UNIVERSITE ADVENTISTE DE LUKANGA
« UNILUK »
B.P : 180 BUTEMBO
FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUE ET DE GESTION
EVOLUTION DE LA PRODUCTION DU CACAO EN TERRITOIRE DE BENI
2006-2014
Par : BWA MBALE BAYOLO AIME
Travail de fin de cycle présenté et défendue
en vue de l'obtention du grade de gradué en sciences économique
et de gestion
Directeur : MBUSA VWEYA, assistant
Année académique : 2014-2015
EPIGRAPHE
« Les mathématiques sont devenues très
populaire en sciences économiques. Elles présentent un avantage
évident en ce qu'elles permettent des détenir pleinement comptes
des influences réciproques d'un nombre élevé des variables
et de les mettre en lumière en terme quantitatifs.»
Adhin.J
« Pour le bien et pour les pires, les
mathématiques sont devenues le langage de l'analyse économique
moderne. En quantifiant les relations entre les variables économiques et
les acteurs de l'économie. Elles formalisent et clarifient les
propriétés de ces relations. Grace à cette approche, elles
permettent aux économistes d'identifier et d'analyser ces
propriétés générales qui sont exigées pour
le comportement du système économique»
i
DEDICACE
A mon père MUGHENI BAYOLO Lwanzo et ma mère
KAVIRA LUVALYA Germanto ;
A toute ma famille ;
A tous ceux qui m'ont soutenu dans mes études ;
A tous ceux qui m'aiment ;
A la Famille MBUSA VWEYA, KMBALE SIMISI, MUBEKWA, KAMBALE TUMO,
KASEREKA MBAHWEKA, MBASOME MULUHIRWA;
A ma très chère KAVIRA MUBEKA Francine.
AMANI BWAMBALE BAYOLO Aimé
ii
REMERCIEMENTS
Au terme de notre premier cycle en sciences
économiques et de gestion, nous adressons nos sincères
remerciements en notre Créateur Dieu Tout puissant pour sa riche
protection et sa grâce qu'Il n'a cessé de nous combler durant
notre séjour à l'Université Adventiste de Lukanga.
Nos remerciements s'adressent à toute la
communauté académique scientifique de l'université
adventiste de Lukanga pour l'encadrement scientifique et spirituel à
notre égard.
Nos remerciements d'une manière plus
particulière, vent à la Famille MUGHENI BAYOLO pour le sacrifice,
amour et dévouement inestimable.
Nos remerciements s'adressent également à
toutes les autorités de l'Université Adventiste de Lukanga plus
particulièrement les professeurs, chefs des travaux et assistants de la
faculté de sciences économiques et de gestion de
l'université adventiste de Lukanga.
Nos remerciements à tous nos camarades de lutte
KAVIRA SIVIHWA, KAHINDO MUKANIRWA, KAHINDO TAMUWITE, KAVIRA MUKWRAMBYA, KIZITO
SIKAKULYA, KAMBALE MBULINYOLO, KAMBALE KALUMENDO, MUVUNGA, GRACE NDOLO,
KIDIJO et tous nos amis du dortoir garçon Atlanta.
iii
Nos remerciements à nos soeurs et frères
Barack Bayolo, Furaha Bayolo, Asi Bayolo, Salama Bayolo, Victoire Bayolo,
Paluku Nyamusura, Mumbere Kaviti, Kambale Simisi Djimi, Kambale Kisuki
Moise, Paluku Kahalire, Bernard, Angelous, Trésor Nzovoli.
A nos oncles paternels, maternels, tentes paternels et
maternels Kavuhgo Mugheni, Raphael Bayolo, Gustave Luvalya, Kavugho Luvalya,
kasereka Kayenga ;
Nos sincères remerciements au Recteur de
l'unviersité, Prof. Docteur Benjamin Akiano, au Sécréteur
Général Académique, Prof. Dr Katembo Thaddée, le
Responsable des Services aux Etudiants, Prof. Dr Kasereka Kavis, au
trésorier de l'université Monsieur Richard Mutombo et
précepteur Monsieur Nselele Bweya ;
Nos remerciements au Président de l'association nord
Kivu Field, Monsieur Professeur Docteur Kasereka Mutavali.
Nos remerciements au Chef de secteur et à tous les
agents de l'office national du café secteur de Beni, au responsable et
à tous les agents de l'Esco- Kivu, à l'administrateur du
territoire et les agents du bureau de territoire de Beni pour leur accueil
chaleureux manifesté à notre égard pendant notre
récolte des données.
iv
AMANI BWAMBALE BAYOLO
Aimé
LISTE DES ABREVEATIONS
CF : Cout fixe
CI : Consommation Intermédiaire
CV : Cout Variable
CVM : Cout Variable Moyen
NECAT : Union du Congo de l'Est
TES : Tableaux des Entres et Sorties
TFC : Travail de Fin de Cycle
TRI : Taux de Rendement Interne
TVA : Taxe sur Valeur Ajoutée
SUP. CULT. : Superficie Cultive
ONC : Office National du Café
PF : Produit Fini
PIB : Produit Intérieur Bruit
PM : Production Moyenne
PU : Prix Unitaire
R : Revenu
v
UNILUK : Université Adventiste de Lukanga
LISTES DE TABLEAUX
Tableau 1:Production en tonnes de fèves de
cacao
3
Tableau 2 : Revenu moyen par rapport
à l'hectare
3
Tableau 3: Evolution de la production par rapport
à l'indice
3
Tableau 4 : Evolution de la production et la
surface par rapport à l'indice
3
Tableau 5: Evolution de la production par rapport au
facteur travail
3
Tableau 6: Evolution de la production par rapport au
facteur terre
3
Tableau 7: Production simplifié
3
Tableau 8 : Calcule des éléments de
la régression linaire
3
vi
Table de matières
Epigraphe
i
DEDICACE
iii
REMERCIEMENTS
iii
LISTE DES ABREVEATIONS
iii
LISTES DE TABLEAUX
iii
0.INTRODUCTION GENERALE
3
0.1. Problématique
3
0.2. Hypothèse
3
0.3. Objectifs du travail.
3
0.4. Méthodologies et techniques utilises
3
2.4.Subdivision du travail
3
Chapitre I: REVUE DE LITTERATURE
3
I.1. Définition des concepts
3
I.1.1. Notion de 1'entreprise
3
I.1.1.2. Notion de la production
3
I.1.1.3. Le calcul économique du producteur
3
I.1.1.4. La fonction de la production
3
I. 1.1.5.choix du producteur
3
I.1.1.6. Notion du cout de production
3
I.2. Etudes antérieurs
3
Chapitre II: METHODOLOGIE
3
II.2.1. Présentation du territoire de Beni
3
1)Situation géographique du territoire de Beni
3
2) Situation politico administrative
3
3) Climat et relief
3
4) Le sol, végétation et hydrographie
3
5) Situation sociale
3
6) Le tourisme
3
7) La situation
économique............................................................
3
II.2.Aperçu sur la culture du cacaoyer
3
1) les origines des espèces
3
vii
2) L'écologie du cacaoyer
3
3) But de la culture du cacao
3
4) Culture des fèves de
cacao............................................................
3
5) Économie du cacao
3
6) Les principaux producteurs du cacao
3
7) Exportations et importations de cacao
3
8. Propriétés du cacao
3
II.3. Type d'étude et méthodologie
3
II.4. Choix et taille de l'échantillon
3
II.4. La société à
Responsabilité limite Esco- Kivu.
3
1) Historique
3
2) Forme juridique
3
3) objectif poursuivis par l'Esco-Kivu
3
Chapitre III: MODELE MATHEMATIQUE DE L'EVOLUTION DE LA
PRODUCTION DU CACAO EN TERRITOIRE DE BENI 2006-2014
3
III.1. La production du cacao
3
3.2. Modelé mathématique de
l'évolution de la production du cacao en territoire de Beni
3
a.Calcule des moyennes
3
c.Coefficient de corrélation (r)
3
d.Le coefficient de détermination (R)
3
CONCLUSION ET SUGGESTION
3
viii
REFERENCE
BIBLIOGRAPHIQUE...........................................................
3
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1.
Problématique
Le problèmemajeur des producteurs dans le monde actuel,
n'est pas de produire beaucoup pour vendre, mais
plutôt de savoir d'abord la quantité à produire en vue de
déterminer à quel cout de revient il faut produire. C'est ainsi
que Frois(1992) ajoute « qu'il y a donc une décision à
prendre sur le nombre d'unités à fabriquer, sur le volume du
programme de fabrication à lancer»pl4. La théorie de calcul
économique du producteur nous montre que le producteur faudra
définir le volume de production compte tenu des contraintes, tant
économiques que techniques. C'est ainsi que CRAME (2003) signale que
« Les décisions de production sont de nature stratégique.
Plus précisément, ce sont souvent des décisions
déterminantes pour la compétitivité de l'entreprise et
intimement liées aux autres décisions stratégiques»
p38.
Dans plusieurs domaines, il existe des
phénomènes dont leur évolution et leur variation dans le
temps est d'une importance très grande car cette dernière peut
aider l'agent économique dans la prévision, comme la variation
des cours de change dans le domaine des finances. C'est ainsi que nous avons
intitulé notre travail de fin de cycle « Evolution de la production
du cacao en territoire de Beni 2006 - 2014 ».
La prévision est très importante pour toutes les
fonctions de l'entreprise et surtout de la production. En effet, pour de
nombreuses entreprises de production, les produits finis ont une demande
fluctuante au cours du temps et des délais de livraison au client sont
beaucoup plus coûtéquandles délais de
réapprovisionnement en composante. Dans cette situation,
l'activité de prévision est le point de départ de la
planification de la production et leur optimisation dépend par
conséquent de la qualité des prévisions.
Dans toute étude d'un processus nécessite, sans
doute, de représenter celui-ci par un modèle mathématique
caractérisant « au mieux » son comportement dynamique, et ceci
à partir de la connaissance des mesures expérimentales. Cette
étape est importante dans l'analyse des processus étant
donné qu'elle conditionne les performances et les objectifs
visés. Pour avoir le modèle adéquat, il faut tout d'abord
disposer des données fiables en quantité suffisante. Il
s'agît dans ce cas de la nécessité d'avoir un historique
d'observations régulièrement espacées dans le temps.
Ensuite, il faut rechercher une méthodologie prévisionnelle.
De part notre recherche, une étude
générale sera menée en vue de mettre en place un
modèle mathématique dans la théorie de calcul
économique du producteur, ainsi les questions principales auxquelles
nous tenterons de répondre dans la suite sont :
v La production de cacao en territoire de Beni est-elle une
production en rendement croissant, constant, décroissant.
v La production du cacao en territoire de Beni procure
est-elle un revenu important pour les agents économiques oeuvrant dans
ce domaine.
0.2. Hypothèse
L'hypothèse est définie par le Dictionnaire la
Rousse(2012) comme étant une « proposition à partir de
laquelle l'on raisonne pour résoudre un problème, pour
démontrer un théorème spécial, proposition des
résultats d'une observation et que l'on vérifie par la
déduction »pg551. Etant donné les différentes
questions soulevées dans notre problématique, la présente
recherche est sous-tendue par les hypothèses suivantes :
§ I1 se pourrait que le niveau de production du cacao en
territoire de Beni soit croissant.
§ Il est probable que la production du cacao en
territoire de Beni procure un revenu important pour les agents
économiques.
0.3.
Objectifs du travail.
Le territoire de Beni est généralement un milieu
rural. La principale activité économique des habitants est
l'agriculture parmi les plantes cultivées nous citons le café, le
palmier à huile et le riz. Toutefois, le revenu procuré jadis par
la vente de café (commerce) a diminué ce dernier temps suite
à la « tracheomychose » qui a sensiblement
réduit le volume de la production caféier. Raison pour laquelle
la population du territoire de Beni cultive le Cacaoyer à la place du
caféier. L'étude de l'évolution de la production en
territoire de Beni est intéressante à ce sensé qu'elle
nous permettra de mettre en place un modèle mathématique de
l'évolution de la production de cacao en territoire de Beni, de nous
renseigner sur les agents économiques du phénomène.
0.4.
Méthodologies et techniques utilises
1. Méthodes utilise
Laméthode est définie selon Doron et Parot
(1998) comme étant «l'ensemble des processus, démarche ou
règles adaptées dans la conduite d'une recherche ou dans une
pratique »pg452.
La méthode historique, elle nous a permis d'obtenir les
données historiques de différentes productions issues de
phénomène de temps de l'année 2006 à l'année
2014.
2. Techniqueutilisée
Les techniques représentent l'ensemble des
procédures ou la manière dont on collecte les données.
Elles permettent de réaliser la collecte systématique
d'informations à propos des sujets de l'étude : personnes,
objets, phénomènes.
Le modèle de régression linaire nous a permis
d'établir le modèle mathématique de l'évolution de
la production du cacao en territoire de Beni.
Technique d'interview : c'est un procédé
oral, consistant en une rencontre face à face (interaction) entre deux
personnes au minimum au cours duquel l'intervieweur pose des questions et
recueille les réponses fournies.
Par cette technique, il nous a été possible
d'accéder à certaines informations nécessaires suite
à l'entretien que nous avons eu avec certains responsables de
l'Esco-Kivu, office national du café secteur de Beni et du bureau du
territoire de Beni.
2.4.
Subdivision du travail
Notre travail aura trois chapitres hormis l'introduction et la
conclusion. Les trois sont entre outres : le premier chapitre est
intitulé revue de la littérature traite de la conceptualisation
et des études antérieures, le deuxième chapitre qui
s'intitule méthodologie, présente le produit sur lequel porte
notre étude et présente les méthodes utilisées dans
ce travail ainsi que présente le milieu d'étude et en fin le
troisième chapitre consiste à présente le modèle
mathématique de l'évolution de la production du cacao.
Chapitre I: REVUE DE LITTERATURE
Ce chapitre présent la définition des concepts
utilisent dans le travail, des études antérieures à
rapport avec ce travail de recherche.
I.1. Définition des
concepts
Dans cette sections nous avons présentes quelques
concepts qui ont le rapport avec notre travail de recherche.
I.1.1. Notion de 1'entreprise
1)Définition
Retenons que tant des définitions ont été
abordées pour la signification de l'entreprise. Selon le dictionnaire la
rousse(2012), l'entreprise est une organisation de production de biens et de
services à caractère commercial. Une entreprise quant à
Parkin, Denys et Bade (1992), est une organisation qui acheté ou qui
loue de facteurs de production et qui géré les ressources pour
produire et vendre des biens et services en vue de la réalisation de
profil.
Pour lauzel et bouquin(1988), elle est un ensemble coordonne
de l'organe agences selon des finalités spécifique pour remplir
certaines fonctions, en exécutant des opérations plus ou moins
complexes et répétitives qui aboutissent à la livraison au
marché d'objet ou prestation de service dont la vente est
génératrice d'un résultant.
En fin pourVerhust(1992), une entreprise est une cellule
économique ou sont combine a l'initiative et sous responsabilité
et de l'entrepreneur, les facteurs de nature, travail, capital et
l'organisation en vue de la production des biens et services dans un but de
lucre.
Ø Points commun des entreprises
La rareté est la raison d'être des entreprises.
En effet, chaque entreprise doit résoudre son problème
économique en ce sens qu'elle doit tirer le maximum des ressources dont
elle ne dispose qu'en quantité limitée. Pour ce faire, elle doit
décider des questions suivantes :
v Le type de produit et quantités à produire
? Les techniques utilisées pour la production des
biens
? La quantité de chaque facteur de production a
employé
? L'organisation et la structure de gestion
? Le mode de rémunération de facteur de
production
2)Les formes juridiques des
entreprises
Selon Parkin, Denys et Bade (1992), il existe principalement
trois forme d'entreprises entre outre les entreprises individuelles, les
entreprises des personnes et les entreprises par actions.
La forme juridique d'une entreprise a une incidence sur sa
structure organisationnelle et sur la façon dont
rémunèrent les facteurs de production. Elle détermine
également le montant des impôts que l'entreprise et ses
propriétaires auront à payer. En fin elle détermine qui
percevra les bénéfices et qui sera responsable des dettes au cas
où l'entreprise devait mettre fin à
ses activités.
3)Les actes économiques de l'entreprise
a. L'acte de production
Pour opérer la transformation productive,
l'entrepreneur ou chef d'entreprise réunit les facteurs de production
à l'extérieur de l'entreprise ou apportes par lui-même. De
manière brute, du travail en allouant la force de travail ou les
compétences de salaire, du capital sous sa forme technique : le
bâtiment, les équipements divers. L'entrepreneur combine
rationnellement les facteurs de production dans les proportions qui
dépendent de leurs coûts respectifs, des techniques mis en oeuvre
ou des objectifs visent. La production qui est le résultat de cette
combinaison se présente sousforme des biens matériels ou
services.
b. La distribution
L'entreprise produit des biens et des services qu'elle vend
sur marche. Le marché réunit les partisans à
l'échange ménage et entreprise désireuse d'acquérir
ou de vendre une certaines catégories des biens ou services outre le
producteur. Un nombre plus ou moins important d'intermédiaires
grossistes, négociants, détaillants, courtiers, facilitent les
échanges en acheminant les biens jusqu'à son utilisateur final.
L'ensemble des intermédiaires constitue le circuit de distribution.
? Pour produire des biens et des services correspondant aux
besoins perçu ou présumes.
? Etre admis sur marche, en fait y trouver des clients pour
vos biens
? Organiser un réseau d'information sur les
participants au marché pour connaître les besoins, leur
évolution et les comportements des concurrents.
La production et la distribution engage des coûts
suivants :
i. Le cout de production : est calculer à chaque stade
de production en faisant a somme du cout d'achat des matières
utilisées et les frais de production relatifs au stade concerne avec
éventuellement cumul des cout des productions aux stades
précédents.
ii. cout d'achat de matières premières ou
marchandises : comprenant les prix payes aux fournisseurs et les frais d'achat
(frais administratifs, transport,...).
iii. Le cout de distribution : c'est la somme de toutes les
dépenses relatives à un produit qui entraînée par
l'activité de distribution. Par exemple la commission des vendeurs,
frais de transport, publicité, etc. Le cout de distribution et de son
cout de distribution, la différence entre montant des ventes d'un
produit et de son cout de revient de ce produit constitue le résultat
analytique.
c. L'acte de répartition
Le produit de vente des biens et de services permet à
l'entreprise de rémunérer les facteurs de production qu'elle a
utilisé ainsi que la fonction d'entrepreneur et en fin de payer ses
impôts. La production a donc pour contrepartie la repartions des valeurs
crées par l'entreprise sous forme de revenu.
I.1.1.2. Notion de la production
1) Définition
Toute fois le concept production est un variable selon les
doctrines. Pour les physiocrates la production est uniquement agricole, pour le
classique tel qu'Adam Smith, David Ricardo, Marx et les marxistes la production
est la nature matricielle. Ainsi une dans la comptabilité de la
production, la production matricielle est l'obtention de bien et service
matériels c'est-à-dire utilisable pour produire un service de
matériel. Jean baptiste Say (classique) et les néoclassique : la
production est une création, de l'utilisation de la richesse, la
justification partielle car la production s'accompagnequelque fois de la
production s'accompagne quelque foi de la production et de niveau engendra une
production nouvelle destinée a lutté la misère.
2)Facteur de production
Les facteurs de production sont constitué par tout
éléments qui permettent de produire c'est-à-dire qui
constitue la production. Le facteur de production est
généralement de trois types. Certains penseurs ajoutent un
quatrième tenant compte de la technologie : le capital, le travail, la
terre et l'esprit d'entreprise. En effet, le revenu provenant de l'utilisation
de ces facteurs sont respectivement l'intérêt, la riante, le
profit...
a. Le capital
En tant que facteur de production, deux
caractéristiques méritent d'être mentionnées :
? Les capital est une marchandise
hétérogène et non homogène. Pour cette
caractéristique, on a développé la notion du
progrès technique incorpore afin de retenir pour l'analyse d'un stock de
capital hétérogène compose de capitaux de
différentes générations.
? Un stock durable que l'on considère comme flux. En
réalité, la firme utilise les flux de service engendres par le
capital dans un processus de production.
b. Le travail
Le travail représente les services ou facteurs de
production humains dans le processus de production. Toutefois, on n'utilise
généralement pas la force humaine brute elle-même.
Ainsi, le travail à l'instar du capital physique
représente le flux des services engendres par le stock de capital
humain. Leur efficacité est déterminée par l'importance de
la mise en éducation, formation professionnel, l'entretien de sante et
de mobilité au service.
c. La terre
La terre représente les services de ressources
naturelles non transformées. Ce facteur ne comprend seulement la terre
dans ses ressources naturelles tant qu'elles restent à l'état
naturel âpres la Transformation, la terre est composée à la
fois de la terre et du capital.
d. L'esprit d'entreprise ou l'organisation
L'esprit d'entreprise est un facteur de production qui nous
parait difficile à définir, l'esprit d'entreprise c'est à
quelque sorte l'aptitude reconnu chez l'individu de crée une
entreprise, qu'on appelé aussi le sens ou esprit de l'initiative. On
peut considère l'entrepreneur comme un individu qui a pour rôle
dans une firme et qui a choisi de recevoir le résidu plutôt de que
la de passe un contrat de service avec la firme. L'entrepreneur est
essentiellement un organisateur, un innovateur, un gestionnaire et un homme qui
supporte les risques. Pour Schumpeter(1911) l'entrepreneur est définie
comme un créateur a d'outrés mots un innovateur.
I.1.1.3. Le calcul économique du producteur
L'objectif majeur que poursuit une entreprise, un producteur
est que ces derniers cherche à gagner e plus d'argent possible, à
obtenir le profit maximum. Mais ce ne pas la seul possibilité :
l'entreprise peut, dans certains cas chercher à produire les plus
possible ou pour suivre un objectif d'abord social. Cependant, selon
Frois(1992) le calcul économique du producteur se résume en trois
questions essentielles entre outre : Comment produire, Combien produire, Quel
type de bien ou service à produire
1) Quelques attributions de la production
Dans une étude de la production, il revient au
producteur : à décider de ce que l'on va produire, de planifier
ce que l'on va produire c'est-à-dire comment et avec quelle ressources,
quand et quel cout, met en oeuvre les techniques de production proprement dites
à partir de décisions prise au niveau de deux premières
attributions et en fin mesure les écarts de quantité, de
qualité, les détails et le cout entre la réalisation de la
prévision, analyser les couse de ces écart, remédier
à celles sur lesquelles on peut agir et propose à la direction
générait soit les prévisions soit les modification
à faire subir à ces même prévision.
2) Choix du produit nouveau
Un choix est selon le dictionnaire Micro robert est une
décision par laquelle on donne de la préférence a une
chose, une possibilité en écartant d'outre. Pour faire un choix,
l'entreprise utilise un certain nombre des critères pour évaluer
un certain les produit nouveau.
Critère relatifs aux exigences du marché
à savoir :
§ La disponibilité de matière
première, le produit fini ;
§ La production de se procurer des machines, de
l'outillage nécessaire pour la fabrication de ce produit ;
§ La possibilité d'accéder aux
méthodes de fabrication nécessaires
§ L'utilisation des techniques récentes permettant
de conserver une avance technologique suffisante sur la concurrence
§ L'originalité, efficacité de la
production vis-à-vis de la concurrence.
I.1.1.4. La fonction de la production
1) Définition
La fonction de production décrit la relation entre la
quantité produite d'un bien quelconque et les quantités des
différents facteurs nécessaire à sa production. Pour
Martin et Silem(2003) considère la production comme étant une
activité économique socialement organisée consistant
à l'obtention des biens et services destines à satisfaire
directement ou indirectement de besoins par la transformation des biens
intermédiaires en combinant du travail et du capital et qui donne lieu
à une contrepartie du revenue.
En fin pour Rodrigue Tremblay, la fonction de production c'est
la relation technique entre les facteurs de production (inputs) et la
production (output) s'appelle fonction de production.
2)Caractéristique générales de la
production
La fonction de production décrit la relation entre la
quantité produite d'un bien quelconque et les quantités des
différents facteurs nécessaire à la fabrication.
3) Les isoquants
a. Définition
Les facteurs de production d'une entreprise n'étant pas
fixe en long terme, l'entreprise est à mesure de combiner les facteurs
de la meilleure façon de manière à atteindre la
production.
b. Forme d'isoquants
L'isoquant possède une pente négative,
décroissante vers les bas. Cette propriété des courbes
d'isoquant soulève une implication technique importent : si, en effet,
un entrepreneur désire diminuer l'emploi d'un facteur de production sans
modifier le niveau de production, il doit nécessairement accroître
l'utilisation des outres facteurs de production.
La forme de l'isoquant est telle qu'il vient de plus en plus
difficile de substituer les unîtes d'un facteur de production à
celle des autres. Cette priorité d'un taux marginale de substitution
décroissante est la conséquence de la forme convexe de la courbe
de l'isoquant, c'est-à-dire que la pente varie le long de l'isoquant de
sorte que la signification marginale varie le long de l'isoquant de sorte que
la signification marginale d'un facteur de production par rapport à
l'autre diminue.
Tout comme dans un cas de courbes d'indifférence, deux
isoquants ne peuvent se couper. En effet, ceci représente une
impossibilité puis qu'au point d'intersection de l'entreprise
combinaisons de facteur de production.
4) Les produits marginaux
La productivité marginale de la terre est le
supplément de production découlant de l'utilisation d'une
unité supplémentaire de la terre dans le processus de production,
l'utilisation des autres facteurs supplémentaire de la production
restant constant. En outre la productivité marginale est la variation
dans la production totale quand le facteur s'accroit d'une unité et est
équivalent à la rente de la courbe de productivité totale.
Caractéristiques de la courbe de la productivité marginale, quant
à Frois(1992)
La courbe de la productivité marginale coupe la courbe
de productivité moyenne au maximum de cette dernière ;
La courbe de productivité marginale est au-dessus de la
courbe de productivité moyenne quand celle-ci est au-dessus de la courbe
de productivité moyenne quand celle-ci est croissante ;
La courbe de productivité marginale est au-dessous de
la courbe de productivité moyenne quand celle-ci est
décroissante.
v Le choix du meilleur procède de production
Le choix de la meilleure technique de production consiste donc
à découvrir celle qui est plus avantageuse où la moins
coûteuse. Pour découvrir le procède de production le plus
économique, nous devons connaître ce dont dispose le producteur et
de même que le prix de facteur de production auxquelles elle doit
nécessairement faire appel pour réaliser ses objectifs.
I. 1.1.5.choix du producteur
Le choix du producteur n'est rien d'autres qu'un
problème de maximisation sous contrainte d'allocation optimale des
ressources. La carte de l'isoquants fournit une information technique sur les
différents volumes de production possibles pour différentes
combinaisons des facteurs de production.
1) La droite de budget ou d'iso cout
La droite de budget ou droite d'iso coût permet de
définir l'ensemble des combinaisons possibles de facteurs de production
à la possibilité d'acquérir sous contraintes
déjà précises ; le domaine de production est
représenter par l'intersection du quadrant positif et demi plans situe
sous le budget.
2) Sentier d'expansion d'une entreprise
D'une manière générale, le sentier
d'expansion désigne tout resserrement de la contrainte budgétaire
fait apparaître une nouvelle droite de budget déclare vers la
droite mais une parallèle à la précédente
inversement, tout ressèment de la contrainte engendre une nouvelle
droite de budget parallèle a précédente vers la gouache de
domaine de choix du producteur se restreint ous'accroit selon
l'hypothèse envisagée.
Quant or relier l'ensemble des points définissant
l'équilibre du producteur, on construit le sentier d'expansion ; cette
courbe exprime l'accroissement des quantités de facteurs utilise,
accroissement consécutif à l'augmentation du budget, au
accroissement de quantités des facteurs utilises, accroissement
consécutif à l'augmentation du budget, au desserrement de
contrainte le prix des facteurs étant supposés fixes.
I.1.1.6. Notion du cout de production
1) Définition
Pour Frois(1992) le cout de production représente un
ensemble des dépenses nécessaire à l'obtention d'un volume
de production donnée.
2) Typologie des coûts
Le cout global Disons que c'est un cout d'une série
d'un ensemble d'unîtes. Elle comprend :
a. le cout fixe(CF) : c'est le cout qui en priori, ne varie
pas, pratiquement aucun cout n'est fixe à moins que la période
considérée ne soit très courte. Ils représentent
les charges soit et pertes aux quelle l'entreprise doit faire quel que soit son
niveau de production.
CF
b. le cout variable(CV): est constitué seulement par
des charges et pertes qui variant avec le volume d'activités d'une
entreprises sans qu'il ait nécessairement ne exacte
proportionnalité entre le volume de produit obtenue.
c. le cout total(CT) : est la somme de la somme de
l'ensemble des couts fixes est variables.
d. Cout marginal(Cm)
Le cout marginal est le cout d'une unité en plus ou en
moins par rapport au cout prévu pour une production
déterminée. C'est le supplément de cout entraine par la
production d'une unité de production d'une unité de production
e. Cout moyen(CM)
C'est un cout qui peut être ramène à
l'unité d'objets ou à une unité mesure. Par exemple le
cout d'une écritoire. Ce cout comprend :
§ les couts fixe moyens (CFM) : le cout fixe moyen
représente le cout fixe supporte par chaque unité de production
§ cout variable moyens(CVM) : représente le
cout variable supporte par chaque unité de production.
§ Le cout total moyen(CTM) : représente le
cout total supporte par chaque unité de production.
I.2. Etudes antérieurs
Cette section présenter quelques idées issusdes
ouvrage, livres, travail de fin ce cycle, mémoire que nous avons lit qui
a des rapports avec notre thème recherche.
Folefack(2003) dans son travail analyse
socio-économique de la commercialisation du cacao en zone forestiere du
cameroune. Ses analyses ont montré qu'il y a des importantes
mutations institutionnelles, avec une redistribution des rôles entre les
différents opérateurs de la filière. Le transfert de
responsabilité dans la commercialisation de cacao de l'Etat vers le
secteur privé, s'est révélé insuffisante à
satisfaire entièrement les attentes des producteurs. En plus, il a
remarque que les producteurs éprouvent des réels problèmes
d'adaptation, et d'énormes difficultés au niveau du financement
des exploitations, de l'approvisionnement en intrants agricoles, de la lutte
phytosanitaire et de la vente de leur production. Tout ceci a un impact
négatif sur la qualité du cacao produit, avec pour effet pervers
la perte de la compétitivité du label camerounais au
marché international. Bien plus, suite à des fluctuations
permanentes des prix et un abandon des producteurs à eux-mêmes, on
observe une réduction drastique des revenus des paysans et de leur
niveau de vie. Par ailleurs, l'analyse de la structure du marché montre
un rôle prépondérant des opérateurs privés
dans le circuit de commercialisation. Le marché de la zone, bien que
concurrentiel est affecté par des nombreuses distorsions, qui rendent le
fonctionnement imparfait.
Djimolde (2004) dans son travail de DES,Etude d'un projet de
la mise en place d'une unite de production de chocolate a Djamena au Tchad, il
a constaté que l'offre de pâte chocolatée est
assurée par des flux d'importations en provenance du Cameroun, du
Nigeria, de la France. Il ajoute qu'en 2005, l'offre de pâte
chocolatée s'élève à 10251 tonne. La demande est
estimée à 16 000 tonnes grâce à une enquête
auprès des ménages (laquelle enquête a estimé la
consommation actuelle du Tchad est de 6,8 kg par habitant par an); d'où
un déficit de 5749 tonnes. Il a aussi constaté que sur le plan
technique, l'unité de production de pâte chocolatée
projetée aura une capacité de production de 3,75 tonnes par heure
et sera localisée à N'DJAMENA.
Pendant les deux premières années
d'exploitation, l'usine ne fonctionnera que 8 heures par jour ; c'est à
partir de la 3ème année qu'elle atteindra sa pleine
capacité de production et fonctionnera 16 heures par jour pendant 300
jours. La pâte chocolatée sera fabriquée à base de
cacao (pâte et beurre de cacao), du sucre et d'arachide. Le sucre et
l'arachide existent sur le marché local et en quantité
suffisante, nécessaire à la production ; quant au cacao, il sera
importé du Cameroun et/ ou de la Côte d'Ivoire.
Deux variantes du projet liées à la composition
(production de pâte chocolatée plus cacaotée et production
de pâte d'arachide chocolatée) et deux variantes liées au
conditionnement (production des pots de 500 g uniquement et production des pots
de 500 g et 90 g) ont été examinées.
Dans le domaine financier, les investissements initiaux
prévus sont de l'ordre de 1007,84 millions de FCFA. La
rentabilité intrinsèque du projet est déterminée
à travers deux variantes de composition et deux variantes
d'emballages.
Kalungwana(2011) a fait une étude concernant la
production et la commercialisation du cacao en territoire de Beni, après
son étude il a constaté qu'il avait une augmentation de la
production du cacao en territoire de Beni de 12,% en 2010, il signale que
cette augmentation s'explique par le nombre de plus a plus croissant des
agriculteurs oeuvrant dans la culture du cacao.
En plus, il a constaté que l'axe Mutwanga a
été la principal producteur de cacao en territoire de Beni en
contribuant respectivement pour 43,55 et 39,33 en 2009 et 2010 une moyenne de
41,42. Cet axe suivi par Nobili avec une moyenne pour 2009 et 2010 de 22,21.
Oicha contribue avec une moyenne de 19,73 pour les deux années. Lwanoli
contribuant respectivement avec une moyenne de 11,42 pour les deux
années.
En fin, il a constaté que la quantité
exportée est fonction de la quantité offerte, il a
remarqué que la demande est supérieure à l'offre.
Ngoaranya(2006) dans son travail analyse évolutive de
la production de quinquina dans une entreprise agricole : cas de la
Pharmakina secteur de Lubero, il a constaté que la production de la
pharmakina ne dépendait du facteur variable, mais d'autres facteurs
telles que le capital, le travail et nature.
En suit il a constaté que le rendement n'est pas
presque rationnel, il incombe à la gestion technique de la production a
la pharmakina, de bien choisir les méthodes afin de maximiser la
production du quinquina et bien minimiser le cout entre la production et le
travail.
En fin, il a constaté les efforts de production de
quinquina dans l'entreprise Pharmkina n'était pas en vain. Sur le 72
mois qu'il a observé, seules 9 mois, ont atteint un rendement rationnel
dans lesquels les couts se montre minimise.
Chapitre II: METHODOLOGIE
II.2.1. Présentation du territoire de Beni
1)
Situation géographique du territoire de Beni
Selon les archives du bureau de territoire de Beni,
territoire de Beni est une circonscription politique administrative rurale de
la province du Nord Kivu. Il est situé entre 20 degrés et 30
degrés de longitude est ou ouest et 0 degré à 1
degré d'altitude du nord sud.
Sa superficie est de 7484 dont environs 2 000 constitue le secteur du nord du Park national de Virunga. Le territoire
de Beni se limite :
- A l'est par la République d'Ouganda et le lac
Edouard ;
- A l'ouest par le territoire de Mambasa dans le district
d'Ituri
- Au nord par le territoire d'Irumu dans le district de
l'Ituri ;
- Au sud par le territoire de Lubero.
2)
Situation politico administrative
Le territoire de Beni est composé de deux chefferies
et de deux secteurs. La chefferie des Bashu comprend sept regroupements qui
comprend sept regroupements qui sont Bunyuka, isole - Bulamo, Isale Vuhovi,
Malio-Butuhe, Masiki-Kalongo, Masiki-Vahika, Isale-Kasongwere.
La chefferie des Watalinga comprend trois regroupements :
Watalinga, Bawisa. Le secteur de Beni Mbau est constitué de
quatreregroupements : batangi, kainama, Baswagha, Madiwe.
Le secteur de Ruwenzori est constitué de cinq
regroupements : Balema, Buliki, basongora, Mabalako, Bunyangola.
3)
Climat et relief
Ce territoire jouit tantôt d'un climat
température, tantôt d'un climat humide dans la basse altitude, le
territoire présente le climat tropical. La température y varie
entre 15°C et 20° c'est ainsi que l'altitude le plus bas varie entre
870 m et 1 250 m au nord et au sud à Kyavinyonge dans le Graben
alors que le point culminant varie entre 1 900 m et 2 400 m
d'altitude au sud et de 5 000 m d'altitude pour le climat des Montagnes,
la neige éternelle que couvre le sommet du Mont Ruwenzori est l'un des
éléments qui font de ces territoires un milieu touristique.
4) Le
sol, végétation et hydrographie
La région présente :
- Dans les vallées et plaines le sol alluvionnaire noir
et sablonné structuré alimentés en eau et humidité.
- Sur les pentes on a les sols superficiels. La
végétation dans les basses altitudes est la forêt dense qui
prédomine suivi de la savane d'arbustes et de bambous, tandis que dans
la moyenne et haut altitude (plus de 4 000 m) les montagnes commencent
à perdre de végétations. Quant à l'hydrographie
nous avons le lac Edouard (Kinya - miliha) de 2 236 km, de 60 à 110
m de profondeur, les rivières dont a part la Semuliki, qui est la plus
importante, on y retrouve encore la rivière Talihya, Biena, Loulo, etc.
5)
Situation sociale
La majorité de la population du territoire de Beni est
le Nande dont leur berceau commun est Kitara Ntoro, région située
en Ouganda au massif de Ruwenzori. A leur arrive, le Wanande
rencontèrenent le Bambouti c'est-à-dire les pygmées qui
sont les premiers occupant et le Bambouba dans le territorie connait
également la présente des autres tribus, le bahobo, le Bapakombe,
le Batalinga et le Bapere oeuvrant dans ce territories. Bien que chaque groupe
parle sa langue, le swahili est la langue vernaculaire de liaison. Mais de plus
en plus, le Kinande est adapté par d'autres tribus à raison de
l'importance démographique et de l'influence commerciale des Nandes. Le
christianisme est une religion de base avec une minorité musulmane.
6) Le
tourisme
Le territoire de Beni est un milieu touristique important. Il
comprend les sites suivants :
- Ishango : un site historique ;
- Le pic marguerite du Mont Ruwenzori de 5 119 m
d'altitudes ;
- Le panorama : un site géographique de 1 400
m d'altitudes ;
- Le parc national de Virunga à Mutsora ;
- Le lac Edouard à Kyavinyonge et le site de Mavivi
Mbau (le camp des pygmées).
7) La
situation économique
L'économie du territoire de Beni est animée
par les activités de tous les secteurs économiques. Au niveau du
secteur primaire l'agriculture tant industrielle que vivrière occupe la
majorité de la population de la contrée. Au niveau du secteur
secondaire, l'industrialisation trouve son essor petit à petit on y
trouve par exemple les institutions comme Palmba, Saibu, Enra, CTB Butuhe pour
le thé.
II.2.Aperçu sur la
culture du cacaoyer
Le cacao (du nahuatl cacahuatlqui désigne les
fèves du cacaoyer) est la poudre obtenue après
torréfaction et broyage de l'amande des fèves de cacao
fermentées produites par le cacaoyer.
Cette opération permet également d'extraire la
graisse que l'on appelle beurre de cacao. 95 % de la production mondiale de
cacao provient d'une agriculture familiale paysanne vivant sur un à
trois hectares de plantation de cacaoyers.
1) les origines des
espèces
Selon Flery.1 I, (1988), le cacaoyer est d'origine de la
forêt tropicalehumide d'Amazonie centrale et du sud. Il y était
cultivé par le Maya bien longtemps avant la venue des européens.
Sa culture en Asie au 16e siècle. Tandis que son
introduction en Afrique, principale région actuelle de la production, ne
date que du début du 19e siècle. Le cacaoyer
appartient à la famille desterculiorel, la seule espèce
cultivée commercialement est la theobroma cacao, celle-ci se reparti en
trois grands groupes :Griollo, Forastero et Trinitorio. Mémento de
l'agronome(2012).
L'introduction du cacao en République
Démocratique du Congo, précisément en territoire de Beni
date de l'époque coloniale, seulement la population autochtone ne
s'intéressait pas beaucoup à cette culture a couse des exigences
de la plante.
Ainsi, le territoire de Beni, l'introduction a
été vulgarise par la société d'exploitation
agricole et commerciale (SEAC /Beni) sur recommandation de monsieur Philip
Betts directeur général de la société
d'esco-Ouganda ayant son siège àKampala.
2) L'écologie du
cacaoyer
L'écologie du cacaoyer est celle des forets au climat
chaud et humide, sèche prolongée, sans saison: sèche
prolongée.
- La température moyenne annuelle optimale est de 25
degrés minimum absolu de 10 degrés.
- La pluviométrie optimale est de 1500 à
2500mm. La période sèche ne doit pas excéder trois mois.
Le taux d'humidité relative de l'aire doit être
élève (optimum85%) ;
- Le jeune cacaoyer à besoin d'être
protège d'éclairement trop intense pendant le trois
premières années. Cependant, la région ou
l'éclairement incident est inférieur à 1800heures par an
le plein potentiel productif du cacaoyer est d'obtenir en plein soleil, sous
condition d'apports rigoureux et réguliers d'intrant à fin
d'entretenir la fertilité de sols et de protéger les arbres d'une
pression parasitaire a très intense au soleil, si le recours aux
intrants n'est pas assure, il est généralement
préférable de permanant interceptant entre 20 et 40% du
rayonnement ;
- Les propriétés physique du sol doit assurer
une bonne rétention de l'eau mais les racines ne doivent pas être
asphyxiées. Le sol doit être légèrement acide et sa
teneur en matière organique élevées dans l'horizon
supérieur ;
- Le cacaoyer peut passer jusqu'à 1000m d'altitude sous
l'équateur, à l'altitude de 20degre nord ou sud, seul le niveau
de la mère lui convient.
3)But de la culture du cacao
La fève de cacao constitue la matière
première d'une importante industrie qui fabrique : Soit de produits
demis finie destinées à d'autres industries ;
Pate de cacao utilisée en chocolaterie, biscuiteries,
platerie, fondue de cacao destinée à diverses industries
alimentaires de produits sucres, beurre de cacao, en confiserie, chocolaterie,
parfumerie, pharmacie.
Soit ce produits finis destines directement à la
consommation de : chocolat a table, chocolat a poudre. Ces sous-produits de
cette industrie, coques, matière grasse extraites des coques et germes,
peuvent être récupère pour alimentation du bétail,"
la fabrication d'engrais, la pharmacie ou la savonnerie.
4) Culture des fèves de
cacao
a. Culture de cacaoyer
La production cacaoyer mondiale est assure par 90% par des
exploitations familiales de moins de 10 hectares. La production du type
industrie, elle recourant fortement aux intrants (engrais et prestidicides).
Existe surtout en Amérique latine et en Asie mais est un exceptionnelle
en Afrique, sa productivité moyenne est une à deux tonnes et
demis de cacao marchand par hectare. En exception familial, la
productivité est générale de 300 à 700kg par
hectare le mois, elle dépense 1 tonne par hectare dans un système
intensifié de Serlawisii (Indonésie). Les plantations sont
génialement crée à partir de semences, sélectionnes
ou non. Ces dernières années, on observe cependant à une
région d'intérêt pour la plantation clonal(greffage ou
butinage, principalement en Malaisie et en équateur). Dans les
systèmes de culture paysans implante sur défiche
forestière, les seul capitale nécessaire est de travail, mais les
pratique ne permet pas d'installer un système stable. En effet, la
rentabilité de plantation décroit âpres une trentaine
d'années et son renouvellement s'impose.Il existe plusieurs
variétés de cacaoyers (forastero, criollo, trinitario) dont les
fèves seront sélectionnées par les chocolatiers pour leurs
qualités gustatives variables suivant la variété et le
lieu de production.
§ Le forastero (80-90 % de la production mondiale)
originaire d'Amazonie mais principalement cultivé en Afrique,
Brésil et Equateur, le plus rustique.
§ Le criollo (1 -5 % de la production mondiale),
originaire du Venezuela, cultivé en Amérique latine
(Caraïbes, Antilles, Mexique, Venezuela, Colombie), le plus fin et
aromatique, doux et légèrement amer.
§ Le trinitario (10-20 % de la production mondiale), issu
du croisement des deux précédents, apparu au XVIIIe
siècle sur l'île Trinidad pour pallier les pertes importantes
causées par les ouragans dans les cultures de criollo, plus fragile.
Cultivé en Amérique hispanophone, Trinidad, en Afrique
principalement au Cameroun et en Asie, arômes fins mais moins intenses
que le criollo.
§ Le national, forastero produit en Equateur, avec des
arômes plus fins qu'un forastero courant.
b. La mise en place de la culture
Le sol doit être humifère, profond et argilo
sableux, avoir un bon équilibre chimique et un pouvoir de
rétention en eau élève pour assure une alimentation
hydrique aussi constante que possible. La préparation traditionnelle du
terrain consiste en un abattage partiel du couvert forestier.
Un maximum de cambrage (la moitié de la lumière
totale) doit être maintenu à la plantation afin d'éviter
les effets néfaste du plein sur les jeunes plantes. Si l'abattage du
couvert forestier a été trop important ou total, il fout
procéder, six à huit mois avant plantation des jeunes cacaoyers,
à l'installation d'un ombrage provisoire, si possible
rémunérateur pour le planteur. Cet ombrage temporaire est plante
en interligne à la même année. Par ailleurs des arbustes
à la croissance rapide de la famille de légumineuses peuvent
être utilisés en ombrage temporaire puis définitif si
l'ombrage est juge insuffisant. Pour rentabilise la parcelle durant la
période improductive, la première, la plantation de culture
vivrière en interligne, la première voire la deuxième
année, donnée des résultats intéressants pour le
petit planteur.
Un nettoyage d'un noyon de 5cm autour de la plante de cacaoyer
doit être régulièrement ainsi qu'une protection
phytosanitaire de bourgeons. En grande plantation, l'abattage mécanique
duforêt, le dessouchage et le drainage doivent être
réalisés avec beaucoup de précaution afin d'éviter
un tassement du sol et un déplacement de l'horizon superficiel.
c. La pépinière
La pratique du semis direct est déconseille, la
plantation des plantes issus de pépinière permettant un meilleur
établissement, en entrée une production plus préconise et
un meilleur contrôle de la densité ; la pépinière
est constituée par un abri admettant la moitié de la
luminosité extérieur. Les fèves, dépourvues de
leurs mucilage et de 12cm de diamètre, entièrement remplis de
bonne terre végétale de surface, la fève est
enfoncé a 1,5cm de profondeur, le hile attache la fève au rachis
de la cabosse vers le bas compte tenu de perte a la germination et
pépinière, il fout prévoir 2000 plants par hectare
à planter. Cela équivaut à cinquante ou soixante cabosse
mure et 80 maître carre de pépinière en disposant les sache
en range jumelé mêle de vingt sachet distante de 20cm de
l'outre.
d. la fermentation
Flery(1988) signale que la fermentation on le désigne
par l'ensembles des opérations ou cour de quelle un processus complexe
va se développe. Ce processus comporte :
La fermentation proprement dite provoque par des
microorganismes et conservent dans la pulpe. Des rections internes
contrôlent par enzymes contenu dans de cotylédons. Ce modification
ont pour conséquence de diminues l'amertume et l'astringence et
permettre le développement de processus de l'arôme substance non
encore identifier mais dont la présence indispensable pour que la
fève de cacao puissent manifeste, après torréfaction,
l'arôme caractéristique (chocolat).
La fermentation peut se faire en tas, dans des paniers ou dans
des bacs. En ce qui concerne la pulpe, source qu'elle contient sont
transformé sous l'action du microorganisme, en alcool hylique avec un
dégagement de CO2. Cette fermentation alcoolique provoque une
élévation de la temperature puis de l'alcool éthylique se
transforme par oxydation en acide acétique. Une temperature de 44
degré à 47 degré (atteinte en 48 heures) est
considère comme satisfaisante de la mort de fève et par
conséquent du début de réaction enzymatique dans les
tissus cotylédons
La fermentation duré 6 à 7 jour pour 80kg
de fève fraiche un bossage après le premier 24 heures permet
d'obtenir une évolution plus rapide de la temperature et une meilleur
homogénéisation de la masse en fermentation. Ensuite on bosse
toute les 48 heures.
5) Économie du cacao
Le marché mondial représente 3 milliards de $
par an avec un prix du cacao très variable qui a pu monter
jusqu'à 3000 $ tonne dans les années 1970 mais qui depuis
évolue entre 1000 et 2000 $/T. Après un pic en 1977, le cours du
cacao a baissé pour s'effondrer au cours des années 1990. Cela
est dû à une production mondiale supérieure à la
consommation de manière -récurrente et à l'accumulation
des surplus des années précédentes.
6)Les principaux producteurs du
cacao
§ En Afrique de l'Ouest : Côte d'Ivoire 34,5 %
(stable absolument, en baisse relativement depuis 2000), Ghana 18% (doublement
du tonnage depuis 2002), Nigeria 12 % (45 % de hausse depuis 2002). Cameroun 4
% (35 % de hausse).
§ en Asie du Sud-Est : Indonésie 14 % (tonnage
stable depuis 2002)
§ en Amérique latine : Brésil 5 %, Equateur
2 % (stables depuis 2000).
À côté de ces grands pays producteurs, il
existe des origines - Venezuela, Trinidad-et-Tobago Equateur et Tanzanie dont
la production est peu importante mais reconnue pour sa qualité et la
finesse des arômes. Très appréciées des
connaisseurs, ces productions connaissent un renouveau depuis le milieu des
années 1990.
Face à un marché très fluctuant et pour
défendre leurs intérêts, les grands pays producteurs et
leurs industries se sont réunis en une organisation intergouvernementale
de coopération et de lobbying i le COPAL (Cocoa Producing Countries).
Cette organisation a été créée en janvier 1962 par
les gouvernements de 5 grands pays producteurs réunis à Abidjan
en Côte d'Ivoire pour la circonstance. Les membres fondateurs en sont :
Ghana, Nigeria, Brésil, Côte d'Ivoire et Cameroun et s'y sont
ajoutés 5 autres pays : République dominicaine, Gabon, Malaisie,
Sao Tomé-et- Principe, Togo. Ces pays produisent environ 75 % de la
production mondiale de cacao.
La COPAL est encadré par la « charte
d'Abidjan » et son siège est basé à Lagos au
Nigeria.
Tableau 1:Production en tonnes
de fèves de cacao
Chiffres 2006
Pays producteurs
|
Production en tonnes
|
Pourcentage
|
Cote d'Ivoire
|
1 400 000
|
34,5 %
|
Ghana
|
734 000
|
18 %
|
Indonésie
|
580 000
|
14,3 %
|
Nigeria
|
485 000
|
12,0%
|
Brésil
|
99412
|
8,9 %
|
Cameroun
|
164 553
|
4,1 %
|
Togo
|
73 000
|
1,8 %
|
Papouasie-Nouvelle-Guinée
|
42 500
|
1,1 %
|
Mexique
|
8 153
|
0,2 %
|
Autres pays
|
52 960
|
5,2 %
|
Total
|
406327
|
100 %
|
Source:( Archive de la société Esco-Kivu,
consulté en février 2015)
7) Exportations et importations
de cacao
Les exportations de fèves de cacao se sont
élevées en 2008/09 à 2,3 millions de tonnes (pour 3,5
millions de tonnes produites); c'est ainsi près de 65 % de la production
mondiale exportée. Les principaux exportateurs de cacao sont les
mêmes que les producteurs à l'exception notable du Brésil
et la Malaisie qui transforment une part non négligeable localement.
Grâce à des implantations locales, les Pays-Bas, l'Allemagne et la
Belgique sont des acteursimportants.
Les principaux importateurs de fèves de cacao sont les
pays industrialisés du Nord qui concentrent plus de 80 % de la
consommation des produits issus des fèves de cacao. Les transactions (le
plus souvent sous forme de fèves fermentées et
séchées) se font principalement des pays du sud vers les pays du
nord (Europe, États-Unis, Japon où se réalisent 'essentiel
des broyages). Il existe deux marchés pour l'achat de cacao : la bourse
deLondres et celle de New York. La filière de cacao est
supervisée mondialement par 1TCCO (International Cocoa Organization) et
le texte faisant référence est « l'Accord international de
2001 sur le cacao ». Cet accord a été renouvelé
régulièrement; la dernière fois en juin 2010.
8. Propriétés du
cacao
Elles sont liées à la composition du cacao,
notamment de sa partie grasse, le beurre de cacao. Certaines de ces
propriétés semblent bonnes pour la santé, et d'autres
non.
Aspects positifs
§ Le beurre de cacao contient de la vitamine E qui
possède des effets antioxydants
§ Les fèves du cacao contiennent naturellement des
quantités importantes de polyphénols, molécules anti
oxydantes qui s'opposent aux substances oxydantes, agressives pour les
cellules, parmi lesquelles on trouve les radicaux libres :
§ Polluants, rayonnements, alcool, fumée du
tabac... Parmi les antioxydants du cacao, on distingue l'acide férulique
à l'origine de l'arôme suave du cacao et les flavonoïdes
(catéchine et épi catéchine, deux puissants antioxydants
réputés aider à lutter contre le vieillissement
cutané causé par les agressions extérieures ;
§ le beurre de cacao peut aussi nourrir la peau (les
lèvres) et stimule la synthèse du collagène, redonnant
élasticité et tonus à la peau ;
§ des méthyl xanthines sont présentes dans
le cacao. Elles sont de la même famille d'alcaloïdes que celles
retrouvées dans le café et le thé) avec respectivement, la
caféine, la théophylline et la théobromine. La
théobromine est présente à la concentration de 1,5
à 3 % dans la fève de cacao. En petite quantité, elle
possède un effet lipolytique reconnu, et, plus modestement, des effets
antitussifs vasodilatateurs, diurétiques, broncho-relaxant et
stimulants. Ce dernier effet pouvant être également
attribué à la faible quantité de caféine que
contient aussi le cacao ;
§ L'Anand amide est substance qui agit sur les
mêmes récepteurs que le cannabis. Elle est présente en
quantité très faible. Il est discutable qu'elle puisse
entraîner ici les effets euphorisants et tranquillisants dont elle est
responsable à des concentrations plus importantes.
La prise régulière de cacao pourrait diminuer la
pression artérielle et la mortalité cardiovascular e chez la
personne âgée et chez le patient ayant fait un infarctus du
myocarde. Ces données ne reposent, cependant, que sur des études
observationnelles et non pas interventionnelles.
Aspects négatif ou adversespour les chiens et de
nombreux animaux : il peut provoquer un empoisonnement à la
théobromine. Pour certains phytothérapeutes, le consensus est
loin d'être total sur l'intérêt diététique ou
médical du cacao :
§ Le cacao pur est très amer, et pour cette raison
additionné de sucre et de matières grasses de manière
à l'adoucir, ce qui peut nuire au système cardiovasculaire et
favoriser le surcharge pondérale car le chocolat apporte beaucoup de
calories (500 Kcal pour 100 g) alors que d'autres boissons au contenu important
en polyphénols protecteurs n'en contiennent que très peu (par
exemple le thé vert) ;
§ La biodisponibilité des flavonoïdes est
variable et tributaire de l'action de la flore c nuque ; le beurre de cacao est
assez indigeste à cause de son contenu important en lipides à
acide gras stéariques ;
§ Il a en outre été constaté que le
cacao et les produits chocolatés contiennent presque toujours des taux
relativement élevés de plomb, taux qui ne peuvent être
expliqués par la teneur en plomb des fèves (qui est naturellement
basse) ;
II.3. Type d'étude et méthodologie
Selon Grawitw (1997) la méthode est constitué de
l'ensemble des opérations intellectuelle par la quelles une discipline
cherche à atteindre les variétés qu'elle poursuit, les
démontre et le vérifie. Dans le cadre de ce travail nous
utilisons la méthode historique étant donne le type de notre
recherche, étude historique. L'étude historique consiste en fait,
de reconstitue, de la constitution du passe aussi complément et aussi
que possible et exactement que cela se passait. Le modelé de
régression linaire nous a permis à mettre à place le
modelé mathématique de l'évolution de la production du
cacao en territoire de Beni 2006-2014.
II.4. Choix et taille de l'échantillon
Notre étude est purement historique pour la
constitution des données nous nous sommes servis des entreprises qui
s'imprègne dans la production du cacao en territoire de Beni. Nos
données ont été recueilli a partir deux entreprise a
couse de leur importance de part du marché qu'ils occupe en territoire
de Beni, l'Esco- Kivu avec 95% de part du marché, et l'office national
du café secteur de Beni qui est une entreprise étatique qui
intervient dans la vérification de la qualité du café, vue
la « tracheomychose », il lui a été confier
la responsabilité de contrôle de qualité des autres
produits agricoles : le cacao, le papaïne, le vanille, etc.
Types des données
Les données utilisées dans notre étude
seront de deux types : données primaires, données
secondaires.
Les données primaires utilisées dans cette
étude ont été obtenues au moyen :
- D'une interview direct au près des entreprises
spécialisé dans la production du cacao en territoire de Beni.
- Feuillet documentaires
Elles sont parvenues des publications, des articles, des
thèses, des mémoires et des rapports issus des chercheurs et des
bibliothèques.
II.4. La société à Responsabilité
limite Esco- Kivu.
1)
Historique
Esco-Kivu a été établie au Congo depuis
1970 et appartient maintenant à Monsieur et Madame Betts ainsi
qu'à d'autres associés. L'assemblée générale
est basée à Suisse. Achète et exporte du cacao, quinquina,
la vanille, ...
Aujourd'hui la société Esco-Kivu est
certifiée biologiquement en convention pour ses produits avec
l'intention de relever le niveau de vie des planteurs grâce à la
prime biologique. Cette pratique biologique contribue à la conservation
et la protection de l'environnement. L'octroi de cette certification
relèvera non seulement le revenu de la plante mais aussi
l'économie du pays créant de l'emploi.
La société Esco-Kivu, plus
particulièrement son extension de Beni a son Bureau administratif
situé en RDC, dans la province du Nord Kivu, ville de Beni et plus
précisément dans la commune Bungulu, Bouelvard Nyamwisi n°56
en face de la BIC/Beni.
Créé après l'indépendance de la
RDC sous la dénomination Shicuter Congo, par l'acte authentique du 30
juillet 1970, à l'initiative de promoteurs suisses et enregistré
à l'ONF sous le N°15622 folios 131, 141 volumes CLX, le statut a
été modifié successivement par des actes authentique de la
manière qui suit :
§ Le 1er décembre 1971, la
société a changé la dénomination après la
publication dans le journal officiel, deuxième partie 173, page 1046, de
Shicuter Congo Shoubuter - Zaïre
§ Les 20 novembre 1977enregistrement à l'ONK sous
le numéro 36357, volume CD XII, folios 174. Le statut a
été déversé d'une manière et pour la
première fois l'AG extraordinaire de 1988 sous l'enregistrement en date
du 20 juin 1989 à l'ONK sous le numéro 81535 ; volume XXVII,
folios 176 à 177.
Le 05 décembre 1977, la société
Esco-Zaïre possédait au total un million de part sociale dont la
valeur nominale de l'une des parts était évaluée à
1 zaïre.
Edmond Shiltuter et COAC, Société anonyme des
droits suisses dont le siège est Zong qui à elle seule
détient 49 999 999 parts sociales.
Monsieur Philippe Betts qui a une résidence permanente
à Kampala possède aussi 5 000 001 parts sociales.
Avant l'arrivée dans la ville de Beni où se
trouve actuellement le siège social administratif et exploitation, cette
société a subit différents mouvements :
- Le 05decembre 1997 de Kinshasa à Goma Chef-lieu de la
province du Nord Kivu, toutefois avant de s'implanter à Goma.
L'Esco-Zaire à cette époque avait élargi ses
activités en territoire de Lubero dans la même province où
au sein de la CUGEKI pour le traitement du café
- Après, elle se lança dans l'élevage des
poulains et la commercialisation des oeufs au sein du bâtiment qu'elle a
eu changer en bureaux bâtiments se trouvant au quartier Congo ya Sika,
cellule EMGL, commune Vulamba en ville de Butembo, aujourd'hui, le siège
sociale se trouve à Beni où elle exerce ses activités dans
ses propres locaux depuis février 2008.
Ainsi, Esco-Kivu, SARL dispose d'une usine se trouvant sur la
route Beni-Butembo dont l'ancienne concession de SOCONOKI, à
côté de la rivière Tuha.
2)
Forme juridique
Esco-Kivu était une société des
personnes à responsabilité limité en sigle SPRL. Vu que la
RDC a adhéré au système OHADA, elle est devenue une
société SARL. Son objet social est l'achat et la vente de
l'exportation des produits agricoles notamment le cacao, la papaïne, des
graines de papaye et la vanille.
3)
objectif poursuivis par l'Esco-Kivu
L'Esco-Kivu est une société qui vise
principalement la promotion de la culture des Cacao et la vanille biologique
afin d'en croitre la production et la revente à l'étranger. Dans
cette optique elle appuie techniquement les planteurs des dits produits en
mettant à leurs dispositions les agronomes qui leur encadrent. Aussi
elle accorde aux planteurs les semences gratuitement. Ajoutons que dans cette
production et exportation du cacao en territoire de Beni, l'Esco-Kivu occupe 97
% des parts du marché.
Cependant, elle achète des produits agricoles (cacao,
vanille, papaïne P2 et P3,...) et renforce l'économie nationale en
les exportant à l'étranger. Grace à ses projets agricoles,
la promotion Cacao et vanille biologiques. Elle démontre à quel
point le sol de notre pays, on peut effectuer diverses cultures y compris cacao
et vanille sans recourir au produit chimiques qui permettent à la plante
de garder sa nature originale.
Chapitre III: MODELE MATHEMATIQUE DE L'EVOLUTION DE LA
PRODUCTION DU CACAO EN TERRITOIRE DE BENI 2006-2014
III.1. La production du cacao
La production est en train de prendre une ampleur non
négligeable dans le territoire de Beni et ses périphéries
à cause des avantages sociaux économiques qu'elle rapporte aux
planteurs. Un propriétaire d'un hectare de cacaoyer peut produire 50 kg
de cacao par intervalle régulier de quinzaine de jours, soit à la
main, soit avec un outil spécial pour la cabosse. Evaluation des revenus
moyens mensuels que tirent les planteurs par kg en en franc congolais (FC) est
présenter dans le tableau de revenu moyen mensuels.
Tableau2 : Revenu moyen par rapport à
l'hectare
Sup.Cult.(ha)
|
P M (kg)
|
PU (FC)
|
R. mensuel (FC)
|
R. annuel (FC)
|
1
|
50
|
2000
|
100000
|
1 200 000
|
De cette évolution approximative, l'on constate
qu'avec un revenu de 100000 FC par mois, coût de production de cacao sont
élevés au débit car il faut acheter les plantules pour un
hectare il fout 100$ soit 92000 FC (100$*920FC) et la préparation du
terrain qui s'élève à 300$ soit 276000 FC (300$*920FC),
l'entretien trimestrielle d'un hectare vont 200$ soit 800$ l'an ou encore
736000FC (800$*920FC). Lorsque vous commence cette culture le charge lier
à l'entretien et a l'exploitation est élevé
(800$+400$), mais avec l'exploitation le charge diminue (800$).
Dans l'hypothèse où l'on est à la phase
d'exploitation, a comparant le revenu annuel(1 200 000Fc) avec le
coût de production (736000FC) nous constatons que le revenu que procure
la culture du cacaoyer est important (464000FC soit 504.348$ par an). Un
planteur d'un hectare de cacaoyer peut mener une vie modeste, scolariser ses
enfants et constituer son épargne.
Toutefois, la colonne des coûts des productions est
émise dans le tableau ci haut. Notons que ces coûtsont
été pris en considération car nous avons pris comme
repère le cas où les paysans ou planteurs ne prennent pas eux
même la charge de leur production, ils font recourir aux ouvriers.
En plus de ces avantages économiques, l'introduction de
la production du cacao en territoire de Beni crée un emploi pour des
nombreux agriculteurs jadis découragé par la culture du
caféier.
Concrètement, la production du cacao en territoire de
Beni peut être vue à travers les observations dans le tableau
ci-dessous qui relèvent la production annuelle de 2006 à 2014.
Tableau3:Evolution de la production par rapport
à l'indice
Année
|
Quantité produite en kg
|
Indice évolutive
|
2006
|
112 260
|
100
|
2007
|
118 705
|
105.74
|
2008
|
322 137
|
286.95
|
2009
|
487 324.60
|
434.10
|
2010
|
1 303 711.95
|
1 161.33
|
2011
|
2 341 168.0
|
2 085.48
|
2012
|
4 272 252
|
3 805.67
|
2013
|
5 679 777
|
5 059.39
|
214
|
6 200 016
|
5 522.90
|
Sources : (Archives ONC secteur de Beni, consulte en
février 2015).
Légendes : 1 = 2006 ; 2 = 2007 ;
3=201108 ; 4 = 2009 ; 5 = 2010 ; 6=2011 ; 7=2012 ;
8=2013 et 9 = 2014.
Commentaires :
Ce graphique visualise la production du cacao en territoire
de Beni, l'année 2006 jusqu'à 20014 et nous constatons que la
production du cacao est en croissance. Ce qui est dû au
découragement des agriculteurs par la culture du caféier qui
était attaqué par la « tracheomychose » dans
le territoire de Beni.
Tableau 4 : Evolution de la production et la
surface par rapport à l'indice
Année
|
Planteurs
|
Indices
|
Surface cultive(en ha)
|
Indices
|
2006
|
9291
|
100
|
18416.01
|
100
|
2007
|
9390
|
101.06
|
18786.91
|
102.01
|
2008
|
9508
|
102.33
|
19260.37
|
104.50
|
2009
|
9723
|
104.64
|
19982.12
|
108.50
|
2010
|
10108
|
108.79
|
20960.3
|
113.81
|
2011
|
10611
|
114.20
|
22175.3
|
120.41
|
2012
|
11312
|
121.75
|
23675.2
|
128.55
|
2013
|
12233
|
131.66
|
25545.9
|
138.71
|
2014
|
13483
|
141.11
|
27855.9
|
151.25
|
Sources : (Archive Esco- Kivu ville de Beni,
consulté en fevrier2015)
L'accroissement du nombre de planteurs provoque une
augmentation de la superficie cultivée. Cette situation se
présente ainsi pour des raisons suivantes :
§ L'augmentation de la superficie cultivée par
habitant, l'augmentation du prix du kg de cacao motive la population à
étendre un peu plus leurs plantations.
§ Les paysans utilisent de plus à plus le cacaoyer
qui constitue une source de revenu ces dernières années.
Tableau 5: Evolution de la production par rapport au
facteur travail
Année
|
Nombre de planteur
|
Production
|
Production moyenne
|
2006
|
9291
|
112260
|
12.08
|
2007
|
9390
|
118705
|
12.64
|
2008
|
9508
|
322137
|
50.12
|
2009
|
9723
|
487324.60
|
128.98
|
2010
|
10108
|
1303711.95
|
220.64
|
2011
|
10611
|
2341168.0
|
220.64
|
2012
|
11312
|
4272252
|
377.67
|
2013
|
12233
|
5679777
|
464.29
|
2014
|
13483
|
620016
|
459.84
|
Commentaires :
Dans l'hypothèse où nous considérons les
planteurs comme la main d'oeuvre utilise dans la production du cacao en
territoire de Beni. Ce tableau visualise l'évolution de la production
des cacaos par rapport au facteur travail (main d'oeuvre), nous constatons
qu'il y a une augmentation proportionnelle de la production du cacao en
territoire de Beni par rapport à la main d'oeuvre.Sauf pour la
dernière année ou la production commence à
décroitre.
Tableau
6: Evolution de la production par rapport au facteur terre
Année
|
Surface cultive
|
Production
|
Production moyenne
|
2006
|
18416.04
|
112260
|
6.09
|
2007
|
18786.91
|
118705
|
6.32
|
208
|
19260.37
|
322137
|
16.72
|
2009
|
19982.1
|
487324.60
|
24.38
|
2010
|
20960.3
|
1303711.95
|
62.19
|
2011
|
22175.3
|
2341168.0
|
105.57
|
2012
|
23675.2
|
4272252
|
180.45
|
2013
|
25545.9
|
5679777
|
222.34
|
2014
|
27855.9
|
6200012
|
222.57
|
Commentaires :
Le tableau ci haut visualise l'évolution de la
production du cacao en territoire de Beni par rapport au facteur terre, nous
constatons que l'augmentation de la surface cultive est proportionnel à
l'augmentation de la production du cacao en territoire de Beni sauf pour la
dernière année où l'augmentation de la production par
rapportà la surface cultive augmente légèrement.
3.2. Modelé mathématique de
l'évolution de la production du cacao en territoire de Beni
Le modèleestunereprésentationsimplifie des
phénomènesréels. C'est à ce point que nous
attendrons le but de cette section qui consiste à mettre en place un
modèle mathématique de l'évolution de la production du
cacao en territoire de Beni 2006 à 2014.
Tableau7: Production simplifié
Année
|
Xi
|
Quantité produit en kg
|
Yi
|
2006
|
1
|
112 260
|
1.12*
|
2007
|
2
|
118 705
|
1.18*
|
2008
|
3
|
322 137
|
3.22*
|
2009
|
4
|
487 324.60
|
4.87*
|
2010
|
5
|
1 303 711.95
|
13.03*
|
2011
|
6
|
2 341 168.0
|
2 3.41*
|
2012
|
7
|
4 272 252
|
42.72*
|
2013
|
8
|
5 679 777
|
56.79*
|
2014
|
9
|
6 200 016
|
62.00*
|
Construction du modèle mathématique : c'est
dans cette section que nous construisons le modèle mathématique
de l'évolution de la production de cacao en territoire de Beni en
fonction des normes régissant la matière présent et le
type de modélisation.
Tableau 8 : Calcule des éléments de la
régression linaire
Xi
|
Yi
|
X-
|
Yi- ?
|
(Yi-?)(Xi- )
|
(Xi- ) ²
|
(Yi- ?) ²
|
1
|
1.12
|
-3.5
|
-17.17
|
60.09
|
12.25
|
294.80
|
2
|
1.18
|
-2.5
|
-17.11
|
42.77
|
6.25
|
292.75
|
3
|
3.22
|
-1.5
|
-15.07
|
22.60
|
2.25
|
227.10
|
4
|
4.87
|
-0.5
|
-13.42
|
6.71
|
0.25
|
180.09
|
5
|
13.03
|
0.5
|
-5.26
|
-2.63
|
-0.25
|
-180.80
|
6
|
23.41
|
1.5
|
5.12
|
7.68
|
0.25
|
-26.21
|
7
|
42.72
|
2.5
|
24.43
|
61.07
|
6.25
|
596.82
|
8
|
56.79
|
3.5
|
38.5
|
134.75
|
12.25
|
1482.25
|
36
|
146.34
|
0
|
0.02
|
333.04
|
42
|
3127.71
|
a.
Calcule des moyennes
?= =18.29
= =4.5
b. Calcule de la droite de régression linaire
Y= a x + b
a =
a = =7.93
b=? - a.
b= 18.29- 4.5*7.93= -17.39
Y=7.93x+ (-17.39)
x =9
Y=7.93*9 - 17.39= 53.98
L'erreur1 est de 62.00 -53.98 =8.02 ou le pourcentage de
l'erreur1= =0.129
L'estimation de notre modelé mathématique de
l'évolution de la production de cacao est vraie dans l'intervalle
de : 1 - 0.129 = 0.877 ou 87.7 pourcent.
a est positive soit: 7.93 lorsque les années
augmentent généralement la production du cacao en territoire de
Beni augmente aussi.
c.
Coefficient de corrélation (r)
r =
r = = = =0.918772762
Commentaires :
Le coefficient de corrélation étant de 91% = 92% il
est proche de 1 ou la production du cacao en territoire de Beni augmente par
rapport aux années.
d. Le
coefficient de détermination (R)
R = r²
R = (0.918772762)²
R = 0.844143388
Commentaires :
L'évolution du temps explique à 84
%l'augmentation de la production du cacao en territoire de Beni. Le reste de
pourcentage explique d'outres variables : la variété et les
perfectionnement des outils ou équipements. CONCLUSION ET
SUGGESTION
Sous le thème « Etude de l'évolution
de la production du cacao en territoire de Beni 2006 à 2014 »
nous avons été préoccupé par le problème de
savoir s'il existe un modèle mathématique de l'évolution
de la production de cacao en territoire de Beni et d'avoir un renseignement des
agents économique, sur une bonne marche prenant une ampleur
considérable dans ce milieu.
Ainsi, pour la constitution de ce modeste travail, nous avons
utilisé laméthode historique qui consiste à focalise son
intérêt sur les occurrences et les évènements du
passe. Cette méthode nous a aidés dans la récolte des
données historique concernant la production du cacao en territoire de
Beni. Nous sommes partie de l'élaboration du modèle de
l'évolution de la production du cacao en territoire de Beni par la
régression linaire.
Hormis l'introduction et la conclusion, ce modeste travail
résulte de trois chapitres.
Dans le premier chapitre nous avons prouvé que tous
les biens sont produits grâce à une combinaison de facteur de
production. Cette production est la principale de tous les biens et services.
Toute la littérature s'oriente vers la résolution des
problèmes de combinaisons de facteur de production afin,
d'optimisé la production.
Le deuxième chapitre a mis à nu, à
travers, la généralité sur la culture du cacaoyer,
l'élaboration du cadre méthodologique qui nous a guide dans ce
long travail, la présentation du territoire de Beni.
En fin le troisième chapitre résultant, qui
présente: la production du cacao en territoire de Beni de 2006 à
2014, le modèle mathématique de l'évolution de la
production de cacao en territoire de Beni de 2006 à 2014.
Dans ce modeste travail, nous nous sommes pose trois
questions
La production du cacao en territoire de Beni est-elle une
production à rendement croissant, constant ou décroissant.
Il se pourrait que la production du cacao dans le territoire
de Beni procure un revenu pour les agents économique oeuvrant dans ce
domaine.
Peut-on trouver un modèle mathématique de
l'évolution de la production du cacao en territoire de Beni.
Après notre étude nous sommes aboutis aux
résultats suivants :
Nous avons constaté que la production du cacao comme le
nombre de planteurs de cacaoyer augmente au fils du temps à cause de la
maladie « tracheomychose » qui a attaqué le
café, mais aussi à cause du prix du produit presque stable
comparativement à la mercuriale du café, ce qui confirme notre
première hypothèse selon laquelle il se pourrait que le niveau de
production du cacao en territoire de Beni soit croissant.
Au vu de la production et surtout du revenu annuel de
1 200 000 franc congolais (FC) soit 1304 dollar américain($) moins
les coûts lier a la production 736000FC soit 800$ qui fait un
résultatpositive (464000FC soit 504.35$). Nous avons conclu que la vente
de ce produit est rémunératrice pour un agriculteur de ce
produit. Ce qui confirme notre deuxième hypothèse, il est
probable que la production de cacao dans le territoire de Beni procure un
revenu pour les agents économiques.
Avec la régression linaire, nous sommes abouti au
modèle mathématique de l'évolution de la production du
cacao en territoire de Beni 2006 à 2014.
Au terme de ce modeste travail nous suggérons ce qui
suit :
v Nous avons trouvé le modèle de
l'évolution de production du cacao en territoire de Beni par la
régression linéaire, suggérons que le même
modèle peut être obtenu aussi par la méthode
d'interpolation de Newton.
v Pour les agriculteurs jadis découragés par la
culture du caféier qui était attaqué par la«
tracheomychose » dans le territoire de Beni, nous leurs informons
qu'il y a une culture qui est venu du secours du caféier ; le
cacaoyer.
v D'autre part, nous demandons au pouvoir public d'encourager,
de valoriser la culture de cacaoyer, avec le cacaoyer, les recettes
d'exploitation pourraient augmenter ainsi que de la population congolaise.
Sans avoir prétendue faire de notre recherche une
étude définitive, nous pensons avoir répondu à
notre préoccupation. Il est important de souligner qu'un travail
scientifique ne manque pas à soulever de controverse, et donc, le champ
est ouvert à tout chercheur pour le dynamisme de la science.
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
a) ouvrages
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l'economie (9 e ed.). Paris, France:
centre francais d'exploitation de droit de copie.
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France: sirey.
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France: europe Media
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b) Travail de fin d'études et mémoires
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commercialisation-cacao-zonne-fourestire-sud-cameroun.html.
c) Autres documents
Archive de l'office national du café secteur de
Beni.
Archive de la société
àresponsabilité limite Esco-Kivu ville de Beni.
Archive du bureau de territoire de Beni.
CURRICULUM VITAE
I. Identités
Nom : Bwambale
Post- nom : Bayolo
Prénom : Amani
Surnom : Aime
Sexe : Masculin
Etat matrimonial : célibataire
Lieu et date de naissance : Ville de Beni, le 23 mars
1992
Nom et post-nom du père : Mugheni Bayolo
Lwanzo
Nom et post-nom de la mère : Kavira Luvalya
Germanto
Nationalité : Congolaise
Province d'origine : Nord-Kivu
Territoire d'origine : Lubero
Confession religieuse : Adventiste du septième
jour.
Adresse : ville de Butembo, commune Bulengera, quartier
Mukuna,cellule Kikurura N° 115
Téléphone : +243994817718
E-mail : bayolomugheni1992@gmail.com
II. Etudes faites
1999-2006 :Ecole primaire à l'école primaire
TEULE/ville de Butembo: obtention du certificat d'étude
primaire.
2006-2012 : Etude secondaire à
l'institut MUTIRI/ ville de Butembo : obtention du
diplôme d'Etat en Technique social.
20012-2015 : Université Adventiste de
Lukanga(UNILUK/ NORD KIVU) : obtention du diplôme
de graduat en sciences économiques et gestion informatique.
III. Expériences, stages professionnels et formation
Stage de deux mois à la Direction Générale
des Impôt, centre d'impôts synthétique de Butembo
Stage d'un moi à l'office congolais de contrôle,
agence de Beni
Connaissances en informatique :
Connaissance bonnes de certains langages de programmation :
python, HTML & CSS, PHP, Visual studio, C++.
Connaissance en Bureautique : Microsoft Word, Microsoft
Access, Microsoft power point, SPSS.
Connaissance en comptabilité : peut tenir la
comptabilité d'entreprise conformément au système
OHADA.
Langue parlées :
Français très bien
Swahili Congo très bien
Kinande bien
Anglais bien
IV. Personnes en contacter
- Kasereka Mbahweka : enseignant de la faculté
de sciences économiques et gestion informatique à
l'université adventiste de Lukanga et enseignant visiteurs dans
plusieurs institutions supérieurs et universitaire au grand nord. Tel
+243997415114
- Kambale Tumo : chef d'option technique sociale à
l'institut Mutiri. +243994031532
- Paluku Norbert Vagheni : doyen de la faculté de
sciences économiques et gestion informatiqueà l'université
adventiste de Lukanga.
- Mugheni Bayolo : mon père biologique.
+243994265101
- Mbusa vweya : enseignant à
l'université adventiste de lukanga. +243997708065
Je jure sur mon honneur et certifie que ces informations sont
sincères et véridique.
Fait à Lukanga, le 29 juillet 2014
Bwambale Bayolo Aime
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