3.3. PRESENTATION DES RESULTATS
I. IDENTIFICATION DES ENQUETES
Il ressort de cette figure que 27 enquêtés soit 27%
de notre échantillon avaient l'âge compris entre 36 et 45 ans, 25%
avaient l'âge compris entre 30 et 35 ans, 21% en avaient de 41 ans
à l'au-delà, 15% entre 20 et 25 ans, et enfin 12% avaient
l'âge compris entre 26 et 29 ans.
Nous remarquons donc que notre échantillon était
constitué de personnes majeures en âge de procréer.
Il est à remarquer à travers cette figure que
notre échantillon était constitué en grande partie des
femmes soit 72% de l'échantillon, car nous avons supposé que ce
sont elles les grandes consommatrices, et grandes gestionnaires des
ménages, sur ce, elles seront les premières à être
impliquées dans la gestion des ordures ménagères, mais en
unisson avec les hommes soit 28% de notre échantillon, car ils sont les
grands consommateurs des services et aussi gestionnaires des questions
liées à la gestion de la société.
Cette répartition faite des représentants des
ménages, s'est réalisée de la façon dont 69% de
notre échantillon était constitué des mariés, 17%
des veufs (ves), et de 14% de célibataires car il pouvait arriver que
les parents des familles soient absents lors de notre enquête et que
seuls les enfants sont présents ; nous adressions nos
questionnaires aux plus âgés des enfants retrouvés sur les
lieux.
Il est du constat selon cette figure ; que 30% de nos
enquêtés étaient des agriculteurs, 20% étaient des
femmes ménagères, 20% étaient des commerçants, 12%
étaient des étudiantes et élèves et enfin 8%
étaient des chômeurs, seulement des travailleurs et/ou agents de
l'Etat.
II : QUESTIONS ADRESSEES AUX
MENAGES
Série 1 : EN RAPPORT AVEC LES
PRATIQUES SUR LA GESTION ET LE TRAITEMENT DES ORDURES
MENAGERES
Les résultats repris dans cette figure
révèlent que 76% de notre échantillon soi 73
enquêtés ont dit que leurs ordures varient entre 1,5kg et 3kg par
semaine , 13 enquêtés soit 14% de nitre échantillon ont dit
qu'ils produisent par semaine 7kg d'ordures et même plus, autres 10% soit
10 enquêtés ont dit qu'ils produisent entre 4 et 6kg d'ordures par
semaine ; ceci témoigne du niveau de production des ordures et de
la dégradation de l'environnement dans la cité d'Uvira, cette
responsabilité est aussi lourde si on fait le calcul par rapport
à la production mensuelle, annuelle des ordures (déchets)
jetées dans la nature.
Ces résultats nous révèlent de la
pratique courante des populations de la cité d'Uvira sur la gestion des
ordures produites chaque jour, 37% de nos enquêtés ont dit qu'ils
jettent leurs ordures dans les caniveaux ; ce qui contribuerait au
bouchage des caniveaux, 25% ont dit qu'ils les jettent par ci par là
sans précision soit dans les rues, soit encore dans les parcelles
abandonnées, 23% ont dit qu'ils les jettent dans les rivières,
seulement 12% ont dit qu'ils les utilisent dans leurs jardins pour qu'elles
constituent de l'engrais pour les plantes.
Après production des ordures, la plu part des
populations les jettent, mais avant de les jeter on peut soit les trier pour
enlever les biodégradables et les non biodégradables, sur ce, 54%
des enquêtés ne trient pas leurs ordures, c'est-à-dire
qu'ils les jettent Pelle Mel, les biodégradables et les non
biodégradables sont mélangées ; seulement 42% ont dit
qu'ils les trient puis ils les jettent.
Il ressort de cette figure que 93% de nos
enquêtés ont une connaissance sur les ordures
biodégradables traitées, vu son importance dans le domaine
agricole, Seulement 7enquetés soit 7% ont nié n'avoir une
connaissance sur les ordures bio dégradables traitées.
De cette figure, nous retenons que 75% de nos
enquêtés ont dit que les ordures traitées ont une
importance sur la production agricole car , 18 enquêtés soit 19%
ont dit que le traitement des ordures à une importance car il fait que
les ordures ménagères soient moins préjudiciables à
la santé, 3 soit 3% de notre échantillon ont dit que celles-ci
peuvent être utilisées pour la production du biogaz, bien que
autres 3 enquêtés soit 3% de notre échantillon ont
prétendu que celles-ci peuvent être utilisées pour d'autres
fins.
Ces résultats repris dans cette figure
démontrent que les enquêtés ont une connaissance sur
l'importance des ordures ménagères traitées pour la
production agricole, ceci a été affirmé par 66
enquêtés soit 69% de notre échantillon, mais seuls 31% soit
30 enquêtés ont dit n'avoir aucune connaissance là-dessus.
Les résultats ci-haut mentionnés dans cette
figure révèlent les points de vue des enquêtés sur
l'usage des ordures ménagères traitées dans le domaine
agricole, pour 38% de notre échantillon 36 enquêtés :
ces ordures peuvent être utilisées comme engrais organique pour
les cultures, selon 30 enquêtés soit 31% celles-ci peuvent
constituer de l'engrais chimique pour les cultures, 10 enquêtés
soit 10% de notre échantillon ont dit que ces ordures peuvent être
utilisées pour l'obtention des produits phytosanitaires.
Selon ces résultats, 81 enquêtés soit 84%
de notre échantillon ont dit qu'ils connaissent que ces institutions
oeuvrent dans le domaine d'hygiène et assainissement mais ils n'arrivent
pas à traiter ces ordures car il n'y a pas un poste de traitement des
déchets dans la cité d'Uvira, 15 enquêtés soit 16%
ont dit en savoir car ils voient la présence de l'ACODI
Série III : QUESTIONS EN RAPPORT AVEC
L'EDUCATION EN MATIERE DE GESTION DES ORDURES
Ces résultats repris ci-haut, témoignent de
l'affirmation des enquêtés sur l'existence des institutions (ONG
et/ou Service de l'Etat) qui se chargent de l'éducation sur la gestion
des déchets et ordures ménagères, ceci a été
affirmé par 76 enquêtés soit 79% de notre
échantillon, seuls 20 soit 21% de l'échantillon ont dit qu'il
n'en existe aucune.
Il ressort de cette figure que 78% de nos enquêtés
on affirmé qu'ils ont des informations en matière de
santé publique, seuls 22% l'ont infirmé
Il ressort de ces résultats que de ces
enquêtés ayant infirmé n'avoir une information en
matière de santé publique, 60% ont dit qu'ils ne parviennent pas
à mettre en pratique les acquis ou informations reçu(es) mais du
tout 30% parviennent jusque là à les mettre en pratique.
Selon les enquêtés 42% d'entre eux, ont dit
qu'ils reçoivent les informations en matière de
l'éducation aux règles d'hygiène à travers d'autres
personnes c'est-à-dire de bouche à oreille, 46% soit 44
enquêtés ont dit qu'ils en reçoivent à travers les
chaînes des Radio c'est-à-dire par Radio, 10 soit 10M de
l'échantillon ont parlé des séminaires, d'autres 2
enquêtés soit 2% ont dit que c'est à travers la lecture des
journaux.
Série IV : QUESTIONS EN RAPPORT AVEC
LES STRATEGIES D'AMELIORATION DU TRAITEMENT DES ORDURES
MENAGERES
Il ressort de ces résultats 36 enquêtés
soit 38% de notre échantillon ont proposé que pour bien traiter
les ordures il faut les incinérer, par contre 30 soit 31% de notre
échantillon ont proposé leur réutilisation, 18
enquêtés soit 19% ont proposé de les enfouir dans le sol,
et enfin 12 soit 12% ont dit qu'il faut les recycler. Vu que dans la
cité d'Uvira il n'y a pas l'usine pour recycler les ordures
ménagères, les ménages doivent réutilisés
les bidons étant ordures non bio dégradables dans les
activités domestiques et incinérés d'autres ordures non
bio dégradables à l'air fermé pour ne pas polluer
l'environnement et réutiliser les ordures biodégradables dans les
activités agropastorales.
Il ressort de ces résultats qu'à 62% de notre
échantillon soit 60 enquêtés : la mesure serait que
les ménages doivent être sensibilisés sur le danger de
l'insalubrité, en plus 21 soit 22% de notre échantillon ont
pensé qu'il faudrait instaurer un système d'éducation en
matière de gestion des déchets, et enfin 15 enquêtés
soit 16% de notre échantillon ont estimé qu'il faudrait que tout
le monde respecte (faire respecter) les démarches instaurées par
l'Etat.
V. LES QUESTIONS ADRESSEES AUX REPRESENTANTS D'ONG ET
SERVICES PUBLICS
Il ressort de ces résultats que les 100% des
représentants et agents des services de l'Etat ont dit que dans la
cité d'Uvira, il y des endroits où ils peuvent installer la
station de traitement des ordures ménagères mais en
étudiant les contraintes qui peuvent surgir sur
l'environnement.
De cette figure, nous noterons qu'au moins 50% des agents
enquêtés ont estimé que la présence d'un programme
éducationnel et de sensibilisation des opérateurs dans le domaine
de la gestion des poubelles serait une des conditions favorables pour
gérer adéquatement les poubelles de chaque quartier de la
cité d'Uvira, compétés par autres 25% soit 1
enquêté qui lui aussi a pensé que la présence d'une
unité de contrôle au niveau de la cité en serait une, et
enfin un autre enquêté qui a ajouté par ses propos que la
fréquence dans l'évacuation des ordures serait au finish une
autre condition pour cette gestion adéquate des poubelles dans la
cité d'Uvira.
A la question de savoir qu'est ce que la réglementation
congolaise prévoit en matière de gestion des déchets et
des poubelles publiques, tous ces agents ont dit que la réglementation
congolaise prévoit « la mise en place d'une unité
territoriale de gestion et de traitement des déchets dans les milieux
urbains »
A ce titre nous avons voulu savoir s'ils (elles) traitent les
déchets comme ils (elles) oeuvrent dans le domaine de l'assainissement,
tous ces agents ont répondu par « non »
mais ils (elles) interviennent dans la gestion seulement car ils (elles)
n'ont pas d'endroit propice et des moyens suffisants pour cette fin.
A la question de savoir qu'est ce qu'ils (elles) peuvent
proposer pour bien traiter les déchets, ils ont répondus tous
qu'il faut :
1. Identifier les déchets,
2. Quantifier les déchets,
3. Trier les déchets,
4. Transporter les déchets,
5. Transformer les déchets
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