REPUBLIQUE DU BENIN
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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE
LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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ECOLE PIGIER-BENIN
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Cycle : Master
Option : Communication et Marketing
Mémoire de Fin de Formation
Elaboration d'un plan de communication au profit du
PNLMNT pour la prévention des maladies non transmissibles au
Bénin
Thème
Présenté par :
Maître de mémoire :
ADOUKONOU Y. Vitalien R. Dr. Maxime J.C
HOUNYOVI
Soutenu le samedi 24 décembre 2011 avec la
mention Très bien
Que votre devise soit :
"Un petit déjeuner de roi,
Un déjeuner de prince
Un diner de pauvre".
Dédicace
Je dédie ce mémoire à tous ceux qui par
ignorance sont affectés par une maladie non transmissible.
Que ce travail contribue à épargner cette
souffrance à des milliers de vies.
Remerciements
Mes sincères et profondes gratitudes vont
à :
- L'Ecole PIGIER-BENIN et à tous les enseignants pour
leur disponibilité à partager le savoir et pour la qualité
des enseignements reçus ;
- Mon maître de mémoire pour sa sollicitude et sa
disponibilité sans pareil ;
- Mes collègues de l'Agence de Médecine
Préventive (AMP) pour m'avoir facilité l'insertion et m'avoir
orienté dans la rédaction de ce travail ;
- A monsieur François AGOSSOU,
Chargé de communication OMS-Bénin, pour m'avoir orienté
dans le choix de ce thème ;
- L'équipe de coordination du PNLMNT pour sa
disponibilité et son soutien ;
- Le cabinet MASCOM et son DG Luc Fernand KPELLY, pour son
soutien hier, aujourd'hui et demain ;
- Royal-Links et son DG Prince OGOUDJOBI pour m'avoir
donné une vision éclairée du cinéma, ma
deuxième passion ;
- Tous mes amis pour leur soutien quotidien ;
Que dire aussi de ces incontournables sources d'inspiration
à qui je dédie ce mémoire. Il y a feu Jean
Dèwanou AZANHOUE, qui a forgé mon ambition et ma passion
à la communication pour la santé publique, mais aussi, et de plus
en plus celle qui sans retenue m'a offert son amour : Emilienne
FIOGBE.
Je n'oublie pas mes frères et ma soeur, mon pré
carré inamovible.
Ma famille élargie particulièrement mon cousin
Jaurès GBETOHO pour sa disponibilité tout au long de mes
recherches et de la rédaction de mon mémoire.
J'offre d'abord et avant tout ce travail à celle qui
sans le savoir m'a tantôt servi de source d'inspiration, tantôt de
modèle, tantôt de repoussoir, et à partir de laquelle j'ai
forgé mon identité et que je suis devenu qui je suis.
Maman, ce master est pour toi.
Sommaire
Dédicace
3
Remerciements
4
Sommaire
5
Sigles et abréviations
8
Introduction
9
Chapitre 1 : De la problématique au
cadre théorique
10
Section 1 : Problématique
11
Paragraphe 1 : Les MNT dans le monde
11
Paragraphe 2 : Les MNT au Bénin
13
Paragraphe 3 : Intérêt du
sujet
14
Section 2 : Objectifs de recherche
16
Paragraphe 1 : Objectif
Général
16
Paragraphe 2 : Objectifs
spécifiques
16
Section 3 : Cadre théorique
17
Paragraphe 1 : Revue de littérature
17
Paragraphe 2 : Propositions de recherche
28
Paragraphe 3 : Méthodologie de
recherche
29
3.3.1 Méthode de recherche
29
3.3.2 Traitement des données
31
3.3.3 Définition des variables
31
3.3.4 Analyse des données
32
3.3.5 Utilisation des résultats
32
3.3.6 Calendrier
32
Chapitre 2 : Du cadre contextuel à la
présentation et l'analyse des données
33
Section 1 : Cadre contextuel
34
Paragraphe 1 : Le PNLMNT
34
Paragraphe 2 : La ville de Cotonou
35
Section 2 : Présentation des
résultats
36
Paragraphe 1 : Les résultats à
l'interne
36
Paragraphe 2 : Résultats de
l'enquête à l'externe
38
Section 3 : Analyse des résultats
46
Paragraphe 1 : Matrice FFOM
46
Paragraphe 2 : Principaux problèmes de
communication
46
Chapitre 3 : Des approches de solutions aux
recommandations
50
Section 1 : Approche de solution
51
Paragraphe 1 : Objectifs de communication
51
1.1.1 Objectif général
51
1.1.2 Objectifs organisationnels
51
1.1.3 Objectifs éducationnels
51
Paragraphe 2 : Axes stratégiques
51
1.2.1 L'Information
52
1.2.2 Marketing social
52
1.2.3 La communication pour le changement de
comportement
52
1.2.4 Sensibilisation
53
1.2.5 Le plaidoyer
53
1.2.6 La Mobilisation sociale
53
Paragraphe 3 : Identification des actions
54
Paragraphe 4 : Analyse des acteurs et
partenaires en présence
57
1.4.1 Acteurs
57
1.4.2 Partenaires
58
Paragraphe 5 : Analyse des canaux ou supports
exploitables
58
1.5.1 Canaux non médias
58
1.5.2 Les imprimés
59
1.5.3 Les matériels audiovisuels
60
1.5.4 Les canaux medias (paysage
médiatique au Bénin)
60
Section 2 : Plan de mise en oeuvre
65
Section 3 : Recommandations
82
Conclusion générale
83
Limites de la recherche
83
Perspectives de recherche
83
Conclusion
83
Bibliographie
85
Ouvrages
85
Rapports
85
Supports de cours et mémoires
85
Sites internet
Erreur ! Signet non
défini.
Moteur de recherche
Erreur ! Signet non
défini.
Annexe
87
Annexe 1
88
Annexe 2
94
Sigles et
abréviations
CAP : Connaissances Aptitudes Pratiques
CFI: Canal France International
L : La chaîne 2
MNT : Maladie Non Transmissible
OMD : Objectifs du Millénaire pour
le Développement
OMS : Organisation Mondiale de la
Santé
ONGs : Organisations Non Gouvernementales
ORTB: Office des Radio et
télédiffusion du Bénin
PNLMNT : Programme National de Lutte contre
les Maladies Non Transmissibles
Unicef : Fonds des Nations Unies pour
l'Enfance
USAID : Agence des États-Unis pour
le développement international
Introduction
Les maladies non transmissibles constituent aujourd'hui un
problème de santé publique. Selon l'OMS (2008), d'ici quelques
années, plus de la moitié des décès en Afrique sera
provoquée par ces maladies. Les maladies non transmissibles trouvent
leur origine dans nos habitudes alimentaires et notre mode de vie. Ces maladies
sont pratiquement incurables mais elles sont évitables. Afin de limiter
la propagation de ces maladies le gouvernement béninois à
créé le programme national de lutte contre les maladies non
transmissibles.
Malgré l'existence de ce programme, peu de
béninois connaissent les MNT et les comportements à adopter pour
les prévenir. Tant que le niveau de connaissance des MNT sera faible, le
Bénin connaîtra comme le présage l'OMS pour les prochaines
années en Afrique, une pandémie des MNT. Cette situation
pèsera lourd tant économiquement que démographiquement.
Il importe donc de renforcer la communication pour la
prévention des MNT. C'est dans ce cadre, que nous avons souhaité
consacrer notre mémoire de fin de formation de Master en Communication
Marketing à cette question de santé publique.
Ce travail est décomposé en trois grandes
parties. Si les généralités rappellent le problème,
les objectifs, la revue de littérature et la méthodologie de
travail, le cadre contextuel quant à lui présente la situation
géographique et institutionnelle où s'est déroulé
le travail avant que la dernière partie ne présente et n'analyse
les résultats de l'enquête pour aboutir à des propositions
de solutions.
Chapitre 1 : De la
problématique au cadre théorique
3.1.
Section 1 : Problématique
3.2. Paragraphe 1 : Les MNT dans le monde
La santé constitue une préoccupation tant
à l'échelle planétaire, régionale que nationale.
Ainsi, des plans stratégiques et des initiatives salvatrices sont-elles
conçues et mises en oeuvre par les organisations faîtières
de la santé. Le cas de la trilogie « Paludisme, Sida,
Tuberculose » qui constitue la priorité de l'heure en
matière de santé dans les pays en voie de développement
est assez édifiant. Ces maladies figurent en bonne place dans les
Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).
Cependant, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
alerte l'opinion internationale sur une catégorie de maladies qui,
jusque dans un passé récent, ne faisait l'objet d'aucune
priorité et ne figure pas spécifiquement dans les OMD.
Aujourd'hui pourtant, ces maladies constituent la priorité majeure pour
la communauté internationale et certains pays membres de l'OMS ont
souligné que les MNT devraient être considérées
comme le véritable problème de développement et être
incluses dans la liste modifiée des Objectifs du Millénaire pour
le Développement (OMD) des Nations Unies, que l'on appelle "OMD-plus".
Il s'agit des maladies non transmissibles qui regroupent une cinquantaine
d'affections dont les plus dangereuses sont les maladies cardio-vasculaires, le
diabète, le cancer et les maladies respiratoires chroniques.
Selon le rapport de la soixante et unième
Assemblée Mondiale de la santé, tenue le 18 avril 2008 au
siège des Nations Unies à New York, « On estime qu'en
2005, les maladies non transmissibles - principalement les maladies
cardio-vasculaires, le diabète, le cancer et les maladies respiratoires
chroniques - ont causé 35 millions de décès, soit 60 % de
l'ensemble des décès dans le monde ; 80 % de ces
décès sont survenus dans des pays à revenu faible ou
intermédiaire et quelques 16 millions ont touché des personnes de
moins de 70 ans. »1(*)
Selon une enquête de l'OMS, « chaque
année, les MNT tuent 9 millions de personnes de moins de 60 ans et 90%
de ces décès prématurés surviennent dans les pays
à revenu faible ou intermédiaire ».2(*)
On prévoit que le nombre total des décès
dus aux MTN augmentera encore de 17% dans le monde et 27% en Afrique au cours
des dix prochaines années. Ce sont dans les pays à revenu faible
ou intermédiaire que ces maladies sévissent de nos jours. Et
pourtant, la tendance était tout autre au début des années
1990.
En effet, « Au début des années 1990,
les maladies cardio-vasculaires provoquaient déjà un quart des
décès survenant chaque année dans le monde, ce qui
équivaut à une véritable catastrophe. Dans les pays
industrialisés, elles constituent la première cause de
mortalité avec 50% de tous les décès, alors que dans les
pays en développement, elles se classent au troisième rang avec
16% des décès. »3(*)
Pendant longtemps, on a cru que les MNT ne frappaient que les
pays industrialisés. Désormais, à l'heure où les
pays en développement se modernisent, qu'ils sont mieux en mesure de
maîtriser les maladies transmissibles et que l'espérance de vie de
leur population s'accroît, ce n'est malheureusement plus vrai.
Il ressort d'un certain nombre d'études que lorsque
l'espérance de vie augmente, les décès dus à des
maladies infectieuses diminuent et les MNT deviennent des problèmes
majeurs. En effet, le contrôle des maladies infectieuses conduit à
l'amélioration de l'espérance de vie comme cela a
été le cas en occident et de plus en plus dans les pays en
développement dits émergents.
L'augmentation de ces maladies est en grande partie imputable
aux modes de vie. D'après un rapport de la banque mondiale,
« peu de pays encouragent les régimes alimentaires pauvres en
matières grasses, en cholestérol et en sel ; au demeurant,
rares sont ceux qui appliquent une politique nutritionnelle nationale quelle
qu'elle soit. L'exercice et la forme physique sont encouragés de
façon diverse dans les écoles et sur les lieux de
travail. »4(*).
Les maladies non transmissibles, notamment les affections
cardio-vasculaires, le cancer, le diabète et les maladies respiratoires
chroniques sont liées à des facteurs de risque courants et
évitables. Le tabagisme, une mauvaise alimentation, la
sédentarité et une consommation excessive d'alcool en sont les
principaux facteurs de risque. Le tabagisme va augmenter dans l'avenir
immédiat, surtout dans les pays en développement5(*). La transition nutritionnelle en
cours, qui se traduit par une augmentation de la consommation de produits
alimentaires à forte teneur en graisses et en sel, contribue à la
charge croissante de cardiopathies, d'accidents vasculaires
cérébraux, d'obésité et de diabète. Les
changements dans les modes d'activité imputables au développement
des transports motorisés ou aux activités de loisirs
sédentaires comme la télévision se traduiront par une
sédentarité de plus en plus marquée pour tous sauf les
populations les plus pauvres.6(*)
3.3. Paragraphe 2 : Les MNT au Bénin
Au Bénin, les maladies non transmissibles sont à
l'origine des évacuations sanitaires et leur traitement coûte cher
à l'Etat7(*). Pour
mieux contrôler le phénomène et mettre en place un
système de prévention des facteurs de risque, un programme a
été mis en place au ministère de la santé. Il
s'agit du programme national de lutte contre les maladies non transmissibles
(PNLMNT). Ce programme dès sa création a réalisé
plusieurs travaux.
L'enquête STEPWISE recommandée par l'OMS a
été réalisée par ce programme et a montré
que les maladies non transmissibles sont en plein essor comme le montrent les
prévalences en 2007 : 4% pour le diabète (45 à 54 ans
et plus de 55 ans) ; 29,9% pour la tension artérielle
élevée chez les hommes et 26,7% chez les femmes ; 21,5% pour
l'obésité.8(*)
Cette enquête a révélé les facteurs
de risque ainsi que leurs déterminants au sein de la population. Les
personnes à risque sont les personnes âgées de plus de 40
ans, les fumeurs, les personnes souffrant d'une obésité. La
sédentarité et le manque d'activité physique renforcent
les risques de contracter une MNT.
Les maladies non transmissibles sont donc évitables,
mais sont, malheureusement, chroniques. C'est une réalité que
très de peu de personnes connaissent. En effet, les facteurs de risques
des MNT sont essentiellement comportementaux mais les populations ne font pas
le lien entre leur mode de vie et la survenance de ces maladies.
Les conclusions d'une étude nationale menée en
2010 par ce programme révèlent que :
- Une proportion non négligeable de la population
béninoise est exposée au tabagisme et à la consommation
nocive de l'alcool ;
- La prévalence de l'inactivité physique
était de 8,3% et celle de la consommation insuffisante de fruits et
légumes était de 78,05% ;
- Un adulte sur quatre a une tension artérielle
élevée et environ un sujet sur dix est obèse.9(*)
Ces données assez récentes montrent qu'une
grande partie de la population béninoise est exposée aux MNT.
Dans ces conditions, il est opportun de se demander comment remédier
à la persistance des comportements à risque au sein d'une forte
majorité de la population malgré l'existence depuis 2007 d'un
programme en charge de la lutte contre les MNT que l'on craint de devenir, dans
les prochaines décennies, une pandémie ?
A cette question, se rapportent les interrogations de
recherche suivantes :
- Comment expliquer la persistance des comportements à
risque malgré l'existence d'un programme consacré à la
lutte contre les maladies non transmissibles ?
- Quelles sont les orientations communicationnelles du PNLMNT
et quelles sont ses forces et faiblesses ?
- Par quels canaux les populations pourront-elles rentrer
facilement en contact avec les messages et informations pour prévenir
les MNT ?
3.4. Paragraphe 3 : L'Intérêt du sujet
Les maladies non transmissibles constituent aujourd'hui un
problème de santé publique. C'est la raison pour laquelle, sous
l'égide de l'OMS, les 19 et 20 septembre 2011, les dirigeants du monde
entier se sont retrouvés à New York pour la réunion de
haut niveau des Nations Unies sur les maladies non transmissibles, afin
d'établir un nouveau programme international pour les combattre10(*).
Bien qu'elles soient de préoccupations majeures, les
MNT et leurs causes sont à peine connues par la majorité de la
population béninoise. C'est pour contribuer à améliorer le
niveau de connaissances des populations béninoises sur les maladies non
transmissibles par le biais du PNLMNT, que nous avons souhaité consacrer
notre travail de recherche de master 2 de communication-Marketing à ce
sujet formulé comme suit :
« Elaboration d'un plan de communication au
profit du PNLMNT pour la prévention des maladies non transmissibles au
Bénin ».
3.5. Section 2 : Objectifs de recherche
3.6. Paragraphe 1 : Objectif Général
Contribuer à une meilleure prévention des MNT au
sein de la population béninoise.
3.7. Paragraphe 2 : Objectifs spécifiques
Ø Identifier les déterminants de la persistance
des comportements à risque au sein de la population ;
Ø Comprendre la démarche de communication du
PNLMNT dans le cadre de la prévention des MNT ;
Ø Proposer une stratégie de communication
intégrant les besoins, les valeurs, les habitudes des populations.
3.8. Section 3 : Cadre théorique
3.9. Paragraphe 1 : Revue de littérature
Les maladies non transmissibles constituent aujourd'hui un
problème de santé publique et appellent pour ce faire des actions
urgentes dans le cadre de la prévention. Il est une évidence,
c'est que les causes des MNT sont d'ordre comportemental et pour les
éviter, il faut un changement de comportement.
Notre revue de littérature abordera de ce fait, des
concepts relatifs aux maladies non transmissibles et aux fondamentaux du
marketing social, avec un accent particulier sur le modèle de Kotler. Le
modèle de Kotler nous semble assez explicatif et pertinent pour mieux
comprendre l'adoption de nouveaux comportements par une population.
Les maladies non transmissibles
Pour le Ministère de la santé (2010)
« Les maladies non transmissibles regroupent plusieurs maladies qui,
par opposition aux maladies infectieuses, ne se transmettent pas par
l'intermédiaire d'un agent pathogène d'un individu à un
autre. »
« Les MNT alourdissent sensiblement la charge de
morbidité11(*) qui
pèse sur les individus, les familles, les sociétés et les
pays. De ce fait, elles sont une cause majeure de dénuement et mettent
en péril le développement de nombreux pays. »
Les MNT sont donc un problème de développement.
Seule la prévention de ces affections pourra réduire leurs
impacts sur l'enracinement de la pauvreté dans les pays en
développement.
Les déterminants sociaux de la santé
Renaud et la Fontaine (2011) définissent les
déterminants sociaux de la santé comme des facteurs personnels,
sociaux, économiques et environnementaux qui déterminent
l'état de santé des individus et des populations. La promotion de
la santé cible l'ensemble des déterminants de la santé
potentiellement modifiables, non seulement ceux liés à
l'individu, tels que les comportements en matière de santé et les
modes de vie, mais également les facteurs tels que le revenu et le
statut social, la scolarité, l'emploi et les conditions de travail,
l'accès à des services sanitaires appropriés et les
environnements physiques. Combinés, ces éléments
créent différentes conditions de vie qui ont un effet sur la
santé.
Pour le Ministère de la santé (2008).
« Les déterminants sociaux de la santé sont les
« causes des causes » des problèmes de santé
des populations ». Entre autres déterminants sociaux de la
santé, on peut évoquer le chômage, l'analphabétisme,
la pauvreté, etc.
Pour promouvoir la santé minimale, il importe donc de
les connaître, de les prendre en compte et d'agir sur eux au cas par cas.
Les déterminants sociaux de la santé sont si importants que l'OMS
a organisé du 19 au 21 octobre 2011, à Rio de Janeiro au
Brésil, « la conférence mondiale sur les
déterminants sociaux de la santé » afin d'identifier et
d'appuyer, sur la base des expériences nationales et des connaissances
techniques, les actions sur les déterminants sociaux de la santé
afin de réduire les inégalités sociales.12(*)
La prévention des maladies non transmissibles passe
donc par la connaissance et l'action sur les déterminants sociaux de ces
affections.
La prévention
La prévention est l'ensemble des mesures visant
à éviter ou à réduire le nombre et la
gravité des maladies ou des accidents.
L'OMS a proposé la distinction, aujourd'hui classique,
en prévention primaire, secondaire et tertiaire.13(*)
La prévention primaire
La prévention primaire comprend tous les actes
destinés à diminuer l'incidence d'une maladie dans une
population, donc à réduire le risque d'apparition de cas
nouveaux. Elle fait appel à des mesures de prévention
individuelle (hygiène corporelle, alimentation, activité physique
et sportive, vaccinations...) et collective (distribution d'eau potable,
élimination des déchets, salubrité de l'alimentation,
hygiène de l'habitat et du milieu de travail). Cette conception
traditionnelle de la prévention débouche inévitablement
sur un programme très vaste d'amélioration de la qualité
de la vie et de réforme des institutions sociales.
La prévention secondaire
La prévention secondaire comprend «tous les actes
destinés à diminuer la prévalence d'une maladie dans une
population, donc à réduire la durée d'évolution de
la maladie». Elle prend en compte le dépistage précoce et le
traitement des premières atteintes.
La prévention tertiaire
La prévention tertiaire comprend tous les actes
destinés à diminuer la prévalence des incapacités
chroniques ou des récidives dans une population, donc à
réduire au maximum les invalidités fonctionnelles
consécutives à la maladie. Cette conception étend la
prévention au domaine de la réadaptation : elle cherche à
favoriser la réinsertion professionnelle et sociale.
Dans le cadre de cette étude, la prévention doit
être comprise au sens premier et propre du terme. Il s'agit de mettre en
oeuvre des actions pour éviter aux populations d'être atteintes
des maladies non transmissibles.
Le marketing social
Le marketing social est un concept qui a mis du temps à
se faire connaître même s'il ne date pas de nos jours. Il utilise
les techniques du marketing à des fins plus sociales que commerciales.
Nous partirons donc du rappel de la définition du marketing pour mieux
comprendre le marketing social.
Il n'existe pas une définition figée du concept
du marketing. Kotler (1971) rappelle qu'il n'y a pas une définition
universaliste du marketing comme le montre ce texte tiré de la revue
Journal of Marketing (1965) :
« It has been described by one person or another as
a business activity; as a group of related business activities; as a trade
phenomena; as a frame of mind; as a coordinative, integrative function in
policy making; as a sense of business purpose; as an economic process; as the
structure of institutions; as a process of exchanging or transferring ownership
of products; as a process of concentration, equalization, and dispersion; as
the creation of time, place and possession utilities; as a process of demand
and supply adjustment; and many other thing »14(*)
Toutes ces définitions se rejoignent sur un point. Le
marketing nécessite la mise en relation de deux parties : l'offreur
et le demandeur. Il a pour objet l'échange de biens ou de services
contre d'autres biens et services ou contre de l'argent.
Kotler (1971) cité par Isabelle Le Cadre et al. (2011),
définit le marketing comme « l'ensemble des techniques et
études d'applications qui ont pour but de prévoir, constater,
susciter, renouveler ou stimuler les besoins des consommateurs et adapter de
manière continue l'appareil productif et commercial aux besoins ainsi
déterminés. »15(*)
Pour Hounyovi (2011), « le marketing devient
nécessaire dès lors que l'une des parties cherche la
manière d'obtenir des réponses des autres parties. »
Plus spécifiquement, clarifions le concept du marketing
social, base de notre revue de littérature.
Le marketing social est un outil essentiel destiné
à susciter le changement (d'idées, de comportement, de pratiques,
etc.) dans une société donnée. Il est utilisé dans
des domaines aussi divers que la promotion de la santé, la
sécurité routière, l'éducation, la violence faite
aux femmes, l'environnement, etc.
Kotler (1971) en donne la définition suivante :
« Le marketing social est la conception, la mise en oeuvre et le
contrôle de programmes conçus pour promouvoir une idée ou
une pratique sociale auprès d'un groupe cible ».
Ainsi, lorsque l'idée est l'objet de la politique de
Marketing et qu'elle est favorable au bien-être de la
société, on parle de marketing social.
L'hypothèse de départ est que les
idéologies utilisées en Marketing pour vendre des produits aux
consommateurs peuvent être aussi utilisées en Marketing social
pour promouvoir des concepts, des sentiments, des comportements.
Comme en Marketing commercial, les 4 Ps existent en Marketing
social, notamment « le produit, le prix, la promotion et la
place. »
Le produit n'est souvent pas tangible. Il peut s'agir de la
fourniture d'un service, de la promotion d'une idée, d'une pratique,
etc.
Le prix en marketing social recouvre ce que l'utilisateur doit
faire pour acquérir le produit. Il peut s'agir de coût financier,
mais aussi du temps à y consacrer, de l'effort à fournir, des
risques à prendre, etc.
La place sous entend la manière dont le produit doit
parvenir à l'utilisateur.
La promotion doit être comprise comme la
publicité, les supports media, le face-à-face, les techniques de
réveil et de maintien d'attention aux fins de susciter une demande
suffisante du produit.
Ces quatre Ps classiques doivent être
complétés dans le cas du Marketing social par quatre autre Ps que
sont : le public, le partenariat, la politique et le « purse
strings » (les cordons de la bourse).
Le marketing social permet de vendre une idée, un
concept. Dans le cadre de cette étude, il s'agit plus de faire adopter
de nouveaux comportements aux populations afin de les aider à
prévenir les MNT. Plus spécifiquement, il s'agira de montrer aux
populations les bénéfices que leur procure une alimentation
saine, une activité physique régulière, la non
consommation d'alcool ni de tabac, etc.
Le modèle de Kotler (1971)
Pour aboutir à la vente d'une idée, d'un
concept, le marketing social nécessite une démarche rigoureuse de
recherche et de planification. La démarche proposé par Kotler est
résumée sur la figure 1 ci-dessous :
Figure 1: Social marketing planning
system16(*)
Selon le modèle de Kotler (1971), le marketing social
s'opérationnalise au travers d'un système ; un
système étant un ensemble d'unités en interaction, un
ensemble de variables interalliées dans le but de provoquer un
changement dans la société. Dans la figure ci-dessus, Kotler
intègre les 4 Ps du marketing commercial dans un processus
administratif. Des informations continues sont collectées dans
l'environnement, des plans et des messages sont conçus et envoyés
à travers divers canaux aux cibles et les résultats sont suivis
et évalués. Tout ce système est coordonné par le
change agency.
Analyse de l'environnement
Pour Kotler, le comportement de la cible est fortement
influencé par des paramètres environnementaux que l'individu ne
peut contrôler. Il importe au marketeur social de les identifier afin de
déterminer les opportunités et les menaces pour son action. Ces
paramètres sont de plusieurs ordres :
· Economique
Il s'agit du niveau socio-économique de la cible.
L'adoption d'un comportement ou d'un autre est fortement liée à
la situation socio- professionnelle et économique de la cible. Ainsi,
une population modeste n'aura pas les mêmes modes de vie qu'une
population riche. Les fonctionnaires de l'administration publique ou
privée n'ont pas les mêmes modes de vie que les
commerçants, les étudiants ou les enseignants. Cette
réalité est fondamentale pour déterminer et classer les
cibles à atteindre dans la prévention des MNT car les populations
ayant un niveau de vie plus confortable seraient plus exposées aux
maladies non transmissibles. Elles ont en effet plus tendance à manger
plus gras et plus riche et à adopter un mode de vie sédentaire.
C'est particulièrement le cas des fonctionnaires de l'administration qui
ont plus tendance à la sédentarité que les enseignants par
exemple.
· Politique
Les options de gouvernance ont une influence sur le
comportement des populations. La politique de santé définie par
un Etat déterminera les moyens qu'il consacrera à ce secteur. Si
les maladies non transmissibles ne constituent pas une priorité pour un
gouvernement, peu de moyens y seront consacrés. Ceci peut expliquer le
manque de résultat obtenu par le PNLMNT depuis sa création en
2007. Si le gouvernement se décide à renforcer la
prévention des MNT, le budget du PNLMNT en ressentira l'effet.
· Technologique
Le progrès technologique fait adopter de nouveaux
comportements aux populations qu'il touche. La marche est aujourd'hui une
contrainte aux personnes habituées aux moyens modernes de
déplacement comme les véhicules, les motocycles. Les
progrès technologiques favorisent énormément les risques
de MNT dans la mesure où ils réduisent la pratique
d'activités physiques par les populations. Peu de personnes ayant des
moyens modernes de déplacement font encore d'effort physique. Même
au bureau, l'ascenseur remplace la montée des escaliers.
· Culturel
La culture influence à plus d'un titre les
comportements. Chaque population a ses habitudes alimentaires
héritées des anciens. Certaines populations ont une forte
tendance à manger gras. Chez certains peuples, l'embonpoint est le signe
extérieur de la bourgeoisie et de l'aisance. De ce fait, la tendance
à prendre du poids, surtout chez les femmes est très forte au
Bénin. Par ailleurs, dans bien de régions, il est
conseillé de bien manger la nuit, parce que l'on n'est pas responsable
de son réveil. Il faut ne donc pas mourir le ventre creux. Ces croyances
et habitudes sont cependant tout le contraire de ce qui doit être. Ces
aspects culturels doivent donc être pris en compte pour mieux comprendre
les comportements à risque de certaines populations.
· Compétitif
Pour mieux déterminer le message à envoyer
à la cible, il importe de connaître les concurrents qui envoient
des messages similaires ou contraires au changement souhaité. Dans le
cas des MNT, les publicités pour les aliments trop gras, la consommation
du tabac, de l'alcool et autres invitations publicitaires à adopter des
comportements à risque d'une part et les publicités dans le cadre
du sport ou d'une alimentation saine d'autre part, sont les principaux
concurrents.
Change agency
Kotler propose la mise en place d'une structure
composée de deux unités : une unité de recherche et
une unité de planification pour une meilleure mise en oeuvre de la
stratégie de marketing social.
· Unité de recherche
Cette unité collecte des informations dans
l'environnement selon les variables définies plus haut. Elle suit ainsi
l'environnement économique, politique, technologique, culturel, les
influences compétitives pouvant affecter significativement la politique
sociale et les objectifs de l'organisation. Toutes les informations
nécessaires à une meilleure appréhension du sujet et des
facteurs à risque relatifs à l'idée et au comportement
à promouvoir sont collectées et transmises à
l'unité de planification.
· Unité de planification
Cette unité formule des stratégies pour faire
accepter l'idée ou le concept sur la base des informations recueillies
par l'unité de recherche. Il faut donc comprendre les causes de
l'adoption d'un comportement pour pouvoir proposer des alternatives.
Planification des variables
Après une analyse de la situation, il faudra
définir sa stratégie basée sur les 4 Ps comme en marketing
commercial : produit, prix, promotion et place. Ces variables sont aussi
valables en marketing social mais selon une approche bien différente.
Comme le montre la figure, nous avons :
· Le Produit
Il n'est souvent pas tangible en marketing social. C'est
l'idée ou le comportement que l'on souhaite faire adopter par sa cible.
Il s'agira dans le cadre de ce mémoire de l'idée d'adopter une
nouvelle hygiène alimentaire et un nouveau mode de vie pour ceux qui ont
des comportements, jusque là, à risque.
· La Promotion
Pour faire accepter ce produit non tangible, il faudra le
faire connaître et montrer ce en quoi, il est plus approprié que
ceux utilisés jusque là. Les outils et supports de communication
du marketing commercial sont aussi utilisés dans ce cadre mais prennent
plus l'aspect de sensibilisation que de publicité agressive. Il s'agit
surtout d'amener la cible à comprendre que l'effort souhaité en
vaut le prix. Il faut communiquer un message simple, clair, précis avec
une seule idée à chaque fois.
· La Place
Kotler invite à répondre à la
question : où et comment atteindre le public cible ? Il est
nécessaire pour cela de faire une analyse pointilleuse des médias
accessibles à chaque cible, afin d'identifier les plus pertinents en
terme d'efficacité/coût. La place désigne aussi le lieu
où l'information est disponible pour la cible. Il peut s'agir de son
milieu professionnel, religieux, amical et autre.
· Le Prix
Souvent en marketing social, le prix à payer n'est pas
monétaire. Il s'agit de l'effort que fournira une personne pour
délaisser une habitude, un comportement en faveur de celui
souhaité. Une personne habituée à prendre un repas copieux
la nuit mesurera l'avantage qu'il tire en mangeant plutôt léger.
S'il ne perçoit pas un réel bénéfice de l'effort
à fournir, il y a de forte chance qu'elle ne change pas son
comportement. Une phrase célèbre revient dans ce cadre
« Il faut mourir de quelque chose ». Il importe donc, de
trouver les arguments pour montrer à chaque cible l'avantage physique,
moral et social qu'elle tire dans l'adoption d'un comportement sain.
Les canaux de communication
La stratégie de communication prendra en compte d'une
manière spécifique les canaux à utiliser pour mieux
atteindre les différentes cibles. Kotler propose que le marketing social
utilise des canaux de communication qui ne sont pas particulièrement
motivés par le gain. Le budget alloué aux causes sociales est
limité et il faut en tenir compte pour choisir les canaux. Il priorise
donc les canaux à caractère plus social que commercial afin qu'on
ne colle pas un but lucratif aux actions menées. Cet aspect est
essentiel pour la réussite de toute action de marketing social en vue de
ne pas permettre à la cible de mal interpréter les actions
menées. Dans ce cadre, Kotler propose :
· Les médias de masse à
caractère spécifique
Le marketing social fait recours aux médias à
caractère social pour faire passer ses messages. Dans le cadre des MNT,
les médias communautaires et la chaîne nationale ont un
caractère plus social que commercial. Ils doivent être
priorisés. Cependant, sur les chaînes commerciales, il existe des
émissions à caractère social comme des émissions en
santé et autres.
· Les agents à
rémunérer
Le marketing social a besoin de techniciens pour la conception
de ses outils et supports de communication. Dans ce cadre, la structure devra
faire appel à des prestataires de service.
· Groupes de volontaires et les
organisations
Le marketing social s'appuie aussi sur des groupes de
volontaires et des organisations à but non lucratif pour la diffusion
des messages. Les organisations dont le centre d'intérêt concorde
avec l'idée véhiculée doivent être mises à
contribution pour une meilleure vulgarisation de l'information. Il est vrai
qu'au Bénin, il y a peu de groupes de volontaires, mais les ONGs ne
manquent pas pour autant. Il faudra identifier celles qui oeuvrent dans le
domaine de la santé afin d'utiliser leur expertise et leur
notoriété pour appeler à un changement de comportement.
Les cibles
Kotler distingue quatre cibles à prendre en compte dans
la planification de la stratégie du marketing social. La prise en compte
effective de ce volet est essentielle dans l'atteinte des objectifs.
· Cible primaire
Il s'agit de la couche de la population principalement
concernée par l'adoption du comportement ou de l'idée
souhaitée. C'est le groupe sujet principal du problème. Il
s'agit dans le cadre de la prévention des maladies non transmissibles
des personnes âgées de 15 à 65 ans. Mais la
prévention concerne plus les populations moins de 40 ans puisque les MNT
sont le résultat d'une longue habitude alimentaire et d'un mode de vie.
Plus tôt, les dispositions sont prises pour adopter une bonne
hygiène de vie, moins on est enclin aux MNT. Parmi cette population
primaire, un accent particulier sera mis sur les fonctionnaires col blanc. La
sédentarité que leur impose souvent leur travail les expose
encore plus que les autres.
· Cible secondaire
Il s'agit des personnes qui peuvent avoir une influence sur le
comportement souhaité de la part des cibles principales. Ici :
- Les agents de santé et les enseignants ont un grand
rôle d'éducation et de sensibilisation à jouer. Il faudra
donc les associer afin qu'ils transmettent le message juste tant aux patients
qu'aux apprenants.
- Dans ce cadre, les petits enfants constituent aussi une
cible secondaire. Leur inculquer l'amour du sport et les bienfaits d'une
alimentaire saine guidera leur vie d'adolescents puis d'adultes. Ils sont aussi
un vecteur efficace pour atteindre les adultes, leurs parents ;
- Les responsables de maquis et restaurant ainsi que les
vendeuses de nourriture constituent aussi une cible importante sur laquelle il
faut agir pour réduire les comportements à risque. La plupart des
fonctionnaires déjeunent en ville, dans ces endroits. Ils n'ont pas
toujours une influence sur le repas qu'ils consomment contrairement à la
maison. Une bonne sensibilisation des vendeuses de nourritures permettra
à ces dernières d'offrir des mets sains à leurs clients.
· Cible tertiaire
Il s'agit des structures ou individus qui pourraient faciliter
l'adoption d'une idée ou d'un concept par la prise de décision
politique ou stratégique. Il s'agit des décideurs politiques ou
administratifs qui pourront instaurer un environnement favorable à
l'adoption du comportement souhaité. Dans le cas des MNT, la prise de
mesure pour rendre obligatoire l'activité physique dans les
administrations aura des répercussions sur la fréquence des MNT
chez les fonctionnaires.
· Diverses autres cibles
Il s'agit des autres structures ou individus qui pourront de
par leur position contribuer à l'adoption d'un comportement par un
individu, une communauté. Il s'agit des confessions religieuses, des
organisations de la société civile, les partenaires techniques et
financiers et autres.
Comme on peut le constater, le modèle de Kotler passe
en revue tous les intrants indispensables à la promotion d'une
idée, d'un comportement.
3.10. Paragraphe 2 : Propositions de recherche
Les Propositions de recherche de cette étude s'inspirent
en grande partie du modèle de Kotler (1971).
- Kotler (1971) invite à répondre à la
question : où et comment atteindre le public cible ?
Proposition de recherche 1 : Les activités de
communication du PNLMNT seraient mieux connues si le programme utilisait des
canaux de communication adéquats et accessibles à chaque
catégorie de sa cible pour passer le message.
- Pour Kotler (1971), le comportement de la cible est
fortement influencé par des paramètres environnementaux que
l'individu ne peut contrôler.
Proposition de recherche 2 : Les messages du PNLMNT n'ont
pas d'impact sur le comportement des populations béninoises parce qu'ils
ne prenaient pas assez en compte les réalités économiques,
culturelles, technologiques et compétitives vécues par les
différentes couches de la population.
3.11. Paragraphe 3 : Méthodologie de recherche
La problématique des maladies non transmissibles est
d'actualité même s'il ne fait pas la une des grands titres. Notre
travail s'est déroulé en quatre étapes.
Nous nous sommes, en premier lieu, familiarisés
davantage avec le concept des MNT qui n'est pas très connu. Pour ce
faire, une revue documentaire rigoureuse a été faite au niveau de
la bibliothèque des Nations Unies et du secrétariat du PNLMNT.
Cette revue documentaire nous a permis de concevoir les outils
de collecte de données pour effectuer une enquête analytique au
niveau du PNLMNT et des populations.
L'analyse des données issues de cette enquête
nous a permis d'identifier les problèmes et obstacles internes et
externes au PNLMNT qui ne favorisent pas une meilleure information des
populations et une adoption de comportements favorables à la
prévention des MNT.
Pour résoudre ces problèmes, des objectifs de
communication ont été formulés. Des stratégies
appropriées ont été déterminées pour
atteindre ces objectifs grâce à des activités
spécifiques et réalisables dans le temps.
Une approche participative a été adoptée
tout au long de l'étude afin que le plan stratégique tienne
véritablement compte des priorités du PNLMNT associées aux
besoins et croyances des populations.
3.3.1 Méthode de recherche
3.3.1.1 Type de
recherche
Il s'agit d'une recherche transversale descriptive mixte
qualitative et quantitative.
3.3.1.2 Population de recherche
Cette recherche a visé principalement deux
cibles :
- Le personnel du PNLMNT à l'interne ;
- Les travailleurs des institutions publiques et des
sociétés publiques ainsi que privées, les enseignants du
primaire et du secondaire, les élèves et étudiants vivant
à Cotonou et environs.
3.3.1.3 Techniques d'échantillonnage
- A l'interne, le choix a été raisonné et
s'est consacré à la coordination du programme, aux chefs
d'unités du PNLMNT et leur personnel d'appui.
- A l'externe, le choix de l'échantillon a
été aléatoire simple.
3.3.1.4 Techniques de collecte
Les techniques utilisées pour la collecte des
données sont :
- La revue documentaire
- L'entretien semi-directif
- Le sondage par questionnaire administré
3.3.1.5 Outils de collecte des données
Trois types d'outils adaptés à ces techniques
ont été élaborés :
- Une grille de revue documentaire
- Un guide d'entretien
- Un questionnaire
3.3.3.1.1 Grille de
revue documentaire
Cette grille a permis pour chaque document, de collecter des
informations sur :
- La nature du document (rapport, bulletin, plan,
politique...)
- La date de production/actualisation du document
- Le contenu du document.
La grille nous a permis de collecter des informations sur les
maladies non transmissibles en générales et sur leur
prévention en particulier. Elle a aussi et surtout permis de collecter
des informations sur le PNLMNT et ses activités de communication.
4.3.3.1.1 Guide
d'entretien
A l'interne, un guide d'entretien a été
élaboré pour mener les discussions avec les responsables du
PNLMNT.
5.3.3.1.1
Questionnaire
A l'externe, un questionnaire a été conçu
à l'endroit du public cible. Le questionnaire a été
administré au niveau des ménages et des bureaux. Il a
été aussi transmis par email.
3.3.2 Traitement
des données
Une base de données a été conçue
pour la saisie et le traitement des données avec Excel.
3.3.3
Définition des variables
3.3.3.1 Variables qualitatives
·
Coordination et Fonctionnement
- Composition du personnel et détermination des charges
et fonction
- Organigramme
- Voies de recours du personnel ;
- Difficultés et suggestions pour un meilleur
fonctionnement
·
Communication interne au PNLMNT
- Charte graphique : vulgarisation et méthode de
révision
- Circuit et qualité de l'information entre les
unités du PNLMNT ;
- Existence/Connaissances d'outils et de supports de
communication interne :
·
Communication externe au PNLMNT
- Cibles prioritaires des actions du PNLMNT
- Existence et mise en oeuvre d'un plan de communication
- Existence de messages à l'endroit des
populations ;
- Critères de choix des outils et supports de
communication
- Canaux de communication utilisés par le programme
- Techniques de vulgarisation des supports de
communication ;
- Difficultés et obstacles en matière de
communication externe
- Suggestions
- Relation avec la presse ;
·
Habitudes alimentaires et mode de vie des populations
- Connaissances des MNT
- Connaissances des comportements à risque
- Hygiène alimentaire
- Activité physique
·
Canaux d'information sensibles
- Média préférés
- Types d'outils efficaces
3.3.3.2 Variables quantitatives
D'une façon générale, il s'agit de :
- Nombre de supports de communication élaborés
- Contrat avec les média
- Emissions et réunions de sensibilisation
- Tranche d'âges
- Incidence des catégories socioprofessionnelles sur
les facteurs de risque ;
- Taux de connaissance du PNLMNT ;
- Personnes ayant eu un contact avec un ou plusieurs outils de
communication du PNLMNT.
3.3.4 Analyse des données
3.3.4.1 Données quantitatives
Les données saisies ont été
analysées avec Excel.
3.3.4.2 Données qualitatives
Une analyse de contenu a été faite de la
transcription des divers entretiens réalisés suivie d'une
catégorisation des différentes réponses.
3.3.5 Utilisation
des résultats
Les résultats sont exclusivement consacrés
à ce travail de recherche et n'engagent pas la responsabilité de
l'Ecole Pigier-Bénin.
3.3.6
Calendrier
Cette étude a été conduite pendant deux
semaines : du 10 au 22 Octobre 2011. Mais les entretiens au niveau du
PNLMNT ont été réalisés au mois de septembre 2011
selon la disponibilité des responsables.
Chapitre 2 : Du cadre
contextuel à la présentation et l'analyse des données
3.12. Section 1 : Cadre contextuel
La présente étude s'est déroulée
tant au niveau du Programme National de Lutte contre les maladies non
Transmissibles (PNLMNT) que dans la ville de Cotonou. Ce chapitre sera
consacré au cadre de la recherche et nous permettra de présenter
le PNLMNT, institution de l'étude, d'une part et la ville de Cotonou,
étendue géographique de l'étude, d'autre part.
3.13. Paragraphe 1 : Le PNLMNT
Le Programme National de Lutte contre les Maladies non
Transmissibles est créé par arrêté
ministériel, année 2007, n°___/MS/DC/SGM/CTJ/DNPS/PNLMNT/SA,
portant création des Unités du Programme National de Lutte contre
les Maladies non Transmissibles. Dans son article 1er,
l'arrêté stipule que le PNLMNT est la structure de recherche, de
contrôle et de prévention des Maladies Non Transmissibles (MNT).
L'article 2 définit les domaines prioritaires du
programme en termes de santé publique. Il s'agit de :
- Les affections cécitantes ;
- La santé mentale ;
- La nutrition ;
- Le diabète ;
- Les affections neurologiques ;
- Les affections bucco-dentaires ;
- Les maladies cardio-vasculaires ;
- Les cancers ;
- La santé des enfants, la santé des jeunes, la
santé des personnes du troisième âge ;
- Les traumatismes et les violences ;
- Santé et environnement.
Le programme est dirigé par une équipe de
coordination emmenée, jusqu'en octobre 2011, par le professeur Dismand
HOUINATO. Elle est appuyée par des unités techniques
définies selon les domaines d'intervention du programme et selon ses
objectifs. Nous avons entre autres :
- L'unité Information, Documentation et
Communication ;
- L'unité Cancer, Diabète et Maladies
cardiovasculaires ;
- L'unité Nutrition, Santé des enfants, des
jeunes et des personnes âgées ;
- Etc.
Le siège du PNLMNT est situé au quartier
Hwlacodji à Cotonou.
3.14. Paragraphe 2 : La ville de
Cotonou
Ville à statut particulier d'administration
décentralisée régie par la loi N° 97- 029 du 15
janvier 1999 portant organisation des communes en République du
Bénin et la loi N°98- 005 du 15 janvier 1999 portant organisation
des Communes à statut particulier, Cotonou est la plus grande ville du
Bénin. Seule ville du département du Littoral, Cotonou abrite une
population estimée 665 100 habitants au troisième recensement
général de la population et de l'habitation en février
2002. On y dénombre 94,5 hommes pour 100 femmes.17(*) La population actuelle
(recensement 2002) estime la population à 828.000 (banque mondiale
2003) pendant que d'autres estimations font état de 1million deux cent
mille âmes. 18(*)
Capitale économique, Cotonou abrite les deux tiers des
industries du pays. C'est aussi le siège des principales entreprises et
banques du Bénin ainsi que celui de la plupart des institutions
gouvernementales et d'organisations internationales. Cotonou regorge donc de
beaucoup de bureaucrates.
La bureaucratie appelle la sédentarité, une
cause des maladies non transmissibles. C'est ce facteur essentiel de la
composition socioprofessionnelle de cette ville qui a motivé son choix
pour abriter l'enquête dans le cadre de ce travail de recherche.
Par ailleurs, la population est essentiellement jeune avec 62,
7% des couches de 15 à 59, une grande partie de la cible du PNLMNT (15
à 65 ans).
3.15. Section 2 :
Présentation des résultats
Les résultats de l'enquête seront
présentés en deux ordres :
- Interne ;
- Externe.
3.16. Paragraphe 1 : Les
résultats à l'interne
Pour mieux comprendre le fonctionnement du programme et sa
politique de communication pour la prévention des MNT, nous avons
réalisé des entretiens semi-directifs à base de guide
d'entretien.
·
Fonctionnement et organisation du PNLMNT
Tous les enquêtés ont reconnu qu'il n'y a pas de
problèmes majeur de fonctionnement et de coordination au niveau du
programme. « Chacun sait ce qu'il doit faire et le fait
bien » ont affirmé la majorité des
enquêtés. Cependant, ils pensent pour la plupart que le fait que
le programme soit issu de la fusion de plusieurs anciens programmes, il y a par
moment un repli identitaire : « Ceux qui étaient
habitués à travailler ensemble au niveau d'un même
programme ont tendance à se retrouver entre eux et à ne pas
toujours associer les autres. Mais cela n'a pas d'incidence majeur sur la
qualité du travail».
·
Communication interne
Pour la majorité des enquêtés, le
personnel du programme est assez réduit. Cela facilite la communication
et la circulation de l'information. Par ailleurs « Pour planifier les
activités, les responsables d'unités se retrouvent en
réunion hebdomadaire. Grâce à cette réunion, tout le
monde est au courant des activités en cours et celles à
venir. ».
Il ne se pose pas non plus un problème de communication
interne même si certains affirment être informés tardivement
de certaines décisions par rapport à d'autres.
·
Communication externe
Si la communication interne du PNLMNT ne souffre pas de grands
maux, la communication externe semble être le maillon à renforcer.
Tous les enquêtés reconnaissent la communication comme un
allié essentiel pour atteindre les objectifs du programme. Cependant,
ils déplorent tous le déficit de communication dont fait l'objet
le programme, notamment en matière de circulation de l'information entre
les professionnels et les populations.
« Le siège du programme est situé
à un endroit peu accessible et il n'y a même pas d'enseigne ou de
panneaux pour indiquer que c'est le PNLMNT. Nous vivons dans un anonymat
total. ». Ces propos d'un responsable du programme montre à
quel point le PNLMNT a des problèmes de communication et de
visibilité. Cette situation ne relève pourtant pas d'un manque
d'ambition. Bien au contraire, les enquêtés ont affirmé
leur souhait de sortir le programme de l'anonymat vu son importance dans le
système de la santé publique, les MNT devenant plus qu'une
menace.
La plupart des enquêtés ont reconnu que le
programme n'a pas un plan de communication et se contente d'actions
sporadiques. « Nous faisons par moment des tournées de
sensibilisation et nous intervenons dans des émissions quand on nous
invite. ». Certains ne connaissent pas ce qu'on entend par plan de
communication. Par ailleurs, le programme ne dispose pas de supports ni outils
de communication pour appuyer ses activités. « Seules
certaines unités comme celles consacrées aux maladies
bucco-dentaires disposent d'affichent conçues bien avant la
création du programme. Le programme même n'a pas conçu de
supports. ».
Dans le même ordre d'idée, les
enquêtés reconnaissent tous qu'il n'existe pas de messages
préconçus pour sensibiliser les populations. « Nous
savons ce qu'on doit leur dire et on le dit chaque fois que nous en avons
l'occasion. ». Ceci peut se comprendre du fait que le personnel du
programme est bien qualifié.
L'un des handicaps majeurs à la communication et
à la visibilité du programme selon certains est la non
présence du programme au niveau intermédiaire et
périphérique. Le PNLMNT n'a pas de structures
déconcentrées. Seul le bureau national existe et doit s'occuper
de l'ensemble du territoire. Cette situation comme les autres, découle
du fait que le programme a un budget extrêmement réduit qui lui
permet à peine de faire face aux besoins de fonctionnement.
« De 500 millions au départ, notre budget est ramené
à 50 millions depuis quelques années. Qu'est-ce qu'on peut faire
avec cette somme ? ». Cette désolation d'un
enquêté montre toute la difficulté à laquelle le
programme doit faire face.
« Nous sommes conscients qu'il faut renforcer
l'information, l'éducation et la communication, mais il faut les moyens
». Certains enquêtés reconnaissent la responsabilité
du programme dans sa situation de manque de moyens. « Si notre
budget a été revu de façon drastique à la baisse,
c'est parce que nous n'avons pas montré notre capacité à
consommer ce qui a été mis à notre disposition. Nous
faisons peu d'activités parce que nous n'avons pas un plan de
communication. ».
Par ailleurs, certains pensent qu'il y a des partenaires qui
sont prêts à accompagner les activités de communication du
programme pour la prévention des MNT. « La prévention
des MNT doit être notre cheval de bataille parce que la prise en charge
de ces affections est très lourde autant pour l'état que pour
l'individu. Des partenaires en sont conscients et sont disposés à
nous accompagner. »
Un autre problème non moins important est que le
programme ne dispose pas d'un spécialiste en communication pour orienter
les activités du programme.
La communication reste donc un défi pour le programme.
Les résultats issus de l'enquête externe devront nous informer
davantage sur les problèmes à de communication à
régler.
3.17. Paragraphe 2 : Les
résultats à l'externe
Les données ont été collectées au
moyen d'une fiche anonyme d'enquête. Cette fiche est composée
d'une partie informative sur les objectifs de cette enquête puis d'un
questionnaire que l'enquêté doit remplir. Elle a
été distribuée aux différentes composantes des
catégories socioprofessionnelles afin d'avoir un échantillon
assez représentatif de la population.
Sur un total de 200 fiches envoyées, physiquement et
par courrier électronique, 136 ont été retournées.
A l'issue du dépouillement, il a été constaté que
59% des enquêtés exercent une activité professionnelle, 21%
sont en enseignements scolaire et estudiantin, et 20% sont des enseignants. Le
sexe féminin représente 43% de cet échantillon.
Figure n°1 : Composition de
l'échantillon
· Habitudes de vie
Les habitudes de vie portent sur les habitudes alimentaires,
l'exercice d'activités physiques, la consommation de l'alcool ou du
tabac.
- Habitudes alimentaires
Pour chaque homme, il est conseillé un minimum de
trois repas par jour : le petit déjeuner, le déjeuner et le
dîner. La consistance de ces différents repas varie d'un individu
à un autre et est présenté à la figure n°2.
Figure n°2 : Combinaison des
consistances des repas de la journée
S = Simple, C = Copieux ; Re = Résistant et Ra =
pris rarement, sont relatifs au petit déjeuner
S-S-C = Petit déjeuner simple + Déjeuner Simple
+ Dîner Copieux
Le petit déjeuner constitue le premier et le plus
important des repas de la journée.
L'adjectif « petit » tend à faire
banaliser ce repas par la plupart des humains ; ce qui ne devait pas
être le cas. En effet, après le dîner, le corps est soumis
à un « jeûne nocturne » de huit (8) heures au
moins (22h à 7h). Le petit déjeuner constitue alors le premier
carburant qui lui permet de récupérer l'énergie perdue
(due au métabolisme basal) et d'être apte pour les
différentes activités de la journée. D'après les
résultats de notre enquête, 80% des Béninois, prennent
régulièrement le petit déjeuner. Parmi ces 80%, 71%
l'aiment très simple, 18% le préfèrent copieux, et le
reste aime prendre un petit déjeuner résistant. Un petit
déjeuner simple peut être illustré par un repas
composé du pain avec du thé au lait, du pain avec de la
mayonnaise/beurre, ou de la bouillie avec des galettes. Quand il est copieux,
il peut être fait par exemple de pain+omelettes avec du
thé/café au lait, et quand il est résistant il s'agit d'un
plat entier à base de riz, d'igname, etc...
Le déjeuner est le repas de la journée le plus
priorisé. 80% des Béninois prennent un repas simple,
c'est-à-dire unique mais résistant tandis que les 20% restants
aiment prendre un menu complet fait principalement d'un résistant, mais
aussi d'une entrée et/ou d'un dessert. Ces derniers sont composés
en grande partie des fonctionnaires qui déjeunent le plus souvent dans
les restaurants ou maquis. D'autres personnes le prennent à la cantine
de leurs offices et le complètent par des fruits achetés
auprès des vendeurs (vendeuses) ambulant(e)s. Les élèves
et les étudiants sont ceux qui déjeunent beaucoup plus souvent
à la maison du fait de leur emploi du temps ou de la proximité de
leur maison (entre 1 et 3 km).
Le dîner est le repas qui se prend par la plupart des
gens à la maison le soir. Selon les données recueillies, 66% des
personnes dînent en prenant un plat résistant, 29% aiment prendre
un repas copieux et le reste préfère un repas très
léger. Ceux qui le prennent copieux sont ceux qui banalisent le petit
déjeuner, prennent un déjeuner simple pour ne pas dormir au
travail, et n'ayant plus rien à faire le soir, se bourrent le ventre
pour aller au lit. Il s'agit là d'une mauvaise habitude parce que la
digestion est un phénomène physiologique mettant le cerveau en
activité, alors qu'il doit être dans un repos total pour se
régénérer. Cette habitude est de nature à favoriser
le surpoids.
Dans la composition en qualité, les fruits et
légumes sont consommés par tous les enquêtés, mais
la fréquence de consommation varie d'un enquêté à un
autre.
Figure n°3 : Fréquence de
consommation de légumes
Figure n°4 : Fréquence de
consommation de fruits
En ce qui concerne les légumes 49% des Béninois
en prennent très rarement, 11% en prennent chaque jour et les 40%
restants en prennent trois fois dans une semaine. Les raisons
énumérées par ceux qui n'en prennent pas sont entre
autres, la non disponibilité de ces légumes ou le prix de revient
élevé des sauces à base de légumes, une mauvaise
habitude alimentaire ou une simple négligence. En ce qui concerne les
fruits, la même tendance est observée. 46% en consomment
régulièrement, c'est-à-dire au moins une fois par jour,
46% en consomment occasionnellement. Les mêmes raisons sont
évoquées ici. Ceux qui consomment régulièrement les
fruits et légumes sont motivés par le bien être que cela
peut apporter à l'organisme. Ils évoquent le fait que les fruits
facilitent la digestion, contribuent à une bonne santé,
évitent l'accumulation de graisses etc. La recommandation de l'OMS en la
matière est la consommation régulière et
journalière des fruits et légumes (à chaque repas) parce
qu'ils contiennent des fibres et des oligo-éléments très
importants pour la santé.
Les repas sont le plus souvent préparés avec de
l'huile végétale (100%) et très rarement avec du beurre ou
autres matières grasses.
- Exercice d'une activité physique
L'exercice d'une activité physique facilite une bonne
circulation sanguine et a un effet positif sur le coeur. Il est
recommandé d'exercer une activité physique pendant au moins 20
minutes chaque jour.
Figure n°5 : Exercice de
l'activité physique
Cette figure montre que 86% des Béninois exercent une
activité physique. 9% l'exercent régulièrement,
c'est-à-dire une fois par jour, 57% le font au moins une fois par
semaine, 3% le font deux fois par mois et 17% le font rarement ou
occasionnellement. Les activités sportives couramment exercées
sont le footing (23%), la marche (20%), les sports collectifs (29%) tels que le
football, le handball, le basketball, etc. Une part non moins importante (14%)
exercent des activités tels que le vélo, la natation, les
arts martiaux, la musculature. Il importe de noter que ceux qui exercent de
telles activités le font rarement. En effet, ces activités
exigent une contrainte qui peut être la disponibilité d'un
vélo, le règlement d'un bon de natation, dans un centre
doté de piscine, ou de musculature, dans une salle de gym. Elles ne
sont, par conséquent, pas gratuites comme le footing, la marche ou le
football, etc.
- La consommation d'alcool, de sucreries et de
tabac
Figure n°6 : Consommation de boisson
D'après cette figure, 51% des enquêtés
préfèrent les boissons alcoolisées et les sucreries
à l'eau. Il a été démontré que ces types de
boisson ont des effets négatifs sur le foie. L'eau, dépourvue de
toute impureté, est la meilleure boisson.
En ce qui concerne l'alcool, 6% des enquêtés
évitent de prendre de l'alcool, 63% en consomment rarement, 28% en
prennent au moins tous les week-ends ou une fois dans la semaine et le reste,
soit 3% en prennent quotidiennement. La quantité consommée
à chaque fois varie suivant l'accoutumance, l'occasion, la
disponibilité de moyens financiers, etc. Cette quantité varie
d'une grande bouteille de 0,66 cl à 6, voire 8 bouteilles pour la
bière, et de 2 verres à une bouteille pour le vin.
En ce qui concerne le tabagisme, 91% des enquêtés
ne fument pas, 6% ne fument plus et 3% continuent de fumer. Une anecdote
dit : « c'est la dose qui fait le poison ». L'abus de
l'alcool et/ou du tabagisme nuit à la santé. Le tabac contient
des substances très toxiques et cancérigènes (goudron,
nicotine, etc.). Il est recommandé pour quelqu'un qui n'a encore jamais
fumé de ne pas y aller car la nicotine rend dépendant du tabac et
fait consommer des quantités de plus en plus importantes de cigarettes.
Aussi, la cigarette n'étant-elle pas interdite dans les milieux publics,
la présence d'un fumeur dans un milieu change le statut des non fumeurs
en fumeur passif. La science a prouvé que lorsqu'un fumeur prend 5
paquets de cigarette, son entourage absorbe une quantité de fumée
équivalente à un paquet de cigarette.
· Point des connaissances sur les MNT
Les habitudes de vie prédisposent les individus aux
différentes maladies non transmissibles. 33% des enquêtés
ont entendu parler des maladies non transmissibles et principalement
grâce à la télévision (63%). En plus de la
télévision, certains (14%) ont mené des recherches
personnelles sur le sujet grâce à internet. 11% des
enquêtés ont reçu une formation ou ont participé
à des conférences sur le sujet ; ces enquêtés
interviennent dans le domaine de la santé.
L'hypertension et les accidents vasculaires
cérébraux (AVC), le diabète, les cancers, les maladies
respiratoires chroniques (asthme, etc.), sont des exemples de maladies non
transmissibles qui sont pour la plupart non guérissables. Ces maladies
sont causées d'après ces enquêtés par le manque
d'activités physiques, une mauvaise hygiène alimentaire,
l'obésité, la consommation excessive d'alcool, le tabagisme, la
malnutrition et peuvent être dues à une prédisposition
génétique. La plupart de ces maladies surviennent à
l'âge adulte et il convient alors de mener de bonnes habitudes dès
le bas âge.
Pour susciter une prise de conscience au niveau de la
population une stratégie doit être mise en place pour leur porter
de manière efficace l'information. Les différentes
catégories socioprofessionnelles tirent leurs informations de diverses
sources. Les fonctionnaires suivent les informations (journal) à la
radio le matin et à la télévision les soirs, certains se
font livrer les journaux dans leurs offices. La couche juvénile,
élèves, étudiants et jeunes travailleurs regardent la
télévision mais aiment surfer sur internet en cours de
journée. Néanmoins, la télévision et la radio
demeurent les supports les plus usités et accessibles de tout le monde,
lettré comme non lettré.
Les recommandations faites par ces différents
enquêtés montrent un intérêt certain pour le
thème d'où la nécessité d'une large sensibilisation
à ce sujet. Des émissions, des débats, des documentaires,
des affiches, des sketches sont autant de propositions faites par ces derniers
pour être mieux informés sur le sujet. Quelques uns (11%) ont
suggéré une implication politique et une insertion du sujet dans
l'enseignement scolaire.
Le Programme National de Lutte contre les Maladies Non
Transmissibles (PNLMNT) qui a pour mission de mettre en oeuvre la politique de
l'Etat contre les MNT reste pour le moment inconnu de plus de 91% des
enquêtés. Il convient alors d'adopter une stratégie pour
améliorer cette situation.
3.18. Section 3 : Analyse des
résultats
Afin de mieux comprendre la situation, nous allons analyser les
résultats en premier lieu grâce à la matrice FFOM.
3.19. Paragraphe 1 : Matrice
FFOM
Forces
|
Opportunités
|
o Personnel du programme compétent et
qualifié
o Bonne circulation de l'information au niveau du programme
o Disponibilité du personnel
|
o Existence d'émissions télé et radio sur
la santé
o Appui de la presse
o Soutien des partenaires techniques et financiers
o Existence d'autres programmes implantés sur toute
l'étendue du territoire
o Disponibilité de fruits et légumes en
quantité et en diversité
o Existence d'espace publique pour le sport
|
Faiblesses
|
Menaces
|
o Inexistence de structures déconcentrées
o Inexistence d'un plan de communication
o Inexistence de messages préconçus pour la
sensibilisation
o Manque de matériels et outils de communication
o Etroitesse du budget du programme
o Manque d'un spécialiste de la communication pour le
développement au niveau du programme
o Siège peu accessible
o Inexistence de site internet
|
o Multiplicité des maquis, bars et restaurants offrant
des repas trop gras et peu de fruits dans les grandes villes
o L'esprit « Il faut mourir de quelque
chose »
o Manque d'intérêt des populations aux
activités physiques
o Non connaissance des MNT par une grande partie de la
population
o Pesanteur culturelle relatives à l'alimentation et
à l'obésité.
|
3.20. Paragraphe 2 : Principaux
problèmes de communication
Au regard de tout ce qui précède, nous pouvons
relever les principaux problèmes de communication qui constituent un
frein à la prévention des MNT au sein des populations. Il s'agit
prioritairement de :
· Non connaissance des MNT par une grande partie
de la population
C'est le principal problème à régler pour
faire adhérer les populations à la réalité et
à la menace que constituent ces affections qui font des
hécatombes autour d'elles. Cette situation du niveau de connaissance des
populations ne devraient pas étonner. En effet, comme l'a fait ressortir
l'enquête à l'interne, très peu d'actions de communication
sont menées par le programme. En conséquence, ni le programme, ni
les MNT qu'il doit combattre ne sont connus. Les actions à mener seront
donc pour relever le niveau de connaissance des MNT par une forte partie de la
population. Pour faire prendre conscience aux populations, il faut que les MNT
soient aussi, sinon mieux connues que les IST et autres affections comme le
paludisme.
· Non connaissance des comportements à
risque par une grande partie de la population
Ce problème découle naturellement du
problème précédent. En effet, tant qu'elles n'ont pas
connaissance des MNT, elles ne pourront pas faire le lien entre leurs habitudes
de vie et ces maladies. Une information intense sur les MNT n'occultera pas les
comportements à risque fréquents au sein de la population. Pour
faire prendre conscience aux populations, il importe de mettre en
lumière les conséquences de chacune de leurs habitudes sur leur
santé.
· Adoption de comportements à risque par
une grande partie de la population
Les résultats de l'enquête ont confirmé la
forte proportion des populations à l'adoption de comportements qui
favorisent la survenance des MNT. Entre autres, on peut retenir :
- Consommation occasionnelle de fruits et
légumes
La consommation de fruits et légumes est essentielle
pour prévenir les MNT. Cependant, les populations n'ont pas le
réflexe d'en consommer bien que les fruits et légumes existent en
quantité suffisante et sous diverses formes. Il s'agit plus d'un manque
d'intérêt à ces produits par méconnaissance de leurs
bienfaits. C'est aussi un problème culturel parce que très peu de
parents connaissent et font connaître à leurs enfants la valeur
nutritive des fruits. Il importe donc d'informer toute la population sur les
bienfaits des fruits et légumes.
- Consommation d'aliments gras au diner
L'enquête a révélé que la
majorité des personnes interrogées mangent riche au dîner
et beaucoup ont tendance à négliger le petit déjeuner.
Cette situation relève d'une conception culturelle qui priorise le
dîner, repas du soir. En effet, il faut être prêt à
mourir et on ne doit pas mourir le ventre vide. Pour ce faire, il faut se doper
la nuit et dormir. Ce comportement répandu est à fort risque de
MNT. Il faut une information continue pour montrer aux populations les
inconvénients d'un tel comportement et les inviter à plutôt
manger très copieusement et systématiquement le matin
qu'à manger riche le soir.
- Manque d'activités physique
La pratique de l'activité physique n'entre que
très peu dans les habitudes. La majorité des
enquêtés reconnaît ne pas en pratiquer souvent. Ceux qui
affirment pratiquer une activité sportive, ne le font dans leur grande
majorité qu'une fois la semaine, le weekend. Ce qui est toutefois
conseillé, c'est d'avoir une activité physique
régulière par jour : au moins 20 à 30 minutes
d'activités continues. Comme les autres habitudes évoquées
plus haut, il faudrait informer les populations des bienfaits de la pratique de
l'activité physique et leur présenter les différentes
formes d'activités adaptées à leur situation
socio-économique et culturelle.
- Consommation d'alcool et de sucrerie
La majorité des enquêtés avouent consommer
souvent soit de l'alcool (bière, whisky et vin), soit de la sucrerie
comme boisson. C'est une habitude qui est caractéristique des personnes
ayant un minimum de moyens financiers. Pour beaucoup, c'est un signe d'aisance.
Cette habitude est pourtant préjudiciable à leur santé et
constitue un facteur majeur de risque des MNT. Il est conseillé tout au
plus une petite bouteille de bière ou un petit verre de whisky par jour,
mais il est fortement déconseillé la consommation de sucrerie.
Peu de gens savent que les sucreries sont aussi, sinon plus nocives à la
santé que l'alcool. Elles sont l'ennemi numéro 1 des
nutritionnelles car une chose est sûre « le sucre y est
représenté en grande quantité puisqu'un litre de ces
boissons en contient entre 90 et 120 grammes, soit l'équivalent d'une
vingtaine de morceaux! Un des principaux dangers réside dans le fait
qu'elles affichent une densité calorique majeure et une forte valeur
énergétique mais aucune satiété. De plus, elles
apportent à notre organisme une grande quantité de glucides
simples qui risquent de se transformer en lipides, donc en
graisses! ». 19(*)Il est donc essentiel de porter cette information
à la population pour qu'elle prenne ses dispositions.
Chapitre 3 : Des
approches de solutions aux recommandations
3.21. Section 1 : Approches de
solution
Il revient, face à tout ce qui précède,
de proposer une stratégie de communication axée sur les besoins
et les réalités actuelles des populations. Pour y parvenir, nous
allons, dans un premier temps, définir les objectifs à atteindre
avant de déterminer les stratégies à mettre en oeuvre qui
seront déclinées en activités.
3.22. Paragraphe 1 : Objectifs de
communication
1.1.1 Objectif général
Contribuer à la réduction des comportements
à risque au niveau de 60% des populations béninoises entre 2012
et 2015.
1.1.2 Objectifs organisationnels
1- Augmenter de 10 fois le budget du PNLMNT entre 2012 et 2015
en vue d'un renforcement des activités pour la prévention des
MNT ;
2- Renforcer la présence du PNLMNT dans 80% des zones
sanitaires du Bénin d'ici à 2015.
1.1.3 Objectifs éducationnels
1- Renforcer le niveau de connaissances des MNT chez 80% de la
population béninoise entre 2012 et 2013 ;
2- Amener 70% de la population béninoise à faire
le lien entre leurs habitudes de vie et la survenue des MNT entre 2012 et
2014 ;
3- Amener 60% de la population béninoise à
intégrer dans leurs repas la consommation de fruits et légumes et
la pratique d'une activité physique d'ici à 2015.
3.23. Paragraphe 2 : Axes
stratégiques
En vue d'atteindre ces différents objectifs, plusieurs
stratégies seront associées. Nous les identifions tout en les
définissant et en justifiant leur opportunité.
1.2.1 L'Information
On qualifie d'information, toute donnée pertinente que
le système nerveux central est capable d'interpréter pour se
construire une représentation du monde et pour interagir correctement
avec lui. L'information, dans ce sens, est basée sur des stimuli
sensoriels véhiculés par les nerfs, qui aboutissent à
différentes formes de perception. En d'autres termes, c'est la plus
petite partie d'un message.
La stratégie de l'information est fondamentale pour
faire connaître les MNT. L'information doit être l'épine
dorsale de ce plan de communication pour la prévention. Grâce
à l'information, les populations sauront :
- Ce qu'est le PNLMNT ;
- Quelles sont les MNT ;
- Les causes des MNT ;
- Comment réduire les risques des MNT ;
- Etc.
Au demeurant, c'est l'information qui sous-tend toutes les
autres stratégies.
1.2.2 Marketing social
Le marketing social constitue un processus planifié
visant à susciter le changement. Ce processus consiste en
l'élaboration, l'exécution et le contrôle de programmes
cherchant à accroître l'adhésion à une idée,
à une cause ou à un usage social, dans un ou des groupes
cibles.
Comme, nous l'avons évoqué dans la revue de
littérature, les techniques du marketing social nous aideront à
faire prendre conscience à la population des comportements
appropriés à adopter pour prévenir les MNT.
Grâce à cette technique, nous amènerons
ceux qui ont reçu l'information et hésitent à changer de
comportement, à adhérer aux idées de prévention des
MNT en leur montrant le bénéfice qu'ils en tireront.
1.2.3 La communication pour le
changement de comportement
La communication pour le changement de comportement (CCC) est
un processus interactif et participatif, à double voie. Elle permet
d'échanger des informations, des idées, des connaissances, des
opinions et des décisions et de favoriser des changements durables de
comportements ou l'adoption de comportements nouveaux en vue d'améliorer
une situation donnée. Concept récent, la CCC a été
pensée dans le but d'assurer une plus grande participation des
communautés. Il ne s'agit plus d'imposer des idées toutes faites
aux communautés mais de trouver avec elles les voies et moyens pour
adopter des comportements sains souhaités.
Cette stratégie permettra de concevoir des
matériels et outils de communication susceptibles d'être
facilement acceptés par les populations parce que intégrant
pleinement leurs valeurs, culture et perception.
1.2.4 Sensibilisation
La sensibilisation vise à faire prendre conscience,
faire réagir, intéresser, attirer l'attention. Dans le cas du
PNLMNT, il s'agira d'attirer l'attention de la population sur les causes,
conséquences et portées des MNT sur les populations.
1.2.5 Plaidoyer
Le plaidoyer peut être défini comme un ensemble
d'actions cohérentes menées par un individu, un groupe, une
communauté, pour influencer la prise de décision, dans un domaine
quelconque d'intérêt public, en vue de changer ou d'assurer la
mise en application des politiques, lois, règlements, procédures,
normes, programmes, dans le sens souhaité par l'individu, le groupe ou
la communauté qui entreprend ces actions et qui contribue
incontestablement à son développement harmonieux et à
celui de la communauté toute entière.
Le plaidoyer pour la santé se rapporte à une
combinaison d'actions individuelles et sociales conçues pour obtenir
l'engagement et le soutien politiques, l'acceptation sociale, et l'appui des
systèmes pour un programme ou un but particulier de santé.
Dans le cadre des MNT, il faut un plaidoyer continuel pour
obtenir un plus grand soutien des partenaires et du gouvernement pour les
activités du PNLMNT.
1.2.6 Mobilisation sociale
La mobilisation sociale est un processus planifié ou
une stratégie opérationnelle qui enrôle l'appui et la
participation active de plusieurs secteurs à travers une
société qui peut jouer un rôle en atteignant un objectif
convenu. Dans le contexte de la santé, il décrit de vastes
efforts de coopération des organisations publiques et privées qui
sont souvent nécessaires pour rendre efficaces de grandes actions de
promotion de la santé. La mobilisation sociale rassemble ceux qui sont
affectés par un problème et ceux qui peuvent contribuer à
le résoudre, à travers des liens, le réseautage et
l'organisation. De tels efforts incluent (entre autres) les campagnes de
publicité, l'appui logistique, le transport et la transmission
d'informations.
Le PNLMNT a besoin de mobiliser les partenaires locaux, les
leaders d'opinions ainsi que des structures déconcentrées des
autres programmes pour renforcer l'information des populations sur les MNT.
3.24. Paragraphe 3 : Identification
des actions
A la lumière des différentes stratégies
définies supra, les actions suivantes seront menées en vue de
l'atteinte des objectifs identifiés.
N°
|
Objectifs
|
Activités
|
1
|
Augmenter le budget actuel du PNLMNT de 10 fois
entre 2012 et 2015 en vue d'un renforcement des activités pour la
prévention des MNT
|
Organisation de séances d'échanges avec les
programmes de lutte contre les MNT de la sous région ayant une longueur
d'avance sur le PNLMNT pour une meilleure orientation de ses activités
et l'identification de potentiels partenaires (la Côte d'Ivoire par
exemple)
|
Rédaction d'un article scientifique sur la situation
des MNT au Bénin et les difficultés rencontrées dans la
mise en oeuvre de politiques efficaces de prévention.
|
Publication de l'article dans les revues scientifiques
dédiées à la santé comme « Santé
tropicale » et « Santé Publique », une
revue française.
|
Plaidoyer auprès du gouvernement béninois par le
biais du Ministre de la Santé pour un renforcement du budget du PNLMNT
avec des argumentaires solides axés sur les besoins exprimés des
cibles et une copie de l'article sur la situation des MNT au Bénin.
|
Renforcement des axes de partenariat avec les partenaires
techniques et financiers actuels sur des aspects de prévention des MNT
par la soumission d'activités novatrices.
|
Identification de nouveaux partenaires nationaux,
régionaux et internationaux ayant un intérêt pour la lutte
contre les MNT
|
Soumission, aux partenaires, d'activités novatrices
ayant un impact sur le niveau de connaissances des MNT par les populations et
relatives à leur domaine d'intervention.
|
Développement d'un partenariat avec le secteur
privé (patronat, etc.)
|
2
|
Renforcer la présence du PNLMNT dans 80% des
zones sanitaires du Bénin d'ici à 2015.
|
Organisation de séances de travail avec les principaux
responsables de programmes et projets de santé publique et secteurs
assimilés pour susciter une mutualisation des actions
|
Organisation de séances de travail avec les
responsables départementaux de la Santé pour une meilleure
implication du personnel sanitaire et socio-sanitaire au niveau
intermédiaire et périphérique dans la lutte contre les
MNT, principalement leur prévention.
|
Organisation de séances de travail avec les élus
locaux pour obtenir leur soutien aux activités du programme dans leurs
localités.
|
Formation des agents socio-sanitaires au niveau
périphérique sur les comportements sains à adopter pour la
prévention des MNT.
|
Mise à disposition des formations sanitaires des outils
et matériels de communication (affiches, boîtes à images,
livrets-conseils).
|
3
|
Renforcer le niveau de connaissances des MNT chez
80% de la population béninoise entre 2012 et 2013
|
Identification, en collaboration avec une équipe
pluridisciplinaire et multisectorielle des messages essentiels à
diffuser à l'endroit des différentes cibles.
|
Création et animation interactive d'un site pour le
programme répondant aux préoccupations majeures des populations.
|
Vulgarisation du site internet et démonstration de son
fonctionnement pendant des émissions audiovisuelles ou des
conférences publiques
|
Réalisation de matériels et outils de
communication en appui aux activités d'information et de sensibilisation
des populations.
|
Formation des animateurs (agents socio-sanitaires, relais
communautaires, etc.) à l'utilisation des matériels et outils de
communication.
|
Planification de la diffusion rationnelle des matériels
et outils de communication
|
Pause d'affiches et d'affichettes avec des messages essentiels
à des endroits stratégiques.
|
Partenariat avec les médias communautaires et les
chaînes nationales
|
Formation des journalistes et animateurs sur les MNT et les
comportements pour les prévenir
|
Planification et participation à des émissions
interactives en français et en langues nationales axées sur des
thématiques pointues relatives à la prévention des MNT sur
les chaînes de télévision et de radio nationales et
communautaires
|
Animation de conférence publique dans des
écoles, collèges et universités des différents
départements du pays
|
Organisation d'un téléthon national
d'information et de sensibilisation sur les MNT avec des artistes nationaux.
|
Réalisation et diffusion de spots de sensibilisation
avec des messages courts et précis sur un thème spécifique
des MNT à la télévision et à la radio.
|
Insertion de messages de sensibilisation sur les MNT à
la Der des quotidiens à grande audience (La Nation, Le Matinal,
Fraternité)
|
4
|
Amener 70% de la population béninoise
à faire le lien entre leurs habitudes de vie et la survenue des
MNT entre 2012 et 2014
|
Formation des groupements féminins et des associations
coopératives sur les bonnes pratiques alimentaires
|
Formation des restaurateurs sur les bonnes pratiques
alimentaires favorables à la prévention des MNT
|
Réalisation et diffusion de microprogrammes
animés par des personnalités ayant un modèle de vie saine
et une bonne habitude alimentaire.
|
Organisation d'émissions interactives avec des
personnes ayant expérimenté les comportements conseillés
avec succès et ceux vivant avec des MNT après accumulation des
comportements à risque.
|
Organisation de théâtres, forum itinérants
dans les différentes communes coordonnées par les directions
départementales de la santé
|
Organisation de plaidoyers en direction des leaders religieux,
chefs traditionnels et autres leaders communautaires pour leur implication dans
la sensibilisation de leurs fidèles et/ou adeptes sur les comportements
à risque.
|
Formation des responsables syndicaux sur les MNT afin qu'ils
relaient l'information à leurs syndiqués
|
5
|
Amener 60% de la population béninoise
à intégrer dans leurs repas la consommation de fruits et
légumes et la pratique d'une activité physique d'ici à
2015.
|
Organisation une fois dans l'année de « la
semaine de l'alimentation saine et de l'activité physique »
|
Organisation pendant « la semaine de l'alimentation
saine et de l'activité physique », d'une foire de promotion
des produits, aliments sains, matériels de sport et d'activités
physiques avec les privés évoluant dans le secteur
|
Organisation d'un concours primant les restaurants ayant mis
en oeuvre les conseils sur la qualité des repas incluant l'offre de
fruits et légumes aux clients
|
Plaidoyer pour l'installation de salle de gym dans les
ministères et administrations publiques ainsi que dans les grandes
sociétés privées en vue de permettre au personnel de
s'exercer à temps voulu
|
Plaidoyer pour l'organisation de la marche du coeur une fois
par mois au niveau de chaque ministère, administration et
société publiques et privées
|
Organisation d'un concours primant les meilleures
sociétés ou administrations ayant les mieux favorisé
l'activité physique au niveau de leur personnel
|
Pour une mise en oeuvre efficiente des actions ainsi
proposées, l'analyse des acteurs et partenaires en présence ainsi
que celle des canaux s'impose.
3.25. Paragraphe 4 : Analyse des
acteurs et partenaires en présence
1.4.1 Acteurs
L'équipe de coordination et le personnel du PNLMNT
constituent les premiers acteurs concernés par ce plan de communication.
Bien qu'ils aient de la qualité, ils ne pourront se dédoubler
pour assurer une mise en oeuvre efficace de ce plan qui exige beaucoup de
disponibilité. Pour ce faire, il est utile de recourir à
l'expertise de consultants externes spécialistes en communication pour
le développement pour faciliter l'opérationalisation des
activités. Le PNLMNT s'appuiera aussi sur les Directions
Départementales de la Santé, les structures
déconcentrées d'autres programmes et projets et les zones
sanitaires afin qu'elles facilitent son immersion rapide dans les zones
périphériques qui ne sont plus un secret pour leurs personnels.
Une bonne collaboration s'impose à ce niveau. Cela ne devrait pas
être un obstacle dans la mesure où le programme est composé
essentiellement de personnel de la santé avec une expérience de
terrain.
1.4.2 Partenaires
La mise en oeuvre de ce plan ne saurait être possible sans
une implication des partenaires techniques et financiers du secteurs de la
santé et des secteurs assimilés. Il s'agit des partenaires
nationaux et internationaux (organismes internationaux).
Les partenaires nationaux regroupent, entre autres :
§ Les Organisations de la société civile en
santé
§ Les élus locaux
§ Les établissements d'enseignement primaire et/ou
secondaire;
§ Les Universités publiques et privées;
§ Les syndicats ;
§ Les politiques ;
§ Les chefs traditionnels ;
§ Le clergé.
Les partenaires internationaux et régionaux sont:
- L'OMS;
- L'Unicef;
- L'OOAS;
- Plan Bénin;
- USAID;
- Union Européenne.
3.26. Paragraphe 5 : Analyse des
canaux ou supports exploitables
1.5.1 Canaux non médias
§ Les panneaux et les enseignes
Leur rôle est de renforcer l'image et la visibilité
extérieure de toute institution, donc du PNLMNT qui vit dans un certain
anonymat.
§ Les établissements d'enseignement maternel,
primaire et/ou secondaire, les universités publiques et
privées
Ils constituent des canaux de choix pour passer les messages sur
les habitudes de vies saines et ensuite pour extirper des mentalités
encore jeunes, les habitudes à risque développées au sein
des populations.
1.5.2 Les
imprimés
Ce sont des supports illustrés qui véhiculent
des messages spécifiques. Nous avons entre autres:
§ Affiches
Ce sont des supports qui permettent de passer un message
précis, unique et sans ambiguité. Les affiches seront très
utiles au PNLMNT pour diffuser des messages essentiels vers les populations sur
les comportements sains à adopter.
§ Livret-conseils/Aide-mémoire
C'est un document illustré qui récapitule
l'essentiel des pratiques ou actions souhaitées d'une cible. Il ordonne
les actions de façon chronologique pour l'atteinte d'un objectif. C'est
le condensé de ce qu'il faut savoir dans un domaine.
§ Boîtes à images
C'est un support visuel éducatif, interactif,
comprenant une série d'illustrations sur un thème donné,
imprimées sur des pages successives, dont chacune constitue un appui
visuel d'animation. C'est un support simple et très pratique pour
dialoguer avec des populations sur un sujet peu connu d'elles.
§ Plaquettes et dépliants
Ce sont des supports qui, de par leur maniabilité et
leur facilité de circulation, s'intègrent dans un circuit de
communication et de relations publiques dynamiques, à condition que les
messages qu'ils portent soient dignes d'intérêt.
1.5.3 Les
matériels audiovisuels
Lire, c'est bien. Ecouter, c'est mieux. Voir et
écouter, c'est encore mieux. Les supports audiovisuels permettront de
mieux capter l'attention des cibles.
§ Le documentaire audiovisuel
Le film documentaire (ou le documentaire) est un genre
cinématographique et télévisuel. En général,
cette catégorie filmique se fixe pour but théorique de produire
la représentation d'une réalité, sans intervenir sur son
déroulement, une réalité qui en est donc, a priori,
indépendante. Le documentaire permet de faire ressortir la profondeur
d'un problème en montrant la réalité telle que
vécue par la cible avec une possibilité de témoignage de
celle-ci.
§ Spot télévisé de
sensibilisation
La publicité est une forme de
communication, dont le
but est de fixer l'attention d'une cible visée (
consommateur,
utilisateur, usager, électeur, etc.) pour l'inciter à adopter un
comportement souhaité : achat d'un produit, élection d'une
personnalité politique, incitation à l'économie
d'énergie, etc. Il transmet un message précis et concis avec des
images évocatrices.
§ Microprogramme
Il s'agit d'un élément audiovisuel ou audio
relayant le point de vue éclairé de personnalités
politiques, administratives, ou de leaders religieux, traditionnels sur un
sujet, invitant la population à l'adoption d'un comportement ou à
l'acceptation d'une situation.
1.5.4 Les canaux medias (paysage
médiatique au Bénin)
Le paysage médiatique béninois, au mois de
novembre 2010, était riche de :
Plus d'une soixantaine de quotidiens privés ;
Un (01) Quotidien de service public (La Nation) ;
Une trentaine de Périodiques ;
Douze (12) Magazines ;
Une (01) agence de presse nationale (ABP) ;
Soixante et sept (67) radios toutes catégories
confondues ;
Cinq (05) Télévisions dont la chaîne
nationale.
En nous basant sur les résultats du dernier sondage
réalisé par CFI, « Le Baromètre des medias au
Bénin », et des opinions généralement
partagées sur les médias au Bénin, nous proposons ce qui
suit.
§ Les Télévisions
- La Chaîne nationale
Elle offre une plus grande couverture nationale. Organe du
service public de l'information, elle garde, la première place du
paysage médiatique audiovisuel du Bénin. Mais elle a ses heures
de grande écoute qu'il faudra savoir utiliser au mieux : il s'agit
de la tranche qui va de 19h30 à 20h45 ; de l'émission
« Weekend matin » ; des tranches consacrées aux
émissions en langues nationales.
Si dans les villes elle est soumise à la concurrence
des chaînes privées qui offrent des programmes plus dynamiques et
de proximité, elle demeure, à l'intérieur du pays, le seul
choix qui s'offre au « Bénin profond ».
Au total, la télévision ORTB demeure le
partenaire, le canal de premier choix pour toute campagne de prévention
des MNT.
Sans doute, serait-il indiqué d'y prendre une tranche
(hebdomadaire ou mensuelle) exclusivement dédiée aux
activités du PNLMNT.
- Canal 3
Des télévisions privées (en attendant que
d'autres s'installent), elle apparaît aujourd'hui comme la plus suivie en
raison de ses programmes, notamment son magazine « Actu
matin », et son souci de l'équilibre dans le
traitement de l'information. Emettant sur satellite, certaines de ses
émissions sont reprises en direct par Fraternité FM et Kandi Fm,
ce qui renforce son audience sur les plans national et international.
- Golfe TV
C'est la télévision qui s'est imposée
surtout par son caractère réactif et son penchant, il faut le
dire, pour le sensationnel et ses émissions interactives.
- LC 2
Première chaîne de télévision
privée au Bénin, elle fait actuellement une crise de vieillesse
et ne doit sa survie (en matière d'audimat) qu'à son volet
international. Emettant sur satellite, elle est cependant suivie à
l'extérieur du pays et passe des émissions en langue yoruba qui
peuvent toutefois servir à la lutte contre les MNT.
- TV Carrefour
Elle a l'avantage d'être à l'intérieur du
pays, au coeur du département du zou, précisément
à Bohicon. Elle offre un autre choix, à part l'ORTB TV, aux
populations de l'intérieur.
§ Les Radios
- La radio nationale
Seule radio à pouvoir couvrir tout le territoire
national, elle est incontournable en cela que le réflexe ORTB est encore
intact dans l'imaginaire de nombre de Béninois habitués trop
longtemps à cette seule radio. Elle est d'ailleurs appuyée par
Radio Parakou qui émet en Seize langues.
- Les Radios communautaires (voir annexes)
Radios de proximité, elles constituent des canaux
privilégiés pour passer des informations relatives aux MNT en
direction des populations à la base.
- Les radios commerciales (voir liste en
annexe)
Au nord :
Radio Fraternité, Solidarité FM Djougou
Au centre :
Radio Trait d'Union, Radio Carrefour, Radio Iléma
Dassa, Radio Cité Savalou
Au sud (Cotonou)
Ø Capp fm
Elle a fini par s'imposer en se bâtissant un pic
d'audimat autour de Daah Hwahoué. C'est pour dire que si un
communiqué doit passer sur cette radio, il faudra le positionner dans la
tranche horaire juste d'avant et/ou d'après la revue de presse en
Fon.
Ø Golfe fm
C'est la première radio privée à ouvrir
ses antennes à Cotonou. A ce titre, elle a ses inconditionnels.
Ø Radio Tokpa
Elle nous paraît bien indiquée pour atteindre
l'immense public de Tokpa. Or, qui dit Tokpa dit aussi une très grande
partie du Bénin.
§ Presse Ecrite
La difficulté majeure aujourd'hui avec les journaux
découle de leur nombre qu'on peut dire inquiétant.
La plupart fonctionnent très mal et sont presque
asphyxiés par les charges, notamment d'imprimerie et
dépendent en conséquence des prébendes et des contrats
avec les sociétés et les structures étatiques ; et
surtout des contrats occultes avec les hommes politiques.
En désespoir de cause, les « petits
journaux » n'ont d'autres recours que le chantage pour s'en
sortir.
Il suffit de composer avec tel ou tel aujourd'hui pour que les
autres vous tirent là -dessus par souci d'acharnement et de chantage
dans le but de vous obliger à « coopérer »
avec eux.
Pour éviter leurs assauts, il sied de composer
prioritairement avec le journal gouvernemental qu'est La
Nation pour les communiqués payés.
Pour les conférences de presse, tous peuvent alors
être associés.
§ Internet
Il s'agit du canal d'avenir en matière de
communication. Un site internet dynamique et régulièrement
actualisé est essentiel aujourd'hui pour atteindre les cadres et autres
étudiants et élèves.
3.27. Section 2 : Plan de mise en
oeuvre
N°
|
Activités
|
Cibles
|
Canal
|
Responsa-bles
|
Indica-teurs
|
Coût
(1.000)
|
Calendrier (trimestre)
|
2012
|
2013
|
2014
|
1
|
2
|
3
|
4
|
1
|
2
|
3
|
4
|
1
|
2
|
3
|
4
|
Objectifs organisationnels
|
Objectif 1 : Augmenter le budget actuel
du PNLMNT de 10 fois entre 2012 et 2015 en vue d'un renforcement des
activités pour la prévention des MNT
|
1
|
Organisation de séances d'échanges avec les
programmes de lutte contre les MNT de la sous région ayant une longueur
d'avance sur le PNLMNT pour une meilleure orientation de ses activités
et l'identification de potentiels partenaires (la Côte d'Ivoire par
exemple)
|
Programme de lutte contre les MNT des pays de la sous
région
|
Mission technique de travail
|
Bureau de coordination PNLMNT
|
Rapport de mission
Documents élaborés par les programmes
|
5.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2
|
Rédaction d'un article scientifique sur la situation
des MNT au Bénin et les difficultés rencontrées dans la
mise en oeuvre de politiques efficaces de prévention.
|
Gouvernement
Partenaires techniques et financiers
Acteurs du système de santé
|
Réunion de coordination
|
Coordonna-teur
|
Article rédigé
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3
|
Publication de l'article dans les revues scientifiques
dédiées à la santé comme « Santé
tropicale » et « Santé Publique », une
revue française.
|
Gouvernement
Partenaires techniques et financiers
Acteurs du système de santé
|
Revues scientifiques
Journaux
|
Chargé de communication
|
Article diffusé dans les revues et journaux
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
Plaidoyer auprès du gouvernement béninois par le
biais du Ministre de la Santé pour un renforcement du budget du PNLMNT
avec des argumentaires solides axés sur les besoins exprimés des
cibles et une copie de l'article sur la situation des MNT au Bénin.
|
Président de la République
Ministre des Finances
|
Communication en conseil des ministres
|
Coordonna-teur
|
Indication dans le compte rendu du conseil des Ministres
Budget revu à la hausse
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
Renforcement des axes de partenariat avec les partenaires
techniques et financiers actuels sur des aspects de prévention des MNT
par la soumission d'activités novatrices.
|
PTF (OMS, Unicef, OOAS, etc.)
|
Courriers officiels
Séances de travail
|
Coordonna-teur
|
TDR d'activités
Comptes rendus de réunion
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
Identification de nouveaux partenaires nationaux,
régionaux et internationaux ayant un intérêt pour la lutte
contre les MNT
|
Organisations internationales et nationales
|
Internet
|
Equipe de coordina-tion PNLMNT
|
Liste et contacts de nouveaux partenaires
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7
|
Soumission aux partenaires d'activités novatrices
ayant un impact sur le niveau de connaissances des MNT par les populations et
relatives à leur domaine d'intervention.
|
Organisations internationales et nationales
|
Courrier
Réunion technique
|
Equipe de coordina-tion
|
TDR d'activités Compte rendus de réunion
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
8
|
Développement d'un partenariat avec le secteur
privé (patronat, etc.)
|
Grandes firmes nationale et internationales
|
Courrier
Séance de travail
|
Equipe de coordina-tion
|
Compte rendu de réunion
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Objectif 2 : Renforcer la présence du PNLMNT dans
80% des zones sanitaires du Bénin d'ici à 2015
|
9
|
Organisation de séance de travail avec les principaux
responsables de programmes et projets de santé publique et secteurs
assimilés pour susciter lune mutualisation des actions
|
Responsables de projets et programmes du secteur de la
santé, des micro finances ayant des structures au niveaux
départemental et périphérique
|
Courrier
Séance de travail
|
Equipe de coordina-tion
|
Compte rendu de réunion
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
10
|
Organisation de séances de travail avec les
responsables départementaux de la Santé pour une meilleure
implication du personnel sanitaire et socio-sanitaire au niveau
intermédiaire et périphérique dans la lutte contre les
MNT, principalement leur prévention.
|
Directeurs départementaux de la santé et
équipe d'appui
|
Courrier
Séance de travail
|
Equipe de coordina-tion
|
Compte rendu de réunion
|
3.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
11
|
Organisation de séances de travail avec les élus
locaux pour obtenir leur soutien aux activités du programme dans leurs
localités
|
Conseils communaux
|
Courriers
Séance de travail
|
Equipe de coordina-tion
|
Compte rendu de réunion
|
10.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
12
|
Formation des agents socio-sanitaires au niveau
périphérique sur les comportements sains à adopter pour la
prévention des MNT.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
13
|
Mise à disposition des formations sanitaires des outils
et matériels de communication (affiches, boîtes à images,
livrets-conseils).
|
Formations sanitaires formées
|
Courrier
|
Equipe de coordina-tion
|
Décharge
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Objectifs éducationnels
|
Objectifs 3 : Renforcer le niveau de connaissances des
MNT chez 80% de la population béninoise entre 2012 et 2013
|
14
|
Identification, en collaboration avec une équipe
pluridisciplinaire et multisectorielle des messages essentiels à
diffuser à l'endroit des différentes cibles.
|
Consultants
Sociologues
Leaders religieux
Journalistes
|
Atelier de réflexion
|
Chargé de communication
|
Rapport d'atelier
Liste des messages clés
|
5.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
15
|
Création et animation interactive d'un site pour le
programme répondant aux préoccupations majeures des
populations.
|
Internautes
|
Internet
|
Chargé de communication
|
Site web du PNLMNT disponible, accessible et visité
|
3.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
16
|
Vulgarisation du site internet et démonstration de son
fonctionnement pendant des émissions audiovisuelles ou des
conférences publiques
|
Elèves
Etudiants
Cadres
|
Emissions télé et radio
Conférences publiques
|
Equipe de coordina-tion
|
Nombre croissants des visiteurs du site
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
17
|
Réalisation de matériels et outils de
communication en appui aux activités d'information et de sensibilisation
des populations.
|
Consultants
Sociologues
Journalistes
Dessinateurs
Artistes
|
Ateliers de réflexion
|
Chargé de communication
|
Matériels éducatifs réalisés
Rapport d'atelier
|
50.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
18
|
Formation des animateurs (agents socio-sanitaires, relais
communautaires, etc.) à l'utilisation des matériels et outils de
communication.
|
Médecins
Infirmiers
Sages-femmes
Assistants sociaux
|
Atelier de formation
|
Chargé de communication
|
Rapport d'atelier
|
25.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
19
|
Planification de la diffusion rationnelle des matériels
et outils de communication
|
Consultants
Equipe PNLMNT
|
Réunion de coordination
|
Chargé de communication
|
Plan de diffusion disponible
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
20
|
Pause d'affiches et d'affichettes avec des messages essentiels
à des endroits stratégiques.
|
Administration
Population des
|
Tableau d'affichage administration
Panneaux
|
Chargé de communication
|
Affiches posées
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
21
|
Partenariat avec les médias communautaires et la
chaînes nationales
|
Responsables de la presse
|
Réunion
|
Chargé de communication
|
Protocole d'accord signé
|
30.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
22
|
Formation des journalistes et animateurs sur les MNT et les
comportements pour les prévenir
|
Animateurs et journalistes
|
Ateliers de formation
|
Chargé de communication
|
Rapports d'atelier
|
10.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
23
|
Planification et participation à des émissions
interactives en français et en langues nationales axées sur des
thématiques pointues relatives à la prévention des MNT
sur les chaînes de télévision et de radio nationales et
communautaires
|
Populations
|
Emissions télé et radio
|
Equipe de coordina-tion
|
Supports des émissions
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
24
|
Animation de conférence publique dans des
écoles, collèges et universités des différents
départements du pays
|
Elèves, étudiants
Enseignants
|
Conférence publique
|
Equipe de coordina-tion
|
Rapport d'activités
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
25
|
Organisation de téléthon national d'information
et de sensibilisation sur les MNT avec des artistes nationaux.
|
Populations des différentes communes
|
Sensibilisation itinérante
|
Chargé de communication
|
Coupures de presse
Reportage audiovisuel
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
26
|
Réalisation et diffusion de spots de sensibilisation
avec des messages courts et précis sur un thème spécifique
des MNT à la télévision et à la
télé.
|
Populations
|
Télé et radio
|
Chargé de communication
|
Rapport de diffusion
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
27
|
Insertion de messages de sensibilisation sur les MNT à
la Der des quotidiens à grande audience (La Nation, Matinal,
Fraternité)
|
Cadres de l'administration publique et privée
|
Quotidiens
|
Chargé de communication
|
Exemplaires des journaux
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Objectif : Amener 70% de la population béninoise
à faire le lien entre leurs habitudes de vie et la survenue des
MNT entre 2012 et 2014
|
28
|
Formation des groupements féminins et des associations
coopératives sur les bonnes pratiques alimentaires
|
Groupements féminins
|
Atelier de formation
|
Médecins coordonnateurs de zone
Chargé de communication
|
Rapport d'atelier
|
20.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
29
|
Formation des restaurateurs sur les bonnes pratiques
alimentaires favorables à la prévention des MNT
|
Responsables de maquis et restaurants
|
Ateliers de formation
|
Equipe de coordina-tion
|
Rapport d'atelier
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
30
|
Réalisation et diffusion de microprogrammes
animés par des personnalités ayant un modèle de vie saine
et une bonne habitude alimentaire.
|
Populations
|
Télé et radio
|
Chargé de communication
|
Support de diffusion
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
31
|
Organisation d'émissions interactives avec des
personnes ayant expérimenté les comportements conseillés
avec succès et ceux vivant avec des MNT après accumulation des
comportements à risque.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
32
|
Organisation de théâtres forum itinérants
dans les différentes communes coordonnée par les directions
départementales de la santé
|
Populations
|
Théâtre populaire
|
Chargé de communication
Directions départementales de la santé
|
Rapport d'activités
|
30.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
33
|
Organisation de plaidoyers en direction des leaders religieux,
chefs traditionnels et autres leaders communautaires pour leur implication dans
la sensibilisation de leurs fidèles et adeptes sur les comportements
à risque.
|
Leaders d'opinion
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
34
|
Formation des responsables syndicaux sur les MNT afin qu'ils
relaient l'information à leurs syndiqués
|
Responsables syndicaux
|
Atelier de formation
|
Equipe de coordina-tion
|
Rapports d'atelier
|
2.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Objectif 5 : Amener 60% de la population béninoise
à intégrer dans leurs repas la consommation de fruits et
légumes et la pratique d'une activité physique d'ici à
2015.
|
35
|
Organisation une fois dans l'année de « la
semaine de l'alimentation saine et de l'activité physique »
|
Population
Gouvernants
|
Festival
|
Equipe de coordina-tion
|
Rapport d'activités
|
15.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
36
|
Organisation pendant « la semaine de l'alimentation
saine et de l'activité physique », d'une foire de promotion
des produits, aliments sains, matériels de sport et d'activités
physiques avec les privés évoluent dans le secteur
|
Population
Restaurateurs
Société de vente de matériels sportifs
|
Foire
|
Equipe de coordina-tion
|
Rapports d'activités
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
37
|
Organisation d'un concours primant les restaurants ayant mis
en oeuvre les conseils sur la qualité des repas incluant l'offre de
fruits aux clients
|
Restaurateurs
|
Spectacle culturel
|
Chargé de communication
|
Trophées décernés
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
38
|
Plaidoyer pour l'installation de salle de gym dans les
ministères et administrations publiques ainsi que dans les grandes
sociétés privées en vue de permettre au personnel de
s'exercer à temps voulu
|
Gouvernements
Assemblée nationale
Ministres
Patronat
Presse
|
Séance de travail
Audience
|
Equipe de coordina-tion
|
Nombre de salle de gym ouvert dans les administrations et
sociétés
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
39
|
Plaidoyer pour l'organisation de la marche du coeur une fois
par mois au niveau de chaque ministère, administrations et
sociétés publiques et privées
|
Gouvernement
Patronat
Patron d'entreprise
Presse
|
Communication en conseil des ministres
Séance de travail
Courrier
|
Equipe de coordina-tion
|
Nombre de marches organisées
|
PM
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
40
|
Organisation d'un concours primant les meilleures
sociétés ou administrations ayant les mieux favorisé
l'activité physique au niveau de leur personnel
|
Administrations publiques et privées
|
Courrier
Spectacles culturels
|
Chargé de communication
|
Nombre de trophées décernés
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
3.28. Section 3 : Recommandations
Le PNLMNT pour sortir de l'anonymat et assumer pleinement sa
mission doit mettre en oeuvre ce plan de communication tout en prenant en
compte l'évolution des besoins des cibles et des éventuelles
contraintes budgétaires. Pour ce faire, il faudra :
- Une planification des premières activités
à mettre en oeuvre au vu des disponibilités financières du
PNLMNT ;
- Recrutement d'un spécialiste en communication pour le
développement ou d'un cabinet de consultation en communication pour le
développement ou la Promotion de la Santé ;
- Un plaidoyer continu à l'endroit du Ministre de la
Santé et de toute autre autorité pour leur soutien dans la
quête de nouveaux partenaires et l'augmentation des ressources humaines
et financières du PNLMNT ;
- Une consultation des programmes de lutte contre les MNT des
autres pays pour un partage d'expériences.
Conclusion
générale
Limites de la
recherche
Les MNT sont des affections qui ne s'arrêtent pas
à Cotonou et environs. Avec notre ambition de proposer un plan de
communication pour le PNLMNT qui est un programme national, il aurait fallu
prendre en compte toutes les grandes villes du pays et quelques villages afin
de déterminer les besoins de chaque cible. Ceci aurait permis de
proposer des actions plus ciblées selon les couches avec qui nous
aurions affaire.
Cette situation découle des moyens limités que
nous avions mais n'entache pas la qualité des données
recueillies. Cependant, l'enquête nationale réalisée par le
PNLMNT a relevé certaines de ces questions et nous en avons tenu compte
dans nos propositions.
Perspectives de recherche
La plus grande limite de ce travail étant le cadre
géographique assez restreint de l'enquête, il serait très
utile de faire un sondage dans les autres grandes villes du Bénin afin
de mieux appréhender le niveau de connaissance de ces populations. Cette
étude permettra aussi de déterminer les meilleurs canaux de
communication à utiliser pour les atteindre plus efficacement.
Par ailleurs, il importe que les maladies non transmissibles
deviennent une priorité pour les autorités en charge de la
santé au Bénin. Plusieurs actions multisectorielles devront
être menées dans ce cadre. Mais les orientations dans ce
mémoire n'ont été que d'ordre communicationnel. Il faut
agir sur les déterminants sociaux de la santé pour donner
à tous les mêmes chances face aux maladies. Une politique
générale de prévention des MNT incluant la promotion de la
santé comme axe prioritaire devrait être envisagée.
Conclusion
La lutte contre les MNT doit devenir une préoccupation
nationale et chacun à son niveau doit s'y impliquer. Ceci commence par
le changement de nos habitudes personnelles, l'information des proches, puis de
la communauté en général.
Au total, ce mémoire a exploré les
différents facteurs tant individuels, environnementaux
qu'organisationnels ayant un impact sur la survenance et la persistance des MNT
au Bénin. Il est à rappeler qu'une grande partie de la population
adopte des comportements à risque sans s'en rendre compte.
L'alimentation est peu contrôlée, l'activité physique n'est
pas une préoccupation majeure.
Face à ce chaos potentiel, le PNLMNT n'a pas les moyens
adéquats pour relever le niveau de connaissance et de conscience des
populations. Plus de 91% des personnes interrogées à Cotonou
ignorent l'existence d'un tel programme. Quel sera alors la
réalité à l'intérieur du pays ?
Ce travail ambitionne d'apporter une modeste contribution
à la lutte contre la prochaine pandémie que constitueront ou
constituent déjà les MNT. Ce mémoire qui n'a pas la
prétention d'avoir abordé tous les aspects liés à
la prévention des MNT au Bénin notamment à travers le
PNLMNT a besoin de l'apport de tous pour être amélioré et
consolidé. Nous restons alors ouverts à toutes les observations
et suggestions utiles dans ce cadre.
Bibliographie
Ouvrages
1- Bartoli, A. (1991), Communication et organisation pour
une politique générale cohérente, Les Editions d'
Organisation.
2- Beauchamp, M. (1991), Communication publique et
société, Gaëtan Morin.
3- Kotler, P. et El. Roberto (1989), Social
Marketing, New York, Free Press.
4- Kotler and Al. (2002), Social Marketing: inproving the
quality of life, Sage Publications, California.
5- Kotler, P et Zaltman, G. (1971), Social Marketing: an
approach to planned social change, Journal of Marketing, Vol 35.
6- Thevenet, M. (1992), Impliquer les personnes dans
l'entreprise, Les éditions Liaisons.
7- Westphalen M .H et Libaert, T. (2009), Le
Communicator, Dunod, 5e édition, Paris.
8- Friedrich-Ebert-Stiftung (2009), Le Baromètre
des media africains, Bénin.
9- Van Steenberghe, E. et Deccache, A. (2010), La charte
de Bangkok: ancrage pour de meilleures pratiques en promotion de la
santé, Edition Partage, REFIPS, Montréal, Canada.
10- Lafontaine, R. et al (2011), Guide pratique :
Intervenir en promotion de la santé à l'aide de l'approche
écologique, Edition Partage, Réseau francophone
international pour la promotion de la santé (REFIPS), Montréal,
Canada.
Rapports
11- Ministère de la Santé (2008), Politique
Nationale de la Promotion de la santé, Bénin.
12- Ministère de la Santé et OMS (2010),
Situation des maladies non Transmissibles au Bénin, Rapport
final de l'enquête STEPS, Bénin.
13- OMS, (2008), Rapport du secrétariat,
soixante et unième Assemblée Mondiale de la santé,
New York.
14- OMS (1992), la Santé au rythme du coeur,
Journée mondiale de la santé, CH-1211, Genève 27,
Suisse.
Supports de cours et
mémoires
15- HOUNYOVI, M. J. C. (2011), Cours de Marketing
social, Pigier Bénin ;
16- Isabelle LE CADRE et al. (2008), Marketing social -
Comment faire adhérer les collaborateurs à une politique de
segmentation basée sur la différenciation de l'offre, mythe ou
réalité ? , mémoire de MBA Management des
ressources humaines, Université Paris - Dauphine
Webographie
1-
http://www.who.int/countries/ben/fr (15 juin 2011, 13h à 14h)
2-
www.who.int/entity/ncd_surveillance/fr (15 juin 2011, 13h à 14h)
3-
www.ifmt.auf.org/IMG/.../Mal.NonTransmissibles.Part1-2.pdf (15 juin 2011,
13h à 14h)
4-
http://kezako.tv/sante/medecine/accident-cardio-vasculaire.xhtml#texte (10
août 2011, 09h à 12h)
5-
http://www.soins-infirmiers.com/prevention_de_la_sante.php (10 août
2011, 09h à 12h)
6-
http://rie.epivac.org/actualites/actu-conference-mondiale-sur-les-determinants-sociaux-de-la-sante-a-rio-de-janeiro-,105.html
(10 août 2011, 09h à 12h)
7-
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs172/fr/index.html (10
août 2011, 09h à 12h)
Annexes
Annexe 1
Enquête CAP dans le cadre de l'élaboration
du plan de communication du programme national de lutte contre les maladies non
transmissibles
Questionnaire
Monsieur/Madame,
Les maladies non transmissibles constituent aujourd'hui un
problème de santé publique. Selon l'OMS, d'ici quelques
années, plus de la moitié des décès en Afrique sera
provoquée par ces maladies. Les maladies non transmissibles trouvent
leur origine dans nos habitudes alimentaires et notre mode de vie. Ces maladies
sont pratiquement incurables mais elles sont évitables. Afin de limiter
la propagation de ces maladies le gouvernement béninois à
créé le programme national de lutte contre les maladies non
transmissibles.
C'est pour mieux appréhender le niveau de connaissance
des populations sur ces maladies et identifier les canaux pour mieux les
informer que cette enquête a été initiée. Les
résultats de cette étude serviront également à la
rédaction du mémoire de master de M. Vitalien Adoukonou, en
Communication-Marketing à l'école Pigier Bénin.
Nous vous prions de consacrer un laps de votre précieux
temps pour renseigner ce questionnaire.
Il importe de rappeler que ce questionnaire est strictement
personnel et nous vous assurons de la confidentialité de vos
réponses et suggestions.
Remplir ce questionnaire ne vous prendra que quelques minutes.
En vous remerciant par avance de votre précieuse
participation à cette étude, veuillez agréez, Madame,
Monsieur, l'assurance de notre considération distinguée.
RUBRIQUES
|
QUESTIONS
|
MODALITES
|
METTRE LE CODE CHOISI ICI
|
1. Identification de l'enquêté
|
1.1. Sexe
|
1- Masculin
|
|
1. 1.1.1. 2- Féminin
|
|
1.2. Age, Taille, Poids, Profession
|
A. Age
|
|
1.1. B. Taille
|
|
1.1. C. Poids
|
|
1.1. D. Profession
|
|
1.3. Dans quel secteur travaillez-vous?
|
1. Public
|
|
1.1. 2. Privé
|
|
1.1. 3. Autres
|
|
1.4. En moyenne, quelle distance sépare votre domicile de
votre lieu de travail ?
|
A. Moins d'un Km
|
|
1.1.1. B. Entre 1 et 3 km
|
|
1.1.1. C. Plus de 3 km
|
|
1.1.1. D. Autre (préciser)
|
|
1.5. Par quel moyen vous rendez-vous à votre lieu de
travail ?
|
1. Pieds
|
|
1.1. 2. Vélo
|
|
1.1. 3. Moto
|
|
1.1. 4. Véhicule
|
|
1.1. X. Autre (préciser)
|
|
2. Habitudes
|
2.1. Connaissez-vous le programme de lutte contre les maladies
non transmissibles ?
|
1- Oui
|
|
1. 1.1. 2- Non
|
|
1. 2.2. Avez-vous déjà entendu parler des
maladies non transmissibles ?
|
1- Oui
2- Non
|
|
2.3. Si oui, comment en avez-vous entendu parler ?
|
|
|
|
|
1.1. 1.1. 1.1. 2.4. Quelles sont les maladies non transmissibles
que vous connaissez ?
|
|
|
|
|
|
|
|
- 1.1. - 1.1. - 1.1. - 1.1. - 1.1. - 1.1. 2.5. Citez trois
causes principales de ces maladies
|
|
|
|
|
- 1.1. - 1.1. - 1.1. 2.6. Citez trois mesures pour éviter
ces maladies
|
|
|
|
|
- 1.1. - 1.1. - 1.1. 3. Habitudes de vie
|
3.1. En moyenne, pendant combien de jours par semaine,
consommez-vous des légumes ?
|
1. Chaque jour
|
|
1. 1.1. 2. Au moins trois jours
|
|
1. 1.1. 3. Une fois
|
|
1. 1.1. 4. Rarement
|
|
1. 1.1. 5. Jamais
|
|
1. 1.1. 99. autre (préciser) _ _ _ _ _
|
|
1. 3.2. Donnez quelques raisons pour justifier cette habitude
|
|
|
|
1. 1.1. 1. 1.1. 3.3. Selon quelle fréquence
consommez-vous des fruits ?
|
1. Après chaque repas
|
|
1.1. 2. Au moins une fois par jour
|
|
1.1. 3. Tous les deux jours
|
|
1.1. 4. Une fois par semaine
|
|
1.1. 5. Occasionnellement
|
|
1.1. 6. Rarement
|
|
1.1. 7. Jamais
|
|
1.1. 99. autre (préciser) ------------
|
|
3.4. Donnez quelques raisons pour justifier cette habitude
|
|
|
|
|
1.1. 1.1. 1.1. 3.5. Quelle sorte de matière grasse (huile,
beure, etc. utilisez-vous souvent pour la préparation des repas
|
1. Huile végétale
|
|
1.1. 2. Beurre
|
|
1.1. 3. Graisse
|
|
1.1. 4. aucune en particulier
|
|
1.1. 98. Autres (préciser)-----------
|
|
1.1. 99. Ne sait pas
|
|
3.6. Comment prenez-vous votre petit-déjeuner ?
|
1. Copieux (lait, pain, croissant, confiture, oeuf, jus de fruit,
yaourt, gâteau, etc.)
|
|
1.1. 2. Simple (pain, beurre, etc.)
|
|
1.1. 98. Autre (préciser)
|
|
1.1. 99 . Jamais de petit déjeuner
|
|
|
|
1.1. 3. Habitudes de vie
|
3.7. Comment aimez-vous votre déjeuner ?
|
1. Copieux (entrée, résistance, dessert)
|
|
1.1. 2. Simple (résistance)
|
|
1.1. 98. Autre (préciser)
|
|
1.1. 99. jamais de déjeuner
|
|
3.8. Où prenez-vous souvent votre
déjeuner ?
|
1. A la maison
|
|
1.1. 2. Dans un maquis/restaurant
|
|
1.1. 3. A la cantine du service
|
|
1.1. 98. autre (préciser)_________
|
|
3.9. Comment aimez-vous votre diner ?
|
1. Copieux (entrée, résistance, dessert)
|
|
1.1. 2. Simple (résistance)
|
|
1.1. 98. Autre (préciser)
|
|
1.1. 99. jamais de déjeuner
|
|
3.10. Où prenez-vous souvent votre diner ?
|
1. A la maison
|
|
1.1. 2. Dans un maquis/restaurant
|
|
1.1. 3. A la cantine du service
|
|
1.1. 98. autre (préciser)_________
|
|
3.11. Quelle(s) activité(s) physique(s)
pratiquez-vous ?
|
A. Marche
|
|
1.1. B. Vélo
|
|
1.1. C. Sport collectif (foot, hand, etc.)
|
|
1.1. D. Footing
|
|
1.1. E. Natation
|
|
1.1. X. autre (préciser) ---------------
|
|
1.1. Z. Aucun
|
|
3.12. A quelle fréquence faites-vous une activité
physique ?
|
1- Plusieurs fois par jour
|
|
1.1. 2- Une fois par jour
|
|
1.1. 3- Deux fois par semaine
|
|
1.1. 4- Une fois par semaine
|
|
1.1. 5- Deux fois par mois
|
|
1.1. 6- Rarement
|
|
1.1. 7- Jamais
|
|
1.1. Autre (préciser) -------------
|
|
3.13. Au travail, combien d'heure par jour êtes-vous assis
ou inactif ?
|
1. Toute la journée
|
|
1.1. 2. Plus de 5heures
|
|
1.1. 3. Moins de 5heures
|
|
1.1. 98. autre (préciser)) -----------
|
|
3.14. Quelle est votre boisson
préférée ?
|
1. La bière
|
|
1.1. 2. Les sucreries
|
|
1.1. 3. Liqueur
|
|
1.1. 4. Le vin
|
|
1.1. 5. L'eau
|
|
1.1. 6. Le café
|
|
1.1. 7. Le thé
|
|
3.15. Quelle quantité en verre de vin/ whisky ou de
bouteille de bière/sucrerie consommez-vous en moyenne à chaque
fois ? (mettre le nombre sur la ligne en face)
|
1. Vin
|
|
1.1. 2. Liqueur
|
|
1.1. 3. Bière
|
|
1.1. 4. Sucrerie
|
|
1.1. 98. autre (préciser)
|
|
3.16. A quelle fréquence consommez-vous l'alcool ?
|
1. A chaque repas
|
|
1.1. 2. Une fois par jour
|
|
1.1. 3. Tous les week end
|
|
1.1. 4. Deux fois la semaine
|
|
1.1. 5. Rarement
|
|
1.1. 6. Jamais
|
|
1.1. 98. autre (préciser) --------------
|
|
3.17. Consommez-vous du tabac (fumer, mâcher, priser,
etc. ?
|
1. Oui
|
|
1.1. 2. Non
|
|
1.1. Plus maintenant
|
|
4. Média
|
4.1. Classez les supports suivants selon votre
préférence ?
|
1. Télévision
|
|
1. 1.1. 2. Radio
|
|
1. 1.1. 3. Presse écrite
|
|
1. 1.1. 4. Affiches et autres imprimés
|
|
1. 1.1. 5. Internet
|
|
1. 1.1. 98. autres (préciser) ------------
|
|
4.2. A quels moments de la journée suivez-vous les
informations sur de la presse ? (utiliser 1 : TV, 2 : Radio)
|
A. Très tôt le matin
|
|
1.1. B. Dans la matinée
|
|
1.1. C. Entre midi et 15h
|
|
1.1. D. Dans la soirée
|
|
1.1. E. Dans la nuit
|
|
1.1. X. Autres (préciser)
|
|
5. Recommandations
|
Formulez des recommandations pour être mieux
informé sur les maladies non transmissibles
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1. 1. 1. 1. 1. 1. Nous vous remercions pour votre
précieuse contribution
Annexe 2
HAUTE AUTORITE DE L'AUDIOVISUEL
ET DE LA COMMUNICATION
LISTE DES RADIOS ET TÉLÉVISIONS
(ATLANTIQUE-MONO-COUFFO- OUEME - PLATEAU)
|
N° D'ordre
|
Dénomination de la station
|
Nature
|
Responsables et contacts
|
1
|
Radio Afrique Espoir (Porto-Novo) FM
99.1Mhz
|
Commerciale
|
Directeur Général : Ramanou
KOUFERIDJI 03 BP 203 Porto-Novo tél : 20213455/20213261
e-mail : rkouferidji@yahoo.fr
|
2
|
Radio Adja-Ouèrè
(Adja-Ouèrè) FM 92.6Mhz
|
Commerciale
|
Directeur Général : Faïzoun
FAGBOHOUN 01BP 1509 Cotonou tél : 20250288
e-mail :
|
3
|
La Voix de la Lama (Allada)
FM 103.8Mhz
|
Non commerciale
|
Directrice Séraphine DADY 03BP3773 Cotonou
tél : 21371226/90014261/95796650 /21100547/97214467 e- mail :
|
4
|
Radio Bénin -Culture (Porto-Novo) FM
93.4Mhz
|
Non commerciale
|
Responsable : Nouréini TIDJANI SERPOS 01BP
21 Porto-Novo tél : 20226934 e-mail :
|
5
|
Radio Sèdohoun Alodalomè (Agbotagon) FM
97.4Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur Lucien AGBOTA 01BP 1093Cotonou
tél : 21 31 00 00 /97337079/21100162
e-mail :
|
6
|
Radio Alakétu (Kétou) PACOM
FM 95.8 Mhz
|
Non commerciale
|
Président conseil d'administration : Sourou
B. ODJO BP 65 Kétou tél :20 29 31 36 / 95155323/95842100
e-mail :
|
7
|
Radio FM Ahémé (Possotomé) PACOM
FM 99.6Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : Ambroise MOUSSOU BP 66 Bopa
tél : 22430315/95055818 e-mail :
|
8
|
Gerddes FM
(Akpro-Missérété)
FM 89.5Mhz
|
Non commerciale
|
Promoteur : Me Sadikou Ayo ALAO 01BP 1258 Cotonou
tél : 20290105
e-mail : info@gerddes.org
|
9
|
Radio Ecole FM (Porto-Novo)
FM 89.0Mhz
|
Non commerciale
|
Responsable : VP l'APM : Laure ADOVELANDE AGBO
BP 3566 Porto-Novo tél : 21333326 /21320586 e-mail :
mafriq@intnet.bj
|
10
|
Kpassè FM (Ouidah)
FM 93.8Mhz
|
Non commerciale
|
Promotrice : Mme Léontine ADJOVI BP 490
Ouidah tél : 21341182 /21386083 e-mail :
|
11
|
Radio AlléluiaFM du Christianisme Céleste
(Porto-Novo) FM 96.5Mhz
|
Confessionnelle
|
Promoteur : Pasteur Benoît AGBAOSSI 01BP 3248
Porto-Novo tél : 20 22 6801 /02/03
e-mail : alleluyafm@intnet.bj
|
12
|
Plateau FM (Pobè) FM 105.3Mhz
|
Non commerciale
|
Directrice Rose FAGBEMISSI BP 207 Pobè
Tél. : 20250312 e-mail :
|
13
|
Radio Alliance FM (Attogon) FM 97.0Mhz
|
Commerciale
|
Promotrice : Mme Augustine AGBOTON 01BP 5044 Cotonou
tél : 21 37 13 80 /9092 4973
e-mail : office@alliancefm.com
|
14
|
La Voix de la Vallée (Adjohoun) FM
100.6Mhz
|
Non commerciale
|
Promoteur : Elias AKOGBETO 08BP 135 Cotonou/ BP 62
Adjohoun tél : 21336661 /20273132 /20273133/97574438 e-mail :
|
15
|
Radio Gbètin FM (Kpomassè) FM
88.1Mhz
|
Non commerciale
|
Promoteur : Jean Gaspard NASSARA BP 38 Sainte Rita
Cotonou tél : 21307503/21193624 /90926068/95420123/Tél Fax
21341622
|
16
|
Radio Mono FM (Comé) FM 97.7Mhz
|
Commerciale
|
Promoteur : Paul ANANOU
e-mail :
|
17
|
Radio Mono La Voix de Lokossa FM 106.7Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur Général Enselme C. DONOU BP
277Lokossa tél : 22 41 00 10/22411868/ 900295 11 e-mail :
|
18
|
Couffo FM 104.7 Mhz
|
Commerciale
|
Promoteur : Isidore ZINSOU 05BP 1230 Cotonou
tél : 90913499 e-mail :
|
19
|
Radio Rurale Locale de Lalo FM 100.0Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : Maxime TOULASSI BP 62 Dogbo
tél : 22494377 e-mail :
|
20
|
Radio Wèkè à Drégbé
-(PORTO -NOVO) FM 107.0Mhz
|
Commerciale
|
Promoteur : Issa BADAROU 05BP 436 Cotonou
tél : 20 00 05 90/ 20212931/20213076
e-mail : binyes@bow.intnet.bj
|
21
|
La Voix de Tado à Abomey-Calavi FM 106.3
Mhz
|
Non commerciale
|
Promoteur : Germain LEHA BP 150 Abomey-Calavi
Tél. : 95964414 /21331118
e-mail : tado2000@yahoo.fr
|
22
|
Télévision Imalè Africa à
Porto-Novo
|
Commerciale
|
Directeur Général : Ramanou
KOUFERIDJI 03 BP 203 Porto-Novo tél :
20213455/20213261
e-mail : rkouferidji@yahoo.fr
|
LISTE DES RADIOS ET TÉLÉVISIONS (ZOU -
COLLINES)
|
N° D'ordre
|
Dénomination de la station
|
Nature
|
Responsables et contacts
|
1
|
Idadu FM Savè FM 107.8Mhz
|
Non commerciale
|
Promoteur : Robert AKINDE tél : 22550
4 55/ 95356245 e-mail :
|
2
|
Radio Tonassé Covè
FM 107.6Mhz
|
Non commerciale
|
Promoteur : Natondé AKE BP 85 Covè
Tél : 22520007
e-mail : radiotonasse@yahoo.fr
|
3
|
Radio Tonignon Zogbodomey
FM 102.2Mhz
|
Non commerciale
|
Promoteur : Zéphirin KINDJANHOUNDE 02BP 510
Bohicon tél : 95 06 10 91 /97387867
e-mail : rtzinfo@yahoo.fr
|
4
|
Radio Trait d'Union Bohicon FM 95.3Mhz
|
Commerciale
|
Promoteur : Césaire AGOSSA 02 BP 361 Bohicon
tél : 22511874 / 22 51 19 01
e-mail :
|
5
|
Radio Carrefour Bohicon
FM 91.7Mhz
|
Commerciale
|
Promoteur : Christophe DAVAKAN 01BP 440 Bohicon
tél : 22511603/ 22 51 16 06 /213270 50
e-mail : radiocar@intnet.bj
|
6
|
Radio Iléma Dassa
FM 104.5Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : François Sourou OKIOH BP 125
Dassa -Zoumè tél : 22 53 00 75 /95362799
e-mail :
|
7
|
Radio Cité Savalou Culture
FM 87.8Mhz
|
Non commerciale
|
Responsable : Georges A. GBAGUIDI BP 68 Savalou ou
01 BP560 Cotonou tél : 22 54 05 31 /20215492
e-mail :
|
8
|
Synergie des Collines Glazoué
FM 89.0Mhz
|
Commerciale
|
Promoteur : Edmond AGOUA BP 186 Glazoué
tél : 22540741 e-mail :
|
9
|
Radio Royal FM Abomey
FM 90.9Mhz
|
Commerciale
|
Directeur Général Raymond FANDOHAN BP 2070
Abomey tél : 21 50 0263 / 22 10 01 02 /22 501751
e-mail :
|
10
|
Radio Oré-Ofè(Tchetti (PACOM) FM
102.1Mhz
|
Non commerciale
|
Promoteur : David ORE BP : 04 Tchetti
Savalou Tél : 22 54 01 96 / 22 54 03 35 e-mail :
|
11
|
Radio Rurale Locale de Ouèssè
FM 97.7Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : Guy G. YACOUTO BP 60 Ouessè
Tél : 225403 11/2254 0734/ 90 03 40 82 e-mail :
|
12
|
TV Carrefour Bohicon
Canal 67 : 839.25
|
Commerciale
|
Promoteur : Christophe DAVAKAN 01BP 440 Bohicon
tél : 22511603/ 22 51 16 06/ 21327050
e-mail : radiocar@intnet.bj
|
LISTE DES RADIOS ET TÉLÉVISIONS (Alibori
- Borgou)
|
N° D'ordre
|
Dénomination de la station
|
Nature
|
Responsables et contacts
|
01
|
Radio Bio Guéra FM Ségbana
FM 104.0Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : Siabi Bio André(95615619/18)
Tél : 95 61 5619 /18 e-mail :
|
02
|
Kandi FM 102.9 Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : BONKANO Bakari (90940156)
Tél : 23 63 00 91 e-mail :
|
03
|
Radio rurale locale Banigansè (Banikoara) FM
104.2Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : Adam OROU SE (95 85 15 35)
Tél : 23 65 00 50 / Fax: 236502 49
e-mail : alidou1958@yahoo.fr
|
04
|
Radio FM Nonsina Bembéréké PACOM
FM 90.8Mhz
|
Non commerciale
|
ZATO Kassim (93 71 24
99)Tél :23621251
e-mail :
|
05
|
Suuti Dera FM 88.9Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : Boni Moussa MADOUGOU
(97 13 72 02)Tél : 23 62 61 54 e-mail :
|
06
|
Deeman Radio FM 90.2Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : Inoussa CHABI Tél : 2310
05 25/Fax 23 61 34 05 e-mail :
|
07
|
Fraternité FM Parakou FM 96.5Mhz
|
Commerciale
|
Directeur : AZINNOGBE Rodrigue (95 96 95 28 / 93 46
24 28) Tél. : 23 61 36 40 / Fax : 2361 36 50
e-mail :
|
08
|
Arzékè FM Parakou FM 99.0Mhz
|
Commerciale
|
Directeur : YAMARO Gaston (95342153) Tél
(229)23612220
e-mail :
|
09
|
Radio Maranatha Parakou FM Mhz
|
Confessionnelle
|
Directeur : TOGO Louis (95 05 20 42 / 23 61 27 89)
Tél :23 61 27 e-mail :
|
10
|
Urban FM Parakou FM 106.9Mhz
|
Commerciale
|
Directeur : Paterno GOMEZ (95 85 28 12 / 93 71 73
71) Tél. : 23 61 27 37/23613646
e-mail :
|
11
|
Radio régionale de Parakou (ORTB) FM
92.5Mhz
|
Organe de service public
|
Directeur : Victorin AGBONON tél :
23611096/23610774
e-mail :
ortbpkou@intnet.bj
|
12
|
Septentrionale FM 89.4Mhz
|
Organe de service public
|
Chef service : Koundé OGOUCHINA
tél : 23611096/23610774
e-mail :
ortbpkou@intnet.bj
|
LISTE DES RADIOS ET
TÉLÉVISIONS(ATACORA-DONGA)
|
N° D'ordre
|
Dénomination de la station
|
Nature
|
Responsables et contacts
|
01
|
RRL Tanguiéta FM 90.0Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : TESSERA Dénis (90 91 27 24)
Tél : 23 83 01 50
e-mail : radio.tgta@intnet.bj
|
02
|
Radio Nanto FM Natitingou
FM 96.3Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : Aimé BEHANZIN (900434 95)
Tél : 2382 01 63
e-mail :
|
03
|
Tuko Sari FM Kouandé
FM 105.8Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : N'DAH Hilaire (93 82 22
18/90665730)Tél 23 82 22 18
|
04
|
Naane FM Péhunco
FM 98.5Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : OROU NIKKI Bio (95 78 72 37)
Tél :23 82 24 17 / 23 82 24 21 e-mail :
|
05
|
Kpably FM Kérou FM 99.4Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : OROU YO Banni
Tél : 23 82 21 30 / 90 94 38 03
e-mail :
|
06
|
Radio Rurale Locale de Ouaké
FM 101.0Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : TOGBE Wilfried (95 34 24
78)Tél 23 80 12 22
|
07
|
FM Koufè Bassila PACOM
FM 103.0Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : GOMINA Abdou
Bakari(97149864)Tél :2380131 3
e-mail :
|
08
|
Solidarité FM Djougou
FM 98.1Mhz
|
Non commerciale
|
Directeur : SAYO Sarè (97 67 54 01)
Tél 23 80 11 29 e-mail :
|
09
|
Radio Dinaba FM Boukoumbé
FM 99.6Mhz
|
Non commerciale
|
Promoteur : Ange N'KOUE Tél. 238301 02 /
23 83 00 41
e-mail :
|
LISTE DES RADIOS ET TÉLÉVISIONS
(LITTORAL)
|
N° D'ordre
|
Dénomination de la station
|
Nature
|
Responsables et contacts
|
1
|
Radio Golfe FM à Cotonou
FM 105.7Mhz
|
Commerciale
|
Promoteur : Ismaël SOUMANOU 03BP 1624
Cotonou Tél. : 21324208 /09
e-mail : gazetteoneline@yahoo.fr
|
2
|
Golfe TV à Cotonou
Canal 38 : 607.25
|
Commerciale
|
Promoteur : Ismaël SOUMANOU 03BP 1624
Cotonou Tél. : 21324208 /09
e-mail :gazetteonline@yahoo.fr
|
3
|
Radio Immaculée Conception
FM 101.0Mhz
|
Confessionnelle
|
Promoteur Mgr ??? BP 88 Allada
Tél. : 21368097/21371023/958597 82
e-mail :
|
4
|
Radio TokpaFM 104.3Mhz
|
Commerciale
|
Directeur Général Guy KPAKPO 01BP 5073
Cotonou tél : 21314532 / 21 31 6132 /213188 80 /21318861
e-mail :
|
5
|
Télévision Canal
3-Bénin
Canal 42 : 639.25
|
Commerciale
|
Directeur Général : Malick GOMINA
Tél : 21384770/93000021
e-mail : fraterneros@yahoo.com
|
6
|
TélévisionLa Chaîne 2
(L)
Canal 44 : 654.25
|
Commerciale
|
Directrice Générale Mme Nadine LAGNIDE
WOROU 05BP427 Cotonou tél : 21334749 e-mail :
|
7
|
Radio CAPP FM 99.6Mhz
|
Commerciale
|
Directeur Jérôme CARLOS 06BP 2076 Cotonou
tél : 21333503 /21335225
e-mail : radiocap@hotmail.com
|
8
|
Radio Océan FM 88.6Mhz
|
Commerciale
|
Directeur radio : Askanda BACHABI 06 BP 1989 Cotonou
tél : 21314920
e-mail : lematinal@h2com.com
|
9
|
Radio Planète FM 95.7Mhz
|
Commerciale
|
Promoteur : Janvier YAHOUEDEHOU 02 BP 1528
Cotonou tél : 21303030 /21303544 e-mail :
|
10
|
Radio La Voix de l'Islam
FM 91.2Mhz
|
Confessionnelle
|
Directeur Général : Mohamed
El-Habib IBRAHIM 08BP134 Cotonou Tél : 2131 5178 Fax 21315179
e-mail : islamben@leland.
|
11
|
Radio Star FM 94.3Mhz
|
Commerciale
|
Directeur Général Karl-Charles DJIMADJA
08BP 0769 Cotonou tél : 21326765 e-mail :
|
12
|
Radio Maranatha à Cotonou
FM 103.10Mhz
|
Confessionnelle
|
Directeur Général : Clovis KPADE
08BP 4113 Cotonou tél : 21325323
e-mail : maranatha.fm@serv.eit.df
|
13
|
ADO FM 91.7Mhz
|
Ministère JSL
|
Tél : 21380272 Cotonou
site web : www.adomedia.info
|
14
|
ORTB Direction générale
|
Organe de service public
|
DG : Julien Pierre AKPAKI tél : 213046
19 / 21301096
e-mail :
ortb@intnet.bj
|
15
|
Radio nationale ORTB
FM 98.2Mhz
|
Organe de service public
|
Directeur : Christian de SOUZA tél :
21301096/21301443/0628
e-mail :
ortb@intnet.bj
|
16
|
Télévision nationale ORTB
|
Organe de service public
|
Directeur : Stéphane TODOME
tél : 21300628/21301716
e-mail :
ortb@intnet.bj
|
17
|
Atlantic FM 92.2Mhz
|
Organe de service public
|
Chef service : Justin SOSSOU tél :
21302041
e-mail :
|
La Direction des médias
* 1 OMS, « Rapport du
secrétariat », soixante et unième Assemblée
Mondiale de la santé, 18 avril 2008
* 2 Site officiel de
l'oms :
http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2011/NCDs_solutions_20110918/fr/index.html
* 3 OMS, la Santé au
rythme du coeur, Journée mondiale de la santé, 07 avril 1992,
CH-1211, Genève 27, Suisse
* 4 OMS, la Santé au
rythme du coeur, Journée mondiale de la santé, 07 avril 1992,
CH-1211, Genève 27, Suisse
* 5 OMS, « Rapport du
secrétariat », soixante et unième Assemblée Mondiale
de la santé, 18 avril 2008, New York
* 6
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs172/fr/index.html
* 7 Ministère de la
santé et OMS, (2010), Situation des maladies non transmissibles au
Bénin : rapport final de l'enquête STEPS, Programme national
de lutte contre les maladies non transmissibles, Bénin.
* 8 . OMS, bureau de la
représentation nationale In « Profil sanitaire au
Bénin ».
* 9 Rapport final de
l'enquête STEPS « Situation des maladies non transmissibles au
Bénin », PNLMNT, Mai 2010
* 10
http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2011/NCDs_solutions_20110918/fr/
* 11 Nombre de personnes
souffrant d'une maladie donnée pendant un temps donné
* 12
http://rie.epivac.org/actualites/actu-conference-mondiale-sur-les-determinants-sociaux-de-la-sante-a-rio-de-janeiro-,105.html
, 19 sept 2011,
* 13
http://www.soins-infirmiers.com/prevention_de_la_sante.php,
10 sept 2011,
* 14 La traduction de ce
passage peut être la suivante : « Il a
été décrit par une seule personne ou une autre comme une
activité commerciale; comme un groupe d'activités connexes; comme
un phénomène commercial; comme un état ??d'esprit, comme
une coordination, la fonction intégrative dans l'élaboration des
politiques, comme le sens d'un objectif commercial; comme un processus
économique, comme la structure des institutions, comme un processus
d'échange ou de transfert de propriété des produits, comme
un processus de concentration, d'harmonisation, et de distribution, comme la
création de temps, de lieu et d'utilitaires de possession; comme un
processus de contrôle de la demande et de l'offre ; et bien d'autres
choses »
* 15 in « MARKETING
SOCIAL - Comment faire adhérer les collaborateurs à une politique
de segmentation basée sur la différenciation de l'offre, mythe ou
réalité ? », mémoire de MBA Management des ressources
humaines, Université Paris - Dauphine,
* 16 Figure tirée de
« Journal of marketing, July, 1971
* 17 Site de la mairie de
Cotonou :
http://mairiedecotonou.com/index.php/caracteristiques-demographiques.html,
25 septembre 2011,
* 18 Wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cotonou,
25 septembre 2011,
* 19
http://www.tendancemag.com/article-sante/2116/Sante-au-quotidien/Boissons-sucrees-a-consommer-avec-moderation.html