CONCLUSION
Pour conclure avec ce deuxième chapitre qui traite de
la révolution scientifique de la notion de l'univers, ci-haut nous avons
dit que l'infinitude de l'espace et la multiplicité de l'univers sont
les notions antiques. Nicolas de Cues lui de son côté attribue
l'infinitude de l'univers parce qu'il considère qu'il est le centre et
la circonférence.La Renaissanceà son tour va chercher à
dépasser la théorie traditionnelle qui est celle surtout
d'Aristote d'un cosmos fini et ordonné, c'est là que Nicolas de
Cues donne sa théorie d'un univers infini ou
indéterminé.
Et c'est dans la même idée que Copernic va
aligner ses idées d'un univers qui a pour centre le soleil dont tous les
autres astres tournent autour de lui, le monde invisible est sans limites et
sans dimension avec sa révolution astronomique, Copernic devient le
défenseur de la notion de l'infinité de l'univers. Tout ce qui
est de la science et de la philosophie fait voir que la pensée
scientifique n'a jamais été séparé de celle de la
philosophie, seulement que les grandes révolutions de science ont une
certaine détermination par les changements de concepts philosophiques
eten dernier, que la pensée scientifique ne se développe pas dans
le vide.
CHAP 3 : APPRECIATION
CRITIQUE DE LA PENSEE KOYRIENNE
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