L'impact de la coopération sino-russe sur la crise syrienne( Télécharger le fichier original )par Nixon Mbale Epambilo Université de Lubumbashi - Licence 2013 |
§3. Les forces transnationalesElles sont des courants, des transactions, des flux qui échappent au contrôle des gouvernements et qui traversent les frontières nationales.On distingue à cet effet, dans cette catégorie, les organisations non gouvernementales et les sociétés ou firmes transnationales. 3.1. Les Organisations Non GouvernementalesElles ne sont pas composées d'Etats, il s'agit de groupements, d'associations ou de mouvements sans but lucratif crées spontanément et librement par des particuliers, et qui expriment une solidarité transnationale. On trouve par exemple les internationales syndicales (la fédération syndicale mondiale : FSM, créée en 1954, la confédération mondiale du travail : CMT créée en 1968, la croix Rouge internationale créée en 1963, les médecins sans frontières, etc. ces organisations font partie de la société civile internationale. 3.2. Les Firmes TransnationalesOn peut définir une firme internationale comme « une entreprise le plus souvent de grande taille, qui, à partir d'une base nationale, a implanté à l'étranger plusieurs filiales dans plusieurs pays, avec une stratégie et une organisation conçues à l'échelle mondiale»31(*). Elle occupe sans conteste une place centrale sur la scène économique internationale. Plusieurs observateurs n'hésitent pas à ce sujet à reconnaitre que l'essor des firmes transnationales est l'un des principaux phénomènes caractéristiques de la mondialisation. Pour illustrer cette montée en puissance des firmes transnationales, Bill Clinton avait coutume de dire qu'elles ont pratiquement un droit de véto sur les politiques économiques américaines32(*). Elles sont constituées par les éléments suivants : un statut national, puisque toute société commerciale ou financière possède une nationalité, une implantation de filiales à l'étranger, une internationalisation des activités de production, un état-major international qui contrôle et dirige tout l'ensemble à partir d'un centre de décision unique. C'est le cas de Général Motors, Unilever, Nestlé, Exxon, etc. De ce qui précède, il faut noter que dans le milieu international, il n y a pas seulement les institutions étatiques ou interétatiques qui agissent comme les acteurs de la coopération internationale, mais on note à côté d'elles, de nombreuses autres institutions dites non étatiques comme les firmes transnationales, les organisations non gouvernementales, etc. qui disposent d'importants moyens financiers et dont les actions sont souvent suivies d'impacts immédiats, en matière de coopération internationale. * 31 MichaletCh. A., Le Capitalisme mondial, Paris, PUF,2ème Edition, 1985, p.11 * 32 Paquin. S., Economie politique internationale, Paris, PUF, Montchrestien, 2005, p.64 |
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