Conclusion partielle
En somme, le département du Pool dispose
plusieurs atouts dans le développement de son économie. Son
réseau hydrographique et ses conditions climatiques sont des atouts
nécessaires du développement de l'activité agricole et de
pêche. C'est dans cette perspective que le processus REDD+ doit
élaborer des stratégies nationales et sectorielles en
collaboration avec les acteurs économiques, sociales et politiques tout
en tenant compte du potentiel naturel de chaque département. L'apport du
processus REDD+ dans le département du Pool, doit être axé
sur les activités de toute nature pour promouvoir le
développement économique et la mise en place des alternatives
susceptibles d'accroitre les surfaces déboisées par
l'activité humaine.
La gestion durable des forêts primaires et
secondaires permettent de diminuer les effets néfastes de la
déforestation et de la dégradation des forêts. Nous allons
présentés dans le chapitre 3 les différentes
méthodes utilisées et les différentes analyses obtenues
après le traitement des données.
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CHAPITRE III : METHODES ET ANALYSES
Le département dispose d'un énorme
potentiel des activités agricoles, l'élevage et de sylviculture.
Ce faible potentiel forestier s'explique à travers les
différentes activités humaines et le phénomène de
pauvreté.
Ainsi, notre approche méthodologique concernant
cette étude, se focalise essentiellement en premier lieu par la
clarification conceptuelle, la présentation des méthodes et
techniques de collecte de données et en second lieu de présenter
les différentes analyses suites l'étude du terrain.
III.1-Les méthodes et techniques de collectes de
données III.1.1-La recherche documentaire
Tout travail de recherche commence d'abord par une
recherche documentaire pour obéir à cette logique, nous avons
consultés plusieurs bibliothèques. Cette collecte s'est
poursuivie dans les Ministères de l'économie forestière,
du développement durable (MEFDD), l'agriculture et de l'élevage,
l'intérieur et la décentralisation, du centre des documentations
du CNSEE, la Coordination nationale REDD et autres institutions.
Les informations obtenues auprès des
Ministères et des bibliothèques de chaque institution de la
place, ont été traitées manuellement et ont permis d'avoir
des éléments fiables et complémentaires sur
l'étude. De même, nous avons eu recours aux sites internet pour
répertorier un certain nombre d'articles traitant cette
thématique.
III.1.1.1- Clarification conceptuelle
Nos sociétés dépendent de
diverses ressources naturelles, énergétiques, minérales,
animales et végétales. Ainsi, l'activité humaine exerce
une pression croissante sur ces ressources, ce qui affecte le capital
constitué par l'écosystème (le développement
durale, 2008, page 28).
Afin de rétablir l'équilibre
écologique, plusieurs conférences et réunions
diplomatiques ont été réalisées au niveau
international, parmi lesquelles, nous pouvons citer celle de Copenhague qui a
donné naissance au mécanisme de
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financement des pays forestiers à travers la
bonne gouvernance forestière. Avec pour objectif global de
réduire les émissions issues de la déforestation et de la
dégradation des forêts, le processus REDD+ est une
opportunité à saisir des pays en développement, tout en
l'adoptant au régime économique, social et environnemental du
pays.
Le marché carbone à travers les enjeux
du changement climatique, devient une opportunité de création de
richesse et d'amélioration des conditions de vie des membres à ce
processus.
De plus, la question de la déforestation et de
la dégradation des forêts, n'est pas récente mais date de
plusieurs années. Ainsi, cette question est devenue l'une des
priorités des institutions internationales depuis un certain temps, afin
de lutter durablement contre les réchauffements climatiques.
C'est dans cette logique, que nous allons apporter
quelques éclaircissements sur les concepts suivant :
- selon le Petit Robert (2010), le mot facteur est
défini comme un élément qui concourt à un
résultat.
Mais le Dictionnaire Encarta (2009), définit le
mot facteur comme un élément qui participe à la
réalisation de quelque chose.
- selon la FAO, la déforestation est
définie comme la conversion de la forêt pour une utilisation
différente du terrain ou la réduction à long terme de la
canopée arboricole en dessous du seuil minimum de 10%.
Mais, le glossaire du climat de BRODHAG C. et BREUIL
F. (2007), définit la « déforestation », comme une
destruction de la forêt qui peut entrainer une érosion des sols
(susceptible d'aller dans les cas extrêmes, jusqu'à les rentes
stériles) et qui, par la suite, aboutit à une modification des
conditions d'environnement.
De plus, l'Économie de l'environnement de
Vincent PLAUCHU(2008), définit la déforestation comme tout
processus qui aboutit à la disparition d'une forêt en tant
qu'écosystème stable, quelque soient les causes, modalités
et la durée.
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Enfin, la déforestation est un
phénomène de régression des surfaces couvertes des
forêts. Elle résulte des actions de déboisement puis de
défrichement liées à l'extension des terres agricoles,
d'une exploitation excessive ou anarchique de certaines essences
forestières et de l'urbanisation.
- Selon le service forestier des États -Unies
et cité par LIPPER L. (2000) dans son article « Dégradation
des forêts et sécurité alimentaire », la
dégradation des forêts est définie comme une baisse du
niveau souhaité de conservation dans le temps de la biodiversité,
de l'intégrité biotique et des processus
écologiques.
En revanche, selon la FAO26, la
dégradation des forêts est définie comme les changements au
niveau qui affectent la structure ou la fonction du peuplement forestier ou du
site, réduisant ainsi la capacité à fournir des produits/
et services.
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