inventaire proprement dit : pour l'étude dendrométrique de la strate ligneuse au niveau de chaque placette, le nombre detiges est déterminé et les caractéristiques dendrométriques suivants sont mesurées :

· La hauteur totale ;

· La circonférence ;

· Le diamètre de la couronne dans 2 axes perpendiculaires qui permet d'obtenir le diamètre du Houppier ;

· Le nombre de rejet pour la régénération.

Figure 1 : matérialisation d'une placette à l'aide du jalon

2.2.2 Les mesures

Pour les ligneux dont le diamètre n'atteint pas 5 cm à 1,30 m du sol, nous avons effectué les mesures à 0,20 m.

Pour la mesure de la grosseur des ligneux, nous avons sur le terrain par manque du compas forestier mesuré les circonférences que nous avions par la suite converties en diamètre par la relation : D =  

Pour les ligneux dont les pieds se sont ramifiées en plusieurs tiges avant 1,30 m, on effectue les mesures des tiges puis nous calculons le diamètre équivalent de ces dernières par la formule : DE =

Figure 2 : mesure à 1,30 m d'un pied de Acacia senegal

2.2.3 Saisie des données

La saisie consiste de transférer dans un fichier informatique les données présentent sur les fiches terrains.

2.2.4 Traitement des données

Les données obtenues à partir des relevés de végétation ont été traitées à l'aide du tableur Excel qui a servi au classement des données numériques et àl'élaboration des graphiques. Il a été aussi utilisé pourcalculer les paramètres de caractérisation de la végétation dont la densité relative, le recouvrement et la fréquence relative.

Figure 3 : mesures dendrométrique dans un peuplement d'Eucalyptus

6 CHAPITRE III : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS

3.1 Résultats 1

3.1.1 Flore ligneuse de la station

La flore ligneuse de la station de N'dounga est constituée principalement des espèces suivantes classées dans le tableau ci-dessous.

Tableau 2 : flore ligneuse de la station de N'dounga

Noms des espèces

Familles

Acacia albida

Mimosacées

Acacia erythrocalyx

Mimosacées

Acacia holosericea

Mimosacées

Azadirachta indica

Méliacées

Acacia macrostachya

Mimosacées

Acacia nilotica

Mimosacées

Acacia senegal

Mimosacées

Acacia seyal

Mimosacées

Acacia tortilis

Mimosacées

Balanites aegyptiaca

Balanitacées

Boscia anguistifolia

Capparacées

Bauhinia rufescens

Caesalpiniacées

Boscia senegalensis

Capparacées

Combretum glutinosum

Combrétacées

Combretum micranthum

Combrétacées

Dalbergia sissoo

Fabacées

Eucalyptus camaldulensis

Myrtacées

Eucalyptus sp1

Myrtacées

Guiera senegalensis

Combrétacées

Maerua crassifolia

Capparacées

Prosopis juliflora

Mimosacées

Pilostigma reticulatum

Caesalpiniacées

Sclerocarya birrea

Anacardiacées

Ziziphus mauritiana

Rhamnacées

Ziziphus mucronata

Rhamnacées

Source : enquête terrain

La présente étude révèle que la flore ligneuse de la station de N'Dounga est riche en 25 espèces repartis entre 13 genres et 10 familles.

3.2 Résultats 2

3.2.1 Analyse des données floristiques

Les résultats de l'inventaire nous ont permis de discuter sur la densité et les fréquences des différentes espèces. La flore ligneuse de la station de N'dounga est dominées en terme de nombre de pied par Acacia senegal avec une fréquence de 25,44%.

Tableau 3: Données floristiques de l'échantillon

Espèces

Nombre de pieds

Densité

Fréquences%

Acacia albida

15

2,42

1,66

Acacia erythrocalyx

2

0,32

0,22

Acacia holosericea

1

0,16

0,11

Azadirachta indica

20

3,23

2,21

Acacia macrostachya

9

1,45

1,00

Acacia nilotica

205

33,06

22,68

Acacia senegal

230

37,10

25,44

Acacia seyal

4

0,65

0,44

Acacia tortilis

35

5,65

3,87

Balanites aegyptiaca

70

11,29

7,74

Boscia anguistifolia

26

4,19

2,88

Bauhinia rufescens

53

8,55

5,86

Boscia senegalensis

9

1,45

1,00

Combretum glutinosum

13

2,10

1,44

Combretum micranthum

22

3,55

2,43

Dalbergia sissoo

1

0,16

0,11

Eucalyptus camaldulensis

32

5,16

3,54

Eucalyptus sp1

2

0,32

0,22

Guiera senegalensis

86

13,87

9,51

Maerua crassifolia

17

2,74

1,88

Prosopis juliflora

3

0,48

0,33

Pilostigma reticulatum

3

0,48

0,33

Sclerocarya birrea

6

0,97

0,66

Ziziphus mauritiana

39

6,29

4,31

Ziziphus mucronata

1

0,16

0,11

Total général

904

 

100%

Source : enquête terrain

En termes de nombre de tige, la flore ligneuse de la station est dominée par Guiera senegalensis avec une fréquence de 33,585% comme nous le démontre le tableau ci-dessous

Tableau 4: nombre de tige par espèce

Espèces

Nombre de tige

Fréquences

Acacia albida

15

0,514

Acacia erythrocalyx

3

0,103

Acacia holosericea

1

0,034

Azadirachta indica

75

2,570

Acacia macrostachya

19

0,651

Acacia nilotica

307

10,521

Acacia senegal

415

14,325

Acacia seyal

4

0,137

Acacia tortilis

90

3,084

Balanites aegyptiaca

91

3,119

Boscia anguistifolia

108

3,701

Bauhinia rufescens

135

4,626

Boscia senegalensis

39

1,337

Combretum glutinosum

38

1,302

Combretum micranthum

204

6,991

Dalbergia sissoo

1

0,034

Eucalyptus camaldulensis

179

6,134

Eucalyptus sp1

7

0,240

Guiera senegalensis

980

33,585

Maerua crassifolia

91

3,119

Prosopis juliflora

11

0,377

Pilostigma reticulatum

4

0,137

Sclerocarya birrea

13

0,411

Ziziphus mauritiana

80

2,742

Ziziphus mucronata

6

0,206

Total

2916

100%

Source : enquête terrain

Les résultats de l'inventaire nous ont aussi permis d'évaluer la régénération naturelle. Nous avons eu à calculer les paramètres suivants : le taux de régénération, la densité et l'ISR (indice spécifique de régénération). Le tableau ci-dessous nous montre ces différents donnés.

Tableau 5 : données de la régénération naturelle de l'échantillon

Noms des espèces

Nombre de semis

Densité

ISR %

Acacia erythrocalix

2

0,32

0,29

Azadirachta indica

6

0,97

0,87

Acacia nilotica

84

13,55

12,14

Acacia senegal

99

15,97

14,31

Acacia tortilis

40

6,45

5,78

Balanites aegyptiaca

110

17,74

15,90

Boscia anguistifolia

69

11,13

9,97

Bauhinia rufescens

5

0,81

0,72

Boscia senegalensis

1

0,16

0,14

Combretum glutinosum

2

0,32

0,29

Combretum micranthum

2

0,32

0,29

Faidherbia albida

2

0,32

0,29

Guiera senegalensis

223

35,97

32,23

Maerua crassifolia

36

5,81

5,20

Sclerocarya birrea

4

0,65

0,58

Ziziphus mauritiana

7

1,13

1,01

Total

692

 
 

Source : enquête terrain

La régénération de la station est riche en 7 familles repartis en 10 genres.

Connaissant le nombre total de semi, on a aussi calculé le taux de régénération par la formule :

TRP = × 100

Effectif total du peuplement (échantillon) = 692+904 = 1596 individus

TRP = × 100 TRP = 43,35%

3.3 Résultat 3

3.3.1 Structure du peuplement

3.3.1.1 La grosseur

La grosseur d'un arbre peut être exprimée au moyen de trois (3) grandeurs :

ü Le diamètre ;

ü La circonférence ;

ü La surface terrière.

Le diamètre et la circonférence sont généralement mesurés à <<hauteur d'homme>> c'est-à-dire à 1,30 m.

a) La grosseur à 1,30 m du sol

La figure 4 nous montre que la majorité des individus se trouvent dans la classe [5_10 [, pour les autres classes les effectifs vont en décroissance au fur et à mesure que le diamètre de la classe augmente. Cette classe représente 42,41% des ligneux recensés dans la station avec une densité de 7,38 individus/ha.

Figure 4: classes de diamètre à 1,30 m du sol des ligneux

b) La grosseur à 20 cm du sol

La figure 5 nous montre que la majorité des individus dont le DBH est inférieur à 5 cm sont de la classe 1 donc de [0_3 [. Cette classe représente 50% des individus à DBH inférieurs à 5 cm recensés dans le site avec une densité de 2,58 individus/ha.

Figure 5: classe des diamètres à 20 cm du sol

6.1.1 3.3.1.2 La hauteur

Après la grosseur d'un arbre, la hauteur est la caractéristique la plus importante àmesurer ou à estimer en vue de déterminer le volume ou divers paramètres de forme. Elle joue aussi un rôle essentiel dans la caractérisation de la productivité des stations forestières. Nous réserverons le terme de « hauteur » aux arbres sur pied, tandis que le terme « longueur » concernera plutôt la mesure de la tige d'arbres abattus (ou grumes).

On peut définir plusieurs types de hauteurs :

v Hauteur totale: distance verticale séparant le niveau du sol du sommet de l'arbre (bourgeon terminal) ;

v hauteur <<bois fort>>: hauteur séparant le niveau du sol du niveau de la tige correspondantà 7 cm de diamètre ou à 22 cm de circonférence ;

v hauteur <<bois d'oeuvre>> : distance séparant le niveau du sol de la dernière fractionutilisable de la tige correspondant le plus souvent au point d'intersection de la première grosse branche ou, idéalement, à une limitation fixée en grosseur de tige.

La hauteur des ligneux nous a permis d'étudier la structure verticale du peuplement à travers la distribution fréquentielle des individus selon leur hauteur.

La figure 6 montre la structure verticale de la station de recherche de N'dounga.

L'essentiel des ligneux est regroupé dans la classe [5_5,5 [, elle représente 21,41% de la population totale avec une densité de 2,77 individus/ha. La strate ligneuse du site est donc arbustive.

Figure 6 : structure verticale du peuplement ligneux

6.1.2 3.3.2 Appréciation de la régénération naturelle

Dans le souci de mieux apprécier la dynamique des communautés et des espèces, on a installé 5 placettes de 25 m² dans les unités d'échantillons des ligneux. A l'intérieur de ces placettes le nombre de semi par espèce est compté et leur hauteur est mesurée puis rangée plus tard dans les différentes classes de hauteur : 0_0,5 m ; 0,5_1 m ; 1_1,5 m ; 1,5_2 m.

La figure 7 nous montre la structure verticale de la régénération naturelle. On constate qu'il y a plus d'effectif de semi dans la classe [0_0,5 [.

Figure 7: structure verticale de la régénération naturelle

6.1.3 3.3.3 Le recouvrement

Le recouvrement se définit comme la portion du sol couverte par la projection verticale de polygone imaginaire dessiné à partir de l'étendue du feuillage des individus d'une espèce végétale (Manzo, 1996).

Le recouvrement est très variable selon les relevés.Le recouvrement très faible est observé au niveau des steppes arbustives dégradées non seulement par la faible densité mais aussi par les prélèvements effectués soit par les animaux (broutage), soit par des hommes qui effectuent des ébranchages.

3.3.4 Aptitude à la production de rejet

L'aptitude d'une espèce à produire des rejets traduit, dans le milieu qui nous intéresse, sa capacité à résister aux dents des animaux et aux coupes fréquentes de l'homme, d'où son intérêt dans un milieu comme le nôtre.

L'analyse de la figure ci-dessous nous démontre la nette dominance de l'espèce Guiera senegalensis suivi de Acacia senegalavec des fréquences respectives de 33,60% et 14,23%.

Figure 8 : nombre de rejet par espèce

3.3.5 Le coefficient générique

Le coefficient générique du site est donné par le nombre de genres sur celui des espèces. Il est calculé par 13/25 = 0,52 soit 52%.

7 CONCLUSION / SUGGESTIONS

Ce travail a permis une caractérisation biophysique des espèces ligneuses de la station de recherche forestière de N'dounga.

Dans le cadre de cette étude, la richesse et les groupements floristiques de la station forestière ont été identifiées ainsi que la structure du peuplement et les différents usages que font les populations avec ces espèces.

Connaissant le nombre de pied que comporte notre échantillon qui est de 904 et la superficie de l'échantillon qui est de 6,2 ha, on pourra donc calculer en extrapolant les données estimé le nombre de pied que comporte toute la station qui est de :

= 10206,45 10206 pieds.

Pour la hauteur tous les individus se trouvent pour l'essentiel des ligneux de la station dans la classe [5_5,5 [.

Concernant le diamètre de la circonférence, l'essentiel des ligneux dont le DBH à 1,30 m est supérieur à 5 cm de la station se trouvent dans la classe [5_10 [avec un effectif de 517 individus et une fréquence de 42,41%.

Pour la grosseur des ligneux de DBH inférieur à 5 cm (mesures effectuées à 20 cm du sol), l'essentiel des ligneux se trouvent dans la classe [0_3 [avec une fréquence de 50% et une densité de 2,58 individus/ha.

En terme de perspective, les recherches exposées dans ce mémoire, bien qu'ayant abouti à des nouveaux résultats intéressants qui contribuent à améliorer les connaissances sur la structure démographique de la station de recherche forestière de N'dounga, ne sont pas une fin en soi et ne doivent pas masquer leurs imperfections et leurs limites. En fonction des questions que posent les résultats obtenus, il s'impose à nous d'orienter les recherche dans cette station vers de nouvelles piste et à optimiser celle que nous avons proposées.

RECOMMANDATIONS

Recommandation1 : Ces travaux doivent être poursuivis, dans le but de connaitre les tendances évolutives de la végétation de cette station et aussi déterminer l'environnement climatique, et pédologique des différentes espèces introduites. 

Recommandation2 : Effectuer des opérations de traitement sylvicole dans la station.

Recommandation3 : Mieux équiper les gardiens en matériels utiles à la surveillance et à la sécurisation du site.

BIBLIOGRAPHIE

Ichaou, a. (2005). capitalisation vp. niamey.

Rabiou, A., Toujani, A., Jensen, J.S., Raebild, A. et Allassan, M. 2010. Rapport de mise en place d'un verger àgraine à Baobab (Adansonia digitata L.) à la station experimental de N'Dounga, Niger. Forest & Landscape Working

Paper no. 49-2010

Manzo M. 1996. Etude des jachères dans l'ouest du Niger, gestion traditionnelle et structure du peuplement végétal dans le canton de Torodi ; TH. Doctorat 3e cycle ; spécialité sciences biologiques appliquées option biologie et écologie végétale ; Université de Ouagadougou (BF), 136p.

Saadou., 1990. La végétation des milieux drainés nigériens à l'Est du fleuve Niger. Thèse de Docteur -ès Sciences Naturelles. -Université de Niamey. 395p. + annexes.

ANNEXE

Fiche de relevé dendrométrique de bois vert

Date :...........Nom et prénom du pointeur :.........................................Unité géomorphologique :..................Type de végétation :....................................... Typed'utilisation :.......................................... ;

N° pied

Nom scientifique de l'essence

Nbre de tige

Classe de Ø (cm) à 20 cm du sol pour (tige de DBH< 5 cm)

DBH (cm)

(Tige Ø > 5 cm)

Hauteur

Totale (m)

Houppier (m)

phénologie

Observation

 
 
 

1

2

3

4

 
 
 
 
 
 

1

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

4

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

5

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

6

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ANNEXE

Fiche de la régénération ligneuse

Fiche N°....... Placette N°.........

Noms des espèces

Nbre de semis

Classe de hauteurs (m)

Observations

1

2

3

4

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

ANNEXE

FICHE D'ENQUETE

QUESTIONNAIRE : riverains/riveraines

Nom : Age :

Prénom :

Profession : Sexe :

Situation matrimoniale : Quartier/village :

Commune/Canton :

1. Êtes-vous autochtone ou étranger du terroir ?...................................

2. Quelle est l'état de la station il y a 15ans ? dense peu boisée

3. Selon vous quelle est l'importance de cette station?

4. Quelles sont les produits que vous soutirez de la station ? bois feuilles fruits écorces

5. Quelle est l'espèce la plus appétée par les animaux ?

6. Quelles sont vos rapports avec les responsables de la station ? contrat d'exploitation simple gratification

7. Quelle est votre contribution pour une gestion durable de cette station ?

8. Quelle est l'espèce de laquelle vous profitez le plus ? quel usage en faites vous ?.............................................................................

ANNEXE

FICHE D'ENQUETE: 2

Questionnaire : personnel de l'INRAN/CERRA

Nom : Sexe :

Prénom : Fonction :

1. Quelle est la date de création de la station de recherche de N'dounga ?......................................................................

2. Quelles sont les critères de choix du site ?...................................................................................................

3. Quelles sont les différentes espèces qui ont été plantés dans le site ?.............................................................................................................................................................................................................................

4. Sur quelle base ces espèces ont été choisies ?............................................................................................................................................................................................................................

5. Quelle méthode de plantation a été utilisée ?....................................................................................................................

6. Quelle est la date plantation ?.....................................................................

7. Quelles sont les objectifs visés à travers cette plantation ?....................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

8. Quelles en sont les contraintes ?.............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................

9. Quelles sont les observations sur le site ? ..................................................................................................................................................................................................................................................................................................................






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