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Production radio à  la CRTV littoral (au Cameroun-Douala)

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par Remi Lionel CHOUAMENI WENDEU
IUT-FV de Bandjoun - Université de Dschang - DUT 2012
  

Disponible en mode multipage

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Dédicace

DEDICACE

pour tous leurs sacrifices pour mes études et pour

A mes très chers parents M. et Mme WENDEU,

profonde affection et toute ma reconnaissance.

mon avenir. Aucun travail ne peut égaler ma

i

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

Remerciements

REMERCIEMENTS

La rédaction du présent rapport n'aurait pu être achevée sans le concours de plusieurs personnes qui, de près ou de loin, n'ont cessé de m'apporter leurs appuis.

Tout d'abord j'adresse mes sincères remerciements à DIEU Tout Puissant qui me réconforte et m'encourage.

Je remercie également :

Pr. FOGUE Médard, directeur de l'IUT-FV de Bandjoun, pour l'excellente formation que j'ai reçue dans son établissement ;

M. NGANDO NTONE Serges, Chef de Station Régionale de la CRTV-Littoral qui a permis que je fasse mon stage dans cette entreprise;

Dr. KAPCHE TAGNE François, chef de département GTR à l'IUT-FV, pour son soutient et sa bienveillance à mon égard ;

Mon encadreur professionnel, M. FOUSSA THOMAS, pour sa présence et son suivi à mon endroit durant le stage ;

Mon encadreur académique, M. KAMDOUM Victor, pour sa disponibilité et ses conseils; M. KWATE KWATE Rodrigues, pour ses nombreux conseils avant et pendant mon stage ; Tout le personnel enseignant et administratif de l'IUT-FV de Bandjoun pour leur effort consenti à l'éducation de la jeunesse camerounaise ;

M. NANA, chef du service de la gestion de matériel à la CRTV-Littoral, qui m'a assisté et soutenu durant tout mon stage ;

Tout le personnel de la CRTV-Littoral, pour sa sympathie et son accueil chaleureux, et particulièrement à M. BEA Leonard Brice, chef de la chaîne local Suelaba;

La Famille DJOMNI, pour son soutien moral et financier;

La Famille DEFO, pour tout son soutien apporté à mon stage et à ce rapport ;

Mes soeurs et frère DEUDJEU Sidoine, FEUJIO Lauriane, Stella et ITEMBE Idriss ainsi que tous les autres membres de ma famille, pour leurs conseils et leur soutient avant et durant mon stage ;

Tous mes amis de GTR II à l'IUT-FV notamment NZOGUE, FINYOM et mes autres camarades de stage, pour ce soutien consentit mutuellement ;

Ceux que j'oublie, mais qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

II

AVANT-PROPOS

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

Avant-Propos

L'Institut Universitaire de Technologie FOTSO Victor (en abrégé IUT-FV) de Bandjoun est un établissement de l'Université de Dschang.

Né de la réforme Universitaire de 1993, suivant l'arrêté présidentiel N° 008/CAB/PR du 19 janvier 1993, l'IUT-FV de Bandjoun a pour vocation principale de dispenser en formation initiale un enseignement dans les domaines industriels et commerciaux. A ce titre, il fournit aux entreprises ou administrations des prestations de recherches appliquées, de services ou de formation professionnelle correspondant à ses activités.

L'IUT-FV de Bandjoun forme en deux ans, les étudiants qui obtiennent par la suite un diplôme Universitaire de Technologie (DUT) dans les filières de :

V' Génie électrique (option électronique et électrotechnique) ;

V' Informatique de Gestion (IG) ;

V' Génie des Télécommunications et Réseaux (GTR) ;

V' Maintenance industrielle et productique (MIP) ;

V' Génie civil (GC).

L'IUT-FV de Bandjoun prépare aussi les candidats au Brevet de Technicien Supérieur (BTS). Pour cela, il dispose dans ce cycle les filières suivantes :

V' Génie électrique (option électronique et électrotechnique) ;

V' Génie Civil (GC) ;

V' Secrétariat de Direction (SD) ;

V' Action Commerciale (AC) ;

V' Comptabilité et Gestion d'Entreprise (CGE).

III

Avant-Propos

L'IUT-FV de Bandjoun forme également les étudiants en cycle de licence technologique dans les filières :

V' Licence en Technologie en Génie Electrique (LGE) ;

V' Licence en Technologie en Informatique et Réseaux (LIR) ;

V' Licence en Ingénierie des Télécommunications et réseaux (LITR) ;

V' Licence professionnelle en Banque et Gestion de la Clientèle (BGC) ;

V' Licence Professionnelle en Administration et Management des Organisations

(GAMO) ;

V' Licence Professionnelle en Marketing et Management opérationnel (MMO) ;

V' Licence Professionnelle en Comptabilité et Finance (CGF).

Pour se familiariser avec le monde professionnel, chaque étudiant en fin de formation

doit effectuer un stage académique, d'une durée de deux mois en entreprise, au terme duquel

un rapport devra être rédigé et soutenu : d'où ce rapport effectué à la CRTV-Littoral durant du

la période allant du 2 mai au 30 juin 2012.

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

iv

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

Liste des abréviations

Liste des abréviations

C

C FM/TV: Centre FM (Frequence Modulation)

CAMTEL: Cameroon Telecommunications

CDM: Centre de Distribution et de Modulation

CMCA: Cameroon Marketing Communication Agency

CP: Chaine de Proximité

CRR: Chaine Régional de Radiodiffusion.

CRTV: Cameroon Radio Television

CSR : Chef de Station Régionale

F

FTP: File Transfer Protocol

S

SD : Service de Documentation

SDT: Sous Direction Technique

SDTIET: Service de la Diffusion, des Transmissions et Autres Equipements Techniques.

SEP: Service des Equipements de Production.

SI : Service de l'Information

SIP: Service Information et des Programmes

SORAFORM : Société de Radiophonie Française

SP TV : Service de la Production TV

SPR : Service de la Production Radio

SPRA : Services des Programmes et de la Régie d'Antenne

SSLCS : Services des Sports, Loisirs, Culture et Société

T

ToIP: Telephony Over IP (Téléphonie sur IP)

V

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

Liste des abréviations

TV : TéléVision

U

vi

UDEAC : Union Douanière et Economique d'Afrique Centrale UDTV: Unité de Montage TV

Listes des tableaux et figures

Liste des tableaux

Tableau 1 : Chronologique de création des stations régionales de la CRTV 4

Tableau 2 : Plaque signalétique de la CRTV .5

Liste des figures

Figure 1 : Situation géographique de la CRTV-Littoral 6

Figure 2 : Organigramme de la CRTV-Littoral .7

Figure 3 : Système de transmission de la CRTV-Littoral xii

Figure 4 : Emetteurs FM de LOGBESSOU xiii

Figure 5 : Onduleur de la salle d'émetteur à LOGBESSOU ..xiii

Figure 6 : Pylône haubané de LOGBESSOU .xiv

Figure 7 : Mixeur audio 11

Figure 8 : Insert téléphonique ..11

Figure 9 : Passerelle + micro 11

Figure 10 : Interconnexion du matériel pour le direct radio 11

Figure 11 : Panneau de brassage .xiv

Figure 12 : Studio de production ..19

Figure 13 : Principe de fonctionnement d'un studio de production .26

Figure 14 : console audio xiv

Figure 15 : Schéma synoptique très simplifié d'une console de mixage 26

Figure 16 : Principaux réglages disponibles sur la voie de table de mixage xv

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

VII

Résumé

Résumé

Le présent rapport a été mis sur pied à la suite d'un stage académique que nous avons effectué à la CRTV-Littoral du 2 mai au 30 juin 2012. Durant cette période, tout en nous familiarisant au monde de l'entreprise, nous avons associé la théorie à la pratique.

La CRTV-Littoral, mère des radios au Cameroun, est une des stations régionale de la CRTV. Cette entreprise se veut informative, éducative et divertissante. Durant le stage que nous avons mené dans cette radio, l'opportunité nous a été donnée de participer à de nombreux travaux de retransmission en direct ainsi qu'à la maintenance informatique. Nous avons aussi fait quelques remarques autant positives que négatives par rapport à notre environnement de travail et aussi par rapport à la téléphonie et au réseau informatique de l'entreprise.

Par ailleurs la production étant la principale activité du lieu de notre stage, nous avons fait une étude sur cette étape primordiale de la radiophonie, question de savoir comment on transforme les signaux sonores en signaux exploitables par la radio.

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

VIII

Abstract

Abstract

The CRTV (Cameroon Radio Television) corporation is a public enterprise of communication place under the technical supervision of the ministry in charge of communication. The CRTV exist in this appellation only from 17th December 1987, due to a strike action of the journalists from the Radio-diffusion department. Before its conversion into CRTV, it existed as two separates departments known as department of Cameroon Television (CTV) created in 1982 and department of Radio-diffusion created in 1941.

CRTV-Littoral, mother of radio stations in Cameroon is a regional Radio Station of CRTV. During the academic internship we conducted in this radio, we were given the opportunity to participate in numerous studies of live broadcast and computer maintenance. With time, this establishment has growth in age, but not with equipment as it is suppose too. We made some comments both positive and negative relative to our working environment and also compared to telephone and computer network.

At last, because the radio production is the main activity of the Regional Station of Littoral, we did a study on this crucial stage of broadcasting, for understand how to transform sound signals into a signal usable by the radio.

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

ix

Sommaire

Sommaire

DEDICACE i

REMERCIEMENTS ii

AVANT-PROPOS iii

Liste des abréviations v

Liste des tableaux vii

Liste des figures vii

Résumé viii

Abstract ix

Sommaire x

Introduction générale 1

Première partie : Présentation générale de la CRTV-Littoral et déroulement du stage 2

Chapitre I : Présentation générale de la CRTV-Littoral 3

Introduction 3

I.1 Historique 3

I.2 Présentation de la CRTV Littoral 5

Conclusion 7

Chapitre II : Déroulement du stage 8

Introduction 8

II.1 Arrivée à la CRTV-Littoral et présentation technique de l'entreprise 8

II.2 Autres activités menées 10

II.3 Difficultés rencontrées 17

Conclusion 17

Deuxième partie : La production radio- cas de la CRTV-Littoral 18

Chapitre III: Lieux de production 19

Introduction 19

IV.1 Les studios de production 19

IV.2 Studio de post-production radio 20

IV.3 Production directe hors studio : le direct ou la retransmission 21

Conclusion 21

Chapitre IV: Equipements de production 22

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

x

Sommaire

Introduction 22

V.1 Microphone 22

V.2 La console 23

V.3 L'insert téléphonique 25

V.4 L'ordinateur 25

V.5 Les autres éléments du studio 25

Conclusion 26

Chapitre V : Remarques et suggestions 27

Introduction 27

III.1 Remarques 27

III.2-Suggestions 28

Conclusion 28

Conclusion générale 29

Annexe xii

Bibliographie xvi

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

xi

Introduction générale

Introduction générale

On désigne par le terme télécommunication l'ensemble de techniques et moyens mis en oeuvre pour transmettre l'information à destination d'un ou de plusieurs points distants du point d'émission. La transmission de l'information peut se faire par câble, radio électricité, optique ou tout autre système électromagnétique Dans le cas particulier où la transmission est réalisée à l'aide d'onde radio électrique, on parle de radiocommunication. La radio est une abréviation de la radiodiffusion et peut être définie comme la diffusion des programmes (sonores) sur ondes hertziennes. C'est l'un des moyens de communication les plus utilisé dans les pays en voie de développement car les destinataires (auditeurs) n'ont besoin que d'un récepteur radio. La radio présente donc l'avantage d'être plus proche de la majeure partie des populations.

Nous avons effectué notre stage au centre de production et de transmission à la CRTV-Littoral à BONANJO (DOUALA) pour essayer de comprendre ce principe de transformation du signal sonore, puis participer à la production et l'acheminement du signal pour sa diffusion. Mais nous nous sommes aussi attardés sur la maintenance informatique.

Pour présenter de façon cohérente le travail qui était le nôtre, nous l'avons subdivisé en deux grandes parties. La première partie traite de la présentation générale de la CRTV-Littoral (chapitre1) et du déroulement du stage (chapitre2). La deuxième partie quant à elle parle de la production radio qui comporte les lieux de production (chapitre 3) et les équipements de production (chapitre 4). Enfin nous donnerons quelques remarques et suggestions (chapitre 5).

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

1

Première partie : Présentation générale de la CRTV-Littoral et déroulement du stage

Première partie : Présentation générale de la

CRTV-Littoral et déroulement du stage

2

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

Première partie : Présentation générale de la CRTV-Littoral et déroulement du stage

Chapitre I : Présentation
générale de la CRTV-Littoral

Introduction

La station régionale du Littoral de la Cameroon Radio and Television (en abrégé CRTV), fait partie des dix (10) stations régionales que comporte cette entreprise. La CRTV dans son ensemble, est une société d'Etat placée sous la tutelle du ministère de la communication depuis la résolution N°00001/CRTV/CA du 04/07/2005. Elle dispose d'une autonomie de gestion, et possède une personnalité juridique attribuée par décret présidentiel. La CRTV-Littoral est considérée comme la mère des radios au Cameroun car c'est par elle que la radio est arrivée dans le pays. Elle est de grade II (sur une échelle de III) car en plus de la chaîne de régionale, elle possède une chaîne de proximité.

I.1 Historique

La radio communication commence au Cameroun en onde courte à Douala, pendant la deuxième guerre mondiale. Par la suite ce secteur va subir des mutations.

Dans ses débuts la station régionale du Littoral représentait un service privé qui deviendra très vite national, et ainsi emboîte le pas à ce qui s'appelle aujourd'hui CRTV. Elle existe depuis la deuxième guerre (1940) et fonctionnait à l'époque à l'aide d'un petit émetteur de 150W à Douala. Sa principale mission était la rediffusion des communiqués et autres nouvelles relatives à la guerre à l'attention des citoyens français. Ainsi à la fin de la guerre (1944), son émetteur est arrêté faute de nouvelles mais aussi de techniciens. Trois (3) ans plus tard (1947), elle est remise en fonctionnement par des diffuseurs amateurs. En 1948, un budget est prévu, puis un (1) an plus tard l'émetteur de 150W est remplacé par un autre de 1KW onde moyenne pour élargir sa zone de couverture.

En 1952, pour répondre à la baisse du budget la Radio Douala a commencé à diffuser des programmes publicitaires pour avoir les moyens de subsistances ; en 1956 la société SORAFOM arrive avec un autre émetteur et du personnel formé pour l'exploitation.

Quant à la télévision, elle fut initiée en 1982 par le consortium Allemand à qui fut assigné la phase de production. Le français THOMSON/SOCETEO eut la diffusion en charge, tandis qu'une autre entreprise française TRT s'occupait des transmissions. Par la suite, le décret présidentiel du 12 mai 1984 créa une unité de coordination et nomma M. GERVAIS MENDO ZE comme coordinateur. La première chaîne de diffusion d'images au Cameroun vit le jour en mars 1985 au cours du congrès de l'UNC (Union Nationale Camerounaise).

3

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

Première partie : Présentation générale de la CRTV-Littoral et déroulement du stage

Similairement, pendant la première visite du pape JEAN PAUL II au Cameroun, la population regarde l'évènement historique à la télévision, qui était encore en phase expérimentale. Un peu plus tard, un autre décret présidentiel créa la CTV (Cameroon Television), et nomma FLORENT ETOGA EILY comme directeur général et NDI FONTAH NYAMNDI comme adjoint.

Cependant le département de radiodiffusion et la CTV opéraient comme entités séparées. Cette situation perdura jusqu'en décembre 1987, date à laquelle éclata la grève des journalistes de la radio. Cette grève occasionna un autre décret présidentiel qui fusionna le département de radiodiffusion avec celui de la télévision pour crée une nouvelle maison des médias appelée la Cameroon Radio Television Corporation (CRTV). Dix (10) mois plus tard, le 10 novembre 1988 la coordination de la nouvelle coopération fut assurée par M. Gervais MENDO ZE, qui succéda M. Florent ETOGA EILY. Le 10 novembre 2001 M. Francis WETE fut nommé directeur général adjoint. Pendant cette période, les différentes stations de la chaine nationale de radiodiffusion ou de télévision étaient reliées entre elles exclusivement par le réseau téléphonique commuté (RTC), géré à ce moment par le Ministère en charge des postes et télécommunications, et par CAMTEL. Depuis mars 2001, la CRTV a débuté la diffusion par satellite.

Le 26 janvier 2005 M. Gervais MENDO ZE, après 17 années à la tête de cet immense empire, sera remplacé par M. AMADOU VAMOULKE suite au décret du président de la république S.E. Paul BIYA. Avec son adjoint M. Francis WETE, M. VAMOULKE dirige la CRTV jusqu'à nos jours.

Tableau 1 Chronologique de création des stations régionales

Dénomination

Localisation

Date de
création

Fréquence d'émission (en Mhz)

1.

Station régionale du Littoral

Douala

1940

91.3

 

2.

Station régionale du Nord et
National

Garoua

1956

94.4

 

3.

Station régionale du Sud-Ouest

Buea

1958

94.5

4.

Station régionale de l'Est

Bertoua

1977

92.5

5.

Station régionale du centre

Yaoundé

1978

101.1

 

6.

Station régionale du Nord-Ouest

Bamenda

1979

92.5

 

7.

Station régionale de l'Ouest

Bafoussam

1980

93.5

 

Poste national 91.1

8

Station régionale du Sud

Ebolowa

1984

97.6

9.

Station régionale de l'Extrême-

Nord

Maroua

1984

88.8

10.

Station régionale de l'Adamaoua

Ngaoundéré

1984

102.5

 

4

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

Première partie : Présentation générale de la CRTV-Littoral et déroulement du stage

De nombreuses missions sont assignées à la CRTV:

· Concevoir, réaliser et diffuser des produits audiovisuels à caractère informatif, didactique, culturel et ludique ;

· Exploiter, entretenir les réseaux et installations de diffusion ;

· Assurer la formation professionnelle de certaines catégories de personnels dans le domaine de l'audiovisuel ;

La CRTV a aujourd'hui :

· Environ de 1700 employés permanents et temporaires ;

· Un centre de production à Mballa II abritant également le siège social ;

· Un centre de formation professionnel à Ekounou Yaoundé ;

· Un vaste réseau comprenant le poste nationale, 10 stations régionales de radiodiffusion, 32 centres de diffusion, 4 chaînes de proximité, et en perspectives une chaîne de télévision locale à Douala et une chaîne de proximité à Kribi.

I.2 Présentation de la CRTV Littoral

La CRTV-Littoral se trouve à Douala, à BONANJO, un quartier administratif, à environ 150 m de la BISSEC. Il s'agit de deux bâtiments de couleur blanche, entourés par une barrière.

Tableau 2 : Plaque signalétique de la CRTV

RAISON SOCIALE

Informer, Eduquer, Divertir

SIEGE SOCIAL

Yaoundé

DIRECTION GENERALE

Yaoundé Mballa II

BOITE POSTALE

1634

TELEPHONE

22 21 40 88/22 20 43 40

SITE WEB

crtv.cm

SECTEUR D'ACTIVITE

Communication

FORME JURIDIQUE

ETAT

DATE DE CREATION

1987

PROMOTEUR

ETAT

BUDGET (Année 2012)

16 000 000 000 FCFA

 

5

Première partie : Présentation générale de la CRTV-Littoral et déroulement du stage

 
 
 
 
 
 
 

Club FM

105

 

BANK

Pharmacie

 
 
 
 
 

CRTV-Littoral

Venant de la BICEC

Venant du lycée JOSS

(Rue boulevard De gaulle)

Rue Flatter

Délégation
régionale du
ministère de la
faune

Immeuble
CNPS

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

Figure 1 : Schéma situation géographique de la CRTV-Littoral

La CRTV-Littoral est donc constituée de deux bâtiments. Un bâtiment technique à un niveau dans lequel se trouve la majeure partie des équipements techniques ainsi que les cabines de production. C'est aussi dans ce bâtiment qu'arrive la connexion Internet ainsi que la fibre optique. Le deuxième bâtiment est le bâtiment administratif à deux niveaux qui abrite la majeure partie des bureaux administratifs.

La CRTV-Littoral est un service déconcentré de la CRTV. Comme toute entreprise, elle se doit d'être bien structurée hiérarchiquement. Comme le montre l'organigramme de la CRTV-Littoral (voir figure 2), il faut toujours à la tête un chef de station qui coordonne toutes les activités de la station. Il doit s'assurer du bon fonctionnement et rendre compte à la Direction Générale à Yaoundé. Il travail en collaboration avec le service administratif, financier et des relations publiques, le service commerciale, les services de production TV et de documentation, les deux chaines radio et bien sûr le

6

Première partie : Présentation générale de la CRTV-Littoral et déroulement du stage

service technique, qui nous concerne particulièrement. Ce dernier service comprend également les services d'équipement de production radio, le service chargé de la diffusion et de la transmission ainsi que les centres de diffusion. C'est donc à la SDT que revient la lourde tâche de production, traitement et diffusion du signal. Elle gère également l'entretien de tous les appareils technique et même informatique.

CSR

CRR

CMCA

CP

SP TV

SD

SDT

SPRA

SAPM

SSLCS

SI

SP

SIP

SEP

SDTIET

Centres de diffusion

Direction Générale

Figure 2 : Organigramme de la CRTV-Littoral

Conclusion

La CRTV-Littoral, mère des radios du Cameroun, a comme toute entreprise une histoire étroitement liée à celle de la CRTV dans son ensemble. Il a fallut de nombreuses mutations pour arriver à ce vaste empire représenté dans les dix régions du Cameroun et toujours plus proche de la population à travers ses multiples chaînes de proximité. La CRTV, qui se veut informative, éducative et divertissante est parfaitement structurée comme toute entreprise pour atteindre au mieux ses objectifs.

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

7

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

Première partie : Présentation générale de la CRTV-Littoral et déroulement du stage

Chapitre II : Déroulement du stage

Introduction

Du 2 mai au 30 juin 2012, nous avons effectué diverses activités à la CRTV-Littoral qui nous ont aidées à enrichir nos connaissances, mais aussi à les partager. Dans ce chapitre est rapporté chronologiquement l'ensemble des activités menées en stage.

II.1 Arrivée à la CRTV-Littoral et présentation technique de l'entreprise Du 2 mai au 7 mai 2012

Cette période fut marquée par notre arrivée au lieu de notre stage et la présentation globale de la station régionale de la CRTV-Littoral par le personnel.

Dès le premier jour, nous avons été accueillis par M. NANA avec qui nous avons eu un entretien dans la salle de conférence, question de mieux nous connaitre et de nous donner des conseils. Les jours suivants MM. NANA et FOUSSA nous ont fait visiter les locaux de la Station à BONANJO, lieu de notre stage. On peut entre autres citer:

- Unité de montage TV ou Post production TV où se font les montages TV ; - Post production audio où se font les montages et les traitements audio ; - Station de la FM 105 qui est la chaine de proximité;

- Station régionale (FM 91.3) c'est la chaine principale de la CRTV-Littoral ;

- Le groupe électrogène : il alimente toute la station en cas de coupure de l'électricité, il assure ainsi le relais en cas de panne électrique.

Par la suite, pour une meilleure connaissance technique la maison, notre encadreur nous a expliqué le mécanisme utilisé à la CRTV-Littoral pour émettre. Il est schématisé par la figure3 (voir annexe). L'information produite dans les différentes cabines aboutit au CDM, pour être envoyé au centre de diffusion à LOGBESSOU. La CRTV utilise pour cela plusieurs moyens. Le premier, utilisé actuellement, consiste à acheminer par câble les signaux jusqu'à l'immeuble de CNPS puis de les transmettre par faisceau hertzien en direction du centre de diffusion. Le deuxième moyen consiste envoyer d'abord le signal à CAMTEL, qui va se

8

Première partie : Présentation générale de la CRTV-Littoral et déroulement du stage

charger de l'envoyer à LOGBESSOU. Ce dernier est utilisé en cas de défaillance du premier moyen. La dernière solution consisterait à utiliser la liaison directe, par fibre optique, avec LOGBESSOU (on passe toujours par CAMTEL). Cependant la liaison souffre du manque de décodeurs et encodeurs. Il existe par ailleurs une liaison par fibre optique pour MBALLA II à Yaoundé, utilisée lors des direct TV.

Le 8 mai 2012 : Visite au centre de diffusion à LOGBESSOU

La vue du fonctionnement du système de transmission précédent nous a directement poussé à aller à LOGBESSOU, au centre où se fait la diffusion pour voir comment fonctionne ce mécanisme. Dès le matin nous avons été accueillis par le chef du centre M. WANG Gaston. Ce dernier et un de ces collaborateurs nous ont fait visiter le centre.

Le centre de diffusion est donc situé dans un endroit assez reculé de la ville, pour éviter les perturbations que pourrait subir les populations environnantes. Il est surveiller en permanence par des militaires et la maintenance permanente est assurée par M. WANG qui y réside.

On retient de cette visite les appareils et accessoires suivants:

y' Les émetteurs FM, constitués chacun d'un émetteur de base et d'un ou plusieurs amplificateurs couplés. Par exemple celui à gauche de la figure4 (voir annexe) est constitué de 4 émetteurs de 250 KW couplés et le tout forme un amplificateur de 1000Wsoit 1KW. Le centre de LOGBESSOU abrite les émetteurs de la CRTV et de quelques partenaires tels que « RFI » (Radio France International), « Africa No1 », BBC.

y' Les onduleurs qui alimentent toute la salle d'émetteurs et ceux qui alimentent chaque émetteur. voir figure5 (annexes).

y' Les BTS de CAMTEL et MTN, partenaires de la CRTV.

y' Les « feeders » qui sont les câbles par lesquels les sorties de chaque émetteur passent en direction d'une antenne, elle-même fixée sur le pylône haubané de 200 m de haut (voir annexe figure6) pour la diffusion.

La visite au centre de diffusion nous a permis de mieux connaitre et de voir les équipements et accessoires utilisés pour la diffusion.

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

9

Première partie : Présentation générale de la CRTV-Littoral et déroulement du stage

II.2 Autres activités menées

Le 9 mai 2012 : Maintenance réseau à la station régionale à BONANJO

Ce jour est marqué par une maintenance réseau dans les locaux du centre de production à BONANJO. En effet plusieurs membres du personnel s'étaient plaints de n'avoir plus Internet dans leur bureau. D'autres déploraient l'insuffisance de câbles pour connecter tous les ordinateurs, car il y avait eu ajout du nombre du personnel.

Pour ceux qui se plainaient de n'avoir pas Internet dans leurs bureaux, plusieurs causes y étaient à l'origine: soit leur câble réseau s'était accidentellement déconnecté de l'unité centrale ou du panneau de brassage, soit le problème venait plutôt de leurs machines c'est-à-dire qu'elles avaient été adressées statiquement. La solution consistait simplement à reconnecter le câble réseau sur les machines et sur le panneau de brassage où ils avaient été accidentellement déconnectés, à remettre l'adressage automatique pour celles dont l'adresse était statique.

Pour ceux qui voulaient augmenter le nombre de postes, deux solutions se présentaient. On pouvait refaire le câblage en augmentant le nombre de câbles qui va dans ces bureaux. Mais cette solution demandait du câble réseau nécessaire, nous avons choisi une autre solution provisoire. On a déconnecté le câble d'une machine, et nous avons connecté un Switch (à 8 ports) offert par un des membres du bureau, pour partager la connexion. Mais cette solution présentait l'inconvénient de diminuer le débit par poste connecté au Switch. Elle était provisoire en attendant le financement pour appliquer la première solution.

Du 14 au 20 mai 2012 : Retransmission de la fête nationale de l'unité

Cette période est surtout marquée par la fête nationale de l'unité qui se célèbre le 20 mai. Notre mission était de retransmettre en direct tout le déroulement de la fête de la place de UDEAC jusqu'à la réception chez le gouverneur.

En prélude à cet évènement, notre encadreur nous a montré comment se fait le direct, puisque c'est ce qu'on devait faire le 20 mai. Ainsi il a commencé par nous présenter les équipements principaux qu'on utilise à la CRTV pour faire le direct.

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

10

Rédigé et présenté par CHOUAMENI WENDEU Rémi Lionel

Première partie : Présentation générale de la CRTV-Littoral et déroulement du stage

Figure 7 : Mixeur Figure 8 : insert téléphonique Figure 9: Passerelle + micro

En effet pour réaliser cet essai, nous avons utilisé un insert téléphonique, une passerelle (encore appelée modem fax), un mixeur qui joue le rôle de console, des fiches dites XLR pour connecter les micros sur la console et un téléphone fixe. L'interconnexion des équipements a été faite comme à la figure 7 ci-dessous. D'abord la sortie « line » de l'insert téléphonique est reliée à la passerelle par un simple câble à deux connecteurs RJ11, et la sortie « phone » est reliée au téléphone fixe. L'insert téléphonique est relié au mixeur au moyen d'un câble XLR, ces câbles permettent également de connecter les microphones (s'il y en a plusieurs). C'est donc la sortie de la passerelle qui va servir d'information proprement dite qui est envoyée soit sur une ligne téléphonique, soit sur une ligne dédiée.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 * 0 #

Insert téléphoniqu

Câble aux
connecteurs
RJ11

Mixeur

Câble aux
connecteurs
XLR

Passerelle CDMA ou GSM

Connexion à une ligne téléphonique

Figure 10 : Interconnexion du matériel pour le direct

Le mixeur joue le rôle de console donc nous verrons le rôle par la suite. L'insert téléphonique récupère le signal audio du téléphone et l'injecte sur une entrée de la console. La passerelle CDMA établie la connexion entre la ligne d'arrivée et l'insert téléphonique. Le

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téléphone aide l'insert à récupérer le signal à l'arrivée afin de l'injecter dans la console. C'est à partir de la passerelle téléphonique que le signal est envoyé à la station de production, puis à la diffusion.

Une fois que nous avions assimilé comment se font les directs, il faillait maintenant réviser les différentes lignes sur lesquels nous aurions à transmettre depuis la place de fête (UDEAC) jusqu'à la maison de production, en passant par CAMTEL.

Il s'agissait d'une part de vérifier si les lignes de la CRTV qui allaient à CAMTEL fonctionnaient correctement. Ainsi nous avions été divisés en deux groupes, un à CAMTEL à Akwa et l'autre au centre de production à BONANJO. Il suffisait donc que le groupe situé à BONANJO injecte un signal (nous avions choisi une fréquence de 1khz), dans une des prises du panneau de brassage situé dans le studio de production de la « FM 93.1 ». Le groupe présent à CAMTEL, devait dire s'il reçoit le signal ou pas (ce groupe utilisait un écouteur). Dans le cas où il le recevait, on devait aussi vérifier si la ligne était silencieuse: c'est-à-dire que lorsqu'aucun signal n'était injecté, la ligne restait silencieuse (sans de bruit). Bien sûr, étant donné que le panneau de brassage avait plusieurs prises ou connexions et qu'il fallait qu'on les teste toutes, les deux groupes avaient dû synchroniser le travail en se donnant un protocole. On devait tester ligne après ligne, et sur chaque déplacement sur une ligne, on devait d'abord balayer toutes les colonnes. Ainsi d'après ce protocole de travail chaque prise avait ses propres coordonnées du genre (numéro_ligne, numéro_colonne). Concrètement, le groupe de CAMTEL appelait celui de BONANJO par téléphone et demandait qu'on injecte le signal par exemple sur la 4/3 c'est-à-dire la troisième colonne de la quatrième ligne. En effet la 4/3 représentait en fait l'arrivée de la place de l'UDEAC, elle fonctionnait parfaitement. Cependant, il se trouvait que les deux autres lignes qui allaient à la place de fête étaient apparemment défectueuses. Il s'agissait des lignes téléphoniques.

Le travail s'était poursuivi à la place de l'UDEAC pour vérifier les lignes de la CRTV-Littoral qui allaient de CAMTEL pour la place de fête. Avant d'y aller nous avions dû relier les deux lignes téléphoniques à deux postes de la Station, et sur la troisième nous avions injecté un signal à la fréquence de 1kHz. Le travail à l'UDEAC consistait à écouter ces différentes lignes. En effet de ces lignes, seule une fonctionnait correctement, une autre avait des ronflettes (bruits), et la dernière ne fonctionnait même plus. On avait donc déposé notre rapport à la direction pour que ces deux lignes défectueuses soient réparées ou refaite. La

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figure 11 (voir annexe) montre à quoi ressemble le panneau de brassage à partir duquel était injecté le signal.

Enfin le « jour J » arriva. Ce fut la journée la plus longue de notre stage mais aussi la plus passionnante. Dès 6h30 nous étions déjà présents à la Station Régionale, c'était également l'heure de départ pour la place de l'UDEAC où devait se dérouler le défilé. Notre rôle était de faire la retransmission du défilé en direct. Ainsi notre encadreur nous a permis de monter nous même le dispositif, comme il nous l'avait appris lors de l'essai (voir la figure 10 précédente). Ce fut très facile. En même temps on captait la chaîne régionale pour tester la qualité de son chez les auditeurs. Hormis le travail de la retransmission, nous avions aussi assisté les techniciens chargés de l'animation à la place des fêtes, c'est-à-dire ceux chargés des micros et des baffles. Les micros étaient connectés à la console, puis à la sortie de celle-ci on avait des baffles. Ainsi la retransmission s'est faite dans de très bonnes conditions.

Le travail s'est poursuivi chez le Gouverneur de la Région du Littoral où il fallait installer les mêmes dispositifs pour la retransmission de l'évènement et la réception de ses invités. Ce fut des moments inoubliables, en compagnie des grandes personnalités de la Région du Littoral, du Cameroun et de l'étranger. Et à la fin de la réception, vers 22h nous avions remballé tous les équipements et les avions retourné à la Station Régionale.

Du 22 mai au 4 juin 2012 : Maintenance d'ordinateurs

Cette période fut marquée par la maintenance aussi bien logicielle que matérielle de certains ordinateurs de la Station.

Déjà la matinée du 22 mai fut marquée par une petite maintenance sur l'ordinateur portable du chef de la chaine locale FM 105, M. BEA Leonard. Lorsqu'il se connectait sur Internet, beaucoup de fonctionnalités étaient réduites. Il ne parvenait plus à voir les photos alors qu'il avait toujours utilisé le même navigateur. De plus son lecteur audio ne fonctionnait plus du tout. Le dernier problème aurait pu faire penser à un manque de pilotes audio. Nous lui avions d'abord demandé ce qui s'était passé pour qu'il ait ces problèmes. Il nous avait fait comprendre que son ordinateur avait eu des problèmes de virus informatique et qu'il s'était installé un logiciel antivirus. C'était donc depuis l'installation de cet antivirus qu'il avait eu ces problèmes. Du coup nous avions pu conclure que l'antivirus avait dû supprimer beaucoup de fichiers infectés utiles pour le fonctionnement des applications qui posaient problème. Nous avions donc dû, pour résoudre ces problèmes réinstaller un navigateur et un lecteur.

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Cette solution n'était pas celle que nous souhaitions : réparer le système. Mais puisqu'il nous faisait comprendre qu'il ne voulait rien d'autre que la navigation et écouter la musique, nous nous en étions tenus à la première solution. Ce travail très évident nous a permis de gagner la confiance d'un de nos chefs et de créer de nouvelles relations.

En effet ce genre de problème s'était également posé sur beaucoup d'autres ordinateurs de la Station. D'abord chez la célèbre journaliste Solange AÏCHA, présentatrice de l'émission « Cameroon Magazine », ensuite chez le chef de la Chaîne Régionale M. KENETH ASOBO et enfin chez le chef de la Station Régionale M. NGANDO NTONE. Ces problèmes ont été résolus de la même façon que chez le chef de chaîne de la FM 105.

Une autre forme de maintenance, cette fois-ci matérielle, s'est posée. Il s'agissait d'un « Desktop », et plus particulièrement de son unité centrale ; il appartenait à la Station. Dans un premier temps, nous avions démarré la machine. Celle-ci s'allumait à peine puis faisait « 5 bips ». D'après le TP d'Architecture des ordinateurs que nous avons fait à l'IUT-FV, on pouvait directement penser à une défaillance du processeur. La première action menée après l'ouverture de l'appareil fut son nettoyage complet ; on démonta toutes les connections, nappes et autres. Après le nettoyage et la fixation des composants, nous avions redémarré l'appareil et nous avions constaté qu'il ne démarrait toujours pas. En plus, nous avions retiré le processeur puis démarré la machine sans ce composant. L'ordinateur réagissait de la même façon. Ce dernier test nous avait permis de conclure qu'il s'agissait d'une défaillance du processeur. Et nous avons donc fait un rapport à notre encadreur pour son achat.

Le 5 juin 2012 : Problème de connexion à l'Internet dans le bâtiment

administratif

Cette journée fut aussi l'une des plus chargées. Il s'agissait d'un problème de connexion à l'Internet dans tout le bâtiment administratif. Depuis quelques jours, les dirigeants dont les bureaux sont du côté administratif n'avaient pas de connexion à l'Internet. Dans un premier temps, nous nous rendîmes sur place pour faire l'état des lieux. En jetant un coup d'oeil sur la plupart des ordinateurs du bâtiment ceux-ci affichaient « connexion au réseau local limitée ou inexistante ». Directement nous allâmes au panneau de brassage. Sur ce dernier tout était bien fixé et après multiples manipulations, nous avions constaté que le câble réseau venant du bâtiment technique devait être défectueux. Pour le prouver, nous avions utilisé deux lap top

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pour tester l'état du câble, car nous étions en manque de testeur de câble proprement dit. Le premier lap top était au niveau du départ dans le bâtiment technique et l'autre au niveau de l'arrivée au panneau de brassage du bâtiment administratif. Et fort était de constater qu'aucune connexion n'était possible entre les deux machines, car aucune des deux ne recevaient de signal de l'autre. Ainsi nous avions donc conclu que le câble était défectueux. Le câble en effet avait été installé depuis 5 à 7 ans et était exposé à la chaleur dû au climat de la région. Nous avons fait le rapport à l'administration dans laquelle avons recommandé l'achat d'un nouveau câble pour relier les deux bâtiments, ainsi que du matériel adéquat pour le faire.

Le 6 et le 7 juin 2012 : L'interconnexion réseau du bâtiment administratif

Ces jours furent marqués par l'achat du matériel réseau nécessaire à l'interconnexion du bâtiment administratif et du bâtiment technique. En effet nous avions commandé du câble réseau de type S/FTP de catégorie 6 pour l'interconnexion. Nous avions également commandé un testeur de câble RJ45 ainsi qu'une pince à sertir et les connecteurs. L'achat de ces matériels fut fait le 6 juin. Le lendemain, il fallait faire l'interconnexion. Nous avions donc fait passer le câble entre les deux bâtiments (administratif et technique) et puis d'un bout à l'autre nous avons fait passer le câble par le plafond jusqu'aux panneaux de brassage. Nous avions serti les deux bouts de câble et refixé sur les panneaux. Grâce au testeur de câble nous avions vérifié la connectivité d'un bout à l'autre du câble, et tout marchait à la perfection. Enfin nous avons serti plusieurs câbles avec la pince à sertir et les connecteurs RJ45 pour certains bureaux.

Notons que ce travail a été fait à deux reprises. Après la première, fois le câble avait été rongé par des souris présentes dans le plafond du bâtiment technique. En installant le câble une seconde fois, nous avions dû déposer un produit pour dératiser le plafond.

Du 15 au 22 juin : Etude sur la « Production radio à la CRTV-Littoral »

Il était inadmissible de faire notre stage à la CRTV-Littoral sans participer activement à la production des émissions. C'est pourquoi durant cette période, il nous a été donné l'occasion de faire un tour dans chaque cabine de production ou de post production audio où nous avions participé à production des émissions radios.

Ainsi dans les studios de production, l'opportunité nous a été donné de « faire l'antenne » c'est-à-dire au besoin d'ouvrir et de refermer les micros des animateurs en cabine

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de production et en même temps de mixer avec la musique ou le générique, tout en s'assurant de la bonne transmission des signaux. Les principales émissions que nous avions animées à la chaîne régionale étaient « Cameroon Magazine » (présenté par Solange AÏCHA) et « Température » qui est une émission d'animation. A la chaîne locale nous avions animé l'émission interactive « On en parle » (présenté par Moïse BANGTEKE).

A la post production audio, nous avons d'avantage appris sur l'enregistrement des émissions. C'est surtout le cas des émissions qui sont préenregistrées. Le journaliste vient donc, accompagné d'invités ou tout seul, pour faire l'enregistrement. Il se fait de la manière suivante : ceux qui sont présents dans la cabine d'enregistrement (pareille à un studio de production) parlent à travers des micros. Ceux-ci sont connectés ensuite aux entrées d'une console et on récupère le signal à la sortie pour l'envoyer directement à un ordinateur disposant d'un logiciel de traitement audio. Au poste de post production radio de la CRTV-Littoral, on utilise la version 1.5 du logiciel « Adobe Audition » pour de traitement audio, qui présente la particularité d'être facile à utiliser. Ce logiciel joue le rôle de nettoyage et de mixage, bref il permet de faire le montage audio. Le format d'enregistrement est le plus souvent « mp3 », mais parfois le « wav » quand on l'utilisera en vidéo. Les journalistes qui partent faire des interviews à l'extérieur, grâce à des téléphones multimédia ou appareils d'enregistrement pour le compte du poste national, viennent également déposer leur enregistrement dans ce service, pour traitement. Ces enregistrements viennent généralement dans des clés USB dont on ignore même l'origine, d'où la nécessité d'un antivirus et d'une connexion Internet pour le mettre régulièrement à jour. Cette connexion sert aussi à envoyer les reportages de la CRTV-Littoral au poste national à Mballa2 à Yaoundé. Une des émissions dont nous avions particulièrement fait l'enregistrement était celle présentée par la journaliste TCHAKOUNTE Jeanne. Le thème portait sur les maladies de l'oeil. En effet pendant l'enregistrement, il suffisait de repérer les erreurs (beuglements, les répétitions) en appuyant sur la touche « F8 » du clavier. Après l'enregistrement on procédait au traitement qui consistait à supprimer les beuglements et les répétions inutiles, repéré avec la touche « F8 ». Enfin, il fallait ajouter les transitions et les génériques afin de faire une émission complète. A la CRTV-Littoral plus de 80% d'émissions qui passent à l'antenne sont enregistrées au préalable. C'est pourquoi le technicien que nous avions trouvé sur place (M. Patrick MOLO) appelait ce service le « poumon » de la CRTV-Littoral.

C'est au cours de cette période passionnante que nous avons fait des recherches sur le thème qui nous a été proposé à savoir « La production radio-Cas de la CRTV-Littoral ».

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II.3 Difficultés rencontrées

Durant notre stage nous avons rencontrés certaines difficultés qui ont été pour nous un frein dans la réalisation de notre travail.

La première difficulté est due au mauvais déploiement réseau lors de la réalisation de la maintenance réseau durant la période du 5 au 7 juin 2012. En effet le fait d'avoir un seul panneau de brassage dans le bâtiment administratif nous rendait le travail plus difficile d'autant plus que certains câbles n'étaient pas étiquetés.

Par la suite une ne autre difficulté était lorsque nous avons voulu intégrer la téléphonie sur IP (ToIP) à la CRTV-Littoral. En effet, lors de nos passages dans les différents services, nous avions constaté que les appels internes à la CRTV-Littoral étaient payés. Ayant discuté de cela avec notre encadreur, il nous avait fait comprendre que environ 30% des appels sont internes. C'était la raison pour laquelle nous avions commencé le projet sur la ToIP, afin de réduire le coût de la facture téléphonique. Nous avions réalisé les tests grâce à nos machines afin de montrer à l'administration comment ce service fonctionne, tout s'était bien passé. Ensuite nous avions fait la demande d'un ordinateur pour y installer le serveur de téléphonie « Elastix ». Malheureusement l'achat de ce matériel n'a pas effectuée (jusqu'à notre départ), ce qui a été pour nous une entrave.

Ensuite, ayant constaté que les trois cabines (chaînes régionale, chaîne de proximité et post-production) de la CRTV-Littoral s'échangeaient les données par les clés USB, nous avions eu aussi l'idée d'installer un server FTP pour le partages des fichiers. Mais l'obstacle du manque de machine s'est encore posé.

Enfin lors de la maintenance du PC qui ne démarrait plus (période du 22 mai au 4 juin), lorsque nous avions pu constater que le processeur était défaillant nous n'avions pas eu de processeur pour le remplacer. En fait dans la réserve de matériel en panne (la « casse »), nous n'avions pas trouvé un processeur qui pouvait le remplacer.

Conclusion

Durant notre stage nous avions effectué des retransmissions ainsi que la maintenance informatique. Nos encadreurs étaient à notre écoute et acceptaient avec considération les propositions que nous leur faisions, tout en répondant à toutes nos préoccupations.

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Deuxième partie : La production radio-cas de la CRTV-Littoral

Deuxième partie : La production

radio- cas de la CRTV-Littoral

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Chapitre III: Lieux de production

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Deuxième partie : La production radio-cas de la CRTV-Littoral

Introduction

De prime abord le signal de la CRTV-Littoral est produit dans un studio de production. Cependant certains évènements nous obligent souvent à produire le signal hors studio. Dans ce chapitre, nous présenterons les différents lieux où peuvent être produit le signal à la CRTV-Littoral.

IV.1 Les studios de production

La CRTV-Littoral dispose de deux studios de production, l'un pour la chaîne locale et l'autre pour la chaîne régionale. Mais que ce soit l'un ou l'autre studio, la structure reste pratiquement la même dans la cabine de production et la cabine technique. Un studio de production se présente comme sur la figure 12:

13

13

Cabine technique

4 3 2

5

7 8

13

10

1

9

1

Cabine de production

12

10

10

10

13

13

13

13

Figure 12 : Studio de production

Légende

1-console 8-Lecteur DAT

2-Lecteur cassette 9-Baie vitrée

3-Lecteur CD/DVD 10-Microphone

4-Magnétophone 11-Table du journaliste

5-Unité centrale (ordinateur) 12-Casque

6-Haut-parleur 13-Chaise

7-Insert téléphonique

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Deuxième partie : La production radio-cas de la CRTV-Littoral

IV.1.1 La cabine de production

Il s'agit d'une enceinte isolée dans laquelle la réverbération à été annulée. Ainsi la porte et la

table, de même que les chaises sont faites avec un tissu spécial à base de mousse. Elle est constituée principalement des micros, écouteurs et baffles. C'est dans cette enceinte qu'est produite une partie du signal utile (basse fréquence) en provenance de la voix des personnes qui s'y trouvent.

IV.1.2 La cabine technique

Elle est voisine à la cabine de production avec qui elle est séparée par une baie vitrée. Elle est

constituée principalement d'un ordinateur, d'un téléphone, d'un insert téléphonique, d'un lecteur DVD. On y trouve aussi des haut-parleurs qui servent à écouter les microphones de la cabine de production, mais surtout à apprécier la qualité du son qui est envoyé pour la diffusion.

IV.1 .3 Le personnel d'un studio

Les éléments provenant d'un des studios, ou d'un enregistrement, ou encore d'une ligne reliée

à l'extérieur transitent finalement par un studio et une cabine technique où un speaker (animateur) et un opérateur ou technicien (on l'appelle: celui qui « fait l'antenne ») assurent la succession des divers éléments avant leur transmission. L'agent des programmes ou régisseur d'antenne est chargé exclusivement de veiller au contrôle de la qualité et au déroulement des séquences. Par moment un coordonnateur vient vérifier l'ensemble des activités. Il peut aussi mener son travail par téléphone (à partir de son bureau), lorsqu'il ne peut pas se déplacer.

IV.2 Studio de post-production radio

La post-production radio est une forme de production radio mais qui n'est pas transmise instantanément comme dans le studio de production. Elle présente l'avantage de permettre un meilleur traitement de l'information, afin d'enlever les erreurs incorrigibles comme le beuglement des journalistes. A la CRTV-Littoral plus 80% des émissions sont enregistrées au préalable. Les enregistrements peuvent se faire dans le studio de post production ou même à l'extérieur lors d'un reportage, et le signal résultant subit toujours un traitement.

Un studio de post-production ou d'enregistrement se présente de la même manière qu'un studio de production. C'est-à-dire qu'il est constitué de deux cabines : l'une, dans laquelle est produit le signal utile, enfin l'autre où se font le mixage et le traitement. Le signal produit dans la cabine de production passe donc par une console à la sortie de laquelle est relié un ordinateur. Puis il va subir un traitement au moyen du logiciel de traitement audio et on obtient l'information généralement sous format « mp3 » qui peut être transporté pour passer à l'antenne.

Il est aussi possible de faire des enregistrements hors maison. On utilise alors tout ce qui permet d'enregistrer un son. Du simple enregistreur à un téléphone portable multimédia, il existe une panoplie d'appareil. On obtient également un signal de pas très bonne qualité stocké sur la mémoire de masse

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Deuxième partie : La production radio-cas de la CRTV-Littoral

de l'enregistreur. C'est pourquoi l'enregistrement passera toujours par le studio de post-production où il subira un traitement et le montage audio.

L'ensemble des studios et des cabines techniques d'un centre de production constitue le bloc technique.

IV.3 Production directe hors studio : le direct ou la retransmission

Cette forme de production se fait à l'extérieur de la station régionale, lorsqu'on veut retransmettre un évènement important. On utilise principalement des micros, qui sont reliés à une petite console portative (mixeur) et la sortie est envoyée au studio par voie téléphonique ou par ligne dédiée. Lors des directs, le signal utile est produit de la même manière qu'en studio (c'est-à-dire à l'aide d'un microphone). Sauf qu'il ne peut être de très bonne qualité, car les conditions ne sont plus les mêmes. Cependant on s'arrange toujours à installer les dispositifs dans un coin reculé où il y a le minimum de bruit possible. Une fois le signal produit, il est d'abord transporté vers le centre de production avant d'être transmis pour la diffusion. Et les auditeurs peuvent écouter avec un léger décalage l'évènement retransmis à travers leurs récepteurs radio.

Conclusion

La production de signal s'avère être une étape cruciale dans la longue chaîne du principe de fonctionnement d'une radio. Peu importe où le signal est produit, on doit faire tout le nécessaire pour qu'il soit de qualité meilleure possible. On utilise alors pour cela des appareils adéquats qui feront l'objet du chapitre suivant. Cependant, si le signal produit est de mauvaise qualité, même en utilisant les meilleurs canaux de transmission possibles, on ne pourra pas avoir de résultat meilleur à la réception.

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Deuxième partie : La production radio-cas de la CRTV-Littoral

Chapitre IV: Equipements de production

Introduction

La production des signaux nécessite des équipements adéquats. Ce chapitre présente donc les différents équipements qu'on utilise pour produire le signal.

V.1 Microphone

Le microphone est l'appareil utilisé pour transformer l'énergie des ondes sonores en énergie électrique dans les systèmes d'enregistrement et de reproduction sonore. L'inventeur Alexander Graham Bell, réalisa le premier microphone en 1876 pour fabriquer son téléphone. De nos jours, il en existe une panoplie.

Le microphone moderne le plus simple est le microphone à grenaille de charbon, utilisé sur les téléphones.

Un autre microphone couramment employé, le microphone piézo-électrique, utilise les cristaux piézo-électriques. Ces cristaux ont la propriété d'être le siège d'une tension électrique lorsqu'ils sont soumis à une pression. Cet effet s'appelle effet piézo-électrique. Dans ce type de microphone, les ondes sonores font vibrer un diaphragme qui, en retour, fait varier la pression sur le cristal piézoélectrique. Cela crée une tension relativement faible, susceptible alors d'être amplifiée.

Parmi les autres types de microphones, on peut citer les microphones dynamiques, tels que les microphones à ruban et les microphones à bobines. Sur les microphones à ruban, un fin ruban métallique, placé dans un champ magnétique, est fixé au diaphragme. Une faible tension se crée dans le ruban par induction électromagnétique, lorsque les ondes sonores atteignent le diaphragme et font vibrer le ruban. Un microphone à bobines fonctionne de manière similaire mais, à la place d'un ruban, c'est une bobine de fils fins qui est fixée au diaphragme. Certains microphones modernes, destinés à capter le son dans une seule direction, combinent les deux éléments, ruban et bobines.

Le microphone à condensateur est encore un autre type de microphone. Il comporte deux fines plaques métalliques placées à proximité l'une de l'autre, et jouant le rôle de condensateur. La plaque arrière du condensateur est fixe, et la plaque avant sert de diaphragme. Les ondes sonores font varier

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l'écartement des plaques, modifiant la capacité du condensateur. En plaçant un tel microphone dans un circuit approprié, ces variations peuvent être amplifiées, produisant un signal électrique. Les microphones à condensateur peuvent être très petits. Un microphone à condensateur relativement courant, le microphone à électret, est utilisé sur certains appareils acoustiques, tels que les audiophones.

V.2 La console

Une table de mixage ou console audio (voir annexe Figure 14) est un outil permettant de « mixer » (mélanger) de la musique ou tout autre signal audio. Elle permet aussi de faire un contrôle quantitatif du son grâce à ce qu'on va appeler un vumètre. Traditionnellement et en analogique, une console se décrit succinctement par son nombre d'entrées (inputs) et son nombre de sorties (outputs), par exemple : 8/2 (8 entrées et 2 sorties), 16/4, 32/24, 60/48.

La console permet donc de récupérer les signaux dans ces entrées (signaux issus des micros, de l'ordinateur, des lecteurs ou de l'insert téléphonique), de les traiter (filtrage, amplification, modulation) afin de les envoyer par multiplexage pour la diffusion. C'est l'outil essentiel pour une radio. La figure 13 présente son schéma synoptique très simplifié :

Figure 13 : Schéma synoptique très simplifié d'une console de mixage ® Amplificateur principal

Il s'agit de la toute première étape d'une console de mixage et généralement le seul endroit où est appliquée une « amplification» (gain) importante. L'ampli principal possède une commande de

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« gain » qui ajuste la sensibilité de l'entrée de la console de mixage en fonction du niveau de la source. Les signaux faibles (ex: micros) sont amplifiés et les signaux forts sont atténués.

(c) Egaliseur

Il peut s'agir de simples commandes de réglage des graves et des aigus ou d'un égalisateur paramétrique complet à 4 bandes. Lorsqu'une accentuation est appliquée, il existe également une amplification au niveau de l'égaliseur. Si une accentuation trop forte est appliquée au niveau de l'égaliseur (EQ), le canal d'entrée peut se trouver en surcharge. Il est généralement préférable d'atténuer plutôt que d'accentuer.

® Voyant LED de crête et potentiomètre

Le voyant LED de crête encore appelé vumètre est l'outil le plus utile pour définir le niveau d'amplification (gain) d'entrée en vue d'obtenir les meilleurs résultats. Ce voyant est situé après les étapes d'amplificateur principal et d'égaliseur.

Amplificateur d'assemblage

C'est à ce niveau que le mixage est réellement effectué. Les signaux provenant de tous les canaux d'entrée de la console de mixage sont assemblés (mixés) ici.

Potentiomètre de réglage principal & indicateur de niveau

Il s'agit d'un potentiomètre principal et de l'indicateur de niveau de sortie principale de la console de mixage. Il peut exister plusieurs potentiomètres principaux selon la conception de la console de mixage c'est-à-dire selon le nombre de bus ou de sorties qu'elle possède.

On peut distinguer deux parties sur une console ordinaire: une première est composée de VOIES -aussi nommées «TRANCHES» - dédiées aux entrées appelées «PISTES». La piste est propre à un support d'enregistrement. Les voies servent à traiter le signal source que vous aller brancher dessus. Une deuxième partie présente souvent les sorties MASTER (celles que vous allez diffuser ou enregistrer) ainsi que les sorties auxiliaires comme AUX, qui peuvent aller sur le baffles ou les écouteurs.

La figure 16 (voir annexe) présente les principaux réglages disponibles sur une console. Toutes ces fonctions citées plus haut y sont représentées. On peut distinguer les niveaux de fréquences aigus et des fréquences basses en passant par les fréquences moyennes. Tous ces niveaux ont un potentiomètre de réglage. Puis on a un potentiomètre de réglage panoramique pour avoir un aperçu global sur la piste. Enfin vient le réglage du volume en décibels. Chaque piste est étiquetée pour éviter les confusions.

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Deuxième partie : La production radio-cas de la CRTV-Littoral

V.3 L'insert téléphonique

Il permet d'introduire par téléphone une personne ne se trouvant pas dans le studio. Le rôle principal d'un insert téléphonique est de faire en sorte que le signal qu'on envoie au correspondant ("send") ne se retrouve pas dans le signal qui sort de l'insert et qui est censé ne contenir que le correspondant ("caller out"). C'est-à-dire qu'on injecte du son dans 2 fils, et sur ces mêmes fils il faut récupérer le correspondant, mais pas ce que l'on a envoyé. Avec la console l'insert téléphonique permet donc :

· D'envoyer le signal de la table vers le correspondant ;

· De mélanger les interventions du correspondant au signal de la table ;

· D'écouter uniquement le correspondant ;

· Câblage Télécom normalisé en connecteur RJ 11 (sortie du combiné sur deux RJ11 au choix pour s'adapter aux deux standards en vigueur).

V.4 L'ordinateur

C'est un outil très important dans un studio de production ou de post production. Il permet de faire des traitements sur les signaux lorsqu'on l'utilise en post production mais surtout l'animation ou la programmation musicale. C'est aussi un outil de stockage fiable qui contient tous les génériques d'émission, ainsi que les musiques qui passeront à l'antenne. L'ordinateur est relié à une entrée de la console.

V.5 Les autres éléments du studio

Auxiliairement aux appareils cités précédemment, on utilise d'autres appareils pour la production. Il s'agit des :

- Ecouteurs (ou casques) qui sont utilisés surtout par les journalistes qui veulent s'écouter pendant qu'ils passent à l'antenne ;

- Lecteurs de CD/DVD et les lecteurs cassette permettent de récupérer le contenu des CD, DVD et souvent des cassettes pour les balancer à l'antenne si nécessaire.

- Hauts parleurs (baffles) qui sont généralement utilisés pour apprécier la qualité du son et ainsi faire des ajustements nécessaires.

La figure 15 ci-dessous présente le schéma d'un système de production. En fait tous les équipements du studio (toutes les sources audio ainsi que les casques et baffles) sont connectés à la console et une sortie (MASTER) de cette dernière ira dans le CDM (Centre de Distribution et

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de Modulation). Ce dernier regroupe donc toutes les sorties MASTER en provenance des diverses cabines, c'est le véritable corps du système.

Antenne d'émission

Emetteur

Sorties provenant d'autres cabines.

CDM

Ecouteur

Haut parleur de contrôle

Console audio

Ordinateur

Figure 15 : Principe de fonctionnement d'un centre de production

Conclusion

La production radio, qui est la première et la plus importante étape dans la radiophonie nécessite des équipements appropriés. La console s'avère être l'outil le plus important de cette étape. Une fois le signal produit dans différente cabine, il est transmis pour la diffusion. La transmission se fait alors au moyen de canaux appropriés que sont la liaison hertzienne, le câble ou la fibre optique. Une fois transmis, l'onde arrive au centre de diffusion et passe par un émetteur puis est diffusé pour atteindre les récepteurs (auditeurs). Il s'agit là bien d'une communication point-multipoints.

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Remarques et suggestions

Chapitre V : Remarques et suggestions

Introduction

Durant notre stage à la CRTV-Littoral, nous avons effectué plusieurs tâches en faisant de nombreuses remarques. Celles-ci sont rapportées dans ce chapitre, suivies de quelques suggestions pour améliorer à coup sûr le fonctionnement de la CRTV.

III.1 Remarques

A la CRTV-Littoral, nous avons fait des remarques aussi bien négatives que positives. III.1.1 Sur le plan positif

Nous pouvons citer comme remarques positives :

V' L'accueil chaleureux de la plupart du personnel. Cet esprit de famille développé au sein de la structure favorisait notre intégration.

V' La confiance que certains membres du personnel ainsi que nos encadreurs avaient envers

nous. C'est ainsi qu'ils nous laissaient faire la majeur partie des interventions techniques. V' La présente d'un service de sécurité, composé de vigiles et de militaires, réconforte et rassure

les employés.

III.1.2 Aspect négatif

Comme remarques négatives nous avons :

V' La CRTV-Littoral utilise le réseau de CAMTEL pour appeler vers toutes les destinations y compris les destinations internes. Elle n'a donc pas toujours opter pour la ToIP, afin de réduire les coûts des appels à l'interne.

V' Les trois cabines de production de la CRTV-Littoral ne s'échange les données que par des clés USB, ce qui représente un danger pour les ordinateurs car on ne sait pas réellement leur provenance.

V' La vieillesse des équipements utilisés. Il s'agit du matériel technique utilisé dans les cabines (console, insert, lecteurs, etc.). Le groupe électrogène lui-même est vieux. Il ne redémarre qu'après 30s (parfois plus) ce qui pose un grand problème en cas de coupure de l'électricité d'autant plus que rare sont les machines dotées d'onduleur.

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Remarques et suggestions

V' Le mauvais déploiement du réseau informatique. Pour interconnecter les bureaux du bâtiment administratif on n'utilise qu'un seul panneau de brassage, placé au premier niveau (sur les 2 niveaux).

V' Les murs des bâtiments sont vieillissants et donnent à première vue une mauvaise idée de la maison mère.

V' Certains membres du personnel n'étaient pas du tout accueillant.

III.2-Suggestions

Pour réparer la majeure partie des problèmes de la CRTV Littoral, nous suggérons qu'elle doit :

V' Renouveler le matériel vieillissant. Il s'agit du matériel utilisé dans les studios et le matériel pour le direct. Elle doit aussi prévoir la solution ToIP, ce qui va nettement lui permettre de diminuer ces dépenses en ce qui concerne les appels. Elle devra pour cela acheté des ordinateurs et les postes téléphoniques (IP de préférence). L'investissement peut s'avérer couteux, mais à la longue les dépenses seront amorties. Et le bénéfice pourra servir à résoudre d'autres problèmes. Cet argent pourra servir par exemple à refaire les peintures des bâtiments.

V' Si possible la CRTV doit refaire son déploiement du réseau informatique, en installant un panneau de brassage à chaque niveau du bâtiment administratif. Ceci permettra d'isoler facilement le problème lors de la maintenance. Par exemple, si une machine a un problème de connexion au deuxième niveau, alors que les autres machines du même niveau fonctionnent correctement, on ne va travailler que sur le panneau du niveau 2.

V' Enfin la CRTV doit penser à augmenter son débit de connexion à l'Internet. En effet son débit actuel de 128 Ko ne suffit plus à cause du nombre croissant d'ordinateurs qui partagent la même connexion.

V' La solution pour le groupe électrogène serait de mettre un onduleur directement après le groupe, lequel alimenterait ainsi la Station pendant au moins 30s, le temps que le groupe redémarre.

Conclusion

La CRTV-Littoral a plusieurs difficultés qu'elle doit absolument résoudre pour parvenir facilement à ses objectifs. Le but n'est pas d'économiser pour réduire le budget, d'autant plus que ce dernier semble vraiment insuffisant. Mais nous souhaitons rendre les dépenses minimes afin d'utiliser les économies à d'autres fins.

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Conclusion générale

Conclusion générale

La CRTV-Littoral, mère des radios au Cameroun est sans doute une entreprise dynamique et accueillante. Au cours du stage que nous avons effectué du 2 mai au 30 juin 2012 dans cette entreprise, nous avons pu faire des retransmissions en direct, l'animation d'émissions et de la maintenance informatique. C'est ainsi que grâce à nous le défilé du 20 mai ainsi que d'autres évènements importants ont été retransmis en direct dans de bonnes conditions. En plus nous avons pu reconnecter le bâtiment administratif lorsqu'il était déconnecté et en enfin, beaucoup d'ordinateurs en pannes ont été réparés. Ce stage a été une expérience enrichissante à tous les niveaux, car nous avons reçu des connaissances sans doute non négligeable sur la production et la transmissions radio. Nous avons ainsi pu faire un rapprochement entre les enseignements reçus à l'école et le monde professionnel. Enfin nous avons également mûri en matière de vie collective en entreprise.

Par ailleurs nous avons constaté les problèmes de mauvais déploiement du réseau informatique, de la vieillesse des équipements de production, de manque d'équipements pour faire des maintenances réseau et la facturation des appels internes à la CTRV-Littoral. C'est pourquoi nous avons proposé un redéploiement du réseau, le changement d'appareils vieillissant et la ToIP. Même si nos propositions, jusqu'à notre départ, n'ont pas toutes été adoptées, faute de moyens, rien ne nous empêche de dire que nous avons bien profité de ce stage et même nous avons apprécié cette confiance que nos encadreurs ont manifestée à notre endroit. Des fois, ils nous ont même laissé l'initiative de certaines interventions.

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Annexe

Annexe

Centre de Distributi et de Modulation

(Yaoundé)

MBALLA2

UMTV

CDM

CAMTEL

(Akwa)

Figure 3 : Système de transmission de la CRTV-Littoral

 

Légende

Fibre optique Faisceau hertziens

Câble Antenne

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Annexe

Figure 4 : Emetteurs FM de LOGBESSOU

Figure 5: Onduleurs de la salle d'émetteur de LOGBESSOU

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Annexe

Figure 6 : Pylône haubané de LOGBESSOU

Figure 11 : Panneau de brassage situé à BONANJO Figure 14: Console

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Annexe

Figure 16 : Principaux réglages disponibles sur la voie de table de mixage

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Bibliographie

Bibliographie

Site web:

[1] http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/radiodiffusion/66057, mardi 26 juin 2012, 19:42:36

[2] http://www.matthieufarcy.com/la_table_de_mixage.html, jeudi 21 juin 2012, 08:30:51

[3] http://www.ramiaudio.com/fr/produit.asp.htm, jeudi 31 mai 2012, 19:24:56

Autres:

[4] Dictionnaire de recherche Encarta 2009

[5]

xvi

Dictionnaire en ligne Wikipédia






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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams