UNIVERSITE PEDAGOGIQUE NATIONALE
B.P. 8815
FACULTE DES SCIENCES
DEPARTEMENT DES SCEICNES DE LA SANTE
MEMOIRE
ETUDE DES DETERMINANTS DES MALADIES HYDRIQUES CHEZ LES
ENFANTS DE 0 A 5 ANS.
Cas de la Zone de Santé de Selembao
PAR
Parfaite MBONGO MATEMBE
Mémoire présenté et
défendu en vue de l'obtention du grade de Licencié en Sciences
de la Santé
Option : Sciences Infirmières
Orientation : Enseignement et
Administration en Soins
Infirmiers (EASI)
Directeur : Jean-Pierre IKOLONGO
BEFEMBO
Professeur Associé
Encadreur : Alpha-Sandul LANDU MAKESI
Assistant
Septembre 2015
DEDICACE
A :
- notre cher époux Alpha-Sandul LANDU MAKESI, pour
tous les sacrifices consentis dans la réalisation de ce mémoire;
- nos chers parents : Emmanuel MBONGO MBULI et
Véronique AGONGOLA OBALIMA ;
- nos frères et soeurs, cousines et cousins.
REMERCIEMENTS
Au terme de notre formation en Sciences Infirmières
nous voudrions exprimer notre gratitude à toutes les personnes qui nous
ont aidée et encouragée tout au long de notre parcours à
l'Université Pédagogique Nationale, notamment les
autorités académiques, le Corps enseignant, le Personnel
administratif et le Staff dirigeant du département des Sciences de la
Santé.
Nous tenons à remercier le Professeur Docteur
Jean-Pierre IKOLONGO BEFEMBO pour avoir dirigé ce travail ; ses
orientations rigoureuses, ainsi que le traitement statistique des
données ont permis d'atteindre la qualité exigée par le
département.
Nous témoignons notre gratitude envers l'Assistant
Alpha-Sandul LANDU MAKESI pour sa contribution morale, matérielle et
intellectuelle dans la réalisation de ce travail ; que l'Eternel te
paye au centuple.
Nos remerciements vont également à nos parents,
Papa Emmanuel MBONGO MBULI et Maman Véronique AGONGOLA pour leur
encadrement ainsi qu'à nos frères et soeurs, Fabrice MBONGO
MBULI, Deborah MBONGO MALONGI, Ruth MBONGO AMBUSU, Benjamin MBONGO AGONGOLA,
Mardochée MBONGO LINGBALA et Rachelle MBONGO EBAKWA pour leur soutien
tant moral, financier que matériel.
Nous exprimons également notre gratitude à notre
beau-frère Charles-Deby's MASIANZAMBI KAPITA et à tous nos amis
de la promotion dont, Joseph LOFUMBUA EKANGA, Sandrine META NGALULA, Vicky
MONGONI LIBONO MPIA et Alphonsine MOSUNGA BINDOBE.
Parfaite MBONGO MATEMBE
LISTE DES TABLEAUX
Tableau I.1. Répartition des enquêtés
selon l'âge ........................................
Tableau III.1.2 : Répartition des
enquêtés selon le sexe ....................................
Tableau III.1. 3 : Répartition des
enquêtés selon leur niveau d'études
......................
Tableau III.1. 4 : Répartition des
enquêtés selon leur profession ou occupation ...........
Tableau III.1. 5 : Répartition des
enquêtés selon leur avis à entendre les maladies
hydriques.............................................................................................
Tableau III.1. 6 : Répartition des
enquêtés selon les sources d'informationsdes maladies
hydriques..................................................................................
Tableau III.1. 7 : Répartition des
enquêtés selon la disposition d'un robinet d'eau courante dans la
parcelle...........................................................
Tableau III.1.8 : Répartition des
enquêtés selon les types d'eau qu'ils donnent à leurs
enfants...........................................................................
Tableau III.1.9 : Répartition des
enquêtés selon la conservation de l'eau de boisson de la
ménage.........................................................................
Tableau III.1.10 : Répartition des
enquêtés selon l'utilisation de l'eau propre pour le lavage des
aliments................................................................
Tableau III.1.11 : Répartition des
enquêtés selon la provenance de l'eau utilisée pour le
ménage.............................................................................
Tableau III.1.12 : Répartition des
enquêtés selon leurs connaissances sur les inconvénients de
l'eau de mauvaise qualité
..................................................
Tableau III.1.13. Répartition des
enquêtés selon la maladie la plus incriminée par la
consommation de l'eau souillée
..................................................................
Tableau III.1.14 : Répartition des
enquêtés selon l'état de tuyauterie de la RESIDESO de
leur quartier résidentiel
.........................................................
Tableau III.1.15 : Répartition des
enquêtés selon la présence des eaux stagnantes dans la
parcelle................................................................
Tableau III.1.16 : Répartition des
enquêtés selon le respect des notions d'hygiène des mains
des
enfants....................................................................................
Tableau III.1.17 : Répartition des
enquêtés selon le respect des notions d'hygiène sur la
couverture des aliments mangés dans la
maison........................................................Tableau
III.1.18 : Répartition des enquêtés selon le
traitement de l'eau à domicile avant sa consommation
..................................................................Tableau
III.1.19 : Répartition des enquêtés selon le produit
utilisé pour le traitement de l'eau à
domicile.................................................................................
Tableau III.2.20 : Relation entre la source d'information
des maladies hydriques et le niveau d'études enquêtés
.......................................................................
Tableau III.2.21 : Relation entre la présence
robinet d'eau et le niveau d'études des
enquêtés...............................................................................................
Tableau III.2.22 : Relation entre information des
maladies hydriques et profession des
enquêtées ..............................................................................................
Tableau III.2.23 : Relation entre robinet d'eau courante
et profession.......................
Tableau III.2.24 : Relation entre maladies hydriques et
profession des enquêtés....
Tableau III.2.25 : Relation entre disposition de robinet
d'eau courante et profession des
enquêtés..............................................................................................
Tableau III.2.26 : Relation entre la qualité de
l'eau donner aux enfants et le niveau d'études des
enquêtés...........................................................................
Tableau III.2.27 : Relation entre le type d'eau donner
aux enfants et la profession des
enquêtés...............................................................................................
Tableau III.2.28 : Relation entre l'usage d'eau propre
pour le lavage des aliments et le niveau d'étudesenquêtés
........................................................................
Tableau III.2.29 : Relation entre usage d'eau propre pour
le lavage des aliments et la professionenquêtés
..............................................................................
Tableau III.2.30 : Relation entre la provenance de l'eau
propre pour le lavage des aliments et le niveau
d'étudesenquêtés
......................................................
Tableau III.2.31 : Relation entre la provenance de l'eau
propre pour le lavage des aliments et la professionenquêtés
...............................................................
Tableau III.2.32 : Relation entre couvrir les aliments
et niveau d'étudesenquêtés.......
Tableau III.2.33 : Relation entre couvrir les aliments
et professionenquêtés ............
Tableau III.2.34 : Relation entre traitement de l'eau et
le niveau d'étudesenquêtés ...
Tableau III.2.35 : Relation entre traitement de l'eau et
la professionenquêtée ...........
Tableau III.2.36 : Relation entre la maladie la plus
incriminé par la consommation de l'eau souillée et le niveau
d'études des
enquêtés.............................................
|
26
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LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET SYMBOLES
ADN
ARN
Al
|
Acide Désoxyribonucléique
Acide Ribonucléique
Allié
|
AS
BCZS
CPRK
CSR
Col
DDL
EDS
|
Aire de Santé
Bureau Central de la Zone Santé
Centre Pénitentiaire et de Rééducation de
Kinshasa
Centre de Santé de Référence
Collaborateur
Degré De Liberté
l'Enquête Démographique et de Santé
|
IRA
HGR
2
UNICEF
UE
|
Infections Respiratoires Aigües
l'Hôpital Général de
Référence
khi-carré
Fonds des Nations-Unies pour l'Enfance
l'Union Européenne
|
MICS
OMD
Op.cit
|
Monaco international Clubbing Show
Objectif du Millénaire pour le Développement
Opus citatum (comme déjà cité)
|
OMS
|
Organisation Mondiale de la Santé
|
ONU
PNUE
|
Organisation des Nations-Unies
Programme des Nations Unies pour l'Environnement
|
PEV
|
Programme Elargi de Vaccination
|
P
RDC
|
Proportion
République Démocratique du Congo
|
|
|
SPSS
SNIS
ZS
%
|
Statistic Package for Social Science
Système National d'Information Sanitaire
Zone de santé
Pourcentage
|
RESUME
La prévalence et l'incidence croissantes des maladies
hydriques entraineront une accentuation de la dépendance et un
coût de plus en plus élevé des soins pour les patients et
leurs familles si des efforts de santé publique visant à
prévenir ces pathologies ne sont pas consentis. De ce fait, nous nous
sommes posé les questions de savoir :
- Quels sont les déterminants des maladies hydriques
chez les enfants de 0-5 ans dans la zone de santé de Selembao?
- Existe-t-il une relation entre les déterminants des
maladies d'origine hydrique et le profil sociodémographique des
enquêtés? Ainsi, nous avons formulé les hypothèses
selon lesquelles :
Ø les déterminants des maladies hydriques chez
les enfants de 0-5 ans seraient liés aux conditions
socio-économiques, socioculturels, politiques, environnementales et
sociodémographiques ;
Ø il existerait une relation entre les
caractéristiques sociodémographiques des enquêtés et
les déterminants des maladies d'origine hydrique.
Les objectifs de cette recherche sont énoncés
comme suit :
- décrire les caractéristiques
sociodémographiques des enquêtés ;
- Identifier les déterminants des maladies hydriques
chez les enfants de 0-5 ans ;
- Cibler les pathologies les plus courantes d'origine hydrique
que souffrent les enfants de 0-5 ans;
La méthodologie exploitée dans cette
étude est celle d'enquête et les techniques d'interview,
observation et documentaire ont été utilisé avec l'aide
d'un questionnaire d'enquête.
La population de notre étude est constituée des
parents des enfants de 0 à 5 ans, auprès desquels, nous avons
collecté les informations sur les déterminants des maladies
hydriques .L'échantillonnage de notre étude est non probabiliste
du type choix raisonné et sa taille est 200 parents.
Notre recherche a abouti à ces résultats : les
proportions les plus élevées par tranches d'âge des
enquêtés se situent entre de 20 à 30 ans ou soit 46,5%. Le
niveau d'étude est dominé par 58,5% de nos sujets qui ont un
niveau secondaire. La majorité des enquêtés sont des
ménagères, soit 41,5%. Les types d'eau que les parents donnent
à leurs enfants, ressort 42,5%, suivi de l'eau de bouteille (39,5%).
Il arrive, malheureusement, que les parents se
relâchent dans leur effort de persévérer dans la
prévention des maladies hydriques, parce qu'ils trouvent fastidieux de
recourir à certains moyens de traitement de l'eau aux fins de rendre
l'eau potable pour que l'issue de la consommation soit non pathogène.
Mots clés : Etude, Maladies hydriques,
Déterminants et enfants de 0 à 5 ans
SUMMARY
The increasing prevalence and the incidence of the hydrous
diseases will cause a stressing of the dependence and an increasing cost of the
care for the patients and their families, if efforts of public health service
aiming at preventing these pathologies are not met. In fact, we put ourselves
the questions to know:
- Which are the determinants of the hydrous diseases in the
children of the age between 0 and 5 years in the zone of health of selembao?
- Does q relation exist between the determinants of the
diseases of hydrous origin and the socio-demographic profile of surveyed?
Thus, we formulated that assumptions according to which:
- The determinants of the hydrous disease in the children's of
0 - 5 years would be related to the socio-economic
- The determinants of the hydrous diseases in a children's of
0 - 5 years would be related to the socio-economic, socio-cultural, political,
environmental and socio-demographic conditions;
- There would be a relation between the socio-demographic
characteristics of surveyed and the determinants of the diseases of hydrous
origin
The objectives of this research are stated as follows:
- To describe the socio-demographic characteristic of
surveyed
- To identify the determinants of the hydrous diseases in the
children of 0 - 5 years
- Target the most current pathologies of hydrous origin which
the children of 0 - 5 years
The methodology exploited in this study is that of
investigation and the techniques of interview, observation and documentary
where used with the assistance of a survey.
The population of our study is consisted of the parents of the
children from 0 - 5 years, from which, we collected information of the
determinants of the hydrous diseases.
The sampling of our research is not a probabilistic of
reasoned choice type and its size has about 200 parents
Our research led to these resultants: the highest proportions
by age brackets of surveyed range between 20 - 30 years or 46, 5%. The level of
study's dominated by 58,5 % of our subjects which have done secondary school.
The majority of surveyed are housewives, 41,5%. The kind of water that the
parents give to their children, 42,5 in percentage, followed by the water of
bottle (39,5%) is happens unfortunately, that the parents slacken themselves in
their effort to persevere in the prevention of the hydrous diseases, because
they find tiresome to resort to certain means of water treatments for purpose
of making drinking water so that they exist of consumption is non
pathogenic.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
2
REMERCIEMENTS
II
LISTE DES TABLEAUX
III
LISTE DES ABREVIATION,SIGLES ET SYMBOLES
V
RESUME
VI
SUMMARY
VII
TABLE DES MATIERES
VIII
0. INTRODUCTION
1
0.1. PROBLÉMATIQUE
1
0.2. QUESTIONS DE RECHERCHE
1
0.3. HYPOTHÈSES
2
0.4. BUT ET OBJECTIFS
2
0.5. INTÉRÊT DU SUJET DE
L'ÉTUDE
2
0.6. DÉLIMITATION SPATIALE ET TEMPORELLE DE
L'ÉTUDE
3
0.7. TYPE ET DOMAINE DE RECHERCHE
3
0.8. STRUCTURE DU TRAVAIL
3
CHAPITRE I. REVUE DE LA LITTERATURE
4
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS
4
I.1.1. ETUDE
4
I.1.2. DÉTERMINANT
4
I.1.3. MALADIE
4
I.1.4. MALADIES HYDRIQUES
4
I.1.4. ENFANTS
4
I.1.5. EAU POTABLE
4
I.1.6. EAU POLLUÉE OU SOUILLÉE
5
I.2. GENERALITES SUR LES MALADIES HYDRIQUES
5
I.2.1. DÉFINITION
5
I.2.2. TYPOLOGIES DES MALADIES HYDRIQUES
5
I.2.3. MICRO-ORGANISMES RESPONSABLES DES MALADIES
HYDRIQUES
6
I.2.3.1. LES VIRUS
6
I.2.3.2. BACTÉRIES
6
I.2.3.4. ASPERGILLUS FUMIGATUS
8
I.2.3.5. PROTOZOAIRES
8
I.2.3.6. VERS ET oeUFS PARASITES
8
I.2.4. RÉPERCUSSIONS
SOCIO-ÉCONOMIQUES DES MALADIES HYDRIQUES
9
I.2.5.LES EAUX EN CAUSE
9
I.2.6. EPIDÉMIOLOGIE DES MALADIES
HYDRIQUES
10
I.2.7. NORMES SUR L'EAU POTABLE
11
I.2.8. QUALITÉ DE L'EAU
11
I.2.9. LES DÉTERMINANTS DES MALADIES
D'ORIGINE HYDRIQUE
12
I.3. ETUDES ANTÉRIEURES SUR LES
DÉTERMINANTS DES MALADIES HYDRIQUES
13
I.3.1. ETUDE DE NTEMBUE MUAMBI (2013)
13
I.3.2. ETUDE DE TUBAYA BULELE(2007)
14
I.3.3. ETUDE DE LUKANGA MATOKA (2012)
15
I.4. CADRE DE REFERENCE THEORIQUE
16
I.5. SCHÉMA CONCEPTUEL DE
DÉTERMINANTS DES MALADIES HYDRIQUE
17
CHAPITRE II : APPROCHE METHODOLOGIQUE
18
II.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
18
II.1.1. CADRE GÉOGRAPHIQUE DE LA ZS DE
SELEMBAO
18
II.1.2. ESQUISSE HISTORIQUE
19
II.1.3. MISSION DE LA ZONE DE SANTÉ
19
II.1.4. STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DE LA ZONE DE
SANTÉ DE SELEMBAO
19
II.1.5. LES STRUCTURES SANITAIRES ET ANALYSE
STATISTIQUE DU PERSONNEL DE LA ZONE DE SANTÉ DE SELEMBAO EN 2015
20
II.1.6. RÉPARTITION DES AIRES DE
SANTÉ DE LA ZS DE SELEMBAO ET SA POPULATION EN 2015
20
II.2. METHODOLOGIE DE L'ETUDE
20
II.2.1. MÉTHODE
21
II.2.2. DEVIS DE RECHERCHE
21
II.2.3. TECHNIQUES
21
II.2.3.1. TECHNIQUE DOCUMENTAIRE
21
II.2.3.2. TECHNIQUE D'OBSERVATION
21
II.2.3.3. INTERVIEW
22
II.2.3.4. QUESTIONNAIRE D'ENQUÊTE
22
II.2.3.5. VALIDITÉ DE L'INSTRUMENT
22
II.2.3.6. FIDÉLITÉ DE
L'INSTRUMENT
22
II.2.4. POPULATION ET ÉCHANTILLONNAGE
23
II.2.4.1. POPULATION CIBLE
23
II.2.4.2. ECHANTILLONNAGE
23
II.2.4.3. CRITÈRES
D'ADMISSIBILITÉ
23
II.2.4.4. DÉROULEMENT DE LA COLLECTE DES
DONNÉES
23
II.2.4.5. DÉMARCHE PRÉLIMINAIRE
24
II.2.4.6. PRÉ-ENQUÊTE ET
CONNAISSANCE DU TERRAIN
24
II.2.4.7. ENQUÊTE PROPREMENT DITE
24
II.2.4.8. PLAN DE TRAITEMENT ET D'ANALYSE DES
DONNÉES
24
II.2.4.9. CRITÈRE
D'ACCEPTABILITÉ DES RÉSULTATS
25
II.2.5. CONSIDÉRATIONS D'ORDRE
ÉTHIQUE
25
II.3. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
25
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION
26
III.1. ANALYSE DESCRIPTIVE MONOVARIEE
26
III.1.2. DESCRIPTION DES CARACTÉRISTIQUES
SOCIODÉMOGRAPHIQUES DES ENQUÊTÉS
26
III.2. ANALYSE STATISTIQUE BI VARIEE
35
II.2. DISCUSSION DES RESULTATS
43
CONCLUSION
46
RECOMMANDATIONS
47
BIBLIOGRAPHIE
48
0. INTRODUCTION
0.1. Problématique
Les maladies hydriques sont des maladies liées à
la «
qualité
de l'eau » et à « l'
accès
à l'eau potable ». Elles sont souvent des «
maladies
évitables » à traiter comme enjeu de
santé
environnementale.
Ces maladies sont comptées parmi les plus
fréquentes dans le monde et tuent plus les enfants. Les pays pauvres
sont les plus touchés, mais des foyers épidémiques se
déclarent périodiquement dans les pays riches. (Hrudey et col,
2002).
À l'échelle mondiale, l'impact des
maladies
hydriques de type diarrhéique est considérable. Chaque
année, 2 millions de personnes meurent de maladies diarrhéiques,
dont 90 % d'enfants de moins de cinq ans (soit 5 000 enfants par jour). 88 % de
ces maladies sont liées aux problèmes de qualité de l'eau,
d'assainissement et au manque de salubrité et d'hygiène. Les
populations à risque des pays en développement sont
fragilisées par la malnutrition, le manque d'eau potable et le faible
accès aux soins hospitaliers (Harteman, 2004).
Bien que la République Démocratique du Congo
soit le pays d'Afrique possédant les ressources hydrologiques les plus
importantes, elle fait face aujourd'hui à des difficultés pour
desservir sa population en eau potable. D'après les statistiques
publiées par le ministère de l'Energie et le programme des
Nations Unies pour l'Environnement (PNUE, 2010), le taux national de desserte,
qui était de 69 % en 1990, est tombé à 22 % en 2005, avant
de remonter à 26 %.(
http://reliefweb.int/node/370819).
En raison des infrastructures endommagées et
fragilisées par des années de sous-investissement, de conflits et
de la croissance rapide de la population, les conséquences sociales et
sanitaires de la rupture des services d'eau sont considérables. Les
tranches les plus pauvres de la société sont les plus
touchées par le déclin de la prestation des services et la hausse
des prix de l'eau ; cette situation est observée aussi bien dans
les zones rurales que dans les villes (PNUE, 2010).
Les rapports épidémiologiques indiquent que la
prévalence des maladies hydriques est montée progressivement ces
dernières années, surtout pendant la saison sèche quand
l'eau potable se fait rare dans certaines communes de Kinshasa. Cela nous a
poussé à mener cette étude pour déterminer les
facteurs qui favorisent les maladies hydriques chez les enfants de 0 à 5
ans résidant dans la Zone de Santé urbaine de Selembao.
0.2. Questions de recherche
Eu égard au problème épinglé
ci-dessus, nous nous posons les questions suivantes :
- Quels sont les déterminants des maladies hydriques
chez les enfants de 0 à 5 ans dans la Zone de Santé de
Selembao?
- Existe-t-il une relation entre les déterminants des
maladies d'origine hydrique et le profil sociodémographique des
enquêtés?
0.3. Hypothèses
Ainsi, nous formulons les hypothèses selon
lesquelles :
- les déterminants des maladies hydriques chez les
enfants de 0 à 5 ans seraient liés aux conditions
socio-économiques, culturelles, politiques, environnementales et
sociodémographiques ;
- il existerait une relation entre les caractéristiques
sociodémographiques des enquêtés et les déterminants
des maladies d'origine hydrique.
0.4. But et objectifs
a) But
Le but de cette étude est d'identifier les
déterminants des maladies d'origine hydrique afin de contribuer à
l'amélioration de la santé de la population infantile habitant
la Zone de Santé de Selembao.
b) Objectifs
Les objectifs de cette recherche sont énoncés
comme suit :
- décrire les caractéristiques
sociodémographiques des enquêtés ;
- Identifier les déterminants des maladies hydriques
chez les enfants de 0 à 5 ans ;
- Cibler les pathologies les plus courantes d'origine hydrique
dont souffrent les enfants de 0 à 5 ans;
- Rechercher la relation entre caractéristiques
sociodémographiques des enquêtés et les
déterminants des maladies d'origine hydrique.
0.5. Intérêt du sujet
La nécessité d'une bonne qualité de l'eau
n'est pas à démontrer. Cette étude vise la
détermination des facteurs qui favorisent les maladies liées
à la consommation de l'eau chez les enfants de 0 à 5 ans.
Cependant, le constat fait sur terrain indique que de nombreux enfants sont
victimes de ces pathologies évitables, si l'eau était bien
traitée avant sa consommation. Ce travail va aider les autorités
sanitaires de la ville-province de Kinshasa en général, et
particulièrement celles de la Zone de Santé de Selembao à
améliorer les conditions d'approvisionnement en eau potable.
Sur le plan scientifique, ce travail constitue une base de
données dans lequel sont assignées les
généralités et stratégies de prévention des
maladies hydriques afin d'épargner la frange infantile à des
décès évitables, qui malheureusement la qualité
d'eau consommée reste non potable. Les résultats que nous
mettrons à la disposition du public, éveilleront la conscience de
tout le monde afin de devenir acteur mais non spectateur dans la lutte de ces
genres de maladies qui affectent surtout les enfants de 0 à 5 ans.
0.6. Délimitation de l'étude
Pour plus d'efficacité et de rigueur scientifique,
toute étude qui se veut scientifique doit être limitée dans
l'espace et dans le temps.
- Sur le plan spatial, l'étude a été
menée dans la Zone de Santé de Selembao ;
- Sur le plan temporel, elle couvre la période allant
du 05 mai au 05 juillet 2015, soit deux mois.
0.7. Type et domaine de recherche
Cette étude est quantitative, descriptive-analytique et
transversale. Elle résulte du domaine de la santé publique,
particulièrement dans l'hygiène de l'eau et l'assainissement qui
constitue une stratégie de prévention des maladies d'origine
hydrique.
0.8. Structure du travail
En dehors de l'introduction et de la conclusion, ce travail
comporte trois chapitres:
- Le premier est consacré à la revue de la
littérature;
- Le deuxième porte sur l'approche
méthodologique ;
- Le troisième se penche sur la présentation et
discussion des résultats.
CHAPITRE I : REVUE DE LA LITTERATURE
I.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
I.1.1. Etude
C'est travail de l'esprit qui consiste à apprendre ou
à approfondir. C'est ainsi l'ensemble des travaux qui
préparent l'exécution d'un projet (Le Petit Larousse, 2012). En
rapport avec cette étude, il s'agit d'un processus qui consiste
à identifier les déterminants des maladies hydriques chez les
enfants de 0 à 5 ans.
I.1.2. Déterminant
C'est un élément qui détermine un autre
ou qui détermine une action (Le Petit Larousse, op.cit.). Selon
l'entendement de cette recherche, le déterminant est
considéré comme un facteur favorisant ou qui cause des maladies
hydriques.
I.1.3. Maladie
Selon Quevauvilliers (2007), la maladie est toute
altération de l'état de santé se traduisant habituellement
de façon subjective par des sensations anormales. Pour l'OMS, la maladie
est une altération de l'état de la santé, de
l'équilibre de l'individu (Yvonne Dind et al, 2004). Quant à
notre étude, la maladie est une perturbation de l'état
physiologique due à l'ingestion des microbes par intermédiaire de
l'eau souillée.
I.1.4. Maladies hydriques
Ces maladies sont ainsi nommées car elles sont
provoquées par l'ingestion ou le contact avec des eaux insalubres
(m.futura-sciences.com/.../medecine). En ce qui nous concerne, sont
appelées maladies hydriques toute maladie affectant un individu par
l'intermédiaire de la consommation d'eau non potable.
I.1.4. Enfants
Un enfant est un être humain dont la période de
développement est située entre la naissance et l'adolescence
(fr.m.wikipedia.org/wiki/enfant). Dans le cadre de cette étude, un
enfant, c'est tout être humain ayant l'âge de 0 à 5 ans.
I.1.5. Eau potable
L'eau potable est une eau qui est adaptée et
destinée à la consommation humaine. Elle peut être bue sans
risque pour la santé. On parle d'eau potable, car on fait
également référence à son utilisation.
L'eau peut être naturellement potable, comme cela est le
cas pour les eaux de source, mais elle peut devoir également être
traitée afin de s'en assurer. Dans l'un ou l'autre cas, l'eau est
évaluée et des tests sont effectués pour trouver
d'éventuels contaminants potentiellement nocifs.
Une eau est dite potable quand elle satisfait
à un certain nombre de caractéristiques la rendant propre
à la consommation humaine. C'est une eau qui n'offre pas
d'inconvénients pour la santé du consommateur. Cette
qualité signale que l'eau convient à tous les usages domestiques
habituels, y compris l'hygiène corporelle. Elle doit être
bactériologiquementlibre de toute contamination féco-orale et
chimiquement exempte de quantités excessives des matières
organiques et minérales toxiques (J-P. BITUNDU, 2010).
I.1.6. Eau polluée ou souillée
Selon Le Petit Robert(1996), c'st toute eau dont l'état
d'asepsie est altéré, corrompu, infecté, pollué.
Par apport à cette étude, une eau est dite polluée, quand
elle est contient des germes pathogènes.
I.2. GENERALITES SUR LES MALADIES HYDRIQUES
L'homme apporte au cycle de l'eau une perturbation qualitative
par la pollution plus ou moins importante qui découle de ses rejets
d'eaux usagées et qui vient s'ajouter aux problèmes qualitatifs
dits naturels : sur les 4,4 milliards d'hommes sur la terre, 1,2 milliards
boivent de l'eau souillée (1,8 milliards ne bénéficient
pas d'assainissement).
Selon l'OMS, 80 % des maladies infectieuses sont dues à
la mauvaise qualité de l'eau et constituent une des premières
causes de mortalité dans le monde, soit 25 000 décès par
jour (1/3 des décès), (
http://www.eau-seine-normandie.fr/).
I.2.1. Définition
Au sens général de l'expression, les maladies
hydriques ou maladies à transmission hydriques sont des maladies
liées à la qualité de l'eau et à l'accès
à l'eau potable (Hrudey, S.E., et al. 2002).
I.2.2. Typologies des maladies hydriques
Il en existe au moins quatre types :
1) Les maladies liées à la toxicité d'une
eau polluée par des métaux, radio nucléides ou produits
chimiques ;
2) Les maladies infectieuses induites par une eau contenant
des microorganismes pathogènes pour l'homme, y compris celles acquises
lors d'activités récréatives (baignade, pêche,
chasse...) souvent alors issues de « contaminations fécales
accidentelles ou de connexions croisées » ; sources de
diarrhées et
gastro-entérite
souvent épuisantes et pouvant entrainer la mort de personnes
vulnérables (jeunes enfants notamment) ;
3) Les parasitoses acquises via une eau contenant des
parasites de l'homme ;
4) Les maladies transportées par des vecteurs qui sont
plus nombreux là où l'eau est très présente ou se
stagne (moustiques, typiquement).
Certaines maladies comme les diarrhées peuvent avoir
une origine hydrique ou d'autres origines (Navarro I, et col, 2011).
I.2.3. Micro-organismes responsables des maladies
hydriques
Les organismes responsables de maladies sont de
différents types. Par ordre croissant de taille se succèdent les
virus, les bactéries, les champignons, les protozoaires et les vers. Des
exemples sont décrits succinctement pour chaque catégorie.
Les premiers moyens de prévention face à ces
maladies sont dans tous les cas un système d'assainissement et une
hygiène stricte autour de l'eau de consommation (Antoine M, 2004).
I.2.3.1. Les Virus
Cette catégorie constitue la forme la plus simple
d'organisme pathogène. Le virus est constitué d'au moins une
coque (appelée capside) qui enferme son ADN ou ARN, structures chimiques
constituant l'identité génétique. Pour se reproduire, les
virus infectent une cellule et s'y multiplient. Les virus
véhiculés dans les eaux usées sont responsables en grande
partie des gastro-entérites.
a) Poliovirus : C'est l'agent
causal de la poliomyélite.
b) Rotavirus : c'est le virus
responsable de la gastro-entérite, il est la principale cause de
mortalité infantile dans le monde, le Rotavirus est à l'origine
du décès d'un demi-million d'enfants de moins de cinq ans par an.
Des épisodes épidémiques sont réguliers dans le
monde entier (épisode hivernal systématique), mais le plus grand
nombre de décès ont lieu en Afrique de l'Ouest et en Asie du
Sud-est.
c) Norovirus : c'est
l'agent qui occasionne le plus de gastro-entérites, souvent d'origine
alimentaire, toutes les tranches d'âge confondues. Il est très
actif à l'échelle mondiale. 90 % des adultes auraient
déjà été contaminés par le Norovirus.
I.2.3.2. Bactéries
Les
bactéries
constituent la forme d'organismes responsables de maladies hydriques qui a
été identifiée en premier par Louis Pasteur. Ce sont des
organismes unicellulaires dont le matériel génétique n'est
pas protégé par une coque. Les bactéries présentent
la particularité de pouvoir se développer dans tous les milieux.
Cette caractéristique, appelée ubiquité
bactérienne, implique leur présence dans tous les
écosystèmes. Un grand nombre de bactéries vivent en
symbiose avec notre organisme et participent notamment au processus de
digestion des aliments. Une faible proportion du monde bactérien est
pathogène (environ 3 %). La capacité d'adaptation des
bactéries aux milieux hydriques facilite leur survie dans les eaux
usées.
a) Escherichia coli
Cette espèce de bactérie cause les
gastro-entérites, les infections urinaires, les méningites,
septicémies. La bactérie intestinale très commune est
majoritairement sans danger, mais il existe des formes pathogènes (telle
que Escherichia colientéro hémorragique).
Sa présence dans l'eau, lorsqu'elle est
détectée en grande quantité, indique la contamination
potentielle de l'eau par des bactéries plus virulentes, comme
Salmonella typhi ou Shigelladysenteriae, respectivement
responsables du typhus et de la dysenterie bactérienne.
b) Leptospirainterrogans
Une des maladies dont l'étiologie est
leptospirainterrogans, la leptospirosecause500 000 cas
sévères par an dans le monde, avec un taux de mortalité
supérieur à 10 % ; principalement dans les zones chaudes et
humides d'Asie, d'Afrique et d'Amérique latine, également dans
les cours d'eau des régions tempérées (les rongeurs sont
des hôtes intermédiaires par le biais de leur urine).
c) Vibriocholerae
Le choléra est une maladie hydrique causé par
Vibriocholerae, c'est une des épidémies
régulières dans les pays en développement. Le nombre de
cas annuel est en constante augmentation ces dernières années
(190130 cas notifiés en 2008, dont 5143 mortels). "Toutefois, le bilan
véritable de la maladie pourrait se chiffrer à 3-5 millions de
cas et 100 000-120 000 décès par an" (
OMS,
2008).
I.2.3.3. Champignons
Les champignons sont des organismes dont la
reproduction s'effectue par spores. Ils se nourrissent par absorption et sont
dépourvus de chlorophylle. Ces organismes sont en grande partie
pathogènes et infectent plantes et animaux. Les maladies causées
par les champignons sont appelées mycoses. Tout comme les
bactéries, ils dégradent la matière organique et
participent au recyclage des éléments nutritifs.
Parmi les centaines de milliers d'espèces
identifiées sur Terre, environ cinquante provoquent une maladie chez
l'être humain.
I.2.3.4. Aspergillus fumigatus
L'aspergillose est une affection des poumons, nocive si le
système immunitaire est affaibli. C'est un champignon présent
dans les matières organiques en décomposition au niveau des
canalisations inusitées ou des bras morts. Ses spores sont
transportées dans l'air, puis inhalées.
I.2.3.5. Protozoaires
Les protozoaires sont des organismes constitués d'une
seule cellule et dotés d'un noyau. Ils sont pour la plupart capables de
se déplacer et peuvent parasiter l'intestin grêle. Seuls vingt
genres de protozoaires sont responsables de maladies humaines mais, à
l'échelle mondiale, leur impact est considérable.
a) Giardia lamblia
La giardiase est une infection intestinale avec des
troubles digestifs dont la distribution est cosmopolite.
b) Entamoebahistolytica
Il cause l'amibiase intestinale avec troubles digestifs,
forme de dysenterie. Elle représente 10 % de la population mondiale
infectée, principalement dans les pays dont les conditions
d'évacuation des eaux usées et d'hygiène
générale sont mauvaises.
c) Plasmodium
C'est l'agent responsable du paludisme (pas à
proprement parler une maladie hydrique, mais sa recrudescence est directement
liée à la présence de l'eau et c'est de plus la parasitose
la plus répandue dans le monde). Il est transmis à l'Homme par
une piqûre d'anophèle (moustique majoritairement présent
dans les régions chaudes et marécageuses), 400 à 900
millions de cas de fièvre et entre 1 et 3 millions de morts par an. 80 %
des cas sont situés en Afrique subsaharienne.
I.2.3.6. Vers et oeufs parasites
Les vers parasites (ou helminthes) forment un ensemble
très hétérogène, caractérisé par
l'absence de patte, de flagelle et d'appareil rotateur céphalique. Plus
de trois milliards d'individus sont atteints d'une maladie ou d'une autre
affection due à un ver ou helminthe parasite (tel que le ver solitaire).
a) Ascaris lombricoïdes
L'ascaridiose vers présent chez plus d'un milliard
d'individus (20 000 décès par an, forte mortalité
infantile), surtout dans les zones tropicales.
b) Ankylostomaduodenale et
Necatoramericanus
Ankylostomiase vers présent chez 1,3 milliard
d'individus (65 000 décès par an), surtout dans les pays en
développement, où le pourcentage de personnes infectées
peut atteindre 90 %.
En résumé, cette liste de micro-organismes et
des maladies hydriques associées met en évidence les risques
sanitaires liés au manque d'assainissement. Or, des études ont
fait apparaître que l'assainissement de base pourrait empêcher
jusqu'à 77 % de ces infestations. Il existe un autre groupe de risques
sanitaires liés non plus à des micro-organismes, mais à la
toxicité des polluants. Ces polluants et ces risques ne sont pas
décrits dans ce travail (Navorro et al, 2011).
I.2.4. Répercussions socio-économiques des
maladies hydriques
Les conséquences du manque d'assainissement ne
s'arrêtent pas à la santé humaine, elles influent sur les
possibilités de développement des individus et des
sociétés d'installations d'assainissement est un réel
obstacle à la dignité humaine.
Quand les commodités sanitaires font défaut, il
devient souvent impossible de se soulager à l'abri du regard des autres.
Les normes en vigueur dans la plupart des sociétés sont souvent
plus strictes à l'égard des femmes, confrontées parfois
à l'interdiction d'assouvir leurs besoins avant la tombée de
la nuit. L'absence de toilettes dans l'école ou à
proximité est aussi un facteur de déscolarisation des jeunes
filles.
Le manque d'assainissement peut être
évalué en termes de dommages économiques dus à la
perte de productivité (journées de travail perdues pour maladies
ou garde d'enfants, temps passé à faire la queue devant des
latrines publiques ou à chercher des endroits isolés) et aux
dépenses de santé.
I.2.5.Les eaux en cause
Il peut s'agir d'eaux utilisées pour la boisson, la
cuisson, la baignade, ou encore pour se laver ou pour laver des objets... Le
risque de transmission le plus direct est lié à l'eau de boisson
(il peut être diminué ou presque supprimé par une bonne
filtration et/ou désinfection et un stockage adéquat.
Le passage du pathogène peut aussi se faire via des
blessures ou par le passage d'un parasite au travers de la peau.
Selon leurs provenances, on distingue habituellement :
- les eaux souterraines ;
- les
eaux pluviales ou de
ruissellement ;
- les eaux de surface provenant du milieu naturel (sources,
cours d'eau, mares, étangs,...) ;
Ø les eaux provenant de lacs de barrages ou
réservoirs artificiels (E. Giroult, 1979).
Selon le lieu d'utilisation, on pourra aussi distinguer (avec
des risques souvent différents) :
- les eaux utilisées dans la sphère domestique,
après passage par un réseau de distribution ou à partir
d'un puits privé ou communautaire ;
- les eaux directement utilisées dans la
nature ;
- les eaux utilisées dans le milieu professionnel
(Contamination des eaux en milieu professionnel EMC - Toxicologie-Pathologie
(Harteman, 2004).
Concernant les eaux susceptibles d'abriter des vecteurs et/ou
parasites, on distingue généralement :
Ø les eaux douces des eaux salées, froides ou
chaudes, claires ou turbides...
Ø les eaux vives et les eaux stagnantes (qui posent
généralement plus de problèmes)
Ø les eaux de marais, de tourbières (alcalines
ou acides) ou de mangroves (Assoumou. EO, 2011)
I.2.6. Epidémiologie des maladies hydriques
Le Fonds des Nations-Unies pour l'Enfance (UNICEF) et
l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont conjointement lancé
2013, le « Plan d'action global pour la prévention et le
contrôle de la diarrhée et la pneumonie». Selon le Bureau de
Coordination de l'ONU aux affaires humanitaires en RDC (OCHA-RDC), «
environ 87.000 enfants en-dessous de 5 ans meurent de la pneumonie en RDC, et
près de 60.000 de la diarrhée chaque année ».
Selon un rapport de Monaco International Clubbing Show (MICS)
de 2010, on note qu'en République Démocratique du Congo (RDC),
le taux de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans a
baissé entre 2001 et 2010, passant de 213 à 158 pour mille
naissances ». En dépit des progrès accomplis, « trop
d'enfants meurent de causes évitables, dont la pneumonie et la
diarrhée, respectivement 2ème et 4ème cause de la
mortalité des enfants de moins de cinq ans », indique un
communiqué d'OCHA-RDC (
www.lenntech.fr/.../maladies/maladie-hydrique/maladie-hydrique.htm,
consulté, le 18 mars 2015 à 11h51').
Selon ce Plan d'action conjoint, tous les efforts doivent
être déployés en vue de stopper la mortalité
évitable des enfants due à la diarrhée et la pneumonie.
Mais aussi, lutter contre ces deux maladies « tueuses des enfants »
et réaliser des progrès significatifs vers l'atteinte du
quatrième Objectif du millénaire pour le développement
(OMD 4),(
http://www.lecongolais.cd/environ-87-000-enfants-de-moins-de-5-ans-meurent-de-la-pneumonie-et-pres-de-60-000-de-la-diarrhee/#sthash.AAu1zqzI.dpuf,
consulté le 15 janvier 2015 à 13h 20').
Parmi les maladies de l'enfant, le Ministère de la
Santé Publique (2010) de la RD Congo, stipule que les Infections
Respiratoires Aigües (IRA) et la fièvre, ainsi que la
diarrhée sont les affections principales qu'occasionnent les maladies
hydriques. Selon l'Enquête Démographique et de Santé
(EDS), 15% des enfants de moins de 5ans avaient souffert de toux
accompagnée d'une bradypnée et tachypnée au cours de deux
semaines ayant précédé l'enquête.
Pour seulement 42% des enfants ayant présenté
des symptômes d'IRA, et au niveau national, près de trois enfants
sur dix (31%) ont eu de la fièvre durant deux semaines qui
précédé l'enquête. La diarrhée constitue la
quatrième cause d'hospitalisation en 2005, et sa prévalence est
particulièrement importante chez les jeunes enfants de 6 à 11 et
12 à 23 mois avec de taux de 30% et 26%.
I.2.7. Normes sur l'eau potable
L'OMS et l'Union Européenne (UE) ont mis en place des
normes internationales relatives à la qualité de l'eau sous forme
de directives qui servent de base à l'élaboration de
réglementations et de normes.
Ces normes sont réparties en sept groupes :
1) les paramètres organoleptiques : transparence,
couleur, odeur, et saveur
2) les paramètres physico-chimiques : pH,
température, concentrations en minéraux, conductivité,
"substances indésirables" (nitrates, fluor...)
3) les substances toxiques" : plomb, chrome...
4) les paramètres microbiologiques : bactéries
nuisibles (coliformes)
5) les pesticides et produits apparentés,
6) les paramètres concernant les eaux adoucies
livrées à la consommation humaine.
7) les paramètres relatifs aux substances
indésirables : substances tolérées en très faible
quantité pouvant avoir une incidence sur la santé sans provoquer
de désagréments à court terme.
(
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Eau_potable&oldid=71050617;
consulté le 19 avril 2015 à 15h 54').
I.2.8. Qualité et normes de l'OMS sur l'eau potable
La qualité d'une eau de boisson doit être
conforme aux normes chimiques, bactériologiques, organoleptiques,
biologiques. Ainsi, es lignes directrices de l'OMS en ce qui concerne la
qualité de l'eau potable, mises à jour en 2006 sont la
référence en ce qui concerne la sécurité en
matière d'eau potable. (voir tableau en annexe)
I.3. ETUDES ANTERIEURES
Plusieurs études ont été
réalisées concernant les maladies hydriques, parmi elles, trois
ont retenu particulièrement notre attention :
I.3.1. Etude de NTEMBUE MUAMBI (2013)
Cette étude a porté sur la problématique
de l'approvisionnement en eau et son impact sur les maladies d'origine hydrique
dans la ville de Mwene- Ditu en RDC. Le but était de fournir d'une part
des informations à la population sur la qualité de l'eau produite
par la REGIDESO Mwene-Ditu, les maladies dues à l'utilisation des eaux
de risque Pour y parvenir, il se assigné les objectifs
spécifiques suivants :
- vérifier le respect des conditions hygiéniques
de l'eau de boisson et de cuisine ;
- déterminer l'impact de l'eau consommée sur les
maladies d'origine hydrique.
Pour atteindre le but que nous nous sommes fixés, il
nous a été indispensable de procéder par la Méthode
d'observation descriptive. Il s'agit d'une description comparative des
données essentiellement quantitatives et qualitatives.
Les résultats obtenus relèvent que la
détermination de l'impact de l'eau consommée sur les maladies
d'origine hydriques : cas de la Zone de Santé de MweneDitu :
paludisme simple 44156 cas, soit 45,8%, paludisme grave : 16888 cas, soit
17,5%, IRA : 7568 cas, soit 7,8%, méningite : 24 cas, soit
0,02%, rougeole : 3 cas, soit 0,003%, amibiase intestinale : 7869
cas, soit 8,1%, diarrhée sanglante 16 cas, soit 0,01%, diarrhée
simple 9063 cas, soit 9,4%, fièvre typhoïde : 8624 cas, soit
8,9%, tétanos néonatale : 6 cas, soit 0,006%, et la
schistosomiase représente 432 cas, soit 0'4% (Sources : rapport
épidémiologique de la ZS de Mwene-Ditu).
Il a conclu son étude en disant : vu les
difficultés innombrables que traversent la REGIDESO Mwene-Ditu et
l'augmentation de la population, nous nous permettons de conclure que le
septième objectif du millénaire pour le développement
(OMD) ne sera pas atteint d'ici l'an 2015 pour la ville de Mwene-Ditu.
I.3.2. Etude de TUBAYA BULELE(2007)
Ce travail cadre avec les facteurs de risques du
choléra dans le district sanitaire de Lubumbashi. Son but visé
est était celui de contribuer à l'amélioration de
l'état de santé de la population par la réduction de la
morbidité et de la mortalité due au cholera.
Ainsi, il s'est assigné les objectifs
spécifiques suivants :
1) Déterminer les facteurs de risque du choléra
;
2) Proposer une stratégie adéquate de lutte. Son
hypothèse a été émise de la manière
suivante : Plusieurs types de facteurs de risque sont impliqués
dans le choléra.
Il peut s'agir d'une condition biologique (sexe, âge),
d'une pathologie, d'une habitude de vie (tabac, régime alimentaire),
d'un environnement (pollutions, conditions de travail), d'une
caractéristique socio-économique (profession, statut matrimonial,
revenu).
Pour apprécier le poids de chaque facteur de risque sur
la survenue du choléra à Lubumbashi, nous avons choisi une
étude analytique cas-témoin comme type d'étude comme
méthode.
Il est arrivé à présenter les
résultats ci-après : En ce qui concerne l'âge des
patients, il s'observe que l'âge moyen des sujets affectés par le
cholera est de 21,9/177;16,5 ans. Pour certains auteurs, l'âge moyen
était de 27 ans et 8 mois à Madagascar en 2001. Cependant, une
étude sur les facteurs de propagation de l'épidémie de
choléra au Mali en 2003, l'épidémie a touché tous
les âges à partir de 1 an avec une prédominance de la
tranche d'âge de 20 ans qui semble être la plus mobile dans ces
régions.
L'âge médian est de 24 ans. De même notre
étude a montré que l'âge minimal est de 1 an et que
l'âge le plus touché est celui des enfants de 10 ans et
l'âge médian est de 19 ans. Dans une étude effectuée
en Inde, la moitié des cas étaient des enfants des moins de 10
ans. En 2004, une étude réalisée à Dakar a
montré que l'âge moyen était de 30 ans (30). Il
découle de ces constatations que l' 'âge des sujets susceptibles
d'être frappés par le cholera est variable d'un pays à un
autre.
S'agissant du sexe, les études
précédentes de Madagascar et de Dakar ont donné
respectivement les sex ratio de 1 et 1,33 .Notre étude a trouvé
un sex ratio de 1,43. Cela traduit que les hommes ont 1,43 fois plus de risque
de contracter le cholera que les femmes (28,30). Dao et coll. ont trouvé
que le sex ratio est de 1,03 en faveur des hommes dans une étude
effectuée au Mali en 2005 (26). Dans tous les cas, nous avons
trouvé qu'il y a une surreprésentation des hommes sauf au
Madagascar qui peut également faire l'objet d'une étude
ultérieure.
Il se résume en soulignant : notre étude a
détecté les facteurs suivants comme favorisant la propagation du
choléra à Lubumbashi :
- Contact avec un malade cholérique ;
- Manque de système d'évacuation des
déchets ;
- Manque d'eau courante et du savon pour se laver les mains
avant les repas et après les selles ;
- Manque des latrines hygiéniques ;
- Absence de traitement de l'eau destinée à la
boisson ;
- Consommation des aliments exposés au bord de la route
par les vendeuses ;
- Consommation des fruits, tubercules et aliments crus ;
- Conservation de l'eau de boisson dans un récipient
avec un collet non étroit ;
- Analphabétisme ;
- Consommation de l'eau de puits. Nous avons retenu cette
étude antérieure de TUBAYA BULELE (2007), par ce que le
choléra est une maladie virale d'origine hydrique.
I.3.3. Etude de LUKANGA MATOKA (2012)
Ce travail était consacré à
« l'analyse des facteurs déterminants de l'incidence de la
diarrhée chez les enfants de 0 à 5 ans ». L'auteur a
émis l'hypothèse selon laquelle le taux de l'incidence de la
diarrhée serait élevé à Kinshasa suite aux risques
socio-sanitaires générés par l'insalubrité de leur
environnement et les liens de causalité entre les risques des maladies
hydriques.
Cette hypothèse l'a conduit à la fixation des
objectifs suivants :
- Identifier les facteurs déterminants de la
diarrhée ;
- Investiguer le nombre de cas de la diarrhée
répertoriés dans le rapport SNIS au BCZS durant la période
allant de janvier 2008 au décembre 2011, afin d'en déterminer
l'âge, le sexe et la fréquence ;
- Connaitre le nombre des enfants de sexes masculin et
féminin atteints de la diarrhée afin d'en établir le sexe
ratio ;
- Dégager les insuffisances dans la pratique des soins
après l'identification des facteurs déterminants dans le
ménage.
Pour y parvenir, la méthode d'enquête et les
techniques documentaires, l'entretien et le questionnaire d'enquête l'ont
servit pour des fins de collecte des données. Sa population de
l'étude était celle de ménages de la ZS urbaine de
Selembao dont l'effectif était de 2100 ménages, dans laquelle il
a tiré un échantillon de 60 ménages.
A l'issue de l'enquête, il aboutit à des
résultats, dont quelques chiffres : 43,3% des ménages ont
dénoncé le paludisme, 1O% les infections respiratoires aigues,
40% la diarrhée. Ainsi, les ménages établissent une
liaison entre les maladies diarrhéiques ou soit, 86,6% et le non respect
des normes d'assainissement remonte à 81,6%.
Il avait conclue son étude, en disant que, les
ménages enquêtés possèdes des connaissances sur les
problèmes environnementaux et de santé liés aux maladies
diarrhéiques mais affichent des attitudes négatives face à
la diarrhée et reconnaissent les interactions de différentes
variables analysées partant du seuil d'acceptabilité fixé
à 70% ou plus.
A ce qui concerne notre étude, nous allons identifier
les différents facteurs favorisants (déterminants) les maladies
hydriques à Kinshasa, précisément dans la zone de
santé de Selembao, en allant scrupuleusement auprès des parents
des enfants de moins de 5ans résidant la dite ZS.
I.4. CADRE DE REFERENCE THEORIQUE
Pour expliquer les déterminants des maladies hydriques,
la théorie de Bronfenbrenner a été choisie comme cadre de
référence théorique.
Dans le champ de la santé publique, plus
précisément de la Promotion de la Santé, il ne fait aucun
doute que les déterminants sociaux (socio-économiques et
culturels), environnementaux, politiques et alimentaires conditionnent la
santé des individus ; en parallèle la médecine
préventive s'ouvre à la question des facteurs de risques dits
psychosociaux. Pour les professionnels de la santé, l'écologie du
développement est un outil efficace pour déterminer, puis classer
ces différents facteurs et enfin poser des hypothèses sur leurs
interactions.
Pour l'éducation du patient et l'éducation pour
la santé (communication pour le changement des comportements), l'accent
mis par Bronfenbrenner sur les interactions dans le processus de
développement de la personne, la prise en compte des dimensions
culturelles de ces interactions, est une porte ouverte sur l'évaluation
des effets.
Mais l'attention se portera surtout sur la mise en place de
conditions favorables à une éducation formatrice, qui vise
à la fois l'autonomie par la maîtrise que la personne acquiert sur
son environnement immédiat et la participation par la
nécessité de joindre au processus éducatif des
mésosystèmes ainsi que des liens avec les exosystèmes.
Bronfenbrenner permet de dépasser une conception
étroite de l'éducation pour faire de celle-ci un concept
pleinement intégrés à la promotion de la santé.
Si l'oeuvre de Bronfenbrenner est semblable à la
création d'une langue scientifique pour observer et étudier dans
des contextes naturels (hors laboratoires) toutes les interactions qui
constituent le processus de développement de la personne, alors cette
langue connaît des variantes. Les usages locaux, l'adaptation de la
théorie à des fins d'intervention ou de recherche
particulières, le besoin de simplifier les concepts, l'envie de
continuer l'oeuvre, d'en vérifier les hypothèses font de cette
théorie une langue vivante (Bronfenbrenner, 2000).
I.5. Schéma conceptuel de déterminants des
maladies hydriques
Déterminants des maladies
hydriques
Déterminants
socioéconomiques
Déterminants alimentaires
Déterminants environnementaux
Déterminants sanitaires
Déterminants politiques
Déterminants culturels
Connaissance des maladies hydriques
Présence d'un robinet dans la parcelle
Sources d'informations
Présence des eaux stagnantes
Produit utilisé pour le traitement d'eau
Information sur les effets de l'eau de mauvaise
qualité sur la santé
Maladie hydrique la plus incriminée
Etat de tuyauterie
Conservation de l'eau de boisson à domicile
0
Types d'eau consommée
Traitement de l'eau avant la consommation
Utilisation de l'eau propre pour le lavage des
aliments
Provenance de cette eau
Couverture des aliments
I.2.9.
Les déterminants des maladies d'origine hydrique
a) Les déterminants
socio-économiques
Les déterminants socio-économiques se situent
en amont de la chaîne de causalité et agissent par
l'intermédiaire d'autres facteurs. Il s'agit du niveau de revenu,
le niveau d'éducation, la profession et le milieu de vie influent sur
des facteurs de risque immédiats comme la consommation de l'eau non
potable (eaux de pluie, de puits et de sachet). Les déterminants
immédiats (maladies) interagissent avec des facteursphysiopathologiques
pour provoquer des pathologies.
Par exemples : Les pathologies virales,
bactériennes, mycoses et parasitaires interagissent avec l'eau pour
provoquer des pathologies d'origine hydrique.
b) Les déterminants socioculturels
Il ressort dans cette catégorie de déterminants
ce qui suit :
En terme de culture, il se dégage que les
différentes religions qui pilules dans la ZS de Selembao ont une
influence positive dans la population en matière d'eau et le recours
à l'eau non potable couvre la majorité des ménages de la
ZS. Les maladies hydriques sont déterminées par les comportements
individuels de la population en stockant des ordures ménagères,
usages de WC arabes, non canalisation des eaux de pluie, absence de principes
d'urbanisation, ainsi les moeurs ethniques sont des facteurs
déterminants les pathologies d'origine hydrique.
c) Les déterminants
environnementaux
Ils visent à apprécier le cadre et les
conditions de vie domestiques afin de relever les indices spatiaux permettant
de comprendre les disparités des diarrhées dans une entité
déterminée. Nous citons :
- La qualité de l'air atmosphérique ;
- La qualité de l'air intérieur ;
- La qualité de l'eau de consommation ;
- La qualité de l'eau dans le milieu naturel (Labare,
2011).
CHAPITRE II : APPROCHE METHODOLOGIQUE
II.1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
Notre milieu d'étude est la Zone de santé de
Selembao.
II.1.1. Cadre géographique
La Zone de Santé Urbaine de Selembao est située
à l'Ouest de la Ville de Kinshasa. Elle est
limitée :
- Au Nord : par les Zones de Santé Urbaine de
Badalungwa et de Bumbu ;
- Au Sud : par la Zone de Santé de Mont-Ngafula
I ;
- A l'Est : par la Zone de Santé Urbaine
de Makala et ;
- A l'Ouest : par les Zones de Santé Urbaine de
Mont-Ngafula II et celle de Binza Ozone.
Elle est découpée en dix huit Aires de
Santé qui sont : Badiadingi, Cité Verte, Herady, Inga,
Kalunga, Konde, Libération, Lubudi, Madiata, Mbala,
Molende, MuanaTunu, Ndobe, Ngafani, Nkingu, Nkombe, Nkulu et Pululu,
Mambu.Six axes sont toujours pris en compte pour sa supervision et pour
l'organisation des grandes activités des masses à
savoir :
- Axe 1 : Bureau Central vers MuanaTunu, Lubudi, et
Nkulu.
- Axe 2 : Bureau Central vers Molende, Nkombe et Inga.
- Axe 3 : Bureau Central vers Madiata, Konde et Ndobe.
- Axe 4 : Bureau Central vers Nkingu, Mbala et
Badiadingi.
- Axe 5 : Bureau Central vers Cité Verte,
Libération et Herady.
- Axe 6 : Bureau Central vers Ngafani, Kalunga et
PululuMbambu.
Elle compte 519 avenues avec une population spéciale
logée au Centre Pénitencier de Rééducation de
Kinshasa, CPRK en sigle. Cette population n'est pas directement concerné
par une affaire judiciaire mais, elle est aux côtés soit de la
maman pour raison d'affection maternelle, soit à celui d'un tuteur.
Le dernier recensement renseigne qu'il y a 9 enfants de moins
de 5 ans au CPRK. Il faut signaler que certains d'entre eux vu le jour pendant
l'incarcération de leurs mamans. La Zone de Santé de Selembao est
dominée par un climat tropical chaud avec deux saisons, sèche et
pluvieuse.
Ainsi, la climatologie de cette la ZS est celle de la ville
province de Kinshasa. Elle est caractérisée par deux saisons, la
saison de pluie et la saison sèche.
Son relief est caractérisé par des collines et
vallées au sol sablo-argileux par des érosions. Sa
végétation est dominée par les savanes
déboisées, hydrographies composées de deux rivières
(Bumbu et Lubidi). Sa superficie est de 23,2 Km2 avec une population
estimée à 383958 habitants en 2015. La plus grande partie de son
étendu renferme les collines qui surplombent de part et d'autres de la
rivière Bumbu. Les vallées sont occupées par la population
de la dite étendue.
II.1.2. Esquisse historique
La Zone de Santé Urbaine de Selembao, jadis
rattachée à celle de Bumbu sous l'appellation Bumbu-Selembao est
la résultante du découpage de la Ville-Province de Kinshasa en 35
Zones de Santé en 2002, du Ministère de la Santé Publique.
II.1.3. Mission
La ZS de Selembao est une entité opérationnelle
dans la politique de soins de santé primaires, et sa mission est de
rendre les soins accessibles géographiquement et économiquement
pour l'ensemble de la population. Ainsi, l'accessibilité
géographique consiste à effectuer la distribution physique des
services de santé pour épargner la population à parcourir
de longues distances.
II.1.4. Structure et fonctionnement
La Zone de Santé de Selembao est chapeautée par
un personnel compétant sous le leadership d'un Chef appelé
Médecin Chef de Zone. Ce dernier est assisté par les cadres
Universitaires appelés Equipe Cadre de la Zone de Santé dans les
domaines suivants:
- La gestion des ressources, cellule tenue par un
Administrateur Gestionnaire.
- Les techniques des soins et le PEV nommé Infirmier
Superviseur.
- La participation Communautaire appelé Animateur
Communautaire.
- La gestion des médicaments (Pharmacien).
- L'eau et l'Assainissement (Technicien d'Assainissement).
- La nutrition (Nutritionniste).
Il faut noter ici que chacun des collaborateurs du
Médecin Chef de Zone pour les domaines ci-dessus est responsable de sa
cellule et rend compte au Médecin Chef de Zone.
Le Bureau de coordination de l'ensemble des activités
sanitaires au niveau de la Zone de Santé est appelé Bureau
Central de la Zone de Santé.
II.1.5. Structures sanitaires et analyse statistique du
personnel
La Zone de Santé Urbaine de Selembao compte en son sein
deux structures sanitaires publiques à savoir, l'Hôpital
Général de Référence de Makala et le Centre de
Santé Maternité de Référence Kitokimosi.
La ZS urbaine de Selembao regroupe à son sein un HGR,
un CSR et cinq Centres de santé revitalisés et dix-huit autres CS
qui collaborent avec le BCZS. Actuellement la ZS urbaine de Selembao compte
environ 145 structures sanitaires dont 42 seulement sont reconnues par le
BCZS.
Bien qu'avec deux structures publiques, les effectifs desdites
structures sont pléthoriques, soit 725 agents toutes catégories
confondues à l'Hôpital Général de
Référence qui n'a que 75 lits montés dans l'Aire de
Santé INGA et 438 agents au CSR Kitokimosi qui n'a qu'une vingtaine de
lits montés dans l'Aire de Santé Madiata. Les autres Aires de
Santé sont couvertes en structures des soins par les confessions
religieuses et les privés.
II.1.6. Répartition des Aires de Santé de la ZS
de Selembao et sa population en 2015
La zone de santé urbaine de Selembao compte dix-huit
aires de santé citées ci-dessus et sa population totale en 2015
est répartie en tranches d'âges, dont le total est de
383958(Tableau
II.1. Répartition de la population de la ZS de Selembao
en 2015 à l'annexe).
II.2. METHODOLOGIE DE L'ETUDE
La méthodologie est un ensemble d'opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie (Pinto et Grawitz, 1973). Pour nous, la méthodologie est
l'ensemble de méthodes et techniques utilisées dans une recherche
pour collecter les données, les comprendre et les expliquer.
II.2.1. Devis de recherche
Notre étude est basée sur un devis quantitatif,
descriptif et transversal. Ce devis vise à identifier les
déterminants des maladies hydriques aux fins d'adopter les
stratégies de prévention des pathologies hydriques en appliquant
les normes standards d'une eau de boisson.
A.
Méthode
Elle est un ensemble des données bien définies
et réglées d'avance, permettant d'atteindre un but fixé
préalablement, tel que : opération, diagnostic, traitement,
etc. (Quevauvilliers, 2007).
Compte tenu de la nature de notre étude, nous avons
recourus à la méthode d'enquête qui consiste à
enquêter les parents des enfants de 0 à 5 ans qui disposent des
informations nécessaires liées aux maladies d'origine hydrique
dont souffrent leurs enfants, aux fins d'identifier les déterminants de
ces maladies hydriques dans cette tranche d'âges.
II.2.1. Techniques
Pour collecter les informations nécessaires pouvant
permettre d'atteindre le but fixé, nous avons jugé opportun de
recourir à quelques techniques. Il s'agit de :
La technique documentaire
Selon NgongoDisashi (1999), cette technique s'occupe de
l'étude de preuves muettes qui sont des textes écrits ou des
oeuvres produites par les hommes en un mot les documents. Pour nous, elle a
consisté à exploiter la documentation existante sur les maladies
d'origine hydrique. Elle a constitué une espèce de
préalable pour notre recherche scientifique.
La technique d'observation
Cette démarche a été indispensable et
pratique, dans la mesure où elle nous a permis d'appréhender et
d'épingler directement les faits à partir de constats directs des
écarts. Pour NgongoDisashi (op.cit.), l'observation est une technique
de la recherche qualitative qui implique le chercheur dans les activités
de recherche et combine plusieurs démarches, pour recueillir les
informations sur le terrain de recherche, les individus et la
réalité.
En tant que résidant de la ville province de Kinshasa,
par observation non participante nous avons eu à constater lors de
stages dans les hôpitaux de la place qu'il y a eu un bon nombre d'enfants
dont ceux ayant l'âge de 0 à 5 ans souffraient plus des maladies
diarrhéiques, en se renseignant sur les causes de ces dernières,
l'eau consommée était trop citée comme cause (facteur), et
cela nous a permis de nous imprégner des déterminants de maladies
d'origine hydrique chez les enfants de 0 à 5 ans et les enfants de
l'aire de santé Mbala ont tiré notre attention.
L'interview
Selon le dictionnaire le Petit Larousse (2012), l'interview
est un entretien avec une personne pour l'interroger sur sa vie, ses
idées, ses projets, afin soit d'en publier ou diffuser le contenu, soit
de l'utiliser aux fins d'analyse.
Ainsi, nous avons utilisé l'interview structurée
dont un questionnaire qui était administré auprès des
parents des enfants, et cela a tourné autour des maladies d'origine
hydrique affectant leurs enfants de 0 à 5 ans.
II.2.3.4. instrument de collecte des données
Après la pré-enquête et la connaissance du
milieu, nous avons poursuivi nos travaux de recherche sur le terrain en
administrant un questionnaire auprès des parents des enfants. Ainsi,
l'instrument de collecte des données ou le questionnaire d'enquête
a pour but de collecter les informations factuelles sur les situations connues,
des attitudes, des croyances, des connaissances, des sentiments et des opinions
(Omanyondo,2013).
Ce dernier a été confectionné sur base de
la revue de la littérature, afin d'identifier les déterminer les
déterminants des maladies d'origine hydrique.
Ce questionnaire comprend deux rubriques :
- Les informations relatives à l'identification des
enquêtés et
- Les principaux déterminants de maladies d'origine
hydrique.
a. Validité de l'instrument
Un instrument est valide s'il mesure ce qu'il est
supposé mesurer (Amuli et Ngoma (2013). C'est pourquoi, la
validité critèrielle de notre instrument a été
approuvée par deux biostasticiensépidémiologues qui ont
apprécié le contenu de l'instrument s'il répond aux
questions de recherche et correspond au domaine d'étude. Leurs
observations nous ont permis de raffiner son contenu.
b. Fidélité de l'instrument
Un outil de recherche est fidèle quand il
prétend mesurer de façon stable et constante,
l'élément ou l'objet qu'il mesure (Formarie et Poivrier, 1988).
Pour ce faire, l'outil a été soumis à un pré-test
auprès des sujets répondant aux mêmes
caractéristiques dans la ZS de Selembao. La version finale a
été obtenue sur base des réponses des participants
à la pré-enquête.
II.2.4. Population cible et échantillonnage
II.2.4.1. Population cible
Pour Amuli et al(2011), la population cible est l'ensemble des
sujets qui intéressent le chercheur et auxquels ce dernier voudrait
pouvoir appliquer les résultats de l'étude ou extrapoler les
conclusions. Les parents des enfants de 0-5 ans habitant la ZS de Selembao
constituent la population étude.
II.2.4.2. Echantillonnage
L'échantillonnage, pour Amuli et al (op.cit), est une
opération qui consiste à identifier un sous-groupe d'individus
dans une population afin d'y récolter les données statistiques.
Pour arriver à tirer l'échantillon de cette étude, nous
avons recouru à la technique d'échantillonnage non probabiliste.
Ce type d'échantillon permet de sélectionne des
éléments selon des méthodes non aléatoires. Il n'y
a aucun moyen d'estimer la probabilité d'inclure chaque
élément dans un échantillon non probabiliste et chaque
élément n'a pas une chance égale d'y être
inclus.
Ainsi, nous avons utilisé l'échantillonnage non
probabiliste du type choix raisonné ou par choix orienté. Ce
dernier repose sur la conviction des connaissances que le chercheur a sur la
population qui peuvent être utilisées pour sélectionner un
par un les cas (ou les types de cas) qui devraient composer
l'échantillon (Tshitadi et col, op.cit.).
Cependant, la taille de l'échantillon a
été déterminée non seulement en fonction de la
population de l'étude, mais aussi en fonction de leur
accessibilité et disponibilité à fournir des informations
adéquates par rapport à la recherche. Il s'agit d'un
échantillon comprenant 200 parents d'enfants ayant répondu.
II.2.4.3. Critères d'admissibilité
a)Critères d'inclusion
- Etre parent d'un ou des enfants habitant la ZS de
Selembao ;
- Etre présent le jour de notre investigation ;
- Accepté de répondre au questionnaire.
b) Critères d'exclusion
Tout sujet qui ne répond pas aux critères
d'inclusion ci-haut sera exclu de l'étude.
II.2.4.4. Déroulement de la collecte des
données
II.2.4.5. Démarche préliminaire
Pour mieux connaitre le terrain l'enquête, il
était utile de commencer par réunir des paramètres
préliminaires dont certains ont nécessité des
études plus détaillées. La recherche sur terrain
était rendue possible grâce à la lettre de recherche nous a
octroyée par le Doyen de la Faculté des Sciences de
l'Université Pédagogique Nationale. Il nous a été
possible d'entrer en contact avec les autorités de la ZS de Selembao, le
terrain nous a été favorable pour la collecte des
données.
II.2.4.6. Pré-enquête et connaissance du
terrain
Amuli et al (op.cit), stipulent que, au terme d'un
pré-test, le chercheur doit modifier, affiner, alléger,
compléter ou changer l'outil de recherche s'il se rend compte que
celui-ci ne lui apporte pas exactement ce dont il a besoin et parfois il peut
être à l'origine d'une réorientation complète de la
recherche. Dans le cadre de cette étude, une enquête pilote a
été conduite auprès de 25 parents résidant l'Aire
de Santé Mbala dans la ZS de Selembao. Au terme de ce pré-test,
nous avons pu porter quelques amendements à notre instrument de
recherche.
En outre, il nous a permis non seulement de rendre compte mais
aussi de surmonter certaines difficultés qui devraient surgir pendant la
période de collecte des données.
II.2.4.7. Enquête proprement dite
Cette phase a consisté à collecter les
informations ou les renseignements auprès des enquêtés
à l'aide d'un questionnaire. Pour arriver à réaliser
cette opération, nous avons expliqué clairement à chaque
enquêté les objectifs de cette étude et le rassurant de la
confidentialité des réponses fournies. La preuve de leur
consentement est l'acceptation volontaire de chaque personne à
participer à l'enquête.
L'enquête s'est déroulée pendant une
durée de deux mois. Les questions ont été posées
aux répondants pour une durée de 25 à 30 minutes au
maximum.
II.2.4.8. Plan de traitement et d'analyse des
données
Après avoir été sur terrain, les
données ont été directement saisies sur le logiciel SPSS
(Statistic Package for Social Science) version 20.0 Windows pour le toilettage.
Après le processus d'encodage, les analyses descriptives ont
été effectuées pour calculer les fréquences
traduites en pourcentage en vue de caractériser l'échantillon et
de décrire le phénomène étudié.
Ensuite, le test de khi-carré(X2) de Pearson a
été utilisé pour explorer les liens entre les variables
(Okenge, 2015).
II.2.4.9. Critère d'acceptabilité des
résultats
Pour dire que les parents maitrisent les déterminants
des maladies hydriques, il faut que dans l'ensemble de réponses, nous
atteignons un critère de 60% ou plus. C'est-à-dire, si l'ensemble
des réponses est supérieur à 60%, pour chaque variable de
l'étude et pour la moyenne générale.
II.2.5. Considérations d'ordre éthique
Sur le plan éthique, nous avons pris toutes les
dispositions pour ne pas léser les enquêtés,
essentiellement concernant la vie privée et la confidentialité,
le respect des droits des sujets à accepter ou refuser de
répondre à nos questions, l'anonymat était garanti.
Le respect de la personne et la protection de son droit de
vivre librement est dignement entant qu'être humain a
été pris en compte (Amuli et al, op.cit).
CHAPITRE III : PRESENTATION ET DISCUSSION DES
RESULTATS
III.1. PRESENTAION DES RESULTATS
III.1.1. Analyse descriptive mono variée
A.
Description des caractéristiques sociodémographiques des
enquêtés
Tableau III.1.1 : Répartition des
enquêtés selon l'âge
Tranches d'âge
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
20-30 ans
|
93
|
46,5
|
31-40 ans
|
76
|
38,0
|
41 et plus ans
|
31
|
15,5
|
Total
|
200
|
100,0
|
Les proportions par tranches d'âge des
enquêtés représente 93 soit 46,5%, pour ceux ayant
l'âge de 20-30 ans, pour ceux dont l'âge varie de 31-40 ans
présentent 76 soit 38,0% contre 31 soit 15,5% des enquêtés
qui se situent dans la tranche d'âge de 41 et plus.
Tableau III.1.2 : Répartition des
enquêtés selon le sexe
Sexe
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Masculin
|
50
|
25,0
|
Féminin
|
150
|
75,0
|
Total
|
200
|
100,0
|
Sur l'ensemble des enquêtés, 50 sont de sexe
masculin, soit 25% et 150 de sexe féminin, soit 75%. Nous signalons que
les proportions de sexe féminin sont supérieures par simple
raison que lors de nos investigations sur terrain, les femmes ont
répondu positivement à notre enquête et à cette
heure de l'enquête, les hommes en majorité étaient au
travail.
Tableau III.1. 3 : Répartition des
enquêtés selon leur niveau d'études
Niveau d'études
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Sansniveau
|
14
|
7,0
|
Primaire
|
36
|
18,0
|
Secondaire
|
117
|
58,5
|
Supérieur
|
33
|
16,5
|
Total
|
200
|
100,0
|
Concernant le niveau d'études, il apparaît
clairement qu'un peu plus de la moitié (58,5%) de nos sujets ont un
niveau secondaire suivi du niveau primaire avec 18%, le sans niveau
représente 7% contre 16,5% des sujets ayant le niveau supérieur
et universitaire.
Tableau III.1. 4 : Répartition des
enquêtés selon leur profession ou occupation
Profession
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Sans emploi
|
20
|
10,0
|
Fonctionnaire
|
26
|
13,0
|
Informel
|
16
|
8,0
|
Ménagère
|
83
|
41,5
|
Commerçant(e)
|
55
|
27,5
|
Total
|
200
|
100,0
|
Ce tableau montre que parmi les parents des enfants
enquêtés, 10% sont sans emploi, 13% sont des fonctionnaires de
l'Etat, 8% travaillent dans l'informel, 41,5% sont des ménagères.
Par contre, 27,5% des sujets exercent du commerce.
B. Paramètres se rapportant aux
déterminants des maladies hydriques
Tableau III.1. 5 : Répartition des
enquêtés selon leur avis à entendre les maladies
hydriques
Avis des enquêtés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
200
|
100,0
|
Non
|
0
|
0
|
Total
|
200
|
100
|
Ce tableau nous indique que 100% des sujets
enquêtés confirment respectivement d'avoir déjà
entendu parler des maladies hydriques.
Tableau III.1. 6 : Répartition des
enquêtés selon leur source d'information aux maladies
hydriques
Avis des enquêtés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Média
|
82
|
41,0
|
Hôpital
|
53
|
26,5
|
Ecole
|
30
|
15,0
|
Famille
|
17
|
8,5
|
Amis
|
9
|
4,5
|
Autres
|
9
|
4,5
|
Total
|
200
|
100,0
|
Parmi les sources d'informations
énumérées dans le tableau ci-haut, nous citons le
média, qui représente 41%, l'hôpital 26,5%, l'école
15%, la famille 8,5%, par les amis 4,5%, tandis que 4,5% s'informent par des
sources diverses.
Tableau III.1. 7 : Répartition des
enquêtés selon la disposition d'un robinet d'eau courante dans la
parcelle
Avis des enquêtés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
143
|
71,5
|
Non
|
57
|
28,5
|
Total
|
200
|
100,0
|
Il ressort de ce tableau que 71,5% des sujets confirment
qu'ils possèdent de robinet d'eau courante dans leur parcelle
résidentielle. Par contre, 28,5% des sujets n'en disposent plus. La
catégorie qui ne dispose plus de robinet d'eau courante recourt aux
robinets d'eau des voisins ou soit à l'eau de puits.
Tableau III.1.8 : Répartition des
enquêtés selon les types d'eau donnée à leurs
enfants
Avis des enquêtés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Eau de robinet
|
85
|
42,5
|
Eau en bouteille
|
79
|
39,5
|
Eau bouillie
|
35
|
17,5
|
Eau de puits
|
1
|
0,5
|
Total
|
200
|
100,0
|
Il se dégage dans ce tableau des avis différents
sur les types d'eau que les parents donnent ou font consommer à leurs
enfants de 0 à 5ans et cela se distingue par 42,5% des sujets qui les
font consommer l'eau de robinet, suivi de 39,5 % qui recourent à l'eau
de bouteille vendue dans le marché de Kinshasa, l'eau bouillie
donnée aux enfants représente 17,5, contre 0,5% qui des sujets
qui font consommer de l'eau de puits aux enfants.
Tableau III.1.9 : Répartition des
enquêtés selon les moyens de conservation de l'eau de boisson dans
le ménage
Avis des enquêtés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Bidon
|
109
|
54,5
|
Seau avec couvercle
|
46
|
23,0
|
Seausans couvercle
|
8
|
4,0
|
Bassinet
|
15
|
7,5
|
Touque en plastique
|
12
|
6,0
|
Touque à métal
|
4
|
2,0
|
Citerne
|
6
|
3,0
|
Total
|
200
|
100,0
|
Comme nous le constatons dans ce tableau, certains
enquêtés de notre étude conservent l'eau de boisson de leur
ménage dans de bidons (54,5%), d'autres la conservent dans un seau avec
couvercle (23%), quelques uns (4%) recourent aux seaux sans couvercles, de
même certains utilisent le bassinet (7,5%), la touque en plastique est
utilisée par 6%, celle en métal est utilisée à 2%
et ceux qui conservent de l'eau de boisson de leur ménage dans la
citerne.
Tableau III.1.10 : Répartition des
enquêtés selon l'utilisation de l'eau propre pour le lavage des
aliments
Avis des enquêtés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
186
|
93,0
|
Non
|
14
|
7,0
|
Total
|
200
|
100,0
|
Ce tableau montre que 93% des enquêtés
prétendent utiliser de l'eau propre pour le lavage régulier des
aliments contre seulement 7%.
Tableau III.1.11 :
Répartition des enquêtés selon la provenance de l'eau
utilisée pour le ménage
Avis des enquêtés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Bidon
|
113
|
56,5
|
Seau avec couvercle
|
45
|
22,5
|
Seau sans couvercle
|
5
|
2,5
|
Bassinet
|
15
|
7,5
|
Touque en plastique
|
12
|
6,0
|
Touque en métal
|
5
|
2,5
|
Citerne
|
5
|
2,5
|
Total
|
200
|
100,0
|
Les variétés d'avis dégagent un constant
patent de ce tableau qui nous renseigne que le bidon couvre en lui seul 56,5%
des avis des sujets, le seau avec couvercle est utilisé par 22,5%, le
seau sans couvercle représente 2,5%, le bassinet affiche 7,5%, la touque
en plastique montre 6%, la touque en métal 2,5% et la citerne ressort
2,5%.
Tableau III.1.12 : Répartition des
enquêtés selon leurs connaissances sur les inconvénients de
l'eau de mauvaise qualité
Avis des enquêtés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
174
|
87,0
|
Non
|
26
|
13,0
|
Total
|
200
|
100,0
|
Il ressort de ce tableau que, la majorité des sujets
enquêtés (87%) reconnait que l'eau de la mauvaise qualité
consommée a des inconvénients sur la santé infantile et
cela à s'oppose par 13% des sujets qui ne partagent pas les mêmes
points de vue.
Tableau III.1.13. Répartition des
enquêtés selon la maladie la plus incriminée par la
consommation de l'eau souillée
Avis des enquêtés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Amibiase intestinale
|
91
|
45,5
|
Paludisme
|
27
|
13,5
|
Infections respiratoires aigues
|
17
|
8,5
|
Cholera
|
22
|
11,0
|
Giardiase
|
8
|
4,0
|
Verminoses intestinales
|
23
|
11,5
|
Mycoses
|
12
|
6,0
|
Total
|
200
|
100,0
|
Ce tableau résume le choix de la maladie la plus
incriminée en consommant l'eau souillée. Cependant, nous
relevons, 45,5% des sujets qui dénoncent l'amibiase intestinale,
certains accusent le paludisme (13,5%), d'autres incriminent les infections
respiratoires aigues (8,5%), quelques uns imputent le cholera (11%), la
giardiase est reprochée à 4%, contre les verminoses intestinales
à 11,5%, tandis que les mycoses révèlent 6%.
Tableau III.1.14 : Répartition des
enquêtés selon l'état de tuyauterie de la Regideso de leur
quartier résidentiel
Avis des enquêtés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Bon
|
33
|
16,5
|
Mauvais
|
77
|
38,5
|
Assezbon
|
39
|
19,5
|
Très mauvais
|
51
|
25,5
|
Total
|
200
|
100,0
|
La majorité des enquêtés (38,5%) affirment
que les tuyauteries de leur quartier sont en mauvais état d'usage,
certains renchérirent cet avis à 25,5% en disant leurs tuyaux
sont dans un état très mauvais, mais 19,5% des sujets ajoutent
qu'elles sont assez bon contre 16,5% qui acceptent qu'à même
l'état de la tuyauterie de leur quartier.
Tableau III.1.15 : Répartition des
enquêtés selon la présence des eaux stagnantes de fois dans
la parcelle
Avis des enquêtés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
122
|
61,0
|
Non
|
78
|
39,0
|
Total
|
200
|
100,0
|
Au vu de ce tableau, 61% des enquêtés ont
déclaré que leurs parcelles sont victimes de stagnations des eaux
dont la provenance est souvent pluvieuse, contre 39% qui disent le
contraire.
Tableau III.1.16 : Répartition des
enquêtés selon le respect des notions d'hygiène des mains
des enfants
Avis des enquêtés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
162
|
19,0
|
Non
|
38
|
81,0
|
Total
|
200
|
100,0
|
Au regard des résultats présentés par
ce tableau, le constat dégage que 81% des parents ne lavent pas les
mains de leurs enfants en respectant les notions d'hygiène des mains
contre 19% qui avouent.
Tableau III.1.17 : Répartition des
enquêtés selon le respect des notions d'hygiène sur la
couverture des aliments mangés dans la maison
Avis des enquêtés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
185
|
92,5
|
Non
|
15
|
7,5
|
Total
|
200
|
100,0
|
La majorité des parents (92,5%) couvrent les aliments
qu'ils mangent, par contre 7,5% ne les couvrent pas.
Tableau III.1.18 : Répartition des
enquêtés selon le traitement de l'eau à domicile avant sa
consommation
Avis des enquêtés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Oui
|
85
|
42,5
|
Non
|
115
|
57,5
|
Total
|
200
|
100,0
|
En rapport avec le traitement de l'eau, ce tableau explique
que 42,5% soutiennent qu'ils traitent l'eau de boisson contre 567,5% qui ne le
font pas.
Tableau III.1.19 : Répartition des
enquêtés selon le produit utilisé pour le traitement de
l'eau à domicile
Avis des enquêtés
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Aquatax
|
20
|
10,0
|
Chlore
|
22
|
11,0
|
Javel
|
10
|
5,0
|
Ebullition
|
33
|
16,5
|
Aucun
|
115
|
57,5
|
Total
|
200
|
100,0
|
Il ressort de ce tableau que le traitement de l'eau à
domicile s'effectue avec plusieurs produits, dont Aquatax (10%), le chlore
(11%), le javel (5%) et l'ébullition (16,5%). Par contre, 57,5%
n'utilisent aucun produit.
III.1.2. ANALYSES STATISTIQUES BI VARIEES
Tableau III.2.20 : Relation entre la source
d'informations des maladies hydriques et le niveau d'études
Sources
D'informations
|
Niveau d'études
|
Total
|
2
|
ddl
|
P
|
Sans niveau
|
Primaire
|
Secondaire
|
Supérieur
|
|
|
|
Médias
|
7
|
15
|
45
|
15
|
82
|
|
|
|
Hôpital
|
2
|
11
|
32
|
8
|
53
|
|
|
|
Ecole
|
1
|
2
|
20
|
7
|
30
|
|
|
|
Famille
|
3
|
2
|
11
|
1
|
17
|
|
|
|
Amis
|
0
|
2
|
5
|
2
|
9
|
|
|
|
autres
|
1
|
4
|
4
|
0
|
9
|
|
|
|
Total
|
14
|
36
|
117
|
33
|
200
|
16,447
|
15
|
,353
|
Il existe aucune différence significative entre la
source d'informations des maladies hydriques et le niveau d'études ,
car le chi-carré calculé (16,447) est inférieur au
chi-carré tabulaire à 15 degrés de liberté avec
p=0,05.
Tableau III.2.21 : Relation entre la présence
d'un robinet d'eau et le niveau d'études
|
Niveau d'études
|
Total
|
|
sans niveau
|
primaire
|
Secondaire
|
supérieur et universitaire
|
2
|
ddl
|
p
|
oui
|
9
|
25
|
83
|
26
|
143
|
|
|
|
non
|
5
|
11
|
34
|
6
|
56
|
|
|
|
Total
|
14
|
36
|
117
|
32
|
199
|
1,945
|
3
|
3,584
|
Ces résultats montrent qu'il n'y a pas de
différence significative entre la présence d'un robinet et le
niveau d'études des enquêtés , car le chi-carré
calculé (1,945) est inférieur au chi-carré tabulaire
à 3 degrés de liberté avec p=0,05.
Tableau III.2.22 : Relation entre la source
d'information des maladies hydriques et la profession des
enquêtés
|
Profession
|
Total
|
|
|
|
sans emploi
|
fonctionnaire
|
Informel
|
ménagère
|
commerçant
|
2
|
ddl
|
p
|
Médias
|
5
|
12
|
2
|
42
|
21
|
82
|
|
|
|
Hôpital
|
5
|
7
|
4
|
22
|
15
|
53
|
|
|
|
Ecole
|
2
|
4
|
6
|
9
|
9
|
30
|
|
|
|
Famille
|
1
|
2
|
1
|
5
|
8
|
17
|
|
|
|
Amis
|
2
|
1
|
2
|
4
|
0
|
9
|
|
|
|
Autres
|
5
|
0
|
1
|
1
|
2
|
9
|
|
|
|
Total
|
20
|
26
|
16
|
83
|
55
|
200
|
44,921
|
20
|
,001
|
Il existe une différence statistique significative
entre la source d'informations des maladies hydriques et la profession des
enquêtés, car le chi-carré calculé (44,921) est
supérieur au chi-carré tabulaire à 20 degrés de
liberté avec p=0,05.
Tableau III.2.23 : Relation entre la présence
d'un robinet d'eau courante et la profession des
enquêtés
|
Profession
|
Total
|
|
|
|
sans emploi
|
Fonctionnaire
|
Informel
|
ménagère
|
commerçant
|
2
|
ddl
|
p
|
Oui
|
16
|
19
|
11
|
58
|
39
|
143
|
|
|
|
Non
|
4
|
7
|
4
|
25
|
16
|
56
|
|
|
|
Total
|
20
|
26
|
15
|
83
|
55
|
199
|
0,876
|
4
|
,928
|
Il existe aucune différence significative entre la
présence d'un robinet et la profession des enquêtés, car le
chi-carré calculé (0,876) est inférieur au
chi-carré tabulaire à 4 degrés de liberté avec
p=0,05.
Tableau III.2.24 : Relation entre la connaissance
des maladies hydriques et la profession des enquêtés
|
Profession
|
Total
|
|
|
|
sans emploi
|
fonctionnaire
|
informel
|
ménagère
|
commerçant
|
2
|
ddl
|
p
|
Médias
|
5
|
12
|
2
|
42
|
21
|
82
|
|
|
|
Hôpital
|
5
|
7
|
4
|
22
|
15
|
53
|
|
|
|
Ecole
|
2
|
4
|
6
|
9
|
9
|
30
|
|
|
|
Famille
|
1
|
2
|
1
|
5
|
8
|
17
|
|
|
|
Amis
|
2
|
1
|
2
|
4
|
0
|
9
|
|
|
|
Autres
|
5
|
0
|
1
|
1
|
2
|
9
|
|
|
|
Total
|
20
|
26
|
16
|
83
|
55
|
200
|
44,921
|
20
|
,001
|
Il y a un lien significatif entre la connaissance des maladies
hydriques et la profession des enquêtés, car le chi-carré
calculé (44,921) est supérieur au chi-carré tabulaire
à 20 degrés de liberté avec p=0,05.
Tableau III.2.25 : Relation entre disposition de
la présence d'un robinet d'eau courante et la profession des
enquêtés
|
Profession
|
Total
|
|
|
|
sans emploi
|
Fonctionnaire
|
informel
|
ménagère
|
commerçant
|
2
|
Ddl
|
p
|
oui
|
16
|
19
|
11
|
58
|
39
|
143
|
|
|
|
non
|
4
|
7
|
4
|
25
|
16
|
56
|
|
|
|
Total
|
20
|
26
|
15
|
83
|
55
|
199
|
,876
|
4
|
,928
|
Il existe aucune différence significative entre la
présence d'un robinet et la profession maladies hydriques et le niveau
d'études , car le chi-carré calculé (16,447) est
inférieur au chi-carré tabulaire à 15 degrés de
liberté avec p=0,05.
Tableau III.2.26 : Relation entre l'eau
donnée aux enfants et le niveau d'études des
enquêtés
|
Niveau d'études
|
Total
|
2
|
ddl
|
p
|
sans niveau
|
primaire
|
Secondaire
|
supérieur et universitaire
|
|
|
|
Eau de robinet
|
5
|
15
|
49
|
10
|
79
|
|
|
|
Eau en bouteille
|
5
|
14
|
48
|
18
|
85
|
|
|
|
Eau bouillie
|
4
|
6
|
20
|
5
|
35
|
|
|
|
Eau de puits
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
|
|
|
Total
|
14
|
36
|
117
|
33
|
200
|
8,082
|
9
|
,526
|
Il existe aucune différence significative entre l'eau
donnée aux enfants et le niveau d'études des
enquêtés , car le chi-carré calculé (8,082) est
inférieur au chi-carré tabulaire à 9 degrés de
liberté avec p=0,05.
Tableau III.2.27 : Relation entre le type d'eau
donnée aux enfants et la profession des
enquêtés
|
Profession
|
Total
|
|
|
|
sans emploi
|
fonctionnaire
|
Informel
|
ménagère
|
Commerçant
|
2
|
ddl
|
p
|
eau de robinet
|
11
|
10
|
5
|
33
|
20
|
79
|
|
|
|
eau en bouteille
|
5
|
11
|
7
|
39
|
23
|
85
|
|
|
|
eau bouillie
|
3
|
5
|
4
|
11
|
12
|
35
|
|
|
|
eau de puits
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
|
|
|
Total
|
20
|
26
|
16
|
83
|
55
|
200
|
14,556
|
12
|
,267
|
Il existe aucune différence significative entre le type
d'eau donnée aux enfants et la profession des enquêtés ,
car le chi-carré calculé (14,556) est inférieur au
chi-carré tabulaire à 12 degrés de liberté avec
p=0,05.
Tableau III.2.28 : Relation entre l'usage d'eau
propre pour le lavage des aliments et le niveau d'études
|
Niveau d'études
|
Total
|
|
|
|
sans niveau
|
primaire
|
secondaire
|
supérieur et universitaire
|
2
|
ddl
|
p
|
oui
|
13
|
35
|
109
|
29
|
186
|
|
|
|
non
|
1
|
1
|
8
|
4
|
14
|
|
|
|
Total
|
14
|
36
|
117
|
33
|
200
|
2,320
|
3
|
,509
|
Il existe aucune différence significative entre l'usage
d'eau propre pour le lavage des aliments et le niveau d'études des
enquêtés , car le chi-carré calculé (2,320) est
inférieur au chi-carré tabulaire à 3 degrés de
liberté avec p=0,05.
Tableau III.2.29 : Relation entre l'usage d'eau
propre pour le lavage des aliments et la profession
|
Profession
|
Total
|
|
|
|
sans emploi
|
fonctionnaire
|
informel
|
ménagère
|
commerçant
|
2
|
ddl
|
p
|
oui
|
19
|
23
|
15
|
76
|
53
|
186
|
|
|
|
non
|
1
|
3
|
1
|
7
|
2
|
14
|
|
|
|
Total
|
20
|
26
|
16
|
83
|
55
|
200
|
2,177
|
4
|
,703
|
Il existe aucune différence significative entre l'usage
d'eau propre pour le lavage des aliments et la profession des
enquêtés , car le chi-carré calculé (2,177) est
inférieur au chi-carré tabulaire à 4 degrés de
liberté avec p=0,05.
Tableau III.2.30 : Relation entre la provenance de
l'eau propre pour le lavage des aliments et le niveau
d'études
|
Niveau d'études
|
Total
|
|
|
|
sans niveau
|
primaire
|
secondaire
|
supérieur
|
2
|
ddl
|
p
|
Bidon
|
7
|
20
|
67
|
19
|
113
|
|
|
|
seau avec couvercle
|
4
|
7
|
27
|
7
|
45
|
|
|
|
seau sans couvercle
|
0
|
2
|
3
|
0
|
5
|
|
|
|
Bassinet
|
2
|
4
|
8
|
1
|
15
|
|
|
|
Touque en plastique
|
1
|
2
|
6
|
3
|
12
|
|
|
|
Touque en métal
|
0
|
0
|
4
|
1
|
5
|
|
|
|
Citerne
|
0
|
1
|
2
|
2
|
5
|
|
|
|
Total
|
14
|
36
|
117
|
33
|
200
|
10,229
|
18
|
,924
|
L'analyse de ce tableau montre qu'il n'ya aucun lien
significatif entre la provenance d'eau propre pour le lavage des aliments et le
niveau d'études des enquêtés car le chi-carré
calculé (10,229) est inférieur au chi-carré tabulaire
à 18 degrés de liberté avec p=0,05.
Tableau III.2.31 : Relation entre la provenance de
l'eau propre pour le lavage des aliments et la profession
|
Profession
|
Total
|
|
|
|
sans emploi
|
fonctionnaire
|
Informel
|
ménagère
|
commerçant
|
2
|
ddl
|
p
|
Bidon
|
9
|
8
|
7
|
57
|
32
|
113
|
|
|
|
seau sans couvercle
|
0
|
2
|
0
|
2
|
1
|
5
|
|
|
|
Bassinet
|
2
|
1
|
3
|
5
|
4
|
15
|
|
|
|
Touque en plastique
|
0
|
6
|
0
|
4
|
2
|
12
|
|
|
|
Touque en métal
|
1
|
0
|
2
|
1
|
1
|
5
|
|
|
|
Citerne
|
1
|
3
|
0
|
0
|
1
|
5
|
|
|
|
Total
|
20
|
26
|
16
|
83
|
55
|
200
|
51,669
|
24
|
,001
|
Il existe une différence très significative
entre la provenance d'eau propre pour le lavage des aliments, car le
chi-carré calculé (16,447) est inférieur au
chi-carré tabulaire à 24 degrés de liberté avec
p=0,05.
Tableau III.2.32 : Relation entre le fait de couvrir
les aliments et le niveau d'études des enquêtés
|
Niveau d'études
|
Total
|
|
|
|
sans niveau
|
primaire
|
secondaire
|
supérieur et universitaire
|
2
|
ddl
|
p
|
oui
|
10
|
34
|
112
|
29
|
185
|
|
|
|
non
|
4
|
2
|
5
|
4
|
15
|
|
|
|
Total
|
14
|
36
|
117
|
33
|
200
|
11,928
|
3
|
,008
|
Il existe une différence très significative
entre le fait de couvrir les aliments et le niveau d'études des
enquêtés , car le chi-carré calculé (11,928) est
inférieur au chi-carré tabulaire à 3 degrés de
liberté avec p=0,05.
Tableau III.2.33 : Relation entre le fait de
couvrir les aliments et profession des enquêtés
|
Profession
|
Total
|
|
|
|
sans emploi
|
fonctionnaire
|
Informel
|
Ménagère
|
Commerçant
|
2
|
ddl
|
p
|
oui
|
19
|
22
|
16
|
77
|
51
|
185
|
|
|
|
non
|
1
|
4
|
0
|
6
|
4
|
15
|
|
|
|
Total
|
20
|
26
|
16
|
83
|
55
|
200
|
3,820
|
4
|
,431
|
Il existe aucune différence significative entre le fait
de couvrir les aliments et la profession des enquêtés , car le
chi-carré calculé (3,820) est inférieur au
chi-carré tabulaire à 4 degrés de liberté avec
p=0,05.
Tableau III.2.34 : Relation entre le traitement
de l'eau et le niveau d'études enquêtés
|
Niveau d'études
|
Total
|
|
|
|
sans niveau
|
primaire
|
Secondaire
|
supérieur et universitaire
|
2
|
ddl
|
p
|
oui
|
8
|
15
|
48
|
14
|
85
|
|
|
|
non
|
6
|
21
|
69
|
19
|
115
|
|
|
|
Total
|
14
|
36
|
117
|
33
|
200
|
1,343
|
3
|
,719
|
Il existe aucune différence significative entre le
traitement d'eau et le niveau d'études des enquêtés , car
le chi-carré calculé (1,343) est inférieur au
chi-carré tabulaire à 3 degrés de liberté avec
p=0,05.
Tableau III.2.35 : Relation entre le traitement de
l'eau et la profession des enquêtés
|
Profession
|
Total
|
|
|
|
sans emploi
|
fonctionnaire
|
informel
|
ménagère
|
commerçant
|
2
|
ddl
|
p
|
oui
|
6
|
13
|
10
|
36
|
20
|
85
|
|
|
|
non
|
14
|
13
|
6
|
47
|
35
|
115
|
|
|
|
Total
|
20
|
26
|
16
|
83
|
55
|
200
|
5,370
|
4
|
,251
|
Il existe aucune différence significative entre le
traitement de l'eau et la profession des enquêtés, car le
chi-carré calculé (5,370) est inférieur au
chi-carré tabulaire à 4 degrés de liberté avec
p=0,05.
Tableau III.2.36 : Relation entre la maladie la
plus incriminé par la consommation de l'eau souillée et le niveau
d'études des enquêtés
|
Niveau d'études
|
Total
|
2
|
ddl
|
p
|
sans niveau
|
primaire
|
secondaire
|
supérieur et universitaire
|
|
|
|
amibiase intestinale
|
3
|
17
|
55
|
16
|
91
|
|
|
|
Paludisme
|
3
|
4
|
13
|
7
|
27
|
|
|
|
infections respiratoires aigues
|
4
|
4
|
7
|
2
|
17
|
|
|
|
Cholera
|
1
|
5
|
13
|
3
|
22
|
|
|
|
Giardiase
|
1
|
1
|
6
|
0
|
8
|
|
|
|
verminoses intestinales
|
1
|
4
|
17
|
1
|
23
|
|
|
|
Mycoses
|
1
|
1
|
6
|
4
|
12
|
|
|
|
Total
|
14
|
36
|
117
|
33
|
200
|
21,546
|
18
|
,253
|
Il existe aucune différence significative entre la
maladie la plus incriminée par la consommation de l'eau souillée
et le niveau d'études , car le chi-carré calculé (21,546)
est inférieur au chi-carré tabulaire à 18 degrés de
liberté avec p=0,05.
II.2. DISCUSSION DES RESULTATS
A. Analyse uni variée
1. Caractéristiques sociodémographiques
des enquêtés :
La discussion porte sur les variables
sociodémographiques des enquêtés et sur les variables en
rapport avec les déterminants des maladies hydriques chez les enfants de
0 à 5ans.
Dans cette étude, 200 parents d'enfants avaient
été soumis à un questionnaire d'enquête, à
l'issue de laquelle les proportions les plus élevées par
tranches d'âge des enquêtés se situent entre 20 à 30
ans, soit 46,5%. Ceci s'explique par la simple raison que la plupart des
enquêtés étaient jeunes.
Pour le sexe, le sexe féminin a primé avec 75 %
car lors des investigations sur terrain, les femmes étaient plus
présentes à domicile que les hommes.
Le niveau d'étude est dominé par 58,5% des
sujets qui ont un niveau secondaire et la majorité des
enquêtés sont des ménagères, soit 41,5%.
2. Déterminants des maladies hydriques chez les
enfants de 0 à 5ans :
Quant aux déterminants des maladies hydriques,
l'ensemble des sujets enquêtés, soit 100% sont ont
déjà été informés des maladies hydriques. La
source d'information privilégiée est l'hôpital car c'est
lors des consultations médicales ou d'hospitalisation que les
personnels de santé donnent lesinformations concernant ces types des
pathologies qui affectent surtout la frange infantile.
75,1% des enquêtés confirment qu'ils
possèdent un robinet d'eau courante dans leur parcelle. Il est à
noter que parmi les sujets enquêtés, certains dénoncent que
bien qu'ils disposent de robinets d'eau courante, l'eau coule sporadiquement et
la qualité de cette eau est mauvaise.
S'agissant de types d'eau donnée aux enfants, les
parents ont cité l'eau de robinet (avec 42,5%), suivi de l'eau de
bouteille (39,5%).Il sied de signaler que l'eau que les enfants consomment
provient d'un robinet sans subir un traitement quelconque. Les autres parents
utilisent l'eau minérale vendue dans les marchés de Kinshasa.
Concernant la situation de la conservation de l'eau de boisson
à domicile, 54,5% des sujets utilisent les bidons, les autres utilisent
soit les seaux avec couvercle ou les bassinets.
Pour le lavage des aliments, la majorité des
enquêtés (93%) emploient de l'eau propre. Celle-ci provientsoit
de bidons, de seaux avec couvercle ou encore des bassins.
87% des sujets confirment que l'eau de mauvaise qualité
est génératrice des maladies hydriques et la frange la plus
vulnérable à cette eau de mauvaise qualité sont les
enfants de 0 à 5 ans.Pour ce qui est de la maladie la plus
incriminée par la consommation de cette eau, l'amibiase intestinale
affiche 45,5% d'avis des sujets, puis le paludisme avec 13,5%, les verminoses
intestinales avec 11,5%, le choléra 11%, les IRA 8,5% et les mycoses
avec 6%.
Pour l'état de tuyauteries, 38,5% des
enquêtés affirment qu'elles sont en général mauvais
état. En effet, l'état défectueux des tuyauteries (fuites,
rouilles) est un facteur favorisant les maladies hydriques.
Les eaux stagnantes restent encore une réalité
vécue par la population de Selembao, surtout pendant la saison des
pluies. C'est l'avis de 61% des enquêtés. Cette situation est
provoquée par le non respect des normes urbanistiques dans cette
commune.
81% des parents ne respectent pas les notions
d'hygiène des mains de leurs enfants. Les raisons poussées sont
le manque du savon, la carence d'eau et parfois les mangent lors de leur
promenade ou soit lors jeux sans qu'ils se lavent les mains et les parents ne
s'y rendent pas comptent.
Concernant les notions d'hygiène visant de couvrir les
aliments à manger par les enfants, le constat relève que 92,5%
des parents confirment qu'ils couvrent les aliments que leurs enfants
mangent.
Par rapport au traitement de l'eau à domicile, 42,5%
affirment le faire ; les autres parents trouvent fastidieux de le
faire.
A ce sujet, plusieurs produits sont
énumérés.
En gros, l'analyse a donné les moyennes suivantes en
rapport avec chaque catégorie de déterminants :
- les déterminantssocioéconomiques :
85,8% ;
- les déterminants alimentaires : 75,8% ;
- les déterminants politiques : 16,5%;
- les déterminants culturels : 51,3%
- les déterminants environnementaux : 43,5%
- les déterminants sanitaires : 66%
La moyenne globale est de 56,5%. Ce chiffre est inférieur
à notre critère d'acceptabilité fixé à
80%.
CONCLUSION
Nous voici au terme de notre travail : Etude des
déterminants des maladies hydriques chez les enfants de 0 à 5
ans.
Cette étude a soulevé deux questions principales
dans sa problématique, notamment :
- quels sont les déterminants des maladies hydriques
chez les enfants de 0 à 5 ans dans la Zone de Santé de
Selembao?
- existe-t-il une relation entre les déterminants des
maladies d'origine hydrique et le profil sociodémographique des
enquêtés?
De ces questions, nous avons énoncé les
hypothèses ci-après :
- les déterminants des maladies hydriques chez les
enfants de 0 à 5 ans seraient liés aux conditions
socio-économiques, culturelles, politiques, environnementales et
sociodémographiques ;
- il existerait une relation entre les caractéristiques
sociodémographiques des enquêtés et les déterminants
des maladies d'origine hydrique.
Pour vérifier ces hypothèses,nous avons
menéeune enquête auprès de 200 parents des enfants de cette
tranche d'âge habitant dans la zone de santé urbaine de Selembao.
Après traitement et analyse des données, nous
avons trouvé les résultats ci-dessous :
- Tous les enquêtés ont déjà
entendu parler des maladies hydriques à travers diverses sources
d'informations et connaissent les inconvénients que génère
une eau de mauvaise qualité sur la santé ;
- 71,5% des sujets disposent d'un robinet d'eau courante dans
la parcelle, mais la fourniture est irrégulière ;
- La majorité des parents donnent à leurs
enfants de l'eau potable (eau de robinet ou en bouteille), mais dont la
conservation n'est pas sûre ;
- L'usage de l'eau propre pour les aliments des aliments donne
93% ;
- La maladie la plus incriminée par la consommation
d'eau souillé est l'amibiase intestinale (45%) ;
- L'état de tuyauterie de la Régideso est
mauvais (fuites, rouilles);
- La présence des eaux stagnantes dans la parcelle
dégage 61% ;
- Les notions d'hygiène des mains des enfants ne sont
respectées (80%) ;
- Le traitement de l'eau à domicile se fait par 42,5%
des sujets.
Dans l'ensemble, la moyenne des tous les déterminants
liés aux maladies hydriques est de 56,5% ; ce chiffre étant
inférieur à notre d'acceptabilité fixé à
80%, nous pousse à confirmer notre hypothèse de départ.
Il sied de signaler que, à part les déterminants
socioéconomiques qui ont montré un score de 85,8%, tous les
autres déterminants sont responsables des maladies hydriques dans la
Zone de santé urbaine de Selembao.
Ceci nous amène à infirmer notre deuxième
hypothèse, selon laquelle, il existe une relation entre les
déterminants des maladies hydriques et les caractéristiques
sociodémographiques des enquêtés.
Au vue des résultats de notre travail, nous pouvons
conclure que les maladies hydriques restent jusqu'à preuve du contraire
un problème de santé publique dont la cible la plus
vulnérable est les enfants de 0 à 5 ans car elles constituent une
des premières causes de morbidité et de mortalité
élevées en RDC.
Pour remédier à cette situation, nous formulons
quelques recommandations.
RECOMMANDATIONS
v Au gouvernement congolais et la REGIDESO :
- allouer un budget conséquent permettant
l'effectivité des travaux de la REGIDESO ;
- rendre disponibles et accessibles les produits qui traitent
l'eau et la rendant potable ;
- de bien traiter l'eau et entretenir les tuyaux ;
- assurer une large distribution équitable de l'eau
partout où les populations habitent.
v Aux autorités de la Zone de Santé Urbaine de
Selembao :
- d'assurer la sensibilisation sur les maladies hydriques et
leurs moyens de prévention ;
- sensibiliser les populations sur les notions
d'hygiène des mains et le traitement de l'eau de boisson à
domicile.
v Aux populations de la Zone de Santé Urbaine de
Selembao :
- d'être actives dans la lutte contre les maladies
hydriques en traitant l'eau avant sa consommation ;
- de bien laver les mains des enfants avec du savon liquide
avant qu'ils mangent (respect des notions d'hygiène des mains);
- bien couvrir les aliments et les réchauffer avant le
repas ;
- assurer l'hygiène des matériels conservateurs
de l'eau ;
- si possible donner aux enfants de l'eau potable (eau
bouillie soit eau minérale en bouteille vendue au marché).
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- cite_note-1
http://www.lenntech.fr/applications/potable/normes/normes-oms-eau-potable.htm#ixzz3kY7nsUkL
ANNEXES
Annexe 1
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
Cher(e), parent, par la présente, nous venons
auprès de votre personnalité solliciter votre collaboration pour
la collecte des données de notre mémoire de licence en sciences
infirmières/ EASI, qui s'intitule « étude des
déterminants des maladies d'origine hydrique chez les enfants de 0-5
ans ».
Nous vous prions, cher(e) parent, de répondre en âme
et conscience à ces questions.
Consigne : Cocher la bonne assertion qui vous
convient
I. Caractéristiques sociodémographiques
des enquêtés
1. âge:..........................ans
2. Sexe : 1. Masculin, 2. Féminin
3. Niveau d'études : 1. Sans niveau, 2. Primaire, 3.
Secondaire, 4. Supérieur
4. Profession (occupation) : 1. Sans emploi; 2.
Fonctionnaire ; 3. Informel ; 4. Ménagère ; 5.
Commerçant
II. Paramètres se rapportant au sujet de
l'étude
1. As-tu déjà entendu parler des maladies
hydriques ?
R/ 1. OUI ; 2. NON
2. Si oui, quelle est la source d'information ?
1. Médias ; 2. Hôpital ; 3. Ecole ;
4. Famille ; 5. Amis ; 6. Autres à préciser
3. Votre parcelle dispose-t-elle d'un robinet d'eau courante?
1. OUI ; 2. NON
4. Quel type d'eau donnez-vous à vos enfants ?
1. Eau de robinet ; 2. Eau en bouteille ; 3. Eau
bouillie ; 4. Eau de puits
5. Où conservez-vous l'eau de boisson de votre
ménage ?
1. Bidon ; 2. Seau avec couvercle ; 3. Seau sans
couvercle ; 4. Bassinet ; 5. Touque en plastique ; 6. Touque en
métal ; 7. Citerne
6. Utilisez-vous l'eau propre pour le lavage des
aliments ?
1. OUI ; 2. NON
7. Si oui, d'où provient cette eau (choisissez la
réponse au numéro 5 cochant une des assertions) ?
8. Savez-vous que l'eau de mauvaise qualité a des
inconvénients sur la santé ?
1. OUI ; 2. NON
9. Quelle est la maladie la plus incriminée par l'eau
souillée ?
1. Amibiase intestinale ; 2.Paludisme ; 3. Infections
respiratoires aigues ;
4. Choléra ; 5. Giardiase ; 6. Verminoses
intestinales ; 6. Mycoses ;
7. Autres à précise
10. Quel est l'état de tuyauteries de votre
quartier ?
1. Bon ; 2. Mauvais ; 3. Assez bon ; 4.Très
mauvais
11. Y-a-t-il présence des eaux stagnantes de fois dans
votre parcelle ?
1. OUI ; 2. NON
12. Respectez-vous les notions d'hygiène des mains chez
vos enfants ?
1. OUI ; 2. NON
13. Couvrez-vous les aliments à manger pour vos
enfants ?
1. OUI ; 2. NON
14. Traitez-vous l'eau destinée à la consommation
pour les enfants de 0 à 5 ans ?
1. OUI ; 2. NON
15. Si oui, quel produit utilisez-vous pour le traitement de
l'eau à domicile ?
1. Aquatax ; 2. Chlore ; 3. Javel ; 4.
Ebullition ; 5. Aucun
Je vous remercie
Annexe 2
Répartition de la population de la ZS
urbaine de Selembao en 2015 selon les tranches d'âge
Année: 2015
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
ZONE DE SANTE
|
AIRE DE SANTE
|
NOMBRE AS
|
Population total 2014 1.047
|
|
Pop 2015
|
Pop cible 0-11 mois
|
Nourrisson survivants
|
pop cible 0-11m (mensuelle)
|
Nourrisson survivants (mensuelle)
|
|
pop d enfants de 0-15ans (48%) PFA
|
pop d enfants de 6-15ans (46%)
|
pop de femmes de 14-49ans (21%)
|
pop d enfants de 0-59mois (18,9%)
|
pop d enfants de 12-59mois(14,9%)
|
pop d'enf de moins de 30jours(4,7%)
|
pop d'enf de 0- 11 mois(4%)
|
pop d'enf de 6- 11 mois(2%)
|
SELEMBAO
|
BADIADING
|
12
|
9902
|
1,033
|
10229
|
409
|
357
|
34
|
30
|
4910
|
4705
|
2148
|
1933
|
1524
|
481
|
409
|
205
|
CITE VERTE
|
13
|
14455
|
1,033
|
14932
|
597
|
521
|
50
|
43
|
7167
|
6869
|
3136
|
2822
|
2225
|
702
|
597
|
299
|
HERADY
|
15
|
18873
|
1,033
|
19496
|
780
|
680
|
65
|
57
|
9358
|
8968
|
4094
|
3685
|
2905
|
916
|
780
|
390
|
INGA
|
4
|
33659
|
1,033
|
34770
|
1391
|
1213
|
116
|
101
|
16689
|
15994
|
7302
|
6571
|
5181
|
1634
|
1391
|
695
|
KALUNGA
|
17
|
46955
|
1,033
|
48505
|
1940
|
1693
|
162
|
141
|
23282
|
22312
|
10186
|
9167
|
7227
|
2280
|
1940
|
970
|
KONDE
|
8
|
23766
|
1,033
|
24550
|
982
|
857
|
82
|
71
|
11784
|
11293
|
5156
|
4640
|
3658
|
1154
|
982
|
491
|
LIBERATION
|
14
|
1816
|
1,033
|
1876
|
75
|
65
|
6
|
5
|
900
|
863
|
394
|
355
|
280
|
88
|
75
|
38
|
LUBUDI
|
3
|
39455
|
1,033
|
40757
|
1630
|
1422
|
136
|
119
|
19563
|
18748
|
8559
|
7703
|
6073
|
1916
|
1630
|
815
|
MADIATA
|
9
|
13449
|
1,033
|
13893
|
556
|
485
|
46
|
40
|
6669
|
6391
|
2917
|
2626
|
2070
|
653
|
556
|
278
|
MBALA
|
11
|
10644
|
1,033
|
10995
|
440
|
384
|
37
|
32
|
5278
|
5058
|
2309
|
2078
|
1638
|
517
|
440
|
220
|
MOLENDE
|
6
|
20499
|
1,033
|
21175
|
847
|
739
|
71
|
62
|
10164
|
9741
|
4447
|
4002
|
3155
|
995
|
847
|
424
|
MWANATUNU
|
1
|
20038
|
1,033
|
20699
|
828
|
722
|
69
|
60
|
9936
|
9522
|
4347
|
3912
|
3084
|
973
|
828
|
414
|
NDOBE
|
7
|
10790
|
1,033
|
11146
|
446
|
389
|
37
|
32
|
5350
|
5127
|
2341
|
2107
|
1661
|
524
|
446
|
223
|
NGAFANI
|
16
|
21861
|
1,033
|
22582
|
903
|
788
|
75
|
66
|
10840
|
10388
|
4742
|
4268
|
3365
|
1061
|
903
|
452
|
NKINGU
|
10
|
18215
|
1,033
|
18816
|
753
|
657
|
63
|
55
|
9032
|
8655
|
3951
|
3556
|
2804
|
884
|
753
|
376
|
NKOMBE
|
5
|
14496
|
1,033
|
14974
|
599
|
523
|
50
|
44
|
7188
|
6888
|
3145
|
2830
|
2231
|
704
|
599
|
299
|
NKULU
|
2
|
29090
|
1,033
|
30050
|
1202
|
1049
|
100
|
87
|
14424
|
13823
|
6310
|
5679
|
4477
|
1412
|
1202
|
601
|
PULULU MBAV
|
18
|
23730
|
1,033
|
24513
|
981
|
856
|
82
|
71
|
11766
|
11276
|
5148
|
4633
|
3652
|
1152
|
981
|
490
|
Annexe 3
Paramètres de l'eau potable selon
l'OMS
Elément/ substance
|
Symbole/ formule
|
Concentration normalement trouvée dans l'eau de
surface
|
Lignes directrices fixées par l'OMS
|
Aluminium
|
Al
|
|
0,2 mg/l
|
Ammonium
|
NH4+
|
< 0,2 mg/l (peut aller jusqu'à 0,3mg/l dans une eau
anaérobique)
|
Pas de contraintes
|
Antimoine
|
Sb
|
< 4 ìg/l
|
0.02 mg/l
|
Arsenic
|
As
|
|
0,01 mg/l
|
Amiante
|
|
|
Pas de valeur guide
|
Baryum
|
Ba
|
|
0,7 mg/l
|
Béryllium
|
Be
|
< 1 ìg/l
|
Pas de valeur guide
|
Bore
|
B
|
< 1 mg/l
|
0.5mg/l
|
Cadmium
|
Cd
|
< 1 ìg/l
|
0,003 mg/l
|
Chlore
|
Cl
|
|
Pas de valeur mais on peut noter un goût à partir de
250 mg/l
|
Chrome
|
Cr+3, Cr+6
|
< 2 ìg/l
|
chrome total : 0,05 mg/l
|
Couleur
|
|
|
Pas de valeur guide
|
Cuivre
|
Cu2+
|
|
2 mg/l
|
Cyanure
|
CN-
|
|
0,07 mg/l
|
oxygène
dissous
|
O2
|
|
Pas de valeur guide
|
Fluorure
|
F-
|
< 1,5 mg/l (up to 10)
|
1,5 mg/l
|
Dureté
|
mg/l
CaCO3
|
|
200 ppm
|
Sulfure d'hydrogène
|
H2S
|
|
0.05 à 1 mg/L
|
Fer
|
Fe
|
0,5 - 50 mg/l
|
Pas de valeur guide
|
Plomb
|
Pb
|
|
0,01 mg/l
|
Manganèse
|
Mn
|
|
0,4 mg/l
|
Mercure
|
Hg
|
< 0,5 ìg/l
|
inorganique : 0,006 mg/l
|
Molybd
ène
|
Mb
|
< 0,01 mg/l
|
0,07 mg/l
|
Nickel
|
Ni
|
< 0,02 mg/l
|
0,07 mg/l
|
Nitrate
et nitrite
|
NO3, NO2
|
|
50 et 3 mg/l (exposition à court terme)
0.2 mg/l (exposition à long terme)
|
Turbidité
|
|
|
Non mentionnée
|
pH
|
|
|
Pas de valeur guide mais un optimum entre 6.5 et 9.5
|
Sélénium
|
Se
|
<< 0,01 mg/l
|
0,01 mg/l
|
Argent
|
Ag
|
5 - 50 ìg/l
|
Pas de valeur guide
|
Sodium
|
Na
|
< 20 mg/l
|
Pas de valeur guide
|
Sulfate
|
SO4
|
|
500 mg/l
|
Etain
inorganique
|
Sn
|
|
Pas de valeur guide : peu toxique
|
TDS
|
|
|
Pas de valeur guide mais optimum en dessous de 1000 mg/l
|
Uranium
|
U
|
|
0.015 mg/l
|
Zinc
|
Zn
|
|
3 mg/l
|
Annexe 4
Liste des désinfectants d'eau selon
l'OMS
Groupe
|
Substance
|
Formule
|
Lignes directrices fixées par l'OMS
|
Désinfectants
|
Chloramines
|
NHnCl(3-n), where n =
0, 1 or 2
|
Non mentionné
|
Dichlore
|
Cl2
|
5 mg/l
|
Dioxyde de chlore
|
ClO2
|
Pas de valeur guide
|
Diode
|
I2
|
Pas de valeur guide
|
Désinfectant par produits
|
Bromate
|
Br O3-
|
10 ìg/l
|
Chlorate
|
Cl O3-
|
70 ìg/l
|
Chlorite
|
Cl O2-
|
70 ìg/l
|
Chlorophenols
|
2-Chlorophenol (2-CP)
|
C6 H5 Cl O
|
Pas de valeur guide
|
2,4-Dichlorophenol (2,4-DCP)
|
C6 H4 Cl2 O
|
Pas de valeur guide
|
2, 4,6-Trichlorophenol (2, 4,6-TCP)
|
C6 H3 Cl3 O
|
200 ìg/l
|
Formaldéhyde
|
HCHO
|
Pas de valeur guide
|
MX (3-Chloro-4-dichlorométhyl-5-hydroxy-2(5H)-furanone)
|
C5 H3 Cl3 O3
|
Pas de valeur guide
|
Trihalométhanes
|
Bromoforme
|
C H Br3
|
100 ìg/l
|
Dibromochlorométhane
|
CH Br2 Cl
|
100 ìg/l
|
Bromodichlorométhane
|
CH Br Cl2
|
60 ìg/l
|
Chloroforme
|
CH Cl3
|
300 ìg/l
|
Acides acétiques chlorés
|
Acide Monochloroacétique
|
C2 H3 Cl O2
|
Pas de valeur guide
|
Acide Dichloroacétique
|
C2 H2 Cl2 O2
|
50 ìg/l
|
Acide Trichloroacétique
|
C2 H Cl3 O2
|
20 ìg/l
|
Hydrate de chloral (trichloroacétaldéhyde)
|
C Cl3 CH(OH)2
|
Pas de valeur guide
|
Chloroacétones
|
C3 H5 O Cl
|
Pas de valeur guide
|
Halogènésacétonitriles
|
Dichloroacétonitrile
|
C2 H Cl2 N
|
20 ìg/l
|
Dibromoacétonitrile
|
C2 H Br2 N
|
70 ìg/l
|
Bromochloroacétonitrile
|
CH Cl2 CN
|
Pas de contraintes
|
Trichloroacétonitrile
|
C2 Cl3 N
|
Pas de valeur guide
|
Chlorure de cyanogène
|
Cl CN
|
70 ìg/l
|
trichloronitrométhane
|
C Cl3 NO2
|
Pas de valeur guide
|