République Démocratique du
Congo
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
E.S.U.R.S
INSTITUTS SUPERIEURS TECHNIQUES
INSTITUT SUPERIEUR DE DEVELOPPEMENT RURAL
ISDR-BUKAVU
BP
2849/BUKAVU
DU MODE DE TRAITEMENT DES ORDURES MENAGERES DANS LA CITE
D'UVIRA, CAS DES FRACTIONS ORGANIQUES BIODEGRADABLES ET NON BIODEGRADABLES
Par Christine AMINA KABIRABA
Mémoire présenté et défendu en vue de
l'obtention du diplôme de licencié en techniques de
Développement Rural
Option : Environnement et
Développement Durable
Niveau de technicité: A0
Directeur: Prof. Dr. MUHINDUKA DI-KURUBA
Dieudonné
Economiste et Docteur en Sciences politiques et sociales
Co-Directeur: CT. Jean-Pierre BITUNDU
MWANA-THANYA
Maître en gestion de l'environnement et
développement
Option :
Juillet 2013
IN MEMORUIM
L'homme nait, grandit et meurt. Je ne peux pas
terminer ce travail sans me souvenir de mes grands-parents NGUNGU Emmanuel,
KABIRABA Pierre, KIABAKANGA MALIRA Christine et MAMBOLEO Lakiri que la mort
a arraché au moment où nous avions encore besoin d'eux. Il
est certain que s'ils étaient encore sur terre, ils seraient satisfaits
de mes efforts fournis.
Que vos âmes reposent en paix.
AMINA KABIRABA Christine
EPIGRAPHE
« Si Dieu permettait que nous vivions sans rencontrer
des obstacles, nous serions limités et nous ne pourrions pas être
aussi forts que nous le sommes, nous ne pourrions jamais survoler ».
(Thème I.T.F.M. -Frères de la charité, Année
Scolaire 2006-2007)
« Vis la vie sans peur, affronte tous les obstacles et
démontre que tu peux les surmonter ». (Thème I. T. F.M.
-Frères de la Charité, Année Scolaire 2006-2007)
AMINA KABIRABA Christine
DEDICACE
A vous nos parents, Jonathan KABIRABA BADESI et
Joséphine MURATWA NAVRA pour m'avoir aidée à être
persévérante malgré les conjonctures traversées,
m'avoir appris à être visionnaire par rapport à ce que je
deviens aujourd'hui scientifiquement.
AMINA KABIRABA Christine
REMERCIEMENTS
A toi l'Eternel Dieu Tout Puissant, toi qui est la source de ma
vie et le promoteur de tout être, pour ton amour et ta protection durant
mes études et pour la confection du présent travail de fin de
deuxième cycle,
La vie actuelle tout comme notre mode de civilisation actuelle
dépendent d'une structure humaine et complexe dont chaque partie est
solidaire de l'ensemble et du sort des autres. Dans cet ordre d'idées,
ce travail ne saurait pas être réalisé sans le concours de
nombreuses personnes auxquelles nous adressons notre gratitude.
Notre gratitude s'adresse avant tout au corps enseignant de
l'ISDR/ BUKAVU en particulier le Professeur MUHINDUKA DI-KURUBA
Dieudonné et le chef de travaux Jean-Pierre BITUNDU MWANA-THANYA qui
nous ont accompagnée dans son élaboration ;
A l'AUP/BUKAVU, en particulier la paroisse de l'ISDR pour leur
soutien spirituel tout au long de nos études notamment :
pasteur BEDOS, pasteur DONAT RACHIDI, pasteur CHARLES, pasteur BIENFAIT, Diacre
AMISSI, Diaconesse JOSEPHINE, Maman KIBANGALA, Mm. ROSETTE BWIJA, Mm. REHEMA
BEDOS, papa FELICIEN, PASCAL, Fr. DAVID, Fr. MICHEL KANYEGERE, Dr. PROSPER
NASHIMBI, Fr. KIGABI, Fr. ALFRED LUKOGO,
Notre gratitude s'adresse ensuite aux familles MUALANGWA
Mendé et Esperance RAMAZANI, KIJI KABIRABA, pour le soutien moral,
matériel, et financier que vous avez apporté. A vous nous
associons nos grands frères et soeurs : Gloire Kabiraba, Nabindu,
Florence, Amani, Zawadi, Dorcas, Esperance, Mofi Clarice , TULIA Esther,
Leokadia, NAKIOGWA BYAMUNGU Naky, SHUKURANI MATENGA, SAKINA MATEGERA ;
Notre gratitude s'adresse enfin à nos chers et grands
amis : Dr. Jules BULOZE MUNONGE, MAKILA Christophe, SETH KATENZI. A vous
nous associons nos amis et camarades de l'ISDR Bukavu : MWAMINI MUJARWANDA
Aline, BIBISHE AMBOMA, BUHENDWA ALINE, ANJELANI BIGIRI Alice, ETO BYAOMBE,
NEEMA BIGIRINAMA, FWALING MANANU Nadine, DRIGIRU Jully, MASOKA Mela, Georges,
DEMETRIO MTUNGWA, ENZO DAWA FAUSTIN, AMOS SANDJA, BWAMI Alain, AMISSI NUMBI
Aaron, KISIMBIKA Papy, Espoir ELENDA, AMANI BYARAGI, ILUNGA NGOY Platini,
KAYEMBE WA KATOMBE.
AMINA KABIRABA Christine
SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage
3R : Réemploi
Réutilisation Recyclage
ACODI : Action Communautaire pour le
Développement Intégré
BCZS : Bureau Central de Zone de
Santé
BKV : Bukavu
ISDR : Institut Supérieur de
Développement Rural
ITFM : Institut Technique
Fundi Maendeleo
ONG : Organisation Non
Gouvernementale
PNUD : Programme des Nations Unies pour
le Développement
PVD : Pays en Voie de
Développement
RDC : République
Démocratique du Congo
RESUME DU TRAVAIL
Ce travail porte sur le mode de traitement des ordures
ménagères dans la cité d'Uvira, cas des fractions
biodégradables et non biodégradables. Son objectif est de faire
voir et comprendre les conditions socio-économiques et sanitaires de la
population et de proposer des stratégies adéquates pour
améliorer cet environnement.
Les résultats de notre enquête dans la
cité d'Uvira ont révélé que sur 100 ménages,
56% jettent leurs ordures dans les grandes rues de la cité sans les
trier ni les recycler, que sur 100 ménages 86% les déversent dans
le lac, les caniveaux et les rivières. Etant conscients qu'il faudra que
cela change, 100% des ménages confirment que les modes adaptés au
traitement des ordures ménagères seraient le compostage, la
réutilisation, l'enfouissement et l'incinération vu l'importance
dans le domaine agricole et l'utilisation domestique. Par ailleurs, pour
pallier au problème d'insalubrité, 62% des ménages eu
appellent à la nécessité de la capacitation en
matière des règles d'hygiène et de santé publique,
et à la nécessité d'installer le poste de traitement des
ordures ménagères.
Il nous semble que ces deux stratégies proposées
par la population, pour leur mise en oeuvre, demandent une synergie et une
volonté des acteurs : ménages, Pouvoirs Publics,
Associations et ONG.
ABSTRACT
This work carries on the fashion of domestic garbage treatment
in the city of Uvira, case of the biodegradable fractions and no biodegradable.
Its objective is to show and understand the socioeconomic and sanitary
conditions of the population and to propose some adequate strategies to improve
this environment.
Results of our investigation in the city of Uvira revealed
that out of 100 households, 56% throw their garbage in the big streets of the
city without sorting neither or recycling them, that over 100 households 86%
pour them in the lake, gutters and rivers. Being conscious of necessity of
changes, 100% of households confirm that fashions adapted to the domestic
garbage treatment would be the dating, reusing, the burying and the
incineration given the importance in the agricultural domain and the domestic
utilization. In addition, tackle the problem of insalubrity, 62% of households
called for the need of capacity building concerning rules of hygiene and public
health, and to the need of installing the unit.
It seems to us that these two strategies proposed by the
population, for their implementations ask for a synergy and goodwill of actors:
households, Public Powers, Associations and ONGS.
0. INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Pour éviter d'enfoncer une porte ouverte, nous avons
compris par lire ce que les autres ont déjà écrit par
rapport à notre thématique. Ainsi, ont retenu notre
attention :
1. Réseau de radio rural de PVD,
Récupérer et recycler vos ordures, SD, 1994
Nous produisons des oeuvres, dit l'auteur, par
conséquent nous devrions prendre la responsabilité de
réduire la quantité des déchets que nous produisons.
Au Costa Rica, des études relèvent que chaque
personne produit environ un demi-kilo des déchets par jour. Que devons
nous dire alors si nous imaginons le volume des déchets que nous jetons
ou encore réfléchissons un instant aux sérieux
problèmes que cela représente dans notre communauté. Il
poursuit sa réflexion en montrant qu'en travaillant avec ses voisins
pour recycler les déchets, on peut gagner des l'argent en même
temps ; ainsi on contribue à la sauvegarde de l'environnement tout
en gagnant de l'argent1(*).
2. BAYUBASIRE BIKAYA, (1995). Il parle de la
problématique de l'assainissement de la ville de Bukavu à travers
l'évacuation des ordures. Dans son étude, il montre que les
ordures engendrent les problèmes de santé et qui étaient
à la base des pertes en vies humaines en acceptant le taux de
mortalité et de morbidité, l'auteur propose comme
stratégie l'évacuation des ordures. Il attendait de cette
stratégie, la réduction du taux de morbidité ainsi que
l'hygiène et l'assainissement manifeste de la ville.2(*)
3. Philippe Thonnard et Sory Ibrahim Diabaté,
Guide pratique sur la gestion des déchets ménagères
et des sites d'enfouissement technique dans le pays du sud capitalisé,
janvier, 2001, p50.
Ces auteurs précisent que la gestion des déchets
est un domaine important d'interaction entre activités humaines et
environnementale. Elle ressemble plusieurs disciplines (politique,
économique, socio - culturel) qui sont rarement réunies vers un
même objectif, celui de la protection durable de l'environnement pour
l'amélioration des conditions de vie des populations ; ajoutent les
auteurs que dans les pays revenus faibles, la méthode en oeuvre
usitée est la mise en décharge, toute fois si cette solution est
la plus facile en mettre en oeuvre la moins coûteuse, il n'en reste pas
moins pas qu'elle doit pour atteindre son but, respecter certaines
règles , ce qui est très rarement le cas. Ils ajoutent en disant
que jeter les ordures dans le premier terrain vague venu peut-être
extrêmement dommageable pour l'environnement et la population, outre les
nuances évidentes telles que les ordures fumées, plastiques, etc.
Il en existe d'autre beaucoup plus pernicieuse mais dont nous ne voyons pas les
effets comme la pollution de la nappe phréatique qui peut contaminer
gravement les sources d'eau de consommation.3(*)
4. Emery MUSHAGALUSA MUDINGA, (2008)
Dans « Enquise des déchets des emballages en
plastique sur les rues de Bukavu dans une approche explicative »,
constate que les problèmes de déchets se pose avec la plus grande
acuité, que faute de mécanisme officiel de gestion des ordures,
les ménages ont adopté de pratique qui leur semblaient faciles et
non couteuse, peu importent les conséquences que cela pouvait comporter.
Il proposera que pour une gestion durable de déchets dans la commune de
Kadutu un projet d'évacuation des déchets responsabilisant les
chefs des cellules et des quartiers et identifiant des sites pour arriver
à une évacuation plus globale était indiqué.
Il considère en suite que l'information par
l'éducation environnementale est une donne importante qui joue sur
l'homme, sa conscience et sa solidarité pour les
générations futures. Il rappelle que les activités
économiques qui facilitent le maintien et le développement de
l'homme sur la terre, production et consommation, ont malheureusement des
répercussions certaines sur les écosystèmes. Elles
supposent non renouvelables, qui tendent vers leurs épuisement, et en
aval l'évacuation des déchets qui. Elles supposent en amont
l'exploitation de ressources naturelles pour la plupart non renouvelables, qui
tendent vers leur épuisement et en aval l'évacuation des
déchets qui bouleversent inévitablement les
écosystèmes. Ce qui renvoie immédiatement à deux
conceptions qui prêtent par fois à confusion notamment
l'économie des ressources naturelles d'une part et l'économie de
l'environnement d'autres parts.4(*)
5. AMINA KABIRABA Christine, (2011)
Dans la participation communautaire à la gestion des
dispositifs d'évacuation des ordures ménagères une piste
de solution pour récréer un environnement sain en vue
d'améliorer l'état sanitaire de la population de la cité
d'Uvira, l'auteur démontre que la dite cité continue à se
heurter aux problèmes d'hygiène domestique et parcellaire pour
beaucoup de ménages, la propreté parcellaire est insuffisamment
assurée par les responsables, l'absence des trous à ordures pour
plusieurs ménages ou la mauvaise disposition de ces dernières
qui, a comme conséquences les odeurs nauséabondes, le
développement des moustiques anophèles responsables du paludisme,
le cholera, tous ces écueils précités sont à la
base de la croissance de taux de mortalité dans la cité d'Uvira
et ses environs.5(*)
6. Guillaume MUZALIWA, (2007)
Relève que la plupart de maladie qui sévit dans
l'insalubrité, débauche sur des constats que les ordures sont
jetées devant les parcelles familiales, certaines familles les
valorisent dans des jardins potagers, d'autres les laissent pourrir. Il
justifie le manque de dépotoir public et du manque de l'implication de
la municipalité en cette matière. Face à tous ces griefs,
il propose la création des sites de collecte des ordures
ménagères et d'une structure de suivi. Il croit améliorer
les conditions socio-sanitaires de la population à travers cette
approche. 6(*)
Quant à nous, nous allons élucider d'une
façon scientifique le noeud du mode de traitement des ordures
ménagères et proposer les stratégies en vue
d'épargner la santé de la population et celle de son
environnement de toute forme de maladie compromettante.
0.2.
PROBLEMATIQUE
La protection de l'environnement devient de plus en plus une
préoccupation collective. La question des déchets est quotidienne
et touche chaque être humain tant sur le plan professionnel que familial.
En qualité de consommateur, producteur, usager du ramassage des ordures
et trieur de déchets recyclables, citoyen ou contribuable, chacun peut
et doit être acteur d'une meilleure gestion des déchets. Dans une
vision intégrée de développement durable, la
problématique des déchets ne peut pas être traitée
comme théorie isolé, ni même se limiter aux seuls aspects
de valorisation et d'élimination. Elle doit être placée
dans une perspective holistique de gestion des risques et des ressources, qui
couvre tout le cycle de vie du déchet, depuis sa
génération jusqu'au traitement ultime.7(*) C'est pour remédier
à cela que l'agenda 21 National a fixé les grandes orientations
de la gestion des déchets solides ménagers. Il s'agit de :
- minimiser la production des déchets
à la base.
- maximiser la réutilisation et le recyclage
écologiquement rationnel des déchets.
- promouvoir l'élimination et le traitement
écologiquement rationnel des déchets
- étendre les services compétents en
matière de traitement des déchets.
C'est à juste raison que le 5juin de chaque
année est dédié à l'environnement.
La communauté internationale met un cachet particulier
à cette question pour attirer l'attention du monde entier sur le danger
de la destruction de l'environnement et les conséquences que cela
entraine sur la vie humaine. Il prouve que les activités humaines
abandonnent les déchets qui finissent tôt ou tard par voie de
ruissèlement dans des rivières, des lacs, et des mers où
ils subissent de transformations et décompositions.8(*)
Malgré la grande importance de l'assainissement, et les
énormes efforts consentis dans le domaine environnemental, beaucoup de
parties du globe n'ont pas encore réalisé des programmes
efficaces visant à prévenir diverses nuisances qui ne cessent de
contribuer à la détérioration de la santé
communautaire. Voici quelques cas de maladie liés au manque
d'hygiène et assainissement pendant l'année 2012 dans la
cité d'Uvira :
- Paludisme : 38257 soit 60%
- Fièvre typhoïde : 8976 soit 14,3%
- Infection respiratoire : 7408 soit 11,8%
- Gastro-entérite : 7001 soit 11,8%
- Cholera : 1128 soit 1,7%9(*)
C'est pourquoi la communauté doit prendre conscience de
la prise en compte d'une bonne éducation sanitaire afin de
réduire les indices dus à l'insalubrité.
L'amélioration de l'assainissement constitue un
investissement qui mérite la priorité dans le pays en
développement, car il se situe au premier plan du progrès
à réaliser en hygiène dans les collectivités tant
rurales qu'urbaines.
Dans les villes du tiers monde, 1/3 à 2/3 des habitants
vivent dans des quartiers sans services adéquats d'hygiène :
30 à 50 % de déchets produits par l'activité humaine ne
sont pas ramassés. Ils sont accumulés dans les rues, les espaces
laissés libres dans les habitations et dans les terrains non
exploités devenant ainsi une source de la pollution et du
développement de nombreux microbes ainsi que d'agents vecteurs de
plusieurs maladies.10(*)
Certes que par le monde, tous les pays sont unanimes que le
traitement des déchets s'avère une nécessité pour
tous. Dans notre pays la RDC, la province du Sud-Kivu plus
particulièrement la cité d'Uvira demeure un problème
studieux.
Nous observons que les déchets sont jetés Pelle
mêle sur les bords du lac Tanganyika, de rivières Mulongwe et
Kalimabenge, entassés n'importe où dans les avenues et dans les
rues dégagent les odeurs pestilentielles. Pendant la saison de pluie,
ces derniers sont trainés par les érosions hydriques jusque dans
les rivières et sont à la base de la contamination de l'eau et
constituent des sites de prolifération des moustiques et autres source
du paludisme et d'autres maladies épidémiques. La cité ne
dispose pas d'installation appropriée pour traiter les ordures
ménagères alors que ces ordures sont valorisées, jouent un
rôle important dans les exploitations agricoles de par les substances
organiques qu'elles contiennent. Ces substances fertilisent le sol. De ce fait,
l'utilisation du compost permettrait d'améliorer des terres arables.
Ainsi, il serait profitable de valoriser les déchets en les incorporant
aux sols afin de stabiliser ces derniers, de corriger leur structure et
même de les fertiliser.11(*)
De ce qui précède nous pouvons nous poser les
questions suivantes :
1. Quels sont les modes de gestion des ordures
ménagères (déchets) utilisés par les ménages
de la cité d'Uvira ?
2. Quelles sont les modes de traitement des ordures
ménagères adaptés pour un bon assainissement de la
cité d'Uvira ?
3. Quelles stratégies appropriées à
mettre en place pour amener les ménages (populations) à une
bonne gestion et un bon traitement des ordures
ménagères ?
La recherche d'une réponse et l'analyse de ces
préoccupations guideront notre réflexion ainsi que les
démarches à suivre tout au long du présent travail.
0.3. HYPOTHESES
1) les ménages de la cité d'Uvira n'auraient
jusque là pas de modes de gestion des ordures ménagères
car certains les jettent dans les grandes rues de la cité, d'autres
encore les jettent sans les trier ni les recycler, et d'autres enfin les
jettent au lac ou dans les rivières.
2) les modes adaptés au traitement des ordures
ménagères seraient le recyclage, la réutilisation
domestique, le compostage et l'enfouissement dans les activités
agropastorales, et l'incinération.
3) les stratégies seraient : le renforcement
à une bonne éducation en matière des règles
d'hygiène et de santé publique, installation des stations de
traitement des ordures ménagères.
0.4. OBJECTIFS
0.4.1. Objectif
général
Contribuer à l'amélioration de la perception des
conditions socio-économiques et sanitaires de la population à
travers l'analyse des stratégies adéquates pour un environnement
sain.
0.4.2. Objectifs
spécifiques
- Inventorier les pratiques de gestion et traitement des
ordures ménagères (déchets), usuellement utilisées
par les populations de la cité d'Uvira,
- Analyser les modes de gestion et de traitement des ordures
ménagères utilisables pour un bon assainissement de la
cité d'Uvira,
- Analyser les modes de revalorisation des ordures
ménagères les plus adaptés pour un bon assainissement de
la cité d'Uvira,
- Proposer les stratégies pour une bonne
éducation sur la gestion, le traitement des déchets permettant
l'assainissement du milieu et l'accroissement de la productivité des
activités agropastorales des habitants de la cité d'Uvira.
0.5. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Le choix de notre sujet est motivé par le souci de
participer à la résolution des problèmes de gestion de
l'environnement naturel en vue d'avoir un environnement de qualité en
améliorant la santé publique de la population de la cité
d'Uvira.
En effet dans les pays africains en général et
en RDC en particulier, on constante plusieurs cas de décès
liés aux maladies telles que la malaria, la fièvre typhoïde,
le cholera, les maladies parasitaires, etc....Et la plupart de ces maladies
sont liées à la médiocrité du système
d'assainissement et l'insuffisance de l'eau potable.
Nous constatons malheureusement qu'en dépit de ces
multiples cas de maladies mortelles, il n'existe presque pas dans notre pays,
un système de prise en charge de la gestion de déchets. Ceci
expose régulièrement la population à des cas de maladies
répétées, restées endémiques dans notre
milieu.
Les déchets déposés dans
différents endroits de la cité d'Uvira souille le sol, l'eau et
l'air avec comme conséquence, la destruction de l'environnement. Cette
dégradation de la biosphère a des conséquences
néfastes sur tous ces êtres vivants qui s'y développent.
En tant que technicien supérieur en
développement rural et de surcroit environnementaliste averti, la
question de la protection de l'environnement est la notre. Le monde doit
être rendu vivable grâce à nos efforts et à notre
souci pour les générations futures à
bénéficier d'un environnement de qualité afin de
contribuer à la résolution de ce problème qui pèse
sur notre existence. Nous avons proposé une nouvelle stratégie
pour lutter contre l'insalubrité et pour une bonne revalorisation des
ordures, ce qui justifie le choix de notre thématique.
0.6. DELIMITATION
SPATIOTEMPORAIRE DU SUJET
Les recherches portent sur la cité d'Uvira, territoire
d'Uvira, province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo
qui a retenu notre attention à cause de leur état de
l'insalubrité qu'elle présente ce dernier temps. Les
enquêtes réalisées dans cette étude se
déroulent de janvier à Août 2013.
0.7. CADRE THEORIQUE DU TRAVAIL
Au vu de ce travail, notre recherche a porté sur la
recherche-action de la population de la cité d'Uvira sur la gestion
durable de l'environnement. D'où, une attention particulière a
porté sur les problèmes identifiés dus par la mauvaise
gestion des déchets dans la dite contrée. C'est ainsi qu'il n'est
pas inutile de faire remarquer que les problèmes environnementaux
ignorent les frontières, et une collaboration mondiale ou
régionale doit parfois compléter les initiatives nationales ou
locales. Néanmoins, une certaine prise de conscience débouche de
plus en plus souvent sur l'action. C'est pourquoi l'approche globale,
lorsqu'une fonction est mal adoptée au système global, il se
produit un disfonctionnement qui affecte, à un moment donné ou
plusieurs éléments du système.
Et pourtant, de nos jours, les questions touchant la gestion
des déchets urbains et, par extension, la planification et la gestion de
l'environnement urbain comptent parmi les plus complexes auxquelles doivent
répondre les gestionnaires urbains en raison de leurs effets sur la
santé humaine, le développement durable et la situation
financière des villes. Si la gestion des déchets dans les villes
africaines apparaissait autrefois comme une activité de nature purement
technique, organisationnelle et financière, on se rend compte
aujourd'hui qu'elle comporte une dimension culturelle marquée et qu'elle
constitue un très important levier du pouvoir.
Ainsi, nous espérons que cette recherche donnera
lieu à des mesures concertées en vue de régler le grave
problème de la gestion des déchets urbains en Afrique et en
particulier dans la cité d'Uvira, et qu'elle nous permettra
d'approfondir notre compréhension des enjeux et d'améliorer la
qualité de vie de l'environnement urbain ayant accès à un
meilleur système d'assainissement.
0.8. PRESENTATION SOMMAIRE
DU TRAVAIL
Le présent travail comporte quatre chapitres, hormis
l'introduction générale et la conclusion générale
à savoir :
· Le chapitre premier porte sur revue de la
littérature et définition des quelques concepts clés sur
les ordures ménagères
· Le chapitre deuxième est
intitulé « Présentation du milieu et
méthodologie »
· Le chapitre troisième se base sur la
présentation, analyse et interprétation des résultats
d'enquête
· Le chapitre quatrième est consacré aux
les axes stratégiques d'intervention
Chapitre I. REVUE DE LA LITTERATURE ET DEFINITION DES QUELQUES
CONCEPTS CLES
1.1. QUELQUES CONCEPTS CLES
1.1.1. Traitement
Par traitement des déchets, nous entendons la valorisation
des déchets ou la transformation des utilités négatives en
utilités positives. C'est aussi le résultat du processus
suivant ; collecte, ramassage, transport, stockage, tri, et la
valorisation ou traitement (élément d'hygiène et
salubrité 2012)
Nous sommes d'avis avec cette définition car elle
intègre le processus de la transformation de déchets soit
à la source de production, soit au niveau de dépotoir
transit/relais, soit au niveau du dépotoir final
1.1.1. 1. Réemploi
Le réemploi est le fait de récupérer un
déchet, en lui donnant des formes particulières pour un usage
précis. Par Exemple : récupérer une tôle
pour fabriquer un brasero, ou pour souder un véhicule troué,
1.1.1.2. Réutilisation
La réutilisation est le fait de récupérer un
déchet et de l'utiliser de nouveau sans le moindre traitement ou la
moindre transformation. Par exemple : récupérer un sachet en
plastique dans la poubelle, on l'époussette puis on l'utilise de nouveau
comme emballage ; c'est le cas aussi d'une boite de lait qu'on
réutilise comme récipient pour garder de l'huile, etc.12(*)
1.1.2. Déchets
C'est la perte qu'une chose subit dans son emploi ; c'est
aussi les résidus inutilisables.
Suivant leur état on distingue deux sortes de
déchets rencontrés dans tous les centres urbains :
- Les déchets liquides : Parmi eux on peut
citer :
· Les eaux usées domestiques ou eaux
ménagères (eaux des toilettes, de cuisine, de lessive...)
· Les eaux de ruissellement urbain (eau pluviale, de
lavage des voies publiques et des cours d'eau).
· Les eaux de ruissellement des terrains agricoles.
· Les eaux résiduelles industrielles.
- Les déchets solides : ces déchets sont
généralement constitués d'ordures ménagères
et des immondices.
· Les ordures ménagères sont toute
matière putrescible d'origine végétale ou animale
résultant de la manutention, de la préparation ou de la
consommation des aliments, du nettoyage de résidus des combustibles, des
récipients et emballages vides, du tapissage des pièces
d'habitation, du jardinage, du bricolage, des vieux vêtements et des
ustensiles hors d'usage ; les imprimés, les accessoires du verre
mis au rebut.
· Les immondices comprennent la boue et les ordures
entassées dans les rues et dans les maisons.
Signalons que notre étude se bornera sur les
déchets solides ménagers/Ordures ménagères
1.1.3. Déchets
biodégradables
Ce sont des déchets qui peuvent être
décomposés par des organismes tels que des bactéries ou
des champignons.
1.1.4. Déchets non
biodégradables
Les déchets non biodégradables ce sont les
déchets qui ne peuvent pas être décomposés par les
organismes tels que les bactéries ou des champignons.
1.1.5. Santé
La santé est définie comme étant un
état complet de bien être physique, mental, social et moral et ne
consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. Un
logement décent, une eau potable et un environnement sain constituent
les attributs de la qualité de vie et particulièrement de la
santé de la population. Partout dans le monde, la majorité de
peuples et communautés traditionnelles conçoivent la Santé
comme une sorte de cohérence, d'équilibre dynamique que
l'individu porte en lui et qu'on trouve dans les relations entre l'individu et
son entourage.
1.1.6. Hygiène
C'est l'ensemble de règles et de pratiques relatives
à la conservation de la Santé. C'est la partie de la
médecine qui traite des milieux où l'homme est appelé
à vivre et de la manière de les modifier dans le sens plus
favorable à son développement.13(*)
1.1.7. Assainissement
L'assainissement est l'action d'assainir c'est-à-dire
de rendre salubre, de rendre compatible avec le maintien de la santé
(rendre saines les conditions de vie). Elle s'inscrit dans le cadre
général de la santé en amont de la maladie ou de certaines
d'entre-elles et non de moindre (BALAGIZI, 2013).
1.2. REVUE DE LA
LITTERATURE
1.2.1. Règles d'hygiène et de
santé publique
Les règles d'hygiène publique sont
appuyées sur le Code de la Santé publique, le Règlement
sanitaire départemental, le Code de l'Environnement, le Code des
Collectivités territoriales. Rôle de Police sanitaire du Maire.
Appliquer la loi dans les domaines de l'habitat, l'hygiène alimentaire,
la pollution de l'air, du sol, de l'eau, la qualité des eaux potables et
de baignade, le bruit, le traitement des déchets. Il a aussi un
rôle de conseils dans ces domaines.
Le Service Hygiène et Santé intervient sur
demande de la population pour touts les gênes liées à
l'environnement, à l'insalubrité ou à la santé
notamment :
- Lutte contre l'habitat insalubre,
- Les mesures générales de prophylaxie,
- Lutte contre la pollution atmosphérique, odeurs,
fumées.
Des règlements sanitaires ont
été établis pour assurer la salubrité des nouvelles
constructions et améliorer l'état de celles déjà
existantes, pour réprimer les infractions aux règles de
l'hygiène qui intéressent la collectivité et veiller
à la préservation de la santé publique. Dans les couches
profondes de la population, tant à la ville qu'à la campagne, on
ignore tout des règles d'hygiène, si faciles à pratiquer.
Cette ignorance entretient une crédulité et une superstition
souvent invraisemblables, et le peuple vit ainsi dans des conditions absolument
défavorables. Pour être efficace, la promotion des règles
d'hygiène doit s'appuyer sur l'échange d'informations entre
l'agence et la communauté concernée, de manière à
définir les problèmes essentiels en matière
d'hygiène et à assurer la conception, l'exécution et le
suivi d'un programme visant à encourager l'adoption de pratiques qui
permettent d'écarter ces problèmes. Cette définition
reconnaît qu'il faut encourager, parallèlement, le respect des
règles d'hygiène et la mise à disposition des moyens
matériels permettant de vivre de manière saine. C'est ainsi que
nous avons les normes de promotion des règles d'hygiène qui
portent sur l'exécution du programme notamment :
· Les principaux risques, en matière
d'hygiène, pouvant avoir des répercussions sur la santé
publique, sont définis lors des bilans et dans les objectifs des
activités visant la promotion des règles d'hygiène. La
démarche de conception et d'exécution des programmes
d'approvisionnement et d'assainissement comporte et met en oeuvre un
mécanisme permettant à tous les utilisateurs d'apporter leur
contribution,
· Au sein de la population, tous les groupes disposent
des moyens ou des installations requis pour pouvoir adopter les pratiques
recommandées en matière d'hygiène,
· Les activités de promotion des règles
d'hygiène visent les comportements clés sous l'angle de la
santé publique et des groupes définis comme étant
prioritaires,
· Là où ils sont diffusés, les
messages prônant le respect des règles d'hygiène sont
compris et acceptés par leurs destinataires,
· Dans les cas appropriés, les usagers assurent la
responsabilité de la gestion et de l'entretien des installations
d'approvisionnement en eau et d'assainissement,
· Les matières premières ne doivent en
aucun cas croiser les matières sortantes, en l'occurrence les
déchets. C'est ce qu'on appelle le principe de la marche en
avant,
· Les déchets organiques doivent être
stockés dans des conditions sanitaires rigoureuses, de façon
à éviter toutes nuisances : prolifération
de nuisibles ou odeurs intempestives. Le meilleur moyen est de stocker les
déchets dans des bacs fermés, à basse température
en tout cas pour les déchets d'os et suifs destinés aux animaux
de compagnie,
· Les déchets doivent être
évacués régulièrement dans les poubelles de voirie,
qui ne doivent pas être introduites dans les locaux de travail. Organiser
la journée de travail de façon à réserver cette
tâche en fin de journée,
· Il faut nettoyer et désinfecter
régulièrement les bacs à déchets ; se nettoyer les
mains avec soin après chaque manipulation de poubelle.14(*)
1.2.1.1. Effets des
déchets sur la santé
a. Prolifération des moustiques et mouches
L'entassement des déchets sans retournement provoque
le dégagement des odeurs pestilentielles lesquelles attirent les mouches
et les moustiques, vecteurs des multiples maladies.
b. Prolifération des rongeurs
Les rats et les souris aiment fabriquer leurs refuges dans les
tas de déchets
c. Dégagement du gaz toxique
L'incinération des tas de déchets en plein air
provoque le chargement des certains gaz comme le Hcl, SO2, H2S et du
phosgène très nocifs pour l'homme
d. Présence des objets dangereux
Les déchets ménagers regorgent des débris
de verre et des métaux qui blessent les plus souvent les enfants qui s'y
amusent
1.2.2. Stratégies d'éducation sur la
gestion de déchets ménagers
Pour améliorer la gestion des déchets
ménagers, voici les stratégies d'éducation à
mettre en oeuvre :
Ø Séparez et triez vos déchets selon leur
nature : les déchets d'emballage, les déchets organiques et les
autres déchets banals. Favorisez au maximum la valorisation de vos
déchets, particulièrement de vos emballages. Pour cela, ils
doivent être triés et envoyés vers des filières de
recyclage ou des filières d'incinération avec
récupération d'énergie,
Ø Pensez à réutiliser des déchets
en interne (palettes, seaux...),
Ø Rapprochez-vous de votre maire ou de votre groupement
de commune afin de mieux connaître les service de la collectivité
qui sont mis à votre disposition, comme par exemple l'accueil en
déchèterie, les points d'apport volontaires pour vos cartons et
autres emballages, les services de collecte en porte-à-porte de vos
déchets. Ces services peuvent être proposés aux entreprises
et sont le plus souvent soumis à payement d'une taxe ou d'une redevance
d'enlèvement des ordures ménagères,
Ø Les déchets provenant de la préparation
ou de la transformation de viande doivent être enlevés par un
prestataire spécialisé. Dans certaines circonstances, ils peuvent
être collectés par les services de la collectivité. Votre
Chambre de Métiers et de l'Artisanat ou votre fédération
peut vous informer sur les filières existantes et vous aider à
savoir si la collectivité peut accepter vos déchets d'os et
suifs,
Ø Les produits d'entretien utilisés dans le
secteur de l'alimentaire devant être efficaces, ils sont loin
d'être anodins. Certains d'entre eux sont irritants, voire nocifs. Les
déchets issus de ces produits, à savoir les bidons vides, ne
doivent pas être rejetés dans les milieux naturels.
Préférez des gammes de produits non dangereux et plus
respectueuse de l'environnement pour l'entretien de vos locaux ;
renseignez-vous auprès de vos fournisseurs,
· Les graisses de cuisson ne doivent pas être
rejetées aux égouts. Il est recommandé de les laisser
refroidir pour qu'elles se solidifient, puis de racler ces matières
solides. Celles-ci peuvent ensuite être éliminées avec
d'autres déchets.15(*)
Ø Les principes d'une bonne gestion des
déchets
Une bonne gestion des déchets doit être
guidée par les principes suivants
1. Produire moins cad raisonné déchets dans le
choix des produits consommés
2. Produire plus propre
3. Valoriser plus
4. Eliminer moins selon les principes de 3 R (Réemploi,
Réutilisation, Recycle)
Ø Modes de gestion de déchets
Le droit positif Congolais a prévu des modes de gestion
spécifique à chaque catégorie de déchets. Ainsi, il
prévoit, pour les déchets solides, le législateur a
prévu trois modes de gestion : l'enlèvement, l'enfouissement
et la suppression (élimination) (Article 1 de l'ordonnance n°74/345
du 28 juin 1959 précité, article 2 et de l'arrêté
n°SC/0034/BGV/COJV/CM/98 du 18 avril 1998 portant application des mesures
d'assainissement du milieu et protection de la salubrité publique.
1.2.3. Stratégies sur l'évacuation des
déchets ménagers
Au point de vue de l'assainissement, l'évacuation
des ordures ménagères et des immondices se définit comme
étant une opération consistant à rassembler les ordures et
à les éloigner des centres urbains ou ruraux en vue
d'épargner la population des maladies issues de leur
décomposition, source de contamination.
Dans les immeubles, l'évacuation des ordures peut se
faire soit automatiquement par voie humide ou par voie sèche, soit
manuellement au moyen des poubelles (Anonyme, 1985).
L'évacuation par voie humide exige un broyage
préalable et une installation raccordée sur le réseau des
eaux-vannes de l'immeuble. Il s'agit d'une solution coûteuse qui a de
nombreux inconvénients. Les broyeurs d'éviers ne peuvent broyer
que les papiers et les matières fermentescibles, ce qui implique une
élimination spéciale des autres déchets.
En outre, cette solution augmente notablement la
quantité des matières fermentescibles rejetées dans le
réseau d'égouts et la capacité de station
d'épuration devrait être au moins doublée.
Au contraire, l'évacuation par voie sèche au
moyen de vide-ordures offre une solution plus valable,
généralement adoptée dans les immeubles neufs. Quelques
installations sont indispensables pour améliorer le fonctionnement de
ces dispositifs du point de vue de l'hygiène : dépression
des vide-ordures pour éviter les odeurs, ventilation des loges de
réception, système de ramonage. On peut aussi y adjoindre un
réducteur de volume qui comprend des rouleaux broyant les
différents débris afin de rendre les ordures plus compactes et de
diminuer les manutentions. Nous pouvons utilisé 3niveaux des
stratégies pour évacuer les ordures
ménagères :
Ø Niveau primaire : A ce stade,
l'évacuation se fait souvent à la main et est assurée
localement par des individus qui en sont les producteurs ;
Ø Niveau secondaire : L'évacuation peut se
faire par des brouettes, charrettes, elle est assurée soit
mécaniquement au moyen de petit matériel de transport, soit par
un groupe d'individus préalablement motivé qui acheminent vers
une décharge ou à un poste de transport ;
Ø Niveau tertiaire : Elle correspond à
l'évacuation finale et est assurée par des conduits au canal
appropriés.
1.2.4. Stratégies sur le traitement des
déchets ménagers
Le traitement est une opération qui permet de
réduire le potentiel polluant du déchet dans des conditions
contrôlées. Cette réduction du potentiel polluant peut
être accompagnée d'une valorisation de la matière ou de
l'énergie contenue dans le déchet.
Les possibilités et les filières de traitement
des déchets ménagers sont les suivantes :
Ø L'enfouissement : depuis 2002, les installations
d'élimination des déchets par stockage ne sont autorisées
à accueillir que des déchets ultimes.
Ø L'incinération : elle réduit le
volume des déchets, détruit les microbes et les germes, et
produit de l'énergie par la chaleur de la combustion. 4/5 des
résidus postcombustion peuvent être réutilisés. La
valorisation énergétique permet de récupérer
l'énergie issue de l'incinération. Mais les gaz de combustion des
déchets restent polluants et dangereux pour la santé, car ils
contiennent des dioxines, oxydes d'azote, oxydes de soufre, métaux
lourds...
Ø Le recyclage et la valorisation : les
déchets doivent être au préalable triés. La
valorisation matière ou le recyclage permettent de réutiliser les
matières premières. La valorisation organique ou compostage
permet de produire du compost à partir de déchets organiques.
Les procédés qui sont utilisés pour le
traitement des déchets ménagers et assimilés
sont :
a) Incinération avec
récupération d'énergie
L'incinération consiste à brûler les
ordures ménagères dans des fours spéciaux adaptés
à leurs caractéristiques : composition variable, taux
d'humidité variable et élevée.
C'est le procédé de traitement qui permet de
réduire le volume des déchets à traiter et qui
génère le moins de résidus au bout de processus.
La combustion doit être menée correctement et
assortie d'un traitement des fumées afin d'éviter tout transfert
de pollution et de nuisance. À cet effet, la réglementation fixe
les conditions de combustion et les seuils de rejets gazeux dans
l'atmosphère.
Les incinérateurs de grande capacité comportent
parfois plusieurs fours. Le démarrage d'un four nécessite un
apport de combustible, par la suite l'alimentation en déchets permet la
combustion
b. Incinération sans
récupération d'énergie
Seules les unités d'incinération de grande
capacité sont équipées d'un système de
récupération d'énergie à cause de sont coût
d'investissement élevé et de l'effet d'échelle qui en
résulte. Les installations d'incinération sans
récupération d'énergie sont en pis-aller plutôt
adaptées à des contextes particuliers ou il n'est pas possible
d'envisager le regroupement de tonnages justifiant la mise en place
d'unités de taille suffisante, montagne et milieux insulaires
notamment.
c. Le compostage
Le compostage a pour but de valoriser une partie des ordures
ménagères en compost utilisable pour l'amendement organique des
sols. C'est un processus microbiologique de dégradation aérobie
de la matière organique non synthétique. Ce n'est ni plus ni
moins que la reproduction, en grandeur industrielle et en conditions
contrôlées, du processus de dégradation de la
litière du sous-bois. Le compost est composé en majeure partie
des matières organiques stabilisées dont la décomposition
est pratiquement terminée, et des substances minérales. En
agriculture il est utilisé comme amendement organique pour la confection
de support de culture.
Toutes les matières organiques contenues dans les
déchets peuvent être en principe traitées par compostage.
Dans le traitement par compostage, les ordures ménagères sont
d'abord déchiquetées mécaniquement. Elles subissent
ensuite une fermentation aérobie qui peut s'opérer en tas
à l'extérieur durant deux ou trois mois (compostage lent) ou dans
les enceintes pendant deux à quinze jours avec une insufflation d'air
dans la masse en décomposition (compostage
accéléré). Le produit fermenté est trié et
subit la maturation nécessaire à son affinage et sa
stabilisation.
Le traitement par compostage de plusieurs déchets
permet de résoudre dans un même lieu et en même temps les
problèmes de ces différents déchets d'autant plus que dans
la mesure où leurs caractéristiques sont complémentaires,
leur mélange peut aussi contribuer à obtenir un compost
intéressant par sa teneur en matière organique et sa composition
en éléments fertilisants. Les déchets susceptibles
d'être mélangés sont variés : ordures
pré triées, boues de station d'épuration, déchets
d'élagage, sciures, sous-produits d'abattoirs, etc.16(*)
Chapitre II. PRESENTATION DU MILIEU ET METHODOLOGIE
2.1. PRESENTATION DE LA CITE D'UVIRA
2.1.1. PRESENTATION
La Cité d'Uvira est située à
l'extrémité du bassin nord-ouest du Lac Tanganyika à l'Est
de la République Démocratique du Congo dans la Province du
Sud-Kivu entre 3°20' et 4°20' de latitude Sud, 29° et
29°30' de longitude Est. Cette Cité est limitée au Nord par
la plaine de la Ruzizi et au Sud par le Territoire de Fizi, à l'Ouest
par les chaines des Mitumba dont le plus haut est le mont Munanira et enfin
à l'Est par le lac Tanganyika qui lui donne une ouverture vers les
Républiques du Burundi, de la Tanzanie et de la Zambie à partir
du port de Kalundu.
La Cité s'étend ainsi sur une superficie de
#177; 18 km2 c-à-d s'étend à une largeur de plus ou moins
2 Km (allant du lac jusqu'aux piémonts des Chaînes de monts
Mitumba) sur #177; 9 Km de longueur (allant de kavinvira, sur la brèche
qui mène vers Bujumbura jusqu'au port de Kalundu).
La température moyenne journalière varie de 26
à 28° avec une amplitude assez importante qui oscille entre 25
à 32°. La Cité d'Uvira, tout comme toute la Plaine de la
Ruzizi d'ailleurs connaît un régime pluviométrique
particulier avec une longue période de saison sèche qui va de mi
mai jusque pratiquement fin octobre de chaque année, suivi ensuite d'une
très courte saison des pluies qui va de début novembre à
février, suivi enfin d'une courte saison sèche entre
février à avril.
2.1.2. LES DONNEES
PHYSIQUES
2.1.2.1. Relief
A l'Est, il y a une plaine dominée par deux
montagnes ; l'une à Rubarika (1000 m d'altitude) et l'autre
à Sange appelée Kyamate (plus ou moins 1600m d'altitude). A
l'Ouest, les hauts plateaux dont les autres montagnes constituent le
prolongement de la chaîne de Mitumba. Les autres altitudes à
retenir sont : Lungwe (2600m), Rurambo (2700m), Mulenge (910m), Katobo
(2000m), Rubarika (900m), Kahololo (2010m). Dans la plaine, l'altitude varie
entre 773m (au niveau du Lac Tanganyika) et 900m.
2.1.2.2. Climat
La Cité d'Uvira et la plaine de la Ruzizi offrent un
climat semi-aride. Selon la classification climatique de Koppen Wladimir, les
entités comme Rubarika, Uvira, Kiliba, Luberizi sont dans la zone
tropicale de basse altitude Aw1-3, altitude ne dépassant pas 1000 m. La
pluviosité annuelle atteint 1600 mm, la température moyenne est
de 24°C. La végétation consiste en une savane à
forêts décidues. Une partie du Territoire d'Uvira est
située dans les Hauts plateaux d'Uvira, de Sange et de Katobo qui est
comprise dans la zone tropicale de haute et moyenne altitude (entre 1000 et
2800 m) avec une pluviosité annuelle de 1600 mm avec une
température de 23°C. La végétation est
composée des savanes arbustives et des forêts semi
décidues.
Une période sèche s'étend de Mai à
Octobre, pendant laquelle deux ou trois orages amènent un peu de
pluie ; la période humide s'étend de novembre à
mai.
Le vent au sol, très faible durant la nuit et la
matinée, se renforce généralement dans
l'après-midi. Il est également plus fort en saison sèche
qu'en saison de pluie. A 12H00, la vitesse du vent atteint 12 à 20 Km/h
en saison pluvieuse et peut dépasser 28 Km/h en saison sèche
spécialement au mois de juillet (ce vent de juillet mieux connu comme
dangereux pour les navigateurs sur le lac Tanganyika est appelé Saba
Saba (ou sept sept en swahili) par la population riveraine de la RDC pour
indiquer le mois de juillet.
2.1.2.3. Température
La température moyenne mensuelle de l'air est comprise
entre 22,5° et 25°C ; les moyennes mensuelles des
températures maxima journalières croissent en fin de saison
sèche (30,5° à 32,5° en septembre) tandis que les
moyennes mensuelles des températures minima journalières sont les
plus faibles pendant la moitié de la saison sèche (14,5°
à 17°C en juillet).
L'insolation relative mensuelle oscille
généralement entre 35 et 60 % d'octobre à avril et entre
50 et 80 % de mai à septembre, juillet est le mois le plus
ensoleillé.
2.1.2.4. Pluviométrie
La Cité d'Uvira et la vallée de la Ruzizi ont
une cote udométrique de l'ordre de 800 à 950mm et de 1.000
à 1200 mm dans la partie montagneuse de la plaine de la Ruzizi (Bultot,
1950). Les récentes données pluviométriques
enregistrées par la station météorologique du Centre de
Recherche en hydrobiologie (2008-2009) montrent une cote udométrique de
800mm. Il ressort que 80 à 85% des chutes journalières de pluie
sont inférieures à 20mm et durant quatre à cinq mois, la
pluviosité mensuelle à Uvira est inférieure à
50mm.
2.1.2.5. Les sols
Les sols sont très sableux, par endroit sablo limoneux,
rarement argilo sablonneux.
Le bassin nord-ouest du lac Tanganyika qui englobe le
Territoire d'Uvira est caractérisé par des affleurements des
roches très anciennes (Précambrien) et très
récentes (Quaternaires). Selon Le Personne (1974), les roches
métamorphiques du Burundian sont les plus anciennes et comprennent les
gneiss, les quartzites, micaschistes, amphibolites, schistes, granites, etc.
Les quartzites, roches dures et compactes à grains fins d'aspect
hétérogène sont les plus abondantes à Uvira. Les
formations que traverse la rivière Ruzizi dans la fosse du Tanganika
sont considérées par les géologues comme des alluvions
lacustres déposées pendant les périodes glaciaires et
pluviales du Quaternaire (Saléo et al., 1939). En bref, un examen
morphologique rapide des terres de cette plaine de la Ruzizi qui occupe une
grande partie du Territoire d'Uvira suggère la classification
suivante :
-terres noires du groupe de Tchernozium ; des sols du
genre Solontchak et des sols alcalins
2.1.2.6. La végétation
Dans la Cité d'Uvira et la Plaine de la Ruzizi il
existe cinq types principaux de végétation :
1. Les marais et les prairies mouilleuses (à
prédominance des toutes sortes des macrophytes ou roseaux);
2. Les savanes herbeuses à prédominance
Imperata cylindrica, Hyparrhenia spp, Eragostis spp,
Brachiaria ruziziensis et Pennisetum
spp constituent les principales réserves pastorales
et agricoles des agriculteurs et éleveurs autochtones;
3. Les savanes boisées avec des Acacia
kirkii essentiellement;
4. Les bosquets xérophiles ;
Les forêts, qui n'existent plus qu'à
l'état de reliques, spécialement dans les zones de transition
entre la savane et la forêt par exemple.
Durant les dernières guerres successives qui ont eu
lieu à l'Est du pays, la plupart de toutes les dernières
forêts ont été l'objet des déboisements massifs
suite à la forte demande en bois de chauffe et de construction des abris
pour les camps des réfugiés et pour la population de la Plaine de
la Ruzizi.
2.1.2.7. L'hydrographie
L'hydrographie de la Cité d'Uvira et la plaine de la
Ruzizi est caractérisée par plusieurs rivières
d'importance variable. La plus importante d'elles est la rivière Ruzizi,
reliant le lac Kivu au lac Tanganyika. Elle constitue la frontière
naturelle entre la RDC, le Rwanda et le Burundi. Cette rivière
récolte les eaux des plusieurs rivières venant des collines du
Burundi et de la partie ouest de la plaine de la Ruzizi. En voici les plus
importantes en ce qui concerne la partie congolaise : la rivière
Luvimvi à Katogota, la rivière Luvubu à Lubarika, la
rivière Luvungi à Luvungi, la rivière Luberizi à
Luberizi, la rivière Sange à Sange et la rivière Runingu
à Runingu en ce qui concerne la plaine de la Ruzizi en Territoire
d'Uvira.
Les rivières qu'on rencontre dans la Cité
d'Uvira sont : les rivières Kiliba (se jette dans la Ruzizi),
Kavimvira, Mulongwe et Kalimabenge sont les trois grandes rivières qui
traversent la Ville d'Uvira pour se jeter directement dans le lac Tanganyika.
La rivière Ruzizi forme une grande zone humide transfrontalière
(Burundi et RDC). Dans la partie congolaise, le marais le plus important qui
est formé par la Ruzizi s'appelle Nyangara qui joue un rôle
économique et social important pour les habitants de Kiliba et de la
Cité d'Uvira et qui est alimentée en saison de pluie par les eaux
de la rivière Kala.
2.1.2.8. Statistiques
démographiques
2.1.2.8.1. Population de la
Cité
Tableau 1 : Population de la Cité
d'Uvira
Quartiers
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
TOTAL
|
1. KABINDULA
2. KAKOMBE
3. KALUNDU
4. KASENGA
5. KAVIMVIRA
6. KIBONDWE
7. KILIBULA
8. KIMANGA
9. MULONGWE
10. NYAMIANDA
11. ROMBE I
12. ROMBE II
13. RUGENGE
14. SONGO
|
2.225
6.050
3.440
1.855
3.035
521
2.013
2.182
3.168
1.597
2.467
2.683
1.005
3.521
|
3.008
6.500
3.699
2.781
4.224
970
2.103
2358
5.346
2.085
2.908
3.307
2.049
4.403
|
3.639
5.960
5.657
5.314
4.224
1.232
2.162
4..097
7.233
3.510
6.201
4.053
1.803
5.138
|
3.750
6.206
11.169
5.398
4.899
1.313
2.400
4.314
7.466
4.012
5.879
4.301
1.562
4.943
|
12.632
24.965
23.965
15.344
16.382
4.030
8.678
12.951
23.213
11.204
17.455
14.344
6.419
18.004
|
Total
|
35.578
|
45.741
|
60.213
|
67.541
|
209.344
|
Source : Service de l'Etat-civil du bureau de la
Cité d'Uvira (Rapport annuel 2012)
v Figure n°1. Ménages et mode
d'évacuation des ordures
4 % de ménages jettent les déchets dans un trou
creusé dans la parcelle. Tandis que 75% des ménages jettent les
déchets dans la nature, tantôt dans la rue, le lac ou les
rivières mais 17% des ménages font un effort pour vider leurs
poubelles ou incinèrent leurs déchets.
2.2. METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES
Dans cette partie, nous présentons la description sur
la quelle l'enquête a été menée et de la technique
d'échantillonnage à laquelle, nous avons fait recours. Il sera
également question des questionnaires et des techniques
utilisées.
2.2.1. Procédure de récolte des
données
Pour ce qui est de la procédure, nous avons
commencé par la connaissance de notre milieu d'étude qui a
consisté à la situation et au parcours de tous les points focaux
du milieu, ensuite par la détermination de la taille de la population
à enquêter à qui nous avons administré des
questionnaires d'enquêtes (directement ou indirectement) tel qu'il nous a
fallu les dépouiller et les interpréter
2.2.2. Fiche d'interview individuelle
1. Identification de l'enquêté :
âge ; sexe ; Etat civil, profession et quartier.
2. Questions en rapport avec les pratiques sur la gestion et
de traitement des ordures ménagères,
3. Questions en rapport avec l'éducation en
matière de gestion des ordures ménagères,
4. Questions en rapport avec les stratégies
d'amélioration de traitement des ordures ménagères,
5. Questions en rapport avec des endroits à installer
la station de traitement des ordures ménagères.
2.2.3. Descente Sur Terrain
Tout a commencé par la prise de contact, nous avons
contacté les différents chefs de quartier dans les 10 quartiers
de la cite d'Uvira. Les méthodes et les techniques suivantes nous ont
servis dans la réalisation de notre travail
Ø Méthodes
· Méthode statistique
Cette méthode nous a aidés dans la
quantification, le traitement et l'interprétation des données
recueillies sur le terrain.
· Méthode descriptive
Celle-ci nous a été utile pour décrire
les réalités diverses, et la situation monographique de la
cité d'Uvira.
Ø Techniques et outils de l'enquête
· Documentaire
A consisté essentiellement en la lecture de certains
documents généraux et spécifiques sur le milieu
d'étude et sur le thème de recherche ; en vue de
connaître les points de vue des autres auteurs, savoir ce qui a
été déjà fait et enrichir ces connaissance si
nécessaire.
· interview
Elle nous a permis d'échanger des idées avec nos
enquêtés, c'est-à-dire les responsables des ménage,
les autorités des ONGs et les chefs de bureau de la division de
l'environnement.
· Observation libre
Nous avons utilisés cette technique pour voir la
manière dont les ménages arrivent à gérer les
déchets ménagers dans notre milieu d'étude.
· Questionnaire
Cette technique nous a facilité la récolte des
informations au moyen de questions fermés soumises individuellement en
garantissant la rapidité dans la récolte de données et en
permettant à chaque sujet enquêté de s'exprimer librement
dans ses propres termes sur chaque question posée.17(*)
Un appareil photo numérique, nous a permis à
avoir quelques images cadrant à notre sujet d'étude.
2.2.4. TYPE D'ETUDE
Notre étude est transversale car notre période
s'étend sur l'an Août 2013 et descriptive car elle nous permet de
faire une marche ayant pour but d'observer la situation réelle des
ménages dans la cité d'Uvira.
2.2.5. POPULATION D'ETUDE
Notre étude porte sur la population de la cité
d'Uvira qui se lève à 209.344 d'habitant.
2.2.6. ECHANTILLONNAGE ET
CRITERES D'INCLUSION
2.2.6.1. Choix de
l'échantillonnage
L'échantillon a été sur l'univers
d'étude à savoir les ménages de la cité d'Uvira et
les autorités des institutions.
En tenant compte d'un choix représentatif, nous avons
dû estimer 26168 ménages en partant de la population totale qui se
lève à 209344 divisée par 8qui est la taille moyenne d'un
ménage en RD Congo selon l'OMS
2.2.6.2. Détermination
de la taille d'échantillonnage
Pour déterminer la taille de l'échantillonnage,
nous sommes partie de la formule de COCHRANG G, cite par Alain Bouchard selon
laquelle pour un univers d'étude dont la taille est supérieure a
100000 habitant l'échantillon peut être de 96individus avec une
marge d'erreur de 10
Notre population étant de 209344 habitants, alors si
nous faisons :
= 26168 ménages
A travers la formule nc= avec nc= reconnus pour un univers des populations dépassant les 100000
personnes,
N= population totale,
n= taille de la population
infinie correspondant à 96 individus,
nc= la taille
d'échantillon corrigée
Ainsi donc pour notre population, nous aurons :
nc= = #177; 96 ménages,
A ces 96 ménages représentés, nous avons
pris en addition 4 représentants des associations et institutions
oeuvrant dans les domaines de la santé parmi lesquels nous avons un
représentant de la zone de santé d'Uvira et 3
représentants des associations ACODI. Au total, notre échantillon
est de 100 personnes pour raison de commodité de calcul
2.3. Les Variables
d'étude
a. les variables
dépendantes
Pour ce travail, nous avons considéré les
variables suivantes :
- La taille des ménages : ceci a une justification
dans le sens qu'elle est la base de la consommation des déchets, et donc
la production des déchets et un résultant du nombre des personnes
qui composent les ménages de notre milieu d'étude,
- Le sexe : la consommation ou la production des
déchets sont des facteurs qui peuvent d'une façon ou d'une autre
être liés au sexe des personnes si et seulement la femme ne peut
ne pas produire beaucoup des déchets que l'homme car celle-ci est la
première gestionnaire des ménages,
- La profession : la production des déchets est
justifiée par le fait que vous pratiquez telle ou telle autre
profession
- la qualité des déchets : ceci
dépendront de la diversité d'activité des populations,
selon qu'il s'agit par exemple des agriculteurs qui doivent produite des
déchets bio dégradables ou des autres opérateurs comme les
commerçants qui peuvent produire les bio et les non bio
dégradables, ...
- les pratiques courantes de gestion des déchets :
ceci sont d'une importance capitale car nous ne saurions pas réaliser
cette étude sans savoir comment ces populations parviennent à
gérer les déchets (les déchets bio dégradables et
les non bio dégradables) et quelles sont les grandes difficultés
auxquelles elles se heurtent,
- évaluation des modes de traitement : ceci est la
conséquence de la bonne gestion, il nous a fallu donc penser à
cette évaluation pour découvre les points forts et les points
faibles des populations de la cité d'Uvira et les grands
problèmes qui bloquent la bonne gestion des déchets (les causes
administratives et techniques...)
b. Les Variables
Indépendantes
Parmi les variables indépendantes que nous avons
retenues, nous pouvons citer :
- l'adresse de l'enquêté,
- la connaissance sur la gestion des déchets,
- les conséquences de la mauvaise gestion des
déchets,
- le niveau d'étude de l'enquêté
- présence d'institution oeuvrant dans le domaine de la
gestion des déchets.
Chapitre III. PRESENTATION,
ANALYSE ET INTERPRETATION DES REULTATS D'ENQUETE
3.1. CONSIDERATIONS
GENERALES
Ce chapitre décrit, analyse et explique les
différentes pratiques, connaissances et modes des populations en ce qui
concerne la gestion des ordures ménagères dans la cité
d'Uvira, et diverses utilisations de ces ordures afin qu'elles soient d'une
utilité économique (utilité agricole,...).
3.1.1. Taille d'échantillon par rapport à
l'univers d'étude et au site de recherche
Tableau 2 : Répartition de la taille
d'échantillon par rapport à l'univers d'étude et au site
de recherche
N°
|
Quartier
|
Nombre d'habitats
|
Nombre de ménages
|
%par rapport à l'univers
d'étude
|
Proportion dans l'échantillon
|
01
|
KAVIMVIRA
|
16382
|
2048
|
10,9
|
11
|
02
|
KASENGA
|
15344
|
1918
|
10,2
|
10
|
03
|
MULONGWE
|
23213
|
2902
|
15,4
|
15
|
04
|
ROMBE I
|
17455
|
2181
|
11,6
|
12
|
05
|
ROMBE II
|
14344
|
1793
|
9,5
|
10
|
06
|
KIMANGA
|
12951
|
1619
|
8,6
|
9
|
07
|
NYAMIANDA
|
11204
|
1401
|
7,4
|
7
|
08
|
SONGO
|
18004
|
2251,
|
11,9
|
12
|
09
|
KILIBULA
|
8678
|
1085
|
5,7
|
6
|
10
|
KABINDULA
|
12632
|
1579
|
8,4
|
8
|
TOTAL
|
150207
|
18776
|
100
|
100
|
Source : Service de
l'Etat-Civil du bureau de la cité d'Uvira (Rapport annuel 2012)
Ce tableau démontre la moyenne de la taille
d'échantillon selon l'univers d'étude dans chaque site en tenant
compte des données démographiques générales de la
cité d'Uvira (cfr tableau 1)
3.1.2. Catégories retenues pour l'enquête
Etant donné les relations mathématiques et
statistiques qui doivent quantifier les variables dans toute recherche, nous
sommes partis d'une population cible dont les personnes ont des
caractéristiques suivantes :
- Etre chef de ménage,
- femme ou fille adulte,
- être circonscrit dans un de nos sites en cité
d'Uvira
Il a été question de connaître le nombre de
personnes pouvant être en mesure de répondre à nos
questions reprises sur nos questionnaires d'enquête.
3.2. OBJECTIFS
3.2.1. Objectif
général
Contribuer à l'amélioration de la perception des
conditions socio-économiques et sanitaires de la population à
travers l'analyse des stratégies adéquates pour un environnement
sain.
3.2.2. Objectifs
spécifiques
- Inventorier les pratiques de gestion et traitement des
ordures ménagères (déchets), usuellement utilisées
par les ménages de la cité d'Uvira,
- D'analyser les bons modes de gestion et de traitement des
ordures ménagères utilisables pour un bon assainissement de la
cité d'Uvira,
- D'analyser les modes de valorisation des ordures
ménagères les plus adaptés pour un bon assainissement de
la cité d'Uvira,
3.3. PRESENTATION DES RESULTATS
I. IDENTIFICATION DES ENQUETES
Il ressort de cette figure que 27 enquêtés soit 27%
de notre échantillon avaient l'âge compris entre 36 et 45 ans, 25%
avaient l'âge compris entre 30 et 35 ans, 21% en avaient de 41 ans
à l'au-delà, 15% entre 20 et 25 ans, et enfin 12% avaient
l'âge compris entre 26 et 29 ans.
Nous remarquons donc que notre échantillon était
constitué de personnes majeures en âge de procréer.
Il est à remarquer à travers cette figure que
notre échantillon était constitué en grande partie des
femmes soit 72% de l'échantillon, car nous avons supposé que ce
sont elles les grandes consommatrices, et grandes gestionnaires des
ménages, sur ce, elles seront les premières à être
impliquées dans la gestion des ordures ménagères, mais en
unisson avec les hommes soit 28% de notre échantillon, car ils sont les
grands consommateurs des services et aussi gestionnaires des questions
liées à la gestion de la société.
Cette répartition faite des représentants des
ménages, s'est réalisée de la façon dont 69% de
notre échantillon était constitué des mariés, 17%
des veufs (ves), et de 14% de célibataires car il pouvait arriver que
les parents des familles soient absents lors de notre enquête et que
seuls les enfants sont présents ; nous adressions nos
questionnaires aux plus âgés des enfants retrouvés sur les
lieux.
Il est du constat selon cette figure ; que 30% de nos
enquêtés étaient des agriculteurs, 20% étaient des
femmes ménagères, 20% étaient des commerçants, 12%
étaient des étudiantes et élèves et enfin 8%
étaient des chômeurs, seulement des travailleurs et/ou agents de
l'Etat.
II : QUESTIONS ADRESSEES AUX
MENAGES
Série 1 : EN RAPPORT AVEC LES
PRATIQUES SUR LA GESTION ET LE TRAITEMENT DES ORDURES
MENAGERES
Les résultats repris dans cette figure
révèlent que 76% de notre échantillon soi 73
enquêtés ont dit que leurs ordures varient entre 1,5kg et 3kg par
semaine , 13 enquêtés soit 14% de nitre échantillon ont dit
qu'ils produisent par semaine 7kg d'ordures et même plus, autres 10% soit
10 enquêtés ont dit qu'ils produisent entre 4 et 6kg d'ordures par
semaine ; ceci témoigne du niveau de production des ordures et de
la dégradation de l'environnement dans la cité d'Uvira, cette
responsabilité est aussi lourde si on fait le calcul par rapport
à la production mensuelle, annuelle des ordures (déchets)
jetées dans la nature.
Ces résultats nous révèlent de la
pratique courante des populations de la cité d'Uvira sur la gestion des
ordures produites chaque jour, 37% de nos enquêtés ont dit qu'ils
jettent leurs ordures dans les caniveaux ; ce qui contribuerait au
bouchage des caniveaux, 25% ont dit qu'ils les jettent par ci par là
sans précision soit dans les rues, soit encore dans les parcelles
abandonnées, 23% ont dit qu'ils les jettent dans les rivières,
seulement 12% ont dit qu'ils les utilisent dans leurs jardins pour qu'elles
constituent de l'engrais pour les plantes.
Après production des ordures, la plu part des
populations les jettent, mais avant de les jeter on peut soit les trier pour
enlever les biodégradables et les non biodégradables, sur ce, 54%
des enquêtés ne trient pas leurs ordures, c'est-à-dire
qu'ils les jettent Pelle Mel, les biodégradables et les non
biodégradables sont mélangées ; seulement 42% ont dit
qu'ils les trient puis ils les jettent.
Il ressort de cette figure que 93% de nos
enquêtés ont une connaissance sur les ordures
biodégradables traitées, vu son importance dans le domaine
agricole, Seulement 7enquetés soit 7% ont nié n'avoir une
connaissance sur les ordures bio dégradables traitées.
De cette figure, nous retenons que 75% de nos
enquêtés ont dit que les ordures traitées ont une
importance sur la production agricole car , 18 enquêtés soit 19%
ont dit que le traitement des ordures à une importance car il fait que
les ordures ménagères soient moins préjudiciables à
la santé, 3 soit 3% de notre échantillon ont dit que celles-ci
peuvent être utilisées pour la production du biogaz, bien que
autres 3 enquêtés soit 3% de notre échantillon ont
prétendu que celles-ci peuvent être utilisées pour d'autres
fins.
Ces résultats repris dans cette figure
démontrent que les enquêtés ont une connaissance sur
l'importance des ordures ménagères traitées pour la
production agricole, ceci a été affirmé par 66
enquêtés soit 69% de notre échantillon, mais seuls 31% soit
30 enquêtés ont dit n'avoir aucune connaissance là-dessus.
Les résultats ci-haut mentionnés dans cette
figure révèlent les points de vue des enquêtés sur
l'usage des ordures ménagères traitées dans le domaine
agricole, pour 38% de notre échantillon 36 enquêtés :
ces ordures peuvent être utilisées comme engrais organique pour
les cultures, selon 30 enquêtés soit 31% celles-ci peuvent
constituer de l'engrais chimique pour les cultures, 10 enquêtés
soit 10% de notre échantillon ont dit que ces ordures peuvent être
utilisées pour l'obtention des produits phytosanitaires.
Selon ces résultats, 81 enquêtés soit 84%
de notre échantillon ont dit qu'ils connaissent que ces institutions
oeuvrent dans le domaine d'hygiène et assainissement mais ils n'arrivent
pas à traiter ces ordures car il n'y a pas un poste de traitement des
déchets dans la cité d'Uvira, 15 enquêtés soit 16%
ont dit en savoir car ils voient la présence de l'ACODI
Série III : QUESTIONS EN RAPPORT AVEC
L'EDUCATION EN MATIERE DE GESTION DES ORDURES
Ces résultats repris ci-haut, témoignent de
l'affirmation des enquêtés sur l'existence des institutions (ONG
et/ou Service de l'Etat) qui se chargent de l'éducation sur la gestion
des déchets et ordures ménagères, ceci a été
affirmé par 76 enquêtés soit 79% de notre
échantillon, seuls 20 soit 21% de l'échantillon ont dit qu'il
n'en existe aucune.
Il ressort de cette figure que 78% de nos enquêtés
on affirmé qu'ils ont des informations en matière de
santé publique, seuls 22% l'ont infirmé
Il ressort de ces résultats que de ces
enquêtés ayant infirmé n'avoir une information en
matière de santé publique, 60% ont dit qu'ils ne parviennent pas
à mettre en pratique les acquis ou informations reçu(es) mais du
tout 30% parviennent jusque là à les mettre en pratique.
Selon les enquêtés 42% d'entre eux, ont dit
qu'ils reçoivent les informations en matière de
l'éducation aux règles d'hygiène à travers d'autres
personnes c'est-à-dire de bouche à oreille, 46% soit 44
enquêtés ont dit qu'ils en reçoivent à travers les
chaînes des Radio c'est-à-dire par Radio, 10 soit 10M de
l'échantillon ont parlé des séminaires, d'autres 2
enquêtés soit 2% ont dit que c'est à travers la lecture des
journaux.
Série IV : QUESTIONS EN RAPPORT AVEC
LES STRATEGIES D'AMELIORATION DU TRAITEMENT DES ORDURES
MENAGERES
Il ressort de ces résultats 36 enquêtés
soit 38% de notre échantillon ont proposé que pour bien traiter
les ordures il faut les incinérer, par contre 30 soit 31% de notre
échantillon ont proposé leur réutilisation, 18
enquêtés soit 19% ont proposé de les enfouir dans le sol,
et enfin 12 soit 12% ont dit qu'il faut les recycler. Vu que dans la
cité d'Uvira il n'y a pas l'usine pour recycler les ordures
ménagères, les ménages doivent réutilisés
les bidons étant ordures non bio dégradables dans les
activités domestiques et incinérés d'autres ordures non
bio dégradables à l'air fermé pour ne pas polluer
l'environnement et réutiliser les ordures biodégradables dans les
activités agropastorales.
Il ressort de ces résultats qu'à 62% de notre
échantillon soit 60 enquêtés : la mesure serait que
les ménages doivent être sensibilisés sur le danger de
l'insalubrité, en plus 21 soit 22% de notre échantillon ont
pensé qu'il faudrait instaurer un système d'éducation en
matière de gestion des déchets, et enfin 15 enquêtés
soit 16% de notre échantillon ont estimé qu'il faudrait que tout
le monde respecte (faire respecter) les démarches instaurées par
l'Etat.
V. LES QUESTIONS ADRESSEES AUX REPRESENTANTS D'ONG ET
SERVICES PUBLICS
Il ressort de ces résultats que les 100% des
représentants et agents des services de l'Etat ont dit que dans la
cité d'Uvira, il y des endroits où ils peuvent installer la
station de traitement des ordures ménagères mais en
étudiant les contraintes qui peuvent surgir sur
l'environnement.
De cette figure, nous noterons qu'au moins 50% des agents
enquêtés ont estimé que la présence d'un programme
éducationnel et de sensibilisation des opérateurs dans le domaine
de la gestion des poubelles serait une des conditions favorables pour
gérer adéquatement les poubelles de chaque quartier de la
cité d'Uvira, compétés par autres 25% soit 1
enquêté qui lui aussi a pensé que la présence d'une
unité de contrôle au niveau de la cité en serait une, et
enfin un autre enquêté qui a ajouté par ses propos que la
fréquence dans l'évacuation des ordures serait au finish une
autre condition pour cette gestion adéquate des poubelles dans la
cité d'Uvira.
A la question de savoir qu'est ce que la réglementation
congolaise prévoit en matière de gestion des déchets et
des poubelles publiques, tous ces agents ont dit que la réglementation
congolaise prévoit « la mise en place d'une unité
territoriale de gestion et de traitement des déchets dans les milieux
urbains »
A ce titre nous avons voulu savoir s'ils (elles) traitent les
déchets comme ils (elles) oeuvrent dans le domaine de l'assainissement,
tous ces agents ont répondu par « non »
mais ils (elles) interviennent dans la gestion seulement car ils (elles)
n'ont pas d'endroit propice et des moyens suffisants pour cette fin.
A la question de savoir qu'est ce qu'ils (elles) peuvent
proposer pour bien traiter les déchets, ils ont répondus tous
qu'il faut :
1. Identifier les déchets,
2. Quantifier les déchets,
3. Trier les déchets,
4. Transporter les déchets,
5. Transformer les déchets
3.4. VERIFICATION DES
HYPOTHESES
L'objectif de notre descente sur terrain étant de
vérifier nos hypothèses retenues, et à travers lesquelles
nous chercherons à atteindre les objectifs assignés à ce
travail. Cela étant, nous allons confronter nos hypothèses aux
résultats de l'enquête
3.4.1. Vérification de
la 1ère hypothèse :
« Les populations de la
cité d'Uvira n'auraient jusque là pas des bons modes de gestion
des ordures ménagères car certains les jettent dans les grandes
rues de la cité, d'autres encore les jettent sans les trier ni les
recycler, et d'autres enfin les jettent dans lac ou dans les
rivières ».
Nos résultats issus des enquêtes
réalisées dans cette cité nous ont
révélé que cette hypothèse est confirmée
(figures, 6, 7), celle-ci est confirmé au-delà de 60% et que les
populations produisent assez des déchets (figure 5) et qu'elles ne
parviennent pas jusque là à bien les gérer, elles les
jettent dans les rues, dans les caniveaux, sans les trier,
3.4.2. Vérification de
la 2ème hypothèse
« Les modes adaptés pour le
traitement des ordures ménagère sont le recyclage, la
réutilisation domestique, l'enfouissement et le compostage dans les
activités agropastorales et
l'incinération, ... »
Il ressort de nos résultats que cette deuxième
hypothèse est confirmé, en ce sens que tous les
enquêtés ont été d'accord que le traitement et la
bonne gestion des ordures (déchets) sont très importants (figure
8, 9, 10, 11, 18) bien plus que les représentants des autres
institutions oeuvrant dans le domaine de la gestion des déchets ont
aussi reconnu que les modes de gestion et de traitement des déchets
sont : le recyclage, la réutilisation domestique,
l'incinération, la valorisation dans le domaine agricole (engrais
organiques).
3.4. 3.
Vérification de la 3ème hypothèse : les
stratégies recommandées :
« L'initiation à une bonne
éducation en matière des règles d'hygiène et de
santé publique, installation des stations de traitement des ordures
ménagères »,
Au regard des pratiques courantes des populations sur la
gestion des déchets (figure 6, 12) de la méconnaissance des bons
modes de gestion des déchets (figure 7) et de la méconnaissance
de pouvoir distinguer les déchets bio dégradables des autres
déchets (figure 8) ; l'hypothèse basée sur
l'initiation à une bonne éducation en matière des
règles d'hygiène et de santé publique serait
confirmée, vu son importance (figure 18), tout ajustant les propositions
des acteurs intervenant dans le domaine de gestion des déchets (figue
20), de loin il s'est remarqué une insuffisance de mise en pratique des
acquis en matière de gestion des déchets (figure 16)
Pour ce qui est de l'installation de poste de traitement des
ordures et/ou déchets est un atout (figure 19), au vu du manque
d'endroit où jeter les déchets (figure 19) de l'importance des
déchets (figure 9), des meilleures conditions pour les gérer
(figure 18) ;
Ces stratégies seraient donc une pierre de plus pour
améliorer les conditions sanitaires des populations de la cité
d'Uvira. Ceci dit, cette quatrième hypothèse est
confirmée.
LA CONCLUSION PARTIELLE
Au terme de ce troisième chapitre qui a porte sur les
investigations sur terrain, il a été question de vérifier
nos hypothèses de recherche sur base de méthodes d'enquête,
technique d'interview, de questionnaire, documentation écrite et un
appareil photo numérique,
Après analyse et interprétation des
résultats issues des enquêtes, nous venons de conclure que :
les ménages de la cité d'Uvira n'auraient jusque là pas
de modes de gestion des ordures ménagères car 56% des
ménages jettent leurs ordures dans les grandes rues de la cité
sans les trier ni les recycler, et 86% les déversent le lac, les
caniveaux et les rivières ce qui polluent l'environnement, 100% des
ménages confirment que les modes adaptés au traitement des
ordures ménagères seraient le compostage, la
réutilisation, l'enfouissement et l'incinération vu l'importance
dans le domaine agricole et l'utilisation domestique. Suite au danger
lié à l'insalubrité, 62% des ménages confirment
que, il faut renforcé une bonne éducation en matière des
règles d'hygiène et de santé publique, et installer le
poste de traitement des ordures ménagères pour pallier au
problème d'insalubrité dans la cité d'Uvira.
Ainsi, nous dans le chapitre quatrième, nous proposons
une esquisse de quelques stratégies « l'initiation à
une bonne éducation en matière des règles d'hygiène
et de santé publique, et l'installation des stations de traitement des
ordures ménagères ».
Chapitre IV : LES AXES STRATEGIQUES D'INTERVENTION
4.1. INTRODUCTION
L'installation de l'homme dans la plupart des territoires est
souvent accompagnée de la modification de l'équilibre
écologique existant.
Globalement, ce n'est tant la présence de l'homme qui
perturbe l'équilibre de l'écosystème mais plutôt ses
activités de plus en plus intensives, réalisées notamment
dans les plaines et les montagnes, dans les secteurs où encore s'exprime
une certaine biodiversité. La destruction des habitats et leur
fragmentation sont donc les deux principaux facteurs de la perte de haut niveau
des richesses biologiques.18(*)
De manière consciente ou non, certaines actions des
peuples sont souvent à la base de l'amélioration ou de la
destruction des écosystèmes, d'autres sont liées
à l'ignorance des peuples, d'autres encore sont liées à la
mauvaise application des règles de la santé publique et bien de
l'environnement.
Dans la cité d'Uvira, comme dans le territoire d'Uvira
et partout au monde, cette question reste préoccupante, d'autant plus
qu'il en demeure une problématique sur la gestion des déchets
et/ordures (bio dégradables et non bio dégradables)et de
l'environnement qui selon les résultats de nos enquêtes est
liée à l'ignorance en matière de l'éducation aux
règles de la santé publique, et aux procédés de
revalorisation des déchets ménagers, d'où cette
nécessité de renforcer les connaissances des populations par la
mise en place des stratégies y afférents.
4.
2. MOFF OU FFOM
Etant des stratégies qui demanderont la participation
et l'analyse des tous les facteurs nécessaires pour sa réussite
et pour un assainissement bien assis, nos stratégies auront, pourront
avoir des force et faibles; elles pourront jouir des certaines
opportunités mais sans être à l'abri des éventuelles
menaces.
FORCES
|
FAIBLESSES
|
- Réponse au problème ressentis par la
population
- Disponibilité de tous les intervenants
- Fondées sur les principes scientifiques
- Participation de tous les acteurs
- Adaptées à toutes les couches de la
population
- Sont des questions d'actualité
|
- Une forte mobilisation des ressources
|
OPPORTINUTE
|
MENACES
|
- Appui des autorités politico-administratives
- Participation active de la population
- Les associations oeuvrant dans le domaine de la santé
publique et de l'hygiène et assainissement
- Le financement par le programme REDD et le produit
CARBONE
|
- Détournement des fonds prévus pour
l'installation des stations de traitement des ordures
- Le niveau d'instruction de la population est bas
- La résistance au changement,
- Manque de collaboration des acteurs de l'éducation
(primaire, secondaire, ...) et autres acteurs
|
4.3. MISE EN OEUVRE DES STRATEGIES D'INTERVENTION
Pour mieux réaliser toutes les activités
liées à ces deux stratégies retenues dont
l'éducation à la santé publique et l'installation de poste
de traitement des déchets, il faudra que nous nous imprégnions
des possibilités que pourront bénéficier nos
stratégies, elle consistera à intégrer tous les acteurs et
susciter une bonne collaboration au sein de l'équipe de rédaction
afin d'assoir les meilleures méthodes et mesures appropriées pour
une éducation à la santé publique dans nos milieux et plus
particulièrement dans la cité d'Uvira. Il s'agira plus
concrètement de redéfinir les méthodes d'actions
appropriées à l'information et à l'éducation sur la
gestion et traitement des déchets (ordures) bio dégradables et
non bio dégradables, la définition des responsabilités de
chaque partie prenante au processus.
Cette éducation consistera à :
- La redéfinition et le renforcement des
méthodes d'éducation à la santé publique,
- Détermination des obstacles liés au bon
assainissement de nos milieux,
- Renforcement des capacités sur la gestion et le
traitement des déchets (ordures) bio dégradables et non bio
dégradables (les leçons)
- L'étude de faisabilité
Quant à l'installation des stations de traitement des
déchets (ordures) bio dégradables et non bio dégradables,
il s'agira de:
- Rechercher des bons sites éloignés de la ville
où les stations peuvent être installées,
- D'identifier tous les acteurs intervenants dans la gestion
des déchets et assainissement dans la cité d'Uvira,
- Etudier avec les autres partenaires les bonnes
modalités d'évacuation des déchets (ordures) bio
dégradables et non bio dégradables jusqu'aux stations,
- Suivi et évaluation
4.3.1. LES ACTEURS IMPLIQUES
Trois acteurs sont déterminants dans la mise en oeuvre
de ces stratégies ; il s'agit du pouvoir public (ministère
de l'environnement et conservation de la nature), la population locale, les
acteurs ou associations de développement de ces milieux.
4.3.2. ROLES DES ACTEURS
Ces rôles sont présentés d'une
manière systématique et se traduisent par une certaine
modélisation comme un processus technique qui permet de
représenter dans un but de connaissance et d'action ; un objet ou
une situation voire un événement réputé complexe.
La dite modélisation est aussi un art ; tel que le même
auteur continue à dire ; par lequel le modélisateur exprime
sa vision de la réalité.19(*)
La matrice ci-dessus présente ce que sera la
responsabilité de ces derniers ;
1° LES MENAGES
POPULATION
Mise en pratique des acquis de l'éducation à la
santé publique,
Adhésion au bon fonctionnement des stations de
traitement des déchets
Changement de comportement sur la gestion des déchets
et de l'assainissement, respect des règles de la santé
publique
La réalisation de l'éducation à
santé publique sera un résultat d'une bonne collaboration entre
tous les acteurs, il faut donc que ses premiers bénéficiaires
puissent être à même de mettre en pratique les acquis de
l'éducation à la santé publique afin d'espérer
à un changement de comportement à travers le respect des
règles de la santé publique, être capable de limiter au
maximum que possible la nuisance des déchets et des risques
environnementaux pouvant surgir de la mauvaise gestion des déchets
(ordures) bio dégradables et/ou non bio dégradables
POUVOIR PUBLIC
Mobiliser les fonds pour le fonctionnement des stations de
traitement des ordures
Accompagner la mise en place des stations de traitement des
ordures
Faire respecter les règles de la santé publique
et accompagner le processus d'éducation en la matière
2° LE POUVOIR PUBLIC
L'absence du pouvoir public dans les actions de tout genre se
fait remarquée par la petitesse de leurs assises et de leur
durabilité sur terrain, aussi bien que l'impact de ces dernières
n'est souvent pas visible au sein des communautés
bénéficiaires.
Il est détenteur des tous les moyens nécessaires
pour la réussite des actions, il détient la clé
d'ouverture pour les autres acteurs, et donc, il détient toute la
politique du pays.
Pour la réussite de notre stratégie, le pouvoir
public devra :
- Mobiliser les moyens tant financiers que matériels
nécessaires à l'installation des stations de traitement des
ordures, des déchets (ordures) bio dégradables et/ou non bio
dégradables
- Accompagner la mise en oeuvre de ces stations (informer la
population sur l'utilisation des poubelles mobiles et leur vidange, assurer un
accès facile à l'information sur la gestion des déchets,
etc.)
- Faire respecter les règles de santé publique
et accompagner le processus d'éducation à la bonne gestion des
ordures et de respect des règles de la santé publique
3° LES ASSOCIATIONS ET ONG
ONG ET ASSOCIATIONS
Drainer les moyens financiers
Renforcer les stratégies d'action
Redynamiser l'expertise
Collaborer avec d'autres acteurs
Entant qu'autres acteurs de développement celles-ci
auront la tâche de :
- Redynamiser l'expertise d'élaboration du manuel
étant donné les réalités vécues dans
d'autres milieux et l'expérience en la matière ;
- Etant donné que diverses contraintes peuvent se
mêler dans l'exécution de la stratégie, celles-ci
(associations) pourront essayer de renforcer les stratégies d'action
pour la réussite du processus ;
- Constituer un courtier pour le financement en provenance des
autres bailleurs ;
- Mettre en place un mécanisme de collaboration entre
les différents intervenants.
4.4. SCHEMA DE MISE EN OEUVRE
DES STRATEGIES
Sensibilisation sur les règles de la sante publique
Renforcement à l'éducation sur la santé
publique
Renforcement des capacités des acteurs (de
l'éducation, économique, agriculteurs, associatives)
Service : vulgarisation et accompagnement des
agriculteurs
Les axes stratégiques
Service : déchets bio dégradables
Service : recyclage
Installation des stations de traitement des déchets
Service : déchets non biodégradables
Service : incinération
CONCLUSION GENERALE ET
RECOMMANDATIONS
Nous voici au terme de notre travail
intitulé « Du mode de traitement des ordures
ménagères dans la cité d'Uvira, cas des fractions
biodégradables et non biodégradable » un travail
constitué de partie introductive, premier chapitre portant sur la revue
de la littérature et définition de quelques concepts clés,
deuxième chapitre qui porte sur la présentation du milieu et
méthodologie, le troisième se base sur la présentation des
résultats d'enquête et le quatrième est consacré sur
les axes stratégiques d'intervention. Ce travail était
fondé sur quatre questionnements, lesquels ont été objet
d'une vérification à travers les hypothèses, desquelles il
faille mettre en place des stratégies d'action pour
l'amélioration de la situation ci-haut citée,
Ces questionnements sont :
1. Quels sont les modes de gestion des ordures
ménagères (déchets) utilisés par les populations de
la cité d'Uvira ?
2. Quelles sont les modes de traitement des ordures
ménagères adaptés pour un bon assainissement de la
cité d'Uvira ?
3. Quelles les stratégies appropriées à
mettre en place pour amener les populations à une bonne gestion et un
bon traitement des ordures ménagères ?
En réponse à ces questions nous avons
proposé des hypothèses suivantes :
1. les populations de la cité d'Uvira n'auraient
jusque là pas des bons modes de gestion des ordures
ménagères car certains les jettent dans les grandes rues de la
cité, d'autres encore les jettent sans les trier ni les recycler, et
d'autres enfin les jettent au lac ou dans les rivières,
2. les modes adaptés pour le traitement des ordures
ménagère seraient le recyclage, la réutilisation,
l'incinération, ...
3. les stratégies seraient : l'initiation
à une bonne éducation en matière des règles
d'hygiène et de santé publique, installation des stations de
traitement des ordures ménagères.
Dans la vérification des nos hypothèses, tout
comme réalisation de notre recherche, nous avons poursuivis les
objectifs suivants :
5. Inventorier les pratiques de gestion et traitement des
ordures ménagères (déchets), usuellement utilisées
par les populations de la cité d'Uvira,
6. D'analyser les bons modes de gestion et de traitement des
ordures ménagères utilisables pour un bon assainissement de la
cité d'Uvira,
7. D'analyser les modes de revalorisation des ordures
ménagères les plus adaptés pour un bon assainissement de
la cité d'Uvira,
8. Proposer les stratégies pour une bonne
éducation sur la gestion, le traitement des déchets permettant
l'assainissement du milieu et l'accroissement de la productivité des
activités agropastorales des habitants de la cité d'Uvira.
Ces hypothèses étant des réponses
provisoirement établies, nous sommes passées à la descente
sur terrain afin de vérifier leur véracité et plus loin
à chercher l'atteinte d'objectifs fixés pour ce travail.
Nos enquêtes et investigations faites sur le terrain
prouvent que : les ménages de la cité d'Uvira n'ont jusque
là pas de modes de gestion des ordures ménagères car 56%
des ménages jettent leurs ordures dans les grandes rues de la
cité sans les trier ni les recycler, et 86% les déversent au lac,
dans les caniveaux et dans les rivières ce qui polluent l'environnement,
100% des ménages confirment que les modes adaptés au traitement
des ordures ménagères sont le compostage, la
réutilisation, l'enfouissement et l'incinération vu l'importance
dans le domaine agricole et l'utilisation domestique. Suite au danger
lié à l'insalubrité, 62% des ménages confirment
que, il faut renforcer une bonne éducation en matière des
règles d'hygiène et de santé publique, et installer le
poste de traitement des ordures ménagères pour pallier au
problème d'insalubrité dans la cité d'Uvira.
De ce fait, nous avons proposons une esquisse de quelques
stratégies « l'initiation à une bonne éducation
en matière des règles d'hygiène et de santé
publique, et l'installation des stations de traitement des ordures
ménagères ».
Les objectifs étant bien repris en marge, nous
supposons les avoir atteint, bien que l'on ne puisse pas se prétendre
avoir tout dit de ce thème.
Enfin à vous tous qui lirez ce travail, nous sommes
d'avance très reconnaissante pour toutes les critiques et suggestions
constructives que vous pourrez émettre sur l'un ou l'autre point de
cette oeuvre pour les chercheurs ayant choisi ce domaine de recherche comme le
leur.
RECOMMANDATIONS
Ø Que la population de la cité d'Uvira puisse
faire la police d'elle-même en se constituant en groupe
d'intérêt économique (mutuelle d'assainissement) pour
que la dite cité puisse se vêtir d'une nouvelle robe ;
Ø Que les autorités, chacune à son
échelon accomplissent leur tache en bonne et dû forme
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. Ferdinand BUISSON, nouveau dictionnaire de
pédagogie et d'instruction primaire, édition 1911.
2. GRAWITZ, M., Méthodes de recherche en science
sociale, 4* édition, Edition Dalloz, Paris, 1971, 950pages.
3. Petit Robert, Nouvelle édition, 1998.
4. Philippe Thonnard et Sory Ibrahim Diabaté, Guide
pratique sur la gestion des déchets ménagères et des sites
d'enfouissement technique dans le pays du sud capitalisé, janvier,
2005, 146pages
II. TFC, MEMOIRES ET NOTES DES COURS
1. AMINA K. , Participation communautaire à la gestion
des dispositifs d'évacuation des ordures ménagères , cas
des poubelles familiales dans la cité d'Uvira, Inédit, TFC,
ISDR/BUKAVU, 2011, 64pages.
2. BALAGIZI, K., Cours de l'environnement et santé,
Inédit, L2/D, ISDR/BUKAVU, 2013, 68pages.
3. BAYUBASIRE B., l'évacuation des ordures, une
stratégie dans l'assainissement de la ville de BUKAVU, Inédit,
Mémoire, ISDR/BUKAVU, 1995, 53pages.
4. BITUNDU MWANA -THANYA, Cours de gestion de l'environnement,
Inédit, G3, ISDR/BUKAVU, 2004, 57pages.
5. KIBANGALA B., Gestion des déchets solides
ménagers dangereux dans la zone de santé urbaine d'ibanda,
Inédit, Mémoire, ISDR/BUKAVU, 2011, 70 pages.
6. MUSHAGALUSA, M., Enquise des déchets des emballages
en plastique sur les rues de Bukavu dans une approche explicative,
Inédit, Mémoire, ISDR/BUKAVU, 2008, 62pages.
7. Muzaliwa G. ; problématique de
l'évacuation des ordures ménagères dans la commune de
Bagira, cas du quartier LUMUMBA, Inédit, TFC, ISDR/ BUKAVU, 2007,
58pages.
8. NYOTA B., l'intégration des approches de
l'éducation environnementale pour une meilleure gestion des quartiers
à risque, cas du quartier CIMPUNDA dans la commune d'Ibanda,
Inédit, Mémoire, ISDR/BUKAVU, 2012, 67pages.
III. RAPPORTS
1. Rapport anel de la BCZS/ Uvira, 2012
2. Rapport annuel du Bureau de la cité d'Uvira, 2012
IV. RECHERCHE SUR INTERNET
1. http : //www. Gestion des déchets,sur
wikimedia Commons
2. http : //www. Sxc. hu
3. http : //www.google.Stratégies sur
l'évacuation et le traitement des déchets
ménagers
4. http :
//www.admin.ch/ch/f/rs/8/814/.610.fr.pdf
5. Microsoft ® Encarta ® 2009
TABLE DES MATIERES
IN MEMORUIM
I
EPIGRAPHE
II
SIGLES ET ABREVIATIONS
V
RESUME DU TRAVAIL
VI
SUMMARY OF WORK
VII
0. INTRODUCTION
1
0.1. ETAT DE LA QUESTION
1
0.2. PROBLEMATIQUE
4
0.3. HYPOTHESES
6
0.4. OBJECTIFS
6
0.4.1. Objectif général
6
0.4.2. Objectifs spécifiques
7
0.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
7
0.6. DELIMITATION SPATIOTEMPORAIRE DU SUJET
8
0.8. PRESENTATION SOMMAIRE DU TRAVAIL
9
Chapitre I. REVUE DE LA LITTERATURE ET DEFINITION
DES QUELQUES CONCEPTS CLES
10
1.1. QUELQUES CONCEPTS CLES
10
1.2. REVUE DE LA LITTERATURE
12
Chapitre II. PRESENTATION DU MILIEU ET
METHODOLOGIE
19
2.1. PRESENTATION DE LA CITE D'UVIRA
19
2.1.1. PRESENTATION
19
2.1.2. LES DONNEES PHYSIQUES
19
2.2. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
24
2.2.1. Procédure de récolte des
données
24
2.2.2. Fiche d'interview individuelle
24
2.2.3. Descente Sur Terrain
25
2.2.4. TYPE D'ETUDE
26
2.2.5. POPULATION D'ETUDE
26
2.2.6. ECHANTILLONNAGE ET CRITERES D'INCLUSION
26
2.2.6.1. Choix de l'échantillonnage
26
2.2.6.2. Détermination de la taille
d'échantillonnage
26
2.3. Les Variables d'étude
27
a. les variables dépendantes
27
b. Les Variables Indépendantes
28
Chapitre III. PRESENTATION, ANALYSE ET
INTERPRETATION DES REULTATS D'ENQUETE
29
3.1. CONSIDERATIONS GENERALES
29
3.1.1. Taille d'échantillon par rapport
à l'univers d'étude et au site de recherche
29
Tableau 2 : Répartition de la
taille d'échantillon par rapport à l'univers d'étude et au
site de recherche
29
3.1.2. Catégories retenues pour
l'enquête
29
3.2. OBJECTIFS
30
3.2.1. Objectif général
30
3.2.2. Objectifs spécifiques
30
3.3. PRESENTATION DES RESULTATS
30
3.4. VERIFICATION DES HYPOTHESES
41
3.4.1. Vérification de la
1ère hypothèse :
41
3.4.2. Vérification de la
2ème hypothèse
42
3.4.3. Vérification de la
3ème hypothèse : les stratégies
recommandées :
42
LA CONCLUSION PARTIELLE
44
Chapitre IV : LES AXES STRATEGIQUES
D'INTERVENTION
45
4.1. INTRODUCTION
45
4. 2. MOFF OU FFOM
46
4.3. MISE EN OEUVRE DES STRATEGIES
D'INTERVENTION
46
4.3.1. LES ACTEURS IMPLIQUES
47
4.3.2. ROLES DES ACTEURS
47
4.4. SCHEMA DE MISE EN OEUVRE DES STRATEGIES
50
CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS
51
RECOMMANDATIONS
52
BIBLIOGRAPHIE
53
TABLE DES MATIERES
54
ANNEXES
56
ANNEXES
* 1 Réseau de radio rural
de PVD, récupérez et recyclez vos ordures, SD, 1994
* 2 BAYUBASIRE BIKAYA,
l'évacuation des ordures, une stratégie dans l'assainissement de
la ville de Bukavu, Mémoire ISDR/ BUKAVU, 1995, inédit
* 3 Philippe Thonnard et Sory
Ibrahim Diabaté, Guide pratique sur la gestion des déchets
ménagères et des sites d'enfouissement technique dans le pays du
sud capitalisé, janvier, 2001, p50.
* 4 Emery MUSHAGALUSA MUDINGA,
Enquise des déchets des emballages plastique sur les rues de Bukavu dans
une approche explicative, Mémoire, ISDR/ BUKAVU, 2008, inédit
* 5 AMINA KABIRABA Christine,
Participation communautaire à la gestion des dispositifs
d'évacuation des ordures ménagères , cas des poubelles
familiales dans la cité d'Uvira, TFC, ISDR/BUKAVU, 2011,
inédit
* 6 Muzaliwa G. ;
problématique de l'évacuation des ordures ménagères
dans la commune de Bagira , cas du quartier LUMUMBA, TFC, ISDR/ BUKAVU,
2007, inédit
* 7
http ://www.admin.ch/ch/f/rs/8/814/.610.fr.pdf
* 8 NYOTA BIGOSI,
l'intégration des approches de l'éducation environnementale
pour une meilleure gestion des quartiers à risque, cas du quartier
CIMPUNDA dans la commune d'Ibanda, MEMOIRE ISDR/BUKAVU, 2012,
inédit,
* 9 BCZS/ Uvira, 2012
* 10 BITUNDU MWANA-THANYA,
cours de gestion de l'environnement, G3 ISDR/BUKAVU, 2003-2004,
inédit
* 11 Detty KIBANGALA BUSUNGA,
Gestion des déchets solides ménagers dangereux dans la zone de
santé urbaine d'ibanda, Mémoire ISDR/BUKAVU, 2011,
inédit
* 12 Programme de master en
santé communautaire, élément d'hygiène et
salubrité, (2012).
* 13 BALAGIZI K. Cours de
l'environnement et santé, L2/D, ISDR/BUKAVU, syllabus, inédit.
* 14 Ferdinand BUISSON, nouveau
dictionnaire de pédagogie et d'instruction primaire, édition
1911
* 15Gestion des déchets,
sur wikimedia Commons
* 16
http//www.google.Stratégies sur l'évacuation et le traitement des
déchets ménagers
* 17 M. GRAWITZ,
Méthodes de recherche en science sociale, éd. Dalloz, Paris.
* 18 NYOTA BIGOSI,
l'intégration des approches de l'éducation environnementale
pour une meilleure gestion des quartiers à risque, cas du quartier
CIMPUNDA dans la commune d'Ibanda, MEMOIRE ISDR/BUKAVU,2012,
inédit,
* 19 Emmery MUSHAGALUSA MUDINA,
analyse contextuelle des facteurs limitant la gestion efficace des
déchets dans la ville de BUKAVU, MEMOIRE, ISDR/BUKAVU, 2007-2008, p93
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